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L’ÉCHO DU SDIS 25 LA REVUE DU SERVICE DÉPARTEMENTAL D’INCENDIE ET DE SECOURS DU DOUBS L’ÉCHO DU SDIS25 WWW.SDIS25.FR LE PORTRAIT Une journée de mémoire une journée mémorable PAGE 10 L’OPERATIONNEL Crash d’un hélicoptère près de Montbéliard PAGE 3 VIE DU SDIS Quatre jeunes en devenir PAGE 6 #39 OCTOBRE-NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2014 LE DOSSIER Changement de décor pour les pompiers bisontins PAGES 7-8-9 télécharger gratuitement l’application flashcode sur votre mobile

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L’ÉCHO DU SDIS 25 LA REVUE DU SERVICE DÉPARTEMENTAL D’INCENDIE ET DE SECOURS DU DOUBS

L’ÉCHO DU SDIS25

WWW.SDIS25.FR

LE PORTRAITUne journée de mémoireune journée mémorable PAGE 10

L’OPERATIONNELCrash d’un hélicoptère près de MontbéliardPAGE 3

VIE DU SDISQuatre jeunes en devenirPAGE 6

#39 OCTOBRE-NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2014

LE DOSSIERChangement de décor pour

les pompiers bisontinsPAGES 7-8-9

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« L’écho du SDIS 25 » Publication interne du Service départemental d’incendie et de secours (Sdis) du Doubs –10 chemin de la Clairière – 25042 BESANCON CEDEX • Directeur de la publication : Colonel René Cellier • Comité éditorial : P. Albert, P. Boucon, F. Bringout, C. Denis, S. Freidig, M. Guichard, S. Guichard, I. Kleinhans, B. Lambert, F. Puel, N. Seignobosc. Ont participé à ce numéro : M. Gehin, R. Jeser, W. Jouve, B. Périn, S. Richard • Conception-impression-routage : IME by Est’Imprim – 3 rue de l’Industrie – 25110 BAUME-LES-DAMES • Crédit photos : P. Boucon, A. Castagné (L’Est Républicain), L. Chevier (CG25), F. Comte, F. Dubi, D. Guillet, Y. Huot, P. Louis, F. Martin, F. Parriaux, C. Regnier, S. Richard, L. Touraisin, Sdis 25 • Dépôt légal décembre 2014 • Tirage à 4100 exemplaires • Pour toute remarque ou suggestion, vous pouvez contacter le service communication du SDIS : [email protected], tél. 03 81 85 37 10.

Outre une activité opérationnelle encore plus soutenue qu’en 2013, l’année 2014 a été mar-

quée par de nombreux changements organisationnels et des innovations im-portantes, tant au niveau opérationnel qu’au niveau administratif.

L’investissement dans un outil de pilo-tage des données opérationnelles, la révision des procédures visant à uni-formiser la réponse opérationnelle du SDIS, le lancement d’un marché pour l’acquisition d’un progiciel logistique afin d’optimiser la gestion des achats de matériels et véhicules, sont autant d’évolutions majeures qui serviront la performance du service. L’ouverture aux maires à un accès Extranet pour notamment relayer en temps réel les interventions sur leur commune repré-sente aussi une avancée majeure dans la gestion opérationnelle.

Parallèlement, le plan de mobilité a ap-porté une nouvelle dynamique au sein des équipes, et a été accueilli par l’en-semble des personnels comme étant une réelle opportunité de développe-ment, tant individuel que pour la col-lectivité.

Ensuite, vous êtes nombreux à nous avoir fait part de vos remarques concer-nant l’amélioration du journal interne lors d’une enquête lectorat réalisée cette année. Aussi, j’ai le plaisir au-jourd’hui de vous proposer une nou-velle version de l’Echo du Sdis, plus en adéquation avec les attentes expri-mées. Ce numéro sera aussi le dernier que vous recevrez à votre domicile. Dès 2015, la revue trimestrielle sera distribuée directement dans les grou-pements fonctionnels, territoriaux et les centres de secours, dans un souci constant de maîtrise des coûts.

Enfin, je tiens à remercier l’ensemble des personnels pour leur implication sans relâche, qu’il s’agisse des sapeurs-pom-piers volontaires et professionnels comme des personnels administratifs et techniques et sapeurs-pompiers en service hors rang.

Très bonne nouvelle année à tous !

Léon BESSOTPrésident du conseil d’administration

du SDIS du Doubs

EDITORIAL

2

Pour pouvoir sauver des vies,prenons toutes les dispositionspour protéger la notre.

• Première source d’accidents mortels dans la profession ;• Aucune dérogation quelque soit les circonstances (ceinture, vitesse, priorités, ...).

Accidents de trajet :

Con

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vice

Com

mun

icat

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- Bur

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écur

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SDIS

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ABSENCE DE GUIDAGEVSAV, 15 JOURS HORS SERVICE

Les SDIS face au r isque routier

Campagne réalisée avec le concours des SDIS 22, 29, 35, 44 et 56

Performance des organisations - Santé au travailGroupe Sofaxis

Document conçu et réalisé par DS Services pour le compte de toutes les entités du Groupe Sofaxis : SOFCAP, SOFCAH et DS Services.DSSC1149-v03 - 02/2012 - Les informations contenues dans ce document sont non-contractuelles et susceptibles d’être modifiées à tout moment et sans préavis. L’éditeur de ce document ne saurait engager sa responsabilité tant contractuelle que délictuelle pour les dommages découlant des actions commises ou omises en raison du contenu de l’information fournie.

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■ CRASH D’UN HÉLICOPTÈRE PRÈS DE MONTBÉLIARD

JEUDI 2 OCTOBRE 2014 À 9 H 31 LE CTA-CODIS REÇOIT UN APPEL SUR LIGNE 18 : DANS LE VILLAGE DE BART, PRÈS DE MONTBÉLIARD, UN HÉLICOP-TÈRE VIENT DE TOMBER SUR UNE DÉPENDANCE, DANS LE JARDIN DE PARTICULIERS.

Un couple et leur enfant prennent leur petit-déjeuner dans leur habitation quand ils voient un

hélicoptère s’écraser dans leur jardin. Ils alertent aussitôt le CTA qui engage immédiatement un premier départ constitué :- d’un équipage VSAV* pour effectuer

le comptage des victimes et procéder à un premier « tri » (urgences abso-lues/arrêts cardio-respiratoires) ;

- d’un équipage VSRM* pour sécuriser la structure surplombant l’hélicop-tère ;

- d’un équipage FPTGP* pour établir les moyens mousse et le périmètre de sécurité ;

- d’un chef de groupe, qui met en place deux secteurs opérationnels (désin-carcération et incendie).

PLAN SATER DÉCLENCHÉRapidement sur les lieux, les premiers intervenants sont confrontés à un héli-coptère encastré dans une dépendance de la propriété : il vient de s’écraser alors qu’il était sur le point d’atterrir sur l’aérodrome de Courcelles-les-Montbé-

liard. Les sept occupants sont encore attachés sur leur siège et le rotor de l’appareil a terminé sa course dans un appentis. Le sous-préfet de Montbé-liard s’est rendu sur place pour coor-donner les opérations de secours. Le plan SATER* a été déclenché.

LOURD BILANLes 7 personnes qui se trouvaient à bord de l’hélicoptère sont de nationali-té suisse. A 11 heures, le bilan fait état de cinq personnes décédées et deux personnes polytraumatisées. Ces der-nières sont transportées sur les centres hospitaliers de Besançon par Dragon 25* et de Bâle par l’hélicoptère de la Rega*.Les six passagers étaient membres de la Fédération vaudoise des entrepreneurs (FVE). Il s’agissait de cinq membres du comité directeur, dont le directeur et son assistante. ■

*LEXIQUE CEEM : cellule eau émulseurCPMA : cellule poste médical avancéCTA-CODIS : centre de traitement de l’alerte – centre opérationnel d’incendie et de secoursCSP : centre de secours principalCS : centre de secoursDragon 25 : hélicoptère de la sécurité civile françaiseFBEX : fourgon bi-extincteurFMOGP : fourgon mousse grande puissanceFPTGP : fourgon pompe-tonne grande puissanceMPRGP : moto-pompe remorquable grande puissanceRega (REttungsflugwacht Garde Aérienne) : fondation indépendante humanitaire suisse et d’utilité publique, qui a pour but d’aider les personnes en détresse, en appliquant les principes de la Croix-Rouge.SATER (sauvetage aéroterrestre) : plan de secours spécialisé visant à localiser des aéronefs en détresse, disparus ou accidentés dans les délais les plus courts. Il peut être déclenché lors de la disparition d’un aéronef ou lors de la chute ou l’atterrissage brutal d’un appareil.VIRT : véhicule d’intervention risque technologiqueVL : véhicule de liaisonVLSM : véhicule de liaison et de secours médicalVSAV : véhicule de secours et d’assistance aux victimesVSRM : véhicule de secours routier moyen

MOYENS ENGAGÉS 24 engins et 70 sapeurs-pompiers

1 ENGINS INCENDIE ET SECOURS ROUTIERCSP Montbéliard : FPTGP – VSRM – FBEX – FMOGP – CEEM - VIRTCS Bethoncourt : camion dévidoir + MPRGP

2 ENGINS SANITAIRESVSAV - VLSM CSP MontbéliardVSAV 1 – VSAV 2 CSR Audincourt/ ValentigneyVLSM - VSAV CPIR Trois-CantonsVSAV CPIR Mathay VSAV CSR Baume les DamesVSAV CSR Isle/DoubsVSAV CSR Pont de RoideCPMA CSR MaichePsychologue Groupement Est

3 ENGINS DE COMMANDEMENTVL chef de groupe CSP MontbéliardVL officier d’astreinte groupementVéhicule poste de commandementVL officier d’astreinte départementaleVL Officier Renseignement et Officier MoyensVL SDIS officier supérieur de garde

4 MOYENS LOGISTIQUESVéhicule Logistique Baume-les-Dames Cellule sauvetage-déblaiement CSP Montbéliard

L’OPERATIONNEL

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■ UN SAUVETAGE ANIMALIER SINGULIER

LE DIMANCHE 3 AOÛT 2014 À 10 H 31, LE CTA DU DOUBS REÇOIT UNE DEMANDE DE SECOURS POUR UN SAUVETAGE ANIMALIER PEU COMMUN.

Il s’agit en effet d’une génisse de 400 kg ayant chuté dans l’excavation d’un blockhaus à Remoray-Boujeons.

En complément des moyens du centre de première intervention (CPI) de la Fuvelle, l’unité sauvetage déblaiement (SDE) ainsi que le personnel du centre

de secours (CS) de Frasne, familiarisés au milieu agricole, sont engagés en prévision de la manœuvre complexe qui s’annonce. L’idée de manœuvre re-tenue est de percer la dalle en béton armé de la casemate pour créer un es-pace suffisamment large permettant l’extraction de l’animal au moyen d’un système de câbles et poulies.

A 16 h, le sauvetage est achevé avec succès. La génisse, portant de surcroît un veau, s’en tire sans blessure. L’ex-pertise de sapeurs-pompiers ayant la

connaissance du comportement des bovins et de leur approche, couplée à la technicité de l’équipe SDE aura permis cette extraction complexe.

Ce retour d’expérience a notamment conduit à identifier une dizaine « d’ex-perts animaliers » agriculteurs et sa-peurs-pompiers volontaires, pour mieux appréhender ces sauvetages animaliers à compter de 2015. ■

L’OPERATIONNEL

■ LA CHOCOLATERIE EN PROIE AUX FLAMMES

CONFISEUR CHOCOLATIER DE-PUIS 1856 AU LOCLE, JACQUES

KLAUS OUVRE L’IMPORTANTE USINE DE MORTEAU EN 1896.

Après une baisse de son activité, la société Klaus se repositionne à partir de 2012 dans la région

comme le chocolatier incontournable et historique. Elle renoue avec ses tradi-tions régionales : les caramels sont cuits dans des chaudrons de cuivre, les cho-colats sont conchés pendant des heures afin d’en tirer les meilleures saveurs.Cette page de l’histoire mortuacienne aurait pu disparaître si, dans la nuit du 5 septembre, des riverains n’avaient aperçu une fumée anormale s’échap-pant de la toiture, et donné aussitôt l’alerte.

A leur arrivée, les secours découvrent un incendie au niveau du local des compresseurs de réfrigération des chambres froides, avec propagation au plafond et à la toiture de l’atelier de confection des caramels. Rapidement, tout est mis en œuvre

pour circonscrire l’incendie au seul lo-cal des compresseurs. L’impact de l’in-cendie est ainsi limité pour la continui-té de l’activité de la chocolaterie et la préservation du patrimoine industriel mortuacien. ■

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Remontée de la génisseLe passage ouvert par l’équipe SDE

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■ « IMPORTANT DÉGAGEMENT DE FUMÉE, DEMANDE 3ÈME FOURGON, 2ÈME VSAV ET VLSM »

TEL EST LE PREMIER MESSAGE DU CHEF DE GROUPE SE DIRIGEANT VERS LA RUE RENOIR, À BESANÇON, CE 11 SEPTEMBRE 2014. CAR COMME DE NOMBREUX HABITANTS, IL VOIT S’ASSOMBRIR LE CIEL BISONTIN…

Moyens engagés en premier départ et renforts convergent alors vers un immeuble d’ha-

bitation de 4 étages, dont le toit-ter-rasse dégage un épais panache de fu-mée noire, visible à bonne distance. Alors que des ouvriers travaillaient à étanchéifier le toit, un feu s’est décla-ré puis s’est propagé aux matériaux de construction stockés à proximité. Après plusieurs mises en sécurité, les 3 lances mises en œuvre sont réparties entre

moyens aériens et communications existantes. L’incendie est ainsi rapide-ment maîtrisé. Déclenchée à 17 h 38, l’intervention ne se terminera cepen-dant que vers minuit et demi : d’impor-

tantes opérations de déblais, requérant notamment l’usage d’une grue, ont mobilisé pompiers et moyens privés jusque tard dans la nuit. ■

L’OPERATIONNEL

■ UN CAS D’ÉCOLE SE PRODUIT…LES BOUTEILLES D’ACÉTYLÈNE

EN FEU FONT PARTIE DES SITUATIONS OPÉRATIONNELLES

QUI SONT LARGEMENT ÉVO-QUÉES EN FORMATION :

ELLES STOCKENT DU GAZ DISSOUT DANS UN SOLVANT (ACÉTONE) LUI-MÊME DANS

UNE MASSE POREUSE.

Ainsi la conception de ces bou-teilles engendre, lors d’un in-cendie, des réactions nécessi-

tant la plus grande prudence pour les intervenants. On entend souvent « une bouteille d’acétylène qui a été soumise à la chaleur peut exploser à tout mo-ment ». Le 12 août 2014 les sapeurs-pompiers de Besançon-Centre sont confrontés à un feu déclaré au niveau de la robi-netterie d’une bouteille, sur un poste à souder oxy-acétylène. Les moyens engagés parviennent rapi-dement à éteindre l’incendie. Cepen-

dant un risque persiste du fait d’une fuite impossible à colmater en amont de la robinetterie. L’idée de manœuvre retenue est, dans un premier temps, de plonger la bou-teille dans un bac d’eau (poubelle de 600 litres) pour garantir son refroidis-sement. Puis, dans un second temps, le bac est conduit sur une aire de stoc-

kage afin de laisser la bouteille se vi-der. Cette opération durera environ 30 heures et sera réalisée sous protection d’une lance à débit variable (LDV) en jet diffusé afin de brasser et dissoudre le nuage formé à la surface du bac d’eau.

La fiche opérationnelle ’’Intervention pour feu en présence de bouteilles d’acétylène’’ rappelle les mesures à prendre pour ce type de situations. ■

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■ QUATRE JEUNES EN DEVENIR

■ SARAH MARTELET, 23 ans, a été accueillie le 1er août par le service Administration géné-rale du Groupement Administra-tion et Finances, et travaille aussi en appui du Groupement Emploi et Compétences pour mettre en pra-tique sa formation de secrétariat et comptabilité. Enregistrement du courrier, gestion des réser-

vations, secrétariat courant, accueil physique… elle assure des tâches variées et variables qui lui donnent « envie de venir tous les matins ». Sarah suivra quelques formations

complémentaires : rédiger un courrier administratif,

planifier son temps de travail, gérer son stress, parfaire son ortho-

graphe et sa grammaire… S’estimant bien accompagnée, « on nous explique bien », elle entrevoit déjà des « perspectives d’au-tonomie ». Ses projets : passer le concours d’adjoint administratif 1ère classe en 2016 et … le permis pour arriver vite au Sdis, sa « deuxième maison ! ».

VIE DU SDIS

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DANS LE CADRE DES EMPLOIS D’AVENIR, LE SDIS 25 A CHOISI D’ACCOMPAGNER DURANT TROIS ANS DE JEUNES RECRUES. OBJECTIF : PRIVILÉGIER UNE LOGIQUE DE PARCOURS D’INSERTION VISANT À LES FORMER TOUT EN LEUR OFFRANT LA POSSIBILITÉ D’ACQUÉRIR UNE EXPÉRIENCE VALORISANTE.

■ ANTHONY PERRIER, 20 ans, a rejoint le service Parc et logistique du Groupement Logistique et Technique, le 1er août. Il est affecté à la plateforme de Mamirolle. Son rôle : réceptionner les palettes d’habillement, procéder au ran-gement et à la répartition en fonction des besoins des groupements.

« Ça me plaît, je suis dans mon élément, je connais bien le matériel » reconnaît volon-tiers Anthony, par ailleurs sapeur-pompier volontaire depuis 2009 au centre de se-cours principal de Besançon-Est.

Il a également pour mission d’effectuer les navettes hebdomadaires entre la direc-tion et les groupements territoriaux, ce qui lui convient parfaitement : « j’aime bien conduire ». Anthony a été formé « pour apprendre à se situer dans la fonction pu-blique territoriale » et compte passer le per-

mis poids-lourd « ça peut m’ouvrir des portes ».

S’orienter ensuite comme conducteur de poids-lourds lui apparaît comme une évi-dence…

■ ROMAIN PAILLOZ ET LOTFI MEROUANE, 22 ans, ont intégré le Service Formation du Groupement Emploi et Compétences en avril dernier. Leur mission principale : acheminer les outils mobiles de formation existants et futurs* au sein des centres du département. Parallèlement, ils sont un vé-ritable soutien logistique pour le service : « nos chefs nous font confiance ». Depuis leur arrivée, Romain et Lotfi sont insépa-rables : « On a une super entente ». Ils sillonnent le département pour mener à bien leurs missions « c’est un poste où ça bouge ! » et suivent des formations qua-lifiantes qui leur ont permis d’obtenir leur permis poids-lourds et semi-remorque.

MOBILES ET MOTIVÉS Ensemble, ils gèrent la totalité du matériel départemental de formation et de sport, in-ventaire compris. L’espace qui leur est dédié au sein de l’atelier de Mamirolle leur permet d’effectuer toutes les petites réparations af-férentes : « on est bien équipé au niveau technique ». Ils ont même fabriqué un man-nequin de sauvetage uniquement consti-tué de tuyaux d’incendie recyclés, et utilisé pour les formations et les exercices. Pour eux, cette expérience au Sdis, c’est « tra-vailler dans un esprit de famille et être bien

encadrés », tout en conjuguant « autono-mie, indépendance, responsabilité ». Leurs projets respectifs : Romain, déjà volontaire depuis cinq ans, va préparer le concours pour devenir sapeur-pompier professionnel ; Lotfi, quant à lui, reste encore indécis sur son devenir professionnel, mais ce dont il est certain, c’est que pour l’instant, « c’est nickel ! ».

C’est un nouveau type de contrat permettant aux jeunes de 16 à 25 ans, peu ou pas qualifiés et sans expérience professionnelle, d’accéder à un travail d’une durée d’1 à 3 ans, assorti d’une formation. Une qualification est pos-sible en cas de domicile dans une zone de revitalisation rurale et dans une zone urbaine sensible.Ces emplois de droit privé, rémunérés à hauteur du SMIC pour 35 heures par semaine, sont subventionnés par l’Etat à hauteur de 75 % dans le secteur non marchand. Au cours de ce contrat, le jeune est suivi par un tuteur et par un référent au sein de la mission locale.

QU’EST-CE QU’UN EMPLOI D’AVENIR ?

Cinq recrutements complémentaires en emploi d’avenir sont prévus en 2015. Une personne sera affectée au Groupement Lo-gistique et Technique et quatre autres seront rattachées au Service Développement du vo-lontariat. * un CEPARI (Centre d’Entraînement au Port de l’Appa-reil Respiratoire Isolant) et un caisson feu mobiles seront

livrés dès 2015.

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LE DOSSIER

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■ UNE COLLABORATION ÉTROITE AVEC LA CAGB

CETTE COLLABORATION AVEC LA CAGB S’EST TRADUITE CONCRÈTEMENT DE LA FAÇON SUIVANTE :

■ participation du SDIS aux réunions de chantiers et réalisa-tion de veilles sécurité chantier 2 fois par semaine pendant toute la durée des travaux ;

■ formation des personnels sapeurs-pompiers des deux centres bisontins au nouvel environnement d’intervention : risque électrique généré par les LAC, mise en sécurité et levage des rames en cas d’accident ;

■ contrôle de l’accessibilité des moyens aériens -grande échelle et bras élévateur articulé (BEA)- à toutes les façades des bâtiments bordés par le tramway ;

■ élaboration en lien avec la Préfecture de tous les docu-ments réglementaires liés à la sécurité ;

■ adaptation de la plateforme devant la caserne de Besan-çon-Centre et tout au long du tracé pour faciliter la circula-tion des engins de secours. C’est pour cette raison que par-fois la plateforme n’est plus en prairie engazonnée comme sur l’avenue du Général de Gaulle ou que des bordures de voies sont chanfreinées comme sur l’avenue François Mitterrand ;

■ réalisation d’exercices de secours en lien avec le tramway ; élaboration de procédures opérationnelles liées à ces nou-veaux risques.

ENFIN, CETTE COOPÉRATION S’EST ÉGALEMENT ILLUSTRÉE PAR L’ACQUISITION DE MOYENS SPÉCIFIQUES : ■ ■ Ainsi, la CAGB a subventionné le SDIS pour l’acquisition

d’un bras élévateur articulé (BEA) afin de faciliter les se-cours sur les bâtiments situés le long du tracé du tramway en raison de la présence des lignes aériennes de contact qui viennent complexifier les manœuvres habituelles des moyens aériens de type grande échelle. Le BEA facilite largement les manœuvres et permet un gain de temps précieux en cas de sauvetage à effectuer suite à un incen-die notamment.

■ ■ La dotation du SDIS par la CAGB de matériel de levage tel que des coussins de levages et des cales spécifiques qui permettront de dégager une personne coincée sous le tramway.

■ ■ La dotation du SDIS par la CAGB de matériel de sécuri-sation électrique d’une zone d’intervention tel que des perches de vérification d’absence de tension et de mise au rail. Ces équipements assureront aux sapeurs-pompiers de travailler en sécurité vis-à-vis du risque électrique.

LE 1ER SEPTEMBRE 2014, LE TRAMWAY BISONTIN ENTRAIT EN MISE EN SERVICE COMMERCIALE. CETTE DATE METTAIT AINSI FIN À DES MOIS DE TRAVAUX ET D’ESSAIS. NÉANMOINS, CETTE PÉRIODE TRANSITOIRE ENTRE « L’AVANT

TRAMWAY » ET « L’APRÈS TRAMWAY » A PERMIS À CHACUN DE S’HABITUER PROGRESSIVEMENT AU NOUVEL ENVIRONNEMENT FAÇONNÉ PAR L’ARRIVÉE DE CE MODE DE TRANSPORT DANS LA VILLE.

LES SAPEURS-POMPIERS N’ÉCHAPPENT PAS À LA RÈGLE, CAR LA PRÉSENCE DU TRAMWAY GÉNÈRE DE NOUVEAUX RISQUES QUI NÉCESSITENT D’ADAPTER LES TECHNIQUES OPÉRATIONNELLES.

Le SDIS du Doubs a été associé par la communauté d’agglomération du Grand Besançon (CAGB) au dossier tramway dès le début du projet en 2009, au stade du dossier de définition de sécurité. Cette collaboration s’est poursuivie dans d’excellentes conditions. Son objectif est de veiller à ce que le niveau de sécurité des habitants et des usagers du domaine public soit garanti à un niveau équivalent à celui existant avant la réalisation du tramway, tant pendant les phases de travaux et d’essais que pendant la phase d’exploitation.

CHANGEMENT DE DÉCOR POUR LES POMPIERS BISONTINS

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LE DOSSIER

■ DES TECHNIQUES OPÉRATIONNELLES ADAPTÉESImplanter dans le tissu urbain un nou-veau moyen de transport tel que le tramway n’est pas sans incidence sur le déroulement des interventions qui sur-viennent sur ou à proximité immédiate de ce réseau. En effet, d’un poids de 30 tonnes, d’une capacité nominale de 196 passagers (44 assis et 152 debout) et alimenté par un courant électrique continu de 750 volts, transmis par les lignes aériennes de contact (LAC), le Tramway bisontin apporte son lot de risques nouveaux à prendre en compte par les intervenants. Bien qu’étant un moyen de transport très sûr, les risques induits sont réels. Ils le sont surtout pour ceux qui pénètrent dans son en-vironnement immédiat et non pour les usagers à bord.

UN RISQUE ÉLECTRIQUE

Le plus grand danger est sans aucun doute le risque électrique (zone 4). Les préconisations de l’exploitant sont d’éviter d’approcher une LAC à moins de 3 mètres, pour ne pas générer d’arc électrique. Les intervenants doivent donc être extrêmement attentifs à ne pas entrer en contact, direct ou indirect, avec cette dernière. Toute la difficulté réside dans le fait que n’importe quelle intervention, qu’elle ait ou non un rap-port avec le tramway, peut se dérou-ler à proximité d’une LAC. Une simple opération pour un objet menaçant de tomber, ou l’approche d’une façade

en urgence pour opérer un sauvetage peut se révéler être un piège si l’analyse de la zone d’intervention ne met pas en évidence la présence d’une LAC. C’est toute la difficulté de cette probléma-tique électrique. Pour écarter ce risque, le tracé du tramway est indiqué sur la cartographie, ce qui permet au CTA d’anticiper et d’informer systématique-ment l’exploitant, mais également les intervenants, de toute intervention sur ou à proximité immédiate du réseau. Les moyens humains et matériels enga-gés au départ des secours sont renfor-cés. Du matériel de perchage est placé dans tous les engins susceptibles d’in-tervenir couramment sur le tracé. Mais surtout, pour toute intervention dans la zone de risque électrique, pouvant entraîner un contact direct ou indirect avec une LAC, une coupure du courant de traction est demandée à l’exploitant par le CTA au départ des secours ou sur demande du COS.

UN RISQUE DE PERCUSSIONSur tout son tracé, le tramway induit également soit un risque de percussion si l’on se trouve dans l’espace défini par son gabarit, soit un risque de chute à cause du souffle généré de part et d’autre de la plateforme au moment du passage de l’engin (zones 2 et 3). Une telle masse en mouvement ne s’arrête pas instantanément. Ainsi, toute incur-sion sur la plateforme du tramway doit être prévue et anticipée et fait l’objet d’une demande d’arrêt de circulation à l’exploitant par le CTA au départ des secours ou sur demande du COS.

UNE FORMATION DE MAINTIEN DES ACQUIS ADAPTÉEL’implantation de ce nouveau mode de transport au cœur de la ville de Besan-çon a imposé la prise en compte des risques énoncés ci-dessus. Risques aux-quels l’ensemble du personnel des deux CSP bisontins s’est formé, en plus des techniques d’interventions spécifiques telles que la vérification d’absence de tension, la pose des perches de mise

Depuis sa mise en service commerciale le 30 août 2014, le tramway a généré pour le SDIS 7 interventions néces-sitant une coordination entre le CODIS et le PC tramway de l’exploitant. Cette coordination s’est déroulée dans de bonnes conditions et a fait l’objet d’une recherche systématique d’amélioration. Deux de ces interventions im-pliquant des piétons avaient un lien direct avec la circulation des tramways. Les autres interventions ont impacté l’exploitation du réseau mais n’avaient pas de lien direct avec la circulation des rames (malaises, AVP, personnes ne répondant pas aux appels).

PREMIER BILAN

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Zone Risque

Z4Zone à risque

électrique

Zone dans laquelle le personnel ou le matériel qu’il manipule peut-être électrisé, par contact direct ou indirect (jet de lance, échelles…) avec la ligne aé-rienne de contact (LAC)› 3 mètres autour de la LAC

Z3Zone

dangereuse

Zone dans laquelle le personnel ou le matériel qu’il manipule peut être heurté par le tramway ou mis en danger par l’effet de souffle généré par le pas-sage d’une rame› Plateforme du tramway = Gabarit Limite d’Obsta-cle (GLO)

Z2Zone de vigilance

Zone dans laquelle le personnel ou le matériel qu’il manipule peut entrer directement ou indirectement en zone 3 et 4› 1,50 m de part et d’autre de la plateforme

Z1Zone à risque

courantZone sans risque induit par le tramway

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LE DOSSIER

« Vers neuf heures un quart du soir, un bruit formi-dable, semblable à un violent coup de tonnerre, se faisait entendre du côté du pont de Canot. Les promeneurs, nombreux à ce moment à Chamars et sur le quai Veil-Picard, se précipitèrent aussitôt de ce côté, un spectacle terrible s’offrit à leur vue. Une voiture électrique de la Compagnie des Tramways, sortant des rails, avait brisé le garde-fou du pont et était tombée dans la rivière. (…) Sitôt prévenu, le poste de pompiers de la place Saint-Pierre arrivait au pas de course et aussitôt le sauvetage s’or-ganisait d’une façon rationnelle. » Pouvait on lire dans le journal « Le Petit Comtois » dans son édition du 2 juin 1899.

Le Doubs très bas à cette époque de l’année explique le lourd bilan de cet accident, la rame étant venue se fracasser contre des rochers qui affleuraient la surface de l’eau.

Cet accident eut un écho qui dépassa largement les frontières du département, et fit l’objet d’une gra-

vure en pleine page sur la dernière de couverture du journal national « Le Petit Journal » (numéro 448 du 18 juin 1899).

Pour les sapeurs-pompiers, dans le Doubs et ailleurs, c’était le début d’une nouvelle ère. L’automobile en était à ses balbutiements et peu à peu les nombreuses victimes causées par les chevaux qui s’emballaient allaient laisser place aux victimes de la route…

■ EPOUVANTABLE ACCIDENT, 3 TUÉS ET 3 BLESSÉS

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aux rails, la mise en sécurité électrique d’une rame, le levage d’urgence en cas de personne incarcérée, l’approche de façade en présence de LAC etc…

La société progresse et les sapeurs-pom-piers doivent non seulement suivre le mouvement, mais le dépasser. Prendre en compte ce risque nouveau implique l’acquisition de connaissances et un entraînement rigoureux afin d’obtenir des résultats favorables au moment

où l’intervention survient, qui plus est quand ses probabilités d’occurrence sont élevées. C’est le cas sur ce tracé long de 14,5 km, où 19 rames circulent à raison d’une toutes les 3 à 5 minutes aux heures de pointe… Il vaut mieux se fier à ses habiletés et ses réflexes plutôt qu’à la chance le jour J… ■

Le levage d’une rame : une opération de haute précision

Sécurisation électrique de la zone

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■ UNE JOURNÉE DE MÉMOIRE, UNE JOURNÉE MÉMORABLE

Cette dernière journée officielle est teintée de nostalgie, de mé-lancolie. Le lieutenant Dominique

LEHMAN est là, plus tout-à-fait, déjà un peu parti. Son exemplarité légendaire l’oblige à faire comme si de rien n’était, une journée ordinaire en quelque sorte.

Comme chaque matin, il se rend dans le bureau du chef de centre pour faire un point, établir un listing des dernières choses à réaliser, pour partir en retraite avec la sensation d’avoir gérer jusqu’au bout, que rien ne lui échappe, toujours tout contrôler. Or, ce matin-là, rien ne se passe comme prévu…

■ 7 h 55 : annonce du stationnaire « Rassemblement dans 5 minutes »8 h : annonce du stationnaire « Ras-semblement »■ 8 h 05 : sous prétexte de vérifier l’avancée des travaux du réaménage-ment d’un parterre de fleurs, le chef de centre accompagne le lieutenant LEH-MAN à l’extérieur■ 8 h 06 : l’équipe du lieutenant LEH-MAN (équipe A) renforcée de quelques autres agents, casquette vissée sur la tête, opère un kidnapping [N° 1]■ Les ravisseurs exfiltrent leur victime. Direction : un voyage dans le temps, le

temps d’avant, un autre siècle, un autre millénaire... Etupes, Nommay, le Terri-toire, Chatenois-les-Forges, Trevenans, Sevenans, Andelnans, Belfort, l’Alsace, Soppe-le-Bas, Burnhaupt-le-Haut, Mor-schwiller-le-Bas, Mulhouse.Les pistes sont brouillées et l’arrivée au centre de secours principal de Mul-house est une surprise de taille pour le lieutenant. Il est accueilli par des an-ciens, encore plus anciens que lui. Son « continge », le Colonel GEWISS, l’ac-cueille et après quelques photos sou-venirs, retrace son parcours au foyer, tout en dégustant quelques spécialités régionales. [N° 2]

■ Le lieutenant LEHMAN est resté de 1980 à 2003 au centre de secours prin-cipal de Mulhouse. Son surnom était « le garde champêtre » en raison de son investissement total dans l’entretien des matériels. Cet intermède mulhou-sien est chargé d’émotions et de sou-venirs. [N° 3]

■ 11 h : nouveau départ. Illzach, Kin-gersheim, Wittenheim. Nous sommes accueillis par les personnels du centre de secours et l’ancien adjoint du lieute-nant LEHMAN. Entre 2004 et 2010, son

temps de commandement aura permis de transformer une caserne moribonde en une structure professionnalisée, do-tée de 2 véhicules de secours et d’assis-tance aux victimes (VSAV), 2 fourgons pompe-tonnes (FPT), 1 échelle pivo-tante automatique (EPA)… Et encore une tournée de spécialités régionales ![N° 4]

■ 12 h 30 : Le convoi repart. Chemin in-verse, la France de l’intérieur, passé Bel-fort on sort de l’autoroute, on tourne à droite, le Texas s’ouvre à nous... Héri-court, Couthenans, Belverne, direction Luxeuil.

■ 13 h 30 : Arrivée à Esboz-Brest pour une dernière surprise. Avec la complici-té de l’épouse et de la famille du lieute-nant LEHMAN, un buffet copieux nous attend dans l’ancienne grange de sa maison. Une page se tourne, une nou-velle vie commence. ■

LE PORTRAIT

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CE VENDREDI 19 SEPTEMBRE, LE LIEUTENANT DOMINIQUE LEHMAN SE REND COMME CHAQUE JOUR AU CSP MONTBÉLIARD. 7 H 45, RÉGLÉ COMME UN COUCOU SUISSE, IL FRANCHIT POUR LA DERNIÈRE FOIS DE SA CARRIÈRE LE HALL D’ENTRÉE. RASÉ DE PRÈS, BOTTES CIRÉES, TENUE IMPEC-CABLE COMME À L’ACCOUTUMÉE… UNE DERNIÈRE JOURNÉE AVANT LA RETRAITE.

N°1 N°3

N°2 N°4

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EN BREF

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Depuis le 1er juillet 2014 le SDIS 25 dispose de 9 sauveteurs aquatiques de surface (SAV) formés aux techniques d’interventions héliportées (GIH). Pouvant être envoyés rapidement en tout point du département, ils sont capables d’effectuer un sauvetage en milieu nautique au moyen de Dragon 25. Le SDIS 25 a ainsi ajouté une com-pétence non négligeable à un panel de spécialistes déjà bien fourni.

■ L’ACTUALITÉ DU SECOURISMEGrâce à l’initiative du sergent Fabrice DUBI, délégué départemental de l’ANIMS (association des moniteurs et instructeurs de secourisme), une jour-née d’information réglementaire s’est tenue au centre de secours principal de Pontarlier le 20 septembre dernier. Elle portait sur les nouveautés, tant dans les textes officiels que dans les techniques de secourisme, telles que saignement au niveau du cou, prise en charge de la personne obèse, garrot tourniquet, pansement israélien.

Animée par le lieutenant Patrick CHA-VADA du SDIS du Vaucluse, elle a re-groupé 31 personnes venues de 5 dé-partements (01-90-67-68-39). Au cours de cette journée, le colonel François-Xavier LAGRE, médecin-chef du SDIS 25, et les lieutenants Jean-Claude CHATELAIN et Olivier TRAVER-SIER se sont vus décerner la médaille de bronze de l’ANIMS pour leur investisse-ment dans l’enseignement du secou-risme depuis de nombreuses années.

■ UN SITE WEB RÉSERVÉ AUX MAIRES

INFO

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Le Sdis 25 s’est doté de sites Internet (pour le grand public) et Intranet (ré-servé au personnel) en 2010. Cette fin d’année 2014 sera marquée par l’ou-verture d’un site Extranet dédié aux maires du département : en se connec-tant avec les identifiants transmis par le Sdis, ces élus pourront notamment accéder aux données propres à leur commune concernant l’activité opéra-tionnelle, les établissements recevant du public, les points d’eau, la contri-bution financière…

■ FAIRE CONNAÎTRE LE MONDE DES SAPEURS-POMPIERSA l’invitation du Colonel Cellier, di-recteur départemental par intérim du SDIS 25, une quarantaine de membres de l’association régionale de l’IHE-DN (Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale) a été reçue sa-medi 20 septembre à la caserne de

Besançon-Centre. Après avoir retra-cé l’histoire des sapeurs-pompiers, qui remonte à l’Antiquité, le lieute-nant-colonel Frédéric BRINGOUT a présenté l’organisation nationale et départementale puis sensibilisé l’audi-toire sur la prévention des accidents de

la vie courante et la conduite à tenir en cas d’incendie. Enfin, une simulation de feu d’appartement avec sauvetage de victimes s’est déroulée en extérieur avec les personnels de la caserne.

■ CONCERTS SOLIDAIRESL’Union Départementale des Sa-peurs-Pompiers du Doubs (UDSP 25) présente un spectacle musical carita-tif, auquel participent une cinquan-taine d’agents du SDIS25, au profit des orphelins de sapeurs-pompiers.

3 dates à retenir : 25 janvier (Théâtre de la Mals à Sochaux), 30 janvier (Es-pace Pourny à Pontarlier) et 6 février (Grand Kursaal à Besançon). 6 d la place. billeterie sur http://www.udsp25.fr/.

■ DES SAUVETEURSAQUATIQUES QUALIFIÉS EN HÉLITREUILLAGE

■ NOUVELLES FICHES OPERATIONELLESLe Groupement Gestion Opération-nelle a créé de nouvelles fiches opéra-tionnelles, un nouveau mode de clas-sement et un moteur de recherche.

■ Comment y accéder ? Depuis n’importe quel poste informa-tique, tablette tactile ou smartphone disposant d’une connexion internet.

Sur intranet, en cliquant sur le raccourci

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EN BREF

SPO

RTS ■ CHAMPIONNAT DE FRANCE DE VTT

Le 23ème championnat de France VTT des sapeurs-pompiers s’est déroulé le 13 septembre à Kaysersberg (Haut-Rhin). Parmi les 535 sapeurs-pompiers de France venus en découdre entre vignes et forêt, les compétiteurs du SDIS 25 ont pris d’honorables places.• Catégorie Feminine 1 (5 classées) : Caroline MOUREAUX (Audin-

court) 1ère en 1h02 et Marine JEANGUYOT (Besançon) 4ème en 1 h 13• Catégorie Feminine 2 (12 classées) :

Estelle JOUFFROY (Mouthe) 5ème en 1h18• Catégorie Master 1 (36 classées) : Michel VAUTHERIN (Dambelin)

5ème en 0h59 et Daniel CHAOURS (Pont de Roide) 16ème en 1h07• Catégorie Master 2 (30 classés) :

Marcel PAOLI (Dambelin) 8ème en 1h08

SOU

VEN

IR ■ AU REVOIR ANTHONYLe 13 octobre dernier, le caporal Anthony PROST, sapeur-pompier professionnel au centre de se-cours principal de Pontarlier, nous quittait, à l’âge de 37 ans, suite à une longue maladie. Issu de la brigade des sapeurs-pompiers de Paris, et après une courte carrière dans le secteur de la sécurité pri-vée, il avait choisi d’intégrer le Service départemental d’incendie et de secours du Doubs en octobre 2007. Anthony laisse pour tous ses collègues l’image d’un homme toujours de bonne humeur, discret et très engagé. Toutes nos condoléances à sa famille, dont nous partageons la peine.

DEPUIS LE MOIS DE JUIN, LE SERVICE PARC ET LOGISTIQUE A LIVRÉ :

■ 4 véhicules tous usages (VTU) affectés à l’Isle-sur-le-Doubs, Besançon-Centre, Besançon-Est et Pontarlier

■ 1 véhicule léger chef de groupe (VLCG) affecté à Montbéliard

■ 1 véhicule de liaison et de secours médical (VLSM) affecté à Mouthe

■ 1 véhicule de liaison hors route (VLHR) Dacia Duster affecté à L’Isle-sur-le-Doubs

■ 1 véhicule de secours routier moyen (VSRM) affecté à Besançon

■ 1 véhicule de transport de person-nel (VTP) Ford affecté à Pontarlier

■ 6 véhicules légers (VL) type Clio diesel

■ INAUGURATION DU CSR AUDINCOURT-VALENTIGNEY

CÉR

ÉMO

NIE

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Elle s’est déroulé le 10 octobre en pré-sence de : Stéphane FRATACCI, préfet de la région Franche-Comté, préfet du Doubs, Claude JEANNEROT, président du Département, Léon BESSOT, pré-sident du conseil d’administration du SDIS 25, Marcel BONNOT, président de Pays de Montbéliard Agglomération, Martial BOURQUIN, sénateur-maire d’Audincourt et Philippe GAUTIER, maire de Valentigney, Colonel René CELLIER, directeur départemental par intérim et d’autres nombreuses per-sonnalités locales.

A cette occasion, ont été promus au grade supérieur : Régis CASSARD, Claude CASSARD, Alexandre LO-CATELLI, Jérôme CHITRE, Gaëtan JACQUOT, Philippe MARTIN, Florian BATTEL, Samuel BAILLY, Margot LE-VALLOIS, Clément PERRIGUEY et Jé-rôme CHOPIN. Enfin, ont reçu une mé-daille d’honneur : Philippe RENGAINE (30 ans de services), Alain BATTEL (25 ans de services) et Benoît PETREQUIN (20 ans de services).

■ INAUGURATION DU CPIR TROIS CANTONSElle a eu lieu le 17 octobre en pré-sence d’Isabelle EPAILLARD, directrice de cabinet, sous-préfète du Doubs, Claude JEANNEROT, président du Dé-partement, Léon BESSOT, président du conseil d’administration du SDIS 25, Danièle LEFEVRE, maire de Colom-bier-Fontaine, Marcel BONNOT, dépu-té du Doubs, Martial BOURQUIN, sé-nateur du Doubs, d’autres élus locaux

et du Colonel René CELLIER, directeur départemental par intérim. Lors de cette cérémonie, ont été promus au grade supérieur : Gilles DRUET, An-thony RICHARD, Vincent PETITHORY, M’hand KHELOUFI, Eric LAMY, Nicolas GOSSO et Geoffrey BARDOT. Chris-tophe DECRAENE a été décoré de la médaille d’or pour 30 ans de services.

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