L’Avignon du festival L’Avignon du festival

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Dossier de presse Exposition L’Avignon du festival Archives municipales d’Avignon (cour intérieure, rues Saluces, du Mont-de-piété et de la Croix) Exposition présentée du 6 juillet 2016 au 30 juin 2017 L’Avignon Archives municipales d’Avignon 6 juillet 2016 30 juin 2017 du festival Photo Christian Loury Cour et rues 6 rue Saluces 04 90 86 53 12

Transcript of L’Avignon du festival L’Avignon du festival

Dossier de presse

Exposition

L’Avignon du festival

Archives municipales d’Avignon(cour intérieure, rues Saluces,

du Mont-de-piété et de la Croix)

Exposition présentée du 6 juillet 2016 au 30 juin 2017

L’Avignon

Archives municipales d’Avignon

6 juillet 2016 30 juin 2017

du festival

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Cour et rues

6 rue Saluces 04 90 86 53 12

L’exposition L’Avignon du festival en quelques mots

À l’occasion de la 70e édition du Festival d’Avignon (la première Semaine de l’art s’est tenue en septembre 1947) et des 50 ans des prémices du Off (le premier spectacle hors-festival est dû à André Benedetto en juillet 1966), les Archives municipales se penchent sur l’histoire de l’interconnexion profonde qui existe entre la manifestation culturelle et son « terreau » local.

L’exposition qu’elles proposent ne vise pas à écrire une nouvelle histoire du festival ou à en proposer une relecture, mais à questionner les liens et l’his-toire des liens qui existent entre la ville et son festival.

Cette exposition prend place en extérieur, sur les murs du bâtiment (cour intérieure et rues Saluces, du Mont-de-piété et de la Croix). Elle se décline en 49 panneaux et trois thèmes. Cette forme d’exposition qui investit la rue, l’espace urbain, l’extérieur, exprime la volonté d’un dialogue entre les Archives municipales et le public. Quatre vitrines dévoilant des documents originaux complètent l’ensemble, dans la salle de lecture. En tout, ce sont plus de 150 documents qui sont présentés. Photographies, documents papier et quelques témoignages écrits emmaillent ainsi le parcours du visiteur.

Une « boîte à témoignages » recueille les récits des visiteurs qui sou-haitent partager la façon dont ils vivent le festival et comment ils perçoivent l’histoire des relations entre la ville et l’évènement. L’exposition s’accompagne d’un catalogue richement illustré et d’un cycle de rendez-vous « autour de l’exposition ».

Déclinaison des trois clés. Blason d’Avignon, affiche du festival de 1954 réalisée par Jacno, logo du Festival d’Avignon sous la direction d’Olivier Py, 2014.

L’exposition dans la cour des Archives municipalesPhotographie numérique – Yves Schleiss. AMA 85Fi

Avignon et le festival, le festival et Avignon

La longévité du festival d’Avignon, dont 2016 est la 70e édition et 2017 le 70e anniversaire, rivalise avec la durée de la présence des papes dans la cité. Le premier festival a en effet eu lieu en 1947. 2016 marque d’ailleurs aussi les 50 ans de la naissance du Off. Le festival d’Avignon serait-il devenu un élément du patrimoine de la ville ?

Le festival est intimement lié à la cité qui l’a vu naître. La ville – dans ses composantes territoriales, humaines, politiques et organisationnelles – et l’évènement se sont réciproquement alimentés et transformés au cours des décennies. Si bien qu’ils forment aujourd’hui une paire indissociable. L’implan-tation avignonnaise du festival n’est pas un hasard. Le festival s’est nourri et se nourrit de la ville. En retour, il nourrit la ville économiquement et cultu-rellement. Et s’il métamorphose l’espace urbain très visiblement pendant la manifestation, il marque aussi son empreinte durablement : aménagement urbain, circulation, organisation des services municipaux, espace vécu par les habitants, rythme de la vie de la cité, attachement et non-attachement des acteurs locaux à l’évènement, rayonnement et identité de la ville, etc. Le festival a investi les hauts lieux de la cité pour en gagner finalement les moindres recoins, ou presque. Il a apporté à la ville une identité contempo-raine nouvelle, avec ceci de particulier : associer arts vivants et patrimoine bâti. Les édiles ont été parti-prenantes de l’entreprise. Du mythe de la période vilarienne aux passions contemporaines ambivalentes, le festival a poursuivi son chemin à Avignon et y a laissé son empreinte.

Partis-pris et objectifs

La thématique, plurielle, soulève de vraies questions de géographie urbaine, de sciences politiques et de sociologie, dans une perspective historique. Si les ouvrages et études approfondies sur l’histoire du festival sont nombreux et riches, la question des liens qu’entretiennent le festival et sa ville a été peu étudiée.

Les fonds d’archives communaux permettent de se pencher sur l’histoire de ces liens. L’exposition ouvre, sans prétention, des pistes de recherche et de

réflexion. Elle n’a en revanche pas l’intention d’approfondir elle-même cha-cune des nombreuses pistes ouvertes.

Les témoignages et les photographies recueillis auprès de particuliers ap-portent un éclairage complémentaire aux sources déjà conservées. Les Ar-chives municipales ont associé le service Animation Retraités du CCAS pour une contribution au projet dans le souci de faire appel au souvenir, à la mé-moire des habitants. Les ressources locales sont explorées dans une logique de transversalité entre les établissements de conservation, au-delà des seuls fonds des Archives municipales. Les Archives municipales ont en outre colla-boré avec différents acteurs du festival (voir remerciements) pour recueillir leur lecture de l’histoire, des souvenirs et des analyses.

L’exposition, scientifiquement étayée, s’adresse à un public large et diversi-fié. Si les habitants d’Avignon, dans leur pluralité d’âges, d’années vécues à Avignon, d’habitudes culturelles et de quartiers d’origine, sont les premiers concernés par le projet, l’exposition s’adresse aussi à un public « de pas-sage », festivaliers et touristes pouvant être particulièrement sensibles à la thématique. L’Avignon du festival puise dans des ressources visuelles et tex-tuelles accompagnées d’éléments pédagogiques donnant des clés de lecture et d’interprétation.

Jean Vilar, entrée du cloître des Carmes. 1968Carte postale – Club de la Presse d’Avignon – Phot. Yvon Provost. AMA 9Fi51

Les thèmes abordés : synopsis

Le festival s’empare de la ville (cour intérieure des Archives municipales)

Le festival a marqué son emprise physique sur la cité en investissant progressivement des monuments historiques. Son dédoublement, avec l’avènement du « hors-festival », marque le début d’une mutation profonde dans l’impact territorial de la manifestation.

Pourquoi Avignon ? / Le Festival en son palais / Un festival de vieilles pierres / Le festival s’empare de la ville / Le festival s’est emparé de la ville / Les bruits du festival / Un dédale pour le festival / Faire le mur / Espaces de discussion et de rencontre / Avignon, forum et capitale de la culture ? / Une cité devenue caisse de résonance / Le festival toute l’année ? / La ville prise par le festival

Une histoire municipale ? (rue Saluces et rue du Mont-de-piété)

La ville, c’est aussi une forme et une dynamique institutionnelles. La Mairie d’Avignon a une fonction de taille dans l’histoire du festival. Elle interagit avec l’évènement sur les plans organisationnel, financier et politique.

Organiser et préparer / Encadrer / Festival et politiques culturelles avignonnaises / Payer / Avoir son mot à dire ? / Réutiliser les installations / Gérer les crises / Ramasser, balayer / Circulez…

« Je t’aime, moi non plus » : les Avignonnais et leur festival (rue du Mont-de-piété et rue de la Croix)

Les relations qu’entretiennent les Avignonnais avec « leur » festival sont complexes et variées. Elles ont évolué dans le temps. Le festival apparaît comme un catalyseur d’émotions dans ce qui lie Avignon et les Avignonnais. Dans les liens qu’entretiennent les habitants au festival, on perçoit un peu du rapport qu’ils ont à leur ville.

Accueillir le festival / Travailler pour l’évènement / Tous au festival ? / Partager le festival / Tisser des liens / Interagir avec le festival / Loger et nourrir un temps tout ce monde / Lutter contre l’envahisseur ou partir / Entre fascination, fierté et écœurement / La « manne » du festival /« Je vais au festival »

Aguigui Mouna. 1975Photographie : tirage argentique

Pierre Bonhoure. AMA 11Fi39

Mur d’affiches. 2012. Photographie numérique – Jacqueline Poggi. AMA 15Fi

Mesures d’ordre général à l’occasion du festival. 1982Illustration humoristique de l’arrêté du maireChristian Allard, alias Kris Adzel Haërdé. AMA 337W70

Aller plus loin

> Un catalogue pour prolonger l’exposition

Soucieuses de garder trace avec clarté de l’exposition et du travail de re-cherche documentaire qui l’a précédée, les Archives municipales d’Avignon proposent un catalogue d’exposition richement illustré. Fidèle à l’exposition, il en reprend et développe l’ensemble des thèmes, ainsi qu’un grand nombre de documents iconographiques et textuels.

Catalogue illustré, en couleurFormat 21x21 cm128 pages10 €

> Le cycle de rendez-vous « Autour de l’exposition » pour approfondir et ouvrir le sujet

Pour faire vivre l’exposition et éclairer la thématique par différents angles d’approche, un cycle de rendez-vous est organisé. Conférence, rencontres et peut-être même une lecture d’archives seront organisés au cours de l’année.

Premier rendez-vous à noter : Samedi 17 septembre 2016 à 16h30, à l’occasion des journées du patrimoine, Jacques Téphany, directeur délégué de l’Association Jean Vilar à la Maison Jean Vilar, ouvrira le cycle par une rencontre avec le public qui portera sur « Jean Vilar et Avignon » (cour des Archives ou repli à l’intérieur en cas d’intempéries).

Programme complet à venir.

> Une boîte à témoignages pour partager ses souvenirs, ses anec-dotes, ses perceptions de l’histoire

Pendant toute la durée de l’exposition, les Archives municipales mettent à dis-position des visiteurs une boîte à témoignages. Elles espèrent ainsi collecter les souvenirs, anecdotes, impressions des visiteurs sur le festival et son lien avec la ville.

Ces témoignages écrits seront archivés, et pourront être mis en valeur par des lectures théâtralisées, si la matière première collectée est assez volumineuse.

Festivalières feuilletant le programme. 1995Photographie : négatif souple

Jean Robin. AMA 138Fi20

Cour d’honneur. 2002Photographie numériqueJean-Pierre Campomar. AMA 127Fi

Crédits

Commissariat général :Sylvestre Clap, directeur des Archives municipales d’AvignonAure Lecrès, adjointe au directeur, responsable du pôle Recherches etaction culturelle

Recherches historiques, documentaires et iconographiques :Aure Lecrès, Martine Bricard, Yves Schleiss, Sophie Ambrosio, Louis Weber

Textes :Aure Lecrès

Numérisations et prises de vue :Yves Schleiss et Sophie Ambrosio

Conception et réalisation graphique :Cyril Marco et Yves Schleiss

Accrochage de l’exposition :Philippe Dekkar, Cyril Marco, Michel Ruiz, Yves Schleiss, Daniel Spadoni, Jean-Claude Vignal et Louis Weber

Impression des panneaux :Espace Dupont

Lieux de conservation de l’iconographie :AMA : Archives municipales d’AvignonMJV : Maison Jean VilarPDR : Palais du Roure

Une exposition des Archives municipales d’Avignon.Production Ville d’Avignon.

Remerciements

Un très grand merci à toute l’équipe des Archives municipales d’Avignon. Chacun a contribué, à un moment ou un autre, à la réussite du projet d’exposition.

Les personnes et organisations ci-dessous sont remerciées très chaleureusement- pour leur précieuse collaboration :

Les Amis du Festival (Roger Marchi)L’Association Jean Vilar à la Maison Jean Vilar (Jacques Téphany, Frédérique Debril)Avignon Festival et Compagnies (Raymond Yana, Marion Folliasson)Avignon Tourisme (Sandrine Hours) et Vaucluse Tourisme (Alain Gévodant)Le Département des Arts du spectacle de la Bnf – antenne de la Maison Jean Vilar (Lenka Bokova et son équipe)Le Festival d’Avignon (Olivier Py, Paul Rondin, Philippe Varoutsikos, Virginie de Crozé)Le Groupe Miroir (Alain Maldonado)Le Palais du Roure (Louis Millet, Alain Barnicaud)Le service Animation Retraités du CCAS (Jean-Michel Brotons et ses collègues)Le service du Plan et la mission SIG de la Ville d’Avignon (François Segura, François Ganz)

- pour leurs contributions personnelles, leurs aimables autorisations et leur confiance :

Les participant-e-s des groupes Mémoire du CCASMichel Benoit (avignon.midiblogs.com)Nicole Chapuis-Martane, Dominique Py, Lila BergonMarie Loury-QuairelSarah MaupetitPia MolinardJérôme MolliexJosseline NachezMarion Pochy et Dominique DurandJacqueline Poggi

- pour leurs conseils éclairés, leur aide ou leurs attentives relectures :Rémi Legros, Dominique Brandolin, Thierry Lecrès, Adeline Rivoire, Corinne Roux, Amaury Catel, Romain Vanel, Laurence et Guy Rodet

Les Archives municipales d’Avignon

Établi depuis 1986 dans les bâtiments de l’ancien Mont-de-piété, le service des Archives municipales d’Avignon collecte, classe, conserve, communique et met en valeur les documents provenant des services et établissements muni-cipaux, mais aussi d’institutions ou de personnes privées, de 1577 à nos jours. Les archives conservées prennent la forme de dossiers papier, de registres, de cartes, de plans, de photographies, de cartes postales, de films, etc.

Les Archives municipales sont un service public culturel et patrimonial. Elles s’attachent à faciliter l’accès de tous aux documents d’archives, pour la re-cherche scientifique ou pour le plaisir. Chaque jour, sur simple inscription, le public est accueilli et accompagné dans ses recherches en salle de lecture.

Dans le cadre de leur mission de valorisation des archives, de l’histoire de la ville et de ses habitants, les Archives municipales d’Avignon organisent chaque année une ou deux expositions temporaires. Ces expositions, conçues comme un dialogue entre les archives et le public, sont installées sur les murs exté-rieurs du bâtiment. Elles prennent ainsi place dans l’espace urbain et vécu.

Dans l’ancienne chapelle du mont-de-piété, les Archives municipales ont mis en place un espace muséal permanent qui présente des objets, œuvres et documents permettant de retracer l’histoire du plus ancien mont-de-piété de France (1610) et de l’établissement dédié au conditionnement des soies que ses administrateurs ont créé en 1801.

Renseignements pratiques

Archives municipales6 rue Saluces - 84000 Avignon04 90 86 53 [email protected]

Accès à la cour (exposition), à l’espace muséal et à la salle de lecture :Lundi 10h-12h/13h30-17hEt du mardi au vendredi 8h30-12h/13h30-17hUne partie de l’exposition est visible 7j/7 et 24h/24 (côté rue)

Panneaux de l’exposition rue de la CroixPhotographie numérique – Yves Schleiss. AMA 85Fi