L’évaluation du fonctionnement cérébral€¦ · La WAIS: différentes épreuves qui partagent...

L’évaluation du fonctionnement cérébral

Pourquoi ?

?

Pourquoi ?

Les maladies psychiatriques

sont des maladies du cerveau

Pourquoi ?

Un moins bon fonctionnement de certaines fonctions cérébrales dites normales

Pourquoi ?

Pour d’autres fonctions cérébrales le fonctionnement est anormale

Pourquoi ?

Difficulté pour vivre au quotidien

Perte d’autonomie

Risque de rechute / pronostic défavorable

Des comportements faciles deviennent compliqués

Retrait social /professionnel Marginalisation

Pourquoi ?

Difficulté pour vivre au quotidien

Perte d’autonomie

Risque de rechute / difficulté dans la PEC

Des comportements faciles deviennent compliqués

Retrait social (et professionnel)

Marginalisation

Comment ?

Comment mesurer le fonctionnement cérébral?

Comment ?


L’évaluation neuropsychologique

Comment ?


La WAIS : différentes épreuves qui partagent le même échantillon d’étalonnage et qui permettent de calculer des Indices de fonctionnement


http://www.google.fr/url?sa=i&rct=j&q=&esrc=s&frm=1&source=images&cd=&cad=rja&uact=8&ved=0ahUKEwiG6J_MrujTAhXHCBoKHaToD4EQjRwIBw&url=http://www.fondation-hopale.org/Programmes/Plateau-technique/Neuropsychologie-Calve&psig=AFQjCNEW06O5jN8s-X9nYM7GST-eqpYgZA&ust=1494609996049968

Comment ?


La WAIS : différentes épreuves qui partagent le même échantillon d’étalonnage et qui permettent de calculer des Indices de fonctionnement


ICV IRP

IMT IVT

QIT

http://www.google.fr/url?sa=i&rct=j&q=&esrc=s&frm=1&source=images&cd=&cad=rja&uact=8&ved=0ahUKEwiG6J_MrujTAhXHCBoKHaToD4EQjRwIBw&url=http://www.fondation-hopale.org/Programmes/Plateau-technique/Neuropsychologie-Calve&psig=AFQjCNEW06O5jN8s-X9nYM7GST-eqpYgZA&ust=1494609996049968

Les épreuves cognitives pour le calcul de l’ICV

INDICE DE COMPRÉHENSION VERBALE (ICV) Subtests principaux : • Similitudes (raisonnement verbal)

Item d’exemple : " en quoi deux et sept se ressemblent ? "

ICV



• Vocabulaire (corrélation ++ QI)

"Je vais vous dire des mots. Ecoutez bien et dites-moi ce que chaque mot veut

dire"


ICV




• Information (connaissances générales)


dire"

Ex : "Combien de secondes y-a-t-il dans une minute ? "


ICV




• Information (connaissances générales)


dire"

Ex : "Combien de secondes y-a-t-il dans une minute ? "


ICV

L'intelligence cristallisée

INDICE DE MÉMOIRE DE TRAVAIL Subtests principaux : • Mémoire des chiffres

5 8 2 1

6 9 4 1Item 2

4 6 1

5 7 1Item 2

3 1 6 1

0 9 4 1Item 2

MCH Ordre Direct

MCH Ordre Indirect

MCH Ordre Croissant

Les épreuves cognitives pour le calcul de l’IMT IMT

INDICE DE MÉMOIRE DE TRAVAIL Subtests principaux : • Mémoire des chiffres

• Arithmétique

5 8 2 1

6 9 4 1Item 2

4 6 1

5 7 1Item 2

3 1 6 1

0 9 4 1Item 2

MCH Ordre Direct

MCH Ordre Indirect

MCH Ordre Croissant

9

Vous ramassez 10 coquillages le vendredi, 5 coquillages le samedi et 15 coquillages le dimanche.

Vous donnez le même nombre de coquillages à Hugo, Yann et Marc. Combien de coquillages

donnez-vous a chacun d'eux?

10

Les épreuves cognitives pour le calcul de l’IMT IMT

INDICE DE RAISONNEMENT PERCEPTIF (IRP) Subtests principaux : • Cubes (visuo-construction)

Les épreuves cognitives pour le calcul de l’IRP IRP

INDICE DE RAISONNEMENT PERCEPTIF (IRP) Subtests principaux :

• Matrices (raisonnement abstrait)



• Puzzles visuels (imagerie mentale)



• Cubes (visuo-construction) • Matrices (raisonnement abstrait) • Puzzles visuels (imagerie mentale)


L'intelligence cristallisée

INDICE DE VITESSE DE TRAITEMENT Subtests principaux : • Code • Symboles

Les épreuves cognitives pour le calcul de l’IVT IVT

Profil cognitif

INDICE DE VITESSE DE TRAITEMENT • Code (ns) • Symbole (ns)

INDICE DE COMPRÉHENSION VERBALE (ICV) • Similitude (ns) • Vocabulaire (ns) • Information (ns)

INDICE DE RAISONNEMENT PERCEPTIF (IRP) • Cubes (ns) • Matrice (ns) • Puzzle (ns)

INDICE DE MÉMOIRE DE TRAVAIL • Mémoire des chiffres (ns) • Arithmétique (ns)

Intelligence cristallisée Intelligence fluide ICV IRP

IMT IVT

QIT

ICV

IRP

IVT

IMT

Profil cognitif

?

Cas N°1 : Mr ESB QU 17 ans État Mental À Risque - ARMS

Histoire actuelle :

Fléchissement des résultats à partir de la classe de seconde

Récemment visite de l’IDE scolaire :

- pour des plaintes anxieuse s et parfois des crises d'angoisse aiguë

- des impressions brèves de déréalisation / impression brève d'une menace

- un épisode hallucinatoire (hallucination hypnagogique / paralysie isolée du sommeil?)

Bonne entente familiale, bon entourage amical, pas de difficulté à communiquer ni à saisir les traits d'humour, pas de plaintes subjectives cognitives (notamment mémoire, concentration, attention)

Humeur : fluctuations thymiques avec parfois une tristesse de l'humeur. Absence d'idée suicidaire.

ATCD familiaux :

- une cousine germaine : trouble bipolaire, prises de toxiques

- GMM : trouble thymique avec épisodes de dépression mélancolique

Toxiques :

quelques consommations d'alcool très exceptionnellement

autres toxiques dont tabac : non

CAARMS :

critères insuffisants pour le groupe de psychose atténuée ou le groupe BLIPS

1.Le fonctionnement cérébral est-il homogène ?

• ICV : norme attendue pour l’âge (moyenne) : ICV = 104

• IRP : dans la norme (moyenne) = 96

• IMT : (moyenne) = 91

• IVT (Limite) = 69

ICV

IRP IVT

IMT

3 Indices sur 4 supérieurs à l’IVT Écarts de points sont significatifs et rares

= une particularité cognitive chez le patient

2. Existe t-il une rupture dans le

fonctionnement du sujet ?

• Eléments de l’anamnèse : ce profil est très surement développemental.

• La maman indique des difficultés dès le primaire pour certaines acquisitions :

– difficulté pour apprendre à faire du vélo, pour attraper un ballon, faire ses lacets.

• Cela peut évoquer un trouble de type dyspraxie visuo-constructive. L’IVT est calculé à partir d’épreuves visuo-graphique. Ou un trouble de l’inattention sans la composante hyperactivité

• L’épreuve complémentaire de la copie de la figure de Rey, est plus en faveur de la 2nd hypothèse.

3. Quel lien peut-on faire avec la plainte actuelle

• Scolarité non prévue pour les enfant dys. Cela peut faire le nid d’une mauvaise estime de soi et confiance en soi et favoriser à l’adolescence un trouble anxieux.

• Au cours de l’évaluation Mr ESB peut répéter une question plusieurs fois (à bas bruit) comme si la réponse allait venir d’elle-même : sans engager de stratégie de résolution de problème.

• Sous l’effet de l’émotion le raisonnement est moins accessible. Cela peut aussi être en lien avec un trouble attentionnel. Puisque le raisonnement est couteux en termes de ressource cognitive (fonction attentionnelle) il est préférable d’avoir une réponse disponible déjà apprise.

Conclusion

Cas N°2 : Mr MAR HU 25 ans État Mental À Risque - ARMS

Contexte : Rupture avec le fonctionnement antérieur: - relations sociales (isolement), domaine professionnel / scolaire ; Installation progressive et insidieuse en quelques années (début au cours du lycée). Difficulté pour exprimer le contenu de sa pensée. Consultation à la demande de l'entourage familial.

ATCD : Absence d’ATCD personnels / familiaux TTT habituel : récemment ATARAX au coucher pour troubles du sommeil Suivi orthophoniste proposé par le MT et débuté à la rentrée 2016 Toxiques : Tabagisme arrêté il y a 2 ans ; Cannabis : débuté en terminale, poursuivit pendant la période à l’étranger. Initialement consommation festive à visée anxiolytique, pour être plus sociable. Puis consommation solitaire le soir pour aider à l'endormissement. Au maximum 5 joints par jour. Parfois effet adverse avec majoration des angoisses, quelques idées vagues de référence. Arrêt motivé par une mauvaise expérience au travail et arrêt total depuis 2 ans. Toxiques autres : non

CAARMS : Groupe psychose atténuée

• ICV = 110 (norme fort) • IRP = 114 (norme fort) • IMT = 94 (norme) • IVT = 94 (norme)

ICV IRP

IVT

IMT

Les Indices de raisonnement (cristallisé + fluide) sont plus élevés que les Indices concernant les ressource de traitement (IMT et IVT). Ecarts de points significatifs et rares.



• Eléments de l’anamnèse = ce profil ne semble pas développemental étant donnée le parcours scolaire du patient. Il est peu réaliste que ce profil ait permis une scolarité emprunte de facilité jusqu’en 3ème « il s’en est bien sorti sur le plan scolaire sans travailler, en se contentant d’écouter » indique le papa. C’était un garçon très rapide dans ses activités

• Empan Indirect = 4 pour un empan direct à 7

• Etant donnée l’intensité de l’affaiblissement, cela n’est probablement pas la seule conséquence d’une consommation régulière de cannabis entre 17 et 23 ans.



• L’affaiblissement du fonctionnement cérébral observé ce jour est en adéquation avec la plainte du patient (bon Insight) qui concerne :

• Un ralentissement : Sans le critère de timing une note standard à 13 pour l’épreuve Puzzle et donc un IRP à 120 (norme supérieure) aurait été mesurée lieu de 114. L’écart de 7 points entre l’IAG (Indice d’Aptitude Général) et le QIT (Quotient Intellectuel Total) est significatif et rare.

• Une difficulté à s’exprimer et formuler ses idées : cela est en lien avec des difficultés pour garder le fil d’une conversation ou de ses pensées. Lien avec des difficultés pour maintenir un niveau attentionnel satisfaisant aux épreuves Code et MCH.

• Une difficulté dans les interactions : Pour le Test de reconnaissance des émotions faciales, difficulté pour les émotions négatives Ex : la Tristesse confondue 4 fois sur 5 avec la réponse Neutre. Cela suggère une dysrégulation émotionnelle.


Conclusion

Facteur neurocognitif de vulnérabilité à une schizophrénie

Cas de Mr PEP FER AN, 28 ans Au cours des premières années après le PEP

Contexte : Jeune homme de 28 ans adressé par le service des urgences en SPDT pour idées délirantes et suspicion d'IMV.

ATCD : Pas d'antécédents de consultation, de suivi psychiatrique ou d'hospitalisation en psychiatrie. Absence d'antécédents somatiques.

Toxiques :

- tabagisme actif, 1 à 2 paquets par jour.

- antécédents de prise de cannabis, cocaïne,

- prise régulière d'alcool qu'il estime à deux verres de vin par jour.

Mode de vie : vit chez ses parents depuis un an. Il y a un an installation en appartement autonome qui s'est soldée par un délire de persécution avec mise en danger (il a mis le feu à son matelas). Par la suite est donc retourné vivre chez ses parents. A occupé un poste de barman mais n'a pas exercé d'emploi depuis 1 an.

Au cours des derniers mois, la famille rapporte l'installation de troubles du sommeil avec depuis 1 mois environ une inversion du rythme nycthéméral. Les parents décrivent une modification de son comportement avec des accès de colère et aussi une attitude méfiante à leur encontre. Depuis 15 jours, le patient refusait de manger les plats préparés par la famille et restait enfermé dans sa chambre.

À l'entretien : le discours est désorganisé, confus par moments. Il explique avoir fait une IMV avec du DOLIPRANE et de la caféine et "je savais qu'on allait m'enmener". Il ne rapporte pas d'intentionnalité suicidaire franche. Il explique avoir déjà fait une TS à l'âge de 15 ans également par IMV.

Il existe un délire floride, à thématique mégalomaniaque, il nous explique venir d'une famille "aisée" et que cela rend ses relations personnelles compliquées car "les personnes avec d'autres mœurs ont des visions diplomatiques complexes". Il rapporte que sa mère aurait fait l'acquisition de bijoux italiens qui auraient "un pouvoir politique pour créer des corbeaux". Il explique qu'un certain Cheroni, appartenant à l'aristocratie italienne, les aurait offerts à sa mère à l'époque où il avait 3-4 ans mais nous dit s'en souvenir très nettement. Pense également que "sa sœur est le dieu Râ, j'en suis convaincu... c'est une question d'argent".

Il n'existe aucune critique de ses propos.

On retrouve également des troubles du cours de la pensée avec quelques barrages. Il ne rapporte pas d’hallucination acoustico-verbales mais présente des attitudes d'écoute et la famille décrit des dialogues hallucinatoires.

Comportement calme et coopérant aux soins dans le service.

Hospitalisation avec instauration d'un traitement antipsychotique de seconde génération par voie orale puis relais par un traitement injectable à action prolongée.


• ICV = 78 (Limite) • IRP = 71 (Limite) • IMT = 83 (moyen faible) • IVT = 92 (norme)

On retient un IVT de 14 points supérieur à l’IRP et de 21 points supérieur à l’ICV = 71. Ces différences de points sont significative (.05) et rare dans la population d’étalonnage fc< 15%


ICV

IRP

IVT

IMT



Tout porte à croire que ce profil cognitif n’est pas développemental, sans quoi Mr FER n’aurait pas pu réaliser un parcours scolaire en milieu ordinaire sans difficulté (pas de redoublement jusqu’en 4ème). En dehors d’élément en lien avec un traumatisme crânien, cette chute des performances cognitives à l’âge adulte est un facteur de vulnérabilité cognitive à une psychose. Dans ce sens, Mr FER est traité pour une schizophrénie.


L’intelligence fluide et l’intelligence cristallisée sont dans la norme très basse. Ainsi les compétences de raisonnement, que ce soit à partir d’un matériel verbal ou visuel sont affaiblies : Similitude, ns = 4 et Matrice, ns = 6. Cela est un facteur limitant quant à la capacité de Mr FER à se saisir de ce qui lui arrive. Dans ce sens, Mr FER n’indique pas de plainte cognitive à l’entretien initial. Juste de la fatigue. Il envisage sereinement le concours d’une prépa publique des beaux-arts au mois de Mai. Il pense qu’il n’aura pas de difficulté pour les écrits. L’Indice de Mémoire de Travail (IMT = 83) montre un affaiblissement du fait de difficulté du maintien attentionnel pour l’épreuve mémoire des chiffres associé une difficulté pour la mémoire de travail (Empan envers = 4 pour un empan endroit = 7).

Conclusion

Mr WAK MU 31 ans Au delà de 10 ans d’évolution des troubles

Contexte : Projet de foyer de vie.

ATCD familiaux : - frère aîné : trouble schizophrénique

Histoire de la maladie : Première hospitalisation en psychiatrie : 2004 (PEP?).

Passé de délinquance avant l’apparition de symptômes psychotiques.

Première hospitalisation en 2004 puis 2006 pour une décompensation psychotique dans un contexte de consommation de toxique (cannabis) avec symptomatologie hallucinatoire acoustico-verbale, idées délirantes de persécution, syndrome d'influence.

À la suite de la seconde hospitalisation : incarcération 4 mois et demi dans une affaire de vol.

Fin 2006 : mise en place d'une mesure de curatelle renforcée et AAH.

À la sortie d'hospitalisation : retour au domicile parental sans reprise des activités délictueuses, la famille décrit l'installation d'une symptomatologie déficitaire avec une réduction massive des liens sociaux. On comprend qu’il reste la plupart du temps à regarder la télévision et qu'il ne sort plus que très peu, essentiellement pour acheter son tabac. Persistance de troubles du comportement au domicile uniquement, dans des contextes d’alcoolisation et/ou de frustration autour de l’argent ou de cigarettes.

2008 Epuisement massif de l'entourage familial, qui n’accepte un retour à domicile que de manière temporaire, en attendant une possibilité en foyer thérapeutique, et avec exclusion si son fils présente à nouveau des troubles du comportement.

Juin 2008 : admission en foyer thérapeutique de transition.

Etat clinique actuel :

- persistance d'une symptomatologie hallucinatoire acoustico-verbale et intrapsychique. Syndrome d'influence.

- Symptomatologie négative massive, avec repli et apragmatisme. Perte des liens sociaux, ne garde contact que de manière épisodique avec sa mère et une grande sœur. Tabagisme sévère, 2 paquets par jour. Alcoolisations ponctuelles.

- émoussement affectif.

IRP

IVT

ICV = 67 (Très faible) IRP = 84 (Moyen faible) IMT = 71 (Limite) IVT = 81 (Moyen faible)

ICV IMT

L’indices de raisonnement fluide plus élevés que l’IMT et l’IVT. Ecarts de points significatifs et rares chute des ressources cognitives


2. Proposition de PEC

-3

-2

-1

0

1

2

3

4

5

SIM VOC INFO MCH SLC PUZ CUB MAT COD SYM

Moyenne des notes standard = 5,2

Points Forts / points faibles Analyse des notes standards

Mr SCO TH, 23 ans Trouble bipolaire

Contexte : Jeune patient 24 ans, adressé par son psychiatre traitant pour aide au diagnostic.

Au plan biographique :

Scolarité sans avance ni retard. Bon élève, parfois 1er de classe ; Début de classe préparatoire à Versailles, puis ENS sciences de la matière. Actuellement, en licence de chimie, a demandé une année d'arrêt

Antécédents personnels psychiatriques : Quelques symptômes aspécifiques dans l’enfance et l’adolescence : anxiété, timidité, difficulté d'intégration sociale, manque de confiance en soi, sans sensation de rupture franche. Difficulté à se livrer, anxiété de performance, critique envers lui-même.

Début des troubles au cours de son année de classe préparatoire : parle de détresse psychologique. Une crise d'angoisse aiguë en première année, troubles du sommeil, douleurs, asthénie.

Par la suite, décrit des phases évocatrices d'hypomanie au cours desquelles il se sent « capable de tout faire ». Fluctuations ensuite entre les deux états.

Hospitalisation en 2015, pendant 2 mois, où un diagnostic de bipolarité aurait été évoqué. Traitement par quetiapine, 600 puis 300 mg, mal toléré. Son psychiatre traitant a ajouté de l’abilify, là encore mal toléré, et qu’il a rapidement interrompu à l’été 2015.

Il est suivi conjointement par le service de médecine scolaire et par son psychiatre traitant.

Il ne prend pas de traitement actuellement.

Au total, au plan diagnostique :

• Un haut potentiel

• Un trouble bipolaire de type 2, en euthymie actuellement

• Une anxiété sociale

IRP IVT

Un Indice de Compréhension Verbal (ICV) à 129 (supérieur) Un Indice de Raisonnement Perceptif (IRP) à 134 (très supérieur) Un Indice de Mémoire de Travail (IMT) à 128 (supérieur) Un Indice de Vitesse de Traitement (IVT) à 111 (moyen)

ICV

IMT + Trouble inhibition Eyes test : ok


Significatif et rare

• Scolarité sans difficulté pour ce qui concerne les apprentissages.

• Enfant unique, il indique que ses parents sont très attentifs à lui

• Début de sa plainte et difficulté : au lycée en lien avec des questions existentielles. Isolement et retrait social,

• Anxiété de performance qui se serait installée post adolescence = souvent du retard pour rendre ses copies. Mal à l’aise s’il doit faire une demande à un camarade pour répéter ce que le prof a indiqué. Sentiment d’inferiorité.

• Hypomanie entre 2014 – 2015,



• Le profil cognitif de Mr SCOTT indique un haut potentiel (QIT = 146 = très supérieur) mais dont le patient est en difficulté pour l’exploiter.

• Caractéristiques d’une anxiété de performance. Ainsi, il serait important que Mr SCOTT puisse bénéficier d’une prise en charge psychothérapeutique.

• On note par ailleurs, un léger trouble de l’inhibition si on prend en point de repère non pas la norme attendue pour l’âge mais la propre norme de Mr SCOTT. En effet, tous ses scores sont dans la norme supérieure sauf pour l’épreuve faisant intervenir l’inhibition : score alors juste dans la norme. Mais cela peut être en partie lié à l’anxiété de performance qui sensibiliserait cette fonction.

• En somme, ce profil cognitif peut favoriser l’apparition d’un épisode avec accélération de la pensée puisque Mr SCOTT a une intelligence élevée avec une faiblesse pour l’inhibition.


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