BENOÎTDE SAGAZAN

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En 17 campagnes, no tre concours té -moi gne toujours

d’une belle et réelle vi talité. L’engagement de Pèlerin et de ses partenaires à aider associations et communes dans la valorisation de leur patrimoine montre aussi à quel point cette cause sert notre avenir commun : levier économique efficace, créateur de lien social entre les générations, vecteur d’in-sertion et de réinsertion de personnes en difficulté, cata-lyseur d’identités, de cultures et de spiritualités à partager… En cela, notre engagement au service du patrimoine et des personnes qui le font vivre est éminemment « politique ». Forts de ce constat, nous avons décidé de franchir un pas sup -plémentaire en ajoutant à notre concours une nouvelle thématique : « Patrimoine et développement durable et solidaire ». Sous ce thème pourront concourir les asso-ciations, communes et arti-sans qui mettent en valeur, à l’occasion d’un chantier de restauration, des savoir-faire traditionnels ou originaux respectueux de l’environ-nement, ou qui inscrivent leur action dans une pers-pective de développement durable et solidaire. En relevant les pierres, n’éle-vons-nous pas aussi les hommes ?

Editorial

Un patrimoine pour demain

Les lauréats 2007

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Coup de chapeau à nos lauréats 2007

GarDAu nom des vanniersDans la chapelle de l’église paroissiale de Vallabrègues, la statue de saint Antoine a retrouvé toute sa superbe. M. Duvieubourg, restaurateur d’Avignon, l’a remodelée et l’a dorée à la feuille d’or. Une opération qui aurait été impossible sans la mobilisation de Paule Chapelle, retraitée de 79 ans. Cette enfant du pays a su entraîner derrière elle la mairie, la paroisse, mais aussi « tout le village qui a signé pour faire partie du comité de soutien ». Il faut dire que cette fille et nièce de vanniers voyait d’un bien mauvais œil la dégradation de la statue de leur protecteur :

« Pour la fête de la vannerie, qui a lieu le deuxième week-end d’août, le saint est emmené en procession… Toutes ces sorties l’ont abîmé. » Avec les 1 000 € décernés par notre jury, l’œuvre est à nouveau comme

neuve et sa célébration estivale va continuer à « attirer des milliers de touristes et une cinquantaine de vanniers, dynamisant l’économie et l’artisanat locaux ».

PYrÉnÉes-orientalesUn toit pour la chapelle des cimes Il prévient, de son accent chantant : « Surtout, ne me mettez pas trop en avant. Je ne suis que le porte-parole de l’association. » Pour Cédrik Blanch, 30 ans, la restauration de la chapelle du hameau de Villeneuve est un projet collectif : « Tous les gens du pays se sont serré les coudes pour monter le dossier. » Le chantier est d’importance : la toiture s’écroule, les murs sont décrépis… D’où le montant du prix accordé : 20 000 €. Cédrik Blanch ne cache pas sa joie. Si ce croyant s’est engagé dans l’aventure, c’est autant pour des raisons spirituelles que culturelles : « Transmettre ce patrimoine est un devoir. » Lieu de pèlerinage pour les fidèles (la Vierge guérit les maux de tête et veille sur les récoltes), l’église de Villeneuve est aussi un trait d’union entre les six villages du plateau du Capcir, à plus de 1 400 m. Rénovée, la chapelle sera inscrite sur les chemins de Compostelle. Un atout de plus pour une région vivant essentiellement du tourisme.

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Finistère

Quand il était ingénieur au Commissariat pour l’énergie atomique, Jean-Louis Pipart construisait des centrales nucléaires. Aujourd’hui, le premier adjoint au maire de Commana (Finistère), s’implique dans la restauration du baptistère de l’église. Construits en 1683, le baldaquin, la cuve, les colonnes et les statues au drapé élégant ont perdu de leur superbe : des éléments sculptés se détachent, le bois polychrome s’est terni… Alors, le bourg de 1 050 habitants, au cœur des Monts d’Arrée, s’est mobilisé. La mairie avait déjà participé au concours, l’année dernière. La seconde inscription fut la bonne. Il faut dire que les habitants de Commana sont obstinés. Lorsque leurs ancêtres commencèrent la construction de l’église Saint-Derrien, au XIVe siècle, on raconte qu’un sortilège détruisait la nuit ce qui était réalisé le jour. Mais la population réussit à briser la malédiction. Grâce aux 11 000 € accordés par le jury et Le Monde de la Bible, le baptistère sera rénové, pièce par pièce. De quoi donner un nouvel éclat à la vie touristique et spirituelle du village.

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Le baptistère de Saint-Derrien retrouve son faste

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GarDA la claire fontaine« Une fontaine qui ne coule pas, avouez que c’est dommage, non ? » Bernard Payer rit de bonheur quand il évoque la fontaine du Planas, au centre du village de Saint-Pons-la-Calm, dans le Gard. Depuis plus de quarante ans, privé d’eau, l’édifice servait de bac à fleurs et la place de l’église manquait de vie, faisant juste office de parking. Jusqu’à ce que l’association Saint-Pons Patrimoine décide de restaurer le bassin et les canalisations. Les 5 000 € octroyés par notre jury vont permettre de payer les travaux. « Aujourd’hui, la fontaine est refaite, l’eau jaillit, les enfants viennent s’y tremper les pieds, les habitants s’assoient sur la margelle. Le centre du village revit ! » se réjouit Bernard Payer, président fondateur de l’association. Ce militaire à la retraite, originaire des Ardennes, s’est installé, il y a dix ans, à Saint-Pons et est tombé sous le charme : « On m’avait dit : “C’est une commune où il n’y a rien à voir.“ Je ne suis pas d’accord, j’y admire plein de choses. Il suffit juste de savoir regarder. »

FinistèreLa Passion du Christ en technicolorPour Elise Le Goff et les 15 autres retraités des Amis de Saint-Jacques, la mobilisation a commencé il y a déjà quatre ans. « Nous étions navrés de voir que personne ne s’occupait de notre superbe église de Pouldavid, érigée au XVIe siècle ; alors nous avons pris les choses en main », se souvient la présidente de l’association. Elle a participé à notre concours « Un patrimoine pour demain » et remporté un prix de 3 325 €, une somme qui va servir à rendre tout leur éclat aux fresques de la voûte du chœur classées aux Monuments historiques. Grâce à ces peintures flamboyantes de la Passion du Christ, Elise espère « faire venir à l’église des touristes, mais aussi les habitants de la commune qui n’y ont encore jamais mis les pieds et ignorent la richesse de leur propre patrimoine ». Aidée par la mairie et les subventions publiques, elle compte s’occuper bientôt du retable : « La récompense de Pèlerin nous a mis du baume au cœur et redonné du courage. »

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marneLa vie de Jésus en lumièreLe prêtre, François Jérôme Leroy, les connaît sur le bout des doigts ces cinq vitraux de la chapelle Saint-Alpin du château de Baye qui racontent la vie de Jésus. En tant que père du foyer de charité de Baye, cela paraît normal. Mais plus qu’un regard professionnel, il porte sur ces bijoux datant du XIIIe siècle, classés aux Monuments historiques, le regard d’un passionné : « J’adore les faire visiter car ils donnent des modèles de sainteté différents, la deuxième fenêtre illustrant la vie de saint Jean et la quatrième évoquant Marie-Madeleine. » Grâce à notre concours et aux 9 020 € versés par notre jury, les vitraux représentant l’enfance de Jésus, la résurrection de Lazare et le « mystère pascal », noircis au fil du temps, vont à nouveau laisser entrer dans la chapelle des flots de lumière. Ils pourront continuer à offrir des moments d’émotion aux visiteurs, comme à « cette étudiante américaine qui avait éclaté en sanglots devant leur beauté ».

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eure-et-loirLe confessionnal de

la Pompadour sauvéDans son emploi du temps chargé,

Patrick Jouteau, maire de Crécy-Couvé, essaie toujours de trouver une place pour

ses passions. Alors, forcément, il se désole quand il voit le bois putréfié du confessionnal de l’église Saint-Eloi. Bâti en chêne mouluré, sculpté, agrémenté de fer forgé, le confessionnal du XVIIIe siècle se trouve dans un état de délabrement avancé et son parquet est envahi par les xylophages (ces insectes qui creusent le bois). Le domaine de Crécy appartenait à la marquise de Pompadour, qui y vécut onze ans. « Le château fut rasé en 1793, raconte Patrick Jouteau. L’église et le confessionnal ont survécu à la colère révolutionnaire, mais pas

aux années. » Les 3 940 € accordés à l’association Crécy d’hier et d’aujourd’hui permettront de clore le plan de financement pour la restauration, qui devrait

commencer en septembre.

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la Pompadour sauvéDans son emploi du temps chargé,

Patrick Jouteau, maire de Crécy-Couvé, essaie toujours de trouver une place pour

ses passions. Alors, forcément, il se désole quand il voit le bois putréfié du confessionnal de l’église Saint-Eloi. Bâti en chêne mouluré,

trouve dans un état de délabrement avancé et son parquet est envahi par les xylophages (ces insectes qui creusent le bois). Le domaine de Crécy appartenait à la marquise de Pompadour, qui y vécut onze ans. « Le château fut rasé en 1793, raconte Patrick Jouteau. L’église et le confessionnal ont survécu à la colère révolutionnaire, mais pas

commencer en septembre.

Haute-GaronneL’orgue de Saint-Exupère accordéL’église Saint-Exupère, à Toulouse (Haute-Garonne), est unique. Située en centre-ville, près du Jardin des plantes, elle est la seule église baroque ouverte au culte. « Mais son grand orgue, construit en 1885 par la célèbre manufacture Théodore Puget et fils, est très fatigué, raconte, d’une voix enjouée, le F. Raymond Cayla. Les tuyaux ont besoin d’être nettoyés, l’instrument doit être accordé. » C’est en lisant Pèlerin que ce frère assomptionniste, trésorier de l’association Les amis de Saint-Exupère, a eu l’idée de présenter un dossier à notre concours. Quand l’orgue sera remis sur pied, en partie grâce aux 4 500 € remis par notre jury et Le Jour du Seigneur, l’association veut organiser des concerts, notamment le jour de la fête de la Musique. Autre ambition : s’inscrire au Festival international de Toulouse les orgues. Chaque année, en octobre, ce rendez-vous musical fait vibrer la Ville rose et la région Midi-Pyrénées au son des plus beaux instruments. L’orgue de Saint-Exupère s’intégrera bientôt au programme.

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aisneLa colère de Noé ravivéeL’abbatiale Saint-Ferréol, à Essômes-sur-Marne (Aisne), renferme une perle rare : un imposant tableau du XIXe siècle, baptisé La colère de Noé. On y voit le patriarche, furieux, maudire son fils Cham qui lui a manqué de respect. Dans l’édifice du XIIIe siècle, à la décoration dépouillée, l’œuvre attire le regard, même si la toile et son support sont très abîmés. Le tableau a surtout une valeur sentimentale pour la population. « Nous le trouvons si beau », s’enflamme Marie-José Degrelle. Cette ancienne chef d’entreprise, passionnée d’art (elle peut parcourir des kilomètres pour aller à une exposition) et membre de l’Association de sauvegarde de l’abbatiale, a monté et suivi le dossier de restauration. Croyants ou athées, pratiquants et non pratiquants, 250 habitants de la ville on soutenu le projet. « J’étais très heureuse lorsque j’ai appris que nous étions lauréats, raconte Marie-José Degrelle. Quand quelque chose me tient à cœur, j’aime le mener à bien. »

eure-et-loirRelancer la foire de sainte ApollineJean Matheus n’est pas né à Beaumont-les-Autels mais, en se mariant, il a adopté ce bourg charmant qui donne accès au parc naturel régional du Perche. En 2004, il s’est donc engagé à être trésorier de l’Association pour la sauvegarde et la mise en valeur de l’église Notre-Dame-de-Beaumont-les-Autels : « Le conseil général venait de refaire ses boiseries et son toit. Avec la mairie, nous avons pris le relais. » Une restauration que le Prix Pèlerin et Notre-Dame de la Source va rendre possible. Grâce aux 2 000 €, la statue de sainte Apolline et son tableau sont chez la restauratrice. La sculpture de la patronne du village retrouvera bientôt son bras droit ainsi que les teintes rouges et bleues de son joli manteau. « Nous souhaitons que sa remise en éclat pour sa sortie en procession parvienne à relancer la foire qui avait lieu autrefois le 9 février, jour de sa fête. »

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Pèlerin nº 6496 u 31 mai 2007 u IX Pèlerin nº 6496 u 31 mai 2007 u IX

morBiHanQuistinic sauve la protectrice de ParisSainte Geneviève a beau être la protectrice de Paris, la commune de Quistinic la bichonne comme si elle était bretonne. Grâce au Prix Pèlerin de 5 200 €, sa statue sise dans la chapelle Saint-Guénolé, à Locunolé, va être fixée au mur, ses mains vont être réparées et ses couleurs, ravivées. « Sa restauration est prioritaire car elle est exceptionnelle à plusieurs titres : elle date du XVe siècle et est faite de calcaire de la région parisienne », explique le maire Michel Poulin. Mais il ne s’agit pas d’une action isolée. « Nous sommes ravis d’être lauréat du concours organisé par Pèlerin car, avec les comités de chapelles, nous travaillons depuis plus de trente ans à valoriser notre patrimoine ! » En effet, les six autres chapelles de la commune ont déjà été restaurées ou sont en passe de l’être. « Nous espérons que ce petit circuit cohérent séduira les visiteurs qui, traditionnellement, ne s’arrêtaient qu’à Poul-Fétan, un village du XVIe siècle. »

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TEXTES : FAUSTINE PRÉVOT ET ALICE LE DRÉAU.

Participez au concours Un patrimoine pour demain 2008

D epuis 1990, l’hebdomadaire Pèle-rin et ses partenaires sont enga-gés, aux côtés des associations,

des paroisses et des communes de Fran-ce, dans le sauvetage et la valorisation du patrimoine de proximité, qu’il soit civil ou religieux.En 17 campagnes, cet engagement déter-miné a permis de récompenser les efforts de plus de 220 lauréats, et de sauver du péril près de 270 œuvres d’art et monu-

ments historiques. Au total, ce sont plus de 1 280 000 € qui ont été engagés pour parve-nir à ce résultat dont nous sommes fiers.En créant la thématique « Patrimoine et développement durable et solidaire », aux côtés de nos catégories traditionnelles (patrimoine bâti, œuvres d’art, environ-nement, mobilier d’églises, décors muraux, jeune artisan d’art…), nous ancrons davan-tage encore notre opération au service de notre avenir commun. n

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www.pelerin.info3 rue Bayard, 75008 Paris. Abonnements : 0 825 825 831.Internet : pelerin@bayard-presse.comStandard : 01 44 35 60 60.Télécopie : 01 44 35 60 21.Les journalistes peuvent être joints sur Internet en respectant la procédure suivante :prénom.nom@bayard-presse.comDirection : Président du directoire et directeur de la Publication : Bruno Frappat.Pèlerin fait partie de la direction culture et religion de Bayard.directeur délégué : Didier robiliard.directeur de Pèlerin : arnaud Broustet.directeur-adjoint : rené poujol.réDaction : directeur de la rédaction : René Poujol (6103).assistante : evelyne le Grall (6625).rédacteurs en chef : paula Boyer, Vincent cabanac (assomptionniste), catherine lalanne, anne ponce.directeur artistique : philippe roller.secrétaire général de la rédaction : Didier martin.rédactrice en chef technique : cathy croizet.famille, relations lecteurs, site internet : maryvonne Buss (chef de service), christophe de Galzain (adjoint), timothée Duboc (chef de rubrique Famille), nelly seznec (chef de rubrique relations lecteurs). agnès thépot (secrétaire relations lecteurs) : 01 44 35 59 55.secrétariat de rédaction : laurence postel (chef de service), Jean-louis caubel, Jean-Gabriel ielsch-cousin (adjoints), chantal Ducoux, muriel Fauriat, Géraldine perrot,myriam Beaudet (correctrice).rédaction graPhique : pierre-emmanuel charon (chef de service), Florence Gérard (adjointe), Jacques Foury, christine ladousse, chloé Guyot, pascal redoutey.Photo : luc reyrolle (chef de service), Brigitte collet (chef de rubrique), nathalie claveau.actualité : antoine d’abbundo (chef de service), elisa oudin (adjointe), catherine ogier (grand reporter), patricia labiano, samuel lieven (chefs de rubriques), luc Balbont, laurent larcher, isabelle Vial, marie-christine Vidal.enquêtes-rePortages : philippe Demenet (chef de service), Benoît Fidelin, France lebreton (grands reporters).loisirs-culture-télévision : estelle Warin (chef de service), marie-eve Gualbert, eric hahn (adjoints), philippe royer, agnès Beaudemont-Dubus (chefs de rubriques), sabine harreau, maxime lubliner, isabelle marchand.rePorter : patricia Baldé. secrétariat : Brigitte martel, claire tauzin.relations Presse et communication : claudine Daynac (6382). reproduction d’articles interdite sauf autorisation de la direction.directrice marketing et diffusion : odile pickel. voyages/rencontres lecteurs/oPération « un Patrimoine Pour demain » : Florence millevoye (6675). chef de marché : laurent meudec. assistante : annick Grenouilloux.direction des ventes (marchands de journaux et déPositaires) : pascale maurin.abonnements : Pèlerin, Bayard, tsa 80009 59714 lille cedex 9. tél. : 0 825 825 831 (0,15 €/min). minitel : 3615 BaYarD presse. télécopie : 0 825 825 855. Bayard Bénélux. pour la Belgique, éditeur responsable : maxime de Jenlis, rue de la Fusée 50, Boîte 10,1130 Bruxelles.changement d’adresse : joindre une bande d’abonnement.affranchir au tarif en vigueur. les noms, prénoms et adresses de nos abonnés sont communiqués à nos services internes et aux organismes liés contractuellement avec Pèlerin, sauf opposition. Dans ce cas, la communication sera limitée au service de l’abonnement. les informations pourront faire l’objet d’un droit d’accès ou de rectification dans le cadre légal.Publicité : hachette Filipacchi interdéco, 23 rue Baudin, tsa 44002, 92538 levallois-perret. Gaëlle lemarchand (directrice) glemarchand@interdeco.fr, laëticia Guillou (chef de publicité), aurélie Batard (assistante). tél. : 01 41 34 83 47. Petites annonces : pUB-lignes, 3 rue Bayard, 75008 paris. particuliers : 01 46 48 46 60. professionnels : 01 44 35 59 79. télécopie : 01 44 35 60 00. chantal lizet.resPonsable administratif et financier : eric lamotte.contrôle de gestion : emmanuelle Bathias, claudine oréal.fabrication : Franck Fournier.PréPresse : hafiba. imPression : hélio corbeil et Quebecor mary.comité directeur : arnaud Broustet, paula Boyer, Vincent cabanac, catherine lalanne, eric lamotte, odile pickel, anne ponce, rené poujol, Didier robiliard.Pèlerin est édité par Bayard, s. a. au capital de 15 000 000 €, à Directoire et conseil de surveillance, 3 rue Bayard, 75393 paris cedex 08.directoire : Bruno Frappat, président, Dominique Bénard, andré antoni, Georges sanerot, directeurs généraux.président du conseil de surveillance : charles-Jean pradelle.principaux associés : congrégation de l’assomption ; s. a. saint-loup. association nDs. commission paritaire n° 1108c84178. issn : 0764-4663. Dépôt légal à parution.

Prix au numéro : 2,50 €. tarifs (6 mois) : 59,80 € ; (1 an) : 119,60 €. cee Dom-tom (6 mois) : 68 € ; (1 an) : 130 €. autres pays (6 mois) : 83 € ; (1 an) : 154 €.

l Pour participer à notre prochain concours, les dossiers de candidature sont à retirer à : « Un patrimoine pour demain 2008 », Pèlerin, ERS, BP 119, 28501 Vernouillet Cedex ou www.pelerin.info (rubrique patrimoine).l Suivez l’actualité du concours et de nos lauréats sur les blogs de pelerin.info : http://blog.pelerin.info/patrimoine-en-blog/

nos Partenaires 2007

Sont partenaires de notre concours « Un patrimoine pour demain » : Le Jour du Seigneurla plus ancienne émission de la télévision française, produite par le comité français de radio et de télévision (cFrt) depuis le 24 décembre 1949. Diffusée sur France 2, tous les dimanches, de 10 h 30 à 12 heures. 45bis rue de la Glacière, 75013 Paris. Tél. : 01 44 08 88 78. www.lejourduseigneur.com

Le Monde de la Biblemagazine d’histoire, d’art et d’archéologie, édité par le groupe Bayard (diffusion : 25 000 exemplaires). 3-5 rue Bayard, 75393 Paris Cedex 08. Tél. : 01 44 35 69 55. www.mondedelabible.com

Notre-Dame de la Sourceassociation fondée en 1982 pour la sauvegarde des croix de chemin, des calvaires et oratoires laissés à l’abandon. 7 avenue des Thermes, 63400 Chamalières. Tél. : 04 73 31 40 04.

L e 13 mars, les salons du Press Club, à Paris, accueillaient le jury de notre 17e campagne.

Un jury en grande partie renouvelé dont la mission, passionnante et difficile à la fois, consista à sélectionner, parmi plusieurs dizaines de candidats, les onze lauréats qui honorent ce concours 2007. C’était au président du jury, Philippe Bonnet, professeur d’histoire du patrimoine à l’université de Bretagne-Sud, que revenait la délicate mission de présenter chaque dos-sier, avant que des débats, souvent passionnés, s’empa-rent de notre petite assemblée. Composaient ce jury prestigieux, de nouvelles personna-lités telles que : Béatrice de Andia, présidente et fonda-trice de l’Observatoire du patrimoine religieux, Franck Ferrand, écrivain et chroniqueur à Europe 1, et Matthieu Cottenceau, architecte des Bâtiments de France. Nos fidèles partenaires étaient également représentés par Benoît Vandeputte, producteur au Jour du Seigneur, Yves Chaumet, vice-président de l’Association Notre-Dame de la Source, et Sophie Laurant, journaliste au Monde de la Bible.Nos experts Jean-François Lagier, directeur du Centre international du vitrail à Chartres, et P. Pierre Labarre, conservateur des Antiquités et Objets d’art du Doubs, avaient également répondu présents. Parmi les autres membres représentant habituellement Pèlerin : Arnaud Broustet, directeur, Florence Millevoye et Benoît de Sagazan, respectivement organisatrice et animateur du concours, et deux nouvelles personnalités : Catherine Lalanne, rédactrice en chef, et Philippe Royer, journaliste au service culture.

Le jury 2007

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Un patrimoine pour demain

Les lauréats 2007

E n fondant, en octobre dernier, l’Observatoire du patri-moine religieux (OPR)*, Béatrice de Andia a mis toute son énergie dans un nouveau combat : la connaissan-

ce et la protection des édifices cultuels. Une mission qui a naturellement croisé les chemins de notre concours.Béatrice de Andia a voué une grande part de sa vie à la cause du patrimoine. Tout d’abord au sein de l’associa-tion des Vieilles maisons françaises, où elle exerça la res-ponsabilité de déléguée générale, puis au sein de l’Action artistique de la Ville de Paris où, durant trente ans, elle dirigea 210 ouvrages et 430 expositions sur l’histoire de la capitale.Son nouvel engagement voudrait éveiller les consciences sur l’importance de ce patrimoine menacé qui, quel qu’en soit la religion, porte d’évidentes valeurs culturelles. « Le plus vaste, le plus beau mais le plus fragile », précise-t-elle. Déjà fort de plus de 400 membres, l’OPR a créé un réseau régional de bénévoles chargés de recenser ces édifices que l’on connaît encore mal (seules 17 000 églises sont classées aux Monuments historiques). De ce recensement, bientôt accessible sur Internet, des manifestations et publications que l’OPR engagera, sa fondatrice souhaite ardemment que naisse « une force positive et constructive » capable d’ima-giner les solutions d’avenir pour sa conservation.« Ce patrimoine-là a été créé avec d’autres yeux, tournés vers Dieu. La création humaine y rejoint la création divine pour lui rendre hommage », confie Béatrice de Andia. On comprendra alors aisément que nouveau membre de notre jury , Béatrice de Andia ait été très sensible à la qualité et à la variété des dossiers soumis par les candidats à la 17e édition du concours « Un patrimoine pour demain ». n

BENOÎT DE SAGAZAN

* 31 rue Raffet, 75016 Paris. Tél. : 01 42 88 10 89 ; www.patrimoine-religieux.fr

Béatrice de Andia Au service d’un patrimoine fragile

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I l n’a pas 40 ans et compte déjà à son actif l’écriture d’une douzaine d’ouvrages, dont deux monographies concernant le château de Versailles (Ed. Perrin), la

signature de 150 épisodes des Aventuriers du XXe siècle, l’émission radiophonique de Pierre Bellemare, une chro-nique historique et quotidienne sur Europe 1 (2003-2005), la rédaction en chef de l’émission Un nom en héritage, sur France 3... Aujourd’hui comme hier, Franck Ferrand continue d’exercer son talent sur toutes les cordes de son instru-ment. En témoignent notamment la récente édition de La régente noire, premier volume d’une saga romanes-que et historique, La cour des dames (Ed. Flammarion), la diffusion d’une chronique historique et patrimoniale, le dimanche après-midi sur Europe 1, et la préparation d’une grande émission SOS Patrimoine, qu’il animera avec la journaliste allemande, Anette Gerlach, sur Arte, du 3 au 15 septembre. L’origine de cette passion pour l’histoire et le patrimoine se confond dans les sources secrètes d’une enfance vécue à Poitiers (Vienne). « Dès l’âge de 8-9 ans, j’organisais pour ma famille et mes camarades de classe des visites de la magnifique église romane de Notre-Dame-la-Grande, se souvient Franck Ferrand. Depuis, j’ai toujours pensé que la plus belle chose à réaliser était de sauver un trésor du péril. C’est une passion instinctive et irrationnelle. » Fasciné par les apogées artistiques, Franck Ferrand recherche dans notre patrimoine et le travail des artisans l’excellence et le dépassement de soi : « Deux vertus, dit-il, qui ne se démodent pas et qui rendent les chefs-d’œuvre, des cheminées de Chambord aux vitraux de Chartres, à jamais intemporels. » C’est aussi un peu de cette excel-lence qu’il a naturellement cherché parmi les candidats au concours « Un patrimoine pour demain ». n

B. S.

De nouvelles personnalités rejoignent le jury prestigieux du concours « Un patrimoine pour demain ». Parmi elles, Franck Ferrand, écrivain et chroniqueur à Europe 1. Ainsi que Béatrice de Andia, présidente et fondatrice de l’Observatoire du patrimoine religieux.

Franck Ferrand Une passion instinctive

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