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Commission des normes, de l’équité,de la santé et de la sécurité du travailcnesst.gouv.qc.ca

RÉGION DE LA YAMASKA

2016LAURÉATS ET

FINALISTES

Ce document est réalisé par la Direction régionale de la Yamaska, en collaboration avec la Direction des communications et des relations publiques.

Prépresse et impression :Arts graphiques et impressions Direction des ressources matérielles – CNESST

Reproduction autorisée avec mention de la source

© Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail, 2016

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Octobre 2016cnesst.gouv.qc.ca

LES GRANDS PRIX SANTÉ ET SÉCURITÉ DU TRAVAIL | 3

MOT DE LA DIRECTRICE

Lorraine LabbéDirectrice régionale par intérim CNESST Yamaska

J’ai le plaisir de vous présenter les lauréats et les finalistes 2016 du concours Grands Prix santé et sécurité de la région de la Yamaska. Cette année, 18 entreprises et organismes ont participé, chacun ayant trouvé une solution novatrice pour rendre son milieu de travail plus sécuritaire.

Lorsque l’ingéniosité des travailleurs et des employeurs est mise au service de la prévention, les résultats tangibles qui en découlent sont toujours positifs. Les projets trouvés ici en sont de beaux exemples! J’espère qu’ils sauront vous inspirer et vous aider à trouver des manières originales de réduire les risques dans votre environnement de travail.

Je vous souhaite donc une bonne lecture et surtout des réflexions fructueuses qui vous amèneront à poser des gestes concrets de prévention. Qui sait, vous pourriez être les prochains finalistes!

Amicalement,

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Lorraine Labbé

4 | LES GRANDS PRIX SANTÉ ET SÉCURITÉ DU TRAVAIL

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De gauche à droite : Hélène Hamann, Martin Levasseur, Robin Castonguay, Julien Bérubé, Julie Duhamel, Jocelyne Dubé, Jimmy Dufresne, Denis Jr Archambault, Lyne Lafrenière

Hélène Hamann Directrice santé et sécurité, Direction régionale de la Yamaska, CNESST

Martin Levasseur Représentant à la prévention, Ville de Saint-Hyacinthe

Robin Castonguay Enseignant à l’École professionnelle de Saint-Hyacinthe

Julien Bérubé Chef d’équipe en prévention-inspection, Direction régionale de la Yamaska, CNESST

Denis Jr Archambault Représentant syndical, Fraternité inter-provinciale des ouvriers en électricité (FIPOE) Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ)

Julie Duhamel Directrice santé et sécurité du travail et ressources humaines, Plastiques Berry Canada

Jocelyne Dubé Conseillère, Association paritaire pour la santé et la sécurité du travail du secteur affaires sociales (ASSTSAS)

Jimmy Dufresne Chef de service production – Usine des poudres, Rio Tinto Fer et Titane

Lyne Lafrenière Hygiéniste du travail, Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) – Estrie

MEMBRES DU JURY DIRECTION RÉGIONALE DE LA YAMASKA


PROBLÈME À RÉSOUDRELa Ferme Genlouis fait l’engraissement de porcs. Lorsqu’un porc meurt, il faut sortir la carcasse le plus rapidement possible. À cause des allées étroites de la porcherie et du poids des porcs de 20 à 100 kg, le transport des carcasses comportait des risques importants de chute et de blessures au dos. En effet, il fallait agripper le porc par une extrémité à l’aide d’un lasso et le traîner sur une distance pouvant atteindre 30 m.

MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSL’ingénieur agricole a conçu un chariot de transport qui s’abaisse au niveau du plancher pour faciliter le chargement de la carcasse. Un levier manuel sert à relever le chariot pour circuler jusqu’à la sortie du bâtiment. Sa conception fait en sorte qu’on peut franchir les seuils de porte aisément. De plus, le chariot est fait d’acier capable de résister à un environnement qui favorise la corrosion du métal. Après des tests concluants, cinq autres chariots ont été fabriqués sur le même modèle, soit un pour chaque bâtiment de la ferme. Simple et efficace, cette innovation réduit considérablement les risques de blessures.

CHARIOT DE TRANSPORT DE CARCASSES

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Agriculture

Yamaska 4 travailleurs

Louis Frédéric Joyal Ingénieur agricole Tél. : 450 517-2912

FERME GENLOUIS

LAURÉATPETITES ET MOYENNES ENTREPRISES


Fabrication de machines

Saint-Hyacinthe 92 travailleurs

Roxan Généreux Coordonnatrice en ressources humaines Tél. : 450 771-6262, poste 240

PROBLÈME À RÉSOUDREChez Law-Marot-Milpro, une mezzanine sert à la réception de matériel dans l’entrepôt. On y dépose ce matériel à l’aide d’un chariot élévateur, et les travailleurs peuvent y circuler. Cette mezzanine étant ouverte, il y avait un danger de chute et de glissement. Du matériel pouvait aussi tomber sur les travailleurs situés en bas de la mezzanine.

MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSLes travailleurs de l’entreprise ont conçu, fabriqué et installé un grillage tout autour de la mezzanine. Ce grillage sur rail s’ouvre à partir du sol avec une perche, ce qui évite l’ouverture en hauteur et permet aux travailleurs de placer du matériel à l’aide du chariot élévateur. Une zone de sécurité a été peinturée pour délimiter la zone à ne pas franchir lorsque le grillage est ouvert. Les travailleurs ont aussi protégé par une crinoline la cage d’escalier qui donne accès à la mezzanine. Les risques liés au travail effectué près de la mezzanine ont ainsi été éliminés.

PROTECTION DE LA MEZZANINE

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LAW-MAROT-MILPRO INC.

FINALISTEPETITES ET MOYENNES ENTREPRISES


DISPOSITIFS DE SÉCURITÉ SUR LA GUILLOTINE

PROBLÈME À RÉSOUDREChez Repaco, on fabrique des produits thermoformés, tels que des porte-documents en vinyle souple et des emballages-coques moulés. Lors des opérations de production, les travailleurs doivent découper des feuilles de matériel à l’aide d’une guillotine. Pour ce faire, ils placent sous un presse-papiers les feuilles à découper. En cas de remise en marche accidentelle de la machine, il y a un risque que les mains des travailleurs soient écrasées.

MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSL’électromécanicien a conçu un bloc support qui est installé automatiquement par un vérin pneumatique lors de l’utilisation de la guillotine. Il se place directement sous le presse-papiers au moment opportun pour sécuriser le retrait du matériel coupé. Le vérin permet le retrait du bloc pour la descente du presse-papiers et de la lame. Les travailleurs ont également été formés à la méthode de travail sécuritaire, et une firme externe a modifié le mécanisme du presse-papiers en installant des pièces plus grosses et plus résistantes afin de prévenir les bris mécaniques. Ces moyens protègent les travailleurs contre le risque d’écrasement des mains.

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Industrie du caoutchouc et des matières plastiques

Granby 15 travailleurs

Marcel Morin Directeur de production

Tél. : 1 800 465-2050 ou 450 378-2623, poste 237

REPACO INC.

FINALISTEPETITES ET MOYENNES ENTREPRISES


COMPOSANTES LIPPERT CANADA INC.

PROBLÈME À RÉSOUDRELes Composantes Lippert fabriquent des fenêtres d’autobus, de véhicules récréatifs, de remorques et de divers autres véhicules terrestres. La manutention des feuilles de verre servant à cette fabrication présentait de nombreux dangers. Tout d’abord, ces feuilles risquaient de tomber et de se casser lors du transport sur chariot ou lorsque les travail-leurs devaient les faire tomber sur une table de coupe; les éclats ainsi projetés pouvaient blesser gravement les travailleurs. Plus de 130 feuilles de verre sont ainsi manipulées lors d’un quart de travail.

MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSPour sécuriser ces opérations, on a d’abord réaménagé le lieu de travail. Un système de pont roulant a été développé pour transporter les feuilles de verre. On a entièrement mé-canisé la chute des feuilles sur la table de coupe. Un système pneumatique et de succion permet le déplacement d’une feuille sans intervention humaine, puis un bras articulé la fait tomber sur la table à air soufflé. Une enceinte grillagée et des dispositifs de sécurité ont été installés pour éloigner les travailleurs de la table de coupe. Ce projet, entièrement réalisé à l’interne, a permis d’éliminer les risques à la source.

SÉCURISATION DU TRANSPORT DES VITRES

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Fabrication de produits en métal


Robert Lavigne Superviseur entrepôt et représentant santé-sécurité usine Tél. : 450 318-6722, poste 1244

LAURÉATGRANDES ENTREPRISES


Fabrication de produits électriques

Bromont 1 300 travailleurs

Milène Tanguay Conseillère en prévention Tél. : 450 534-7222

PROBLÈME À RÉSOUDREChez IBM, 30 employés répartis sur 5 quarts de travail doivent effectuer la tâche de vieillissement prématuré des semi-conducteurs. À l’aide d’un chariot, ils procèdent au chargement/déchargement de 30 fours contenant chacun 14 cartes de brûlage. Un effort excessif était exigé de la part des travailleurs pour manœuvrer le chariot et manipuler les cartes. Ils étaient également obligés d’adopter des postures contraignantes de façon fréquente et continue. Aucune femme n’exécutait cette tâche en raison de la charge physique. De plus, les équipements ne possédaient pas d’homologation de sécurité électrique reconnue au Canada.

MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSOn a développé et conçu à l’interne une solution personnalisée. Le chariot a été repensé : poignées ergonomiques, optimisation du roulement, glissement des cartes sans effort, amélioration de la manette de commande et du mécanisme de rotation des cartes. Un outil d’insertion/extraction des cartes a été fabriqué, et un nouveau système de projection a réduit les manipulations de moitié. On note une réduction des postures contraignantes et de la charge physique lors de la manipulation du chariot et des cartes, ainsi que l’élimination des zones de coincement. Ce poste est dorénavant accessible aux femmes, et l’homologation manquante a été obtenue.

OPTIMISATION DU CHARGEMENT/DÉCHARGEMENT AU POSTE DU VIEILLISSEMENT ACCÉLÉRÉ

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IBM CANADA LTÉE

MENTION SPÉCIALEGRANDES ENTREPRISES


Mobilier de bureau


Steve Cordeau Responsable santé-sécurité du travail et amélioration continue Tél. : 450 378-0189

PROBLÈME À RÉSOUDREArtopex fabrique une gamme complète de mobiliers de bureau. Comme la santé et la sécurité du travail (SST) sont importantes pour l’entreprise, chaque année, une semaine de prévention est organisée pour sensibiliser l’ensemble des employés. Dans le cadre de l’édition 2015, bien que les thèmes de santé et sécurité aient été revisités, l’entreprise a voulu innover afin de mobiliser davantage le personnel.

MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSL’équipe en ressources humaines et le responsable santé-sécurité ont organisé une soirée reconnaissance des Grands Prix SST Artopex, inspirée par le concours de la CNESST. Les employés étaient invités à présenter, deux par deux, un projet innovateur contribuant à réduire ou à éliminer un risque (ergonomie, coupure, chute, etc.). Parmi les 20 projets soumis dans les 4 établissements d’Artopex au Québec, le jury en a retenu 13 pour réalisation par les employés. Tous les projets étaient gagnants, mais un projet particulièrement innovateur a été primé. Tous les employés ont participé à une visite guidée visant la présentation et la promotion des projets. Ce concours très mobilisateur a permis de réduire plusieurs risques dans les usines et les bureaux.

GRANDS PRIX ARTOPEX

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ARTOPEX (PRO-MEUBLES INC. ET PRO-SYSTÈMES APX INC.)

MENTION SPÉCIALEGRANDES ENTREPRISES


PROBLÈME À RÉSOUDREAliments Ultima inc. produit des yogourts. Travaillant chacune de leur côté, une équipe réalisait fréquemment des audits en assurance qualité et une autre équipe réalisait des audits en santé et sécurité. Les audits étant souvent perçus comme une occasion de réprimandes, l’interaction entre les auditeurs et les employés n’était pas facile. Les résultats étaient souvent mal communiqués, et le personnel était peu engagé dans la mise en place d’actions correctives.

MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSEn concertation avec la direction, les intervenants en assurance qualité et ceux en santé et sécurité ont développé des audits où ces deux aspects sont intégrés. Les audits ont été mis en place au moyen d’un logiciel utilisable notamment sur une tablette. Plusieurs membres du personnel ont été formés pour devenir auditeurs. Les audits facilitent l’uniformisation des processus, et l’observation des risques industriels peut se faire au même moment. Ils entraînent un meilleur respect des normes et règlements et augmentent l’efficience tout en favorisant une meilleure communication et une meilleure prise en charge, ce qui contribue à réduire les risques d’accident.

AUDIT INTÉGRÉ DE QUALITÉ, DE SANTÉ ET DE SÉCURITÉ

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Industrie des aliments et boissons


Martin Murray Chef prévention Tél. : 450 375-1993, poste 2026

Travailleurs et travailleuses des Aliments Ultima – Confédération des syndicats nationaux (CSN)

ALIMENTS ULTIMA INC.

FINALISTEGRANDES ENTREPRISES


Industrie des aliments et boissons


Annik Desautels Coordonnatrice SST et environnement Tél. : 450 774-9131

Syndicat des salariés de Barry Callebaut – CSN

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PROBLÈME À RÉSOUDREChez Barry Callebaut, on fabrique du chocolat. Dans l’usine, il y a un corridor en forme de Z. C’est un endroit où circulent fréquemment des travailleurs, mais aussi des chariots élévateurs. Un miroir et une zone de plancher clairement identifiée, avec arrêt obligatoire, permettaient de voir si des véhicules ou des piétons arrivaient en sens inverse. Toutefois, ces mesures n’étaient pas suffisamment efficaces pour surveiller la circulation dans tout le corridor, ce qui exposait les travailleurs à un risque de collision avec les chariots élévateurs.

MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSLe comité de santé et de sécurité s’est concerté pour étudier les solutions possibles. Un système de détection de mouvement a été acheté et installé. L’équipe de l’entreprise y a ajouté un panneau de contrôle. Des lumières clignotent pour signaler qu’une personne ou un chariot circule dans le corridor. Ce système est adapté aux particularités du lieu, et les lumières sont visibles de partout. Cet indicateur de présence a réduit considérablement le risque de collision.

INDICATEURS DE PRÉSENCE POUR LES CHARIOTS ÉLÉVATEURS ET LES PIÉTONS

BARRY CALLEBAUT INC.



Industrie du papier et activités diverses


Marie-Karine Leblanc Directrice des ressources humaines Tél. : 450 375-0855, poste 228

PROBLÈME À RÉSOUDREÀ l’usine Cascades de Granby, les opérateurs doivent fréquemment entrer dans les zones des machines pour différentes opérations, par exemple, lors du changement des rouleaux de papier. Pour ce faire, les machines sont automatiquement arrêtées par un système de verrouillage électronique. L’employé doit également apposer son mousqueton person-nalisé pour signaler sa présence dans l’enceinte de la machine. Toutefois, il n’y avait pas vraiment d’endroit défini et visible où placer le mousqueton, et l’entreprise voulait éviter le risque de remise en marche accidentelle des machines.

MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSL’équipe et les employés de Cascades Granby ont conçu et fabriqué le dispositif « Consci-porte » pour les portes donnant accès aux machines. Il est constitué de deux barres d’aluminium en forme de « L » qui glissent l’une sur l’autre pour empêcher la fermeture de la porte et le redémarrage de la machine. L’opérateur y place son cadenas ou mousqueton et sa carte avec photo. Bien visible et facile d’utilisation, ce système assure la sécurité de l’opérateur qui fait une tâche tel un changement de rouleau de papier. Tous les employés ont été formés à l’utilisation du « Consci-porte ». Ce dispositif fait maison est aisément transposable.

DISPOSITIF DE SÉCURITÉ DES MACHINES « CONSCI-PORTE »

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CASCADES GROUPE TISSU – PAPERSOURCE



Fabrication d’équipements de transport

Beloeil 220 travailleurs

Sylvie Marceau Conseillère en ressources humaines Tél. : 450 467-4683

Syndicat des travailleurs et des travailleuses de Demers Ambulances – Centrale des syndicats démocratiques (CSD)

PROBLÈME À RÉSOUDREChez Demers, des travailleurs doivent installer des portes horizontales sur les ambulances. Pour ce faire, ils devaient grimper sur un escabeau et maintenir la porte à bout de bras, au-dessus des épaules, souvent à plus de deux mètres de hauteur. Les portes pesant entre 40 et 50 livres, il y avait un risque important de blessures, surtout parce que les travailleurs pouvaient laisser tomber la porte sur eux-mêmes.

MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSUn comité de travail a conçu un support inspiré d’un outil utilisé pour visser des planches de gypse au plafond. Les portes sont désormais placées sur des tiges en métal ajustables aux dimensions de la porte à installer. Ce système repose au bout d’une tige dont la hauteur est réglable grâce à une serre. Le support, constitué en partie de pièces recyclées, se déplace sur roulettes, ce qui le rend facile à utiliser. Les risques pour les travailleurs sont ainsi grandement réduits. Cette tâche peut maintenant être faite par un seul travailleur alors qu’avant il en fallait deux.

SUPPORT POUR L’INSTALLATION DES PORTES HORIZONTALES

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DEMERS, MANUFACTURIER D’AMBULANCES INC.



Fabrication d’équipements de transport

Bromont 875 travailleurs

Guylaine Lacroix Coordonnatrice en santé et sécurité Tél. : 450 534-0917

PROBLÈME À RÉSOUDREL’usine GE Aviation fabrique des pièces de moteur d’avion. Au poste de traitement thermique, les travailleurs doivent déplacer des paniers d’un convoyeur à un autre. Plus de 700 paniers sont ainsi déplacés chaque jour, chacun étant rempli de pièces et pesant jusqu’à 45 livres. Cette tâche exige un mouvement de torsion qui présente des risques de blessures. De plus, la fréquence élevée de ces manipulations accentue le problème.

MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSDevant ce problème, on a conçu un appareil de levage à servomoteur. Au bout d’un bras articulé, un préhenseur de paniers fait sur mesure lève les paniers à l’aide d’une commande manuelle « zéro gravité ». L’appareil permet ainsi de monter, descendre et pousser la charge sans aucun effort, éliminant les risques liés aux torsions et au soulèvement de charges. Les opérateurs de tous les quarts de travail ont été consultés tout au long du projet afin que l’appareil, développé par une firme, soit bien adapté pour déplacer un grand nombre de paniers de façon efficace et sécuritaire.

APPAREIL DE MANUTENTION SÉCURITAIRE POUR LES PANIERS AU TRAITEMENT THERMIQUE

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GE AVIATION



Finances, assurances et affaires immobilières


Alain Lussier Directeur des services auxiliaires Tél. : 450 773-6051, poste 246

Syndicat des salariés et des salariées d’Humania Assurance inc. – CSD

PROBLÈME À RÉSOUDREChez Humania Assurance, le personnel était doté de postes de travail dont l’ergonomie était parfois déficiente. Les employés pouvaient ressentir des inconforts et des malaises, ce qui entraînait un risque de développer des troubles musculosquelettiques.

MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSDans un esprit de prévention, Humania a lancé un programme pour optimiser l’ergonomie des postes de travail de façon structurée, globale et durable. Depuis 2011, avec l’aide d’un ergonome professionnel, tous les postes ont été revus et réorganisés. On a acheté des ensembles de bureau ergonomiques, faits de matériaux recyclés, et des modèles spécifiques ont été normalisés. L’ergonome a rencontré chaque membre du personnel pour lui montrer comment ajuster son équipement. Un soutien est offert en cas de besoin. Un sondage réalisé auprès des employés montre qu’ils sont satisfaits de ces changements. Cette démarche a réduit les risques de troubles musculosquelettiques pour le personnel.

PROGRAMME D’ERGONOMIE

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HUMANIA ASSURANCE INC.



Industrie du caoutchouc et des matières plastiques

Waterloo 115 travailleurs

Julie Duhamel Directrice santé-sécurité du travail et ressources humaines Tél. : 450 539-2772, poste 294

Syndicat des Métallos, section locale 691 – FTQ

PROBLÈME À RÉSOUDREChez Plastiques Berry, il y a une machine qui forme de façon automatisée des boîtes de carton. Cette machine comportait déjà plusieurs caractéristiques de sécurité importantes telles que des dispositifs de verrouillage et un circuit d’arrêt d’urgence, mais il subsistait des zones dangereuses accessibles, à l’entrée et à la sortie de la machine. Il y avait donc des risques importants de coincement, de contusions ou de fractures.

MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSLes travailleurs ont fermé l’accès aux zones dangereuses à l’entrée de la machine par l’ajout d’un rideau optique qui arrête la formeuse de boîtes de carton dès qu’on y entre. À la sortie de la machine, on a installé une cage en polycarbonate qui empêche l’accès à la zone dangereuse. Pour informer les travailleurs sur l’utilisation et sur les risques de cet équipement, une vidéo de formation a été réalisée par les employés. Ces mesures ont permis d’éliminer les dangers liés à cette machine.

SÉCURISATION DE LA FORMEUSE DE BOÎTES EN CARTON

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PLASTIQUES BERRY CANADA



Première transformation des métaux

Sorel-Tracy 1200 travailleurs

Marie-Pierre Paquin Chef de service UGS Tél. : 450 746-3066

Syndicat des Ouvriers du Fer et Titane – CSN

PROBLÈME À RÉSOUDREÀ l’usine UGS de Rio Tinto, on produit un type de poudre de titane appelé UGS. Le recondi-tionnement des pompes à UGS est une tâche fréquente. Pour dévisser l’impulseur d’une pompe, le mécanicien utilisait ses mains pour le desserrer dans le sens antihoraire. Les mains du travailleur avaient tendance à glisser et à toucher la partie usée et tranchante des impulseurs, ce qui présentait un risque important de coupures.

MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSLe mécanicien a fabriqué un outil pour éviter tout contact des mains avec les surfaces coupantes. Il s’agit d’une pièce en forme d’étoile mise en place directement sur l’impul-seur. On y a soudé une douille qui permet l’utilisation d’un mécanisme à cliquet (ratchet) pour dévisser l’impulseur sans effort. La taille de cet outil peut être adaptée aux dimen-sions des pompes. Facile à installer et à utiliser, cet outil a permis de réduire les risques de coupures liés au reconditionnement des pompes à UGS.

OUTIL POUR ENLEVER UN IMPULSEUR DE POMPE

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RIO TINTO FER ET TITANE




Bromont 365 travailleurs

France Beauregard Superviseure santé et sécurité Tél. : 450 534-2321, poste 1567

PROBLÈME À RÉSOUDREChez Teledyne DALSA Semiconducteur, il y a un poste de travail où l’on fait de la gravure liquide. On y trouve des bassins de solutions chimiques. Toutes les deux semaines, au moment de la vidange de ces solutions, il fallait faire manuellement des cycles de rinçage des deux cuves de 45 litres chacune, et ce, à l’aide d’un bécher de 2 litres. Cette opération représentait 290 mouvements exécutés avec un poids de 2 kilogrammes et exposait les travailleurs à des risques de troubles musculosquelettiques.

MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSAprès avoir identifié la problématique, une équipe de travail s’est concertée pour trouver une façon de réduire le nombre de manipulations des litres d’eau. L’idée retenue a été d’utiliser une ligne d’eau déjà en place et d’installer un minuteur. Ce minuteur permet l’ouverture de la valve d’eau pour une durée déterminée afin de remplir les cuves. Ce système a été conçu et mis en place par les travailleurs de l’entreprise. L’innovation simple et peu coûteuse a automa-tisé l’opération de vidange, éliminant complètement les mouvements manuels et répétitifs.

REMPLISSAGE D’EAU AUTOMATIQUE DE BASSINS

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TELEDYNE DALSA SEMICONDUCTEUR INC.



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PROBLÈME À RÉSOUDRELors de la fabrication de transformateurs électriques, des travailleurs doivent couper des papiers isolants. Avec la tranche manuelle dont ils se servaient, c’était une tâche difficile, car certains papiers sont très épais. Les travailleurs devaient user de beaucoup de force. Ils risquaient donc d’avoir des douleurs aux membres supérieurs et de développer des troubles musculosquelettiques à cause des efforts exigés. Il y avait aussi un risque potentiel que les travailleurs se coupent aux mains.

MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSDes travailleurs de l’entreprise ont voulu résoudre ce problème en éliminant complè-tement la coupe manuelle. Ils ont donc conçu une trancheuse automatisée, en grande partie faite de matériaux recyclés. Les travailleurs n’ont qu’à placer le papier sur la table de découpe et à actionner le mécanisme à l’aide d’une pédale. La machine est entière-ment sécurisée par des gardes, et l’on y trouve un panneau de contrôle sécuritaire. Ainsi, les travailleurs ne risquent plus de se couper et n’ont plus d’efforts excessifs à faire.

TRANCHE AUTOMATISÉE


Granby 167 travailleursMarie-Ève LacroixConseillère en ressources humaines Tél. : 450 378-3617

Syndicat des Métallos, section locale 9414 – FTQ

TRANSFORMATEURS DELTA INC.


BONIFICATION DE L’ESCABEAU DU CENTRE D’ARCHIVES

LAURÉATORGANISMES PUBLICS

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PROBLÈME À RÉSOUDREAu Centre d’archives de la Ville de Mont-Saint-Hilaire, les employés doivent fréquemment manipuler des boîtes remplies de documents sur un haut rayonnage de sept tablettes. Ils utilisaient un escabeau mobile pour déplacer les boîtes, qui pèsent jusqu’à 40 livres, et ce, en ayant les bras en extension au-dessus des épaules. Ce travail se faisait donc de façon non ergonomique et présentait des risques importants de blessures.

MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSAprès avoir cherché en vain des escabeaux plus ergonomiques auprès d’autres centres d’archives, une équipe de travail de la Ville a décidé de développer elle-même une solution. On a ajouté à l’escabeau mobile, déjà muni d’un garde-corps, une tablette ajustable qui supporte les boîtes pendant que le travailleur se trouve sur l’escabeau. Une commande manuelle actionne un petit moteur qui déplace mécaniquement la tablette à la hauteur désirée. Entièrement pensé et réalisé par les travailleurs, ce système est simple d’utilisation et rend la manipulation des boîtes d’archives plus sécuritaire.

Administration publique

Mont-Saint-Hilaire 150 travailleurs

Annie Dionne Conseillère en ressources humaines Tél. : 450 467-2854

Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), section locale 2425

VILLE DE MONT-SAINT-HILAIRE


Enseignement et services annexes


Alain Couture Directeur général du campus Tél. : 450 778-6504, poste 6399

Syndicat des professeurs de l’État du Québec (SPEQ) – Syndicat de la fonction publique du Québec (SFPQ) – Syndicat des professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ)

PROBLÈME À RÉSOUDREÀ l’ITA, certaines machines des ateliers de travaux pratiques ne répondaient plus aux normes de santé et de sécurité du travail. Par exemple, plusieurs étaient dépourvues de gardes, de protecteurs ou d’un panneau de contrôle avec arrêt d’urgence. Les principaux risques étaient ceux d’entraînement, d’écrasement et de lacération. Des fils et boyaux obstruaient certaines aires de circulation, créant un risque de trébuchement.

MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSAvec l’aide des travailleurs, la direction a mis en œuvre un vaste programme de sécuri-sation des ateliers. On a ajouté des gardes et des protecteurs fixes pour éliminer l’accès aux zones dangereuses des machines. Des panneaux de contrôle sécuritaires ont aussi été installés. Les machines désuètes ont été remplacées. Des procédures de cadenassage ont été développées, et le personnel a été formé à ce sujet. Les ateliers ont été aménagés pour optimiser la signalisation, les aires de circulation et la surveillance des étudiants. Grâce à ce programme, les dangers liés aux machines sont grandement réduits.

PROGRAMME DE SÉCURISATION DES ATELIERS DE TRAVAUX PRATIQUES

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INSTITUT DE TECHNOLOGIE AGROALIMENTAIRE, CAMPUS DE SAINT-HYACINTHE

FINALISTEORGANISMES PUBLICS

Pascal LamontagneIngénieur micro-usinage Teledyne DALSA Semiconducteur inc., Bromont

CATÉGORIE LEADER


TRAVAILLEUR

NOUS RECONNAISSONS LA CANDIDATURE RÉGIONALE SUIVANTE POUR LE CONCOURS NATIONAL :


NOTES

LES LAURÉATS DE 2015

LES LAURÉATS DE 2014GRANDES ENTREPRISESTRANSFORMATEURS DELTA INC. Automatisation du procédé de coupe pour un modèle d’isolant

ORGANISMES PUBLICSVILLE D’ACTON VALE, SERVICES CULTURELS ET SPORTIFS Cage de protection pour la formation de la conduite sur une surfaceuse

PETITES ET MOYENNES ENTREPRISESPRODUITS NEPTUNE, LAURÉAT OR AU GALA NATIONALSystème de pinces « Wally » pour le thermoformage des douches

GRANDES ENTREPRISESOLYMEL S.E.C.Capteur pour « attacheuse » de poulet

ORGANISMES PUBLICSCENTRE INTÉGRÉ UNIVERSITAIRE DE SANTÉ ET DE SERVICES SOCIAUX – ESTRIE, LAURÉAT BRONZE AU GALA NATIONALStation de levage sécuritaire pour les chariots de distribution alimentaire

LA CNESST EST FIÈRE DE RECONNAÎTRE LA CONTRIBUTION DE TOUS LES PARTICIPANTS

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NOTES


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