L’ARGUMENT - Théâtre Montansier | Versailles · Ce sera, après « Zoo ou l’assassin...

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L’ARGUMENT Monsieur Le Trouhadec, géographe, membre du collège de France rêve d’être élu à l’institut. Hélas une bourde commise dix ans plus tôt l’en empêche. Dans son ouvrage sur la géographie de l’Amérique du sud, il a complaisamment décrit la ville de DONOGOO, sa région, ses ressources, ses sables aurifères, etc. Mais l’on s’est rendu compte très vite que cette ville n’existait pas! Lamendin lui propose, pour permettre son élection, de fonder Donogoo. Le monde, et la France, vivent alors une grave crise financière. Les banques sont frileuses ; cependant il s’en trouve pour accepter de participer au montage de l’affaire. L’escroquerie prend corps. On voit donc se mettre en place une « Société Franco-Américaine pour l’embellissement de la ville de Donogoo-Tonka ». Les actionnaires se laissent convaincre. Du monde entier, des hommes, victime de la publicité, convergent vers cette ville aussi merveilleuse qu’imaginaire….

LA PIECE

Elle a, bien sûr, des effets d’échos dans notre actualité. Du montage aventureux par les banques d’une société « pyramide », à l’exploitation des nouveaux émigrants par les précédents arrivés, en passant par le goût puéril des honneurs ou le cynisme financier dans un contexte de crise, bien des choses nous parlent aujourd’hui. Sur ces sujets, qu’il pourrait traiter gravement, Jules Romains s’emparant de la forme de la comédie a écrit une pièce plaisante, adroitement découpée en scènes, bien troussées, alliant la profondeur du sujet à la légèreté de la forme.

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LA MISE EN SCENE

J’ai été séduit dans cette œuvre par l’alliance totalement réussie, entre la « comédie » et le « sociologique ». Voici en quelques lignes ce qui, je crois, nous concerne dans ce texte aujourd’hui encore, et que le metteur en scène que je suis, aimerait souligner : Le pouvoir de la finance, mais aussi l’importance de « la communication », les contradictions humaines, et surtout, à travers le personnage de Lamendin le mythe séduisant, de la réussite qui ne s’embarrasse pas de morale. Il est, après plus d’un demi-siècle, plus que jamais notre contemporain. Il va sans dire que je n’ai en rien l’intention de rendre la pièce « contemporaine ». Le contexte de l’entre deux guerres, de la colonisation, est essentiel ; il est de surcroît, théâtralement et plastiquement intéressant. Je n’aurai pas non plus l’outrecuidance de vouloir « actualiser » la langue de Jules Romains - elle est d’une totale modernité - la vivacité des dialogues comme la qualité des situations ne pourraient qu’en pâtir. La pièce met en scène une bonne trentaine de personnages et la forme, si l’on restait dans le naturalisme, pourrait sembler un peu datée. Mon propos serait donc, de faire jouer le spectacle par une dizaine d’acteurs. Un certain nombre ayant des rôles fixes (Lamendin, Margajat…) les autres interprétant plusieurs personnages. On inscrit ainsi dans la mise en scène le plaisir ludique de la composition affirmée, mais aussi la volonté de souligner la dualité, voire parfois les contradictions contenues dans des raisonnements antinomiques développés par les mêmes acteurs. Faire le théâtre d’aujourd’hui avec les textes d’hier c’est le défi (et le plaisir) auquel tous les metteurs en scène sont confrontés. Le respect du « classicisme » n’est bien souvent que la nostalgie du passé pris pour référence. Il ne s’agit pour moi ni de faire une reconstitution servile du théâtre des années trente, ni d’imposer une modernité plaquée, mais, en respectant la pensée de l’auteur, de trouver une manière d’allier la jubilation théâtrale à la profondeur du propos.

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LA SCENOGRAPHIE Le décor, loin du réalisme d’un bureau de banquier, de la jungle brésilienne ou des autres lieux évoqués, sera plutôt une mécanique théâtrale qui permettra des apparitions/disparitions et créera des images fortes et inattendues. Les costumes, à l’image des personnages, seront archétypiques. Qu’ils soient banquier, aventurier, ou psychiatre, toutes les silhouettes des personnages rappellent celles que l’on trouve dans les univers de BD, empreintes de significations immédiates. Les années 30, quant à elles, seront fantasmées à travers nos souvenirs cinématographiques ou familiaux. La création des lumières sera conçue en ce sens. L’environnement sonore, lui, s’appliquera à recréer une ambiance disparue et permettra, par l’utilisation d’informations radiophoniques, d’extraits musicaux de l’époque, etc.- de replacer l’action dans son contexte historique.

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JULES ROMAINS, AUTEUR Né à Saint-Julien-en-Chapteuil (Haute-Loire), le 26 août 1885.

Fils d’instituteurs, Jules Romains fut élevé dans le respect de l’idéal laïque et rationaliste de la IIIe République. Après des études secondaires au lycée Condorcet, il fut reçu à l’École normale supérieure en 1906, et obtint l’agrégation de philosophie en 1909. Ayant commencé sa carrière d’enseignant, il fut mobilisé en 1914 dans le service auxiliaire. Après avoir publié ses premiers poèmes dès l’âge de dix-huit ans (L’Âme des hommes, 1904), il devait, à l’issue de la Première Guerre mondiale, renoncer à sa carrière dans l’enseignement pour se consacrer exclusivement à la littérature. Son œuvre allait être marquée par une idée maîtresse, conçue lors de ses années de jeunesse : celle de l’unanimisme, expression de l’âme collective d’un groupe social. Cette théorie nourrit son recueil de poèmes, La Vie unanime (1908), et ses romans : Mort de quelqu’un (1911) et Les Copains (1913). Elle trouvera son expression accomplie dans la somme que constituent Les Hommes de bonne volonté, vingt-sept volumes publiés entre 1932 et 1946, vaste fresque dans laquelle, à travers le récit de destins croisés, Jules Romains brosse un tableau de l’évolution de la société moderne entre 1908 et 1933. Mais ce fut d’abord au théâtre que Jules Romains acquit sa notoriété, dès après la Grande Guerre, notamment avec Knock ou le Triomphe de la médecine, créé par Louis Jouvet en 1923. Devaient suivre Amédée ou les Messieurs en rang (1923), Le Mariage de monsieur Le Trouhadec (1926), Le Déjeuner marocain (1926), Démétrios (1926), Jean le Maufranc (1926), Le Dictateur, (1926), Boën ou la Possession des biens (1930), etc. À la fin des années 1920, Jules Romains était avec Pirandello et George Bernard Shaw l’un des trois dramaturges de son temps les plus joués dans le monde. Engagé dans la vie politique, Jules Romains fut proche dans l’entre-deux-guerres du parti radical-socialiste, et se lia avec son chef, Édouard Daladier. Ayant soutenu le Front populaire, il milita par pacifisme pour l’amitié franco-allemande, et ce, malgré son antifascisme, après l’accession d’Hitler au pouvoir. Président du Pen club international de 1936 à 1941, Jules Romains devait s’exiler pendant la Seconde Guerre mondiale aux États-Unis et au Mexique. En 1945, poussé par le général de Gaulle, soucieux de rénover l’Académie française, et encouragé par son ami Georges Duhamel, à l’époque secrétaire perpétuel, Jules Romains, qui s’apprêtait à quitter une nouvelle fois la France pour le Mexique, rédigea pour poser sa candidature une lettre dans laquelle la mention du fauteuil restait en blanc. Il fut élu en son absence le 4 avril 1946, par 13 voix au premier tour, à la place laissée vacante par la destitution d’Abel Bonnard, découlant de sa condamnation en 1945 pour collaboration avec l’ennemi. C’est Georges Duhamel qui le reçut, le 7 novembre 1946. Il ne rendit pas hommage à son prédécesseur. Son orientation politique le portait désormais vers un certain conservatisme, qui s’exprima dans les chroniques hebdomadaires qu’il donna à L’Aurore de 1953 à 1971 ; partisan de l’Algérie française, il mena le cartel des non contre de Gaulle au référendum de 1962. Il est mort le 14 août 1972.

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Jean-Paul TRIBOUT, comédien -metteur en scène Sa carrière débute dans la décentralisation. En 1970, il est engagé au T.N.P., alors dirigé par Georges Wilson, où il travaille sous la direction de Jacques Rosner. Depuis, il a joué plus de quatre vingt pièces, effectuant de perpétuels allers-retours entre le théâtre privé et le théâtre public, passant des aventures marginales aux Théâtres Nationaux. Il interprète avec le même plaisir classiques et contemporains… Parmi les nombreux metteurs en scène qui l’ont dirigé, citons André Reybaz, Jean Davy, Suzanna Lastreto, Michel Galabru, Jacques Rosner, Roger Planchon, Agathe Alexis… Au cinéma, il tourne dans une dizaine de films sous la direction de Robert Enrico, André Cayatte, Alain Bonnot, Roger Hanin… La télévision rend son visage familier car il participe en effet à plus de cinquante séries et téléfilms tournés, à travers le monde, de La Demoiselle d’Avignon à Mathias Sandorf, du Temps des As à Formule 1. Mais c’est la célèbre série des Brigades du Tigre, dont il est, pendant près de dix ans, l’un des principaux interprètes, qui rend son visage familier aux spectateurs de 22 pays. En 1986, il signe sa première mise en scène importante Le Légataire Universel de Jean-François Regnard. Viennent ensuite La double inconstance de Marivaux, Turcaret de Lesage, une co-mise en scène de L’Esthétocrate d’après les textes du sculpteur Pol Bury. À Paris, il monte Point de feu sans fumée de J. Vartet, Les Mufles de Sacha Guitry, Le Galant

Escroc de Charles Collé, La seconde surprise de l’amour de Marivaux, Lettres à une amoureuse de Beaumarchais… En 1998, au Théâtre 14 Jean-Marie Serreau, ce sera La Dernière nuit de Don Juan d’Edmond Rostand. Puis en 1999, Couple Ouvert à deux battants de Dario Fo et Franca Rame (350 représentations à ce jour) ; et la nouvelle version de Art de Yasmina Reza. En 2000 La Comédie du Paradoxe d’après Denis Diderot au XXe Théâtre. En 2001 Le Triomphe de l’amour de Marivaux au Théâtre 13, puis au Théâtre Hébertot à Paris. Et la saison 2003/2004, la création de Zoo ou l’assassin philanthrope de Vercors au Théâtre Daniel Sorano de Vincennes, repris au Théâtre Mouffetard à Paris, puis en tournée. En 2006 il monte un texte presque inconnu d’Eugène Labiche, Une chaine anglaise qui, crée à Paris au théâtre 14, sera repris au Théâtre Rive Gauche avant de partir en tournée et d’être présenté en festivals. 2007 -2008 ce sera « Nekrassov » la seule comédie de Jean Paul Sartre au Théâtre 14 à Paris, après avoir été créé en festival et avant de partir en tournée jusqu'à avril 2009. Parallèlement, Jean-Paul Tribout assure depuis 1996 la direction artistique du Festival des Jeux du Théâtre de Sarlat et depuis 2005 celle du festival de la comédie de Dax.

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DISTRIBUTION

JACQUES FONTANEL

Il débute au théâtre dans Amphitryon 38 de Jean Giraudoux mis en scène par Jean-laurent Cochet, sous la direction de qui il jouera également L’intoxe deFrançoise Dorin au Théâtre des Variétés, aux côtés de J.L. Moreau et J. Dufilho. Il a joué au Théâtre du Palais Royal dans Un fil à la patte de G. Feydeau, mis en scène par Pierre Mondy, avec C. Clavier et J. Villeret. Il revient au Palais Royal quelques années plus tard pour jouer Les affaires sont les affaires d’Octave Mirbeau, mis en scène par Régis Santon. Récemment, il a joué dans Amadeus au Théâtre de Paris, et dernièrement dans L’inspecteur Whaff au théâtre Tristan Bernard sous la direction de Jean-Luc Revol. Il travaille également sous la direction de Jean-Claude Brialy, José Paul, Andonis Voyoucas, Stéphane Hillel, Christophe Lidon, notamment dans La Trilogie de la villégiature de Carlo Goldoni… Ce sera, après « Zoo ou l’assassin philanthrope » et « Nekrassov », une nouvelle collaboration avec….. JP Tribout. ERIC CHANTELAUZE

Comédien-chanteur, metteur en scène, auteur, parolier de chanson, Eric Chantelauze fut élève au conservatoire national de Lille. Il mène une carrière au théâtre où son éclectisme lui permet d’interpréter des pièces aussi diverses que Fin de Partie mis en scène par Jean-Claude Fall, le Best of des Monty Python mis en scène par Thomas Le Douarec ou encore Grand et petit de Botho Strauss mise en scène par Philippe Calvario. De nombreux metteurs en scène lui sont fidèles tels que Jean-Renaud Garcia (La mégère apprivoisée, Marie Tudor, le

capitaine Fracasse), Jacques Bachelier(Le Tartuffe, De Rodrigue à Rodrigue), Vincianne Regattieri (La tempête, le songe d’une nuit d’été, les précieuses ridicules) avec laquelle il s’exprime dans des spectacles musicaux comme acteur et chanteur, mais aussi en tant qu’auteur avec le spectacle Les mille et une nuits. Il est un des comédiens récurrents des spectacles de Ned Grujic (Cyrano de Bergerac, Le mariage de Figaro, Robin des bois) et est actuellement en tournée avec sa dernière comédie musicale Fame. Il a écrit La guinguette a

rouvert ses volets, crée en 2004 au théâtre 14 et qui reçut 3 nominations aux Molières 2005. JEAN-FRANÇOIS GUILLET

Comédien de théâtre, télévision et cinéma, il débute sa carrière en 1964 aux Tréteaux de France qu’il quittera en 1971. Par la suite, il est employé dans les théâtres privés et publics et a joué notamment Clérambard et La Guerre de Troie n’aura pas lieu dans des mises en scène de Nicolas Briançon, L’éventail de Lady Windermere dans une mise en scène de Sebastien Azzopardi, pour lequel il est nominé en 2007 dans la catégorie Molière du comédien dans un second rôle. Il est fidèle à Anne Delbée (Le Dindon, Van Gogh, L’aiglon, Othello), Jacques Rosny (Caligula, M. Klebs et Rozalie), Jean-Marie Besset (Outrage aux mœurs, Le bel air de

Londres, un cœur français). On l’a vu récemment dans Richard III mis en scène par Didier Long, et Ivanov mis en scène par Jacques Rosner. Jean-François Guillet a interprété des pièces de Sartre, Williams, Ibsen, Camus, Obaldia, Ionesco, Miller… Il a été dirigé au début de sa carrière dans « les Rosenberg ne doivent pas mourir » par Jean-Marie Serreau. Jean-François Guillet codirige actuellement à Paris avec Emmanuel Dechartre le Théâtre 14- Jean-Marie Serreau.

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PIERRE TRAPET

Comédien et auteur, Pierre Trapet mène une carrière au théâtre, à la télévision et au cinéma. On l’a vu notamment dans des films de Tony Gatlif(Les princes, Bye, bye my love), de Patrick Grandperret (Court-circuit, les meurtriers, sécurité intérieure). Au théâtre, il écrit des spectacles (Pierrot gardien de l’ordre, les chaussures de Mme Gilles, les couleurs du rire, la

claque de ma vie, variations sur le rire), et met son talent au service de Philippe Adrien (Concert d’enfer, La misère du monde), Alain Mollot (Sur le sable, Coco perdu) ce qui lui permet d’aborder des univers aussi variés que ceux de L. Guilloux, Enzo Cormann ou Goldoni. En 2002 il joue Knock de Jules Romain. Ce sera, après « Le triomphe de l’amour » en 2001, une nouvelle collaboration avec…Jean-Paul Tribout.

PATRICK D’ASSUMCAO

Compagnon de route de M. Lesage sur de nombreux spectacles au début de sa carrière (Dernier hôtel avant la pentecôte, Les 10 petits nègres, les caprices de Marianne, Les 30

millions de gladiators, Dr Jekyll et Mr Hyde, Voix off, La fortune de Gaspard), il a également travaillé avec B. Marbot (Sniping Zone, Ultime insistance), et D. Weill (Lettre d’une inconnue,

L’impresario de Smyrne, Tartuffe). Bien d’autres lui font appel ce qui lui permet d’aborder des textes de Feydeau, Hugo, Zweig, Schnitzler, Anouilh, Achard, Noren, Sartre, ainsi que C. Fréchette, N. Saugeon ou encore plus récemment Cicéron et Breton…

LAURENT RICHARD

Formé au Conservatoire de Toulouse par Henri Bornstein et à Paris par John Strasberg, il a joué pour plusieurs compagnies interprétant Diderot, Ionesco, Maupassant, Flaubert, Marivaux, Prévert, Guitry, Dubillard, Molière… Laurent Richard est notamment un interprète fidèle des mise en scènes de Christophe Lidon (Le Misanthrope, La Mouette, Le

Songe d’une nuit d’été…), et de Yamina Hachemi (Les Bas-fonds, L’Homme qui rit…). Il a également travaillé avec B. Marbot et on l’a vu récemment dans Pelagos mis en scène par C. Luthringer. Il a par ailleurs tourné dans de nombreux téléfilms sous la direction de P. Jamain ; J. Sagols, M. Favart… Ce sera, après « Nekrassov », une nouvelle collaboration avec….. J.-P. Tribout. XAVIER SIMONIN, COMEDIEN-ASSISTANT A LA MISE EN SCENE

Il a suivi les cours d’art dramatique de Jean Périmony, et de chant chez Annette Charlot. Au théâtre, il a interprété des textes de Corneille, Marivaux, Montherlant, Kafka, Schisgal, Rabelais, Shaw, Thierry Georges-Louis et a travaillé notamment avec Jean-Michel Ribes, Robert Hossein, Marcel Maréchal, Jackie Berroyer, Nicolas Briançon… Il a tourné pour la télévision notamment dans A cran et La Vraie vie de Mata-Hari d’Alain Tasma, ou encore Les enfants du miracle de Sébastien Grall. Il participe également à la direction artistique d’évènements dans le cadre de festivals d’humour à l’Olympia (Paris fait sa comédie) et au Zénith (Juste pour rire). En musique il développe un numéro de music-hall qu’il présentera en France pendant 6 ans avec une formation de plusieurs musiciens. Il a été assistant metteur en scène de M. Maréchal, Anouche Setbon, Anne Roumanoff et de Jean-Paul Tribout sur ses deux précédents spectacles.

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L’EQUIPE

PHILIPPE LACOMBE, CREATION LUMIERE

Au Théâtre, il a notamment travaillé avec Jean Gillibert, Michel Bouquet, Michèle Venard, Jean-Pierre Andréani, Jean Bollery, Michel Galabru, Agathe Alexis, Claude Bernhardt, François Bourcier, Gabriel Garran, Jean-Luc Revol, Susanna Lastreto, José Valverde, Jacques Seiler, Christian Le Guillochet, Claude Confortes, Alain Barsacq, Anouche Setbon, Sylvain Maurice, Panchika Velez, Nabil el Azan (Festival de Baalbeck-Liban) et… Jean-Paul Tribout. Pour la danse, il signe la lumière entre autre des spectacles mis en scène par Marie-Laure Tarneaud. Pour la musique, il a mis en lumière des drames liturgiques (ensemble Venance Fortunat …), des opéras (La Flûte enchantée…), des concerts de jazz (Daniel Goyone…), des spectacles de variétés (Anne Roumanoff, Charlélie Couture…), de la musique électro-acoustique (Centre G. Pompidou)… Egalement à son actif, des parcs d’attractions, des expositions, des stands, des défilés de mode, et des sons et lumière. En outre, il enseigne à l’Ecole supérieure des Arts et Techniques de la Marionnette, et à l’Ecole

supérieure des Arts Décoratifs.

AMELIE TRIBOUT, DECOR ET ACCESSOIRES

Après une formation à l'Ecole Supérieure des Arts et Techniques (E.S.A.T), elle rencontre la scénographe Patricia Rabourdin qu'elle assiste sur des spectacles mis en scène par François Bourcier, Philippe Adrien, ou Marjorie Nakache. Elle a travaillé ensuite sur plusieurs spectacles, comme scénographe et/ou accessoiriste pour différents metteurs en scène : Benoît Marbot, Charlie Mangel, Didier Brice, Valérie Antoijevich, Jean-Luc Moreau, Ludovic Girard, Christophe Lidon, Julien Cafaro, et… Jean-Paul Tribout.

AURORE POPINEAU, COSTUMIERE

De formation artistique, Aurore Popineau se tourne très tôt vers la création et la conception de costumes de théâtre. Investie très en amont du projet avec le metteur en scène, elle attache un soin tout particulier, avec ses équipes, à la fabrication, pour que chaque costume soit le reflet fidèle de son interprétation artistique. Depuis 15 ans, elle a travaillé avec de nombreux metteurs en scène, exprimant ainsi son talent dans différents registres. Notamment : Le Malade Imaginaire avec Gildas Bourdet, Conversation avec mon Père avec Marcel Bluwal, La Mouette et Richard III avec Philippe Calvario, La Régénération avec Franck Berthier, Le Journal d’un Poilu avec Didier Brice, Hedda Gabler avec Raymond Acquaviva, et L’Aiglon avec Marion Bierry. Dorothy Parker, La

Tempête, Les Trente Millions de Gladiator, Al Andaluz, Don Pasquale, Le Cabaret des hommes

perdus (2005), L’inspecteur Whaff(2009) témoigne d’une vraie collaboration avec Jean-Luc Revol ; Andromaque, La Trilogie de la Villégiature, La Nuit à l’envers ou Le Petit Violon avec

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Christophe Lidon ; et La Seconde Surprise de l’Amour , La dernière nuit de Don Juan ,le

triomphe de l’amour, Une chaine Anglaise et Nekrassov avec… Jean-Paul Tribout. Pour l’opéra, elle a notamment signé les costumes de L’Amour des trois oranges au Festival d’Aix 2004.

Deux avis autorisés… “Jules ROMAINS illustre une race de créateurs méprisée par les cuistres. Il est un de ces parias sur l’épaule duquel les critiques dits sérieux gravent au fer rouge la marque d’infamie la plus indélébile: celle de la dérision, ou pire encore, du silence. Il est un humoriste, un prince de l’humour, infiniment supérieur à Alphonse Allais. » Paul GUTH, Nouvelle Revue des Deux Mondes, octobre 1972. « L’auteur de Le Trouhadec est un des très grands auteurs comiques de la première moitié du XXe siècle. Et pourtant, il y avait de la concurrence! Il y avait Georges Feydeau, Courteline, Alphonse Allais, Tristan Bernard, Sacha Guitry. Par un coup de maître, avec

KNOCK, il se détache du peloton de tête (...) Un autre grand type créé par Jules Romains est Monsieur Le Trouhadec qui après avoir été « saisi par la débauche » en 1924, va se retrouver dans « DONOGOO-TONKA » en 1930. Ce membre de l’Institut, un peu gâteux (il en existait encore aux environs de 1930), a prodigieusement amusé son auteur (...) Si on ajoute quatre ou cinq chefs-d’œuvre indiscutables qu’il a donné au théâtre français(…) on n’a qu’une constatation à faire : le poète comique Jules Romains a du génie. Et n’oubliez pas que cet éloge vient d’un homme qui écrit lui aussi des comédies! » MARCEL ACHARD, de l’Académie française, Nouvelle Revue des Deux Mondes, octobre 1972.