l'Antiquité Expliquée e Representée Par Des Figures

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L'Antiquité expliquée et représentée en figures ... par Dom Bernard de [...]

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  • L'Antiquit explique etreprsente en figures... par Dom Bernard de

    [...]

  • Source gallica.bnf.fr / Bibliothque nationale de France

  • Montfaucon, Bernard de (1655-1741). L'Antiquit explique et reprsente en figures ... par Dom Bernard de Montfaucon,.... 1719.

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  • lew-

    u~ Tf

    L71\

    N',

    T 1 Q

    TT

    1fT E

    EXPLIQUE,E T

    REPRSENTE

    EN F 1 G U R E Sv

    TOME C I N au I E M E-SECONDE PARTIE.

    Les Funrailles des Nations barbares les Lampesles Supplices, Sec.

    p Dom BERNARD DE MONTFAUCNReligieuxBendi6tindela CongrgationdeS.Maur.

    A PARIS,j, FLORENTINDELAULNE,I1 JEAN-GEOFFROYNYON,

    Chez) HILA.IRE FOUCAULT, ETIENNE GANEAU,

    ^MICHEL CLOUSIER,MICOLAS S GOSSELN,

    [ Et PIERRE, FRANOIS GIFFART.

    MT\ C* C* "V T "^T U i

  • Tom, K Z

    L'ANTIQUIT

    E X P L I QU EET REPRESENTEE EN FIGURES

    TOME CINQUIEME, 9

    Qui comprend les funerailles, les tombeaux & les maufoies^

    SECONDE PARTIE,

    Les funrailles des Nations barbares les Lamves ff les Supplices.

    ANTiaUITASEXPLANATIONE ET SCHEMATIBUS ILLUSTRATA.

    TO M US QUINTUS, 9

    Funera comple&ens, fepulcra & maufolea.

    PARS S ECV N D A-,y. ^X.

    De funere barbararum Pentium* de Lucernis & de Suppliais,

  • Tom. V,

    J J J,

    Z ij

    LIVRE -PREMIER.

    C H APITRE P R E MI E R.

    J, a-r~ ~r pI'~jj f.,

    /". G'f ~I~ CC'Z/Ilr"Ct?S>

    d .7 ~7?-Crmonies des Egyptiensa la mort de leurs

    petrens.1 1. Trois manires diem-

    onnmev lescorps je Ior,

    Hrodote. Funrailles de ceuxqu on

    trouvait morts

    dl d" 1 c~is l rDl"jei,(J~~e 11

    dans le Nil. IV. Manires d"cn>h:iu?ner desEgyptiens Je Ion ''Diodore de Sicile,

    ceints au milieu du corps, fe frappant pour marque de deuil. Aprs quoi ils apportent le corps mort a des gens tablis pour les embaumer, c qui gagnent leur vie ce mtier.

    !c

    1 1- Cesgens ont des modles

    en peinture fur des tables de bois dontune

    qu'il n'eft pas permis d'appellerpar fon nom reprsente lapins iomptueufemanire d'embaumer une autre la mdiocre Se la troificme la plus ilmple.Ils

    demandent aux parensen

    quelledes trois manires ils veulent

    qu'ilscra-

    baument le choix fair, on convient du. prix } &zles parens fe rerirent. La plus

    LIBER P R I M U S.

    CAP U T P R I M U M.

    ''SEgyptiorttmritusin morte

    cogruttorimi.1 1.

    Trs modi condiendorum cadavcrion fecun.dum Herodotmn. J II. Fuma corum qui inNilo mortui deprehenderentur. I 'r. Modicondiendi sEgyptiorum fecundum DiodorumSictdum.

    IPUnera^Egyptii fie exfequebantur ur 1c-

    X^ giivms apud Hcrodotum Euterp. 85. Qiiibnf-um

  • L'ANTIQUITE1 EXPLIQUEE &c. Liv. I.

    ^excellente manire d'embaumer eit telle. Ils ont un certain fer crochu avec

    j lequel ils font fortirla cervelle par les narines & infufent enfuite en fa placevim. certain baume ils fendent le ventre avec une pierre d'Ethiopie fore aigu,& font fortir les interrins ils les vuident les lavent avec du vin de palme& les parfument avec des aromates aprs quoi ils les remplirent de myrrhe

    pilc& de pluiieurs autres aromates jamais d'encens. Enfuite ils falcnt le

    "cadavre dans du nitre & lelaiifent ainfi pendantfoixante-dix jours il ne

    "leur e il pas permis de paiTer ce terme; aprs lequel ils lavent le corps, l'en-

    velopentavec des bandes de toile, & l'oignent avec de la gomme. Les parens

    > reprennent enfuite ce corps Se le mettent dans une caifTe qui a la figure du

    corps humain & le font tenir debout appuie' contre la muraille.

    "Pour ceux qui n'y veulent faire qu'une dpenfe mdiocre, ils embaument:le corps fans le vuider en lui rempliflant le ventre d'un baume compof de

    "poudrede cdre

    qu'ilsfont

    entrer parle fondement. Ils le mettent dans le

    'nitrependant

    foixante-dix jours aprs quoiils font couler cette liqueur de

    cdre qui difloutles intrims de manire qu'ils fortentavec la liqueur, c"le nitre aiant defTech les chairs, il nereile plus que

    lapeau &

    les os. a troi-

    fime manire d'embaumer eit pour les pauvres ils lavent les inteftins parle fondement, & font deilecher le corps dans le nitre pendant foixante dix

    jours.I !T. Si quelqu'un foit tranger foit Egyptien fe noie dans le Nil ou efl

    tu par un crocodile la ville laquelle le corps flotantlur l'eau s'arrte, ef1

    J.p, t, 1 9~

    d 1

    -y~ 1 f l' -p r p^oblige

    de e l'enfevelir ihonorablement.

    & e le mettre dans des bires facrees.

    "Il n'eit permis a aucun d'entre le peuple,ni mme aies

    parensde faire les

    "funrailles les feuls prtres doivent Tcnfevelir, comme un mort qui eft que-

    "que choie de plus prcieux que les cadavres ordinaires.I V. Diodore ajoute quelque chofe ce qu'Hrodote dit des funerailles des

    Egyptiens. Quand quelqu'un cit. mort, dit-il fes parens c fes amis fe bar-bouillent le viiage de boue ils vont par la ville de ct d'autre pleurant le

    dfunt ils s abiliennent des bains ne boivent point de vin, & ne mangent"que des viandes grollieres ils ne portent point d'habits fomptueux. Ils ont

    "trois manires d'enfevelir le corps l'une magnifique, l'autre mdiocre, &la troiflme fmple. La magnifique cote un talent d'argent la mdiocre

    At h; in &-iibus fuis rclitli diliacntilfimccondinnt cor-

    r

    pus- Ante omn'iA incurva ferro cenbrutn per tiares e-iu-

    cttnt, & dura editcunt ph^rmaca infunduut dehinc acu-

    tiffimo Lipide

  • FUNERAILLES DES EGYPTIENS,

    vingtmines (le talent valoir ioixante mincs^la mine cent drachmes, a drachme

    fix oboles ) la troifeme manire d'enfevelir ell vil prix. Ceux qui ont foin"de ces funrailles 3 &qui font ce mtier de pre en fils marquent aux parais la valeur de chaque choie leur demandent combien ils veulent dc'penfer ilsconviennent eniembe du

    prix & remettent le corps entre les m .tins de ceux

    quidoivent l'embaumer. Le

    premierelt le defnateur qui dcrit furie ca-

    davre lalol1tueur de la fente qu'il faut faire fur le ct gauche. Celui qui eildeftin pour couper fait avec une pierre d'Ethiopie une ouverture de la Ion- ce

    gueur defline'e par le defnateur & prend d'abord la fuite les aflsflans lc-

    pourfuivent coups de pierres en lui donnant mille maledicTions comme

    pour dtournertout le mal fur fa tte car ils regardent comme coupables &

    dignes de haine tous ceux qui bleffent le corps humain & qui lui font quel

    que mal que cepuiffe ecre. Les embaumeurs au contraire font chez eux en

    grand honneur ils vivent familirement avec les prtres & comme des

    perfonnes facrees ils peuvent entrer dans le ficrairc. Un de ceux qui doiventembaumer le corps le vuide par l'ouverture faifant fbrtir 0 tous les intcftinshors le cur & les reins, qui (ont lavez par un autre avec du vin de palme& d'autres

    liqueurs aromatiques, jbniuite d'autres oignent le refte du corps --pendant Tefpace

    deplus de trente jours avec du cedre & des onguents ils y

    emploient auffi la myrrhe, le cinnamome, S: d'herbes odorifrantes qui"

    empchentla

    corruption& exhalent une bonne odeur.

    Aprsque ces gcns

    ontdifpof

    lecorps

    en forte qu'il paroit entier aiant (es (ourcils les pavipie-

    res & les autres membres dans la mation & avec tomes lesapparences

    d'un

    homme vivant, ils le rendent aux parens. Plufieurs Egyptiens gardentles

    corps de leurs anctres ainfi embaumez dans de petites maifons magnifique- ment ornes & prennent beaucoup de plarfir les regarder ainl comme vi-

    vans fans aucunchangement

    ni dans leur taille, ni dans les traits & la couleur

    de leursvifages.

    Les ChrtiensEgyptiens,

    dit S. Athanafe dans ia vie de S. Antoine conri-

    nuoient encore de fontems garder dans leurs maiions envelopez dans des

    lingesles corps nonieulcmcnr des martyrs mais au (T des gens de bien qui

    mouroient chez eux. S. Antoine s'leva contre cette coutume e peur qu'onH10urOlenr CL1CZ t:u~ S. ~,1IICC)iT.le s t'Leva contre CCCCC COUtLlillC, 0:. nc peur qu on* i j.

    t'mnmperextuii fmnt impenf. ( Talcntum

    valet !c-

    xagint.aminas,

    mina centumdv.nch'iias,

    raciim.i (ex

    obolos. )Lbnn.vri

    qui funus curanta--tcm a

    m.ij"i-

    fo.r acceptant faflitant. Hi atiufcfuc reiin fu;i:i

    viam laram conlliuxir quoJ opus haud mulro mi-

    noris quam pyramis iuduris fuit. Vi.c lorgirudo

    quir.que ltailiorumcrat quinque vero ibuiia fexcenti

    vigiiui quinque palis Ccomctrici lune Iatitudo

    cjus dcccm ulnarum crat aicitudo ulr.arum octo iis

    in lncis ubi dcmillrLis iolutn erar. IIi:j\is vix Iarcra ex

    inciils quadi'.uifqiic lapijibus cnnftabant ubi viderc

    crat animanriimi fi nir.is qucmulmodum in P'icra-

    glypliicis. Deccm quoquc anni d".ir. hxc via Ib/acic-

    tur dianque lubtcvranca ioca rc-^c jubenre in col'ciibi pollc.i pyramides c:ech\ facn.int rar;r.cn.ri!f

    rlapii lune. Lticum ponciuio !ci>u!cro luo paravir ;cx'j- 1 J

  • L'ANTIQUITE E XPLIQJJE'E &c. Liv. 1

    qu'on ne la met point en ligne de compte avec les autres. La plus grande des

    trois pyramides eft la feule iur laquelle on puifle monter & dans laquelle on

    puiffe entrer. On y entre par un grand trou c l'on rie peut pntrer au dedans

    qu'en fe courbant ou en rampant avec une fatigue extraordinaire la fin de

    ce chemin on en trouve deux autres dont l'un eft droit & plain & l'autre vaen montant. A l'entre du premier chemin on trouve un puits trs-profond, 1,c del on vient une chambre qui a dix-huit pieds de long & douze de large.

    Le fccond chemin qui va en montant eft bien plus remarquable il a fix

    pieds quatre pouces de largeur ,6c cent foixante- deux pieds dmonte. Des

    deux crcz de la muraille il ya un banc de pierre haut de deux pieds c demi& raisonnablement large, auquel on fe tient ferme en montant quoi ne fervent pas peu les trous qu'on y a faits fur le pav pref qu' chaque pas mais

    grofierement c fans y obfrver les diftances fuis ces trous o l'on met les s

    pieds iferoit impofble d'aller jufqu'au haut, c ce n'eft qu' grand peine

    qu'on peut y arriveravec ce fecours comme les trous font fort loignez les

    uns des autres on n'y va que par de grandes enjambes. La ftruclure de cettealle eft de grandes pierres unies comme une glace la voute en eft fort le-

    ve j'en donne ici le defTein fait par Corneille le Brun je ne fi s'il fc trouve

    ailleurs que dans fon voiage de Levant.

    Par cette monte on arrive une grande chambre qui a trente-deux piedsde long feize de large & dix-neuf de haut. La vote en cil plate 3 c eft com-

    pofe de neuf pierres dont les fept du milieu ont chacune quatre pieds de

    large & feize de long les deux autres qui font aux deux extremitez ne paroif-fent pas avoir chacune plus de deux pieds de large, mais l'autre moiti eftpo-fe fur la muraille. Toutes ces pierres font mifes de travers fur la largeur dela chambre.

    Au bout de cette chambre on voit un fepulcre d'une feule pierre qui quandon la frappe rend un fon femblable celui d'une cloche. Sa largeur eft de trois

    pieds un Douce fa longueur de fpt pieds deux pouces 3 oc fa hauteur detrois pieds quatre pouces. La pierre qui a plus de cinq pouces d'pai fleur eft

    extraordinairement dure c refmble au porphyre elle eft polie commeune glace les murailles de cette chambre font incruftes de la mme pierre.Ce fepulcre eft fans couvercle.

    tur. Qiu omniummaxima eft

    pyramisfola ad cacu-

    inen ufqvie adiri poteft iola item eft in quam poiitintr.iri. Aditus ad interiora magnum eft foramen &

    adrependotan tu m cum ingenri

    laborc in cjus (muni

    penetraveris.Hoc pcraclo tramitc duo occurrunt

    meatus quorum altcr rlus planufque, altcr acclivis

    eft. In prioris ingrefTii puteus occurrit profundifli-mus, hinc ad cameram pervenitur cujus longitudoolodccim latitudo autem duodecim pedum eft.

    Longe major trames alius quem nonnifi magnoconatu confeendas latitudo ejus fex pedum & qua-tuor pollicum eft jlongitudo autem illa acclivis eft cen-

    tiun exaginta duorum pcdum. Ad urrumque parictislatus fedile eft altitudine duorum pedum & l'mislaticudine congruenri

    quod magnonifu afeendens

    tencas dum in foram.'na in ftrato ad eam rem parara

    pcdcs immittisnam illa rudi modo parata funt &

    ni-

    mia intercapedine diftant, qua: foramina nifi adclfent

    nunquam poffes ad fiiramum tramitem pervenireimo illorum ope nonnifi magno

    conatu vacaSj quia

    nimia ut diximus intercapedinediftanr. Hic meatus

    ma^nis cfl conftruitus lapidibus iiiqi'.c admodum

    policisfoniix valdc fublimis eft y cjus delinca-

    tioncm hic pofl Cornclium Brunium IccTori offcionefcio autem an ci apud alium quempiam oVoiwSjir/.fferiptorem occurrat.

    Mac via & al'ccnlu pervenitur in m.inam came-

    ram, cujus longitude triginta duorum pedum 1al itudo fcxdccim j altitudo novcmtletim fornicis fu-

    perficics plana eft novemque ingentibus Inpidilnisconfit, quorum feptem.

    inmcdiopohti lexJcciin

    pedum longitudinc quatuor tatitudinc finguli funt:duo autcm alii qui extremum fornicem occupant duos

    pedes latitudinis exhibent fed alrcra pars latitudinis

    liuic ;rqua!is muio inlidct. Hi lapides omnes tranf-verh camra: latitudinem

    occupant.

    In extrema camra eft fepulcrum vc farcophagusuno lapide concinnatus qui pcrcttflus nohe cujulpiamlonum exhibet. Latitudo (arcophagi rrium cil: [leduniuniuique pollicis longitudo autem Cepcem pediiniduorumque pollicum altirudo rrimti pedum qu.i-tuorque pollicum. Lapis cujus fpiiltudo plufqiMinquinque pollicum cft admodum duru.s iolidufquecrt,ac porphyretico fmilis, atquc iiilhr glaciei pcllu-cct. M vi ri camra: iftius codem

    iplo lapide polito vc-

    ltiuncur iarcophagus operculo caret.

  • LES PYRAMIDES.

    Tom. V. A a ij s

    Il y a datis cette grande pyramide d'autres vuides des trous profonds &quelques alles difficiles je ne {ai fi l'on en a encore donn un plan bien

    exact quoi qu'il en foit cela ne nous peut pas inftruire beaucoup.III. Comme cette pyramide toit btie par degrez & que chaque aflife de

    pierre laiffoit un grand bord l'afife de dciibus on y peut monter quoi qu'-avec beaucoup de peine tant caufe de la hauteur des pierres ik ces afifes

    que parce qu'elles font caffes & gtes en bien des endroit. Corneille le Brundie que fur la grande pyramide il a compt deux cens dix afilcs: le mcmedit qu'ilamefur les cotez au plus bas de la pyramide, & que chaque cot a

    fept cens quatre pieds, lia auihfait mefurer la hauteur de la monte par de-

    hors, qui cil dit-il de fix cens feize pieds. Hrodote dit que la largeur de la

    grande pyramide eft de huit plcthres ou de huit cens pieds de chaque ctjl mefure du pied toit plus petite. Il dit aufli que la hauteur cil gale a la lar-

    o-eurce

    quine convient

    pastout fait avec les mekircs de Corneille le Bruri;

    car flon lui la hauteur eft d'un feptime moins grande que la largeur. On

    pourroit peuttre dire que les fables aiant enterr plusieurs afliics d'en, bas,cela aura t de la hauteur de l'difice mais comme ces aflifes croient par de-

    grez comme nousvenons de dire, celles qui

    font enterresaugmenteroienc

    la largeur aufi-bien que la hauteur, & la diflerence refteroir toujours peuprs la mme de forte qu'on eft oblig de dire qu'Hrodote n'aura pas parlavec la dernire prcifon S:qu'il aura pris pour gal peu prs ce qui n'a-voit qu'un feptime moins de hauteur. Au refte il ne faut pas prendre cette

    hauteur perpendiculairement-car flon Corneille le Brun la hauteur perpen-

    diculaire n'eft que de trois cens cinquante-deux pieds, en n'y comprenantfans doute que ce qui eft lev iur terre. Cette pyramide qui d'en bas paroitfe terminer en pointe a pourtant iur le haut une plattc- forme de feize piedsenquarr, compolededix ou douze groffes pierres.

    La fconde pyramide paroit de loin plus haute que la premire, parce

    qu'elle eft fur un terrain plus lev elle eft ferme de tous cotez, fi bien

    qu'on n'y peut entrer on croit pourtant qu'il y avoit autrefois une ouverture

    comme l'autre & qu'elle avoit des alles: comme elle toit fans doute

    faite pour un fepulcre il ne faut point douter qu'elle n'ait en dedans des alles

    & des chambres votes. Elle eft quarre comme la premire, & flon M.

    In hac mnjori pyramide profunda foramina func

    aliique mcarus aditu difficiles quorum nclcio an ac-

    curara delcriprio fail.i hicrit ut ur cft,hinc non quid-

    piam notitixalicujusmomenri percipias.

    III. Cum porro pyramis iflhxc gradibus con-fiai et a hicrit, ita ut quifqtic lapidum ordo infe-

    rior non exiguo fpatio excdt in illam conlcendi

    porcll ctli nonniii masjno conatunon modo quia

    prx.ilti lapides lunt verum ctiam quia plcriiquc in

    locis abrupti vcl cxeli lunt. Narrt Brunius le in ma-

    jorc pyramide'ducentos deeem lapidum ordincs alios

    aliisimpofitos

    enumerafle (eque larcrum pyr.imidismenfuras

    cepillcin ima parte, lmguLupe

    laretaicp-

    tingentorum quatuor pedum cilc mcnlur.im quoqueduxir afeenfus exrcrioris qui lexcentorum inquitkxdccim pedum cil. Ait Hcrodotus latitudir.em ma-

    joris pyramidis in hnguHs latcribus odto plchror-jm(eu octingentorum pedum elle, minore (ci 1 i cet pc-dum menlura alritudinemque elle latitudini irqua-lcm quod poftremum cum Cornclii Brunii meniuris

    non omnino conlentit qui leptimam p/incm minus

    altitudini qtiam latitudini adlcribit. Forre dixerit

    quilpiam arenx molem mulcos inferiores oidines la-

    pidum obiuillc quod alcicudir.ciu ardificii minuci'i

    ied cum illi lapidum ordincs i;ri diximus qi ulatim

    podti luciint h qui obruti or-'rcs lii;r, ii derecci i:on

    minus latitudincm quain altirudiiicm argeicnt,ira

    ut recurrat (emp-cr ditlicultas cadem q'.npropivrmehus dicarur Hcmdotum r.on accuraram j'ii^.liii ,il-titudinis menluram dedillc xqualcinquc

    circitcr di-

    xilfc c.im oux Icprimarnntum

    narremunir tr.ir. Alti-

    tudo auteni illa non cil ad perpcndici'lum act ip;c:ida

    r.ani iccundum CorneliumBrunmm .:Ic;tudo perpen-

    dicularis- trecentorum ranrum &quipquaginta duo-

    rum pedum cil h illa unruin dimctiimur qux luprafolum eminenr. Pynmis autem iilhic qux in terra

    conlpicicntibus in acumen dclmcvc viderur in verti-

    cc tamen (patium planum quadrarumque h'bcr Icx-decim pedum ad larera hngula, cxqiiedeccm duode-

    cimve m.ig!iis lanit'.ibus conll.ms.Secund.i pyr;.mis procul conlpcct.i nlrior quam

    prima elle videtur quoniamin cnr.nennorc lolo

    po-

    lita cil ca undique cl aula cil ita ur nullus parcataditu* Purant ramen olim in il'a r.e.ituin hiifle3 in

    iliaque parircr tr.imircscv' vacua Ipap'a elle. Ccrre cum

    illa lepiilcrum hicrit pcriinic arque prior, vix cil quoddubircrur in illa elle mearu.s

    atquccanicr.i.s irteriorcs.

    Eaquadrata cil ur prima 6v iecundiim l'hevcno-

  • L'ANTIQUITE' EXPLIQJJE'E, &c. Liv. I.

    Pl.cxxxv.

    I.

    T" L

    y a encore dans cette campagne plufieurs autres pyramides, que nous

    J^parferons pour venir la fphinx ou au fphinx, car plufieurs le font mafcu-

    lin, quoiqu'on n'ait jamais parl que des fphinx femelles comme nous avons

    prouv au fecond tome. Cette fphinx eft une flatue taille dans le roc mme

    qui reprfente une tte de femme tout le corps y doit tre aufi mais il eil fienfonc dans le fable qui fait une efpece de monticule, qu'on n'y voit plus quela tte & le cou. C'eft une maffe extraordinairement grofTe quoique les pro-portions y aient t bien gardes. La tte feule a vingt fix pieds de haut, &flon M. Thevenot depuis l'oreille jufqu'au menton il y a quinze pieds. Plinedit que cette mafTe a fervi de tombeau auRoiAmafis il n'efl pas incroiabledit Corneille le Brun qu'elle ait fervi de tombeau puifqu'elle fe trouve enun endroit qui toit autrefois une efpece de cimetiere auprs des pyramides,& des grotes qui toient autrefois des lieux de fepulture; mais il en fau droitd'autres preuves que le tmoignage de Pline. Cette fphinx fe trouve reprefen-tedans la mme planche que les pyramides. Dans la planche fuivante nous

    r# mettons la grande alle de la pyramide qui va en montant, 3 comme elle a tdeffine & grave par Corneille le Brun.

    Thevenot elle a fix cens trente & un pieds de chaque ct.La troifmc eil petite en comparaifon des autres on croit qu'elle a t

    autrefois revtue de pierres femblables celles du fepulcre de la grande pyra-mide ce qui a donne lieu de le croire, eft qu on trouve tout autour une gran-de quantit de pierres femblables.

    tium fingula cjus lacera latitudinc funt unius fuprafexccntos &c triginta pcdes.

    Tertia pyramis fi cum csteris comparemr exigua

    eft j putaturque olim veftitafuiflfc tabulis ex codera

    lapide quo conit.it farcophagus majoris pyramidisillud ideo creditur quod circum illam multa cjuf-dem lapidis fragmenta compareant.

    CHAPITRE IV.

    1. La Sphinx prs des Pyramides. 1 I. Le champ des fMumies. 1 Il. Spulcresdes oijaux embaume1^ 1 V. Autres Pyramides.

    1 1. Nous avons parl ci-devant des Murnies qui toient des corps embau-

    mez dirons quelque chofe du champ des Mumies que nos voiageurs ont d-crit. Ce champ des Mumies eil fept lieues du grand Caire c'eft une valte

    campagne toute unie & toute couverte de fable, o il n'y a ni arbres ni ver-

    dure, ni maifons mais dont la furface cil toute couverte d'os fecs de bras

    C A P U T IV.

    Sphinx prope pyramidas. 1 1. Campus Mu.

    miarum. II I Sepulcrum avium uromatl-

    bus conditarum. I V. yl pyramides.

    .

    AL

    i iE item funt his in pavribus pyramides,_c|iias tranfeurrimus ut ad Iphingem venia-

    mus qua; ftaniaeft inipla rupe incia quarqne mu-

    licris capuc Faciemque rcprxfcar.it corpus ctiam

    fpliingis adeftfed arena obrutnni qna congeric

    collisquifpi.imcfficiuir,

    ita ut caput &collnm

    iphin-

    gis tanrum cminc.inr. Ingcnscil: moles ced

    partium

    propoitionesadfint caput

    folum efl: altirudinepe-

    dum viginti leptem arqueut Thevenotius narr.it

    ah aurc ndmentum ufque quindecim pedes fiait. Ait

    Plijiiifi banc molcm Ama fi Rgi fepulcrum fuifle.

    Utiquc non incredibile viderur inquit Cornlius

    Brunius cam (cpulcri loco ftrndtam fiiiffc quando-quidem co in loco pohta eft qui quafi cmctcrium

    erat ubi pyramides, ubi crypta, qux olim fepulcuv.cloca erant fedaliud requirerctur quam Plinii refti-monium. Hanc

    fphingemcadem in tabula

    rtprxfcnra-

    musin qua pyramides

    funt in tabula auremfcquenti

    magnumillum

    pyramidisinreriorem mcatum in

    quo

    alccndendo proceditur proferimas ut lle a Corne-lio Brunio delincatus & in re incifusfuit.

    1 I. De Mumiis jam antehac verbi fecimus q'Kcadavera cr.inc aromatibus condira, jamquac:lam cii-cantur de Mumiavum campo quem clefcripfeie iri-nerum audtores.Hic Mumiarum campus vigefinio cir-citer ab urbe Cairo lapide finis cft latiflnius pi i-nus arcn.iqnc operrus ubi nulla arbor non herb.i

    nafcirur nulla des cala nuH.i led tota fiiperficies

  • CHAMP D ES MUMIES.0- t t t 1 1

    de jambes de pieds, de crnes, de vieux linges, de cercueils rompus, de

    quantit de petites idoles, dont les unes iont de bois les autres d'une cfpecede pltre enduit d'un vernis verd: nous en avens donn quantit de cette forteau iecond tome ces idoles ont quelquefois ou devant ou derriere des hiro-

    glyphes. Tout ce champ toit creux en dedans perce die on d'alles &c de

    chambres, en forte qu'on y pou voit voiager fous ierre aller par ce cheminfouterrain jufqu'en certaines villes, fans craindre les ardeurs du folcil. En cer-tains lieux il y a des caves fouterraines tailles dans le roc ou l'on mettoit les

    corps embaumez.Ceux qui veulent aller chercher ces mumies ou ces corps embaumez dont

    nous parlions ci-devant, defcendent dans des puits & trouvent des cham-bres fouterraines o font ces corps embaumez envclopez de bandcletcs cou-verts de peintures & quelquefois de dorures, qui reprsentent des divinitez

    Egyptiennes femblables celles que nous avons donnes en grand nombreau fecond tome lorfoue nous parlions des divinitcz d'Egypte. Il y a plufieursauteurs & fur tout des voiageurs qui fe font fort tendus fur les mumies on

    peut voir l-deiTus Pietro dlia Vallc Thevenot & Corneille le Brun.III. Les Egyptiens embaumoient auffi des oifeaux Elien parle d'un fepul-

    cre d'une corneille enfvelie prs du lac Mccris. Outre cela nos voiageursparlent du puits aux oiieaux qui fe voit dans ce champ des Mumies, o l'ondsfeend avec des cordes voici la defcription qu'en fait Mclton Anglois,qui fefit defeendre dans ce puits; fes paroles iont rapportes par Corneille le Brun."Nous entrames en nous tranant frle ventre dans une cave qui eft une alle creufee dans le roc environ de la hauteur d'un homme large d'une braiTe, &exrraordinairement longue. Nous trouvmes encore de ct d'autre plu-fieurs alles creufes de mme dans le roc, auxquelles il y avoit plufieursgrandes chambres pleines de pots de terre cuire qui avoient chacun leurcouvercle de mme matire, dans lcfqucls on coniervoit embaumez desoifeaux de toute efpece; il n'y avoit qu'un oifeau dans chaque pot. Nous y"trouvmes aufh des ufs de poule qui toient tous entiers mais vuides &

    qui par confequent n'avoient pointde mauvais air.

    IV. Selon la relation de M. Thevenot il y a dans ce champ plufieurs py-ramides qui s'tendent de ct d'autre. De ces pyramides il n'y en a qu'unequi mrite qu'on s'y arrte fi elle toit acheve elle ne cederoit point en

    opplcta cft ollibus aridis brachiis eniribus pedi-bus, calvariis, linteis laccris ruptis ligneis loculis Jidoloium fiiniilacrisexigiiis quorum alia lignea, alia

    ex quadam terra candid.i viridi obducta colore co-

    rum veroquxdam protulimus

    lccundo toino. Ha'c

    hmulacraaliquando aiKC nonnunqnam

    a ten;o

    Hieioglyphicas habent litcras. Tonts campus in-

    quiunr (ubterrancis mcaribi'.s innirimr ,ibi via: ca-

    merx conclavia iftac vf.gyptiis iter .igcvc certa-

    qtic loca petere liceb.n a folis ardoc tutis. Aliquotni item in loci*; fubtcrran.cx camerx unt in rupe cx-

    cavarx ubi aromitibus condira cadavera locabantitr.

    Qiii condira illa corpora five Mmnias perquirunt J

    in puteos defeendant oportet queis ad fa btcrrar.cascamerns deveniunc, ubi finit illa condira corpora Eif-

    ciis conflricta piifturis in cxrima fiipe: heie ornara& noniumquam dc.iur.ita ubi dcping'Uitur numina

    /Egyptiaca iis fimilia, aux mngno numro proculi-mus fccundo tomo ubi de tlicologia yt^ypriaca.Mulri leriprorcs maximeque rx peregriiTintimii nu-

    mro, tic Mumiis plurima tratiilcre, qua de rc acican-

    turPctrus dcValle,Thevenotius &Comelius Brunius.

    III. Aromatibus eriam condicb.intur aves: Jr.lia-nus Hift. Anim. I. c 7. icpulcriim cornicis propelacum Mrin litumcommcmurat. Prxtcrea

    putcum

    narrant Hodporici notriavium

    fcpulcrum quodLI

    in Mumiarum campo viliturin

    q\icm puteuni per

    funem ie(c demittunt. Rem ira delcribir Mc'tonius

    Ainilus qui h'inc in purenm s: ipic deicendit cjusveiba tic a Comelio Brunio referuntur a !r. ternesinvrcffiftitniit in crypnrm feu i>: conc'a"? m rupe e.vca-

    vs.tum tdtitu -Une humant corporis Ltitudi>i>. nlns.

    lonrjtnd'nie uicnii. IJinc & le plnrhms mcatus

    ojf:ti'mni i l'H-pecri. an cxcava'.os in anibm aimcr&

    plnrimfir!inis urnU opplct qu.vniyn firi^uls. opercidoex e.i'l'm mur cria a au iib.int, in cit. bus tfis ave s aro-

    matbus conditixferzhlhOity.:ZJ1/.1 tantum avis in una-

    cjud'j'.wwni crut. Ova cjuocjuc f^a'hnacca reperimus

    quorum intevrum cjv.i i< m puiam ?i (cd ea irtits vacua

    erjm mm fiebar u: nn'livn tefum i.-lortm cxh.darcnr.1 V. Narrt Thevenotius in hnc c.unno plurimas

    elle pyramides circumq'iaquc poiicas inter quas 1111,1ranruni oblcrvatiorc dign.i conlpicitur ea Il pcifeclafuilct, jam memorati^ pyramidibu> nih;l conccdcrct-

  • L'ANTIQUITE' EXPLIQJJE'E, &c. Liv. I.il 1 1 y-v 1 1 _00-beaut celles dont nous avons dja parl. On monte au haut de cette pyra-

    mide par cent quarante huit degrez de fort groffes pierres tels que iontceux de la plus grande pyramide. La platte-forme qui eft audefTus n'eft pasunie, les pierres y tant pofes fans aucun ordre d'o il eft aif de juger qu'ellen'a jamais t acheve cependant elle eft beaucoup plus ancienne que les au-

    tres, comme il paroit par les pierres qui font toutes manges, & qui s'en vont

    pour ainfi dire en poudre. Elle a de chaque ct fix cens quarante trois pieds.L'alle par o l'on y entre n'a qu'un chemin large de trois pieds & demi chaut de quatre il va en defcendant la longueur de deux cens foixante feptpieds o il aboutit une falle dont la voute eft en dos d'ne qui a de longvingt-cinq pieds, & onze de large. Au coin de cette falle on rencontre uneautre alle dont le fond eft parallele l'horifon: elle a trois pieds en quarr& neuf & demi de longueur: elle conduit une autre chambre longue de

    vingt & un pieds, & large de onze la voute de cette falle eft aufTi en dos d'-

    ne, & extremement haute elle a du ct du coucha.nr, qui eft celui de fa lon-

    gueur, une fentre quarre vingt-quatre pieds & huit pouces de la hauteurdu pav par cette fentre on entre dans une alle large qui eft de la hauteurd'un homme & qui va de plainpied cette alle a de longueur treize pieds &deux pouces au bout il y a une grande falle dont la voute paroit aufi en dosd'ne. La longueur de cette falle eft de vingt-fix pieds huit pouces, & la lar-

    geur de vingt-quatre pieds fept pouces. Le fond ou pav en eft de roche vive,qui avance de tous cotez ingalement & laiffe feulement un peu d'efpace unidans le milieu entour du rocher de tous cotez & beaucoup plus bas quen'eft l'entre de la falle & le bas de la muraille.

    In hancpyramidem

    confeenditurcentum quadrnginta& oto gradibus qui manaz molis lapidibus conftanr,

    quales fcilicet in magna pyramidevifuntur. Superfi-

    ciesuperna p yramidis

    non omninoplana eft lapides

    inibi une ordinc jacent undc colligatur nunquafnperfetam pyramidem

    fuilTc atramen ea longe anti-

    quior eft pncccdcntibus quod ex ipfis lapidibus ar-

    guirur admodum exchs qui in pulverem ut ira di-

    cam,abcunt.In fingulis latciibus illa fexcentos quadra-

    ginta tres pedes habet. Aditus ad eam eft uno meatutribus & (mis pedibus lato & quatuor pedibus al-to in eo meatu femper defeendirurper (patium du-centorum fexaginta feptem pedum perveni turque adconclave cujus fornix in acumen oblonge dfinit.Conclave eft longum viginti quinque pedibus larumundccim.In angiilo conclavis meatus alius eft planus,non declivis ut prior j eftque quadratus &c circum-

    quaqi'c tripcdalis novemque pedibus longns iftac

    icur ad aliam cellam uno & viginti pedibus longam

    8c latsm nndecime'ux fornix ofascedenti

    fimilis eft

    quod ad formam fed admodum flibliniis. Ea in la-tere oricntali ex quo longitude ducitur feneftram

    habctquadratam a pavimento ad feneftiam ulqueviginti quatuor pedes & oclopollices altitudinis finit

    per hanc fenefl:ram intramr in meatum oblongiimcujus latitudo eft humani corporis in quo meatu

    plana via itur: hic meatus eft longitudine tredecim

    pedum duorumque pollicum in cxrrcmo meatu ma-

    gna cclla cujus fornix eadcm qua prxccdentcs for-niecs eft forma. Cella eft longa viginti fex pedibus Seodo poil ici bus, lata viginti quatuor pedibus feptem-que pollicibus j ftratumeft ipfa mpes quxundiqueinxqualem fuperficiem exhibet, & in medio tantum

    per quoddam Iparium planam habet fuperficiem rupe

    undique circumdatam&

    longedcmiflorcm

    quamfit aditus in ccll?m, & murus undique ipfam cellamambiens.

  • F UNE RAIL LES DES TROGLODYTES, &c,

    CHAPITRE V.

    I. Funrailles des Troglodytes. "Des Ethiopiens .Jlfacrobies. 1 1 . des Hib-tcns.I V. Des Ajfyriens. K Des "Vcrfes. VI. Des Deibices & des Qijficus.

    I. "|" Es Troglodytes difnt Diodore de Sicile & Strabon, enfc veliffcnr ainfi

    I fleurs morts: ils lient avec des liens d'pine blanche le cou du moreavec ies jambes ils le portent enluite iur une colline o ils le jettent terre

    aprs quoi ils le lapident en failant des clats de rire 8c poufint des cris de

    joie juiqu'ceque le corps eil tout couvert de pierres: alors ils mettent fut-ce monceau une corne de chvre & fe rerirent. Voila d'tranges funrailles.Diodore dit qu'entre les Troglodytes ce (ont les Mcgabarens qui enlcvelii-(nt leurs morts avec cette crmonie barbare.

    II. Les Ethiopiens qu'on appelloit Macrobics, parce qu'ils vivoient fix-

    vingtsans; on die qu'ils ne vivent pas moins encore aujourd'hui ces Ethio-

    piens dis- je fe comportoient l'gard de leurs morts a peu prs comme les

    Egyptiens ils faifoient deffecher les cadavres & les cnduiioierit d'un certain

    pltre pour les peindre enfuite de la mme forme qu'ils toient pendant leurvie puis ils les metroient dans une eipece de grande colonne de verre creux

    par dedans le verre eftehez eux en grande abondance, tartan. 1 1. slubiopicn Ma.

    cro'oiorum. III. Nabattcurum. IV sj'jvrir.-C3otJdoYfiYr. 1 I l. !tr

  • L'ANTIQUITE' EXPLIQJJE'E, &c. Liv. I.

    thes

    conferver fans corruption. Les Romains comme nous avons die, fe fervoient

    auii de miel comme d'unprlervatif contre les vers & la pourriture. Les Affy-riens toient conformes aux Egyptiens touchant le rit des funrailles. Ils en-

    terroient leurs Rois dans des marets. Si ce qu'Hrodote rapporte de Nitocris

    eit vritable, cet ufage n'toit pas confiant. Cette Reine des AfTyriens de Ba-

    bylone le fit faire dit.il, un fepulcre fur la porte la plus frquente de la ville,

    expof la vue de tous les paflns & y fit graver cette inscription Si quel-

    3: Qu'un des Rois de Babylone mes fucceffeurs fe trouve en necct d'argenr y

    qu'il ouvre mon fepulcre, & qu'il en tire tout l'argent qu'il voudra; mais

    =? qu'il fe garde bien de le faire moins que la neceflit ne l'y oblige; autre-inent mal lui en

    prendra. Aucun des Rois fes fucceffeurs n'y toucha jufqu'

    Dirius qui ne paibit jamais fous cette porte, eftimant indigne de lui de parfer fous un cadavre. Mais enfin ennuie de fe voir priv de l'ufage de cette porte,c de l'argent qu'il croioit cach dans le tombeau, il le fit ouvrir, & n'y trouvaautre chofe que cette infeription si

  • FUNERAILLES DES NATIONS BARBARES.

    Tom. V. B b

    ths, dit Juihn, faifoicntaufl dchirer leurs morts par les oifeaux & par leschiens.

    Les Barbares habirans du mont Caucafe,dit Strabon,faifbient un grand deuil la naiilancedes enfans parcequ'ils alloient encrer dans une carrire pleinede malheurs & de dif grces au lieu que ceux qui mouroient toient dlivrezflon leurs ides de toutes fortes de maux. Voila pourquoi ils celebroient leursfunrailles avec beaucoup de joie.

    V I. Les Derbices tuoient tous ceux qui pafoient l'ge de foixante dix ans& les plus proches parens mangeoient leur chair cela ne regardoit que leshommes feulement car pour

    les vieilles femmes ils les trangloient& les en-fveliflbient. Ils ne mangeoient jamais ceux qui mouroient avant l'ge defoixante dix ans. Les Calpiens encore plus cruels laifbient mourir de faimceux qui pailbient l'ge de fbixante-dix ans, & les portoient enfuite dans le

    dfre, &: regardoient de loin ce qui arriverait ces cadavres 11 les oifeaux;venoient les dchirer

  • L'ANTIQUITE' EXPLIQJJE'E, &c. Liv. .

    CHAPITRE VI.

    L Funrailles finglantes des Rois des Scythes. II. Des particuliers Scythes.111. Objcques des Germains

    I. "1" Es funrailles Sanglantes des Scythes (ont dcrites en ces termes par

    JL^ Hrodote Les lepulcres des Rois dit-il, font au payis des Gerrhes.

    >Quiid leur Roi eil mort, ils y creufent une grande fofTe quarre lendroic

    >>o le Bo^fthene commence d'tre navigable prennent enfuke le corps'tout oint de cire ils fendent le ventre font fortir les entrailles les lavent sles rempliiTent d'ofier pil d'aromates de femence de perfi 6c d'anis. Ils le

    "recoufent enfuite le mettent fur un char, & le conduilent une de leurs na-

    rrions ceux ci le reoivent c font les mmes crmonies que les Scythes

    " qu'on appelle Roiaux c'eft dire qu'ils ie coupent le bout de l'oreille fe

    tondent les cheveux fe taillent le bras fe dchirent le front & le nez le

    33 percent la main eauche de la pointe d'une flche. Apres quoi ils conduiiente cadavre a un autre peuple

    de leur aomination ceux- la les accompagnent

    w&Ics mnent d'autres, julqu'cequele

    corpsdu Roi a fait tout le tour

    des nations de Ion obifance. Ils le rendent aux Gerrhes dans le payis def-

    quels font les fepulcres. L ils mettent le corps avec la bire fur un lit, fl-

    chent des lances de chaque ct, & mettent du bois defTus. Ils tranglent unede tes concubines qu'ils placent dans fa bire qui eit aifez large pour la^contenir avec le Pvoi fon

    echanfonion

    cuifmier(on

    cuier s ionvalet de

    i chambre fon valet mefages font trangles de mme. On rue encore deschevaux pour les funerailles, auxquelles entre auii tout ce qu'il y a de meil-leur & de plus prcieux comme des vafes d'or car Ils ne fe fervent ni d'ar-

    jjrcnt ni de cuivre. Apres tout cela ils travaillent l'envi faire un monceau"de terre le plus grand qu'ils peuvent. Quand l'anne aprs les funrailles cil"

    rvolue, ils recommencent la crmonie, & prennent cinquantede fes dorne-

    {tiques quilui toient les plus familiers c qu'il

    avoit choifis tous Scythes

    naturels, le Roi ne prenant jamais d'efcave fonfervice: ils lestranglenctous & tranglent de mme cinquante chevaux, auxquels ils fendent le ven-

    ?>tre, quils vuident &c rempliiTent de paille. Ils dilpofent enfuite des bois

    c a p u t v .

    Rcziim Scythjzrum crrwnta fanera. If. Alio-

    rum itemScytharmn. III. Exfequi

    Germ.morum.

    ! ^yth a rbmcruenta funera. fie deferibit Hero-

    l'SCVTH A RU?\1: cruenta fLln~ra {ie dc[criLit Gcs-j3osv3-orus AI dp. 7?.. Reguxi fepnlcra -Tf ud Gcrrhos

    [un-. Vbi Bo-yfbenes jam navigabills cfr ibi cv.m rexeorum ieceffi: ferabem cffo-ilum higentem forma qua-dr.it a hoc ubi

    prapara^mit excipium mo^tuum cor-

    porecera ob'to clvo evulf.i atcpie expurgat quem

    jilere cennsfo & thymimr.atc apicje jivne & anificum impleverum confuunt rurfus impofinimrjiie plau-ftro caiaver al aliam puem fer uni. htod qui cxcl-

    piunt eadem agur.t qua repi Scytkj. auris parre?amputant., ennem circhmtondent b^achia cir, urn '

  • F UN E RAILLE S DES SCYTHES.

    Tvm. F. E b ij

    en forme de demi vote, & d'autres au defTous en mme forme & percentles chevaux de plufieurs longues &c fortes perches qui vont jufqu'au cou puisils mettent ces chevaux fur ces votes en forte que les paules s'appuient furla plus haute & le ventre fur la plus baffe Se que les janlbes de devant & dcderriere pendent en l'air ils leur mettent des mords & des brides leur dref fent le cou, Rattachent les brides des pieux. Sur chacun de ces chevaux ilsmettent un des domeiliques e'tranglez dans le corps duquel ils fichent un

    pieu, qui le perce jufqu'au cou pour le faire tenir droit ce pieu cil fich

    par le bas un plus gros pieu qui perce le cheval d'ourre en outre. Apresqu'ils ont mis cette garde de cavalerie autour du fepulcre ils fe retirent."Voila les funrailles des Rois.

    I 1. Quand les autres Scythes meurent, leurs parens les mettent fur un cha-

    riot, &es font tourner de ct d'autre chez leurs amis chacun de/quelsfait un feftinlatroupe qui l'accompagne, & met autant de viandes pour ledfunt qu'il en donne aux conviez ils les promenentainfi pendant quarantejours, au bout defquels ils les enfeveliflenr & fe purifient enfuite en cettemanire. Ils fe frottent Se fe lavent la tte Se pour fe purifier le corps ils met tent trois pieux joints par le haut l'un avec l'autre o ils attachent des bon-nets de laine tendus & ierrez autant qu'il fe peut. Entre ces pieux ell une cuve fe baigner o ils jettent des pierres ardentes.

    III. Les Germains dit Tacite faifoient leurs funrailles fans grande ce-

    rmonie Se avec peu de dpenie, mme pour les plus grands Seigneurs. Lafeule distinction qu'il y avoit entre les nobles Se les gens du commun toit

    qu'ils bruloient le corps de ceux-l avec une certaine forte de bois. Ils ne jet-toient fur les buchers ni vtemens ni aromates chacun y toit mis avec les

    armes on y mettoit quelquefois le cheval que le dfunt montoir. Ils n'avoientd'autre mauiole que des motes de terre couvertes de verdure, Ils rnettoientbientt fin aux lamentations & aux larmes quoique la douleur perfvert. Lneffet il appartient aux femmes de pleurer, & aux hommes de conierver la m-moire des dfunts. Nous parlerons encore plus bas des funerailles des Ger-

    mains, lorfquenous ferons la defcription d'un fepulcre extraordinaire de Gau-

    lois trouv vingt ou vingt- deux lieues de Paris.

    midium fuper altra duo llxci e^ item alia milita hu-

    jufccmodi defixerunt tum fuper ea cquos imponuntcraffn qn'u in longum ad cervicem ufque trajeftosta ut prions fortijees fufiitteant armos eqiionirn pofte-riores vero juxtafcmorafiifcipiant ventres 3 utrifcjuecruribas ftipcrne dcpendewibus. Eciuos cinttm inf retient 3

    eomm-ju: habenas adpalos colli ?am ichinc fuper corunt

    fngulos ftatuunt finguhi cjumqiiaginta juvewim finm~gitlatorum hune in modum unicuique eorum

    rellum

    flipitem per fpinam ad cervicem ufque tran-.figunt

    qiiod inferius Jtipitis exftat ultimum bifi^nnt tigno illi

    (juoeqims trajetlus eft. His equitibus fepitlcro circnmpo-

    fitis abennt hune in modum regea fcpeLunt.ll.Alios antem Scythas cum dccejferunt proximi q ui-

    que in plauftris collocaros ad amicos circumftnint ipfos

    figidi amicoriim excipientes .epiditm caduver comitanti-

    bus pr&bent tam propinquis qu.i-.rn c&terh, & cadaveritantundem cibomm quantum aliis omnibus Adhune modum vrivati homines qudmginta diebus cir-

    cunt'gitntur. Dcbinc hurnantur poftquam autanhiimarunt Scythd i.'afc purgant. Vbi capitt abfhrfe-rif/it & lavtrunt hac cirai corpus facittnt. Tria i;na

    ftatuunt ffiutuo indinata circa bac prtendant Lircos

    pifecs j quant maxim- poffunt cnnftipantc* G" in al-

    veurn in medio liznorion pikorwnque pofitum lapides con-

    jiciunt exigm fu'gcnte*.I I. De Geriunorum funeve hxc Tacicus de

    moribns Germa. Fnn.rum t villa arnbiiio id jo'nm

    obfervanir ut corpora cLtwiini vb-orum certit linis

    crementur. Struem roginec vcfiibus reec odnrbu^ cumu-

    lant fua calque arma quor umd.am tqni & cqtms a tji-

    citur Sepulcrum ccfpcs criait. Alonuinzntorion ar.hium

    & operofurn honortm Ht gravent defunllis fpcrnannr*:Lamenta ac lacrymai cito 3 dolorcm & trijlitiarn tarde

    ponunt. Frminis luvere hnueftum ell viri.t mimhnffe.Infra de Gevmanorum funerc rurfiis agamis cuin de

    fepulcro fingulariflmio G.illonim fexageiuno ab

    urbe Lutccia lapide reperto ienno eric.

  • L'ANTIQUITE1 EXPLIQUEE, &c. Liv. I. @

    Pl.

    cxxxvi

    CHAPITRE VII.

    . Funrailles des Gaulois flon Cefkr. 1 1. Dcouverte d'un tombeau confiderable "Bhis.

    [. T^ Es ar dit peu de chofes des funerailles des Gaulois mais ce qu'il en die

    ^^jeft fort remarquable. Les hommes ont puifTance de vie & de mon fur"leurs femmes & leurs enfans.Quand un pere de famille de qualit vient mou-

    rir fes parens s'aiTemblent & s'ils ont quelque foupon qu'on luiait procu-*>r la mort ils mettent fa femme la quefHon comme on feroit une efclave y

    fi elle fe trouve coupable, ils la font prir par le feu 6c par les tourmens les

    plus horribles. Les Gaulois font des funerailles magnifiques & fomptueufes."Ils jettent dans le feu tout ce quiavoitt cher au dfunt pendant fa vie,fans en excepter les animaux.Il n'y a pas bien longtems qu'aprs les funerail-les on bruloit ceux des ferviteurs &des domeftiques du dfunt qu'il avoic le

    plus aimez,1 1. Cefar nous iniruit en peu de mots des funrailles des anciens Gaulois

    mais il ne dit rien fur la manire dont ils confervoient les ofTemens & les cen-dres des dfunts. Un monument trouv Blois l'an 1710. nous apprend biendes chofes l-detflis. En fouillant la terre dans l'Abbayie de S. Lomer pourjetterdes fondemens, on dcouvrit dix ou douze pieds de profondeur un

    petit caveau qui n'a voit en dedans que trois pieds de circonfrence, hautd'environ un pied & demi. Il toit bti de briques bien maonnes avec de lachaux & du ciment. Sabafe toit quarre avec quelque petit ornement aux

    quatre angles. Le corpsdu caveau toit rond enduit par dehors

    de ciment bien

    proprement & par dedans d'un certain pltre le haut toit en vote. A l'undes ccez il y avoir une petite porte o. l'on pouvoit aifement paffer la main.Dans ceperit caveau taient trois figures jettes en moule d'une matiere fem-blable celle dont on fait les pipes tabac. L'une des figures elt une femmeafife dans une chaife dos, tiffue de jonc ou d'ofier, qui environne les cotez 8cle dos delafemme:ledoiierde la chaife monte jufqu'au cou de la femme, quicil cofFe^fa co'dfFure eft d'un affez bon gout: elle tient un petit enfant entre les

    bras, quiparoit mort. Auprs de la femme toient deux autres femmes nues

    C A P U T VII.

    l.Funera Gallorum ex Julio de f ire. II .fepul-

    crum memorabile Blcjis deiectnm.

    . U X. D A m Cafarde funerc Gallorum feri-1.

    Q

    bit, DAM ~II'f.11 cerre ii:11101'LIIll fliiit.

    V^ bit, qiis obfcrvatucerre digmflmu funr.

    Vin inquit lib. 6. in uxores fient in ilbcros vit a

    ftecifcjiii habent potefiatern C cwn paterfemiliasUluftrlore loco natns dccijfit cjuspropuicjui conveniunt

    & de morte ,fi res in fajpicioncm vetiit de itxoribits in

    crvilcmmodion cjV.&jiionan hs.bcnt i & fi cimpertum

    efl igm atijue omnibus forment is excruvints inicrfi-ciuv.t. Fitncra font pro eu/m GaUorum m-^gnifi^a ijr

    fumtiinfa, omi.iiiqw qua vivis cordifuijfe arbitrant iir 3in

    ig?r.?n'niferimtet 'mm animaHa ac p.mU fnpr.i hanc

    wmo-Uitnflrvi cr clientes cpinsab lis diUchs tffe con-

    ftabdt jujfis fiinrnbus covfiFnsitt?a crcm-biintw:

    I I. Sic p.uica Cxfar de funerc G.illonim tradir,nec doccr cj!io pnifto momiorum oila cir.crelque ru-nutLu'cncur.Moiuirncr.tiim Blclisrepenum

    anr.o i-io.

    multa doect circa Gallorum fepulturam. Cum inMonafterio S. Laudomari ad iandamcnra qudamjacienda terrain efroderent poftquam ad decem duo-decimvc pedes excavaflent in fornieem perparvumincidetunt cujus circuitus intus erat pedum trium

    altitudo feiquipedalis is erat ex lateribus concinne

    pofitis ftru:iis calce cacmentoque firmatus. Bafis

    quadrata erat Se aliqua prxfercbat exigua ornamentain angulis camcrula illa rotunda er^t in exteriori

    fupcrrlcie cacmento optime obducta, in interiorc vero

    gypfo quodam erarque rotundo fornice. Ad un unilatus parvum foramen erat, pcr quod manus commode

    trajici poterar. In camerula illa trs erant hgurx intormam quampiam confelx ex materia ci imili ex

    qua tubi tabacini fieri folcnt. Figura u na ca'teris prx-rtantiorclt mulieris fedentis in fclla, cujus dorfum to-tam mulierein a tergo ambit & annorium etiam le

    extcndit,atq; ad ufquccollum mulieris pertingit.Cul-tus

    capitis mulicbrisnon inclcgans eil ledensautem

    mulicr inEintcm ulniscomplectitur, qui

    mortuus cifo

    videtur. Pioptcr illam mulierem dux alia; muliert

  • TOMBEAU TROUVE' A BLOIS.

    longue chevelure, qui portent leur main chacune leurs cheveux elles font

    toutes deux faites furlemme moule. Qiielqiies-uns les ontprifes pour des Ve-

    nus ce qui eil hors de vraifemblance car fi c'toient des Venus pourquoideuxenfembe?1 Il y a bien plus d'apparence que ce font deux pleureuis3 3

    qu'on appelloit en latin prfic. Pour ce qui efc del femme afife qui tient unenfant mort iur fn giron la penfe qui vienc cout d'abord cil que c'efl le

    fepulcre de quelque femme de qualit morte en couche. La conjecture pa-roit bien tire mais la dcouverte de quelques menumens iemblables en afait voir le faux. Dans le cabinet de M.Foucault il y a une figure de mme

    matire, tant foitpeu plus grande que celle-ci, qui lui efl couc- fait ferablable

    (lins aucune diffrence. Elle tient de mme un petit enfant mort entre les bras,

    Cette figure a t tire apparemment de quelque ancien tombeau Gaulois. Le

    R. P. Spiridion religieux Piquepuce bon antiquaire m'en a montr une autrede la mme forme que celles-ci mais d'un got un peu plus gro/ier la fem-me tient deux petits enfans au lieu que la ntre n'en a qu'un. Celle du P. Spi-ridion a au pied cette inicription en lettres latines 3

    I S

    P O R O N.

    Quoique ces lettres foient latines il pourrait bien fe faire que les mots foient

    grecs tt' 7ioovy ad tnwjitum pour le p&jf^ge ce qui viendroit fort bien au

    fujet cela marquerait le paffage de l'me aux enfers car plufieurs nationscroioient ce paiage tout de mme que les Grecs &: les Romains. Il eft re-

    marquer que les inicriptions greques prennent fouvent a pour i & que lesGrecs du moins en certain tems mettoient indiffremment l'un pour l'autrenous en avons vu ci-devant des exemples comme meni pour yim avto^lrn

    pour erwofirttj faut?* pour [AinfScela le trouve

    frquemmentdans les quatre

    premiers fieclesde l'Empire o l'on prononoitauil < comme t nous avonsvu ci- devant iSoi^n pour o'JWop/ou. La lettre fe lifoit pourtant en ces tems,c mme dans des tems plus bas, par e comme nous voions dans le dei nier deces mots fi iouvent rptez fur tour dans les anciens verres piet, zesete,

    qui expriment ces deux mors grecs ^nriy Wr^Swwi^s?' t i-vez. nous en avonsvu des exemples, & nous en pourrions produire un rrand nombre d'autres. Il ya donc affz d'apparence que ces deux mots le doivent lire ih 7rospv}puur l>>p:if~

    crant nudx obongo c.ipillitio qux avnbx capilli-tium m.ir.u contingunt- Enint qin etederent cfle Ve-

    neres quod a veroiimili ahhoirct nam Ii V encrescurdux fimul Longe probabilius cft efle pra:hcas

    auxcondiidlce mercede ploib.uir in imeribus. Qiiod

    fjjwrat autem ad illam mulicrcni fedentem qux in-

    Eintcm in gremio tenec id primum mihi aliifque in

    menrem venir e(Fc nempe mulicrcni nobilem quxinf.intcir1. cnixri mortua fit- Ccne admodum probabilisconjcdlura cfle viicrur vcrnm ex fimilibus alits 1110-

    numentis non irapridem reperds i rem

    non ira fe ha-

    berc compertum eft. In Mufco naiv.qtic illulcriflimiD. Foucault cil figura pron'us fimilis mulieii illi

    fedenti, quar tamen paulo major efl quam nollra. H.vc

    qiiippcfimili modo inhintern in

    gremiotcr.er q'ix

    ircm figura ex monumenro quopium Gallico educlafuit. R. P. Spiridion Pranciicanus ex iis quos vocanr

    Picnutios a!i;un oftendit mihi fimilem huram (edrudiore efhctam operc. Minier ili.i fedens duos in-f^r.rcs rcrxT cum noftra & Fuoltiam uniim r.inrum

    habcanr. Qiix a P. Spiridione al! ira fuit hanc habet

    ad pedes inicripeionem Iiteris latinis.

    1 S

    PORON

    Etfi litcr.T latina: finr^hx forraiis grceccc voces fuerinf,

    denotantque trandeum ad iiiferos i ne -rc^t ?.tl

    rranlicum quod ad argumentum prariens qi.'adrarcc.Muicx quippe narioiecadem ipla qux Grxci de infc-

    riscogitabaut rradebanrque.Nocandum au rem eft in

    Grxcisin'eriptionibus hepe pro ( haberi, Grcofquc

    falrem cujuldam a:vi f ut i pronunciafle. Hujufce rei

    MENI pro >j.ivi< exempla iupra vidimus uurfuTM

    pro 30'OJ'irn,'j.uy. ov pro un.trJ exempla frequentia

    unt quatuor primis imperii Romanihcculis ubi

    etum

  • L'ANTIQUITE' EXPLIQUEE, &c. Liv. I

    Pl.CXXXVII

    /ge j & que cela fignifie pour le pafTage de l'enfer, donc nous avons parl au

    long ci-devant.Pour revenir ce monument fingulier de Blois il y avoir dans le fepulcre

    fait comme une efpece de four, outre les figures dela femme affife &des deux

    pleureuies, un grand nombre d'offmens brlez dont un paroit tre d'uncheval il y avoit aufl la dent d'un chien ou de quelque autre bte. Cela re-vient parfaitement ce que difot ci-devant Jules-Cefar qu'on jettoit fur lebucher du mort les animaux qui lui avoient t chers pendant fa vie. On gardeces trois figures & ces olfemens dans cette Abbayie de Saint-Germain des prez.

    eque tranfitum ad infcros, de quo pluribus fupraaftura cft.

    Ut ad monumentum fingulare Blefenfe redeamusin hoc fcpulcro in fornacis modum concinnato pis-ter lchemata mulicris fedentis & prxficarum oiTamulta erant adufta, quorum unum videuir cruris

    equini particula:dentem etiam canis aut ferse confpi-cimus. Quod ad illud a Julio Caefare paulo ante di-ctum referendum eft, nempe animalia qua: defuntocordi fuifle ptitabantlir in rogum inje

  • TOMBEAU TROUVE' A MASCON.

    crros comme deux hommes lequelbois a re dfriche. Cette pice s'erra

    trouve dans la Situation o je l'ai fait mettre avec la corde qui la retient. tllc

    m'a paru une coeffure de femme le bourleten bas elle a la forme des cocfu-

    res de ce tems. Je ne vous en dirai pas davantage c'eir une coffure elle"

    eto lourde porter j'attendrai lavoir de vous ce que c'et j l'ouvrage cn

    coit aflz bien travaill.

    Le troificme extrait efr d'une lettre au mme du Aot de la mme anne'eVous defirez lavoir o l'on a trouve' la pice antique que je vous ai envole.

    le me rjouis qu'elle fatis faite votre curiofit. On l'a trouve dans un tom-beau de grandes pierres de taille de la longueur de huit pieds du cot de iatte. C'toit un grand corps

    dont les oflemens toient fortgrands.

    Lorl-

  • L'ANTIQUITE' EXPLIQUER &c. Liv.

    La

    ~bour!ec, &: l'autre piece de ter attache la lame iont couvertsd une runie

    dardent orne de quelques lineamens affez proprementfaits. Cet ornement

    de rcce n'a jamais t fait que pour une femme morte on vouloitle faire

    d'une matire {olidc ann qu'il durt plus longiems atcach la tte de cette

    femme qui toit apparemment quelque perfonnede qualit il a en effet du-

    r plus longtems que le crane mme. Lescoffures de ces tems-l devoient

    ccre de la mme lorme /mais de quelque matiere legere. Quoiqu'on ne pun

    pas anjgner mme par conjecture le temsou ce tombeau a t fait, je croirois

    volontiers que c'eft; depuis que l'Empire Romain futtabli dans les Gaules.

    ovatum ~-rrcum inftrnmcntum tame!!a. tcnuinimS.

    at-scntc oMuct~ funt: aliquot !inMmentis non in-

    e~c~antcrornar.Hoc

    capifis ornamcntHmut in ~c-

    p'fci-oe~t~muti.erimoi.-tn.EEi(3:um fuit;, ex Hrmn.

    Io!idaque materiaut Jiutius hxrci'cc capitt mulicris~

    qua;, ut credere cfi:, ex primariis nobilibu~ucfemi-

    t-.is crat. Cerre plus dura.vif ornamcntum., qual'n c.

    varia. l!!a capins ornamcnta mutiebria eo tempore

    h'jjufmodi fbrmx erant fed ex alia maceria Icviorc.

    Edi ne conjcctma quidem dicerc po~imus quo tem-

    porc hoc monumcntum fa

  • TOMBE AUX GAULOIS.

    y~ C c

    Enlargifant la fbfic les ouvriers trouverent feize dix-huit autres corpstendus cce cte fur la mme h~ne; leurs tcicsfoicnt tournes verslcn''id~

    leurs bras tendus cot du corps chacun avoit une pierre fous la ~c &:une hache comme les prcedens. Ces corps toicni de frafure commune, quoiqu'en aient pu dire certaines gens & leurs crnes beaucoup plus durs &: paisqu'a l'ordinaire. Une de cesteie~avoiceu le crne perce en deux endroits~ Jmais il paroifloic que les plaies avoienc t guries, &: le crne referme. Les,haches depierre coient toutes de la mcme forme, mais de couleur ditrrenie~ Jrounes j noirtres &: d'autres couleurs.On y trouva trois os pointus comme le fer d'une halcbarde qui avoient c

    autrefois nchez de lon~s bacons pour en faire des lances &: des piques. Unde ceux-la toit l'os de la jambe d'un cheval. H s'y rencontra auni des poin-tes, les unes d'ivoire &: les autres de pierre qui avoient iervi de poinces deHeches. Il paroit par l que ces barbares n'avoiem aucun uia~e ni du fer nidu cuivre ni d'aucun autre mtal. Un morceau de corne de cerf qui fut trou-v au mme endroit ~avoifiervi pour y inierer une de ces haches cne corneavoit un trou l'un des bouts pour y ncher un manche de bois.

    Aci. de ces corps fur un terrain plus cleve de huit pouces on voioir une

    grande quantit d'olemcns demi brlez & parmices oncmens un ras de

    pierres, fur Icfquelles toit une urne de terre cuire caffcc c pleine de charbonsau denus des os etbit une couche de cendres d'un pied &: demi de h.iui. EncreIcsoncmens on trouva, ce qui eit remarquer, deux morceaux de crane

    d'paineur ordinaire, &: l'angle gauche de cet cipacc une grande pierreprcfque ronde,furlaauelle etoicm trois aucres plus pences pierres. Sur ces~l

    b 1 .1. 1. i

    dcouvertes plufieurs nrenc de grands raifbnncmens &: imaginrent biendes choies comme il arrive ordinairement quand

    on dcouvreq~c!que

    choie

    de fingulier. Ccpcndanf on en a tellement perdu la mmoire que je ne iai s'il

    fe trouveencore quelqu'un qui ait connoinancc de ce monument du lieu

    ou on l'a trouve.Voila la relation que me nt de ta dcouverte M. de Cocherc!, ious !cs or-

    dres &:lcs yeux duquel tout a t dterr. Il toc homme d'eiprit &; mon amiil remarqua tout avec exactitude, il me montra en dcncinfourcs les hachestrouves tous les te[:es de ces barbares &: les pointes des lances cdes neches.J'ai

    Dum fovcam circumquaquc dilatarcnr operx fcx-dccimot3:odccimvea!ia corpora rcpcrerun! cou'c:n~ru extcnfa une ordinc arque tmca

    ira. ut: \'(.')'tns

    mo'idiemipc

  • L'ANTIQUITE EXPLIQUE'E~c.Liv..encore vu il nyapasiongrcms entre les mains de ion rrerc lAooe la hache de

    giadc oriental qu'il a peuceire encore aujourd'hui, &: qu'il eitime beaucoup.Il ne faut point douter que ce ne fut la fepulture de deux nations & de

    l'anriquice la plus recule. Ces corps entiers rangez tous la mme ligne etoiencde quelque nation barbare qui n'avoir encore Fumage ni du fer ni d'aucun m-tal. Les deux qui toient dans un Spulcre r~ic de grandes pierres, efoicnr ap-paremment des chefs ou des princes de cet~nation & c'ell: pour cela que l'und'eux avoit pour hache une pierre prcieufc. Les corps brulez ecoient des Gau-

    lois, qui bruloient les corps de leurs morts comme nous venons de dire.Peuteire que ces Barbares avoienc t pris en guerre &: ~renc enfuite immo-lez aux Manes des Gaulois de~uncs c elt ce qu'on peut dire de plus vraiiem-blable. Quant la dirrerence de l'paiucur du crane il ralloit: que ces Bar-bares qui l'avoienc plus dur que les Gaulois, allanenc la tte nue & rafe; ce

    quif~uc durcir les cranes. Sur quoi nous rapporterons une hiltoire tire d'He-rodote dans rbn troifieme livre J'ai vu, dit-il, une choie digne d'admira-

    t'cion; c'eit que les os des hommes tuez la bataille de Cambyle contre~les Egyptiens fe voient fcparez les uns des autres, comme au jour du combat"ceux des Pertes d'un ct & ceux des Egyptiens de laucre & que les cra.~nes des Perdes font fi fragiles qu'en jettant un gravois contre on les caffe;"au lieu que ceux des Egyptiens ionc fi durs, qu'on a grande;peine les caffer

    "a coups de pierres. Les gens du payis m'en donnoient une ration qui me paroit-"ecre la vritable; c'efl que les Egyptiens fe rafent la tte des leur enrance &:"von!; ainfi la tte nue mme au iolcil; ce qui leur durcit le crane &lesempe-Mcheaum de devenir chauves: il n'er!: point de payis o l'on voie moins deM chauves que dansFEgypce. Les Pertes au contraire oncle crane plus Fragile~

    '"1 1 l' L et- te e bMpa.rcequ'ils s'accoutumen!: des l'enfance a couvrir

    leur reced'unbonnec ou

    "d'une tiare & vont ainfi couverts toute leur vie. C'toit auffi apparemmentla ralfon pourquoi ces Barbares avoient la tte plus dure que les Gaulois.L'endroit o toieni ensevelis tous ces corps avoit trente pieds de long.Comme j'ai eu occafioi-i de parler Couvent & difrerenres perfonnes de cette

    dcouverte quelques-uns m'ont dit qu'on dterre ibuvenc de ces fortes de ha-ches dans les parties Septentrionales de la Gaule Belgique, dans la Picardie,dans l'Artois &: dans les autres payis les plus voifins de la bane Gerinanie, des

    in manibus fratris cjus Abbaris CochereUn vidi f~*cuilr innirienx ;i donne' nour une lamne de Nentune celle gui lait & emi a` i i i 1 1la forme d'un cheval, de la poitrine duquel

    fort unrrand ruiau & un lumismon.

    Il croit que c'eft une de ces lampes perptuelles quine

    s'teignoient jamais

    6c ilranoortc pour

    en prouverla

    potlibil ic Se la realite' premirement quel-ques paiiJgcs des proranes mais quant a ces merveilles rapportes par les

    profanes on n'y ajoute pas plus de foi qu tant d'autres choies merveilleuics

    qu'ils racontent comme l'hiftoire de la cour qui toit devant le temple de

    Venus Papbicnne,o il ne pleuvoit jamais des itatues des dciles expoiecs au

    grand airfur leiquelles

    ni lapluie

    ni lanege

    nepou voient tomber des tem-

    pleso il n'entroit jamais de mouches des autels o les victimes ie venoient t

    offrir d'elles-mmes pour tre immoles. M. de la Chauffe fe fert auih d'un en-

    droit deS. Auguftin,o parlant d une lampe d'un temple de Venus qui bruloit

    perptuellement fans qu'on y mit jamais d'huile il dit que cela fe faifoit par

    C A P U T V.

    j. Lucern Promehci. I .Lucern tteptuniloci Cii.ffodori ad probandits Ittccrnas pvrj.-ctuas explicdtio rcjiatur. III JLucema 2\Tc-

    rctdum (jT' Tritonum.

    I. Ty

    II i M A tabulx fequentis Iiiccrna Promc-

    1. tiieum cfffvc quihominem effonnat jam

    quaidani hnjus prima:rormationis hominis im.i^ii-cs

    v'dimus. Hxc adinodimi dedans eft Mincrva adclh

    illj lccundum inytho'.ogos corpus a Promcrhco cror-ni.itum animavit qua de re abundc diximus tomo

    primo ad aliim vc.o luccrnam traniimus in quaPromcthciis abreptum de cxlo ignem geft.it, alrcra-

    que manu renct ille cxleltcm illam Hammam altravero cxlum oftendic quo loco inquir Bcilorins,anima noftra qux ignis inftar cxlcltis h.ibcri pot eftoriginem cepit undc & naturam habet immorr.ileniori~inem ce~ lit u!ide C~ I7lrtIl':1!11 ll.iher i111nlorr: lemut aftra iecundum Prorp.gorx opinionevn. Tcrtialuccrna Prometheum efFerr urroque br.icliio Ill C.ui-

    cafo monte revinelum aquilamqiic roiho jecui' ejus

    impetentem. Hxc fabula in aliis ima^inibus an te vi-fa fuit. t.

    1 I. Prima fequentis tabulx luccrna duobus clly-chniis inftrudla

    aquilamexhibet .lovis lyii.bolum.

    Cauccus vir doctus 6v iagax ut Ncptuni luccrnamdediream quxcquum refert, ex cujus peclore rubus

    m.igiutscnimpitcum cllychnio putatquc elle illalnex numro lucernarum perpetuarum dequibus fupralit aurem probet talcs potuillc lucernas

    jiarari, primo quxdam pror'inorum Icn'ptorum locareferr arque cxempli fed quod (peccat ad telimoniaill.i ex pnifanis (criptoribus excerpta non majori illafuie luiu digna quam aliabene mul ta qux ipfi ferioix'feruiu miracula quale

    crat atrium Veneris Pa-

    plii.r inquo nunquam plucb.it; quales eraneftaruxilla: dearum iub clio polnx qux nunquain vel imbrevcl nive dccidcnrc taiigcbantur qua'ia templa in

    qux murer nunquam innabant arx ad quas vidtims:immoland ilrro accedebant. L'titur etiam CauccusLoco Augultini de civ. Ici. n. 6. ubi c lucerna

    qtiadam in rcmnlo Veneris polira dicir c.im perpe-

    tuo aiderc iicni'.ne r.ovum o'.cum nfundentc aitqui;

    illud arnhcio quodam naturali hcri,asbcfton Lipidcm

  • L'ANTIQUITE' EXPLIQUEE, &c. Liv. IL

    quelque fecret humain en y mettant de la pierre d'afbcfte ou par l'art ma-

    gique. Ce paflage de S. Auguftin qui a dj t refut par Ottavio Ferrari ne

    peut pas fervir de grand' choie: fon but eit qu'il ne faut pas nier lgrementles merveilles que les profanes racontent, parccqu'elles peuvent tre ou na-

    turelles ou faites par l'opration du dmon. Pour faire voir que S. Auguftin.ne parle point ici avec la dernire pre'cifion il fuffit de dire qu'entre ces mer-veilles ce faint Docteur met celle des jumens de laCappadocc qui conoiventdu feulvent. Aufli M. de la Chauffe s'arrter beaucoup a. ce pufkge deS.

    Auguftinen

    rapporte un autrede Cafiodorc qui

    certainement menue at-

    tention. Il dit donc Nous avons fait auili des lampes pour i'uiage des veilles& de lapfalmodie de la nuit ces lampes font une flamme claire qui dure &"trouve fa nourriture d'elle- fans

    qu'on ymette la main elles conicr-

    ventlongtems

    unegrande lumire-,

    l'huile n'y manque pas,quoiqu'unefium-

    Kfiie ardente la brle toujours. M. de la Chauffe n'eft pas lefeul qui a cru

    que Cafliodore parle ici de ces lampes perptuelles ceux qui ont donn ladernire dition de fes ouvrages l'ont cru de mme comme le prouve la note

    marginale qu'ils ont mife en ces termes Offodore ai- oit t/tti c les Lr-fcs per-ptuelles. Mais fi l'onfait quelque attention ce pafage, on trouvera qu'ilne s'agit point ici de lampes inextinguibles. Lorfqu'il dit ^r^m atons fuit des

    lampes pour les

  • LES LAMPES.

    Pl.CLX.

    P L.C

    durot plus lorigccms je croirois plus volontiers que tout l'artifice confirroten la faon de la lampe. Si quelqu'un pourtant veut qu'il y air eu de l'artificedans l'huile mme dont fe fervoit Camodore je ne m'y oppokrai point mais

    que l'artifice foit ou dans la lampe ou dans l'huile ces lampes n'toent pasamirement perptuelles, quoiqu'elles duraffent longtems flon Caliodore.

    III. La Nride d'en bas qui va fur un cheval marin dans les ondes n'a riende particulier que nous n'ayions dj vu il y en a plufieurs femblables au

    premier tome, o les dieux marins fe voient en grand nombre.C'eft encore une Nerede qui commence la planche fuivante elle fe

    termine en deux queues de poinon ou de montre marin comme un Triton

    que nous avons donn au premier tome parmi les dieux marins) & commeun autre que nous verrons dans la planche luivante. Licetus a cru que c'etoitune Sirne mais il fe trompe nous avons dmontr, ce me iemble tant

    parles paffages des auteurs que par les anciens monumens que les Sirnesroient moiti femmes moiti oiieaux.La Nerede de deffous qui a toute laforme humaine va avec un cheval marin dans les ondes. Nous avons vu dcsNrides qui avoient toute la forme humaine & d'autres qui fe terminoiencen poifbns.

    Le Triton qui commence la planche fuivante joue du cor marin; il le ter-mine en deux grandes queues de poiffon il eit entour de dauphins, & porteiur une paule un aviron. cte de cette lampe ell cclic du Cupidon marin 3qui tient d'une main une grande coquille de l'autre une de ces coquillesqui vont en pointe & qui ont la forme d'un cor. La troiiime lampe repr-sente Cupidon &: Pfych qui s'entre- embraffent une torche dont la flam-nie cft tourne contre terre efl une marque de la mort, comme nous avons vufi fouvent.

    cium fupponcre videntur ira ut fic prxparatum diu-tins fljmmne alimeiitum

    fuppeditaretfed

    puro rotum

    artificium in forma lucerna: fuifle quse olcum longotemporc in tnbum & in ellvchaium emirteret (i quisvero in ipfa olci conditura artirlcium fuiflc pofitiimconfondent huic ego

    non admodumrcpunabo

    fed livc in oico fivc in. lucerna artificiumpofiturn

    facrir Iuccrn.x ipfx non perperno, fcd prolixe tan-tuni ardebant utdilcrtc airCaflodoms.

    III. Ncrcis lequcnsin lucerna exhibita nihil non{oiirum haber ca cquo marino vcdl'.i progvcditur.Similcs vidimus primo tonio ubi dii Marini magr.onumro repraefentantur.

    Nercis quoque cil il la. prior in tabula fequentiqui

    in duas pi(cis aut monftri marini caudas ter-

    minatur Trironcm hmilcm duplici canda vidimustomo primo) aliumquc hiijulmodi in fequenti tabula

    conlpicicmus. Licetus Sirencm cfle putavir, fed h.ii-

    lucinatur primo namque tomo dmon flravimustum

    feriptorumtcftimoniis tum

    imaginibus ifs.'cxcm-

    plis, Sirenas partim reminas parti m avcsfuiflc Ne*reis in lucerna fubrus polira aux rota humana foi ma

    gauder, cquo marino vcdla undas permeat. Nridesalias cum rota humana forma alias in pilcem

    defi-

    nentesjam alibi vidimus.

    Triton illc qui in tabula fequenti agmen ducit stuba marina qua: cft cochlca, ludir, in duafquc ma-

    gni pilcis caudas dfinit Dc-lphim circumpoliti (unt

    ilque humero gubernaculum geilar. In alia lucerna

    Cupido marinus alrera manu latam cochleam renctaltra vero cochleam rubx more fonnatam qualem vi-dimus in Trirone. Tertia lucerna Cupidincm ln! P(y-chen exhiber fefc mutuoanipleclcntcs fax cujus parsacccnla verfus terrain inclinar.nr. iymbolumeft mor-

    ris ut jam fxpe diximus.

  • L'ANTIQUITE' EXPLIQUEE, &c. Liv. IL

    Pl.

    Pl.

    Pl.

    Pl.

    grancie

    CLXII

    CLXIII

    CLXIV

    CLXV

    CHAPITRE VI.

    . Lampes d'Apollon. I I. du Soleil. III. de Pegaje. I V, de ^Mercure. V. deMinerve f) de Diane.

    I. T" A premiere lampe de la planche fuivante reprfcnte Apollon qui joue

    1 ^/dela lyre &qui a auprs de lui un griffon c'eft un de les fymbolesordinaires. La lampe du griffon qui fuie a t faite pour tre fufpendue com-me il paroit par les chainettes & par l'anneau. Ce griffon qui eft entre deuxcolonnes tient un pied fur une roue. La roue, dit M, de la Chauffe marquele cours du foleil & l'abondance des fruits qu'il produit. Les deux colonnes

    indiquent les deux tropiques ou les deux folfticcs ou enfin les deux qui-noxes tout cela eft plein d'incertitude. Une autre repreTente Apollon quijoue de la lyre l'infcription qui cft la fuperfcie de deffous ne fe lit point.La quatrime lampe montre les buftes du Soleil & de la Lune, entre le! quelseft une toile . audelfous du foleil eft un globe & une torche ardente dont laflamme eft tourne vers ce globe pour marquer peuttre que le {oleil clairele monde tout de mme que la flamme de la torche claire ce globe.

    I 1. La belle lampe du Soleil qui fuit donne par le P. Bonanni a t faite

    pour tre fufpendue, comme il paroit par les chainettes & par l'anneau elleeft d'une forme toute particulicre; outre les deux lumignons elle a deux au-tres angles terminez par deux globes. La lampe {uivante qui reprsente auile Soleil a fur la fuperficie du defbus une infeription ou je n'entens rien.L'autre lampe a un bufte de la Lune ou de Diane lune.

    La premiere lampe de la planche fuivante montre le foleil la lune & feptplantes. On peut dire mille belles chofes l-def.is; mais la queftion cft

    pourquoi celui qui a fait ou command cette lampe y a-t-il fait mettre le

    foleil la lune &. les plantes ? c'eft ce qu'il eft fort malaif de deviner. La

    lampe fuivante reprfente auffi le foleil &c la lune avec deux toiles & fur lehaut deux coqs qui f battent.

    I I I. Dans la planche fivante on voit d'abord la belle lampe du chevalrPegafe qui eft entre deux Nymphes, dont l'une lui donne boire dans une

    c a P u T V I.

    Lucern Apollinis. II. Solis. III. Peytj>.I V. Mercurii. V, Minerv & Disin.

    I. ~r\ R o R. tabula: fequentis lucerna ApollincmJL refeit lytalucicnrcm juxracjuc iplum giyphcm

    quod cft cjus (ymbolum non infrequens- Luccrna

    gvyphis qua: fcquitur ad fufpcndendum concinn.ata

    cft ut cxcatcnulis & annulo liquet. Gryps iiic interduas columnas pofitus pedera imponit vozx. Roca3in-

    quit V. Cl. Cauccus folis cuiTum dnott abun-

    dantiamque fvuctuum lolc partam dua? vero colum-

    nx duos tropicos vcl duo (oliHtia vcl tandem duo

    xquinoctia fed hxc omnia admodum incerta (unt.In alia luccrna Apollo lyra ludcns exhibetur. Inlcri-ptio qux in ima fupeificic haberur non lcgitur.Qiiarta luccrna protomas folis atque lun.-e cxliibct

    inter folem & lunam ftclla comparer. Sub (oie- ^lobus& fax ardens cujus flamma verfus glolium tendit,

    qua rc quid aliud fignifiectur quamlolem radiis

    fuis orbem rornm illuftrarc qtiemadmcxlum fax illovbcm illum feu slobum ad quem convertitur illu-ftrar.

    I I. Lucerna folis clegans qux fcquitur a P. Bo-

    nanno publicata ut lulpendcrctur catenulis atque an-nulo inftfucTia fuit. Forma illius non vulgaris eft

    prxtcr duo cl'ycbnia nlios ctiam duos anculos habet

    giobulo terminatos. Luccrna quoque alia (olcm ctiamexhibais in ima lupcrficie inferiptionem 'habct,quamme non intelligcrc fiircnr. Alia luccrna protomenexhiber Lunx aut Diana: lima:.

    In prima tabula: lequentis luccrna fol cxhibcnn'

    ironique Iuna (cptcmque plancta;, quam circa reminnumera dici poflent (cd in hoc quiftio verfaretur,cur is qui lucernam concinnavir vcl concinnari juiTielolcm lunam arque planeras hic apponendos cura-verir, quodcjUis diviiurc poilr; Scqucns luccrna fo-lem ircm arqr.clunarn ac duas ftcll.is exhibet, inqueluprema parte g.illi duo concertantes vifuntur.

    III. In tabula alia ftatim cop.lpicitur clcganrifnialucerna Pcgnl qui inter duas Nymphas ftar quaruir.

  • L E S LAMPES.

    PlLXV.

    P L.:lxvu

    Pl.

    CLXVIU.

    Tom. V. Fr

    grande coquille & l'autre verfe de l'eau fur lui pour le laver. Ces deux nym-phes font deux Mufes en effet elles ont chacune fous les pieds un mafquecomme Euterp & Thalie. Au milieu de la lampe eft une feuille de vigne avecune grappe. Les deux lampes de deffous reprfntent aufli des Pegaies dontl'un cil men par un jeune homme qui a bien de la peine le retenir.

    IV. La lampe fuivante qui a quatre lumignons reprfnte premierementJupiter ou Jupiter Serapis dans un croifnt & en bas dans le milieu du cercleun

    Pegafecomme ci devant. La lampe de deffous montre une tte de

    Mercure qui a d'un ct le caduce & de l'autre la bourfe. Dans la lampevoifine Mercure le trouve entier avec la plpart de les fymboles, le petafle caduce, la bourfe, les ailerons des pieds le belier & le coq.

    V. Les quatre lampes de la planche fuivante font toutes de la defTe Pallas

    reprfente en diverses manires. La premiere la montre tenant fon bouclier (de la gauche & levant fa droite pour en porter un coup de lance. Elle me-

    nace, dit le Bellori,& fait allufionfon nom de Minerve ainfi appellea minando parcequ'elle menace -y

    Elle lev f & lance &

  • L'ANTIQUITE' EX P L I QJJE'E, &c. Liv. IL

    Pi.CLXIX

    eft le paon de Junon, (k derrire elle le dauphin de Neptune. On voit devantelle la foudre de Jupiter la lyre d'Apollon le caduce de Mercure les te-,nailles de Vulcain, les pavots de Cers & fi l'oifeau qui eft perche fur undes pavots eft un pigeon, c'eft la colombe de Venus. Les deux lampes fuivan-tes reprsentent Diane la chaflerefle l'une des deux a uneinfcription qu'on a

    dj vue ci-devant, laquelle je n'entens rien.

    lam delphmus Neptuni. Antc ipfam5 fulmen JovisIyra Apollinis caduceus Mercurii forcipes Vulca-ni, papavera Ccrcris & fi avis in papaverc infiftenscolumba fuerit erit fymbolum Veneris. Dux lucer-

    nx fequentes Dianam venatricem referunt quarumaltera inferiptionem habet jam antea vifam quam me

    non intelligcrefateor.

    CHAPITRE VII.

    7. Belles lampes de Dune. II. Lampes de Venus & de Qtpdon. III. d'Hercule.

    I. IF A Diane fuivante tenant fon arc band court aprs le gibier, &un chien

    court avec elle ce qu'il y a de particulier eft qu'un cerf apprivois eften ia compagnie nous l'avons vue mr un char tir par des cerfs, & auffiavec des cerfs apprivoifez mais Diane chaffer de compagnie avec des cerfs,c'eft ce

    que nous n'avons pas encore vu. La curieufe lampe qui fuit eft deDiane d'Ephef e reprfente en la maniere que nous avons vue tant de fois,avec trois rangs de mamelles des broches, & un cerf de chaque ct. Maisce qu'il y a de plus remarquable c'eft le haut de cette lampe, o l'on voitun Iccjiemmm ou un de ces lits qu'on expofoit aux Supplications o l'on

    mettoit les ftatues & les figures des dieux. Sur celui-ci font Ifis Serapis, Dia-ne & une autre deffe qui eft apparemment Venus. Une autre lampe eft deDiane d'Ephefe mais fans la figure de la defTe, de reconnue par la feule in-

    feriptionmifefurun croifTanc de lune en ces termes: aptemic eeci&n

    etttxotc aaesanapot MElAHTonoAEi'mN.Le fens eft que cette lampe

    a t faite par Eutychs Alexandre Prteur des Miletopolitainsen l'honneury` il

    de Diane d'Ephcc. Cet Eutychs dans une mdaille de Commode fe trouvenomm 2t^td>o miAw'Wa/f-/} Prteur des Miletopolitains. Diane d'Epheftoit honore non feulement Ephefe, mais auffi dans toute YAfe & danstoute la terre dit Demetrius orfvre d'Ephefe dans les Ad-es des Aptres.Mars & Diane -1 dieux qui n'alloient gure enfemble fe trouvent tousdeux fur une lampe Mars eft arm d'un cafque d'une pique & d'un bou-

    C A P U T VII.

    Elgantes lucern Diana. II. Luern Ve-

    neris & Cupdinis. III. Hcrculis.

    I.1 A

    N A fequens feras infequitur tenfoarcu,L/ comitante cane j quodque nngulare hic ha-

    betur, cervus manfuefalus illam comitatur.Jam Dia-nam vidimus in bigis quadrigifve cervorum iter

    iigentem, itemque cum cervis manfuetis. Sed venan-rem cervis in venatu comitibus nondum videramus.

    Elegans lucerna fequens eft Dianx Ephefix ea forma

    qua ipiffiine vidimus ipfam hxc cum triplici mam-marum ordinc

    comparer cum verubus item & cervo

    utrinque ftante. Sed quod hic magis fpedabile cft

    pars fuprema Iucerna: ubi leclifternium reprxfenta-tur crant lectifternia ledi in fupplicationibus publi-

    cis ftiati j in queis reponebantur ftatuae imagincfque edcorum. In hoclcdent Ifis Serapis, Diana aliaquedea quaefortaflc Venus fuerit. Alia lucerna Dianx

    Ephefi } qus de figuram nullara habet ex fola in-

    fcriptione cognoicitur qua; inferiptiohis verbis in

    bicorni lima exaratis ita legitur:iT\. E?scr/f EJt-

    %xr A^|(J(;M/^TTo^6(T^' ideft, Diana Eyhe-ftorum Eutychis Jlitxandri M Hetopolitarum quo i-

    gnificatur hanc lucernam faclam efle juflu EutychisAlexandri Praetoris Miletopolitarum in honoremDiana; Ephefix. Hic vero Eutychs in nummo Com-modi ita nominatur $a.iyof MiKarmahtv Vrxtot

    Miletopolitarum. Diana Ephefia non modo Epheficolebatur fed etiam in A fia & per totum orbemait Demetrius aurifex Ephefus Ac:. ip. 27. Mars SeDiana dii., qui raro fimul occurrunc ambo confpi-ciuntm" in lucerna Mars caffide ariiiattir, hafta atque

  • L'ANTIQUITE' EX P L I QJJE'E, &c. Liv. II.

    P T..CLXX

    eft le paon de Junon,

  • LES LAMPES.

    Pl.

    PL.

    Pl.

    cher; il porte une cotte d'armes c une chlamyde pardciTus il tient de la\main gauche

    unepatere. Diane qui

    a le cioiiant iur la rcte & une torcheallume ..eii celle qu'on appelioit Diane Lucifer* ou porcclumierc.

    I 1. La lampe qui a la forme d'une colombe cil la lampe de Venus c'toitl'oileau favori de -Venus elle le portoit la main elle l'attachait ion char dit Apule. Llle mme ie transformoit tous les ans en colombe ielon Llien.

    La lampe iuivante repreiente Cupidonquitient un ilainbeau allum c'eit

    peuttrece flambeau avec

    lequelil excite des incendies dans les curs. La

    lampe fuivante paroit ioutenue par trois Cupidons ou trois garons ailezle Liceti en donne une

    longue explicationoc dit

    queces trois

    garons repre-

    fentent trois tems le prlent le paff,&: le futur, & s'tend beaucoup Iur celaik fur

    beaucoupd'autres chofes fort munies pour l'explication de cette lam-

    pe qui ne paroit tre qu'un caprice d'ouvrier.Le Bellori croit que la Venus uivanic repriente fur une lampe cil Venus

    Libirina, dont nous avons parl ci-devant. Quoi qu'il en foit elle a tout-- : loricx manimi imponenrem. Marti arma abftulit

    inquit Lncrctiiis 1 i- quam rem agenrem vidimus

    primotonio ubi de Vulcano. Trium Gratiarum lu-

    cernajure

    CLim Vcncrc c\:C'.ipidine polira

    hiit.

    III. Prima le quentis tabula: lucerr.a lloma mil

    rranfinilla fuir, aliquoc aiini lunt icd ca per viain in

    minutillima fragmenta abiif cjusr.imcn delineatam

    imagincm antcquani vnitterctur pencsnie habui. Her-

    cules cumIcne purnar. cjuiqnc

    maxillamapprehen-

    tl r ac h avellere ribllvahcrcquc wlir- Qiiod auteni

    blcrvcs, cliva Hcrculis pone Icor.em cil: quam icocauda cnnyolvir. In alia luccrna lubeus polita Hercu-les Ncmciim lcoucm llrangulat. Lucerna pulchcrima0 ffcquens Herculcm rcprxlcntat g'obum cikftcm por-tauem humeris. Hoc aurcm modo inquit Paula-

    nias reprxlentabatur Hercules in tcmp'oJovis

    Olympii quoniam Atlascxliim lultinens hue osais

    Heiculi ad tenipus tradidit. Hxc lucerna cleganti0cft artiheii,

  • L'ANTIQUIT EXPLIQUrE.&c. L~v. II.

    PL.

    PL.

    PL.

    CLXXIII

    CLXXI V

    CLXXV.

    CHAPITRE VIII.

    Lampe,s de B~c~~f, des Baccants de J' J'

  • LES LAMPES.

    PL.

    PL.

    PL.

    PL.:LXXV

    :LXXVII.

    :LXXViIt.

    PL.CLXXtX

    CLXXX.

    ce la Sphinx avoit tout le corps d'un lion & quatre pieds Soie qu'elle fur

    aile Soit qu'elle fut Sans ailes. Je croirois plutt que c'eSt une Sirne, fi lesailes de chauveSouris ne m'arrdoient il vaut mieux dir e que c'en: un pur ca-

    price.Voici Silene reprsente fur des lampes en bien des manieres. La premire

    lampe eu peinte de deux crez les autres ont t faites flon le caprice des (

    ouvriers c eit tout ce qu'on en peuc dire de raisonnable.Voici une lampe anz

    Singulireun Satyre cornu qui a les oreilles de che-

    vre, pourtant anez bien raie pour un Satyre, tient de Sa main une lampe ^lents bonnet des prtres.II. 19. bonnet des

    Fiamines Dialcs. II. 39. 40. fa forme. l mme-

    Alb'-ja'.er-.is bonnet. III. 34.Albion &

    Borgion gantsdbits

    par Hercule,non

    fanspeine.

    I.215.

    Alk'.nca, la Sibylle Tibunir-c. II. 28.

    Albus cheva! blanc. III. z,6.

    Alcala les Ducs dWlcala les plus puiffans Sei-

    gneurs dE longue. IV. 2S9.Aicamenc flon quelques uns, mari de Niob. I.

    107.

    Alcamcnc fculprcur clifcplc de Phidias fon hiftoi-

    rc. I. 50(5". Alcamcnc tenoit de fon teins le fcond

    rang dans la Statuaire. II. 61. Alcamcnc fcul-

    pteur, fait une ftatue de Junon. II. 49.Alcathes, ftes. II. 208.

    AlcathoiiSj fils de Pciops. II. 208.

    Alce animal. III. 291.

    Alc la Force, nom d'unchien de chaffe. III.

    320

    Aiofte, femme d'Admctus, dlivrede la mort

    pardW(:1CC:, ltil3lt u J.U111\1..l-):,'1. ~lY"

    t.o.

    Hercule. I. 218. Alccftc, ion deuil o Admete

    fait couDcr le crin des chevaux. V. 14. Alccitca t

    en enfer. V. 136-

    'Alceus grand-perc d'Hercule. I.228.

    Alcibiadj, oblig de s'enfuird'Athnes pour avoir

    rvl les my Itres de Ceis. I. 93. autres caulcs

    de fa faire. I. 136-

    Alcibiadc, compare fa vie avec celle des Diofcurcs.

    I. 298.Alcibiadc avoir des fouliers d'une dclicateiTe fingu-

    licre on en fit de lemblables. III. 55.Alcibiadc, l'on bouclier. IV. 47.Alcidcj premier i oui d'Hercule, qui le changea en

    Hercule. I. 203. 2 28-

    Alcimus, cheval du Cirque. III. 2S5.

    .Alcipve perc d'Eiculapcnoitime. I. 2S5.

    Alcis* fiirnoin de Minerve. I. 143.Alcis Caftor & Pollux des Germains. II. 403.Alcman priite.

    I' 110.

    Alcmcnc enfmtc Hercule fils de Jupiter & Iphiclcfils d'Amphitryon. I. i?6.

    Alcuin. 111. 22.

    Alcyor.cmerc de Gl.iucus dieu marin. I. 70.

    Alcyonc ni.iineile de Neptune. I. 6yAlcyor.e gant tu par Hercule. I. 3S. 209.Aide Mar.uce a recueilli ik. rapporte le nombre des

    tribus Romaines. V. 80. 81.

    Aldvoandus rtfnt. I. 391.Alduovorix Gaulois de la colonie victorieufe

    desSequanois.

    V.74.

    fou tombeau l

    mme.Alca fc prend pour Iesjeuxdchazn-d.cn gnerai,

    & pour les jeux des dcz en particulier. III. 35^.

    Alcander (.]e:mc) I. So. 568.Aiccto furie. V. 143.Altes ftes des Arc.idicns. II 20S.

    Aleon, un des troilimcs Diotcures Iclon Ciccron. I.

    2~

    A'.ecLs fille d'Icare. IL 208.A'cXiWder ab Alexandre. V. 209.Ak'xander, r"ha' w du Cirque.

    III. 2S

  • 13 E S M A T 1 E E S.

    r. L

    Aifhec, mcrcdc Mc!eac''c, ion hiRoh-c. I. i

  • TABLE GENERALE'1~'M'/?/MM ainfi nppc~ec, caufe des deux

    anfcs.

    III. ~.2.. ce iontdcxD~ IIL 14~' c))es

    ctoient ordinairement de terre cuite, ~Kf~~

    il s'en trouve de bronze. III. 1-4-2..

    ~M~~o~ mefurc tcnoit deux urnes huit congs.111.1~.

    ~c~ ou cruches d'or, dan! Homre. III. i~.

    i~p&c-

    res dans !c beau vafc de faint Denys. III. i~.

    Amphores Panathcna''ques. III. ~o~.

    ~o~ vaineaux agarder !e vin. III. i 40.

    Am!i)!i village en Bourgogne ou a t trouve le

    dieu ou !c Jupiter D'.milucius. II. ~7.

    ~x;II.i~~'?/f:f?~ Amuiece, forte de pt'cfc'rvat'iF. III. yr.

    oncndo~ncdedi~e'cnterorme. III. yi.

    Amuiiusroi d'A!bc, (onhmoire.I.H).

    Anudius mit Hhea SUvia fa nice au nombre des

    Vc~.ic'1,30

    ~M~f, nom d'ApoUon. I.io'Amycteus ho:oie comme dieu. I..).o~.

    Amycus tue p.r PoUux.I. 2.~6'.

    Amycus frcre d'Hippolytc, reine dcsAmayoncs,tue par Hercule. I. 2.08. L'Ct:~?nMfMf/tMey~MM~ ~C < ~~rtf.

    Amymone~, maitieu'e de Neptune. 1.6~

    Amyntas,roi de Macdoine hiu:oire. III. 10