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Plutôt axé cette année sur l’économie au détriment du droit maritime, le colloque de l’Insti- tut méditerranéen des transports maritimes (IMTM) aurait pu se contenter de traiter de questions portuaires marseillaises puisqu’il se déroulait pour la première fois depuis longtemps dans la Cité pho- céenne. Intitulé “Le Transit de la marchandise en Méditerranée”, il a largement dé- bordé sur des thématiques médi- terranéennes et s’est même aven- turé, comme à l’accoutumée, sur des rivages plus lointains. Le thème central a dépassé le pur transport maritime pour empiéter sans cesse sur les terres du supply chain management (SCM). En effet, évoquer les synergies entre le tissu industriel, la vie d’un port et de son territoire sans entrer de plain pied dans la logistique est une tâche impossible. Comme souvent, le parcours du port de Marseille-Fos, au titre de port de marché, et celui de Tanger Med, en tant que plate- forme de transbordement, dont le succès rapide a fait de nombreux envieux parmi les concurrents, a été longuement abordé. Parmi les divers interve- nants, Paul Tourret, directeur de l’Isemar, a abordé le sujet sous un angle très logistique. S’exprimant au nom du professeur d’économie de Kedge Business School Pierre Carriou, il a estimé qu’un port “est un point nodal qui se trouve parfois être un point de friction”. Car, selon lui, “il doit proposer une garantie de temps tout en subissant la pression du prix”. Il se demande si “le lien portuaire peut à son tour faire du low-cost”. “En Europe, les ports livrent une bataille dans un mouchoir de poche pour des parts de marché qui ne sont pas très im- portantes”, souligne-t-il. De son côté, Michel Lesbros, directeur adjoint Asie/ Méditerranée/mer Rouge du groupe CMA CGM, a rappelé que la prestation proposée par les armateurs du XXI e siècle dépasse largement le service allant du port d’embarquement au port de débarquement. Il est entré dans le détail de la fiabi- lité et de la régu- larité du service proposé, détaillé les liaisons avec l’hinterland, souligné la nécessité de maîtriser les coûts portuaires et de se soucier de la productivité d’un port. À ses yeux, “l’arma- teur doit savoir proposer un pac- kage complet”. Sur la place portuaire, on en est conscient. Ainsi, le président de l’Union maritime et fluviale de Marseille-Fos, Jean-Philippe Salducci, a décrit le trépied in- dispensable à la stabilité du port : “la fiabilité, l’attractivité et la compétitivité”. LE GPMM A UNE VOCATION D’“ASSEMBLIER” Abordant le développement in- dustriel de Fos, Bernard Morel, vice-président de la Région Paca, a ramené les congressistes dans les années 70, leur remettant en mémoire la volonté de la Datar, avec, en toile de fond, le CEA de Cadarache et la zone industrielle d’Aix-les-Milles. Quant à François-Michel Lambert, député des Bouches- du-Rhône, il s’est lancé dans la description de “l’économie cir- culaire”. Prenant pour exemple le modèle du port danois de Kalundborg, qu’il dénomme “La Mecque mondiale de l’environne- ment”, il rappelle que ce concept “remet les ressources au centre du développement” en exploitant les flux sortants des uns et les flux entrants des autres. Pour sa part, Christine Cabau Woehrel, la directrice générale du Grand Port maritime de Marseille (GPMM), a indiqué que l’éta- blissement portuaire se trouve au centre d’un vaste enjeu de dévelop- pement économique du territoire. Elle n’oublie pas le mot d’ordre du secrétaire d’État aux Transports, Frédéric Cuvillier, qui a réitéré récemment “la volonté de relance portuaire” du gouvernement. Elle juge que le GPMM doit avoir une vocation d’“assemblier” et qu’il se situe très clairement dans “une démarche de transition énergétique”. Renaud Spazzi, le directeur de l’aménagement du GPMM, prône aux industriels et aux in- vestisseurs la “mutualisation des moyens au lieu de consom- mer de l’espace et de l’énergie”. Il préfère également dépasser les enjeux de pouvoir avec les collectivités. Le thème de Tanger Med n’a pas réservé de grande surprise. Mohamed Dahmane, le res- ponsable d’exploitation du pre- mier terminal (Tanger Med 1), a rappelé la croissance rapide du hub marocain et l’installation du constructeur automobile Renault sur la zone franche locale en 2012. Quant à Alexandre Lavissière, professeur à l’Iper, il a présenté les atouts et les contraintes des ports francs pour l’économie des pays qui en sont dotés. L’occasion de rappeler que la France n’en com- porte aucun, à l’exception du Verdon, pénalisé toutefois par des problèmes de connectivité. Incoterms, sort des marchan- dises abandonnées, coût et flui- dité du passage portuaire... De nombreux autres sujets encore ont été traités. Christian Scapel, le président de l’IMTM, a donné rendez-vous en avril 2015 dans le port d’Akaba. C’est en effet en Jordanie que l’institut débattra de l’action de l’UE en Méditerranée. Vincent CALABRèSE IMTM Les synergies entre places portuaires et industrie passées au crible Le colloque annuel de l’IMTM a tenté cette année de trouver les synergies entre le port, son tissu industriel et le territoire auquel il est attaché. “Un port, entre point nodal et point de friction” © V. J. C. Paul Tourret, Bernard Morel, Christine Cabau Woehrel et Mohamed Dahmane 69 ème année - N°19.217 Mercredi 11 juin 2014 ISSN 0395-8582 - CPPAP 0319T79480 International Transport Company Freight Forwarder - Project & Oil Field cargo - Deepwater and off shore project - Supply chain specialist - 4 PL dedicated Agencies in Nigeria (Lagos and Port Harcourt) 48 rue de l’Aubépine 92160 ANTONY Tél : + 33 1 55 59 07 70 Fax : + 33 1 49 84 06 54 mailto: [email protected] http://www.Transprojets.com EUROREGIE 12/2013 UPS : David Abney nouveau directeur général Le groupe américain de mes- sagerie United Parcel Service (UPS) a annoncé vendredi 6 juin que David Abney, le directeur des opérations, allait devenir directeur général à partir du 1 er septembre. K+N : Grève pour les salaires Michelin : Achat du brésilien Sascar page 3 Entreprises Canal Saint-Martin : La survie face à l’automatisation Dans leur maisonnette au bord de l’eau, nichée dans un entrelacs de passerelles et de ponts napoléoniens, les éclusiers veillant à la circulation des bateaux sur le canal Saint- Martin, à Paris, regardent filer les flots sur des écrans plats et se soucient de leur survie. Istanbul : Lancement des travaux du 3 e aéroport Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a posé dimanche 8 juin la première pierre du troisième aéroport d’Istanbul, un projet ayant pour ambition d’accueillir à terme 150 millions de passagers par an. Ferroviaire : “La réforme est nécessaire pour sauver le rail” La réforme du système ferro- viaire est “indispensable” et vise à “sauver le rail”, a plaidé hier le secrétaire d’État aux Transports, Frédéric Cuvillier. page 2 Infrastructures/ Institutions 2 e Stim Med à Marseille les 11 et 12 juin La seconde édition du Stim Med s’ouvre aujour- d’hui au parc Chanot, à Marseille. Le salon du trans- port international multi- modal de la Méditerranée organisé par “L’Antenne” et son partenaire Classe Export s’adresse aux char- geurs désireux d’exporter ou d’importer des mar- chandises autour de la Méditerranée. Le Stim Med réunira jusqu’à demain professionnels du transport et de la chaîne d’approvi- sionnement (transporteurs, transitaires, agents et grou- peurs, logisticiens, auto- rités portuaires, éditeurs de progiciels...), consul- tants et administration des douanes. Deux journées de conférences, ateliers, colloques et tables rondes sont au programme, dont le colloque douanes intitulé “Réussir à l’international”, réparti sur les deux mati- nées, sur le plateau TV du salon. Il y sera question des simplifications administra- tives (statuts d’expéditeur et d’opérateur économique agréés) et des conditions douanières dans le cadre des accords de libre-échange négociés par l’Union euro- péenne. Ce colloque béné- ficiera de la présence des dirigeants d’entreprises locales, du sous-directeur du Commerce internatio- nal à la Direction générale des Douanes et du direc- teur régional des Douanes à Marseille. L’assurance, l’organisation des ports et les logiciels de gestion des flux sont d’autres sujets proposés lors des confé- rences. Le salon offre, en outre, des entretiens per- sonnalisés avec des ex- perts sur l’espace Douane et une session de formation sur les Incoterms. Comme en 2013, le Stim Med est organisé conjointement avec le forum internatio- nal Paca, qui a pour voca- tion l’accompagnement des PME dans leurs projets d’exportation.

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Plutôt axé cette année sur l’économie au détriment du droit maritime, le colloque de l’Insti-tut méditerranéen des transports maritimes (IMTM) aurait pu se contenter de traiter de questions portuaires marseillaises puisqu’il se déroulait pour la première fois depuis longtemps dans la Cité pho-céenne. Intitulé “Le Transit de la marchandise en Méditerranée”, il a largement dé-bordé sur des thématiques médi- terranéennes et s’est même aven-turé, comme à l’accoutumée, sur des rivages plus lointains. Le thème central a dépassé le pur transport maritime pour empiéter sans cesse sur les terres du supply chain management (SCM). En effet, évoquer les synergies entre le tissu industriel, la vie d’un port et de son territoire sans entrer de plain pied dans la logistique est une tâche impossible.

Comme souvent, le parcours du port de Marseille-Fos, au titre de port de marché, et celui de Tanger Med, en tant que plate-forme de transbordement, dont le succès rapide a fait de nombreux envieux parmi les concurrents, a été longuement abordé.

Parmi les divers interve-nants, Paul Tourret, directeur de l’Isemar, a abordé le sujet sous un angle très logistique. S’exprimant au nom du professeur d’économie de Kedge Business School Pierre Carriou, il a estimé qu’un port “est un point nodal qui se trouve parfois être un point de friction”. Car, selon lui, “il doit proposer une garantie de temps tout en subissant la pression du prix”. Il se demande si “le lien portuaire peut à son tour faire du low-cost”. “En Europe, les ports livrent une bataille dans un mouchoir de poche pour des parts de marché qui ne sont pas très im-portantes”, souligne-t-il.

De son côté, Michel Lesbros, directeur adjoint Asie/Méditerranée/mer Rouge du groupe CMA CGM, a rappelé que la prestation proposée par les armateurs du xxie siècle dépasse largement le service allant du port d’embarquement au port de

débarquement. Il est entré dans le détail de la fiabi-lité et de la régu-larité du service proposé, détaillé les liaisons avec

l’hinterland, souligné la nécessité de maîtriser les coûts portuaires et de se soucier de la productivité d’un port. À ses yeux, “l’arma-teur doit savoir proposer un pac-kage complet”.

Sur la place portuaire, on en est conscient. Ainsi, le président de l’Union maritime et fluviale de Marseille-Fos, Jean-Philippe Salducci, a décrit le trépied in-dispensable à la stabilité du port : “la fiabilité, l’attractivité et la compétitivité”.

Le GPMM a une voCaTion d’“aSSeMbLier”

Abordant le développement in-dustriel de Fos, bernard Morel, vice-président de la Région Paca, a ramené les congressistes dans les années 70, leur remettant en mémoire la volonté de la Datar, avec, en toile de fond, le CEA de Cadarache et la zone industrielle d’Aix-les-Milles.

Quant à François-Michel Lambert, député des Bouches-du-Rhône, il s’est lancé dans la description de “l’économie cir-culaire”. Prenant pour exemple le modèle du port danois de Kalundborg, qu’il dénomme “La Mecque mondiale de l’environne-ment”, il rappelle que ce concept “remet les ressources au centre du développement” en exploitant

les flux sortants des uns et les flux entrants des autres.

Pour sa part, Christine Cabau Woehrel, la directrice générale du Grand Port maritime de Marseille (GPMM), a indiqué que l’éta-blissement portuaire se trouve au centre d’un vaste enjeu de dévelop-pement économique du territoire. Elle n’oublie pas le mot d’ordre du secrétaire d’État aux Transports, Frédéric Cuvillier, qui a réitéré récemment “la volonté de relance portuaire” du gouvernement. Elle juge que le GPMM doit avoir une vocation d’“assemblier” et qu’il se situe très clairement dans “une démarche de transition énergétique”.

renaud Spazzi, le directeur de l’aménagement du GPMM, prône aux industriels et aux in-vestisseurs la “mutualisation des moyens au lieu de consom-mer de l’espace et de l’énergie”. Il préfère également dépasser les enjeux de pouvoir avec les collectivités.

Le thème de Tanger Med n’a pas réservé de grande surprise. Mohamed dahmane, le res-ponsable d’exploitation du pre-mier terminal (Tanger Med 1), a rappelé la croissance rapide du hub marocain et l’installation du constructeur automobile Renault sur la zone franche locale en 2012.

Quant à alexandre Lavissière, professeur à l’Iper, il a présenté les atouts et les contraintes des ports francs pour l’économie des pays qui en sont dotés. L’occasion de rappeler que la France n’en com-porte aucun, à l’exception du Verdon, pénalisé toutefois par des problèmes de connectivité.

Incoterms, sort des marchan-dises abandonnées, coût et flui-dité du passage portuaire... De nombreux autres sujets encore ont été traités. Christian Scapel, le président de l’IMTM, a donné rendez-vous en avril 2015 dans le port d’Akaba. C’est en effet en Jordanie que l’institut débattra de l’action de l’UE en Méditerranée.

vincent CaLabrèSe

IMTM

Les synergies entre places portuaires et industrie passées au crible

Le colloque annuel de l’IMTM a tenté cette année de trouver les synergies entre le port, son tissu industriel et le territoire auquel il est attaché.

“Un port, entre point nodal

et point de friction”

© V

. J. C

.

Paul Tourret, Bernard Morel, Christine Cabau Woehrel et Mohamed Dahmane

69ème année - n°19.217 Mercredi 11 juin 2014 ISSN 0395-8582 - CPPAP 0319T79480

International Transport CompanyFreight Forwarder

- Project & Oil Field cargo- Deepwater and off shore project

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48 rue de l’Aubépine92160 ANTONY

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EUR

OR

EGIE

12/

2013

UPS :David Abney nouveau directeur généralLe groupe américain de mes-sagerie United Parcel Service (UPS) a annoncé vendredi 6 juin que David Abney, le directeur des opérations, allait devenir directeur général à partir du 1er septembre.

K+N :Grève pour les salaires

Michelin :Achat du brésilien Sascar

page 3

Entreprises

CanalSaint-Martin :La survie face à l’automatisationDans leur maisonnette au bord de l’eau, nichée dans un entrelacs de passerelles et de ponts napoléoniens, les éclusiers veillant à la circulation des bateaux sur le canal Saint-Martin, à Paris, regardent filer les flots sur des écrans plats et se soucient de leur survie.

Istanbul :Lancement des travaux du 3e aéroportLe Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a posé dimanche 8 juin la première pierre du troisième aéroport d’Istanbul, un projet ayant pour ambition d’accueillir à terme 150 millions de passagers par an.

Ferroviaire :“La réforme est nécessaire pour sauver le rail”La réforme du système ferro-viaire est “indispensable” et vise à “sauver le rail”, a plaidé hier le secrétaire d’État aux Transports, Frédéric Cuvillier.

page 2

Infrastructures/Institutions 2e Stim Med

à Marseille les 11 et 12 juin

La seconde édition du Stim Med s’ouvre aujour- d’hui au parc Chanot, à Marseille. Le salon du trans-port international multi- modal de la Méditerranée organisé par “L’Antenne” et son partenaire Classe Export s’adresse aux char-geurs désireux d’exporter ou d’importer des mar-chandises autour de la Méditerranée. Le Stim Med réunira jusqu’à demain professionnels du transport et de la chaîne d’approvi-sionnement (transporteurs, transitaires, agents et grou-peurs, logisticiens, auto-rités portuaires, éditeurs de progiciels...), consul-tants et administration des douanes. Deux journées de conférences, ateliers, colloques et tables rondes sont au programme, dont le colloque douanes intitulé “Réussir à l’international”, réparti sur les deux mati-nées, sur le plateau TV du salon. Il y sera question des simplifications administra-tives (statuts d’expéditeur et d’opérateur économique agréés) et des conditions douanières dans le cadre des accords de libre-échange négociés par l’Union euro-péenne. Ce colloque béné-ficiera de la présence des dirigeants d’entreprises locales, du sous-directeur du Commerce internatio-nal à la Direction générale des Douanes et du direc-teur régional des Douanes à Marseille. L’assurance, l’organisation des ports et les logiciels de gestion des flux sont d’autres sujets proposés lors des confé-rences. Le salon offre, en outre, des entretiens per-sonnalisés avec des ex-perts sur l’espace Douane et une session de formation sur les Incoterms. Comme en 2013, le Stim Med est organisé conjointement avec le forum internatio-nal Paca, qui a pour voca-tion l’accompagnement des PME dans leurs projets d’exportation.

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2 - Mercredi 11 juin 2014 - l’antenne

“On clique pour ouvrir l’écluse, on clique pour la fermer”, explique dominique audiot, 50 ans, devenu agent de maîtrise du canal après y avoir été éclusier depuis ses 17 ans. “Ce n’est pas tout à fait de l’auto- matisation, c’est de la télé- commande : toutes les manœuvres qui étaient faites sur place par les agents sont faites de la même façon mais à dis-tance”, pour-suit-il. En face de l’Hôtel du Nord, l’écluse des Récollets se passe désormais des gardes-ca-naux. Il faut descendre jusqu’à l’écluse du Temple pour trouver les derniers éclusiers du canal Saint-Martin.

réduCTion `deS eFFeCTiFS

L’automatisation des écluses et la réduction des effectifs, c’est le spectre qui plane sur les cours d’eau et a été à l’origine au mois de mai de grèves d’éclusiers des Voies navigables de France (VNF), qui ont entraîné le blo-

cage d’écluses dans l’ensemble du pays. Parmi les revendi-cations portées par leur inter- syndicale, qui a été reçue la se-maine dernière au ministère des Transports : l’attribution de moyens humains et budgétaires supplémentaires ainsi que le gel des suppressions de postes pen-dant trois ans. Les canaux de

Paris, eux, dé-pendant de la Ville, font partie des rares cours d’eau français qui ne sont pas gérés par VNF. Sur le canal Saint-Martin, la

grande réorganisation introdui-sant l’automatisation a eu lieu en 2012.

“Avant, il y avait du personnel à chaque écluse. On était souvent seul. Il est clair qu’on avait une vigilance beaucoup plus appro-fondie. Maintenant nous sommes plusieurs dans un local fermé pour gérer neuf écluses. Cela nécessite plus de concentration et comporte plus de responsabi-lités”, estime Dominique Audiot. “On faisait les manœuvres dehors, on allait chercher les cordes pour amarrer les bateaux.

Maintenant on est là avec une petite souris”, regrette l’éclusier alain bonhomme. “Avant 2012, nous étions 76 éclusiers sur les canaux de Paris. Ils voulaient ré-duire à 36, mais on a réussi, pas sans mal, à en garder 48. C’est pas simple, il faut prouver que, si on va en dessous des effectifs actuels, on court à la catas-trophe”, avertit Dominique Audiot, ancien représentant syn-dical CGT.

Aujourd’hui, ce sont surtout des bateaux touristiques, jusqu’à vingt par jour l’été, qui fran-chissent ces écluses datant du xixe siècle. L’hiver, l’écluse du Temple ferme et l’ensemble du trafic est géré depuis un poste

de commande situé au pont de Flandres. Alain Bonhomme, “rentré aux canaux” il y a trente ans, envisage un futur dans lequel “quand il y aura des crédits, on va refaire le poste des Flandres et puis tout le monde ira là-bas, ça réglera le problème et on va arriver à avoir très très peu d’éclusiers”. “Qu’il n’y ait plus d’éclusiers ici, ça me paraît dif-ficilement envisageable”, estime en revanche Dominique Audiot. “Il est impossible que tout soit automatique : chaque bateau est différent, chaque écluse est dif-férente, donc chaque bateau est éclusé différemment”, dit-il.

andréa Francesca PaLaSCiano

Canal Saint-MartinFluvial

La survie face à l’automatisationDans leur maisonnette au bord de l’eau, nichée dans un entrelacs de passerelles et de ponts napoléoniens, les éclusiers veillant à la circulation des bateaux sur le canal Saint-Martin, à Paris, regardent filer les flots sur des écrans plats et se soucient de leur survie.

“Gel des suppressions de postes pendant

trois ans”

“Est-ce que je regrette cette grève ? Oui, cela fait plus d’un an et demie que je travaille et que je négocie avec toutes les organisations syndicales pour sauver le ferroviaire parce que la question est là, nous sommes à des niveaux de dette de plus de 40 milliards et si rien n’est fait, en 2025 nous serons à 80 milliards de dette”, a déclaré Frédéric Cuvillier. “Le rail est en danger en France par des orientations qui ont été prises et qui ont simplement mis tous les moyens sur quatre grandes lignes LGV, ce qui fait que la ré-novation du réseau existant pose problème, et parallèlement il faut plus d’efficacité, le système ferroviaire français est dans un environnement ferroviaire qui va évoluer”, a-t-il ajouté. Interrogé sur l’objet de la réforme, qui vise à rapprocher la SNCF et RFF, le gestionnaire des infrastructures ferroviaires, le secrétaire d’État a jugé que “c’est indispensable, il faut d’abord que ceux qui s’occupent des infrastructures travaillent avec ceux qui les uti-lisent, aujourd’hui ce n’est pas

le cas”. “Il y a un enjeu, chacun prend ses responsabilités et les assume”, a-t-il assuré.

La SNCF prévoit d’“impor-tantes perturbations” aujour-d’hui en raison de la grève organisée par quatre syndicats de cheminots. L’appel à la grève a été lancé par la CGT, pre-mier syndicat chez les chemi-nots, et Sud-Rail, troisième syn-dicat. Deux autres organisations, FO et First, se sont jointes au mouvement qui a pris effet hier à 19 heures et sera recon-ductible par période de vingt-quatre heures. Cette grève inter-vient à une semaine de l’examen par l’Assemblée nationale du projet de réforme ferroviaire (à partir du 17 juin). Destiné à sta-biliser la dette du secteur ferro-viaire et à préparer son ouverture totale à la concurrence, le texte prévoit de réorganiser la SNCF et Réseau ferré de France (RFF), qui gère le réseau. Mais pour les syndicats, le projet ne règle en rien le problème de l’endette-ment et ne va pas assez loin dans la réunification des deux entre-prises, séparées en 1997.

Ministère des TransportsFerroviaire

“La réforme est nécessaire pour sauver le rail”

La réforme du système ferroviaire est “indispensable” et vise à “sauver le rail”, a plaidé hier le secrétaire d’État aux Transports, Frédéric Cuvillier, disant “regretter” la grève contre ce projet lancé par plusieurs syndicats de cheminots.

Si la demande mondiale de gaz va continuer à croître d’ici 2019, ce sera surtout le fait de la Chine, où elle va “presque doubler”, selon un rapport publié hier par l’Agence internationale de l’énergie (AIE). La Chine de-vrait ainsi entrer dans un “âge d’or” du gaz, selon l’Agence, qui indique que selon ses prévisions, la demande gazière du pays va croître de 90 % à 315 milliards de m3 d’ici 2019, tirée notamment par l’industrie, les transports et les besoins en matière de production d’électricité.

Doublement

La Russie a dénoncé lundi 9 juin la suspension de la construction du gazoduc

South Stream, imposée selon elle par l’UE à la Bulgarie

dans le cadre de l’adoption voilée de sanctions écono-miques contre Moscou. Le

Premier ministre bulgare, Plamen Orecharski, a effec-tivement annoncé dimanche

8 juin la suspension des préparatifs à la construction de ce gazoduc russo-italien

qui devait commencer cet été, après des critiques de

Bruxelles et de Washington. Alors que le Premier mi-nistre serbe, Aleksandar

Vucic, a affirmé de son côté lundi 9 juin que les travaux de construction du tronçon serbe du gazoduc South Stream se

poursuivaient.

Suspension

Un collectif de plusieurs asso-ciations maliennes a appelé vendredi 6 juin à un boycott au Mali des produits français et suisses, deux pays accusés de soutenir la rébellion touareg dans le Nord du pays. Des membres du Collectif pour la défense de la République (CDR), formé d’organisa-tions proches du pouvoir, ont distribué ces derniers jours à Bamako des banderoles sur lesquelles on pouvait lire : “Puisque la France et la Suisse soutiennent le MNLA (Mouve-ment national de libération de l’Azawad, rébellion touareg), alors boycottons leurs pro-duits”. Plusieurs entreprises françaises et suisses présentes dans divers secteurs ont été nommément citées sur ces banderoles.

Boycott

“Le plus grand aéroport du monde va émerger ici”, a dé-claré recep Tayyip erdogan au cours de la cérémonie de lan-cement des travaux, affirmant qu’il s’agissait d’un “jour his-torique” pour Istanbul et pour la Turquie. La première phase des travaux devrait être achevée le 29 octobre 2017, et la nouvelle infrastructure devrait accueillir 150 millions de passagers par an lorsqu’elle sera pleinement opérationnelle en 2018, selon le Premier ministre.

rivaL de L’aéroPorT de dubaï

Ce projet de 30 milliards de dollars (22 milliards d’euros), qui a soulevé une vive polé-mique, a pour ambition de rivali-ser avec l’aéroport international Al Maktoum de Dubaï, inauguré en octobre 2012 et qui prévoit une capacité de 160 millions

passagers par an. La construc-tion et l’exploitation pendant vingt-cinq ans de ce troi-sième aéroport d’Istanbul a été accordée en mai 2013, à l’issue d’un appel d’offres, à un consor-tium d’entreprises turques (Limak, Cengiz, Kolin, Ma-Pa et Kalyon) pour une somme record de plus de 30 milliards d’euros.

Le projet s’est heurté à l’hosti-lité des organisations écologistes qui ont dénoncé “un massacre environnemental” dans une zone boisée située près du lac Terkos, l’un des six principaux réser-voirs d’eau potable d’Istanbul. Il fait partie d’une série de projets pharaoniques décidés par Recep Tayyip Erdogan, ancien maire d’Istanbul, parmi lesquels un troisième pont sur le Bosphore, déjà en construction, et le perce-ment d’un large canal reliant la mer Noire à la mer de Marmara pour détourner le trafic qui en-gorge le détroit.

IstanbulAérien

Lancement des travaux du troisième aéroport

Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a posé dimanche 8 juin la première pierre du troisième aéroport d’Istanbul, un projet ayant pour ambition d’accueillir à terme 150 millions de passagers par an.

L’Opep devrait laisser inchangé aujourd’hui son plafond de production, fixé à 30 millions de barils par jour depuis fin 2011, d’après les déclarations des ministres du Pétrole du Venezuela et de l’Irak lundi 9 juin à Vienne. Le Venezuela et l’Irak sont parmi les cinq membres fondateurs de l’Opep, qui a été créée en 1960 et compte actuellement douze États du Moyen-Orient, d’Afrique et d’Amérique latine.

Reconduction

Infrastructures/Institutions

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l’antenne - Mercredi 11 juin 2014 - 3 Entreprises

La Cour suprême des États-Unis a décidé lundi 9 juin que BP devait continuer à payer certaines demandes de dédommagements liés à la marée noire de 2010 dans le golfe du Mexique. Sans donner le moindre commentaire, la plus haute instance judiciaire américaine a annoncé qu’elle refusait de suspendre l’obliga-tion faite au géant pétrolier de verser des milliards de dollars aux habitants et aux entre-prises touchés par l’explosion de la plateforme Deepwater Horizon. Le groupe pétrolier britannique est ainsi débouté de son recours contre des arrêts de cour d’appel rendus en mars et en mai.

Dédommagements

Une firme allemande a été au-torisée à ouvrir une succursale au sein du complexe industriel intercoréen Kaesong, géré par

le Sud et le Nord, devenant ainsi la première entreprise

non coréenne à s’établir sur ce site. L’entreprise Groz-Beckert

fournira des aiguilles indus-trielles aux ateliers et usines

de manufacture présentes sur Kaesong, qui est situé côté nord-coréen, à 10 km de la frontière entre les deux voi-sins. Kaesong emploie plus

de 50.000 Nord-Coréens, dans quelque 120 petites

entreprises manufacturières sud-coréennes.

Première

Un plan de relance de Malaysia Airlines, touchée par des pertes financières et la disparition du vol MH370, sera annoncé d’ici six à douze mois, a indiqué mardi 10 juin le fond public d’in-vestissement qui contrôle la compagnie aérienne malai-sienne. “Toutes les options sont examinées”, y compris une vente de la compagnie aérienne, a déclaré Azman Mokhtar, dirigeant du fonds Khazanah Nasional. Malaysia Airlines (MAS) a suffisam-ment de liquidités pour opérer pendant un an, mais une solution est nécessaire pour le long terme, a-t-il ajouté.

Relance

La compagnie émiratie Etihad Airways prévoit d’investir

“560 millions d’euros” dans son homologue italienne en difficultés Alitalia, qui devra pour sa part se séparer de

2.200 employés dans le cadre de leur projet d’alliance, a déclaré lundi 9 juin l’admi-

nistrateur délégué d’Alitalia, Gabriele del Torchio. Alitalia,

qui emploie actuellement 12.800 personnes, se doit

d’affronter un processus de restructuration “complexe,

fatigant et douloureux : il n’y a pas d’alternative”, a-t-il souli-gné, promettant des mesures de protection sociale pour les

employés concernés.

Investissement

UPS promeut son chef des opé-rations, david abney, directeur général. David Abney, 58 ans, va succéder à l’actuel PDG, Scott davis, 62 ans, dont le départ à la retraite est prévu pour la fin de l’an-née. Scott Davis, qui dirigeait UPS depuis 2008, va néanmoins rester président du conseil d’adminis-tration. David Abney, qui devient le onzième patron du groupe de logistique, a fait quasiment toute sa carrière chez UPS où il est entré en 1974. Il y a gravi tous les échelons. Au poste de chef des opérations il était notamment en charge du réseau de transport et s’est distingué en plaidant pour une augmentation des volumes de fret. “Je suis profondément honoré d’avoir été choisi par le conseil d’administration”, a-t-il réagi.

Son prédécesseur Scott Davis est crédité d’avoir accru

l’activité du groupe en dépit de la crise, ce qui a été salué par le marché. Le chiffre d’affaires est

ainsi passé de 49,7 milliards de dollars en 2007, juste avant qu’il ne prenne les rênes de l’entreprise, à 55,4 mil-liards l’an-née dernière.

L’action, elle, a bondi de 52,4 % en sept ans. À Wall Street, l’action bougeait peu : elle recu-lait de 0,05 % à 103,57 dollars vers 15 h 40 vendredi 6 juin.

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David Abney hérite UPS dans un contexte chahuté pour l’en-semble du secteur de la logis-tique, affecté par un hiver rigou-reux aux États-Unis qui a bloqué les routes dans certaines régions et ralenti l’activité. UPS a ainsi été contraint d’abaisser ses pré-visions de bénéfice annuel. Mais

le défi le plus important qui l’at-tend, c’est de préparer le groupe à faire face à l’arrivée des géants de la distribution Wal-Mart et Amazon. Ces deux dernières so-ciétés sont en train de tester ac-tuellement leurs propres réseaux de distribution.

UPS choisira-t-il par ailleurs d’augmenter ses prix comme son principal rival, le groupe de lo-gistique FedEx ? David Abney doit apporter la réponse à cette question. Jusqu’ici UPS a sou-vent suivi FedEx. En mars der-nier il avait déjà augmenté de 4,4 % ses tarifs dans le monde entier pour la division fret et cargo, après un mouvement si-milaire de son compatriote. Cette fois-ci FedEx va plus loin en augmentant ses tarifs sur tous les colis volumineux mais aussi en déterminant ses prix selon la taille du paquet.

La tâche de David Abney s’annonce d’autant plus difficile qu’UPS doit aussi redorer son blason après une mauvaise per-formance lors des dernières fêtes de fin d’année aux États-Unis : de nombreux paquets étaient ar-rivés chez leur destinataire après la date promise. La capacité du réseau aérien d’UPS avait été dé-passée par le volume des paquets expédiés à la dernière minute. Dans la précipitation le groupe de messagerie avait dû recou-rir au final à 85.000 travailleurs temporaires, soit 30.000 de plus que prévu au départ. Fin janvier,

David Abney a promis que cela ne se reproduirait plus. UPS va notamment créer des modèles de prévisions de trafic avec ses plus gros clients pour être informé plus rapidement des évolutions du marché, renforcer ses capaci-tés et diversifier son étiquetage pour s’assurer que les envois urgents soient traités en priorité dès leur arrivée au centre de tri. UPS va aussi augmenter ses ca-pacités et moderniser ses centres d’expédition le tout pour un in-vestissement estimé à 500 mil-lions de dollars.

UPSExpress

david abney nouveau directeur général

Michelin se renforce dans les services poids lourds au Brésil en achetant Sascar pour 440 millions d’euros. Michelin a in-diqué vouloir ainsi accroître ses ventes de services et de pneu-matiques sur un marché brési-lien où l’essentiel du trafic de fret est effectué par camion. Il entend également dupliquer le succès de sa future filiale à l’in-ternational, en particulier dans les autres pays d’Amérique latine. “Michelin va bénéfi-cier de la base clients et des compétences développées par Sascar sur le marché en rapide expansion des télématiques pour flottes professionnelle de camions et va pouvoir ainsi accélérer le développement de ses activités de services dans le monde entier”, a expliqué le président de la gérance du groupe. “Cela va nous per-mettre de renforcer un impor-tant axe de croissance pour

le groupe”, a expliqué Jean-dominique Senard.

Sascar est très présente sur le marché des petits transporteurs indépendants qui jouent un rôle majeur dans l’acheminement des marchandises dans le pays- continent. Elle gère ainsi 33.000 flottes d’entreprises, re-présentant 190.000 camions. Avec 870 employés, la société de Sao Paulo a généré l’an dernier un chiffre d’affaires de 91 mil-lions d’euros, avec une forte rentabilité opérationnelle (une marge d’Ebitda représentant 37 % de ses ventes en 2013). Au cours des trois dernières années, Sascar a enregistré une croissance moyenne de son activité de 16 % par an. Outre les 440 millions d’euros du prix d’acquisition, s’ajoute une reprise de dette de 80 millions d’euros, ce qui porte la valeur d’entreprise de Sascar à 520 millions d’euros. Ce prix est susceptible d’ajustements.

MichelinPoids lourds

achat du brésilien SascarLe fabricant français de pneumatiques Michelin a annoncé lundi 9 juin son intention d’acheter pour 440 millions d’euros la société brésilienne Sascar, spécialisée dans la gestion via internet de flottes de poids lourds.

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PS

“500 millions de dollars pour moderniser les

centres d’expédition”

Le groupe américain de messagerie United Parcel Service (UPS) a annoncé vendredi 6 juin que David Abney, le directeur des opérations, allait devenir directeur général à partir du 1er septembre.

David Abney, nouveau directeur général

En raison d’une grève pour les salaires chez Kuehne + Nagel, des entrepôts étaient bloqués vendredi 6 juin. Cette grève intervient à l’appel de l’ensemble des syndicats (CFDT, Snatt/CFE-CGC, CFTC, CGT et FO) qui demandent une augmentation de 40 euros du salaire brut mensuel pour tous les salariés. Les syn-dicats de Kuehne + Nagel SAS sont actuellement en négociation avec la direction sur la hausse annuelle des salaires. La grève de vingt-quatre heures était suivie à environ 50 % sur l’ensemble des établissements en France, selon la CFE-CGC et la CFDT. Certains gros entrepôts et plate-formes étaient totalement bloqués comme à Wissous (Essonne) qui approvisionne les magasins Auchan, Lagny-le-Sec (Oise) et Savigny-le-Temple (Seine-et-Marne), Pont-de-Veyle (Ain), près de Lyon, qui livre Carrefour, Niort (Deux-Sèvres), Libercourt (Pas-de-Calais) et Ferrières-en-Brie (Seine-et-Marne), selon le délégué CFE-CGC Frédéric berard.

Le groupe Kuehne + Nagel SAS emploie 9.000 salariés en France sur 130 sites, dont une soixantaine d’entrepôts et plate-formes de logistique (5.000 sa-lariés dans cette activité). L’entreprise propose, selon les syndicats, d’augmenter les sa-laires de “seulement 1 %” pour les non-cadres et cadres au sa-laire inférieur à 3.400 euros, alors que, selon Frédéric Berard, “les filiales ont eu 1,7 %”. “La direction prend excuse de résul-tats moins bons pour la France alors que le groupe a des résul-tats faramineux et distribuera cette année 570 millions d’eu-ros de dividendes à ses action-naires”, affirme Frédéric Berard. “En parallèle, l’entreprise a réduit ses effectifs en France de 9,4 % en un an, à coup de licen-ciements et ruptures convention-nelles. On vient aussi de vivre des plans sociaux à Bondoufle (Essonne) et Beaulieu-sur-Layon (Maine-et-Loire). Les salariés sont la marge d’ajuste-ment”, ajoute-t-il.

Kuehne + NagelLogistique

Grève pour les salairesD’importants entrepôts de la branche française du groupe suisse de logistique Kuehne + Nagel étaient bloqués vendredi 6 juin en raison d’une grève nationale, empêchant les livraisons à des magasins de la grande distribution comme Auchan et Carrefour.

Page 4: Lantenne 11 06 2014

Le cacao de nouveau au plus haut depuis 2011Le cacao a encore battu des records, montant jusqu’à de nouveaux plus hauts depuis 2011,

tandis que l’or et l’argent ont bien réagi à un nouvel élan de politique monétaire ultra accommodante de la BCE.

MÉTAUX PRÉCIEUX - L’or a terminé la semaine presque stable par rapport au vendredi précédent, tom-bant dans un premier temps à son plus bas niveau en quatre mois, avant de se reprendre après l’annonce des nouvelles mesures de la Banque centrale européenne (BCE).

Le métal jaune a tout d’abord continué sur sa ten-dance baissière de la semaine précédente, principale-ment causée par des mouvements de ventes de la part d’investisseurs spéculatifs. L’or est ainsi tombé mardi 3 juin à son plus bas niveau depuis quatre mois, à 1.240,39 dollars l’once.

Par la suite, le métal précieux s’est stabilisé au- dessus de ce niveau, avant de rebondir jeudi 5 juin après l’annonce de nouvelles mesures d’assouplissement mo-nétaire en zone euro.

“L’or et l’argent ont bien réagi à un nouvel élan de politique monétaire ultra accommodante”, a noté Jasper Lawler, analyste de CMC Markets.

La BCE a annoncé jeudi 5 juin une série de mesures (abaissement du principal taux directeur et du taux de prêt marginal, prêts ciblés à long terme aux banques, octroi illimité de liquidités à court terme, etc.) pour tenter d’enrayer le ralentissement de l’inflation et en-courager une croissance économique qui peine à vrai-ment décoller en zone euro.

De leur côté, les métaux platinoïdes ont hésité, alors que la grève qui paralyse les mines sud-africaines est entrée jeudi 5 juin dans sa vingtième semaine et que les discussions ont repris autour d’une nouvelle offre salariale.

Le platine a atteint mercredi 4 juin un plus bas en un mois (à 1.419,75 dollars l’once) et le palladium est monté vendredi 6 juin à un nouveau plus haut depuis août 2011 (à 845,60 dollars l’once).

Sur le London Bullion Market, l’once d’or a terminé à 1.247,50 dollars vendredi 6 juin, contre 1.250,50 dol-lars le vendredi précédent.

L’once d’argent a clôturé à 19,03 dollars, contre 19 dollars il y a sept jours.

Sur le London Platinum and Palladium Market, l’once de platine a fini à 1.453 dollars, contre 1.464 dol-lars le vendredi précédent.

L’once de palladium a clos à 840 dollars, contre 836 dollars sept jours auparavant.

MÉTAUX DE BASE - Les métaux de base échangés sur le London Metal Exchange (LME) ont reculé, dans un marché s’inquiétant des conséquences d’un potentiel démantèlement d’opérations financières adossées à des stocks de métaux industriels en Chine.

“Le possible impact du problème à Qingdao est un sujet de discussion majeur sur le marché” des métaux, ont signalé les analystes du courtier Sucden.

Selon des médias chinois, les autorités chinoises au-raient lancé une enquête sur des firmes de courtage de métaux ayant obtenu des prêts bancaires multiples en utilisant un même et unique volume de métal comme col-latéral, ce qui aurait été suivi par des interruptions de chargements de métal dans le port de Qingdao.

“Tous les signes montrent que la demande de matières premières liée à des opérations financières en Chine va s’estomper. La profitabilité des montages financiers est en train de s’éroder et les autorités accélèrent leurs ef-forts pour résorber toute forme de système bancaire pa-rallèle”, a détaillé Caroline Bain, économiste du cabinet Capital Economics.

“Cela devrait augmenter la transparence du marché, mais le démontage désordonné des opérations pour-rait conduire à de fortes chutes des prix” en raison des stocks qui seraient alors déversés sur le marché, a-t-elle prévenu. Ce sont ces craintes qui ont pénalisé les métaux de base tout au long de la semaine.

Le cuivre et le plomb ont ainsi atteint vendredi 6 juin leur plus bas niveau depuis un mois, à respectivement 6.640 dollars et 2.084 dollars la tonne. L’étain et le nickel sont quant à eux tombés vendredi 6 juin à des plus bas en deux et trois semaines, à respectivement 22.910 dollars et 18.505 dollars la tonne.

En début de semaine dernière, les métaux de base n’avaient pas réellement réussi à profiter de l’annonce d’un renforcement de la production manufacturière chinoise en mai (à 50,8 contre 50,4 en avril), en l’ab-sence de nombreux opérateurs à l’occasion d’un jour férié lundi 2 juin en Chine.

Les investisseurs du marché des métaux de base sont tout particulièrement attentifs à l’évolution de l’écono-mie en Chine, ce pays étant de loin le premier consom-mateur mondial de ces matières premières.

Sur le LME, la tonne de cuivre pour livraison dans trois mois s’échangeait à 6.674 dollars vendredi 6 juin, contre 6.867,75 dollars le vendredi précédent.

L’aluminium valait 1.851 dollars la tonne, contre 1.851,25 dollars.

Le plomb valait 2.075 dollars la tonne, contre 2.103 dollars.

L’étain valait 23.020 dollars la tonne, contre 23.120 dollars.

Le nickel valait 18.624 dollars la tonne, contre 19.192 dollars.

Le zinc valait 2.075,50 dollars la tonne, contre 2.060 dollars.

CAFÉ - Les cours ont poursuivi leur recul, tombant à leur plus bas niveau depuis mi-février, à 167,35 cents la livre pour l’arabica mardi 3 juin à New York et à 1.883 dol-lars la tonne pour le robusta jeudi 5 juin à Londres.

“La tension liée à la sécheresse brésilienne est partie pour l’instant et l’arabica est tombé dans un marché baissier”, a expliqué Sterling Smith.

Le Brésil, premier producteur mondial de café (prin-cipalement d’arabica), a connu une période de séche-resse exceptionnelle en début d’année, ce qui a fait craindre l’apparition d’un déficit d’offre et porté mi-avril les cours de l’arabica à des plus hauts en deux ans.

Des pluies tardives ont ensuite quelque peu rassuré les investisseurs sur l’état de la récolte.

À Londres, la tonne de robusta pour livraison en juillet valait 1.899 dollars, contre 1.920 dollars le ven-dredi précédent.

À New York, la livre d’arabica pour livraison en juillet valait 170,10 cents, contre 177,85 cents sept jours auparavant.

SUCRE - Les cours du sucre ont poursuivi leur déclin en l’absence d’informations nouvelles, tombant à 460 dollars la tonne jeudi 5 juin à Londres, un plus bas en sept semaines, et à 16,81 cents la livre à New York, un minimum en cinq semaines.

“Les nouvelles restent dures à trouver. Le marché semble penser qu’il y a assez d’offre de sucre pour le moment”, a indiqué Jack Scoville, analyste de Price Future Group.

À Londres, la tonne de sucre blanc pour livraison en août valait 460,50 dollars, contre 468,90 dollars le ven-dredi précédent.

À New York, la livre de sucre brut pour livraison en juillet valait 16,90 cents, contre 17,27 cents sept jours auparavant.

CÉRÉALES/SOJA - Les prix du maïs et du soja ont poursuivi leur recul à Chicago, pénalisés par une bonne météo et l’anticipation d’une bonne qualité des cultures. Les cours du blé ont souffert de ventes médiocres et d’un repli technique.

“De bonnes perspectives de récolte pour les nou-velles campagnes de maïs et de soja, après des chiffres indiquant de nets progrès dans les semis des deux cé-réales, ont pesé sur les prix” la semaine dernière, a indi-qué Bill Nelson, de Doane Advisory Services.

L’ensemencement de maïs, qui avait pris du retard en début de saison, a nettement accéléré jusqu’à couvrir 95 % des surfaces à cultiver, le soja montrant une avan-cée à 78 %, contre 70 % en moyenne à cette époque.

En outre, les premiers relevés sur la qualité des cultures de maïs ont fait état d’un ratio de 76 % de plants de qua-lité “bonne à excellente”, contre 63 % l’an dernier, a noté Dewey Strickler, d’AG Watch Market Advisors, .

Et “l’on attend la même chose pour les premiers re-levés sur la qualité des graines oléagineuses, ce qui a poussé les investisseurs à vendre”, car ils anticipent une offre abondante cette saison, a ajouté Bill Nelson.

Les prix du blé ont pour leur part été une nouvelle fois “battus, attaqués, fouettés, rossés”, victimes “d’un mou-vement technique désastreux pour le contrat de juillet depuis son récent sommet à 7,44 dollars le boisseau” le 6 mai, a commenté Dewey Strickler.

Le blé a perdu environ 17 % de sa valeur depuis, et jusqu’à 19 % vendredi 6 juin en cours de séance, avec un plus bas à 6,03 dollars.

En effet, “bien que les récoltes de blé d’hiver dans les plaines du Sud aient été menacées” par une sécheresse excessive, “le marché parie sur des stocks mondiaux abondants”, sans compter que des ventes américaines ont montré une demande peu dynamique, a-t-il expliqué.

Les opérateurs tablaient toutefois sur une reprise des ventes dans les prochaines semaines, en raison de l’at-tractivité des prix de la céréale après leur chute.

La pression sur les prix venaient aussi “d’un bascu-lement des fonds spéculatifs vers d’autres contrats de référence”, avant les expirations des contrats à terme pour livraison en juillet, référence pour le maïs, le blé et le soja, a souligné Paul Georgy, du courtier Allendale.

Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en juillet, le plus vendu actuellement, a fini vendredi 6 juin à 4,59 dollars contre 4,6575 dollars à la précédente clô-ture (- 1,45 %).

Le boisseau de blé pour la même échéance a clôturé à 6,1825 dollars contre 6,2725 dollars le vendredi pré-cédent (- 1,43 %).

Le boisseau de soja également pour livraison en juillet a terminé à 14,57 dollars contre 14,9325 dollars en fin de semaine précédente (- 2,43 %).

COTON - Les cours du coton coté à New York ont repris leur mouvement de recul, pénalisés par un bascu-lement des positions vers un nouveau contrat et l’anti- cipation de stocks mondiaux record.

En effet, de plus en plus de fonds spéculatifs ont com-mencé un mouvement de basculement saisonnier vers le prochain contrat, pour livraison en décembre, qui concerne le coton issu de la prochaine récolte.

D’autre part, la situation de l’offre et de la demande est contrastée, ont indiqué les experts de la maison de courtage britannique Plexus Cotton.

Le marché continuait de s’inquiéter pour la récolte de fibre blanche cette année aux États-Unis, en raison de conditions très sèches et de températures brûlantes. En outre, les stocks mondiaux de coton issus de la dernière campagne sont très étroits, en raison notamment d’im-portations chinoises importantes.

Cependant, le marché anticipait “une offre record pour la prochaine campagne à l’échelle mondiale”, ont-ils poursuivi. “La transition d’un scénario d’offre très étroite à un scénario d’offre abondante risque de prendre du temps”, ont-ils souligné, ce qui devrait limi-ter un plus grand recul des prix du coton.

La livre de coton pour livraison en juillet cotée à New York, le contrat le plus échangé actuellement sur l’IntercontinentalExchange, a fini vendredi 6 juin à 84,78 cents contre 86,27 cents en fin de semaine précé-dente (- 1,73 %).

L’indice Cotlook A, moyenne quotidienne des cinq prix du coton les plus faibles sur le marché phy-sique dans les ports d’Orient, s’échangeait à 90,15 dol-lars les 100 livres contre 90,70 dollars le vendredi pré-cédent (- 0,61 %).

En vedette…CACAO

Les cours du cacao ont encore grimpé, atteignant de nouveaux plus hauts depuis 2011. La fève brune est ainsi montée jusqu’à 1.965 livres sterling la tonne mercredi 4 juin à Londres, son maximum depuis juillet 2011, et à 3.104 dollars la tonne jeudi 5 juin à New York, son niveau le plus élevé depuis août 2011.

Cette hausse est principalement attribuable à l’intérêt des investisseurs spéculatifs, qui se posi-tionnent à l’achat, a expliqué Sterling Smith, ana-lyste chez Citi.

“La météo continue d’être très bénéfique au dé-veloppement de la récolte (en Afrique de l’Ouest, principale zone productrice) et la récolte secondaire (d’avril à septembre) devrait donner de bons résul-tats. Quand ces approvisionnements arriveront sur le marché, nous devrions voir les prix se stabiliser, voire baisser”, a-t-il prévenu.

Mais “les perspectives pour le futur sont plus in-quiétantes, puisque la production mondiale de cacao en 2014-2015 pourrait être durement atteinte par le phénomène climatique El Niño”, ont souligné les économistes de Commerzbank.

Le phénomène El Niño se traduit par un réchauf-fement des eaux de surface de l’océan Pacifique central et oriental et entraîne diverses perturbations climatiques dans plusieurs régions du monde.

Sur le Liffe de Londres, la tonne de cacao pour livraison en juillet valait 1.959 livres sterling ven-dredi 6 juin, contre 1.951 livres sterling le vendredi précédent.

Sur le ICE Futures US de New York, la tonne pour livraison en juillet valait 3.097 dollars, contre 3.079 dollars sept jours plus tôt.

4 - Mercredi 11 juin 2014 - l’antenne International

Page 5: Lantenne 11 06 2014

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Page 6: Lantenne 11 06 2014

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9 - Mercredi 11 juin 2014

En baisseEn hausseL’Insee a fait part hier d’un

léger rebond dans l’industrie française en avril, et la Banque de France a confirmé sa prévi-sion d’une croissance du PIB de 0,2 % au deuxième trimestre, ce qui ne “fait pas rêver” les écono-mistes. La production industrielle française en avril a augmenté de 0,3 %, une hausse succédant à un recul de 0,4 % en mars, a annoncé l’Institut national de la statistique et des études écono-miques. La production dans le seul secteur manufacturier a elle aussi augmenté de 0,3 % en avril, là encore après un recul de 0,4 % en mars.

La production pétrolière li-byenne est actuellement “in-férieure à 200.000” barils par jour, a déclaré le ministre libyen du Pétrole par intérim, Omar Chakmak, lundi 9 juin à Vienne. Le secteur pétrolier libyen est très perturbé depuis l’été dernier, à cause de divers mouvements de protestations qui bloquent les infrastructures de production et d’exportation du brut. En temps normal, la Libye est capable de produire environ 1,5 million de barils par jour.

France et en RoumanieUn réseau de voleurs de fret démantelé

Le démantèlement d’un vaste réseau de voleurs de fret, soup-çonnés de piller des camions qui stationnaient sur les aires de repos de l’Est de la France, s’est soldé par l’interpellation de dix-sept personnes en France et en Roumanie, a-t-on appris samedi 7 juin auprès du parquet. Quatre hommes et une femme, originaires de Roumanie et âgés de 24 à 38 ans, ont été interpel-lés en région parisienne et mis en examen pour “vols en bande organisée et association de mal-faiteurs”. Ils ont été écroués jeudi 5 et vendredi 6 juin à Besançon, où le parquet est en charge de l’affaire, a-t-on indiqué de source judiciaire. Au total, dix personnes ont été interpellées en France tandis que sept autres ont été interpellées et incarcérées en Roumanie, dans l’attente de leur déferrement à Besançon, a indiqué le parquet. “Les autorités roumaines ont été saisies de mandats d’arrêt européen”, a-t-il précisé.

Ce gang est soupçonné d’avoir pillé des cargaisons de camions qui stationnaient sur les aires de repos des routes du Grand Est de la France, pendant que les chauffeurs dormaient. Une fois reconditionnée, la marchandise volée était revendue en Roumanie. Le préjudice global estimé à plus de 800.000 euros, selon le parquet. Il s’agit “essen-tiellement de matériel multimédia, de vêtements, d’alcool et de produits cosmétiques”. Les investigations démarrée en 2013 ont été menées dans le cadre “d’une cinquantaine de faits recensés sur le territoire national qui permettent de mettre en évidence les éléments d’une organisation structurée”, a expliqué le parquet. Les suspects interpel-lés sont impliqués à des échelons différents, du commanditaire au simple exécutant, en passant par la responsable de la logistique. Les autres suspects sont soupçonnés d’avoir aidé le réseau dans le reconditionnements, le recel et la revente des marchan-dises volées.

RecherchesDes responsables d’Australie et de

Malaisie devaient se rencontrer hier pour discuter de la prochaine phase des recherches du vol MH370, dis-paru le 8 mars, et évoquer notamment le coût de cette opération. L’Australie s’attend à un coût de 62 millions d’eu-ros. Par ailleurs, des proches des passagers du vol MH370 veulent offrir 3,7 millions d’euros à toute personne détenant des informations sur la dispa-rition du B777.

AssautAu lendemain d’un assaut com-

mando taliban qui a fait plus de trente-sept morts, l’aéroport international de Karachi, le plus grand du Pakistan, a été ébranlé hier par une autre attaque, cette fois brève et sans victimes. Cette attaque, aux allures d’avertissement sans frais, a comme celle de la veille été revendiquée par le Mouvement des talibans du Pakistan (TTP), prin-cipal groupe rebelle islamiste du pays. L’Aviation civile pakistanaise a annoncé la suspension des opérations de vols à l’aéroport.

ProcèsLe procès de l’équipage du ferry

sud-coréen “Sewol” ayant fait naufrage en avril, emportant par le fond plus de 300 passagers, s’est ouvert hier. Le ferry transportait 476 personnes, dont 325 lycéens en voyage scolaire, lorsqu’il a chaviré et sombré le 16 avril au large des côtes méridionales de la Corée du Sud, vraisemblablement dé-séquilibré par un excédent de charge.

IncidentUn Airbus de la compagnie Swiss,

qui venait de décoller d’Amsterdam samedi 7 juin pour se rendre à Zurich a été obligé de faire demi-tour en raison d’un problème de réacteur. La raison du dysfonctionnement n’est pas encore connue. L’A320 a décollé à 7 h 15 lo-cales d’Amsterdam et devait se rendre à Zurich. Une demi-heure plus tard, l’avion était de retour sur le tarmac hollandais.

GrèveLes syndicats de douaniers français

ont appelé vendredi 6 juin à une grève du zèle dans le bassin genevois à la frontière franco-suisse, une opération baptisée “le Jour le plus long”, desti-née à dénoncer les suppressions de postes subies par la profession. Selon alain Court, du syndicat FO Douanes, 400 emplois de douaniers sont sup-primés chaque année et le nombre de fonctionnaires des douanes pourrait passer de 16.800 en 2013 à 13.000 ou 14.000 en 2018.

MobilisationSous le slogan “une seule voix contre

les prospections”, des milliers des per-sonnes ont manifesté samedi 7 juin dans l’archipel des Canaries, contre les recherches pétrolières sous-marines au-torisées par le gouvernement espagnol mais accusées par les écologistes et les autorités locales de menacer gravement l’environnement. Des défilés ont eu lieu dans huit îles de cet archipel de l’Atlan-tique. Dimanche 8 juin, c’est le navire amiral de Greenpeace, le “Rainbow Warrior”, qui arrivait à valence, sur la côte méditerranéenne, pour participer à la mobilisation contre les recherches pétrolières en mer, concernant de nom-breuses régions d’Espagne.

Un navire pétrolier disparu la semaine dernière au large des côtes ghanéennes avec vingt-quatre membres d’équipage à bord pourrait se trouver au large du Togo voisin, selon l’armée ghanéenne dimanche 8 juin. La compagnie grecque de transport maritime Fairdeal a dé-claré avoir perdu le contact jeudi 5 juin avec le navire “Fair Artemis”, battant pa-villon libérien, qui naviguait au large du Ghana. “Le navire n’est plus dans nos

eaux, il est parti et on le suspecte de s’être dirigé vers le Togo” a déclaré le

porte-parole de l’armée ghanéenne, Éric aggrey-Quashie. La marine ghanéenne est dans l’attente d’une confirmation de la part des autorités togolaises, a-t-il ajouté. Le “Fair Artemis” transportait du fuel et vingt-quatre membres d’équipage à son bord, selon Fairdeal. D’après le Bureau maritime international, la piraterie ouest-africaine, en pleine hausse, a représenté 19 % des attaques de pirates enregis-trées dans le monde l’an dernier.

Le pétrolier “Fair Artemis” disparaît au large du Ghana

Focus...

l’antenneÉdité par la SMECI

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Les vracs secs tirés par les capesizeLes vracs secs ont progressé

la semaine dernière, portés par la montée des tarifs sur les plus gros navires, tandis que les frets pétroliers divergeaient.

Le Baltic Dry Index (BDI) a fini vendredi 6 juin à 989 points, contre 934 points une semaine auparavant. Le Baltic Capesize Index 2014 (BCI 2014) a ter-miné la semaine à 1.793 points, au plus haut depuis le 10 avril, contre 1.395 points le vendredi précédent. Pour les capesize, “il y a eu un regain d’optimisme dans les deux océans (Atlantique et Pacifique), avec de l’activité sur l’importante route Brésil-Chine et des tarifs solides dans le Pacifique”, ont signalé les experts du courtier maritime Braemar Seascope. En revanche, pour ce qui est des panamax, “le marché est toujours sinistre” dans le Pacifique, ont-il rapporté. Selon eux, “il n’y a pas de signe immédiat de reprise à cause d’une importante offre et du manque de chargements”. Le Baltic Panamax Index (BPI) a ainsi terminé à 727 points vendredi 6 juin, au plus bas depuis février 2013, contre 872 points une semaine auparavant.

De leur côté, les frets pétroliers ont divergé la semaine dernière, les prix pour l’ache-minement de pétrole brut reculant tandis que les tarifs pour le transport de produits pé-troliers progressaient un peu. L’indice Baltic Dirty Tanker Index (BDTI) a fini à 635 points vendredi 6 juin, un minimum depuis novembre 2013, contre 657 points la semaine pré-cédente. Le Baltic Clean Tanker Index (BCTI) a terminé à 529 points vendredi 6 juin, contre 525 points sept jours auparavant.

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