Languedoc-Roussillon n°7 - Urssaf

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En 2014, 566 100 salariés sont employés dans le secteur privé en Languedoc- Roussillon : l’emploi se stabilise sur un an après deux années de dégradation (-0,7% en 2013 et -0,2% en 2012). Sur cinq ans, les effectifs salariés langue- dociens enregistrent une légère hausse (+0,6%). Ils progressent de 0,2% sur la même période en France. Parmi les régions de l’extrême sud de la France, l’évolution des effectifs salariés languedociens est proche de celle de PACA, où l’emploi stagne sur un an mais augmente de 1% entre 2009 et 2014. En revanche, les régions Aquitaine et Midi- Pyrénées gagnent des postes sur cinq ans (respectivement +2% et +3%) et sur un an (+0,3 et +0,4%) : elles enregistrent ainsi les plus fortes hausses d’emploi annuelles en France métropolitaine avec les régions Rhône-Alpes (+0,3%) et Ile- de-France (+0,3%). La masse salariale languedocienne augmente de 1,8% en 2014 après un ralentissement en 2013 (+0,9%) : son rythme de croissance annuelle demeure toutefois inférieur à celui enregistré entre 2010 et 2012 (entre +2,2% et +3,3%). Sur cinq ans, la masse salariale progresse de 11,1%, soit une croissance un peu plus forte que celle observée au plan national (+10,8%). Le salaire moyen par tête atteint 2 074 euros : il progresse de 1,8% sur un an (+1,5% en France). Languedoc-Roussillon E n recul lors des deux années précédentes, l’emploi salarié se maintient en 2014 en Languedoc-Roussillon. Sur les cinq dernières années, il pro- gresse finalement de 0,6% contre seulement 0,2% au niveau national. Les activités de service, notamment l’hôtellerie-restauration, créent de l’emploi depuis 2009, tandis que les effectifs se contractent fortement dans la construc- tion. Au sein de la région, l’Hérault est le seul département dont l’emploi reste dynamique, porté par les zones de Montpellier et Clermont-l’Hérault. Le Gard et l’Aude subissent en revanche les pertes les plus importantes. CHIFFRES CLÉS 566 000 salariés employés dans le secteur privé en 2014 0,6% l’évolution sur cinq ans de ces effectifs salariés En niveau 2014 Évolution annuelle (en %) Évolution sur 5 ans (en %) 2010 2011 2012 2013 2014 Emploi salarié (en milliers) 566,1 0,6 0,9 -0,2 -0,7 0,0 0,6 Nb établissements (en milliers) 78,4 0,6 0,5 0,0 -0,4 -0,1 0,6 Masse salariale (en M€) 14 086,3 2,6 3,3 2,2 0,9 1,8 11,1 SMPT (en €) 2 074 2,0 2,4 2,4 1,6 1,8 10,5 Emploi salarié (en millions) 17,8 -0,3 1,1 0,0 -0,6 0,0 0,2 Nb établissements (en millions) 1,8 0,4 0,6 0,3 -0,1 0,0 1,1 Masse salariale (en Md€) 527,6 1,9 3,6 2,1 1,2 1,5 10,8 SMPT (en €) 2 474 2,2 2,5 2,2 1,8 1,5 10,6 SMTP = salaire moyen par tête Source : Acoss-Urssaf Région LR France Carte 1 : évolution de l’emploi salarié de 2013 à 2014 par région L’emploi salarié languedocien progresse faiblement entre 2009 et 2014 Bilan n°7 / septembre 2015 n°7 Bilan Année 2014 Tableau 1 : évolution de l’emploi et de la masse salariale de 2009 à 2014 > 0% Evolution des effectifs de 2013 à 2014 Bretagne Basse Normandie -0,5% -0,1% < -0,6% Source : Urssaf - Acoss Franche Comté Alsace Bourgogne Lorraine Champagne Ardenne Haute Normandie Ile de France Picardie Nord-Pas-de-Calais Pays de la Loire Centre -0,2% - 1,2% -1,0% -0,7% -1,2% -0,7% - 0,7% -0,4% +0,1% -0,7% +0,3% Midi-Pyrénées Aquitaine Provence-Alpes Côte d'Azur Poitou Charentes Auvergne Corse +0,4% 0,0% +0,3% +0,3% -0,0% -1,0% -0,0% -0,2% -0,3% Limousin Rhône-Alpes -0,6% à 0% Languedoc Roussillon -0,8% -0,6% -0,4% -0,2% 0,0% 0,2% 0,4% 0,6% 0,8% 1,0% 1,2% 2010 2011 2012 2013 2014 Languedoc-Roussillon France Graph. 1 : évolution de l’emploi salarié de 2009 à 2014 en LR vs France

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En 2014, 566 100 salariés sont employés dans le secteur privé en Languedoc-Roussillon : l’emploi se stabilise sur un an après deux années de dégradation (-0,7% en 2013 et -0,2% en 2012). Sur cinq ans, les effectifs salariés langue-dociens enregistrent une légère hausse (+0,6%). Ils progressent de 0,2% sur la même période en France.

Parmi les régions de l’extrême sud de la France, l’évolution des effectifs salariés languedociens est proche de celle de PACA, où l’emploi stagne sur un an mais augmente de 1% entre 2009 et 2014. En revanche, les régions Aquitaine et Midi-Pyrénées gagnent des postes sur cinq ans (respectivement +2% et +3%) et sur

un an (+0,3 et +0,4%) : elles enregistrent ainsi les plus fortes hausses d’emploi annuelles en France métropolitaine avec les régions Rhône-Alpes (+0,3%) et Ile-de-France (+0,3%).

La masse salariale languedocienne augmente de 1,8% en 2014 après un ralentissement en 2013 (+0,9%) : son rythme de croissance annuelle demeure toutefois inférieur à celui enregistré entre 2010 et 2012 (entre +2,2% et +3,3%). Sur cinq ans, la masse salariale progresse de 11,1%, soit une croissance un peu plus forte que celle observée au plan national (+10,8%). Le salaire moyen par tête atteint 2 074 euros : il progresse de 1,8% sur un an (+1,5% en France).

Languedoc-Roussillon

En recul lors des deux années précédentes, l’emploi salarié se maintient en 2014 en Languedoc-Roussillon. Sur les cinq dernières années, il pro-gresse finalement de 0,6% contre seulement 0,2% au niveau national.

Les activités de service, notamment l’hôtellerie-restauration, créent de l’emploi depuis 2009, tandis que les effectifs se contractent fortement dans la construc-tion. Au sein de la région, l’Hérault est le seul département dont l’emploi reste dynamique, porté par les zones de Montpellier et Clermont-l’Hérault. Le Gard et l’Aude subissent en revanche les pertes les plus importantes.

Chiffres Clés

566 000 salariés employés dans le secteur privé en 2014

0,6% l’évolution sur cinq ans de ces effectifs salariés

En niveau 2014

Évolution annuelle (en %) Évolution sur 5 ans

(en %)2010 2011 2012 2013 2014

Emploi salarié (en milliers) 566,1 0,6 0,9 -0,2 -0,7 0,0 0,6

Nb établissements (en milliers) 78,4 0,6 0,5 0,0 -0,4 -0,1 0,6

Masse salariale (en M€) 14 086,3 2,6 3,3 2,2 0,9 1,8 11,1

SMPT (en €) 2 074 2,0 2,4 2,4 1,6 1,8 10,5

Emploi salarié (en millions) 17,8 -0,3 1,1 0,0 -0,6 0,0 0,2

Nb établissements (en millions) 1,8 0,4 0,6 0,3 -0,1 0,0 1,1

Masse salariale (en Md€) 527,6 1,9 3,6 2,1 1,2 1,5 10,8

SMPT (en €) 2 474 2,2 2,5 2,2 1,8 1,5 10,6 SMTP = salaire moyen par tête Source : Acoss-Urssaf

Rég

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Carte 1 : évolution de l’emploi salarié de 2013 à 2014 par région

L’emploi salarié languedocien progresse faiblement entre 2009 et 2014

Bilan n°7 / septembre 2015

n°7BilanAnnée 2014

Tableau 1 : évolution de l’emploi et de la masse salariale de 2009 à 2014

> 0%

Evolution des effectifsde 2013 à 2014

Bretagne

BasseNormandie

-0,5%

-0,1%

< -0,6%

Source : Urssaf - Acoss

FrancheComté

Alsace

Bourgogne

LorraineChampagneArdenne

HauteNormandie

Ile deFrance

Picardie

Nord-Pas-de-Calais

Pays dela Loire Centre

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-0,7%-1,2%

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+0,1% -0,7%

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Midi-Pyrénées

Aquitaine

Provence-AlpesCôte d'Azur

PoitouCharentes

Auvergne

Corse+0,4% 0,0%

+0,3%

+0,3%-0,0%-1,0%

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-0,2%

-0,3%Limousin

Rhône-Alpes

-0,6% à 0%

LanguedocRoussillon

-0,8%

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2010 2011 2012 2013 2014

Languedoc-Roussillon

France

Graph. 1 : évolution de l’emploi salarié de 2009 à 2014 en LR vs France

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Bilan n°7 / septembre 2015

Une hausse d’emploi sur 5 ans portée par l’Hôtellerie-Restau-ration et les autres services hors intérimLe secteur des Hôtels-Cafés-Restau-rants (HCR) ainsi que les autres ser-vices hors intérim, représentant à eux seuls plus de la moitié des effectifs ré-gionaux, sont les deux grands secteurs dont l’emploi a progressé après la crise.

En 2014, les HCR enregistrent une hausse de 8,8% de leurs effectifs sala-riés en cinq ans, malgré un léger tasse-ment depuis 2012. Entre 2009 et 2014, 3 600 postes y ont été créés. Ce secteur bénéficie du dynamisme des activités de restauration, dont les effectifs augmen-tent de 12,4% entre 2009 et 2014, l’em-ploi dans le secteur de l’hébergement ne progressant que de 0,8%.

L’emploi augmente de façon continue dans les autres services hors intérim depuis 2009 : leurs effectifs enregistrent ainsi une hausse de 4% entre 2009 et 2014. Les activités pour la santé hu-maine (+8,5%), l’action sociale et héber-gement médico-social (+7,3%) ainsi que les activités juridiques, de conseil et d’ingénierie (+7%) sont les secteurs les plus dynamiques : plus de 7 000 postes y ont été créés en cinq ans.

En revanche, les effectifs du secteur in-térimaire chutent de 6,5% sur cinq ans : près de 1 000 emplois ont été perdus entre 2009 et 2014. La situation s’amé-liore toutefois en évolution annuelle : en 2014, le repli des effectifs salariés atteint -0,1% alors qu’il était de -9% en 2013 et -8% en 2012.

Après une timide reprise entre 2010 et 2012, le secteur du commerce perd de nouveau des postes : en 2014, l’emploi recule de 0,4% sur un an. L’évolution sur cinq ans demeure toutefois légèrement positive : +0,1%.

Pas d’amélioration dans le BTPLes destructions de postes se pour-suivent en revanche dans l’industrie et la construction : au total, ces deux sec-teurs ont perdu plus de 10 000 postes entre 2009 et 2014. La situation ne s’améliore pas dans la construction (cf. éclairage 1) : plus de 1 800 postes y ont été perdus en 2014 après une perte annuelle de 2 000 emplois en 2013. Dans l’industrie, l’emploi recule de 4,2% en cinq ans. Cependant, le rythme an-nuel de destruction des postes a légère-ment ralenti (-0,7%) en 2014.

[ 2 ]

Tableau 2 : évolution de l’emploi par d’activité (Nace 17 postes)

Source : Acoss / Urssaf

Graph. 3 : évolution de l’emploi de 2009 à 2014 par grand secteur (en %)

L’emploi salarié par secteur d’activité

Région FranceEffectif 2014

Structure en %

Évolution en % Structure en %

Évolution en %2014/2013 2014/2009 2014/2013 2014/2009

Industrie 63 961 11,3 -0,7% -4,2% 17,6 -1,3% -7,0%Industrie agro-alimentaire 13 287 2,3 -0,3% -0,8% 2,8 0,1% -2,1%Equipements électriques, électroniques, informatiques 7 532 1,3 -0,8% -6,9% 2,5 -1,8% -10,3%Fabrication de matériels de transport 1 303 0,2 -5,8% -15,6% 2,0 -2,4% -6,8%Autres produits industriels 28 452 5,0 -0,8% -7,2% 8,1 -1,7% -10,2%Industries extractives, énergie, eau 13 387 2,4 -0,6% 2,8% 2,1 0,2% 4,9%Construction 51 568 9,1 -3,4% -12,6% 8,0 -1,9% -6,7%Tertiaire 436 292 77,1 0,5% 3,4% 71,1 0,4% 2,5%Commerce - Réparation d'automobiles et de motocycles 117 011 20,7 -0,4% 0,1% 16,9 -0,1% -0,9%Transports 39 197 6,9 0,2% -1,1% 7,7 -0,2% -1,6%Hébergement et restauration 44 336 7,8 -0,2% 8,8% 5,7 0,4% 7,7%Information et communication 13 610 2,4 3,3% 2,5% 4,0 0,3% 1,1%Activités financières et d'assurance 17 828 3,1 1,0% 4,5% 4,3 0,0% 0,9%Activités immobilières 8 519 1,5 -2,5% -9,6% 1,3 -2,1% -4,7%Activités scientif. et tech. - soutien et serv. admin. hors intérim 70 975 12,5 1,1% 5,3% 14,1 0,7% 4,4%Santé/action sociale (+adm. publique/défense/enseignement) 93 138 16,5 1,1% 6,4% 12,4 1,2% 7,0%Autres activités de service 31 679 5,6 2,0% 5,8% 4,7 1,2% 3,6%Total hors intérim 551 821 97,5 0,0% 0,8% 96,7 -0,1% -0,2%Intérim 14 257 2,5 -0,1% -6,5% 3,3 2,6% 12,4%Total 566 079 100 0,0% 0,6% 100 0,0% 0,2%

Source : Acoss-Urssaf

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2009 2010 2011 2012 2013 2014

Industrie BTP

Commerce HCR

Autres serv.

Intérim

Autres serv.

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Graph. 2 : évolution annuelle de l’em-ploi par grand secteur d’activité hors intérim depuis 2009 (Indice base 100 en 2009)

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Bilan n°7 / septembre 2015

Parmi les cinq départements languedo-ciens, l’Hérault reste le principal moteur de l’emploi depuis 2009, permettant à la région d’enregistrer une hausse glo-bale de l’emploi salarié sur cette période quinquennale.

L’emploi héraultais redémarreConcentrant 45% des effectifs sala-riés des entreprises languedociennes, soit 256 000 emplois, l’Hérault gagne un millier de postes en 2014 (+0,4%) après un léger fléchissement en 2013

(-0,1%). Au total, sur les cinq dernières années, ses effectifs progressent ainsi de 2,7% soit 6 800 postes créés.

Dans ce département, le secteur des HCR affiche le plus fort dynamisme (cf. graphique 5), la progression de ses effectifs atteignant 14,5%. En raison de son poids important (52% des emplois du département), le secteur des autres services demeure toutefois le princi-pal créateur d’emplois, totalisant 7 500 postes supplémentaires. Parmi ces acti-

[ 3 ]

L’emploi salarié par département

En niveau 2014

Évolution annuelle (en %) Évolution sur 5 ans

(en %)2010 2011 2012 2013 2014

Aude 62,8 -0,1 0,6 -0,4 -1,2 -0,6 -1,8

Gard 139,9 0,4 0,8 -1,0 -1,5 -0,4 -1,7

Hérault 256,3 1,1 1,1 0,3 -0,1 0,4 2,7

Lozère 17,3 0,6 -0,4 0,2 -0,3 -0,4 -0,4

Pyrénées-O. 89,9 0,1 1,0 -0,4 -0,6 0,0 0,1

Région LR 566,1 0,6 0,9 -0,2 -0,7 0,0 0,6Source : Acoss-Urssaf

Tableau 3 : évolution de l’emploi salarié par département de 2009 à 2014

- sur 5 ans (2009-2014)

Carte 2 : évolution de l’emploi salarié par département (en %)

- sur 1 an (2013-2014)

Source : Acoss / Urssaf

Activités pour la santé humaine

Arts, spectacles et activités récréatives

Activités informatiques

Industries agro-alimentaires

Activités de services admin. et de soutien

3,5 14,1% 2,5 10,8% 4,5 23,8% 0,7 2,0% 5,1 15,3%

Action sociale et hébergt médico-social

Hébergement et restauration

Hébergement et restauration

Commerce, réparation auto. & motocycle

Action sociale et hébergt médico-social

6,3 13,5% 8,9 9,0% 20,4 14,5% 2,6 1,8% 6,7 12,4%

Activités financières et d’assurance

Activités pour la santé humaine

Activités juridiques, conseil et ingénierie

Autres activités de services

Arts, spectacles et activités récréatives

1,7 5,7% 6,1 7,6% 11,4 12,0% 0,7 1,4% 2,2 10,3%

11 - Aude 30 - Gard 34 - Hérault 48 - Lozère 66 - Pyrénées-O.

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2

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Tableau 4 : les 3 activités les plus dynamiques par département de 2009 à 2014 (effectifs en milliers / évolution sur 5 ans)

Le secteur du BTP a perdu 7 400 emplois en 5 ans

En cinq ans, le secteur de la construc-tion enregistre une diminution de l’emploi de 12,6%. Les effectifs ne cessent de se contracter en rythme annuel : en 2014, la baisse atteint 3,4%. La région Languedoc-Roussillon figure ainsi parmi les régions où la construction enregistre les plus fortes baisses annuelles d’emploi en 2014.

Toutes les activités du BTP subissent des pertes importantes : les travaux de construction spécialisés qui emploient les trois quarts des effectifs salariés du BTP enregistrent la plus forte diminution sur un an : -3,7%. Entre 2009 et 2014, leurs effectifs salariés ont chuté de 13%. Dans la construction de bâtiments, l’emploi a baissé de 2,8% sur un an et de 13% en cinq ans. Enfin, les activités de génie civil sont les moins touchées : elles enregistrent un repli annuel de 2% en 2014. Sur cinq ans, ce recul atteint 8%.

Éclairage 1 : le secteur de la construction

-6,0

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2010 2011 2012 2013 2014

TOTAL BTP

Construction de bâtiments

Génie civil

Travaux constr. spécialisés

Graph. 4 : évolution annuelle de l’emploi dans le BTP par activité (en %)

Source : Acoss / Urssaf

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Bilan n°7 / septembre 2015

vités de services, l’Hérault bénéficie notamment d’un fort dynamisme du sec-teur des activités informatiques, dont les effectifs bondissent de 24% en cinq ans (cf. tableau 4). Les activités juridiques, de conseil et d’ingénierie sont égale-ment porteuses (+12,0%).En revanche, le secteur du BTP perd plus de 3 000 postes sur ce départe-ment en 5 ans, soit un chute de 13,2%.

Les effectifs se maintiennent dans les Pyrénées-OrientalesLes effectifs salariés sont stables en 2014 dans les Pyrénées-orientales et en très légère hausse sur cinq ans : +0,1%. Les emplois gagnés dans le secteur des autres services et dans une moindre mesure, dans les HCR, compensent en effet les postes perdus durant cette pé-riode dans le commerce (-2,6%), l’indus-trie et surtout le BTP (-10,9%).Les activités de services administratifs et de soutien hors intérim ainsi que l’ac-tion sociale et l’hébergement médico-social constituent les deux secteurs les plus dynamiques depuis 2009.

L’Aude et le Gard subissent des pertes d’emplois comparablesLe Gard compte près de 140 000 sala-riés dans le secteur privé en 2014. La baisse de ses effectifs atteint -1,7% sur cinq ans, soit près de 2 500 postes dé-truits. Le repli est toutefois plus limité en 2014 (-0,4%) qu’au cours des deux an-nées précédentes (-1,0% en 2012 puis -1,5% en 2013).

Dans ce département, la chute de l’em-ploi dans le BTP depuis 2009 (-11,4%) se conjugue à une forte érosion des effectifs salariés dans le secteur indus-triel (-9,3%). Le Gard se caractérise tou-jours, en 2014, par le poids important de ses emplois industriels ; ils y représen-tent en effet 16,7% de l’ensemble des postes du secteur privé contre 8,8% à 12,9% dans les autres départements du Languedoc-Roussillon.Le secteur des HCR affiche en re-vanche un certain dynamisme sur cette période, ses effectifs progressant de 9%. Quelques activités de services de-meurent également bien orientées, en premier lieu les arts, spectacles et acti-vités récréatives (+10,8%), ainsi que les activités pour la santé humaine (+7,6%).

L’ Aude emploie 63 000 salariés en 2014, un effectif en baisse de 1,8% sur 5 ans, soit le recul le plus marqué au sein de la région. La contraction de l’emploi audois concerne essentiellement le secteur de la construction, qui a perdu 17% de ses postes en 5 ans. Le secteur des services crée globalement assez peu d’emplois dans l’Aude mais quelques activités se développent néanmoins : celles liées à la santé humaine ainsi que l’action so-ciale et l’hébergement médico-social.

Enfin, l’emploi fléchit en Lozère depuis 2013. En cinq ans, le nombre de salariés recule de 0,4% dans ce département qui compte au total 17 300 salariés dans le secteur privé en 2014.

[ 4 ]

Graph. 5 : répartition et évolution de l’emploi 2009-2014 par grand secteur d’activité au sein de chaque départementSt

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11 - Aude 30 - Gard 34 - Hérault 48 - Lozère 66 - Pyrénées-O.

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-0,3

Carte 3 : évolution de l’emploi salarié de 2009 à 2014 par département (en %)

- dans les HCR : - dans les autres services :

Source : Acoss / Urssaf

Source : Acoss / Urssaf

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Conjoncture n°1 / décembre 2012 Bilan n°7 / septembre 2015

Fort dynamisme de la zone de Clermont-l’HéraultAu sein de la région, deux zones d’em-ploi enregistrent une croissance signifi-cative de leurs effectifs salariés sur la période 2009-2014.La zone de Clermont-l’Hérault - Lodève, tout d’abord, compte 7 400 salariés en 2014, soit une progression de 6,3% en cinq ans, portée par le développement de l’axe A75 et un fort dynamisme dé-mographique. Ces créations d’emplois sont cependant concentrées de 2010 à 2012. En net ralentissement en 2013, l’emploi est même en léger recul en 2014 (-0,7%).Au cours de cette période quiquennale, les effectifs salariés de la zone d’emploi de Montpellier ont progressé de 4,0%,

représentant près de 7 000 postes sup-plémentaires. Elle emploie au total près de 180 000 salariés en 2014, soit près d’un tiers des effectifs des entreprises languedociennes. Après avoir marqué le pas en 2013, l’emploi a redémarré au cours de l’année 2014 (+0,9%).Trois autres zones d’emploi affichent également un solde net de création d’emploi faiblement positif sur ces 5 annés : Béziers, Sète et Perpignan, de +0,6% à +0,8%.

La zone d’Alès souffre depuis 2012La zone d’emploi de Nîmes est la se-conde zone de la région par son niveau d’emploi, avec près de 75 000 salariés représentant 13% des salariés langue-

dociens. Ses effectifs baissent de 2,0% en 5 ans, soit 1 500 postes perdus. Au cours de l’année 2014, les pertes d’em-ploi y ont cependant ralenti (-0,4% après -2,0% en 2013).L’emploi recule assez fortement sur cinq ans dans les zones de Ganges-le Vigan, Prades et Carcassonne (de -3,0% à -3,2%). La zone d’Alès-la Grand Combe subit toutefois les pertes les plus importantes. Elle emploie un peu plus de 25 000 salariés en 2014 mais leur nombre a chuté de 5,4% entre 2009 et 2014, soit 1 400 postes perdus. En 2014, ses effectifs baissent de 1,6% après des précédents reculs de 2,0% en 2013 et 1,8% en 2012.

Source : Acoss / Urssaf

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Carte 4 : répartition des effectifs salariés en 2014 par zone d’emploi et évolution de 2009 à 2014

L’emploi salarié par zone d’emploi

-6% -4% -2% - 2% 4% 6%

AlèsCarcassonne

PradesGanges

ToulouseNîmes

AvignonLimoux

CéretNarbonne

Bagnols-sur-CèzeAgde - Pézenas

LozèreRégion LRPerpignan

SèteBéziers

MontpellierClermont-l'Hérault - Lodève

Evolution de l'emploi de 2009 à 2014 par zone d'emploi

-1,0

0,0

1,0

2,0

3,0

2010 2011 2012 2013 2014

ZE Clermont-l'Hérault - LodèveZE MontpellierLR

Graph. 7 : évolution annuelle de l’emploi de 2009 à 2014 (en %) dans les zones d’emploi de Montpellier et Clermont-l’Hérault

Graph. 6 : évolution de l’emploi de 2009 à 2014 par zone d’emploi (en %)

Emploi 2014 en milliers de postes

Evolution 2009-2014 en %

-2,5-2,0-1,5-1,0-0,50,00,51,01,5

2010 2011 2012 2013 2014

ZE AlèsZE CarcassonneRégion LR

Graph. 8 : évolution annuelle de l’emploi de 2009 à 2014 (en %) dans les zones d’emploi de Carcassonne et d’Alès-la Grand-Combe

Source : Acoss / Urssaf

Page 6: Languedoc-Roussillon n°7 - Urssaf

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Conjoncture n°1 / décembre 2012

Le champ de la publication couvre l’ensemble des cotisants du secteur concurrentiel qui comprend tous les secteurs d’activité économique sauf les administrations publiques, l’éducation et la santé non marchandes, l’emploi par les ménages de salariés à domicile et les entreprises relevant de la Mutualité Sociale Agricole (MSA). Celle-ci est présente dans les secteurs de l’agriculture, des industries agroalimentaires (IAA), du commerce de gros et des services financiers. Le champ Urssaf est très proche de celui de l’Insee, qui inclut l’emploi à domicile.Les effectifs salariés et la masse salariale sont issus des Bordereaux Récapitulatifs de Cotisations (BRC), remplis par les employeurs dans le cadre de la déclaration des cotisations sociales aux Urssaf.La masse salariale (assiette déplafonnée) désigne l’ensemble des rémunérations sur lesquelles repose le calcul des cotisations des assurances sociales, des accidents du travail et des allocations familiales, déclarées au titre de la période d’emploi étudiée.

L’effectif salarié est mesuré en fin de trimestre. Chaque salarié compte pour un, indépendamment de sa durée de travail. Cet effectif donne lieu à de nombreuses vérifications par les Urssaf et l’Acoss. Les données ainsi collectées par les Urssaf sont centralisées par l’Agence centrale des organismes de Sécurité sociale (Acoss). Les données sont provisoires pour le trimestre étudié et sont désaisonnalisées (CVS) pour corriger notamment l’impact des versements de primes et les fluctuations saisonnières de l’emploi. Pour ces raisons, les données peuvent être légèrement révisées sur les périodes antérieures, essentiellement sur le trimestre précédent.L’effectif moyen trimestriel est égal à la demi-somme de l’effectif de fin de trimestre et de l’effectif de fin du trimestre précédent. L’effectif moyen annuel est égal à la moyenne des effectifs moyens trimestriels de l’année.Le salaire moyen par tête (SMPT) est calculé en rapportant la masse salariale annuelle à l’effectif moyen annuel.

Le taux d’évolution en moyenne annuelle est égal à la somme des quatre derniers trimestres divisée par la somme des quatre trimestres précédents.Les séries trimestrielles de l’emploi produites nationalement par l’Acoss sont labellisées par l’Autorité de la statistique publique (avis n° 2011-02, JORF n° 0270 du 22/11/2011). L’ensemble des publications statistiques de l’Acoss et des Urssaf, ainsi que diverses séries de données, sont mises à disposition sur acoss.fr.

Sources et méthodologie

Directeur de la publication : Franck BarbeRédacteurs : Cécile Goudard, Sandrine Fournier, Jean-Luc Rogercontact : [email protected]

Retrouvez Stat’UR sur www.acoss.fr

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15

La région Languedoc-Roussillon compte 78 400 établissements : 76% d’entre eux sont rattachés à une entreprise de moins de 10 salariés, soit une part supérieure à la moyenne nationale (72%). Sur un an, seules les entreprises de 50 à 249 salariés enregistrent une hausse de leur nombre d’établissements (+0,8%) tandis que le nombre d’établissements diminue dans les autres entreprises (entre -0,1% et -0,4%).

Les très petites entreprises (TPE), em-ployant moins de 10 salariés, concentrent un quart de l’emploi salarié régional, soit 7 points de plus qu’en moyenne natio-nale (19%). Cette sur-représentation des petites entreprises dans l’économie lan-guedocienne se vérifie dans l’ensemble

des grands secteurs d’activité mais elle est particulièrement marquée dans l’Hôtellerie-Restauration et l’industrie (8 points d’écart). Par ailleurs, ces petites structures comprennent plus de 40%

des effectifs salariés dans le secteur des HCR (47%) et la construction (43%). A l’inverse, les salariés du secteur des autres services et de l’industrie sont majoritairement employés par des entre-prises de plus de 250 salariés.

En 2014, les TPE perdent des postes, à la fois sur un an (-0,6%) et sur cinq ans (-2,2%). En revanche, l’emploi est en hausse sur cinq ans au sein des entre-prises de plus de 50 salariés malgré une faible progression en 2014.

Le salaire moyen par tête s’établit à 1 663 euros dans les très petites entre-prises contre 2 327 euros dans les struc-tures de plus de 250 salariés, soit un écart de salaire moyen de 40%.

Bilan n°7 / septembre 2015 [ 6 ]

Éclairage 2 : l’emploi par taille d’entreprise

Etablissements Effectif Moyen Salaire moyen mensuel par tête

Taille d’entreprise Niveau (en milliers) Structure

Evol. 2014/2013

(%)

Evol. 2014/2009

(%)

Niveau (en milliers) Structure

Evol. 2014/2013

(%)

Evol. 2014/2009

(%)

Niveau (en euros)

Evol. 2014/2013

(%)

Evol. 2014/2009

(%)

1 à 9 salariés 59,6 76% -0,1 0,1 147,7 26% -0,6 -2,2 1 663 1,3 10,7

10 à 49 salariés 8,9 11% -0,1 -0,5 130,0 23% 0,5 -0,6 2 053 1,7 9,6

50 à 249 salariés 3,1 4% 0,8 11,5 95,4 17% 0,2 3,7 2 224 1,1 10,6

plus de 250 salariés 6,7 9% -0,4 2,5 193,1 34% 0,0 2,1 2 327 2,3 10,2

Tableau 5 : établissements, effectifs et salaire moyen par tête : répartition par taille d’entreprise

Graph. 9 : poids des entreprises de moins de 10 salariés dans les effec-tifs par secteur d’activité

0%

5%

10%

15%

20%

25%

30%

35%

40%

45%

50%

Autres serv

BTP Commerce HCR Industrie

LR

France

Source : Acoss / Urssaf

Page 7: Languedoc-Roussillon n°7 - Urssaf

[ 7 ]

Conjoncture n°1 / décembre 2012

La future grande région emploie 1,3 millions de salariés dans le privé en

2014, soit 7,4% des effectifs salariés en France. En 2014, les effectifs languedociens se sont stabilisés après deux années de repli, tandis que l’emploi continuait de progresser en Midi-Pyrénées (+0,4%) pour la cinquième année consécutive. Sur l’ensemble du nouveau territoire ré-gional, l’emploi a progressé en 2014 de 0,2%, après avoir reculé en 2013.Depuis 2009, l’emploi a augmenté de 3% en Midi-Pyrénées (+22 000 postes) et de 0,6% en Languedoc-Roussillon (+3 200 postes). Sur le nouveau périmètre, les effectifs salariés ont augmenté de 1,9% et la future région aurait été celle où l’emploi progresse le plus en métropole, après la Corse.

En Midi-Pyrénées les services et l’industrie aéronautique sont dy-namiquesMidi-Pyrénées est plus industrialisée (19,2% de l’emploi privé) que le Lan-guedoc-Roussillon (11,3%). De plus, l’emploi industriel a progressé en Midi-Pyrénées de 2,5% en cinq ans, alors qu’il a fortement reculé dans la région voisine (-4,2%), et en France (-7%). Le secteur de la fabrication de matériels de transport emploie 41 000 salariés dans la région toulousaine. Il est dynamique (+19,2% en cinq ans soit 6 500 créations nettes) et irrigue également la sous-traitance, dont la métallurgie (production de pièces métalliques pour l’aéronau-tique) où l’emploi progresse de 5,1%. Les effectifs augmentent également dans l’agro-alimentaire, +1% en cinq ans. Midi-Pyrénées est la seule région de métropole avec la Corse où l’industrie n’a pas détruit d’emploi en 2014.Les services créent également de l’em-

ploi en Midi-Pyrénées, (+7% en cinq ans pour l’hôtellerie-restauration et +6,2% pour les autres services).

Les services et les HCR sont le principal moteur de l’activité en Languedoc-RoussillonEn Languedoc-Roussillon, le poids des services -notamment l’hôtellerie et la res-tauration- est plus important que dans la région voisine : 56,3% des salariés lan-guedociens du privé sont employés dans les services hors interim, contre 52,9% en Midi-Pyrénées. Les Hôtels-Cafés-Restaurants (HCR) représentent à eux seuls 7,8% de l’emploi dans cette région où l’activité liée au tourisme est impor-tante. A titre de comparaison, les HCR ne pèsent que 5,7% de l’emploi en France. Le secteur a créé 3 600 emplois (+8,8%) en cinq ans, essentiellement dans la restauration, malgré un ralentissement en 2014. Dans les autres services, les activités liées à la santé humaine (+8,5% en cinq ans) et l’action sociale et héber-gement médico-social (+7,3%) sont les plus dynamiques.

La construction en difficulté partoutLe BTP a détruit près de 14 000 emplois dans la future région en cinq ans. Les effectifs du secteur reculent de 12,6% en Languedoc-Roussillon et de 9,3%

en Midi-Pyrénées. L’ensemble des 13 départements est concerné par la chute des effectifs. La construction représente désormais moins de 10% de l’emploi privé dans les deux régions.

Le commerce a mieux résisté en Languedoc-RoussillonLe commerce languedocien parvient à maintenir ses emplois sur cinq ans (+0,1%), malgré une année 2014 plus difficile. Dans le même temps, le secteur perd 0,5% d’effectifs en Midi-Pyrénées. Le commerce emploie plus d’un salarié sur cinq du privé en Languedoc-Rous-sillon contre 16% en région voisine.

ZOOM sur la grande région Midi-Pyrénées/Languedoc-Roussillon :1 320 000 emplois dans 13 départements

LR

Mipy

-1,0

-0,5

0,0

0,5

1,0

1,5

2,0

2010 2011 2012 2013 2014

LR France

Mipy Total MP/LR

Effectifs salariés Masse salariale

Niveau2014 (en milliers)

Evol° en % Montant 2014

(en M€)

Evol° en %

2014/2013 2014/2009 2014/2013 2014/2009

Languedoc-Roussillon 566,1 0,0 0,6 14,1 1,8 11,1

Midi-Pyrénées 755,8 0,4 3,0 21,1 1,9 15,7

Ensemble 1 321,9 0,2 1,9 35,2 1,9 13,8

Tableau 1 : évolution de l’emploi et de la masse salariale dans les 2 régions

Carte 1 : répartition de l’emploi salarié par département (en milliers de postes) en 2014 et évolution de 2009 à 2014 (en %)

Graph. 1 : évolution annuelle de l’emploi salarié depuis 2009 (en %)

Bilan n°7 / septembre 2015 [ 7 ]

Source : Acoss / Urssaf

Source : Acoss / Urssaf

Page 8: Languedoc-Roussillon n°7 - Urssaf

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Conjoncture n°1 / décembre 2012

Tableau 2 : structure et évolution de l’emploi par secteur d’activité

Répartition de l’emploi 2014 par grand secteur d’activitéTotal

Industrie BTP Commerce HCR Autres services Intérim

Languedoc-Roussillon 64,2 51,6 117,0 44,3 274,7 14,3 566,1

Midi-Pyrénées 144,8 63,2 123,2 37,1 362,5 25,0 755,8

Ensemble 209,1 114,8 240,2 81,4 637,2 39,2 1 321,9

Languedoc-Roussillon 11,3% 9,1% 20,7% 7,8% 48,5% 2,5% 100%

Midi-Pyrénées 19,2% 8,4% 16,3% 4,9% 48,0% 3,3% 100%

Ensemble 15,8% 8,7% 18,2% 6,2% 48,2% 3,0% 100%

Languedoc-Roussillon -4,2% -12,6% 0,1% 8,8% 4,0% -6,5% 0,6%

Midi-Pyrénées 2,5% -9,3% -0,5% 7,0% 6,2% 7,9% 3,0%

Ensemble 0,4% -10,8% -0,2% 8,0% 5,2% 2,2% 1,9%

Ariège (09)28 200 emplois

Haute-Garonne (31)426 000 emplois

Htes-Pyrénées (65)51 600 emplois

Gers (32) :32 400 emplois

Tarn et Garonne (82)45 700 emplois

Lot (46)35 100 emplois

Aveyron (12)60 600 emplois

Tarn (81)76 100 emplois

Lozère (48)17 300 emplois

Gard (30)139 900 emplois

Aude (11)62 800 emploisPyrénées-O. (66)

89 900 emplois

Hérault (34)256 300 emplois

Midi-Pyrénées

Languedoc-Roussillon

0,3

1,40,6

0,2 0,4

2010 2011 2012 2013 2014 0,6 0,9

-0,2-0,7

0,0

2010 2011 2012 2013 2014

0,8

2,1 1,71,1 0,8

2010 2011 2012 2013 2014

-0,8

0,7

-0,9-1,4

0,5

2010 2011 2012 2013 2014

-0,3 -0,5-2,0

-1,3 -1,1

2010 2011 2012 2013 2014

0,2

1,2

-0,5 -0,6

0,5

2010 2011 2012 2013 2014

0,5 0,4

-0,5 -0,7-1,2

2010 2011 2012 2013 2014

0,61,1

0,50,1 0,2

2010 2011 2012 2013 2014

-0,4

0,6

-0,5-1,1

-0,1

2010 2011 2012 2013 2014

0,1

1,0

-0,4 -0,6

0,0

2010 2011 2012 2013 2014

-0,1

0,6

-0,4

-1,2-0,6

2010 2011 2012 2013 2014

0,40,8

-1,0-1,5

-0,4

2010 2011 2012 2013 2014

0,6

-0,4

0,2

-0,3 -0,4

2010 2011 2012 2013 2014

-0,8

0,6

-0,9 -1,1-0,3

2010 2011 2012 2013 2014

1,1 1,10,3

-0,1

0,4

2010 2011 2012 2013 2014

Carte 2 : évolution annuelle de l’emploi depuis 2009 (en %) dans les 13 départements de la grande région

en m

illie

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2009

-201

4

Bilan n°7 / septembre 2015 [ 8 ]

Une future grande région où l’em-ploi se concentre fortement autour des deux grandes métropolesLes deux départements de la Haute-Ga-ronne et de l’Hérault concentrent plus de la moitié des emplois de la future région. Ce sont également ceux dont l’emploi progresse le plus. La Haute-Garonne a gagné 6,8% d’effectifs salariés en cinq ans, l’Hérault 2,7%. L’Hérault est le seul département du Languedoc-Roussillon où l’emploi croît en 2014 et celui où il a

le moins reculé en 2013. L’hôtellerie et la restauration, ainsi que les services dont l’informatique, le conseil et l’ingénierie y sont très dynamiques.Le Tarn-et-Garonne et dans une moindre mesure le Lot semblent résister au ralen-tissement de l’activité. Le Tarn-et-Ga-ronne bénéficie de sa position privilégiée proche de l’aire urbaine toulousaine et des grands axes de communication. Les effectifs y ont augmenté de 0,2% en 2014 et 2,5% en cinq ans. Le Lot, malgré une légère baisse de l’activité en 2012

et 2013, crée à nouveau de l’emploi en 2014 (+0,5%). Il profite notamment de la présence d’industries performantes dans la sous-traitance aéronautique.Dans les Pyrénées-Orientales, l’emploi stagne. Les créations dans les services permettent de compenser les pertes dans les autre secteurs.Dans les autres départements, l’emploi recule. Les Hautes-Pyrénées sont les plus en difficulté, les effectifs diminuent tous les ans depuis 2010 et de 5% en cinq ans.

Source : Acoss / Urssaf