Langue Française Histoires inachevées 03 CM1-CM2.doc

8/10/2019 Langue Française Histoires inachevées 03 CM1-CM2.doc

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- Exercice de lecture à haute voix.Toujours possible lorsqu'un groupe adopte le même thème. Il permet de donner au

conte plus de vie et d'intensité dramatique. Quelques brefs commentaires peuvent au cours dela lecture se révéler indispensables ! mais ils doivent éviter d'aiguiller l'imagination del'enfant.

- Exercice d'imagination."e contenu de l'action qui se déroule dans chacun des # $ontes inachevés % fournit les

prémisses d'un et parfois de plusieurs dénouements. Il est bon que l'élève nous les proposetous en notant cependant celui qui a ses préférences.

- Exercice de raisonnement."e conte a une logique qui dans une certaine mesure facilite le travail de l'imagination

tout en lui imposant une direction et des limites.

- Exercice de rédaction.&'abord fait au brouillon et recopié ensuite avec le plus grand soin, pour que l'enfant

soit fier de son travail et qu'il ait plaisir conserver ses fiches.

- L'Illustration du conte ( en couleur de préférence.)*ercice libre qui fournit au* jeunes artistes un mo+en d'e*pression très éloquent et

au ma,tre de précieuses informations sur des démarches de la pensée et sur la nature et ledegré de sensibilité de ses élèves.

- L'exercice dans son ensemble peut être considéré comme une sorte de test, quiinterprété avec prudence et bon sens nous renseigne sur les diverses étapes de l'évolutionenfantine ! la même histoire relue et terminée par l'élève après un long intervalle de tempsrévèle des enrichissements insoup-onnés. Il est donc indispensable de conserver et dater soigneusement les pochettes qui servent de terme de comparaison.

( ous souhaitons enfin que les éducateurs laissent au* enfants la liberté de mener jusqu'au bout les activitésvariées et captivantes que comporte chaque fiche. "es ma,tres enfonction dans des classes uniques ou surchargées sauront tirer parti pour chaque cours de cesséances de travail silencieu* afin de se consacrer plus entièrement l'enseignement des autressections.

/tilisées dans l'esprit que nous venons d'indiquer nos # 0istoires Inachevées % peuvent apporter au* ma,tres une aide précieuse. "oin d'être comme on pourrait le croire unemanière de divertissement pédagogique elles constituent un mo+en efficace et nouveaud'éducation.

Les uteurs



*2 +I$& I"E$ I% *+E3#E$

!our les Educateurs(#% E2E%& (E$ * %&E$

45L *+E3"E&&E 6"I$E ( Tu verras ma =iquette comme tu vas êtrecontente I" ;dessus la petite fille s'enfuit en courant etrevint quelques instants après en portant dansses bras un chevreau te plus gracieu* qu'on

puisse voir. ( Il est sevré dit;elle 2. 5eguin. $e sera pour votre petite chèvre le compagnon dont ellea besoin.)t le chevreau l4ché dans le pré se mit gambader autour de la biquette qui ne savait

plus o> donner de la tête et dont les +eu* riaientde plaisir.

( Que je suis sot pensa 2. 5eguin 5i=lanchette avait eu un petit chevreau elle neserait pas partie et le loup ne l'aurait pasmangée.)t le vieu* monsieur remercia la fillette qui lui

avait appris que les bêtes comme les enfants ne peuvent vivre dans la solitude .

47LE &I6"E E& LE *+ 2ELIE"

( $omment un homme aussi débile que toi a;t;il pu retirer de ce trou un tigre aussi pesant? Il +a l quelque chose que te ne saisis pas très

bien... 5i le 5eigneur Tigre consentait sereplacer l'endroit o> il se trouvait quand lechamelier est arrivé il me serait plus facile decomprendre 5ans réfléchir le tigre sauta d'un

bon dans la fosse. 9ussit@t l'homme et le singeenlevèrent prestement l'échelle de branchagesqui avait sen;i au sauvetage et vo+ant le tigre

pris le petit singe malin grimpa jo+eusement sur un arbre en s'écriant3

( "aisse;le rugir A Be connais notre tigre A5i toi chamelier tu avais fourni le d,ner moi

j'aurais servi de dessert A

48"I* E& "I9 E&

/n gros gigot dit l'un. ( /n gigot I ( /ne poularde A dit l'autre.)t les deu* frères s'arrachèrent la flCte qui se

brisa entre leurs doigts."es jumeau* finirent tristement leur repas enmangeant leur pain sec mais partir de ce jour;l ils cessèrent de se disputer. Dn dit mêmequ'ils sont devenus si raisonnables et travailleursqu'ils peuvent s'offrir une poule au pot tous lesdimanches .

4:L'E%) %& 9 I %' 3 I& ; 2 I$ 3

LE !"I%&E2!$/n jour de la base aérienne de Touggourtdécolla un tout petit avion piloté par uncamarade de régiment du père de 2arc.5ans crier gare cet ami arriva dans l'oasis o>s'étiolait l'enfant triste.9h A comme le jeune aviateur eut vite fait dedécider les parents A

( Be rentre 9lger dit;il. $onfie:;moi votregar-on pour une semaine une semaineseulement. Be l'embarquerai avec moi dans unquadrimoteur qui nous déposera demain en

ormandie che: ma mère. Tous les pommierssont en fleurs. &ans huit jours je vous ramèneraivotre fils.)t c'est ainsi que 2arc ravi et déj moitiéguéri put voir son premier printemps.

4<L " $E ( ! "*-#!I*

"'éléphant solitaire ramassa le piquant de porc;épic avec te bout de sa trompe et l'approcha deson petit Eil coléreu*.

( "'animal qui a des poils pareils se dit;il doitêtre di* fois plus fort que moi. )t s'il en e*istedans l'Ile beaucoup de cette espèce mon compteest bon.Trompé par cette ruse l'éléphant solitaire n'osa

pas affronter son redoutable adversaire ets'enfuit dans la forêt o> II court encore.

=LE 3 > 6E ", LE$ ?"I6 %($ E&

L' " I6%#Etissa une belle toile Buste l'entrée de la

grotte. )lle avait peine terminé son ouvragelorsque les brigands arrivèrent devant lacachette. "e vo+ageur tout tremblant les entenditqui disaient 3

( $e vo+ageur que nous avons aper-un'a pu aller bien loin A D> est;il donc passé?

( Il est peut;être dans ce trou derocher remarqua l'un des voleurs.

( $e n'est pas possible répondit le chef.Fois cette toile d'araignée qui ferme l'ouverture.5i notre homme était entré l la toile seraitdéchirée. 6artons A ous perdons notre tempsici.

Quand les brigands se furent éloignés levo+ageur sortit de sa cachette et remercial'araignée.

( ous sommes quittes dit;elle. Ta viecomme la mienne tenait un fil un fild'araignée A Fa maintenant et que la chance tereste fidèle.

=@LE$ &" I$ *+ & %$ E& LE 3IE 0

2 &B'ai compris vos malices et je vais vous dire

petits menteurs ce que vous ave: fait che:l'épicier le marmiton et le boucher.Toi chaton tigré tu as certainement vouluattraper un hareng saur dans son baquet.Toi chaton marron tu auras sans doute trempéta langue dans la sauce ou volé une tranche der@ti la barbe du marmiton.Quant toi chaton couleur de crème n'as;tu pasmangé sans l'avis du boucher une c@telette ouun beefsteaG tendre souhait?Fous sere: punis mes petits amis A)t l ;dessus d'un coup de patte le vieu* matoufit passer les trois chatons par la lucarne.6uis bondissant derrière eu* II les enferma dans

le grenier o> Ils apprirent ii chasser les souris.

=4L !E & "E

"e pa+san se h4ta de dépouiller le taureau. Ilcoupa la peau en très fines lanières qui mises

bout bout donnèrent un peloton d'unelongueur considérable. 9vec ce peloton ilmesura alors un grand espace de bonne terrecultivable et désigna cet emplacement aumonarque stupéfait et suffocant dé colère.2ais comme le roi;avait donné sa parole devantses seigneurs qui riaient sous cape il fut bienobligé de tenir sa promesse. Tout le mondeadmira l'esprit du pauvre pa+san.

==LE$ I$E 0 9 I (E2 %( IE%&

% " I$elui;l ne songeait pas être roi. 5on bonheur était seulement de chanter pour chanter.

( Tu l'as deviné c'était le rossignol./ne mélodie s'éleva dans le bols si pure et sitendre que les feuilles des arbres s'arrêtèrent defrémir pour l'écouter.9lors dans le silence nocturne les oiseau*reconnurent leur roi

( $'est lui I $'est lui I dirent;ils dans unmurmure.Ils s'étaient mis d'accord en écoutant le plus

beau chant du monde.

=ALE )E"2IE" $& *IE 09lors il ouvrit sa bourse toute grande pour recevoir son argent.

( Foil cent sous dit le fermier. ( $ent sous pour un cheval s écria lema,tre. Te moques;tu ?"e fermier s'offrit de prouver devant témoinsque c'était bien la somme qu'il avait retirée de lavente du cheval et le ma,tre lié par la promessequ'il avait faite devant le juge fut bien obligémais contrecEur de s'en contenter.

=5LE "E! $ ( 2 LE&

9lors notre vo+ageur s'installa commodémentauprès du feu et tendit ses bottes mouillées laflamme.9u bout de quelques minutes toute la compagnie

revint. ( $'est n'+ rien comprendre ditl'aubergiste au vo+ageur. "a soupe était

pourtant odorante les Eufs des plus fr aisle jambon rosé et gras souhait le chausson au*

pommes croustillant et le vin de la meilleureannée ! cependant votre mulet n'a rien voulumanger A

( $'est un capricieu* répondit levo+ageur Tant pis pour lui. Be mecontenterai donc de son d,ner.$'est ainsi que riant sous cape le vo+ageurenfin réchauffé et de fort bonne humeurmangea le repas du mulet.

=7B 2 , LE 2 LI% !E&I&

$E%E6 L I$Hamo traverse le fleuve avec la poule rousse.

6uis il revient sur l'autre rive pour aller chercher le mais.

Quand II débarque avec sa hotte de mais le petit noir très malin reprend sous son bras la poule rousse et traverse nouveau le fleuve.

Foici la poule et le chacal en présence.6rends garde petit Hamo A 2ais le petit;noir;très;malin s'empare du chacal laisse la poule ettraversant le fleuve une fois de plus dépose lechacal c@té de la hotte de mais.

)t le tour est joué A Il ne reste plus au jeunegar-on qu' faire une dernière traversée pour aller chercher la poule rousse. 9insi gr4ce l'astuce de Hamo le chacal n'a pu manger la

poule et la poule n'a pu manger le mais.Hamo était content. "e passeur ne l'était pas

moins. Quant la mère de Hamo elle n'a jamaisrien compris cette histoire. $e qui nel'empêche pas comme elle est très fière de sonfils de la raconter sa fa-on tous les gens du

village



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La chevrette grise

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Koublie pas dKinscrire 3

Ton nom LLLLLLLLLL.Ton 4geLLL.

)t la dateLLLLLLLLLL..

E(I&I %$ $& (I C A: " E (D LE$I C ! "I$ @AE

(essine et peinsce qui te plais dans cette histoire

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La chevrette grise

Quand le loup eut mangé =lanchette la petite chèvre préférée de 2.5eguin celui;ci s'était bien juré qu'il n'+ aurait plus jamais de biquette dans

l'enclos."a porte en était verrouillée et seul le chat de la maison allait de temps en

temps + dormir au soleil.6lus de bêlements plus de bonds gracieu* de petites cornes mena-antes de

jeu* dans les hautes herbes. 2ais le pré s'ennu+ait le chat aussi et 2. 5eguinencore plus que tout le monde.

9ussi vous pouve: imaginer son étonnement lorsqu'il vit un beau matin de printemps une chevrette grise maigre sale efflanquée qui le regardait derrièrele grillage. /ne pauvre chevrette perdue qui suppliait d'une voi* douce 3

( "aisse;moi entrer dans ton enclos monsieur 5eguin. Be serai si sage sicaressante que tu n'auras jamais te plaindre de moi. Be sais bien que je n'ai pasune jolie barbiche de sous;officier ni une houppelande comme =lanchettemais je ne me sauverai jamais dans la montagne et ton pré sera pour moi le

paradis.9lors 2. 5eguin attendri ouvrit la porte rouillée de l'enclos et la chevrette

grise se montra si gentille et si gaie que le cher homme en était tout heureu*.$e bonheur dura jusqu'au jour o> 2. 5eguin s'aper-ut que sa douce

chevrette broutait avec moins d'entrain et qu'elle avait parfois un petit air mélancolique.

( Qu'as;tu ma biquette ? dit 2. 5eguin ! voudrais;tu me quitter toi aussi ?

N



( Dh A non A répondait;elle avec un soupir. ( Qu'est;ce qui lui manque ? Qu'est;ce qui lui manque ? gémissait 2.

5eguin. ( )h bien moi je le sais A lui dit un jour la fillette du fermier voisin qui

était venue faire une visite son vieil ami."'enfant s'approcha de la petite chèvre passa ses bras autour du cou del'animal docile et lui dit quelque chose l'oreille.

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Le tigre et le chamelier

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Ton nom LLLLLLLLLL.

Ton 4geLLL.)t la dateLLLLLLLLLL..

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Le tigre et le chamelier/n chamelier traversant un jour la brousse épineuse aper-ut cachée par

des buissons une fosse profonde que des chasseurs avaient creusée et danslaquelle un tigre était tombé. Tous les efforts de la bête pour bondir hors du trouavaient été vains.

"e tigre gémissait et cro+ait sa fin venue lorsqu'il aper-ut le chamelier penché au;dessus de la fosse. )n le vo+ant l'animal reprit espoir et s'écria 3

( 9ie pitié de moi homme charitable. Be vais mourir de faim et de soif si tu ne m'aides pas sortir d'ici. &élivre;moi et je te défendrai contre toutes les

bêtes féroces de la savane et du désert."e chamelier qui était bon et fort ingénieu* coupa des branchages et en

fit une sorte d'échelle qu'il glissa dans le trou.)n grimpant de branche en branche le tigre eut t@t fait de s'évader de sa

prison.

Il poussa alors un rugissement de triomphe et dit au chamelier apeuré 3 ( $'est par la faute de tes semblables que je souffre de la faim depuis

trois jours. Be vais commencer par manger ton chameau et je te mangerai après. ( $e n'est pas juste 5eigneur Tigre dit le chamelier en se jetant

genou*. B'ai eu foi en vos promesses et je vous ai délivré. 9vant de prendre unedécision aussi cruelle pour moi accepte: que nous demandions l'avis du premier animal que nous rencontrerons. Be m'en remettrai son jugement.

( 5oit dit le tigre. 2ais h4tons;nous car la faim me tenaille et je ne pourrai résister l'envie de vous manger toi et ton chameau.

" ;dessus ils se mirent en route. =ient@t ils aper-urent un singe qui secachait en tremblant derrière une touffe d'herbe sèche."e tigre lui donna l'ordre d'approcher. 9lors le chamelier et le tigre

parlant la fois racontèrent leur histoire. ( 2on esprit est si faible dit le petit singe en se grattant la tête !

comment pourrais;je savoir lequel de vous deu* a raison ? 6our bien me rendrecompte de l'affaire je voudrais voir le lieu o> elle s'est passée.

Ils retournèrent tous les trois l'endroit de la brousse o> la fosse avait étécreusée.

Quand ils furent au bord le singe s'écria 3

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"ic et "iquet

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Ton nom LLLLLLLLLL.


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"ic et "iquetIl était une fois deu* frères jumeau*. "e premier s'appelait Ric et le

second Riquet. Ils s'aimaient beaucoup tous les deu* mais cela ne les empêchait pas de se disputer très souvent. Quand Ric voulait labourer le champ son frère préférait aller au bois. Quand Riquet disait qu'il était temps de faucher l'avoineRic voulait toute force arroser le jardin. $'est cause de cela peut;être que lesdeu* jumeau* étaient restés pauvres et que leur huche était souvent vide.

/n soir un vieil homme frappa leur porte et leur demanda un peu desoupe car il avait très faim. "es jumeau* qui avaient mauvais caractère mais

bon cEur lui donnèrent tout ce qui restait dans la marmite.6our les remercier le vieil homme en les quittant tira de son sac une

petite flCte et la leur offrit en disant 3 ( 6rene:;en bien soin. $'est une flCte enchantée. 5i vous souffle:

doucement dans cette tige de roseau tout ce que vous demandere: vous seraaccordé mais si vous souffle: trop fort ou si vous vous f4che: alors prene:garde A

)t l ;dessus le vieu* magicien disparut. "es deu* frères se regardèrentémerveillés. Ric prit délicatement l'instrument le porta ses lèvres et dit 3

( Que la huche s'emplisse de pain blanc A)t la huche fut instantanément pleine jusqu'au bord de belles miches

croustillantes. ( Qu'allons;nous manger avec ce bon pain ? dit Riquet. $'est alors que

les choses se g4tèrent.

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LDen/ant qui nDavait jamaisvu le printemps

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Ton nom LLLLLLLLLL.


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LDen/ant qui nDavait jamaisvu le printempsIl était né ce petit gar-on dans une oasis. 5es parents vivaient l depuis

des années l'ombre des palmiers près des fontaines d'eau vive.Ils avaient une belle maison toute blanche dont le toit en coupole était

recouvert de rosés des sables. 2arc recevait des jouets et des livres venus de6aris il avait une bonne servante sa Satma qu'il aimait beaucoup un petit 4negris et un jeune camarade 9hmed avec lequel il s'amusait attraper les lé:ardsgris des dunes.

)t 2arc aurait pu être heureu*. 2ais le soir quand la chaleur écrasanteétait un peu tombée ses parents s'asse+aient sous un palmier et ils parlaient du

beau pa+s qu'ils avaient quitté.9h A le printemps de che: nous disait la jeune femme les pommiers les

cerisiers en fleurs comme je voudrais revoir tout cela A&ans l'ombre douce de la nuit l'enfant essa+ait d'imaginer ce printemps

qu'il n'avait jamais vu. ( Raconte maman ! toi aussi papa A)t c'est ainsi que le petit 2arc se mit rêver des amandiers de la

6rovence des pêchers rosés des bords du Rh@ne des cerisiers du "anguedoc etdes arbres de Budée de la =retagne des landes couvertes d'ajoncs dorés et desviolettes et des rosés de nos jardins.

( Be veu* voir tout cela disait;il.6eu peu l'enfant devint triste et silencieu*. Il rêvait tellement de ce

printemps qui fleurissait au;del de la 2éditerranée qu'il en perdait le goCt de

vivre.5es parents étaient inquiets. 9lors ils eurent l'idée de faire venir des films

et ils montrèrent au petit 2arc les images de son pa+s sous le sourire d'avril. ( 2ais l'odeur maman l'odeur des rosés et des violettes le parfum

des ajoncs et les bruits d'ailes et les cris des enfants A $onduis;moi dans ce pa+so> l'air est dou* o> la pluie tombe o> l'on peut cueillir des brassées de fleursdans les prés...

2ais les parents du petit 2arc ne pouvaient quitter l'oasis. $'est alors quecommen-a pour l'enfant la merveilleuse aventure.

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La ruse du porc-épic








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La ruse du porc-épicIl + avait une fois au milieu d'un grand fleuve une ,le sur laquellevivaient heureu* en compagnie de leurs amis les oiseau* tous les petits

animau* paisibles de la création./n vieil éléphant chassé de son troupeau cause de son mauvais

caractère décida d'aller s'établir dans l',le et de livrer combat au* bêtes quil'habitaient. "es lièvres les tortues la mangouste le porc;épic et les petitesantilopes furent pris d'une grande fra+eur.

6our leur donner une idée de sa grosseur et de sa force l'éléphant remitune de ses défenses la tortue qui avait traversé le fleuve en prenant son bainet faisait un petit somme sur la rive.

"es animau* de l',le furent épouvantés en vo+ant la terrible dent. ( ous sommes perdus A dit le lièvre en tremblant. ( Su+ons A gémit l'antilope. ( &u courage mes amis A cria le porc;épic. Il + a peut;être un mo+en de

nous tirer de ce mauvais pas. ( $omment cela ? demandèrent les animau* apeurés. ( "aisse:;moi faire A répondit le porc;épic qui détacha un de ses

piquants et vint parler l'oreille de la tortue.9ussit@t la tortue traversa le fleuve déposa le piquant du porc;épic sur la

rive et appela l'éléphant solitaire.



( "es habitants de l',le acceptent de te combattre dit;elle. Ils t'envoientun de leurs poils. 5eulement un poil. Regarde;le bien éléphant A

9lors sais;tu ce qui arriva ?

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Le voFageur, le brigand etlDaraignée

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Ton nom LLLLLLLLLL.






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Les trois chatonset le vieux matou

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(essine et peins

ce qui te plais dans cette histoire

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Les trois chatonset le vieux matou

Trois chatons polissons bondirent presque en même temps sur le fa,te dutoit de la maison o> dormait en gendarme l'Eil mi;clos un vieu* matou quiconnaissait bien des tours.

"es trois petits chats ne lui dirent rien qui vaille."e premier un chaton tigré avait jailli de la lucarne du grenier."e second un chaton marron avait pris son élan d'un balcon.Quant savoir comment était arrivé le troisième un chaton couleur de

crème le pauvret ne le savait plus lui;même. ( Que vene:;vous faire ici vilains chatons ? dit le vieu* matou grognon. ( Tu le sauras chat puissant ! mais laisse;nous souffler un instant

répondirent;ils en tremblant. ( Fotre affaire n'est pas claire reprit le chat rou* des toits. 2ais ce n'est

pas un vieu* matou comme moi qu'on peut cacher un mauvais coup.9voue: tout vilains minous A

"e malin chaton tigré leva sa patte pour jurer. ( $'est le fils de l'épicier qui m'a jeté son sabot au ne:.&'un air très innocent le chaton marron donna son e*plication.

( 2oi c'est le marmiton qui m'a menacé du b4ton A ( 2oi dit le chaton couleur de crème mon cEur est si pur que même si

j'ai failli laisser ma queue che: un boucher coléreu* c'est de sa faute non de lamienne.

( 9h A 9h A dit le matou présent je devine tout A B'ai compris vosmalices et je vais vous dire petits menteurs ce que vous ave: fait che: l'épicierle marmiton et le boucher.

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La peau du taureau

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La peau du taureau

Il était une fois un roi qui avait voulu aller la chasse au sanglier.2onté sur un cheval rapide et emporté par le violent plaisir de la

poursuite du gibier il avait laissé bien loin derrière lui les seigneurs quil'accompagnaient ainsi que les valets des chiens.$omme il traversait un grand pré un taureau furieu* l'attaqua. &'un coup

de corne le cheval fut jeté terre et le roi vo+ait sa dernière heure arrivéelorsque survint un pa+san armé d'un arc.

&'une flèche bien placée il tua net le taureau. "e danger écarté le roi sereleva tout meurtri au moment o> les seigneurs de sa suite débouchaient l'oréedu bois.

( Tu m'as sauvé la vie dit;il au pa+san. Be ne l'oublierai pas.

Que désires;tu en récompense ? ( Be n'ai rien moi 5ire dit le pa+san. Be m'estimerais heureu* si j'avaisseulement un champ pour nourrir ma famille. 2a femme est malade et j'ai quatreenfants en bas 4ge.

"e roi qui était très avare de sa terre fron-a les sourcils. ( $'est bon dit;il. &épouille ta bête pendant que je m'en vais prendre

mon repas. Be te donne autant de terrain que tu pourras en renfermer dans la peau du taureau.

( Be n'en désirais pas tant D rand Roi répondit le manant. ( 6arle;t;il sérieusement ? se dirent les seigneurs étonnés. Quelle

surprise nous réserve ce brave homme ?

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Les oiseaux qui demandaientun roi

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Ton nom LLLLLLLLLL.


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Les oiseaux qui demandaientun roi

Ils étaient très querelleurs les oiseau* de ce bois;l . $'étaient descriailleries et des taquineries sans fin dans les feuillages. Il fallait mettre bonordre tout cela.

"es plus anciens décidèrent un jour d'organiser une grande réunion et dechoisir un roi.

"'aigle se présenta le premier. ( e suis;je pas tout indiqué ? 9dmire: la grandeur de mes ailes mon

port fier et mon courage A Be fais mon nid sur les plus hautes montagnes et je peu* regarder le soleil en face.

6uis vint l'alouette gracieuse. 5on discours fut bref 3 ( Be suis toute petite mais je vole aussi haut que l'aigle et mon chant

clair et léger annonce les beau* jours."e coucou prit ensuite la parole.

( 2oi j'ai des droits parce que je suis de beaucoup le plus malin. Be ponds mes Eufs dans le nid des autres oiseau*. 'a+ant pas le souci d'élever macouvée je pourrai me consacrer entièrement au* affaires de l')tat. Fous n'aure:

pas de meilleur roi que moi."'hirondelle se posa sur la branche qui servait de tribune.

( Be fais appel vos suffrages parce que je suis une grande vo+ageuse ! je pourrai vous rapporter des nouvelles de tous les pa+s o> je fais halte etm'occuper des Relations internationales. "e Ro+aume de la gent ailéedoit cro+e:;en mon e*périence dépasser les limites de ce territoire. $hoisisse:;moi pour reine si vous voule: jouer dans le monde un r@le digne de vous.

"a chouette tout endormie sur une branche dans l'ombre épaisse duchêne ouvrit alors un Eil et dit 3

( &epuis la plus haute antiquité j'ai la réputation d'être le s+mbole de lasagesse et dans le silence de la nuit j'ai appris tous les secrets de la terre et du

ciel. 2oi je ne bouge guère de mon arbre et de l je ferai régner ma justice sur vous tous. Que ferie:;vous d'une hirondelle vo+ageuse ?

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/ne pie bavarde n'avait encore rien dit. $'était bien étonnant. 2ais quandelle se décida parler on entendit un véritable discours d'avocat 3

( 6our régner il faut savoir commander et pour commander il fautsavoir parler. /n roi sans éloquence n'aurait aucune influence sur le

ouvernement. 6ar mes discours je vous prédis que le ro+aume des oiseau*sera bient@t couvert de gloire.Tous les petits oiseau* après avoir entendu les candidats la $ouronne

discutèrent avec passion les mérites de chacun.6insons chardonnerets merles siffleurs faisaient un beau tapage.

( Il faut voter dirent;ils. $'est le seul mo+en de nous mettre d'accord.2ais doucement pendant que les discussions allaient leur train le soir étaittombé ! le bois était ;peu peu envahi par la nuit et les oiseau* l'un aprèsl'autre se turent. $'est alors que se présenta un tout petit oiseau gris si modesteque personne n'avait fait attention lui.

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474 * "$ 2 >E%- série @ =A

Le /ermier astucieux

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Ton nom LLLLLLLLLL.






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Le /ermier astucieux

Il + avait une fois un fermier dont la récolte avait été mauvaise et qui ne pouvait pa+er son ma,tre. $elui;ci qui était fort riche et avare le fit venir devant le juge et dit 3

( 5i mon fermier vend son cheval et m'en donne le pri* je ne lui réclamerai plus

rien. "e pauvre fermier alla la foire conduisant son cheval avec une corde et portant sonchat sur l'épaule.

( $ombien le cheval ? demandaient les marchands. ( $ent sous répondait;il et le chat cent mille francs mais je ne les vends pas

l'un sans l'autre.$ela parut e*traordinaire. Toutefois comme le cheval était bon il se trouva un

acheteur qui accepta le marché. "e fermier re-ut cent billets de mille francs pour le chat et unécu pour le cheval.

9près la foire le fermier fit dire son ma,tre qu'il le paierait en présence du juge.9u jour fi*é le ma,tre accourut. 9lors...



474 * "$ 2 >E%- série @ =5

Le repas du mulet

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Ton nom LLLLLLLLLL.




Le repas du mulet

/n vo+ageur surpris par une tempête de neige arriva un soir dans uneauberge isolée. Il conduisit d'abord son mulet l'écurie et entra dans la salledans l'espoir de trouver un bon feu de quoi d,ner et un lit pour la nuit.

/ne dou:aine de charretiers et de marchands ambulants entouraient lagrande cheminée o> brClaient des fagots. 9ucun de ces compagnons ne semblaitdécidé faire une place au nouvel arrivant. Fo+ant cela le vo+ageur dit l'aubergiste 3

( 5erve:;moi un repas s'il vous pla,t. /ne soupe brClante me fera du bien.

( &ans un instant monsieur répondit l'aubergiste affairé.

9u bout d'une heure le d,ner ne venant toujours pas le vo+ageur appelad'une voi* forte 3 ( 0ol A aubergiste porte: je vous prie mon mulet une soupe

l'oignon une tranche épaisse de jambon une omelette de si* Eufs et une bouteille de vin bouché.

( $omment monsieur A s'e*clama l'aubergiste en ouvrant de grands+eu*. 9 votre mulet ?

( Dui reprit le vo+ageur. 9 mon mulet. Fous ajoutere: même sonmenu le plus gros de vos chaussons au* pommes.

"es charretiers et les marchands se levèrent ébahis. "'aubergiste pressa safemme et ses servantes et tout le monde se dirigea vers l'écurie pour assister aurepas de ce mulet e*traordinaire. 9lors

M



474 * "$ 2 >E%- série @ =7

Bamo , le malin petitsénégalais

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Ton nom LLLLLLLLLL.


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(essine et peins

ce qui te plais dans cette histoire

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Bamo, le malin petitsénégalais

Hamo était un petit 5énégalais très serviable et fort malin. $'est lui quifaisait toujours les commissions pour toute la famille. Il fallait le voir revenir fièrement du marché avec une lourde calebasse en équilibre sur sa tête frisée./n jour sa mère lui dit 3

( ous avons de beau* ananas. Fa les offrir ton oncle =ambo quihabite de l'autre c@té du fleuve.

Hamo appela le passeur et arriva che: son oncle juste l'heure du repas."es ananas étaient juteu* et mCrs point. =ambo se régala et pour récompenser son neveu il lui donna un jeune chacal une poule rousse et une petite hotte

pleine de maUs.Hamo mit la hotte sur son dos le chacal sous son bras droit la poule sous

son bras gauche et arriva ainsi au bord du fleuve.

" le passeur qui attendait le retour de Hamo dit au jeune gar-on en pensant l'argent que ces traversées allaient lui rapporter 3

( )n voil des cadeau* A 2ais tu n'en passeras qu'un seul la foiscar ma pirogue est vieille et petite. Tu laisseras les autres sur la rive et nousreviendrons les chercher.

Zamo était bien ennu+é. ( $omment faire ? se disait;il. B'ai un chacal une poule et du maUs ! si je

traverse avec le chacal la poule mangera le maUs. 5i je traverse avec le maUs lechacal mangera la poule.

"e problème était difficile. Hamo s'assit au bord de l'eau pour mieu*réfléchir. )t tout d'un coup il bondit sur ses pieds en criant 3 # B'ai trouvé A %

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