LANCRE - epub-namur.be

L’ANCRE « L’espérance est pour nous comme l’ancre de nos âmes » Heb 6.19

BELGIQUE—BELGÏE P.P.

5000 NAMUR 1 6/69579

Éditeur responsable : Pasteur J ean-Luc Ramanantombotsoa

N° d’agrément P505015

N°11– Décembre 2015

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L’EPUB

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Église :

Une Église est fondée sur l’enseignement des Apôtres. Face à la modernité et les nouvelles idéologies véhiculées dans le monde, nous nous levons pour être un contre-courant. Le monde où nous vivons n’apprécie pas les bienfaits de la nature, au contraire, il ne fait

Église Protestante

Unie de Belgique, à Namur

Bd d’Herbatte, 33 5000 Namur

Compte bancaire de l’Église :

IBAN BE62 0010 8136 2161 BIC GEBABEBB

Compte bancaire Diaconie :

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Tous les détails de nos activités se trouvent en Page 2

Le Pasteur

Jean-Luc Ramanantombotsoa

Tel: 081/262 529 [email protected]

Membres du Consistoire

Marc Stilmant 081 211 290

Jean-Louis Stilmant 085 612 489

Jean Hamuli 081 352 732

Béatrice Muderhwa 071 377 531

Patrick Faure 071 438 681

Anne Burie 081 878 392

Eustache Niyitugabira 081 745 827

Diacres

Max et Suzanne Wernicke

Françoise Heinen

Blaise Tungila

Susanne Stein

Site

www.epub-namur.be Votre Pasteur Jean-Luc Ramanantombotsoa

Les événements tragiques qui se sont déroulés tout au long du mois de

novembre ne nous laissent pas indifférents. À la veille des fêtes de Noël, une

atmosphère macabre s’est installée dans toute l’Europe. Beaucoup se posent

des questions. Quel genre de fête de Noël aurons-nous ? Les magasins qui

avaient déjà lancé leurs articles pour cette fête n’affichent pas autant de monde

comme chaque année. L’inquiétude plane et le cœur n’est pas trop à la fête.

Il y a plus de 2000 ans, le premier Noël n’était pas du tout facile, même si

c’était la naissance du Prince de la Paix. Quand le roi Hérode a entendu qu’un

roi était né, il a ordonné de tuer tous les enfants de moins de deux ans, pour

empêcher que cet enfant roi ne vive. Ce fut une tuerie horrible. Dans toute la

cité, on entendait les cris des mères pleurant leurs enfants.

Nous nous disons peut-être : « où est Dieu face à cette tuerie de Paris ? » Et je

vous répondrai : « Avant Paris, l’enfant Jésus avait subi une telle violence que

ses parents décidèrent de se déplacer en Égypte pour y chercher refuge pendant

quelques temps ».

Chers lecteurs, au coeur de cette barbarie et ce bain de sang, la fête de Noël

trouve encore son sens et sa place. Le monde a besoin plus que jamais du

Prince de la Paix.

Nous entendons des témoignages ici et là, par voie de presse, qu’il y a des

centaines de personnes qui se sont converties au christianisme à cause de

l’atrocité de la guerre qu’ils ont vécue dans leur pays d’origine.

Le christianisme ne se répand pas par le sang de ceux qui ne l’acceptent pas. Le

salut est octroyé par le sang de l’Agneau, le Christ, l’enfant qui est né dans

l’étable.

Fixons donc notre regard sur cet enfant né au milieu de la tribulation, en pleine

nuit, dans des conditions très difficiles.

Le monde entier lance un appel de paix en ce moment. Mais finalement qu’est-

ce que la paix ? Nous sommes dans un monde violent, les guerres et les conflits

seront toujours une réalité du monde malheureusement. Et la paix telle que

l’humanité la définit ne sera qu’une utopie.

Toutefois, il y a une autre possibilité d’avoir La paix, Jésus nous le propose

quand Il a dit : C’est la paix que je vous laisse, c'est ma paix que je vous

donne. Je ne vous la donne pas à la manière du monde. Ne soyez pas inquiets,

ne soyez pas effrayés (Jean 14,27).

● Culte tous les dimanches à 10h30 ainsi qu’un culte des enfants et une garderie

● Catéchisme d’adultes: tous les mercredis de 14h à 15h30

● Réunion d’étude biblique, le jeudi à 19h30 et le dernier jeudi du mois : Réunion de prière

● Midis de la Bible : Cercle œcuménique d’étude biblique tous les jeudis à 12h30

● Activités des jeunes : vendredi à 19h30

● Répétition musicale en vue du culte : samedi à 17h30

● Groupes de maisons : toutes les 3 semaines (consultez le calendrier en dernière page).

● Répétition chorale : consultez le calendrier en dernière page (contactez Leslie Branckaute)

NOS ACTIVITÉS ● NOS ACTIVITÉS ● NOS ACTIVITÉS ● NOS ACTIVITÉS

NOS ACTIVITÉS ● NOS ACTIVITÉS ● NOS ACTIVITÉS ● NOS ACTIVITÉS

Culte des enfants Garderie CDE

06 Susanne et Sarah Véronique

13 Patrick et Sheila Anne-Kathrin & Sarah

20 Susanne et Sarah Françoise H

27/12 Clarisse et Gaëlle M-Jeanne, Joëlle

03/01 Dora et Sarah J-Louis & Véronique

Rôle des Lecteurs 06.12 Françoise H. et Esther 13.12 Jean et Joëlle 20.12 Renée et Succès 25.12 Anne et Esther 27.12 Jean et Sarah 03.01 Françoise H. et Succès

Rôle pour le jeudi soir 03 Anne (Étude biblique)

10 Béa (Étude Biblique)

17 Jean-Louis (Étude Biblique)

L’OBSCURITÉ NE PEUT PAS CHASSER L’OBSCURITÉ,

SEULE LA LUMIÈRE LE PEUT !

LA HAINE NE PEUT PAS CHASSER LA HAINE,

Martin Luther King

La

Pensée

du

mois

©anneb

Notez déjà pour les mois à venir : Janvier 2016

Action diaconie: 11/01 Réunion consistoire: 12/01

Formation prédicateurs: 16/01 Semaine de prière pour l’unité: 15 au 22 Célébration œcuménique: 17/01 à 15h

Février Culte des jeunes: 07/02 Action diaconie: 08/12

Réunion consistoire: 09/12 Assemblée d’Eglise: 28/12

Parabole du bon Samaritain (Luc 10.25-37) 25 Un professeur de la loi se leva et dit à Jésus pour le mettre à l'épreuve: «Maître, que dois-je faire pour hériter de la vie éternelle?» 26 Jésus lui dit: «Qu'est-il écrit dans la loi? Qu'y lis-tu?» 27 Il répondit: «Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ta pensée, et ton prochain comme toi-même.» 28 «Tu as bien répondu, lui dit Jésus. Fais cela et tu vivras.» 29 Mais lui, voulant se justifier, dit à Jésus: «Et qui est mon prochain?» 30 Jésus reprit la parole et dit: «Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho. Il tomba entre les mains de brigands qui le dépouillèrent, le rouèrent de coups et s'en allèrent en le laissant à moitié mort. 31 Un prêtre qui, par hasard, descendait par le même chemin vit cet homme et passa à distance. 32 De même aussi un Lévite arriva à cet endroit; il le vit et passa à distance. 33 Mais un Samaritain qui voyageait arriva près de lui et fut rempli de compassion lorsqu'il le vit. 34 Il s'approcha et banda ses plaies en y versant de l'huile et du vin; puis il le mit sur sa propre monture, le conduisit dans une auberge et prit soin de lui. 35 Le lendemain, [à son départ,] il sortit deux pièces d'argent, les donna à l'aubergiste et dit: 'Prends soin de lui, et ce que tu dépenseras en plus, je te le rendrai à mon retour.' 36 Lequel de ces trois te semble avoir été le prochain de celui qui était tombé au milieu des brigands?» 37 «C'est celui qui a agi avec bonté envers lui», répondit le professeur de la loi. Jésus lui dit [donc]: «Va agir de la même manière, toi aussi.»

La diaconie a repris ses moments de partage autour d'une tasse de café de chocolat chaud ou un bol de soupe depuis ce lundi 9 novembre.

Les portes de l'église étaient grandes ouvertes. Une jolie lumière éclairait le préau.

Il y avait des bougies pour mettre les passants dans une ambiance remplie de chaleur.

Nous avons rencontré des personnes pressées qui voulaient rejoindre leur domicile ou faire des courses ou qui simplement n'avaient pas envie de s'arrêter quelques instants.

Mais nous avons également rencontré des personnes jeunes ou moins jeunes qui ont profité d'un petit instant de répit pour partager des moments avec nous. Certains sont restés plus d’une heure.

Certaines ont promis de revenir le mois prochain ou de venir nous voir lors d'un culte du dimanche.

Soyons ces bons samaritains, pour partager des moments privilégiés avec des personnes qui croisent notre chemin et faisons ce que Jésus nous dit : " Va agir de la même manière, toi aussi".

La prochaine rencontre aura lieu le lundi 14 décembre à 17 heures sous le préau devant l'église.

La communauté est la bienvenue pour soutenir les membres de la diaconie

DES NOUVELLES DE LA DIACONIE

http://www.universdelabible.net/droits-d-auteur













Votre Pasteur vous propose « La Méditation du Mois »

EMMANUEL, DIEU EST AVEC NOUS

(Mathieu 1, 23)

Devant les souffrances et les cris de désespoir que le monde vit en ce moment, une question se pose : où est Dieu dans tout cela ? Pourquoi ne fait-Il rien ? Pourquoi n’intervient-Il pas ? Car s’Il est Dieu, Il doit faire quelque chose.

Que répondre à ces questions ? Oui, effectivement, le nom du Messie est Emmanuel. Un Dieu qui vit avec nous, c’est-à-dire qui subit aussi ce que nous subissons. Il sait ce qu’est avoir faim, avoir peur, souffrir et mourir. L’image donnée par le monde d’un Dieu acceptable est celle d’un Dieu Tout puissant qui est sur son trône et, de là où Il est, Il détruit nos ennemis.

Il a compris ce que l’Homme vit, non pas grâce à nos prières et nos cris, mais parce qu’Il est descendu sur la terre pour le vivre dans sa chair. Voilà le Messie, celui qui partage au quotidien avec moi, toutes mes angoisses et mes peines. Un Dieu qui me connaît car Il vit en moi. Il est celui qui dit, comme Il l’a fait aux 7 églises dans l’apocalypse : « je CONNAIS ton activité…..je CONNAIS ta détresse et ta pauvreté……. Je SAIS où tu demeures……… je CONNAIS ton amour et ta fidélité » (Apoc 1, 8-19). Nous voulons quelqu’un qui nous connaisse si bien et qui vive avec nous, au lieu d’un super héros qui intervient peut être mais qui n’a aucun lien avec nous.

RÉSEAUX SOCIAUX,

L’ARME PUISSANTE DES TERRORISTES

Tout le monde a été choqué par la violence perpétrée par les terroristes à Paris le vendredi 13 novembre 2015. Ce

qui a horrifié le monde entier c’est l’utilisation d’armes lourdes. Pour ma part, ce qui m’a interpellé c’est la façon

dont ils ont pu agir à l’intérieur de l’Europe en utilisant une nouvelle arme que personne n’a jamais soupçonnée, les

réseaux sociaux.

Qui aurait pu imaginer que les réseaux sociaux, qui au départ étaient des outils de communication et d’échange

entre les individus, allaient devenir une arme de guerre. Les terroristes l’utilisent pour parfaire le recrutement de

nouveaux assaillants et distiller leur campagne de terreur. Nous avons tous constaté le résultat. Ils arrivent à entrer

dans les chambres de nos enfants, de nos jeunes et ils misent sur l’audiovisuel pour les tromper.

Une des anciennes recruteuses des terroristes a dévoilé leur stratégie. Elle disait que leurs cibles favorites sont les

jeunes qui se cherchent dans la vie. Ils font tout pour isoler l’adolescent, le couper des membres de sa famille

(parents, frères et sœurs). Et quand cette cassure est faite, l’adolescent devient une proie facile. N’importe quelle

idéologie véhiculée par la personne qu’il considère comme plus importante que sa famille, a de l’autorité morale et

de la notoriété sur lui.

C’est pourquoi, il est impératif, pour nous parents, de préserver autant que possible nos enfants et nos jeunes afin

qu’ils ne soient pas exposés à ces prédateurs. Il faut passer plus de temps avec nos enfants. Il faut aussi revenir à

une ancienne pratique, rencontrer des personnes en vrai et non virtuellement. La paroisse est un cercle idéal pour

cela (échange, partage, prier ensemble, repas communautaire, actions de solidarité, etc…). Le but c’est de vivre la

vie pleinement dans le monde réel et pas dans une bulle virtuelle. L’être humain est un être social. Il a besoin de

contact humain pour s’épanouir dans la vie. La vie en communauté peut donner son apport à ce besoin.

DU CÔTÉ DU CONSISTOIRE

Je profite de la sortie de notre journal pour revenir sur les deux activités festives de ce mois: il s'agit de la

traditionnelle fête de Noël et de la non moins désirée fête du Réveillon.

LA FÊTE DE NOËL

Elle a lieu comme chaque année le dimanche avant le 25 décembre, soit le 4ème dimanche de l'Avent. Il

n'est pas nécessaire de s'inscrire, nous prévoyons un budget pour la fourniture des cougnous et du

chocolat chaud en fonction de la participation au culte et des participations aux Noëls précédents. Par

contre, il est important que les enfants du culte des enfants et même ceux de la garderie soient

REGULIEREMENT présents les dimanches qui précèdent car ces jours-là sont consacrés à la répétition

des saynètes et chants présentés à cette occasion. Sans vos enfants régulièrement présents au culte, pas de

préparation sérieuse et dans la décontraction mais déception et frustration! Soyez en conscients.

La fête débute à 14h30 et une collation est servie à midi aux enfants qui restent sous la forme d'un bol de

potage. Laisser les enfants à l'église sur le temps de midi permet une dernière préparation sans stress et

sans précipitation.

LE RÉVEILLON

Le 31 décembre à 19h30, nous nous retrouverons pour un culte d'action de grâce. Dans la foulée, ceux qui

le désirent se retrouveront dans nos locaux pour poursuivre la fête autour d'un repas préparé et d'activités

de détente. Les participants DOIVENT s'inscrire auprès de Françoise Perpète. Une participation

financière est habituellement demandée. Cette fête se déroule dans le respect des voisins et se clôture vers

minuit.

Voici le Menu :

Entrée : Pâté sur toast et Verrines Arc en ciel Plat : Navarin d’agneau avec du Riz Dessert : Pomme cannelle au four. Thé - Café

Je voudrai, pour terminer vous entretenir d'un projet d'action sociale qui est en gestation au sein de l'EPUB.

“ SOLIDARITÉ AVEC LES RÉFUGIÉS ”

A la demande de l'Assemblée Synodale, le Conseil Synodal planche sur un projet d'aide financière en

faveur des migrants arrivés dans notre pays. Visés sont ceux qui recevraient une autorisation de séjour qui

se traduirait par une place durant deux mois dans un centre d'hébergement. Durant ce délai, ils devraient

se trouver du travail et surtout un logement sans quoi, passé ce délai, ils se retrouveront à la rue. L'EPUB

souhaite donc mettre sur pied un fond d'aide sur base de dons volontaires de la part de citoyens membres

de nos Églises ou provenant de la trésorerie de paroisses afin d'apporter une aide aux réfugiés démarrant

une nouvelle vie dans notre pays. Nous pensons, par exemple, à une intervention pour la location, la

garantie, le chauffage d'un logement et l'achat de quelques produits de première nécessité.

Cette initiative n'exclut bien sûr pas l'aide d'un groupe ou d'une église locale qui "adopte" une famille et

l'assiste par ses conseils et des moyens concrets.

Actuellement, nous attendons des nouvelles: N° de compte, déductibilité des impôts, etc. Que chacun

réfléchisse et prie pour ce projet afin qu'il trouve un écho et une réalisation concrète. Il est vrai que tous

ensemble, nous rassemblerons plus de moyens que si nous restons seuls dans notre coin.

Quelques photos du repas communautaire

du 22 novembre 2015

TOBY AMBOHIMAHAZO

L’histoire du réveil spirituel à Madagascar nous ramène

toujours aux 4 TOBY LEHIBE. Le mouvement du

FIFOHAZANA a gagné tout le pays et peu à peu, d’autres toby

satellites se sont créés un peu partout dans l’île. Le « TOBY

D’AMBOHIMAHAZO », situé dans la commune urbaine

d’Antsirabe, capitale du VAKINANKARATRA en fait partie.

De par sa situation géographique, il est affilié au « Toby Lehibe

Farihimena »également situé dans la région du vakinankaratra.

Le domaine comprend actuellement un temple luthérien (qui

s’est agrandi pour pouvoir accueillir une foule de fidèles sans

cesse grandissante, plusieurs autres bâtiments destinés à loger

les malades et les bergers qui prennent soin d’eux.

L’ORIGINE DE CE TOBY

Le temple luthérien d’Ambohimahazo trône sur un vaste terrain donné gratuitement par un dénommé Rasamoelina

au FLM (Eglise luthérienne de Madagascar).

Ce riche tanneur ne se privait pas de faire étalage de sa richesse lors des exhumations qu’il organisait régulièrement

et qui étaient très attendues par les habitants environnants puisque c’était l’occasion de faire bombance et d’assister

gratuitement aux représentations données par des danseurs folkloriques professionnels, les « mpihira gasy » les plus réputés.

( Il faut dire aussi qu’Antsirabe est aussi la capitale des exhumations)

Mais touché par le Saint-Esprit, cet homme a cessé ces pratiques païennes pour utiliser autrement sa fortune. Il a

concédé une vaste partie de ses terres pour la construction d’un temple et d’un hospice destiné à accueillir les vieilles

personnes et les handicapés abandonnés par leur famille sur une vaste partie de ses terres

.

CE TEMPLE CONNAÎT UNE CROISSANCE SPECTACULAIRE

En 1986, le nombre des fidèles n’était que de 120. En 2015, ce chiffre est passé à 2200. En 1989, 12 nouveaux bergers y ont

été consacrés. Cette année, ils étaient plusieurs centaines.

Comment expliquer cette croissance ?

D’abord, les campagnes d’évangélisation organisées régulièrement drainent de nouveaux fidèles. Beaucoup sont

encore non croyants, d’autres fréquentent déjà une autre paroisse. Au toby, ils ont l’occasion de vérifier ce qui leur a été

prêché : les malades qui s’y réfugient trouvent un logis, une nouvelle famille qui prend soin d’eux en la personne du

« mpiandry ». Beaucoup d’entre eux viennent de la brousse, certains ont perdu la raison. Ce sont donc les mpiandry qui

assurent leur éducation en matière d’hygiène, du corps et de l’esprit. Ils vivent avec eux, leur prêtent une oreille attentive,

partagent leurs problèmes et leurs joies, prient avec eux, pour eux, les réconfortent avec la parole de Dieu.

De plus, à Ambohimahazo, outre le dimanche, les chrétiens se retrouvent le lundi et le jeudi pour louer le Seigneur,

entendre des témoignages de l’amour de Dieu, des prédications. Pour ceux qui le souhaitent, la séance se termine par une

imposition des mains conformément aux instructions de Jésus (Marc 16.15-18)

Dans leur quotidien, les fidèles réconfortés dans leur foi, deviennent des témoins actifs et racontent à leurs proches

ce qu’ils ont vu, entendu, vécu.

Et enfin tous les ans, au mois de juin, les « enfants du fifohazana », toutes confessions confondues, se retrouvent à

Ambohimahazo pour se ressourcer. Pendant 4 jours, les chants de grâces, les prières ferventes, les voix fortes des

prédicateurs résonnent dans ses murs. Le dernier jour a lieu la consécration de nouveaux bergers.

Votre Pasteur vous propose « Le Point Cathé du Mois »

Remercions pour : L’œuvre diverse et variée que le Seigneur accomplit en chacun de ses enfants à Namur et dans le monde.

Prions pour : Nos frères et soeurs affaiblis : Christine et sa famille,

Nos aînés qui se déplacent difficilement : Mme Monique Dallechamp, Mme Anne Alexandre

La préparation des festivités de fin d’année (fête de Noël et Réveillon)

Le projet de formation catéchétique qui a débuté

Les activités de la diaconie durant l’hiver: boissons chaudes à l’entrée du temple.

©anneb

LE 25 DÉCEMBRE, EST-CE L’ANNIVERSAIRE DE L’ENFANT JÉSUS ?

Un jour, un petit garçon qui s’appelait Faly, m’a posé une question : Pourquoi la date d’anniversaire de Jésus est

fêtée dans le monde entier et que c’est un jour férié ?

En écoutant cet enfant, un verset (du Psaume 8,2) me vint à l’esprit : « Mais c'est la voix des petits enfants, des

tout petits enfants, que tu opposes à tes adversaires. Elle est comme un rempart que tu dresses pour réduire au

silence tes ennemis les plus acharnés. »

Beaucoup se sont levés pour polémiquer sur le choix de la date en la mettant parfois en doute. Cela eut pour

conséquence que des frères et sœurs en Christ n’osaient plus célébrer la fête de Noël de crainte de tomber dans le

mensonge.

La réponse que je donne à ceux qui hésitent encore, se fera à travers cette observation faite par cet enfant. Ce

monde si sécularisé, hostile à Dieu profite en quelque sorte de ce jour de fête.

Il est vrai que le Christ n’est pas né le 25 décembre. Le christianisme a repris une fête païenne qui célébrait le

dieu soleil, le dieu de la lumière. Le choix de la date a été faite exprès pour véhiculer ce message : « Il était donc

avec Dieu au commencement. Dieu a fait toutes choses par lui ; rien n'a été fait sans lui ; ce qui a été fait avait

la vie en lui. Cette vie était la lumière des hommes. » (Jn 1,3-4).

Dans d’autres cultures, la date exacte de la naissance de leurs enfants n’est pas importante. Ils gardent

uniquement la période. Pour nous chrétiens, nous célébrons le Dieu qui est la lumière du monde à cette date du

25 décembre. C‘est une période très symbolique et chargée de signification à la fois historique et spirituelle.

JLR : Aujourd'hui, c'est chez Monique Dalechamp que nous nous trouvons pour cet interview. Merci pour votre

accueil et merci d'avoir accepté de nous recevoir

JLR : Quel âge avez-vous et depuis combien d'années êtes-vous dans cette paroisse de Namur?

MD : J'ai 81 ans et je suis arrivée à l'âge de 13 ans. Une voisine, Mme Jacques, a un jour parlé avec ma mère et

lui a dit: "Je vais vous donner les Évangiles. Ainsi vous pourrez lire un peu". J'avais fait ma communion deux ans plus

tôt et je n'étais pas très emballée par l'Église catholique. J'ai eu l'occasion, moi aussi, de lire un peu dans les Évangiles

(nb: le livre reçu en prêt) et un dimanche, j'ai dit à ma maman: "Je voudrai bien aller une fois au temple pour voir

comment cela se passe". Elle m'a répondit: "Et bien pourquoi pas, demande à Mme Jacques pour aller avec elle". C'est

ce que j'ai fait et je suis revenue ravie de l'ambiance que j'ai rencontrée en arrivant, le calme et la sobriété. Le pasteur

était un monsieur assez âgé, Mr Bridoux. En rentrant, j'ai raconté à ma mère ce qui s'était passé. Quelques jours plus

tard, elle me dit : "je croix qu'on va aller avec papa pour voir comment cela se passe". Et à partir de ce jour, nous

n'avons plus jamais quitté l'Église.

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JLR : Et votre mère, Yvonne Ledent a été membre du consistoire, à l'époque!

MD : Oui, c'est exact. En fait, c'est mon papa qui a commencé. A sa mort, à 54 ans, on a demandé à maman si

elle voulait bien le remplacer. Elle est restée longtemps en place mais je ne me souviens pas exactement du nombre

d'années. Ensuite Michel LEMAIRE, m'a demandé si je voulais bien remplacer ma maman. J'ai hésité mais il m'a

rassuré disant que je « ferai cela très bien » et j'ai donc accepté. J'ignore exactement la durée de mon mandat mais je

ne suis pas rester très longtemps à cause de ma santé qui n'était pas bonne. J'avais beaucoup de difficulté à rester en

réunion jusque 21hr, par exemple. J'ai donc été obligée de m'arrêter.

JLR : Combien de temps durait un culte à cette époque?

MD : Il durait environ une heure mais il n'y avait pas de célébration de la sainte-cène tous les dimanches. Cela

dépendait du pasteur. Le pasteur Bridoux par exemple, la célébrait un dimanche sur deux. Il habitait à Gembloux et

devait venir en train. Le pasteur Lucas, après lui, la faisait tous les dimanches.

JLR : Quel est le plus beau souvenir que vous avez gardé des cultes?

MD : Je crois que cela a été le premier. Ce qui m'a frappé, c'est le calme qui régnait.

JLR : Dans la paroisse, y avait-il des jeunes?

MD : Il y en avait peu. C'était en 1947, à la fin de la guerre. A 17 ans, j'ai fait ma confirmation (past Lucas). A

ce moment-là, il m'a demandé de m'occuper des enfants durant les cultes. Il m'a préparée pour ce ministère au travers

d'une formation jusqu'au jour où il m'a déclarée prête. J'ai également fait partie de la chorale. Elle comprenait une

dizaine de membres.

JLR : Quelle était le rôle ou la part de la chorale dans les cultes?

MD : Elle interprétait un chant durant les culte, en général après la prédication. C'était très apprécié de la part de

la communauté. Nous avions un chef de chorale qui était très qualifié et choisissait en fonction. Un jour par semaine,

il y avait une répétition et nous venions plus tôt le dimanche pour une dernière répétition

JLR : Quelles activités, en dehors du culte, étaient organisées dans la paroisse?

MD : Un soir par semaine, il y avait une étude biblique sur un livre de la Bible. Nous n'étions pas très nombreux,

moins d'une dizaine au début puis cela a augmenté un peu par la suite.

JLR : Pourriez-vous nous expliquer la différence entre la paroisse actuelle et votre époque? Qu'est-ce qui a

changé? Votre impression.

MD : Actuellement, Il y a beaucoup plus de jeunes. Il y a aussi beaucoup plus d'activités aujourd'hui qu'avant.

Comme par exemple la diaconie et son action envers les plus démunis. Nous venions de sortir de la guerre et cela

n'existait pas encore. Mais nous avons toujours eu des pasteurs qui fonctionnaient très bien et apportaient

énormément à la paroisse.

JLR : Quelle est votre impression de la perception des protestants dans notre société d'aujourd'hui?

MD : Nous sommes mieux connus actuellement qu'à notre époque. Avec une voisine catholique, nous

échangeons régulièrement sur ce sujet alors qu'avant, c'était autre chose. Une anecdote: A l'école, je me suis

approchée de l'enseignante, une vieille dame très gentille. Cela se passait peu de temps après mon arrivée au temple

du Bd d'Herbatte. Lorsque je lui ai dit: "Je suis devenue protestante", elle a levé les bras au ciel. Elle m'a dit:

"Lorsque ce sera l'heure du cours de religion, vous sortirez dans le couloir". A cette époque-là, les relations étaient

encore assez difficiles.

JLR : Merci pour ce beau témoignage. Cela nous sera bien utile pour l'avenir. Quel serait votre souhait pour cette

communauté de Namur?

MD : La question sur l'homosexualité m'a beaucoup remuée car je ne comprends pas comment notre EPUB a pu

se mettre dans cette histoire et vouloir admettre des pasteurs de cette tendance. J'ai été mal durant tout un temps. Cela

me chagrine, si cela devait se poursuivre ainsi. Mais je souhaite que tous et toutes, qui entrent dans l'Église, soient

aussi émerveillés que je l'ai été, moi!

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