Lancement du département Judaïca IsUcHER BER FRYDMaN L ...

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PIERRE BERGÉ & ASSOCIÉS PARIS 92 avenue d’Iéna 75116 Paris T. +33 (0)1 49 49 90 00 F. +33 (0)1 49 49 90 01 VENTE A PARIS Mardi 23 juin 2015 à 19 heures ATELIER RICHELIEU 60, rue de Richelieu 75002 Paris EXPOSITIONS PUBLIQUES Dimanche 21 juin de 12 heures à 19 heures Lundi 22 juin 2015 de 11 heures à 19 heures Mardi 23 juin de 11 heures à 17 heures EXPERT POUR LA VENTE Michael Scheinowitz T. +32 485 65 31 46 [email protected] CONTACT POUR LA VENTE Fabien Béjean-Leibenson T. +33 (0)1 49 49 90 32 [email protected] CONTACT PRESSE PIERRE BERGÉ & ASSOCIÉS Nathalie du Breuil T. +33 (0)1 49 49 90 08 [email protected] CONTACTS PRESSE Sylvia Beder T. +33 (0)1 42 18 09 42 [email protected] Béatrice Martini T. +33 (0)1 43 20 51 07 [email protected] www.sylviabeder.com Lancement du département Judaïca ISUCHER BER FRYDMAN L’homme derrière la collection

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pIERRE BERGé & assOcIés paRIs 92 avenue d’Iéna 75116 Paris T. +33 (0)1 49 49 90 00 F. +33 (0)1 49 49 90 01

VENTE a paRIs Mardi 23 juin 2015 à 19 heuresaTELIER RIcHELIEU 60, rue de Richelieu 75002 Paris

EXpOsITIONs pUBLIQUEs Dimanche 21 juin de 12 heures à 19 heuresLundi 22 juin 2015 de 11 heures à 19 heuresMardi 23 juin de 11 heures à 17 heures

EXpERT pOUR La VENTE Michael Scheinowitz T. +32 485 65 31 46 [email protected]

cONTacT pOUR La VENTE Fabien Béjean-Leibenson T. +33 (0)1 49 49 90 32 [email protected]

cONTacT pREssE pIERRE BERGé & assOcIés Nathalie du Breuil T. +33 (0)1 49 49 90 08 [email protected]

cONTacTs pREssESylvia Beder T. +33 (0)1 42 18 09 42 [email protected]

Béatrice Martini T. +33 (0)1 43 20 51 07 [email protected]

Lancement du département Judaïca

IsUcHER BER FRYDMaNL’homme derrière la collection

pIERRE BERGé & assOcIés paRIs 92 avenue d’Iéna 75116 Paris T. +33 (0)1 49 49 90 00 F. +33 (0)1 49 49 90 01

L’alliance retrouvéeL’ensemble des 150 lots proposés à la vente est un mélange rare d’objets et de manuscrits témoignant du raffinement de la culture juive, du XVIIe au XXe siècle.

Ils sont le témoignage d’une culture et d’un ensemble de coutumes liées à la plus ancienne religion monothéiste, mais ils montrent également l’extraordinaire talent des orfèvres et des joailliers. Ils appartiennent à un patrimoine, qui a été soumis à de nombreuses destructions, dont il reste néanmoins quelques vestiges.

Chaque pièce est la preuve que des communautés juives ont existé dans ces différentes villes d’Europe et y ont vécu et prospéré, en adoptant les codes sociaux et esthétiques de leur environnement. « Le fait de s’adresser à des artisans locaux pour réaliser des objets nécessaires à la pratique du judaïsme au quotidien était le sceau de l’ancrage des Juifs dans ces régions. » explique Jacqueline Frydman.

Les pièces de Judaïca ont très souvent une fonction religieuse, tout en étant esthétiques et décoratives. C’est le cas des hanoukiot, des Bessmaim, des Yad, ou des verres de Kiddoush.

Parmi les pièces qui constituent la collection, on trouve notamment la représentation d’une mère attachant une amulette autour du berceau de son nouveau-né dans la Venise du XVIIIe siècle, celle d’un hazan portant fièrement une torah parée de sa plaque et de sa couronne, en Galicie, au début du XIXe siècle, ou encore la représentation d’une fête de Pourim, quelque part dans l’Empire Ottoman de la fin du XIXe siècle, où l’on sort le rouleau d’Esther de son étui précieux, une série de tours à épices finement sculptées, des lampes de Hanouka ou des coupes de Kiddouch, des menorah et des mesousah. Parmi les pièces phares notons cette couronne de Torah, en argent et vermeil orné d’une multitude d’animaux, réalisée au XIXe siècle ou encore cette plaque ornementale de torah en argent réalisée à Breslau en 1777 par le Maître orfèvre Johann Ernst Braungart et portant l’inscription hébraïque : « appartenant à Yehoshua shapira et sa femme Rivka », ainsi que cette tour à épices réalisée à Venise au XVIIIe siècle.

« Le choix de chaque pièce correspondait à des critères de rareté et d’esthétique. Il aimait les matières nobles, l’or, l’argent, le bronze, le

En 2015, pierre Bergé & associés développe son expertise dans le domaine du l’art hérité du judaïsme : le Judaïca et crée un nouveau département, qui installe plus fortement la maison de vente au cœur du marché de l’objet de collection et de l’univers culturel et traditionnel de la plus ancienne religion monothéiste.

a cette occasion, le mardi 23 juin 2015, est organisée la vente aux enchères de la collection Isucher Ber Frydman, jamais dévoilée en vente publique.

Isucher Ber Frydman, homme d’un goût sûr et avéré, dont l’itinéraire fut bouleversé par les soubresauts de l’histoire a entrepris le projet d’une collection, pour ressusciter les souvenirs enfouis d’une culture européenne.

cuivre, l’étain. Le choix de chaque pièce correspondait à des critères de rareté et d’esthétique. Il avait une prédilection pour le XVIIe et le XVIIIe siècles, avec une grande attirance pour l’Italie de la Renaissance. Il était amateur d’objets dont la beauté était l’expression d’un rapport d’excellence, de qualité entre l’usager et l’orfèvre de l’époque » raconte Jacqueline Frydman.

L’homme derrière la collectionJuif de Pologne, survivant du ghetto de Varsovie, ingénieur chimiste de formation, Isucher Ber Frydman mit à profit ses connaissances pour devenir, à son arrivée en France en 1947, un fabricant d’objets en matière plastique. Travailleur acharné, il développa son entreprise et l’atelier devint une usine de jouets.

Sa passion et sa curiosité de collectionneur insatiable le poussaient à voyager dans toute l’Europe et à correspondre avec experts, antiquaires et conservateurs de musées, pour partir à la recherche de ces objets qui le fascinaient, témoignage d’un patrimoine que l’histoire aurait voulu gommer à jamais.

« Le fabricant de yoyos, de scoubidous et autres hula hoops, s’autorisa alors le droit à l’introspection. Passant de la créativité joyeuse, colorée et animée de jouets, de surcroit en plastique – réputés à l’époque légers, incassables, hygiéniques et bon marché, il devint à partir des années 60, et jusqu’à sa mort en 1983, collectionneur et amateur de Judaïca.

Mon père conservait sa collection chez lui à la maison dans une très grande bibliothèque d’acajou du XVIIIe français, dans une pièce qu’il appelait son bureau. La bibliothèque était fermée à clé, les objets soigneusement rangés.

Il n’aimait montrer sa collection qu’à certains visiteurs ; amis peintres de l’École de Paris, écrivains, journalistes yiddish, marchands ou collectionneurs comme lui. Il en parlait peu, il montrait. Il était plus explicite quand il ouvrait sa porte à mes amis étudiants qui en faisaient la demande ; il avait plaisir à raconter, tout en guettant dans leur regard ou dans leurs questions, si l’intérêt était réel et s’il était intéressant de leur transmettre la mémoire que ces objets véhiculaient » raconte Jacqueline Frydman

couronne de Torah, Keter en argent et vermeil orné d'une multitude d'animaux.Inscription en hébreu et trace de date.Galicie début XIXe siècleH_26 cm30 000 / 40 000 €

Très rare tour d'épices en argent orné d'une fleurExemple typique des célèbres bessamim italiens du XVIIIe siècleVenise - seconde moitié du XVIIIe siècleH_28 cm20 000 / 25 000 €

Très importante plaque ornementale de torah en argent.Décor de couronne et représentation de Moïse et Aaron.Breslau, 1777Maître orfèvre Johann Ernst Braungart, 1777Porte l’inscription hébraïque : « appartenant à Yehoshua Shapira et sa femme Rivka »H_33 cm L_27 cm50 000 / 60 000 €

pIERRE BERGé & assOcIés paRIs 92 avenue d’Iéna 75116 Paris T. +33 (0)1 49 49 90 00 F. +33 (0)1 49 49 90 01