L’Algérie Aujourd’hui - n°67 - Dimanche 9 janvier 2022 ...

Le membre du comité scientifique de suivi del'évolution de la pandémie de Covid-19, Dr LyèsAkhamok n'exclut pas le recours au confine-ment partiel "comme dernier recours". "Quandon voit que les Etats-Unis ont enregistré 1 mil-lion de cas Omicron en 24h, on ne peut que s'in-quiéter… néanmoins, le recours au confinementest une carte qu'on ne jouera que si on y estobligés. Ce ne sera pas un confinement com-plet, mais on pourrait imposer le couvre-feu à une wilaya, ouune commune si la situation l'oblige", dira-t-il en marge desassises de la santé qui se tiennent au CIC Club des Pins.

«On ne fermera pas les écoles»A propos de l'élargissement du pass vaccinal, Dr Akhamok

a estimé que le passage à cette étape est inévitable. "On va yarriver, c'est sûr. Le pass vaccinal, et non sanitaire, sera obli-gatoire dans d'autres établissements. On va expliquer toutcela dans un avenir proche…" Enfin, en ce qui concerne lamenace de fermeture des écoles qui ont enregistré des casde Covid, le membre du comité scientifique a exclu cettehypothèse. "On peut fermer une classe, voir une école pour

une période déterminée, mais pas toutes les écoles, on ne va pasjouer avec la scolarisation de nos enfants tout de même !"

R. N.

24e

heureLa Dr AKHAMOK : «ON VA ÉLARGIR LE PASS VACCINAL»

L'Algérie Aujourd'hui n°67 - Dimanche 9 janvier 2022

HABITAT : LE MINISTREPLAIDE POUR UNEAUTRE VISION DE LA PLANIFICATIONURBAINE

Le ministre de l'Habitat,de l'Urbanisme et de la villeMohamed Tarek Belaribi aappelé samedi à partir deMostaganem à l'adoptiond'une autre vision de plani-fication urbaine pour faireface à la contrainte du fon-cier. En réponse aux préoc-cupations des autoritéslocales en ce qui concernele quota de 5.000 loge-ments pour cause de nondisponibilité d'assiettesfoncières, le ministre a esti-mé qu'il convient d'adopterune autre vision en matièrede planification urbaine etde s'orienter vers la créationde villes satellites ou degrands pôles autour desgrandes villes pouvantcontribuer à régler cetteproblématique dans lesprochaines années.

RAPPORT DE LA FAO SUR LES PRIX DES PRODUITS ALIMENTAIRES

«La cadence haussière pourrait durerencore en 2022»

"Les prix des produitsalimentaires s'affichent auplus haut niveau depuis 10

ans, avec une augmentationde 28% sur toute l'année

2021", constatel'Organisation des Nations

Unies pour l'alimentation etl'agriculture, FAO, dans son

dernier rapport. Lesrédacteurs du rapport enquestion expliquent cette

hausse importante, quipourrait durer jusqu'en 2022,

par "le coût des intrants, lapandémie mondiale actuelle

et des conditions climatiquestoujours plus incertaines ne

laissant que peu de place àl'optimisme quant à un

retour à des conditions demarché plus stables, y

compris en 2022", a déclaréM. Abdolreza Abbassian,

économiste principal à la FAO.

PAR ABDELLAH B.

D'APRÈS les spécialistes de la FAO, lasituation risque de durer encore durant lesprochains mois de l'année courante notam-ment avec la courbe ascendante qu'ont prisles prix de certains produits agricoles durantces derniers jours. Toutefois, sur l'annéeentière de 2021, l'Indice FAO des prix descéréales a atteint son plus haut niveau annueldepuis 2012 et progresse de 27,2% par rapportà 2020, selon la même source. Le maïs enre-gistre une hausse de 44,1% et le blé de 31,3%,

mais le riz cède 4,0%. Pour ce qui est du prixdes céréales, l'organisation onusienneconstate une baisse de 0,6% durant le moisde novembre de l'année dernière. "Une chutedes cours du blé à l'exportation, qui s'ex-plique par l'accroissement des disponibilitésaprès les récoltes effectuées dans l'hémi-sphère Sud, a plus que compensé le raffer-missement des prix du maïs, lequel s'ex-plique par une forte demande et des craintesquant au temps sec qui persiste au Brésil",expliquent les rédacteurs du rapport enquestion.

Le sucre en baisseSuivant l'évolution des prix de ces produits

sur le marché boursier à la clôture de vendre-di dernier, les prix des produits agricoles ontpu garder leur cadence haussière durant lapremière semaine de l'année 2022. Les prix ducolza ont gardé un niveau proche des recordsà la clôture de la bourse de la journée d'avant-hier avec une augmentation de 31%. La tonneest cédée à 828 dollars pour la livraison dumois de février prochain avant de connaîtreune baisse de 14% pour la livraison du mois demars soit 759 dollars la tonne. Pour ce qui estdu blé, les prix se stabilisent à 274 dollars latonne pour la livraison du mois de mars. Pource qui est du prix du sucre, il enregistre unebaisse importante au début de cette année. Latonne de sucre blanc cotée à Londres touchaitun plus bas en un mois, à 484 dollars.

Pour ce qui est des produits laitiers, l'orga-nisation onusienne constate une hausse desprix mensuelle durant le mois de décembredernier. Pour ce qui est de l'évolution des prixinternationaux de produits alimentaireséchangés sur le marché internationale, la FAOconstate une "stabilisation sur plusieursniveaux." "L'Indice FAO des prix des produitslaitiers est le seul sous-indice à avoir progresséen décembre avec une hausse de 1,8% par rap-port au mois précédent. Il explique cette haus-se des prix par la baisse de la production laitiè-re dans l'Europe de l'Ouest et en Océanie", lit-on dans le rapport en question. A. B.

Au total 30 baraques à usagecommercial ont été brûlées et sixpersonnes ont été incommodéespar la fumée dans un incendie quis'était déclaré dans un marché ducentre-ville de Draâ Ben Khedda,à 10 km à l'ouest de Tizi-Ouzou, a-t-on appris hier auprès de ladirection de wilaya de la protec-tion civile. L'incendie s'était décla-ré vendredi soir au niveau dumarché dit "marché Dubaï" devente de divers articles de ména-ge, dont des détergents, literie etautres effets vestimentaires, ainsique des fast-foods, a précisé lechargé de communication auprèsde cette institution, le capitaineKamel Bouchakour.Les éléments de l'unité de la pro-tection civile de Draâ Ben Khedda,appuyés par des renforts de plu-

sieurs autres unités et plus de 10engins de lutte contre les incen-dies, ont été mobilisés pouréteindre le feu dont l'origine n'apas encore été déterminée, selonla même source. Les flammes ontété maîtrisées tard dans la soiréede vendredi et l'opération dedéblaiement a été aussitôt enta-mée et se poursuivait hier. Descommerçants et des citoyens ontindiqué que toute la marchandisedes victimes de l'incendie est par-tie en fumée. "Fort heureusementque l'incendie, qui avait semé lapanique parmi les présents surplace, s'était produit un vendredisoir, ce qui a permis d'épargnerdes vies, sachant que cet espaceconnaît une très forte affluencede citoyens tout au long de lasemaine", a-t-on relevé.

La police espagnole a récem-ment interpellé une trentaine de tra-fiquants de drogue marocains, espa-gnols et d'autres nationalités impli-qués dans un réseau criminel inter-national de trafic de stupéfiants, ontrapporté hier des médias locaux.Selon ces sources, la police nationaleespagnole "a interpellé 37 personnesdont quatre Marocains, mais aussides Roumains, Nigérians, Espagnolset Cubains pour leur implicationdans l'exploitation de mineures demoins de 16 ans dans des zones detrafic de drogue à Madrid". Les per-sonnes arrêtées, dont au moins 4femmes, avaient formé un groupecriminel dédié à l'exploitationsexuelle de mineures qui devaient seprostituer et vendre des stupéfiants,selon la presse espagnole locale.

Parmi les interpellés, unMarocain de 51 ans avait déjà étécondamné dix fois pour des crimes

contre les personnes et les biens etun meurtre commis le 12 août aprèsune bagarre, a précisé la directiongénérale de la police de Madrid dansun communiqué.

Pour rappel, le service de sur-veillance douanière de l'Agenceespagnole des impôts était intervenula semaine passée dans les eaux àl'est du détroit de Gibraltar pour sai-sir un bateau semi-rigide qui trans-portait près de cinq tonnes dehaschich et a procédé à l'arrestationde ses trois membres d'équipage,tous de nationalité marocaine.

En septembre dernier, la policeespagnole avait annoncé la saisie,près de la ville de Grenade, de 26tonnes de cannabis à bord d'uncamion en provenance du Maroc. Eten juin dernier, l'ONU avait affirméque la résine de cannabis faisantl'objet d'un trafic mondial provenaitprincipalement du Maroc.

Draâ Ben Khedda : 30 baraquesbrûlées lors d'un incendie dans un marché

Espagne : une trentaine de trafiquants dedrogue interpellés dont des Marocains

l e Q u o t i d i e n d ’ I n f o r m a t i o n

L ’ A l g é r i e A u j o u r d ’ h u i - n ° 6 7 - D i m a n c h e 9 j a n v i e r 2 0 2 2 - 3 0 D A

Assises nationales pour la relance du secteur

La santé fait son autodiagnosticDr AKHAMOK :«ON VA ÉLARGIRLE PASSVACCINAL»

Face aux tentatives marocaines de s'approprier ce genre musicalL'ALGÉRIANITÉ DU RAÏ EXAMINÉE EN DÉCEMBRE ÀL'UNESCO

Après la gestion chaotique du cas Mahrez COMMUNICATION, BELMADI VA PRENDRE LES CHOSES EN MAIN

STABILISATION DES PRIX ET APPROVISIONNEMENT DU MARCHÉ

Le plan à 3 axes du gouvernement

PÉNURIES : LE CONSEIL DE LA NATION OUVRE UNE ENQUÊTE

Huile de table Les 2 mesures de Rezig

Prix de la baguetteL'Etat lance les négociations

Lait en boîteLa crise va durer

15L'Algérie Aujourd'hui n°67 - Dimanche 9 janvier 2022

SPORT

Les Verts depuis hierà DoualaA LA CONQUÊTEDE LA 3e ÉTOILE

L'équipe nationale s'estenvolée hier à Douala à bordd'un vol spécial après unstage qui aurait pu être qua-lifiée de "réussite totale" si lepremier match face à laGambie n'avait pas été annu-lé. Amoindris de Tahrat, posi-tif au Covid-19, les soldats deDjamel Belmadi ont atterri àl'aéroport international deDouala à 22h. Des dizainesde journalistes, algériens etétrangers étaient à leuraccueil. Le capitaine RiyadMahrez qui a suscité moultinterrogations ces derniersjours à cause de son absenceau stage était bien évidem-ment du voyage. Le coachnational devrait se présenteravec lui aujourd'hui enconférence de presse pourexpliquer son cas et, sibesoin, démentir lesrumeurs qui ont circulé à sonencontre.

EN PLUS des informations qu'il va commu-niquer concernant son équipe, la question surl'arrivée tardive de Ryad Mahrez au stage deDoha est inévitable. En dépit des informationsqui ont circulé pendant la semaine, faisant étatd'une autorisation accordée par le coach natio-nal à son vaillant capitaine qui avait besoin dedécompresser un peu, vu qu'il est sur la brèchedepuis plusieurs semaines avec notammentles matches de fin d'année disputé avecManchester City.

Au lendemain du dernier Arsenal-Manchester City (1/2), tout le monde en Algériepensait que Ryad Mahrez avait embarqué dansle même avion que Said Bernahma au départde Londres, puisque nos représentants enPremier League ont joué dans la même jour-née de samedi passé dans la capitale anglaise.Dès qu'il a embarqué, Said Benrahma avaitpublié une story installée dans l'avion. Parcontre, Ryad Mahrez, un accroc des réseauxsociaux, est resté discret.

Jusqu'à présent, personne n'avait imaginéque Mahrez n'avait pas rejoint le groupe àDoha. Ce n'est que mercredi avant le début dela rencontre amicale Algérie-Ghana (3/0) quel'information à propos de l'absence de Mahreza circulé. Tandis que certains évoquaient unecontamination au coronavirus et qu'il serait,par conséquent, mis en quarantaine, d'autresont carrément parlé d'une brouille avec lecoach. Finalement, c'était une fausse informa-tion et qu'en réalité, le capitaine des Verts a été

autorisé par Belmadi à aller celebrer sonmariage avec la belle Taylor Ward à Dubaï.Néanmoins, la question qu'on se pose : pour-quoi ce dernier n'a pas donné l'informationlundi dernier quand il a animé sa conférencede presse à Doha ? La réponse est toute simple."Aucun journaliste n'a interrogé Belmadi sur ladate d'arrivée à Doha de Riyad Mahrez", justifieun membre de l'encadrement de l'EN, unefaçon de rejeter la balle aux journalistes qui ont

couvert ce point de presse à Doha.Logiquement, la FAF se devait de pondre uncommuniqué pour annoncer l'arrivée tardivede Mahrez, après il n'y aura pas toutes ces spé-culations sur ce sujet. La question qui se poseactuellement, Belmadi doit-il prendre en mainla communication en sélection ? Parce que cegenre de couac pourrait, à l'avenir provoquerdes incompréhensions, voir des problèmesdans le groupe.

En fin de semaine, la petite famille deBelaili, qui réside à Doha depuis qu'il a signéau Qatar SC, est rentrée à Oran avec dansses bagages toutes ses affaires. Une preuvede plus sur les intentions du prodige algé-rien sur ses intentions de rejoindre un clubeuropéen, alors que les rumeurs l'annon-cent à Al Duhail, l'autre club de Doha.Youssef Belaili n'a plus envie de rester dansle championnat qatari. " Je reviendrai àDoha pour jouer la Coupe du monde avecmon pays, mais pas avant ", a-t-il confié àses proches qui l'ont interrogé sur larumeur Al Duhail. Malgré qu'au Golfe, ilpercevait un gros salaire, que ce soit à AlAhly Djeddah ou à Qatar SC, il est clair queBelaili ne s'est jamais adapté à la vie dans

ces deux pays du golfe Persique, contraire-ment à d'autres coéquipiers en sélectionqui sont heureux, notamment son ami inti-me Baghdad Bounedjah qui est à sa 7e sai-son au Qatar et ne compte pas quitter lepetit Emirat dans l'im-médiat, d'autantque, financière-ment, il pense assu-rer ses vieux jours.

Pourquoi il a dit non à Saint-Etienne

Alors qu'en Algérie, tout le monde estcurieux de connaître la future destinationde l'attaquant vedette de l'EN, selon le pèredu joueur qui est en contacts permanents

avec son fils : "J'ai eu au téléphone Youssef,on est ressorti avec la conclusion sui-vante. Il faut qu'il se concentresur la CAN.

Commec'est moi qui

m'occupe de sescontacts, j'essaierais de

lui trouver le club idéal.Mon fils a bien compris que

son intérêt est de faire un bontournoi d'autant qu'en Algérie,on attend beaucoup de lui.D'ailleurs, il m'a promis detout donner pour aider la

sélection à atteindre son

objectif ", nous révélera Abdelhafid. " Onn'est pas pressé pour trancher le choix àfaire ; d'ici le 31 janvier, il y aura du nouveau", prévoit-il. Ayant négocié tous les contratssignés auparavant par son fils, Abdelhafid a,selon lui, rejeté une proposition de SaintEtienne. " Effectivement, Saint Etienne estintéressé par ses services. C'est un clubmythique en France, bien qu'il soit sur ledéclin ces dernières années. On a repoussél'offre d'emblée, car Saint Etienne souhaitel'engager pour un contrat de 6 mois seule-ment avec un objectif, celui de sauver leclub de la relégation en L2. Une fois cetobjectif atteint, on prolongera son contrat ;soit des conditions qui ne nous arrangentpas", explique-t-il.

Barrages pour la CM Qatar 2022 le 22 janvier

Pour rappel, au cours de la même réunion, l'instance africaine a dévoiléla date du tirage au sort de la dernière phase qualificative à la Coupe duMonde de la FIFA, Qatar 2022. Le tirage au sort des Eliminatoires Africainespour la Coupe du Monde de la FIFA, Qatar 2022 aura lieu le lendemain, 22janvier 2022. Les 10 équipes qualifiées seront réparties en deux niveaux surla base du classement officiel de la FIFA, publié en novembre 2021. Les cinqéquipes les mieux classées affronteront les cinq équipes les moins bienclassées (les équipes les moins bien classées accueilleront la manche aller).Conformément au classement publié le 19 novembre 2021, la répartitiondes équipes se fera ainsi qu'il suit :

Niveau 1 : Sénégal, Maroc, Tunisie, Algérie et NigériaNiveau 2 : Egypte, Cameroun, Ghana, Mali et RD Congo.

CAN 2021 :Senghor s'attendà des couacs «Ce ne sera pas parfait»Le 1er vice-président de laConfédération africaine de foot-ball le Sénégalais AugustinSenghor, a appelé samedi àDouala, l'ensemble des 24 délé-gations des équipes partici-pantes à la 33e Coupe d'Afriquedes nations CAN-2021 auCameroun " à faire preuve decompréhension" envers les orga-nisateurs. "Le Cameroun a réali-sé des efforts immenses, mêmesi nous savons que tout ne serapas parfait. Nous avons parléd'ajustements en cours de com-pétition. Si la CAF et le COCANconstateraient qu'il y a des amé-liorations à faire, on le fera au furet à mesure. J'appelle toutes lesdélégations à faire preuve decompréhension envers les orga-nisateurs, et surtout faire dessacrifices pour s'adapter auxconditions, tout en veillant à ceque cela n'aura pas d'impactnégatif sur le bon déroulementdu tournoi ", a déclaré le N.2 de laCAF aux médias.

Belaïli, la preuve qu'il ne signera pas au Qatar

COMMUNICATION CHAOTIQUE SUR LE CAS MAHREZ

Belmadi doit prendre en mainle volet Com en sélectionLe coach national animera la conférence de presse demain à la salle de presse du stadeJapoma. Le début de la conférence est prévu à 13h. Belmadi passera d'ailleurs avant lesélectionneur sierra-léonais.

CAN 2023 : tirage au sort le 21 juin à DoualaLe tirage au sort des Eliminatoires de la Coupe d'Afrique desNations Côte d'Ivoire- 2023, aura lieu le 21 janvier prochain àDouala, en marge de la CAN 2021 qui débute dimanche auCameroun, a indiqué la Confédération africaine de football(CAF).Ainsi, les affiches du tour préliminaire des qualifications àla Coupe d'Afrique des Nations, Côte d'Ivoire 2023, seront révé-lées le 21 janvier 2022 à Douala, au Cameroun. Cette phase préa-lable disputée selon le système à élimination directe sera orga-nisée sur deux manches, aller et retour. La position des équipessera déterminée par le classement FIFA. Les équipes qualifiées àl'issue de ce tour rejoindront la phase de groupes composée de48 équipes.

2L’ÉVÉNEMENTL'Algérie Aujourd'hui n°67 - Dimanche 9 janvier 2022

Rezig promet de sévir :«La loi anti-spéculationsera appliquée à la lettre» Le ministre du Commerce et de la promotiondes exportations, Kamel Rezig, a assuré, hier àOran, que la nouvelle loi contre la spéculation"sera appliquée à la lettre et toute personnestockant l'huile à des fins spéculatives seratraduite en justice". En marge de sa visite àl'usine de production d'huile alimentaire Afiadans la commune de Hassi Bounif et l'usineSim de broyage de graines oléagineuses et deraffinage des huiles alimentaires, basée dansla zone de Hamoul, le ministre a indiqué que laloi a été publiée dans le Journal Officiel et seraappliquée "à la lettre". "Tout commerçant oupropriétaire de local stockant l'huile à des finsspéculatives sera traduit en justice", a-t-ildéclaré. D'autre part, les citoyens stockant ceproduit à large consommation à des fins spé-culatives seront également poursuivis en justi-ce, soulignant à ce propos que son départe-ment et les services de sécurité "sont résolus àtraduire devant la justice tout spéculateur etce, dans le cadre de la nouvelle loi contre laspéculation".

En marge de sa visite àOran, le ministre duCommerce, Kamel Rezig, adonné les chiffres des besoinset de la production d'huile.

Ainsi, selon le ministre, lesbesoins quotidiens de ce pro-duit sont de 1.600 tonnes alorsque la production quotidienned'huile se situe entre 2.500 et3.000 tonnes. Aussi, des ins-tructions ont été données auxproducteurs pour augmenterla capacité de distribution àplus de 3.000 tonnes/jour, defaçon à dépasser les besoinsnationaux, selon Kamel Rezig.

A ce propos, le ministre aestimé qu'"il est étonnant quenous produisions toute cettequantité d'huile et injectéedans le marché, alors quebeaucoup parlent de rareté"."En réalité, le problème réside

dans la spéculation et lesmauvais comportements dequelques citoyens et non pasdans la production", a-t-ilajouté.

Pour ce qui est de lamatière première pour l'huilede table, on compte deux uni-tés de production (SIM à Oranet Cofid Boudiab à Mascara)qui disposent d'un stock de

matière première évalué à50.607 tonnes qui permet unecouverture de 35 jours.

Par ailleurs, les compensa-tions en matière de produc-tion de l'huile de table ontatteint les 39,74 milliards dedinars en 2021, dont 29,55 mil-liards de dinars ont été allouésà Cevital, 7,02 milliards dedinars pour Afia et 2,77 mil-

liards de dinars pour COGBLabelle.

Toutes ces données pous-sent à se poser des questionssur la pénurie de l'huile ali-mentaire, entre autres...

Vente interdite auxmoins de 18 ans

Concernant l'interdictionde vente de ce produit auxmineurs, le ministre a confir-mé l'information, relevantque "l'exploitation d'enfantset de mineurs à des fins despéculation a été enregistréeet que des individus lesenvoient pour acheter quoti-diennement ce produit engrandes quantités, chose quia également causé une cer-taine rareté".

B. A.

Depuis quelques jours, lepain connaît une tensionavec des prix qui prennentune courbe ascendante, endépit du fait que leursintrants sontsubventionnés par l'Etat.

PAR AMAR R.

AFIN de contenir la crise du pain sub-ventionné, née des décisions unilatérales decertaines boulangeries d'augmenter le prixde la baguette de pain ordinaire et amélioré,le ministère du Commerce a convié lesassociations et organisations profession-nelles concernées directement par cettequestion, à l'instar de l'Union générale ducommerçants et artisans algériens(UGCAA), et l'Association nationale descommerçants algériens (ANCA) aux côtésdes représentants d'autres institutions, àprendre part aujourd'hui à une réunion decoordination.

Selon une déclaration de Hadj-TaharBoulanouar, président de l'Associationnationale des commerçants algériens(ANCA), cette réunion qui intervient confor-mément à une décision du Premier ministreet ministre des finances, AïmeneBenaberrahmane, est dédiée à l'étude desrevendications soulevées par les boulangersnotamment l'augmentation du prix du painordinaire à 15 DA et celui du prix amélioré à20 DA.

Les propositions de l'ANCALors de cette réunion, l'ANCA, à travers

sa commission des boulangers, présenteraun canevas de propositions. À commencerpar celle de "garantir une marge bénéficiai-re honorable pour le boulanger", a-t-il indi-qué en expliquant que "le prix de la baguettedu pain est fixé par l'Etat puisqu'il est fabri-qué de farine, mais pas que. Il s'agit de nom-breux intrants qui entrent dans la fabrica-tion de la baguette de pain dont le sel, l'amé-liorant, le loyer, et l'électricité, dont les tarifsne sont pas fixés par voie réglementaire. La

deuxième demande porte sur "la garantiede la distribution de la matière première,notamment la farine et la semoule", a-t-ilajouté, en faisant état des "boulangers dansles wilayas éloignées qui achètent la farineet la semoule en seconde main. Ils ont sou-vent recours à des commerçants de grospour s'approvisionner en ces deux matières,faute de disponibilité dans les minoteries".Et la troisième proposition a trait à "l'amé-lioration de la qualité du pain consomméedans le pays, et qui laisse à désirer, surtoutpour la baguette fabriquée à partir de la fari-ne blanche qui est abandonnée par certainspays".

En gros, l'ANCA propose d'"aller vers larévision de la politique de subvention", aenchaîné notre interlocuteur, en rappelantqu'à chaque saison, fin d'année ou mois deRamadhan, on se retrouve face à une pénu-rie alimentaire ou perturbation de la distri-bution d'un produit dont le prix est soit sub-

ventionné soit plafonné, notamment le pain,l'huile, le sucre et la semoule. En soulignantla nécessité de changer la politique de sub-vention, il a suggéré, dans ce sens, d'accor-der une aide de l'Etat directe au consomma-teur, au lieu de subventionner le produit enquestion", en arguant que "les produits sub-ventionnés sont les plus exposés au détour-nement, à la contrebande aux frontières etne profitent pas qu'aux catégories vulné-rables mais aussi aux personnes aisées". Enrevanche, Hadj Tahar Boulanouar a rappelél'interdiction formelle d'augmenter le prixsubventionné ou plafonné d'un produit deconsommation, qui a été codifiée dans la loirelative à la lutte contre la spéculation quiprévoit des sanctions lourdes contre toutepersonne ou commerçant reconnue cou-pable de fait de spéculation ou d'augmenta-tion des prix réglementés, notamment despoursuites judicaires et la fermeture défini-tive du local commercial.

Pour rappel, suite à cette crise du pain -une veille revendication- a été exacerbée ence début de l'année 2022, suite à un appelanonyme lancé sur les plateformes deréseaux sociaux à porter le prix du pain sub-ventionné à 15 DA et le prix du pain amélio-ré à 20 DA, l'UGCAA et la Fédération natio-nale des boulangers se sont démarqués desauteurs des augmentations, alors que leministère du Commerce s'est opposé àtoute augmentation des prix. Par la suite, ladirection du commerce, l'Inspection géné-rale et les services de sécurité ont pris desmesures pour punir les contrevenants, leurinfliger une amende de 20 millions de cen-times et sceller leurs magasins, ce qui aentraîné la protestation de dizaines de bou-langers, comme ceux des wilayas deBoumerdès et de Constantine, qui ont tenudes rassemblements et lancé des pétitionsdemandant à trouver une solution à la crisedes prix du pain subventionné. A. R.

PRIX DE LA BAGUETTE

L'Etat ouvre les négociations

Huile, le marché va être inondé

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QUOTIDIEN NATIONALD'INFORMATION ÉDITÉ PAR LA SARLDESTINATION ALGÉRIE

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SPORTL'Algérie Aujourd'hui n°67 - Dimanche 9 janvier 2022

CAMEROUN BURKINA FASO

17h

POLÉMIQUE SUR LES TESTS DÈS LE MATCH D'OUVERTURE

Le Burkina Fasodénonce un scandaleLa CAN 2021 n'a pasencore officiellementdébuté qu'une polémiquevient déjà d'éclater àpropos des tests Covid-19 !

A LA VEILLE d'affronter le Cameroun,pays-hôte, le Burkina Faso a en effet pous-sé un coup de gueule ce samedi en confé-rence de presse par l'intermédiaire de soncapitaine Bertrand Traoré, qui a dénoncé 5tests positifs concernant comme parhasard des cadres de l'équipe plus le sélec-tionneur Kamou Malo et effectués dansdes conditions pour le moins douteuses."Les tests Covid effectués chez nous avec 5cas positifs n'ont pas respecté le protocoleétabli par la CAF qui veut qu'on fasse plutôtdes tests PCR 48h avant le match et non destests antigéniques comme cela a été fait.Ces tests antigéniques ont été fait vendreditard dans la nuit, entre 22h et 23h, après lepassage d'une première équipe médicalequi n'était pas reconnue par la CAF. Jeconteste cela et nous ne sommes pas d'ac-cord", a prévenu l'ailier d'Aston Villa. "C'estun scandale !

On ne peut pas apprendre à 24h dumatch que quatre de nos joueurs cadres

sont testés positifs." Le pays-hôte tente-t-ilde mettre la pression sur son adversairevia les tests, comme la RD Congo en avaitété victime durant le CHAN au Cameroundébut 2021 ?

Alors que les Etalons réclament unecontre-expertise, la réaction de laConfédération africaine de football (CAF),qui a récemment promis de s'appuyer surun "laboratoire indépendant internationa-lement reconnu" pour effectuer les testsdurant la CAN, est vivement attendue…

L'Algérien Ghorbal au siffletLa Confédération africaine de football

(CAF), a désigné un trio arbitral algérien,conduit par Mustapha Ghorbal, pour diri-ger le match d'ouverture de la 33e Coupe

d'Afrique des nations CAN-2021 entre leCameroun, pays hôte, et le Burkina Faso,aujourd'hui à 17h au stade d'Olembé àYaoundé. Ghorbal (36 ans), internationaldepuis 2014, sera assisté de ses compa-triotes Abdelhak Etchiali (1er assistant) etMokrane Gourari (2ème assistant), selonun communiqué de la Fédération algérien-ne (FAF) publié vendredi soir. Le quatrièmearbitre est l'Egyptien Mahmoud El-Banna,alors que le commissaire au match est leCongolais Jean Médard Kossa. Les arbitresde la VAR (assistance vidéo à l'arbitrage,ndlr) sont les Marocains Adil Zourak etZakaria Brinsi. L'autre match de la poule A,mettra aux prises dimanche, également austade d'Olembé, l'Ethiopie au Cap-Vert(20h00).

AMUNIKE : «L'ALGÉRIE ESTFAVORITE»

Emmanuel Amunike, ancienne stardes Super Eagles a placé la sélectionalgérienne en tête des favoris de la 33eédition de la Coupe d'Afrique desNations de football qui débutedimanche au Cameroun avec le matchd'ouverture entre le pays hôte et leBurkina Faso. "L'Algérie est l'équipechampionne en titre, oui, c'est le favori,il y aura le Sénégal une équipe très cos-taud, le pays hôte, le Cameroun,l'Egypte, le Nigeria, le Maroc, la Tunisie.Il sera très difficile de prédire qui vagagner le titre parce que nous avonstellement de belles équipes ici." adéclaré Amunike, ancien vainqueur dela CAN 1994. "Il y a de gros change-ments dans le football africain, desjoueurs de dimension mondiale, c'estprometteur. En Europe, aujourd'hui, lesfootballeurs africains jouent les pre-miers rôles dans leurs clubs qui évo-luent dans les tops clubs dans lemonde. Et cela doit se refléter à traverscette compétition." a-t-il ajouté.L'ancien sélectionneur de la Tanzanies'attend à un tournoi meilleur que leprécédent en Egypte avec des sélec-tions bien préparées décidées à aller leplus loin possible. "J'attends qu'ellesoit meilleure que l'édition précédente.En 2019, nous avons joué la premièrefois Coupe d'Afrique des Nations (CAN)avec 24 équipes, ce sera la deuxièmefois et nous avons vu de nouveaux arri-vants comme la Gambie, les Comores.Cela montre que les gens travaillent etque le football africain progresse."Avant d'enchainer : "Et la CAN, c'est untournoi regardé et suivi dans le mondeentier. C'est pourquoi cette éditionmalgré les difficultés que pose la pan-démie de la Covid-19 doit se hisser versles standards internationaux. L'Afriquedoit montrer à cette compétition quesa compétition phare fait des pas degéants. Nous allons découvrir de nou-velles stars. Je suis très positif.".L'Algérie, tenante du titre, entrera enlice mardi, dans le groupe E, en affron-tant la Sierra-Leone au stade deJapoma à Douala (14h00), avant dedéfier le dimanche 16 janvier la Guinéeéquatoriale (20h00), puis l'ogre ivoirienle jeudi 20 janvier, toujours à Douala(17h00).

L'ancien attaquant ivoirien,Arouna Koné, s'est exprimé sur lasélection algérienne. "Jouercontre l'Algérie en Couped'Afrique des Nations est ungrand défi pour nous. Ce seraun match revanche pour notredéfaite contre eux aux tirs aubut en Egypte. Nous devonsêtre positifs et courageux, etjouer l'attaque. Et si nous gagne-

rons, nous serons en huitiè-me de finale et on sera pre-

mier du groupe. Et nousvoulons aussi que çasera la Cote d'Ivoire quimettra fin à la séried'invincibilité de l'équi-pe d'Algérie a une équi-

pe qui possède une gran-de force physique, notam-

ment en attaque. C'est un

concurrent qui joue d'une manière offensi-ve terrible dirigé par Riyad Mahrez, et a unentraîneur qui transmet une grande per-sonnalité et un magnifique état d'esprit àson équipe.

«Le meilleur, c'est Salah»L'équipe d'Algérie est le candidat

numéro un au titre, avec le Sénégal ", dira lepetit Arouna. Par ailleurs, Arouna Konéestime que Mohamed Salah est bien

meilleur que Riyad Mahrez. "Je pense queMohamed Salah est bien meilleur queRiyad Mahrez. Salah est un buteur de gran-de classe et ses multiples buts inscrits sonttrès distinctifs. Il est en train de faire uneincroyable carrière professionnelle àLiverpool, il fait partie des légendes du clubmaintenant", a-t-il précisé. "À mon avis,Salah est le meilleur joueur d'Afrique. Suividu sénégalais Sadio Mane et Riyad Mahrezen troisième position", a-t-il conclu.

Koné : «Les Eléphants ont une revanche à prendre sur l'Algérie»

ROGER MILLA TACLE LE MAROC ET L'EGYPTE «S'ils ne se sentent pas Africains, qu'ils aillent jouer la Coupe d'Europe» Le coup d'envoi de la 33e édi-tion de la Coupe d'Afrique desnations sera donné aujour-d'hui après des semaines d'in-terrogation, pendant les-quelles les hypothèses d'unedélocalisation, voire d'un nou-veau report, ont été évoquées.Roger Milla n'a que modéré-ment apprécié ces tergiversa-tions, et il l'a fait savoir dans

une interview accordée à TV5Monde. Dans son viseur : lespays d'Afrique du Nord, plusparticulièrement, le Maroc etl'Egypte. "Je ne vois pas pourquelle raison, aujourd'hui, ilscontinuent à mal parler desautres pays et de l'Afrique, glis-se la star camerounaise, vain-queur de la CAN en 1984 et1988. Les pays maghrébins,

c'est eux qui mettent toujoursle désordre, je suis désolé. Jevais leur dire en tant que frère,que ce soit le Maroc, l'Égypteou les autres, ce n'est pas nor-mal. S'ils ne sont pas africains,qu'ils aillent jouer pourl'Europe, pour l'Asie ou bienpour d'autres, mais qu'ils neviennent pas mettre le bordeldans le continent africain.",

Roger Milla a été certes mal-adroit en généralisant, maisces cibles sont connues detous, l'Egypte d'Abu Rida et leMaroc de Lakdjaâ qui ont toutfait pour reporter, sinon délo-caliser la CAN.

3L’ÉVÉNEMENT


FACE À LA PERSISTANCE DES PÉNURIESLe Conseil de la Nation ouvre une enquêtePAR BRAHIM AZIEZ

La pénurie du laitvient s'jouter à celle del'huile alimentaire quiprend de nouvelles pro-portions. Et cela aumoment ou les boulan-gers menacent dedébrayer si le prix de labaquette de pain nepasse pas à 15 DA, quoique certains aient déjàcommencé à appliquer cetarif. C'est dire que lasituation sociale n'est pasau beau fixe.

Dernier développe-ment en date, le Conseilde la nation a décidé,hier, de mettre en placeune commission d'en-quête parlementaire surla pénurie de produits delarge consommation.

Une décision prise à l'is-sue d'une réunion dubureau du conseil de lanation, présidée parSalah Goudjil, présidentde l'institution parlemen-taire, et élargie aux prési-dents des groupes parle-mentaires et au questeur.

Le but de l'opérationétant de "lutter contre lefléau du monopole et dela spéculation illicite quiprennent de nouvellesproportions, et qui mena-cent la stabilité, la cohé-sion et l'immunité socié-tale de la nation". Il fautdire que les phénomènesdes pénuries et autresspéculations ont pris cer-taines proportions cesderniers temps. D'où laréaction du conseil de lanation "dans le cadre de

ses responsabilitésconstitutionnelles àl'égard du peuple etconformément à l'article159 de la Constitution etdes exigences de la loiorganique et duRèglement intérieur yafférents, de mettre enplace une commissiond'enquête parlementairechargée d'enquêter surles problèmes de pénurieet de monopole touchantcertains produis essen-tiels de large consomma-tion à travers le pays", lit-on dans le communiqué.Il est attendu que lalumière soit faite sur "lescauses de cette crise, sesinstigateurs et les partiesqui l'alimentent", en vuede "contrer lesmanœuvres et les com-

portements malveillantsrépétés des spéculateursqui participent de leurégoïsme et de leur aviditéaux dépens des produc-teurs et des consomma-teurs", ajoute le commu-niqué. Le Conseil de lanation n'a pas manqué derappeler que "leParlement, avec ses deuxchambres, a adoptérécemment une loi rela-tive à la lutte contre laspéculation illicite quiprévoit des dispositionset des mesures répres-sives". La commissiond'enquête entamera sontravail par "la mise enplace d'un programmed'action à court termeconformément auxmesures légales".

B. A.

Le gouvernement a pris au"sérieux" le phénomène dela hausse anarchique desprix qu'ont connus lesproduits de largeconsommation cesderniers temps.

PAR ABDELLAH B.

LE PREMIER MINISTRE AïmeneBenabderrahmane affirme que son gouver-nement a mobilisé tous les moyens pourpréserver le pouvoir d'achat des Algériens etgarantir la disponibilité des produits sur lemarché national.

Révision de la TVA Parmi les mesures prises par le gouver-

nement dans ce sens, le Premier ministreannonce la révision du système fiscal pouralléger la pression sur les citoyens.

Après la révision de l'impôt sur le revenuglobale et la hausse du point indiciaire cen-sés sauver le pouvoir d'achat des Algériens,Benabderrahmane annonce la révision de lataxe sur la valeur ajoutée dans les pro-chaines semaines. "Une mesure qui per-mettra de stabiliser les prix des produits delarge consommation prochainement", affir-me le Premier ministre dans une déclara-tion à la presse. Il s'agit donc d'une réponsefavorable du Premier ministre à la demandeformulée par les acteurs économiques quitrouvent inadmissible d'imposer le mêmetaux de TVA à tous les produits. Ils appellentà réduire le taux d'imposition sur les pro-duits de première nécessité, qui est aujour-d'hui de 19%. Chose que le Premier ministè-re affirme avoir pris en considération dansla réforme du système fiscal dont le projetde loi est sur la table du gouvernement. Leministère des Finances a placé la révision ducode fiscal parmi ses priorités pour l'année

courante. Ce nouveau code fiscal permettra,selon le Premier ministre, égalementministre des Finances, un meilleur accom-pagnement du programme de relance éco-nomique et la préservation du pouvoird'achat des citoyens.

Mettre fin auxdysfonctionnements dans la chaîne de distribution

Réagissant aux pénuries de certainsproduits de première nécessité, le Premierministre explique cette situation par l'exis-tence de dysfonctionnements dans la chaî-ne de distribution au niveau national."L'arrêt technique de certaines unités deproduction sont à l'origine de la réductionde la quantité de produits sur le marché. Cequi a provoqué un problème d'approvision-

nement en la matière", explique-t-il. Selonle Premier ministre, la situation vaconnaître une amélioration dans les pro-chains jours, après le retour à la productionde toutes les unités de production. "On saittous que durant cette période de l'année, lesunités de production recourent à la mainte-nance, ce qui a eu un impact direct sur lemarché à travers la réduction de quantité deproduits" affirme-t-il, tout en "rassurant"sur la disponibilité de ces produits en quan-tité dans les prochains jours.

Faire échec aux spéculateurs Dans le même volet, outre la révision du

système fiscal, le gouvernement a déjà pré-paré le terrain législatif pour la lutte contrela spéculation. Un phénomène qui est à l'ori-gine de la hausse des prix sur le marchénational. Pour résoudre cette probléma-

tique lancinante, le gouvernement avaitrecouru à l'adoption d'un texte de loi crimi-nalisant l'acte de spéculation qui est entréen vigueur début de l'année courante. Lenouveau texte de loi prévoit des peines deréclusion criminelle de 10 à 30 ans pour lescontrevenants. "Une mesure qui vise à éra-diquer le phénomène de la spéculation enrecourant à l'instauration des peines entre10 et 30 ans de réclusion criminelle contreles contrevenants", affirme le Premierministre. Pour résoudre cette problématiqueliée à la spéculation des prix et le recours austockage anarchique de produit de largeconsommation, le gouvernement a déjàordonné la multiplication des opérations decontrôle du marché et de sévir contre lecontrevenant qui provoque des pénuries enla matière pour accroitre leur bénéfice touten pénalisant le citoyen. A. B.



LAIT EN BOÎTE : LA CRISE RISQUE DE DURER ENCORE

La pénurie du lait en boîterisque de durer au moinspour quelques semainesencore. En effet, l'un des pro-ducteurs, en l'occurrencel'entreprise Tchinlait quifabrique le lait Candia est àl'arrêt depuis une dizaine dejours faute de poudre de laitet le restera jusqu'à la fin dumois, selon son patron. C'estdire qu'il y aura un manquesur le marché pendant toutce mois de janvier.

Le président del'Association nationale descommerçants et artisans(ANCA), Hadj-TaharBoulanouar, pense que l'oc-

troi de la dérogation sanitairepour l'importation du lait enpoudre- "reste une solutiontemporaire", et que la crise sepoursuivra, tant que le payscontinuera "70 ans après sonindépendance, à toujoursimporter du lait". Même si, audemeurant, la fin de la per-turbation de la distributiondu lait en carton dépendrade la date du début d'impor-tation du lait en poudre, aestimé le président del'ANCA, qui prédit que "si onva en importer dans les pro-chains jours, elle ne va pasdurer longtemps".

A. R.


SANTÉ

ALORS QUE la propagation du variantOmicron fait exploser les compteurs decontaminations, le variant Delta, lui, circu-le toujours largement sur le territoire.Cette cohabitation laisse planer une incer-titude sur l'avenir de l'épidémie.

La France subit de plein fouet la propa-gation rapide du variant Omicron, mais levariant Delta, lui aussi, circule toujours surle territoire. C'est ce que montrent les der-nières données de laboratoire sur lesmutations de l'agence Santé publiqueFrance, publiées jeudi 6 janvier.

Le variant Delta, plus contagieux queson prédécesseur Alpha et que la souchehistorique du virus, était devenu majoritai-re en France au début de l'été 2021. Ces der-nières semaines, la progression fulgurantedu variant Omicron a largement réduit lapart de Delta parmi les cas positifs auCovid-19. Au 20 décembre, le variant Deltane représentait ainsi plus que la moitié descontaminations (contre 89% le 13décembre, et 98% le 6 décembre), selonune enquête Flash basée sur le séquençagede 922 échantillons.

«Deux feux de forêt quibrûlent le même bois»

Sous la poussée d'Omicron, le variantDelta est-il voué à disparaître rapidementdes radars ? Ce n'est pas ce que suggèrentles données disponibles à ce stade. En s'in-téressant au nombre de cas (et non plus à laproportion de cas), la lecture est même toutautre. Au 3 janvier, on évaluait à quelque42.000 les contaminations quotidiennesdues à Delta (153.000 dues à Omicron),selon une estimation basée sur une extra-polation des tests criblés. Soit à peinemoins que le pic estimé de 47.000 le 13décembre. Autant dire que la courbe resteglobalement stable, sur un plateau haut.

"Il y a un biais cognitif car le variantOmicron circule tellement que les cas deDelta semblent faibles, relève l'épidémiolo-giste Pascal Crépey, alors même que noussommes toujours sur un plateau." En effet,il ne s'agit pas d'un menu à la carte. "On nepeut pas laisser se propager le variantOmicron sans laisser se propager le variantDelta."

La France reste bel et bien traverséepar "deux feux de forêt qui brûlent le mêmebois", résume Pascal Crépey. "Omicron estdéjà majoritaire, et le deviendra encoreplus, à l'instar de ce qui s'est passé enAfrique du Sud ou au Royaume-Uni, maiscela ne veut pas dire que Delta disparaîtratout de suite", explique l'épidémiologisteMircea Sofonea, maître de conférences à

l'université de Montpellier. "Cette cohabi-tation de deux variants à des niveaux éle-vés est inédite", relève pour sa partMahmoud Zureik, professeur de santépublique et d'épidémiologie à l'universitéde Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines.

«Une coexistence est possible»

Combien de temps cela va-t-il durer ?"Delta reste le souci principal des hospita-liers pour quelques semaines encore, carles patients contaminés avant l'hégémonied'Omicron sont encore hospitalisés,explique Mircea Sofonea. Mais la préoccu-pation principale, fin janvier, sera bienOmicron." La plupart des spécialistes esti-ment en effet que ce variant dispose d'unavantage par rapport à Delta, car il est pluscontagieux. A l'inverse, il semble provo-quer moins de formes graves que son pré-décesseur.

A court terme, "une coexistence estpossible, poursuit Mircea Sofonea, parexemple si le variant Delta infecte plusfacilement les personnes immunisées parOmicron, en raison notamment de l'absen-ce de dose de rappel".

Par ailleurs, ajoute le chercheur,"l'avantage d'un variant sur un autre peutdépendre du contexte immunitaire de lapopulation, lequel varie au cours du temps"(vagues, campagne de vaccination, déclinimmunitaire). Son équipe, notamment,avait mis en évidence un renversement desituation (lien en anglais) du variant Betapar rapport au variant Alpha en avril der-nier en Ile-de-France.

"Si les comportements continuent dese relâcher, il y aura toujours une placepour Delta", estime Pascal Crépey, bien enpeine d'évaluer une hypothétique période

de fin de la vague Delta. "Le niveau d'immu-nisation des populations n'est pas suffisantpour casser la dynamique épidémique." Lerelâchement des gestes barrières, ainsiqu'un taux de vaccination insuffisant, per-mettraient au variant Delta, lui aussi, de sepropager davantage dans la populationnon immunisée. Et de continuer à entraî-ner, dans son sillage, de nombreux casgraves. Maigre lot de consolation : "On peutespérer que l'immunité croiséeOmicron/Delta puisse compléter l'immu-nité acquise par la dose booster de vaccin",selon Pascal Crépey.

A ce stade, les chercheurs préfèrent semontrer prudents. Mahmoud Zureik ima-gine ainsi trois scénarios. "Le premier, lemoins probable, c'est que la vague en courssoit la dernière - c'est le scénario des poli-tiques." Une autre option, qui n'est pasexclue, est la transformation en "un virussaisonnier, avec une vague d'hiver". Enfin,il est également possible que Delta, ou unnouveau variant, revienne après la fin de lavague et une période de repli.

«Omicron a gagné unebataille, mais peut-être pas la guerre»

En effet, "le variant Delta est là depuis leprintemps dernier et il est toujours actif",souligne Mahmoud Zureik. Depuis le moisde mars, en Inde, et juin, en France, "cevariant est relativement stable, avec desmutations peu significatives, poursuitl'épidémiologiste, à la différence d'unvariant Omicron davantage instable.

Il n'est donc pas exclu qu'il reprenne saplace. En d'autres termes, Omicron a gagnéla bataille, car il est beaucoup plus conta-gieux, mais il n'a peut-être pas gagné laguerre face à Delta."

RAPPORT HEBDOMADAIRE DE L'OMSPlus de cas, mais moins de morts

Il y a quelques jours une petitepolémique avait opposé, en

Algérie, deux professeurs à proposdu Covid et ses variants. Le

premier nous expliquait que ledébut de l'année 2022 allait être

d'autant plus dur qu'au momentoù Delta atteindrait son pic et

commencerait à péricliter, uneautre vague naîtrait avec

Omicron. Une sorte de doublevague qui laissait craindre le pire.Quelques jours plus tard, un autre

professeur est monté au créneaupour nous dire que l'un des

enseignements de cette pandémiede Covid-19 est que les variants ne

cohabitent pas et que le trèscontagieux Omicron allait vite

devenir le dominant pendant queDelta se retirerait comme ses

devanciers l'avaient fait avant luiou devant lui. Pour lui, Delta

n'atteindrait pas le pic prévu et la4e vague serait celle d'Omicron.

Cette thèse est largementrépandue parmi les scientifiques

de la planète, mais, comme lesvirus ne relèvent pas d'une

science exacte, une toute récenteétude est venue jeter le doute sur

cette idée dominante. Cette étudenous vient de France et nous dit

que si Omicron a connu unepropagation fulgurante, cela nesignifie pas du tout que Delta a

reculé. En nombre de cas (et nonen taux), il a poursuivi son

chemin, comme s'il n'avait pas deconcurrent. On vous laisse

découvrir les détails de l'étudedans cet article posté sur le Web

sous le titre "Face à Omicron, levariant Delta fait de la résistance

(et ce n'est pas une bonnenouvelle)".

Omicron-Delta : une double vagueserait possible

L'Organisation mondiale de lasanté a révélé jeudi qu'un nombrerecord de 9,5 millions de cas deCovid-19 avait été recensé dans lemonde la semaine dernière, soitune augmentationhebdomadaire de 71 % - ce quiéquivaut à un "tsunami", alors quele nouveau variant Omicronbalaye la planète. Par contre, lenombre de décès enregistrés étaiten baisse.

"On a enregistré la semainedernière le plus grand nombre de

cas de Covid-19 depuis le débutde la pandémie", a déclaré ledirecteur général de l'OMS,Tedros Adhanom Ghebreyesus.Mais l'OMS est certaine que cenombre est plus élevé, a-t-ilajouté, en raison d'un retard dansle dépistage pendant lesvacances de fin d'année.

Dans son rapporthebdomadaire sur la pandémie,l'agence de santé des Nationsunies indique que le décomptehebdomadaire s'élève à 9.520.488

nouveaux cas la semainedernière, mais avec 41.178 décèsenregistrés, comparativement à44.680 il y a deux semaines. Lesresponsables de l'OMS ontlongtemps souligné un décalagedans le temps entre les bilans decas et de décès - les variations dunombre de décès étant souvent àla traîne d'environ deux semainespar rapport à l'évolution dunombre de cas. Mais l'OMS aégalement noté que pourplusieurs raisons, l'Omicron ne

semblait pas aussi mortel que levariant Delta qui l'a précédé,notamment à cause del'augmentation des taux devaccination à certains endroits etdes signes indiquant quel'Omicron affecte davantage lenez et la gorge que les poumons.Toute augmentation deshospitalisations ou des décès à lasuite de la dernière augmentationdu nombre de cas ne devrait passe manifester avant environ deuxsemaines, souligne-t-on. Alors

que l'Omicron semble moinsgrave que le Delta, en particulierchez les personnes vaccinées, ledirecteur de l'OMS prévient qu'onne devrait pas baisser la garde."Tout comme les variantsprécédents, Omicron hospitalisedes gens et tue des gens, arappelé Tedros AdhanomGhebreyesus lors de son point depresse. En fait, le tsunami de casest si énorme et rapide qu'ilsubmerge les systèmes de santédu monde entier."

4ACTUALITÉ L'Algérie Aujourd'hui n°67 - Dimanche 9 janvier 2022

La Caisse nationale du loge-ment (CNL) sera "très prochai-nement" transformée en établis-sement financier afin de pouvoircontribuer au financement dulogement sur d'autres res-sources que celles du budget del'Etat, a indiqué son Directeurgénéral, Ahmed Belayat. Dans unentretien paru au dernier numé-ro de la revue Batisseur.dz de laCNL, M. Belayat a fait savoir quela prochaine étape pour cetorganisme coïncidera avec satransformation en un établisse-ment financier dans le cadred'une nouvelle philosophie deproduction du logement. Selonson directeur général, la CNL, entant qu'établissement financier,veut se placer au centre d'uneéquation "épargne - accès aulogement". "En tant qu'établisse-ment financier, elle se doit,d'ores et déjà, de réfléchir à lamise en place de nouveaux pro-duits pour collecter cetteépargne et à financer le loge-ment sur d'autres ressourcesque celles du budget de l'Etat.Ceci n'exclut pas, bien sûr, quenous mettions d'autres produitsfinanciers sur le marché", a-t-il

souligné. Il a cependant préciséque "la CNL n'a pas la prétentiond'être une banque à guichet, niune banque commerciale clas-sique", considérant que sa mis-sion en tant qu'établissementfinancier est d'organiser la col-lecte de l'épargne des ménages àtravers les réseaux bancaires, lesagences d'Algérie poste et per-mettre ainsi à l'Etat de financerle logement sur d'autre res-sources que celle du Trésor.

Des aides mieux cibléesCe nouveau schéma, a-t-il

expliqué, sera accompagné parune évaluation plus fine de lademande et un dispositif d'octroides aides mieux ciblé pour lesdifférents segments de loge-ments qui seront mis en place.

"Il ne faut pas oublier quel'épargne est devenue un produitcommercial sur lequel seconcurrencent toutes lesbanques depuis que l'on a sup-primé ce lien entre l'épargne etaccès au logement", a soulignéM. Belayat, soutenant que danstous les pays du monde, la res-source stable qui permet definancer le logement est

l'épargne des ménages. En outre,le DG de la CNL a tenu à noterque "l'équation épargne-loge-ment n'est pas une innovation,ni un renoncement à desacquis". Il a rappelé que c'est àpartir de 1998 que la règle del'épargne a été abandonnée."L'épargne-logement était la

règle dans les années 70. Le sta-tut d'épargnant était la conditionnécessaire pour accéder à n'im-porte quel logement initié par lesecteur de l'Habitat. Il y avait unfinancement mixte Trésor, fondsd'épargne", a-t-il expliqué, ajou-tant que c'est en 1973 que lespouvoirs publics avaient inaugu-

ré le lancement du produit loca-tion-vente.

L'initiative, a-t-il dit, avaitpour but de promouvoir unemixité sociale à travers l'implan-tation sur un même site de loge-ments relevant du locatif etd'autres de l'accession à la pro-priété.

«EL BADIL», LA BDL LANCERA DEMAIN SA FINANCE ISLAMIQUE

PAR FODIL C.

DURANT SA VISITE dans un site AADL,le premier responsable du secteur s'estadressé aux journalistes présents et arépondu à leurs questions faisant au passa-ge plusieurs révélations. Pour commencer,il a affirmé hier que la construction de15.000 logements sera lancée la semaineprochaine, sur le territoire national. "Cequota répondra à tous les besoins des sous-cripteurs notamment ceux qui accusent duretard par rapport à d'autres à cause desproblèmes rencontrés sur le plan adminis-tratif puis nombreux ont fait des recours.Donc, nous essayerons de bien les prendreen charge et faire en sorte que les citoyensne manquent de rien", a indiqué le ministre.Des propos qui ne devront que rassurermais aussi et surtout soulager ceux qui sontconcernés par les recours introduits à causede quelques erreurs faites durant l'inscrip-tion ou dans une étape ultérieure.

«Le problème des actes auniveau de la wilaya deMostaganem a été réglé»

Le premier responsable de ce secteur nes'est pas arrêté là, puisqu'il a ajouté : "Le pré-sident de la République a donné des instruc-tions pour accompagner tous les investis-seurs confrontés à des blocages administra-

tifs, nous sommes là pour le faire. Grâce auxefforts des autorités locales, notamment lewali de cette wilaya, nous nous sommespenchés sur 61 cas et nous ferons en sortede régulariser leur situation pour que lesprojets puissent avancer. Il faut soulignerque grâce à ces projets, plus de 3.000 postesd'emploi ont été créés dans la wilaya deMostaganem, une jolie stat en attendant defaire la même chose au niveau des autreswilayas. Le problème des actes au niveau dela wilaya de Mostaganem, que ce soit pour

les logements AADL ou LPP a été réglé aussiet ça, il fallait le mentionner aussi. Je profitede cette occasion pour lancer un appel àtous les autres walis afin qu'ils fassent demême pour que nous puissions bien avan-cer dans ce projet et pourquoi pas le cloredans les plus brefs délais. Ce que nous avonsréussi à faire ici doit servir d'exemple."

«Pas de changement dans le prix des logements»

Concernant l'augmentation des prix des

logements AADL, Mohamed Tarek Belaribi aassuré qu'"il n'y aura pas de changement".Le ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme etde la Ville a également indiqué : "Le prix deslogements sont connus et rien ne va chan-ger, ça je peux vous l'assurer.

Lorsqu'un souscripteur obtient ses clés,il disposera d'un tableau d'échéancier danslequel il trouvera tous les frais qu'il doitpayer." Le sujet est donc définitivementclos.

F. C.

NOUVEAUX PROJETS, ACTES, PRIX…

AADL, les annonces de Belaribi pour 2022

La CNL bientôt transformée en établissement financier

Après la wilaya de Tipasa en début de semaine, le ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville, Mohamed TarekBelaribi, a effectué une nouvelle sortie sur le terrain ce week-end et cette fois-ci, c'est à Mostaganem qu'il s'est rendu.

Dans un communiqué publié hier, laBanque de développement local a annoncé lelancement demain de sa finance islamiquedénommée "El Badil". Dans un premier temps,"El Badil" sera proposée sous forme de gui-chets au niveau de neuf agences de cettebanque publique. Il s'agit de cinq agences àAlger, à savoir celles de Sidi Yahia (114), AlgerCentre (107), Staouéli (158), Baraki (108) etHussein Dey (104), enplus des agences deConstantine (318),Ghardaïa (185), Oran (420)et Sétif (374), précise lecommuniqué. Toujoursselon la même source,ces neuf guichets isla-miques seront opération-nels progressivement

durant le mois actuel puis ils atteindront untotal de 50 d'ici la fin de l'année. "El Badil" pré-voit neuf produits certifiés par l'Autorité cha-raïque nationale de la fetwa pour l'industriede la finance islamique et le Comité decontrôle charaïque de la banque. Il s'agit desproduits Ijara Mountahia Bitamlik, Mourabahavéhicule, Mourabaha consommation,Mourabaha investissement pour les entre-

prises, Mourabahaexploitation pour lesentreprises, compte cou-rant islamique, comptechèque islamique, comp-te d'épargne islamique etdépôt en compte d'inves-tissement "Moudarabah",conclut le communiqué.

F. C.

Anep 221 600 0460L’Algérie Aujourd’hui du 09 / 01 / 2022

Anep 221 600 0430L’Algérie Aujourd’hui du 09 / 01 / 2022

12 L'Algérie Aujourd'hui n°67 - Dimanche 9 janvier 2022

PUBLICITÉ 5ACTUALITÉ


PAR WAFIA SIFOUANE

172 officines ont rayé leurregistre de commerce en 2021 enAlgérie, soit une pharmacie quiferme tous les deux jours. C'est lechiffre révélé par la commissiondes statistiques du Syndicat natio-nal des pharmaciens privés. Entredécès du pharmacien titulaire,cessation d'activité ou départanticipé à la retraite, ils sont deplus en plus nombreux à laissertomber une profession qui est

devenue au fil des années"pénible" et "stressante" si l'oncroit Messaoud Belambri, prési-dent du Syndicat national algériendes pharmaciens d'officines. "Jene suis pas étonné par ce chiffreétant donné les nombreuses rai-sons qui poussent les pharma-ciens à déposer le bilan : manquede rentabilité, charge fiscale etdifficulté d'approvisionnement,autant de raisons qui poussent lesgens à quitter la profession",indique le syndicaliste.

Selon notre interlocuteur, lahausse de ce nombre est princi-palement due à des raisonssocioéconomiques auxquels denombreux professionnels n'arri-vent plus à faire face, c'est le casde la marge bénéficiaire qui n'apas été mise à jour depuis 1998, etcela, malgré l'augmentation desprix, a affirmé Belambri. S'ajoute àcela "le tiers payant" qui génèrebeaucoup de charges pour lepharmacien. "Aujourd'hui, uneofficine qui n'est pas convention-

née avec la CNAS ou la Casnos nepeut pas travailler. Et celle qui l'estsouffre énormément de cetteconvention devenue très lourdenotamment avec les retards depaiement. C'est toute la partie dutravail jadis réservée à la sécuritésociale qui a été transférée aupharmacien avec ce qu'elle inclutcomme charges. Ce travailrequiert non seulement du maté-riel mais aussi du personnel. C'estdevenu extrêmement pénible defaire face à toutes ces difficultés",

ajoute-t-il. Aussi, le président duSnapo n'a pas manqué de souli-gner la pression et le stresse quesubit de nos jour le pharmaciennotamment pour ce qui concernela vente de psychotropes. "Notremétier est devenu dangereux etune véritable source de stresspour nous, j'en connais certainsqui ont carrément abandonnéleur officine pour se choisir uneautre profession", affirme notreinterlocuteur.

W. S.

BENABDERRAHMANE : «ARRÊTER L'HÉMORRAGIE DU TRANSFERTDES PATIENTS À L'ÉTRANGER»

Le secteur de la santéprocède depuis hier à sonpropre diagnostic et cela àtravers la tenue des assisesnationales pour la relancede la santé, une rencontred'importance majeure pourl'ensemble desprofessionnels du secteurabritée par le Centreinternational deconférences.

PAR WAFIA SIFOUANE

ANALYSER, débattre et proposer, c'estce qui est attendu des 700 invités de ceséminaire qui a pour principal objectif demoderniser et redorer le blason d'un sec-teur mis à mal. "Nous sommes ensembleaujourd'hui pour donner un nouveau départet un nouveau souffle au système de lasanté. C'est l'un des principaux engage-ments du président de la République pourconsolider le capital humain à traversl'amélioration des prestations médicales", a

déclaré Abderrahmane Benbouzid, ministrede la Santé, lors de son allocution d'ouvertu-re. Mettant l'accent sur l'urgence d'humani-ser et moderniser le secteur, ces assisesnationales résultent d'une série de ren-contres qui ont eu lieu dans les 58 wilayas etayant regroupés des professionnels de lasanté, des syndicats, des associations ainsique les différents acteurs du système desanté. Des rencontres qui ont eu lieu d'abordà l'échelle des wilayas suivie de rencontres

de synthèse qui ont eu lieu par régions. Onretrouve au totale 9 régions chacune com-porte entre 5 et 7 wilayas, précisé le PrMohamed el Hadj, conseiller au ministèrede la Santé. Pour les thèmes retenus pources assises, le professeur indique que latutelle a fait parvenir à tous les participantsune liste de thèmes ouverte tout en leur pré-cisant qu'ils avaient le libre choix de rajouterd'autres thèmes. Cette étape a été suivie parla réception des travaux et recommanda-

tions en octobre qui ont permis de "faire lediagnostic et proposer les mesures àprendre en prenant en considération lescontraintes et problématiques que l'on ren-contre dans le secteur", précise-t-il. Unerencontre nationale a été organisée par lasuite en décembre. Regroupant les prési-dents et rapporteurs de neuves régions.

Plusieurs syndicatsboycottent

Bien que les organisateurs des assisespersistent à déclarer que le séminaire estle fruit d'une collaboration avec les parte-naires sociaux, ces derniers ne semblentpas tout à fait partager le même avis.Preuve en est, ils sont 11 syndicats à boy-cotter officiellement cette rencontre ou àne pas y avoir été invités comme le SNPSP,le Snechu et le Sap. Une autre coalitionavance des divergences sur des questionsde fond et de forme. A cette longue listes'ajoute le Syndicat national des pharma-ciens d'officines (Snapo) et le ConseilNational de l'Ordre des Pharmaciens quioint annoncé que leur participation selimitera à deux membres de leur bureaunational.

Les deux présidents nationaux del'Ordre et du Snapo ont décidé de ne pasêtre présents personnellement à cetterencontre. W. S.

LE SNAPO TIRE LA SONNETTE D'ALARME«Une pharmacie ferme tous les 2 jours»

Face à une prise en charge qui laisseà désirer et un manque de moyens fla-grant dans nos hôpitaux, de plus deplus de malades optent pour l'étran-ger pour bénéficier des meilleurssoins. Conscient de ce phénomène quireflète l'état de notre système desanté, le Premier ministre AïmeneBenabderrahamne a appelé la corpo-ration sanitaire à améliorer la qualitéde sa prestation pour atténuer l'am-pleur de cette pratique. "Il est devenunécessaire d'arrêter l'hémorragie dutransfert des patients à l'étranger pourtraitement, en améliorant la qualité deservice de santé en s'appuyant sur lescompétences humaines dont regorgele secteur", a-t-il déclaré lors de son

allocution d'ouverture destravaux du séminairenational sur la modernisa-tion du système de santéqui a pour slogan"Nouvelle vision, systèmemoderne, au service dumalade", hier au Centreinternational des confé-rences .

Lors de cette rencontre àlaquelle ont pris part prèsde 700 professionnels dusecteur de la santé, lePremier ministre a indiqué que cesassises visent à concrétiser les engage-ments du président de la Républiqueen engageant "une réforme profonde

et globale basée sur la révi-sion de la carte sanitaire sui-vant des normes modernesen s'appuyant sur un dia-gnostic précis et des don-nées objectives". M.Benabderrahmane a mis l'ac-cent sur la nécessité de pré-parer une nouvelle cartesanitaire "juste et équitable",permettant de mettre enplace un "système de santéqui réponde aux attentes etaspirations des citoyens,

selon les standards internationaux".Dans ce sens, le Premier ministre aindiqué qu'il est "nécessaire de mettreen place un système de santé qui

repose sur la gouvernance efficace etefficiente, basée sur une meilleureexploitation des ressources nationalesexistantes, matérielles et humaines".

Insistant sur la nécessité d'humani-ser le secteur de la santé et le moder-niser, il a affirmé que les travaux deces assises donneront naissance à denouvelles mesures concernant l'amé-lioration de la couverture sanitaire dela population, le renforcement de laformation des professionnels du sec-teur, la prévention et la lutte contre lesmaladies transmissibles, la prise encharge des maladies non transmis-sibles et la réduction du taux de mor-talité de la population.

W. S.

ASSISES NATIONALES POUR LA RELANCE DU SECTEUR

La santé fait son propre diagnostic

11SOCIÉTÉ


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L’Algérie Aujourd’hui du 09 / 01 / 2022 Anep 221 600 0485

Une femme roule avec son filsdans le coffre pour ne pas êtrecontaminée au TexasAu Texas, aux Etats-Unis, une femme pourrait devoircomparaître devant un tribunal pour maltraitance d'enfantparce qu'elle a transporté son fils de 13 ans, infecté par lecoronavirus, dans le coffre de sa voiture.

EN AGISSANT AINSI, elle voulait éviterd'être infectée, selon les médias améri-cains. Cette femme de 41 ans, originaire dela région de Houston, a emmené son fils,qui avait déjà été testé positif, en voiturevers un site de dépistage pour un nouveau

test. Sur place, elle a dit que son fils étaitdans le coffre, ce qui a permis d'informer lapolice. Le garçon n'a pas été blessé. Lafemme travaillait comme enseignantedans une école secondaire. L'école l'a, pourl'heure, suspendue.

Un nouveau type de mariage fantasqueest désormais à ajouter à la longue listeexistante : à Las Vegas, le 1er janvierdernier, une Californienne fan de rose adécidé d'officialiser son union avec… cettecouleur. Et Kitten Kay Sera n'a pas fait leschoses à moitié, à en croire sa tenue : unerobe rose, un manteau de fourrure rose etune tiare rose, elle-même posée sur descheveux roses.

L'idée du mariage lui est venue il y adeux ans grâce à un enfant croisé dans larue, alors que la couleur garnissait satenue. Ce dernier lui a demandé : "Tuaimes le rose non ? Si tu aimes tant cettecouleur, pourquoi tu ne te maries pas avec?" a raconté Kitten Kay Sera à la chaîne detélévision locale Fox 5 TV. Au final, rien de

plus logique pour l'Américaine qui, lors dela cérémonie, s'est dit "en relation avec lacouleur rose depuis plus de 40 ans".

Pour sa cérémonie, hors de questionque quiconque fasse défaut à son âmesœur. Tous les invités ont été priés de seprésenter en rose. Etaient égalementprésents, une Cadillac rose, un bouquetde fleurs roses, une gâteau rose, unebague rose et... un nuancier, avec les cinqnuances de rose préférées de la mariée,en guise de représentant physique lors del'échange des vœux. Désormais, KittenKay Sera sera habillée en rose jusqu'à lafin de ses jours pour honorer cette union."Nous ne sommes que de passage surcette terre, il faut savoir s'amuser", aconclu la quadragénaire.

En Corée du Sud, en pleine campagneélectorale en vue de la présidentielle du 9mars prochain, l'heure est aux promessesalléchantes. L'une d'entre elles n'a pasmanqué d'attirer l'attention. LeeJae-myung, candidat du Partidémocrate au pouvoir, proposela prise en charge par laSécurité sociale des soinscontre la calvitie. "Cela fait de luile candidat préféré des chauvesdu pays", s'amuse Hankook Ilbo.

Le journal cite une déclara-tion faite sur le compteFacebook du député Kim Won-i, lui-même affecté par ce problème : "Lacalvitie est une maladie. Ceux qui n'en sontpas atteints ne peuvent pas comprendre lestress et la souffrance que nous vivons etles regards que nous endurons. Dix mil-lions de chauves tous ensemble derrièreLee Jae-myung?!"

Le journal prend l'annonce très ausérieux : "Jamais un projet, parmi la qua-rantaine que Lee Jae-myung a rendupublique dans le cadre des 'petits bon-

heurs qui changent la vie' qu'il promet à lapopulation, n'a eu autant de succès."Rappelant par ailleurs que M. Lee prometégalement une prise en charge élargie des

implants dentaires, le journalcommente : "En ces temps oùon vit presque cent ans, lessoucis esthétiques se confon-dent avec les préoccupationspour la santé."

Face aux accusations depopulisme qui frappent régu-lièrement le candidat, le journalcite le politologue Shin Yul :"Les gens se soucient moins de

choses comme l'économie numérique quede leurs petits problèmes personnels."

Connu pour sa verve, Lee Jae-myung aréagi aux cris enthousiastes de ceux quisont concernés par la calvitie en publiantsur sa chaîne Youtube un slogan élaborésur la polysémie du verbe coréen ppoptaqui signifie à la fois "élire" (un candidat) et"arracher" (des cheveux, par exemple) :"Pourquoi vous arracher les cheveux??Votez Lee Jae-myung."

Corée du Sud : un candidat à la présidentielle qui ne manque pas de toupet

ELLE AIME TELLEMENT LE ROSE QU'ELLE SE MARIE AVEC... LA COULEUR


ACTUALITÉ

PAR FODIL C.

ALORS que le prix d'un tel service étaitestimé de 2.000 - 4.000 DA avant la crisesanitaire, il a augmenté ces derniers moispour atteindre 6.000 DA, des fois 8.000 DAet il peut même aller jusqu'à 10.000 DAcomme nous avons pu le constater. Derrièreces propositions, se cachent souvent desparticuliers, des propriétaires de cyber-cafés ou des personnes travaillant de chezelles mais aussi des agences de voyage quioffrent ainsi leurs services sur internet fai-sant de cette simple opération un juteuxbusiness. Ils ne demandent qu'une copie dupasseport et entament par la suite lesdémarches qu'il faut afin de dénicher unrendez-vous.

Alors que les services consulaires, qu'ilssoient de la France ou des autres pays euro-péens, luttent pour combattre ce phénomè-ne, aucune solution n'a été trouvée jusque-là. Alors que la demande pour des rendez-vous visas augmente à l'approche de lapériode estivale ou durant la période des

fêtes de fin d'année, ceux qui tiennent cemarché n'hésitent pas à hausser les prixmais à chaque fois ils sont sollicités par desvoyageurs qui n'ont qu'un souhait, celui de

déposer leur dossier afin d'obtenir lefameux sésame qui leur permettra de voya-ger. Contacté par téléphone après avoirtrouvé son annonce sur Internet, l'un de

ceux qui proposent un tel service nous adéclaré : "Il faut comprendre les personnesqui le font car ce n'est pas facile d'obtenir unrendez-vous.

Au lieu de se casser la tête, elles préfè-rent nous solliciter pour le faire à leur placeet c'est ce que nous réussissons après plu-sieurs tentatives. Personnellement, ça m'ar-rive de passer des journées entières en facede mon ordinateur. La suite des étapes sefera normalement car une fois ma missionfaite, le client peut poursuivre par lui-mêmeles démarches bien que nous pouvons l'as-sister et l'accompagner en lui fournissant laliste des autres documents à fournir aumoment du dépôt de sa demande ou uneréservation d'hôtel, sans plus." La questionqui se pose, c'est de savoir comment cespersonnes réussissent à obtenir des rendez-vous pour une demande de visa alors qu'ilsne sont disponibles que rarement sur lessites consacrés à cette opération. Aucuneréponse ne nous a été dévoilée par celui quenous avons sollicité afin de nous éclaircirsur le sujet…

F. C.

SÉTIF : CRÉATION DE 13 NOUVELLESMINI ZONES D'ACTIVITÉS

Treize nouvelles minizones d'activités ont étécréées récemment à Sétif auprofit des investisseurs por-teurs de projets en vue depromouvoir l'investissementdans la région et encouragerles jeunes à monter leurspetites et moyennes entre-prises, a-t-on appris hierauprès des services de lawilaya.

L'opération qui a touché 13communes au nord et ausud de la wilaya, s'inscritdans le cadre des mesuresprises pour répondre auxbesoins enregistrés en lamatière à travers plusieurscommunes de la wilaya, et

intervient également enconcrétisation des instruc-tions des hautes autorités dupays visant l'encouragementde l'investissement, a préci-sé la même source.

Les travaux d'aménage-ment de 4 mini zones d'acti-vités situées aux communesd'Ourissia, Ain Azel, AinOulmène et de Salah Bey aunord et au sud de Sétif, sonten cours à des taux avancésnotamment en ce quiconcerne la régularisationdes assiettes, la réalisationdes routes et réseaux diverset l'éclairage public, enattendant leur réceptiondans les meilleurs délais.

Oran : arrêt immédiat de travaux de construction sur le sitearchéologique Portus Magnus

Les travaux de constructiond'un logement à proximité du sitearchéologique des ruines romaines"Portus Magnus" de Béthioua, àl'Est de la wilaya d'Oran, classépatrimoine national ont été inter-rompus par la Direction de la cultu-re et des arts d'Oran, a-t-on apprisauprès de cette instance.

La direction de la culture et desarts d'Oran "est intervenue enurgence après avoir été informée,par un citoyen, d'une opération deconstruction au niveau du sitearchéologique Portus Magnus et ce,à l'effet de prendre les mesures quis'imposent pour arrêter les travauxdans l'immédiat", a indiqué la

directrice de la culture et des arts,Bouchra Salhi. "Après s'être dépla-cé sur les lieux, il a été constaté quel'individu qui effectuait les travauxdispose d'un permis de construireémanant de l'ex- Assemblée popu-laire communale de Bethioua pourédifier une maison en R+1 dans unlieu non loin des vestiges du sitePortus Magnus", a ajouté la mêmesource. Mme Salhi a expliqué quel'autorisation de construire a étéoctroyée "sans consultation préa-lable de la direction de la culture etdes arts, sachant que le site histo-rique Portus Magnus est un vestigearchéologique protégé par la loi04/98 fixant les modalités de pro-

tection du patrimoine national etdisposant également d'un plan desauvegarde du site archéologiqueet de revalorisation qui est considé-ré au plan réglementaire commeoutil d'urbanisme, au même titreque le plan directeur d'aménage-ment et de l'urbanisme (PDAU)", a-t-elle précisé.

Pour sauvegarder ces vestiges,il a été fait appel aux chefs de Daïraet de l'Assemblée populaire com-munale de Bethioua pour appliquerles dispositions nécessaires à l'ar-rêt des travaux de construction etde remise en l'état initial le lieu,avec décision d'annulation du per-mis de construire.

VENTE DE RDV VISA SUR INTERNET

Un business qui rapporte beaucoupAlors qu'ils sont gratuits sur le site des opérateurs conventionnés avec les ambassades telles que VFS Global, TLSContact ou encore BLS, les rendez-vous pour le dépôt d'une demande de visa Schengen sont mis en vente au noirdepuis de nombreuses années sur Internet pour les personnes qui ne veulent pas le faire par elles mêmes en suivantdifférentes étapes sur ces plateformes.

PAR BRAHIM AZIEZ

LG Electronics Algérie a lancé,vendredi soir à l'hôtel HyattRegency d'Alger, ses trois nou-velles gammes de téléviseurs dedernière génération. Il s'agit de lagamme de modèles Oled,NanoCell et UHD. La cérémoniequi a été mise à profit pour faireune présentation détaillée à lapresse a été marquée par la pré-sence de hauts responsables de lamarque en Algérie et dans larégion.

L'évènement s'est voulu par lafiliale algérienne de LG commeune manière de mettre en avantle fait que les téléviseurs de sanouvelle gamme, considéréscomme les téléviseurs les plus

primés au monde, et le choix, parexcellence, des amateurs de jeuxvidéo, de cinéma et de sports, auvu leurs nombreuses options,modules et configuration dédiéesà chaque passion.

Lancés à l'international depuispeu, les téléviseurs Oled de LGsont considérés comme les télévi-seurs le plus primés au monde. Ilsont, d'ailleurs, été honorés par desexperts du film à la 72e cérémonieannuelle de remise des EmmyAwards Technology &Engineering. Une informationqu'a tenu à préciser MustaphaMohamedi, responsable de mar-keting de la marque en Algérie.

La technologie Oled de LG dis-pose de pixels auto-éclairés quipeuvent s'allumer et s'éteindrepour parvenir à offrir un noir par-

fait au contraste infini et aux cou-leurs surréalistes, contrairementaux téléviseurs LED et mini LEDqui utilisent des rétro-éclairages.De plus, ils sont dotés des der-nières solutions de Dolby, qu'ils'agisse de Dolby Vision IQ, ou deDolby Atmos, une combinaisonqui procure une expérience plusréaliste lorsqu'on regarde un film.Des modèles exposés dans un hallnous ont permis d'en avoir unaperçu.

La technologie des nouvellesTV Nano Cell de LG n'est pas enreste. Elle offre une expérienceinédite en matière de qualitéd'images, de couleurs (plus réa-listes et précises sous tous lesangles), et un contraste infini.

Le secret derrière les couleurspures réside dans la technologie

NanoCell qui utilise des nanopar-ticules pour filtrer et raffiner lacouleur en faisant disparaitre lesimpuretés des longueurs d'ondesRVB.

Avec près de 8 millions depixels, le téléviseur NanoCell offreune image plus nette et plusdétaillée que les téléviseurs HDstandard.

L'UHD en entrée de gamme

Le nouveau téléviseur UHD a

été conçu par LG pour divertir,qu'il s'agisse de cinéma, de sportou de jeux vidéo. Il fournit desimages détaillées en 4K avec descouleurs vives et une définitionquatre fois supérieure à celle duFull HD.

Doté d'intelligence artificielle,le téléviseur LG AI profite d'uncontrôle plus simple des chaîneset du volume, des recherches plusrapides de musique, de films et dela télévision. De plus c'est la pre-mière télé dotée d'une intelligen-ce artificielle qui comprenne lalangue arabe.

Les modèle UHD commercia-lisé par LG Algérie sont dispo-nibles en 43, 50, 55 et 65 poucesaux prix de 99.900 DA, 139.900DA, 169.900 et 209.900 DA.

B. A.

LG Algérie lance sa nouvelle gamme de téléviseurs

7LE PAYSL'Algérie Aujourd'hui n°67 - Dimanche 9 janvier 2022

El-Oued : 35 nouvellesstructures hôtelières

LES STRUCTURES d'ac-cueil touristique dans lawilaya d'El-Oued vont êtrerenforcées avec les projetsde réalisation de 35 nou-veaux hôtels totalisant3.492 lits, a-t-on apprishier auprès de la directionlocale du Tourisme et del'Artisanat (DTA). Ces pro-jets s'inscrivent dans lesillage de la mise en œuvredes instructions des auto-rités publique visant lacréation d'opportunitésd'investissement pour lesopérateurs économiquesen vue de dynamiser l'in-vestissement local, générerdes emplois et boosterl'économie nationale, aindiqué le DTA, DjilaliChemani.

Le développement dece créneau d'investisse-ment intervient à la faveurdes dispositions incitativesfiscales et parafiscales pré-vues au titre des nouvelleslégislations portantréunion des conditionsfavorables à l'investisse-

ment touristique selon lesspécificités des régions, a-t-il ajouté. Selon M.Chemani, six hôtels, totali-sant 650 lits, devrontentrer en exploitation cetteannée (2022), tandis que 29structures similaires, tota-lisant 2.842 lits, seront opé-rationnelles à court etmoyen termes, et devrontgénérer plus de 1.020emplois.

Les activités touris-tiques dans la wilaya d'El-

Oued sont égalementconfortées par l'existencede 57 agences touristiquess'employant à la promotionde la destination d'El-Oued,en sus de projets de créa-tion d'autres agences,actuellement à l'étude.

Les structures hôte-lières dans la wilaya d'El-Oued ont été portées cestrois dernières années à 14hôtels, offrant 1.876 lits,contre cinq structures seu-lement auparavant.

M'sila : vers la création de plus de 900 postes d'emploi dans le Tourisme Pas moins de 937 postes d'emploi devraientêtre créés durant l'année 2022, dans lecadre de projets d'investissements privésen cours de réalisation dans le secteur duTourisme à M'sila, a-t-on appris, hierauprès des services de la wilaya. Les postesd'emploi prévus devraient être créés aprèsconcrétisation de 20 projets d'investisse-ment touchant plusieurs domaines dontl'hôtellerie, la restauration et les servicesnotamment, ont précisé les services de lawilaya, ajoutant que ces projets devraientpermettre après leur concrétisation d'aug-menter les capacités d'accueil des struc-tures hôtelières à 2.334 lits.En plus de l'offre attendu en matière d'em-ploi, ces projets devraient permettre depromouvoir le secteur du Tourisme dans lawilaya, d'augmenter les capacités d'accueilen hôtellerie et restauration mais aussi de

redynamiser les activités des agences detourisme et de voyage, a-t-on indiqué.Le secteur du Tourisme à M'sila a connuune forte demande d'investissement privéexploitant le potentiel touristique local quivarie entre le tourisme culturel (archéolo-gique) et le tourisme religieux et environ-nemental, a-t-on indiqué de même source.La wilaya de M'sila recense sept établisse-ments hôteliers d'une capacité d'accueil de701 lits, dont trois établissements relevantdu secteur public (deux à Bou Saâda et un àM'sila), tandis que quatre établissementssont de statut privé et localisés à M'sila, SidiAissa et à Hammam Delaâ, a-t-on noté demême source. Pour rappel, 17 dortoirsd'une capacité d'accueil de 603 lits, sontactuellement en exploitation à travers lesgrandes agglomérations de la wilaya deM'sila.

Constantine : plus de 300 personnes libérées de l'analphabétisme en 2020-2021

Pas moins de 320 per-sonnes ont été libérées del'analphabétisme durant lasaison scolaire 2020-2021,dans la wilaya deConstantine, a-t-on apprishier auprès des services del'annexe de wilaya del'Office national d'alphabéti-sation et d'enseignementpour adultes (ONAEA). Ainsi,durant la saison scolaire2020-2021, le taux d'anal-phabétisme a baissé à 10%contre 32% enregistré en2008, a précisé à l'APS leresponsable de l'ONAEA deConstantine HocineHamadi, en marge d'unejournée portes ouvertes sur

l'alphabétisation organisée àl'occasion de la célébrationde la Journée arabe de l'al-phabétisation (8 janvier dechaque année). Ces per-sonnes ont obtenu desattestations d'enseignementde base leur permettant depoursuivre des études à dis-

tance, de s'inscrire entreautres dans les centres deformation professionnelle, asouligné M. Hamadi lors decette rencontre tenue àl'école primaire AbdelhakAbdelmadjid, implantée à lacité Daksi Abdesselam, auchef- lieu de wilaya.

Guelma : plusieurs axes routiers fermés par la neige

Les chutes de neigeenregistrées sur les hau-teurs de la wilaya deGuelma au cours desdernières 24 heures ontcausé la fermeture deplusieurs axes de routesnationales et de cheminsde wilaya (CW) ayantnécessité l'interventionde chasse-neiges pourleur réouverture, a-t-onappris hier de la direc-tion des travaux publics.La cellule de communi-cation de cette directiona précisé que les inter-ventions menées depuisles premières heures dela journée pour dégagerla neige des routes ontconcerné le tronçon dela RN-80 entreBouhechana et AinSandel jusqu'à Sedrata(Souk Ahras) ainsi que letronçon de la RN-81entre Ain Mekhlouf etOued Zenati à l'Ouest dela wilaya. Des actionssimilaires avaient étéeffectuées vendredi parles services de cette

direction, est-il indiqué.Des actions de dénei-

gement ont été égale-ment menées sur le che-min de wilaya CW-162reliant Bendjerah à AinSafra jusqu'au sommetdes monts Maouna,selon la même sourcequi a souligné que lesservices des travauxpublics ont dégagé, aucours de cette interven-tion, nombre de voituresbloquées au milieu de laneige.

Selon la cellule decommunication, lesinterventions de dénei-gement mobilisent unnombre important dechasse-neiges, desquantités de sel indus-triel en plus du matérielet engins des collectivi-tés locales concernéespar les chutes de neige.

La même source alancé un appel auxconducteurs de véhi-cules sur ces axes

à faire preuve devigilance.

Tlemcen : saisie de 10,75quintaux de kiftraité en 2021

Les différents servicesde la police de la wilaya deTlemcen ont réussi à saisirdurant l'année 2021 unequantité de 10,75 quintauxde kif traité, a indiqué, hier,la cellule de communica-tion de ce corps constituédans son bilan annuel.

Les services de la policede Tlemcen ont égalementsaisi 33.696 comprimés depsychotropes et plus de 21grammes de drogue dure,durant l'année écoulée, aajouté la même source. Cesaffaires de trafic de drogueau nombre de 675 ont per-mis l'arrestation de 1.082individus.

Toutes les personnesmises en cause dans ce tra-fic ont été présentéesdevant la justice, a-t-onprécisé de même source.

Le Musée du moudjahid de la wilaya de Tissemsilt acommémoré hier le 64e anniversaire de la bataille deDjebel Bouzegza (commune de Lerdjam). Une expo-sition d'affiches, de dépliants et d'ouvrages sur laGuerre de libération nationale a été organisée àcette occasion et des prospectus sur la bataille histo-rique de la région de Djebel Bouzegza ont été distri-bués. La commémoration de cet anniversaire a éga-lement été marquée par la projection d'un docu-mentaire traitant des conséquences de cette bataillesur le déroulement de la lutte armée dans la wilayaIV historique. La projection du film a été suivie pardes témoignages de plusieurs acteurs de cettebataille.Aussi, le directeur du Musée de wilaya du moudja-hid, Mohamed Adjed, a-t-il présenté une communi-cation dans laquelle il a mis en relief l'importancemilitaire de cette bataille pour l'Armée de libérationnationale (ALN) dans la région de l'Ouarsenis.La bataille de Djebel Bouzegza a été menée en riposteà la grande opération de ratissage de la régionmenée par l'armée coloniale française, formée enmajorité de parachutistes soutenus par des blindés,d'avions de chasse et d'hélicoptères. Afin de briser lesiège résultant de cette opération, le bataillon de lazone 1, sous le commandement du défunt moudjahidTourki Ouidir dit Noureddine, a attaqué l'arméecoloniale, contrainte de se retirer après sa défaite.Lors de la bataille, 17 moudjahidine sont tombés auchamp d'honneur, alors que 60 soldats français ontété tués. Un avion de chasse a été également abattu.

Alger : 24.000compriméspsychotropessaisis La brigade mobile de lapolice judiciaire (BMPJ)relevant de la sûreté dela circonscription admi-nistrative d'El Harrach aprocédé à l'arrestationde deux suspects, reprisde justice, et à la saisiede 24.000 compriméspsychotropes et unmontant de plus de 4milliards de centimes, aindiquée hier un com-muniqué de la Sûreté dewilaya d'Alger. La sûretéde wilaya d'Alger, repré-sentée par la BMPJ de lasûreté de la circonscrip-tion administrative d'ElHarrach, a traité uneaffaire relative à ladétention de compriméspsychotropes aux finsde trafic dans le cadred'une organisation cri-minelle organisée,indique la même sourcefaisant état de l'arresta-tion de deux suspectsissus de la wilayad'Alger et âgés entre 40et 55 ans.

ACCIDENTS DE LA ROUTE : 16 MORTS ET319 BLESSÉS EN 48H

16 personnes sont décé-dées et 319 autres ont étéblessées dans des acci-dents de la circulation, sur-venus ces dernières 48heures à travers plusieurswilayas du territoire natio-nal, a indiqué hier un bilande la Protection civile.

Tissemsilt : commémorationdu 64e anniversaire de la bataille de DjebelBouzegza

IRAN : MORT EN PRISON DE L'ÉCRIVAIN OPPOSANT BAKTASHABTIN APRÈS AVOIR CONTRACTÉ LE COVID


LE MONDE

Le poète et cinéaste iranien Baktash Abtin, critiquedu régime de Téhéran, est décédé en prison après yavoir contracté le Covid-19, ont annoncé hier plu-sieurs organisations de défense des droits humains."Baktash Abtin est mort", a regretté l'Association desécrivains iraniens (IWA) sur sa chaîne Telegram, aprèsque Baktash Abtin avait été plongé dans le coma endébut de semaine.

"Baktash Abtin est mort parce quele gouvernement iranien a voulu lemuseler en prison", a estimé HadiGhaemi, le directeur exécutif duCenter for human rights in Iran(Centre pour les droits humains enIran), basé à New York (Etats-Unis)."C'est une tragédie qui aurait pu êtreévitée. Le chef de la justice iraniennedoit être tenu pour responsable", a-t-il

affirmé. Baktash Abtin avait été condamné avecdeux autres membres de l'IWA en 2019 pour "ras-semblement et collusion contre la sécurité nationa-le" et pour "propagande contre le système". Il avaitcommencé à purger sa peine à la prison d'Evin, àTéhéran, en 2020.

Avec ses coaccusés Keyvan Bajan et Reza KhandanMahabadi, M. Abtin avait reçu en septembre 2021 le

prix PEN/Barbey Freedom to Write(Liberté d'écrire), décerné par le grou-pe de défense des droits des écrivainsPEN America.

Ces derniers mois, la mort de prison-niers en détention a suscité uneinquiétude croissante en Iran, lesdéfenseurs des droits humains crai-gnant que la pandémie de Covid-19fasse rage dans les prisons du pays.

Arabie saoudite :une princesselibérée après 3 ans de détention

Les autorités saoudiennesont libéré une princesse incar-cérée sans chefs d'inculpationdepuis près de trois ans àRyad, a annoncé hier uneorganisation de défense desdroits humains dans le royau-me du Golfe.

Femme d'affaires de 57 anset personnalité connue pourson franc-parler, Basma bentSaoud avait lancé en avril 2020un appel au roi Salmane et auprince héritier Mohammedben Salmane, demandant salibération pour des raisons desanté. "Basma bent Saoud et safille Sohoud, détenues depuismars 2019, ont été libérées", adéclaré sur Twitter l'organisa-tion ALQST basée à Londres,spécialisée dans l'Arabie saou-dite. "Aucune accusation n'aété formulée contre elle àaucun moment de sa déten-tion", a ajouté l'ONG, déplorantla "négligence" des autoritésdans la prise en charge del'état de santé de la princesse.

Basma bent Saoud avaitété arrêtée juste avant unvoyage en Suisse pour un trai-tement médical, selon unesource proche de sa famille. Lanature de la maladie dont ellesouffre n'a jamais été révélée.D'après sa famille, la princesseBasma, plus jeune enfant dudéfunt roi Saoud ben AbdelAziz, était connue pour sesprises de position en faveur deréformes et ses dénonciationsdes abus en Arabie saoudite.

La princesse saoudienneétait détenue à la prison d'Al-Hair, située près de Ryad etconnue pour accueillir denombreux prisonniers poli-tiques. Naguère très discrète,la famille royale saoudienne aété vigoureusement secouéedepuis l'ascension en 2017 duprince héritier surnomméMBS, devenu le dirigeant defacto de la riche monarchiepétrolière.

Plusieurs personnalitésimportantes de la royautésaoudienne ont été évincéesou inquiétées par le pouvoir.En mars 2020, la garde royalea arrêté le frère et le neveu duroi Salmane, accusés d'avoirfomenté un coup d'Etat contreMBS, selon plusieurs sources.

La Chambre des représentants de Libye aexprimé vendredi sa profonde inquiétudeface à la multiplication de campagnes dehaine et d'incitation politique la visant elleet ses membres. Dans un communiqué, leParlement a blâmé "les médiasirresponsables et les médias sociaux quisont devenus des plateformes pour lahaine, l'incitation et la diffusion de fausses

informations". "A l'heure où lacommission des affaires étrangères de laChambre des représentants confirme sonrespect de la liberté d'expression, de lapresse et du droit de manifesterpacifiquement, (elle souligne) que cela doitse faire dans le cadre de la loi", a-t-elleajouté. L'élection présidentielle,initialement prévue pour le 24 décembre

dernier, a été reportée sine die en raison deproblèmes techniques et juridiques, selonla commission électorale du pays. Ces élections font partie de la feuille deroute adoptée par le Forum de dialoguepolitique libyen parrainé par l'ONU, quivise à apporter la stabilité en Libye aprèsdes années de division politique etd'insécurité.

LIBYE : LE PARLEMENT S'INQUIÈTE DE «CAMPAGNES DE HAINE»

Le Kazakhstan a annoncéhier l'arrestation de l'ex-chef des services derenseignement soupçonnéde "trahison" pendant lesémeutes qui ont secoué lepays, la Russie rejetant lescritiques américaines surson déploiement militairepour soutenir le pouvoir.

La fête a été gâchée : les caissessont vides, les dernières élections ontété catastrophiques et des têtes ris-quent désormais de tomber. L'ANC aupouvoir en Afrique du Sud, parti delibération autrefois héroïque, a mar-qué samedi son 110e anniversairedans une ambiance de fin de règne.

Dans les gradins du stade dePolokwane, dans la province duLimpopo (nord-est), quelques cen-taines de "camarades" en jaune, vertet noir, les couleurs du parti. Loin desfoules enflammées de partisans char-riés dans des bus, que l'organisation asouvent été capable de rassembler.

Le Covid avait évidemment impo-sé ses règles et la foule devait êtrelimitée à 2.000 personnes. Mais la

publication quelques jours plus tôt dela première partie d'un rapport atten-du sur la corruption d'Etat sous l'èrede l'ex-président Jacob Zuma (2009-2018), appelée dans le pays "les neufsans perdus", a assombri les esprits.

Le document de plus de 800 pagesde la commission d'enquête du jugeRaymond Zondo, contenant près dequatre ans de témoignages, a étéremis mardi au président CyrilRamaphosa qui devra annoncer enjuin d'éventuelles poursuites.Plusieurs membres du parti sont sus-ceptibles d'être concernés. Et selon larègle de la "mise à l'écart" désormaisobservée par l'organisation dans satentative de faire peau neuve et éradi-quer la corruption, les membres fai-

sant l'objet de poursuites pénales sontsuspendus. "Cette commission étaitune idée de l'ANC. Nous allons étudierle rapport et montrer comment ilaidera le parti à se reconstruire", adéclaré Nomvula Mokonyane del'ANC. Dans la mollesse de l'après-midi, M. Ramaphosa a prononcé unlong discours mettant par ailleurs engarde contre les récentes tentativespour "nuire à la démocratie". "Cesefforts désespérés échoueront", a-t-ilaffirmé depuis le podium, en référen-ce à l'incendie dévastateur le week-end dernier au Parlement au Cappour lequel un homme a été inculpé,ainsi qu'aux violences sans précédenten juillet qui ont fait plus de 350morts.

Nigeria : 140personnestuées par deshommesarmésAu moins 140personnes ont été tuéespar des hommes armésau cours de plusieursattaques menées cettesemaine dans l'Etat deZamfara, dans le nord-ouest du Nigeria, ontdéclaré hier quatrehabitants. "Nous avonsenterré au total 143personnes tuées par lesbandits dans cesattaques", a déclaré l'unde ces habitants,Balarabe Alhaji, chefd'un des villagestouchés par cesattaques.

LE COMITÉ NATIONAL de sécurité(KNB) a annoncé que son ancien direc-teur, Karim Massimov, 56 ans, avait étéplacé en détention jeudi après le lance-ment d'une enquête pour "haute trahi-son". Premier personnage de premierplan arrêté, M. Massimov avait été limo-gé cette semaine après le déclenche-ment des manifestations qui ont ébran-lé le Kazakhstan et fait des dizaines demorts, notamment à Almaty, capitaleéconomique du pays.

Allié de longue date de l'ancien pré-sident du Kazakhstan Noursoultan

Nazarbaïev, dont il fut Premier ministreà deux reprises, Karim Massimov diri-geait le KNB depuis 2016. Le KNB aannoncé dans un communiqué avoirouvert jeudi une enquête pour hautetrahison, ajoutant que M. Massimovavait été arrêté le même jour, "soupçon-né d'avoir commis ce crime". Parailleurs, le président russe VladimirPoutine et son homologue kazakh

Kassym-Jomart Tokaïev ont eu une"longue" conversation téléphonique etsont convenus de rester en contact"permanent", a annoncé hier le Kremlin.

Un contingent de troupes russes etd'autres pays alliés de Moscou est pré-sent au Kazakhstan pour appuyer lepouvoir en place en protégeant les bâti-ments stratégiques et en épaulant lesforces de l'ordre.

Emeutes au Kazakhstan : l'ex-chefdes services de renseignement arrêté

Afrique du Sud : ambiance de fin de règne aux 110 ans de l'ANC

Ethiopie : 6,4 millions de personnesauront besoin d'une aide alimentaire

Plus de 6,4 millionsde personnes aurontbesoin cette annéed'une aide alimentairedans toutes les zonestouchées par lasécheresse en Ethiopie,a annoncé le Bureau decoordination desaffaires humanitairesde l'ONU (OCHA). Dansson dernier bulletin,l'agence onusienneestime que parmi cespersonnes vulnérables,trois millions d'entreelles vivent dans larégion de Somali, 2,4millions dans l'est del'Oromia et un milliondans le sud de l'Oromia."La sécheresse a unimpact dévastateur surla vie et les moyens desubsistance descommunautéspastorales et agro-pastorales vivant dansla région après latroisième saison despluies consécutivementratée", explique l'OCHA.

mondeexpress

Déposé pour la première fois en 2016, ledossier de la musique raï sera examiné,en décembre 2022, à l'Organisation desNations Unies pour l'Education, lesSciences et la Culture (Unesco), enprévision de son éventuel classement surla liste du patrimoine immatériel del'humanité, a annoncé le directeur duCentre national de Recherchespréhistoriques, anthropologiques ethistoriques (CNRPAH).

En publiant, lundi, uneimage évoquant la

Palestine, l'actrice britan-nique Emma Watson a

déclenché une controver-se. Les internautes s'invec-tivent dans la section com-mentaires au sujet duconflit au Moyen-Orient etde hauts reponsables israé-liens s'en prennent à l'actri-ce, défendue en retour pard'autres personnalités poli-tique internationales. GiladErdan, représentant per-manent d'Israël auxNations unies, a condamnécette prise de position dansun tweet: "La fiction fonc-tionne peut-être dans'Harry Potter' mais pasdans la réalité. Danny

Danon, qui a occupé leposte de Gilad Erdan jus-qu'en 2020, a quant à luiironisé avec une référenceà l'univers de Harry Potterpour accuser l'actrice bri-tannique d'antisémitisme:"10 points retirés àGryffondor pour être anti-sémite." Ces réactions ontété condamnées par denombreux internautes, quiaccusent des "extrémistes"de "se servir des accusa-tions d'antisémitisme"pour faire taire le soutienaux Palestiniens. Le mili-tant palestinienMohammed El-Kurd arépondu au tweet de DannyDanon: "Pleure plus fort, çame fait rire".

NICOLAS CAGE REVIENT SUR LE TIR FATAL D'ALEC BALDWIN «UNE STAR DOIT SAVOIR SESERVIR D'UN PISTOLET»Interrogé sur le tir d'Alec Baldwin qui a tuéen octobre dernier la directrice de la pho-tographie Halyna Hutchins, Nicolas Cageestime qu'une star de cinéma doit savoircomment se servir d'une arme à feu. "Celafait partie du job", a-t-il déclaré cettesemaine lors d'une interview accordée à larevue spécialisée le Hollywood Reporter. "Une star de cinémaest une personne particulière. Vous devez savoir monter àcheval. Vous devez savoir conduire une moto. Vous devezsavoir vous servir d'une boîte manuelle et savoir conduireune voiture de sport. Et vous devez savoir vous servir d'unpistolet. C'est une obligation. Vous devez prendre le tempsd'apprendre à les manier. Cela fait partie du job." "Je neblâme personne", insiste l'acteur, qui a souvent manié desarmes à l'écran, notamment dans Volte-face. "Un cascadeuret une star sont complémentaires. Tous les cascadeursdoivent devenir des stars, et toutes les stars doiventdevenir des cascadeurs. Ça fait partie de ce qu'on attendde vous, et c'est tout ce que je vais dire sur ce sujet.

CATE BLANCHETT,«VRAIMENT HEUREUSE» À L'IDÉE DE RECEVOIR UN CÉSARD'HONNEURCe prestigieux prix distinguera l'ensemble desa carrière ainsi que ses engagements. Il luisera remis le 25 janvier prochain à l'occasion dela 47e cérémonie des César. "Je suis vraimentheureuse". L'actrice Cate Blanchett, doublementoscarisée, recevra le 25 janvier 2022 un Césard'honneur à l'occasion de la 47ème cérémoniedes César. Invitée dans l'émission de JimmyFallon, la comédienne a reçu les félicitationsde l'animateur vedette, et a réagi à ceprestigieux prix, qui distingueral'ensemble de sa carrière ainsi que sesengagements. "Je suis vraimentheureuse", a confié la star australienne."Le cinéma français, je ne sais pas pourvous, mais pour moi, ça a été uneénorme influence. Tous les filmsavec Isabelle Huppert... Je suisvraiment ravie!".

UN ARBRE TROPICAL BAPTISÉ DUNOM DE DICAPRIO

Cet arbre découvert au Cameroun, dans une forêt tropi-cale pour laquelle Leonardo DiCaprio s'était engagé, portedésormais le nom de l'acteur. Un arbre tropical découvertdans la forêt d'Ebo au Cameroun a été baptisé du nom de l'ac-teur Leonardo DiCaprio qui s'était engagé pour la préservationde cette forêt tropicale, ont annoncé jeudi les scientifiques dujardin botanique britannique de Kew.Plus de 200 espèces deplantes et champignons ont été officiellement nommées en 2021par les chercheurs de Kew (ouest de Londres) et leurs partenairesdans le monde. Parmi ces espèces, qui vont d'un plant de tabactueur à une orchidée qui pousse dans l'obscurité totale, figurel'Uvariopsis dicaprio. Cet arbre de 4 mètres de haut au tronc ornéde grandes fleurs jaune-vert a été découvert dans la forêt d'Ebo,qui est située au nord de Douala (sud), la capitale économique duCameroun.Il a reçu le nom de l'acteur qui s'était engagé en 2020aux côtés de l'organisation de conservation Re:wild pour empê-cher l'autorisation d'exploitation à des fins de production du boisd'oeuvre de plus de 68.000 hectares de cette forêt.

8 9L'Algérie Aujourd'hui n°67 - Dimanche 9 janvier 2022

CULTUREL'Algérie Aujourd'hui n°67 - Dimanche 9 janvier 2022

PEOPLE

Dirigeants politiques et stars du show businessont rendu hommage à l'acteur Sidney Poitier, dis-paru vendredi à l'âge de 94 ans. La mort, vendredide Sidney Poitier, acteur de légende et pionnierde la cause noire à Hollywood, a suscité des hom-mages unanimes, du gouvernement desBahamas d'où il était originaire, à Barack Obamaet aux Afro-Américains de l'industrie du divertis-sement. Le président américain Joe Biden a, lui,rendu hommage à un "acteur comme il n'y en aqu'un dans une génération et un homme engagé,dont le travail était empreint de tant de dignité,de puissance et de grâce qu'il a changé le monde

sur le grand écran et en dehors".

«La dignité et la grâce»L'ancien président, Barack

Obama, qui avait remis à SidneyPoitier la médaille de la liberté en2009, a tweeté: "A travers ses

rôles révolutionnaires et sontalent singulier, Sidney Poitier

incarnait la dignité et la grâce,démontrant le pouvoir qu'ont lesfilms de nous rapprocher. Il a

aussi ouvert la porte à une

génération d'acteurs." "Monsieur Sidney Poitier,reposez en paix. Il nous a montré le chemin desétoiles", a salué la première sur Twitter la starnoire américaine Whoopi Goldberg.

Denzel Washington, premier acteur noir à rece-voir, après Sidney Poitier en 1964, un Oscar en2002 pour son rôle dans Training Day, a déclarédans un communiqué: "Cela a été un privilèged'appeler Sidney Poitier mon ami. C'était unhomme doux qui a ouvert des portes pour noustous, des portes qui nous étaient fermées pen-dant des années."

«Un mentor»Oprah Winfrey, la grande prêtresse de la télévi-

sion américaine, a également rendu hommage àl'acteur. J'ai eu l'honneur de l'aimer comme unmentor. Un ami. Un frère. Un confident. Un sageprofesseur. Je l'adorais. Il avait une grande âmeque je chérirai toujours", a-t-elle tweeté. "La digni-té, la normalité, la force, l'excellence et la pureénergie que vous apportiez à vos rôles, nous ontmontré, à nous personnes noires, que nous comp-tions!", a renchéri sur Instagram l'actrice oscariséeViola Davis.

«Il nous a montré le chemin des étoiles»De Barack Obama à Oprah Winfrey

L'AMÉRIQUE PLEURESIDNEY POITIERSur cette photo datée du 12 août 2009, le président américain de l'époqueBarack Obama remet à l'acteur Sidney Poitier la médaille de la liberté.

Polémique autour d'une publicationd'Emma Watson évoquant la Palestine

Le dossier de la musique raï examiné en décembre à l'Unesco

"LE DOSSIER est en cours d'expertise parl'organe d'évaluation de l'Unesco et ce n'estque vers septembre-octobre que nousaurons un projet de décision qui sera soumisau Comité intergouvernemental pour la sau-vegarde du patrimoine culturel immatériel,en prévision de son examen lors de la pro-chaine session annuelle, en décembre 2022",a expliqué Farid Kherbouche à l'APS. Et depréciser que l'examen de ce dossier "auralieu à cette date à moins que l'Algérie nedécide de le retirer pour prioriser un autre,ce qui n'est pas le cas", rappelant "lesréserves techniques" émises par ce Comitédes experts, lors du dépôt initial du projet en2016. "Il y a eu ces réserves au motif qu'il fal-lait enrichir le dossier par notamment desmesures de sauvegarde de ce patrimoine, ceque l'Algérie a fait. Il faut comprendre quelorsqu'un pays classe un élément, il exprimepar cette démarche sa volonté de préservercelui-ci", explique-t-il encore.

L'algérianité du raï est incon-testable

Abordant l'origine de ce genre musical, ilse montre catégorique: "le raï est non seule-ment algérien, mais plus précisément lié àl'ouest du pays", insiste-t-il, rappelant l'envi-ronnement "rural" où il naquit : "Et c'est versle début du 20éme siècle que ce genre musi-cal s'est déplacé vers les villes, avec l'exoderural dicté par les conditions économiquesde l'époque. C'est ainsi que nous retrouvonsses auteurs, les 'Chouyoukh', installés dansles périphéries des centres urbains et l'y pra-

tiquant". S'agissant des tentatives d'appro-priation du raï, il fera remarquer: "Partoutdans le monde, lorsqu'un label représenteune manne financière importante, des paysessayent de se l'approprier". Une "logique"qui expliquerait que l'inscription du Raï n'aitpu aboutir à ce jour, soutiennent diversesparties. Tout aussi tranchant quant à la"paternité" disputée à l'Algérie, le directeurde l'Agence algérienne pour leRayonnement culturel (AARC), AbdelkaderBendaamache, affirme: " Il n'existe aucuneambiguïté sur l'origine algérienne du Raï quiest né dans le milieu rural de l'Ouest.N'empêche, le Maroc a, de tout temps, tentéde se l'approprier en organisant des festivalsdu Raï et en y invitant des chanteurs algé-riens, notamment les plus célèbres d'entreeux". Et de citer, parmi les précurseurs de cestyle musical, nombre de voix féminines,telles que Kheira Kandil, Fatma El-Khadem,Fatima "El-Relizania", Zaza "El-Maascria",Cheikha Djénia, Habiba "El Abassia" etCheikha Rimitti, précisant que cette illustreambassadrice du raï, native de Sidi-Bel-Abbès, a connu son 1er succès en 1952, àAlger. Cette wilaya, avec Tiaret, Relizane etMostaganem, constituent "le rectangle origi-nel du Raï", poursuit-il, faisant aussi savoirque, durant l'occupation française, les colonsont tenté d'instrumentaliser ce genre musi-cal pour détourner les Algériens de leursconditions d'opprimés. "Car, contrairementà la Tunisie et au Maroc, gérés en protecto-rats, la France a colonisé l'Algérie pour ydemeurer définitivement. C'est pourquoi, il

était important pour elle d'effacer tout ce quicaractérisait l'identité, l'histoire et la culturedu peuple algérien", commente le chercheuren poésie et littérature bédouine.

A la conquête du monde...Si le raï a connu une modernisation,

après l'indépendance du pays, grâce notam-ment aux frères Rachid et Fethi Baba ainsique Messaoud Bellemou, son essor a été pro-pulsé avec l'avènement, en 1985, du festivalqui lui était consacré, avant qu'il neconquiert la scène musicale internationale, àtravers des "Chebs" et "Chebbate", notam-ment Cheb Khaled et Cheb Mami, respecti-vement "Roi" et "Prince" du raï, rappelle M.Bendaamache. Point de doute égalementquant à "l'Algérianité" du raï pour l'archéo-logue et historien, Abderrahmane Khelifa,qui maintient que ce patrimoine "est né,depuis les temps les plus anciens, dansl'Ouest algérien", citant, en sus de ChebKhaled, Cheb Mami et Cheikha Rimitti,Cheikh Hammada, Seghir Boutaiba, ChabaZahouania et tant d'autres: "Autant de voixqui ont porté haut les couleurs du raï, trèsrépandu en Algérie", s'est-il félicité.

Essence contestataireSe référant aux archives de la presse

nationale des années 70 et 80, le chercheuren patrimoine immatériel, AbdelhamdiBourayou, souligne, quant à lui, que ce genremusical, "natif de l'Ouest algérien dans lasphère bédouine", était caractérisé àl'époque par son essence "contestataire", fai-

sant de lui une "expression culturelle enporte-à-faux avec le discours officiel". D'oùsa large présence chez la jeunesse en dehorsdes circuits et autres médias officiels, telsque les fêtes de mariage et les espaces de loi-sirs (bars, discothèques), ajoute l'ensei-gnant-universitaire qui tient, par la mêmeoccasion, à rendre un hommage appuyé àson confrère, Hadj Miliani, décédé en juilletdernier, pour ses travaux de recherche quiconstituent "une référence" en la matière.

«Le Maroc revendique un genremusical qui ne lui appartientpas»

Et de considérer que c'est "durant lesdernières décennies que le raï est passé del'autre côté de la frontière ouest, à la faveurnotamment de son développement au seinde la communauté maghrébine établie àl'étranger et de l'intérêt que cette musique asuscité dans les milieux des affaires", faisantobserver que les Maghrébins évoluent, sou-vent, dans les mêmes espaces en Europe etpartagent des habitudes et pratiques cultu-relles communes ou ressemblantes.Interrogé sur la "bataille" autour de la pater-nité du Raï, le chanteur, guitariste et auteur-compositeur de "Raina Rai", Lotfi Attar,rétorque: "Le Maroc est en train de revendi-quer un genre musical qui ne lui appartientpas et c'est ce qu'il fait pour d'autres pans denotre patrimoine", rappelant l'essor de cegroupe mythique durant les années 1980dont les titres passaient "en boucle" chez lesvoisins de l'Ouest.

Le fils de Madonna est un peintre en vogueLa presse anglophone dévoileque sous le pseudonyme Rhed,un peintre qui se fait connaîtresur la scène londonienne, secache le fils de la superstar amé-ricaine. Fils de la chanteuseMadonna et du réalisateur GuyRitchie, Rocco Ritchie a visible-ment développé sa propre fibreartisitique. D'après Page Six, lejeune homme de 21 ans se cachederrière le mystérieux Rhed, unartiste peintre qui se fait une

jolie place sur la scène britan-nique. Sur le site de vente Artsy,certaines de ses toiles sont pro-posées à 24.000 livres (environ28.500 euros). Rhed, dont le visage n'a jamaisété officiellement révélé, estreprésenté par la Tanya BaxterContemporary Gallery, àLondres. Le site officiel de lagalerie le présente comme unpeintre "au style expressionnis-te qui utilise des couleurs vives,

auquel il allie la liberté et l'éner-gie dynamique du graffiti new-yorkais." Le Guardian estimequ'il est "difficile de douter" dufait que Rocco Ritchie et Rhedsont la même personne. Commele note la présentation de l'artis-te sur le site de la galerie, ils onttous les deux grandi entreLondres et New York et ont tousles deux étudié à la Central SaintMartins et à la Royal DrawingSchool au Royaume-Uni.

7LE PAYSL'Algérie Aujourd'hui n°67 - Dimanche 9 janvier 2022

El-Oued : 35 nouvellesstructures hôtelières

LES STRUCTURES d'ac-cueil touristique dans lawilaya d'El-Oued vont êtrerenforcées avec les projetsde réalisation de 35 nou-veaux hôtels totalisant3.492 lits, a-t-on apprishier auprès de la directionlocale du Tourisme et del'Artisanat (DTA). Ces pro-jets s'inscrivent dans lesillage de la mise en œuvredes instructions des auto-rités publique visant lacréation d'opportunitésd'investissement pour lesopérateurs économiquesen vue de dynamiser l'in-vestissement local, générerdes emplois et boosterl'économie nationale, aindiqué le DTA, DjilaliChemani.

Le développement dece créneau d'investisse-ment intervient à la faveurdes dispositions incitativesfiscales et parafiscales pré-vues au titre des nouvelleslégislations portantréunion des conditionsfavorables à l'investisse-

ment touristique selon lesspécificités des régions, a-t-il ajouté. Selon M.Chemani, six hôtels, totali-sant 650 lits, devrontentrer en exploitation cetteannée (2022), tandis que 29structures similaires, tota-lisant 2.842 lits, seront opé-rationnelles à court etmoyen termes, et devrontgénérer plus de 1.020emplois.

Les activités touris-tiques dans la wilaya d'El-

Oued sont égalementconfortées par l'existencede 57 agences touristiquess'employant à la promotionde la destination d'El-Oued,en sus de projets de créa-tion d'autres agences,actuellement à l'étude.

Les structures hôte-lières dans la wilaya d'El-Oued ont été portées cestrois dernières années à 14hôtels, offrant 1.876 lits,contre cinq structures seu-lement auparavant.

M'sila : vers la création de plus de 900 postes d'emploi dans le Tourisme Pas moins de 937 postes d'emploi devraientêtre créés durant l'année 2022, dans lecadre de projets d'investissements privésen cours de réalisation dans le secteur duTourisme à M'sila, a-t-on appris, hierauprès des services de la wilaya. Les postesd'emploi prévus devraient être créés aprèsconcrétisation de 20 projets d'investisse-ment touchant plusieurs domaines dontl'hôtellerie, la restauration et les servicesnotamment, ont précisé les services de lawilaya, ajoutant que ces projets devraientpermettre après leur concrétisation d'aug-menter les capacités d'accueil des struc-tures hôtelières à 2.334 lits.En plus de l'offre attendu en matière d'em-ploi, ces projets devraient permettre depromouvoir le secteur du Tourisme dans lawilaya, d'augmenter les capacités d'accueilen hôtellerie et restauration mais aussi de

redynamiser les activités des agences detourisme et de voyage, a-t-on indiqué.Le secteur du Tourisme à M'sila a connuune forte demande d'investissement privéexploitant le potentiel touristique local quivarie entre le tourisme culturel (archéolo-gique) et le tourisme religieux et environ-nemental, a-t-on indiqué de même source.La wilaya de M'sila recense sept établisse-ments hôteliers d'une capacité d'accueil de701 lits, dont trois établissements relevantdu secteur public (deux à Bou Saâda et un àM'sila), tandis que quatre établissementssont de statut privé et localisés à M'sila, SidiAissa et à Hammam Delaâ, a-t-on noté demême source. Pour rappel, 17 dortoirsd'une capacité d'accueil de 603 lits, sontactuellement en exploitation à travers lesgrandes agglomérations de la wilaya deM'sila.

Constantine : plus de 300 personnes libérées de l'analphabétisme en 2020-2021

Pas moins de 320 per-sonnes ont été libérées del'analphabétisme durant lasaison scolaire 2020-2021,dans la wilaya deConstantine, a-t-on apprishier auprès des services del'annexe de wilaya del'Office national d'alphabéti-sation et d'enseignementpour adultes (ONAEA). Ainsi,durant la saison scolaire2020-2021, le taux d'anal-phabétisme a baissé à 10%contre 32% enregistré en2008, a précisé à l'APS leresponsable de l'ONAEA deConstantine HocineHamadi, en marge d'unejournée portes ouvertes sur

l'alphabétisation organisée àl'occasion de la célébrationde la Journée arabe de l'al-phabétisation (8 janvier dechaque année). Ces per-sonnes ont obtenu desattestations d'enseignementde base leur permettant depoursuivre des études à dis-

tance, de s'inscrire entreautres dans les centres deformation professionnelle, asouligné M. Hamadi lors decette rencontre tenue àl'école primaire AbdelhakAbdelmadjid, implantée à lacité Daksi Abdesselam, auchef- lieu de wilaya.

Guelma : plusieurs axes routiers fermés par la neige

Les chutes de neigeenregistrées sur les hau-teurs de la wilaya deGuelma au cours desdernières 24 heures ontcausé la fermeture deplusieurs axes de routesnationales et de cheminsde wilaya (CW) ayantnécessité l'interventionde chasse-neiges pourleur réouverture, a-t-onappris hier de la direc-tion des travaux publics.La cellule de communi-cation de cette directiona précisé que les inter-ventions menées depuisles premières heures dela journée pour dégagerla neige des routes ontconcerné le tronçon dela RN-80 entreBouhechana et AinSandel jusqu'à Sedrata(Souk Ahras) ainsi que letronçon de la RN-81entre Ain Mekhlouf etOued Zenati à l'Ouest dela wilaya. Des actionssimilaires avaient étéeffectuées vendredi parles services de cette

direction, est-il indiqué.Des actions de dénei-

gement ont été égale-ment menées sur le che-min de wilaya CW-162reliant Bendjerah à AinSafra jusqu'au sommetdes monts Maouna,selon la même sourcequi a souligné que lesservices des travauxpublics ont dégagé, aucours de cette interven-tion, nombre de voituresbloquées au milieu de laneige.

Selon la cellule decommunication, lesinterventions de dénei-gement mobilisent unnombre important dechasse-neiges, desquantités de sel indus-triel en plus du matérielet engins des collectivi-tés locales concernéespar les chutes de neige.

La même source alancé un appel auxconducteurs de véhi-cules sur ces axes

à faire preuve devigilance.

Tlemcen : saisie de 10,75quintaux de kiftraité en 2021

Les différents servicesde la police de la wilaya deTlemcen ont réussi à saisirdurant l'année 2021 unequantité de 10,75 quintauxde kif traité, a indiqué, hier,la cellule de communica-tion de ce corps constituédans son bilan annuel.

Les services de la policede Tlemcen ont égalementsaisi 33.696 comprimés depsychotropes et plus de 21grammes de drogue dure,durant l'année écoulée, aajouté la même source. Cesaffaires de trafic de drogueau nombre de 675 ont per-mis l'arrestation de 1.082individus.

Toutes les personnesmises en cause dans ce tra-fic ont été présentéesdevant la justice, a-t-onprécisé de même source.

Le Musée du moudjahid de la wilaya de Tissemsilt acommémoré hier le 64e anniversaire de la bataille deDjebel Bouzegza (commune de Lerdjam). Une expo-sition d'affiches, de dépliants et d'ouvrages sur laGuerre de libération nationale a été organisée àcette occasion et des prospectus sur la bataille histo-rique de la région de Djebel Bouzegza ont été distri-bués. La commémoration de cet anniversaire a éga-lement été marquée par la projection d'un docu-mentaire traitant des conséquences de cette bataillesur le déroulement de la lutte armée dans la wilayaIV historique. La projection du film a été suivie pardes témoignages de plusieurs acteurs de cettebataille.Aussi, le directeur du Musée de wilaya du moudja-hid, Mohamed Adjed, a-t-il présenté une communi-cation dans laquelle il a mis en relief l'importancemilitaire de cette bataille pour l'Armée de libérationnationale (ALN) dans la région de l'Ouarsenis.La bataille de Djebel Bouzegza a été menée en riposteà la grande opération de ratissage de la régionmenée par l'armée coloniale française, formée enmajorité de parachutistes soutenus par des blindés,d'avions de chasse et d'hélicoptères. Afin de briser lesiège résultant de cette opération, le bataillon de lazone 1, sous le commandement du défunt moudjahidTourki Ouidir dit Noureddine, a attaqué l'arméecoloniale, contrainte de se retirer après sa défaite.Lors de la bataille, 17 moudjahidine sont tombés auchamp d'honneur, alors que 60 soldats français ontété tués. Un avion de chasse a été également abattu.

Alger : 24.000compriméspsychotropessaisis La brigade mobile de lapolice judiciaire (BMPJ)relevant de la sûreté dela circonscription admi-nistrative d'El Harrach aprocédé à l'arrestationde deux suspects, reprisde justice, et à la saisiede 24.000 compriméspsychotropes et unmontant de plus de 4milliards de centimes, aindiquée hier un com-muniqué de la Sûreté dewilaya d'Alger. La sûretéde wilaya d'Alger, repré-sentée par la BMPJ de lasûreté de la circonscrip-tion administrative d'ElHarrach, a traité uneaffaire relative à ladétention de compriméspsychotropes aux finsde trafic dans le cadred'une organisation cri-minelle organisée,indique la même sourcefaisant état de l'arresta-tion de deux suspectsissus de la wilayad'Alger et âgés entre 40et 55 ans.

ACCIDENTS DE LA ROUTE : 16 MORTS ET319 BLESSÉS EN 48H

16 personnes sont décé-dées et 319 autres ont étéblessées dans des acci-dents de la circulation, sur-venus ces dernières 48heures à travers plusieurswilayas du territoire natio-nal, a indiqué hier un bilande la Protection civile.

Tissemsilt : commémorationdu 64e anniversaire de la bataille de DjebelBouzegza

IRAN : MORT EN PRISON DE L'ÉCRIVAIN OPPOSANT BAKTASHABTIN APRÈS AVOIR CONTRACTÉ LE COVID


LE MONDE

Le poète et cinéaste iranien Baktash Abtin, critiquedu régime de Téhéran, est décédé en prison après yavoir contracté le Covid-19, ont annoncé hier plu-sieurs organisations de défense des droits humains."Baktash Abtin est mort", a regretté l'Association desécrivains iraniens (IWA) sur sa chaîne Telegram, aprèsque Baktash Abtin avait été plongé dans le coma endébut de semaine.

"Baktash Abtin est mort parce quele gouvernement iranien a voulu lemuseler en prison", a estimé HadiGhaemi, le directeur exécutif duCenter for human rights in Iran(Centre pour les droits humains enIran), basé à New York (Etats-Unis)."C'est une tragédie qui aurait pu êtreévitée. Le chef de la justice iraniennedoit être tenu pour responsable", a-t-il

affirmé. Baktash Abtin avait été condamné avecdeux autres membres de l'IWA en 2019 pour "ras-semblement et collusion contre la sécurité nationa-le" et pour "propagande contre le système". Il avaitcommencé à purger sa peine à la prison d'Evin, àTéhéran, en 2020.

Avec ses coaccusés Keyvan Bajan et Reza KhandanMahabadi, M. Abtin avait reçu en septembre 2021 le

prix PEN/Barbey Freedom to Write(Liberté d'écrire), décerné par le grou-pe de défense des droits des écrivainsPEN America.

Ces derniers mois, la mort de prison-niers en détention a suscité uneinquiétude croissante en Iran, lesdéfenseurs des droits humains crai-gnant que la pandémie de Covid-19fasse rage dans les prisons du pays.

Arabie saoudite :une princesselibérée après 3 ans de détention

Les autorités saoudiennesont libéré une princesse incar-cérée sans chefs d'inculpationdepuis près de trois ans àRyad, a annoncé hier uneorganisation de défense desdroits humains dans le royau-me du Golfe.

Femme d'affaires de 57 anset personnalité connue pourson franc-parler, Basma bentSaoud avait lancé en avril 2020un appel au roi Salmane et auprince héritier Mohammedben Salmane, demandant salibération pour des raisons desanté. "Basma bent Saoud et safille Sohoud, détenues depuismars 2019, ont été libérées", adéclaré sur Twitter l'organisa-tion ALQST basée à Londres,spécialisée dans l'Arabie saou-dite. "Aucune accusation n'aété formulée contre elle àaucun moment de sa déten-tion", a ajouté l'ONG, déplorantla "négligence" des autoritésdans la prise en charge del'état de santé de la princesse.

Basma bent Saoud avaitété arrêtée juste avant unvoyage en Suisse pour un trai-tement médical, selon unesource proche de sa famille. Lanature de la maladie dont ellesouffre n'a jamais été révélée.D'après sa famille, la princesseBasma, plus jeune enfant dudéfunt roi Saoud ben AbdelAziz, était connue pour sesprises de position en faveur deréformes et ses dénonciationsdes abus en Arabie saoudite.

La princesse saoudienneétait détenue à la prison d'Al-Hair, située près de Ryad etconnue pour accueillir denombreux prisonniers poli-tiques. Naguère très discrète,la famille royale saoudienne aété vigoureusement secouéedepuis l'ascension en 2017 duprince héritier surnomméMBS, devenu le dirigeant defacto de la riche monarchiepétrolière.

Plusieurs personnalitésimportantes de la royautésaoudienne ont été évincéesou inquiétées par le pouvoir.En mars 2020, la garde royalea arrêté le frère et le neveu duroi Salmane, accusés d'avoirfomenté un coup d'Etat contreMBS, selon plusieurs sources.

La Chambre des représentants de Libye aexprimé vendredi sa profonde inquiétudeface à la multiplication de campagnes dehaine et d'incitation politique la visant elleet ses membres. Dans un communiqué, leParlement a blâmé "les médiasirresponsables et les médias sociaux quisont devenus des plateformes pour lahaine, l'incitation et la diffusion de fausses

informations". "A l'heure où lacommission des affaires étrangères de laChambre des représentants confirme sonrespect de la liberté d'expression, de lapresse et du droit de manifesterpacifiquement, (elle souligne) que cela doitse faire dans le cadre de la loi", a-t-elleajouté. L'élection présidentielle,initialement prévue pour le 24 décembre

dernier, a été reportée sine die en raison deproblèmes techniques et juridiques, selonla commission électorale du pays. Ces élections font partie de la feuille deroute adoptée par le Forum de dialoguepolitique libyen parrainé par l'ONU, quivise à apporter la stabilité en Libye aprèsdes années de division politique etd'insécurité.

LIBYE : LE PARLEMENT S'INQUIÈTE DE «CAMPAGNES DE HAINE»

Le Kazakhstan a annoncéhier l'arrestation de l'ex-chef des services derenseignement soupçonnéde "trahison" pendant lesémeutes qui ont secoué lepays, la Russie rejetant lescritiques américaines surson déploiement militairepour soutenir le pouvoir.

La fête a été gâchée : les caissessont vides, les dernières élections ontété catastrophiques et des têtes ris-quent désormais de tomber. L'ANC aupouvoir en Afrique du Sud, parti delibération autrefois héroïque, a mar-qué samedi son 110e anniversairedans une ambiance de fin de règne.

Dans les gradins du stade dePolokwane, dans la province duLimpopo (nord-est), quelques cen-taines de "camarades" en jaune, vertet noir, les couleurs du parti. Loin desfoules enflammées de partisans char-riés dans des bus, que l'organisation asouvent été capable de rassembler.

Le Covid avait évidemment impo-sé ses règles et la foule devait êtrelimitée à 2.000 personnes. Mais la

publication quelques jours plus tôt dela première partie d'un rapport atten-du sur la corruption d'Etat sous l'èrede l'ex-président Jacob Zuma (2009-2018), appelée dans le pays "les neufsans perdus", a assombri les esprits.

Le document de plus de 800 pagesde la commission d'enquête du jugeRaymond Zondo, contenant près dequatre ans de témoignages, a étéremis mardi au président CyrilRamaphosa qui devra annoncer enjuin d'éventuelles poursuites.Plusieurs membres du parti sont sus-ceptibles d'être concernés. Et selon larègle de la "mise à l'écart" désormaisobservée par l'organisation dans satentative de faire peau neuve et éradi-quer la corruption, les membres fai-

sant l'objet de poursuites pénales sontsuspendus. "Cette commission étaitune idée de l'ANC. Nous allons étudierle rapport et montrer comment ilaidera le parti à se reconstruire", adéclaré Nomvula Mokonyane del'ANC. Dans la mollesse de l'après-midi, M. Ramaphosa a prononcé unlong discours mettant par ailleurs engarde contre les récentes tentativespour "nuire à la démocratie". "Cesefforts désespérés échoueront", a-t-ilaffirmé depuis le podium, en référen-ce à l'incendie dévastateur le week-end dernier au Parlement au Cappour lequel un homme a été inculpé,ainsi qu'aux violences sans précédenten juillet qui ont fait plus de 350morts.

Nigeria : 140personnestuées par deshommesarmésAu moins 140personnes ont été tuéespar des hommes armésau cours de plusieursattaques menées cettesemaine dans l'Etat deZamfara, dans le nord-ouest du Nigeria, ontdéclaré hier quatrehabitants. "Nous avonsenterré au total 143personnes tuées par lesbandits dans cesattaques", a déclaré l'unde ces habitants,Balarabe Alhaji, chefd'un des villagestouchés par cesattaques.

LE COMITÉ NATIONAL de sécurité(KNB) a annoncé que son ancien direc-teur, Karim Massimov, 56 ans, avait étéplacé en détention jeudi après le lance-ment d'une enquête pour "haute trahi-son". Premier personnage de premierplan arrêté, M. Massimov avait été limo-gé cette semaine après le déclenche-ment des manifestations qui ont ébran-lé le Kazakhstan et fait des dizaines demorts, notamment à Almaty, capitaleéconomique du pays.

Allié de longue date de l'ancien pré-sident du Kazakhstan Noursoultan

Nazarbaïev, dont il fut Premier ministreà deux reprises, Karim Massimov diri-geait le KNB depuis 2016. Le KNB aannoncé dans un communiqué avoirouvert jeudi une enquête pour hautetrahison, ajoutant que M. Massimovavait été arrêté le même jour, "soupçon-né d'avoir commis ce crime". Parailleurs, le président russe VladimirPoutine et son homologue kazakh

Kassym-Jomart Tokaïev ont eu une"longue" conversation téléphonique etsont convenus de rester en contact"permanent", a annoncé hier le Kremlin.

Un contingent de troupes russes etd'autres pays alliés de Moscou est pré-sent au Kazakhstan pour appuyer lepouvoir en place en protégeant les bâti-ments stratégiques et en épaulant lesforces de l'ordre.

Emeutes au Kazakhstan : l'ex-chefdes services de renseignement arrêté

Afrique du Sud : ambiance de fin de règne aux 110 ans de l'ANC

Ethiopie : 6,4 millions de personnesauront besoin d'une aide alimentaire

Plus de 6,4 millionsde personnes aurontbesoin cette annéed'une aide alimentairedans toutes les zonestouchées par lasécheresse en Ethiopie,a annoncé le Bureau decoordination desaffaires humanitairesde l'ONU (OCHA). Dansson dernier bulletin,l'agence onusienneestime que parmi cespersonnes vulnérables,trois millions d'entreelles vivent dans larégion de Somali, 2,4millions dans l'est del'Oromia et un milliondans le sud de l'Oromia."La sécheresse a unimpact dévastateur surla vie et les moyens desubsistance descommunautéspastorales et agro-pastorales vivant dansla région après latroisième saison despluies consécutivementratée", explique l'OCHA.

mondeexpress

11SOCIÉTÉ


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L’Algérie Aujourd’hui du 09 / 01 / 2022 Anep 221 600 0485

Une femme roule avec son filsdans le coffre pour ne pas êtrecontaminée au TexasAu Texas, aux Etats-Unis, une femme pourrait devoircomparaître devant un tribunal pour maltraitance d'enfantparce qu'elle a transporté son fils de 13 ans, infecté par lecoronavirus, dans le coffre de sa voiture.

EN AGISSANT AINSI, elle voulait éviterd'être infectée, selon les médias améri-cains. Cette femme de 41 ans, originaire dela région de Houston, a emmené son fils,qui avait déjà été testé positif, en voiturevers un site de dépistage pour un nouveau

test. Sur place, elle a dit que son fils étaitdans le coffre, ce qui a permis d'informer lapolice. Le garçon n'a pas été blessé. Lafemme travaillait comme enseignantedans une école secondaire. L'école l'a, pourl'heure, suspendue.

Un nouveau type de mariage fantasqueest désormais à ajouter à la longue listeexistante : à Las Vegas, le 1er janvierdernier, une Californienne fan de rose adécidé d'officialiser son union avec… cettecouleur. Et Kitten Kay Sera n'a pas fait leschoses à moitié, à en croire sa tenue : unerobe rose, un manteau de fourrure rose etune tiare rose, elle-même posée sur descheveux roses.

L'idée du mariage lui est venue il y adeux ans grâce à un enfant croisé dans larue, alors que la couleur garnissait satenue. Ce dernier lui a demandé : "Tuaimes le rose non ? Si tu aimes tant cettecouleur, pourquoi tu ne te maries pas avec?" a raconté Kitten Kay Sera à la chaîne detélévision locale Fox 5 TV. Au final, rien de

plus logique pour l'Américaine qui, lors dela cérémonie, s'est dit "en relation avec lacouleur rose depuis plus de 40 ans".

Pour sa cérémonie, hors de questionque quiconque fasse défaut à son âmesœur. Tous les invités ont été priés de seprésenter en rose. Etaient égalementprésents, une Cadillac rose, un bouquetde fleurs roses, une gâteau rose, unebague rose et... un nuancier, avec les cinqnuances de rose préférées de la mariée,en guise de représentant physique lors del'échange des vœux. Désormais, KittenKay Sera sera habillée en rose jusqu'à lafin de ses jours pour honorer cette union."Nous ne sommes que de passage surcette terre, il faut savoir s'amuser", aconclu la quadragénaire.

En Corée du Sud, en pleine campagneélectorale en vue de la présidentielle du 9mars prochain, l'heure est aux promessesalléchantes. L'une d'entre elles n'a pasmanqué d'attirer l'attention. LeeJae-myung, candidat du Partidémocrate au pouvoir, proposela prise en charge par laSécurité sociale des soinscontre la calvitie. "Cela fait de luile candidat préféré des chauvesdu pays", s'amuse Hankook Ilbo.

Le journal cite une déclara-tion faite sur le compteFacebook du député Kim Won-i, lui-même affecté par ce problème : "Lacalvitie est une maladie. Ceux qui n'en sontpas atteints ne peuvent pas comprendre lestress et la souffrance que nous vivons etles regards que nous endurons. Dix mil-lions de chauves tous ensemble derrièreLee Jae-myung?!"

Le journal prend l'annonce très ausérieux : "Jamais un projet, parmi la qua-rantaine que Lee Jae-myung a rendupublique dans le cadre des 'petits bon-

heurs qui changent la vie' qu'il promet à lapopulation, n'a eu autant de succès."Rappelant par ailleurs que M. Lee prometégalement une prise en charge élargie des

implants dentaires, le journalcommente : "En ces temps oùon vit presque cent ans, lessoucis esthétiques se confon-dent avec les préoccupationspour la santé."

Face aux accusations depopulisme qui frappent régu-lièrement le candidat, le journalcite le politologue Shin Yul :"Les gens se soucient moins de

choses comme l'économie numérique quede leurs petits problèmes personnels."

Connu pour sa verve, Lee Jae-myung aréagi aux cris enthousiastes de ceux quisont concernés par la calvitie en publiantsur sa chaîne Youtube un slogan élaborésur la polysémie du verbe coréen ppoptaqui signifie à la fois "élire" (un candidat) et"arracher" (des cheveux, par exemple) :"Pourquoi vous arracher les cheveux??Votez Lee Jae-myung."

Corée du Sud : un candidat à la présidentielle qui ne manque pas de toupet

ELLE AIME TELLEMENT LE ROSE QU'ELLE SE MARIE AVEC... LA COULEUR


ACTUALITÉ

PAR FODIL C.

ALORS que le prix d'un tel service étaitestimé de 2.000 - 4.000 DA avant la crisesanitaire, il a augmenté ces derniers moispour atteindre 6.000 DA, des fois 8.000 DAet il peut même aller jusqu'à 10.000 DAcomme nous avons pu le constater. Derrièreces propositions, se cachent souvent desparticuliers, des propriétaires de cyber-cafés ou des personnes travaillant de chezelles mais aussi des agences de voyage quioffrent ainsi leurs services sur internet fai-sant de cette simple opération un juteuxbusiness. Ils ne demandent qu'une copie dupasseport et entament par la suite lesdémarches qu'il faut afin de dénicher unrendez-vous.

Alors que les services consulaires, qu'ilssoient de la France ou des autres pays euro-péens, luttent pour combattre ce phénomè-ne, aucune solution n'a été trouvée jusque-là. Alors que la demande pour des rendez-vous visas augmente à l'approche de lapériode estivale ou durant la période des

fêtes de fin d'année, ceux qui tiennent cemarché n'hésitent pas à hausser les prixmais à chaque fois ils sont sollicités par desvoyageurs qui n'ont qu'un souhait, celui de

déposer leur dossier afin d'obtenir lefameux sésame qui leur permettra de voya-ger. Contacté par téléphone après avoirtrouvé son annonce sur Internet, l'un de

ceux qui proposent un tel service nous adéclaré : "Il faut comprendre les personnesqui le font car ce n'est pas facile d'obtenir unrendez-vous.

Au lieu de se casser la tête, elles préfè-rent nous solliciter pour le faire à leur placeet c'est ce que nous réussissons après plu-sieurs tentatives. Personnellement, ça m'ar-rive de passer des journées entières en facede mon ordinateur. La suite des étapes sefera normalement car une fois ma missionfaite, le client peut poursuivre par lui-mêmeles démarches bien que nous pouvons l'as-sister et l'accompagner en lui fournissant laliste des autres documents à fournir aumoment du dépôt de sa demande ou uneréservation d'hôtel, sans plus." La questionqui se pose, c'est de savoir comment cespersonnes réussissent à obtenir des rendez-vous pour une demande de visa alors qu'ilsne sont disponibles que rarement sur lessites consacrés à cette opération. Aucuneréponse ne nous a été dévoilée par celui quenous avons sollicité afin de nous éclaircirsur le sujet…

F. C.

SÉTIF : CRÉATION DE 13 NOUVELLESMINI ZONES D'ACTIVITÉS

Treize nouvelles minizones d'activités ont étécréées récemment à Sétif auprofit des investisseurs por-teurs de projets en vue depromouvoir l'investissementdans la région et encouragerles jeunes à monter leurspetites et moyennes entre-prises, a-t-on appris hierauprès des services de lawilaya.

L'opération qui a touché 13communes au nord et ausud de la wilaya, s'inscritdans le cadre des mesuresprises pour répondre auxbesoins enregistrés en lamatière à travers plusieurscommunes de la wilaya, et

intervient également enconcrétisation des instruc-tions des hautes autorités dupays visant l'encouragementde l'investissement, a préci-sé la même source.

Les travaux d'aménage-ment de 4 mini zones d'acti-vités situées aux communesd'Ourissia, Ain Azel, AinOulmène et de Salah Bey aunord et au sud de Sétif, sonten cours à des taux avancésnotamment en ce quiconcerne la régularisationdes assiettes, la réalisationdes routes et réseaux diverset l'éclairage public, enattendant leur réceptiondans les meilleurs délais.

Oran : arrêt immédiat de travaux de construction sur le sitearchéologique Portus Magnus

Les travaux de constructiond'un logement à proximité du sitearchéologique des ruines romaines"Portus Magnus" de Béthioua, àl'Est de la wilaya d'Oran, classépatrimoine national ont été inter-rompus par la Direction de la cultu-re et des arts d'Oran, a-t-on apprisauprès de cette instance.

La direction de la culture et desarts d'Oran "est intervenue enurgence après avoir été informée,par un citoyen, d'une opération deconstruction au niveau du sitearchéologique Portus Magnus et ce,à l'effet de prendre les mesures quis'imposent pour arrêter les travauxdans l'immédiat", a indiqué la

directrice de la culture et des arts,Bouchra Salhi. "Après s'être dépla-cé sur les lieux, il a été constaté quel'individu qui effectuait les travauxdispose d'un permis de construireémanant de l'ex- Assemblée popu-laire communale de Bethioua pourédifier une maison en R+1 dans unlieu non loin des vestiges du sitePortus Magnus", a ajouté la mêmesource. Mme Salhi a expliqué quel'autorisation de construire a étéoctroyée "sans consultation préa-lable de la direction de la culture etdes arts, sachant que le site histo-rique Portus Magnus est un vestigearchéologique protégé par la loi04/98 fixant les modalités de pro-

tection du patrimoine national etdisposant également d'un plan desauvegarde du site archéologiqueet de revalorisation qui est considé-ré au plan réglementaire commeoutil d'urbanisme, au même titreque le plan directeur d'aménage-ment et de l'urbanisme (PDAU)", a-t-elle précisé.

Pour sauvegarder ces vestiges,il a été fait appel aux chefs de Daïraet de l'Assemblée populaire com-munale de Bethioua pour appliquerles dispositions nécessaires à l'ar-rêt des travaux de construction etde remise en l'état initial le lieu,avec décision d'annulation du per-mis de construire.

VENTE DE RDV VISA SUR INTERNET

Un business qui rapporte beaucoupAlors qu'ils sont gratuits sur le site des opérateurs conventionnés avec les ambassades telles que VFS Global, TLSContact ou encore BLS, les rendez-vous pour le dépôt d'une demande de visa Schengen sont mis en vente au noirdepuis de nombreuses années sur Internet pour les personnes qui ne veulent pas le faire par elles mêmes en suivantdifférentes étapes sur ces plateformes.

PAR BRAHIM AZIEZ

LG Electronics Algérie a lancé,vendredi soir à l'hôtel HyattRegency d'Alger, ses trois nou-velles gammes de téléviseurs dedernière génération. Il s'agit de lagamme de modèles Oled,NanoCell et UHD. La cérémoniequi a été mise à profit pour faireune présentation détaillée à lapresse a été marquée par la pré-sence de hauts responsables de lamarque en Algérie et dans larégion.

L'évènement s'est voulu par lafiliale algérienne de LG commeune manière de mettre en avantle fait que les téléviseurs de sanouvelle gamme, considéréscomme les téléviseurs les plus

primés au monde, et le choix, parexcellence, des amateurs de jeuxvidéo, de cinéma et de sports, auvu leurs nombreuses options,modules et configuration dédiéesà chaque passion.

Lancés à l'international depuispeu, les téléviseurs Oled de LGsont considérés comme les télévi-seurs le plus primés au monde. Ilsont, d'ailleurs, été honorés par desexperts du film à la 72e cérémonieannuelle de remise des EmmyAwards Technology &Engineering. Une informationqu'a tenu à préciser MustaphaMohamedi, responsable de mar-keting de la marque en Algérie.

La technologie Oled de LG dis-pose de pixels auto-éclairés quipeuvent s'allumer et s'éteindrepour parvenir à offrir un noir par-

fait au contraste infini et aux cou-leurs surréalistes, contrairementaux téléviseurs LED et mini LEDqui utilisent des rétro-éclairages.De plus, ils sont dotés des der-nières solutions de Dolby, qu'ils'agisse de Dolby Vision IQ, ou deDolby Atmos, une combinaisonqui procure une expérience plusréaliste lorsqu'on regarde un film.Des modèles exposés dans un hallnous ont permis d'en avoir unaperçu.

La technologie des nouvellesTV Nano Cell de LG n'est pas enreste. Elle offre une expérienceinédite en matière de qualitéd'images, de couleurs (plus réa-listes et précises sous tous lesangles), et un contraste infini.

Le secret derrière les couleurspures réside dans la technologie

NanoCell qui utilise des nanopar-ticules pour filtrer et raffiner lacouleur en faisant disparaitre lesimpuretés des longueurs d'ondesRVB.

Avec près de 8 millions depixels, le téléviseur NanoCell offreune image plus nette et plusdétaillée que les téléviseurs HDstandard.

L'UHD en entrée de gamme

Le nouveau téléviseur UHD a

été conçu par LG pour divertir,qu'il s'agisse de cinéma, de sportou de jeux vidéo. Il fournit desimages détaillées en 4K avec descouleurs vives et une définitionquatre fois supérieure à celle duFull HD.

Doté d'intelligence artificielle,le téléviseur LG AI profite d'uncontrôle plus simple des chaîneset du volume, des recherches plusrapides de musique, de films et dela télévision. De plus c'est la pre-mière télé dotée d'une intelligen-ce artificielle qui comprenne lalangue arabe.

Les modèle UHD commercia-lisé par LG Algérie sont dispo-nibles en 43, 50, 55 et 65 poucesaux prix de 99.900 DA, 139.900DA, 169.900 et 209.900 DA.

B. A.

LG Algérie lance sa nouvelle gamme de téléviseurs


SANTÉ

ALORS QUE la propagation du variantOmicron fait exploser les compteurs decontaminations, le variant Delta, lui, circu-le toujours largement sur le territoire.Cette cohabitation laisse planer une incer-titude sur l'avenir de l'épidémie.

La France subit de plein fouet la propa-gation rapide du variant Omicron, mais levariant Delta, lui aussi, circule toujours surle territoire. C'est ce que montrent les der-nières données de laboratoire sur lesmutations de l'agence Santé publiqueFrance, publiées jeudi 6 janvier.

Le variant Delta, plus contagieux queson prédécesseur Alpha et que la souchehistorique du virus, était devenu majoritai-re en France au début de l'été 2021. Ces der-nières semaines, la progression fulgurantedu variant Omicron a largement réduit lapart de Delta parmi les cas positifs auCovid-19. Au 20 décembre, le variant Deltane représentait ainsi plus que la moitié descontaminations (contre 89% le 13décembre, et 98% le 6 décembre), selonune enquête Flash basée sur le séquençagede 922 échantillons.

«Deux feux de forêt quibrûlent le même bois»

Sous la poussée d'Omicron, le variantDelta est-il voué à disparaître rapidementdes radars ? Ce n'est pas ce que suggèrentles données disponibles à ce stade. En s'in-téressant au nombre de cas (et non plus à laproportion de cas), la lecture est même toutautre. Au 3 janvier, on évaluait à quelque42.000 les contaminations quotidiennesdues à Delta (153.000 dues à Omicron),selon une estimation basée sur une extra-polation des tests criblés. Soit à peinemoins que le pic estimé de 47.000 le 13décembre. Autant dire que la courbe resteglobalement stable, sur un plateau haut.

"Il y a un biais cognitif car le variantOmicron circule tellement que les cas deDelta semblent faibles, relève l'épidémiolo-giste Pascal Crépey, alors même que noussommes toujours sur un plateau." En effet,il ne s'agit pas d'un menu à la carte. "On nepeut pas laisser se propager le variantOmicron sans laisser se propager le variantDelta."

La France reste bel et bien traverséepar "deux feux de forêt qui brûlent le mêmebois", résume Pascal Crépey. "Omicron estdéjà majoritaire, et le deviendra encoreplus, à l'instar de ce qui s'est passé enAfrique du Sud ou au Royaume-Uni, maiscela ne veut pas dire que Delta disparaîtratout de suite", explique l'épidémiologisteMircea Sofonea, maître de conférences à

l'université de Montpellier. "Cette cohabi-tation de deux variants à des niveaux éle-vés est inédite", relève pour sa partMahmoud Zureik, professeur de santépublique et d'épidémiologie à l'universitéde Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines.

«Une coexistence est possible»

Combien de temps cela va-t-il durer ?"Delta reste le souci principal des hospita-liers pour quelques semaines encore, carles patients contaminés avant l'hégémonied'Omicron sont encore hospitalisés,explique Mircea Sofonea. Mais la préoccu-pation principale, fin janvier, sera bienOmicron." La plupart des spécialistes esti-ment en effet que ce variant dispose d'unavantage par rapport à Delta, car il est pluscontagieux. A l'inverse, il semble provo-quer moins de formes graves que son pré-décesseur.

A court terme, "une coexistence estpossible, poursuit Mircea Sofonea, parexemple si le variant Delta infecte plusfacilement les personnes immunisées parOmicron, en raison notamment de l'absen-ce de dose de rappel".

Par ailleurs, ajoute le chercheur,"l'avantage d'un variant sur un autre peutdépendre du contexte immunitaire de lapopulation, lequel varie au cours du temps"(vagues, campagne de vaccination, déclinimmunitaire). Son équipe, notamment,avait mis en évidence un renversement desituation (lien en anglais) du variant Betapar rapport au variant Alpha en avril der-nier en Ile-de-France.

"Si les comportements continuent dese relâcher, il y aura toujours une placepour Delta", estime Pascal Crépey, bien enpeine d'évaluer une hypothétique période

de fin de la vague Delta. "Le niveau d'immu-nisation des populations n'est pas suffisantpour casser la dynamique épidémique." Lerelâchement des gestes barrières, ainsiqu'un taux de vaccination insuffisant, per-mettraient au variant Delta, lui aussi, de sepropager davantage dans la populationnon immunisée. Et de continuer à entraî-ner, dans son sillage, de nombreux casgraves. Maigre lot de consolation : "On peutespérer que l'immunité croiséeOmicron/Delta puisse compléter l'immu-nité acquise par la dose booster de vaccin",selon Pascal Crépey.

A ce stade, les chercheurs préfèrent semontrer prudents. Mahmoud Zureik ima-gine ainsi trois scénarios. "Le premier, lemoins probable, c'est que la vague en courssoit la dernière - c'est le scénario des poli-tiques." Une autre option, qui n'est pasexclue, est la transformation en "un virussaisonnier, avec une vague d'hiver". Enfin,il est également possible que Delta, ou unnouveau variant, revienne après la fin de lavague et une période de repli.

«Omicron a gagné unebataille, mais peut-être pas la guerre»

En effet, "le variant Delta est là depuis leprintemps dernier et il est toujours actif",souligne Mahmoud Zureik. Depuis le moisde mars, en Inde, et juin, en France, "cevariant est relativement stable, avec desmutations peu significatives, poursuitl'épidémiologiste, à la différence d'unvariant Omicron davantage instable.

Il n'est donc pas exclu qu'il reprenne saplace. En d'autres termes, Omicron a gagnéla bataille, car il est beaucoup plus conta-gieux, mais il n'a peut-être pas gagné laguerre face à Delta."

RAPPORT HEBDOMADAIRE DE L'OMSPlus de cas, mais moins de morts

Il y a quelques jours une petitepolémique avait opposé, en

Algérie, deux professeurs à proposdu Covid et ses variants. Le

premier nous expliquait que ledébut de l'année 2022 allait être

d'autant plus dur qu'au momentoù Delta atteindrait son pic et

commencerait à péricliter, uneautre vague naîtrait avec

Omicron. Une sorte de doublevague qui laissait craindre le pire.Quelques jours plus tard, un autre

professeur est monté au créneaupour nous dire que l'un des

enseignements de cette pandémiede Covid-19 est que les variants ne

cohabitent pas et que le trèscontagieux Omicron allait vite

devenir le dominant pendant queDelta se retirerait comme ses

devanciers l'avaient fait avant luiou devant lui. Pour lui, Delta

n'atteindrait pas le pic prévu et la4e vague serait celle d'Omicron.

Cette thèse est largementrépandue parmi les scientifiques

de la planète, mais, comme lesvirus ne relèvent pas d'une

science exacte, une toute récenteétude est venue jeter le doute sur

cette idée dominante. Cette étudenous vient de France et nous dit

que si Omicron a connu unepropagation fulgurante, cela nesignifie pas du tout que Delta a

reculé. En nombre de cas (et nonen taux), il a poursuivi son

chemin, comme s'il n'avait pas deconcurrent. On vous laisse

découvrir les détails de l'étudedans cet article posté sur le Web

sous le titre "Face à Omicron, levariant Delta fait de la résistance

(et ce n'est pas une bonnenouvelle)".

Omicron-Delta : une double vagueserait possible

L'Organisation mondiale de lasanté a révélé jeudi qu'un nombrerecord de 9,5 millions de cas deCovid-19 avait été recensé dans lemonde la semaine dernière, soitune augmentationhebdomadaire de 71 % - ce quiéquivaut à un "tsunami", alors quele nouveau variant Omicronbalaye la planète. Par contre, lenombre de décès enregistrés étaiten baisse.

"On a enregistré la semainedernière le plus grand nombre de

cas de Covid-19 depuis le débutde la pandémie", a déclaré ledirecteur général de l'OMS,Tedros Adhanom Ghebreyesus.Mais l'OMS est certaine que cenombre est plus élevé, a-t-ilajouté, en raison d'un retard dansle dépistage pendant lesvacances de fin d'année.

Dans son rapporthebdomadaire sur la pandémie,l'agence de santé des Nationsunies indique que le décomptehebdomadaire s'élève à 9.520.488

nouveaux cas la semainedernière, mais avec 41.178 décèsenregistrés, comparativement à44.680 il y a deux semaines. Lesresponsables de l'OMS ontlongtemps souligné un décalagedans le temps entre les bilans decas et de décès - les variations dunombre de décès étant souvent àla traîne d'environ deux semainespar rapport à l'évolution dunombre de cas. Mais l'OMS aégalement noté que pourplusieurs raisons, l'Omicron ne

semblait pas aussi mortel que levariant Delta qui l'a précédé,notamment à cause del'augmentation des taux devaccination à certains endroits etdes signes indiquant quel'Omicron affecte davantage lenez et la gorge que les poumons.Toute augmentation deshospitalisations ou des décès à lasuite de la dernière augmentationdu nombre de cas ne devrait passe manifester avant environ deuxsemaines, souligne-t-on. Alors

que l'Omicron semble moinsgrave que le Delta, en particulierchez les personnes vaccinées, ledirecteur de l'OMS prévient qu'onne devrait pas baisser la garde."Tout comme les variantsprécédents, Omicron hospitalisedes gens et tue des gens, arappelé Tedros AdhanomGhebreyesus lors de son point depresse. En fait, le tsunami de casest si énorme et rapide qu'ilsubmerge les systèmes de santédu monde entier."

4ACTUALITÉ L'Algérie Aujourd'hui n°67 - Dimanche 9 janvier 2022

La Caisse nationale du loge-ment (CNL) sera "très prochai-nement" transformée en établis-sement financier afin de pouvoircontribuer au financement dulogement sur d'autres res-sources que celles du budget del'Etat, a indiqué son Directeurgénéral, Ahmed Belayat. Dans unentretien paru au dernier numé-ro de la revue Batisseur.dz de laCNL, M. Belayat a fait savoir quela prochaine étape pour cetorganisme coïncidera avec satransformation en un établisse-ment financier dans le cadred'une nouvelle philosophie deproduction du logement. Selonson directeur général, la CNL, entant qu'établissement financier,veut se placer au centre d'uneéquation "épargne - accès aulogement". "En tant qu'établisse-ment financier, elle se doit,d'ores et déjà, de réfléchir à lamise en place de nouveaux pro-duits pour collecter cetteépargne et à financer le loge-ment sur d'autres ressourcesque celles du budget de l'Etat.Ceci n'exclut pas, bien sûr, quenous mettions d'autres produitsfinanciers sur le marché", a-t-il

souligné. Il a cependant préciséque "la CNL n'a pas la prétentiond'être une banque à guichet, niune banque commerciale clas-sique", considérant que sa mis-sion en tant qu'établissementfinancier est d'organiser la col-lecte de l'épargne des ménages àtravers les réseaux bancaires, lesagences d'Algérie poste et per-mettre ainsi à l'Etat de financerle logement sur d'autre res-sources que celle du Trésor.

Des aides mieux cibléesCe nouveau schéma, a-t-il

expliqué, sera accompagné parune évaluation plus fine de lademande et un dispositif d'octroides aides mieux ciblé pour lesdifférents segments de loge-ments qui seront mis en place.

"Il ne faut pas oublier quel'épargne est devenue un produitcommercial sur lequel seconcurrencent toutes lesbanques depuis que l'on a sup-primé ce lien entre l'épargne etaccès au logement", a soulignéM. Belayat, soutenant que danstous les pays du monde, la res-source stable qui permet definancer le logement est

l'épargne des ménages. En outre,le DG de la CNL a tenu à noterque "l'équation épargne-loge-ment n'est pas une innovation,ni un renoncement à desacquis". Il a rappelé que c'est àpartir de 1998 que la règle del'épargne a été abandonnée."L'épargne-logement était la

règle dans les années 70. Le sta-tut d'épargnant était la conditionnécessaire pour accéder à n'im-porte quel logement initié par lesecteur de l'Habitat. Il y avait unfinancement mixte Trésor, fondsd'épargne", a-t-il expliqué, ajou-tant que c'est en 1973 que lespouvoirs publics avaient inaugu-

ré le lancement du produit loca-tion-vente.

L'initiative, a-t-il dit, avaitpour but de promouvoir unemixité sociale à travers l'implan-tation sur un même site de loge-ments relevant du locatif etd'autres de l'accession à la pro-priété.

«EL BADIL», LA BDL LANCERA DEMAIN SA FINANCE ISLAMIQUE

PAR FODIL C.

DURANT SA VISITE dans un site AADL,le premier responsable du secteur s'estadressé aux journalistes présents et arépondu à leurs questions faisant au passa-ge plusieurs révélations. Pour commencer,il a affirmé hier que la construction de15.000 logements sera lancée la semaineprochaine, sur le territoire national. "Cequota répondra à tous les besoins des sous-cripteurs notamment ceux qui accusent duretard par rapport à d'autres à cause desproblèmes rencontrés sur le plan adminis-tratif puis nombreux ont fait des recours.Donc, nous essayerons de bien les prendreen charge et faire en sorte que les citoyensne manquent de rien", a indiqué le ministre.Des propos qui ne devront que rassurermais aussi et surtout soulager ceux qui sontconcernés par les recours introduits à causede quelques erreurs faites durant l'inscrip-tion ou dans une étape ultérieure.

«Le problème des actes auniveau de la wilaya deMostaganem a été réglé»

Le premier responsable de ce secteur nes'est pas arrêté là, puisqu'il a ajouté : "Le pré-sident de la République a donné des instruc-tions pour accompagner tous les investis-seurs confrontés à des blocages administra-

tifs, nous sommes là pour le faire. Grâce auxefforts des autorités locales, notamment lewali de cette wilaya, nous nous sommespenchés sur 61 cas et nous ferons en sortede régulariser leur situation pour que lesprojets puissent avancer. Il faut soulignerque grâce à ces projets, plus de 3.000 postesd'emploi ont été créés dans la wilaya deMostaganem, une jolie stat en attendant defaire la même chose au niveau des autreswilayas. Le problème des actes au niveau dela wilaya de Mostaganem, que ce soit pour

les logements AADL ou LPP a été réglé aussiet ça, il fallait le mentionner aussi. Je profitede cette occasion pour lancer un appel àtous les autres walis afin qu'ils fassent demême pour que nous puissions bien avan-cer dans ce projet et pourquoi pas le cloredans les plus brefs délais. Ce que nous avonsréussi à faire ici doit servir d'exemple."

«Pas de changement dans le prix des logements»

Concernant l'augmentation des prix des

logements AADL, Mohamed Tarek Belaribi aassuré qu'"il n'y aura pas de changement".Le ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme etde la Ville a également indiqué : "Le prix deslogements sont connus et rien ne va chan-ger, ça je peux vous l'assurer.

Lorsqu'un souscripteur obtient ses clés,il disposera d'un tableau d'échéancier danslequel il trouvera tous les frais qu'il doitpayer." Le sujet est donc définitivementclos.

F. C.

NOUVEAUX PROJETS, ACTES, PRIX…

AADL, les annonces de Belaribi pour 2022

La CNL bientôt transformée en établissement financier

Après la wilaya de Tipasa en début de semaine, le ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville, Mohamed TarekBelaribi, a effectué une nouvelle sortie sur le terrain ce week-end et cette fois-ci, c'est à Mostaganem qu'il s'est rendu.

Dans un communiqué publié hier, laBanque de développement local a annoncé lelancement demain de sa finance islamiquedénommée "El Badil". Dans un premier temps,"El Badil" sera proposée sous forme de gui-chets au niveau de neuf agences de cettebanque publique. Il s'agit de cinq agences àAlger, à savoir celles de Sidi Yahia (114), AlgerCentre (107), Staouéli (158), Baraki (108) etHussein Dey (104), enplus des agences deConstantine (318),Ghardaïa (185), Oran (420)et Sétif (374), précise lecommuniqué. Toujoursselon la même source,ces neuf guichets isla-miques seront opération-nels progressivement

durant le mois actuel puis ils atteindront untotal de 50 d'ici la fin de l'année. "El Badil" pré-voit neuf produits certifiés par l'Autorité cha-raïque nationale de la fetwa pour l'industriede la finance islamique et le Comité decontrôle charaïque de la banque. Il s'agit desproduits Ijara Mountahia Bitamlik, Mourabahavéhicule, Mourabaha consommation,Mourabaha investissement pour les entre-

prises, Mourabahaexploitation pour lesentreprises, compte cou-rant islamique, comptechèque islamique, comp-te d'épargne islamique etdépôt en compte d'inves-tissement "Moudarabah",conclut le communiqué.

F. C.

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SPORTL'Algérie Aujourd'hui n°67 - Dimanche 9 janvier 2022

CAMEROUN BURKINA FASO

17h

POLÉMIQUE SUR LES TESTS DÈS LE MATCH D'OUVERTURE

Le Burkina Fasodénonce un scandaleLa CAN 2021 n'a pasencore officiellementdébuté qu'une polémiquevient déjà d'éclater àpropos des tests Covid-19 !

A LA VEILLE d'affronter le Cameroun,pays-hôte, le Burkina Faso a en effet pous-sé un coup de gueule ce samedi en confé-rence de presse par l'intermédiaire de soncapitaine Bertrand Traoré, qui a dénoncé 5tests positifs concernant comme parhasard des cadres de l'équipe plus le sélec-tionneur Kamou Malo et effectués dansdes conditions pour le moins douteuses."Les tests Covid effectués chez nous avec 5cas positifs n'ont pas respecté le protocoleétabli par la CAF qui veut qu'on fasse plutôtdes tests PCR 48h avant le match et non destests antigéniques comme cela a été fait.Ces tests antigéniques ont été fait vendreditard dans la nuit, entre 22h et 23h, après lepassage d'une première équipe médicalequi n'était pas reconnue par la CAF. Jeconteste cela et nous ne sommes pas d'ac-cord", a prévenu l'ailier d'Aston Villa. "C'estun scandale !

On ne peut pas apprendre à 24h dumatch que quatre de nos joueurs cadres

sont testés positifs." Le pays-hôte tente-t-ilde mettre la pression sur son adversairevia les tests, comme la RD Congo en avaitété victime durant le CHAN au Cameroundébut 2021 ?

Alors que les Etalons réclament unecontre-expertise, la réaction de laConfédération africaine de football (CAF),qui a récemment promis de s'appuyer surun "laboratoire indépendant internationa-lement reconnu" pour effectuer les testsdurant la CAN, est vivement attendue…

L'Algérien Ghorbal au siffletLa Confédération africaine de football

(CAF), a désigné un trio arbitral algérien,conduit par Mustapha Ghorbal, pour diri-ger le match d'ouverture de la 33e Coupe

d'Afrique des nations CAN-2021 entre leCameroun, pays hôte, et le Burkina Faso,aujourd'hui à 17h au stade d'Olembé àYaoundé. Ghorbal (36 ans), internationaldepuis 2014, sera assisté de ses compa-triotes Abdelhak Etchiali (1er assistant) etMokrane Gourari (2ème assistant), selonun communiqué de la Fédération algérien-ne (FAF) publié vendredi soir. Le quatrièmearbitre est l'Egyptien Mahmoud El-Banna,alors que le commissaire au match est leCongolais Jean Médard Kossa. Les arbitresde la VAR (assistance vidéo à l'arbitrage,ndlr) sont les Marocains Adil Zourak etZakaria Brinsi. L'autre match de la poule A,mettra aux prises dimanche, également austade d'Olembé, l'Ethiopie au Cap-Vert(20h00).

AMUNIKE : «L'ALGÉRIE ESTFAVORITE»

Emmanuel Amunike, ancienne stardes Super Eagles a placé la sélectionalgérienne en tête des favoris de la 33eédition de la Coupe d'Afrique desNations de football qui débutedimanche au Cameroun avec le matchd'ouverture entre le pays hôte et leBurkina Faso. "L'Algérie est l'équipechampionne en titre, oui, c'est le favori,il y aura le Sénégal une équipe très cos-taud, le pays hôte, le Cameroun,l'Egypte, le Nigeria, le Maroc, la Tunisie.Il sera très difficile de prédire qui vagagner le titre parce que nous avonstellement de belles équipes ici." adéclaré Amunike, ancien vainqueur dela CAN 1994. "Il y a de gros change-ments dans le football africain, desjoueurs de dimension mondiale, c'estprometteur. En Europe, aujourd'hui, lesfootballeurs africains jouent les pre-miers rôles dans leurs clubs qui évo-luent dans les tops clubs dans lemonde. Et cela doit se refléter à traverscette compétition." a-t-il ajouté.L'ancien sélectionneur de la Tanzanies'attend à un tournoi meilleur que leprécédent en Egypte avec des sélec-tions bien préparées décidées à aller leplus loin possible. "J'attends qu'ellesoit meilleure que l'édition précédente.En 2019, nous avons joué la premièrefois Coupe d'Afrique des Nations (CAN)avec 24 équipes, ce sera la deuxièmefois et nous avons vu de nouveaux arri-vants comme la Gambie, les Comores.Cela montre que les gens travaillent etque le football africain progresse."Avant d'enchainer : "Et la CAN, c'est untournoi regardé et suivi dans le mondeentier. C'est pourquoi cette éditionmalgré les difficultés que pose la pan-démie de la Covid-19 doit se hisser versles standards internationaux. L'Afriquedoit montrer à cette compétition quesa compétition phare fait des pas degéants. Nous allons découvrir de nou-velles stars. Je suis très positif.".L'Algérie, tenante du titre, entrera enlice mardi, dans le groupe E, en affron-tant la Sierra-Leone au stade deJapoma à Douala (14h00), avant dedéfier le dimanche 16 janvier la Guinéeéquatoriale (20h00), puis l'ogre ivoirienle jeudi 20 janvier, toujours à Douala(17h00).

L'ancien attaquant ivoirien,Arouna Koné, s'est exprimé sur lasélection algérienne. "Jouercontre l'Algérie en Couped'Afrique des Nations est ungrand défi pour nous. Ce seraun match revanche pour notredéfaite contre eux aux tirs aubut en Egypte. Nous devonsêtre positifs et courageux, etjouer l'attaque. Et si nous gagne-

rons, nous serons en huitiè-me de finale et on sera pre-

mier du groupe. Et nousvoulons aussi que çasera la Cote d'Ivoire quimettra fin à la séried'invincibilité de l'équi-pe d'Algérie a une équi-

pe qui possède une gran-de force physique, notam-

ment en attaque. C'est un

concurrent qui joue d'une manière offensi-ve terrible dirigé par Riyad Mahrez, et a unentraîneur qui transmet une grande per-sonnalité et un magnifique état d'esprit àson équipe.

«Le meilleur, c'est Salah»L'équipe d'Algérie est le candidat

numéro un au titre, avec le Sénégal ", dira lepetit Arouna. Par ailleurs, Arouna Konéestime que Mohamed Salah est bien

meilleur que Riyad Mahrez. "Je pense queMohamed Salah est bien meilleur queRiyad Mahrez. Salah est un buteur de gran-de classe et ses multiples buts inscrits sonttrès distinctifs. Il est en train de faire uneincroyable carrière professionnelle àLiverpool, il fait partie des légendes du clubmaintenant", a-t-il précisé. "À mon avis,Salah est le meilleur joueur d'Afrique. Suividu sénégalais Sadio Mane et Riyad Mahrezen troisième position", a-t-il conclu.

Koné : «Les Eléphants ont une revanche à prendre sur l'Algérie»

ROGER MILLA TACLE LE MAROC ET L'EGYPTE «S'ils ne se sentent pas Africains, qu'ils aillent jouer la Coupe d'Europe» Le coup d'envoi de la 33e édi-tion de la Coupe d'Afrique desnations sera donné aujour-d'hui après des semaines d'in-terrogation, pendant les-quelles les hypothèses d'unedélocalisation, voire d'un nou-veau report, ont été évoquées.Roger Milla n'a que modéré-ment apprécié ces tergiversa-tions, et il l'a fait savoir dans

une interview accordée à TV5Monde. Dans son viseur : lespays d'Afrique du Nord, plusparticulièrement, le Maroc etl'Egypte. "Je ne vois pas pourquelle raison, aujourd'hui, ilscontinuent à mal parler desautres pays et de l'Afrique, glis-se la star camerounaise, vain-queur de la CAN en 1984 et1988. Les pays maghrébins,

c'est eux qui mettent toujoursle désordre, je suis désolé. Jevais leur dire en tant que frère,que ce soit le Maroc, l'Égypteou les autres, ce n'est pas nor-mal. S'ils ne sont pas africains,qu'ils aillent jouer pourl'Europe, pour l'Asie ou bienpour d'autres, mais qu'ils neviennent pas mettre le bordeldans le continent africain.",

Roger Milla a été certes mal-adroit en généralisant, maisces cibles sont connues detous, l'Egypte d'Abu Rida et leMaroc de Lakdjaâ qui ont toutfait pour reporter, sinon délo-caliser la CAN.

3L’ÉVÉNEMENT


FACE À LA PERSISTANCE DES PÉNURIESLe Conseil de la Nation ouvre une enquêtePAR BRAHIM AZIEZ

La pénurie du laitvient s'jouter à celle del'huile alimentaire quiprend de nouvelles pro-portions. Et cela aumoment ou les boulan-gers menacent dedébrayer si le prix de labaquette de pain nepasse pas à 15 DA, quoique certains aient déjàcommencé à appliquer cetarif. C'est dire que lasituation sociale n'est pasau beau fixe.

Dernier développe-ment en date, le Conseilde la nation a décidé,hier, de mettre en placeune commission d'en-quête parlementaire surla pénurie de produits delarge consommation.

Une décision prise à l'is-sue d'une réunion dubureau du conseil de lanation, présidée parSalah Goudjil, présidentde l'institution parlemen-taire, et élargie aux prési-dents des groupes parle-mentaires et au questeur.

Le but de l'opérationétant de "lutter contre lefléau du monopole et dela spéculation illicite quiprennent de nouvellesproportions, et qui mena-cent la stabilité, la cohé-sion et l'immunité socié-tale de la nation". Il fautdire que les phénomènesdes pénuries et autresspéculations ont pris cer-taines proportions cesderniers temps. D'où laréaction du conseil de lanation "dans le cadre de

ses responsabilitésconstitutionnelles àl'égard du peuple etconformément à l'article159 de la Constitution etdes exigences de la loiorganique et duRèglement intérieur yafférents, de mettre enplace une commissiond'enquête parlementairechargée d'enquêter surles problèmes de pénurieet de monopole touchantcertains produis essen-tiels de large consomma-tion à travers le pays", lit-on dans le communiqué.Il est attendu que lalumière soit faite sur "lescauses de cette crise, sesinstigateurs et les partiesqui l'alimentent", en vuede "contrer lesmanœuvres et les com-

portements malveillantsrépétés des spéculateursqui participent de leurégoïsme et de leur aviditéaux dépens des produc-teurs et des consomma-teurs", ajoute le commu-niqué. Le Conseil de lanation n'a pas manqué derappeler que "leParlement, avec ses deuxchambres, a adoptérécemment une loi rela-tive à la lutte contre laspéculation illicite quiprévoit des dispositionset des mesures répres-sives". La commissiond'enquête entamera sontravail par "la mise enplace d'un programmed'action à court termeconformément auxmesures légales".

B. A.

Le gouvernement a pris au"sérieux" le phénomène dela hausse anarchique desprix qu'ont connus lesproduits de largeconsommation cesderniers temps.

PAR ABDELLAH B.

LE PREMIER MINISTRE AïmeneBenabderrahmane affirme que son gouver-nement a mobilisé tous les moyens pourpréserver le pouvoir d'achat des Algériens etgarantir la disponibilité des produits sur lemarché national.

Révision de la TVA Parmi les mesures prises par le gouver-

nement dans ce sens, le Premier ministreannonce la révision du système fiscal pouralléger la pression sur les citoyens.

Après la révision de l'impôt sur le revenuglobale et la hausse du point indiciaire cen-sés sauver le pouvoir d'achat des Algériens,Benabderrahmane annonce la révision de lataxe sur la valeur ajoutée dans les pro-chaines semaines. "Une mesure qui per-mettra de stabiliser les prix des produits delarge consommation prochainement", affir-me le Premier ministre dans une déclara-tion à la presse. Il s'agit donc d'une réponsefavorable du Premier ministre à la demandeformulée par les acteurs économiques quitrouvent inadmissible d'imposer le mêmetaux de TVA à tous les produits. Ils appellentà réduire le taux d'imposition sur les pro-duits de première nécessité, qui est aujour-d'hui de 19%. Chose que le Premier ministè-re affirme avoir pris en considération dansla réforme du système fiscal dont le projetde loi est sur la table du gouvernement. Leministère des Finances a placé la révision ducode fiscal parmi ses priorités pour l'année

courante. Ce nouveau code fiscal permettra,selon le Premier ministre, égalementministre des Finances, un meilleur accom-pagnement du programme de relance éco-nomique et la préservation du pouvoird'achat des citoyens.

Mettre fin auxdysfonctionnements dans la chaîne de distribution

Réagissant aux pénuries de certainsproduits de première nécessité, le Premierministre explique cette situation par l'exis-tence de dysfonctionnements dans la chaî-ne de distribution au niveau national."L'arrêt technique de certaines unités deproduction sont à l'origine de la réductionde la quantité de produits sur le marché. Cequi a provoqué un problème d'approvision-

nement en la matière", explique-t-il. Selonle Premier ministre, la situation vaconnaître une amélioration dans les pro-chains jours, après le retour à la productionde toutes les unités de production. "On saittous que durant cette période de l'année, lesunités de production recourent à la mainte-nance, ce qui a eu un impact direct sur lemarché à travers la réduction de quantité deproduits" affirme-t-il, tout en "rassurant"sur la disponibilité de ces produits en quan-tité dans les prochains jours.

Faire échec aux spéculateurs Dans le même volet, outre la révision du

système fiscal, le gouvernement a déjà pré-paré le terrain législatif pour la lutte contrela spéculation. Un phénomène qui est à l'ori-gine de la hausse des prix sur le marchénational. Pour résoudre cette probléma-

tique lancinante, le gouvernement avaitrecouru à l'adoption d'un texte de loi crimi-nalisant l'acte de spéculation qui est entréen vigueur début de l'année courante. Lenouveau texte de loi prévoit des peines deréclusion criminelle de 10 à 30 ans pour lescontrevenants. "Une mesure qui vise à éra-diquer le phénomène de la spéculation enrecourant à l'instauration des peines entre10 et 30 ans de réclusion criminelle contreles contrevenants", affirme le Premierministre. Pour résoudre cette problématiqueliée à la spéculation des prix et le recours austockage anarchique de produit de largeconsommation, le gouvernement a déjàordonné la multiplication des opérations decontrôle du marché et de sévir contre lecontrevenant qui provoque des pénuries enla matière pour accroitre leur bénéfice touten pénalisant le citoyen. A. B.



LAIT EN BOÎTE : LA CRISE RISQUE DE DURER ENCORE

La pénurie du lait en boîterisque de durer au moinspour quelques semainesencore. En effet, l'un des pro-ducteurs, en l'occurrencel'entreprise Tchinlait quifabrique le lait Candia est àl'arrêt depuis une dizaine dejours faute de poudre de laitet le restera jusqu'à la fin dumois, selon son patron. C'estdire qu'il y aura un manquesur le marché pendant toutce mois de janvier.

Le président del'Association nationale descommerçants et artisans(ANCA), Hadj-TaharBoulanouar, pense que l'oc-

troi de la dérogation sanitairepour l'importation du lait enpoudre- "reste une solutiontemporaire", et que la crise sepoursuivra, tant que le payscontinuera "70 ans après sonindépendance, à toujoursimporter du lait". Même si, audemeurant, la fin de la per-turbation de la distributiondu lait en carton dépendrade la date du début d'impor-tation du lait en poudre, aestimé le président del'ANCA, qui prédit que "si onva en importer dans les pro-chains jours, elle ne va pasdurer longtemps".

A. R.


SPORT

Les Verts depuis hierà DoualaA LA CONQUÊTEDE LA 3e ÉTOILE

L'équipe nationale s'estenvolée hier à Douala à bordd'un vol spécial après unstage qui aurait pu être qua-lifiée de "réussite totale" si lepremier match face à laGambie n'avait pas été annu-lé. Amoindris de Tahrat, posi-tif au Covid-19, les soldats deDjamel Belmadi ont atterri àl'aéroport international deDouala à 22h. Des dizainesde journalistes, algériens etétrangers étaient à leuraccueil. Le capitaine RiyadMahrez qui a suscité moultinterrogations ces derniersjours à cause de son absenceau stage était bien évidem-ment du voyage. Le coachnational devrait se présenteravec lui aujourd'hui enconférence de presse pourexpliquer son cas et, sibesoin, démentir lesrumeurs qui ont circulé à sonencontre.

EN PLUS des informations qu'il va commu-niquer concernant son équipe, la question surl'arrivée tardive de Ryad Mahrez au stage deDoha est inévitable. En dépit des informationsqui ont circulé pendant la semaine, faisant étatd'une autorisation accordée par le coach natio-nal à son vaillant capitaine qui avait besoin dedécompresser un peu, vu qu'il est sur la brèchedepuis plusieurs semaines avec notammentles matches de fin d'année disputé avecManchester City.

Au lendemain du dernier Arsenal-Manchester City (1/2), tout le monde en Algériepensait que Ryad Mahrez avait embarqué dansle même avion que Said Bernahma au départde Londres, puisque nos représentants enPremier League ont joué dans la même jour-née de samedi passé dans la capitale anglaise.Dès qu'il a embarqué, Said Benrahma avaitpublié une story installée dans l'avion. Parcontre, Ryad Mahrez, un accroc des réseauxsociaux, est resté discret.

Jusqu'à présent, personne n'avait imaginéque Mahrez n'avait pas rejoint le groupe àDoha. Ce n'est que mercredi avant le début dela rencontre amicale Algérie-Ghana (3/0) quel'information à propos de l'absence de Mahreza circulé. Tandis que certains évoquaient unecontamination au coronavirus et qu'il serait,par conséquent, mis en quarantaine, d'autresont carrément parlé d'une brouille avec lecoach. Finalement, c'était une fausse informa-tion et qu'en réalité, le capitaine des Verts a été

autorisé par Belmadi à aller celebrer sonmariage avec la belle Taylor Ward à Dubaï.Néanmoins, la question qu'on se pose : pour-quoi ce dernier n'a pas donné l'informationlundi dernier quand il a animé sa conférencede presse à Doha ? La réponse est toute simple."Aucun journaliste n'a interrogé Belmadi sur ladate d'arrivée à Doha de Riyad Mahrez", justifieun membre de l'encadrement de l'EN, unefaçon de rejeter la balle aux journalistes qui ont

couvert ce point de presse à Doha.Logiquement, la FAF se devait de pondre uncommuniqué pour annoncer l'arrivée tardivede Mahrez, après il n'y aura pas toutes ces spé-culations sur ce sujet. La question qui se poseactuellement, Belmadi doit-il prendre en mainla communication en sélection ? Parce que cegenre de couac pourrait, à l'avenir provoquerdes incompréhensions, voir des problèmesdans le groupe.

En fin de semaine, la petite famille deBelaili, qui réside à Doha depuis qu'il a signéau Qatar SC, est rentrée à Oran avec dansses bagages toutes ses affaires. Une preuvede plus sur les intentions du prodige algé-rien sur ses intentions de rejoindre un clubeuropéen, alors que les rumeurs l'annon-cent à Al Duhail, l'autre club de Doha.Youssef Belaili n'a plus envie de rester dansle championnat qatari. " Je reviendrai àDoha pour jouer la Coupe du monde avecmon pays, mais pas avant ", a-t-il confié àses proches qui l'ont interrogé sur larumeur Al Duhail. Malgré qu'au Golfe, ilpercevait un gros salaire, que ce soit à AlAhly Djeddah ou à Qatar SC, il est clair queBelaili ne s'est jamais adapté à la vie dans

ces deux pays du golfe Persique, contraire-ment à d'autres coéquipiers en sélectionqui sont heureux, notamment son ami inti-me Baghdad Bounedjah qui est à sa 7e sai-son au Qatar et ne compte pas quitter lepetit Emirat dans l'im-médiat, d'autantque, financière-ment, il pense assu-rer ses vieux jours.

Pourquoi il a dit non à Saint-Etienne

Alors qu'en Algérie, tout le monde estcurieux de connaître la future destinationde l'attaquant vedette de l'EN, selon le pèredu joueur qui est en contacts permanents

avec son fils : "J'ai eu au téléphone Youssef,on est ressorti avec la conclusion sui-vante. Il faut qu'il se concentresur la CAN.

Commec'est moi qui

m'occupe de sescontacts, j'essaierais de

lui trouver le club idéal.Mon fils a bien compris que

son intérêt est de faire un bontournoi d'autant qu'en Algérie,on attend beaucoup de lui.D'ailleurs, il m'a promis detout donner pour aider la

sélection à atteindre son

objectif ", nous révélera Abdelhafid. " Onn'est pas pressé pour trancher le choix àfaire ; d'ici le 31 janvier, il y aura du nouveau", prévoit-il. Ayant négocié tous les contratssignés auparavant par son fils, Abdelhafid a,selon lui, rejeté une proposition de SaintEtienne. " Effectivement, Saint Etienne estintéressé par ses services. C'est un clubmythique en France, bien qu'il soit sur ledéclin ces dernières années. On a repoussél'offre d'emblée, car Saint Etienne souhaitel'engager pour un contrat de 6 mois seule-ment avec un objectif, celui de sauver leclub de la relégation en L2. Une fois cetobjectif atteint, on prolongera son contrat ;soit des conditions qui ne nous arrangentpas", explique-t-il.

Barrages pour la CM Qatar 2022 le 22 janvier

Pour rappel, au cours de la même réunion, l'instance africaine a dévoiléla date du tirage au sort de la dernière phase qualificative à la Coupe duMonde de la FIFA, Qatar 2022. Le tirage au sort des Eliminatoires Africainespour la Coupe du Monde de la FIFA, Qatar 2022 aura lieu le lendemain, 22janvier 2022. Les 10 équipes qualifiées seront réparties en deux niveaux surla base du classement officiel de la FIFA, publié en novembre 2021. Les cinqéquipes les mieux classées affronteront les cinq équipes les moins bienclassées (les équipes les moins bien classées accueilleront la manche aller).Conformément au classement publié le 19 novembre 2021, la répartitiondes équipes se fera ainsi qu'il suit :

Niveau 1 : Sénégal, Maroc, Tunisie, Algérie et NigériaNiveau 2 : Egypte, Cameroun, Ghana, Mali et RD Congo.

CAN 2021 :Senghor s'attendà des couacs «Ce ne sera pas parfait»Le 1er vice-président de laConfédération africaine de foot-ball le Sénégalais AugustinSenghor, a appelé samedi àDouala, l'ensemble des 24 délé-gations des équipes partici-pantes à la 33e Coupe d'Afriquedes nations CAN-2021 auCameroun " à faire preuve decompréhension" envers les orga-nisateurs. "Le Cameroun a réali-sé des efforts immenses, mêmesi nous savons que tout ne serapas parfait. Nous avons parléd'ajustements en cours de com-pétition. Si la CAF et le COCANconstateraient qu'il y a des amé-liorations à faire, on le fera au furet à mesure. J'appelle toutes lesdélégations à faire preuve decompréhension envers les orga-nisateurs, et surtout faire dessacrifices pour s'adapter auxconditions, tout en veillant à ceque cela n'aura pas d'impactnégatif sur le bon déroulementdu tournoi ", a déclaré le N.2 de laCAF aux médias.

Belaïli, la preuve qu'il ne signera pas au Qatar

COMMUNICATION CHAOTIQUE SUR LE CAS MAHREZ

Belmadi doit prendre en mainle volet Com en sélectionLe coach national animera la conférence de presse demain à la salle de presse du stadeJapoma. Le début de la conférence est prévu à 13h. Belmadi passera d'ailleurs avant lesélectionneur sierra-léonais.

CAN 2023 : tirage au sort le 21 juin à DoualaLe tirage au sort des Eliminatoires de la Coupe d'Afrique desNations Côte d'Ivoire- 2023, aura lieu le 21 janvier prochain àDouala, en marge de la CAN 2021 qui débute dimanche auCameroun, a indiqué la Confédération africaine de football(CAF).Ainsi, les affiches du tour préliminaire des qualifications àla Coupe d'Afrique des Nations, Côte d'Ivoire 2023, seront révé-lées le 21 janvier 2022 à Douala, au Cameroun. Cette phase préa-lable disputée selon le système à élimination directe sera orga-nisée sur deux manches, aller et retour. La position des équipessera déterminée par le classement FIFA. Les équipes qualifiées àl'issue de ce tour rejoindront la phase de groupes composée de48 équipes.

2L’ÉVÉNEMENTL'Algérie Aujourd'hui n°67 - Dimanche 9 janvier 2022

Rezig promet de sévir :«La loi anti-spéculationsera appliquée à la lettre» Le ministre du Commerce et de la promotiondes exportations, Kamel Rezig, a assuré, hier àOran, que la nouvelle loi contre la spéculation"sera appliquée à la lettre et toute personnestockant l'huile à des fins spéculatives seratraduite en justice". En marge de sa visite àl'usine de production d'huile alimentaire Afiadans la commune de Hassi Bounif et l'usineSim de broyage de graines oléagineuses et deraffinage des huiles alimentaires, basée dansla zone de Hamoul, le ministre a indiqué que laloi a été publiée dans le Journal Officiel et seraappliquée "à la lettre". "Tout commerçant oupropriétaire de local stockant l'huile à des finsspéculatives sera traduit en justice", a-t-ildéclaré. D'autre part, les citoyens stockant ceproduit à large consommation à des fins spé-culatives seront également poursuivis en justi-ce, soulignant à ce propos que son départe-ment et les services de sécurité "sont résolus àtraduire devant la justice tout spéculateur etce, dans le cadre de la nouvelle loi contre laspéculation".

En marge de sa visite àOran, le ministre duCommerce, Kamel Rezig, adonné les chiffres des besoinset de la production d'huile.

Ainsi, selon le ministre, lesbesoins quotidiens de ce pro-duit sont de 1.600 tonnes alorsque la production quotidienned'huile se situe entre 2.500 et3.000 tonnes. Aussi, des ins-tructions ont été données auxproducteurs pour augmenterla capacité de distribution àplus de 3.000 tonnes/jour, defaçon à dépasser les besoinsnationaux, selon Kamel Rezig.

A ce propos, le ministre aestimé qu'"il est étonnant quenous produisions toute cettequantité d'huile et injectéedans le marché, alors quebeaucoup parlent de rareté"."En réalité, le problème réside

dans la spéculation et lesmauvais comportements dequelques citoyens et non pasdans la production", a-t-ilajouté.

Pour ce qui est de lamatière première pour l'huilede table, on compte deux uni-tés de production (SIM à Oranet Cofid Boudiab à Mascara)qui disposent d'un stock de

matière première évalué à50.607 tonnes qui permet unecouverture de 35 jours.

Par ailleurs, les compensa-tions en matière de produc-tion de l'huile de table ontatteint les 39,74 milliards dedinars en 2021, dont 29,55 mil-liards de dinars ont été allouésà Cevital, 7,02 milliards dedinars pour Afia et 2,77 mil-

liards de dinars pour COGBLabelle.

Toutes ces données pous-sent à se poser des questionssur la pénurie de l'huile ali-mentaire, entre autres...

Vente interdite auxmoins de 18 ans

Concernant l'interdictionde vente de ce produit auxmineurs, le ministre a confir-mé l'information, relevantque "l'exploitation d'enfantset de mineurs à des fins despéculation a été enregistréeet que des individus lesenvoient pour acheter quoti-diennement ce produit engrandes quantités, chose quia également causé une cer-taine rareté".

B. A.

Depuis quelques jours, lepain connaît une tensionavec des prix qui prennentune courbe ascendante, endépit du fait que leursintrants sontsubventionnés par l'Etat.

PAR AMAR R.

AFIN de contenir la crise du pain sub-ventionné, née des décisions unilatérales decertaines boulangeries d'augmenter le prixde la baguette de pain ordinaire et amélioré,le ministère du Commerce a convié lesassociations et organisations profession-nelles concernées directement par cettequestion, à l'instar de l'Union générale ducommerçants et artisans algériens(UGCAA), et l'Association nationale descommerçants algériens (ANCA) aux côtésdes représentants d'autres institutions, àprendre part aujourd'hui à une réunion decoordination.

Selon une déclaration de Hadj-TaharBoulanouar, président de l'Associationnationale des commerçants algériens(ANCA), cette réunion qui intervient confor-mément à une décision du Premier ministreet ministre des finances, AïmeneBenaberrahmane, est dédiée à l'étude desrevendications soulevées par les boulangersnotamment l'augmentation du prix du painordinaire à 15 DA et celui du prix amélioré à20 DA.

Les propositions de l'ANCALors de cette réunion, l'ANCA, à travers

sa commission des boulangers, présenteraun canevas de propositions. À commencerpar celle de "garantir une marge bénéficiai-re honorable pour le boulanger", a-t-il indi-qué en expliquant que "le prix de la baguettedu pain est fixé par l'Etat puisqu'il est fabri-qué de farine, mais pas que. Il s'agit de nom-breux intrants qui entrent dans la fabrica-tion de la baguette de pain dont le sel, l'amé-liorant, le loyer, et l'électricité, dont les tarifsne sont pas fixés par voie réglementaire. La

deuxième demande porte sur "la garantiede la distribution de la matière première,notamment la farine et la semoule", a-t-ilajouté, en faisant état des "boulangers dansles wilayas éloignées qui achètent la farineet la semoule en seconde main. Ils ont sou-vent recours à des commerçants de grospour s'approvisionner en ces deux matières,faute de disponibilité dans les minoteries".Et la troisième proposition a trait à "l'amé-lioration de la qualité du pain consomméedans le pays, et qui laisse à désirer, surtoutpour la baguette fabriquée à partir de la fari-ne blanche qui est abandonnée par certainspays".

En gros, l'ANCA propose d'"aller vers larévision de la politique de subvention", aenchaîné notre interlocuteur, en rappelantqu'à chaque saison, fin d'année ou mois deRamadhan, on se retrouve face à une pénu-rie alimentaire ou perturbation de la distri-bution d'un produit dont le prix est soit sub-

ventionné soit plafonné, notamment le pain,l'huile, le sucre et la semoule. En soulignantla nécessité de changer la politique de sub-vention, il a suggéré, dans ce sens, d'accor-der une aide de l'Etat directe au consomma-teur, au lieu de subventionner le produit enquestion", en arguant que "les produits sub-ventionnés sont les plus exposés au détour-nement, à la contrebande aux frontières etne profitent pas qu'aux catégories vulné-rables mais aussi aux personnes aisées". Enrevanche, Hadj Tahar Boulanouar a rappelél'interdiction formelle d'augmenter le prixsubventionné ou plafonné d'un produit deconsommation, qui a été codifiée dans la loirelative à la lutte contre la spéculation quiprévoit des sanctions lourdes contre toutepersonne ou commerçant reconnue cou-pable de fait de spéculation ou d'augmenta-tion des prix réglementés, notamment despoursuites judicaires et la fermeture défini-tive du local commercial.

Pour rappel, suite à cette crise du pain -une veille revendication- a été exacerbée ence début de l'année 2022, suite à un appelanonyme lancé sur les plateformes deréseaux sociaux à porter le prix du pain sub-ventionné à 15 DA et le prix du pain amélio-ré à 20 DA, l'UGCAA et la Fédération natio-nale des boulangers se sont démarqués desauteurs des augmentations, alors que leministère du Commerce s'est opposé àtoute augmentation des prix. Par la suite, ladirection du commerce, l'Inspection géné-rale et les services de sécurité ont pris desmesures pour punir les contrevenants, leurinfliger une amende de 20 millions de cen-times et sceller leurs magasins, ce qui aentraîné la protestation de dizaines de bou-langers, comme ceux des wilayas deBoumerdès et de Constantine, qui ont tenudes rassemblements et lancé des pétitionsdemandant à trouver une solution à la crisedes prix du pain subventionné. A. R.

PRIX DE LA BAGUETTE

L'Etat ouvre les négociations

Huile, le marché va être inondé

Le membre du comité scientifique de suivi del'évolution de la pandémie de Covid-19, Dr LyèsAkhamok n'exclut pas le recours au confine-ment partiel "comme dernier recours". "Quandon voit que les Etats-Unis ont enregistré 1 mil-lion de cas Omicron en 24h, on ne peut que s'in-quiéter… néanmoins, le recours au confinementest une carte qu'on ne jouera que si on y estobligés. Ce ne sera pas un confinement com-plet, mais on pourrait imposer le couvre-feu à une wilaya, ouune commune si la situation l'oblige", dira-t-il en marge desassises de la santé qui se tiennent au CIC Club des Pins.

«On ne fermera pas les écoles»A propos de l'élargissement du pass vaccinal, Dr Akhamok

a estimé que le passage à cette étape est inévitable. "On va yarriver, c'est sûr. Le pass vaccinal, et non sanitaire, sera obli-gatoire dans d'autres établissements. On va expliquer toutcela dans un avenir proche…" Enfin, en ce qui concerne lamenace de fermeture des écoles qui ont enregistré des casde Covid, le membre du comité scientifique a exclu cettehypothèse. "On peut fermer une classe, voir une école pour

une période déterminée, mais pas toutes les écoles, on ne va pasjouer avec la scolarisation de nos enfants tout de même !"

R. N.

24e

heureLa Dr AKHAMOK : «ON VA ÉLARGIR LE PASS VACCINAL»


HABITAT : LE MINISTREPLAIDE POUR UNEAUTRE VISION DE LA PLANIFICATIONURBAINE

Le ministre de l'Habitat,de l'Urbanisme et de la villeMohamed Tarek Belaribi aappelé samedi à partir deMostaganem à l'adoptiond'une autre vision de plani-fication urbaine pour faireface à la contrainte du fon-cier. En réponse aux préoc-cupations des autoritéslocales en ce qui concernele quota de 5.000 loge-ments pour cause de nondisponibilité d'assiettesfoncières, le ministre a esti-mé qu'il convient d'adopterune autre vision en matièrede planification urbaine etde s'orienter vers la créationde villes satellites ou degrands pôles autour desgrandes villes pouvantcontribuer à régler cetteproblématique dans lesprochaines années.

RAPPORT DE LA FAO SUR LES PRIX DES PRODUITS ALIMENTAIRES

«La cadence haussière pourrait durerencore en 2022»

"Les prix des produitsalimentaires s'affichent auplus haut niveau depuis 10

ans, avec une augmentationde 28% sur toute l'année

2021", constatel'Organisation des Nations

Unies pour l'alimentation etl'agriculture, FAO, dans son

dernier rapport. Lesrédacteurs du rapport enquestion expliquent cette

hausse importante, quipourrait durer jusqu'en 2022,

par "le coût des intrants, lapandémie mondiale actuelle

et des conditions climatiquestoujours plus incertaines ne

laissant que peu de place àl'optimisme quant à un

retour à des conditions demarché plus stables, y

compris en 2022", a déclaréM. Abdolreza Abbassian,

économiste principal à la FAO.

PAR ABDELLAH B.

D'APRÈS les spécialistes de la FAO, lasituation risque de durer encore durant lesprochains mois de l'année courante notam-ment avec la courbe ascendante qu'ont prisles prix de certains produits agricoles durantces derniers jours. Toutefois, sur l'annéeentière de 2021, l'Indice FAO des prix descéréales a atteint son plus haut niveau annueldepuis 2012 et progresse de 27,2% par rapportà 2020, selon la même source. Le maïs enre-gistre une hausse de 44,1% et le blé de 31,3%,

mais le riz cède 4,0%. Pour ce qui est du prixdes céréales, l'organisation onusienneconstate une baisse de 0,6% durant le moisde novembre de l'année dernière. "Une chutedes cours du blé à l'exportation, qui s'ex-plique par l'accroissement des disponibilitésaprès les récoltes effectuées dans l'hémi-sphère Sud, a plus que compensé le raffer-missement des prix du maïs, lequel s'ex-plique par une forte demande et des craintesquant au temps sec qui persiste au Brésil",expliquent les rédacteurs du rapport enquestion.

Le sucre en baisseSuivant l'évolution des prix de ces produits

sur le marché boursier à la clôture de vendre-di dernier, les prix des produits agricoles ontpu garder leur cadence haussière durant lapremière semaine de l'année 2022. Les prix ducolza ont gardé un niveau proche des recordsà la clôture de la bourse de la journée d'avant-hier avec une augmentation de 31%. La tonneest cédée à 828 dollars pour la livraison dumois de février prochain avant de connaîtreune baisse de 14% pour la livraison du mois demars soit 759 dollars la tonne. Pour ce qui estdu blé, les prix se stabilisent à 274 dollars latonne pour la livraison du mois de mars. Pource qui est du prix du sucre, il enregistre unebaisse importante au début de cette année. Latonne de sucre blanc cotée à Londres touchaitun plus bas en un mois, à 484 dollars.

Pour ce qui est des produits laitiers, l'orga-nisation onusienne constate une hausse desprix mensuelle durant le mois de décembredernier. Pour ce qui est de l'évolution des prixinternationaux de produits alimentaireséchangés sur le marché internationale, la FAOconstate une "stabilisation sur plusieursniveaux." "L'Indice FAO des prix des produitslaitiers est le seul sous-indice à avoir progresséen décembre avec une hausse de 1,8% par rap-port au mois précédent. Il explique cette haus-se des prix par la baisse de la production laitiè-re dans l'Europe de l'Ouest et en Océanie", lit-on dans le rapport en question. A. B.

Au total 30 baraques à usagecommercial ont été brûlées et sixpersonnes ont été incommodéespar la fumée dans un incendie quis'était déclaré dans un marché ducentre-ville de Draâ Ben Khedda,à 10 km à l'ouest de Tizi-Ouzou, a-t-on appris hier auprès de ladirection de wilaya de la protec-tion civile. L'incendie s'était décla-ré vendredi soir au niveau dumarché dit "marché Dubaï" devente de divers articles de ména-ge, dont des détergents, literie etautres effets vestimentaires, ainsique des fast-foods, a précisé lechargé de communication auprèsde cette institution, le capitaineKamel Bouchakour.Les éléments de l'unité de la pro-tection civile de Draâ Ben Khedda,appuyés par des renforts de plu-

sieurs autres unités et plus de 10engins de lutte contre les incen-dies, ont été mobilisés pouréteindre le feu dont l'origine n'apas encore été déterminée, selonla même source. Les flammes ontété maîtrisées tard dans la soiréede vendredi et l'opération dedéblaiement a été aussitôt enta-mée et se poursuivait hier. Descommerçants et des citoyens ontindiqué que toute la marchandisedes victimes de l'incendie est par-tie en fumée. "Fort heureusementque l'incendie, qui avait semé lapanique parmi les présents surplace, s'était produit un vendredisoir, ce qui a permis d'épargnerdes vies, sachant que cet espaceconnaît une très forte affluencede citoyens tout au long de lasemaine", a-t-on relevé.

La police espagnole a récem-ment interpellé une trentaine de tra-fiquants de drogue marocains, espa-gnols et d'autres nationalités impli-qués dans un réseau criminel inter-national de trafic de stupéfiants, ontrapporté hier des médias locaux.Selon ces sources, la police nationaleespagnole "a interpellé 37 personnesdont quatre Marocains, mais aussides Roumains, Nigérians, Espagnolset Cubains pour leur implicationdans l'exploitation de mineures demoins de 16 ans dans des zones detrafic de drogue à Madrid". Les per-sonnes arrêtées, dont au moins 4femmes, avaient formé un groupecriminel dédié à l'exploitationsexuelle de mineures qui devaient seprostituer et vendre des stupéfiants,selon la presse espagnole locale.

Parmi les interpellés, unMarocain de 51 ans avait déjà étécondamné dix fois pour des crimes

contre les personnes et les biens etun meurtre commis le 12 août aprèsune bagarre, a précisé la directiongénérale de la police de Madrid dansun communiqué.

Pour rappel, le service de sur-veillance douanière de l'Agenceespagnole des impôts était intervenula semaine passée dans les eaux àl'est du détroit de Gibraltar pour sai-sir un bateau semi-rigide qui trans-portait près de cinq tonnes dehaschich et a procédé à l'arrestationde ses trois membres d'équipage,tous de nationalité marocaine.

En septembre dernier, la policeespagnole avait annoncé la saisie,près de la ville de Grenade, de 26tonnes de cannabis à bord d'uncamion en provenance du Maroc. Eten juin dernier, l'ONU avait affirméque la résine de cannabis faisantl'objet d'un trafic mondial provenaitprincipalement du Maroc.

Draâ Ben Khedda : 30 baraquesbrûlées lors d'un incendie dans un marché

Espagne : une trentaine de trafiquants dedrogue interpellés dont des Marocains

l e Q u o t i d i e n d ’ I n f o r m a t i o n

L ’ A l g é r i e A u j o u r d ’ h u i - n ° 6 7 - D i m a n c h e 9 j a n v i e r 2 0 2 2 - 3 0 D A

Assises nationales pour la relance du secteur

La santé fait son autodiagnosticDr AKHAMOK :«ON VA ÉLARGIRLE PASSVACCINAL»

Face aux tentatives marocaines de s'approprier ce genre musicalL'ALGÉRIANITÉ DU RAÏ EXAMINÉE EN DÉCEMBRE ÀL'UNESCO

Après la gestion chaotique du cas Mahrez COMMUNICATION, BELMADI VA PRENDRE LES CHOSES EN MAIN



PÉNURIES : LE CONSEIL DE LA NATION OUVRE UNE ENQUÊTE

Huile de table Les 2 mesures de Rezig

Prix de la baguetteL'Etat lance les négociations

Lait en boîteLa crise va durer

L’Algérie Aujourd’hui - n°67 - Dimanche 9 janvier 2022 ...

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