Lalettre na YY` marsYWXZ · 2017-12-12 · é d i t o r i a l Avec Jacques Audiard […], quand ses...

Association Françaisedes directeurs dela photographieCinématographique

Membre fondateurde la fédérationeuropéenne IMAGO

n° 229La lettremars 2013

FILMS AFC SUR LES ÉCRANS > p. 2 ACTIVITÉS AFC > p. 3

MICRO SALON > p. 3, 4, 5, 6, 7 ÇÀ ET LÀ > p. 7, 11, 12, 13 IMAGO > p. 8

BILLET D’HUMEUR > p. 9 IN MEMORIAM > p. 10, 11 LE CNC > p. 17

LA CST > p. 17 NOS ASSOCIÉS > p. 18 PRESSE, LECTURE > p. 10, 22, 23

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Avec Jacques Audiard […], quand ses images sont sèches, ma musique est lyrique.Quand elles sont sombres, elle apporte la lumière.

� Le Micro Salon fut, unefois de plus, notre rendez-vous incontournable del’année avec unefréquentation qui n’a pasfaibli.Aurélie Filippetti, notreministre de la culture, ne s’yest pas trompée en noushonorant de sa visite. Unepremière.A l’heure où il est de bon tonde ramener la productioncinématographiquefrançaise à ses aspects lesplus triviaux et vulgaires,nous avons pu honorer cequ’elle a de plus noble : sonoutil de travail. Nousespérons que le message estpassé !Une pensée plus particulièrepour nos fabricants,malmenés par la crise, maisqui continuent d’inventer unmatériel tellement pertinentet ingénieux… que l’ons’empresse de les copier.Le mois de février fut aussi lemois des César. Celui de laphotographie est revenu àRomain Winding, que nousfélicitons.Nous notons que les cinqnommés font partie del’AFC. �

Matthieu Poirot-Delpech AFC

AFC la lettre n°226 / 2

SUR LES ÉCRANS :

� Au bout du conted’Agnès Jaoui, photographié parLubomir Bakchev AFC

Avec Agnès Jaoui, Jean-PierreBacri, Agathe BonitzerSortie le 6 mars 2013[� p. 14 ]

� La Religieusede Guillaume Nicloux,photographié parYves Cape AFC, SBC

Avec Pauline Etienne, IsabelleHuppert, Louise BourgoinSortie le 20 mars 2013[� p. 15 ]

� The Lebanese Rocket Society,documentaire de JoanaHadjithomas et Khalil Joreige,photographié parJeanne Lapoirie AFC

Avec Manoug Manougian, JohnMarkarian, Youssef WehbéSortie le 27 mars 2013

� Une chanson pourmamèrede Joël Franka, photographié parPierre Aïm AFC

Avec Patrick Timsit, Dave, SylvieTestudSortie le 27 mars 2013

� Avant que de tout perdrecourt métrage de Xavier Legrand,photographié parNathalie Durand AFC

Avec Léa Drucker, Anne Benoit,Miljan Chatelain[� p. 16 ]

Alexandre Desplat, dans Le Monde du 23 février 2013

3 / n°226 la lettre AFC

[ activités AFC | Micro Salon | billet d’humeur | Imago | çà et là | in memoriam | films AFC | le CNC | la CST |associés | presse | lecture ]

L’AFC accueilleun nouveau

membre associéLors de sa toute dernière

réunion de l'année 2012, leCA de l’AFC a décidé

d’admettre la sociétéNikon en tant quemembre associé.

Michel Abramowicz AFC etVincent Jeannot AFC , ses

parrains, font ici lesprésentations d’usage.

... Notez la date de la prochaine assemblée générale ordinaire de l'AFC.Elle aura lieu le samedi 30 mars 2013 à 10 heures, à La fémis, salle Jacques Demy ...

� Michel Abramowicz :« J'ai été convié en tant queprofessionnel du cinéma, à

participer au jury du premierconcours de courts métrages

organisé par Nikon en 2010.J’ai établi ensuite des liens

plus étroits avec l'équipe deNikon Pro et nous avons testéfin 2011 avec Vincent Jeannot

les boîtiers D4 et D800. »

Au contact de cette équipe,nous nous sommes rendu

compte, Vincent et moi, denotre proximité et de notre

intérêt commun pour laphotographie et le cinéma. Laplupart des cadres techniques

de Nikon est issue de l'EcoleLouis-Lumière.

A partir de là, s'est poséenaturellement la question de

leur adhésion que nous avonssoumise au CA.

Nous souhaitonschaleureusement la bienvenue

à Nikon en tant que membreassocié de l'AFC. �

13eMicroSalon, un temps fort de l'année2013

par Jean-Noël Ferragut AFC et Eric Guichard AFC

Les dernières lumières du 13e Micro Salon de l'AFCéteintes, celles et ceux qui l'auront visité ou qui y aurontparticipé garderont en mémoire quelques-uns de sesprincipaux atouts, clés de voute de sa réussite :convivialité de tous les instants et à tous les étages,présentations et projections haut de gamme, multiplicitédes rencontres et qualité des échanges.

� Comme chaque année, il s'avéraitdifficile de progresser d'un stand à l'au-tre tant vous étiez, dès franchie la ported'entrée, retenu par une connaissance,une nouveauté à découvrir ou desimages dont on vous avait conseillé dene surtout pas les manquer.

Sans revenir sur le large éventail descontenus du Micro Salon, cette éditionaura été marquée à la fois par l'intérêtque notre manifestation aura suscité au-près d'Aurélie Filippetti, ministre de laculture et de la communication, de KimPham, conseiller en charge de l'audiovi-suel et du cinéma, et de Sophie Cazes,conseillère technique en charge du ci-néma, qui nous ont fait l'honneur de leur

visite, et par le nombre record de nosmembres associés venus présenter auxinvités visiteurs le meilleur de ce qu'ilssavent faire aujourd'hui.

Les plus vifs remerciements de l’AFC etde ses directeurs de la photographievont évidemment à celles et ceux qui,grâce à leur soutien et leur aide, ont per-mis que ce Micro Salon puisse se dérou-ler sous les meilleurs auspices :� Raoul Peck et Marc Nicolas, présidentet directeur général de La fémis, MarcUrtado, directeur technique, Pierre-Wil-liam Glenn, codirecteur du départementImage – et président de la CST –, leséquipes administratives, techniques etpédagogiques pour leur hospitalité re-nouvelée et leur aide attentionnée, >>>

PhotoPa

ulineMaille

t©AF

C


� Eric Garandeau, président de CNC, IgorPrimault, directeur de l'innovation, dela vidéo et des industries techniques, etBaptiste Heynemann, chef du servicedes industries techniques et de l'inno-vation, pour leur soutien indéfectible,ainsi que Thomas Grosperrin, chargé demission industries techniques, Pierre-Marie Boyé, chargé de mission innova-tion, Thierry Ciolfi, assistant industriestechniques, et Caroline Malecot, assis-tante nouvelles technologies en pro-duction, qui les accompagnaient lors deleur visite avec Madame la ministre,� Nos partenaires membres associés quiont su communiquer le souffle vital etnécessaire, grâce à leur participation etla présence de leurs propres invités, àcette ambiance si particulière qui planesur notre Micro Salon :Aaton, ACS France, Airstar France, Arri,ArriLighting,Binocle,Broncolor-Kobold,Cartoni France, Ciné Lumières de Paris,Cinemage, Cinésyl, Cininter, Codex,Digimage,Dimatec,Dolby,EclairGroup,Eclalux, Emit, Fujifilm - Fujinon, HDSystems, K5600 Lighting, Key Lite, KGSDevelopment, Lee Filters, L'EST-ADN,Loumasystems,Lumex,MalunaLighting,Mikros image, Nec France, Next Shot,Nikon, Panalux, Panasonic France,Panavision Alga, Panavision Cinecam,Papaye, Propulsion, Roscolab, RVZLocation, Soft Lights, Sony France,Sublab, Technicolor, Thales Angénieux,Transpacam, Transpagrip, Transpalux,Transvideo, TSF Caméra, TSF Grip, TSFLumière, Vantage, Vitec Videocom,� Nos " invités surprises ", qui ontanimé, chacun à sa manière, les es-paces qui leur étaient dédiés : Jacque-line Delaunay et François Roger(Ac&Led), Leonard Rollin et l’Associa-tion Française des DIT, Matthieu Ag-gius et les Assistants Opérateurs As-sociés, Laurent Guibert (La bouée),Olivier Georges (Castor Equipment),les modérateurs du forumwww.cinematographie.info, AdelineDarraux et l'association Miaa.

Et aussi :� Christine Janeau (Airstar), Olivier Ou-dart (Ciné Lumière de Paris), Marc Ga-lerne (K 5600), Franck Ledesma (KeyLite), Patrice Millet (Maluna Lighting),

Marie-José Collet et Yann Blitte (Pana-lux) et Laurent Kleindienst (TSF Lu-mière), pour leur aide lumineuse (distri-bution électrique et divers matérielsd’éclairage),GillesHenry(TSFVéhicules),pour le transport en tous genres,� Christophe Eisenhuth et BernadetteTrussardi (Fujifilm France) pour le tiragedes affiches et affichettes du MicroSalon,� Joanna Shapley (Roscolab) pour legobo marquant de l'estampille " AFC "l'écran de la salle Jean Renoir.

Mais encore :� L'équipe en charge de l’organisation,Mathilde Demy, Anna Charrière etLaurine Gentilhomme, qui les a assistées,pour l’administration et la coordination ;Eric Vaucher et Jacques Vilaplana, pourla direction technique et la régie géné-rale, secondés par Olivier Bargès, FelixDemy et Camille Ravé,�L’équipechargéedel’accueiletdubienêtre des visiteurs, Morgane Allanic,NejmaAyadi,YannickCavache,MargauxDuroux, Léa Giraud, Delphine Grand,Nicolas Guichard, Sarah Guichard,Delphine Humbert, Virginie Niclasse,Mathieu Poirier, Raphaël Ridao et Isa-belle Scala,� Dominique Bouilleret pour la mise enlumière de différents espaces, entourédans son art de Philippe Depardieu,Clément Duroux, Hakim Mao, CosimoPagliara et Diane Plas, à l'électricité et la


Raoul Peck, Aurélie Filippetti, Marc Nicolaset Eric Garandeau - Photo Pauline Maillet © AFC

Le niveau rez-de-chaussée Jeanfré Fachon et Natasza Chroscicki animent l'un desateliers salle Jacques Demy au niveau + 1Photos JN Ferragut © AFC

Plateau 3, niveau +2

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lumière ; Sébastien Demarigni et YohannFusinelli à la machinerie (un remercie-ment parallèle à Guy Plasson)� Allain Vincent et Martin Rossini, pourla distribution habilement répartie del'énergie électrique, accompagnés deCorinne Durand, Frédéric Ghibaudo,Jacques Girault, Eponine Momenceauet Guilhem Touzery, leurs complices del'instant,�Jean-Jacques Bouhon et Eric Dumage,pour l’excellente tenue des projections–nouveau projecteur 4K acquis par Lafémis et installé pour le Micro Salonoblige–, Jérôme Pocholle et AlexandreMoneau,projectionnistesémérites,Ben-jamin B., membre consultant AFC, etFrançois Reumont, à tour de rôleMonsieur Loyal ès présentations,� Jean-Baptiste Hennion (2Avi),�Jean Mizrahi et Christophe Lacroix(Ymagis),NicoleSportes(3Deluxe),pourle prêt de lunettes en vue de la projec-tion 3D relief,� Olivier Binet (Tapages), pour le prêt detalkies-walkies� Arnaud Lamborion pour la créationgraphiquedel'afficheetdescartonsd'in-vitation� Hervé Toucheron (Typofset), pour descharrettes d'impression,� Pauline Maillet pour son reportagephotographique.

� Ceux de nos maîtres de maison " AFC" qui n’ont pas hésité à mettre la main àla pâte au moment de préparer, d’ins-taller et de ranger, Gérard de Battista,Rémy Chevrin, Eric Dumage, NathalieDurand, Stéphane Cami, CarolineChampetier, Jean-Michel Humeau,Vincent Jeannot, Hélène Louvart,Philippe Pifeteau, et surtout la soixan-tainede directeursdelaphotomembresactifs qui, dans le sillage de deux de nostrois coprésidents, Michel Abramowicz

et Matthieu Poirot-Delpech, ont digne-ment représenté notre association toutau long de ces deux journées.

� Sansoubliernos invitésvisiteurs,venusnombreux prendre le pouls d'un savoir-faire que nos industries techniques ontpris l'habitude, à l'occasion du MicroSalon, de si bien valoriser.

Donnons pour terminer un joli coup dechapeau à nos amis de l’AFSI qui ont sumettre en valeur, et de main de maître,l’Espace Son qu’ils occupaient avec leurspartenaires :� Jean-Luc Audy et Dominique Davy,pour leur délicat travail de mise en lu-mière,� Rémi Galibert et Geoffrey Terreau,pour leur entrain efficace dans l'amé-nagement du plateau,� Michel Casang, Vincent Goujon, Paul-Étienne Mondain et Morgane Szucs,pour la logistique et l'excellent " cate-ring ",� Philippe Bouchez et Xavier Piroelle,pour leur patience et leur sourire dansla tenue de l'accueil,� Olivier Villette et son fils, pour l'ac-crochage judicieux de la signalétique ausein du Micro Salon,� Pierre-Antoine Coutant pour laconception de cette dernière et des do-cuments de communication,� Vincent Magnier pour la belle exposi-tion photographique (en collaborationavec l'INA),� Olivier Le Vacon, pour avoir fédéréleurs nombreux partenaires autour del’événement,� Jean Casanova et Yves-Marie Omnes,pour l'organisation,� François de Morant, président del’AFSI, pour avoir su captiver l’attentionde Madame la ministre de la culture etde la communication. �

L'AFSI au niveau -1 - Photo JN Ferragut © AFC

Table ronde DCP

� Le samedi 23 février dansle cadre du Micro Salon 2013,s'est tenue, dans la salle Renoirde la rue Francœur, unepremière table ronde autour dela problématique du DCP.La salle, déjà bien remplie à 10heures, était comble à 11h30lorsque nous avons du rendre"l'antenne ". En effet, outre leformidable power point queThierry Beaumel (Eclair) nousautorise à mettre en ligne sur lesite, les interventions précises etargumentées de Tomaso Vergalo(Digimage) et Mathieu Leclercqnous ont permis de rentrer deplein pied et bon œil dansl'univers du Digital CinemaPackage, de sa fabrication à sadiffusion.Nombre de participants ontdemandé qu'une telle séancesoit réitérée, nous le feronsavant ou pendant Cannes. �Caroline Champetier AFC

Eric Martin présente la projection Technicolor en salleJean Renoir - Photo Pauline Maillet © AFC

Le niveau -1 - Photo JN Ferragut © AFC

Caroline Champetier AFC réglant la lumière surThierry Beaumel, lors de la table ronde DCP, ensalle Jean Renoir - Photo Pauline Maillet © AFC

... Toutes les photos du Micro Salonprises par Pauline Maillet et nos

" reporters " seront trèsprochainement en ligne sur le site del'AFC http://www.afcinema.com ...

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impressions de salon ... Les réactions de nos membres associés

ACSFranceassocié AFC

� LorsduMicroSalonqui s'est tenuàLafémisles22et23 févrierderniers,nousavonspuren-contrer plusieurs de nos contacts. Nous leuravons présenté différents produits de notregamme.Leader sur la prise de vues en mouvement,ACS France est capable de s’adapter aux bud-gets de ses clients. De la Polecam Head (utili-sable avec un appareil photo), en passant parle mini-gyro (permet des prises de vues avecune stabilisation mécanique), la Super G2 deNettmann (système de stabilisation en 5 axes.La Super Gyron ou Super G2 est une déclinai-son de la Gyron FS Stab C. Les moteurs ont étéremplacés par une nouvelle génération de mo-teurs trois fois plus puissants.Grâce à cette modification, un hélicoptèreéquipé de la Super Gyron n'est plus limité envitesse de translation et permet de stabiliserles images avec un roll parfait.) Et enfin, notrenouveauté, la Shotover, qui permet des prisesde vues en Ultra haute définition sur 6 axes.La Shotover est un système léger et compact.Il fournit à la fois des capacités pour travailleren 2D et en 3D. La Shotover permet d’obtenirdes images de films de grande qualité à cou-per le souffle, facile à installer et suffisammentsouple pour permettre aux réalisateurs de sé-lectionner la configuration optimale, de la ca-méra et de l'objectif, qui correspond le mieuxà leurs besoins spécifiques.LucPoullain �

Arriassocié AFC

� L'équipe Arri France et Stephan Schenkont une fois de plus été très heureux de par-tager ce Micro Salon avec tous. C'est un mo-ment privilégié pour rencontrer les utilisateurset parler des nouveautés et des expériencespour continuer à maintenir un dialogueconstant entre le développement du matérielet son utilisation finale. Encore bravo à toutel'organisation du salon qui a été parfaite.Natasza Chroscicki etNatachaVlatkovic �

Cartoni Franceassocié AFC

� Tout d’abord un grand merci à l’AFC pourl’organisation parfaite du Micro Salon et l’am-biance unique qui y règne: c’est aujourd’huiclairement le meilleur salon professionnel enFrance.Régis Prosper �

Codexassocié AFC

� Codex est très heureux d'avoir participépour la première année au Micro Salon. C'estun salon magnifique, très convivial et chaleu-reux qui nous a permis de présenter notre ma-tériel et notre société. Merci et bravo à toutel'équipe qui a organisé ce rendez-vous à nepas manquer.Natasza Chroscicki etNatachaVlatkovic �

NikonAFC

� Notre première participation au MicroSalon est un réel succès. La qualité de l’orga-nisation, des intervenants en conférences etbien sûr des visiteurs nous a tout simplementenchantés. En effet, ces deux jours ont été trèsriches en rencontres et l’intérêt que suscitenotre offre de matériels et services nous per-mettent de continuer sereinement le déve-loppement de nos activités dans les domainesdu cinéma et de la vidéo. Nous sommes sin-cèrement reconnaissants envers les membresdu CA de l’AFC qui nous ont accueillis très cha-leureusement dans cette famille profession-nelle.LudovicDréan �

Transvideoassocié AFC

� "Mais que reste-t-il auxgrands ? "Le Micro Salon 2013 a été une très bonne édi-tion pour Transvideo et le qualificatif de Microlui sied de moins en moins.Nous étrennions avec un peu d'appréhensionun nouvel emplacement qui s'est révélé trèsconvivial à l'usage.L'atmosphère a été amicale et positive, c'esttrès agréable.Nous avons présenté de nouveaux produitsqui ont été fort bien accueillis, comme les Rain-bowHD et la lecture des métadatas LDS surles CineMonitorHD.La visite de la ministre de la Culture a été unmoment fort et me semble un signe encoura-geant de la part des pouvoirs publics pour nosprofessions.Je n'aurais qu'une chose à ajouter, Respect !Respect pour toute l'équipe du Micro Salonqui a fait, comme d'habitude, un travail for-midable.JacquesDelacoux � Quand au hasard d'une vitrine, le Micro

Salon rencontre la lumière et le son -Photo Richard Andry AFC


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çà et là

� Lors de la 38e cérémonie de remise des César qui s’est tenueauThéâtre duChâteletà Paris le vendredi 22 février 2013, le César de lameilleur photographie a été attribué àRomainWinding AFC, pourLes Adieux à la reinedeBenoît Jacquot.Le César du meilleur film a été décerné à Amour, réalisé par Michael Haneke etphotographiéparDariusKhondji AFC,ASC.Les autresdirecteursde laphotographienommésétaient :� Caroline Champetier AFC pour Holy Motors de Leos Carax� Stéphane Fontaine AFC pour De rouille et d’os de Jacques Audiard� Darius Khondji AFC, ASC pour Amour de Michael Haneke� Guillaume Schiffman AFC pour Populaire de Regis Roinsard. �

Découvrez lepalmarès complet sur le site Internetde l'AcadémiedesCésar sur :http://www.academie-cinema.org/ceremonie/palmares.html

Romain Winding AFC César 2013 de la Meilleure photographie

� Le dimanche 24 février dernier, le Ciné-club et les étudiants de l’Ecole Louis-Lumière ont reçu le directeur de la photographie Julien Hirsch AFC et ont projetéVersailles, de Pierre Schœller, film qu’il a photographié.Une rencontre a suivi la projection, occasion pour le public présent d’échanger avecJulien Hirsch à propos de son travail sur Versailles et sur d’autres films qu’il aphotographiés.Rappelons qu’Arri, Thales Angénieux, Transpalux et Transvideo apportent leursoutien au Ciné-club de l’Ecole nationale supérieure Louis-Lumière.Prochain invité, Guillaume Schiffman AFC, avec OSS117, le Caire nid d'espions deMichel Hazanavicius, le dimanche 31 mars à 16h30 au cinéma Grand Action, 5, ruedes Ecoles - Paris 5e (entrée au tarif en vigueur dans le cinéma). �

Visitez le siteduCiné-clubde l’Ecole Louis-Lumière : http://www.cineclub-louislumiere.com/

Le Ciné-club des étudiants de l’ENS Louis-Lumière

Communiqué du ministère de la Culture et de la CommunicationLe jour des César, Aurélie Filippetti, ministre de la Culture et de la Communicationmet en valeur les savoir-faire et innovations technologiques français, dans le 7e art

� Aurélie Filippetti, ministre de la Culture et de la Communication, s'est rendue cet après-midi au Micro Salon del'Association française des directeurs de la photographie cinématographique (AFC).Ce Salon rassemble annuellement dans les locaux de l’école La fémis (Paris 18e) les fabricants et loueurs dematériels et prestataires techniques français et étrangers qui présentent, à cette occasion, les nouveautés enmatière de lumière, machinerie, caméras et prestations de postproduction.Cette 13e édition a permis de mettre en lumière des savoir-faire et des technologies portées par des entreprisesfrançaises, toutes en pointe dans leur secteur, qu'il s'agisse, notamment, de nouvelles caméras numériques,d’éléments d'optique haut de gamme, ou de moniteurs de tournages de nouvelle génération...Certaines de ces technologies ont permis à des entreprises françaises d’être lauréates des Oscars ces dernièresannées.Le même jour que la 38e Cérémonie des César, la ministre a salué l'ensemble de ces innovations technologiques,tenant à rappeler l'importance de ces savoir-faire industriels français au service du 7e art. �Publié le 22 février 2013 à Paris

� Premier Round : Cinematek Bruxelles. Aprèsun brillantissime discours de bienvenue dédié ànotre art et à sa préservation, prononcé par Nico-las Mazzanti, le maître des lieux, un des meilleursexperts mondiaux en matière d’archivage des œu-vres cinématographiques et audio-visuelles, nouseûmes le bonheur d’assister à la projection d’unpetit joyau : 1001 films (1989), court métrage etœuvre ultime de André Delvaux pour le cinéma, quitraite de la détérioration des films-nitrate commed’une forme de recomposition de l’image. S’ensui-vit un débat autour du thème " nouvelles techno-logies et créativité " modéré par Anton Mertens SBC

et réunissant sur l’estrade Christian Berger AAC, SeanBobbit BSC et Stephan Poulman de la Filmfoundationnéerlandaise. Le débat a été d’un haut niveau et au-rait pu durer toute la journée s’il n’avait fallu, aprèsune visite du Musée Magritte (et pour moi une réu-nion du Bureau), rejoindre Mons où la IAGA se dé-roulait le lendemain.L’agenda de cette IAGA, était bien rempli. Aprèsles discours d’usage, nous avons procédé au voted’acceptation de la ASBH (Bosnie-Herzégovine) enqualité de nouveau membre de notre fédération.Nous avons pu apprécier alors l’enthousiasme deson représentant Sahin Sisic dans son discours deprésentation. S’ensuivirent les rituels exposés d’ac-tivité des différents comités et les élections de leursnouveaux membres.Le principal sujet était l’exposé des conclusions dela commission en charge d’étudier les problèmesposés par l’intégration des pays non-européensdans le processus de gouvernance d’Imago (ouf !).Etant en charge de la coordination des travaux dece comité, j’ai proposé une synthèse conseillée parun juriste : tout membre associé (non-européen)peut devenir membre actif (avec droit de vote) s’ilaccepte de payer les cotisations au même ratio queles associations européennes. Imago restera unefédération européenne, le Président devra être eu-

ropéen, et le bureau composée de 2/3 au moins demembres européens. Cela a eu l’air de plaire à toutle monde. Un texte de révision des statuts sera pro-posé au vote et devra être approuvé par au moins2/3 des associations/membres actifs (européennes)L’autre sujet important portait sur la rénovationdu site d’Imago que beaucoup reconnaissentcomme n’étant pas digne de ce dont on serait endroitd’attendred’une"fédérationinternationale".L’AFC en la personne d’Eric Guichard a présenté (enanglais) une étude complète, précise et documen-tée, préparée en collaboration avec Oniris Produc-tions (Alexandre Catonné) qui apportait des élé-ments de solution à ce problème. Il est vrai que, sansfaire cocorico, notre site est considéré comme undes meilleurs en ce domaine. L’exposé d’Eric a étécoupé par la visite du Premier Ministre M. Elio diRupo, venu, sans chichis, nous souhaiter une sym-pathique bienvenue.Aprèscepetitentracteofficiel,MarcGalerne,undessponsors de cette IAGA, est intervenu pour dire quele site actuel d’Imago n’apportait rien à K5600 enmatière d’exposition d’image et donc de visibilité.Nous n’avons pu aller au fond de toutes les discus-sions mais nous avons bien avancé sur des sujetsqui nous polluaient la vie depuis un certain temps.La qualité de l’organisation et de l’accueil de nosamis belges a frisé la perfection.Je ne pourrai tous les citer. Merci à Willy Stassen, leprésident de la SBC, que je salue au passage, à Louis-Philippe Capelle secrétaire général d’Imago pourtoute la préparation et le l’organisation de cetteIAGA pour laquelle, je sais, il s’est dépensé sanscompter. A Kommer, à Anton, à Kaat De Jonghe quia modéré les débats de la IAGA avec charme et ta-lent, en digne héritière de ce petit labo que nous ai-mons tant et que je conseille au passage à ceux quine le connaissent pas.Et j’oubliais… Jacques Delacoux de Transvideo. Tou-jours fidèle au poste. �

IAGA 2013 en Scope - Photo Marc Bossaerts

IAGA 2013 par Richard Andry AFC

L’Assemblée Générale Annuelle d’Imago (IAGA) cuvée 2013organisée par nos amis belges de la SBC a tenu ses promesses, etnous a fait voyager de Bruxelles à Mons avec l’aide du bureaud’Accueil de Tournage Cinéma de la province du Hainaut.





� Etsurtouts’il fallaitsefierauxmillerumeursquicirculentdepuisdesannées,etsicesrumeurscolportéesà lafoispardes"profession-nels" ouparcertainsnostalgiquesdesannées etdessupportspassésfaisantétatd’écueilsquasiment insurmontables,étaientfondées.

Le numérique, j’avais déjà flirté plusieurs fois avec ses caméraspuisqu’en 2000 nous avions tourné Chaos, de Coline Serreau…, enDV!,avecretoursurfilm35mm,autantdirequenousétionslespre-miers (et pas loin des derniers). Le résultat était sauvé par la qualitéduscénario,etl’imagesiellen’étaitpasparfaiten’étaitpashonteuse.J’avaisutiliséunecaméra(DSR500)pourlesplanslargesetuneautrepluspetitepourlesplansserrésàdeuxcaméras.Nousavionsessuyébeaucoupdeplâtressurtoutàl’étalonnageetlerendudescouleursétait parfois approximatif (surtout dans les fortes lumières). Je neraconterai pas la lutte contre le magenta qui s’infiltrait partout oùonnel’attendaitpas,bref lecombatfutrudemaispasinintéressant.PourSaintJacquesLaMecque,en2005,nousavonsdûinnoverenHDavec retour en 35. Pour ce " road movie " (il y avait 1 600 km à par-courir pratiquement à pied), il n’était pas question de s’encombreravec des lourds moniteurs et surtout des dizaines batteries qui pe-saientlepoidsd’unânemort(jeparledesânescarnousn’avionspasdecamionsmaisdesânespourtransporterlematérieldanslesparcsnationauxinterditsauxvéhicules!).LaSony900s’étaitmontréeplu-tôt fiable et grâce à des assistants avertis, nous avons pu éviter laprésenceconstanted’untechnicien, jen’avaisguèreenviequ’ontri-ture les images dès le tournage, j’avais envie de prendre un peu derecul, vieille séquelle du 35 où il fallait attendre le lendemain pourêtrerassurépar leverdictdulaboetsesentirdejourenjourplussûrdesaméthode. Maisjemesouvienssurtoutdesdiktatsdelacaméra,réglage et choix des courbes hyper gamma, dosage des contours,du contraste, la liste est longue des contraintes qu’il fallait endurerpour espérer obtenir une image cohérente. Sans parler des pro-blèmes de définition et de hautes lumières…, etc. Je ne fus pas simécontent du résultat. A part quelques coups de soleil espagnolsinsupportables et violents qui défiguraient l’équilibre de l’image, lerésultatnefutpasdéshonorantetencoreunefoisnousfûmessinonlespremiers,parmilespremiersàobtenirsurungrandécrancetyped’image venue du numérique… visible et agréable.Donc,aprèsdeuxoutroisfilmsen35danslesannées2005-2008,onallait renouer avec le numérique.Parcequ’iln’yavaitpasd’alternativeàcettecaméraquifonctionnaitcomme une machine à coudre (qui datait de Louis Lumière) et qui aété pendant des années le seul appareil capable d’enregistrer desimages mouvantes et de les reproduire sur un grand écran, il m’afallu longtempspourraisonneretsavoircequej’attendaisd’uneca-méra.Enfaituneseulechose:qu’ellenesoitqu’unemachinequien-registrecequeje lui fournisdevantsonobjectifetquimelerestituefidèlement sans l’avoir transformé. Je lui demande simplement dedupliquer laréalitéqueje luidonne.Amoidelamodifierensuite,delatriturer,deladistordre,mais lacaméranedoitpasm’imposeruneméthode pour le faire, je veux rester le maître de mon image.L’Arri Alexa en ProRes s’est magnifiquement comportée. Une foisréglée, c’est-à-dire, une fois réglée la température de couleur, (au

coup par coup, en diminuant ou en augmentant par tranches de100Kcommeonjonglait jadisaveclesfiltres81C,81EFou85Cen35),et ce réglage n’était pas simple en studio, vu le mélange des tem-pératuresdesdiversessources, (fluos lumièredujouretartificielle,incandescences et LED), une fois donc les corrections de base affi-chéesenamont,cetteAlexas’est laisséfairecommeunanimal biendressé, laLUTintégréeétaitparfaite,surtoutnepasenrajouteruneautre, et au vu des premières images, je me suis dit que je n’avaisaucune raison de changer ma méthode de travail, à savoir éclairerun plan dont je connais à l’avance le rendu et qui sera le même unefoispassédanslescomposantsdelacaméra.Jen’auraipasdemau-vaise surprise, une fois cette image projetée sur l’écran. Comme jel’ai toujoursfait.Enespérantn’avoirpasàtoutrééquilibrerenpost-production.Commepourprendredel’avancesur l’étalonnage.Pasde manipulations compliquées, avec un écran bien calibré, j’obte-nais sur " mon retour Sony " une image fiable que je pouvais re-trouver le lendemain sur le disque dur de mes rushes.Avec une bonne cellule, un oscillo facile à décrypter (Astro), unbon retour vidéo, plus une bonne télécommande de diaph, aveclaquelle il était possible de jouer sur l’ouverture " live ", pendantle tournage, et d’affiner à tout instant en contrôlant le résultatsur l’écran (je ne m’en suis pas privé), je n’ai rien inventé mais j’airetrouvé sans peines mes marques prises pendant de longues an-nées. Pendant le tournage, j’étais un homme heureux, je voyaisce que je tournais, sans angoisse. La seule inquiétude, encore une,créée par les rumeurs, résidait dans l’étalonnage et surtout laqualité de l’image sur un grand écran.Digimage dispose de deux salles magnifiques avec un Lustre et unécrande9mètres,autantdirequ’onestaucinéma.Ehbienpendantles quatre semaines d’étalonnage de Marius et de Fanny, j’ai été aucinéma. Aucun problème de définition, ni de contraste, d’un bout àl’autredelachaînej’aiétésatisfait.Pourêtredanslanorme35,cellequi satisfait tout le monde du cinéma, nous avons terminé l’étalon-nageenrajoutantungrainminimalistequirassureceuxqui levoientet qui ne dérange pas ceux qui ne le voient pas, et le film était ter-miné.Une anecdote : un jour, dans la salle d’étalonnage, un collègue deCharlesFréville, l’étalonneur(untrèsbon),nousademandés’ilpou-vait projeter quelques minutes d’un tirage positif 35." Cut " avec le numérique sur lequel nous travaillions, quelle décep-tionderetrouversoudaincettedéfinitionunpeuapproximativedu35, loin d’être parfaite, avec un peu de grain qui grouille - je sais quecertainsrecherchentcettesensationàtoutprix-moi, j’aicourutoutema vie après des images nettes (même si je les diffusais avec destrames). Quelques minutes après, j’ai retrouvé mon image numé-riquedéfinieavecdesnoirs impeccablesetsanseffet"vidéo".Uneimage sans bavure.J’ai peut-être eu de la chance de n’avoir aucune panne, (et debons assistants) aucun incident de tournage ni de " labo " qui au-rait pollué cette aventure de Marius et Fanny, mais cette fameuserévolution numérique je suis heureux de l’avoir faite sans dou-leur et sans dommage.En espérant l’avoir réussie. �

billet d'humeurUne Révolution digitale (au doigt et à l’œil) par Jean-François Robin AFC

Comme un vieux grenadier de l’argentique dont j’ai traversé les âges et les aléas pendant près dequarante ans, lorsqu’à la suite de tractations et de décisions imposées par la production de Marius etFanny, sous des prétextes économiques difficiles à vérifier, on s’est dirigé vers un tournage cent pourcent numérique, j’ai suivi à petits pas, ne sachant pas trop ce qui m’attendait, si j’allais être une victimeou un miraculé des nouvelles technologies (qui à force d’être nouvelles ne le sont plus vraiment).



Intermittents : le numéro de duettistes de Filippetti et SapinDevant de députés, les deux ministres ont défendu lerégime d'assurance-chômage des artistes

revue de presse

� La performance a eu lieu, mardi 26février,dansunesallederéuniondel'As-semblée nationale, au 101, rue de l'Uni-versité, à Paris.Aurélie Filippetti et Michel Sapin avaientrendez-vous avec les députés de la mis-sion d'information sur les conditionsd'emploi dans les métiers artistiques,pour répondre à leurs questions et évo-quer les gros chantiers, comme le projetdeloid'orientationsur lespectaclevivantou la réforme de l'assurance-chômagedes artistes et des techniciens du spec-tacle.La ministre de la culture et de la com-munication et son homologue au mi-nistère du travail, de l'emploi et du dia-logue social se sont longuementattardés sur ce dernier dossier. L'uneet l'autre se sont livrés à un numéro deduettiste ; c'était à qui défendrait lemieux les annexes VIII (techniciens) etX (artistes) de l'Unedic, une nouvellefois montrés du doigt dans le dernierrapport de la Cour des comptes, publiéle 22 janvier, puis dans quelques repor-tages télévisés. En cause, le déficit deces annexes qui s'élève à un milliardd'euros - un niveau stable depuis dixans. A cet égard, un chiffre providentielest venu bousculer les cartes, que lesdeux ministres et leur entourage ne sesont pas privés de brandir : selon un cal-cul de l'Unedic, le basculement des an-nexes VIII et X dans le régime généralne générerait qu'une économie de 300millions d'euros - mais aboutirait à ex-clure un certain nombre d'intermit-tents.C'était le moment de battre en brècheles idées reçues. Aurélie Filippetti a tenuà « rappeler quelques vérités » : ce « mo-dèle si souvent envié à l'étranger pour samodernité », a-t-elle commencé, consti-tue « une réponse adaptée à la vulnéra-bilité»del'activitéartistique- lespériodesdechômage succédantàdescontratsdetravailplusoumoins longs,plusoumoinsbien rémunérés.Rappelons que les artistes doivent réali-ser 507 heures en 10,50 mois, et les tech-niciens 507 heures en 10 mois, pour pou-voir bénéficier de l'assurance-chômage- les artistes étant globalement dans une

situation plus fragile que les techniciens.Au total, selon les années, ils sont envi-ron 100 000 à bénéficier de ce dispositif.Bien sûr, « il faut lutter contre les abus »,a convenu la ministre, mais « ces métiersdoivent bénéficier de la solidarité inter-professionnelle », et les annexes VIII et Xsont là pour « répondre à des situationsparticulières ». Les " matermittentes "n'ont pas été oubliées, qui se battentpourpréserver leurs indemnitéspendantles congés maternité.A son tour, Michel Sapin a pris la parolepour « soutenir » ce qui venait d'être dit,en apportant quelques nuances. La si-tuationfinancièredurégime?«Ilnyapaslieu de la dramatiser. L'assurance-chô-mage, dans son ensemble, est l'amortis-seur social le plus efficace en cas de crise.Il serait absolument dommageable devouloir redresser brutalement lescomptes de l'Unedic quand on a plus detrois millions de chômeurs.»Le ministre est allé plus loin : selon lui, ily a « une forme d'incompréhension » surle fonctionnement de l’assurance-chô-mage : l'Unedic ne dispose que d’unecaisse, les cotisations des uns permet-tant de payer les prestations des autres.« Il est logique que ceux qui prennent leplus de risques soient les mieux proté-gés ».Iln'yapaslieudesaucissonneretd’«iden-tifier une catégorie de bénéficiaires » : ceserait aussi absurde, a-t-il dit, que de cal-culer le rapport entre les dépenses et lesrecettes pour les salariés en CDD, lequelafficherait alors « un déficit de 5 milliardsd'euros ». Sur ce point précis, c’est exac-tement ce que dit, en substance, l'acteuret militant de la Coordination des inter-mittents, Samuel Churin, dans les deuxvidéos intitulées Ripostes 1 et Ripostes2, réalisées dans l'esprit des ciné-tracts(Cip-idf.org).L'intervention des deux ministres ap-porte de l'eau à leur moulin. Même si, aufinal, ce sont les partenaires sociaux quiauront la main et qui renégocieront le ré-gime de l’assurance-chômage, fin 2013.Mais, peu importe, le duo du 26 févrierfera date. �Clarisse FabreLe Monde, 1er mars 2013

Dernier enregistrement sonorepour Stefan Kudelski

Stefan Kudelski, l’inventeur duNagra – premier magnétophoneprofessionnel léger, doncportable –, s’est éteint samedi 26janvier 2013 dans sa quatre-vingt-cinquième année. D’originepolonaise, il avait fondé, en 1951 àCheseaux-sur-Lausanne (Suisse),la société qu’il a dirigé jusqu’en1991 et dont son fils André a prisla succession.

Stefan Kudelski entre deux Oscars - Document Keystone

� Pionnier et inventeur hors pair,Stefan Kudelski a révolutionné le mondede l’enregistrement sonore endéveloppant une large gammed’enregistreurs mondialement connus etutilisés dans les domaines de la radio, ducinéma, de la télévision et de la sécurité.Quatre Oscars lui ont été décernés, en1965, 1977, 1978 et 1990.

De plus amples informations sur le siteInternet de Nagra Kudelski Grouphttp://www.nagra.com/cms/Deces-de-M-Stefan-Kudelski.html

L’Atelier de la création et sa productriceIrène Omélianenko ont rediffusé, mardi12 février 2013 sur France Culture, OnNagra, une exploration sonore desateliers Kudelski par Yann Paranthoën etClaude Giovannetti.http://www.franceculture.fr/emission-l-atelier-de-la-creation-on-nagra-2013-02-12 �

in memoriam



Associations : Nouveaux bureaux élus pour l'année 2013

AFAR (Association Française des Assistants Réalisateurs de fiction� Lors de son assemblée générale annuelle, qui s’est tenue samedi 9 fé-vrier 2013, l'Association Française des Assistants Réalisateurs de fiction (AFAR)a renouvelé son conseil d'administration pour la période 2013-2014 et élu unnouveau bureau pour l'exercice 2013. Laure Monrréal est la nouvelle prési-dente élue de l’AFAR.Bureau 2013� Laure Monrréal : présidente� Alain Olivieri, Jérémie Steib : vice-présidents� David Ferrier : trésorier� Romain Baudin : secrétaire généralAutresmembres du conseil d’administration� Max Belmessieri : trésorier adjoint� Frédérique Lagarde : secrétaire générale adjointe� Olivier Vergès : secrétaire adjoint chargé des candidatures� Elodie Moralès : secrétaire adjoint chargé des réunions transmission� Jean-Marie Omont : secrétaire adjoint chargé des réunions transmission� David Campi-Lemaire. �

LSA (Les Scriptes Associés)� Bureau� Présidents : Charles Jodouin-Keaton et Nathalie Alquier� Trésorière : Laurence Couturier� Secrétaires : Florianne Abelé et Mélanie Julien� Relations internes : Bénédicte Kermadec et Natasha Gomes de Almeida� Relations externes : Marie-Florence Roncayolo et Caroline Saillo� Relais Web : Karen Waks, Chloé Rudolf et Sarah Devos. �

L'AOA (Assistants Opérateurs Associés)� Bureau� Président : Jimmy Bourcier� Vice présidente : Ludivine Renard� Secrétaire : Matthieu Agius� Trésorier : Aurélien DuboisConseil d'administration 2013Matthieu Normand, Mathilde Cathelin, Myriam Robin, Amandine Schelle,Adrien Guillaume. �

PFA (Les Photographes de Films Associés)� Les photographes de films se regroupent en association et comptent15 membres adhérents.Bureau� Présidente : Jessica Forde� Secrétaire : Pascal Chantier� Trésorier : Jean-Marie Leroy� Suppléant Rémy GrandroquesSiège social : 172, ruedeCharenton, 75012ParisSite Internet :www.pfa-photo.com�

Disparition du directeur de laphotographie Jean Collomb

Nous avons appris avec tristesse ledécès de notre confrère le directeurde la photographie Jean Collomb,dans sa quatre-vingt-onzièmeannée. Né à Voiron, dans l’Isère, ilavait entamé au début des années1960 une carrière d’opérateur quidevait s’achever au milieu desannées 1980.

� Après avoir suivi une formation dedessinateur industriel, Jean Collombdevient agent technique puis assistantopérateur. C’est auprès de Claude-BernardAubert qu’il photographie ses premiersfilms avant d’entamer avec L’Amour avecdes si..., en 1963, une longue collaborationavec Claude Lelouch. Suivent Une fille et desfusils (1964) et surtout Un homme et unefemme qui obtient la Palme d’or et le Prixde la Commission supérieure techniquepour la Meilleure photographie à Cannesen 1966. Ce travail en commun s’arrêteraavec Le Chat et la souris, en 1975. Il tournedéfinitivement la page, en 1984, aprèsavoir tourné un nombre incalculable defilms publicitaires, documentaires,musicaux, industriels et touristiques. Etphotographié, entre autres, des filmsd’Abel Gance, Pierre Kast, Remo Forlani,Claude Pinoteau, Pierre Garnier-Deferre,François Richenbach ou Marcel Carné.Jean Collomb avait été élu responsable dela commission Prise de vues à la CST(Commission supérieure technique del’image et du son) entre 1987 et 1992. Ilétait chevalier des Arts et des Lettres. �

Des directeurs de laphotographieparlent de cinéma,leur métier.Commandez le n°4de la revueLumières,Les Cahiersde l’AFC

Les numéros 1, 2 et 3restent disponibles ...

çà et là



çà et làLe directeur de la photo Claudio Miranda ASC, Oscar 2013 de la "Cinematography"� Lors de la 85e cérémonie des Oscars, qui s’est tenue au Dolby Theater de Los Angeles le 24 février 2013, l’Oscar de la ciné-matographie a été attribué au film Life of Pi de Ang Lee, photographié par Claudio Miranda. L’Oscar du film en langue étran-gère a été décerné àAmour, de Michael Haneke, photographié par Darius Khondji AFC, ASC.Les autres films nommés pour le travail du directeur de la photographie étaient :�AnnaKareninade Joe Wright, photographié par Seamus McGarvey�DjangoUnchainedde Quentin Tarentino, photographié par Robert Richardson� Lincolnde Steven Spielberg, photographié par Janusz Kaminski� Skyfallde Sam Mendes, photographié par Roger Deakins BSC.La liste complète des primés et nommés sur le site de l’Académie des Oscarshttp://oscar.go.com/nominees �

Claudio Miranda ASC primé aux BAFTA 2013� Lors de la 66e cérémonie de remise des BAFTA (British Academy Film Awards), qui s’estdéroulée dimanche 10 février 2013 à la Royal Opera House à Londres, le film L’Odyssée de Pi(LifeofPi), d’Ang Lee, a reçu le BAFTA de la Photographie, prix récompensant ainsi le travail denotre confrère Claudio Miranda ASC.Etaient nommés pour la Photographie�AnnaKaréninede Joe Wright, photographié par Seamus McGarvey BSC

� L’OdysséedePid’Ang Lee, photographié par Claudio Miranda ASC

� Lincolnde Steven Spielberg, photographié par Janusz Kaminski� LesMisérablesde Tom Hooper, photographié par Danny Cohen BSC

� Skyfallde Sam Mendes, photographié par Roger Deakins BSC.Le BAFTA du meilleur film a été décerné à Argo, réalisé par Ben Affleck et photographié par RodrigoPrieto AMC, ASC.Amour, de Michael Haneke, photographié par Darius Khondji AFC, ASC, a reçu le BAFTA du Film dans une langue dif-férente de l’anglais. Dans cette catégorie, était également nommé le film Intouchables, d’Eric Toledano et Olivier Nakache,photographié par notre confrère Mathieu Vadepied.Découvrez la liste complète des filmsprimés : http://awards.bafta.org/award/2013/filmVisitez le site Internet deClaudioMiranda : http://www.claudiomiranda.com/ �

� Tenebrae Responsoria(Répons des Ténèbres - 1611)de Carlo Gesualdo.Le cycle des répons pour laSemaine sainte était chantépendant l'Office desTénèbres.Durant la cérémonie, quinzecierges disposés sur unchandelier triangulaire

étaient éteints l'un après l'autre jusqu'à ce que l'église soitplongée dans une obscurité totale.

Dans le cadre du Perth International Arts Festival, BenjaminBergery, pour deux représentations (dimanche 10 et lundi 18février 2013), a habillé la musique de Gesualdo (interprétée parle St George’s Cathedral Consort) d’une installation lumineuse,inspirée de la technique de Jim Campbell.Rappelons que Benjamin Bergery est membre consultant AFC.http://www.perthfestival.com.au/What's-On/Event/Tenebrae-et-Lux--Darkness-and-Light- �

Tenebrae et Lux (Darkness and Light)Benjamin Bergery et le St George’s Cathedral ConsortDimanche 10 et lundi 18 février 2013

Musique et cinéma, le mariage du siècle ?Du 19 mars au 18 août 2013Cité de la musique

� Que serait la magie ducinéma sans l’émotion de lamusique ? L’exposition« Musique et cinéma, lemariage du siècle ? » al’ambition de dévoiler ce qui sejoue dans cette rencontresensible entre deux arts.Destinée à tous les publics, auxcinéphiles comme auxmélomanes, elle est l’occasionde se plonger dans les coulissesde la fabrication des grandsfilms qui ont marqué l’histoiredu cinéma, en rendantperceptible le rôle de la musiquedans leur élaboration.

http://www.citedelamusique.fr/francais/musee/expo_temporaires.aspx �

Alfred Hitchcock lors dutournage de la séquence duconcert à l’Albert Hall,à Londres, dans L’Homme quien savait trop (The Man WhoKnew Too Much, 1956)Photo : Courtesy of Academy ofMotion Picture Arts and Science© Paramount Pictures ©Universal Pictures

Micro Salon Italia� Les 25 et 26 janvier derniers,nos confrères italiens de l’AIC ontinitié leur premier Micro Salon,manifestation similaire à celleorganisée par l’AFC.Un succès au delà de toutesattentes, étant donné la tragiquesituation du cinéma italien, leMicro Salon Italia a été l’occasion

de présenter à un public enthousiaste lesinnovations techniques de notre métier.Quelques-uns de nos associés étaient présents :Arri, Cartoni, Codex, Lee Filters, Panalux, Rosco etTransvideo.http://www.aicine.com/MICROSALON2013/ �



� Avec le numérique, les pixels sontfixes, l'aléatoire du grain disparaît, lesinformations sont égalisées les imagesdeviennent surdéfinies mais pas pourautant mieux comprises par le cerveau.Les fabricants de caméra peuvent-ils

encore proposer des instruments dequalité pouvant répondre aux exigencesdes directeurs de la photographie et descinéastes encore sensibles à la lumièreet aux couleurs ?

Il se trouve que la société Aaton, qui a étél'une des premières à adopter le numé-rique pour l'enregistrement des sons,vient de concevoir une caméra numé-rique qui fait suite à la Penelope : la trèsattendue Delta, équipée d'une visée op-tique reflex d'un capteur CCD spécifiquecommandé au constructeur canadienDalsa, d'un codec RAW Cinéma DNGAdobe, le tout en une résolution épous-touflante proche du 8K.Comment concevoir une caméra numé-rique aujourd'hui ? Pour quels usages ?

Jean-Pierre Beauviala est ingénieur et in-venteur. Après un passage chez Eclair, ilcrée et dirige la société Aaton, sise à Gre-noble. Il est actuellement le seul fabricantfrançaisdecamérasprofessionnelles.Jean-Pierre Beauviala est l'auteur de camérasrévolutionnaires portables, silencieuses,miniatures, équipées du fameux time-code ; il a travaillé étroitement avecGodard, Rouch, Depardon ; il est aussi leconcepteur d'un enregistreur de son nu-mérique, le Cantar. Ses dernières créa-tions: la Penelope, la Delta numérique. �Prochaine conférence :Le Cinéma en-chanté selon Jacques DemyVendredi 19 avril 2013 - 14h30

Cinémathèquefrançaise,51ruedeBercy75012Paris, salleHenri Langlois

Caméra Aaton Delta Penelope

Conservatoire des techniques cinématographiques de la Cinémathèque françaisePrésentation de la caméra Aaton Delta PenelopeConférence de Jean-Pierre BeauvialaVendredi 22 mars 2013 - 14h30 - Salle Henri Langlois

Rien ne remplacera la pellicule et le grain photochimique pour fixer idéalement lesimages. Pourtant le numérique s'est infiltré aujourd'hui dans toutes les strates de latechnique : prise de vues, prise de sons, montage, postproduction, étalonnage,projection, restauration…

Cinémathèque françaisePialat, peintre et cinéaste - Entretien avec Pierre-William Glenn AFC, Jacques Loiseleux AFC et Willy Kurant AFC, ASC

http://www.cinematheque.fr/fr/dans-salles/rencontres-conferences/espace-videos/pialat-peintre-cineaste-entretien-avec-pierre-william-glenn-jacques-loiseleux-willy-kura,v,633.html

BSC Expo22 et 23 mars 2013Studio RichardAttenborough, Pinewood,Grande-Bretagne

� Le studio Richard Attenborough,d’unesurfacede3000m2,accueillera laBSCExpoà laquelleparticiperontbonnombredenosmembresassociés :Airstar, Arri, Arri Lighting, Cartoni, Codex, Lee Filters, Panalux,Panavision, Rosco, Sony Europe et Transvideo.La liste complète des exposants, le programme des séminaires etateliers à l’adresse : www.bscexpo.com �



Au bout du conted’Agnès Jaoui, photographié par Lubomir Bakchev AFC

Avec Agnès Jaoui, Jean-Pierre Bacri, Agathe BonitzerSortie le 6 mars 2013

Agathe Bonitzer, Jean-Pierre Bacri - Photos © Les Films A4Agathe Bonitzer et Arthur Dupont

Agnès Jaoui

Agathe Bonitzer - Photos © Thierry Vatelloux

Extrait du dossier de pressePropos recueillis par Claire Vassé

� C’est la première fois que vous travailliezavec le chef opérateur Lubomir Bakchev.Pourquoi ce choix ?Agnès Jaoui : Je connaissais son travail avec JulieDelpy et Abdellatif Kechiche et je l’ai rencontréensuite lors d’un voyage au Brésil. Lubomir estsolide et calme, il ne panique jamais, il est trèsdans la débrouille, ce qui était d’autant plus pré-cieux que c’était le premier film pour lequel jen’avais pas les moyens que demandait le scéna-rio. Cette contrainte économique, nous l’avonsprise comme quelque chose de créatif, m’obli-geant à imaginer d’autres manières de faire. Lu-bomir a notamment inventé un système de gruepour filmer Didier Sandre qui voit Laura s’envo-ler dans les airs. J’ai, de plus, été élevée cinéma-tographiquement en partie par les films russesque projetait le cinéma Cosmos (maintenant l’Ar-lequin) que j’allais voir avec mon frère. J’ai adoréla plupart de ces films et comme Lubomir vientde Bulgarie, il les connaissait tous. Nous avionsles mêmes références. �

SynopsisIl était une fois une jeune fille qui croyait au grand amour, aux signes, et au destin ; une femme qui rêvaitd’être comédienne et désespérait d’y arriver un jour ; un jeune homme qui croyait en son talent decompositeur mais ne croyait pas beaucoup en lui. Il était une fois une petite fille qui croyait en Dieu. Ilétait une fois un homme qui ne croyait en rien jusqu’au jour où une voyante lui donna la date de sa mortet que, à son corps défendant, il se mit à y croire.

Au bout du conteJ'ai tourné avec une Arri Alexa Plus et une série Cooke S4 et un zoom Angénieux Optimo 24-290 mm.L'équipe avec laquelle je travaille déjà depuis quelques films est composée de Lucilio Da Costa Païs,chef électricien (ou gaffer si ce poste existe en France), Matthieu Normand premier assistant caméra,Benoît Féréol, chef machiniste. Le film a été étalonné chez Digimage avec Guillaume Lips et les effetsspéciaux ont été faits chez Def2shoot.Matériel caméra Transpacam, lumière Transpalux, machinerie, Transpagrip.

� Sous son impulsion, je me suisdébarrassé du superflu, il m’a aidé àaller à l’essentiel.Guillaume ne voulait pas faire un filmd’époque maniéré, malgré les décors etcostumes somptueux que Olivier Radotet Anaïs Romand avaient préparés.Nous avons donc cassé ça au maximumdans notre façon de filmer et d’éclairer.Le casting, tant féminin que masculin,est surprenant, Guillaume, là aussi, a faitun travail inattendu. Pauline Étienne,"La Religieuse ", m’a époustouflé par sasimplicité, sa force, son abnégation, sabeauté m’a inspiré.Le film était coproduit par la France,l’Allemagne et la Belgique. J’ai donc puprendre avec moi Sylvain Zambellipremier assistant caméra avec qui je faiséquipe depuis quelques annéesmaintenant. Michel Vervloet, chefmachiniste avec qui j’ai commencé dansle métier était à mes côtés pour laBelgique et j’ai eu le plaisir de travailleravec Stephan Rother, pour l’Allemagne,excellent chef électricien qui m’amagnifiquement secondé.Vantage et Gerichke, s’étaient associéspour proposer un deal machinerie etélectricité. J’ai été très bien conseillé etservi par eux.Guillaume, pour mon grand bonheur,s’est battu pour le 35 mm. Malgré notrepetit budget nous avons donc tourné enSuper 1.85, 3 perfos.L’étalonnage numérique s’est fait dansla très belle salle de Mikros image àLiège. Richard Deusy a suivi le film debout en bout. Il a trouvé les bonsespaces couleur de façon à ce que le35mm donne toute sa subtilité dans lestextures, les couleurs et les noirs. Nousavons travaillé l’image de façon trèsnaturelle tout en laissant sortir quelquespointes de couleurs.Le film était en sélection officielle aufestival de Berlin. �

La Religieusede Guillaume Nicloux, photographié par Yves Cape AFC, SBC

Avec Pauline Etienne, Isabelle Huppert, Louise BourgoinSortie le 20 mars 2013



Photogrammes

La Religieuse

Caméra, Arricam Lite etobjectifs Cooke S4 deVantage Film, AllemagnePellicule 5219 de Kodak,BelgiqueMatériel électrique :Gerichke, AllemagneMatériel machinerie :Cinetec, Belgique.

Assistants caméra :Sylvain Zambelliet Floriane MedaleChef machiniste :Michel VervloetChef électricien :Stephan RotherChef décorateur :Olivier RadotCréatrice des costumes :Anaïs RomandEtalonnage final :Richard Deusychez Mikros image,Liège sur ScratchSFX : Mikros image,Liège.

Plus de photogrammesissus du film sur le site del'AFCwww.afcinema.com

C’est ma deuxième collaboration avec GuillaumeNicloux et j’espère, pas ma dernière ! Je prendsénormément de plaisir à travailler avec lui. Ilprend souvent les situations à rebrousse-poil, çam’a forcé à trouver des nouvelles solutions.


De gauche à droite, Nathalie Durand AFC, Xavier Legrand, Alexandre Gavras - Photo DR


Avant que de tout perdrede Xavier Legrand, photographié par Nathalie Durand AFC

Avec Léa Drucker, Anne Benoit, Miljan Chatelain, MathildeAuneveux, Denis Ménochet

Avant que de tout perdre

réalisé par Xavier Legrand,produit par Alexandre Gavraschez KG productions,avec Léa Drucker, Anne Benoit,Miljan Chatelain, Mathilde Auneveux,Denis Ménochet

Equipe image :Nathalie Durand AFC

Aurélien Py (1er assistant)Thibaud Roussel (2e assistant)Alexandre Viollaz (opérateur Steadicam),Sophie Lelou (chef électro)Charlie Maupin (électro)Aurélien Gabory (chef machino)JC Gambrelle (machino)Tourné en Alexaavec une série Sumilux – Leica(Photocinerent)Format 2,35.

� Ce court métrage est réalisé parXavierLegrand,comédienet,pouruncoupd'essai,c'estuncoupdemaître.J'ai eu la chance et le bonheur de l'ac-compagner dans cette aventure.Nous avons tourné à Montbéliard engrande partie dans un super marché.J'ai rencontré Xavier par l'intermé-diaire de son producteur AlexandreGavras et je voudrais souligner le rôledéterminant d'Alexandre dans laréussite de ce film. Xavier a su nousemmener, techniciens et comédiensdans son univers, il a écrit un scéna-rio formidable et, tous les jours sur letournage, il a été un maître d'œuvre

hors pair. Et Alexandre a toujours étélà, discret mais présent, calme maisefficace, bref un producteur amou-reux du projet et remarquablementattentionné. Xavier, avec sa sensibi-lité nous raconte une histoire dure,violente, jamais dans le pathos. LéaDruckerhabite merveilleusementsonpersonnage et a l'humilité de se fon-dre dans le rôle de Miriam, femmebattue qui se débat pour s'en sortir.On ne connait jamais la vie des courtsmétrages mais celui-ci risque de cir-culerpasmaldans lesfestivals, jevousencourage vivement à aller le voir sil'occasion s'en présente. �

Quatre prix pour un court métrage à Clermont-Ferrand, prix de la presse, prix de la jeunesse, prixdu public et Grand prix, ça n'est pas si courant et çamérite d'être salué ! Sans compter le prix du Publicau festival Premiers plans d'Angers.

Dictionnaire de traductions de termes techniques ducinéma et de l’audiovisuelhttp://www.lecinedico.com/

� Selon les dernières estimations de ladirection des études, des statistiques etde la prospective, la fréquentationcinématographique atteint 14,41 millionsd’entrées au mois de janvier 2013, soit10,8 % de moins qu’en janvier 2012.Sur les 12 derniers mois écoulés, lesentrées dans les salles sont estimées à202,52 millions, ce qui constitue unediminution de 7,3 % par rapport aux 12mois précédents.

La part de marché des films français estestimée à 38,4 % en janvier 2013, contre47,1 % en janvier 2012. Sur les 12 derniersmois, elle est estimée à 39,5 %. La part demarché des films américains est estiméeà 49,1 % en janvier 2013, contre 35,0 % enjanvier 2012. Sur les 12 derniers mois, elleest estimée à 46,4 % et celle des autresfilms de 14,1 %. �

Source : CNC

le CNCFréquentation en salles – Janvier 2013



Projection numérique Acte III : la consolidation« La numérisation du parc des salles se termine, la vraie vienumérique commence, de nouveaux défis se dressent .... »

� La 7e Rencontre de l'Exploitation et de la Distribution se tiendra le 8 mars 2013, àl'Espace Pierre Cardin (1, avenue Gabriel - Paris 8e).Il y a eu les premiers temps héroïques, puis le déploiement et ses différents"essuyages " de plâtres ; vient, maintenant, l’évolution des systèmes et despratiques; l’ACTE III de la saga de la projection numérique.Nous sommes l’un des pays les plus numérisés au monde en ce qui concerne lecinéma, et nous sommes également le lieu de tous les débats, de toutes lestentatives, innovations, nouvelles régulations et la CST prend, bien sûr, sa part dansce paysage en mouvement.2K, 4K, 3D, HFR, laser, mercure, IMB, KDM, PMR, son 7.1, nommage, maintenance,évolution des normes et des recommandations, VPF, envois dématérialisés, gestiondes cabines, compétences requises, répartition des postes, formations... Les sujets nemanquent pas pour dessiner le visage de ces évolutions en cours.Et comme nous abordons l’acte III de cette histoire de la projection numérique, ilapparaît normal de faire un peu d’anticipation et d’imaginer d’ores et déjà ce quepourrait être l’ACTE IV, le cinéma dans 5 ou 10 ans. Le département " Diffusion,Distribution et Exploitation " ainsi que le secteur " Diffusion " de la CST ont construitun programme idéal pour y voir clair dans ces nouvelles images numériques.Pour cette 7e Rencontre du 8 mars 2013, la CST vous propose d’établir un " état deschoses " sans langue de bois ni faux semblant, et sur cette base, d’imaginer avec lesprofessionnels et les politiques concernés, comment faire évoluer notreenvironnement et nos pratiques professionnelles. �

la CSTSeptième Rencontre de l'Exploitation et de la Distribution

Convention Collective

� Dans sa réunion du 6 février 2013, le conseil d’administration de la CSTa tenu à communiquer qu’il fait sienne l’aspiration de ses adhérents et desprofessionnels du film, à pouvoir bénéficier d’une convention collective étenduepour le secteur cinématographique. Cette convention doit concernée la totalité de laproduction française. Dans ce cadre, il semble raisonnable que la clause de diversiténe soit réservée qu’aux films dont le coût de fabrication est inférieurou égal à 2 millions d’euros. �

Communiqué de presse



Kodak associé AFC

� Kodak remercie les directeurs de laphotographie qui ont choisi la pelliculepour la l'image de leurs longs métrages :LeMarsupilami,Laurent Dailland AFC;Turf,Jérôme Robert ; Taken 2, Romain La-courbas ; LeDernierdes injustes,CarolineChampetier AFC ; Populaire, GuillaumeSchiffman AFC ; Télé Gaucho, GuillaumeDeffontaines ; Vous n’avez encore rienvu,Eric Gautier AFC ; LesBienaimés,RémyChevrin AFC ; Mains armées, ThomasLetellier ;Unbonheurn’arrive jamaisseul,Stéphane Le Parc ; Associés contre lecrime, Renan Pollès ; Les Saveurs dupalais,Laurent Dailland AFC ;Unamourdejeunesse, Stéphane Fontaine AFC, LaReligieuse,Yves Cape AFC, SBC ; LeNoir (te)vousva si bien,François Lartigue AFC ; LesRencontresd'aprèsminuit,Simon Beau-fils ; Jappeloup,Ronald Plante CSC ; RenoirPing Bin Lee ; Juliette, M. Cravatte ; Le

JournaldeFrance,Raymond Depardon ;LaFilleàbicyclette,Robert Fraisse ;HôtelNormandy, Robert Alazraki AFC ; CamilleClaudel 1915, Guillaume Deffontaines,Möbius,Pierre Novion AFC;PauvreRichardVincent Jeannot AFC ; Casse-tête chinois,N. Braier, Pour une femme, GillesHenry AFC ; Jeuneet jolie,Pascal Marti AFC ;Malavita,Thierry Arbogast AFC ; LaMantereligieuse, G. Fiore Coltelacci ; AttilaMarcel,Eric Guichard AFC ; RZ2G. Lechap-tois ; Grace de Monaco Eric Gautier AFC ;Jimmy Picard, Stéphane Fontaine AFC ;Belle et Sébastien,Eric Guichard AFC…En compétition pour les Oscars, tournésen Super 16, 35 mm et 65 mm Kodak :Argo, Lincoln, Les Bêtes du Sud sauvage,Django Unchained, Les Misérables,Happiness Therapy, Anna Karenina, TheMaster, Moonrise Kingdom, TheImpossible… �

ACS France associé AFC

�ACS France a participé au tournagedu film LesMisérables avec l'équipe deTom Hooper autour de la secondeéquipe VFX. Il s'agissait de faire un plan" grue " et démarrer sur un acteur pourfinir dans les nuages au dessus d'uneplace principale d'un quartier parisien...La production a utilisé la terrasse d'uncafé d'un petit village de Provence en-touré de falaises comme référence, pourl'intégrer ensuite dans le décor parisien.C'est le plan " clé " de la première partiedu film où Jean Valjean quitte l'église etdéchire sa partition. Le réal a voulu quela caméra filme Jean Valjean à la sortiede l'église, plein cadre, avec l'envol desmorceaux de papiers. Le plan dure en-viron 10 secondes et a nécessité 8 se-maines en postproduction avec le tra-vail de 20 personnes.

Du côté d'ACS France, James Swanson,était l’" aerial DoP ", sur une tête gyros-tabilisée Stab-C et Luc Poullain, le piloted'hélicoptère. Le système était équipéavec une Arri 435 et un Angénieux 15-42 mm. Sorti depuis le 13 février 2013, cegenre " comédie musicale " ne laisse pasindifférent. Taylor Swift joue le rôled’Eponine, Amanda Seyfried de Cosetteet Hugh Jackman tient le rôle principalde Jean Valjean. Si le cœur vous endit… �Bandedémode la Shotover à l'adressehttp://www.youtube.com/watch?v=3URzYpKoil8&list=UU-vYeLSHsk_XzJn0iSHRyTIw



Arri associé AFC

� Le système Arri Alexa se renouvelleavec les modèles XT et propose une miseà jour avec le module XR pour l’enregis-trement interne du format ArriRaw

Avec les caméras Alexa XT (XtendedTechnology) Arri renouvelle sa gammede produits Alexa, en intégrant de nou-velles fonctionnalités motivées par lesretours d'utilisateurs professionnels.Les caméras Alexa XT, Alexa M XT, AlexaPlus XT et l'Alexa Studio XT remplaceronttous les modèles précédents, sauf le mo-dèle d'origine Alexa.Les propriétaires de caméras Alexa exis-tantes pourront acheter des mises à jourindividuelles qui proposent la plupart desfonctionnalités de la configuration XT.

� Module XR enregistrement ArriRaw eninterne� Filtres ND internes� Vraie anamorphose avec un capteur4:3 (upgrade non disponible sur les mo-dèles 16/9)� Des VFX plus efficaces grâce aux mé-tadonnées optiques� Confort et flexibilité pour le supportde viseur VMB-3� Ventilateur super silencieux XTPour plus de détails lire la suite... suivrele lienhttp://www.imageworks.fr/lire-la-suite/

Plus rapide et plus économique, l’Arri-Raw se simplifieTous les modèles de l'Alexa XT sont livrésavec le nouveau module XR, un panneaulatéral qui a été co-développé avec Codexet qui remplace le module SxS antérieur.Le résultat est un ensemble de caméracompact, plus léger, plus abordable etsans câblage qui permet d'enregistrer eninterne avec la plus haute qualité d'imageproposée par l'Alexa. Il permet l'enre-gistrement au format ArriRaw en interneet ce jusqu'à 120 images par seconde surdes disques durs très rapides de 512 Go.A part l'ArriRaw, il est également possi-ble d'enregistrer sur les Capture Drive XRen ProRes ou en DNxHD pour des duréesd'enregistrement plus longues et enProRes 4444 à 120 i/s. Avec un adaptateurSxS il est possible d'enregistrer sur uneseule carte SxS PRO, préservant ainsi l'in-ventaire des cartes existantes.

Le Capture Drive XR dispose d'un disquedur SSD, extrêmement fiable et robuste,

disposé à l'intérieur d'un boîtier en alu-minium léger et identique aux disquesdurs actuels Codex.A 6,7 Gbit/s, il est actuellement le maga-sin numérique le plus rapide du marché.Le Capture Drive XR offre différents che-mins de postproduction, à l'aide du fluxde travail Codex de réputation interna-tionale, qui sont :� Capture Drive Dock (Single Dock), lec-teur de Capture Drive XR en USB 3, de pe-tite taille et très économique qui permetla réalisation d'une copie rapide et sûredes données sur un ordinateur portable.� Capture Drive Transfer Station (DualDock) qui, lui, pourra réaliser des clonesdes Capture Drive XR en se connectant àun Mac Book Pro via une interface SAS àgrande vitesse pour la copie rapide, l'ar-chivage ou la création de rushes.� Codex Vault propose un système tout-en-un, modulaire et robuste, idéal pourla copie rapide et facile, de Capture DriveXR et de cartes SxS, l'archivage, la pré-sentation ou la création de rushes sur leplateau ou près du plateau sur alimenta-tion secteur ou sur batterie.

Les modèles Alexa existants prêts pourle futur grâce à une mise à jourLe système Alexa a été conçu pour lesclients professionnels, offrant uneconstruction solide et une qualitéd'image supérieure, mais l'évolutivitémodulaire a également été intégrée dansla conception des caméras Alexa dèsleurs débuts.Grâce à cette capacité d'évolution, lespropriétaires de caméras Alexa sont enmesure de suivre les dernières avancéestechnologiques sans avoir à acheter unnouveau corps.Ces longs cycles de vie des produits per-mettent de meilleurs retours sur inves-tissement.Après avoir publié par le passé plusieursmises à niveau, licences, options et misesà jour gratuites du logiciel (les SUP), Arripropose aujourd'hui une mise à niveaupour les Alexa existantes qui leur per-mettra de profiter de certaines fonc-tionnalités des nouveaux modèles XT.

Ces améliorations comprennent le mo-dule XR, le module de filtres internes IFM-1, le support de viseur VMB-3, l'extensiondu support de viseur VEB-3, le ventilateurXT et les licences de désanamorphose etde ralenti.

Arri tient à féliciter chaleureusementRomain Winding AFC pour son César dela Meilleure Photographie pour le film LesAdieux à la reine de Benoît Jacquot, lorsde la 38e cérémonie des César et le re-mercie d'avoir choisi l'Alexa pour ce film!

Lors de la 85ecérémonie des Oscars, unegrande partie des films nommés ainsi queceux qui ont remporté les principaux prixont été tournés avec du matériel Arri35 mm ou numérique : Argo, L'Odysséede Pi, Amour, Happiness Therapy, LesMisérables, Skyfall, Zero Dark Thirty, LesBêtes du Sud sauvage, Avengers, A RoyalAffair, War Witch…

Pour la deuxième année consécutive lesOscars pour la meilleure photographieet les meilleurs effets spéciaux ont étédécernés à des films tournés avec la ca-méra Arri Alexa. Cette année ces deuxprix prestigieux ont étés décernés àL'OdysséedePide Ang Lee, photographiépar Claudio Miranda ASC.

Arriestfierd'avoir fournissesoutilsatantde cinéastes talentueux et les félicitetous. �

Codexassocié AFC

� Codex embarqué dans l’AlexaCodex a co-développé avec Arri une nou-velle option pour toutes les camérasAlexa qui permet l'enregistrement en in-terne en ArriRaw jusqu'à 120 i/s. C’est lemeilleur format d'enregistrement quel'Alexapeutoffriretqui fournides imagessans compression et non cryptées quipermettent une très large flexibilité enpost production. Le module XR est unpanneau latéral qui remplace le modulede cartes SxS et qui offre différentes op-tions d'enregistrement en interne : surun Capture Drive XR de Codex ainsi quesur une carte SXS par un adaptateur.Grâce à sa conception modulaire et à cescapacités d'évolution intégrées dès sesdébuts, les propriétaires de camérasAlexa sont en mesure de profiter des der-nières avancées technologiques d'enre-gistrement sans avoir à acheter un nou-veau corps.Répondant à une forte demande de lacommunautécinématographique, lemo-duleXRfacilitelaprisedevuesanscâblage

avecuneconfigurationdecaméraplus lé-gère,pluscompacteetpluséconomique.Marc Dando, directeur général de Codex,a déclaré : « Pendant la transition du filmau tournage en numérique, Arri et Codexont formé un partenariat solide et nousavons eu la chance d'avoir été choisispour accompagner de nombreux longsmétrages au cours de ces dernières d'an-nées. Nous avons décidé de réunir l'en-registreur et la caméra, sur la base descommentaires de nos clients à travers lemonde. »Pourplus d’info suivez le lienhttp://www.codexdigital.com/arri

Le Vault gère le ProResPar ailleurs Codex élargit les fonctionsdu Vault en incluant la gestion du work-flow de productions tournées aux for-mats ProRes ou Avid DNxHD sur lescartes SxS. Lorsqu’une carte SxS est char-gée dans le Vault, l’assistant opérateurest automatiquement guidé, étape aprèsétape pour copier ses données, contrô-

lersesmétadonnées,synchroniser leson,générer des rushes et faire de l’archivagesur des cassettes LTO.Transferts rapides et automatisés, rap-ports complets, robuste et compact,fonctionnant sur alimentation secteurou sur batterie ceux sont les atouts duCodex Vault qui en font un outil indis-pensable sur le plateau ou à côté du pla-teau. Le Codex Vault gère les donnéesdes caméras numériques fabriquées parArri, Sony, Canon. �

Pourplus d’info suivez le lienhttp://www.codexdigital.com/products/the-vault



Cartoni Franceassocié AFC

� Pour nous, cette année marque untournant dans les techniques d’éclairageLed et sera l’année de la démocratisa-tion de ces outils sur les tournages.Il y a sept ans, nous étions parmi les pre-miers à croire en cette technologie en im-portant les rings light Gekko. Puis, lesLight Panels se sont imposés sur les tour-nages pour leur légèreté et le ratioconsommation/output. La qualité de lalumière n’était par contre pas au rendez-vous avec des IRC très faibles et des pro-blèmes liés à la conception des éclairagescomme les multi-ombres créées par lesbulbes de focalisation posés sur chaqueLed. A présent, de nouveaux projecteursarrivent et nous obligent à revoir notrejugement sur les Led.Je pense que trois technologies vonts’imposer dans les mois qui viennent :� Les " chips-Led " dans les Fresnels etles découpes, soit dans de nouveaux pro-

jecteurs ou bien avec des systèmes de"relamping " comme l’Evoled.� Les Led plates, sans bulbes et avec untraitement au phosphore en 3 200 ou5 600 K qui ont l’avantage d’être beau-coup plus puissantes et de donner un IRCde 92 en 3200 K. Ce sont les Led utiliséessur les panneaux Cinéroïd ou les SL1.� Enfin, lavéritablerévolutionarriveavecles Led ultra-violet qui ont un rendementexceptionnel et surtout une qualité de lu-mière impressionnanteavecunIRCde98en 3200 K et 95 en 5600 K. De plus l’ana-lyse au spectromètre révèle une courbene comprenant quasiment plus de picdans le bleu et de creux dans le rouge.Les panneaux Led UV excitent desplaques au phosphore qui diffusent lalumière. Le résultat est une lumière à lafois très douce et très puissante : un pro-jecteur Trucolor équivaut à 24 tubes de1,20 m !

Tous ces nouveaux éclairages changentles points de vue sur la Led :rappelons qu’un projecteur HMI a un IRCsitué autour de 80/90 en fonction deslampes, les anciens panneaux Led 30x30autour de 70…Ces différents projecteurs exposés sur lestand de Cartoni France ont particuliè-rement impressionné les membres del’AFC qui nous ont rendu visite.Découvrez ces nouveaux outils au ser-vice de vos images. �Régis Prosper

Cinemageassocié AFC

�Christian Lurin, présent avec nous au Micro Salon, a rejoint l'équipe de Cinemage début janvier pour une mission d'expertiseCompte tenu de son expérience et de ses compétences, nous lui avons demandé de mener à bien un audit de nos workflow4K et 2K pour le cinéma et la fiction télé. Il est en contact direct avec avec nos équipes techniques et d'exploitation. �

Le Trucolor



Panavision Algaassocié AFC

� Sorties en salle :� 20ansd'écartde David MoreauImage de Laurent Tanguy, 1er assistant Fabien FaureCaméra Arricam Studio, Optiques Panavision Sériesanamorphiques C, E et Close Focus, Zoom 25-250 mm HRAngénieuxDéparts tournage :�Une rencontre de Lisa AzuelosImage Alain Duplantier, 1ère assistante Juliette CastanierCaméra Arri Alexa Studio� Fièvrede Hicham AyouchImage Boubkar BenzabatCaméra Sony F3. �

Digimageassocié AFC

� Digimage Classics contribue à Join-ville-le-Pont à la préservation du patri-moine cinématographiqueDenis Auboyer, Président de MonalGroup, est heureux d’annoncer la créa-tion de Digimage Classics, laboratoire in-tégré de restauration de films du patri-moine à Joinville-le-Pont, sur le sitehistorique où Charles Pathé créa en 1906une de ses usines de tirage et de teintagedes films.Digimage Classics rassemble en unmême lieu, dans un environnement spé-cialement conçu pour la prise en chargedes supports nitrate, l’ensemble des ou-tils photochimiques et numériques per-mettant la restauration image et son desfilms depuis les origines du cinéma : ti-rage, numérisation 2K 4K, étalonnage etrestaurations numériques.Digimage Classics réunit l’expertise his-torique d’un laboratoire photochimiquepour la remise en état et la sauvegardede la pellicule et la maitrise d’outils derestauration numérique de pointe pourun respect strict des œuvres originales.Digimage Classics dispose des outils de

dernière génération les plus perfor-mants : Scan image 2K et 4K Scanity deDFT, Scan son Résonance, deux sallesd’étalonnage cinéma Resolve, stationde restauration numériques Diamant,Phoenix et MTI.Digimage Classics a ainsi pu réaliser larestauration complète du Carrosse d’orde Jean Renoir présenté avec succès auFestival Lumières de Lyon en octobre2012 pour le compte de TF1 DA, duSauvage de Jean-Paul Rappeneau pré-senté à Cannes Classics en 2011 pour lecompte de StudioCanal. Digimage Clas-sics collabore également avec Ciné Ta-maris et Agnès Varda sur la restaurationde l’œuvre complète de Jacques Demyen vue de la restrospective organiséepar la Cinémathèque française à partirdu mois d’avril prochain.Digimage Classics s’est également vuconfier par la Cinémathèque françaisela numérisation de six films de GeorgesMéliès et a ainsi pu prouver son savoir-faire dans la gestion des probléma-tiques inhérentes aux films des originesdu cinéma.

Enfin Digimage Classics noue des liensprivilégiés avec l’ensemble des cinéma-thèques européennes : participation àla sauvegarde de l’œuvre de Claude Go-retta pour la Cinémathèque suisse, sou-tien à la Fédération Internationale desarchives du film (FIAF).A l’issue de ces restaurations, DigimageClassics fournit l’ensemble des supportsd’exploitation ou de sauvegarde de cesœuvres : copies DCP cinéma numérique,report sur pellicule et support vidéo etpeut également prendre en charge la fa-brication des audiodescriptions et sous-titrages sourds et malentendants indis-pensables à la diffusion pour tous lespublics.Enfin, Digimage Classics propose à sesclients une solution de stockage de leurséléments photochimiques dans desconditions contrôlées de températureet d’humidité.Denis Auboyer est fier et heureux decontribuer sur ce site historique deJoinville-le-Pont à la préservation del’héritage cinématographique françaiset international. �

Transvideoassocié AFC

� Transvideo annonce la lecture desmétadatas des objectifs Ultra Prime etMaster Prime de Zeiss au travers descaméras Arri Alexa équipées du " firm-ware " 7 ou supérieur.Les métadonnées sont lues via le signalHD-SDI et représentées graphiquementsur le CineMonitorHD.Les différents opérateurs récupèrent lesdonnées optiques y compris la profon-

deur de champ et l'hyperfocale.Il s'agit d'une avancée majeure desCineMonitorHD qui se confirmentcomme étant la boite à outils la plus com-plète des techniciens de l'image.

Veuillez nous contacter pour l'installa-tion de cette fonction sur les [email protected] �

� Toute l'équipe RVZ Location a le plaisir et la joie devous annoncer l'arrivée de Frédéric Lombardoqui vient renforcer le pôle Caméra en prenant en chargele domaine qu’il maîtrise parfaitement depuis denombreuses années, les optiques. �

RVZ associé AFC



revue de presseHumour très noir à la cérémonie des Goyas� « Bonsoir Monsieur le Ministre.Comment va la famille ? Non, ce n'est pasune menace ! » Les rires fusent, dimanche17 février, dans la salle du Palais descongrès de Madrid. Le ministre del'éducation, de la culture et du sport, JoséIgnacio Wert, esquisse un sourire mal àl'aise, et la comique Eva Hache,présentatrice de la 21e cérémonie des Goyas,les César du cinéma espagnol, continue:«Félicitations ! On ne doit pas vous le diresouvent en ce moment. Mais félicitations !Je le dis parce que c'est bientôt votreanniversaire. Pour le reste, non, bien sûr. »Le ton est donné d'une cérémonie à la foisfestive et marquée par la crise et les coupesbudgétaires. Car " le reste ", évoqué par EvaHache, ce sont les mesures d'austéritéappliquées à la culture en 2012 par legouvernement conservateur de MarianoRajoy.A commencer par la réduction drastique desaides concédées au cinéma et, surtout,l'augmentation de 8 % à 21 % de la TVA surles biens culturels. « Nous avons vécu douzemois d'inquiétude », a déclaré le directeurde l'Académie du cinéma, Enrique GonzalezMacho, devant une salle impressionnée parla vigueur de son discours, et face à la têtebaissée du ministre, M. Wert. « Le plusgrave a été l'augmentation de la TVA », qui aprovoqué « de nombreuses faillites» et «unchômage alarmant ».La grande fête annuelle du cinéma espagnolne pouvait ignorer la délicate situation quetraverse le secteur et le pays en général.L'actrice Candela Peiia, meilleur second rôlepour Una pistola en cada mano (Un pistoletdans chaque main), a déclaré, en serrant lebuste du Goya, qu'elle n'a pas travaillé cestrois dernières années. « Pendant ces troisans, j'ai vu mourir mon père dans un hôpitalpublic où il n y avait pas de couverture pourle recouvrir et où nous devions lui apporternous-mêmes de l'eau. Pendant ces trois ans,

un enfant est né de mes entrailles et je nesais pas quelle éducation publique il varecevoir », a-t-elle confié avec une colère àpeine contenue.L'actrice Maribel Verdu, sublime sorcière duBlancanieves, de Pablo Berger, s'estsouvenue des familles victimes d'expulsionsimmobilières en dédiant son Goya de lameilleure actrice à « tous ceux qui ont perduleur maison ou même leur vie» à cause« d'un système injuste » qui « vole auxpauvres pour donner aux riches ».Le reste des critiques politiques a été habilléd'humour. Déguisée en femme torero dansune vidéo faisant référence au filmBlancanieves, grand vainqueur de lacérémonie avec dix Goyas, dont celui dumeilleur film, Eva Hache s'en est pris auministre du budget, Cristobal Montoro : «Jen'ai peur que d'un seul taureau, Mon Toro »,fait-elle dans une scène hilarante, avantd'affronter ce taureau dans les arènes et del'achever d'un coup de pistolet.Le gendre du roi, lñaki Urdangarin,handballeur professionnel au centre d'uneenquête pour corruption, n'a pas étéépargné, bien que son nom n'ait pas étécité. « Les princes ne viennent pas? », s'estétonnée Eva Hache. « Pourtant, ils assistentaux matchs de handball. Avec tout le malqu'a fait le handball à cette famille. »Allusion, enfin, à l'amnistie fiscale. EvaHache a comparé Jean Rochefort, nommépour son rôle dans El Artista y la modela(L'Artiste et son modèle), de FernandoTrueba, « un vrai Français », à GérardDepardieu, parti en Russie : « Il n'avait pas àaller si loin pour faire évader de l'argent, illui suffisait de franchir les Pyrénées. Noussommes très bons pour faire du cinéma,mais pour l'amnistie fiscale, nous sommesles maîtres. » �

Sandrine Morel (correspondante à Madrid)Le Monde, 20 février 2013

Le Goya de la meilleure photographie a été attribué à Kiko de la Rica AEC pour Blancanieves de Pablo Berger

� Les autres directeurs de la photographie nommés :�Daniel VilarpourEl artista y la modelodeFernandoTrueba�Óscar FaurapourThe Impossiblede JuanAntonioBayona�ÁlexCatalán AEC pourGrupo 7 deAlbertoRodriguez.Intouchables, d’Eric Toledano et Olivier Nakache, photographié par notre confrère Mathieu Vadepied a décroché le prix duMeilleur Film Européen. �

� Au sommaire de ce nouveaunuméro en français...� Un survol de l’Aaton Delta Penelope� UnevisiterapidedelaCinémathèquefran-çaise avec Laurent Mannoni, directeur duPatrimoine, et un coup de projecteur surl’Hypergonar d’Henri Chrétien datant de1927.� Les Angénieux Optimos 19,5-94et 28-340 mm� Les optiques Vantage One T1� " InEMITable ", un reportage sur EMIT� Le moniteur Transvideo Rainbow HD� Une annonce surprise en provenanced’Arri

� L’instant décisif - Leica M� Darius Khondji AFC, ASC à propos du filmMarilyn, de Philippe Parreno� Utiliser le Preston FIZ et le Microforceavec les Fujifilm-Fujinon Cabrio� L’Arri Master Anamorphic à Paris, entre-tien avec Michel Abramowicz AFC, RobertoDe Angelis et Bertrand Etienne� "Réflexionssur laréflexion",parFrédéric-Gérard Kaczek AAC

� Cinetech Italiana, Ros Bot, Easyfocus àMadrid� Objectifs 135 mm. �

côté lectureEdition spéciale Micro Salon 2013 de Film and Digital Times


[ activités AFC | Micro Salon | billet d’humeur | Imago | çà et là | films AFC | le CNC | la CST | associés | presse | lecture | Internet ]

du côté d’internetBerthe Morisot� Entretien avec Caroline Champetier, réalisatrice, Philippe Lasry et Sylvie Meyer,scénaristes et Marine Delterme, comédienne.

http://www.groupe25images.fr/index.php?page=entretien&disp=detail&entId=52 �

Film and Digital Times, le magazine rédigé et édité par Jon Fauer ASC,a publié à l’occasion du Micro Salon 2013 une édition spéciale

Enquête Ecran Total et L'Industrie du rêveLe magazine Ecran Total et L'Industrie du rêve, en partenariat avec la région Île-de-France, ont réalisé une vaste enquête auprès destechniciens du cinéma et de l'audiovisuel de trois pays européens sur leur cheminement professionnel. Menée auprès des techniciens dans lesdomaines de l'image, du son, du décor, du montage, de la postproduction et de la direction de production.Les résultats ont été dévoilés le mercredi 20 février 2013 lors des 13e Rencontres Art et Technique.

Vous pouvez à présent les retrouver en téléchargement à l’adresse : http://www.industriedureve.com/#!enquete-13e-edition/c12v3

http://www.fdtimes.com/2013/02/26/afc-micro-salon-2013/

VFX : armaggedon time !

� A l'heure où L'Odyssée de Pi reçoit l'Oscar des meilleurs VFX, Rhythm & Hues, lasociété qui a effectué les effets spéciaux du film de Ang Lee a récemment déposé lebilan.

Lire l'éditorial de Sofi Vaillant (co-présidente de TIPPI – Les Truquistes Infographistes de laPost-Production Image associés) à l'adresse http://www.tippi.fr/ �

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Lubomir BAKCHEV

Diane BARATIER

Christophe BEAUCARNE

Renato BERTA

Régis BLONDEAU

Patrick BLOSSIER

Jean-Jacques BOUHON

Dominique BOUILLERET

Céline BOZON

Dominique BRENGUIER

Laurent BRUNET

Stéphane CAMI

Yves CAPE

François CATONNÉ

Laurent CHALET

Benoît CHAMAILLARD

Olivier CHAMBON

Caroline CHAMPETIER

Denys CLERVAL

Arthur CLOQUET

Laurent DAILLAND

Gérard de BATTISTA

Bernard DECHET

Bruno DELBONNEL

Benoît DELHOMME

Jean-Marie DREUJOU

Eric DUMAGE

Nathalie DURAND

Patrick DUROUX

Jean-Marc FABRE

Etienne FAUDUET

Jean-Noël FERRAGUT

Stéphane FONTAINE

Crystel FOURNIER

Claude GARNIER

Eric GAUTIER

Pascal GENNESSEAUX

Dominique GENTIL

Jimmy GLASBERG•Pierre-William GLENN

Agnès GODARD

Éric GUICHARD

Thomas HARDMEIER

Antoine HÉBERLÉ

Gilles HENRY

Jean-François HENSGENS

Julien HIRSCH

Jean-Michel HUMEAU

Thierry JAULT

Vincent JEANNOT

Darius KHONDJI

Marc KONINCKX

Willy KURANT

Yves LAFAYE

Pascal LAGRIFFOUL

Alex LAMARQUE

Jeanne LAPOIRIE

Jean-Claude LARRIEU

François LARTIGUE

Dominique LE RIGOLEUR

Pascal LEBEGUE•Denis LENOIR

•Jacques LOISELEUX

Hélène LOUVART

Laurent MACHUEL

Armand MARCO

Pascal MARTI

Vincent MATHIAS

Pierre MILON

Antoine MONOD

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Tetsuo NAGATA

Pierre NOVION

Luc PAGÈS

Philippe PIFFETEAU

Gilles PORTE

Pascal POUCET•Edmond RICHARD

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Lalettre na YY` marsYWXZ · 2017-12-12 · é d i t o r i a l Avec Jacques Audiard […], quand ses...

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