L’islametlafemme

Dumêmeauteur

«Lafemmedanslasociétémusulmane»,inPrésencedel’islam,collectif,Paris,Proche-OrientetTiers-monde,1983.

Lafrancophonieetledialoguedescultures,Paris,L’Âged’homme,2001,traduitenarabe,DaralMoualef,Beyrouth.

LeQuébec,l’Amériqueenfrançais.Paris,Idlivre,2002,traduitenarabe,DaralFarabi,Beyrouth.

L’ArabieSaoudite,àl’épreuvedestempsmodernes,codirectionavecCharlesSaint-Prot,Paris,OEG-Étudesgéopolitiques,Paris,2004.

L’eau,nouvelenjeugéopolitique,codirectionavecCharlesSaint-Prot,Paris,OEG-Étudesgéopolitiques,2005.

GéopolitiqueduSoudan,codirectionavecCharlesSaint-Prot,Paris,OEG-Étudesgéopolitiques,2006.

QuelleunionpourquelleMéditerranée?,codirectionavecCharles-Saint-Prot,Paris,OEG-Étudesgéopolitiques/Karthala,2008.

«MohammedVIetlasolidarité»,inLeMarocenmarche,sousladirectiondeJean-YvesdeCara,FrédéricRouvilloisetCharlesSaint-Prot,Paris,CNRSÉditions,2009.

«Lerôledel’éducationpourledialoguedescivilisations»,inL’enjeududialoguedescivilisations,sousladirectiondeJean-PierreMachelonetCharlesSaint-Prot,Paris,Karthala,collection«Étudesgéopolitiques»,10,2010.

«L’évolutiondelaconditiondelafemme»,inL’exceptionmarocaine,sousladirectiondeFrédéricRouvilloisetCharlesSaint-Prot,Paris,Ellipses,2013.

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« Les musulmans et les musulmanes, croyants et croyantes, les hommespieuxetlesfemmespieuses,leshommessincèresetlesfemmessincères,leshommes patients et les femmes patientes, les hommes et les femmes quiredoutentDieu,leshommesetlesfemmesquifontl’aumône,leshommesetles femmes qui observent le jeûne, les hommes chastes et les femmeschastes,leshommesetlesfemmesquiinvoquentsouventlenomdeDieu,àtous et à toutes Dieu a réservé sa miséricorde et une magnifiquerécompense»(CoranXXXIII,35).

Enmatièrereligieuse,l’islamn’établitaucunesupérioritédel’homme sur la femme car le seul critère retenu est celui ducomportement, de la piété.C’est à cette aune que les humainssontappréciésetserontjugésparDieu:

«Envérité,jenelaissepasperdrelebienquequiconqueparmivousafait,hommeoufemme,carvousêteslesunsdesautres»(CoranIII,195).

Etencore:

« Quiconque, homme ou femme, fait de bonnes œuvres, tout en étantcroyant… voilà ceux qui entreront au Paradis, et ils ne subiront pas lamoindreinjustice»(CoranIV,124).

Celaestaffirméàplusieursreprises:

« Tout croyant, homme ou femme, qui fait une bonne action entrera auParadis»(Coran,XL,40).

La règle est claire : la Révélation s’adresse à tous sansaucune distinction. Selon la doctrine islamique, chacun seraappréciéenfonctiondesesseulsméritesetdesoninclinationauBienouauMal.Àcetégard, ilconvientdesoulignerquel’undesapportsfondamentauxdel’islamestlapromotiondesidéesdejusticeetd’égalité.L’islamquirenvoiel’intégralitédugenre

humain à une même origine et à une prime nature commune(fitra),traitetouslesêtreshumainssurunmêmepied.Enislam,l’être humain est effectivement le centre dumonde terrestre, ilest levicairedeDieu; ledépositaired’undépôtsacré (amana)qu’il doit mettre en valeur. Chaque être se voit accorder unedignitésemblableauxautres.Ayantuneoriginecommune,touslesdescendantsducoupleoriginelformentlamêmehumanité.

La Révélation s’adresse à tous, sans exception, elle a uncaractèreuniversel.L’unicitédugenrehumain(«Votreseigneurvousacrééd’unseulêtre»,CoranIV,1)–quinenied’ailleurspas la diversité («Nous avons fait de vous des nations et destribus pour que vous vous connaissiez les uns les autres »,CoranXLIX,13)–conduitàl’absencedediscriminationfondéesurlegenre,larace,lanationalité,laconditionsocialeoutouteautre considération. Selon un hadith du Prophète rapporté parl’imamAhmed6 : «UnAraben’a strictement aucunmérite surunnon-Arabe,pasplusqu’unnon-Araben’enasurunArabe,niunNoirsurunBlanc,niunBlancsurunNoir,sicen’estparlapiété.»

C’estdanscetespritquelareligionmusulmaneabouleverséle statut des esclaves en affirmant qu’ils étaient des êtreshumainsàpartentièredontladignitéétaitprotégéeparlaloi,etàlaquellenulnepouvaitporteratteinteenparolesouenaction.Pluslargement,leCoraninviteleshommesàêtrebons:

« Agissez bien envers vos père et mère, vos proches, les orphelins, lespauvres,leprochevoisin,levoisinlointain,lecollègueetlevoyageur,etlesesclaves en votre possession, car Dieu n’aime pas, en vérité, leprésomptueux,l’arrogant»(CoranIV,36).

Plus encore, le Prophète précise qu’aucune distinction nedoit être faite si ce n’est celle qui est fondée sur la valeur de

chacun.IlenvoyasonserviteurZaïdcommanderunearméedontles soldats étaient des notables et il nomma ensuite le fils deZaïdàlatêted’unearméequicomptaitdanssesrangslesfuturscalifesAbouBakretOmar.Mohammeddéclara:«Obéissezauxordresmêmesivousêtesgouvernésparunesclavenoirabyssin,dumoment qu’il vous dirige selon le Livre deDieu7. » C’estégalement un Éthiopien noir, Bilal Ibn Rabah, un desCompagnonsduProphète,quifutlepremiermuezzin8.

En outre, l’islam réclame le droit à l’égalité complète etabsolue devant la loi : dirigeant ou simple citoyen, riche oupauvre,chacunadroitàcetteégalité.

La femme est donc considérée sur le plan spirituel commel’égaledel’homme.L’hommeetlafemmesontpareillementleslieu-tenants de Dieu sur terre (Coran II, 30; X, 14). Tous lesversetscoraniquesrelatifsauxdroitsetauxdevoirsdel’hommeconcernentégalement lafemme.SelonunhadithduProphète :«Lafemmeestlasœurgermainedel’homme.»Parconséquent,elleestsonégaleauregarddeDieu.Decetteégalitéessentielledécoulelerespectdûàlafemme,lequelestmaintesfoisrappelépar le Prophète Mohammed dont de célèbres hadithsproclament:

«Leparadisestsouslespiedsdevosmères»

ouencore:

« Les meilleurs d’entre vous sont ceux qui sont les meilleurs avec leursfemmes.»

Lacomplémentaritésurlestatutsocial

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jalâbib33»quiinvitenttoutsimplementàsevêtird’unemanièrepudique. Ils n’imposent pas une obligation de se vêtir d’unefaçon précise, ni de continuer à porter des khômor ou desdjellabas jusqu’à la fin des temps,mais seulement celle de secomporter, hommes et femmes, d’une manière décente commetouteslesreligionsl’enjoignentd’ailleursàleursfidèles.

Ce que l’islam préconise, c’est un comportement et unhabillementdécents,notammentpourlaprièreetlesautresactesrituels.C’est tout et c’est suffisant.Levoile–ou le foulard–n’estenrienliéauculteourite,cen’estpasunobjetreligieuxet lui donner ce statut est « une aberration et une hérésie àlaquelle ont contribué des discours plus idéologiques quecanoniques34».Ilenrésulteque,quandseposeleproblèmedel’interdictionoudelarestrictionduportduvoile–quin’estenrien«islamique»–danslespaysoccidentauxmaisaussidanscertainspaysmusulmans,laquestionnerelèvepasdelalibertéreligieusemaissimplementdel’ordrepublic.Enoutre,puisquelevoilen’estpasuneobligation,toutjusteunecoutumeouunehabitudesociale,ilnedoitpasêtreunfacteurdeprovocationouunegêne.Une fois encore, il faut rappelerque l’islamneveutpas la difficulté, surtout lorsqu’elle est source de conflitsinutiles. Ainsi, pour les musulmanes vivant dans des sociétésnonmusulmanes, il suffit de se bien conduire et pour le restes’adapter aux circonstances parce que l’islam permet auxmusulmans partout dans le monde, quel que soit le type desociété, de vivre leur religion sans que cela ne soit une gênepour eux ou une provocation pour leurs compatriotes non-musulmans. Il est enfin indéniable qu’imposer le voile danscertains États vise tout simplement à aller dans le sens depratiques misogynes qui tendent à asservir la femme. C’estpourquoionpeuts’interrogersurlebien-fondédel’autorisation

donnée, par le comité international olympique, à des sportivesdeporterunvoile lorsdes jeuxdeLondres,durant l’été2012.Beaucoup de femmes musul-manes qui luttent contre leshabitudesconservatricesaunomd’uneconceptionréformisteetmoderne de l’islam, auront vu dans cette décision un trèsmauvaissignal.

L’inutilequerelleàproposduvoileestl’exemplemêmed’undébatfacticeentretenupardesvisionsextrémistes,exagérémentbigotes ou ignorantes. Le voile ne peut servir de prétexte às’isoler du monde, à se mettre en marge de la société, à sedistinguerpararrogance,parexcèsdecoquetterieouparméprisdes autres ; toutes attitudes que l’islam réprouve. Il ne peutservir à entretenir de vaines polémiques et à camper sur despositions figées qui marquent des refus, des frustrations, descomplexesque l’ondoitdénonceretcombattrepar l’éducationet le bon conseil que l’islam, dans sa sagesse intrinsèque, necessedepréconiser.Enfindecompte,onpeutsedemandersilevoile le plus épais n’est pas celui qui obscurcit les esprits,conduisant les individus à se préoccuper davantage d’unmorceaude tissuquemenerunebonnevie selon lespréceptesd’unereligionquidétestetouteexagération.

Ledroitàl’éducation

Le droit au savoir et à l’éducation est posé par le premierversetrévéléàMohammed:

«LisaunomdetonSeigneur!»(CoranXCVI,1)

L’islam accorde une grande place à l’instruction et àl’éducation.LeCoranproclame:

« Dieu élèvera en degrés ceux d’entre vous qui auront cru et qui aurontacquisunsavoir»(CoranLVIII,11).

Il exhorte donc à combattre l’ignorance et atteindre lemeilleurniveaud’instructionpossible:

«OhSeigneur,accroismesconnaissances!»(CoranXX,114).

L’étudede laSunnamontreque l’islamaposé lesbasesetlesprincipesdel’apprentissageetdel’enseignement.Uncélèbrehadith deMohammed encourage vivement le savoir et invite àl’acquérirpartouslesmoyens

«Recherchezlascience,serait-ceenChine,carlarecherchedelascienceestuneobligationassignéeàtoutmusulman35.»

SelonleProphètedel’islam,larecherchedelaconnaissanceest un devoir sacré pour chaquemusulman, homme et femme.Muhammad Asad souligne que la connaissance et la sciencesontissuesdelafoi:

«LeProphètearabeaditquelarecherchedelaconnaissanceestundevoirtrès sacré pour tout musulman, homme et femme… [Les savants musul-mans] ne firent que suivre les injonctions de leur Prophète :À quiconquepart à la recherche de la connaissance, Dieu rend aisé le chemin duParadis;lesavantmarchedanslavoiedeDieu;lasupérioritédusavantsurl’hommeseulementpieuxestpareilleàlasupérioritédelapleinelunesur tous les autres astres ; l’encre des savants est plus précieuse que lesangdesmartyrs36.»

«L’encredessavants»estdoncplusprécieusequetout!Lafemmemusulmanea,biensûr,lamêmeobligationd’acquérirlesavoir que les hommes. Selon Abdulaziz othman Altwaijri37,

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al-Derda (m. 700/8 H) donnait des cours publics dans laMosquéedeJérusalem.’Amrabint’Abdal-Rahman(m.716/98H)avaientunegrandeautoritéenmatièredecommentairesetdecompréhensiondeshadiths.HafsahBintSîrînal-Ansâriyya(m.circa 720/102H) fut un professeur de droit renommé. Zaynabbint Sulayman (m. 759/142 H) se distingua comme l’une desjuristes les plus savantes de son temps au début de l’ère desAbbassides, et compta beaucoup d’hommes de premier planparmisesélèves.

Sans qu’il soit possible ici de retracer toutes les grandesjuristesquisesontsuccédéaufildessiècles;ilestpossibledementionnerquedanstouteslesécoles,ilyeutdessavantesquiontprofondémentmarquélapenséejuridique.AuIIIe siècledel’Hégire (IXe siècle), ’Abida al-Madaniyya était une savanteréputéedeMédineetuneélèvedeladoctrinedel’imamMalikibnAnas ;elle futépouséepar le traditionnisteHabibDahhunquil’emmenaenAndalousieoù,avecsapetitefille,AbdaBintBichr,ellecontribuaàillustrerl’écolemalikite.NoufissabintelHoucine(m.823/208H),arrière-petite-filleducalifeAli,dirigeaau Caire une école académique qui attirait les plus grandssavantsdel’époque,notammentl’imamAlChâfi’i.AudébutduVIIIesiècle,OumDerdadonnaitdanslamosquéedeJérusalemdes cours publics, auxquels assistait l’émir OmeyadesSoulayman.Amahal-Wâhidbintal-Mahâmilî(m.987/377AH)fut une intellectuelle de l’école de l’ImâmChâfi’i.AuMaroc,Fatima Al Fihriya Oum Al Banîn était une savante qui fitconstruire,en859(245H),lamosquéeAlQarawiyineàFès,quifutlapremièreuniversitédumondeislamiqueetresteunpharedel’islam.Poursapart,sasœurMaryamdirigealaconstructiondelamosquéeAl-Andalous,del’autrecôtédelarivièredeFès,danslequartierauquelelleadonnésonnom.

Karima Bint Ahmed (m. 1070/462 H) fut la meilleurecommentatricedel’œuvredeBoukhari,auteurduplusrespectérecueil de hadiths. Zaynab bint Makkî Ibn Alî (m. 1289/688AH)futunegrandesavantedeDamasetl’enseignantedugrandCheikh de l’islam Ibn Taymiyya et, entre autres, du célèbresavant du hadith Al Mizzî. Également à Damas, Zaynab Bint’Omar al-Dimashqiyyah (m. 1300/699 AH) fut aussi uneenseignantedusavantduhadithYoussoufAl-Mizzî (m.1341).Parmi les grandes érudites de l’école hanbalite, Oum ZaynebbintAbbas al Bagdadiya, originaire deBagdad, était tenue engrandeestimeparIbnTaymiyya.ChahdabintAlAbariétaituneagrégéedessciencesduhadithquienseignaàplusieurssavantsdepremierplancommeIbnAlJaouzi(m.1200)etIbnQudamaal-Maqdissi(m.1223).IbnHajarAlAsqalani(m.1449),undescélèbres imams de l’islam, sera formé avec cinquante de sescondisciples à l’école d’Aïcha al Hanbalia ainsi qu’à celle deFatima bint al-al-ManjaTanukhiyya (m. 1401) àDamas.Danssesœuvres biographiques, IbnHajar cite plus de quinze centsfemmesayanteuuneactivitédejuristesetdesavantedel’islam.L’école hanbalite a ensuite été illustrée par de nombreusesjuristes, enparticulierOumZeinabetFatimaBintMohammedalHanbaliya(m.1831).Àlamêmeépoque,Aliya,filledusavantal-Tayyib Ibn Kiran, enseignait à la mosquée Al Andalous deFès.

Abdelaziz Othman Altwaijri fait valoir que l’histoireislamique est témoin des brillantes contributions de la femmeauxdifférentschampsdelascienceetdusavoiralorsquedansles autres sociétés, à la même époque, la contribution de lafemmeàl’activitéintellectuellen’apasétéaussiremarquable.Ilnote qu’à l’époque moderne, de nombreuses femmesmusulmanes « se sont distinguées dans les domaines dessciences, de la littérature, du droit, de la médecine, de

l’administrationetbiend’autreschampsdusavoir9». Ilajoutequelafemmemusulmanedoitêtreenmesure«derenoueraveclegrandrôlequ’ellearemarquablementjoué,àtraversl’histoirede la civilisation araboislamique. C’est assurément l’un desgrands défis auquel nous devons faire face car le mondeislamiqueentend réaliserundéveloppement scientifiqueglobalqui met à contribution ses hommes tout autant que sesfemmes10».

Leréformismeislamiqueetlafemme

Toutaulongdespremierssièclesdel’islam,lafemmeaputenirtoute sa place dans la société et elle a participé activement àl’essor de la civilisation islamique sans que cela ne posât lemoindre problème. Ce n’est qu’avec l’engourdissement qui asaisicertainessociétésmusulmanes,durantledéclinottomanoulapériodecoloniale,que l’onput assister à laprogressiondessuperstitions, de l’ignorance et de l’imitation aveugle (taqlid).Lavéritédumessagefutperduedevueparcertainsquisemirentàprivilégierdeshabitudesfolkloriqueslimitantlesdroitsdelafemmeou imposant des règles sans aucun fondement.C’est laraison pour laquelle les réformistes, soucieux de lamodernisation des sociétés musulmanes, ont toujours accordéune place de premier plan à la question de la femme. Il estnotable que, pour les réformistes, l’une des causes del’étiolement du monde musulman tenait au fait que la femmeétait laissée de côté et, trop souvent, ne faisait pas réellementpartie prenantede la vie sociale.Or, pensaient-ils, les sociétésmusulmanesnepourrontpasévoluerenserestantcoupéesd’unemoitié de leur population, et cela d’ailleurs en contradiction

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Yusr(ouyousr):Facilité,cequiestaisé.Zaouj(zawj):Couple,paire,moitié.Mari,unemoitiéducouple.

Zaouja(zawja):épouse,unemoitiéducouple.

Table

Introduction

I.LafemmedansleCoranetlaSunna

L’égalitésurleplanspirituelLacomplémentaritésurleplansocialLemariage,lecoupleLapolygamieLefauxproblèmeduvoileLedroitàl’éducationLestatutéconomiqueLestatutlégaletpolitique

II.Lesfemmesdansl’islam

Lerôledesfemmesdanslanaissancedel’islamLesfemmesdansledéveloppementdelacivilisationislamiqueLeréformismeislamiqueetlafemme

Conclusion:Reveniràl’applicationprogressistedel’islam

BibliographieGlossairesommaire

CompositionetmiseenpagesréaliséesparCompo66–Perpignan

529/2013

Achevéd’imprimerparLaManufactureenavril2015

N°d’imprimeur:XXXXX

Dépôtlégal:février2013ImpriméenFrance