L’INTÉGRATION COMMENCE PAR UN DUO · le Camping2be Award 2018 avec une note moyenne de 9,25 sur...

—À LA UNE

Budget 2018Après une année 2017 difficile sur le plan budgétaire en raison d’importantes charges suppor-tées par le Département pour le compte de l’État, les efforts de gestion poursuivis de longue date par les élus départementaux portent leurs fruits. Le Conseil départemental reste le premier fi-nanceur et investisseur public de Lot-et-Garonne, avec un budget de 416,1 M€ en 2018. —p. 6-7

—LE 47 FAIT PARLER DE LUI…

Festival de CannesEn guerre, film de Stéphane Brizé tourné en Lot-et-Garonne, est en lice pour la Palme d’or ! Près de 2 000 cachets de figu-ration et seconds rôles locaux ont été distribués et 20 techni-ciens du département ont parti-cipé au tournage. —p. 4

—QUE C’EST BEAU !

Du vent, de l’eau et des moulins…L’Association des amis des mou-lins 47 (Adam) organise les Jour-nées européennes des moulins en Lot-et-Garonne. Le week-end des 19-20 mai, 10 moulins à eau et à vent sont ouverts gratuite-ment au public. —p. 18-19

—À LA POINTE

Formation Installateur de fibre optique Le déploiement de la fibre op-tique via Lot-et-Garonne numé-rique nécessite l’intervention de techniciens spécialisés notam-ment dans la pose et le raccor-dement de câbles. Ainsi, le lycée professionnel Jean-Monnet de Foulayronnes propose une for-mation d’installateur de Fibre optique. Les inscriptions sont lancées pour la 2e promotion de 2018. —p. 12

MAI 2018 - N° 42L’ACTUALITÉ DU DÉPARTEMENT DE LOT-ET-GARONNE

Publication du Conseil départemental de Lot-et-Garonne. Direction de la communication, 47922 Agen Cedex 9. Tél. : 05 53 69 45 13. Fax : 05 53 69 45 16. [email protected] – 47actus.fr. Directeur de la publication : Matthieu Stievet. Rédactrice en chef : Véronique Délery. Rédaction : Sandrine Tadiello, Véronique Délery, Matthieu Stievet avec la collaboration de Chantal Prodhomme et Jean-Pierre Hilaire. Photographies : Xavier Chambelland Photo de couverture : Xavier Chambelland. Maquette et mise en page : D’clics, Le Passage. Impression : Rotogaronne, Estillac. Distribution : La Poste / Médiapost. Tirage : 165 500 exemplaires. Dépôt légal à parution ISSN : 1968-097X. Imprimé en France sur papier contenant du bois issu de forêts gérées durablement. Reproduction même partielle interdite sans autorisation. Journal disponible en braille ou en CD audio : 05 53 69 45 11.

L’INTÉGRATION COMMENCE PAR UN DUO —p. 8-9

Emploi et handicap

— ÇA SE PASSE CHEZ NOUS !32

Composé de 5 ruches, le 1er rucher départemental fabriqué en Lot-et-Garonne a été installé fin avril à l’Hôtel du Département à Agen, marquant ainsi le lancement d’un projet qui sera reproduit sur 4 autres sites dans l’année. L’entretien et la récolte seront assurés par des apiculteurs adhérents à « L’Abeille gasconne ». Le syndicat accompagné par le Département dans le cadre d’un partenariat renforcé depuis 2017 afin d’aider à la structuration de la filière apicole. À n’en pas douter, les abeilles auront de quoi butiner dans cet écrin arboré et fleuri qu’est l’Hôtel du Département. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du Plan apicole, pour faire du Lot-et-Garonne le département où l’abeille est reine !

Préoccupation citoyenne s’il en est, le développement durable, dans toute sa globalité, sera à l’honneur, lors de la Recyclade, samedi 2 juin à l’Hôtel du Département à Agen. Le temps d’une journée, l’éducation à l’environnement et au développement durable sera au cœur des échanges. Conférences, ateliers animés par des associations du secteur, animations diverses et variées pour petits et grands seront ainsi proposés. Un accent particulier sera mis sur le recyclage, afin que chaque citoyen, à son niveau, soit acteur de l’économie circulaire.

ÉDITOContrairement à certaines idées reçues, l’espace rural offre de véritables opportunités de déve-loppement économique. C’est l’une des conclu-sions fortes tirées de la récente journée de tra-vail organisée par l’entreprise phare de l’Agenais, BMS-UPSA, en partenariat avec le Département de Lot-et-Garonne. À cette occasion, le direc-teur général du groupe pharmaceutique de di-mension mondiale a exprimé son enthousiasme pour « l’écosystème lot-et-garonnais ».

La constitution d’un terreau propice à l’écono-mie n’est pas le fait du hasard. Depuis de nom-breuses années, le Département a su réunir les conditions favorables à la création d’activités et d’emplois. Dans cette optique, nous avons développé un partenariat exemplaire avec les chambres consulaires et les entreprises, jouant ainsi notre rôle de fédérateur des énergies. Par ailleurs, nous soutenons les groupements d’en-treprises mis en place et animés par la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) qui consti-tuent des outils efficaces de développement des filières. Toujours avec la CCI, nous avons parti-cipé à la mise sur pied d’une dizaine de « clus-ters », grappes d’entreprises permettant de fa-voriser l’accès à la recherche-développement, à la formation et à de nouveaux marchés.

Enfin, la modernisation de nos infrastructures routières et numériques, avec le déploiement du Très haut débit, nous donne d’autres solides arguments pour permettre aux entreprises de se développer en Lot-et-Garonne ou de s’y implan-ter. Notre engagement est aujourd’hui primordial pour faire du Campus numérique 47 le pivot de la transition numérique dans notre département. En tissant des relations privilégiées avec les ac-teurs socio-économiques et en approfondissant nos liens avec la Région, très présente dans le domaine économique, nous contribuons, dans le cadre de nos compétences, à construire l’avenir de notre territoire.

Tout en donnant à notre département les meil-leures chances de réussir sur le plan économique, nous nous attachons également à consolider les solidarités humaines et sociales qui forment le cœur de nos missions. Nous veillons ainsi à sou-tenir les Lot-et-Garonnais affectés par les aléas et difficultés de la vie qui surviennent avec le grand âge, le handicap ou la perte d’emploi. Et nous gardons pour but d’améliorer la vie quoti-dienne de l’ensemble de nos concitoyens comme celle des jeunes générations et de leurs « années collège », dont nous avons la responsabilité.

Avec un budget de 416,1 millions d’euros qui fait de lui un acteur majeur du paysage local et le premier investisseur public en Lot-et-Garonne, le Département fait la preuve au quotidien de son utilité pour tous.

par Pierre Camani Président du Conseil départemental

EN BREF

/// L’église de Saint-Pé-Saint-Simon et le château du Cuzorn ont été sélectionnés pour participer à l’opération Loto patrimoine de Stéphane Bern /// Le camping Sites et paysages Saint-Louis de Lamontjoie a reçu le Camping2be Award 2018 avec une note moyenne de 9,25 sur 10 ///

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Opération ludique et festive visant à promouvoir une alimentation santé et plaisir auprès des seniors, Silver Fourchette Tour Lot-et-Garonne a permis à 11 établissements accueillant des personnes âgées de concourir pour élire la meilleure brigade de cuisiniers ! À ce jour, 4 équipes sont encore en lice pour la finale départementale, qui se déroulera dans les prochains jours. Seules deux équipes accéderont à la finale nationale, où 12 autres départements seront représentés. Cette initiative est soutenue notamment par le Département, dans le cadre de la Conférence des financeurs de la prévention de la perte d’autonomie. Elle vient compléter l’action volontariste du Conseil départemental en matière de restauration collective, avec son programme « Du 47 dans nos assiettes ». —

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Si on chantait ? Plus de 1 100 collégiens et lycéens apprentis choristes remontent sur scène et vous invitent à un voyage « Sinfonia Pop », au terme d’une année scolaire de travail ! 4 concerts sont programmés fin mai et début juin (page 23). Grande et belle nouveauté pour 2018 : le concert d’ouverture se tiendra pour la première fois dans l’enceinte de l’Hôtel du Département à Agen. Piloté par le Département, en partenariat avec l’Éducation nationale et l’association « Voix si Voix la », ce projet pédagogique et artistique permet de faire découvrir la musique et la scène au plus grand nombre.Réservations sur www.lotetgaronne.fr

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Bénévolat

En Lot-et-Garonne, le tissu associatif est riche de plus de 8 000 associations. Que ce soit dans les domaines de la culture, du social, du sport, de l’éducation, du développement durable… elles sont particulièrement actives dans le département, favorisant ainsi le bien vivre ensemble. Ces associations peuvent compter sur l’action désintéressée, mais ô combien utile et nécessaire, de milliers de bénévoles, qui sont les véritables chevilles ouvrières du mouvement associatif.

Pour préserver cette vitalité, le Département les accompagne par des aides financières mais aussi par les conseils et formations dispensés gratuitement par le service Vie citoyenne et associative. Afin de saluer l’engagement des bénévoles, il lance un appel à candidatures auprès des associations afin de récompenser ces femmes et ces hommes qui donnent de leur temps et de leur énergie pour les autres, pour une cause spécifique ou pour l’intérêt général. Les présidents d’associations sont invités à retourner les dossiers de candidature au plus tard le 15 juin au Conseil départemental.

Dans l’esprit de la manifestation « Trophées des champions » qui honore chaque année les sportifs, les « Trophées du bénévolat et de l’engagement citoyen » seront décernés à l’automne 2018.

Le Département travaille également à la mise en place d’une plateforme collaborative, au service du monde associatif, visant avant tout à assurer le renouvellement des bénévoles dans les associations en mettant en adéquation l’offre et la demande. Cet outil comprendra aussi un annuaire des associations lot-et-garonnaises, un agenda des manifestations ou encore de la documentation diverse, utile pour le fonctionnement des associations.

Renseignements et retrait des dossiers :Conseil départemental de Lot-et-GaronneService Vie citoyenne et associative05 53 69 42 01 ou sur www.lotetgaronne.fr

C’est le pourcentage de retour à l’emploi des500 demandeurs d’emplois au RSA qui bénéficient d’un accompagnement global Pôle Emploi et travailleurs sociaux du Conseildépartemental. Un dispositif original et efficacequi place le Lot-et-Garonne sur la 2e marche dupodium national !

Avec le retour des beaux jours, le moustique tigre reprend ses quartiers lot-et-garonnais. Moustique résistant aux campagnes de démoustication collective, cet insecte doit être combattu individuellement. Ainsi, chacun d’entre nous doit adopter des gestes simples au quotidien, afin de limiter sa prolifération et par conséquent les désagréments qu’il peut causer ! L’objectif est d’éliminer ses lieux de vie et de ponte. Partout, il est nécessaire de supprimer les eaux stagnantes dont le moustique tigre raffole !

PORTRAIT

MICHEL VICO

orsqu’il arrive au Stelsia, début 2015, les planètes sont bien alignées pour Michel Vico et sa

brigade lilloise qui l’a suivi. Philippe Ginestet lui a, en effet, donné carte blanche pour organiser « Le Jasmin », sa cuisine, ses salles de restaurant et leur décor. Il ne lui reste qu’à se retrousser les manches et à construire son futur. Il va le « cuisiner » avec ambition et savoir-faire car son rêve est d’aller chercher l’étoile, récompense de cette confiance qui lui a été accordée !

L’homme est sensible. Il a cette élégance à la française qui fait rimer talent et modestie, émotion et passion. Le jeune homme qui avait quitté son Lot-et-Garonne natal y est revenu après un parcours chez les grands. Fréquenter des établissements étoilés n’a pas entamé sa simplicité et son amour pour les belles et bonnes choses. Il a gardé

un tempérament « joueur ». Il mise sur le luxe décomplexé, la convivialité, le partage, l’éveil des sens, une cuisine architecturale et colorée, née de son expérience de pâtissier-cuisinier. Il casse les codes.

Ses assiettes ne mentent pas et respirent l’authentique. Elles fleurent les bons produits, locaux de préférence, et exhalent cette philosophie qui le guide. Il l’avoue simplement : cette étoile, il la voulait. Il est allé la chercher avec son cœur et ses tripes. Le Guide rouge a été séduit par son foie gras à la betterave, ses ris de veau, son homard truffé au foie gras.

Il conclut sur la leçon donnée par sa fille Chloé, dix ans, qui a trouvé que les œufs florentins

concoctés par papa manquaient d’épinard. Toujours à l’écoute de ses clients et de son entourage, il a vérifié et modifié, car « la petite » avait raison !

En deux ans, Michel Vico, chef du Jasmin, restaurant gastrono-mique du Stelsia à Saint-Sylvestre-sur-Lot, a décroché une étoile au Guide Michelin.

—LES ÉTOILÉS DU LOT-ET-GARONNE

—L’ADRESSAGE NORMALISÉ, C’EST QUOI ?

—LA MISSION ADRESSAGE DU DÉPARTEMENT

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— ÇA SE PASSE CHEZ NOUS !

1979Naissance à Birac-sur-Trec

1998 et 1999CAP et BEP en Cuisine au lycée professionnel de Nérac

2002Mention complémentaire Pâtisserie au lycée hôtelier de Nérac

De 2002 à fin 2014Différents postes dans des établissements étoilés (Chef de Partie cuisine et pâtisserie, Chef pâtissier, Premier et Chef de Partie…)

Depuis janvier 2015Chef exécutif du complexe « Le Stelsia »

Quatre réalisateurs fran-çais* sont en lice pour décrocher la Palme d’or du 71e Festival de Cannes, pré-sidé cette année par Cate Blanchett, et parmi eux, Stéphane Brizé. Le Lot-et-Garonne attendait avec impatience la sélection offi-cielle des 18 films en course car En guerre (initialement

intitulé Un autre monde) a entièrement été tourné dans le département avec des figurants du cru ! En effet, Stéphane Brizé tra-vaille essentiellement avec des acteurs non profession-nels. Près de 2 000 cachets de figuration et seconds rôles locaux ont ainsi été distribués et 20 techniciens

lot-et-garonnais ont par-ticipé au tournage du film dont l’acteur principal est Vincent Lindon. Cette sélection est la reconnaissance de la filière cinéma lot-et-garonnaise, qui s’est structurée depuis 2011, avec la mise en place du Bureau d’accueil de tournage, créé par le Département sur la pro-position de Pierre-Henri

Arnstam. Le Département y consacre une enveloppe annuelle de 270 000 €. Plus de 50 productions ont déjà été réalisées en Lot-et-Garonne, dont une trentaine de longs-métrages.

* Les films En Guerre de Sté-phane Brizé, Le Livre d’image de Jean-Luc Godard, Plaire,

aimer et courir vite de Chris-tophe Honoré, et Les Filles du

soleil d’Éva Husson.

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Le Lot-et-Garonne compte quatre restaurants étoilés : Mariottat (Éric Mariottat à Agen) ; L’Auberge du Prieuré (Benjamin Toursel à Moirax) ; Le Jasmin (Michel Vico à Saint-Sylvestre) et L’Aubergarde (Michel Trama à Puymirol - deux étoiles). La Table des sens ne figure plus dans le petit livre rouge de la gastronomie, ayant fermé à Villeneuve-sur-Lot mais poursuivant de nouvelles aventures à Lougratte.

Il s’agit de donner à chaque maison et entreprise d’une commune une adresse qui res-pecte certaines normes : posséder un numéro et un nom de rue (voie, chemin, allée…). L’adressage normalisé est une compétence des communes et une obligation pour les territoires de 2 000 habitants et plus.

Actuellement, elle accompagne une trentaine de communes, dont Sérignac-sur-Ga-ronne, Fourques-sur-Garonne, Allez-et-Cazeneuve, Bourran, Aiguillon, Sainte-Marthe, Frégimont… Certaines ont déjà délibéré et validé le choix des numéros et des noms des voies. L’ultime étape est l’acquisition des plaques de voies et des plaques de numéros (à la charge de la commune) et l’installation de la signalétique par les agents municipaux par exemple. Mission Adressage du Département : 05 53 69 41 95

/// Los Angeles Times proclame une variété de tomate de Marmande « Tomate de l’année » /// Du 11 au 15 juin, France 3 diffuse l’émission Midi en France enregistrée le 24 avril à Agen ///

À Sérignac-sur-Garonne, ville test, les premières plaques ont été posées sur les habitations et les locaux des entreprises.

Michel Vico a obtenu sa première étoile au Guide Michelin cette année, trois ans seulement après avoir ouvert les portes du Jasmin, le restaurant gastronomique du complexe Le Stelsia à Saint-Sylvestre-sur-Lot.

«J’habite au lieu-dit x, c’est la maison à droite en sortant du bosquet ». « Je suis au bourg

x, à côté de l’église ». « Prendre le 3e chemin à gauche après le virage en angle droit »… Avec de telles explications, il est parfois difficile de trouver rapidement sa destination, sans se tromper une première fois (ou plusieurs fois). Dans notre département rural, 70 % des locaux – habitations et entreprises – ne disposent pas d’une adresse précise, c’est-à-dire d’une adresse normée, avec un numéro et un nom de voie.

Ce manque d’informations peut entraver le bon exercice des missions de service public (distribution du courrier, intervention des pompiers, de la police ou du Samu…) et l’efficacité des activités du secteur marchand. D’ailleurs, certains livreurs privés refusent de prendre en charge des colis ayant des adresses incomplètes ou les déposent directement dans les mairies. Autre problème : le raccordement au Très haut débit et à la fibre optique. Les fournisseurs d’accès Internet raccordent seulement les prises rattachées à une adresse postale complète et bien identifiable. À l’heure où le Conseil

départemental, via le syndicat mixte Lot-et-Garonne numérique, déploie la fibre optique, il est donc important que chaque foyer et chaque entreprise disposent d’une adresse !

En début d’année, la collectivité a proposé aux 60 communes concernées par la 1re vague de raccordement (2018-2019) de bénéficier du soutien de la mission Adressage du Département. Son accompagnement consiste à aider les communes le souhaitant à réaliser un plan d’adressage cohérent et efficace. Pour cela, une équipe « Projet » est désignée dans chaque commune. Elle est composée d’élus, d’employés municipaux, de secrétaires de mairie… qui sont formés par le Département. Le travail de cette équipe est de recenser les zones sans adresse et d’attribuer un nom à chaque voie (chemin, rue, allée, avenue…), ainsi qu’un numéro à chaque

local. Ensuite, le conseil municipal délibère et les choix sont définitivement validés sur la plate-forme Internet « Guichet adresse », développée par l’IGN (Institut national de l’information géographique et forestière) et La Poste.

Les administrés concernés reçoivent alors un courrier les informant du libellé exact de leur nouvelle adresse et des démarches qu’ils doivent entreprendre, comme, par exemple, refaire le certificat d’immatriculation de leur véhicule.

Les adresses postales sont le moyen le plus couramment utilisé pour localiser une personne ou une entreprise. Or, en Lot-et-Garonne, à l’instar des autres départements ruraux, 70 % des adresses ne sont pas aux normes, c’est-à-dire qu’elles ne respectent pas la codification : numéro et nom de voie. Cette imprécision peut être source d’inconvénients plus ou moins importants : non-livraison de colis, difficulté de raccordement au Très haut débit, délai d’intervention des secours plus long… Aussi, le Département met à la disposition des communes le souhaitant une assistance technique. Objectif : les aider à réaliser, à moindre coût, un adressage normalisé des locaux se trouvant sur leur commune.

LA BONNE ADRESSELA VIE DE NOS VILLAGES

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En guerre, film de Stéphane Brizé tourné en Lot-et-Garonne, en lice pour la Palme d’or !

LE 47 FAIT PARLER DE LUI AU FESTIVAL DE CANNES

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— À LA UNE

Après une année 2017 difficile sur le plan budgétaire en raison d’importantes charges supportées par le Département pour le compte de l’État, les efforts de gestion poursuivis de longue date par les élus départementaux portent leurs fruits. Le Conseil départemental reste le premier financeur et investisseur public de Lot-et-Garonne, avec un budget qui s’établit à 416,1 M€ en 2018 et qui profite à tous les Lot-et-Garonnais. Décryptage.

BUDGET 2018

— ÊTRE UTILE À TOUS LES LOT-ET-GARONNAIS Le Département est un acteur

incontournable du quotidien car il intervient à tous les âges de la

vie (que ce soit auprès du nourrisson, du collégien, de la personne âgée…) et auprès de tous les publics (les personnes affectées par les difficultés de la vie - perte d’emploi, handicap -, les porteurs de projets en tout genre, les personnes évoluant dans le domaine associatif...). Le Département est le seul en capacité d’assumer des missions aussi diverses que primordiales, notamment dans l’espace rural. Pour étayer ce constat, il convient de balayer les nombreux domaines d’action du Département.

Avant tout, un Département utile est un Département qui protège ses concitoyens, qui renforce les solidarités humaines et territoriales. Dans ce domaine, le Lot-et-Garonne innove. Il a été parmi les premiers Départements à se lancer dans la construction de

Maisons de santé pluriprofessionnelles, en y consacrant une enveloppe de 2 M€, faisant de l’accès aux soins une priorité.

Dans la continuité de ce programme, le Département étudie toutes les initiatives originales qui essaiment dans les territoires ruraux pour attirer de jeunes médecins.

Le Département consacre plus de la moitié de son budget à l’action médico-sociale, soit 245,6 M€ cette année. Parce que les solidarités humaines sont une priorité, le Département accompagne les personnes âgées et les personnes en situation de handicap (plus de 150 M€ dédiés uniquement au versement de l’Allocation personnalisée d’autonomie, de la Prestation de compensation du handicap et pour les aides à domicile). La protection de l’enfance et des familles fait également partie de ses prérogatives, tout comme l’insertion des personnes privées d’emploi.

Justement, dans le domaine de la lutte contre le chômage, nous avons souvent entendu que tout avait été essayé. Convaincu qu’il n’y a pas de fatalité en la matière, le Département innove pour accompagner les allocataires du Revenu de Solidarité Active (RSA) sur le chemin de la réinsertion professionnelle et aider les entreprises à trouver de la main-d’œuvre localement. La plateforme www.job47.fr (lire p. 13) est en ce sens un outil novateur : les uns proposent l’éventail de leurs compétences et les autres recherchent dans ce vivier local des profils correspondant à leurs besoins.

En matière d’équipements de sécurité, à l’instar du programme qui planifie la rénovation ou la reconstruction si nécessaire des 44 centres d’incendie

et de secours du département, un programme similaire est décliné pour les casernes de gendarmerie. Le maintien de ces services publics de proximité, garant d’un maillage équilibré du territoire, dépend en partie de leur attractivité. Il est donc primordial que les bâtiments soient fonctionnels et adaptés aux besoins de leurs occupants.

Un Département qui protège ses concitoyens, c’est également un Département qui prépare l’avenir et investit pour le désenclavement de son territoire. Les infrastructures routières et numériques sont ainsi au cœur des préoccupations du Département. Il investit 20 M€ cette année pour l’entretien et la modernisation de son réseau routier et 3 M€ pour le déploiement de la fibre optique (sur un investissement annuel global de 13 M€).

Préparer l’avenir, c’est investir pour la jeunesse. Le Département consacre 6 M€ à la rénovation des collèges en 2018 et soutient financièrement les formations post-bac proposées à l’antenne agenaise de l’Université de Bordeaux. Le programme « Du 47 dans nos assiettes » qui consiste à mieux nourrir nos enfants tout en soutenant l’agriculture locale, fait l’unanimité des élèves, de leurs familles, des éducateurs, des équipes de restauration et des producteurs concernés ! (lire p. 16-17).

La liste est encore longue pour citer de manière exhaustive toutes les politiques publiques portées par le Département. Il apparaît toutefois que la preuve de l’utilité du Département est faite. Tout comme la preuve que l’État doit lui laisser les moyens de poursuivre son action au service de tous les Lot-et-Garonnais. Ce constat est d’ailleurs partagé par l’ensemble des groupes politiques composant l’Assemblée départementale puisque, fait notable, aucun des 42 conseillers départementaux n’a voté contre le budget cette année.

INTERVIEW

Comment qualifieriez-vous ce budget 2018 ?C’est un budget responsable et déterminé. Il est la traduction de notre volonté de maîtrise de nos dépenses tout en maintenant un niveau d’investissements conséquent, notamment pour les voies de communication (modernisation du réseau routier et déploiement du Très haut débit) mais également la rénovation des collèges, des centres de secours et d’incendie, des casernes de gendarmerie…, tous ces équipements qui incarnent le service public, surtout en milieu rural. Le tout sans augmentation de la fiscalité, contrairement à l’an passé où la Chambre régionale des comptes nous avait imposé une hausse. Nous avons refusé cette année de recourir à ce levier. Les taux d’imposition restent donc stables car nous refusons de faire payer aux Lot-et-Garonnais la défaillance de l’État, qui ne rembourse pas suffisamment les dépenses de solidarité nationale que le Département assume pour son compte.

Quels sont les grands principes qui ont prévalu pour élaborer ce budget ?Fait nouveau cette année, nous avons été contraints de respecter un cadre budgétaire tout à fait différent, imposé par le Gouvernement aux 322 collectivités territoriales les plus importantes de France, dont le Département de Lot-et-Garonne fait partie, afin de contribuer encore davantage au redressement des comptes de la Nation. Cela nous oblige à limiter nos investissements à 45 M€ et de limiter la hausse de nos dépenses de fonctionnement à 1,2 % inflation comprise. Nous n’avons pas eu de difficultés pour répondre aux exigences sur le fonctionnement, car nos dépenses sont bien maîtrisées. Notre Département fonctionne mieux et moins cher qu’ailleurs. À titre d’exemple, les charges liées à la masse salariale sont inférieures de 20 % à celle des Départements comparables. Par contre, nous déplorons de devoir limiter nos investissements, alors qu’ils sont essentiels pour l’avenir du territoire et de ses habitants !

Le Département de Lot-et-Garonne remplit donc sa part du contrat. Qu’attendez-vous désormais de l’État ?Comme tous les Départements de France, toutes sensibilités politiques confondues, nous demandons solennellement à l’État d’assumer enfin ses responsabilités et de payer ses dettes aux Départements qui, depuis trop longtemps, servent de variables d’ajustement financier aux gouvernements successifs. L’État doit aujourd’hui mieux considérer les Départements et comprendre que pour contractualiser, il faut a minima être deux. Or, aujourd’hui, l’État se veut seul décisionnaire. Cela n’est pas acceptable. C’est pourquoi le combat que nous avons lancé l’an passé est toujours d’actualité : la mobilisation des élus locaux ne doit pas faillir pour être entendue jusqu’à Paris.

—CHRISTIAN DÉZALOS 3 questions à...

Vice-président du Conseil départemental en charge des Finances et de l’Évaluation des politiques publiques

BUDGET : OÙ VA L’ARGENT ?

24,4 M€Éducation, jeunesse, culture, sport, vie associative

Développement social et prévention médico-sociale - 235,9 M€

Services généraux - 53,3 M€

Routes, infrastructures et réseaux numériques - 37,9 M€

Éducation - 23,32 M€

Sécurité - 17,6 M€

Transports - 16,1 M€

Économie, agriculture et tourisme - 11,4 M€

Culture, vie associative, jeunesse, sports et loisirs - 9,7 M€

Aménagement et environnement - 8,5 M€

37,1 M€Routes, infrastructures et réseaux numériques










245,6 M€Développement social (personnes âgées et/ou handicapées, enfance-famille, insertion-RSA) et actions de santé










15,2 M€Attractivité du territoire, agriculture, tourisme










16,8 M€Sécurité civile (Service départemental d’incendie et de secours)










14,4 M€Aménagement du territoire et aide aux collectivités










62,6 M€Services généraux

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a contractualisation, voulue par l’État pour encadrer ses relations avec les collectivités, ne peut

être forcée. Il y a fort à craindre que l’affaire ne soit qu’un marché de dupes si l’État se contente d’imposer aux collectivités territoriales des contraintes qui se transforment en carcan sans donner suite à leurs principales revendications, à savoir le remboursement des allocations nationales de solidarité (Allocation personnalisée d’autonomie, Revenu de solidarité active, Prestation de compensation du handicap) que les Départements assument pour le compte de l’État, et l’élaboration d’un « plan Marshall pour la ruralité ». C’est pourquoi la mobilisation des territoires se poursuit.

En Lot-et-Garonne, cette mobilisation a pris corps dans la « Motion de solidarité avec le Conseil départemental pour la survie de la ruralité », soutenue par l’Amicale des Maires et l’Association des Maires Ruraux et adoptée à ce jour par plus de 250 communes et intercommunalités. Début mars, à la veille de la venue du Président de la République en Lot-et-Garonne, Pierre Camani, entouré de conseillers départementaux des trois groupes politiques et de représentants de l’Amicale des maires et de l’Association des maires ruraux, a symboliquement remis au Préfet le recueil de ces motions. Lors de son entretien avec le Président de la République, Pierre Camani n’a pas manqué de rappeler la nécessité absolue d’apporter des réponses concrètes aux Départements ruraux pour enfin faire reculer les

fractures territoriales dans notre pays. Emmanuel Macron a déjà eu l’occasion d’affirmer son intérêt pour la mise en œuvre d’un « Plan Marshall pour la ruralité ». C’est sur ce document que le président Camani travaille actuellement au sein de l’Assemblée des Départements de France. Ce plan comprendra des mesures fortes permettant de renforcer l’attractivité économique en milieu rural, de développer l’emploi local, mais également d’améliorer la qualité de vie des habitants qui ont droit à la même attention de la part de l’État que ceux des espaces métropolitains.

Depuis, les Départements ont été rejoints dans leur combat par les autres collectivités territoriales. Aux côtés de Dominique Bussereau, président de l’Assemblée des Départements de France, François Baroin et Hervé Morin, respectivement présidents de l’Association des Maires de France et des Régions de France, ont adressé un message commun au Gouvernement mi-avril. Les trois associations d’élus locaux se sont exprimées d’une seule et même voix pour dénoncer l’attitude recentralisatrice de l’État et le placement des budgets sous le contrôle préalable des préfets mais également pour alerter sur le risque de nouvelles réductions d’investissements et des services à la population.

D’ici 2022, les collectivités locales vont contribuer au désendettement de la France à hauteur de 50 milliards. La question de leurs capacités d’action mérite par conséquent d’être examinée avec la plus grande considération.

Maintenir la pression sur l’État

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— SOLIDAIRE(S) !

Charles Grilh, président d’Airca Charles Grilh est un retraité très actif. Président de l’Association intermé-diaire des Restos du cœur de l’Agenais (Airca), il se définit comme « un homme de l’ombre », « un des maillons de la chaîne » car, sans béné-vole, pas d’association. D’ailleurs, la sienne est à la recherche notamment d’un(e) trésorier et d’un(e) secrétaire !

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INFOS PRATIQUES…Airca24, rue Émile-Sentini 47000 Agen05 53 48 15 [email protected] www.airca.fr

Le coin du bénévole

/// Le 41e Congrès national de la Fédération française pour le don de sang bénévole a lieu du 9 au 12 mai au Palais des Congrès d’Agen. Le dernier rassemblement de ce type s’est tenu en Aquitaine en 1994 ! /// La finale du concours de gastronomie Silver Fourchette Tour Lot-et-Garonne, parrainé par le chef Michel Dussau, se déroule au lycée hôtelier Jacques-de-Romas à Nérac le 3 mai ///

/// Le Hang’Art, café-restaurant solidaire, a ouvert ses portes le 5 février sur le boulevard Édouard-Lacour à Agen /// Disponible le 13 mars, sauv-life.fr est une application gratuite destinée à sauver des vies en cas d’arrêt cardiaque ///

mpossible de recueillir les impres-sions des quelque 200 duos qui ont participé au Duoday 2018 en Lot-et-

Garonne… pourtant, que ce soit du côté des personnes en situation de handicap ou valides, il est certain que chacun aurait beaucoup à dire sur cette expé-rience unique, qui permet de côtoyer un univers qui n’est pas le sien. Déjà l’an passé, Jérémy, qui travaille à l’Établis-sement et service d’aide par le travail (ESAT) à Pont-du-Casse, s’était porté volontaire pour participer à cette opéra-

tion. Accueilli au Conseil départemen-tal par un mécanicien du parc routier, Jérémy a pu se familiariser avec le mi-lieu de la mécanique, qu’il affectionne particulièrement. « Grâce à cette pre-mière expérience, je pourrai peut-être un jour faire des stages dans un ga-rage ». Explications du rôle des outils, vidanges, petites réparations diverses ont ainsi été au programme de cette journée que Jérémy a partagée avec Maxime, mécanicien. « Transmettre ses savoirs à une personne désireuse d’ap-

prendre est toujours une expérience enrichissante », souligne ce dernier.

Importé d’Irlande en 2016, le Duoday a été lancé en Lot-et-Garonne voilà trois ans déjà, sous l’impulsion de l’ALGEEI (As-sociation laïque de gestion d’établisse-ments d’éducation et d’insertion), notam-ment de sa présidente Danièle Bonadona, et de l’ESAT Agnelis de Pont-du-Casse. Dès la première édition, les organisateurs ont arrêté un cadre structuré et réussi à mobiliser de nombreuses entreprises, en

tête desquelles Leroy Merlin, UPSA ou encore Gifi, soit des grands noms lot-et-garonnais. Même adhésion du côté des administrations et associations. Tous sa-luent la formule, qui permet de créer une relation entre une personne valide et une personne présentant un handicap, faisant ainsi découvrir à cette dernière un métier avec ses compétences, ses exigences et démontrant à l’employeur que le travail-leur handicapé a des compétences, sou-vent trop peu valorisées. Albert Einstein disait : « Il est plus facile de désintégrer un atome qu’un préjugé ». Slogan de l’édition 2018 du Duoday, cette formule est toujours d’actualité. Pourtant, recru-ter une personne handicapée constitue certes un investissement humain plus important mais un bénéfice collectif.

Fort de ces retours partagés à tous les étages du dispositif, Duoday a ainsi été étendu cette année, à la demande de la Secrétaire d’État chargée des personnes handicapées, à tout le territoire natio-

nal. Encore une belle reconnaissance d’une initiative qui a pris racine en Lot-et-Garonne et qui rayonne désormais sur toute la France !

Reconduit pour la 3e année consécutive en Lot-et-Garonne, le dispositif Duoday est simple et efficace : réunir, le temps d’une journée de travail, une personne présentant un handicap et un salarié d’une entreprise, d’une administration ou d’une association afin que ce dernier présente son métier. Une initiative qui a séduit au-delà de nos frontières, à tel point que, cette année, le dispositif a été étendu à toute la France à la demande de la Secrétaire d’État chargée des personnes handicapées. Retour sur cette journée riche en leçons et en émotions !

— LE DÉPARTEMENT S’ENGAGE...

Le Département est un acteur incontournable dans le domaine du handicap : il consacre cette année un budget de 47 M€ pour l’accompagnement des personnes handicapées. De la Prestation de compensation du handicap à l’aide à domicile ou en hébergement, le Département gère également la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH), lieu unique destiné à faciliter les démarches des personnes handicapées.

Par ailleurs, au sein de ses propres effectifs, le Département répond aux exigences de la loi de 2005 étendant l’obligation d’emploi des travailleurs handicapés à toutes les structures publiques et fixant un seuil obligatoire d’emploi correspondant à 6 % des salariés employés. Il a également développé des partenariats avec les Établissements et services d’aide par le travail lot-et-garonnais pour des chantiers de sous-traitance.

DUODAY

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L’insertion professionnelle des personnes en situa-

tiion de handicap est un élément clé de leur intégration dans la société. La formule Duoday est en ce sens une très belle initiative et je tiens à remercier une nouvelle fois les organisateurs et tous les participants, qui concourent à faire tomber certaines barrières.

Sophie Borderie Vice-présidente en charge du Développemet social

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Dans le respect et la bonne humeur, Maxime transmet à Jérémy ses connaissances dans le domaine de la mécanique, aussitôt appliquées sur un véhicule !

Déjà en 2017, une dizaine d’agents du Conseil départemental avait participé au Duoday, comme ici le chef cuisinier du collège Chaumié à Agen.

À l’instar de nombreux bénévoles, Charles Grilh (au centre sur la photo) consacre une grande partie de son temps et de son énergie à l’association Airca.

vant d’être président d’Airca (Association intermédiaire des restos du cœur de l’Agenais),

Charles Grilh était bénévole aux Res-tos du cœur. Son statut lui importe peu, il parle toujours au nom de l’équipe. Celle d’Airca est composée de quatre salariés permanents* et de treize béné-voles qui encadrent une soixantaine de salariés en insertion. Elle gère un budget, les ressources humaines, le relationnel… L’ensemble de ces tâches nécessite de l’investissement et une présence quasi permanente. Beaucoup de responsabilités reposent aussi sur les épaules de chacun des membres de l’association intermédiaire, « tous des piliers et tous indispensables ».

Le « cœur de métier » d’Airca est très sérieux puisqu’il s’agit de « l’hu-main », des femmes et des hommes qui ont perdu leurs repères et qui doivent être remis sur le circuit du travail. « Notre rôle est d’accueillir, d’écouter, d’orienter les personnes sans emploi rencontrant des difficultés professionnelles, sociales ou les deux. Nous mettons à disposition un suivi, un accompagnement pour nos salariés et proposons des formations en adéqua-tion avec leur projet professionnel. Le but de l’association est de les réaccou-tumer à la dynamique du travail et à l’environnement sur Agen et dans un rayon de vingt kilomètres », explique le président. Pour cela, l’équipe cherche quotidiennement des « clients », parti-culiers ou professionnels qui acceptent

d’accueillir chez eux, domicile ou en-treprise, l’instant de quelques heures et plus longtemps, des personnes en insertion.

Les interventions sont variées : ménage, bricolage, jardinage, nettoyage de locaux, manutentions diverses, aide au déménagement, travaux de peinture, tapisserie, carrelage... et toutes les activités conventionnées par le service à la personne (agrément DDTEFP – Direction départementale du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle). Cet inventaire à la Prévert débouche parfois sur une gestion complexe due à « une France qui est devenue très administrative et où chaque demande s’accompagne d’une tonne de papiers », déplore Charles Grilh. Heureusement, il sait qu’il peut compter sur l’équipe qui l’entoure et sur les mairies qui accordent leur confiance à l’association (Bon-Encontre, Boé, Estillac, Agen, Pont-du-Casse).

* Une coordinatrice, un encadrant technique, une chargée d’accompagnement, une salariée pour l’accueil et le suivi administratif.

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— CASSER LES PRÉJUGÉS EN DUO

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— À LA POINTE !/// Le futur siège social de la start-up JeChange.fr sera réalisé par l’architecte Jean Nouvel /// En 2017, la Nouvelle-Aquitaine a attiré 305 projets d’investissements, français et étrangers générant 6 546 emplois à 3 ans : une forte hausse par rapport à 2016 (+ 69 % du nombre d’emplois et + 29 % du nombre d’opérations) /// La remise des prix du concours Agrinove a lieu le 15 mai au salon de l’agriculture à Bordeaux /// Fonroche, spécialiste de l’énergie photovoltaïque, a remporté le plus gros marché au monde en matière d’éclairage public solaire, à destination du Sénégal ///

Apprentissage à Düsseldorf avec Erasmus +Du 14 au 27 janvier dernier, douze apprentis du CFA La Palme à Agen de la Chambre de métiers de Lot-et-Garonne ont été accueillis dans des entreprises de Düsseldorf en Allemagne. Cette immersion a été rendue possible grâce à Erasmus + qui met désormais sur le même pied étudiants et apprentis.

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Nous sommes fiers d’avoir contribué à l’organisation

de cette journée qui place les enjeux de l’aménagement du territoire au cœur d’une stratégie de développement économique réussie.

Combiner innovation, réseau, confiance entre

partenaires est un axe majeur de notre action dans le Lot-et-Garonne.Aussi, être partenaire de cette initiative était pour nous une évidence.

Pierre Camani Président du Conseil départemental de Lot-et-Garonne

Alain Brugalières Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie

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Savoir-faire

« Les retours enthousiastes de nos apprentis, tant au niveau humain que professionnel, confortent la volonté de reconduire cette expérience ! »

Pascal Ruffier, Centre de ressources du CFA Agen.

En partenariat avec la Chambre de Métiers et de l’Artisanat

Le stage à Düsseldorf, une expérience unique pour nos 12 apprentis lot-et-garonnais !

hibaut, 18 ans, et Louis, 19 ans, sont apprentis mécaniciens auto-mobile respectivement dans un

petit garage et une grosse concession. Leur motivation est telle qu’ils ont été sélection-nés pour faire partie des 12 jeunes du programme Erasmus + du CFA d’Agen. Durant 15 jours, ils ont donc effectué un stage dans une entreprise allemande. Ils ont découvert des rythmes et des méthodes de travail différents, l’auto-gestion, la responsabilité. « Aucun problème de com-munication. Mains et outils ont pallié la méconnaissance de la langue. »

Ils ont aussi appris à se déplacer dans une grande métropole (métro et bus) et à faire face aux aléas climatiques (neige). Ils ont également été confor-tés dans leur savoir-faire puisque les patrons germaniques ont trouvé qu’ils avaient un très bon niveau. Le constat est d’ailleurs vrai pour les dix autres ap-prentis quels que soient leurs métiers : boucher, pâtissier, cuisinier, coiffeur,

serveur, peintre en carrosserie, mécani-ciens…Cette expérience professionnelle a nécessité en amont l’accord des em-

ployeurs locaux, qui ont vite compris les bienfaits de la mobilité. Claude Malgarini, référent mobi-lité et chef d’orchestre du voyage, a dû boucler le financement, constituer le groupe, en assurer la mixité et le sérieux. Muriel Molins, professeur de fran-çais, a encadré le séjour de « ces jeunes fabuleux ». Les temps de repos ont permis

des activités touristiques et culturelles sans oublier les sorties du soir « très courtes en raison de la fatigue ».

Des amitiés sont nées et des contacts professionnels ont été créés. Un bou-cher et un mécanicien ont en effet eu une offre d’embauche en Allemagne ! D’autres pourront retour-ner y travailler sous le statut « Erasmus + post apprentissage ». Objectifs atteints !

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Ce déplacement européen a été financé par le programme Erasmus +, l’Office franco-allemand pour la jeunesse (Ofaj), la Région Nouvelle-Aquitaine et la CMAI 47 (Chambre de métiers). Les entreprises allemandes ont été prospectées préalablement par Rebecca Hoff qui est le contact à la chambre de métiers de Düsseldorf.

ERASMUS + ET CENTRE DE FORMATION DES APPRENTIS

—UPSA EN CHIFFRES• Premier employeur privé du Lot-et-Garonne avec 1 312 salariés.

• L’activité d’UPSA génère 3 500 emplois indirects chez ses fournisseurs et partenaires commerciaux qui sont à 88 % localisés en France (32 % en régions Nouvelle-Aquitaine et Occitanie).

• Depuis 1995, l’entreprise a créé plus de 600 emplois et 334 millions d’euros ont été investis sur les sites de production d’Agen et du Passage (environ 15 millions d’euros par an).

• 332 millions de boîtes produites en 2017, soit le conditionnement de 3,8 milliards de comprimés secs et effervescents à un rythme de 15 boîtes par seconde faisant d’Agen le premier site de production du laboratoire Bristol-Myers-Squibb.

• 48 % du chiffre d’affaires d’UPSA est réalisé à l’export dans 60 pays d’Europe, d’Asie et d’Afrique. L’entreprise ambitionne d’atteindre 60 % en 2021.

• UPSA détient plus de 800 autorisations de mise sur le marché (AMM).

de la première usine « Guyenne » à Agen et s’accélère en 1972 avec la mise au point du paracétamol effervescent. Une innovation synonyme de construction de la deuxième usine « Gascogne » au Passage. UPSA devient alors un géant français avec un procédé de production unique au monde. Acquise par le laboratoire Bristol-Myers-Squibb (BMS) en 1994, une nouvelle étape est franchie dans la vie d’UPSA. En 2015, l’entreprise devient une entité juridique autonome UPSA SAS, tout en restant une filiale à 100 % de BMS. Ce choix stratégique permet de renforcer le développement d’un modèle opérationnel au cœur des préoccupations des professionnels de santé et des patients, et de rayonner à l’international.La réussite du laboratoire est liée à la cohésion et à la collaboration d’un réseau de partenaires publics comme privés,

un succès étant toujours et avant tout collectif. Cependant, un succès industriel ne dure que s’il y a des inventions, des innovations, de l’excellence technologique et des savoir-faire. C’est, toutefois, à l’étranger que la marque UPSA doit consolider son avenir, misant sur des marchés qui sont positivement sensibles à la production « made in France ».

Pour François Duplaix, directeur général d’UPSA Global, « UPSA est sur une nouvelle trajectoire puisque BMS a décidé en 2016 d’une nouvelle organisation en France et à l’international avec deux maîtres-mots : innovation et qualité. Une réflexion est menée pour permettre au laboratoire agenais qui assure la production et la distribution de garder ses pieds en Lot-et-Garonne tout en ayant sa tête focalisée vers l’international ».

Le Forum UPSA est sorti des sentiers battus en associant les représentants des secteurs public et

privé autour d’une réflexion commune sur le développement d’entreprises internationales dans les territoires ruraux, en partant de l’exemple… d’UPSA. Le 29 mars, plus de 80 personnalités économiques, politiques

et institutionnelles ont donc été accueillies par Thierry Lhuillier, directeur général des sites agenais, et le lot-et-garonnais Fabrice Dal-Mas, directeur général UPSA France.À mi-chemin entre Toulouse et Bordeaux, au cœur du Sud-Ouest, le Lot-et-Garonne possède un tissu entrepreneurial diversifié et dynamique. Il se compose de TPE/PME

innovantes mais aussi de leaders mondiaux comme Fonroche, Lisi Aerospace, De Sangosse… Leur réussite démontre que la ruralité n’est pas un frein à l’expansion vers l’international, à la création de valeur ajoutée et à l’innovation. Pour preuve également : UPSA, fleuron départemental dont le logo est un trèfle à quatre feuilles. L’histoire débute en 1935 avec la création

Le laboratoire UPSA s’est appuyé sur un écosystème local favorable pour se doter des capacités nécessaires à son développement en France et dans le monde. Le Forum UPSA du 29 mars sur le site du Passage d’Agen a traité de cette réussite « made in 47 développée à l’international » ou « comment se construisent les champions industriels pharmaceutiques français de dimension mondiale ? ».

— UPSA, FLEURON DU « MADE IN LOT-ET-GARONNE »

SUCCESS STORY

Les fameux cachets d’Efferalgan, produit phare de l’entreprise UPSA, sont une fierté lot-et-garonnaise !

FB du CFA

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— À LA POINTE !1312

Dest une « première » et une nouvelle étape pour le Campus numérique 47, jeune structure*

qui est déjà passée dans une phase opérationnelle. Le pôle formation, avec IN’TECH Sud et le C2RT, est actif et reconnu, tandis que le pôle incubation de start-up le sera d’ici la fin de l’année. « Avec ce concours national, nous poursuivons deux objectifs : installer le Campus dans l’écosystème régional entrepreneurial et numérique et accueillir des start-up dans notre incubateur », souligne Jean Dreuil, conseiller départemental et président de Campus numérique 47. Concrètement, la manifes-tation consiste à accueillir des porteurs de projets sur

trois jours. Elle se fera sous forme d’un incubateur temporaire, avec des objec-tifs de travail thématiques sur chaque journée, et se terminera par un concours de présentation le 24 juin dans l’après-midi, devant le jury.

« Le but est de retenir 20 projets en amont pour les faire venir à Agen du 22 au 24 juin. À l’issue du concours, quatre seront accompagnés dans leurs démarches à venir par les membres de l’écosystème numérique du territoire. Les 16 autres projets étudiés, même s’ils n’auront pas été récompensés, auront bénéficié des conseils de professionnels pendant trois jours et pourront le cas échéant être également

accompagnés. »

Des mentors et coachs issus de l’écosystème numé-rique lot-et-garonnais, mais aussi d’ailleurs, suivront et accompagneront les por-teurs de projet pendant les trois jours de l’événement. Quelques pointures de l’économie numérique se-ront mises à contribution. Le jury sera constitué d’un mélange de personnalités reconnues dans l’univers de l’entrepreneuriat et du numérique.

Les gagnants bénéficieront de condi-tions d’accès privilégiées à l’incuba-teur et d’un accompagnement à l’ins-tallation autour du Campus pour venir développer leur projet dans les meil-leures conditions. * L’association est née le 9 février 2017.

FORMATION INSTALLATEUR FIBRE OPTIQUE

EMPLOI ASSURÉ !

Les « hotliners » Émilie Delbès et Mickaël Mourer, tous deux allocataires du RSA, sont très fiers de participer à l’aventure Job47.

Le déploiement de la fibre optique via Lot-et-Garonne numérique nécessite l’intervention de techniciens spécialisés notamment dans la pose et le raccordement de câbles. Ainsi, le lycée professionnel Jean-Monnet de Foulayronnes propose, depuis l’année dernière, une formation d’installateur Fibre optique. Avis aux amateurs, les inscriptions sont lancées pour la 2e promotion de 2018.

Cl’heure du déploiement du Très haut débit en Lot-et-Garonne, la formation complémentaire

d’initiative locale post Bac professionnel, « Installateur fibre optique », proposée par le lycée de Foulayronnes a le vent en poupe ! En effet, selon les projections nationales, il faudrait créer 20 000 emplois de techniciens d’ici 2022 pour mener à bien cette mission sur la France entière. À l’échelle du département et sur les 4 prochaines années, cela représenterait 150 recrutements par an !

Pour être en adéquation avec la réalité de terrain, « les formateurs qui interviennent sont des enseignants du lycée mais aussi des professionnels expérimentés issus d’Orange et d’Engie Ineo notamment. Nous préparons nos stagiaires aux habilitations électriques nécessaires, au Caces Nacelle (Certificat d’aptitude à la conduite en sécurité) et à l’AIPR (Autorisation d’intervention à proximité des réseaux). Ces spécificités sont très appréciées par les entreprises locales », précise Bruno Simonet, directeur délégué aux formations professionnelles et technologiques à Jean-Monnet.

Les étudiants travaillent dans des conditions réelles puisque Engie Ineo a doté le lycée d’un plateau technique. Le matériel spécifique de soudure et de mesure a été acheté avec la subvention de 72 000 € allouée par le Conseil régional. La société Duplantier (entreprise de Duras spécialisée dans l’installation de réseaux) s’implique, quant à elle, fortement auprès des jeunes. Alors que la formation n’est pas encore terminée, ils ont tous obtenu une promesse d’embauche !

Jean Dreuil Président de Campus numérique 47

Seront ciblés les porteurs de projets dont le projet est

situé entre l’idée et le prototype. Les entreprises peuvent être créées ou non. Les participants doivent être les fondateurs de l’entreprise, et non des salariés ou des sta-giaires. Le Campus numérique 47 n’ayant pas vocation à se limiter aux frontières lot-et-garonnaises, et son concours encore moins, des ateliers de présélections seront organisés au mois de mai à Agen, Bordeaux, Paris et Toulouse notam-ment. Les cibles sont donc le Grand Sud-Ouest et la région parisienne.

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INSCRIPTIONS 2018-2019 Les inscriptions pour la session qui débute en octobre 2018 se font jusqu’à début juillet. Admission sur dossier et entretiens. Prérequis : Bac pro MELEC, SN, MEI ou autres niveaux de diplôme de niveau IV intégrant une formation à la prévention des risques d’origine électrique. Le CV et la lettre de motivation sont à adresser à [email protected]

Organisée par la structure éponyme, la première édition du Concours Campus numérique 47 se tiendra à Agen du 22 au 24 juin. Ce concours national de start-up doit guider vers le Campus des fu-turs entrepreneurs qui ont mis le numérique au cœur de leur projet.

Le Lot-et-Garonne figure parmi les tout premiers Départements à expérimenter cette innovation qui vise à faciliter la rencontre de l’offre et de la demande, par la mise en relation géolocalisée des entreprises qui cherchent à recruter et des allocataires du Revenu de solidarité active (RSA). Job47.fr se veut un accélérateur de retour à l’emploi. Point d’étape avant la montée en puissance sur tout le territoire.

/// Vous souhaitez devenir un « dégustateur expert » ? Le laboratoire d’analyse sensorielle Agrotec vous propose un accompagnement personna-lisé pour devenir un testeur qualifié. Après un rendez-vous en tête à tête pour connaître vos motivations et votre disponibilité, puis 3 séances pour déceler vos capacités, Agrotec vous formera durant 10 séances pour vous entraîner à décrire un produit avec les mots choisis d’un vocabulaire de professionnel. En tant que dégustateur expert, vous aurez notamment à charge d’évaluer les produits Label rouge. Inscription : 05 53 77 20 51 ///

Formation Installateur de fibre optique

• Formation initiale sous statut scolaire

• 640 heures (360 heures en centre et 280 heures en entreprise)

• Métiers visés : installateur de ligne à haut débit (souterrain, aérien), raccordeur fibre (NRO, pied d’immeuble, chez l’abonné), contrôleur d’installation.

Repérer les futures start-up

Job47.fr entre en phase opérationnelle

Concours Campus Numérique 47

Insertion professionnelle

ourant mars, le Conseil départemen-tal a réuni les acteurs économiques locaux à l’Hôtel Saint-Jacques pour

leur présenter en avant-première l’outil job47.fr et leur exposer les atouts de la plate-forme. Les participants ont été sé-duits par la simplicité d’utilisation et la possibilité pour les chefs d’entreprises de trouver rapidement et près de chez eux des candidats dont le profil correspond à leurs besoins. Ils ont en effet bien perçu l’accé-lération du processus offerte par l’outil. Une dynamique gagnant-gagnant, pour l’entreprise comme pour la personne recrutée, mais aussi pour la collectivité départementale qui voit alléger le budget

consacré au paiement du RSA à chaque retour à l’emploi réussi.

Pour accompagner au mieux les utilisa-teurs dans leurs premiers pas sur la plate-forme et au-delà, deux correspondants téléphoniques dits « hotliners », eux-

mêmes allocataires du RSA, ont été affectés à cette mis-sion par le Département. Une façon de faciliter la transmission d’informa-

tions et de mettre à l’aise les personnes concernées. « C’est un vrai challenge et une superbe aventure que de participer au lancement de Job47, en partant de zéro », souligne Mickaël, passionné d’informa-tique. Un entrain partagé par Émilie qui,

de par sa double formation de commer-ciale et de monitrice-éducatrice, allie des qualités nécessaires à la promotion du pro-jet et à l’accompagnement des utilisateurs. « Nous connaissons maintenant la plate-forme par cœur et je me réjouis de pouvoir aider les gens à naviguer dans l’outil. »

Job47 a été présenté successivement à tous les intervenants concernés et a reçu à chaque fois un très bon accueil. Après les

travailleurs sociaux, ce sont les acteurs de l’insertion par l’activité économique - puis à nouveau le monde économique dans son ensemble - qui pourront mesurer les potentialités de l’outil. Et pour le parfaire avant sa montée en charge, il est actuelle-ment en phase de test au Centre médico-social Tapie à Agen. Une façon de procé-der aux derniers ajustements pour assurer la réussite de ce projet ambitieux en faveur de l’insertion et de l’emploi local.C

HOTLINE JOB47 05 53 69 44 00

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Au-delà de l’enseignement théorique, la formation d’installateur de fibre optique fait la part belle aux travaux pratiques pour que chaque diplômé soit opérationnel dès l’embauche. —

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as un seul maillot de bain rouge à l’horizon hors et dans le bassin ! Le cliché est tenace. Dans l’esprit

populaire, un sauveteur ressemble en effet à un héros de la série américaine des années 90, Alerte à Malibu. Au-delà de ce détail amusant, les 12 « stagiaires » de la 1re formation « employé Piscine », intégrant le passage du BNSSA (Brevet national de sécurité et de sauvetage aquatique), sont tous très motivés. Il faut dire que les enjeux sont de taille en termes d’emploi et de service rendu à la population. « Le Lot-et-Garonne, comme les autres départements d’ailleurs, est en pénurie de maîtres-nageurs. Ce déficit va s’ac-centuer avec les départs à la retraite de nombreux MNS dans les 7 prochaines an-nées. Il s’agit de la génération des diplô-més des années 80. Déjà, une pénurie de professionnels se fait sentir. En effet, des collectivités ont des difficultés à recruter des MNS pour surveiller leurs bassins et proposer des cours de natation. Si on ne fait rien, ce déficit va s’accroître car des équipements aquatiques tels que Center Parcs et Walibi sont en train de voir le jour ou de s’agrandir. Ces structures vont avoir un besoin important en personnels diplômés », explique David Martin, di-recteur du Cles (Centre lorrain d’éduca-tion par le sport).

Ce centre a été retenu pour former les futurs employés de piscine et maîtres-nageurs de la région Nouvelle-Aquitaine. C’est au complexe de Malbentre à Pujols que les formateurs se sont installés car

« Bordeaux propose déjà cette formation et qu’elle est inexistante dans des départements plus ruraux ». Thierry Brezillon, responsable du centre aquatique et formateur, ajoute que « la piscine possède des infrastructures récentes*, elle est proche des centres d’hébergement pour les stagiaires venant de loin… ». Cette formation n’est pas qu’un projet personnel inhérent à chaque stagiaire, c’est aussi un projet collectif. « À terme, nous aimerions créer une filière de maîtres-nageurs. Elle serait animée par des formateurs du département expérimentés qui attendent de pouvoir transmettre leur savoir et leur passion. Les élus ont d’ailleurs compris l’enjeu. Il en va de même avec Pôle emploi et les missions locales. Nos interlocuteurs mettent en avant nos formations qui débouchent sur un emploi. »

Former et recruter sur place des employés piscine et des MNS, c’est aussi un moyen de faire accéder à l’emploi des locaux qui en seraient privés. D’ailleurs, 7 des 12 stagiaires de la 1re session de formation (lire ci-contre) sont Lot-et-Garonnais, les autres sont de l’ex-Poitou-Charentes. La

proximité de la formation est un critère important dans le choix des personnes inscrites à Pôle emploi : baisse des coûts (trajet et logement notamment), préser-vation du noyau familial… « Beaucoup de nos stagiaires ont déjà des promesses d’embauches ». Aussi, au terme de leur formation de 350 heures et à condition qu’ils aient leur diplôme, ils sont certains d’avoir un emploi.

* Ouvert en novembre 2014, le centre aqua-tique intercommunal du Grand Villeneuvois à Pujols accueille chaque année près de 136 000 visiteurs. Avec 4 bassins dont un exté-rieur et un balnéo, il a de quoi séduire.

Liste des lieux de baignade du 47 : 47actus.fr

lors que l’agroalimentaire recule en matière d’investissements et de marges, de l’ordre de 20 % au

niveau national, Yann Maus, fondateur du groupe Gozoki (lire ci-contre), a décidé de créer une nouvelle activité sur le site de l’Agropole : Végécroc. Pour lui, ce projet s’inscrit dans une politique volontariste « répondant à l’évolution des consommateurs qui demandent des plats cuisinés plus qualitatifs et plus de végétal ». Pour cet homme d’affaires amoureux du terroir, il était difficilement

imaginable « de travailler des légumes frais loin du pays de production qu’est le Lot-et-Garonne ! ».

Ce sont donc entre 15 000 et 23 000 tonnes de matière première « peut-être plus » qui seront transformées tous les ans. Le travail de Végécroc sera de réaliser une première transformation de légumes frais et de qualité, produits « version circuits courts » au plus près du site. Il s’agit d’approvisionner les sites du groupe dont les volumes de production sont en

augmentation constante et qui pourront ainsi réduire leurs approvisionnements réalisés aujourd’hui hors de l’Union européenne.

30 % de l’activité sera également consacrée à la production d’une gamme « végétarien » et encore une gamme « bio ». Elles seront directement commercialisées par Gozoki auprès de la GMS – Grande et moyenne surface (Leclerc, Casino, Système U, Carrefour, Auchan). Un partenariat sera conclu avec les entreprises du groupe de Yann Maus afin de bénéficier de leur force de vente et de leur réseau de distribution. La légumerie créera à terme 120 emplois « auxquels il faudra ajouter 55 emplois supplémentaires pour le siège social du groupe Gozoki, le centre de recherche et de développement, le centre de formation

ainsi qu’un magasin d’usine et de démonstration ».

L’enjeu majeur a été de trouver des soutiens pour réaliser les premiers investissements de près de 16,6 M€. Pour Alain Rousset, président du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, ce projet s’est fait « au bon moment et au bon endroit ». La Région (1,09 M€), l’Europe (477 000 €) et le Département (300 000 €) ont soutenu ce projet qui va faciliter l’approvisionnement en légumes locaux.

CIRCUITS COURTS

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LÉGUMERIE VÉGÉCROC, TOUJOURS PLUS DE PRODUITS LOCAUX !

D’OÙ VIENNENT LES PRODUITS ? Les carottes, les courgettes, les aubergines, les tomates seront achetées auprès du Min (Marché d’intérêt national) d’Agen - Boé, de la société Gourgues à Birac-sur-Trec et de producteurs régionaux. Les pommes de terre viendront de chez Parmentine à Samazan et des coopératives agricoles regroupant des producteurs lot-et-garonnais. Les oignons du Sud-Ouest auront poussé chez des producteurs locaux qui seront alors référencés.

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QU’EST-CE QU’UN EMPLOYÉ PISCINE ? Un employé Piscine surveille les piscines, mais aussi les plages et il maîtrise les techniques de secourisme ! Aussi, la formation est très intense et physique. Chaque stagiaire fait 4 heures de natation par jour. Musculation, gainage, endurance, vitesse… autant d’activités qui permettent d’être en forme pour secourir une personne en difficulté. Il accueille, accompagne et oriente également les clients français et étrangers. En parallèle des cours pratiques en bassin, il y a donc des cours théoriques d’anglais notamment. Par ailleurs, il est capable d’effectuer les analyses, les traitements de l’eau et l’entretien technique des installations. Enfin, il sait mettre en place un programme d’animation pour divertir les « clients ».

Le groupe GozokiIl regroupe 12 PME spécialisées dans l’agroalimentaire (dont deux en Lot-et-Garonne) réparties sur 9 sites industriels. Gozoki propose à la restauration collective une cuisine authentique et équilibrée, à forte identité régionale répondant aux recommandations nutritionnelles. Ses gammes fraîches et surgelées sont étudiées pour répondre aux besoins de ses multiples clients. Il affiche un chiffre d’affaires de 145 M€ et un effectif de 430 personnes.

/// L’établissement Méricq à Estillac a ouvert ses portes à une vingtaine de chefs cuisiniers des collèges du département. Objectif : présenter des produits 100 % frais servis dans les restaurants collectifs dans le cadre de l’opération « Du 47 dans nos assiettes » /// La Maison Roucadil à Montayral a profité des cinq jours passés en Inde avec Emmanuel Macron pour signer un contrat avec une entreprise de New Delhi portant sur l’exportation de 10 tonnes de pruneaux d’Agen ///

LIEUX DE BAIGNADE

DES BASSINS SURVEILLÉS PAR DES PRO ! Lacs, piscines municipales, rivières, plages… le Lot-et-Garonne compte une trentaine de lieux de baignade ouverts au public. Pour assurer la sécurité des baigneurs, chaque bassin est surveillé par des personnes diplômées : des « employés Piscine » ou des Maîtres-nageurs sauveteurs (MNS). Pour répondre à la forte demande en personnel qualifié, deux sessions de formations sont programmées à la piscine Malbentre à Pujols.

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À Estillac, le site de production de la future légumerie Végécroc est en construction. Un projet qui nécessitera un investissement de 30 millions d’euros d’ici 2019 et qui conduira à la création de quelque 120 emplois. Cette nouvelle installation atteste de la dynamique économique propre au Lot-et-Garonne qui voit son industrie agroali-mentaire s’étoffer sans cesse !

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La Légumérie Végécroc sort de terre à l’Agropole à Estillac, la technopole référence en matière d’industrie agroalimentaire au niveau national !

Le secours à la personne est un élément clé de la formation « employé Piscine ».

— PROCHAINE FORMATION : MNSLe Cles (Centre lorrain d’éducation par le sport) et la piscine de Malbentre à Pujols proposent une 2e formation en alternance du 4 juin 2018 au 22 mars 2019. Au terme des 1 400 heures de formation, les stagiaires recevront le diplôme de maître-nageur sauveteur (BP JEPS AAN – diplôme d’État d’éducateur sportif en Activités aquatiques et de la natation). En plus d’assurer leurs missions premières de surveillance et de secourisme, ils sont en capacité de proposer des activités aquatiques (aquagym, aquafitness, aquabike, aquajump…) et d’enseigner : cours de natation, bébés nageurs…

Pour tout renseignement : Pôle emploi ou mission locale.

— NATURELLEMENT 47

La recette du chef

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du 47 dans nos assiettes

— PAROLE À BENOÎT CHIAMBRETTO

Pour 4 personnes

GÉRANT DE SUD OUEST LÉGUMERIE EMBALLAGE

Sud Ouest Légumerie Emballage existe depuis plusieurs années à Villefranche-du-Queyran. Depuis que vous avez repris la société familiale, vous développez une nouvelle politique. Pouvez-vous nous l’expliquer ? Je m’intéresse plus particulièrement aux circuits courts, voire très courts. L’exploitation de Nicolas Chabrerie, qui est mon fournisseur de pommes de terre, est à 5 km de mon usine de production. On ne peut pas faire plus proche. Nous travaillons ainsi main dans la main et à flux tendus. Je suis capable de répondre très rapidement aux commandes de mes clients et notamment des chefs cuisiniers, de plus en plus friands de produits locaux ultra-frais.

Vous dites régulièrement que votre entreprise est une entreprise verte. Cela signifie quoi ? Tout d’abord, elle est « verte » car je veille à réduire au maximum les trajets de mes produits, du champ à l’usine et de l’usine aux restaurants collectifs. Les process de production et de livraison sont donc courts. Ensuite, je souhaite construire un nouveau bâtiment de stockage et de conditionnement équipé de photovoltaïque. Il produira de l’énergie verte grâce à la méthanisation des déchets et en particulier des épluchures de pommes de terre. http://sudouestlegumerie.fr/

Cette recette de légumes de saison à base de pommes de terre du Lot-et-Garonne est pro-posée par le chef cuisinier Frédéric Lapeyre (à droite de la photo). Membre du jury du concours Silver Fourchette (lire page 2), il a donné son avis sur les plats préparés par les cui-

siniers et leur brigade des établissements accueillant des se-niors.

À ses côtés, une dié-téticienne qui veillait à l’équilibre nutri-tionnel des prépara-tions et le parrain de l’opération Michel Dussau, chef gastro-nomique du restau-rant La Table de Mi-chel Dussau à Agen (à gauche).

Benoît Chiambretto et Nicolas Chabrerie

Laver et préparer les légumes. Éplucher et couper en rondelles 400 g de pommes de terre et 2 gros oignons rouges. Éplucher 2 gousses d’ail et les écraser avec le plat de la lame d’un couteau. Trancher 3 grosses tomates. Couper dans le sens de la longueur 3 gros poivrons rouges (épépiner au préalable) et 1 gros fenouil.

Cuire à la vapeur les rondelles de pommes de terre et réserver.

Préchauffer le four à 180° C.

Pendant ce temps, badigeonner d’huile d’olive chaque légume (sauf les tomates). Les saler et poivrer en fonction de votre goût. Puis les cuire séparément au four.

Huiler un plat. Disposer une rangée de pommes de terre, puis une d’oignons, ensuite les poivrons, les gousses d’ail écrasées, le fenouil et terminer par une autre rangée de pommes de terre.

Glisser les tranches de tomates crues tout autour des légumes. Saupoudrer d’herbes aromatiques de saison, d’origan frais et du fromage râpé de votre choix (emmental, comté ou chèvre).

Mettre le plat dans le four chaud et laisser gratiner le temps nécessaire.

Déguster avec une salade verte.

Tian de légumes

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POMME DE TERRE FRAÎCHE

— DU CHAMP À L’ASSIETTE ! —

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Les pommes de terre travaillées dans les restaurants scolaires des cantines de Lot-et-Garonne sont produites en Lot-et-Garonne. Nicolas Chabrerie de Puch-d’Agenais fournit l’entreprise de Benoît Chiambretto, Sud Ouest Légumerie Emballage à Villefranche-du-Queyran, qui lave, découpe, conditionne et livre les pommes de terre fraîches, prêtes à la consommation !

— LE DÉPARTEMENT S’ENGAGE...

La truite d’eau douce de la pisci-culture du Ciron à Allons, la farine bio de Lot-et-Garonne, les œufs label produits essentiellement dans le département, l’agneau label, les pommes de terre fraîches, le porc local et le miel 100 % Lot-et-Ga-ronne ont fait leur entrée dans les restaurants scolaires en janvier 2018. La gamme de produits frais issus de l’agriculture lot-et-garon-naise et/ou régionale s’étoffe donc encore cette année !Depuis 2011, le Conseil départe-mental s’engage en faveur d’une alimentation saine et durable servie dans les restaurants scolaires des collèges. Chaque année, il poursuit et enrichit son dispositif « Du 47 dans nos assiettes » dédié aux pro-duits frais, bio, de qualité et locaux. La mise en place en janvier 2017 d’un groupement d’achats dépar-temental va dans ce sens.

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dans nos

www.du47dansnosassiettes.fr

— EXPLIQUE-MOI CE QUE JE MANGE ? Préparer des produits locaux, de saison et frais, c’est bien ! Leurs qualités gustatives permettent aux collégiens de renouer ou de se réconcilier avec certains aliments. Mais, leur expliquer leurs origines, leurs modes de fabrication ou de production… c’est mieux. Aussi, le Département met en place tout au long de l’année scolaire des animations dans les collèges. Les producteurs, titulaires des marchés alimentaires de la restauration collective, viennent à tour de rôle présenter leurs produits. Le 26 avril, deux produits étaient à l’honneur : la pomme de terre et le poulet Label rouge. Les jeunes, très curieux de nature, ont posé des questions intéressantes et ont pu avoir une autre vision de ces deux produits qui se retrouvent régulièrement dans leurs assiettes. À n’en pas douter, lorsqu’ils sont rentrés chez eux le soir, ils ont joué leur rôle d’ambassadeurs du bien manger.

Animations dans les collèges

/// Michel Vico, le chef passionné du restaurant Le Jasmin à Saint-Sylvestre-sur-Lot (au Stelsia) vient d’obtenir sa 1re étoile au guide Michelin /// Emmanuel Waechter, restaurant « Le carré gourmand » à Boé, a obtenu le titre de Maître Restaurateur ///

«Nous sommes un groupe d’artisans de la terre. » Voilà comment se définit Benoît Chiambretto.

Si l’entreprise familiale, Sud Ouest Légumerie Emballage, existe depuis 8 années à Villefranche-du-Queyran, il l’a reprise il y a 3 ans. Nouvel axe, nouvelle politique… ses choix vont en direction des circuits courts - voire très courts - et du développement d’une entreprise verte. Aussi, il s’approvisionne uniquement en pommes de terre lot-et-garonnaises. « Les champs sont situés à 5 km de mon usine de production. Les légumes sont ramassés, conditionnés et distribués dans les collèges en un temps record ! » Les collégiens consomment donc des pommes de terre « hyper fraîches ! ».

100 % des « patates » utilisés proviennent de l’exploitation de Nicolas Chabrerie à Puch-d’Agenais. Une diversification réussie pour ce producteur de céréales et de tabac ! « L’année dernière, j’ai décidé de changer de culture et j’ai choisi les pommes de terre. » Aujourd’hui, sa production

est de 250 tonnes qu’il réserve à Benoît Chiambretto. Ils travaillent aussi ensemble « en collaboration étroite ». D’ailleurs, depuis la mi-mars, la mise en culture des champs a débuté. Plusieurs variétés ont été plantées car elles ont toutes une spécificité propre. La Carrera ou la Mona Lisa ont, par exemple, une utilisation mixte ou polyvalente. Elles peuvent devenir purée ou frites ou encore être cuites à la vapeur. C’est, au plus tard, en septembre que Nicolas Chabrerie ramassera ses derniers tubercules de la saison. Mais au fur et à mesure de la récolte, il fournit Benoît Chiambretto. Aussi, toute l’année, ce dernier propose huit gammes de produits : pommes de terre entières, grenaille, en lamelles, potatoes, et trois calibres de frites différents. Les chefs cuisiniers des collèges les choisissent en fonction du plat qu’ils veulent réaliser. Par exemple, Philippe Granet, chef de Joseph-Kessel à Monflanquin, prend régulièrement des pommes de terre en lamelles pour en faire des gratins. Il explique que ce conditionnement, sous vide, de produits frais, a de nombreux avantages. « Nous n’avons pas à les nettoyer, il n’y a donc pas de perte d’eau. Nous ne les épluchons pas, alors nous gagnons du temps… » En effet, Benoît Chiambretto se charge de nettoyer les pommes de terre, juste sorties de… terre, de les éplucher, de les couper et de les conditionner. Il livre alors aux collèges des sachets de 3 kg. Du champ à l’assiette, le circuit de la pomme de terre est réellement très court !

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La pomme de terre est le légume préféré des Français. Normal, elle se prête à de nombreuses recettes gourmandes ! En purée, en frites, en gratin… le tubercule séduit grands et petits. Depuis janvier 2018, la « patate » 100 % lot-et-garonnaise a fait son entrée dans les restaurants des collèges. Elle pousse à Puch-d’Agenais et est conditionnée à seulement cinq kilomètres des champs à Villefranche-du-Queyran, avant d’être expédiée dans les établissements. Circuit très court pour une fraîcheur au top !

Nicolas Chabrerie produitdifférentes variétés de pommesde terre depuis seulement un an.Il en a déjà fourni 250 tonnesà Sud Ouest LégumerieEmballage.

Barbaste

Gaujac

Grateloup-Saint-GayrandMontpezat d’Agenais

castelculier

Laugnac

VilleréalSaint-Pierre-sur-Dropt

Coulx

BeaugasSavez-vous qu’en Lot-et-Garonne la densité des moulins au km² est supérieure à celle du « pays des moulins », la Hollande ? Notre département compte 300 moulins à eau, 150 moulins à vent et une centaine de vestiges.

Des textes des Archives nationales datant des XIIe et XIIIe siècle attestent déjà de la présence de très nombreux moulins à eau. Souvent fortifiés au XIIIe siècle, ils possédaient des roues à aubes verticales. Ils ont généralement été reconstruits après la Renaissance pour y installer des rouets (roues horizontales) en puits « gascons », et pour y travailler la farine. Les Archives laissent aussi entrevoir l’existence de moulins à vent au XIIIe siècle, mais les moulins du Lot-et-Garonne sont généralement postérieurs au XVIe siècle.

Les moulins empruntent leur nom aux deux meules (pierres) qu’ils actionnent : l’une est appelée « dormante » et la seconde « volante » ou « tournante », car elle bouge grâce à l’énergie éolienne ou hydraulique. Leur fonction première était de concasser et réduire en farine n’importe quel type de grain de céréale. Jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, ils sont les seules « machines » capables d’opérer la première transformation des produits agricoles, mais aussi les seuls en capacité d’actionner foulons, martinets, scies à débiter… Ils font, en conséquence, l’objet d’une attention particulière des pouvoirs successifs : réglementations coutumières et royales, puis publiques… En raison d’une forte imposition sur le rendement des moulins, les propriétaires cessent peu à peu leur activité à la fin du XIXe siècle et « décapitent leurs outils » pour se soustraire aux impôts.

Aujourd’hui, certains moulins ont débuté une nouvelle vie : résidence principale ou secondaire… Ceux appartenant à des collectivités territoriales ont un usage touristique. Les plus puissants ont été transformés en micro-centrales hydro-

électriques. Beaucoup sont en ruine, mais quelques-uns peuvent encore être sauvés par leurs propriétaires. Les moulins et barrages existants permettraient d’augmenter de 50 % la production hydroélectrique du département.

— QUE C’EST BEAU !1918

L’Association des amis des moulins 47 (Adam) organise les Journées européennes des moulins en Lot-et-Garonne. Le week-end des 19-20 mai, 10 moulins à eau et à vent sont donc ouverts gratuitement au public. Au programme notamment des visites guidées, des démonstrations, des expositions…

— DU VENT, DE L’EAU ET DES MOULINS...

JOURNÉES EUROPÉENNES DES MOULINS

/// ADAM A 20 ANS ! L’Association des amis des moulins de Lot-et-Garonne (Adam) a été créée en 1998. Soutenue par le Département, elle conseille et apporte une aide technique aux propriétaires, particuliers ou collectivités qui désirent restaurer ou sauvegarder un moulin. Elle assure également un suivi technique des travaux. Elle participe aussi à l’aménagement et à la gestion des eaux. Enfin, elle met en place des actions de promotion de moulins auprès du grand public et des scolaires. Adam-LG, 2 rue du moulin des Tours, 47600 Nérac. 05 53 65 37 08 ou 06 77 89 02 41. [email protected] - www.adam-lg.org ///

Moulin des ToursCe moulin fortifié est situé sur la rive droite de la Gélise, en amont du pont roman de Barbaste. Il a été construit

à la charnière des XIIIe et XIVe siècles. Il a été la propriété de la famille d’Albret puis d’Henri IV. Modernisé au XIXe siècle, le moulin a également fait l’objet d’un important

programme de travaux de 1993 à 2003.

Moulin à eau ouvert le 19 mai (14 h - 18 h) et le 20 mai (14 h - 17 h)

Moulin de Capet Il s’agirait de l’ancien moulin des

seigneurs de Montpezat. Il a été restauré par la commune propriétaire du site au début des années 2000. Il offre aux visiteurs

une vue magnifique !

Moulin à vent ouvert les 19 et 20 mai (10 h - 12 h / 14 h – 18 h)

Moulin de CantecortIl s’agit du dernier moulin sur la rivière de l’Avance. Au XVIe siècle, il a appartenu à Henri III de Navarre (famille d’Albret). Au XIXe siècle, un chemin de fer permettait de transporter le blé au moulin qui produisait alors 20 000

hectolitres de farine chaque année. Aujourd’hui, une association s’attache à restaurer et animer le site en y organisant notamment des chantiers de bénévoles

subventionnés par le Département.

Moulin à eau ouvert le 19 mai (11 h - 17 h)

Moulin de Bordes Il possède les caractéristiques des moulins des XIIe et XIIIe siècles. Son étage est cependant plus récent. Le

visiteur peut admirer le matériel qui est encore en place dans la salle des meules mais pas en fonctionnement.

Dans un petit bâtiment contigu : un moulin à huile à meule verticale et une partie du pressoir.

Moulin à eau ouvert le 20 mai (10 h - 12 h / 14 h – 18 h)

Moulin de GorryConstruit en 1808 à 162 m d’altitude, le moulin domine la vallée de la Garonne. Après un incendie, son propriétaire – la commune – l’a restauré. Tous les

ans, il sert de décor à la fête du battage. C’est l’association « Les Ailes du moulin de Grateloup » qui s’attache

à le faire vivre.


Moulin des 3 moulins Le moulin existait déjà au XVIIe siècle

avec deux autres, aujourd’hui disparus. Il a bénéficié d’une importante

restauration par ses propriétaires dans les années 1980.


Moulin de la Fage-Haute Construit sur le Dropt, ce moulin a entièrement été restauré par ses

propriétaires qui le font à nouveau fonctionner. Il compte deux paires

de meules.

Moulin à eau ouvert les 19 et 20 mai

(10 h – 12 h / 14 h – 18 h)

Moulin de Coulx Restauré entre 2000 et 2002, ce moulin

date probablement de 1799, comme l’indique l’inscription figurant sur le linteau

de la porte. L’Association « Les Ailes de Coulx » s’attache à le faire vivre.

Moulin à vent ouvert le 20 mai (10 h - 12 h / 14 h – 18 h)

Moulin de Cocussotte Le moulin de Cocussotte est inscrit aux

parcs et jardins de France. Le propriétaire du site également raconteur de pays parle avec passion de son histoire, de la rivière, de l’anguillère et de la roue

verticale en fonctionnement.Moulin à eau ouvert les 19 et 20 mai

(10 h - 12 h / 14 h – 18 h)

Programme complet : 47actus.fr

Moulin de Roudigou Le moulin est situé sur les bords de la Séoune. Il possède quatre paires de meules, deux turbines, un rouet et des

vannes motorisées qui sont encore visibles.

Moulin à eau ouvert le 20 mai (10 h - 12 h / 14 h – 18 h)

— ÇA BOUGE2120

visiteurs sont venus aux Jemaorganisées au Département du 6 au 8 avril.

28 IDÉES DE SPORTS

Au terme d’un travail de longue haleine, le Département a créé en septembre dernier sa Commission des espaces, sites et itinéraires (Cdesi). Ses atouts paysagers et environnemen-taux font du Lot-et-Garonne un territoire propice au dévelop-pement des sports de nature en tout genre. Un secteur très por-teur qui représente aujourd’hui dans notre département plus de 30 disciplines et quelque 12 000 licenciés.

SPORTS DE NATURE

/// Le Club de Basket de Lévignac-Sainte-Colombe-Duras a obtenu le Label Basket Santé lui permettant de proposer des séances sur-mesure à toute personne souffrant d’une pathologie ou souhaitant pratiquer une activité physique adaptée à ses capacités /// Le 28 avril, le Département a fait la promotion de la tomate lors du match de rugby SUA - Clermont au stade Armandie à Agen ///

LES QUATRE AXES DE L’ÉTUDELe développement des sports de nature revêt un intérêt multiple. L’étude est donc appréhendée selon 4 axes prioritaires :

1 - la compétition, les loisirs de proximité, le sport-santé

2 - l’éducation (liens avec les établissements et les comités de sport scolaire)

3 - l’aménagement, la préservation et la valorisation environnementale

4 - l’économie (intérêt financier et marketing), le tourisme et l’emploi.

Vous aussi, vous pouvez répondre au questionnaire qui se trouve sur le site 47actus.fr.

RETOUR SUR LES JEMA

SUBLIMER LES ŒUVRES

Pour mettre en valeur les créations des artisans d’art, exposées lors des Jema (Journées européennes des métiers d’art) au Département début avril, il fallait bien une présentation digne de ce nom ! Aussi, chaque pièce a été mise en lumière par Joël Coupé et en scène par Laurent Pigeonnat. Ils ont su sublimer ces objets d’excellence et d’exception.

RACONTER L’HISTOIRE DES OBJETS C’est Laurent Pigeonnat, comédien, metteur en scène, formateur à l’École nationale d’art dramatique de Montpellier qui a raconté les histoires des œuvres exposées. « Chaque objet a trouvé sa place l’un par rapport à l’autre. » Aussi, le cochon suspendu au plafond a côtoyé une faïence qui était voisine d’un tableau à la feuille d’or… Les copeaux de bois, les brisures de poterie, les bouts de tissu, etc. n’ont pas été oubliés. Ils ont rappelé que l’artiste a fait des essais avant d’arriver au résultat final. « Ne pas cacher les ratés » a été le credo de Laurent.

LE PLEIN AIR A LE VENT EN POUPE

u 6 au 8 avril, les salles de réunion Georges-Leygues du Conseil départemental ont été

métamorphosées en une grande salle d’exposition. Des tableaux, des sculp-tures, des vitrines de bijoux, des vi-traux, des faïences, un cochon en poly-ester (!)… ont remplacé les tables et les chaises. Ces objets, sans lien entre eux, se sont côtoyés et ont raconté une his-

toire mise en lumière par Joël Coupé*. « Mon métier est de donner envie aux visiteurs de venir voir, de s’approcher de l’œuvre pour qu’ils imaginent leur propre histoire. » Depuis 25 ans, il maî-trise et dompte la lumière avec une cer-taine aisance. Il sait faire abstraction de la lumière ambiante pour positionner la sienne « où je veux, et dans la quantité que je veux. Ma lumière guide le regard

du visiteur exactement là où je veux l’amener ».

Pour les Jema, il a disposé délicate-ment et subtilement ses spots, certains soutenus par des bambous pour respec-ter l’univers créé par Laurent Pigeon-nat (lire à droite). Son éclairage n’est jamais violent ou brutal. Il est juste là pour sublimer une œuvre. « Je discute beaucoup avec l’artiste pour com-prendre son œuvre. Je peux ainsi mieux me l’approprier pour la mettre en lu-mière. » Et le résultat est réussi.

* Régisseur lumière, directeur technique de spectacles vivants notamment pour les festivals de théâtre : Bonaguil, Blaye, Un festival à Villeréal, Les Arts’franchis à Monflanquin, et partout en France… ; mise en lumière d’expositions : Terres Fabuleuses de Sara Maso au musée de Gajac, Labyrinthe à Montaut et à Villeneuve-sur-Lot au Théâtre des 13 vents du 16 au 30 mai prochain (page 23)…

vec 414 circuits et 4 500 km de sentiers de randonnée balisés, 200 km de voies navigables,

une voie verte traversant le territoire sur 87 km, trois véloroutes de dimen-sion nationale, des circuits équestres, 44 lacs conventionnés pour la pêche, des sites adaptés à la course d’orien-tation ou à l’escalade, des grottes… notre département offre aux amateurs de sports de plein air d’innombrables possibilités d’activité. Comme le sou-ligne Éric Jolit, président du Bureau des Guides de Lot-et-Garonne et moni-teur à la Base du Temple-sur-Lot, « le Lot-et-Garonne possède un immense terrain de jeu pour la pratique des acti-vités de plein air ». Ces atouts se sont largement développés ces dernières années, notamment grâce à la straté-gie de construction d’une destination « slow tourisme »*, portée conjointe-ment par le Comité départemental du Tourisme et le Conseil départemental. Le nouveau schéma de développement touristique adopté par le Département en novembre 2014 en fixe le cadre.

Une démarche de développement maîtrisée des sports de natureLe mouvement sportif local structure et soutient activement le développement des pratiques des sports de nature au sein d’un riche tissu associatif et à travers l’organisation de nombreux événements. Avec l’installation de la Cdesi, le Dépar-tement s’est doté d’un outil pertinent. « La mise en place de la Cdesi est l'oc-

casion de réunir les acteurs des sports de nature pour inventorier et valoriser les nombreux sentiers de randonnées partagés, qu'ils soient terrestres ou nau-tiques », explique Daniel Borie, vice-président du Département en charge du Sport. Son objectif est de faciliter et de pérenniser l’accès des lieux propices aux sports de nature, sans pour autant com-promettre les objectifs de préservation environnementale, de sécurité, de coha-bitation avec d’autres activités et de droit de propriété. Une étude approfondie est actuellement conduite autour de quatre

axes prioritaires (lire encadré en haut) pour aboutir au premier semestre 2019 à un cahier des charges précis établissant le Plan départemental des espaces, sites et itinéraires ainsi que le Schéma d’aména-gement et développement des sports de nature en Lot-et-Garonne.* Le « slow tourisme », littéralement « tourisme lent », est une nouvelle forme de tourisme et un véritable état d'esprit : consommer des produits locaux, favoriser des déplacements moins polluants ou encore séjourner chez l'habitant... Le « slow tourisme » privilégie les circulations douces.

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— LA LUMIÈRE DANS TOUS SES ÉTATS…Passionné, Joël Coupé a diversifié ses activités. Depuis 3 ans, il propose des "Ballades féériques nocturnes" durant lesquelles il met en lumière les caprices de la nature, les bois oubliés, les imperfections de la forêt… Selon l’imaginaire des visiteurs, un bout de bois peut devenir un cerf ou une sorcière… « Ce concept a plus en plus de succès si bien que j’ouvre, maintenant, ces "ballades" toute l’année. Il suffit de prendre rendez-vous. » Depuis janvier, il propose également aux particuliers, aux entreprises et aux collectivités de mettre en lumière leurs parcs, jardins et patrimoine bâti. « Je suis sensible à la pollution lumineuse, donc mon éclairage n’est jamais violent. Il s’intègre parfaitement dans l’environnement. Il n’est pas agressif. »

Joël Coupé à Saint-Eutrope-de-Born : 06 10 03 55 09 ou 06 98 13 44 20. www.balladesfeeriques.jimdo.com - joelcoupeartnature.jimdo.com

Le Lot-et-Garonne offre des conditions

remarquables pour la pratique des sports de nature. Le Département s’est ainsi résolument engagé dans la promotion et le développement de ces activités, favorisant l’attractivité touristique et le dynamisme économique de nos territoires.

Daniel Borie Vice-président du Conseil départemental en charge du Sport

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Petit mammifère diurne vivant dans le sud-ouest de l'Afrique, le suricate est surnommé « sentinelle du désert » . Aussi, comme son nom l'indique, le dispositif Suricate permet aux usagers du sport nature de veiller et de signaler un problème rencontré lors d’une sortie : erreur de balisage, panneau défectueux, problème de pollution, besoin de sécurisation,

conflit avec un propriétaire ou un autre pratiquant… Il suffit de remplir le formulaire Internet, de localiser et décrire le problème et d’envoyer le message. L’alerte sera reçue par le service Vie sportive du Conseil départemental qui traitera l’information. http://sentinelles.sportsdenature.fr/

— SURICATE, TOUS SENTINELLES DES SPORTS DE NATURE

Le Lot-et-Garonne offre la possibilité de pratiquer le paddle, activité de plein air en vogue !

Retour en images et en vidéo : 47actus.fr

— ÇA BOUGE22

TRIBUNES OCCITAN BOUILLON DE CULTUREGroupe de la majorité départementaleQu’elles soient humaines ou territoriales, les solidarités constituent l’une des principales missions du Conseil départemental. Notre collectivité agit ainsi au plus près de nos concitoyens. En Lot-et-Garonne, cette mission prend toute son importance et nécessite d’innover sans relâche. C’est pourquoi nous portons une attention particulière à l’accompagnement des personnes en difficulté à tous les âges de la vie.

En cela, la Majorité départementale vient de porter une mesure novatrice qui vise à mettre en relation les entreprises locales qui ont un besoin de recrutement avec les bénéficiaires du RSA. C’est la plateforme Job 47 qui sera opérationnelle avant la fin du premier semestre 2018. Sans stigmatisation ni angélisme, cette plateforme ambitionne d’aider les bénéficiaires du RSA à retrouver un emploi, premier pas vers l’autonomie et la sortie de la précarité. Pour répondre aux difficultés de mobilité qui sont souvent un frein à la reprise d’une activité, le système de géolocalisation des offres permettra d’affiner la recherche d’emploi au plus près de chez soi.

Pour nos entreprises, c’est une nouvelle solution moderne et attractive qui leur est proposée afin de répondre à leurs besoins de recrutement. Le Conseil départemental se pose ainsi en facilitateur pour notre tissu économique et démontre sa capacité à mobiliser de façon transversale l’ensemble de ses partenaires.

Les élus de la Majorité départementale ont donc fait le choix d’une innovation résolument tournée vers l’avenir, pour réaffirmer que le RSA, loin d’être une destination, n’est qu’une étape. Fidèles à nos valeurs et parce que nous ne pouvons admettre l’exclusion, nous continuerons à porter une attention et une vigilance de tous les instants aux plus fragiles, quels qu’ils soient et quel que soit leur âge.

Majorité départementale, Hôtel du Département, 47922 Agen cedex 9 05 53 69 42 72 / [email protected]

Groupe L’Avenir ensembleLes grandes lignes du budget 2018 sont venues confirmer ce que nous savions déjà : le Conseil départemental est une collectivité fragile et impuissante. Certes, la hausse de la fiscalité imposée aux contribuables en 2017 par la majorité départementale stabilise péniblement le budget 2018. Mais, malgré le sacrifice consenti par les Lot-et-Garonnais, le contexte continue de s’alourdir.

Durant des années, le Conseil général a été le moteur du développement du Lot-et-Garonne. Il était un échelon incontournable. Aujourd’hui, la situation est bien différente. Le Conseil départemental n’a plus ni les compétences, ni les moyens financiers d’assumer des projets d’infrastructures. Aussi, il devient indispensable de faire évoluer cette collectivité, de l’adapter aux enjeux à venir. De par son rôle dans le domaine social et ses relations avec le milieu associatif, le Département doit rester plus que jamais un acteur de proximité. Il doit également, dans la nouvelle grande région, s’imposer comme le véritable chef d’orchestre de l’action locale en développant des liens de partenariat avec les intercommunalités. Ce n’est qu’à cette condition que nous pèserons dans la Nouvelle-Aquitaine. Loin des beaux discours, ayons enfin le courage de dire et construire le Département de demain.

Groupe L’Avenir ensemble : 05 53 98 52 00 / lavenirensemble.net

Groupe La Dynamique citoyenne Nous avons voté le budget 2018, sans sourciller. Avec une demande très claire de notre groupe : que l’exécutif départemental ne touche plus au levier fiscal d’ici la fin du mandat (2021). Le président Camani s’y est engagé solennellement. Dont acte !

Si l’État persiste à ne pas payer ses dettes, notre institution ne pourra pas tout faire, tout porter, toute seule. Il faudra alors arbitrer et trancher. C’est le rôle de tout élu responsable. Courage, priorisons ! À bon entendeur…

Nathalie Bricard et Christian Delbrel (LDC) / 06 45 74 46 14

Illustre autor de lenga occitana, Jansemin a marcat Òut-e-Garona e mai particularament la vila d’Agen per son talent de contaire e per sa capacitat inedita a difusar largament una cultura populara occitana, al sens nòble del tèrme. Per celebrar lo trabalh d’aquel poèta sensible, es estat propausat per l’asso-ciacion Agenés Tèrra Occitana e per Mar-cèu Calmette, conselhièr departamental delegat a las lengas regionalas, d’apausar una placa sus l’estatua a son efigia situada dins la sala d’acuèlh del collègi eponim.

Aquela placa rend omenatge a Jacme Boèr dich Jansemin (1798-1864) amb aqueles mots : « perruquièr, illustre poèta agenés de lenga occitana. Autor de las ˮPapilhòtasˮ. Omèr sensible dels proletaris. Trobador de la caritat. »

Lo Conselh departamental es estat urós de sosténer la realizacion d’aquela placa, dont lo desvelament es programat pendent la Quinzena occitana. D’efièch, aquela placa rapelarà a totes que, luènh d’un folclòre passadista al qual la lenga de nòstres aujòls es tròp sovent redusida, la lenga e la cultura d’Òc produsiguèron d’òbras literàrias e artisticas d’una qualitat excepcionala. Des-senhaires, comedians, musicians, contaires que desplegan encara uèi tot lor talent en occitan son los dignes eretièrs d’aquela per-sonalitat que faguèt tant per aquela lenga, sòcle de son òbra.

Gràcias a Jansemin, pichons e grands, Òut-e-Garoneses de las raiçes multiplas vibran e vibraràn encara longtemps a las sonoritats de la lenga dels trobadors.

Illustre auteur de langue occitane, Jas-min a marqué le Lot-et-Garonne et plus particulièrement la ville d’Agen par son talent de conteur et par sa capacité inédite à diffuser largement une culture populaire occitane, au sens noble du terme. Afin de célébrer le travail de ce poète sensible, il a été proposé par l’association Agenés Tèrra Occitana et par Marcel Calmette, conseiller départemental délégué aux lan-gues régionales, d’apposer une plaque sur la statue à son effigie située dans le hall d’accueil du collège éponyme.

Cette plaque rend hommage à Jacques Boé dit Jasmin (1798-1864) en ces mots : « coiffeur, illustre poète agenais de langue occitane. Auteur des ˮPapillotesˮ. Ho-mère sensible des prolétaires. Troubadour de la charité. »

Le Conseil départemental a été heureux de soutenir la réalisation de cette plaque, dont le dévoilement est programmé pendant la Quinzaine occitane. En effet, cette plaque rappellera à tous que, loin d’un folklore passéiste auquel la langue de nos ancêtres est trop souvent réduite, la langue et la culture d’Oc donnèrent lieu à des produc-tions littéraires et artistiques d’une qualité exceptionnelle. Dessinateurs, comédiens, musiciens, conteurs qui déploient encore aujourd’hui tout leur talent en occitan sont les dignes héritiers de cette personnalité qui fit tant pour cette langue, socle de son œuvre.

Grâce à Jasmin, petits et grands, Lot-et-Garonnais aux multiples racines vibrent et vibreront encore longtemps aux sonorités de la langue des troubadours.

Una placa per Jansemin

Une plaque pour Jasmin

Jean-Pierre Hilaire 06 76 47 32 [email protected]

Marcel Calmette, délégué à la culture et à la langue occitane.

DES SUGGESTIONS POUR CETTE RUBRIQUE ? [email protected]

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La filière cinéma en Lot-et-Garonne

/// Stellia Koumba est en concert le 18 mai à 20 h 30 au Galion à Foulayronnes. Concert au profit de l'association des épiceries solidaires SoliDrive /// Du 2 mai au 30 septembre au musée Gajac à Villeneuve-sur-Lot : exposition Les règles du jeu, mettant en lumière des photos de Chema Madoz ///

PORTRAITJEAN-ALAIN MARIOTTI

VOYAGESUR LA ROUTE DE POTIRON Le Lot-et-Garonne, territoire

gagnant ! Éditions Privat. Jean-Christophe Giesbert, Stéphane Baumont et Paul Périé. 160 pages. 9,90 e.L’entreprise, le développement des terri-toires et l’innovation : trois concepts qui il-lustrent le parcours de Jean-Alain Mariotti. Cet Agenais d’adoption et de cœur a prési-dé la CCI de Lot-et-Garonne (Chambre de commerce et d’industrie) de 1989 à 2016. Il a également été vice-président de CCI France et a présidé la section de l’aména-gement durable des territoires au Conseil économique, social et environnemental de 2010 à 2015. Les trois auteurs se sont entretenus avec Jean-Alain Mariotti, mais aussi avec des acteurs du monde écono-mique, politique et industriel du départe-ment et de la région.

Récit d’un voyage pas ordinaire. 36 e. www.surlaroutedepotiron.comEn 2016, Mylène, Julien et leur fille Lily ont tout quitté avec l'espoir de trouver quelque chose d'autre, « un ailleurs, un vivre autrement ». Il sillonne les routes à bord de leur combi, appelé Potiron.Ce livre est le témoignage qu'une vie simplifiée n'empiète en rien sur le bonheur. « Celui-ci se trouve à portée de main et est présent à chaque moment de notre vie. S'en rendre compte n'est pas facile et demande de l'entraînement. Mais un tel voyage fait ouvrir les yeux sur l'instant présent. »

2 mai

MARMANDE

CONCERT SOLIDAIRESalvatore Caputo, directeur du Chœur de l’Opéra de Bordeaux, et Martine Marcuz, pianiste, donnent un concert solidaire le 2 mai à 20 h 30 à l’église Notre-Dame. Les bénéfices seront distribués aux associations caritatives de solidarité.

Du 9 au 20 mai

LOT-ET-GARONNE

MA MAMAN EST EN AMÉRIQUE

Les cinémas du réseau Écrans 47 proposent, dans le cadre de Ciné-Mômes, Ma maman est en Amérique, elle a rencontré Buffalo Bill. Marc Lavoine et Julie Depardieu ont prêté leur voix aux personnages principaux de ce film d’animation français.

Du 10 au 13 mai

TRENTELS

ACCORDÉONS-NOUSL’association Plein vent propose 5 concerts, des stages et des rencontres autour de l'accordéon. L'édition 2018 invite à la découverte d'univers musicaux différents et de propositions originales d'artistes.

25 mai

SAUVETERRE- LA-LÉMANCE

FEMMES ET BASTA ! Trois comédiennes embrassent avec amour et humour les états divers et

variés de la gent féminine. Un rien décalé, ça flirte entre rire, violence et délicatesse, le soupir du clown, le frisson de la tragédie… (salle des fêtes, 20 h 30).

Du 11 au 29 juin

VILLENEUVE- SUR-LOT

MARBRURE

L’artisan d’art Marie-Danièle Brix propose un stage de découverte de la technique de marbrure et la réalisation de quelques feuilles. Inscriptions au 06 82 28 22 30 www.brix-reliure.fr

Du 16 au 30 mai

VILLENEUVE- SUR-LOT

LABYRINTHE

Le théâtre des 13 vents accueille l’ex-position Labyrinthe. Les œuvres de trois artistes – Ruth Dent (peintures), Sabine Dugarry (sculptures mobiles et Isabelle Tapie (sculptures) – sont mises en lumière par Joël Coupé (lire page 20).

16 juin

AGEN

JOURNÉE NATIONALE DES SAPEURS-POMPIERSCette année encore, le Département rend hommage aux soldats du feu ! Son parc et sa cour intérieure seront investis l’instant d’une journée par les différents corps de métiers des sapeurs-pompiers : équipe cynophile, plongeurs… Au programme aussi, des ateliers et des démonstrations. La grande échelle sera bien évidemment présente pour les amateurs de sensations fortes.

1er juin

MARMANDE

TREEO, L’ART DU TRIOForme musicale du triangle vertueux, le trio (dont Éric Séva) possède le pouvoir d’approcher la perfection dans toute sa simplicité en conciliant, au cœur d’un même ensemble, les trois composantes de la musique : l’harmo-nie, la mélodie, et le rythme. (théâtre Comœdia, 20 h 30).

3 juin

LAMONTJOIE

FÊTE DES PLANTES

L'association Aristo-loche et Cie organise la 12e rencontre bo-tanique, la fête des plantes. Une sélec-tion de pépiniéristes, de producteurs et de passionnés at-tendent les visiteurs pour une expo-vente de plantes miniatures, de plants rares, de végétaux aquatiques…

30 juin

AGEN

PETIT CŒUR DE BEURREPetit Cœur de Beurre est une association qui agit pour les personnes nées avec une cardiopathie congénitale et pour les familles, du fœtus à l'adulte. 1 enfant sur 100 naît avec cette pathologie. Jusqu’à présent, les Lot-et-Garonnais concernés devaient aller à Toulouse. Aujourd’hui, il y a un spécialiste à Agen et le groupe de parents s’organise pour faciliter les séjours à l’hôpital. Alexis, Maxime, Romain, Corentin et Florian, étudiants à IN’TECH Agen, proposent un projet afin d’aider l’association.Le 30 juin, des jeux de type « Escape Game » sont organisés sur inscription. La journée se termine par un spectacle théâtral dans l’amphithéâtre du Campus numérique 47 à Agen. Les bénéfices seront reversés à l’association.

Plus d’informations https://tinyurl.com/evenement-pcdb

Les 22 et 23 mai

LOT-ET-GARONNE

LIRE JEUNELes 22 et 23 mai, Gaia Guasti anime une série de dédicaces dans les bibliothèques du réseau départemental. Elle est la lauréate de la sélection Orange du concours Lire Jeune 2017, organisé par la Médiathèque départementale, avec son ouvrage Lettres d’un mauvais élève.Au sommaire : 22 mai au matin à la biblio-thèque du Mas-d’Agenais et en fin d’après-midi à la bibliothèque de Bajamont ;

23 mai au matin à la bibliothèque de Laroque-Timbaut et l’après-midi à la médiathèque de Foulayronnes.À noter que le concours 2018 a débuté. Nos jeunes peuvent y participer en élisant l’un des 12 livres en compétition. Liste des ouvrages : 47actus.fr

Du 23 mai au 8 juin

LOT-ET-GARONNE

CHŒUR EN SCÈNE

Plus de 1 000 collégiens et lycéens apprentis choristes remontent sur les planches pour Chœur en scène. Intitulée Sinfonia Pop, cette opération se déplace en Lot-et-Garonne pour 4 concerts. 23 mai à Agen ; 25 mai à Tonneins ; 1er juin à Marmande ; 8 juin à Villeneuve-sur-Lot.

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Pour toute information : lotetgaronne.fr

1 100 collégiens et lycéens chanteurs accompagnés d’un ensemble instrumental

4 concerts exceptionnels à 20 h 30

23 mai agenHôtel du département

25 mai tonneinsla manoque

1er juin marmandeeSpace expo

8 juin VilleneuVe/lotparc expo

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Le droit de rebondir.

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De mai à novembre 2018Ouvert à tous - 2 catégories : jeunes/adultes

Envoyez vos plus belles photos à [email protected]

Solution du jeu de février 2018 : Art. Laure Garbay de Brax gagne une corbeille

de produits locaux offerte par le Conseil départemental.

Une fois n’est pas coutume, vous ne retrouvez pas de grille de mots fléchés dans le 47 ce mois-ci !

En ce « joli mois de mai », nous vous invitons à la (re)découverte des paysages lot-et-garonnais, qui se révèlent sous le soleil printanier.

Parce qu’il y a autant d’images de la nature qu’il y a d’yeux pour la regarder, le Département propose un concours-photo ouvert à tous et destiné à montrer la diversité et la beauté des paysages de Lot-et-Garonne. Cette initiative s’inscrit dans une démarche de connaissance et de valorisation de nos paysages. En 2016, le Département a ainsi créé l’Atlas des Paysages de Lot-et-Garonne avec un site Internet dédié. Cet atlas participe à la reconnaissance d’une identité plurielle de paysages, façonnant une mosaïque propre au Lot-et-Garonne.

Ouvert jusqu’en novembre, ce concours est donc l’occasion de donner sa vision de notre département. Les participants devront faire preuve d’originalité tout en respectant l’authenticité des paysages. Le jury aura, quant à lui, la lourde tâche de départager les participants selon deux catégories : jeunes et adultes. À gagner : du matériel photo, des produits touristiques, des livres…

Laissez votre créativité s’exprimer et livrez vos plus belles images du Lot-et-Garonne !

L’INTÉGRATION COMMENCE PAR UN DUO · le Camping2be Award 2018 avec une note moyenne de 9,25 sur...

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