L’INFORMATION DE LA COMMUNAUTÉ URBAINE DE ......Éditeur : CUD, Pertuis de la Marine, BP 85530,...

LE JOURNALL’INFORMATION DE LA COMMUNAUTÉ URBAINE DE DUNKERQUE

N°36 NOVEMBRE 2018Communautaire

www.communaute-urbaine-dunkerque.fr

Quatre nouveaux emploiscréés grâce à votre générosité !

P18

2 Le journal communautaire n°01 / Septembre 2015

REGARD /XXXX

Photographe : xxxx

Sommaire

Directeur de la publication : Patrice Vergriete / Direction de la communication et du numérique : Jean-Pierre Triquet / Rédacteur en chef : Olivier Tartart / Rédaction : Stéphanie Abjean, Pascaline Duban, Agnès Godefroid / Photos : Sarah Damie, Jeaneen Lund, Pierre Volot / Mise en page : Anne-Carole Baylly, Alexis Truant / Tirage : 90 000 exemplaires / Dépôt légal : N°36 novembre 2018 - ISSN : 2496-6657 / Éditeur : CUD, Pertuis de la Marine, BP 85530, 59 386 Dunkerque Cedex 1 / Tél. : 03 28 62 70 00 / Imprimeur : Mordacq / Distribution : 100 % Bons Plans

ACTUALITÉS P.4-6• Dunkerque célèbre la banane !• Dernière phase de travaux au Musée Dunkerque 1940 -

Opération Dynamo• Ça bouge à Téteghem - Coudekerque-Village

RETOUR EN IMAGES P.8-9

LA CUD DANS VOTRE QUOTIDIEN P.10-15• Mobilité : facilitez-vous la ville ! • Cadre de vie : la CUD embellit votre quotidien• Pour votre logement, ayez le bon « réflex’ » !

À LA RENCONTRE DE… P.16-17• Thomas Fauchez, Julien Bing et Fred Rister

TOUS ACTEURS DE L’EMPLOI LOCAL P.18-19• Quatre nouveaux emplois créés grâce

à votre générosité

INITIATIVES P.20-21• L’Abeille synthoise essaime de nouveaux projets • Retrouvons le bon goût des légumineuses

EXPRESSION P.22-23

HISTOIRE P.24-25• 50 ans de développement social et solidaire PASSION LOISIRS P.26-27• Du sport en extérieur, gratuit et ouvert à tous

avec Dk Sport Nature• Championnat de France de Roller Derby

PASSION CULTURE P.28-32• Gigantisme : une triennale pour marier art et industrie• « Mer Noire », un drame lyrique sur les mutineries

de 1919

AGENDA P.33-35

P.14

P.17

LOGEMENT

PORTRAIT

EMPLOI

ÉCONOMIE P.4

P.18

Avec l’exposition « Or noir », la Halle aux sucres invite petits et grands à s’interroger de manière ludique sur un monde sans pétrole ni plastique demain.

4 Le journal communautaire n°36 / novembre 2018

PARTENARIAT RENOUVELÉLe 31 mars 1998, la première charte de partenariat signée entre les acteurs de la filière banane pour assurer une constance de la quali-té de service est le symbole des nouvelles relations qui s’instaurent entre les différents acteurs du port. Vingt ans plus tard, les produc-teurs de bananes des Antilles, le port de Dunkerque, premier port fruitier de France, les dockers de la CNTPA, le logisticien Dunfresh, le transporteur CMA-CGM et le Terminal des Flandres réaffirment leur volonté de pérenniser la filière banane de Guadeloupe et de Marti-nique à Dunkerque en mettant en œuvre les moyens d’accostage, de déchargement, de stockage de cette banane française, cultivée dans les Antilles françaises.

Deuxième fruit le plus consom-mé en France et véritable star de la pop culture, saviez-vous que la banane entretient avec

le territoire dunkerquois une relation vieille de plus de cent ans ? L’histoire démarre en effet au siècle dernier, en 1908 précisément, avec la venue de-puis les Canaries, tous les quinze jours, d’un navire au chargement complet. Malgré l’intérêt des autres ports pour ce fruit exotique, Dunkerque résiste jusqu’à la Première Guerre mondiale qui redistribue les cartes. Quelques dé-cennies plus tard, les ports de Dieppe et de Rouen, proches des marchés de consommation de la région parisienne,

reprennent ce trafic. Mais leur position s’effrite au début des années 1980 car ils ne sont plus aptes à l’accueil des nouveaux porte-conteneurs réfrigérés polyvalents. Dunkerque revient dans la partie.

95 % des bananes antillaises passent par Dunkerque

À partir de 1993, alors que le Havre fait face à quelques conflits sociaux, le port de Dunkerque accueille ponctuellement des porte-conteneurs. Souhaitant se re-positionner sur ce créneau, le port sol-licite la livraison régulière de quelques conteneurs de bananes de Guadeloupe et de Martinique. Il œuvre pour que les différents intervenants s’engagent sur la fiabilité économique et sociale des opérations de manutention et obtient un trafic régulier de bananes qui seront traitées dans l’entrepôt de Dunfresh construit en 1998 par Conhexa pour l’occasion. Le groupe familial belge, qui a investi depuis 1996 dans la création d’une filière de produits surgelés, fait alors le pari audacieux de construire un bâtiment dédié au traitement de la banane. Le premier entrepôt édifié en 1998 est doublé en 2000 avant d’at-

ACTUALITÉS /DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE

Premier port français d’importation de la banane,

Dunkerque reçoit les acteurs de la filière banane qui

viennent de renouveler leur engagement pour conserver,

voire renforcer cette position. Une histoire qui

dure depuis plus de 20 ans.

À Dunkerque, la filière banane ne cesse de flamber

Le journal communautaire n°36 / novembre 2018 5

Une banane tricoloreen rayonsGroupement qui représente 100 % de la banane des Antilles depuis 2003 et rassemblant 400 producteurs martiniquais et 200 producteurs guadeloupéens, l’UGPBAN est à l’origine du ruban tricolore qui entoure les mains de bananes, vendues à la pièce, en bouquets de 3, 4, 5 ou 6 doigts. Une mention de l’origine France qui se repère au premier coup d’œil dans les rayons !

À Dunkerque, nous gardons la banane !

PATRICE VERGRIETE Président de la Communauté urbaine de Dunkerque

PERSPECTIVES

Entre Dunkerque et la banane, l’histoire d’amour dure depuis plus d’un siècle. Et elle n’est pas terminée : les acteurs de cette filière économique, créatrice de 500 emplois, ont renouvelé leur engagement afin de conforter Dunkerque comme le premier port français d’importation de bananes. Avec le renforcement de cette idylle voilà deux décennies, 95 % des bananes de Guadeloupe et de Martinique exportées en Europe passent aujourd’hui par les entrepôts de notre port ! Les 30 novembre et 1er décembre, Dunkerque se mettra donc aux couleurs antillaises pour mettre en lumière la relation particulière qu’elle nourrit avec le deuxième fruit le plus consommé par les Français.

Représentant un trafic de 260 000 tonnes, cette filière banane est importante pour notre partenaire économique qu’est le Grand Port Maritime de Dunkerque. Acteur incontournable dans notre bataille pour l’emploi dans le cadre des États Généraux de l’Emploi Local, le port dunkerquois connaît depuis deux ans un regain d’activité, notamment dans le trafic conteneurs bientôt conforté par de nouveaux quais. Depuis quatre ans, un nombre significatif d’emplois a été créé grâce à nos efforts de promotion économique du territoire dunkerquois. De nombreuses entreprises se sont implantées dans la zone industrialo-portuaire ou s’apprêtent à se développer à Dunkerque. Autant de bonnes nouvelles qui nous poussent à persévérer dans la bataille pour l’emploi.

de bananes antillaises ont transité par Dunkerque en 2018 (sur les 350 000 tonnes de bananes traitées à Dunfresh).

teindre en 2005 une surface de 28 000 m2. En quelques années, grâce aux efforts des différents partenaires du territoire, le port de Dunkerque réussit ainsi à fiabiliser le trafic et devient le premier port français d’impor-tation des bananes ! La conven-tion établie entre l’Union des groupements de producteurs de bananes de Guadeloupe

et de Martinique (UGPBAN) et le transporteur maritime CMA-CGM permet aujourd’hui d’acheminer 95 % des bananes antillaises exportées en Europe vers Dunkerque, où la filière génère quelque 500 emplois. Rendez-vous les 30 novembre et 1er décembre pour célébrer la banane antillaise (lire pages 6 et 7).

260 000tonnes


ACTUALITÉS /ÉCONOMIE - TOURISME

V ingt ans après la signature de la première charte de partenariat, les acteurs de la filière banane sont réunis à Dunkerque pour renouveler leurs vœux. À cette occasion, Dunkerque se met aux couleurs

antillaises. Le chef Frédéric Jaunault, meilleur ouvrier de France primeur 2011, s’installera le vendredi 30 novembre aux four-neaux, pour élaborer avec les élèves un menu aux accents exo-tiques. La recette sera aussi diffusée à l’ensemble des cantines de l’agglomération pour que chacune puisse l’ajouter à sa carte.

Dunkerque célèbre la banane !Pour célébrer vingt ans de présence de la banane antillaise sur notre territoire, des animations sont prévues les 30 novembre et 1er décembre (animations dans les écoles, dégustations, exposition, marché, musique, découvertes…) en partenariat avec l’association des Antillais du Littoral.

Dernière phase de travaux au Musée Dunkerque 1940 - Opération DynamoDepuis son ouverture en juillet 2017, plus de 90 000 vi-siteurs ont apprécié la nouvelle configuration du Musée Dunkerque 1940 - Opération Dynamo. Extension sur la totalité du Bastion 32 et modernisation étaient à l’ordre de jour de la première phase de travaux, faisant la part belle à l’exposition permanente mise en valeur par une toute nouvelle muséographie. Une seconde et dernière étape de travaux est prévue à compter du mois de dé-cembre pour une durée de six mois. Celle-ci va concer-ner dans un premier temps la rénovation de la seconde partie du bâtiment : électricité, sol, chauffage, pein-ture des murs et plafonds, réaménagement de l’accueil et des locaux de travail de l’association Mémorial du Souvenir, création de nouveaux sanitaires… Sept cour-tines sont concernées et vont subir un total relooking.

Puis ce sera au tour de la façade : sablée, pierre net-toyée, portes remplacées… L’entrée principale fera l’ob-jet d’une attention particulière avec une ouverture sur l’extérieur qui permettra à la lumière naturelle de s’infil-trer dans l’accueil. Des ouvertures vitrées seront égale-ment créées au niveau des bureaux de l’association. La livraison est prévue courant mai.


À la tombée de la nuit, les amateurs d’accras de morue, de colombo de poulet et autres spécialités antillaises ont rendez-vous au Kursaal de Dunkerque (entrée : 10€). Le so-leil inondera la salle de bal où résonneront zouk et autres musiques créoles jusqu’au petit matin. Le lendemain, il sera possible de rester dans l’ambiance chaleureuse des Antilles en faisant un arrêt aux stands du village antillais qui pro-posera animations et spécialités de 10 h à 18 h au Pôle Ma-rine, où s’installera également du 28 novembre au 5 janvier l’exposition « Extraordinaire banane » réalisée par le Musée portuaire et l’UGPBAN.

Points de vente des places pour le bal « Dunkerque a la banane »

Les Antillais du littoral à Loon-Plage et Bourbourg ; La Bastille restaurant ; Le Borel café ; CNTPA Dockers ; Les Corsaires dunkerquois ; Office de tourisme Dun-kerque. Cette soirée est organisée par les Antillais du Littoral, en partenariat avec le CNTPA et Les Corsaires.

Ça bouge à Téteghem - Coudekerque-VillageLe lac du Chapeau-Rouge, petite pépite nichée au cœur d’un espace naturel de 200 hectares, s’apprête à être dévoilé au grand public. La Communauté urbaine de Dunkerque va entreprendre début 2019 des travaux d’aménagement pour le rendre accessible et permettre la pratique de sports et loisirs de nature, tout en protégeant la biodiversité du lieu (mares, roselières…). Cinq kilomètres de sentiers seront réalisés autour du lac pour permettre aux marcheurs, coureurs, cavaliers et amateurs de VTT et de vélos de venir profiter de ce site remarquable. Pour découvrir ce petit joyau, il faudra patienter jusqu’à l’été 2019.

Autre projet : le projet de nouvel hôtel de ville a démarré depuis quelques semaines déjà. La construction de ce nouvel équipement, sur le terrain de l’ancien garage Hyundai, coûtera près de 8,7M€ HT. Les subventions représentent un peu moins de 50 % du coût total (État, CUD et Département). Le projet consiste à réunir sur un même lieu, en s’appuyant sur une démarche HQE, la mairie de Téteghem - Coudekerque-Village, un espace culturel et des ateliers municipaux. L’ouverture au public de ce nouveau complexe est prévue en novembre 2019.

La CUD fête ses

50 ans le 17 novembre

Depuis un demi-siècle, la Communauté urbaine de Dunkerque est le moteur de la transformation du territoire dunkerquois, grâce à ses élus et à ses agents. Que de chemin parcouru depuis le 21 octobre 1968 (date du décret de création de la première communauté urbaine volontaire) : elle a élargi son périmètre géographique (17 communes aujourd’hui) et étoffé ses champs de compétences. Le 17 novembre, à 14 h 30, le temps d’une manifestation organisée à l’hôtel communautaire, la CUD retracera son histoire en mettant à l’honneur celles et ceux qui ont marqué le territoire depuis cinquante ans.


RETOUR EN IMAGES /

Octobre en images

L’exposition « Or noir » est visible jusqu’au 16 juin 2019 à la Halle aux sucres.

Le parc zoologique de Fort-Mardyck aux couleurs d’Halloween pendant les vacances de la Toussaint.

Nouveau succès pour l’emblématique

Ronde des Sables à Loon-Plage.


La gymnaste dunkerquoise Louise Vanhille (à gauche) et ses coéquipières ont terminé à la 5e place en finale des Championnats du monde.

Les meilleurs cavaliers étaient présents au 40e Jumping International de l’Afgand.

La déconstruction de la cité des Cheminots a commencé à Saint-Pol-sur-Mer.

Anne Hidalgo, maire de Paris, s’intéresse à l’expérience du bus gratuit déployée sur notre agglomération et a découvert le bus de vie « sport ».


LA CUD DANS VOTRE QUOTIDIEN /MOBILITÉ

Facilitez-vous la ville !

L e saviez-vous ? Quelque 760 000 trajets* sont réalisés chaque jour sur le territoire communautaire, tous modes de déplacement

confondus. Un nombre qui avoisine le million si l’on prend en compte le pé-rimètre du SCOT (schéma de cohérence territoriale, incluant la Flandre). Et vous consacrez en moyenne 56 minutes par jour à vous déplacer. La révolution apportée par le projet DK’plus de Mobilité, qui fait du Dun-kerquois la plus importante collectivité en France et en Europe à proposer un réseau de transport en commun gra-tuit pour tous, a déjà porté ses fruits : depuis le 1er septembre, la fréquenta-tion a enregistré une hausse de 50 % en semaine et de 120 % le week-end ! Un beau démarrage au regard de l’ob-jectif fixé à terme, à savoir, doubler la fréquentation du bus pour atteindre les 10 % de trajets quotidiens. La réorga-nisation du réseau autour de 19 lignes dont cinq grandes lignes chrono et deux en soirée, les nouveaux aménagements (sites propres, remonte-file) et le nou-veau système de connexion des feux tri-

colores permettent de rendre vos trajets plus rapides et plus fiables. Et de retrou-ver dans l’agglomération dunkerquoise une liberté de circuler !

*Enquête « Comment se déplace-t-on en

Flandre-Dunkerque ? » .

Enjeu social, économique et environnemental, la mobilité est une préoccupation majeure de la CUD, compétente de plein droit en matière d’organisation du transport en commun, de politique cyclable, de régulation du trafic, d’accessibilité et de développement de nouveaux services.

PARTAGEZ LA ROUTE L’aire de covoiturage réalisée par la CUD à Petite-Synthe (rond-point dit des « parapluies ») a connu une hausse de fréquentation de 60 % depuis 2015, avec environ 200 entrées comptabilisées par jour. La CUD poursuit cette dynamique pour inciter les automobilistes à partager leur trajet avec deux autres projets prévus à Bourbourg et à Ghyvelde.

Une ville accessible70 % des arrêts de bus sont d’ores et déjà accessibles aux personnes à mobilité réduite. Les feux tricolores des principaux carrefours sont également dotés de modules sonores, que les personnes déficientes visuelles activent à leur passage, pour traverser la voie en sécurité. Édité par la CUD en lien avec les associations du territoire, un nouveau « guide pour se faciliter la ville » répertorie également les adresses accessibles.


d’aménagements cyclables dont 40 % en site propre jalonnent le territoire communautaire.

200km

Avec l’aménagement de la rue du Banc-Vert à Pe-tite-Synthe, de la rue du Pont-de-Pierre à Gravelines, la nouvelle voie cycliste le long du canal de Mardyck à

Saint-Pol-sur-Mer et Petite-Synthe, la réfection en cours de la piste cyclable rue de la Cunette à Dunkerque et l’extension de la voie verte entre Leffrinckoucke et Bray-Dunes achevée cet

été, de nouveaux itinéraires sont à disposition des cyclistes ! Des efforts qui se poursuivent comme en témoignent les projets de 2019 : une voie cyclable au quai aux Fleurs, reliant l’actuelle piste du quai des Corderies (4Ecluses) à la voie verte au niveau de la déchetterie de Rosendaël, la réfection de la piste cyclable longeant le boulevard Victor-Hugo à Dunkerque, ou encore à Coudekerque-Branche, la voie verte boulevard Waldeck-Rousseau, et qui se poursuivra en 2020 le long du boulevard du 6-Juin-1944. Autant d’aménagements qui créent des jonctions entre les différents quartiers de l’agglomération pour un maillage plus complet du territoire et qui vous per-mettent d’emprunter des itinéraires agréables, valorisant les canaux et les lieux insolites du territoire.

Des abris à vélos sécurisés20 % des cyclistes victimes d’un vol renoncent à la pratique du vélo. C’est pourquoi la CUD équipe le territoire de nou-veaux abris à vélos placés sous vidéoprotection. Dotés de 30 à 50 places en moyenne, ils seront installés près des pôles d’échanges à Leffrinckoucke, à Grande-Synthe et à la gare de Dunkerque (100 places). D’autres verront le jour à la gare de Gravelines, à proximité de la future bibliothèque de Dun-kerque ou encore place Paul-Asseman, près de la plage. Pour utiliser ce service gratuit, il faut se rendre à l’espace DK’Bus, place de la Gare à Dunkerque, pour disposer d’un accès.

Depuis son prolongement vers Bray-Dunes, la voie verte de Rosendaël a doublé sa fréquentation cet été : 500 passages par jour en moyenne !

Le vélo progresse dans l’agglomération

Redécouvrez la ville à pied Un déplacement sur quatre se fait à pied. La marche prédomine largement dès lors que le trajet est inférieur à 1 km. Pour rendre la ville plus agréable aux promeneurs et aux chalands, des aménagements ont été réalisés : extension de la zone piétonne de la place Jean-Bart, requalification des places de la Gare et République, nouveau mobilier urbain… Les aménagements des quais, le long du canal de Mardyck entre Saint-Pol-sur-Mer et Petite-Synthe, du canal de Bergues à Coudekerque-Branche et prochainement le long du chenal de Grand-Fort-Philippe vous invitent à vous promener au fil de l’eau.

4 GESTES SIMPLES pour se déplacer en ville

1. Faites l’expérience du bus pour vos trajets quotidiens.

2. Prenez connaissance de la réglementation des nouveaux aménagements : trottoirs traversants, double-sens cyclable… (documents disponibles sur www.communaute-urbaine-dunkerque.fr).

3. Testez les services de covoiturage passpasscovoiturage.fr.

4. Empruntez un DK Vélo, l’abonnement annuel est désormais gratuit.

LA CUD DANS VOTRE QUOTIDIEN /CADRE DE VIE


La CUD embellit votre quotidien

E nvie de vous divertir ? Cela tombe bien, avec le bus gra-tuit et les nombreux aména-gements, il est désormais bien

plus accessible (et économique) de se rendre dans les espaces de loisirs. Avec ses équipements à vocation touristique et de loisirs, la CUD contribue à égayer vos sorties familiales. Vous pouvez ain-si vous rendre dans la nouvelle ferme pédagogique du parc zoologique à Fort-Mardyck ou encore voyager dans l’univers et comprendre le monde qui vous entoure au Palais de l’Univers et des Sciences à Cappelle-la-Grande, lors des expositions et ateliers (comme actuellement sur le goût). Au sein de la Halle aux Sucres, le Learning Center possède une exposition permanente

qui interroge la ville durable, ponctuée par des cycles d’animations et d’expo-sitions, comme actuellement sur la place du pétrole dans la société (expo-sition « Or noir »). Enfin, la CUD dispose aussi d’un golf à Coudekerque-Village qui propose chaque année des initia-tions ouvertes à tous.

Encore plus de divertissementsEn lien avec le projet DK’plus de Mo-bilité, la CUD travaille à redynamiser le cœur de l’agglomération en renforçant l’offre de divertissement et des com-merces, avec la Ville de Dunkerque. Un ambitieux programme commercial pour attirer de nouvelles enseignes verra le jour d’ici 2019 autour du parc de la Marine, tandis que de nou-velles activités ludiques et familiales s’installeront prochainement le long du bassin de la Marine, faisant ainsi la jonction entre le Pole Marine et le Môle 1, où sort de terre la future pati-noire. À la pointe de l’énergie comme de la sécurité, l’équipement propo-sera à la rentrée 2019 deux aires de glace, une ludique et une olympique. Et comme cela a été le cas lors du réaménagement des berges du canal de Bergues à Coudekerque-Branche, un parcours piétonnier est également en cours d’aménagement pour rendre l’agglomération plus agréable et créer un environnement urbain apaisé.

Avec une politique ambitieuse en matière

d’équipements, d’aménagements

urbains et de rénovation de la voirie, la CUD

contribue chaque jour à embellir votre quotidien.


Des promenades natureBesoin de prendre l’air ? La CUD requalifie la digue de Malo-les-Bains pour proposer un espace de prome-nade, à la fois surélevé pour prévenir des risques de submersions, et plus agréable, avec un nouveau dal-lage, des terrasses sur sable et des bancs abrités du vent. Après une première période de chantier l’année dernière, les travaux se poursuivent durant l’arrière-sai-son. D’autres travaux sont en cours le long du chenal de Grand-Fort-Philippe, (en plusieurs phases) pour créer également un espace de promenade, jusqu’au parc de l’Estran, récemment réaménagé pour les amoureux de la nature. Sur le littoral est, un projet mené avec les partenaires européens vise, quant à lui, à embellir les chemins pédestres de la dune Dewulf, dans un souci de préservation de l’environnement et d’amélioration de l’accueil des publics. Enfin, à Téteghem - Coude-kerque-Village, un nouveau parcours en pleine nature sera réalisé (voir page 7).

Le stade Tribut bientôt rénovéVous rêvez de soutenir votre équipe de foot-ball dans un stade dernier cri ? La CUD a en-gagé la rénovation du stade Tribut. Avec ces nouvelles tribunes, vous profiterez bientôt d’un écrin moderne et confortable de près de 5 000 places.

Une ambiance urbaine apaiséeDurant les deux années de travaux du pro-jet DK’plus de Mobilité, jamais l’aggloméra-tion n’a subi telle transformation en si peu de temps ! Avec un boulevard urbain le long du canal de Mardyck, des places rénovées et pié-tonnisées, du mobilier urbain de qualité, des promenades et des espaces partagés pour les différents modes de déplacement, la CUD contribue à apaiser l’ambiance urbaine et à améliorer le confort et la sécurité de tous dans toute l’agglomération. Dans cette même op-tique, la CUD a engagé depuis 2015 un vaste programme de rénovation des trottoirs et des rues. Menée dans le cadre des États Généraux de l’Emploi Local, cette initiative renforce l’at-tractivité de l’agglomération tout en générant de l’activité pour les PME locales. Des efforts qui portent leurs fruits puisqu’entre 2013 et 2020, les linéaires des routes en mauvais état auront baissé de 62 %.

LA CUD DANS VOTRE QUOTIDIEN /HABITAT


Pour votre logement, ayez le bon « réflex’ » !

C haque année, dans le respect des grandes orientations de son Programme local pour l’habitat (PLH), la Commu-

nauté urbaine de Dunkerque ac-compagne les habitants du territoire à travers divers dispositifs. Grâce à Réflex’énergie, chaque citoyen qui entreprend, dans son logement, des travaux visant à faire des économies d’énergie peut solliciter une aide de la CUD. Ce soutien se traduit par un accompagnement technique et/ou financier selon les cas. En 2017, plus de 1 500 dossiers ont été traités, gé-nérant 14 millions d’euros de travaux au profit des entreprises du territoire. Fort de son succès, le dispositif Ré-flex’énergie a par ailleurs été recon-duit jusqu’en 2020 avec de nouvelles aides financières qui s’inscrivent dans les perspectives du facteur 4 en 2050 et une enveloppe budgétaire aug-

mentée de 50 %, portée désormais à 900 000 € par an. Avec Réflex’adap-tation, les personnes en situation de handicap ou de perte d’autonomie liée à l’âge, peuvent bénéficier (sous conditions) d’une subvention plafon-née à 4 000 € pour transformer leur

logement. Enfin, en 2016, dans le cadre des États Généraux de l’Emploi Local, la CUD a lancé une nouvelle aide à destination des primo-accé-dants. En passant par Réflex’acquisi-tion, les nouveaux propriétaires d’une résidence principale sur le territoire de la CUD peuvent bénéficier pendant 2 ans d’un remboursement de 80 % de la taxe foncière dans la limite de 1 200 € par an (sous certaines condi-tions). En 2017, 270 dossiers ont été reçus et 185 000 € reversés, plus de 800 dossiers ont d’ores et déjà été dé-posés cette année.

Pour encourager les habitants à investir sur le territoire,

à profiter de logements adaptés à leurs besoins, ou à réaliser des travaux

d’isolation, la CUD débloque chaque année plus de

3 millions d’euros. Différents dispositifs permettent ainsi aux

habitants d’être accompagnés dans leurs projets.

C’est le montant maximum que les nouveaux propriétaires peuvent économiser en deux ans sur la taxe foncière grâce à Réflex’aquisition.

2 400 €


Louer pour l’emploiEn janvier dernier, la Communauté ur-baine de Dunkerque s’est engagée avec la Ville de Dunkerque et Action Logement à soutenir la réhabilitation d’immeubles et à faciliter l’accès au logement pour les salariés. C’est l’objectif du dispositif Louer pour l’emploi qui apporte des garanties aux propriétaires qui s’engagent dans la démarche.

www.louerpourlemploi.actionlogement.fr.

Le Nouveau Programme National de Renouvellement Urbain (NPNRU) devrait permettre à la CUD d’obtenir un soutien financier pour les projets de réhabili-tation, démolition et reconstruction de 2 000 logements. Huit quartiers situés dans quatre communes de l’agglomération ont été retenus dans le cadre du NPNRU : Degroote à Téteghem, Îlot des Peintres à Grande-Synthe, Banc-Vert et Île-Jeanty à Dunkerque, Jean-Bart/Guynemer, Carnot-Dolet, Cité des Chemi-nots et Cité Liberté à Saint-Pol-sur-Mer. Le tout pour un montant avoisinant les 300 millions d’euros.

Dans le cadre du Programme Local pour l’Habitat, la Communauté urbaine de Dunkerque s’est fixée pour objectif la construction de 600 logements neufs par an. Pour tenir la cadence, et encourager bailleurs privés et sociaux, la CUD dispose de différents leviers. Elle facilite par exemple les opérations de logements en réalisant elle-même des opérations d’aménagement. C’est le cas à Bourbourg, dans la ZAC de l’Ecluse, où la CUD va permettre la sortie de 120 nouveaux logements (70 en accession à la propriété et 50 logements locatifs). La col-lectivité lève aussi des freins en contribuant à ouvrir des terrains à l’urbanisation, comme rue de la Petite Cha-

pelle à Armbouts-Cappel qui accueillera bientôt 73 lo-gements dont 36 lots libres, et à la ZAC du centre à Cap-pelle-la-Grande où 85 logements ont déjà été réalisés sur 1,3 ha en entrée de ville, et seront prochainement complétés par un béguinage de 25 logements. Enfin, elle peut procéder à l’acquisition de biens pour réaliser des opérations de requalification ou reconstruction dans l’espace urbain. Chaque année, la direction du foncier dispose d’un budget de 4 M€ pour acquérir terrains et immeubles situés aux quatre coins de l’agglomération. Rue Paul-Bert à Rosendaël par exemple, cela a contri-bué à la réalisation de 23 logements locatifs.

L’actuel Programme Local de l’Habitat porte sur la période 2013-2018 et s’articule autour de trois grandes orientations :

• Améliorer l’attractivité du territoire et relever le défi démographique.

• Contribuer aux équilibres urbains et sociaux de l’agglomération.

• Répondre à la diversité des besoins et faciliter les parcours résidentiels.

600 logements neufs par an

Renouvellement urbain4 communes, 8 quartiers et 2 000 logements concernés


À LA RENCONTRE DE...

Du plus loin qu’il s’en souvienne, Julien Bing a toujours voulu devenir comédien. Après un bac « option cinéma » au lycée du Noordover à Grande-Synthe, il intègre une troupe de co-

médiens amateurs et enchaîne les rôles de figurant au cinéma et à la télévision. En 2016, il est chargé de gérer les figurants sur le film « Dunkerque » de Chris-topher Nolan et en profite pour réaliser des petites vidéos humoristiques qui témoignent de cette expé-rience, sur sa page Facebook. « J’avais déjà compris que devenir acteur professionnel allait être très, très difficile, sans connaître les codes du milieu. Comme j’adore la scène, que j’aime faire rire aussi, je me suis dit que mon avenir artistique se trouvait sans doute plus dans le one-man show », commente-il. Depuis, Julien Bing s’est mis à l’écriture de sketches qui trouvent leur inspiration dans la vie quotidienne. « Depuis quelques mois, je rode mes premiers sketches dans des salles à Lille, à Paris et à Lyon au cours d’un spectacle d’une demi-heure. Les retours sont plutôt bons. Mon rêve, à court terme, est de pouvoir proposer un spectacle d’une heure au moins et d’être repéré par un programmateur. Mais je garde les pieds sur terre », conclut-il. Tout en avouant qu’il serait le plus heureux s’il pouvait, un jour, se produire à Dunkerque, sa ville natale avec laquelle il a gardé des liens très forts et où vit toujours sa famille.

« Tr a v a i l l e r à l a Nasa ? Je n’y pen-sais même pas », se remémore Tho-

mas Fauchez. Et pourtant, le Gravelinois compte au-jourd’hui parmi les cher-cheurs du plus grand centre de la NASA, à Washington. Spécialiste des exoplanètes, (ces planètes qui orbitent autour d’autres étoiles que le Soleil), il étudie les condi-tions selon lesquelles elles pourraient être habitables et abriter la vie. C’est à l’âge de 8 ans, en ou-vrant un livre de vulgarisation scientifique qu’il se passionne pour l’astronomie. Après des études de physique-chimie à l’ULCO, puis d’astrophysique à l’Université de Liège, il ef-fectue sa thèse à Lille 1 sur l’interaction des nuages et du soleil. « J’ai toujours été curieux pour la science, la recherche est venue naturel-

lement ». Chaque année, il revient à Gravelines. « J’y ai ma fa-mille, ma belle-famille et mes amis. Ce sont mes racines. » Autre lieu qu’il affectionne particulièrement, le Palais de L’Univers et des Sciences de Cappelle-la-Grande, pour animer des conférences ou pour la Nuit des étoiles. « Une passion ne se vit totalement que si on peut la partager. C’est une chance pour l’ag-glomération dunkerquoise d’avoir un tel centre de vulga-risation scientifique avec son exposition permanente gi-gantesque, son planétarium dernier cri et ses expositions temporaires fascinantes. Cela peut vraiment contribuer à faire naître des vocations et de manière générale à rendre la science accessible. C’est aussi une équipe de passion-nés avec laquelle j’ai noué une grande amitié. »

THOMAS FAUCHEZ

Humoriste en rodage

Une carrière qui fuse

Solidarité, innovation, persévérance… Les habitants de l’agglomération dunkerquoise participent à l’attractivité et au dynamisme du territoire. Partez à leur rencontre…

JULIEN BING


D e la plage de Malo-les-Bains aux plus prestigieux studios d’enregistrement de la côte Ouest américaine en passant

par les premières radios libres : le par-cours musical de Fred Rister est hors du commun. Une suite de bonheurs que le compositeur et producteur égrène avec simplicité et émotion dans une touchante autobiographie. Elevé aux disques des Beatles, de Dalida, de Ri-chard Anthony ou encore de Petula Clark par un père accordéoniste, Fred Rister a très vite compris que la mu-sique serait sa vie. « J’avais 7 ans, c’était l’été, sur la plage de Malo, on venait de déjeuner avec ma famille, je mangeais une glace. D’un café voisin, un juke-box diffusait « A Whiter Shade Of Pale » de Procol Harum. J’en ai eu les larmes aux yeux, je suis tombé amoureux de cette chanson. Je me suis dit que c’était in-croyable qu’une chanson me procure une sensation aussi énorme. C’est ce qui m’a décidé à en écrire. »

« I Gotta Feeling » : un carton énorme !Un demi-siècle plus tard, le petit gar-çon a réussi son pari. Après avoir tâté de la coiffure, animé quelques disco-thèques en qualité de DJ (Le Stardust, le Cap’tain…), Fred Rister a connu l’émer-gence des radios libres (Wit FM, NRJ, Maxximum, M40…), notamment à Cor-saire, à Dunkerque. « Une de mes plus belles idylles … » Avant de connaître LE coup de foudre musical, en 2006, avec David Guetta. « Ça a tout de suite mar-ché entre nous. On partage les mêmes influences musicales. » Le duo a cosigné nombre de tubes en douze ans (« Love Is Gone, When Love Takes Over »…), le titre majeur étant « I Gotta Feeling », succès planétaire des Black Eyed Peas. Bref, l’Electro Pop Music inonde les ra-dios et les dance-floors du monde en-tier. « Faire danser les gens » : l’objectif est atteint.À l’aise dans l’ombre de son ami star, Fred Rister prend davantage la lumière depuis quelques mois. Au printemps 2018, tout en travaillant sur ce livre, il a publié pour la première fois un titre sous son propre nom : « I Want A Mi-racle » (« Je veux un miracle »). Un mi-

racle, voilà ce qu’attend Fred Rister, qui a révélé souffrir de cancers depuis plus de trente ans (les bénéfices de ces deux projets personnels sont reversés à des associations de lutte contre le cancer, Kidney Cancer Research et Artur). « J’ai soigné un premier cancer du rein à l’âge de 24 ans, connu une récidive dix-neuf ans plus tard. Depuis, j’en ai eu neuf. Là, je suis touché très gravement au foie. J’ai tenté une chimiothérapie mé-dicamenteuse mais c’était horrible au quotidien. J’ai décidé d’arrêter les mé-dicaments, de vivre moins longtemps peut-être, mais intensément. La mu-sique est une thérapie. » Passion de sa vie, la musique a déjà sauvé l’enfant qui a grandi à Saint-Pol-sur-Mer, non loin de cette plage où il a connu son premier coup de foudre mu-sical, « qui a énormément changé pour ne rien envier aujourd’hui aux plages belges, je l’ai constaté cet été ». Près de laquelle il sera très vite de retour, pour rencontrer les habitants de l’agglomé-ration, le temps d’une dédicace.

Le 24 novembre, de 15 à 18h, à la Librairie, 33, rue Emmery à Dunkerque.

A réalisé son rêve : faire danser les gens

Coauteur des tubes signés par son ami David Guetta, Frédéric Riesterer

(à l’état-civil) vient de publier une touchante autobiographie qui

retrace son incroyable parcours musical et son combat mené contre le cancer depuis plus de trente ans.

FRED RISTER

TOUS ACTEURS DE L’EMPLOI LOCAL


Faire appel à la générosité du territoire pour lutter

contre le chômage de longue durée, c’est le

pari de la Fondation du Dunkerquois solidaire. Une initiative originale

et ambitieuse menée dans le cadre des États

Généraux de l’Emploi Local et qui se concrétise

avec la création de quatre emplois en 2018.

P lus de 200 000 euros ont été collectés depuis la création de la Fondation du Dunkerquois Solidaire

en novembre 2016. Cette initiative originale et ambitieuse a vocation à lutter contre le chômage de longue durée grâce aux dons défiscali-sables provenant de mécènes, en-treprises, associations et habitants. Autre singularité de la démarche, tous les emplois créés et financés pendant trois ans, ont été imagi-nés par des acteurs du territoire, impliqués sur le plan social ou en-vironnemental. Les emplois, non concurrentiels au secteur mar-chand, répondent ainsi à un besoin identifié dans le Dunkerquois. En 2017, les deux premiers projets retenus ont permis la création d’un poste de facilitatrice de lien social au sein du Grenier de Danièle, un magasin solidaire situé à Coude-kerque-Branche et d’un poste d’ac-compagnateur de déménagement pour Axhom – La Courte Échelle, pour aider les publics fragilisés à organiser leur déménagement. En 2018, quatre nouveaux projets permettent à des chômeurs de plus de deux ans de retrouver le chemin de l’emploi tout en contribuant au

lien social et au bien-être des ha-bitants du territoire. Il s’agit d’un animateur en relations sociales au sein de Label Epicerie, une épice-rie coopérative et soidaire, d’un conducteur-animateur de Rosalie à l’Adugès, d’un animateur de bou-tique pour O’Kilo, magasin de vente de vêtements au poids qui ouvri-ra ses portes en décembre 2018 à Saint-Pol-sur-Mer, et d’un char-gé d’accueil de salle de sport iti-nérante pour l’association DK’Pulse dans le cadre du projet APA mobile qui consiste à se rendre au cœur des quartiers pour favoriser la pra-tique sportive des personnes éloi-gnées du sport ou présentant des pathologies.

Rendez-vous à la 2e Rencontre de la Fondation du Dunkerquois Solidaire, mercredi 28 novembre à 18 h, théâtre de la Licorne, 60 rue du Fort-Louis à Dunkerque. Sur inscription, www.dk-solidaire.fr.

Intéressé par la Fondation et ses projets ?

Quatre nouveaux emplois créés grâce à votre générosité


« Après deux ans et demi de chômage, ce poste, c’est exactement ce que je cherchais. J’avais envie d’aider les gens, en retour de ce que j’avais pu avoir quand je me suis retrouvée dans la précarité. Au sein de l’épicerie coopérative et solidaire de Coudekerque-Branche, je suis chargée de la gestion des bénévoles, des plannings et d’animer l’accueil de nos adhérents, qui sont parfois en grande détresse. Il est primordial de savoir les accueillir, les écouter et leur redonner confiance. »

« J’ai été animateur pour des enfants ou des personnes en situation de handicap physique et mental. J’ai aussi effectué une mission de service civique. Ce poste de conducteur-animateur m’a tout de suite plu car c’est un emploi original, social, très humain, et en lien avec l’animation. Il n’y a pas de routine, il y

a les trajets matin et soir avec les enfants jusqu’à l’école de la Mer à Malo-les-Bains, la prise des inscriptions, le lien avec les parents et la maintenance du véhicule. Je suis aussi chargé de faire la promotion de ce mode de déplacement doux qui sera amené à se développer. J’ai donc toute confiance dans la pérennité de mon emploi. »

« Nous avons souhaité parrainer ce projet proposé par l’Adugès car il permet la création d’un emploi

qui n’existait pas, qui entretient le lien social et qui est écologique. Nous espérons qu’il pourra

se développer, dans d’autres quartiers ou envers d’autres publics. Cette nouvelle façon de se déplacer

fait sens et nous sommes fiers de participer à ce projet qui entre complétement dans la politique de

RSE (responsabilité sociale des entreprises) d’Engie. Il est important pour notre entreprise de s’engager

sur le terrain de l’emploi et de la solidarité, des thèmes qui parlent beaucoup à nos salariés, dont

beaucoup ont dans leur famille une ou plusieurs personnes touchées par le chômage. »

Lydie Hermary animatrice en relations sociales à Label Epicerie Pierre

Fabien Bailleulconducteur-animateur d’une Rosalie Bus

Xavier Cordier et Julien Pattin, parrains du projet Rosalie Bus pour Engie

Vous aussi, vous pouvez faire un don pour lutter contre le chômage de longue durée !

L’article 38 de la Loi informatique et liberté n°78-17 du 6 janvier 1978 modifi ée vous permet d’exercer vos droits d’accès, de rectifi cation et de suppression aux données personnelles vous concernant en vous adressant à l’adresse ci-dessus.

Je fais un don du montant de : ....................... euros et je joins mon règlement par chèque à l’ordre de : FACE Fondation du Dunkerquois solidaire.

Merci de renvoyer ce formulaire accompagné de votre chèque à l’adresse :Fondation du Dunkerquois Solidaire - Communauté urbaine de Dunkerque Pertuis de la Marine - BP85530 - 59386 DUNKERQUE CEDEX 01

Je souhaite que mon nom fi gure au titre des donateurs et mécènes de la Fondation

❏ oui ❏ non

Nom : …......................................................................…... Prénom : …..................................................................…....

Adresse : …..............................................…...................................................................................................................

Code postal : …......................... Ville : ….............................................................................................................….......

Téléphone : …........................... Adresse email : ….........................................................................................................

FORMULAIRE

Si vous souhaitez recevoir un reçu fi scal, complétez le formulaire ci-dessous

www.dk-solidaire.frPlus d’infos au 03 28 62 71 77

L’article 38 de la Loi informatique et liberté n°78-17 du 6 janvier 1978 modifi ée vous permet d’exercer vos droits d’accès, de rectifi cation et de suppression aux données personnelles vous concernant en vous adressant à l’adresse ci-dessus.


INITIATIVES /ENVIRONNEMENT

L’Abeille synthoise essaime de nouveaux projets

C réée au printemps 2013, et gérée par un petit essaim de cinq apiculteurs amateurs pas-sionnés, l’association L’Abeille

synthoise s’est donnée pour mission d’œuvrer à la sauvegarde de l’abeille. Depuis cinq ans, elle met tout en œuvre pour développer et démocratiser l’api-culture, sensibiliser le grand public au rôle essentiel de l’abeille dans notre environnement et à l’intérêt de pré-server la biodiversité. Pour parvenir à ses fins, l’association promeut l’intro-duction de l’abeille en ville et s’installe à Grande-Synthe, ville zéro produit phyto.

Au début de son histoire, L’Abeille synthoise comptait six colonies. Aujourd’hui, l’équipe de bénévoles gère

une quarantaine de ruches réparties sur deux ruchers principaux : à la maison écologique et à proximité des jardins fleuris. Et se projette dans de nouveaux projets. Elle souhaite ainsi rallier les collectivités et entreprises à sa cause en leur proposant de parrainer des ruches. En contrepartie de ce parrainage, l’association passe les ruches aux couleurs de l’entreprise et met le miel à sa disposition dans des pots personnalisés.

Un projet soutenu par la CUDCe projet a trouvé le soutien de la Communauté urbaine de Dunkerque dans le cadre de l’appel à projet ESS (économie sociale et solidaire). L’Abeille synthoise fait partie des six

Lauréate de l’appel à projet Economie Sociale et Solidaire 2018, l’association synthoise a reçu 23 000 € pour déployer un nouveau projet à destination des entreprises et collectivités du territoire.

Si, comme L’Abeille synthoise vous avez un projet dans le domaine de l’économie sociale et solidaire, vous pouvez répondre à l’appel à projets 2019 qui vient d’être lancé. Une enveloppe de 200 000€ en investissement (25 000€ maximum par projet) et 50 000€ en fonctionnement (10 000€ par projet) sera répartie entre les lauréats. Vous avez jusqu’au 31 janvier pour déposer vos projets.

L’appel à projets s’adresse aux associations et aux entreprises reconnues d’utilité sociale qui participent au développement économique local, qui portent un projet créateur d’emploi(s) sur le territoire, et dont le projet répond à un besoin et/ou propose une innovation sociale. Les dossiers sont à télécharger directement sur www.communaute-urbaine-dunkerque.fr.

lauréats récompensés cette année. Les 23 000 € reçus vont lui permettre de se lancer dans cette nouvelle aventure. « Grâce à ce soutien, nous allons pouvoir développer ce projet, mettre en place une campagne de communication et investir dans du matériel », se réjouit Teddy Debyser, président de l’association.


/ALIMENTATION

Retrouvons le bon goût des légumineuses

E t si on cuisinait les légumineuses oubliées ? C’est ce que propose la Halle aux Sucres entre le 3 et 7 décembre. Cette opéra-tion, conjointement portée par la CUD et

l’AGUR, vise à mieux faire connaître le patrimoine légumier de Dunkerque aux habitants du terri-toire, recensé par le Centre Régional de Ressources Génétiques. Parmi toutes les légumineuses ou-bliées, le flageolet blanc des Flandres sera plus particulièrement mis à l’honneur. Notamment, au restaurant de la Halle aux sucres. Son chef-cui-sinier proposera, chaque jour un plat composé d’au moins l’une de ces légumineuses. Rien de mieux que la passion d’un chef pour faire ressortir toutes les qualités gustatives de ces produits trop peu connus.

Des recettes pour tousToute la journée du 4 décembre, à la Halle aux Sucres, des restaurateurs du Dunkerquois et des cuisiniers de collectivités locales seront invités à rencontrer des producteurs locaux de légumineuses . Des atel iers « cuisine et dégustation » seront proposés afin de valoriser ces produits et donner envie aux cuisiniers de les mettre à la carte de leur restaurant. À l’occasion de cette journée, un livret sur le patrimoine légumier de Dunkerque, ainsi qu’un livret de recettes pour savoir les cuisiner, sera édité et mis à la disposition gratuitement du grand public.

Dans le courant du mois de janvier, pour poursuivre cette action de valorisation, un atelier culinaire réservé aux restaurateurs sera également organisé par David Caudron, chef du restaurant La Meunerie à Téteghem. Il sera alors proposé aux restaurateurs du territoire de mettre à la carte de leur restaurant des légumineuses oubliées.

À vos casseroles ! Du 3 au 7 décembre, la Halle aux Sucres met à l’honneur les légumineuses oubliées. L’occasion de redécouvrir des produits aux qualités gustatives reconnues mais trop peu présents dans nos assiettes.


RASSEMBLEMENT RÉPUBLICAIN POUR LE LITTORAL EN MOUVEMENT

Contact mail : [email protected]

Quelques semaines après son lancement, le bus gratuit 7 jours sur 7 est un véritable succès.

Du point de vue de la fréquentation tout d’abord : les premiers chiffres montrent qu’elle a progressé de 50% en semaine et de 120% le week-end ! Devenu une réalité, le projet DK’plus de Mobilité a révolutionné la manière de se déplacer pour chacun(e) d’entre vous. Cet excellent démarrage est de bonne augure pour que notre réseau de transport en commun, désormais fiable, efficace et rapide, atteigne l’objectif des

10% de trajets quotidiens.

Du point de vue de l’image du territoire, le bus gratuit est également une totale réussite. Nombre de journaux et magazines (espagnols, allemands, belges, tchèques, estoniens… jusqu’au prestigieux « Guardian » britannique) sont venus découvrir l’expérience menée dans la capitale européenne des transports publics gratuits pour tous. En France, Paris observe avec beaucoup d’attention ce qui est aujourd’hui proposé à Dunkerque, comme l’a confirmé la maire Anne Hidalgo

lors de sa visite voilà quelques semaines. Cette dernière étudie la faisabilité d’un tel projet à l’échelle de la capitale et a été enthousiasmée par la réponse moderne que nous apportons aux enjeux économiques, sociaux et écologiques d’aujourd’hui. Tout en révolutionnant la mobilité à Dunkerque, le bus gratuit donne à son tour, après le film de Christopher Nolan, une image positive du territoire dunkerquois, celle d’un territoire plus que jamais en mouvement.

Voi là un demi-s ièc le que la Communauté urbaine de Dunkerque transforme au quotidien le territoire, grâce à ses élus et à ses agents au service des habitants.

Depuis sa création le 21 octobre 1968, la CUD a considérablement changé : elle dispose aujourd’hui de nombreuses compétences et a vu son nombre de communes membres croître au fil des années.

Le 17 novembre, le temps d’une manifestation qui mettra à l’honneur les acteurs du territoire, nous fêterons un demi-siècle d’histoire et nous nous tournerons vers l’avenir que nous voulons bâtir ensemble.

L’Europe est une opportunité pour chacun(e) d’entre nous, bien que nous n’en ayons pas suffisamment conscience au quotidien. Pourtant, de nombreux projets dont nous bénéficions sont soutenus financièrement par l’Europe : projet DK’plus de Mobilité, construct ions des véloroutes , rénovation de nos digues, soutien à l’économie, au tourisme, à la formation, à la préservation de l’environnement…

Ce soutien est de taille puisque le montant de ces aides européennes atteint la somme de 92 millions d’euros pour la période 2007-2020.Un chiffre que nous avions en tête lorsque nous avons réaffirmé notre soutien à l’Europe lors de la réunion, à Dunkerque, du réseau Europe Direct France à laquelle adhère notre Maison de l’Europe, qui fête cette année ses 40 ans.

Une manifestation lors de laquelle Patrice Vergriete a réaffirmé la nécessité de promouvoir les valeurs européennes de paix et de développement lors de la signature, en présence d’Isabelle Jégouzo, Cheffe de la Représentation en France de la Commission européenne, de la Charte des maires pour la citoyenneté européenne.

Depuis 2014, nous avons lancé, avec les Etats Généraux de l’Emploi Local, la bataille pour l’emploi. En quatre ans, notre territoire comptabil ise 5 implantations industrielles et a enregistré un solde positif de près de 1000 emplois !

Nos efforts de promotion de notre

territoire portent leurs fruits puisqu’une nouvelle entreprise a décidé Dunkerque pour développer son activité. Leader dans le négoce de la pomme de terre sur les marchés européens et du grand export, la société Lamaire s’installera au port ouest via sa filiale française 24HFROST qui va construire un bâtiment logistique (la première

pierre vient d’être posée), investir 8 millions d’euros et créer une quinzaine d’emplois.

Vous pouvez compter sur les élus du Rassemblement Républicain pour un Littoral en Mouvement pour poursuivre leurs efforts de promotion économique du Dunkerquois.

Nous suscitons, avec le bus gratuit, l’intérêt du monde entier

Nous fêtons les 50 ans de la CUD le 17 novembre

Nous soutenons l’Europe

Nous nous battons pour l’emploi

Notre local est situé 16, rue Saint-Pierre à Dunkerque (derrière la tour du Reuze). Contact : [email protected].


Nous avons connu récemment un épi-sode de pollution de poussières très important. Cette situation a provoqué l’exaspération et l’inquiétude de nos administrés. Sur l’agglomération dun-kerquoise, nous nous sentons tous préoccupés par ce problème. Il est pri-mordial d’être en mesure de garantir une qualité de l’air convenable quelles que soient les conditions climatiques, afin de préserver la santé et le cadre de vie des habitants.

C’est pourquoi les élus se mobi-lisent. Lors du Conseil consultatif de

Fort-Mardyck du 25 septembre, les élus du conseil municipal ont voté à l’unanimité une motion pour appeler les industriels à prendre leurs respon-sabilités. A Gravelines, un dispositif unique en France, mis en place à l’ini-tiative de la municipalité, permet de mesurer les retombées de poussières en zones habitables. Un numéro vert (0 800 77 53 66) est également à dis-position des riverains afin d’alerter les services de l’Etat. Le Secrétariat Permanent de la Prévention des Pol-lutions Industrielles enregistre leurs plaintes.

La fameuse théorie du ruissellement du gou-vernement démontre ô combien son échec et son aspect clivant. L’arrogance des lobbies installés au sein du gouvernement démontre quant à elle, à quel point celui-ci fait fi de l’in-térêt général. De même, la récente annonce de la fiscalité écologique n’a de sens que si chaque euro collecté revient à nos citoyens et son pouvoir d’achat. L’écologie punitive n’est pas un concept que nous défendons. En tant que responsables politiques locaux nous avons l’obligation de réagir, de trouver de nouvelles alternatives, d’avoir le courage de s’opposer à tout dossier remettant en jeu l’attractivité du Dunkerquois, son environne-ment et la santé de ses habitants. Le bus gra-tuit à haut niveau de service, la politique de mobilité, les luttes contre la précarité énergé-tique, le développement des énergies renou-velables, la politique alimentaire et agricole, les actions en faveur d’un renouveau de notre plateforme industrialo-portuaire et d’im-plantations industrielles beaucoup plus ver-tueuses énergétiquement, financièrement et écologiquement doivent être la priorité de la fin de mandat voire même accentuées. Don-nons-nous les moyens d’engager le processus de changement. Notre groupe continuera son engagement en ce sens.

Envolées de poussières : les élus se mobilisent !

Si vous ne connaissez pas Jeremy Rifkin, retenez simplement qu’il est un des plus grands économistes du XXIe siècle, l’un des pères fondateurs de la Troisième ré-volution industrielle.

C’est cet Américain qui a théorisé ce concept dans lequel il explique que les nouvelles technologies de l’information, et la nécessité de revoir notre modèle environnemental, en particulier en matière de maîtrise énergétique, vont transformer notre société.

Mi-octobre, Jeremy Rifkin faisait étape à Dunkerque, sur notre territoire qui a, lui aussi, entamé sa nécessaire mutation. Bien sûr, le poids de l’industrie lourde est historiquement fort sur notre plateforme portuaire, de la sidérurgie-métallurgie à la production d’électricité. Mais nous devons imaginer le littoral de demain, dans lequel le tissu économique devra pourvoir toujours autant de richesses et d’emplois nécessaires à nos habitants, tout en se diversifiant avec l’arrivée de nouvelles activités, en mettant en œuvre de nouvelles techniques (éolien offshore,

captation du CO2, développement de l’hydrogène, etc).

Les seuls dans la région !C’est cette évolution qui sous-tend la candidature de la communauté urbaine à l’appel à projets national TIGA : Terri-toire d’Innovation de Grande Ambition. L’Etat engagera des moyens importants pour accompagner quelques territoires français et constituer les pionniers de l’économie du futur. Après une première sélection, 24 dossiers ont été conservés sur 117 candidats. Dunkerque est le seul territoire des Hauts-de-France à avoir été retenu à ce stade !Serons-nous encore dans les 12 der-niers territoires soutenus en France ? Jeremy Rifkin y croit ! Après avoir ren-contré préalablement Patrice Vergriete, l’économiste a été reçu cette fois par une délégation conduite par David Bailleul, et a été séduit par la force de mobilisation du Dunkerquois, capable de fédérer les collectivités, les entreprises et les cher-cheurs pour l’intérêt commun. Un encou-ragement de taille, dans cette bagarre de haut niveau !

1918 - 2018 : Parce qu’un homme sans mé-moire est un homme sans vie, un peuple sans mémoire est un peuple sans avenir. Nous nous souvenons des 1863 soldats reposant à la Nécropole nationale de Dunkerque et de ceux qui ont donné leur vie pour la patrie.

Non communiqué.

Jérémy Rifkin croit au potentiel dunkerquois et soutient le projet TIGA

RASSEMBLEMENT SOLIDAIRE COMMUNAUTAIRE GROUPE SOCIALISTE ET ÉCOLOGISTE COMMUNAUTAIRE

DÉFI BLEU MARINE

SANS ÉTIQUETTE LITTORAL GAGNANT

D. Bailleul, mail : [email protected]

D. Carême, [email protected]

P. Eymery - M. Fortuit : 11 rue du Ponceau, 59140 Dunkerque

Claudine [email protected]

Groupe des Élus Socialistes et Républicains du Dunkerquois (GRIC)contact : [email protected]


HISTOIRE /

C’ est à partir des années 1980 que la soli-darité rentre de manière formalisée dans les documents communautaires. Parmi les premières questions posées figure

celle de la solidarité entre les communes et envers les habitants, afin de rendre l’agglomération toujours plus « solidaire et ouverte ». Durant la décennie suivante, la CUD apporte par exemple un soutien technique et/

ou financier aux associations locales, encourage les actions sur le territoire (comme le Festival des solida-rités et la Journée mondiale du refus de la misère) et œuvre pour corriger les inégalités sociales en activant les différents leviers à sa disposition (habitat, énergie, économie, etc.).À l’aube des années 2000, la solidarité devient un enjeu transversal et rentre alors dans les documents cadres de la collectivité. Une mission rattachée à la Politique de la Ville est créée dans la foulée pour se consacrer à cet enjeu, puis une direction lui est plei-nement dédiée en 2002 sous l’appellation de direc-tion Vie Sociale. Ce changement d’échelle enclenche l’émergence de nouvelles missions et initiatives. L’ob-jectif est alors d’ancrer les solidarités en réduisant les inégalités, ainsi qu’en renforçant le lien social et le sentiment d’appartenance au territoire. En 2007, le Contrat urbain de cohésion sociale est éprouvé dans certaines villes du territoire et permet, jusqu’en 2012, de coordonner les actions pour améliorer la vie quo-tidienne des quartiers fragilisés, notamment dans les

Favoriser le développement social et solidaire du territoire

La CUD est née dans un territoire marqué depuis des siècles par une logique de solidarité.

Au fil des décennies, et des crises qui les ont accompagnées, l’institution s’est toujours

adaptée pour faire face à chaque situation de la manière la plus juste et solidaire. Economie,

enseignement supérieur, aménagement, tourisme, relations internationales, cadre de vie

et environnement, sport... La solidarité est une valeur qui balaie toutes les compétences de la CUD et que l’on retrouve, comme un fil rouge.

Travaillant sur la prévention, la CUD a accompagné la naissance de l’Espace santé du littoral en 2016.


domaines de l’emploi, de l’éducation et de la lutte contre la délinquance. 1,8M€ ont été mobilisés chaque année au travers de différents dispositifs.La CUD investit aussi le secteur de la santé, préoccupation ma-jeure des citoyens, et signe le premier Programme territorial de santé en 2001. Depuis 2012 et la signature du contrat local de santé, la CUD est un partenaire de l’Agence régionale de santé et travaille sur la prévention, les parcours de soins, l’offre de premier recours, tout en soutenant les acteurs de santé (campagnes pour Mars Bleu, Octobre Rose, mise en place de la mutuelle pour tous, etc.). En 2016, la collectivité a également œuvré au rapprochement des deux associations de préven-tion et de promotion de la santé du Dunkerquois pour créer l’Espace santé du littoral et mettre en place une politique de prévention et de promotion de la santé en faveur de tous les habitants, notamment les plus vulnérables.

La CUD agit en faveur du bien-être en encourageant la pra-tique sportive. Ce qui se traduit de différentes manières : soutien aux forums sport, développement du sport nature, rapprochement entre sport de haut niveau et population. Plus que jamais aujourd’hui, les clubs de haut niveau soutenus par la CUD assurent des missions d’intérêt général : visite au service pédiatrie du CHD ou à la maison d’arrêt, déjeuners sportifs dans les écoles, invitations à des entraînements ou des matchs, parrainage, séances de dédicaces…Parallèlement, la CUD pilote la constitution de la Maison de la justice et du droit, ouverte depuis 2004. Elle offre un accès au droit gratuit et ouvert à tous, et accompagne les citoyens dans

leurs démarches juridiques grâce à la présence de notaires, avocats, conciliateurs de justice, huissiers, mais aussi service d’aide aux victimes, médiation familiale, etc. Depuis 2001, la CUD aménage et gère les sept aires d’accueil à disposition des gens du voyage sur le territoire, donnant accès à l’eau, l’élec-tricité et au ramassage des déchets, selon la tarification fixée par la collectivité. L’aide aux plus démunis est un autre volet important de la solidarité qui se matérialise par un soutien à l’hébergement d’urgence tandis que la Fondation du Dun-kerquois solidaire permet depuis 2016, grâce à la générosité de chacun, de créer des emplois dédiés aux personnes qui en sont privées.

La CUD finance également des dossiers d’adaptation de loge-ments (handicap et perte d’autonomie liée à l’âge) et accom-pagne les personnes dans leurs recherches de logements adaptés grâce au dispositif Reflex’Adaptation lancé en 2015. La jeune gé-nération est également l’objet des attentions communautaires : depuis 2017, les parcours de réussite leur permettent de trouver les ressources financières pour concrétiser leurs pro-jets tandis que Louer pour l’emploi facilite leur accès à un logement. Quant aux primo-accédants, grâce au dispositif Reflex’Acquisition instauré en 2017, ils bénéficient d’une exonération de la taxe foncière durant leurs deux premières années suivant l’achat d’un logement dans l’agglomération.De la culture à l’éducation populaire, grâce à un programme d’animations à vocation éducative (Palais de l’Univers et des sciences, Parc zoologique) en passant par la prévention de la délinquance, le soutien à l’économie sociale et solidaire, l’emploi, la formation (ateliers linguistiques, Ecole de la 2e chance, charte Entreprises et quartiers), etc. : aujourd’hui plus encore, la dimension de solidarité est inscrite dans le quotidien de la CUD qui, en signant un nouveau Contrat de Ville pour la période 2015-2020, a réaffirmé son engagement en faveur d’un développement juste et solidaire du territoire.

2001Signature du premier Programme territorial de santé

2007Déploiement de contrat urbain de cohésion sociale

2010Ouverture de l’école de la 2e chance D

AT

ES

C

LE

FS

Mars bleu, l’une des actions de santé soutenue par la CUD dans le cadre de son partenariat avec l’Agence Régionale de Santé.

En 2012, la CUD ouvre une nouvelle aire d’accueil des gens du voyage à Téteghem. Elle gère à présent sept sites répartis sur son territoire.

La Fondation du Dunkerquois solidaire a permis de créer des emplois pour des chômeurs de longue durée.

2016Lancement de la mutuelle pour tous d’agglomération Création de la Fondation du Dunkerquois Solidaire

2018Création de l’Espace santé littoral, principal opérateur santé sur le territoire


PASSIONS LOISIRS /

E n ce dimanche matin d’octobre ensoleillé, ils arrivent par pe-tits groupes, tenue de sport et tapis de sol à la main, de-

vant le FRAC à Dunkerque. Hommes, femmes, jeunes, vieux, de toutes corpulences, i ls s’apprêtent à faire une heure et demi de culture phy-sique, en musique, sous la houlette de Fabien Aka (accrou-pi, à gauche). Char-gé de patrimoine à Flandre Opale Habitat, Fabien est d’abord passionné de sport. « J’avais envie de transmettre ma passion, de faire du sport en collectif. Or, en dis-cutant, je me suis aperçu que certaines personnes n’osaient pas aller en salle parce qu’elles étaient complexées ou

bien parce qu’elles n’en avaient pas les moyens. L’idée de proposer des cours de sport gratuits, collectifs, ou-verts à tous, en extérieur m’est venue, commente Fabien Aka. Je me suis dit,

certains s’engagent dans l’aide alimen-taire ou l’aide aux devoirs. Moi, je vais m’engager dans l’aide au sport ». Le jeune sportif ouvre une page Face-book, sur laquelle il informe des lieux des prochains cours qui se passent à

Petite-Synthe, au Fort Vallières, au Fort Louis, devant le FRAC ou sur la plage de Malo. « Les jours et horaires, eux, ne varient pas. C’est toujours le mercredi de 18 h 30 à 19 h 30 et le dimanche

de 10 h à 11 h 30 », pré-cise-t-il. Quand Dk Sport Nature voit le jour en juil-let 2017, ils sont quatre à être présents. « Et puis, le bouche-à-oreille a bien fonctionné. Aujourd’hui, on est au minimum 25 et quand il fait beau, on peut monter jusqu’50-60 per-sonnes » se réjouit Fabien Aka. Devant le succès, il a désormais en projet de

formaliser Dk Sport Nature en asso-ciation et de décliner le concept dans d’autres villes de l’agglomération dun-kerquoise. S’il trouve les bonnes volon-tés pour l’accompagner. b Dk Sport Nature

P our leur première participation au championnat de France de Roller Derby (Nationale 2), l’équipe féminine du Roller Derby Dunkerquois joue à domicile. Face à Lille, Creil, Amiens et Arras, les Sirène Hurlantes de

Dunkerque vont devoir arracher le maximum de points sur la piste ovale, user des meilleurs stratagèmes et jouer des hanches et des épaules pour réaliser leur percée régionale. Amateurs de sensations fortes, cette rencontre promet du grand spectacle, à l’esprit forcément rock’n’roll !

Du sport en extérieur, gratuit et ouvert à tous

Championnat de Francede Roller Derby

Samedi 24 et dimanche 25 novembre, de 10 h 30 à 18 h. Gymnase du lycée de l’Europe, rue du Banc-Vert à Petite-Synthe. Cinq matches, buvette et restauration sur place. Plus d’infos sur la page Facebook : roller derby Dunkerque.

Championnat de France de roller derby, N2, étape 1


L ’ album de vignettes à collectionner de la saison sportive 2018-2019 vient de sortir. Gratuit, il est disponible dans les clubs de sport de l’aggloméra-tion et à la vitrine Passion Sport, place Jean-Bart à

Dunkerque. On y trouve cette saison les clubs sportifs de bas-ket (BCM), de hand-ball (USDK), de hockey sur glace (Les Cor-saires) et les équipes dunkerquoises de voile, de gymnastique et de patinage artistique. Les pochettes avec les vignettes des sportifs sont à retirer gratuitement aux mêmes endroits. Atten-tion, parmi les vignettes se cachent en plus quelques « blasons d’or » qui donnent droit à un cadeau, comme une place pour assister à un match. Les 27 et 28 novembre, guettez les deux « bus de vie » dont l’intérieur a été entièrement décoré aux effigies des clubs sportifs : des sportifs des différents clubs y seront présents pour distribuer des albums et des vignettes. Et bien sûr, pour signer des autographes à leurs petits supporters !

L e CIAC à Bourbourg vient de dé-voiler la programmation de sa saison culturelle qui sera riche en expositions. La première d’entre

elles sera visible à la médiathèque jusqu’au 3 février 2019. Elle revient sur les cinq années de la Grande guerre. Suivront « Reflets intemporels », de janvier à avril 2019, à partir de la collec-tion du FRAC des Hauts-de-France, puis « Correspondance et Plage blanche », de février à mars, qui proposera un

regard croisé et malicieux entre deux Dunkerquois : le photographe Bernard Cartiaux et l’auteur de dessins humoris-tiques, Jean-Marie Byache. Toute autre ambiance pour la dernière exposition entre avril et juin qui reviendra sur l’histoire des brasseries à Bourbourg. Par ailleurs, des concerts, des contes, des festivals et du théâtre jalonneront toute la saison. Comme « Le monde se-lon Brel », le 26 janvier 2019, interprété par le chœur d’hommes dunkerquois,

La Jeune France. Ou encore « La Maison de Baptiste » (18-20 janvier 2019), une pièce de théâtre jouée par la troupe de comédiens amateurs Le Petit Théâtre des loisirs bourbourgeois .

CIAC, 1, rue Pasteur, à Bourbourg, 03 28 22 01 42.www.ciacbourbourg.fr.

Le Kit du petit supporter est

disponible !

Le CIAC dévoile sa saison culturelle

/SPORT & CULTURE


Dans le plat pays dunkerquois, hauts fourneaux et coques de navires sont

autant de repères visuels qui frappent l’imaginaire. Partant de l’histoire

industrielle de l’agglomération, une triennale culturelle mariera art et industrie

et exposera 200 œuvres (sculptures, mobilier design, films, peintures,

maquettes…) en trois lieux symboliques du territoire (FRAC, LAAC et AP2).

Q uels liens ont noué l’art et l’industrie entre 1947 et 1989 ? Voilà l’enquête qu’entendent mener le Fonds régional d’art contempo-rain Grand Large – Hauts-de-France (FRAC)

et le Lieu d’Art et Action Contemporaine (LAAC) lors de la première édition de la triennale culturelle qu’ils organisent au printemps prochain. Le thème du gi-gantisme s’est naturellement imposé. « Le gigantisme à Dunkerque, c’est une évidence, assure Keren Detton, directrice du FRAC. Du fait de son paysage industriel, du passé des Chantiers de France où étaient construits les plus gros cargos du monde. Le territoire a été té-moin des grands bouleversements économiques et technologiques de la seconde moitié du XXe siècle. »

Marier l’art et l’industrieQue les deux structures formant le pôle d’art contem-porain s’emparent de cette question du lien art-indus-trie semble une évidence. Toutes deux partagent une situation géographique particulière, entre centre-ville et station balnéaire, près des anciens chantiers navals fermés voilà trente ans et à quelques encablures des hauts fourneaux de la sidérurgie sur mer. Une place qui est tout sauf un hasard : si le FRAC s’est installé voi-là cinq ans dans le jumeau de l’AP2, « la Cathédrale » des Chantiers de France où étaient construites les plus grandes pièces des navires, c’est précisément pour rejoindre le LAAC. Musée atypique, s’il en est, né de l’acharnement passionné de son créateur, Gil-bert Delaine. « Dans les années 70, il avait remarqué qu’à Dunkerque tout était neuf mais qu’il n’y avait pas d’art contemporain », rappelle Sophie Warlop, directrice du LAAC. Alors, l’ingénieur avait créé une association pour créer, grâce à la générosité des ar-tistes qu’il rencontrait, ce Musée d’art contemporain. Un lieu ouvert à tous les Dunkerquois, dont la forme épousait celles des grues des chantiers navals voisins, inauguré le 4 décembre 1982 lors du lancement du chimiquier « Quintino ». Pas un hasard là non plus, tant Gilbert Delaine entendait marier l’art et l’indus-trie, allant jusqu’à solliciter le mécénat industriel pour réaliser son rêve.

Gigantisme : une triennale

pour marier art et industrie


Jusqu’au 24 mars 2019, le FRAC explore la façon dont les artistes contemporains s’approprient le fait historique à travers une exposition sur la révolution de 1848. « Que fut 1848 ? », s’interroge le FRAC. Que fut cette révolution un peu oubliée qui vit le peuple de Paris prendre les armes et contraindre le roi Louis-Philippe à l’abdication ? Que fut cette révolution qui vit le monde ouvrier se soulever pour revendiquer des droits et une vie meilleure ? L’exposition tente d’apporter un regard artistique et inédit sur cet héritage à travers des œuvres très contemporaines en s’appuyant sur des collections publiques mais aussi sur l’histoire de Dunkerque, et plus particulièrement son histoire maritime. Le parcours de l’exposition retrace notre rapport au travail, depuis les temps de l’esclavage, rappelant que Dunkerque fut aussi un port négrier, en passant par l’abrutissement du travail à la chaîne jusqu’à l’absurde. Il évoque aussi les dérives d’un capitalisme forcené à travers une série de clichés montrant des ouvriers dans une usine qui vit ses dernières heures avant sa fermeture. Une exposition qui interroge sur la relation que nous avons avec le travail et sur ce que nous voulons qu’elle devienne.

Jusqu’au 24 mars 2019, le LAAC propose une exposition inédite de 150 œuvres réalisées après 1945 par 45 peintres parmi les plus importants du XXe siècle.Jean Dubuffet, Hans Hartung, Bernard Pagès, Pierre Alechinsky, Pierre Soulages ou encore Claude Viallat figurent parmi les 45 artistes exposés au LAAC à l’occasion d’un parcours artistique inédit de 150 œuvres, choisies par l’ancien conservateur du Centre Georges-Pompidou à Paris, Daniel Abadie, et jusqu’à présent très rarement montrées au public. Le choix de Daniel Abadie pour le montage de cette exposition est tout sauf un hasard. Témoin vivant de plusieurs générations d’artistes, il est particulièrement attaché au lieu. Présent lors de l’inauguration du Musée d’art moderne en 1982, il l’est aussi en 2005, lors de sa rénovation et sa transformation en LAAC. Baptisée « Un autre œil, d’Apollinaire à aujourd’hui », cette nouvelle exposition temporaire veut porter un regard neuf sur l’art du siècle précédent, « en soulignant ce qui unit, au-delà des styles personnels des peintres », commente Daniel Abadie, « et en montrant qu’ils entretiennent un dialogue avec les générations antérieures, chacune répondant aux questions laissées par la précédente ».

« Gigantisme », du 4 mai 2019 au 5 janvier 2020, expositions présentées au FRAC Grand-Large – Hauts-de-France, au LAAC et à l’AP2. www.gigantisme.eu.

Le FRAC interroge la Révolution de 1848

Parcours inédit de 150 œuvres contemporaines au LAAC

Une histoire en trois chapitres et autant de lieuxGrâce à « Gigantisme », le LAAC et le FRAC entendent réaffirmer la spécificité de leurs collections, le pre-mier étant le reflet des mouvements ayant agité le bouillonnement artistique de la deuxième moitié du XXe siècle quand le second est riche d’œuvres du design. Répartis en trois lieux d’exposition sur plus de 4000 m2, un peu plus de 200 œuvres (sculp-tures, films, peintures, objets design, maquettes…) rythmeront ces trois chapitres d’une histoire de l’art (1947-1989) qui reste à écrire : l’histoire du charbon et de l’acier, piliers de la construction européenne (dans l’AP2), la vision pionnière, « à l’américaine » de Gilbert Delaine en plein « Far West industriel » des années 70 (LAAC) et le lien entre l’art, l’industrie et le design (FRAC). Ce « Gigantisme » débordera largement des trois lieux d’exposition puisque cet événement popu-laire et accessible à tous proposera des animations aux établissements médico-sociaux et scolaires de l’agglomération, et invitera des artistes à réaliser sur place des œuvres artistiques.


Pour clore les manifestations célébrant le Centenaire de la Première Guerre mondiale, le Conservatoire de Dunkerque

propose, en coproduction avec l’association Lyriques

Actuels et le Grand Théâtre de Calais, un drame lyrique tiré

de « Mer Noire », un ouvrage publié dans les années 30 par

le Dunkerquois César Fauxbras.

Q uelques jours après la création mondiale au Grand Théâtre de Calais, la salle Dany-Boon de Bray-

Dunes présentera « Mer Noire », un drame lyrique signé Eric Spro-gis, créé d’après le livre de César Fauxbras. Né à Rosendaël en 1899 sous le nom de Kléber Gaston Ster-ckeman, cet homme aux mille vies avait édité un témoignage direct des mutineries qui ont agité les troupes françaises stationnées en mer Noire en 1919.Car contrairement à ce qu’on pour-rait croire, la signature de l’Armistice le 11 novembre 1918 n’a pas imposé la paix d’un coup de baguette ma-gique. La révolution bolchevique de novembre 1917 a rebattu quelques cartes à l’est. En 1919, des mutine-ries agitent les rangs des armées occidentales impliquées en mer Noire (sur terre comme sur mer), les soldats étant épuisés par de longues années de guerre et/ou emballés par l’espoir révolutionnaire et fraternel alors incarné par les communistes.S’appuyant sur le roman de César Fauxbras, le Calaisien Eric Sprogis a créé un opéra en trois actes et un épilogue, monté le 28 novembre

à Calais, puis présenté le 16 dé-cembre à Bray-Dunes. Ce drame lyrique met en scène les mutine-ries au sein de la flotte française en mer Noire au lendemain de l’ar-mistice de 1918. Il commence et finit en rade de Toulon en passant par Odessa, Sébastopol et Bizerte.

Ce projet exceptionnel implique le conservatoire de Dunkerque, les villes de Dunkerque et de Bray-Dunes, le Grand Théâtre de Calais, la BULCO, le Bateau Feu – Scène natio-nale, ainsi que l’association Lyriques Actuels.

« Mer Noire », un drame lyrique sur les mutineries de 1919

• Une représentation au Grand Théâtre de Calais, le 28 novembre à 20h30 (réservation au 03 21 46 46 00) et à la salle Dany-Boon de Bray-Dunes, le 16 décembre à 16 h (10/7/5€, réservation au 03 28 69 21 66).• Une exposition à la BULCO, jusqu’au 21 novembre.• Une conférence, « Autour de Mer Noire », au Conservatoire de Dunkerque, le 13 décembre à 19 h (entrée libre).

Les rendez-vous de « Mer Noire » :


Si vous êtes intéressés par l’ouvrage (30€), vous pouvez contacter la SDHA par mail ([email protected]) ou via le site Internet http://sdha.fr.gd.

CENTENAIRE DE L’ARMISTICE

Marin, journaliste, soldat, syndicaliste, romancier, expert-comptable…, le CV de César Fauxbras est incroyable. Matelot patriote,

il s’engage à pas même 15 ans dans la Marine. Antifasciste et pacifiste convaincu, celui qui s’appelle encore Kléber Sterckeman devient journaliste pour des publications de gauche et a fondé le syndicat CGT des officiers de pont de la Marine marchande. Dans les années 30, il a publié un récit de la vie d’un jeune marin (« Jean Le Gouin, Journal d’un simple matelot de la Grande Guerre »), « Mer Noire » et surtout « Viande à brûler, Journal d’un chômeur », sans doute le seul témoignage sur la vie des chômeurs des années 30 en France. Mobilisé en 1939, non pas dans la Marine, mais dans l’Armée de Terre, il est fait prisonnier en 1940 à Ledringhem, durant l’Opération Dynamo. Libéré du Stalag en 1941, il revient en France et n’est plus jamais publié après la Libération. Il est décédé voilà un demi-siècle, le 22 août 1968.À partir de 2011, avec le concours d’Anthony Freestone, petit-fils de César Fauxbras, les éditions Allia publient à nouveau quelques-unes de ses œuvres, dont « La Débâcle » et « Le Théâtre de l’Occupation », journaux inédits rédigés pendant la Seconde Guerre mondiale.

Verdun, Dixmude, Ypres, les batailles de la Marne et de la Somme, le Chemin des Dames… Autant de lieux dont l’évocation renvoie immédiatement à la Première Guerre mondiale. Dans l’imaginaire collectif des Dunkerquois, et du monde entier depuis le film de Christopher Nolan, Dunkerque évoque immanquablement la Seconde Guerre mondiale. Pourtant, l’agglomération a payé un lourd tribut durant la Grande Guerre, comme le rappelle Patrick Oddone, historien membre de la Société Dunkerquoise d’Histoire et d’Archéologie (SDHA), dans cet ouvrage, « le premier ouvrage publié sur ce sujet… depuis 1925 ! ».En près de 300 pages richement illustrées, Patrick Oddone retrace les grandes étapes vécues par une agglomération qui, après avoir miraculeusement échappé à l’invasion allemande, est devenue une base logistique de premier plan pour les Alliés. Base de ravitaillement, le Dunkerquois a essuyé des bombardements massifs, assisté à la naissance de l’aviation de guerre, servi de base pour la guerre navale. Dunkerque et la Flandre Maritime ont payé un lourd tribut durant ces quatre années de guerre : « Environ 4% de la population dunkerquoise a été victime de cette guerre meurtrière, soit au front, soit à cause des bombardements, soit plus de 4000 personnes ». Une tragédie qui, si elle a été occultée de la mémoire, s’inscrit encore aujourd’hui dans nos villes grâce aux monuments aux morts.

• L’année 2018 marque la fin des commémorations du centenaire de la Première Guerre mondiale.L’exposition présente les nombreuses « Pierres de mémoire » qui jalonnent notre territoire et rappelle combien la guerre a déterminé notre identité contemporaine.Visible au Centre de la Mémoire Urbaine d’Agglomération – Archives de Dunkerque, jusqu’au 28 décembre (salle de lecture), lundi, de 13 h 30 à 17 h 30, et du mardi au vendredi, de 9 h à 12 h et de 13 h 30 à 17 h 30.• Autre lieu, autre exposition : « 11 novembre 1918, fin de la Grande Guerre », réalisée par l’association Part de Mémoire retraçant les cinq années de la Grande Guerre à la Médiathèque municipale de Bourbourg, entrée gratuite.

César Fauxbrasl’homme aux mille vies

« Dunkerque 1914-1918, Guerre et Mémoire »


PASSION CULTURE /

L es récits de cette nouvelle saison, proposés par Le Château Coquelle, parlent de ce que nous sommes aujourd’hui. Ce sont des récits d’ailleurs qui parlent de la rencontre avec l’autre et qui

emmènent les spectateurs dans des univers d’artistes très éclectiques juste pour le plaisir de dire et d’écouter les mots. Avec humour et émotion mais aussi en ques-tionnant notre vie, ces 11 récits (qui mêlent comédiens, musiciens, marionnettistes…) vont parcourir les villes de l’agglomération en commençant par Grande-Synthe, Gravelines et Dunkerque entre le 15 et le 17 novembre. Leur marché hebdomadaire sera, en effet, le théâtre des « Boniments » de deux joyeux Bonimenteurs en che-mise rouge et chapeau melon, juchés sur leur petit vélo. Suivront, le 16 novembre au Musée portuaire à Dun-kerque, « La Porte dorée », récits de vie lus et joués par deux comédiens qui relatent le passage à Ellis Island, l’ancien centre d’immigration dans la baie de New York. Le 18 novembre, le Château Coquelle reçoit la conteuse Evelyne Calonne qui, dans « Raconte qui peut », se veut maîtresse de cérémonie d’un rendez-vous façon cabaret. Le 21 novembre, la scène Vauban à Gravelines reçoit le trio de marionnettes de la compagnie De Fils et d’Oy qui livre son regard sur la vieillesse et affronte ces fatalités, en les déjouant, en les provoquant avec tendresse, enthou-siasme et audace. Le 22 novembre, au Palais du littoral à Grande-Synthe, la comédienne roubaisienne Corinne Ma-siero (très connue grâce à son rôle dans la série diffusée sur France 3 « Capitaine Marleau ») et deux comparses de la compagnie « Détournoyement » proposent « Adolpha », un voyage dans le temps.

Du 15 novembre au 2 décembre, les « Récits sans frontières » sont de retour dans l’agglomération.

Des « Récits sans frontières » partout dans l’agglomération

Retrouvez horaires et tarifs sur : www.lechateaucoquelle.fr et www.dunkerque-culture.fr.


AGENDAZOOM SUR...

CAUCHEMARS À LA PISCINE Après avoir exploré divers techniques et axes comme le « mail art », la fabrication de livres d’artistes et l’espace public urbain, Isabelle Vannobel développe aujourd’hui un univers étrange et poétique autour du cauchemar où se croisent masques, yeux, insectes et oiseaux. Exposition « Cauchemars » à découvrir jusqu’au 5 décembre à La Piscine ! Le lundi, mercredi, jeudi de 9 h à 12 h 15 et de 13 h 30 à 16 h 30, le mardi de 13 h 30 à 16 h 30. Atelier Culture/La Piscine, rue du Gouvernement. Entrée gratuite. Tél. : 03 28 23 70 69. [email protected].

14, 15 ET 16 NOVEMBRE

Théâtre« NOTRE PAROLE »Le Bateau Feu à Dunkerque| 9€ | 14 et 15.11 à 19h ; 16.11 à 20h | Dès 15 ansAprès « Sortir du corps », le metteur en scène Cédric Orain retrouve l’écriture fulgurante et poétique de Valère Novarina : un texte flamboyant qui dénonce l’image que les médias nous donnent de la parole.

16 NOVEMBRE

Théâtre« HÔTEL DU LIBRE ÉCHANGE »Musée portuaire à Dunkerque | 6,50€ | 18hDe Theresa Amoon et Gabriel Equerre. En 1928, les grands-parents paternels de Theresa Amoon quittent le Liban pour s’installer aux États-Unis. L’histoire de leur traversée de l’Atlantique devient un récit familial qui rejoint les récits de tous ceux qui ont migré vers le Nouveau Monde.

17 NOVEMBRE

AtelierATELIER DÉCOUVERTE : LE ROMAN EN IMAGES Musée du dessin et de l’estampe originale à Gravelines| GRATUIT | De 10h à 17hLes romans graphiques de Frans Masereel sont des récits par l’image, sans texte. Après avoir visité l’exposition qui lui est consacrée au musée, vous graverez en quelques scènes votre propre histoire sans paroles, et imprimerez ses pages avant de les réunir en carnet.

17 NOVEMBRE

RencontreDÉDICACE DU ROMAN « ALICE - TOME 2 - RÉSURGENCE » PAR BOB DECOSTER Médiathèque ludothèque Jacques- Duquesne à Bray-Dunes| GRATUIT | De 15h à 18h L’auteur bray-dunois présentera le catalogue de sa maison d’édition, notamment de la science-fiction et du polar.

17 NOVEMBRE

JeunesseATELIER LES 400 GOÛTS Palais de l’Univers et des Sciences à Cappelle-la-Grande| 3€| De 15h à 18hCet atelier interactif, adapté aux 3-6 ans, vous fera découvrir que le goût ne se limite pas à la simple perception de la langue, mais fait appel à tous nos sens. Un atelier ludique et original qui ravira les papilles !

18 NOVEMBRE

ConcertLES DIMANCHES DES ARTS URBAINS

- NAVIGATIONS & DÉPOLLUTIONLa Halle aux sucres à Dunkerque | GRATUIT | 15h

Un musicien. Un navigateur. Deux êtres de style, aventureux et inventifs, interrogent la place

de l’individu dans le monde. Le premier écrit, compose et interprète des chansons élégantes et

pluvieuses. Le second a imaginé un bateau-poisson fantastique capable de nettoyer les océans.

20 NOVEMBRE

ThéâtreDES RÊVES DANS LE SABLE - CIE SABLE D’AVRIL Salle Dany-Boon à Bray-Dunes | 10/7/5€ | 19hUn spectacle unique de dessin sur le sable.


AGENDA

ZOOM SUR...

NATTY JEAN + WAILING TREES Avant son passage le soir sur la scène des 4Ecluses, Natty Jean convie petits et grands pour un goûter-concert le 24 novembre après-midi. Pour chanter des paroles encourageantes, vives et remplies d’espoir, et jouer une partie instrumentale marquée par des rythmes aussi bien reggae que hip-hop, ingrédients principaux de son cocktail musical. A découvrir en famille dès 16h. Retrouvez Natty Jean et Wailing Trees en concert le soir même dès 20 h. Des sonorités afro roots et parfois très urbaines, des titres rythmés par la voix épatante de Natty Jean qui chante et accélère son flow avec force et justesse : un conte sonore des temps modernes, entre l’Afrique, l’Europe et les Caraïbes. Wailing Trees crée son propre univers. Frais et explosif, une valeur sûre, à voir et à revoir en live !

Tarif : goûter-concert 4/2€ - concert : 13/10€. Les 4Ecluses. 1 rue de la Cunette. Tél. : 03 28 63 82 40. [email protected]. www.4ecluses.com.

21 NOVEMBRE

Forme marionnettique« SIMONE IS NOT DEAD ! » Scène Vauban à Gravelines | GRATUIT | 14h30 et 18h. Dès 7 ansDans le cadre du festival Récits sans Frontières. Assise devant sa fenêtre avec vue sur la vie, Simone attend et regarde passive le temps qui passe. Enfermée dans son corps et dans sa petite chambre de pensionnaire, elle a dû quitter malgré elle cette fougue, cette liberté dont elle a su jouir jusqu’au bout.

21 NOVEMBRE

Lecture spectacle« UNE VIE BIEN RENGER D’ADOLPHA » Palais du Littoral à Grande-Synthe | GRATUIT | 20h Ados/adultesDans le cadre du festival Récits sans Frontières, avec la compagnie Détournoyement.Quand on a 27 ans et qu’on apprend qu’on a une boule de 6 cm dans le sein gauche, forcément on a peur, et puis on se bagarre, et on en pleure, et on en rit... La vie, quoi !

25 NOVEMBRE

Conte musical« LE SWING DE L’ALLIGATOR »CIAC à Bourbourg | GRATUIT | 15h. Dès 5 ansDans le cadre du festival Récits sans Frontières. Par la compagnie du Tire-Laine. En coréalisation avec le Château Coquelle et la Communauté urbaine de Dunkerque. Amy et James sont deux gamins du bayou : l’une est noire et l’autre blanc bec. Pour échapper au racisme ambiant du début des années 30 de la Louisiane, ils s’aventurent dans la mangrove infestée d’alligators, de bêtes sauvages et même d’ogres...

26 NOVEMBRE

Rencontre« GRANDE-SYNTHE » / RENDEZ-VOUS DU DOC Studio 43 à Dunkerque| 6,5/4,8/4€| 20h30Projection suivie d’une rencontre avec la réalisatrice, Béatrice Camurat-Jaud. En partenariat avec la Halle aux sucres - Learning Center Ville Durable.

27 NOVEMBRE

Paroles sages« VOYAGE À TRAVERS LES VIES »

Château Coquelle à Dunkerque| 2€| 19hDans le cadre du festival Récits sans Frontières.

De Hamed Bouzzine. Ces mythes initiatiques sont la révélation d’une civilisation toujours

vivante, évoquée dans les grandes occasions par des griots qui transportent et se transmettent

ces paroles depuis le XIIe siècle.


ZOOM SUR...

KIW’ART EXPOSE LES 24 ET 25 NOVEMBRE À LA CUD Pour la 4e année consécutive, le Kiwanis club organise l’exposition-vente Kiw’art. Installés dans le hall de l’hôtel communautaire les 24 et 25 novembre, 26 artistes venus de tous horizons y présenteront leurs œuvres, peintures, sculptures et photographies, et seront disponibles pour échanger avec le public. L’exposition est ouverte au public les deux jours de 10 h à 18 h 30. Une tombola mettra en jeu des œuvres offertes par les artistes (26 œuvres à gagner). Le tirage au sort aura lieu le dimanche 25 à 17 h. Les bénéfices réalisés au cours de cette manifestation sont destinés à servir les actions du Kiwanis Club en faveur des enfants défavorisés de l’agglomération.

Seront présents : Olivier Boyeur, Claudie Cousin Van Reckem, Pierre Couzy, Bruno Deman, Thomas Demey, Huguette Dhondt, Pierre Faussier, Flow, Gabriela Gersztein, Chris Gordon, Natasha Gueracimova, Christian Mallegol, Gilbert Motte, Dominique Mouftier, Marc Nave, Lucie Panzarella, Pasionaka, Christophe Paulino, Christian Pirot, Laurent Ployart, Valérie Rogez-Van Parys, Anne-Marie Steen, Cam Thi, Annie Tomasek, Michèle Vasseur Notteau, Edmond Zienowicz.

28 NOVEMBRE

Concert« L’ÉNERGIE POSITIVE DES DIEUX » Les 4Ecluses à Dunkerque | 10/7€ | 20h. Dès 10 ansDans le cadre du festival Récits sans Frontières. Par le collectif Astéréotypie. Le groupe de rock Astéréotypie n’est pas né dans un garage, mais à l’Institut médico-éducatif (IME) Alternance 92 (géré par l’Association APRAHM) de Bourg-la-Reine, en 2010.

DU 29 NOVEMBREAU 1ER DÉCEMBRE

ConcertDANIEL ZIMMERMANN : QUARTET MONTAGNES RUSSES Jazz-Club de Dunkerque | 15/10/7€ | 20h30Energie et émotions garanties pour ce rendez-vous incontournable du club de jazz dunkerquois en présence du célèbre compositeur et tromboniste.

30 NOVEMBRE

Cinéma« SUGARLAND » / RENDEZ-VOUS DU DOC Studio 43 à Dunkerque| GRATUIT | 14hProjection suivie d’une discussion. En partenariat avec l’Espace santé du littoral, le réseau PREVAL, l’Espace Santé Jean-Bart, l’ADFM, la CPAM et la CUD.

4 & 5 DÉCEMBRE

Opéra« L’ENLÈVEMENT AU SÉRAIL » Le Bateau Feu à Dunkerque| 15€ | 4.10 à 20h ; 5.12 à 19h. Dès 13 ansDerrière l’exotisme de la « turquerie » se cache un ouvrage profond et plein d’humanité. Mozart signe un chef-d’œuvre dont s’emparent Christophe Rulhes et Julien Chauvin avec modernité et intelligence.

9 DÉCEMBRE

ClassiqueDANZA ALTA, ENSEMBLE DE

CUIVRES ANCIENS ET ORGUE Église Saint-Eloi à Dunkerque | 10/8€| 16h

Cette année encore le Conservatoire de Musique et d’Art Dramatique de Dunkerque s’associe au Festival international d’orgue en Flandre pour

vous présenter Les Sacqueboutiers de Toulouse et l’organiste japonaise Yasuko Bouvard.

Exposition au Pôle MarineVillage antillaisBal au Kursaal

Retrouvez toutes les infos sur www.communaute-urbaine-dunkerque.fr

LE VENDREDI 30 NOVEMBREET LE SAMEDI 1ER DÉCEMBRE

Bananea la

DUNKERQUE - ANTILLES

20 ANS

D’HISTOIRE COMMUNE

L’INFORMATION DE LA COMMUNAUTÉ URBAINE DE ......Éditeur : CUD, Pertuis de la Marine, BP 85530,...

Documents

Transcript of L’INFORMATION DE LA COMMUNAUTÉ URBAINE DE ......Éditeur : CUD, Pertuis de la Marine, BP 85530,...