1

L’humeur d’Ambruseta p 1

Le forum d’Ambrussum p 2-3

Vie du collège p 4-5

Un geste pour la planète p 6-7

Crayon, papier, stylo p 10

Sortez de chez vous p 11

En route vers le futur p 12

D es inondations catastrophiques dans notre pays de plus en plus fréquentes, des vagues qui envahissent les côtes, les glaciers qui fondent, les ouragans qui se multiplient, les forêts qui brûlent, la mer qui monte et

le climat qui s’affole, les jeunes du monde entier qui manifes-tent pour protester contre le manque d’action des gouvernants concernant l’urgence climatique et nous, jeunes collégiens nous nous posons de plus en plus de questions : Est-ce que la Camargue existera encore dans 50 ans? est-ce que nos aurons encore le droit de voyager en avion quand nous serons grands? Est-ce que les îles Maldives seront en-core habitées dans un siècle ? Est-ce que nous pouvons faire quelque chose pour ralentir la catastrophe annoncée ? Bonne nouvelle, nous pouvons faire plein de choses et tout n’est pas perdu. À Madrid, des dirigeants du monde entier se sont réunis pour essayer de prendre des décisions qui pour-raient ralentir le réchauffement climatique, c’est la cop 25. Cela veut dire que cela fait déjà 25 ans qu’on discute des problèmes de la planète ! Et si on arrêtait de discuter et pour agir plus ? Mais pour agir il faut savoir et nous y travaillons. Au collège Ambrussum, quinze élèves ont été élus pour être éco-délégués et aider à informer et rendre compte des gestes qui peuvent sauver notre bel environnement. Les 5e s’intéres-sent aux risques majeurs et les 4e médias travaillent sur le thème « comment je vois ma planète ? » Nous tenir informés et avoir bien conscience des problèmes nous aidera à changer notre mode de consommation pour gar-der une vie agréable. L’écologie veille à un meilleur équilibre entre l’Homme et son environnement naturel, ainsi qu’à la pro-tection de ce dernier. « Nous n’héritons pas de la terre de nos ancêtres, nous l’em-pruntons à nos enfants ». Je vous propose de réfléchir sur cette citation de A. De Saint Exupéry, vous savez, c’est le papa du Petit Prince. Le Petit Prince a visité plusieurs planètes avant de mettre les pieds sur Terre et ne comprend pas les grandes personnes «Les grandes personnes aiment les chiffres (...) Si vous dites aux grandes personnes: 'J'ai vu une belle maison en briques roses, avec des géraniums aux fenêtres et des co-lombes sur le toit...', elles ne parviennent pas à s'imaginer cette maison. Il faut leur dire: '’J'ai vu une maison de cent mille francs’’. Alors elles s'écrient: '’Comme c'est joli !’’» explique le Petit Prince. Il y a beaucoup de choses qui se passent dans le monde pour réparer un peu notre planète et moi, petite cabreta curieuse et optimiste, je sais que nous trouverons ensemble des solutions si on arrête un peu de compter. Joyeuses fêtes et bonne année 2020 à tous. Ambruseta

Rédaction : Les élèves du club journal et de la classe média - Rédac. Chef : M.C. Dufour - Dir.Publ : G. Gouchault

L’humeur d’Ambruseta

Nos Rubriques En ce moment au collège :

Le marché de Noël

Exclusif en p.8

L’interview du

photojournaliste

Frédéric Noy,

Visa d’or 2019

Comment je vois ma planète en 2020 ? P 7

n°3

—4

e t

rim

. 20

19

- p

rix

1 €

2

Le forum d’Ambrussum

L’importance de l’éducation aux médias

Nous sommes la classe de 4ᵉ6 spécialisée dans les mé-dias. Aujourd’hui Les images et les formats courts sont partout et transforment notre façon de voir l’actualité. Par exemple, la story a remplacé les articles de fond. Ce format qui a été popularisé par Snapchat est repris par de nombreuses plateformes maintenant. La story est destinée à un public jeune. Elle est conçue pour une lecture sur écran mobile sans prendre le temps de se poser des questions. Finalement nous ne faisons plus la différence entre un message publicitaire, une manipulation ou une information. L’éducation aux médias permet de développer les connais-sances des élèves pour leur permettre d’avoir un meilleur esprit critique et d’utiliser les médias comme il faut. Par «médias», on désigne tous les moyens d’information, de communication, de divertissement, d’influence, de réseau-

tage, d’enseignement et d’apprentissage, d’organisation du quotidien, etc., autrement dit, non seulement les médias de masse traditionnels (livres, journaux, cinéma, radio, télévision), mais aussi les médias numériques (Internet, ré-seaux sociaux, applications de communication, dispositifs de réalité virtuelle, jeux informatiques, etc.). Nous avons la chance de participer à des projets autour des médias. Chaque élève de la classe est investi dans un projet précis en lien avec les médias. Il y a tout un groupe qui s’occupe de rédiger des articles pour le journal. Au mois de mars, lors d’une journée spéciale, nous partagerons tout ce que nous avons fait avec les autres élèves de 4

e du collège Ambrussum.

Lélia Lafon, 4e

Atome Hotel , quand la physique raconte des histoires

Le Service Culture Scientifique de l’Université de Montpellier orga-nise depuis 2018 la tournée scolaire Atome Hotel près de chez vous. Ce projet fait suite au web documentaire Atome Hotel, qui revisite le tableau périodique des éléments avec des vidéos, des podcasts, des portraits d’atomes, etc. Le but est de rendre la science plus ludique et accessible car les élèves y sont peu fami-liarisés dans la vraie vie. Les intervenants d’atome Hotel se déplacent dans différents éta-blissements de la région Occitanie pour faire des animations, con-férences et exposition autour du thème des atomes. Ce projet est cofinancé par les fonds européens de développe-ment régional. Le service Culture Scientifique de l’Université de Montpellier est intervenu le 14 et le 15 novembre pour aborder avec les élèves le monde des atomes au quotidien ainsi que les métiers de la recherche. Un magnifique projet porté par les profes-

seurs de sciences qui allie la culture scientifique et la rencontre avec le milieu universitaire et la recherche. Au pro-gramme il y avait des animations mêlant les atomes, les objets du quotidiens et l’interaction atome et lumière, des conférences-débat autour du métier de chercheur ou de médiateur scientifique, une exposition liant des œuvres litté-raires à des atomes et même un jeu sérieux autour des découvertes sur les atomes. Tous les élèves de 3e et ceux des 4e6 et 7 ont pu profiter de ces animations. Nous avons trouvé que cela devenait agréable de parler d’atomes car ils étaient personnifiés, surtout dans l’atelier d’écriture ani-mé par Mme Nurier. On a cherché des mots correspondant au caractère de chaque atome pour écrire une histoire. On devait ensuite piocher au hasard des balles sur lesquelles nous avions écrit le nom des atomes. Puis on s’aidait des présentations de ces atomes dans le tableau hyperludique des éléments pour construire une histoire en personnifiant les atomes. C’était très intéressant d’écrire à partir de balles de pingpong qui symbolisaient les atomes et puis on apprenait en même temps des choses sur les caractéris-tiques de chaque atome.

Jérémy Bastide, Théo Mothiron, Esteban Jory, Eden Manero, 4e

3

Le jeudi 14 novembre, la BPDJ est venue nous faire une sensibilisation sur les différents types de délits et sur le harcèlement. Dans notre département de l’Hérault, la BPDJ compte 6 gendarmes, elle existe depuis 1999, La commune de LUNEL, en tant que zone d'éducation priori-taire, a été choisie pour accueillir ces gendarmes particu-liers. Leur but principal est de toucher les jeunes pour les prévenir des risques et dangers existants de nos jours. Ils actualisent sans cesse le contenu des mes-sages envers la jeunesse. Une convention a été signée entre la gendarmerie et l'éducation nationale pour pouvoir faire de l’information dans les établissements scolaires du département.

L’intervenante que nous avons rencontrée nous a pré-senté des risques et les règles légales. Elle nous a expli-qué qu’il y avait différents noms et différentes sanctions selon la gravité des infractions (fautes) commises :

-les contraventions qui aboutissent à une simple amende.

-Les délits qui sont punis d’amendes et de peines de pri-

-son ( la durée dépend de la faute commise et c’est le

juge qui décidera en fonction du code pénal et des cir

constances).

-les crimes : qui peuvent entrainer des peines allant

jusqu’à la prison à perpétuité (pour toujours).

Nous avons vu un exemple de chaque type de délit au-quel elle a été confrontée en tant que gendarme.

Ensuite nous avons parlé du harcèlement et du compor-tement à adopter lorsqu’on est victime de harcèlement où si on connait quelqu’un qui le subit. Nous avons visionné une vidéo-fiction, tournée à Ambrussum il y a quelques années par des élèves du collège, qui montrait un cas de cyber-harcèlement.

Cette intervention nous a semblé très utile pour prendre conscience des règles de vie dans notre pays et avoir en tête les limites à ne pas dépasser. Il y a, en effet, des choses que nous faisons sans savoir que ce sont des délits, en particulier à travers les réseaux sociaux où les insultes et le harcèlement sont banalisés. Les gendarmes de la BPDJ interviennent chaque année au collège pour prévenir la délinquance avant qu’elle n’arrive.

La BPDJ à Ambrussum

Photo de Cara Sebastia Louis

Lily Canto, 4e

La brigade de prévention de la délinquance juvénile (BPDJ) est une unité spécialisée de la gendarmerie fran-çaise. La BPDJ HERAULT a mis en ligne plusieurs courts-métrages qui abordent les principaux thèmes de préven-tion. Les titres font réfléchir, « se taire c’est laisser faire », « l’alcool et si ... », « Harcèlement, toi tu ferais quoi ? » « Le tabac, dire non c’est pas si compliqué » Vous les trouverez sur BPDJ hérault—https://www.youtube.com › channel

4

Le mardi 12 novembre les élèves du club lecture

avec Mmes Bosc et Magous sont allées à la li-

brairie AB à Lunel pour choisir des livres pour le

CDI et tous les élèves du collège.

Delphine, la propriétaire de la librairie, nous a

présenté ses livres coup de cœur. Nous avons

ensuite chacune choisit notre livre préféré. Une

visite courte mais instructive !!!!

Les élèves du club lecture

Après une lecture critique des membres du club, les livres sont mis à disposition des collégiens avec un fiche qui

aide à guider leurs choix . Exercice fort intéressant pour tous et plein d’idées pour meubler le moment « Lisons en-

semble » !

Lisons ensemble

Qu’est ce que c’est le moment « Lisons ensemble » ? C’est un temps partagé par tous dans le collège qui permet de découvrir la lecture plaisir. On peut discuter entre nous et s’entraider pour trou-ver des livres qu’on est pressé de retrouver au moment du quart d’heure de lecture à 13h30. Et puis une fois le temps de lecture passé, on reprend le travail dans un état plus posé et concentré. Sans compter qu’on apprend du nouveau vocabulaire et qu’on lit de mieux en mieux. Nous avons enquêté sur le projet « Lisons ensemble » au collège Ambrussum., Voici ce que pensent quelques élèves de sixième :

Certains pensent que c’est bien car ça les calme en début d’après-midi, d’autres pensent que c’est bien car ça fait perdre 15 minutes de cours, d’autres encore, aiment un peu moins car ils n’aiment pas

trop la lecture, certains autres aiment car c’est bien de pouvoir lire et que c’est encore mieux qu’il y ait le CDI où ils peuvent emprunter des livres s’ils n’en ont pas chez eux.

Camille Duverger, 6e

Apprendre à communiquer sans violence et à

gérer les conflits en 6e

Toutes les classes de 6e sont progressivement formées cette année à ap-prendre à communiquer sans violence et à devenir médiateur par les pairs (c’est-à-dire entre élèves). Entre le mois de novembre et de décembre, chaque classe de 6e a une formation sur la gestion des émotions et des conflits. Entre janvier et févier 2020, ces élèves continueront à être formés.

Sensibilisation au risque

inondation sur le Vidourle et aux risques majeurs

Au mois de novembre, toutes les classes de 5e ont fait un travail sur le risque inondation. La journée se déroulait en deux temps, le matin sur site et l’après-midi au Collège. Après les inondations des années 2000, l’EPTB Vidourle a engagé un partenariat avec l’Education Nationale pour des actions d’animations et de sensi-bilisation auprès des scolaires sur la problématique inondation pour restaurer la conscience du risque et la culture de prévention.

——————————————————————

Vie du collège

En sortie avec le club lecture

5

Retour en images sur Visa pour l’image...

Et le marché de Noël Cette année, les élèves de l’Ulis ont choisi le thème « Noël doux et blanc » et ont réalisé des objets durant plu-

sieurs séances. Ils nous ont aussi proposé des douceurs, chocolats, roses des sables et petits sablés à déguster.

6

Les mots de Lucas

J’étais en cours de français et je surveil-lais l’heure car je devais aller à 11 heures en salle polyvalente pour la réunion des écodélégués. Monsieur Gouchault nous a accueillis et puis nous a demandé de dire pourquoi nous voulions être éco-délégués et tout le monde s’est exprimé. Ensuite nous avons vu des vidéos de lycéens qui nous ont expliqué ce que c’était « être écodélégué ». Nous pourrons peut-être plus facilement convaincre nos camarades et les autres personnes qui nous entourent que si on était des adultes.

Le rôle de l’écodélégué

Nous avons compris que nous devions voir les choses qui n’allaient pas dans le collège. Monsieur Gouchault nous a donné l’autorisa-tion d’utiliser notre téléphone pour prendre en photo les preuves de gaspillage ou de pollution dans le collège. Notre rôle c’est d’être utiles pour engager notre collège dans la lutte contre le réchauffement climatique. Pour cela, nous devons aider à : -protéger la biodiversité -protéger l’économie de la lumière -éviter le gaspillage alimentaire

-réduire et trier les déchets. Lucas Bourel, 6e

Un geste pour la planète

Des ressources banales mais menacées

Imag

e g

ratu

ite

s-h

ttp

s://

ww

w.g

oo

gle.

com

Le sable, et si on en manquait ? Le sable, en danger ? Mais non voyons, il y en a par-tout. Et pourtant ! Nous consommons beaucoup trop de sable. Nos maisons, nos routes, nos voitures, nos télé-phones sont faits avec du sable. (80% de sable dans le béton, 30 000 tonnes de sable pour 1km d’autoroute ! ). Nous consommons 15 milliard de tonnes de sables par an. Il faut plusieurs de dizaines de milliers d’années pour que le sable se renouvelle. Si nous continuons comme ça il n’y aura bientôt plus de sable sur la pla-nète. Le sable est pris sur les plages et dans le lit des rivières, le sable des déserts est inutile pour la cons-truction.

Il existe des alternatives, par exemple recycler des ma-tériaux à base de sable comme le verre ou le béton. Malheureusement ces solutions coûtent très cher et cela réduit les marges des entreprises. Celles-ci préfè-rent toujours les solutions les moins chères dans l’im-médiat. Donc le sable est bien en danger, déjà beaucoup de plages ont disparu dans le monde et des îles s’enfon-cent dans la mer. Le sable est le produit de la décom-position des roches, il faut des millénaires pour en faire.

Esteban Jory - Sutter, Myckel Cauquil, 4e

L’eau rare et précieuse ? il y a 200 ans une personne utilisait 20 litres d’eau par jour, aujourd’hui, nous consommons environ 140 litres d’eau par jour et par personne. Il nous faut environ 9 litres chaque fois que l’on tire la chasse, 200 litres pour laver une voiture, entre 50 000 et 80 000 litres pour remplir une piscine. La problématique de l’eau est l’enjeu principal du 21e siècle. Il y a déjà des guerres de l’eau dans certains pays. Il y a eu des émeutes de la soif en Bolivie et en Irak en 2018. En Californie, la consommation de Los Angeles augmente chaque année alors que la sécheresse réduit la quantité d’eau disponible. En Afrique australe, il y a des endroits où il n’a pas plu depuis cinq ans. Les populations attendent les citernes d’eau pour boire et cuisiner mais n’en ont pas as-sez pour se laver et cultiver. 1300 milliards de litres d’eau potable sont gaspillés par jour. On pourrait réduire ce chiffre en changeant nos com-portements. Pensons-y en nous douchant, en faisant la vaisselle, en nous brossant les dents ou en lavant les lé-gumes. Les plantes adorent l’eau de la salade !

Océane Madevat, Nihad Laarioui, 4e

Imag

e g

ratu

ite

s-h

ttp

s://

ww

w.g

oo

gle.

com

Les éco-délégués sont les ambassadeurs indispensables des démarches éco-citoyennes amorcées par les établis-sements scolaires, en lien avec l’ensemble de la communauté scolaire. Suite à la circulaire du MEN N°2015-018 de février 2015, de plus en plus d’établissements scolaires mettent en place des éco-délégués. Ils doivent montrer l’exemple et servir de relais d’information pour les enjeux et actions concernant l’environnement. Ils sont acteurs des actions à mettre en œuvre et sont membres des instances de décision. Ils doivent transmettre l ’envie de parti-ciper aux projets engagés pour agir en faveur du développement durable.

Source : https://www.education.gouv.fr/cid144975/des-eleves-eco-delegues.html

Des éco-délégués au collège

7

les feux se sont propagés et sont devenus incontrôlables à cause de la sécheresse, due au réchauffement clima-tique. Il s’est passé la même chose, en Russie, aux États-Unis et maintenant en Australie. Dans toutes ces forêts qui brûlent, les animaux et les hommes perdent leurs habitats et sont menacés.

Comment je vois ma planète

Je vois la terre avec l’écologie au centre. L’écologie joue un rôle très important dans le monde. Elle est très pré-cieuse, elle veille à un meilleur équilibre entre l’Homme et son environnement naturel, et donc à la protection de notre cadre de vie. Cependant, il y a des crises écolo-giques qui sont dues à l’exploitation excessive de cer-taines ressources ou espèces. L’autre grande cause de ces crises est le réchauffement climatique qui est cau-sé par la forte augmentation du dioxyde de carbone et du méthane dans l'atmosphère.

Lily Canto, 4e

Des chiffres impressionnants

L’utilisation d’internet est deve-nue indispensable et de nou-veaux usages apparaissent chaque jour. Savez-vous quelle quantité d’énergie consomme l’envoi d’un simple e-mail ? Avec une pièce jointe, c’est au-tant qu’une ampoule basse con-sommation allumée pendant une heure (soit 24 Wh selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, Ademe), sans pièce jointe, c’est cinq fois moins. En un an, plus de 2 672 milliards d’e-mails (hors spam) sont envoyés dans le monde, selon le repor-tage de France5 : Internet, la pollution cachée, il faut 1h de la production de 15 centrales nucléaires pour l’envoi de…seulement 10 milliards de mails. Les chiffres sont tellement énormes qu’on n’arrive pas à se rendre compte. En plus des e-mails il y a les vidéos, la consulta-tion des sites internet, des réseaux sociaux, le téléchar-gement massif, les recherches, les données sauvegar-dées sur le cloud, etc… 400 heures de vidéos sont ajou-tées sur Youtube chaque minute, une vie entière ne suf-firait pas pour regarder les vidéos postées en un seul jour ! Chaque seconde, 39 000 recherches sont lancées sur le seul moteur Google et plus de 4 milliards de mes-

Sages sont envoyés par jour sur Facebook. Les internautes sont responsables à 50% des gaz à effet de serre émis par internet qui est le troisième consommateur mon-dial d’énergie après la Chine et les USA. C’est énorme !

Agir à notre échelle ?

En faisant du tri dans notre boite mail et sur le cloud, (éviter l’envoi d’e-mails lourds avec pièce jointe compressée et beaucoup de destinataires), en installant un programme anti-spam, en limitant notre temps passé inutilement sur le net, en en-registrant nos sites préférés en favoris, en évitant le streaming. Ces actions semblent minuscules par rapport à l’ampleur de la pollution et face à l’indifférence et au nombre. Comment faire pour cet outil magique continue à nous rendre des services en limitant son impact écolo-gique ?

Texte collectif, source : https://information.tv5monde.com

France5 : Internet, la pollution cachée

Le 7e continent ou la menace du tout plastique

Le saviez-vous ?

La terre a environ 4.6 milliards d’années, si on ramène cela à 46

ans, on peut dire que les humains sont là depuis 4 heures et notre

révolution industrielle a commencé il a 1 minute. Dans cet intervalle,

nous avons détruit plus de 50% des forêts de la planète, fait dispa-

raitre la moitié de la biodiversité, et attaqué la couche protectrice de

l’atmosphère avec des gaz à effet de serre ou toxiques !

Source : https://www.planetoscope.com/dechets/614-production-de-dechets-en-france.

Le fléau de la déforestation

Aujourd’hui, l’Amazonie est protégée mais le nouveau président du Brésil, Jair Bolsonaro, encourage la défo-restation de la forêt amazonienne pour remplacer la fo-rêt par des cultures. Cette forêt contient beaucoup d ’espèces vivantes comme des plantes qui nous ser-vent à faire des médicaments importants. L’Amazonie subit chaque année de nombreux incendies mais en 2019 il y en a eu beaucoup plus que les autres années,

L’e-mail plus écologique que la lettre ?

https://www.flickr.com/photos/diversey/

Comment je vois ma planète

8

Rencontre avec Frédéric Noy

L’interview

Le 17 septembre, deux classes de 4e sont allées à Perpignan au festival de photojournalisme Visa pour l’image. Nous avons eu la chance rencontrer Mr Frédéric Noy qui nous a raconté sa ren-contre avec le lac Victoria en 1987, il y a plus de trente ans, alors qu’il était jeune coopérant à l’ambassade de France en Tanzanie. Son exposition « La lente agonie du lac Victoria » a gagné le prix Visa d’or 2019. Il a genti-ment répondu à toutes nos questions. Elèves - Pourquoi avez-vous eu envie montrer le lac Victoria ? F. Noy - J’habite à Kampala au bord du lac qui est le plus grand d’Afrique et borde l’Ouganda, la Tanzanie et le Ke-nya. Il y a un peu plus d’un an, j’ai en-tendu le gouverneur de la province ké-nyane de Kisumu déclarer que «si d’ici à cinquante ans rien de radical n’est fait, le lac sera une étendue d’eau morte à cause de ce que nous, hu-mains, y déversons». Cela avait quelque chose d’effarant qui a retenu mon attention.

Elèves : Est-ce que le réchauffement climatique a un impact sur le lac Vitoria ?

F.Noy : Oui et de plusieurs façons. Le lac Victoria fait plus de 1000 Km2, c’est la taille de l’Irlande. Et même s’il a l’air calme, il y a des tempêtes sur le lac comme en mer. Avant, les super tempêtes arrivaient tous les quinze ans, à cause du changement climatique, elles devraient maintenant arriver tous les ans. Le réchauffement clima-tique fait que la température de l’eau de surface du lac augmente, cela empêche les eaux profondes et de sur-face de bien se mélanger. La nourriture et l’oxygène res-tent alors en surface ce qui pousse les poissons à venir en surface où la surpêche et la pollution déciment les populations. Une autre conséquence du réchauffement climatique est la baisse du niveau du lac parce qu’il y a plus d’évaporation. Tout cela peut mettre en danger le lac

Elèves : Quel message souhaitez-vous passer aux per-sonnes qui regardent vos photos ?

F.Noy : Aucun. En fait quand je fais une histoire je ne veux pas faire passer de message mais ce qui m’inté-resse c’est comment les gens vont le recevoir. Je dis aucun parce que quand on veut faire passer un mes-sage, cela veut dire qu’on ne fait pas de l’information mais de la communication. Quand on communique, on sait ce qu’on veut dire aux gens et on fait en sorte qu’ils le comprennent. Pour faire de l’information, je décris et je documente une situation. Dans ce cas-ci, c’est la situa-tion du lac Victoria et comment il rentre dans une lente agonie. Ensuite, je fais confiance à l’intelligence, à la sensibilité, à la compréhension du public pour déduire ce qu’il pense que cette histoire peut enseigner ou apporter. Donc je n’ai pas un message particulier, je suis plutôt un passeur qui évidement incite les gens à réfléchir. Mon message serait : apprenez à réfléchir par vous-même et ayez une opinion par vous-même. Mais pour cela il faut être bien informé. Nous regardons tous les mêmes

images mais ne voyons pas tous la même chose. C’est notre culture générale et notre niveau d’information qui font la différence. Votre plus grand capital est donc votre culture générale. C’est sur elle que vous allez bâtir votre connais-sance, quel que soit votre mé-tier.

Elèves : Comment savez-vous que vous avez le bon cadrage ou la bonne photo ?

F.Noy : Comment savoir si mon cadrage est bon ? Vous-même tout ce que vous faîtes ou produisez d’où cela vous vient-il ? Quand vous parlez, quand vous écrivez, quand vous faîtes une photo, vos idées, vous pensez qu’elles vous viennent d’où ? Vous pensez que c’est arrivé tout

seul dans votre cerveau ? Non elles viennent de votre vécu, de ce que vous avez vu, lu, entendu et même rêvé. Votre cerveau ne demande qu’à se remplir. Aller voir des tableaux, des photos de grands photographes, lire des livres - pas n’importe lesquels non plus - vivre des expé-riences, lire la presse, tout cela vous forge une culture qui aide à savoir comment faire beau et bien. Quand je fais des photos, toutes ces choses-là ressortent. Moi je n’ai pas fait d’école de la photo ni de journalisme, tout ce que je sais, je l’ai appris tout seul. Ma meilleure école a été les musées, j’allais voir les peintures. L’inspiration ne sort pas de nulle part. Mon père disait : « il n’y a rien qui sort de votre cerveau que vous n’ayez mis avant ». La culture générale vous sauvera toujours.

Nous remercions Frédéric Noy pour cet entretien et sur-tout pour la magnifique exposition La lente agonie du lac Victoria. Sur un espace de 1000 Km2, tous les pro-blèmes environnementaux sont concentrés, la pollution chimique, les conséquences du réchauffement clima-tique, la surpopulation, la culture intensive d’huile de palme et de fleurs coupées, la surexploitation de sable. Cette exposition sur le lac Victoria est comme une loupe pour mieux voir l’état de la planète.

D’après l’interview de F. Noy enregistrée par Caliste D.

9

L’interview

Il ont du talent nos collégiens !

Elodie nous parle de son dessin

« Ce dessin, je l’ai intitulé « Souvenir éternel » il re-

présente un des personnages que j’ai créés, qui me

tient beaucoup à cœur et qui s’appelle Célestin Wis-

toria. C’est un des personnages de ma future nouvelle

(que je dois encore finir d’écrire).

Je l’ai représenté en enfant et sur une colline où on le

voit tenter de rattraper le souvenir de son amie d’en-

fance.

J’ai tout d’abord esquissé un croquis sur mon carnet

de dessin, puis je l’ai importé sur ma tablette gra-

phique pour l’achever en numérique. J’ai utilisé le logi-

ciel Medibang paint et je me suis servi uniquement

des pinceaux principaux pour le contour, les couleurs,

la lumière, les ombres , etc. J’ai fait environ 100

calques pour les différentes étapes et la réalisation

de ce dessin m’a pris environ 40 heures.

Pour finir, j’ai rajouté une simple citation sur les sou-

venirs écrite par moi. »

Elodie Jarlet, 4e, amoureuse des arts et des belles lettres ,

rédactrice et chasseuse de citations pour la Gazette

d’Ambrussum

Poètes en herbe

Livre

Toi Livre qui détiens plus de secrets

Que le monde n’en peut porter

Toi qui, bien précieusement,

Es gardé au fond

De l’armoire à secrets,

La grosse armoire cadenassée,

Veux-tu bien me livrer

Les nombreuses formules

Les terribles secrets

Qui s’impriment sur tes pages vierges ?

Zia Pratlong, 6e

Calligrammes de Anna Huser, Emmy Vachery, Maï Douchy, Louis Gaillard et Lilas Baudry, 6e

10

Crayon, papier, stylo

Inspirés par la poésie

Les élèves de 6e7 nous parlent de leur travail de création de BD à partir de Lafontaine « J’ai bien aimé, c’était un apprentissage très intéressant et ludique. Même si je ne suis pas bonne en dessin, ça m’a permis de m’exprimer en m’amusant et en m’appliquant. » « On a appris à reformuler les fables, et travailler en binômes nous a permis de partager nos idées. Je n ’avais jamais fait ça avant, c’était difficile, il fallait réfléchir et inventer tout en restant dans le thème de la fable. » « J’ai adoré le travail de la B.D, mais par contre, qu’est-ce que c’était loooong ! Nous avons adapté la fable, la cigale qui a trop mangé demande à la coach fourmi de l’aider à mincir. Le travail était passionnant. » « J’ai adoré faire ce travail car j’aime le dessin mais c’était quand même dur de trouver une idée pour dénoncer quelque chose en s’inspirant de la fable. » « Le travail a été long car il y avait le fond et les dessins à décalquer. Cela m ’a appris la patience et le soin du travail. J’ai passé plus de 5h30 et je me suis inspiré des ados accrocs à la tablette ou au smartphone. J ’en ai tiré une morale. » « J’ai trouvé que faire la B.D était simple mais il m’a fallu plusieurs jours pour la finir vu que j’ai recommencé plu-sieurs fois. » « Il fallait trouver une histoire, mais c’était rigolo de faire les cases et les personnages, j’ai bien aimé. » « C’était un peu dur à faire mais c’était cool à colorier. Le plus difficile était de chercher le texte mais à la fin c’était bien et j’ai aimé le faire. Voilà ! »

Prune, Pauline, Baptiste, Aubin, Esteban, Shanez, Meissa et les autres élèves de 6e7 ..

Voici deux illustrations poé-

tiques de Lilas Baudry, 6e :

A droite dessin au fusain pour

un poème de Maurice Carême

’’Le givre’’

A gauche dessin aux crayons

pastels pour ‘’Au pays de

l’édredon bleu’’ de Robert L.

Stevenson

11

Sortez de chez vous

Des lieux de détente, de pro-

menade et de découverte

A Lunel, l'environnement fait partie du patrimoine. Que ce soit l'écosystème du Canal de Lunel, le parc municipal Jean Hugo, les Petits Pins ou encore l'Arboretum, ce sont des sites environ-nementaux que la Ville de Lunel entre-tient et où on peut se promener seul, en famille ou avec des amis.

Le musée de la Tour des Prisons

Située sur l'ancienne demeure seigneuriale des Gaucelms, la tour a été érigée au moyen-âge. Après avoir constitué un site défensif pour l'accès à la cité, elle fût transformée en prison pendant les guerres de religion. Un usage qu'elle conservera jusqu'en 1917. On peut voir les messages gravés dans la pierre par des généra-tions de prisonniers et c’est très émouvant. La lampe torche est fournie par l’office du tourisme pour nous plonger dans le passé de la cité pescalune. Les murs témoignent du passé des hommes, des femmes et aussi parfois des enfants privés de liber-té.

16 cours Gabriel Péri, 34400 Lunel

Le musée Médard

Situé en face de l’église Notre-Dame-du-Lac, dans un immeuble du début du XVIIIe s., place des Martyrs de la Résistance. Le Musée Mé-dard offre un parcours à la découverte des expositions temporaires et de la collection de volumes anciens et précieux léguée par Louis Mé-dard. En plus, en ce moment, zoom sur le tableau Marat assassiné, 13 juillet 1793 peint par l’atelier de Jacques-Louis David, prêt exception-nel du musée national des Châteaux de Versailles et Trianon. Le mu-sée propose des animations pour les scolaires et des visites guidées gratuites le samedi matin. Il y a des conférences, des ateliers et en janvier, pour la nuit de la lecture, le musée propose aux visiteurs diffé-rentes animations en partenariat avec la médiathèque intercommunale du Pays de Lunel et la librairie AB.

Découverte : une journée autour de Lunel

La balade des berges du Vidourle à St Séries C’est une promenade qui longe le Vidourle entre St Séries et Ville-telle. Le Vidourle est la frontière naturelle entre l'Hérault et le Gard. Jadis, on y venait pêcher pour se nourrir, acheter de la farine au moulin et laver le linge. Aujourd'hui, il embellit le paysage... mais il est parfois dangereux quand il déborde en « vidourlades » . Depuis le parking de la la mairie de Saint-Sériès, repérez le pan-neau «berges du Vidourle», rue du Vidourle, non loin de l’église. Après la station d’épuration, vous rejoignez une route : en dix mi-nutes, vous atteignez le lieu-dit «Moulin de La Roque ». Repérez la montée vers le départ de la «Via ferrata », bien signalée, avec une marque jaune irrégulière. Juste au début de la montée, voyez un ancien mazet bien conservé, sur la gauche. Vous atteignez sur un replat la table d’orientation, tenez bien les enfants. Vous voici sur un point de vue exceptionnel : au loin, s’élèvent les villages du Gard et les célèbres moulins de Calvisson. Poursuivez et redescendez à l’autre bout, en repérant le deuxième chemin à gauche. Vous retrouvez les rives du Vidourle. Et maintenant, direction Villetelle.

12

En route vers le futur

Elocance, l’application qui fait parler le web

Pour entendre ce qu’on écrit Elocance est une application « révolutionnaire » dispo-nible sur Android, iOs et en extension pour google chrome. « Une excellente application pour mettre de cô-té des textes à écouter plus tard sur votre mobile ou ta-blette. Un étonnant outil pour lire avec vos oreilles. La lecture est naturelle ou presque […] le résultat est vrai-ment bluffant ». Voici, en gros, ce que l’on peut lire sur le site de L'Infolettre d'Outils Tice qui présentait cet été l’application Elocance. Elle est gratuite, une fois votre compte créé, vous disposez d’une bibliothèque virtuelle dans laquelle vous pouvez sauvegarder et ranger tous vos documents. Si un article vous intéresse sur internet, vous pouvez le capturez et l’envoyez dans votre biblio-thèque en un simple clic Cette application nous permet de gagner du temps dans notre train de vie pressé en pouvant convertir en audio n’importe quel type de fichier texte, nos notes (de cours), des articles venant d’internet et même nos mails d’un simple « clic ». Il existe plusieurs types de voix pour avoir une meilleure lecture selon nos préférences. Nous avons également le choix entre quatre langues : le fran-çais, l’anglais, l’espagnol et l’allemand.

Elocance va nous faciliter la vie , vraiment ? Nous avons testé nous-mêmes et recueilli le témoignage de quelques élèves qui ont testé cette fameuse applica-tion. Les critiques peuvent se résumer comme suit : « L’accès à l’application n’est pas très compliqué et c’est un point positif, mais je m’attendais à mieux, les voix sont assez robotisées, le texte a tendance à se décaler

selon le type de fichier. Finalement, ce n’est pas si révo-lutionnaire, c’est presque comme les assistants vocaux de nos téléphones. Mais cela reste quand même un outil intéressant ». Donc bien que cette application reste « pratique » pour la vie de tous les jours, elle n’est pas aussi « révolutionnaire » que ce que le disent les concepteurs et selon les avis de nos camarades, elle n’est qu’un exemple d’amélioration des assistants vocaux pour nos smartphones. Cette application peut s’avérer très utile pour les per-sonnes mal voyantes ou les enfants avec des difficultés d’accès à l’écrit. Elle plaira aussi à ceux qui souhaitent lire en faisant autre chose. Pour la lecture plaisir, vous vous conseillons de lire vous-mêmes ou, au pire, d’utili-ser des livres audios lus par de vrais comédiens. Atten-tion chers collégiens fâchés avec l’orthographe, malgré toutes les innovations et réformes en tous genres, notez que le mot éloquence continue à s’écrire avec q-u-e.

Elodie Jarlet

Sources : L'Infolettre d'Outils Tice : https://outilstice.com/2019/08/elocance-transformer-en-audio-nimporte-quel-texte/

Co

llèg

e A

mb

russ

um

de

Lu

nel

, 4

5 a

ven

ue

Méd

ard

. P

roje

t en

cad

ré p

ar

Mm

es D

ufo

ur,

Gra

ve

et L

lorc

a —

4e

trim

. 2

01

9

Recette des petits sablés à la cannelle

Ingrédients : 250 g de farine , 1 œuf, 90 g de sucre en poudre, 1 pincée de sel, 180 g de

beurre , 2 c. à café de cannelle moulue.

Réalisation : Dans un saladier, je mélange la farine, le sucre, le sel, l'œuf, la cannelle et le

beurre jusqu'à ce que le mélange devienne homogène. Je laisse reposer la pâte 1 h au réfrigé-

rateur. Je sors la pâte du réfrigérateur 15 minutes avant de l'étaler. Je préchauffe le four à

180°C (Th.6). Sur un plan de travail légèrement fariné, j'étale la pâte à l'aide d'un rouleau sur

une épaisseur d'½ cm environ. Je découpe avec des emporte-pièces de formes différentes plusieurs sablés. Je les dépose sur

une plaque de cuisson légèrement beurrée et farinée. Je fais cuire pendant 15 à 20 minutes et déplace les sablés délicatement

avec une spatule sur une assiette. C’est prêt ! Vous pouvez les conserver dans une boite en fer.

A._Bitard, la science illustrée, , 1887

Appel à contributions Si vous souhaitez proposer un sujet, soumettre un

article, une photo, un dessin ou un texte, contac-

tez Mme Grave au CDI ou Mme Dufour ou Mme

LLorca. Ce journal nous appartient à tous et

toutes vos participations seront les bienvenues.