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Le Travailleur Catalan L ’ H E B D O M A D A I R E C O M M U N I S T E D E S P Y R É N É E S - O R I E N T A L E S ★ P O U R D E S L E N D E M A I N S Q U I C H A N G E N T

Primaires à gauche, alliance avec le Modem, Europe écologie :

le jeu de massacre !

Henri Demay n’est plusA 61 ans, le conseiller général socia-liste, maire d’Ille-sur-Têt, vient dequitter pour toujours la scène politi-que. Notre journal présente ses plussincères condoléances, à ses pro-ches, à son parti, aux habitants de laville et du canton qu’il a contribué àfaire évoluer depuis 2001, date deson élection aux deux responsabili-tés. Henri Demay était un homme dis-cret, humble et efficace, un élu socia-liste sincère qui préférait l’obscuritédes dossiers et du travail acharné aux

feux de la rampe. Au Conseil généralprès de Christian Bourquin visible-ment très affecté par sa disparition,en plus de l’environnement HenriDemay suivait efficacement les affai-res du Service Départementald’Incendie et de Secours. Impliquéfortement dans le milieu associatifavant son élection, cet agent du tré-sor était un homme politique animépar la volonté d’union des forces pro-gressistes pour combattre la droite etrendre la vie meilleure à ses conci-

toyens. Ces der-niers, dans leurensemble, accom-pagnés par uneimposante déléga-tion de pompierset une grande par-tie d’élus de notredépartement lui ontrendu, lundi dernier,un ultime et vibranthommage, ô combienmérité.

Saint-Cyprien : l’UMP dans tous les cas. Vu la tournure que prennent les élections municipales partielles dans la capi-tale de la côte radieuse, l’UMP et en tous cas la droite pourrait gagner quel-que soit le résultat. La gauche affaiblie par une stratégie d’apolitisme (récu-sée par le PCF et le Parti de gauche), peu lisible par ses électeurs, risque dene pas faire le poids alors qu’une chance historique se présentait à elle si laliste conduite par Marie-Pierre Sadourny s’était présentée dans la clarté etl’unité de toutes ses composantes. Thierry Delposo et ses suiveurs risquentde se retrouver bien placés pour affronter, au cours de la 2e manche, la can-didate officielle de l’UMP héritière de Jacques Bouille, ne serait-ce que par lefait qu’elle en fut une de ses principales colistières. Le jeune avocat de Saint-Cyprien ne cache pas son appartenance au Nouveau Centre, parti issu del’UDF et du Modem, devenu un partenaire de l’UMP sous l’ère «sarkozyenne».Dans ces conditions l’UMP triompherait si sa candidate était élue et ne per-drait pas si Delposo venait à l’être. C’est d’autant plus vrai que les autres out-siders Jean Roméo et Claude Valdès sont eux aussi des candidats de droiteavérés. Sauf surprise, toujours possible, venant de la liste Sadourny qui estmembre du PS, on voit mal la droite perdre cette élection quel que soit l’or-dre d’arrivée des second, troisième et quatrième, étant entendu que peu d’ob-servateurs imagine mal comment la candidate officielle du parti de Sarkozypourrait ne pas arriver en tête.

Benoît Hamon à la féria de MillasInattendue ou programmée, la présence duporte parole national du parti socialiste à la fériade Millas constitue une petite surprise. Ce par-ticipant de marque donnait à l’événement unefausse allure de fête de la rose, qui d’ailleurshabituellement se tient dans cette commune,chef-lieu du canton de Christian Bourquin. Riend’anormal à ce que le conseiller général, par ail-leurs président de l’institution, invite un amipersonnel à sa table au cours du repas qu’ilorganise en marge de la féria. Au reste, il est denotoriété publique que le responsable nationaldu PS et le président socialiste du Conseil géné-ral des P-O sont de la même tendance, plutôt àgauche, au sein de leur parti. A noter égalementla présence de nombreux élus locaux attablésautour de l’ex-premier magistrat de la ville, cequi laisse à penser que Christian Bourquinregarde d’un œil attentif les prochaines élec-tions sénatoriales.

Saint-Cyprien : 6 listes… A 10 jours du premier tour des municipales partielles dans la villemarquée par le suicide en prison de son ex-maire, suspecté deplusieurs délits, la droite et les « héritiers » politiques de JacquesBouille ne sont pas complexés. Ils sont nombreux, dont une quijouit de l’investiture UMP, à solliciter les suffrages de l’électorat«cyprianenc». Le dernier en date est Claude Valdès, un agent del’administration fiscale, élu et réélu avec l’équipe du premiermagistrat décédé et qui a démissionné en même temps que sescollègues. Il jure aujourd’hui s’être abstenu pour l’élection dePierre Fontvieille au poste de maire après la disparition de

Jacques Bouille. Ne manquant pas de courage ou d’aplomb, cha-cun appréciera, ce énième nouveau candidat a justifié son dés-aveu pour le premier par une fidélité aux engagements dusecond. Personne dans la ville côtière ne veut croire qu’un candi-dat puisse récolter des voix en se présentant comme le plus fidèlehéritier de l’ancien édile désormais disparu, ou alors c’est à dés-espérer de tout. Pour autant, cette situation pourrait ne pas êtrefavorable à la gauche incapable d’avancer à visage découvert enrassemblant et en donnant sa place à chacune de ses composan-tes représentées sur Saint-Cyprien.

22 N°3330 - Semaine du 28 août au 3 septembre 2009lu - vu -entendu 7 sur 7

Au sommaireOpposition :petites (et grandes)manœuvres

En bref dans le département

Le nouveau préfetdes P-O entre en fonction

Estagel en fête

Belesta :« Françoise Claustre :30 ans d'archéologie préhistorique en Roussillon »

Université d’été du PCF- Stalinisme = nazisme :un amalgame porteur detragédies ?

Eolien et nucléaire,émetteurs de CO2 :vrai ou faux ?

Les colères d’Hypnos - Les dico-lériques

Sports

Le carrefour des artistes

2e fête du livreet des éditeurs à Céret

Les Amis du Cinémaà l’Arsenal

Les balades du TC

Visa pour l’Image 2009

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3l’éditode Sébastien Pouilly

Nationaliser les banques ?Pour un pôle public financier !« L’écran de fumée du G20 est derrière nous,

recommençons comme avant ! » Voilà ce que clai-

ronnent désormais les spéculateurs et les patrons

des banques, avec la bénédiction d’un gouverne-

ment complice et au détriment des Français !

Faut-il rappeler que nous subissons la pire crise

depuis 1929 ? Faut-il rappeler que les banques sont

les principales responsables de celle-ci et qu’elles

amplifient au quotidien ses effets dramatiques ?

Pour sortir de cette mauvaise farce, Sarkozy per-

siste dans une sorte de jeu bonus - malus « mora-

lisateur » du capitalisme appliqué à la finance.

Celui-ci fait penser à un pompier pyromane, lui qui

s’apprêtait à importer les subprimes en France et

qui pousse le crime en débloquant 360 milliards

d’argent public pour récompenser les coupables !

Il est plus que temps de réformer de fond en com-

ble le système financier, afin de relancer les activi-

tés utiles, l’emploi, les investissements et les salai-

res et afin de lutter contre la spéculation et les abus.

Les établissements de crédit ont un rôle stratégique

à jouer pour impulser une croissance durable.

L’argent des banques est l’argent des Français, il

doit servir l’intérêt général, et non l’intérêt des

actionnaires !

Dans cette optique, le député communiste du Nord

Jean-Jacques Candelier propose de nationaliser les

grandes banques capitalistes françaises (dont la

BNP), de démocratiser leur fonctionnement, avec la

participation des salariés et des usagers, et ce, dans

le cadre d’un nouveau service public et d’un large

pôle public financier regroupant tous les acteurs

(Caisse des Dépôts, OSÉO, la Banque Postale …).

De plus, la France doit s’engager dès à présent en

faveur des ruptures nécessaires avec les dogmes

libéraux européens, en soumettant la BCE au pou-

voir politique, en instaurant une taxe Tobin sur les

transactions monétaires et en créant un Service

d’Intérêt Général (SIG) bancaire et financier euro-

péen.

Telles sont les conditions pour faire passer la satis-

faction des besoins humains avant la soif infinie

d’argent facile de quelques-uns.

N°3330 - Semaine du 28 août au 3 septembre 2009 à la une

Le 7 juillet, la première secrétaire du PS,Martine Aubry, adressait une lettre àJean-Michel Baylet (PRG), Marie-George Buffet (PCF), Jean-PierreChevènement(MRC), Cécile Duflot(Verts), Jean-Luc Mélenchon (PG) etDaniel Cohn-Bendit (Europe écologie)pour leur annoncer que l’objectif du PSétait « de participer à l’élaborationd’un projet commun de la gauche en2012, mais aussi de mettre en œuvreune stratégie politique électorale com-mune pour l’emporter. » A quoi MGBrépondait le 15 juillet « qu’il ne suffirapas pour cela de lancer des appelsmiracles au rassemblement, quand àl’évidence l’état actuel de la gaucherenvoie à de très sérieux débats surl’analyse de la crise et sur la nature desruptures à opérer pour en sortir »,avant d’ajouter « autant le dire fran-chement, si des mobilisations socialesou des batailles parlementaires nouspermettent de nous retrouver, et jamaisnous ne refuserons les possibles frontsd’action contre la politique de la droite,nous ne percevons pas à l’heure qu’ilest la clarté nécessaire dans les posi-tions du Parti socialiste sur l’Europe, lefinancement des retraites, la réformedes institutions, pour ne prendre queces exemples d’actualité. Et que dire dela répétition d’alliances locales avec leModem, en totale contradiction avecles intentions affichées dans ta lettre. »

Le soi-disant « pacte uni-taire de progrès »Entre ces deux échanges épistolairesparaissait dans la presse un appel(http://pacteunitaire.fr/index.php) deplusieurs personnalités de gauche « aurassemblement sans délai de toutescelles et de tous ceux qui estimenturgent de se retrouver dans une démar-che unitaire, en pleine autonomie, au-delà des appareils politiques, non pascontre eux mais en rejetant toute hégé-monie (…) avec comme premier objec-tif l'élaboration d'un pacte unitaire deprogrès. » Parmi les initiateurs de cetappel, on trouvait, entre autres, lesnoms de Robert Hue, sénateur du Vald’Oise, et ceux de Vincent Peillondéputé européen et FrançoisRebsamen, sénateur et maire de Dijon,tous deux animateurs de L'Espoir à

gauche, le courant socialiste issu de lacandidature de Ségolène Royal à ladirection du PS.

Une nouvelle mouture derecomposition politique Le décor était dressé, il ne restait plusqu’à présenter le spectacle. Le rideaus’est ouvert le 21 août au cours desateliers d’été de l’Espoir à gauche. Lesdébatteurs non socialistes invités àl’atelier intitulé « Une nouvelle majo-rité progressiste pour la France » sontDaniel Cohn-Bendit, Robert Hue,Christiane Taubira et en vedette amé-ricaine Marielle de Sarnez, depuislongtemps bras droit de FrançoisBayrou. Après l’échec de ce dernieraux européennes, on croyait levée l’hy-pothèque du Modem. C’était sanscompter sur la stratégie obsession-nelle d’une bipolarisation définitive dela vie politique garantissant l’immua-bilité du système capitaliste. Pour lemoment le mouvement de FrançoisBayrou y tient une place centrale.Affublé du label de « progressiste », ilfait désormais partie, comme le dit sijoliment Cohn-Bendit, « des forces quine se disent pas de gauche mais quifont partie d'un potentiel majoritaireanti-droite ». Et voilà le Modem enrôlédans la « nouvelle alliance majoritairequi va des communistes au Modem »que Vincent Peillon appelle de sesvœux, ce que Robert Hue désigne

comme le « compromis historique »incontournable.

Un risque de contagionComment mieux qualifier ce qui sepasse là sinon comme « une sorte d’ir-responsabilité qui, semaine aprèssemaine, gagne du terrain, comme s’ilétait aujourd’hui possible de totale-ment s’affranchir de règles, de princi-pes et de valeurs » (Olivier Dartigolles,porte-parole du PCF). Le parti socia-liste y échappera-t-il ? On est en droitd’en douter. Avant que ne débute ceweek-end son université d’été, ce sontles primaires à gauche en vue des pré-sidentielles de 2012 qui focalisentl’attention. Tout indique qu’on va s’yétriper pour savoir comment procéderpour enrôler toute la gauche derrièreun candidat unique choisi par le PS.Pour le moment sans le Modem, maiscomme le dit Arnaud Montebourg, «cen'est pas par lui qu'on commence,c'est par lui qu'on terminera le ras-semblement». Ce spectacle « désespé-rant et dangereux » qui inquiète lePCF fera-t-il un flop ? Un autre scéna-rio s’écrira-t-il qui ressemblerait àcelui qui a permis les résultats encou-rageants du front de gauche aux élec-tions européennes ? Dans le cascontraire, les changements ne ris-quent-ils d’être repoussés aux calen-des grecques ?

Roger Hillel

Politique

Petites (et grandes)manoeuvres

Début juillet, quelques déclarations à gauche sont passées inaperçues. Lespectacle politicien du week-end dernier en dit long sur ce qui avait

commencé à se tramer.

Bayrou enrôlé dans la « nouvelle alliance majoritaire qui va des communistes auModem » que Vincent Peillon (PS) appelle de ses vœux ?

PerpignanReprise du travail desagents de guichet SNCFAprès 4 jours de grève (voir notre pré-cédente édition), avec distribution detracts aux usagers, les agents SNCF dela vente ont décidé de reprendre le tra-vail. Cependant, la direction persistedans ses décisions à ouvrir les gui-chets de la gare de Perpignan de 8h30à 19h15, de fermer la boutique en cen-tre ville le samedi et de supprimer les2 postes de vendeurs, à compter du1er octobre 2009.Pour la CGT 66, la direction adresseainsi un signe fort aux usagers : laSNCF, entreprise publique, se désen-gage petit à petit de ses missions deservice public, en laissant ses usagersseuls face à la billetterie automatique.Sa volonté de fermer les guichetslorsqu’ils ne sont plus « rentables »laisse augurer pour les voyageurs unmanque de personnel qualifié pourrépondre à leur besoin et des files d’at-tentes à rallonge.Le repli du service public entraînant ladéshumanisation des gares est enmarche. Aux voyageurs citoyens defaire connaitre leur mécontentementauprès de la direction SNCF.

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Secours Populaire

Braderie de rentréeLe Secours populaire vous informe dela réouverture de sa braderie 53 avenuedu maréchal Leclerc à Perpignan (face àla gare routière).Vous trouverez tous les vêtementsnécessaires pour une bonne rentrée,ainsi qu’un très grand choix de chaus-sures et de très jolies bottes neuves àprix cassés. Nous vous attendons doncles mardi, jeudi et vendredi de 14 h à17 h et le samedi matin de 9 h à 12 h.Venez nombreux, le meilleur accueilvous sera réservé.

Elne

Une usine dernière génération valorise les bouesd'épuration en compost de haute qualité

Le bureau d'études gardois Terra Sol spécialisé dans la transformation des déchetsorganiques et en particulier des boues d'épuration en compost, a doté le SYDETOM 66 d'uneunité de compostage dernière génération alliant performances et innovations technologiques.

Cette compostière innovante a été mise en service le 15 juillet dernier à Elne. L’objectif de cette unité de compostage desboues d’épuration et de déchets verts estde produire des composts de haute qualitéagronomique et environnementale (normeAFNOR NFU 44.095). L'unité est prévuepour traiter un maximum de 10 000 ton-nes/an de boues biologiques et 7 000 ton-nes de végétaux provenant des déchette-ries voisines et des espaces verts des collec-tivités, après tri. Ces deux gisements étantexclusivement issus du territoire SYDETOM66. Le compost final, environ 3 500 T/an

sera pour une partie épandue par les agri-culteurs (céréales, viticulture, arboriculture,maraîchage, oléiculture) de la région.L'autre partie sera commercialisée auprèsde professionnels, tels les pépiniéristes,paysagistes et entrepreneurs des travauxpublics dans le cadre de végétalisationd’espaces verts. Enfin, il est prévu que lesadministrés et professionnels de la com-mune d’Elne bénéficient gratuitementd’une partie de la production de terreaupendant la durée du marché (15 ans).

Cette usine, d'un coût global de 3,6 mil-lions d'euros, acceptée par la ville d’Elnequi loue le terrain sur lequel elle est implan-tée, a été cofinancée par la Région etl’Europe (fonds FEDER) à hauteur de 11 %.Cette installation classée est le fruit d'unedémarche qualité environnementale et deprocédés technologiques innovants. L’unité,baptisée Illibéris, est la 4e réalisation de laPME gardoise indépendante.Soucieuse des nuisances que peuvent pro-voquer certaines unités de compostage, lasociété Terra Sol a construit un bâtimentprocess confiné de 1 700 m2, sur les 7 000m2 que comptent la compostière. Un nezélectronique de la société canadienneOdotech permettra de connaître et decontrôler en temps réel et en continu leniveau olfactif dégagé. Avec cette compos-tière, l’unité Illibéris est un outil de protec-tion de l’environnement et en particulier,des ressources en eau.

RC

Argelès-sur-Mer

« Je réclame encore et toujours justice ! »Brigitte Briqueu, en grève de la faim depuis le 10 août, entend ne pas en rester là.

Un comité de soutien vient de se créer.Ce vendredi 21 août, rue de la Libération,devant un panneau accroché au mur surlequel on peut lire « en grève de la faim »,un petit attroupement se fait autour deBrigitte Briqueu, habitante d’Argelès. C’esten 2006 que nous l’avions rencontréeesplanade de la Liberté à Argelès, faisant unsit-in devant les bureaux de l’associationqui l’employait. Elle expliquait alors que sesconditions de travail « étaient devenuesintolérables : comportements agressifs, pro-pos discriminants, rumeurs sur mes compé-tences et mon caractère ». Elle entendait«montrer publiquement sa détermination àaller le plus loin possible» et ne demandait« qu’à travailler sereinement ». Nous laretrouvons aujourd’hui, en grève de la faimdepuis le 10 août dernier.Aux passants, auxamis venus la soutenir, elle explique :«Comptable d’une association argelé-sienne pendant quinze ans, sans aucun pro-blème avec ma hiérarchie les cinq premiè-res années, j‘ai été victime de harcèlementmoral pendant dix ans. J’ai été licenciée endécembre 2006 malgré la décision de l’ins-pecteur du travail d’août 2006 qui concluaitpar ces mots : l’autorisation de procéder aulicenciement est refusée». Cette décision,nous précise-t-elle, faisait suite à la

demande d’autorisation de licenciementpour motif disciplinaire de l’association. EtBrigitte Briqueu poursuit : « Licenciée endécembre 2006 pour motif personnel, j’aiété déboutée au tribunal des prud’hommes,la cour d’appel de Montpellier a confirmé ladécision prud’homale et m’a condamnéeaux dépens d’appel et à verser à l’associa-

tion 300 euros. Que me reste-t-il à faire,sinon en arriver à cette extrémité, la grèvede la faim ? Je me sens salie, mise au rebut,je veux retrouver dignité et honneur ». Sonappel « aidez-moi » semblerait avoir étéentendu, un comité de soutien vient de seconstituer. A suivre.

Michèle Devaux

4 N°3330 - Semaine du 28 août au 3 septembre 2009dans le département

Brigitte Briqueu (à g.) : « Je me sens salie, mise au rebut, je veux retrouver dignité et honneur. »

Soucieuse des nuisances que peuvent provoquer certaines unités de compostage, la société Terra Sola construit un bâtiment process confiné de 1 700 m2, sur les 7 000 m2 que comptent la compostière.

Cet énarque de 54 ans dit arriver dans les P-O avec plai-sir, même si jusque-là il n’avait jamais foulé la terre cata-lane. Bien que l’USAP soit revenue à plusieurs reprisesdans la conversation, le représentant de l’Etat s’est atta-ché à souligner les points qui lui semblaient importantspour l’avenir, entendant poursuivre l’action engagée parson prédécesseur nommé préfet dans le Gard. Pour lui, ledépartement possède un potentiel économique, unerichesse culturelle, « un désir d’avancer » : ce sera « le pre-mier département qui offrira une traversée des Pyrénéespar une LGV ».La position stratégique des P-O dans le commerce inter-national (il pense au marché de fruits et légumes Saint-Charles) et les emplois induits sont pour lui des atouts àconforter. Aux graves difficultés que rencontrent les pro-ducteurs agricoles locaux, il entend porter toute sonattention, « le sujet étant important car sont en jeu desemplois, l’investissement des chefs d’entreprises, l’aména-gement du territoire ». Face la crise économique en géné-ral, une réunion est prévue mi-septembre, « s’inscrivantdans les pas de son prédécesseur » qui réunissait réguliè-rement banquiers, trésorier payeur général, chambresconsulaires, services de l’Etat.La grippe A fait aussi l’objet d’un suivi particulier. Une réu-nion a déjà été programmée ce jeudi 27 août et les servi-ces concernés préparent un plan de vaccination éventuel.

Ecoute des élus, application de la loiet services publics…Comment envisage-t-il ses relations avec les élus locaux ?Il affirme ne pas vouloir se substituer à eux et souhaitefavoriser le dialogue, travailler avec tous car « ils ont lalégitimité démocratique ». Il a par ailleurs déjà rencontréChristian Bourquin, président du Conseil général et Jean-Paul Alduy, président de l’agglo de Perpignan, « deux col-lectivités avec lesquelles il travaillera de façon égale ».Quant aux affaires politico judiciaires qui ont frappé (frap-pent) le département, le représentant de l’Etat ne retien-dra qu’une seule recette : le respect des lois. « Dans lessituations complexes, la seule ligne de vie, c’est de s’entenir à la loi. »A la nécessité du maintien des services publics dans undépartement rural alors que le gouvernement entendréduire de façon drastique le nombre de fonctionnaires, le

nouveau préfet s’enflamme et lance un discours sommetoute bien rodé dans l’air du temps : « Il ne faut pasconfondre services publics et services rendus au public ».Et de citer l’agence postale financée par une communeplus à même de satisfaire le client de par «sa souplesse»que le maintien d’un bureau de poste « où plus personnene va ». Ou encore la contribution des collectivités à lacouverture du territoire en téléphonie, Internet… contri-bution puisée bien sûr dans les poches du contribuablealors que ce sont les grandes compagnies qui se gavent.Mais cela, le nouveau préfet ne peut le dire, ayant le sen-timent dit-il que « les collectivités ne sont pas abandon-nées ».Un préfet avenant et certainement sympathique, maisaussi un représentant de l’Etat qui devra continuer derelayer dans les P-O une politique gouvernementale bienplus sombre que ce qu’il veut nous faire croire.

Sébastien Pouilly

Favoriser le dialogue, travailler avec tous les élus car « ilsont la légitimité démocratique », la ligne de conduite affi-chée par le nouveau préfet.

Saint-Cyprien

Relais en assemblée généraleLe Réseau Économique Local d'Actions etd'Initiatives Solidaires vous invite à son assembléegénérale annuelle samedi 29 août chez LaurenceColliaux - 25, rue Boccherini à Saint-Cyprien Plage,quartier des Capellans.Vous êtes adhérent, sympathisant, ou simplementcurieux de tout, et particulièrement de mieux connaîtrel'économie solidaire, retenez cette date et rejoignez-nous!Déroulement de la journée :A partir de 10 h 30, le vif du sujet : l'associationRelais, l'économie solidaire et l'écologie, quel est lesens de nos actions et quelle évolution leur donner ? 12 h, pause apéro et description rapide de l'organisa-tion du forum du 21 novembre, sur le thème « Habiterautrement, des réponses écologiques et solidaires ».A partir de 13 h, repas au jardin de notre amieLaurence avec « bio-nnes » choses à boire et à man-ger, tirées de vos sacs. Merci d'apporter votre vais-selle. A 14h30, après le repas, assemblée générale ordinairede Relais, ouverte à tous et toutes : les habituels rap-ports financier et d'activité, l'élection des porte-parolepour 2 ans, les projets (choix du thème pour le marchéet le forum 2010, création du site), et autres... (mon-tant de l'adhésion).

Carnet

Perpignan - Haut-VernetC’est avec tristesse que notre ami Henri Balalud estparti après une longue maladie. Créateur du groupefolklorique Juventuo - que de concerts dans tous lesvillages et même à l’étranger - Henri était un musicienet compositeur apprécié. C’est une image du quartierqui nous quitte; aussi les gens étaient nombreux pourle dernier hommage. Fidèle lecteur de notre presse,toutes nos condoléances à sa famille.

Avis de décèsNous avons le regret de vous annoncer le décès denotre camarade Jean-Pierre Kancel, survenu le 23 aoûtdans sa 67e année.Militant du Parti communiste français, ancien secré-taire du Syndicat du réseau ferré de la RATP, anciensecrétaire général de la Fédération nationale des tra-vailleurs des transports, ancien secrétaire de l’USR -RATP.Pour rendre un dernier hommage à Jean-Pierre, ren-dez-vous au crématorium de Canet-en-Roussillon cevendredi 28 août à 14 h 30.Attention : ni fleurs, ni couronnes.

Perpignan

Le nouveau préfetentre dans ses fonctions

Ce mardi 25 août, Jean-François Delage s’est présenté à la presse pour sapremière journée publique. Le successeur de Hugues Bousiges, bien qu’arrivédans le département dimanche, a bien voulu se prêter au jeu des questions -

réponses sur les dossiers qui l’attendent en cette rentrée. Tour d’horizon.

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LLEE PPEERRTTHHUUSS86 avenue de France0044..6688..5544..3322..99330066..6611..5544..4400..5500

PPEERRPPIIGGNNAANN31 rue Foch

0044..6688..3344..1155..77770066..1155..4411..8844..337716 rue Pierre Rameil0044..6688..0088..4455..66110066..1144..4477..5555..8844

34 avenue Joffre0044..6688..6644..9900..66330066..9988..9944..8811..668842 rue des Augustins0044..6688..9922..5500..66770066..6699..6688..6699..447733 av gal de Gaulle

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5dans le départementN°3330 - Semaine du 28 août au 3 septembre 2009

Dimanche 30 août21h : retraite aux flambeauxavec les Ail i Oli Beach22h : bal avec l’orchestre GregAria

Lundi 31 août11h : cortège officiel avec lesemblèmes et la banda LesCanaillous11h30 : remise de la médaille dela Ville à Roger Capell, championde France de rugby - USAP(1955)

12h : apéritif offert par la muni-cipalité et animé par LesCanaillous16h30 : bal catalan et sardanesavec la cobla Les Combo-Gili18h30 : apéritif concert22h : bal avec l’orchestre ThierryTacinelli

Mardi 1er septembre18h30 : apéritif concert22h : bal avec l’orchestre SidéralTous les bals sont gratuits.

N°3330 - Semaine du 28 août au 3 septembre 2009vallée de l’agly

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Grande fête François Arago30, 31 août et 1er septembre

Une rigueur scientifique célèbreAussi, pour respecter sarenommée, l'équipe duMusée de Bélesta a réaliséune exposition dont elleaurait pu être l'auteur. C’est-à-dire que les textes des pan-neaux proviennent de sespublications, ainsi que ses pho-tos et ses propres dessins.Dans une vidéo, il est émou-vant de l'entendre parler de sa

passion qu'elle savait si biencommuniquer : elle com-

mente la vie de ces pre-miers Catalans si fami-liers pour elle.Des grands sites à

ceux de moindre impor-tance, mais qui ont quandmême contribué à mieuxconnaître la préhistoirerécente de notre départe-ment, on voit dans cetteexposition de belles piè-ces issues de ses fouilles(bijoux et pointes de flè-che en os, poteriesexceptionnelles, perles de

roches rares, etc). Certains deces chantiers ont aussi été réali-

sés en

collaboration avec ses prédéces-seurs comme les célèbres archéolo-gues Jean Abélanet et PierrePonsich (La Coma del Janicot et ledolmen d'en Jacques à St Michel-de-Llotes).Désireuse de faire partager sa pas-sion, Françoise Claustre oeuvra àl'ouverture de deux musées de pré-histoire dans les Pyrénées-Orientales : la Maison du Patrimoinede Céret et le Château-Musée deBélesta. C'est pourquoi ce dernier sedevait de rendre hommage àFrançoise Claustre, tout en valori-sant notre patrimoine préhistoriquecatalan. A voir absolument...

Ouverture du Musée : tous les joursde 14 h à 19 h jusqu'au 15 septem-bre.Le reste de l'année, ouvert tous lesjours de 14 h à 17 h 30, fermé lesmardis et samedis. Exposition ouverte d'avril ànovembre 2009. Exposition finan-cée par le Conseil général desPyrénées-Orientales.Renseignements : 04 68 84 55 55 -chatmusee.belesta@nomade.fr

Cette année, le Château-Musée de Bélesta présenteune exposition qui retrace les 30 années de recherchearchéologique en Roussillon, réalisées par FrançoiseClaustre. Cette scientifique, directrice de recherche auCNRS a fouillé les sites les plus importants du départe-ment, pour la préhistoire récente, et notamment lesdeux grottes de Bélesta et Montou qui ont livré les stra-tigraphies de référence pour ces périodes entre les 5e et3e millénaires avant notre ère. Elle a passé des annéesà organiser des chantiers de fouilles programmées dansces grottes difficiles d'accès mais riches de trésors deconnaissances. C'est ainsi que l'on connaît mieux la viequotidienne de ces premières populations de paysansdans notre pays. Leur culture matérielle nous renseignesur leur alimentation (meules en granit pour broyer lesgrains de céréales, grandes jarres pour stocker les den-rées, couteaux de silex pour la boucherie, pour la mois-son, etc.). Françoise Claustre a été l'un des premierschercheurs à s'attacher à étudier le paléoenvironne-ment de ces hommes, en travaillant avec ses collèguesdes sciences annexes de l'archéologie (la palynologiepour l'étude des pollens, la carpologie pour les graines,l'anthracologie pour les charbons de bois, etc.).C'est aussi plusieurs dolmens (dont la Siurède à Céret)qu'elle a étudiés, ainsi qu'une nécropole à incinération

de l'Age du fer, Vilanova àCéret (vers - 900avant J.C.) avec la

découverte d'unesoixantaine de tom-

bes.

Domaine peu connu de ses compétences, F. Claustreétait spécialiste de la prospection aérienne : à bord deson avion, elle prenait des photographies aériennes destraces laissées par les occupations anciennes des hom-mes (remparts d'oppida, négatifs de fossés et silos,trous de poteaux de maisons en bois, etc).

7dans le départementExposition au Château-Musée de Bélesta

« Françoise Claustre : 30 ans d'archéo-logie préhistorique en Roussillon »

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Depuis plusieurs années, on le lui reprochait assez, laformation de l’adhérent était négligée au PCF. Il y a bienlongtemps, elle était conçue pour aguerrir le militant àla lutte des classes en le bardant de certitudes. C’étaitsimple et rassurant. Puis, l’histoire est passée par là,tout a chancelé et le c?ur n’y était plus vraiment. Aprèsbien des péripéties, celle des dernières élections prési-dentielles n’étant pas la moindre, l’envie d’en découdreavec le capitalisme est revenue en force. Le momentétait devenu propice pour renouer avec la formationmais dans des conditions politiques et idéologiquesparticulièrement complexes. Après une longue et hési-tante gestation, un secteur formation, animé par unjeune responsable national, Patrice Bessac, a étérelancé. Depuis peu, le site internet du PCF propose unespace spécialement dévolu à cet effet, qui met en lignedes conférences vidéo et des supports écrits. Les analy-ses de Marx restent à l’honneur : philosophie, écono-mie, mais le parti pris de l’actualisation est notable,comme en atteste les intitulés de certaines conférences:révolution industrielle et révolution informationnelle -

Marx, ses avancées, et les enjeux d’aujourd’hui - Criseécologique, financière, sociale : penser un nouveaumode de développement.

Des stages et des ateliers thématiquesDans le même esprit, des stages thématiques ont étéorganisés dont un en mai sur l’écologie (avec en parti-culier : changement climatique et crise écologique pla-nétaire - Repères sur la pensée écologique du PCF etl'évolution de son rapport à l'écologie - L'économieéquitable, un aspect de l'alternative). Ces enseigne-ments ne visent plus comme autrefois à énoncer « lavérité » tout en gommant ce qui pourrait la contredire.Toute sorte de questionnements s’affiche pour aider lemilitant à rester lucide devant les contradictions d’unmonde et d’une société qu’il ambitionne de changer. Ace titre, le programme de l’université d’été du PCF quise déroule du 28 au 30 août est éloquent. Il y aura plusd’une trentaine d’ateliers thématiques et de séancesplénières à la fois sur des sujets pratiques, théoriques etd’actualité. Crise, développement humain durable, rela-tions internationales, état des forces européennes à lasuite des élections, climat, crise alimentaire mondiale,nouvelle classe ouvrière sont quelques exemples dessujets qui y seront traités. Ce qu’on retiendra aussi,c’est son démarcage d’avec celles que viennent de tenirEurope écologie ou le courant du PS, Espoir à gauche.De leur côté, une frénésie politicienne à désespérer dela politique et de l’autre, amplement de quoi se récon-cilier avec elle.

Roger Hillel

RappelLa rentrée des communistes se fera lundi 31 août à 18 hà la fédération PCF 66, 44 avenue de Prades à Perpignan.

Appel adressé aux députés du Parlement européen

Stalinisme = nazisme : un amalgame porteur de tragédies ?Jean-Jacques Potaux, professeur agrégé de Lettreset Pierre Outteryck, professeur agrégé d'Histoire ontlancé un appel contre la renaissance et le développe-ment des idées d'extrême-droite, de la xénophobie,du racisme et du révisionnisme. Cet appel reprendles grandes lignes d’un texte écrit par les deux pro-fesseurs agrégés. Texte et appel sont consultablessur le site : http://nonalamalgame.org« Pour la première fois dans l'Histoire de l'Humanité, au20e siècle, des femmes et des hommes ont conduit desluttes massives afin de permettre leur émancipation : cefurent les premiers pas d'une citoyenneté active. Enmême temps, le 20e siècle va connaître de multiples tra-gédies et de nombreux crimes d'état : la plupart vontêtre le fait de pays de l'hémisphère Nord, les plus déve-loppés technologiquement, les mieux armés et les plusinfluents.Le 23 septembre 2008, le Parlement européen a votéune déclaration faisant du 23 août « une journée euro-péenne de commémoration des victimes du stalinismeet du nazisme ». Tous les groupes parlementaires ontvoté ce texte, sauf la Gauche Unie et quelques députésisolés.Femmes et hommes de toutes tendances et philoso-phies, responsables et militants, syndicalistes et asso-ciatifs, citoyens, refusant une Histoire caricaturale, nousdemandons :Que le Parlement européen nouvellement élu reviennesur cette délibération : - En effet, la décision du 23 septembre 2008 trie soi-gneusement les victimes et les crimes en refusant destigmatiser ceux commis entre autre par les Etats-Unisd'Amérique, la France, la Grande-Bretagne ou le Japon.- En effet, cette décision met sur le même plan lenazisme dont le but était d'asseoir la domination dequelques groupes économiques et financiers, et le stali-nisme, issu de la Révolution d'Octobre. Quelques soientles errements criminels des autorités soviétiques sous laférule de Staline, les buts du régime soviétique n'avaientrien de commun avec ceux du 3e Reich.- En effet, le nazisme a prôné la supériorité de la raceblanche et plus particulièrement des ariens, reprenantainsi les thèses formulées par le colonialisme sur lasupériorité de l'homme blanc. Le nazisme va ainsi per-pétrer la Shoah, le génocide du peuple juif et des tziga-nes, le massacre des handicapés : crime contrel'Humanité, unique dans l'Histoire.- En effet, le régime nazi fut vaincu grâce aux combatsde millions d'hommes parmi lesquels un nombre impor-tant se disaient ou se croyaient staliniens.Que le Parlement européen nouvellement élu donne lesmoyens aux chercheurs professionnels et aux associa-tions ad hoc afin de favoriser la mise en lumière de l'en-semble des crimes perpétrés au 20e siècle et pour luttercontre la renaissance et le développement des idéesd'extrême-droite, de la xénophobie, du racisme et durévisionnisme.Pour nous joindre et pour signer cet appel avec vosnoms, prénoms, adresses, fonctions ou titres et signatu-res (prière d'indiquer par une étoile si vous ne voulezpas, le cas échéant, que votre signature soit renduepublique), merci de nous adresser votre signature sur lemail contact@nonalamalgame.org (en direct sur lesite). »

8 N°3330 - Semaine du 28 août au 3 septembre 2009politique

PCF

L’université populaire façon communiste

Depuis un an, le PCF a relancé ce qui fut longtemps une tradition chezlui, la formation des militants, mais la forme et le fond ont beaucoup

changé, au point de retrouver un peu l’esprit des universités populaires.

environnementN°3330 - Semaine du 28 août au 3 septembre 2009

La question a de quoi surprendre, cars’agissant de production électrique, ilest bien connu qu’il n’y a émission deCO2 que par combustion d’un carbu-rant fossile - fioul, gaz ou charbon - cequi est le propre d’une centrale thermi-que. En fait, ce n’est pas si simple dèslors qu’on raisonne en termes de filière,c'est-à-dire en prenant en compte tou-tes les opérations qui sont nécessairespour faire fonctionner une centralenucléaire ou un système éolien. Cetteapproche suscite des polémiques épi-ques, par sites internet interposés*,entre pro et antinucléaires, pro et anti-éoliens. Parmi les arguments échangés,quelle est la part du vrai et celle dufaux? Essayons d’y voir plus clair.

1ère partie : le cas de l’éolien

Les antiéoliens purs et durs accusent leséoliennes d’être responsables d’émis-sions de CO2. Il n’est ici question quede l’éolien industriel, c'est-à-dire desaérogénérateurs raccordés au réseau detransport et de distribution de l’électri-cité produite par les centrales nucléai-res, hydrauliques et thermiques, commec’est le cas en France. Leur raisonne-ment est le suivant : le vent est uneénergie intermittente, de sorte que lors-que l’éolienne ne fonctionne plus parmanque de vent ou par vent trop fort(on a établi qu’en France sur les 8 760heures que compte l’année, uneéolienne sur la terre ferme fonctionneen moyenne 2 500 heures, valeur qui

pourrait atteindre 3 500 heures enpleine mer), il faut recourir à des centra-les thermiques. S’ils s’en tenaient là, iln’y aurait pas de quoi fouetter un chat,mais ils affirment que seules les centra-les thermiques sont capables de sup-pléer les déficiences momentanées deséoliennes. Si ce n’était l’obstination deleurs auteurs, cette allégation pourraitse comprendre car il se trouve que pourdes raisons de coût, EDF fait appel parordre de priorité aux centrales hydrauli-ques puis thermiques et enfin si néces-saire, nucléaires pour répondre auxvariations saisonnières mais aussi à cel-les plus rapides au cours d’une mêmejournée, de la demande électrique. Si ondoit ajouter à ces variations les fluctua-tions de la puissance du vent, il est pré-visible qu’en temps court ce seront l’hy-draulique et le thermique qui seront lesplus sollicités. Il n’est donc pas illogiqued’en déduire que le jour où l’électricitééolienne deviendra significative (aumoins 10 % alors que pour le moment,elle ne couvre que 1 % de la demande)et sachant que les possibilités du groshydraulique sont épuisées (ce qui estloin d’être le cas du petit hydraulique),il faudra construire de nouvelles centra-les thermiques, polluantes par défini-tion.

Nucléaire - hydraulique -éolien, un mix énergéti-que non polluantMais, ce raisonnement ne tient que sion exclut a priori qu’il n’est pas possiblede moduler souplement la puissanced’un réacteur nucléaire. Or, cet argu-ment est totalement récusé par lesmembres de Sauvons le Climat** quin’auraient pas manqué de l’utiliser, tantils sont opposés à l’éolien mais pour rai-sons différentes de celles des antiéo-liens militants. Se fondant sur des étu-des très fouillées, ils ont montré que«les réacteurs modernes ont été conçusde telle manière que leur puissancepeut être modulée de 8 % pratiquementinstantanément et qu’elle puisse varierentre 30 et 100 % (dans les deux sens)de leur puissance nominale au rythmede 5 % par minutes.» Du coup, les cen-trales thermiques n’auraient pas devéritable justification et le principe d’unmix nucléaire - hydraulique - éolien nonémetteur de CO2 (mais encore faut-ilque ce soit le cas pour le nucléaire, ceque nous aborderons dans la deuxième

partie de cet article) deviendrait crédi-ble. C’est une option qui a l’avantagede bousculer beaucoup d’a priori.Espérons que la gravité du réchauffe-ment climatique impliquant une luttesans merci contre les émissions de CO2incitera les pro et les anti de tout bord àlaisser leur a priori au vestiaire et à s’as-soir à la même table pour en débattresereinement.

Roger Hillel

* La deuxième partie qui traitera ducas du nucléaire sera publiée dans laprochaine édition. Les sites internetque nous avons consultés y seront briè-vement présentés, de même que lesassociations auxquelles ils sont ratta-chés.

**« Sauvons le Climat » est une asso-ciation créée par des physiciens dunucléaire, des experts en énergétiqueet en environnement dont les étudessont mises en ligne sur le sitewww.sauvonsleclimat.org

Energies

Eolien et nucléaire, émetteurs de CO2 : vrai ou faux ?

Eolien, nucléaire, la polémique fait rage entre les pros et les antis. Pas faciled’y voir clair, d’autant que des arguments partiels et partiaux prolifèrent.

Les antiéoliens purs et durs accusent leséoliennes d’être responsables d’émis-sions de CO2.

Si les possibilités du gros hydrauliquesont épuisées, c’est loin d’être le cas dupetit hydraulique.

Les Dico-lériquesDe Robert Barrero

La rentrée commence bien mal. Sous lesauspices de la grippe H1N1 qui, partie duMexique, ne semble pas se lasser de fairele tour du monde et risque même de faireun détour par chez nous. Nouvelle preuveque, décidément, les frontières ne sontplus ce qu’elles étaient !Alors, pour parer un mouvement de pani-que collectif, le gouvernement prend lesdevants. Premières campagnes de commu-nication dans les flashs radios et autresjournaux télévisés. Rassurez-vous, bravesgens, les ministres veillent au grain.Rien n’a été oublié. En cas de fermeturedes écoles, les modules d’enseignementsaudio-visuels sont déjà prêts dans lesmagnétos. C’est dire si tout a été prévu.Pas un mot, en revanche, pour expliquerles raisons qui font qu’une vaccinationgénérale, pourtant annoncée plusieursmois en arrière, n’est plus à l’ordre du jour.C’est que la grippe, voyez-vous, est en réa-lité aussi vicieuse que les trains. Unegrippe en cache toujours une autre. Ainsiderrière l’état grippal annoncé à grandscoups de clairons, se cache une autregrippe déjà bien plus sévère. Celle de l’Etat et des fondements républi-cains atteints de sarkozysme aigu depuisun certain mois de juin 2007.Les symptômes de cette grippe là sontaussi nombreux et inquiétants que ceux dela fameuse H1N1 dont nous entendonsparler tous les jours. Prenons le seul domaine de la santé quisemble tant préoccuper notre président etson gouvernement: jamais autant de médi-caments et autres traitements n’auront faitl’objet de déremboursements. Jamaisl’équilibre territorial de la santé publique

n’aura été aussi menacé. L’affaire des sup-pressions des maternités en zones ruralesn’en est qu’un petit exemple.La réforme des établissements hospitaliers,parce que placée sous le seul signe de larecherche de rentabilité, a fait sortir deleurs gonds les syndicats le médecins enthéorie les plus proches de la droite. Pasune seule mesure pour améliorer les condi-tions de travail et les salaires du personnelsoignant de la santé publique. Et que direde la situation des services d’urgencesdont plusieurs affaires ont démontré la fra-gilité des moyens tant humains que maté-riels ? Madame Bachelot a beau s’agiter, faire letour des hôpitaux de France et de Navarreavec quelques conseillers et un pool decaméras à ses trousses pour nousconvaincre de la mobilisation générale desservices de l’état contre la fameuse grippe,la réalité est toute autre. La santé publique,pour Sarkozy et ses sbires, coûte cher.Bien trop cher. Et une fois la crise passée,et surtout la furie médiatique qu’elle engen-dre, la santé publique passera à nouveausous les fourches caudines du sarkozysme. La France vit dans l’angoisse de le grippeH1N1 mais la République, elle, s’est déjàenrhumée. Et, puisque le diagnostic estconnu, il est grand temps de trouver lesbons remèdes.Mais voilà, j’avais oublié qu’il n’y a pas quel’état qui soit grippé. La gauche aussi. Une grippe peut en cacher une autre. Si la rentrée s’annonce mal, il était tout demême temps qu’elle se fasse tant il y a dupain sur la planche pour celles et ceux quise sentent une vocation de médecins de laFrance.

10 N°3330 - Semaine du 28 août au 3 septembre 2009actuConditionnelGrammaire. Proposition conditionnelleou conditionnelle (nom féminin),subordonnée circonstancielleexprimant à quelles conditionsest effectuée l'action du verbeprincipal. (Par exemple SI TU VEUX, jeviendrai.)Il y a des disparitions grammaticales quichagrinent plus que d’autres. Celle de l’im-parfait du subjonctif par exemple m’a laisséplus froid qu’un huissier devant un expulsé.Les pires sont celles qui se produisent sansbruit, qui tirent leur révérence tout douce-ment, sur la pointe des pieds, comme uneimage qui se délave. C’est le cas du condi-tionnel. Ah ce cher conditionnel ! Grandpote du subjonctif, de l’indicatif et de l’im-pératif, le conditionnel était aussi l’ami dujournaliste. Outre qu’il permettait de ne pasmélanger les torchons du commentaire etles serviettes des faits, il était un gage de

prudence et de circons-pection. Hélas, le conditionnel s’est

perdu dans les marais de la complaisance etde la facilité. Ainsi, lorsque l’on entend uneaccorte journaliste de France Inter (dont lesaccents sifflants trahissent la longueur descanines) nous dit (de mémoire) : « Le prési-dent étudie avec attention et engagement lasituation de Clotilde Reiss » s’agit-il de sonanalyse, d’un commentaire, ou d’un fait ?Même pas. Il s’agit juste de la repriseconfortable et servile du communiqué depresse de l’Élysée. Sans conditionnel (peuadapté ici il est vrai), sans « je cite », sansguillemets. Comme le dit une amie trèschère à mon cœur, je cite ouvrez les guille-mets « le journalisme n’est plus ce qu’ilétait », il « serait » bien mal-en-point.

StatistiquesNom féminin (allemand Statistik).Ensemble de données d'observationrelatives à un groupe d'individus oud'unités. Ensemble des méthodes quiont pour objet la collecte, le traitementet l'interprétation de ces données.Ensemble des données numériquesconcernant un phénomène quelconqueet dont on tire certaines conclusions.Variable aléatoire, fonction des obser-vations, construite à partir d'un échan-tillon. (Ainsi, la moyenne d'un échantil-lon est une statistique.)L’été est propice aux endoffages de toutessortes. Les patrons voyous (quoi pléo-nasme?) sortent de sous leur Armani unplan social bien pourri, pondu par unearmada d’avocats tous neufs, les multinatio-nales vendent en douce le stock et les outilsde la boîte locale pendant que les salariésbronzent dans leur jardin privatif. Commetous les ans en cette saison, EDF nous sortson augmentation surprise. Cette année, ilsnous gâtent ! Et les grosses têtes du servicecommunication, qui ont bien bossé à l’écolequand ils étaient petits, ont bien comprisl’usage statistique d’une moyenne. Aussi,vous lirez dans les journaux adepte de la

reprise facile, que cette hausse n’est « quede » 1,9 %. Sauf que les tarifs étant « rema-niés », ceux qui consomment beaucoup (lesgros) paieront moins et que le consomma-teur de base lui, le cochon de payant, va semanger jusqu'à 100 % d’augmentation de safacture (source Les Échos). L’augmentationtourne au vol à main armée ! Pratique la sta-tistique pour planquer les mauvaises nouvel-les sous le tapis… A propos de statistiques :un statisticien c’est quelqu’un qui vous ditque si vous avez les pieds dans le frigo et latête dans le four, en moyenne ça va. Mais auprix de l’électricité cette année, je vousdéconseille de vérifier cette assertion. Uneidée tiens ! Pour faire suer EDF cette année,coupez le jus le plus souvent possible chezvous. Un moyen comme un autre de lespayer. En petites coupures…

Les colères d’Hypnos

« Etat grippal »

Le coin du XV de Jean-Pierre Ventura

MMoonnttppeelllliieerr,, ssttaaddee YYvveess dduu MMaannooiirr,,MMoonnttppeelllliieerr bbaatt UU..SS..AA..PP 1188 -- 1122 ((mmii--tteemmppss::1122--66)).. AArrbbiittrree :: MM.. MMaatthheeuu.. SSppeeccttaatteeuurrss ::1111999911PPoouurr MMoonnttppeelllliieerr :: 55 ppéénnaalliittééss ddeePPaaiillllaauugguuee ((44,, 1177,, 3399,, 5522,, 6688)),, 11 ddrroopp ddeePPaaiillllaauugguuee ((3344))PPoouurr ll'' UU..SS..AA..PP :: 44 ppéénnaalliittééss ddee MMéélléé ((2244,,3311)),, LLaahhaarrrraagguuee ((6611,, 6655))CCaarrttoonn jjaauunnee :: àà ll''UU..SS..AA..PP,, AAllvvaarreezz --KKaaiirréélliiss ((3388,, aannttiijjeeuu))CCaarrttoonn rroouuggee :: àà ll''UU..SS..AA..PP,, BBuurrggeerr ((8800,,iinnssuullttee))

Vu la qualité de certaines équipes, unniveau de recrutement riche, on peut pen-ser que le Top 14 saison 2009-2010 seraun bon « cru » et surtout un championnattrès relevé. C'est pour cela, quand on peuten début de compétition gagner chez desadversaires comme Montpellier qui pour lecompte de la première journée avait pris«l'eau» à Brive en ramenant 30 points dansla « musette », de plus sous pression vu laréception des Catalans, on se demandecomment les champions de France sontpassés à coté d'une victoire à 4 points(ramenant quand même le point de bonusdéfensif). Vu leur prestation face auxHéraultais, indiscipline (12 pénalités - 1carton jaune - 1 carton rouge), maladres-ses, nombreux ballons perdus au sol, destouches données à l'adversaire, un buteur

«HS», pratiquant un rugby médiocre lors dela première journée contre Bayonne (heu-reusement de l'irrégularité du buteurbayonnais), les sang et or auraient à leur«compteur» deux défaites.Samedi (16h25 sur Canal+), l'U.S.A.P reçoitToulouse. Attention danger, cette fois«l’ogre» se déplace en terre catalane, dansla cathédrale d'Aimé Giral pas avec l'équipebis, ni avec un « wagon » de juniors, maisavec ses titulaires pour y faire un très bonrésultat. Vu la prestation des Toulousainslors des deux dernières rencontres(Montauban à l'extérieur, Brive à domicile),on peut dire que la machine est bien rodée,« déroulant » un très beau rugby. Unedéfaite à domicile ne serait pas une bonnechose pour les hommes de Brunel. Pouvantcompter sur les retours de Marius Tincu etJean-Pierre Pérez qui ont repris l'entraîne-ment collectif, alors que Jérôme Porical(crête iliaque), Olivier Olibeau (mollet), KisuPulu (entorse de la cheville) restent incer-tains pour samedi. Un mauvais point pourBurger, car sur un terrain on joue, et surtouton respecte les décisions arbitrales, mêmesi quelques fois elles ne sont pas justes. Cecarton va entraîner des complications auposte d'arrière, vu les blessures actuelles,pour la rencontre de samedi face au StadeToulousain.CCllaasssseemmeenntt :: U.S.A.P 6e avec 5 points.

Super LeagueLes trois rencontres disputées vendrediet samedi n’ont apporté qu’une sur-prise avec la victoire de Salford àHarlequins qui était prétendant à laqualification. Pour le reste, Leeds s’estpromené face à Castelford. Par contre,le leader St Helens a succombé chezl’étonnant Hull KR, bien ancré à laquatrième place. Bradford contre touteattente et bien qu’il soit éliminéramène un succès de Huddersfield.Prochaine journée qui apportera sansdoute des indécisions, et pourquoi pas dessurprises : Hull FC - Harlequins ; Salford- Hull KR ; Celtic - Leeds ; St Helens -Huddersfield ; Warrington - Wakefield ;Castelford - Wigan.

Dimanche 30 août - 16 h

Bradford - DragonsAprès la victoire dans la dernièreminute à Salford, on respirait un peumieux. Mais voyez que chez l’avant-dernier, les doutes sont présents et àl’heure actuelle, rien n’est joué. La hui-tième place est très convoitée car cinqclubs sont sur les charbons ardents.Les Dragons s’étaient décentralisés àBéziers pour la feria et si le public futnombreux, nous attendions une meil-leure présence. Au passage, il y eut delongues séquences sur France 3 de lafête, des corridas, mais aucun mot surle match. Par contre, un long inter-mède sur l’entraînement deMontpellier rugby. Ce fut tout et c’estlamentable de la part d’un servicepublic. Cela dit, ce match contre HullFC qui n’a plus aucune chance qualifi-cative ne fut pas aisé, surtout aprèsune première mi-temps guère brillantequant aux conclusions. Les Anglaismenaient 6 à 0 à la pause. Ajoutonstout de même que l’absence de Boscet le forfait de Baile blessé à l’échauf-fement ont apporté un remaniement

pour que l’équipe retrouve son équili-bre. La seconde mi-temps vit lesDragons transcendés, donner une belleimage du rugby que l’on aime. Celadit, il faut que l’équipe soit plus moti-vée pour ce déplacement très impor-tant et peut-être déterminant. Car ilrestera deux journées : réception deWakefield et déplacement à St Helens.Un exploit à Bradford est envisageabled’autant que pour cette équipe, la sai-son est déjà terminée dans un rangpeu honorable. De toute façon, avecces clubs, aucun ne met la clé sous laporte et particulièrement contre nous,les résultats le prouvent. Le 21 mars,dans un Brutus très garni et après unmatch superbe, les locaux succom-baient 30 à 24 avec au passage 4essais refusés. Depuis, l’eau a coulésous les ponts et si les Anglais surna-gent malgré tout, la ligne de flottaisondes Dragons est encourageante.Cependant, rien n’est joué, croyez-le,et les nouvelles blessures aux Dragonsn’arrangent pas la sauce. La rentréeespérée de Bosc doit redynamiser cetensemble. En souhaitant que d’icidimanche des retours aient lieu, carnos couleurs seront attendues.

Le point de vue du XIII de Robert Escaro

© Crédit photo USAP

1 Leeds2 St Helens3 Hull KR4 Huddersfield5 Wigan6 Wakefield7 Dragons8 Castleford9 Warrington10 Harlequins11 Bradford12 Hull FC13 Salford14 Celtic Crusaders

Pts383833322828242422222119146

J2525252525242424252525242524

G19191616141412121111101073

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TOP 14 2e journée

Montpellier : 18 - U.S.A.P : 12L'été « Planxot », les héros sont-ils fatigués?

11sportsN°3330 - Semaine du 28 août au 3 septembre 2009

Y. GUIZARD Père & Fils & H. CARBONELL

ZI. La Mirande66240 Saint-EstèveTTééll.. 0044 6688 5511 3300 2200

57, av. aérodrome66000 PerpignanTTééll.. 0044 6688 5511 3300 2200

Crématorium66140 Canet-en-RoussillonTTééll.. 0044 6688 7733 5500 5500

8, Place Gambetta - 66000 Perpignan - Tél. 04 68 51 30 20Site Internet : http://www.pompes.funebres.fr

C h a m b r e s F u n é r a i r e s :

Pompes FunèbresConseillers Funéraires du Roussillon

Classement

C’est dans une Espagne en pleine mutation que Paul Hallenauta cherché à recueillir ces dernières années les vestiges de ce

qui a façonné l’âme de l’Andalousie pendant des siècles. Ilnous offre donc une série de photos, témoignage de

quelques aspects dominants de ce qui caractérisait lavie quotidienne des Andalous il y a encore peu. On

découvre ainsi une vie essentiellement agricole oùla proximité avec les animaux est une

constante: moutons que les bergers accompa-gnent au long d’étendues désertiques, ânes

et mulets, compagnons fidèles de travail,chevaux que l’on dresse et monte avec

allure et fierté… Le long des côtes,quelques embarcations en bois defabrication locale rappellent que lapêche artisanale était largementpratiquée. Une vie austère, sur fond

de religion peuplée de statuesexpressives, richement décorées, signes

d’une dévotion intense, et dans un cadre

architectural sobre, rythmé par des lignes géométriques, adoucitoutefois par quelques éléments de végétation ou de ferronnerie.Des aspects qu’il faut connaître, apprécier pour pouvoir les met-tre en valeur. C’est le cas pour Paul Hallenaut qui, en bon hidalgode cœur, a su, par le choix du noir et blanc et celui de ses anglesde vue, redonner force à ce qui peut sembler être la fin d’une épo-que. Il présente le fruit d’un travail personnel où l’on retrouve lesouci de la qualité aussi bien dans le cadrage que dans la misesur papier qu’il effectue lui-même à partir de sesnégatifs argentiques.Et pour que le spectateur ne pensepas qu’il sombre dans la nostalgied’un passé révolu, il expose en margequelques photos en couleurs insoli-tes, bien contemporaines, qui sontautant de clins d’œil malicieux.Visible du lundi au vendredi 8h45-12h et 13h30-18h. Vernissage le jeudi 10 septembre à 18h30

M. Sentenac

Le Carrefour des Artistespar Paul Hallenaut

12 N°3330 - Semaine du 28 août au 3 septembre 2009culture

Robert WhitakerCouvent des Minimes. 24, rue Rabelais -Perpignan. Jusqu’au 30 septembre.

Environ cent clichés en couleur et noir etblanc retracent sa carrière avec principale-ment des photographies de la fin desannées 60, période durant laquelle RobertWhitaker a suivi de l’intérieur les change-ments culturels et les expérimentations de lajeune génération. Son approche originale dela photographie, parfois associée au travaildu graphiste australien Martin Sharp, révèleun anticonformisme en rapport avec lespréoccupations de son époque, pleine derévolte et d’idéalisme. Ouvert du mardi audimanche de 12 h à 19 h.

Double expositionGalerie-Café Chamanart. 11, rue PierreCartelet - Perpignan. Jusqu’au 26 septembre.Chamanart accueille deux artistes de talent,Zia Zeff, photographe et Michel Ternet, pein-tre. Ce dernier base son travail sur l’utilisa-tion de l’huile, pigments, sable, ocres,ciment, plâtre et quelques autres matériauxpour réaliser des œuvres lumineuses, mifiguratives, mi abstraites. L’artiste suggèremais n’impose pas. Zia Zeff, quant à elle,veut faire partager à l’observateur, son attraitpour la culture amazonienne en l’immergeant

dans l’univers particulier qu’elle transmet.Ses portraits de chamans, ses prises de vuesoignées sont un aperçu de ce qu’elle a pudécouvrir au contact de cette culture millé-naire. Ses photographies sont le reflet del’expérience riche et unique qu’elle a vécu enpartageant le quotidien des villages, tribus etpersonnes qui ont croisé sa route.Ouvert du mardi au samedi de 10 h à 12 het de 13h30 à 18h30. Vernissage samedi 5septembre à partir de 18h30.

Peintres roumainsGalerie La Pardalera. 11, rue Molière (Villehaute) - Elne. Du 3 au 28 septembre.Quatre artistes peintres roumains, anciensélèves de l’Académie des Beaux-Arts deBucarest et de Cluj présentent leurs œuvresà la galerie. Morea Cucerzan est surréalisteainsi que Vasile Pop dont l’expression estplus figurative. Aurel Dan est paysagiste etCorneliu Dragan peint surtout des paysagesmédiévaux. La galerie est ouverte du mer-credi au dimanche de 15 h à 18 h. Entréelibre. Vernissage jeudi 3 septembre à 18h30.

Jeux de damesChâteau de Jau - Cases-de-Pene. Jusqu’au27 septembre.Deux jeunes artistes, Marlène Mocquet etJeanne Susplugas, sont conviées cette annéeau rendez-vous estival que l’espace d’artcontemporain du château de Jau proposedepuis plus de 30 ans aux amateurs et auxprofessionnels, curieux de l’actualité de l’artd’aujourd’hui. Au-delà de l’aspect séduisantqui caractérise la peinture de l’une, MarlèneMocquet, et les photos, les dessins et lesvidéos de l’autre, Jeanne Susplugas, ce sontdeux univers insolites, bizarres, inquiétantsque l’on découvre avec étonnement. MarlèneMocquet peint comme elle respire, avecvolupté. Ses mises en scène sont com-

plexes, énigmatiques, bigarrées, virtuoses.Ouvert tous les jours de 11 h à 19 h.

Brigitte FortGalerie 49. 49, rue Arago - Perpignan.Jusqu’au 19 septembre.Une série de photos en couleurs titrée«Reflets et flottements», visions fugitives àla surface de l’eau. Visible du mardi ausamedi de 10 h à 12 h et de 13 h à 19 h.

Intimité du pouvoirHaute école d’art. 2, rue du Maréchal Foch -Perpignan. Jusqu’au 30 septembre.Une des formes dominantes de l’art contem-porain est la restitution des problématiquesde l’intime. Il s’agit là, pour les artistes, derendre visibles les espoirs, comme lesimpasses, d’une vie quotidienne trop sou-vent ressentie comme une non-vie. De tellesproblématiques croisent un sujet plusancien qui est celui du rapport de l’artisteavec les figures du pouvoir. S’agissant dupeintre Rigaud, le projet proposé par laHEART (Haute Ecole d’Art) confronte le pou-voir de l’intime à l’intimité du pouvoir. Ils’agit d’interroger la question du pouvoirartistique lorsqu’il n’accède pas à sa propreintériorité, en raison de sa subordination aupouvoir politique et, plus généralement aupouvoir économique dominant. Ouvert dumardi au dimanche de 12 h à 19 h.

Beatriz GarrigóMusée d’art moderne de Collioure. Jusqu’au28 septembreL’artiste vit dans les Albères mais elle estnée à Barcelone et y retourne régulièrement.Elle connaît bien l’importance de la cérami-que catalane qu’elle a détournée de son tra-vail. Elle a gardé la matière et certaines cou-leurs qu’elle a adaptées à la céramique

contemporaine de par la forme et l’expé-rience picturale. Elle revisite ainsi des for-mes d’expression de sa culture originellepour les dévoiler et les rendre plus lisibles.Il en va de même pour les vues de Collioure.Paysages en aplat aux couleurs ocres etrouilles, vignobles en pointillé tendant versl’abstrait dans des déclinaisons de bleu degris et de vert. L’essentiel est dit avec « unegrande modestie et économie de moyens »,avec force et simplicité.Visibles tous les jours de 10 h à 19 h.

Sylvette LumièreMaison Companyo. 2, rue du Commerce -Céret. Jusqu’au 4 septembreExposition de peintures

La CapelletaRue Pierre Rameil - Céret. Jusqu’au 6 sep-tembrePeintures de Sébastien Corominas et deMatthieu Malvoisin. Ouvert tous les jours de11 h à 12 h 30 et de 14 h 30 à 18 h.

Izabel HébrardAu Coin Catalan à Castelnou. Jusqu’au 30septembre.« Histoires à voir » - Peintures

Survivances andalouses par Paul HallenautLa Roussillonnaise - 3 Bd Wilson - Perpignan. Du 1er septembre au 2 octobre

13cultureN°3330 - Semaine du 28 août au 3 septembre 2009

L’association « Citoyens dans lesQuartiers de Céret » organise la 2e édi-tion de la fête du livre et des éditeursdimanche 6 septembre de 10 h à 17 hsur les boulevards du centre ville deCéret. Gratuite et ouverte à tous, cettemanifestation réunira 21 éditeurs et denombreux auteurs venus du départe-ment et d’autres territoires qui présen-teront et proposeront leurs ouvrages àla vente. Sur les stands auront lieu desdédicaces des auteurs et des rencon-tres lectures de textes.

Pourquoi cette fête ?Fruit de la volonté partagée de quel-ques adhérents de l’association«Citoyens dans les Quartiers deCéret», cette fête souhaite faire parta-ger à tous le plaisir du livre, de la lec-ture, de la rencontre avec la langue etavec les auteurs. C’est dans cet espritrésolument ouvert et festif que le pro-gramme a été concocté pour cettedeuxième édition.

Les éditeurs présentsAlter Ego (Céret), Balzac Editeur(Baixas), Benjamin médias (Hérault),Brémond (Gard), Cabardes (VentenacCabardes), Cap Béar (Perpignan),Domens (Pézenas), Ecologistes deLeuzière (Hérault), Editions de l’Eau

(Reynès), Editions du Mont (Hérault),Entretemps (Hérault), Etudes etCommunication (Le Vigan), Karibencyla(Perpignan), L’Agence (Rivesaltes),L’Olivier (Perpignan), IEO (Aude),Indigène (Montpellier), Mare Nostrum(Perpignan), Presses Littéraires (Saint-Estève), Spartacus (Paris), TDO(Pollestres), Trabucaires (Canet).

Programme des animationsDes temps forts (Place Chaïm Soutine).Plusieurs temps d’animation sont pré-vus, dont certains seront animés par laCompagnie « L’échappée belle ».

11h à 11h20 : Petites histoires enfanti-nes. 11h20 à 12h30 : Contes pour tousà la carteDans l’après-midi : Lecture de textesd’auteurs présents sur la fête. 15h à16h : Contes pour tous à la carteMais aussi…A 16 h : Une table ronde sur l’acted’écrire, en présence de nombreuxauteursA 17 h : Une vente aux enchères delivres d’occasionUn espace « librairie » en partenariatavec le Cheval dans l’ArbreUne buvette (boissons et sandwichs)

Eté 66

Guitares au Palais, 6e édition28, 29 et 30 août - Palais des Rois de MajorqueVendredi 28 aoûtGuitares et MaghrebMajid Bekkas (guitare, gembri, oud - Maroc) etPedro Soler (guitare flamenca)Camel Zekri (guitare - Algérie) et le Diwan deBiskraSamedi 29 aoûtTekameli chez eux, journée gitaneConcert des jeunes Tekameli chant religieux,chant profane (renforcé guitares)Dimanche 30 aoûtGuitares hybrides (guitares électriques expéri-mentales)Yuri Landmann, luthier hollandais expose et pré-sente ses instruments. Ses guitares sont expéri-mentées et jouées par tous les musiciens,gitans, élèves du conservatoire et autres guita-ristes, enfants et public.Noël Akchoté (Suisse), Sidi Touré (Mali), JessieStein (Canada) et Llamm Finn (Hollande)Accès libre et gratuit

Saint-André

Exposition « Vibrations »Pat Romero expose à la Galerie d'Art de laMairie, du lundi au vendredi, de 9h à 12h et de15h à 18h (mairie de Saint-André, 04 68 95 2323). Du 2 septembre au 16 octobre.Entrée libre.

Compositeur, pianiste, producteur,professeur de piano et d'accompa-gnement au Conservatoire dePerpignan Méditerranée, MichelPrezman vient d'être nominé auxMusic Awards. Il s'agit de la plusgrande compétition de musique aumonde qui se déroulera le 29 aoûtprochain à Nashville, capitale duTennessee aux USA.Les plus grands labels, comme Warner,Universal, EMI ainsi que les produc-teurs indépendants ont soumis leursproductions (47 000 albums toutescatégories confondues) à l'apprécia-tion du jury. Le critère principal rési-dait dans cette simple question :«Cette musique vous émeut-elle ?»Durant 14 mois, ces 47 000 albumsfurent examinés, éliminés... jusqu'à lasélection finale. L'album « A MusicBox Christmas » que Michel Prezmana composé et produit aux USA a ainsiété sélectionné dans le « Top 10 » dela catégorie « Holiday Album ».

Michel Prezman, un « touche à tout »musical invétéréAprès des études au ConservatoireNational Supérieur de Paris, avec PierreSancan, Olivier Messiaen, HenriDutilleux, André Jolivet, ce compositeurtalentueux a abordé à peu près tous lesgenres de musique, écrivant entreautres pour le cinéma, le ballet, lecabaret, et la World Music. Agé de 62ans, il a intégré 2007 le Conservatoirede Perpignan. Michel Prezman aime leschocs et les fusions entre différentescultures. C’est un créateur passionné,tourné vers l'expression musicale laplus contemporaine. Il se produit sou-vent accompagné de sa femme RobinHendrix en Amérique et en Europedans un répertoire d'art song, lied,mélodie française, chants traditionnelsd'Irlande et d'Ecosse, Negro Spirituals,folk songs, opéra et chansons lyriquesde Broadway.

Il a collaboré avec « Djurdjura »,groupe de femmes algériennes kabylespour qui il a écrit avec la complicité deBertrand Binet l’album « A Yemma »,somptueux arrangements sur desmélodies traditionnelles Kabyles(1982).Jean Guidoni a fait appel à lui en tantque compositeur et arrangeur (Cirqued'Hiver 1984). Il a collaboré à plusieursreprises, en tant qu'arrangeur, avec leflûtiste international Patrick Gallois. Ilaime aussi composer pour diverses for-mations : quatuor de contrebasses,mélodies pour voix et piano (écritespour sa femme, Robin Hendrix), piècepour clarinette solo, etc.Rendez-vous le 29 août 2009 pour lacérémonie des Music Awards àNashville où seront décernées lesrécompenses finales. Nashville, grandcentre de l'industrie du disque auxÉtats-Unis, est aussi le berceau de lamusique country.

Céret

2e fête du livre et des éditeurs

Musique

Un professeur du Conservatoire dePerpignan nominé aux « Music Awards » !

D’octobre à décembre aux Amis du Cinéma

Monte à l’ArsenalTu verras... un acrobate hilarant, HaroldLloyd, escalader en 1923 la façade d’ungratte-ciel ; Bette Davis rêver d’amouret d’évasion ; une rencontre aussi bellequ’impossible entre Sophia Loren etMarcello Mastroianni ; Denis Lavanthanté par le capitaine Achab ; et tuentendras le récit détaillé d’un officierde la Stasi.Tu verras... qu’un homme amoureux dedeux femmes, ça fait toujours des étin-

celles ; le premier long-métrage de Larsvon Trier ; huit films de RaymondDepardon, cinéaste attiré autant par lesgrands espaces du désert africain, quepar les lieux clos institutionnels ; LizaMinnelli et Robert de Niro dans New-York, New-York. À l’occasion du 20eanniversaire de la chute du mur deBerlin, tu verras aussi cinq films caracté-ristiques du renouveau du cinéma alle-mand.

Si tu montes à l’Arsenal, salle MarcelOms, tu pourras découvrir des courts-métrages, des films d’animation, desdocumentaires de création, revoir desfilms choisis pour leur importance histo-rique, culturelle, artistique et partager leplaisir du cinéma.A bientôt et bonne rentrée.

Chantal Marchon, responsable desAmis du Cinéma

N°3330 - Semaine du 28 août au 3 septembre 2009

Hebdomadaire édité par la Fédération des Pyrénées-Orientales

du Parti Communiste FrançaisRédaction - Administration

Maison communiste44 av. de Prades - 66000 Perpignan

Tél. 04 68 67 00 88 - Fax 04 68 67 56 14Courriel : letravailleurcatalan@wanadoo.frCommission Paritaire N° 0409 I 84 621

N° ISSN 1279-2039

Gérant : Rémi CathalaDirecteur de publication : Sébastien Pouilly

Rédaction :Robert Barrero, Michèle Devaux, Annette Dieguez, France

Egido, Robert Escaro, Philippe Galano, Nicolas Garcia,Nicole Gaspon, Paul Hallenaut, Roger Hillel, Yvette Lucas,Jacques Majester, Sébastien Pouilly, Raymonde Pumareda,

Nicole Santasusana, Jean-Pierre Ventura

Photo : Robert Barrero (http://www.barrero.fr), Jean Quillio (quillio.jean@orange.fr),

Marie PerrinCorrection : Pierre Régnaud

Mise en page : Jean-Claude AssalitImpression : Imprimerie Salvador

Webmaster : Christian DieguezAbonnement : Tél : 04 68 67 00 88Régie publicitaire : Richard Siméon

Le Travailleur Catalan - Inter Perpignan Publicité44 av. de Prades - 66000 Perpignan

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Du 8 au 11 septembre - RRééttrroossppeeccttiivveeRRaayymmoonndd DDeeppaarrddoonn

Mardi 15 septembre - 20h30 - Cour del’Arsenal (séance plein air) - MMoonnttee llàà--ddeessssuuss - S. Taylor & F. Newmeyer19 et 20 septembre / JJoouurrnnééeess dduuppaattrriimmooiinneeMardi 22 septembre - 19 h - SSaammaajjeessttéé ddeess mmoouucchheess - Peter BrookMardi 29 septembre - 19 h - LLeessDDoorrmmaannttss - Pierre Yves VanderweerdMardi 6 octobre - 19 h - CCaappiittaaiinneeAAcchhaabb - Philippe RamosVendredi 9 octobre - SSooiirrééee VViieett--NNaamm

19 h : TTrroouuppee ddee cciirrqquuee aammbbuullaanntt - VietLinh21 h : LLaa SSaaiissoonn ddeess ggooyyaavveess - D. NhatMinhMardi 13 octobre - 19 h - UUnnee jjoouurrnnééeeppaarrttiiccuulliièèrree - Ettore ScolaMardi 20 octobre - 19 h - SSeerrbbiiss -Brillante Mendoza

Mardi 27 octobre - 19 h - FFêêttee ddee ll’’aannii--mmaattiioonn. Sélection de courts métrages.L’Histoire du soldat - R. O. BlechmanMardi 3 novembre - 19 h - CCaarrttee bbllaann--cchhee aauu ffeessttiivvaall aalltteerrnnaattiivvaa. El Somni -Christophe FarnarierMardi 10 novembre - 19 h - LLaa GGaarrccee -King VidorJeudi 12 novembre - 20h30 -Auditorium du Conservatoire. FFeessttiivvaallAAuujjoouurrdd’’hhuuii mmuussiiqquueess, ciné-concert:Las Hurdes - Luis Bunuel - A propos deNice - Jean VigoMardi 17 novembre - 19 h - MMooiiss dduuddooccuummeennttaaiirree.. Courant d’air & 1937 -Nora MartirosyanMercredi 18 novembre - 18 h - En col-laboration avec le Théâtre dePerpignan. CCoouurrttss mmééttrraaggeess ddeeSSeeyyddoouu BBoorroo, danseur-chorégrapheDu 26 au 28 novembre – CCiinnéémmaa aallllee--mmaanndd 2200 aannss aapprrèèss llaa cchhuuttee dduu mmuurrJeudi 26 - 19 h : JJeerriicchhooww - Christian

PetzoldVendredi 27 - 19 h : DDééssiirr((ss)) - ValeskaGrisebachSamedi 28 - 15 h : LLaa DDééccoommppoossiittiioonnddee ll’’ââmmee - N. Toussaint & M. Iannetta17 h : PPoouurr ll’’aammoouurr dduu ppeeuuppllee - E.Sivan & A. Maurion19 h : LLeess TTrrooiiss vviieess de Rita Vogt -Volker SchlondorffMardi 1er décembre - 19 h /HHoommmmaaggee àà GGéérraarrdd PPhhiilliippee - PotBouille - Julien DuvivierSSaammeeddii 55 ddéécceemmbbrree // PPaallaaiiss ddeessCCoonnggrrèèss / TTéélléétthhoonn

14h30 : LLee RRooii ddeess mmaassqquueess - WuTianming17 h : SSaallaaaamm BBoommbbaayy - Mira NairMardi 8 décembre - 19 h - EElleemmeenntt ooffccrriimmee - Lars Von TrierMardi 15 décembre - 19 h - NNeeww YYoorrkk,,NNeeww YYoorrkk - Martin Scorcese

La carte d’adhérent à l’Institut Jean Vigodonne droit : à l’accès à la Médiathèquede l’Institut Jean Vigo, à l’entrée aux séan-ces du Colloque, aux numéros des revuespubliées pendant la saison (Cahiers de laCinémathèque et Archives), aux Pass com-plet Amis du Cinéma et Confrontation etau tarif réduit sur les carnets Amis duCinéma, au tarif réduit pour toute la sai-son de « Le Théâtre » de Perpignan.

Adhésion simple 30 € - 20 €. Tarifsadhérents à l’IJV, pass complet 50 € -35€.Carnet 10 films 45 € - 35 €. Carnet 3films (tarif unique) 15 €.Adhérents à l’I. J.V Pass complet 40 € -25€. Non-adhérents Pass complet 65 € -40€. Carnet 10 films (Tarif unique) 45 €.Carte 3 films (tarif unique) 15 €. Soirée(tarif unique) 6 €.Bénéficiaires tarif réduit : étudiants de

moins de 27 ans et chômeurs, sur présen-tation d’un justificatif. « Le Théâtre » dePerpignan pour les carnets 10 films.Billetterie à l’Institut Jean Vigo et auPalmarium, et avant chaque séance surle lieu de la projection.Arsenal - Espace des cultures populaires -1, rue Jean Vielledent - PerpignanTél : 04 68 34 09 39 - Fax : 04 68 35 41 20.Courriel : contact@inst-jeanvigo.eu - Site: www.inst-jeanvigo.eu

Tarifs saison 2009-2010

Programmation septembre - décembre

L’ancien chemin de muletier de Cosprons

Durée : 2h30Dénivelé : 150mDifficulté : facileBalisage jaune : circuit rando n°8

Accès : de Perpignan directionCollioure ; puis prendre la route dedéviation pour aller à Port Vendres.Entrer dans la ville puis se dirigervers la place de Castellane ou à l’of-fice de tourisme.

Prendre la rue des Paquebots endirection de la gare SNCF. Monter lesescaliers puis descendre vers la gare.Suivre la route du Val de Pinte sur100m puis tourner à gauche, passersous le pont, longer la gare puis tra-verser la RN114 (0h20).Contourner le rond point et emprun-ter la route qui monte au hameau.200m plus loin (au panneau randon°8) prendre à droite le chemin quigrimpe et devient sentier jusqu’au colde Perdiguer (0h40).Traverser la route et suivre en facel’ancien chemin muletier deCosprons. Au croisement continuertout droit, le sentier débouche aubout d’une route goudronnée.Prendre en face le chemin qui des-

cend et longe la vigne sur le côtégauche.Après un virage on voit en face lechâteau d’eau et la chapelle.Poursuivre la descente et prendre lasente sur votre gauche qui coupe lapetite route. Aller à droite et de suiteà gauche par la sente qui vous mèneà la chapelle (1h10).Remonter la rue à gauche et à la sor-tie du village, dans le virage, quitterla route et bifurquer à gauche.Franchir le pont et de suite à droite.Continuer sur la petite route gou-dronnée sur 2,5 kms puis à la jonc-tion avec le circuit rando n° 7, justeavant un chêne-liège, emprunter lechemin sur votre gauche.A la bifurcation continuer à gauchejusqu’au coll del Mitg (1H55).Possibilité de prendre à droite unchemin sur 50m et à la triple four-che, prendre la branche du milieuherbeuse pour aller à la tabled’orientation qui surplombe PortVendres et la baie de Paulilles. Dosà la mer, monter sur le talus et sui-vre une sente qui vous ramène aucoll del Mitg.(Comptez 15mn de plus).Traverser la route et suivre le sen-tier en face qui longe le lotissementdu pont de l’Amour et remonter àgauche sur la route prise au début.Le retour reprend le même cheminque l’aller.

Carte IGN2349 OTTOP 25

BANYULS

RN 114

D 86a

D 86a

Châteaud’eau

Pont de l’amour

Ham. pont de l’amour

Coll del Mig

Coll de Perdiguer

N

PortVendres

Gare

Rec d

e Cosp

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Les balades du TC

La vallée de Cosprons

Dans les anciens textes latins, la valléeporte le nom de « Vallis de CollisProfondis » (vallée des cols profonds) quiest devenu dans la langue romane vul-gaire : colls Perhons, Presons, Pregons,cos Peron au XIV e s puis Cosperons etenfin Cosprons au XVIIe s.Partant du massif de Madeloc, elle arriveà la mer ayant au nord le cap Biarra(Bear) et au sud la pointe d’Ullastrell. Larivière centrale prend ses eaux au col de

Mollo et est alimentée par les recs deCalille et des Alemanys qui descendent ducol des Gascons et du col de laLlagastera.Au nord venant des versants du col dePerdiguer, le ruisseau Oliva de Rams sejette directement à la mer dans l’anse dePaulilles connu en 1370 sous le nom deport de Valenti.La vallée est bornée au nord par une lignemontagneuse à travers laquelle s’ouvrentdes cols ou passages nombreux auxquelselle doit sans doute son nom.Les fonds de rivière furent des terrescéréalières. Le sola (versant sud exposéau soleil) était tènement viticole et olive-raie tandis que le bac (versant nord) étaitplus pastoral. Suivant les évènements etles époques, une dizaine de métairies etcortals se partageaient la vallée avec 4 ou5 couverts (baraques) de pêcheurs.L’histoire et le nom de la vallée deCosprons nous sont entièrement incon-nues avant la fin du XIIe s. Elle est alorscomprise dans la paroisse de Saint-Jeande Banyuls et dans les dépendances féo-dales de cette seigneurie. Cependantdans des circonstances que nous ignoronsil s’est formé un fief ou honneur qui, sous

le roi Alphonse d’Aragon, appartenait à lafamille de Castell-Rossello.En effet dans le contrat de mariage entreRaymond de Castell-Rossello etSaurimonde de Peralada établi en 1197figure la vallée de Cosprons, partie inté-grante de sa dot.Pendant un siècle et demi nous ignoronscomplètement l’histoire de ce petit fief.En 1361 dans une délibération se tenantà l’église paroissiale de Cosprons onapprend que la seigneurie appartient auCommandeur de Bajoles de l’Ordre deshospitaliers de Saint Jean de Jérusalem etque l’église est érigée en paroisse dis-tincte de celle de Banyuls ce qui provo-quera des conflits quant au droit de suze-raineté sur ce fief.Si les terres de l’ordre étaient celles de lahaute vallée, la moyenne vallée deCosprons et la chapelle Sainte Marieétaient encore sous la mouvance de SaintJean de Banyuls, en témoigne l’acte datéde 1197 (où le fief de Cols Profonds étaitcompris dans la paroisse de Saint Jean deBanyuls).De plus en 1248 lorsque le roi d’Aragondonna par échange la vallée de Banyulsaux comtes d’Empories, il ne citait dans

cette seigneurie que les paroisses deSaint Jean de Banyuls et de Sainte Mariedes Abeilles. Enfin pendant toute la duréedu royaume de Majorque (1276-1344)ces comtes ne font aussi mention que deces deux paroisses dans les reconnaissan-ces de leur fief de sorte que dans leuropinion ou prétention ils comprenaienttout le territoire de Cosprons dans leurseigneurie ou paroisse de Banyuls.Dans tous les cas les seigneurs deCosprons ne consentirent jamais à recon-naître la suprématie féodale des comtesd’Empories. De leur côté, les comtesd’Empories ne cessèrent non plus deréclamer le droit de suzeraineté qu’ilsprétendaient avoir sur ce fief et qu’ilsrevendiquaient au besoin par la force desarmes et par la violence.Querelles et procès continuèrent doncentre le seigneur de Banyuls et celui deCosprons et même avec le domaine royalau sujet de la juridiction du lieu deCosprons. La Révolution mettra les deuxadversaires d’accord.En 1784, Don Ignace des Brull, chevalierde l’ordre de Saint Jean de Jérusalem, futle dernier seigneur de Cosprons.

Nadine et Jean-François

Réponse de la semaine dernière: le village de Coprons.

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15à la découverte du roussillonN°3330 - Semaine du 28 août au 3 septembre 2009

Le coup de gueule de Jean-François Leroy, on y a droit cha-que année. Cette fois-ci, c'estaprès la couverture envahis-sante et disproportionnée de lamort de Michael Jackson,expression, selon lui, de ladérive des médias, une des cau-ses de la crise du photojourna-lisme. A côté de ce mort-là, lesilence assourdissant sur tantd'autres en Irak ou ailleurs. Cen'est pas nous qui le contrarie-rons, nous sommes bien (ouplutôt mal) payés pour savoir

que la presse est par trop sélec-tive et que ce qui fait vendre dupapier relève souvent de l'ines-sentiel.Et Jean-François Leroy de conti-nuer à se battre pour les photo-reporters qui ramènent des ima-ges de réalité terrible et tropsouvent occultées, leur offrant,ainsi qu'au public, avec Visa,une formidable opportunité, laconnaissance du « vrai »monde.Les images, donc, chaque

année, en masse, au fil de latrentaine d'expositions, le débatavec les soirées (du 31 août au5 septembre à 21h45 auCampo Santo, Congo, Gaza,Pakistan, Afghanistan, électiond'Obama, Iran, 100 ans dujazz...), la réflexion avec le col-loque( « Images-Informations-Savoirs » jeudi 3 septembre), et,bien sûr, les différents prix et «Visa d'or ». Deux semaines quine manqueront pas de marquerfortement notre ville.Parmi les expositions, les «voya-ges en terres musulmanes»d'Alexandra Avikian, de Gazaen Somalie, sur une période de20 ans, l'islamisme, égalementau coeur des images d'Abbas,nées suite au 11 septembre2001. Zalmaï, photographeafghan témoigne sur son pays.Hommage sera rendu àFrançoise Demulder, disparuevoici un an, une grande dame.Yasser Arafat l'avait surnomméeFifi, elle a couvert la guerre auViêt-Nam et mille autres lieuxde crise de la planète. Le

Pakistan et l'Amérique latineseront largement évoqués. Lepremier au travers des imagesde Massimo Berruti, celles deSarah Caron au pays pach-toune, la seconde avec lesreportages de Miquel Dewever-Plana sur la violence auGuatemala, de Jérôme Sessinisur le Mexique. A voir égale-ment, le « Guantanamo » sousl'ère Bush de Brennan Lisley.L'Iran est en plein dans l'actua-lité, raison de plus de voir lesphotos de David Burnett sur la

Révolution des années 80.Stanley Greene, habitué du fes-tival, présente des images atypi-ques, « sexe, drogue etrock'n'roll ». Callie Shell a eu dunez, elle a suivi Obama depuis2006. Boris Svatzman, lui, s'in-téresse à l'urbanisation enChine, et d'autres encore, surdes sujets moins graves oumoins noirs, même si celadevient difficile d'en trouverencore dans le monde danslequel nous vivons.

NG

16 N°3330 - Semaine du 28 août au 3 septembre 2009visa

Visa pour l’Image du 29 août au 13 septembre - 21e édition

Le photojournalisme à la uneAutour du festival qui en est « le rendez-vous incontournable »,

l'incessant questionnement sur l'avenir de cette activité.