Lagunagenaturel, infiltration- percolation, filtresplantés ... · concentrations ou rendements) et...
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Lagunage naturel, infiltration-percolation, filtres plantésde roseaux : conseils pourde bonnes pratiques
Novembre 2008
Didier ColinOlivier Rouganne
Quelques exemples de pratiques perfectibles
� Défaut régulation du Q (débordement LN, lessivage lagune
décantation, etc.)�
� Défaut de répartition des eaux usées sur les filtres(volume de bâchée insuffisant, orifice de distribution bouché, etc.)�
� Pas de validation des granulats en phase chantier(sables non conformes, colmatage, remplacement des sables, etc.)�
� Voie d’accès aux filtres non prévue (curage ?)�
� Dispositions sécuritaires insuffisantes (accident des
personnels exploitants)�
� Aucune protection des filtres contre le ruissellementalentour
Éclairage sur les débits
0
0.5
1
1.5
2
2.5
3
3.5
4
4.5
1 2 3 4 5 6 7jours (j)
débit (m3/j)
Qeu Qecp Qtp1 Qtp2
Fonctionnement normalRespect des performances-standards (valeurs-seuils en concentrations ou rendements) et respect des objectifs
de qualité des eaux réceptrices
Fonctionnement dégradé(Exigences minimales : valeur seuil en concentration)
Situ
atio
ns in
habi
tuel
les
Qtp1
Qtp2
Qecp
Qmeu
Qmts
Qréf
Situ
atio
n no
rmal
e
Qmax
Définitions
Nappe basse (nb)Nappe haute (nh)Situation
Sensibilitédu milieu
Faible
(capacité de dilution élevée)
Forte(étiage,mai-octobre)
ObjectifGarantir le bon
fonctionnement
de l'ouvrage d'épuration
Limiter l'impact des rejets
de temps de pluie
sur le milieu naturel
Éclairage sur les débits
Hydraulique et épuration
Éclairage sur les débits
Qmax STEP (m3/j) = Qréf STEP (m3/j) = Qm TS nappe haute
Éclairage sur les débits
Qmax STEP (m3/j) = MAX (Qm TS nappe haute; 3 QmEU + QECP nappe basse)
Qréf STEP (m3/j) = Qm TS nappe haute
Éclairage sur les débits
Qmax STEP (m3/j) = MAX (résultat étude; 3 QmEU + QECP nappe basse)
Qréf STEP (m3/j) = Qm TS nappe haute
Dispositions communes aux «cultures fixéessur supports fins»
Borne supérieure de la situation normale (performances garanties)m3/jQréf
UTILITÉUNITÉDÉBIT
Qmax m3/j Dimensionnement des filtres (IP, FPR)
QpTS m3/h Calage régulation entrée STEP
Dimensionnement =MAX (approche «organique»; approche «hydraulique»)
Éclairage sur les débits
Éclairage sur les débits
Illustration
� Population :500 hab.
� Consommation eau :120 L/hab/j
� Taux dilution :Nappe hte : 200 %
Nappe basse : 50 %
Débits servant au dimensionnement d'une SETP rejetant les eaux traitées dans un milieu peu
sensible aux rejets d'eaux pluviales
Éclairage sur les débits
Illustration
� Population :500 hab
� Consommation eau :120 L/hab/j
� Taux dilution :Nappe hte : 200 %
Nappe basse : 50 %
Débits servant au dimensionnement d'une SETP rejetant les eaux traitées dans un milieu sensible
aux rejets d'eaux pluviales
Solutions possibles supprimant le risque de déversem ent d'eaux uséesau milieu naturel durant la pointe de débit d’eaux usées
Solution Avantages Inconvénients
Alimentation par pompageAugmentation du volume de marnage du PR du volume dont le déversement doit
être évitéMajoration de l'investissement (PR)
Régulation du fonctionnement du pompage (programmation et adaptation des plages de fonctionnement en cohérence avec la
courbe de variation des Q admis)
Majoration limitée de l'investissement Complexification de l'exploitation du PR
Alimentation par pompage ou gravitaireCréation d'un ouvrage tampon d'un volume > volume dont le déversement doit être évité avec une vidange régulée au qréf horaire
- Majoration de l'investissement (ouvrage tampon)- difficulté à assurer une régulation efficace et non contraignante à faible Q
Augmentation du Q admis (= qmaxhoraire) avec surdimensionnement des FPR pour respecter une lame d'eau journalière < 0,9 m/j
Respect des conditions de fonctionnement standard
Majoration de l'investissement (hausse surface filtres)
Augmentation du Q admis (= Qmaxhoraire) sans surdimensionnement des FPR (dimensionnés au Qmaxjournalier) avec régulation Q admis sur 2ème étage de filtration
Pas de majoration de l'investissement
Lame d'eau journalière appliquée sur le 1er étage de filtration > 0,9 m/j ( ≤ 1,8 m/j) si arrivée continue d'effluents au Q admis horaire (cas des réseaux unitaires en TP)
Éclairage sur les débits
210 m3/j300 m3/j
Dimensionnement du 1er étage :
Qmax = 210 m3/j
Débit admis potentiel :
24 x QpTS = 300 m3/jDébit admis potentiel : 210 m3/j
90 m3/h
mesure1er étage
2ème étage300 m3/j
Dimensionnement du 2ème étage :
Qmax = 210 m3/j
RRégulation
QpTS = 12,5 m3/h
RRégulation
Qdimensionnement / 24 = 8,8 m3/h
Éclairage sur les débits
Cas des FPR
Problématique de l’épuration
Performances moyennes des principaux procédés d'épuration des
petites collectivités observées dans le bassin Rhin-Meuse
Performances moyennes des principaux procédés d'épuration des
petites collectivités observées dans le bassin Rhin-Meuse
LAGUNAGE FILTRE À SABLE BOUES ACTIVEES
CLASSIQUE DISQUES
BIOLOGIQUES LITS BACTERIENS NATUREL AERE ENTERRE
INFILTRATION PERCOLATION
FILTRE PLANTE DE ROSEAUX
Domaine d'application recommandé > 500 EH 200 à 2 000 EH 200 à 2 000 EH 50 à 2 000 EH 500 à 2 000 EH < 50 EH 50 à 1 000 EH 50 à 2 000 EH
Maîtrise des processus épuratoires Très bonne Moyenne Moyenne Faible Bonne Faible Faible Faible
Compétence technique spécifique
Importante (électromécanique)
Limitée Limitée Faible Importante (électromécanique)
Faible Faible Faible
Intervention hebdomadaire
(moyenne) 5 à 10 heures 4 à 8 heures 4 à 8 heures 2 à 5 heures 2 à 6 heures 1 à 3 heures 4 à 8 heures 2 à 5 heures
Exploitation
Intervention ponctuelle
Vidange/évacuation boues
Vidange/évacuation boues
Décolmatage du lit + vidange du clarificateur + vidange boues
Curage boues, évacuation flottants, faucardage berges
Curage boues, évacuation flottants, faucardage berges
Décolmatage du filtre (risque
colmatage majeur) +vidange boues
Décolmatage du filtre (risque
colmatage marqué) +vidange boues
Faucardage + curage boues
Effluent concentré (agro-alimentaire, etc.) Oui Non Non Non Oui Non Non Oui si recirculation
Consommation d'energie Elevée Moyenne Faible Nulle
(si alimentation gravitaire)
Elevée Nulle
(si alimentation gravitaire)
Nulle (si alimentation
gravitaire)
Nulle (si alimentation
gravitaire)
Production de boues Elevée Moyenne Moyenne Moyenne Moyenne Moyenne Moyenne Moyenne
Intégration environnementale (bruits, odeurs, intégration paysagère,
recyclage des matériaux) Sensible
Moyennement sensible
Moyennement sensible peu sensible
moyennement sensible (bruit) Peu sensible Peu sensible Peu sensible
Emprise fonciere Faible Faible Faible Très importante Importante Moyenne Moyenne Moyenne
Problématique de l’épuration
Problématique de l’épuration
LAGUNAGE FILTRE À SABLE BOUES ACTIVEES
CLASSIQUE DISQUES
BIOLOGIQUES LITS BACTERIENS NATUREL AERE ENTERRE INFILTRATION
PERCOLATION
FILTRE PLANTE DE ROSEAUX
Domaine d'application recommandé > 500 EH 200 à 2 000 EH 200 à 2 000 EH 50 à 2 000 EH 500 à 2 000 EH < 50 EH 50 à 1 000 EH 50 à 2 000 EH
Maîtrise des processus épuratoires Très bonne Moyenne Moyenne Faible Bonne Faible Faible Faible
Compétence technique spécifique
Importante (électromécanique)
Limitée Limitée Faible Importante
(électromécanique) Faible Faible Faible
Intervention hebdomadaire
(moyenne) 5 à 10 heures 4 à 8 heures 4 à 8 heures 2 à 5 heures 2 à 6 heures 1 à 3 heures 4 à 8 heures 2 à 5 heures
Exploitation
Intervention ponctuelle
Vidange/évacuation boues
Vidange/évacuation boues
Décolmatage du lit + vidange du clarificateur +
vidange boues
Curage boues, évacuation flottants, faucardage berges
Curage boues, évacuation flottants, faucardage berges
Décolmatage du filtre (risque
colmatage majeur) +vidange boues
Décolmatage du filtre (risque
colmatage marqué) +vidange boues
Faucardage + curage boues
Effluent concentré (agro-alimentaire, etc.) Oui Non Non Non Oui Non Non Oui si recirculation
Consommation d'energie Elevée Moyenne Faible Nulle
(si alimentation gravitaire)
Elevée Nulle
(si alimentation gravitaire)
Nulle (si alimentation
gravitaire)
Nulle (si alimentation
gravitaire)
Production de boues Elevée Moyenne Moyenne Moyenne Moyenne Moyenne Moyenne Moyenne
Intégration environnementale (bruits, odeurs, intégration paysagère,
recyclage des matériaux) Sensible
Moyennement sensible
Moyennement sensible
peu sensible moyennement sensible (bruit)
Peu sensible Peu sensible Peu sensible
Emprise fonciere Faible Faible Faible Très importante Importante Moyenne Moyenne Moyenne
FPR
IP
BA
LN
SBR
LB
LA
DB
0
500 000
1 000 000
1 500 000
2 000 000
2 500 000
0 500 1 000 1 500 2 000 2 500 3 000 3 500 4 000
Capacité (EH)
Coû
t d'in
vest
isse
men
t (€
HT
)
Coût d'investissement des stations d'épuration
des petites collectivités du bassin Rhin-Meuse
L’agence de l’eau sera dotée en 2009 d’un observatoiredes coûts permettant la mise à disposition de statistiques actualisées
Coût de fonctionnement des stations d'épurationdes petites collectivités du bassin Rhin-Meuse
Mise à jour des connaissances
Connaissancesen constante évolutionProcédés encore récents
«Veille technologique»
indispensable
Utiliser les documents de références existants(les plus récents)�
Préconisations communes aux trois systèmes
Recommandations spécifiques aux FPR mais utilisables pour d’autres procédés :
� Organisées par phases
� Basées sur des retours d’expériences
� Complémentaires aux documentsde références existants
� Ne freinent pas l’innovation
Préconisations communes aux trois systèmes
Préconisations communes aux trois systèmes
Exploitation
ConceptionRéalisation Chantier
Mise en routeEntre
tien
Dysfonctionnements pouvant être constatés au cours de 3 étapes clés
Prévoir les risques professionnels
Probabilité d’occurrenced’accident accrue
Faible niveau de formation des exploitants
Procédés présentant les mêmesrisques que les autres systèmes
d’épuration (chute, H2S, bactériologie, circulation d’engins, etc.)�
Dispositions sécuritaires pour un poste de relèvement
(INRS)�
Dispositions sécuritaires pour une fosse ouverte
(INRS)�
Dispositions sécuritaires pour une fosse ouverte
(INRS)�
CONCEPTION RÉALISATION EXPLOITATION
Préconisations communes aux trois systèmes
.
Gérer les flux hydrauliques collectés
Prévoir un dispositif fiable de régulation des volumes admissibles en traitement
� Procédés robustes aux surcharges si ponctuelles
� Durée des précipitations plus dommageables que l’intensité
Problématique : traiter le maximum d’effluents par temps de pluie sans surcharger trop longtemps les installations
CONCEPTION RÉALISATION EXPLOITATION
Préconisations communes aux trois systèmes
Risques liés à la gestion des flux hydrauliquesBy-pass complet de la station
Mise en charge du réseau amont
Ennoyage prolongé des filtres
Perturbation du fonctionnementbiologique, chimique et physique des filtres
� Conditions anaérobies� Nitrification incomplète� Colmatage des filtres�Noyage des jeunes pousses
� Risque de débordement
� Effluents non traités
� Baisse des performances épuratoires� Longue période de repos nécessaire à la
« réhabilitation »� Colmatage des filtres
Fonctionnement normalDurée d’ennoyage continu : < 6 h
Durée journalière d’ennoyage cumulée : < 12 h
Fonctionnement exceptionnelDurée critique d’ennoyage continu : 15 j
CONCEPTION RÉALISATION EXPLOITATION
Préconisations communes aux trois systèmes
Cas des FPR
Déversoir d’orage coupléà un venturi
Limitation du temps de fonctionnementdes pompes au moyen d’unehorloge horaire
Régulation des débitsArrivée gravitaire Arrivée par pompage
CONCEPTION RÉALISATION EXPLOITATION
Préconisations communes aux trois systèmes
CONCEPTION RÉALISATION EXPLOITATION
Préconisations communes aux trois systèmes
Dégrillage� Prévoir une grille à barreaudage (espacement > 20 mm)
Proscrire l’utilisation de microtamis (maille ≤ 1 mm) sur réséaud’assainissement
Vannes� Prévoir des dispositifs adaptés aux eaux chargées
(risque de colmatage/blocage)
Proscrire l’utilisation de vannes papillonPrivilégier l’utilisation de vannes à guillotine
Lagune de décantation : un compromis difficile à trouver en cas d’utilisation « en stockage » (en temps de pluie)
CONCEPTION RÉALISATION EXPLOITATION
Préconisations relatives à l’infiltration-percolation
Colmatagedes filtres
Privilégier la construction d’un bassin de pollution dédié
� En cas d’arrivée importante d’eaux pluviales: Risque de lessivage des boues décantées
� En cas de surdimensionnement (/standard TS) : Risque de développement et migration d’algues
⇒⇒⇒⇒
Le dimensionnement doit tenir compte de la dilution des eaux usées.
Respecter un temps de séjour de 80 jours en temps secet une surface de plan d’eau de 18 m²/EH60
CONCEPTION RÉALISATION EXPLOITATION
Préconisations relatives au lagunage naturel
Seul procédé de traitementqui accepte un taux de dilution permanent supérieur à 300% (400 % au maximum)�
Débourbage conseillé par une sur-profondeur ou mieux, une fosse de stockage des boues avec digue avec possibilité d’isolement pour vidange de la fosse
CONCEPTION RÉALISATION EXPLOITATION
Préconisations relatives au lagunage naturel
Préconisations communesaux « cultures fixées sur supports fins »
Protéger la surface des filtres des apportsen fines…� …par ruissellement aux abords des filtres
� …par temps de pluiesur réseau unitaire
� …soit le rehaussementdes bordures, soit la réalisationde fossés collecteurs d’EP
� … la mise en place , avantla mise en eau, d’une moquettede litière organique (compost) �
avec
avec
CONCEPTION RÉALISATION EXPLOITATION
Bâche d’alimentation à débit nul entre deuxapports
� Si débit entrée de station > débit chasse, alimentation continue du filtre en fonctionnement
� Prévoir flexible de rechange
� Déconseillée en premier étage sauf sidégrillage de 2 cm (Fermeture du clapet en fin de
bâchée souvent gênée par des particules grossières)�
Chasse pendulaire, siphon
Chasse à clapet
Vanne motorisée, pompage
� Automate de temporisation indispensable pour secourir en casde défaut des détecteurs de niveau
Chasse à clapetSiphon
Poste de relevage
CONCEPTION RÉALISATION EXPLOITATION
Préconisations communesaux « cultures fixées sur supports fins »
Composition des filtres de granulométrie croissanteavec la profondeur
v Les règles de Terzaghi définissentles transitions granulométriquesselon les équations ci-contre :
Risque de migration de particules
v Colmatage en profondeur
v Colmatage des sables du 2ème étagede FPR
Appliquer les règles de transitions
Granulométrie moyenne
Granulométrie fine
Granulométrie grossière
CONCEPTION RÉALISATION EXPLOITATION
Préconisations communesaux « cultures fixées sur supports fins »
Couches et types de matériaux(filtres plantés de roseaux)�
Adaptée20/60Adaptée20/60Amplitude granulaire (en mm)�
10 à 20 cm10 à 20 cmEpaisseur
Couche drainante
Adaptée3/20Adaptée5/10Amplitude granulaire (en mm)�
10 à 20 cm10 à 20 cmEpaisseur
Couche de transition
cf. caractéristiques sables2/8Amplitude granulaire (en mm)�
30 cm30 cm Epaisseur minimum
sableGravier finType
Couche filtrante
2ème étage1er étage
Recommandations actuelles de garnissage des filtres plantés (Cadre Guide pour un CCTP Filtres Plantés de Roseaux)�
Tous les matériauxdoivent être calibrés, lavés, avoir une teneuren fines inférieure à3%, et être siliceux. Si taux de dilution élevé, ou réseau unitaire
resserrer la classe vers le bas (ex : 2/4)�
CONCEPTION RÉALISATION EXPLOITATION
Préconisations communesaux « cultures fixées sur supports fins »
Caractéristiques exigées des sables (Infiltration-Percolation et 2ème étage de filtres plantés) �
� Roulés, alluvionnaires et siliceux
� 0.25 mm < d10 < 0.40 mm
� CU < 5 (coefficient d’uniformité = d60/d10)�
� Teneur en fines inférieure à 3% en masse (d3 > 80 µm) �
� Teneur en calcaire exprimée en CaCO3 inférieure à 20% en masse
Suivre les préconisations les plus récentes
� FNDAE 22 et DTU 64.1 plus anciens que « Le Cadre Guide pour un CCTP Filtres Plantés de Roseaux »
� Des préconisations pouvant encore évoluer…
Les préconisations actuelles
CONCEPTION RÉALISATION EXPLOITATION
Préconisations communesaux « cultures fixées sur supports fins »
Maîtriser l’alimentation des filtres
� Lame d’eau maximum 0.9 m/j
� Lame d’eau par bâchée 4 cm < Lb < 10 cm
� Densité des points d’alimentation fonction du type de réseau
�(1 point d’injection/25 m² sur réseau unitaire)
� Vitesse de l’eau au point d’injection > 0.6 m/s
� Etc.
CONCEPTION RÉALISATION EXPLOITATION
Préconisations relatives aux FPR
Validation obligatoire des granulats préalableà leur mise en œuvre (durant le chantier)�
Analyse granulométrique chez le fournisseur pour choix
Analyses granulométriques sur échantillon livré pour validation
� Permet de valider les matériaux qui seront employés� Plusieurs échantillons� Nombre d’analyses en fonction de la capacité de la station
11Par tranche de 60 kgDBO5/J en plus
24Cap traitement 60-120 kg DBO5/J
23Cap traitement 24-60 kg DBO5/J
12Cap traitement 12-24 kg DBO5/J
11Cap traitement < 12 kg DBO5/J
Fuseau, % finesFuseau, d10, d60, CU, % Ca,%
finesParamètres analysés
GravierSable
Extrait du cadre Guide pour un CCTP Filtres Plantés de Roseaux
Empilement type de tamis pour analyse granulométrique
� Valide le choix du fournisseur� Ne valide pas les matériaux qui seront mis en place
CONCEPTION RÉALISATION EXPLOITATION
Préconisations communesaux « cultures fixées sur supports fins »
Validation complémentaire des granulats « sursite » (durant le chantier)�
Tests de la teneur en fine ( = test de propreté des sables )�
� Simple à mettre en œuvre� Permet de lever rapidement des doutes sur les
matériaux livré avant de faire réaliser les analyses en laboratoire
� Réalisé à l’eau claire dans des conditions définies
� Informe sur les vitesses d’infiltration� Permet d’estimer un risque potentiel de
colmatage
Tests d’infiltration de « Grant »(adaptation par le CEMAGREF)�
Adaptation du test d'infiltration de Grant (Cooper et Al. 1996)
CONCEPTION RÉALISATION EXPLOITATION
Préconisations communesaux « cultures fixées sur supports fins »
Mise œuvre et stockage des granulats
�Éviter le stockagedes granulats sur le site
�Si stockage indispensable,prévoir des conditionssans risque d’apports de fines
�Remplir les massifs par couchesuccessives de 15 à 20 cm
CONCEPTION RÉALISATION EXPLOITATION
Préconisations communesaux « cultures fixées sur supports fins »
Démarrage - Mise en route
Bien mener la réception
Apporter une attention particulière
� Conditions de fonctionnement normal
Une période critique
� Jeunes pousses fragiles� Végétaux indésirables� Sous charge de l’installation
� Au bon fonctionnement de tous les ouvrages� Impliquer le maître d’ouvrage
Station d’épuration de Valmestroff plusieurs
mois après la mise en route
CONCEPTION RÉALISATION EXPLOITATION
Préconisations relatives aux FPR
Manuel et plans d’exploitation
Remis lors de la réception
Mentionne toutes les opérationsd’entretien
� Régulières / Exceptionnelles� Fréquences / Durées� Précautions de sécurité
Prescrit les bonnes pratiques
� Désherbage manuel� Produits chimiques proscrits� Etc.
CONCEPTION EXPLOITATIONRÉALISATION
Préconisations communesaux « cultures fixées sur supports fins »
⇒⇒⇒⇒
Prévoir l’extraction des boues
� Compactage des granulats� Écrasement des drains de collecte
� Prévoir un accès aux abords des filtres� Dimensions et dispositions des filtres adaptés à la
circulation des engins de curage� Rayon de courbure > 6 m
Circulation d’engins proscrite sur les filtres
Risques liés à la circulation d’engins sur les filtres :
CONCEPTION RÉALISATION EXPLOITATION
Préconisations relatives aux FPR
Protocole de suivi des stations FPR
Les objectifs
� STEP à un seul étage de filtration possible ?� Durée de vie de la porosité efficace des filtres ?
L’organisation du suivi
� Un échantillon représentatif du parc FPR sur le bassin� Trois types de contrôles
Un suivi régulier du comportement, notamment hydrodynamique
Un suivi saisonnier des performances par étage
Un suivi annuel du profilpedologique des filtres
� Une bancirasation des données organiséepour le traitement statistique
Dispositifs rustiques :� Traitement du temps de pluie� Finition du traitement en sortie de step
Novembre 2008
Julien Laloë
Nécessité de traiter/stocker le temps traiter le temps de pluie dans certaine petites collectivités (impact milieu avéré)
Solution classique proposée : stockage
•Investissement,
•Exploitation,
•Souvent enterré…entretien ?
Surverses de déversoirs d’orage
Solutions alternatives possibles adaptées aux petites agglomérationsLorsque que l’on dispose de surfaces suffisantes
Surverses de déversoirs d’orage
Exemple:
Filtre planté
Compléments possible :
• Infiltration,
• Zone humide recrée assurant un tamponnement des rejets et récréant un milieu « naturel » en liaison avec le cours d’eau
• Rejet par fossé aménagé diversifié
Traitement de finition
Nécessité de compléter un traitement en sortie d’un dispositif d’épuration
Compléments possible :
• création d’une zone d’infiltration,
•Création d’une zone « d’évapotranspiration »
• Création de zone humide recrée assurant un tamponnement des
rejets et récréant un milieu « naturel » en liaison avec le cours d’eau
• Rejet par fossé aménagé diversifié recréant un milieu naturel en
liaison avec le cours d’eau
Traitement de finition
Fossé
Zone humide
Evapotranspiration