L'âge d'or

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L’AGE D’OR EDITION DE PARIS LE MAGAZINE DES SENIORS ACTIFS INTERVIEW : Michou, senior au grand coeur SANTE BIEN ETRE : Les solutions pour garder la forme VIVRE CHEZ SOI OU EN MAISON DE RETRAITE ? Nos conseils pour bien choisir PATRIMOINE ET FISCALITE : Faites valoir vos droits

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Le magazine pour seniors

Transcript of L'âge d'or

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L’AGE D’OREDITION DE PARIS

L E M A G A Z I N E D E S S E N I O R S A C T I F S

INTERVIEW :Michou, senior au grand coeur

SANTE BIEN ETRE :Les solutions

pour garder la forme

VIVRE CHEZ SOI OU EN MAISON DE RETRAITE ?Nos conseils pour bien choisir

PATRIMOINE ET FISCALITE :Faites valoir vos droits

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L’âge d’or 2012

Est une publication des éditions EDIMAR 66, rue Rennequin - 75017 parisSarl au capital de 7500 euros RCS Paris 534682018

TEL : 01 40 54 74 66 FAX : 01 47 64 36 12Courriel : [email protected]

Directeur de la publication : David LahianyRedaction : Grégory GauthierConception graphique : David Garino Chargée de clientèle : Pascale NeveuCollaborateurs : Emeline Tournon, Elodie TostouService publicité : 01 47 64 36 13

Imprimé en EU par : Imprimerie OBBECOM® S.A.S. Cap Entreprise - Parc d’activité des Châtelets – Rue de la Croix Denis22950 TREGUEUX

Tél : 02 96 76 51 20 - Fax : 02 96 76 60 36Toute reproduction de textes, illustrations et photographies provenant de ce magazine est interdite sans l’autorisation explicite de l’éditeur.

Maintien de vie à domicile 2

Lieu de vie adapté... Tranquillité assuréeAides à la vie quotidienneLa téléassistanceL’ergothérapie comment ça marche ?Paroles d’élus : Rencontre avec Christophe LedranPrévention et sécurité : Ayez les bons réflexes !Les CASVP : Un engagement quotidien

Les maisons de retraite 16

Bien choisir sa maison de retraiteDémarches et aides financièresComprendre la tarification

Santé - Forme - Bien être 21

Rencontres séniorsTroubles de l’auditionProblèmes oculairesMaladie d’Alzheimer : Un fléau mal comprisLes bienfaits de la luminothérapie

Patrimoine et fiscalité 29

Assurance vieDons, legs et donationsBien préparer sa succession

Sorties et loisirs 38

Transports : La carte émeraude se moderniseCuisinez comme un chef !Michou, senior au grand coeurVoyagez malin, voyagez sereinAnimaux de compagnie, un bonheur complice

Renseignements utiles 50

Les restaurants EmeraudeLes sections du CASVP

SOMMAIREEDITO

Cher(s) lecteur(s)

Avec l’âge d’or, notre but a été de pro-

poser à chacun d’entre vous un guide

à la fois simple, pratique et divertis-

sant. Volontairement généraliste car

les séniors n’ont pas tous les mêmes

besoins, vous découvrirez au fil de ces

pages qui sont désormais les votres,

les meilleurs moyens de faciliter

votre quotidien. Dans une ville ou les

retraités tiennent une place de pre-

mier ordre, les thèmes ne manquent

pas : aides sociales, maintien de vie à

domicile, maisons de retraite, fiscalité,

santé, sorties et loisirs... A l’heure de la

retraite, vos questions et vos préocupa-

tions sont nombreuses, tout comme les

choix de vie qui s’offrent à vous !

Bonne lecture !

D.LahianyDirecteur de la Publication

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Maintien de vie à domicileLieu de vie adapté... Tranquillité assuréeAides à la vie quotidienneLa téléassistanceL’ergothérapie comment ça marche ?Paroles d’élus : Rencontre avec Christophe LedranPrévention et sécurité : Ayez les bons réflexes !Les CASVP : Un engagement quotidien

Lieu de vie adapté... Tranquillité assurée

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MAINTIEN DE VIE A DOMICILE

Lieu de vie adapté... Tranquillité assurée

L a ville de Paris compte près de 430 000 habitants de 60 ans et plus (soit un Pari-sien sur 5). Toutefois, les Parisiens âgés

sont nombreux à rester vivre à domicile mal-gré un niveau de dépendance élevé pour cer-tains d’entre eux.Rester chez soi, c’est le choix de la majorité des seniors. Décider de ne pas quitter son domicile, son quartier et ses amis, est un choix légitime. Notre logement est un lieu chargé d’histoire, un lieu rassurant et surtout une preuve d’indépendance, mais pour qu’il le reste, l’habitat doit être aménagé au fil du temps. Les gérontologues sont formels : un logement correctement conçu constitue un formidable élément de prévention de la perte d’autonomie. En effet, avec le temps, notre champ d’action va se réduire et il est donc utile d’anticiper cet état de fait. Il existe aujourd’hui quantité d’astuces pour faciliter son quotidien et améliorer son intérieur. Cela passe par tous types de travaux, des plus simples aux plus éla-borés. Ces aménagements doivent s’effectuer dans le temps, ils en appellent au bon sens et aux nouvelles technologies. On peut préparer ces changements à tous âges car personne ne

vieillit de la même façon. Penser à adapter sa maison ou envisager de déménager vers un lieu plus adapté est donc un gage de confort, de sérénité et de bien-être.

Commencer par faire le tour de son logement en repensant ses installations et ne pas hési-ter à se faire aider d’un membre de la famille ou encore d’un ergothérapeute. Le Centre d’Action Sociale de la Ville de Paris peut vous proposer, sous certaines conditions, un dia-gnostic habitat qui peut être réalisé pour vous par le Pacte. de Paris- Hauts de Seine (Asso-ciation pour la Protection, l’Amélioration, la Conservation, la Transformation et l’Entre-tien des locaux d’habitation) auprès duquel vous pourrez obtenir des conseils, un plan d’aménagement, un devis estimatif et un suivi des travaux à apporter à votre logement. Certains de ces aménagements concernent autant les propriétaires que les locataires alors n’hésitez pas à vous renseigner autour de vous... Amis, voisins, famille, collectivités locales peuvent vous apporter de judicieux conseils et certaines aides dans la réalisation de vos projets.

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MAINTIEN DE VIE A DOMICILE

L e maintien à domicile n’est possible que si l’environnement social, familial et l’état de santé de la personne le permettent.

L’entourage tient un rôle prépondérant, cependant, quand ce dernier n’est plus en mesure de faire face à certaines situations, il est alors utile de recourir à une personne ex-térieure. Dans ce domaine il existe plusieurs solutions. Au sein des Clic Paris Émeraude*, vous recevrez conseils ou informations afin de trouver et salarier un(e) aide à domicile. Aujourd’hui, il existe trois types de possibi-lités en la matière.

Le service prestataire

Il s’agit d’un intervenant à domicile, salarié par une structure publique ou privée. Il est à noter que toute association ou entreprise désirant apporter des prestations à des se-niors en perte d’autonomie ou handicapés doit se prévaloir d’une autorisation ou d’un agrément qualité. Sur la base d’un contrat, cette structure prend en charge la responsa-bilité des interventions et facture le nombre d’heures effectuées. Pour les personnes imposables, vous pourrez bénéficier d’une déduction d’impôt sur le revenu égale à 50% des sommes dépensées. Dans certains cas, vous pouvez également ouvrir des droits à d’autres types de financements et d’aides sociales (Apa, Pch, caisses de retraite, mu-tuelles, Cesu préfinancé)*. Le service Paris Domicile du Casvp*, tout comme 16 associa-tions parisiennes (adhérentes de l’Una Paris et Admr Paris)* proposent aussi des services prestataires d’aide et d’accompagnement à domicile. Vous trouverez leurs coordonnées auprès du Clic de votre arrondissement.

Le service mandataire

Si vous choisissez cette option, vous devenez l’employeur de l’intervenant. Une structure d’aide à domicile vous mettra alors en rela-tion avec l’employé que vous embauchez. Elle effectuera à votre place les tâches administra-tives (contrat de travail, déclaration Urssaf ou bulletins de salaire) et ne vous facturera que les frais de gestion.

L’emploi de gré à gré

Dans ce dernier cas de figure, Vous êtes res-ponsable de l’embauche d’une personne avec laquelle vous déterminez le nombre d’heures, le type de prestation et leur mon-tant. Attention, vous n’aurez peut-être pas l’assurance que la personne dispose d’une qualification ou d’une formation adéquate. Enfin, vous effectuez seul les formalités ad-ministratives dans le respect de la législation du travail. une nouvelle fois, vous pourrez bénéficier d’aides financières sous certaines conditions. (Nous vous conseillons de vous des services de l’Urssaf).

Aides à la vie quotidienne

CASVP : Centre d’Action Sociale de la Ville de Paris

CLIC : Centre Local d’Information et de Coordination gérontologique

APA : Allocation Personnalisée d’Autonomie

PCH : Prestation de Compensation du Handicap

CESU : Chèque Emploi Service Universel

UNA Paris : Union Nationale de l’ Aide, des Soins et des Services aux domiciles

ADMR Paris : Aide à domicile en milieu rural (et urbain)

URSSAF : Unions de recouvrement des cotisationsde sécurité sociale et d’allocations familiales

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Quel type de sécurité pour les per-sonnes âgées vivant seules à domi-cile ? C’est la question que se posent

aussi bien les familles que les professionnels de santé. Apparue pour la 1re fois aux États Unis en 1949, il aura fallu plus de 20 ans pour que ce service traverse l’Atlantique et apparaisse en France en 1974 par l’intermédiaire de l’asso-ciation Delta 7. C’est un moyen simple mis à la disposition des personnes âgées ou vulné-rables vivant seules pour leur permettre, par simple pression sur un bouton, de faire savoir quand elles sont en difficulté et ont besoin d’assistance immédiate.

Sérénité et sécurité

Depuis lors, ce système n’a cessé de se perfec-tionner et est aujourd’hui considéré comme l’un des moyens les plus utiles pour aider au maintien de vie à domicile. En effet, le nombre des aidants et des professionnels de santé n’est pas toujours suffisant face au nombre croissant des personnes âgées, faisant de la téléassis-tance un outil de plus en plus nécessaire à leur sécurité au quotidien. De plus, les centres de téléassistance qualifiés étant disponibles 7/7 et 24/24, les délais de diagnostic et d’interven-tion sont très rapides.

Le fonctionnement

La personne utilise une montre ou un mé-daillon comportant un bouton d’alerte qui communique via un télétransmetteur raccordé au téléphone fixe. Ce dernier est équipé d’un micro et d’un haut-parleur très performants.

En cas d’urgence, elle appuie sur le bouton pour qu’un appel soit émis instantanément vers une centrale d’écoute, pour demander du secours ou obtenir des services. D’autres systèmes encore plus évolués font ap-pel aux nouvelles technologies. Ils permettent principalement de réaliser un accompagne-ment de la personne hors de son domicile, notamment par l’association d’un téléphone portable, géolocalisable ou non. Ils peuvent apporter aussi de nouveaux services comme la détection de mouvement ou la détection de chute (actimétrie), la visiophonie ou encore la téléprésence.Nombre de structures publiques ou privées vous proposeront un large choix en matière de téléassistance. Ces produits sont soumis à la norme européenne relative à l’alarme sociale et une notice explicative doit vous être fournie. Les opérateurs insistent sur le fait que sans la participation active de la personne, il est très difficile de lui venir en aide. C’est la raison pour laquelle l’abonné devra se fami-liariser avec se nouveau matériel pour une utilisation optimale.

La Téléassistance : Votre alliée tranquillité

MAINTIEN DE VIE A DOMICILE

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MAINTIEN DE VIE A DOMICILE

R ester autonome, c’est conserver sa li-berté. Chacun d’entre nous a ses habi-tudes de vie, un environnement dans

lequel il évolue et notre société a tôt fait de mettre en marge les personnes dont l’activité se restreint. Fondant sa pratique sur le lien entre l’activité humaine et la santé, l’ergothé-rapie a pour but de vous aider à maintenir ou restaurer votre vie active. L’âge aidant, cer-tains seniors éprouvent des difficultés à réa-liser des actes qui étaient simples par le passé mais qui sont devenus de réelles épreuves au quotidien. La rencontre d’un ergothérapeute peut vous permettre de surmonter certains handicaps car il devient l’intermédiaire entre vos besoins d’adaptation et les exigences de la vie en société. Ce professionnel de santé peut trouver avec vous des solutions pour vous permettre d’agir et non plus subir, retrouver votre rôle social et ainsi mener une vie pleine et entière. Au cours d’entrevues, d’évaluations et de mises en situations, l’ergothérapeute regroupe des informations au niveau de vos atouts et de vos faiblesses. Il recueille également des ren-seignements sur la manière dont vos activités se déroulent et sur le contexte environne-mental dans lequel elles s’exercent. Enfin, il s’enquiert de vos rôles sociaux et tâches par-ticulières en ce qui concerne les soins per-sonnels, la vie domestique, les loisirs, etc. Il réalise alors une étude sur votre milieu de vie, de manière à respecter votre sécurité, l’acces-sibilité et l’adaptation à vos besoins. Il pré-conise les aides techniques et les assistances technologiques, les aides humaines, les aides animalières et les modifications matérielles.

Vous l’aurez compris, l’ergothérapeute a un grand rôle d’écoute et d’analyse. Il dispense ses conseils et propose ses solutions en fonc-tion de votre pathologie (facteur physique lié à une lésion ou une maladie, facteur environ-nemental) mais également, en collaboration avec d’autres professionnels tels les méde-cins, infirmiers, psychologues et les travail-leurs sociaux.

L’activité de l’ergothérapeute ne se limite pas aux personnes âgées ou atteintes d’un han-dicap. Il est par exemple courant de les voir intervenir au niveau de la prévention ou de la rééducation. Ils peuvent par exemple agir dans les entreprises pour adapter au mieux les postes de travail. Cette profession s’est développée à grands pas ces dernières an-nées et nombre d’ergothérapeutes exercent en milieu hospitalier, en institutions spéciali-sées ou encore en profession libérale.

Sources : Anfe (Association Nationale Française des Ergothérapeutes)

www.anfe.fr

L’ergothérapie : comment ça marche ?

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MAINTIEN DE VIE A DOMICILE

Services à domicile SénaviaNous vous proposons une gamme de services de qualité pensée

spécialement pour vous.

Besoin d’une aide à domicile ?Comment choisir parmi l’abondance des prestations proposées ?Votre temps est trop précieux pour le passer à effectuer des recherches longues et souvent infructueuses.

Avec Sénavia, service à domicile sur mesure, découvrez le confort et la qualité d’un accompagnement personnalisé.Quels que soient vos besoins en service à domicile : aide ménagère, garde d’enfants, as-sistante de vie, courses, petits travaux, cuisinier à domicile, et bien d’autres, Sénavia vous écoute, vous conseille, et vous oriente dans le choix et la gestion de vos services à domicile.

Sénavia vous propose...Garde d’enfants et soutien scolaire I Aide ménagère I Services aux personnes âgéesChef cuisinier à domicile I Petit travaux I Aide administratif

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A d j o i n t au maire du XVIIe

arrondissement, chargé des Affaires sociales et des seniors, Monsieur Christophe Le-

dran a eu l’amabilité de nous accorder un entretien et s’est prêté au jeu de nos ques-tions concernant la politique menée en faveur des personnes âgées au niveau local.

Vous avez organisé en mars dernier une conférence de sensibilisation sur la sécu-rité des personnes âgées. Comptez-vous renouveler l’opération fréquemment ? Christophe Ledran  : La conférence du 22  mars s’est inscrite dans le cadre de nos «  Rendez-vous des Seniors  », une fois tous les deux mois à la mairie en alternance avec les Cafés des Seniors. Elle avait pour objectifs de sensibiliser la centaine de seniors présents sur l’adop-tion de «  bons gestes  » en dehors de leur domicile mais également chez soi et de les informer sur les règles simples de vie en société qui permettent de se pré-munir contre les actes d’incivisme et de malveillance. Cette année, nous avons ac-cueilli également Gaz réseau Distribution de France pour prémunir des dangers du gaz et du monoxyde de carbone. Enfin, une troisième session de sensibilisation aura lieu car les seniors les plus touchés sont souvent ceux qui sont les plus isolés et donc les plus mal informés.

Quelle est la différence entre le Centre d’Action Sociale de la Ville de Paris (Cas-vp) et le Service Social Départemental ?Christophe Ledran : Le Casvp constitue à Paris, la transposition d’un organisme exis-tant dans les autres communes : le Centre Communal d’Action Sociale (Ccas). Il tra-vaille en étroite concertation avec les ser-vices de la Direction des Affaires Sanitaires, de la Santé et de l’Enfance (Dases), mais aussi avec des associations et organismes institutionnels. Il est présent dans chaque arrondissement de la Capitale. La 17e Sec-tion du Casvp est l’une des cinq plus im-portantes de Paris. Elle dépend de l’autorité d’une nouvelle direction depuis la rentrée 2011, avec un effectif de plus de 110 per-sonnes (dont 18 au Service Personnes Re-traitées et Personnes Handicapées et 76 au Service Social Départemental Polyvalent) et assure diverses prestations et aides pour tout habitant de l’arrondissement ayant des difficultés et des revenus modestes. Le Service Social Polyvalent est quant à lui un service généraliste s’adressant à toute per-sonne rencontrant des difficultés, quels que soient l’usager et la nature de ses problèmes. Il oriente vers le service compétent ou met en place, si nécessaire, un accompagnement social. Par délégation du département de Paris, la gestion du Ssdp du 17e est confiée au Centre d’Action Sociale de la Ville de Paris. Le service occupe, dans les locaux de la mairie du XVIIe, une partie des 3e et 4ème

étages. En 2011, 26181 personnes y ont été reçues.Pour la sécurité des seniors, la ville de Paris

PAROLES D’ÉLUS : Rencontre avec Christophe LEDRAN

Interview

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propose un dispositif appelé « tranquillité seniors »

Qui peut en bénéficier et comment ?Christophe Ledran  : Ce dispositif per-met d’effectuer en toute tranquillité des opérations de retrait ou de dépôt de fonds auprès de son bureau de poste, banque ou distributeur automatique de billets. Ce ser-vice de proximité s’adresse aux personnes valides. Pour en bénéficier il suffit d’appeler, quelques jours à l’avance, le 01.42.76.77.77. Un inspecteur de sécurité de la Ville de Paris conviendra d’un rendez-vous et deux inspecteurs de sécurité de la Direction de la Prévention et de la Protection, en civil, munis d’une carte professionnelle et d’un ordre de mission, viennent chercher la per-sonne à son domicile, en voiture banalisée, et la raccompagnent chez elle, à l’issue des démarches.

Depuis près de 17 ans, à chaque hiver, la mairie ouvre ses portes pour la tradition-nelle « Soupe de la solidarité » comment s’organise cette œuvre sociale ?Chaque année, la Mairie du XVIIe se mo-bilise pour servir un repas chaud composé d’une soupe, de pain, d’un sandwich, d’un laitage et de fruits aux plus fragilisés. Cette opération, sans aucune formalité adminis-trative, a été instaurée en 1998. Les distri-butions ont lieu tous les soirs dans le hall de la mairie, de 18 heures à 19h30, de fin novembre à la mi-mars (sauf week-ends et jours fériés) selon les températures. Des « repas améliorés « sont servis à l’occasion des fêtes de fin d’année (plateaux repas et gâteaux en plus des sandwichs et soupe) et au terme de la Soupe de Solidarité. Ce geste solidaire réuni chaque année des associations fidèles comme Class17, Lions Club Paris Pte Maillot et Monceau, Grande

Armée, AGF17 et AVF17. En 2011-2012, 3 346 repas ont été distribués. Une « Per-manence Écoute »mise en place par la Mai-rie en 2008, est également assurée par la Croix-Rouge française.

Beaucoup de seniors sont bénévoles, comment la mairie accompagne-t-elle les porteurs de projets dans la réalisation d’actions de solidarité ?La Délégation des Affaires Sociales et des Seniors bénéficie de l’aide de nombreux bé-névoles lors de nos opérations et animations annuelles. Notre «  équipe des bénévoles Seniors  » nous apporte un soutien sans faille, par exemple, lors de la distribution des boîtes de chocolats chaque année, fin novembre. Certaines initiatives de la Mai-rie du XVIIe sont portées par nos bénévoles comme les Permanences Écoute-Orienta-tion Seniors, lancées le 17 novembre 2010, dans le but d’apporter une écoute attentive aux seniors de l’arrondissement isolés et en difficulté. D’une véritable utilité publique, ce service de proximité permet de rompre leur isolement, se renseigner sur les dispo-sitifs existants en matière de santé et loisirs, de connaître les initiatives développées par la Mairie du XVIIe dans le cadre des Ren-dez-vous et Cafés des Seniors, d’être aidé et conseillé dans les démarches de la vie quo-tidienne.

INTERVIEW

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MAINTIEN DE VIE A DOMICILE

C ibles vulnérables et à ce titre souvent privilégiées des délinquants, les se-niors ressentent l’insécurité comme

un problème quotidien. Pourtant, des règles simples de vie en société permettent de se pré-munir contre les actes malveillants. La Préfec-ture de Police de Paris a mis en place plusieurs mesures pour vous informer. Nous avons ren-contré Madame Bénédicte Margenet-Baudry, commissaire de police et Chef du Service de la Prévention, de Police Administrative et de Documentation.

Des fonctionnaires de police sont affectés à des missions de prévention et de commu-nication (Mpc), comment agissent-ils au quotidien ?Présents dans tous les commissariats, ils sont à votre écoute, répondent à vos questions et orientent vos démarches. Ils organisent aussi des ateliers d’information ciblés sur la préven-tion des vol à la tire, vol au DAB et vol fausse qualité à domicile. Ils sont aussi présents au salon des seniors.

Peuvent-ils se déplacer à domicile ?Bien sûr, vous pouvez vous inscrire auprès de votre commissariat pour recevoir une visite d’un de nos agents. Il pourra vous donner des conseils de mise en sécurité et vous apporter une présence rassurante car la Préfecture de

Police attache une très grande importance à la lutte contre le sentiment d’insécurité des seniors.

Les agents de police de proximité jouent un rôle majeur dans vos dispositifs de sécurité publique et de prévention...C’est vrai, ils sont en première ligne dans bien des cas. Présents sur les marchés par exemple, ils assurent non seulement des missions de lutte contre la délinquance mais aussi d’infor-mation. De plus ils sont amenés à découvrir, lors de leurs interventions, des situations de précarité inquiétantes ou de grande détresse. Ils informent alors nos intervenants sociaux qui travaillent en étroite collaboration avec les collectivités locales, notamment les Casvp (Centres d’Action Sociale de la ville de Paris).

Qu’est ce que l’opération «  tranquillité vacances » mise en place par la préfecture de police ?Cette opération a lieu pendant les vacances scolaires. Dans le cadre de leurs habituelles missions et patrouilles, les agents de police de proximité effectuent des passages fréquents à votre domicile pendant vos congés. Si vous partez au minimum 7 jours et si votre loge-ment est inoccupé, vous pouvez remplir un formulaire d’inscription à ce service en vous rendant à votre commissariat de quartier (au moins 48 heures à l’avance) muni d’un justifi-catif de domicile. www.prefecturedepolice.frServices d’informations téléphoniquesStandard : 01.53.71.53.71/01.53.73.53.73Démarches administrativesStandard : 01.58.80.80.80

Prévention et sécurité : Seniors, ayez les bons reflexes !

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A s s o c i a -tion à but non

lucratif, créée en 2004 par Aude Messéan et Béné-dicte Chatin, pa-rainée par Fréderic

Lenoir «  philosophe et écrivain  ». Le Pari Solidaire est aussi pionnière du logement intergénérationnel à Paris avec plus de 1800 cohabitations réalisées. Reconnue d’inté-rêt général depuis 2007 et Lauréate du Prix Claude Erignac 2007.

Objet de l’association

Le Pari Solidaire oeuvre pour la mise en rela-tion des jeunes à la recherche d’un logement avec des seniors disposant d’une chambre libre à leur domicile pour bénéficier d’une présence sécurisante et disposer d’un com-plément de revenus, mais également sous-louer à titre temporaire des logements sociaux à des jeunes en recherche d’emploi, en cours d’études ou de formation pour pré-parer leur insertion dans la vie active. En contrepartie, les jeunes concernés s’engagent à visiter régulièrement des personnes âgées résidant à proximité pour nouer avec elles des relations amicales et solidaires.Ainsi, le PariSolidaire contribue à l’exten-sion de l’offre de logements pour les jeunes et facilite le maintien à domicile des seniors. Son action permet d’entretenir ou retisser les liens intergénérationnels, prévenir l’iso-lement des personnes âgées et répondre au problème de la pénurie de logement.Par ailleurs avec la création du réseau COSI(Réseau de Cohabitation Solidaire Intergé-nérationnelle) l’association veut promouvoir une même dynamique de rapprochement intergénérationnel en France et à l’étranger.

Règle de l’échangeUne sélection rigoureuse des jeunes comme des personnes âgées (pour une bonne adé-quation entre l’offre et la demande). Il faut savoir que le jeune ne se substitue pas aux services d’aide à domicile existants .

Obligation de devenir adhérent de l’associa-tion en s’engageant à respecter sa charte.

Signature d’une convention d’occupation à titre provisoire et précaire.

Nécessité d’un suivi permanent du binôme par le PariSolidaire.

Types de formulesSolidaire (contre présence sans participa-tion financière). Le jeune s’engage sur une année universitaire, à une présence rassu-rante chez son hôte à des heures fixes. Si l’hôte ne peut assurer financièrement le sur-coût de la présence du jeune,une petite par-ticipation aux frais fixes peut être demandée (entre 30 et 100) .Conviviale (avec participation financière) Le jeune paye une indemnité d’occupation men-suelle à son hôte, et occupe la chambre en ob-servant les recommandations de notre charte, mais n’a aucune obligation de présence. Il existe également un projet expérimental en voie de développement réalisé en partenariat avec plusieurs bailleurs sociaux.

Ceux-ci louent à l’association des studettes vides, que le Parisolidaire sous loue meublées à des jeunes adhérents ; ceux-ci ont pour mis-sion d’aller visiter des personnes âgées loca-taires du bailleur social qui le demandent (pas plus de deux ou trois par jeune) et qui n’ont pas assez d’espace pour accueillir un jeune chez eux…ou qui ne le désirent pas. Les va-leurs morales et le désir de créer un lien sont demandées à tout adhérent.

Le Pari Solidaire6, rue du chefdelaville - 75013 - Paris

Tel : 01 42 27 06 20Email : [email protected]

Site : www.leparisolidaire.fr

MAINTIEN DE VIE A DOMICILE

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E n mars 2011, le Groupe de protection

sociale RÉUNICA a créé RÉUNICA Domicile, un site

pédagogique gratuit et ouvert à tous, en plein cœur de Paris.RÉUNICA Domicile, un lieu d’écoute, de conseil et d’orientation RÉUNICA Domicile est un lieu de prévention permettant à chacun de bien adapter son logement en fonction de son âge et de sa situation. Avec RÉUNICA Domicile, RÉUNICA a voulu démontrer qu’il existe des solutions de bon sens et peu coû-teuses, pour rendre son habitat accessible et sûr, afin de vivre bien chez soi le plus long-temps possible. Ce site de 500 m² s’articule autour de 4 axes clés :- un parcours de sensibilisation à travers la vi-site d’un appartement témoin adapté ;- un espace d’accueil et d’échanges avec des pro-fessionnels ;- un lieu de documentation et d’information ;- un espace de conférences.

Pourquoi avoir créé RÉUNICA Domicile ?Continuer à vivre chez soi, auprès de ses proches, est un souhait exprimé par la majo-rité des seniors. Ainsi, pour préserver son autonomie à domicile, il devient nécessaire de repenser son logement, au plus tôt, et de l’aménager en fonction de ses besoins. C’est une façon de conserver son identité et son histoire, mais aussi un moyen de préserver le lien social avec son quartier, son entourage, ou encore ses amis.Les réponses de RÉUNICA DomicileComment faciliter la réalisation des tâches de la vie quotidienne  ? Quels petits amé-

nagements effectuer  ? Autant de questions auxquelles RÉUNICA Domicile apporte une palette de réponses adaptées à tous : installez un chemin lumineux du lit à la salle de bains  ; fixez vos tapis au sol avec de l’adhésif double face ; fixez un siège et une barre d’appui dans votre douche ; installez une sonnette avec am-plification sonore et flash lumineux…Voici des solutions à la fois simples et sûres qu’il est possible de découvrir et de tester en visitant l’appartement type. L’avis des spécialistes ?Bien sûr, certaines adaptations requièrent l’in-tervention d’un artisan. C’est pourquoi, avant d’engager des frais dans des travaux, RÉU-NICA Domicile recommande la visite préa-lable d’un ergothérapeute au domicile. Tout en tenant compte de votre environnement, de vos habitudes de vie et de vos besoins, ce spécialiste vous adressera un bilan avec des préconisations.

RÉUNICA Domicile affirme ainsi sa vocation pédagogique en accompagnant chacun tout au long de son projet, de la réflexion à la réa-lisation !

Pour plus d’informationsRÉUNICA Domicile7 Cité Paradis - 75010 ParisAccès libre et gratuit du lundi au vendrediDe 9h à 12h30 et de 14h à 17h30Tél. : 01.71.72.58.00www.reunica.com

Conférences et ateliers gratuits mais inscrip-tion obligatoire par internet, courrier ou télé-phone.Pour accéder au programme détaillé, ren-dez-vous sur www.reunica.com

Les conseils et solutions de RÉUNICA DomicilePour bien vivre chez soi en toute autonomie

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MAINTIEN DE VIE A DOMICILE

D ispositif créé en 2003, Alma Paris a pour but d’aider les personnes âgées ou handicapées victimes de mal-

traitance. Composée d’une équipe pluridisci-plinaire et de bénévoles qui animent un centre d’écoute, cette plateforme téléphonique, ouverte les mardi, jeudi et vendredi, vous per-met de bénéficier d’une écoute privilégiée et d’apporter de façon anonyme votre témoi-gnage sur une situation de maltraitance dont vous êtes la victime ou le témoin. Les équipes d’écoutants travaillant en binômes sont vos premiers interlocuteurs. Ils sont formés pour recueillir l’information et, après concertation, établir un diagnostic de la situation ; mais, bien au delà de ça, ils sont à vos côtés pour entendre votre message sans vous juger. Dans un second temps, les Référents-Conseillers ALMA Paris prennent le relais. Ils connaissent bien les personnes âgées et les problèmes qui leur sont propres et ont une solide connaissance des services sociaux et administratifs du réseau gérontologique du dé-partement. Une équipe de quatre (au moins) référents, ayant des profils professionnels dif-férents (médecin, assistante sociale, juriste, psychologue), favorise la compréhension des dossiers ouverts par les écoutants et accélère les démarches nécessaires au suivi des dossiers (fiches de liaison avec les CLIC et les Points Paris Émeraude). Ce regard pluridisciplinaire et interdisciplinaire est indispensable.Quelques questions à Madame Lise Durand, coordinatrice.

Depuis sa création, combien de dossiers Alma Paris a-t-elle pris en charge ? Près de 2000 dossiers ont été gérés par nos ser-vices et nous recevons en moyenne 30 appels par semaine.

Comment peut-on apporter son soutien à Alma Paris ?Il y a plusieurs moyens. Nous sommes tou-jours heureux d’accueillir et de former de nou-veaux bénévoles écoutants ou conseillers pour participer activement à nos missions. Nous acceptons également les dons et donations qui nous permettent d’être encore plus efficaces au quotidien.

Organisez-vous des actions de sensibi-lisation et de prévention contre la mal-traitance ?Bien sûr, nous proposons ce service à divers organismes tels les hôpitaux ou les maisons de retraite qui peuvent nous contacter pour recevoir une formation spécialisée et ainsi bé-néficier de notre savoir-faire en la matière. Un établissement avec des équipes formées peut alors gérer au mieux les situations les plus déli-cates et apporter à ses résidents une prestation de qualité.

Alma Paris, contre la maltraitance

ALMA Paris19, avenue d’Italie 75013 PARISFax 01 42 50 11 [email protected]

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L’évaluation des besoinsElle est gratuite et sans engagement. Nous nous déplaçons au domicile ou à l’hôpital pour présenter la structure et évaluer les be-soins de la personne à aider. Nous cherchons alors à comprendre l’environnement de la per-sonne, ses habitudes, ses centres d’intérêts et ses contraintes afin de pouvoir élabworer une solution de maintien à domicile parfaitement adaptée. A la suite de cette rencontre, nous proposons un devis sous 24 à 48 heures.

La présentation des intervenantsLorsque le devis est accepté et les contrats signés, nous procédons à la présentation du(des) intervenant(s). La personne que vous avez rencontrée lors du premier rendez-vous accompagnera systématiquement les auxi-liaires lors d’une présentation.

Le suivi des prestationsOutre le cahier de liaison et la vérification des heures de présence par un système de poin-tage téléphonique, nous restons en relation

étroite avec la personne aidée, son référent et les auxiliaires de vie. Il est en effet crucial pour nous de rester disponible et de nous tenir au plus proche des besoins de nos bénéficiaires.

Une offre de services complèteNous intervenons sur le mode mandataire et/ou prestataire et proposons également la télé-assistance et le transport pour les personnes à mobilité réduite. Cette grande souplesse nous permet de vous proposer une solution de maintien à domicile particulièrement adaptée à vos besoins et pouvant évoluer avec vous.

La qualité de serviceNos auxiliaires sont formées et diplômées pour accompagner les personnes en situation de handicap. Elles ont les compétences néces-saires pour assurer le bien-être et la sécurité des personnes dont elles s’occupent. En outre, nous mettons particulièrement l’accent sur l’aspect humain aussi bien avec le per-sonnel encadrant qu’avec le personnel intervenant.

AUXILIARIS : Un service humain et professionnel pour une prise charge sur mesure

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O rienter, informer et accompagner les parisiens dans leurs démarches, telle est la mission du Casvp. Eta-

blissement public municipal, le Centre d’action sociale de la Ville de Paris (6000 agents) ne se préoccupe pas uniquement des seniors, mais de l’ensemble des parisiens en difficulté. Toutefois, de nombreux services spécialisés ont été mis en place pour répondre aux aspirations ou aux besoins des personnes âgées et de leurs familles. Présentes dans chaque arrondissement de la capitale, les sections d’arrondissement du Casvp offrent de réels services de proximité. Monsieur Mathieu Andueza, chef de la section réglemen-taire SDIS/BDS*, nous confie des précisions sur les actions menées au quotidien.

Qu’est ce que la « carte Paris à domicile » et à qui s’adresse t’elle ?M. Andueza : Cette carte est accordée pour une durée de 12 mois renouvelable. Elle vous pro-pose un bouquet de prestations qui comprend : Le portage des repas à domicile, la téléalarme, la coiffure et la pédicurie à domicile, . Elle est destinée aux personnes en perte d’autonomie, âgées de 65 ans, ou de plus de 60 ans si elles sont reconnues inaptes au travail et qui résident à Paris depuis au moins 3 ans. Elles doivent alors s’adresser à leur section d’arrondissement. Une participation financière peut leur être deman-dée en fonction de leur imposition. Bien enten-du, la carte sera gratuite pour les personnes les plus modestes et le tarif de chaque service (port de repas, téléalarme…) calculé en fonction des ressources.

Un rapport du Casvp 2010 a relevé qu’environ 11% des + de 75 ans vivent dans des logements dits « sans confort » Quelles actions sont elles mises en place pour entretenir et moderniser ses logements ?

M. Andueza : Une large politique, en lien per-manent avec les bailleurs notamment sociaux, est menée par nos services. Cette concertation vise à l’amélioration de l’habitat et engage les adaptations nécessaires. De plus, nous collabo-rons activement avec le PACT Paris Hauts-de-Seine, une association financée par plusieurs organismes, dont la Ville de Paris et la région Ile-de-France. Elle est composée de conseillers habitat, d’ergothérapeutes et des techniciens spécialisés qui peuvent réaliser des travaux de mise aux normes ou d’aménagement de l’habi-tat mais également monter des dossiers d’aide au financement de travaux.

Pouvez-vous nous parler des restaurants Emeraude ? Comment fonctionnent ils ?M.Andueza : Il y a 44 restaurants Emeraude à Paris. Ce sont des lieux de vie et d’échanges (ouverts uniquement le midi) qui sont destinés aux seniors de 65 ans et plus ou de plus de 60 ans si ils sont reconnus inaptes au travail. Dès lors qu’ils sont inscrits, une carte électronique d’accès leur est attribuée ; les seniors peuvent y venir accompagnés de leur famille ou d’amis. Ils ne sont pas rattachés à un établissement et peuvent changer de restaurant à leur conve-nance. Les repas y sont servis à table, mais vous pouvez aussi emporter les plats préparés. Il existe différentes tranches tarifaires selon vos revenus ; vous pouvez d’ailleurs consulter les tarifs dans les Casvp ou encore sur le site www. Paris.fr.

Pour connaître l’ensemble des prestations proposées ainsi que les modalités d’inscription, rendez-vous dans la section du Casvp de votre arrondissement. PACT Paris Hauts-de-Seine : N° Vert : 0800 006 075

* SDIS/BDS : Sous direction des interventions sociales/Bureau des dispositifs sociaux.

Les CASVP : Un engagement quotidien

MAINTIEN DE VIE A DOMICILE

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Maisonde retraiteBien choisir sa maison de retraiteDémarches et aides financièresComprendre la tarification

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MAISON DE RETRAITE

Bien choisir sa maison de retraite

Univers peu connu du public, peuplé idées reçues tenaces et de stéréotypes en tous genres, la vie en maison de

retraite est pourtant bien loin des clichés établis. Elle s’organise en réelle communauté humaine et une vie sociale s’y développe au gré des personnes qui la composent. Il existe de nombreux types d’établissements ; nous vous conseillons d’en visiter plusieurs avant de faire votre choix car les structures varient en fonction des besoins du résidant (autonome ou dépendant). Vérifiez les installations telles les chambres, les espaces communs (salle à manger, salle de lecture ou de télévision). Assurez-vous que les pièces soient climatisées, etc. Beaucoup de structures vous proposent un accueil de jour qui vous permettra de vous familiariser progressivement à ce nouveau rythme de vie. Mais avant tout, la décision d’intégrer un établissement doit faire l’objet d’une concertation avec vos proches. Certes, l’entrée en maison de retraite est une étape qui peut s’avérer difficile mais si elle est bien anticipée et donc, bien préparée, l’adaptation n’en sera que plus rapide.Sachez que votre médecin traitant pourra également vous conseiller et accompagner votre projet d’un dossier médical de pré-admission avec éventuellement une grille de dépendance. La situation géographique de l’établissement peut aussi avoir une énorme importance. En effet, certains désirent rester dans leur département mais d’autres souhaitent se rapprocher de leur famille pour faciliter les visites. Il est donc nécessaire de se renseigner sur les types d’aides sociales qui peuvent être différentes selon la région ou le département choisi.

L’équipe d’animation fait partie intégrante de cette nouvelle vie en communauté. Elle vous aide à trouver vos repères et rompre l’isolement dont certains étaient l’objet avant leur arrivée. Certains établissements organisent des sorties et encouragent le lien intergénérationnel pour que les résidants puissent participer à la vie de leur quartier. N’hésitez pas à vous renseigner sur les types d’activités proposées.

Le contrat de séjour

Très important, il comprend tous les détails de votre séjour (durée, tarifs, services etc.). Il doit être validé et signé par l’établissement d’un côté et par le résidant(le cas échéant son représentant légal) de l’autre. Ce document garantit vos droits et fixe contractuellement les obligations de chacun. Un exemplaire devra impérativement vous être remis dans le mois qui suit votre arrivée et vous le conserverez sans limite de durée.

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RESIDENCE « LES MUSICIENS »9 rue Germaine Tailleferre - 75019Tél : 01.40.40.54.00

Les Résidences ORPEA innovent sans cesse, pour être toujours au plus près des besoins et attentes des résidents et assurer leur bien-être.La qualité est au cœur des services proposés, tant au niveau de l’hébergement, que de la restauration ou de l’animation.

• L’animation : un temps fort de la journéeUn programme varié et dynamisé par des thèmes mensuels est proposé tout au long de la journée : stimulation psychomotrice, revue de presse, relaxation, conférences, sorties, ateliers mémoire ou manuels, chant, théâtre, ... La volonté de nos équipes est de faire des résidences de véritables lieux de vie et d’échanges, ouverts sur l’extérieur et propices au développement des liens sociaux des résidents

• La restauration : une attention toute particulièreLes repas sont confectionnés sur place, par nos cuisiniers, et servis à l’assiette, pour partager un moment de convivialitéLe résident peut inviter sa famille ou ses amis, pour un déjeuner ou une réception familiale.

• Des équipes attentives au bien-être résidentsL’engagement de nos équipes, qui par un simple geste, par la confiance et par le respect, donnent en douceur le goût de la vie,

permet de construire un véritable projet individualisé pour chaque résident. Cette dimension humaine, ce respect de l’individu, cette écoute permanente guident au quotidien l’action de toutes nos équipes.

« DES MAISONS DE RETRAITE OU IL FAIT BON VIVRE »

RESIDENCE « SAINT-JACQUES »3 passage Victor Marchand

75013 PARISTél : 01.40.78.99.99

RESIDENCE « Edith piaf »50, rue des Bois - 75019Tél : 01 48 03 96 00

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P rès de 450 000 résidants en maison de retraite bénéficient de l’allocation personnalisée d’autonomie (Apa).

Mise en place en 2002 et versée par le dé-partement, cette prestation les aide à s’ac-quitter d’une partie du tarif dépendance en établissement. Le bénéfice de l’Apa n’est pas soumis à conditions de ressources, mais dépend des revenus de la personne ainsi que de son état de dépendance (grille Aggir). Pour déposer une demande, vous devrez retirer un dossier au Casvp de votre arrondissement.

L’Apa n’est pas la seule mesure d’aide. Les plus nécessiteux peuvent faire une demande d’aide sociale afin de compléter leur budget en maison de retraite. 90% de la retraite du résident sont affectés au paiement de l’éta-blissement. Ce financement inclus aussi l’obligation alimentaire, supportée par les descendants. La différence restant dûe est prise en charge par l’aide sociale et est récu-pérable sur la succession. Une nouvelle fois, votre demande sera instruite par le Casvp. La décision de son attribution sera quant à elle prise pas le département.

Plusieurs aides au logement peuvent être également proposées aux seniors par le biais de la Caisse d’Allocation Familiale : l’aide Personnalisée au Logement (Apl), si vous résidez dans un établissement convention-né et l’allocation Logement si ce n’est pas le cas. Le montant de l’Apl dépend du niveau de revenu du bénéficiaire, du coût d’héber-gement de l’établissement et de son lieu d’implantation. Son versement peut être effectué directement à la maison de retraite

si vous en faites la demande. N’oubliez pas que ces aides sont attribuées pour une durée définie et peuvent faire l’objet d’une révision périodique.Enfin, une série de mesures d’exonération fiscale, permettent aux personnes âgées et à leur famille de financer plus aisément la dépendance. Les résidents en établisse-ment, mais toujours propriétaires de leur ancien logement, peuvent par exemple de-mander une remise gracieuse de leur taxe d’habitation. Certaines dépenses liées à la dépendance ouvrent des droits à réduction d’impôt. (2500 euros maximum par an).

Démarches et aides financières

Les sites internet utileswww.Paris.fr(rubrique: Paris pratique / séniors)

www.service-public.fr(rubrique: Personnes âgées)

www.caf.fr(rubrique: Aides et services)

clic-info.personnes-agees.gouv.fr/(rubrique: En savoir plus)

http://www.lesmaisonsderetraite.fr/(rubrique: Bien choisir un établissement)

MAISON DE RETRAITE

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MAISON DE RETRAITE

Comprendre la tarification

A u mois d’avril 1999, le gouver-nement réformait le système de tarification des Ehpad. En effet,

le nombre croissant des personnes dépen-dantes devenait un réel problème pour la sé-curité sociale ainsi que pour les gestionnaires des maisons de retraite. Afin d’œuvrer au mieux pour l’intérêt des résidants et surtout de cibler leurs besoins, de nouvelles normes ont vu le jour. Ainsi, aujourd’hui, la factura-tion des établissements s’effectue sur la base de trois tarifs distincts.

Le tarif d’hébergement

Il est fixé par le Conseil général, dans le cas où l’établissement est agréé (habilité aide sociale). Quand il ne l’est pas, c’est son direc-teur qui en fixe le prix. Ce tarif comprend bien sûr le logement mais également les dé-penses d’entretien et administratives, la res-tauration et les loisirs. Selon vos ressources et votre âge, vous pouvez bénéficier d’aides ou d’allocations pour participer à son finan-cement.

Le tarif de soins

Versé directement à l’établissement par l’assurance maladie, il concerne l’ensemble des soins médicaux et paramédicaux pris en charge par la sécurité sociale, exception faite de certains frais dentaires, honoraires et pres-criptions des médecins spécialistes libéraux.

Le tarif dépendance

En cas de perte d’autonomie (évaluée par la grille nationale d’évaluation Aggir), ce tarif

correspond aux frais engagés par l’établis-sement pour l’aide à l’accomplissement des actes de la vie courante ou encore la mise en place d’installations spécifiques (mobilier adapté, rampe d’accès, etc.). Il peut com-prendre certaines prestations facultatives comme les services de coiffure et de pédi-cure, le téléphone, la location d’une télévi-sion ou le blanchissage du linge personnel.Le coût final pour le résident se calcule uni-quement à partir des tarifs dépendance et hé-bergement (le tarif soins étant pris en charge par l’assurance maladie). Ils peuvent être compensés par l’obtention d’aides sociales dans certains cas.

Le saviez-vous ?L’article 205 du Code civil définit l’obligation

alimentaire obligeant les descendants qui en

ont les moyens à venir en aide à leurs parents

qui sont dans le besoin. Cette obligation

couvre aussi le paiement des frais de maison

de retraite.

Dans son dernier rapport publié en août 2009,

l’Inspection générale des affaires sociales

(Igas) indique que le coût moyen constaté au

cours de son enquête auprès de différents

établissements est d’environ 2 900 euros par

mois en milieu urbain. Au niveau national, le

montant mensuel moyen observé par l’Igas

est de 2 200 euros par mois.

Santé, formebien-être

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Rencontres séniorsTroubles de l’audition

Problèmes oculairesMaladie d’Alzheimer : Un fléau mal compris

Les bienfaits de la luminothérapie

Santé, formebien-être

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Rencontres seniors : L’amour n’a pas d’âge !

Q ue vous soyez célibataire, divorcé ou veuf, sachez qu’il n’y a pas d’âge pour faire des rencontres.

La solitude n’est pas une fatalité, le tout est d’être décidé et organisé.Aujourd’hui, les tabous tombent l’un après l’autre et les mentalités, tout comme les technologies, ayant évolué, beaucoup de seniors franchissent le pas et recherchent un partenaire complice pour partager, discuter et plus si affinités. C’est un fait indiscutable, on peut retrouver une relation amoureuse épanouie à tout âge. Les célibataires retraités pensent souvent à tort qu’ils sont seuls dans ce cas, or les sites de rencontres destinés aux 60 ans et plus prouvent le contraire. Les se-niors utilisent les réseaux sociaux sans com-plexe et tout moyen de communication est une chance supplémentaire de trouver l’âme sœur. Redémarrer une relation amoureuse après être resté seul pendant des années n’est certes pas une chose aisée. Tous les retraités ne sont pas logés à la même enseigne. Avec l’âge, certains ont des problèmes de santé, d’autres ont une mobilité réduite ou un budget limité. Malgré les obstacles, sachez qu’il y a des personnes qui recherchent la même chose que vous. Dans une enquête récente menée par le Figaro, il ressort que « le nombre de mariage en France a dimi-nué de 10% entre 2005 et 2009 les unions des seniors de plus de 60 ans ont, elles, augmenté de 17 % dans le même temps. » Dans ce même article, François de Singly, sociologue à l’université Paris-Descartes et spécialiste de la famille, confirme cette « poussée significative ». Même si l’entou-

rage ne réagit pas toujours bien, d’autres sont au contraire soulagés de savoir leurs parents ou grands-parents accompagnés pour vieillir.

Les occasions ne manquent pas pour ren-contrer l’âme sœur, les sites Internet, les clubs, associations etc. Bien des rencontres se font aussi par le biais de voyages organi-sés, ou d’agences matrimoniales. Organiser des ateliers à domicile comme des apéritifs dinatoires, des parties de cartes, ou des clubs de cinéphiles, c’est communiquer avec des personnes ayant les mêmes passions et par conséquent, se trouver des affinités. Sachez enfin que la solitude ne doit pas être une fatalité et que les rencontres peuvent se faire n’importe où et lorsque l’on s’y attend le moins alors, mettez votre timidité au ves-tiaire et croquez à nouveau la vie à pleines dents !

SANTE, FORME, BIEN-ETRE

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Troubles de l’audition :ne faites pas la sourde oreille

Véritable mal des temps modernes, les troubles de l’audition concernent un nombre croissant de personnes tous

âges confondus. Leurs causes sont multiples tout comme les degrés de handicap qu’elles génèrent.Ces troubles affectent un tiers des plus de 75 ans. Avec l’âge, notre système auditif s’use, cette déficience auditive naturelle se nomme presbyacousie. Très insidieuse, elle se mani-feste étape par étape. Des signes précurseurs apparaissent comme la sensation d’entendre des sons assourdis, le besoin d’augmenter le volume de son téléviseur de manière anorma-lement élevée ou de faire répéter plusieurs fois un interlocuteur.

Le dépistage

Plusieurs examens peuvent vous permettre de connaître votre niveau d’audition mais aussi de localiser l’origine du problème. Le premier d’entre eux est l’otoscopie, que peut réaliser votre médecin traitant. Selon le résultat, il peut alors vous conseiller de consulter un Orl qui, après vous avoir interrogé sur vos symptômes, pratiquera un bilan auditif complet. Un examen audiométrique est alors réalisé, il comporte un

audiogramme « tonal », parfois « vocal », ou encore un examen impédancemétrique.

Le diagnostic

La surdité peut avoir plusieurs origines et il n’est pas toujours possible d’en déterminer avec précision la nature exacte. En général, on essaie d’identifier l’endroit ou les endroits de la chaîne auditive présentent une faiblesse. On évoque alors une perte auditive de perception, de trans-mission ou mixte.Dans le cas de perte auditive de perception, le problème se présente au niveau du limaçon (perte auditive cochléaire) ou bien dans le sys-tème nerveux auditif. Elles sont irréversibles et l’unique solution est la pose d’un appareil audi-tif. Un audioprothésiste agissant sur prescrip-tion médicale pourra vous proposer un devis et vous conseiller dans le choix d’un appareil adapté.Pour les pertes auditives de transmission, le problème se situe au niveau de la transmission mécanique du son qui entre dans l’oreille. Elles sont en grande majorité résolues par une inter-vention chirurgicale ou un traitement médi-camenteux. Les appareils auditifs donnent également d’excellents résultats, sauf contre-in-dication. Enfin, les pertes auditives mixtes, qui cumulent les deux premières. Elles peuvent se présenter tant pour une oreille (monaurale) que pour les deux (bilatérale). La perte bilatérale peut être égale ou différente pour chaque oreille. Si la perte est identique, on parle d’une perte sy-métrique. Si la perte est différente, on parle de perte asymétrique.

SANTE, FORME, BIEN-ETRE

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SANTE, FORME, BIEN-ETRE

La medecine thermale ? efficace pour longtemps

Médecine naturelle par excellence, le thermalisme consiste à utiliser des eaux de source minérales à des fins

thérapeutiques, de bien-être ou de remise en forme.Ces eaux ont une minéralisation parfaitement stable validée par décret, sur avis de l’Académie Nationale de Médecine.Le thermalisme s’inscrit pleinement dans la recherche actuelle d’une vie et d’un environ-nement plus naturels, permettant à chacun de mieux préserver son capital santé.Suivant la composition des eaux, les traite-ments sont applicables à différentes affections ou pathologies. Le thermalisme compte ainsi 12 orientations thérapeutiques dont la plus répandue est la Rhumatologie, indiquée pour soulager les différentes formes d’arthrose, les rhumatismes inflammatoires, les tendinites, la fibromyalgie et les séquelles traumatiques ostéo-articulaires.

L’avis des milieux médicaux :L’efficacité des cures thermale a été démontrée par différentes études scientifiques.Dans le cadre de la rhumatologie par exemple, la Haute Autorité de Santé (HAS) confirme que les cures thermales apportent un bénéfice antalgique et fonctionnel aux patients atteints de rhumatismes, arthrose, tendinites, polyarth-rite rhumatoïde, algodystrophie.Les recommandations de la Société Française de Rhumatologie concernant le traitement du mal de dos sont explicites : « le fait de pouvoir bénéficier pendant 3 semaines d’une équipe pluridisciplinaire (médecin, kinésithérapeute, diététicien…) est tout à fait appréciable dans le traitement des douleurs lombaires. »

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), l’OARSI (Osteoarthritis Research Society International) et l’EULAR (European League Against Rheumatism) recommandent égale-ment les cures thermales dans le traitement des pathologies articulaires.

L’efficacité de la cure thermale prouvée  : l’exemple du traitement de la gonarthrose (arthrose du genou)L’arthrose est la cause la plus fréquente de dou-leurs articulaires et de handicap moteur chez les Séniors. L’étude Thermarthrose réalisée en France et publiée le 3 septembre 2009 dans Annals of the Rheumatic Diseases démontre l’efficacité des cures thermales dans le traite-ment de l’arthrose du genou.Elle montre que la cure thermale agit à 3  ni-veaux :• elle soulage les douleurs• elle améliore la qualité de vie car elle renforce la capacité à faire les gestes les plus courants de la vie quotidienne : se lever, s’habiller, marcher, monter dans une voiture…• elle agit durablement.Ainsi, chaque année en France, toutes orien-tations thérapeutiques confondues, 500 000 personnes effectuent une cure conventionnée.

Le déroulement d’une cure de 3 semaines  :L’accès aux cures conventionnées fait suite à une prescription médicale permettant une prise en charge globale ou partielle par la Sécu-rité Sociale. Généralement cette prise en charge de 65% du prix de la cure peut être complétée par votre mutuelle.

La cure thermale, parlez-en à votre médecin !

Communiqué

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L a vision fluctue avec l’âge et chacun d’entre nous peut être confronté à des problèmes oculaires durant son existence.

En fonction de notre mode de vie, de la cou-leur de nos yeux ou encore de l’hérédité, des troubles plus ou moins sévères apparaissent.Première cause de déficit visuel chez les plus de 50 ans, la dégénérescence maculaire liée à l’âge (Dmla) touche plus de 25 millions de personnes à travers le monde. Cette maladie est liée à un vieillissement de la zone cen-trale de la rétine appelée macula. Elle peut conduire à une perte de la vision centrale, tout en laissant habituellement intacte la vision périphérique. Une étude a montré l’augmen-tation de la fréquence de cette maladie chez les fumeurs. L’hypertension artérielle et l’obé-sité sont aussi des facteurs de risques. Comme toute maladie chronique et évolutive, la pré-cocité du diagnostic est capitale. Le dépistage dès 40 ans est donc fortement conseillé. Des examens ophtalmologiques réguliers vous garantiront une prise en charge optimale.

La fatigue visuelle

Elle se manifeste souvent en fin de journée car la vision de près est constamment sol-licitée. Il faut savoir que nos yeux, à l’instar des appareils photo autofocus, font une mise au point pour s’accommoder à la lumière et la distance. Cette adaptation sollicite nos muscles ciliaires provoquant une fatigue... Picotement des yeux, sensation de brûlure, vue trouble, parfois même des maux de tête, il est temps de consulter un spécialiste afin d’atténuer ce phénomène. Après examen, le port de lunettes de confort vous sera peut-

être préconisé pour certains actes de la vie courante comme la lecture ou le travail sur ordinateur. De même, n’hésitez pas à reposer vos yeux par de petites pauses et d’aménager vos plans de travail qui doivent être confor-tables et bien éclairés.

La Myopie

Défaut de la vision qui se déclare généra-lement durant l’enfance, la myopie touche près de 25 % de la population. Cette défor-mation de l’œil qui empêche de voir correc-tement de loin peut être corrigée grâce au port de verres correcteurs ou de lentilles. Vous pouvez également bénéficier d’une chirurgie réfractive de la cornée (chirurgie au laser) qui apporte très souvent une solu-tion définitive. Lorsque la myopie est trop importante, on peut profiter de l’opération de la cataracte pour mettre une lentille cor-rectrice.

La presbytie

Trouble de la vision qui rend difficile la fo-calisation pour lire ou effectuer un travail de près, la presbytie n’est pas une maladie mais un processus de vieillissement normal de l’œil. De nos jours, elle se corrige assez bien par le port de lunettes à verres progressifs, à verres multifocaux (double et triple foyer) ou de lentilles de contact. Des interventions chirurgicales peuvent aussi être envisagées au niveau de la cornée ou du cristallin. Les ophtalmologistes proposent des tests ocu-laires simples pour évaluer vos besoins et remettre votre vision…à portée de vue.

SANTE, FORME, BIEN-ETRE

Problèmes oculaires Quand la vision fond à vue d’œil

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SANTE, FORME, BIEN-ETRE

Maladie d’alzheimerUn fléau mal compris

D écrite pour la première fois en 1906 par le neurologue Allemand Alois Alzheimer, la maladie éponyme

touche environ 900 000 personnes en France. On estime qu’en 2020, elle concernera près d’1,3 millions de Français, soit une personne de plus de 65 ans sur quatre (sources Insee). Elle est à l’heure actuelle la 4ecause de mor-talité en France et a été considérée par le gou-vernement comme cause prioritaire de santé publique.

Épreuve tant pour les malades que pour leurs proches

La maladie d’Alzheimer est un désordre progressif et irréversible du cerveau qui n’a aucune cause ni traitement connu. Ses symp-tômes sont la perte de mémoire, un esprit confus, une difficulté de jugement, des chan-gements de personnalité, une désorientation et une perte des capacités de langage. Les études scientifiques ont mis en évidence deux types de lésions cérébrales provoquant cette dégénérescence. Les plaques séniles et les dégénérescences neurofibrillaires. La com-position moléculaire de ces lésions est bien connue, mais les mécanismes qui aboutissent à leur formation restent mal compris. D’ail-leurs, il n’existe pas « encore » de test unique pour poser un diagnostic fiable et rapide de la maladie. Seule une batterie de tests cliniques (IRM, ponction lombaire, prise de sang, tests neuropsychologiques, etc.) sont à même de fournir un résultat fiable. Le premier mot qui vient à l’esprit quand on parle de la maladie d’Alzheimer c’est avant tout la perte de mé-moire. Cependant, la maladie d’Alzheimer

ne se résume pas seulement à ce problème. Les troubles peuvent être variables : déso-rientation spatiale ou temporelle, troubles du comportement, changements de person-nalité : agressivité, désinhibition, troubles du langage : élocution, emploi et compréhension des mots, difficultés et perte d’autonomie progressives à effectuer les activités de la vie quotidienne. Mais il ne faut jamais oublier que derrière les pathologies, il y a un malade et tout un entourage qui souffre également de voir un conjoint, un parent, un ami changer, perdre progressivement ses facultés ainsi que le contact avec la réalité.Quatre médicaments sont actuellement dis-ponibles sur le marché. Ils sont destinés à ralentir l’évolution des troubles comporte-mentaux et cognitifs qui sont liés à la maladie. Malheureusement, il n’existe à l’heure actuelle aucun traitement capable de prévenir, guérir ou stopper la maladie. Les pistes explorées par les scientifiques sont nombreuses, elles concernent la détermination des facteurs à l’origine de la maladie en vue de prévention, de vaccins et de médicaments. Enfin les ai-dants, familiaux ou externes, peuvent instau-rer un climat propice au ralentissement de la maladie

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SANTE, FORME, BIEN-ETRE

Troubles du sommeil, depressionLes bienfaits de la luminothérapie

L ‘usage thérapeutique de la lumière natu-relle en médecine remonte à la fin du XIXe siècle, mais ce n’est qu’en 1984, aux

Etats Unis que l’utilisation de la luminothé-rapie en psychiatrie clinique fit sa première apparition pour soigner la dépression saison-nière. Depuis, plusieurs chercheurs explorent ses effets contre les troubles du sommeil et même la dépression non-saisonnière. La luminothérapie est à présent officiellement reconnue comme un traitement efficace, de première ligne, contre les dérèglement du métabolisme liés à la mélatonine (hormone du sommeil). Chez certains individus, il est observé un taux de mélatonine particuliè-rement élevé durant le jour, provocant une fatigue pendant la journée. La stimulation, le matin, des cellules ganglionnaires de la rétine (photorécepteurs non-imageants) permet de bloquer la sécrétion de la mélatonine pen-dant le jour tout en permettant sa sécrétion normale la nuit.

Activité physiologique de la lumière

Par son inhibition de la sécrétion de mélato-nine, la lumière régule l’horloge biologique et améliore la synchronisation des rythmes biologiques, ce qui entraînera une meil-leure forme et une meilleure énergie vitale. Cet anti-dépresseur naturel a des bienfaits multiples et son action ne se limite pas aux seuls fatigues chroniques et états dépressifs. Des séances de luminothérapie peuvent être également préconisées chez les patients souffrant de troubles cognitifs (démence) et,

plus surprenant, dans les cas de boulimie ou d’anoréxie. Ces séances peuvent avoir lieu dans un centre du sommeil, à l’hôpital ou encore chez soi.

Bien choisir sa lampe Avant de vous adonner aux séances à domi-

cile, il est important de comprendre le fonc-

tionnement de ces lampes. Les appareils de

bonne qualité ont un marquage CE (medical)

qui garantissent des filtres infrarouges (IR)

et ultraviolets (UV). L’unité de mesure de

l’intensité est le lux et il existe des lampes

de plusieurs puissances. Plus la quantité de

lux est élevée, moins long est le traitement.

A titre d’exemple, pour un appareil à 10 000

lux, seulement 20 à 30 minutes de séance

sera nécessaire, 60 minutes si il en émet

5000. Ces lampes ne présentent pas de dan-

ger mais elles sont à proscrire si vous avez

des troubles occulaires de type glaucome ou

dégénérescence maculaire.

Il faut compter de 150 à 300 euros pour une

lampe de bonne qualité.. Un investissement

vite oublié dès le bien être retrouvé  !

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SANTE, FORME, BIEN-ETRE

Transmissionde patrimoine

et fiscalitéAssurance vie

Dons, legs et donationsBien préparer sa succession

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PATRIMOINE ET FISCALITEPATRIMOINE ET FISCALITE

M agda Rychlik est responsable du service «  legs et dona-tions   » au sein de l’Appel

Unifié Juif de France (AUJF), l’organe de collecte central de la communauté juive de France. Elle explique quel est l’intérêt du testateur qui décide de faire un legs à l’AUJF.

Pouvez-vous nous expliquer en quoi consiste votre travail, très particulier ?Magda Rychlik : L’objectif de l’AUJF est de financer, des programmes sociaux et édu-catifs en France et en Israël. Notre partie « legs et donations » est, en général, affectée à un domaine précisé par le donateur, dans son testament. Mon rôle consiste à aider les donateurs, dans toutes les démarches admi-nistratives, mais surtout dans le choix de la destination de ces fonds.

Qui sont vos « testateurs » ?Nos «  testateurs  », n’ont pas d’héritiers directs ou pas du tout d’héritiers. Ils sont « demandeurs » de notre présence et affec-tion. La relation de confiance qui s’installe entre nos aînés et nous est très forte. Nous nous occupons d’eux, non seulement tout au long de leur vie, mais aussi au-delà. Si le donateur n’a pas de famille, nous organisons les obsèques, les prières, etc.

Pouvez-vous nous rappeler quels sont les droits de succession ? L’Appel unifié juif de France bénéficie à tra-vers son partenaire le FSJU, du statut d’as-sociation reconnue d’utilité publique. À ce titre il est totalement exonéré des droits de succession. Par contre, si la personne sou-

haite léguer son bien à une personne pri-vée, un cousin, un neveu, ou un beau-frère le taux d’impo-sition est de 60  %. La ques-tion est relati-vement simple lorsqu’un legs concerne l’argent liquide. Mais quand il s’agit d’un bien immobilier, le cousin ou le neveu sera peut être obligé de contracter un emprunt pour financer les droits de succession...

Quelle est donc la solution ?Léguer son bien immobilier à l’AUJF, avec une obligation d’effectuer un legs particulier pour l’héritier désigné dans le testament. Il bénéficiera exactement de la même somme, sans aucune démarche supplémentaire de sa part.Ainsi, sur un bien immobilier de 500  000 euros, l’AUJF prendra en charge les droits de succession, sur la base de 200 000 euros (la somme réelle du legs au particulier). Les droits de succession s’élèvent ainsi à 120 000 euros, pris en charge par l’AUJF. Il restera donc 280  000 euros à l’AUJF pour financer les programmes choisis par le testa-teur, après déduction du legs et des frais de succession. En donnant à l’AUJF, le testateur pourra à la fois léguer à la personne de son choix et faire une bonne action, tout en se simplifiant la vie…Pour plus d’informations : Magda Rychlik - 01 42 17 11 46

De l’intérêt de léguer…

« Monsieur Leitner, entouré de l’équipe de l’AUJF, à l’occasion de ses 99 ans. »

Communiqué

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PATRIMOINE ET FISCALITE

5 1% des détenteurs d’un contrat d’as-surance vie citent la retraite comme leur premier motif d’épargne selon

le Cercle des épargnants. Idéale pour se constituer un complément de retraite sous forme de revenus ou de rente viagère, l’assu-rance vie permet aussi de transmettre une partie de son patrimoine. Placement préféré des Français, l’assurance vie est un produit hybride qui associe placement et garanties. Selon les objectifs de son souscripteur, elle

permet de se constituer un complément de retraite versé sous la forme d’une rente via-gère ou d’un capital, ou de transmettre les fonds qui y sont placés à un ou des béné-ficiaires désignés après son décès, à défaut à ses héritiers. Assureurs et banques pro-posent aussi des contrats mixtes : «  Vous percevez le capital ou la rente viagère si vous êtes en vie à la date prévue au contrat, sinon c’est le bénéficiaire que vous aurez désigné en cas de décès qui le touchera », précise la Fédération Bancaire Française.

Une fiscalité incitative

Principal avantage des contrats d’assurance vie : à partir de la huitième année de déten-tion, on peut effectuer un rachat partiel (un retrait) ou total de son contrat en étant exo-néré d’impôt sur les plus-values dégagées. Le dispositif a toute-fois des limites  : les plus-values sont exonérées dans la limite de 4  600 euros par an pour un célibataire, veuf(ve) ou divorcé(e) et 9  200 euros par an pour un couple soumis à imposition commune. Au-delà, elles sont soumises au barème progressif de l’impôt sur le revenu (plus les prélèvements sociaux) ou au pré-lèvement forfaitaire libératoire (préférable si la tranche marginale d’imposition est supérieure à 14%) de 37,5%, prélèvements sociaux inclus.

Assurance viele placement gagnant !

Quel contrat choisir ? Unités de compte, fonds en euros… le vo-

cabulaire lié à l’assurance vie peut effrayer

les épargnants non familiarisés avec les

produits financiers. Pourtant, rien n’est plus

simple que de déterminer la formule adap-

tée à ses besoins. Les épargnants prudents

choisiront les contrats « en euros » au ren-

dement est garanti. Ceux plus à l’aise avec

la bourse s’orienteront vers les unités de

compte pour prendre part à la gestion de

leur placement tout en étant conscients

qu’ils sont exposés aux aléas des marchés.

Autre solution : les contrats multisports qui

mélangent fonds en euros et actions, avec

une répartition basée sur plusieurs profils :

prudent, dynamique, équilibré… Le choix

d’un contrat se fait également en fonction de

l’horizon de placement (8, 10, 15 ans…) ou

de son objectif (achat immobilier, transmis-

sion, rente…). Dans tous les cas, il ne faut

pas hésiter à faire jouer la concurrence entre

plusieurs banques afin de déterminer celle

dont les garanties et les frais sont les plus

favorables.

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Offrez-leur en héritage tous les moments qui font une vraie vie d’enfant.

DEMANDE D’INFORMATION Coupon à retourner dûment rempli sous enveloppe affranchie à : SOS Villages d’Enfants - Service Legs et Donations - 6 Cité Monthiers - 75009 PARIS

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MES COORDONNÉES

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PRÉNOM .........................................................................................................................

ADRESSE..........................................................................................................................

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CODE POSTAL

VILLE.................................................................................................................................

TÉLCes informations resteront confidentielles et ne vous engagent en aucun cas de façon définitive.

FAIRE UN LEGS À SOS VILLAGES D’ENFANTS, C’ESTTRANSMETTRE BIEN PLUS QU’UN PATRIMOINE… C’est nous permettre de pérenniser nos actions, de construire de nouveauxvillages SOS, de former des mères SOS, d’accueillir, d’éduquer et d’aidertoujours plus d’enfants… C’est nous aider à offrir aux frères et sœursséparés par la vie tous les moments qui font une vraie vie d’enfant.

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par e-mail à : [email protected] tél : 01 55 07 25 02en renvoyant le coupon réponse ci-dessous

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OUI, je souhaite recevoir gratuitement et sans engagement de ma part la brochure Legs, Donations et Assurances-vie en faveur de SOS Villages d’Enfants.

OUI, je souhaite être contacté par téléphone par le responsable des legs et donations.

ASSURANCES-VIE LEGS DONATIONS

AP assurances-vie A4:Mise en page 1 9/03/12 15:33 Page 1

PUPL03

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PATRIMOINE ET FISCALITE

Dons, donations et legstransmettez en douceur

L a loi de finances 2012 n’a pas épar-gné le régime des donations. Mais certaines niches permettent de ré-

duire le montant des impôts du à l’Ad-ministration Fiscale.

Les dons manuels

Les dons manuels permettent de trans-mettre de multiples biens : des valeurs mo-bilières (porte-feuille d’actions ou d’obli-gations par exemple) en passant par des sommes d’argent ou des objets (voiture, bijoux, tableaux…). Ils permettent de bénéficier, tous les dix ans, d’abattements conséquents selon le lien de parenté entre le donateur et le donataire : 159.325€ par enfant, soit (318.650€ par couple pour chaque enfant), 80.724€ entre époux, 31.865€ par petit-enfant, 5.310€ sur la part des arrière-petits-enfants. Le don doit être déclaré au centre des impôts par le biais du formulaire n° 2735 dans le mois suivant.

Les dons familiaux de sommes d’argent

Si vous avez moins de 80 ans, vous pou-vez donner à chacun de vos enfants, petits enfants et arrières petits-enfants ou, à dé-faut, à vos neveux ou nièces, 31 865€ sans avoir à payer d’impôt. Cette donation est renouvelable tous les dix ans. Vous devez également la déclarer à votre Centre des Impôts dans le délai d’un mois suivant la date du don. N’hésitez pas à vous rensei-gner auprès de votre Trésorerie.

Les dons, donations ou legs à une association ou fondation Vous pouvez transmettre de votre vivant tout

ou partie de vos biens (mobiliers ou immo-

biliers) sans pour autant léser les droits et

intérêts de vos héritiers :

• Les donations réalisées au profit d’asso-

ciations ou de fondations reconnues d’utilité

publique ou assimilées, sont exonérées en

totalité de droits de mutation. En matière

d’impôt sur le revenu, les personnes assuje-

ties bénéficient d’une réduction égale à 66%

du montant des dons dans la limite de 20%

du revenu net imposable !

• Les legs (qui doivent faire l’objet d’un tes-

tament), sont exonérés en totalité des droits

de succession.

N’hésitez pas à vous procurer gratuitement

le Guide des dons, legs et donations; dispo-

nible chez les notaires.

www.dons-legs.com ou par courrier  :

France Edition Multimedia - BP419 - 66334

Cabestany Cedex.

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36

PATRIMOINE ET FISCALITE

E n anticipant la transmission de son patrimoine immobilier, on évite bien des soucis à ceux qu’on aime et on

diminue considérablement les droits qui pèsent sur les successions. Préparer de son vivant cette transmission est la plus sage des décisions pour éviter de faire peser sur ses héritiers de lourds « droits de succes-sion ».

Devenez usufruitier

Outre les donations et de l’assurance vie traitées dans ce guide (p…et p…), un dispositif peut considérablement réduire le montant de l’impôt dû à l’Administra-tion Fiscale, voir l’éxonérer en totalité : le démembrement de propriété. Il consiste, pour les propriétaires immobiliers, à céder la nue-propriété de leur bien à à leurs héri-tiers tout en conservant l’usufruit, c’est-à-dire le droit d’y vivre ou de le louer, jusqu’à leur dernier jour.

Des droits réduits

Avantage de l’opération : les abattements liés aux donations sont applicables sur la valeur de la seule nue-propriété (159 325 euros par parent et par enfant tous les 10  ans). Cette dernière est calculée en fonction de l’âge du ou des donateurs au jour de la dona-tion. Ainsi, si le donateur a entre 51 et 60 ans, la valeur de la nue-propriété repré-sentera 50% de la valeur du bien. Ce taux passe à 60% entre 61 et 70 ans, 70% entre 71 et 80 ans, 80% entre 81 et 90 ans et 90%

au-delà de 91 ans. Au décès du ou des usu-fruitiers, les héritiers récupèrent la pleine propriété du bien en ayant peu ou pas de droits à payer.

Succession : une solution simple :le démembrement de propriété

Contrats obsèques : partez l’esprit tranquille! Pour être sûr que vos dernières volontés

seront bien exaucées et éviter à vos proches

d’avoir à régler vos funérailles, pensez à

souscrire une « assurance obsèques ». Deux

types de contrats existent. Ceux dits « en

prestation  » permettent au souscripteur de

régler le coût de ses funérailles et de ses

prestations. Ceux dits «  en capital  » per-

mettent le versement d’une somme d’argent

au(x) bénéficiaire(s). Libre à eux de la consa-

crer, ou non au financement des obsèques.

Dans le second cas, attention à doter le

contrat de fonds suffisants. En effet, le ma-

gazine « Que Choisir » a estimé à 3 100 euros

le montant moyen des frais d’obsèques alors

que certains contrats ne prévoient que le

versement d’un capital de 1 000 euros !

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PATRIMOINE ET FISCALITE

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Sorties et loisirsTransports : La carte émeraude se moderniseCuisinez comme un chef !Michou, senior au grand coeurVoyagez malin, voyagez sereinAnimaux de compagnie, un bonheur complice

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L e 9 juillet dernier, le Conseil de Paris a adopté le dispositif de modernisation de la carte Émeraude-Améthyste. Ce projet,

porté par Madame Liliane Capelle (adjointe au maire chargée des seniors et du lien inter-générationnel), permettra aux bénéficiaires de passer d’un coupon magnétique à un sup-port télébillétique. L’élue Parisienne à bien voulu nous en dire un peu plus.

Quels sont les avantages de cette mesure ?Liliane Capelle : Ils sont nombreux. Le char-gement de la carte Émeraude-Améthyste sur passe Navigo est une réelle avancée pour les usagers. Beaucoup plus maniable et facile d’utilisation, il peut être remplacé en cas de perte ou de vol alors que le coupon magné-tique ne l’était qu’à l’échéance notifiée à l’abonné. Il donne également accès à un ré-seau élargi de transport en commun.

Qui peut en bénéficier ?Liliane Capelle : Elle s’adresse aux mêmes populations que les cartes Émeraude et Améthyste. A savoir : les personnes âgées de plus de 65 ans (ou retraités au titre de l’inap-titude) et les personnes handicapées adultes justifiant d’un impôt sur le revenu inférieur ou égal à 2028 euros. Ce plafond n’est pas opposable aux veuves et veufs de guerre et anciens combattants de plus de 65 ans.

Quand va-t-elle être mise en place ?Liliane Capelle : À partir du 1er novembre 2012 ; d’ici là, le fonctionnement des cou-pons Améthyste et Émeraude reste inchangé. Paris sera ainsi le premier des huit départe-ment d’Île-de-France à expérimenter le passe

Navigo pour les titres spécifiques aux per-sonnes âgées et handicapées.

Comment les personnes concernées vont-elles être informées de ces changements ?Liliane Capelle : Les équipes des Casvp et de la Ratp sont pleinement mobilisées dans cette opération. Nous développons des lieux d’accueil et d’information dans les arrondis-sements ayant plus de 10 000 bénéficiaires de carte Émeraude et Améthyste. Par ailleurs, les titulaires de la carte recevront prochaine-ment un courrier explicatif. Enfin, nous ou-vrons une ligne téléphonique d’information spécialement dédiée à cette réforme.

Quel est le coût de cette nouvelle carte Émeraude ?Liliane Capelle : Pour la Ville de Paris, il est estimé à 55 millions d’euros, ce qui repré-sente 31 % du budget des allocations d’aide sociale facultative municipale. Pour l’usa-ger, la participation financière reste très modique. Ramenée au mois, elle représente le coût d’achat de moins de deux tickets de métro soit 3,33 euros. De plus les économies réalisées - 4,5 millions d’euros - devraient permettre de financer des prestations à des-tination des plus démunis, à commencer par l’aide au logement et à l’hébergement des plus âgés.

Pour plus d’in-f o r m a t i o n s , contactez le :0800 73 00 75

Les nouvelles cartes Émeraude et Améthyste

SORTIES ET LOISIRS

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SORTIES ET LOISIRS

Qu’est ce que le Pass Val-de-Marne ? Le Pass Val-de-Marne est une toute nouvelle carte gratuite proposée par le Comité Dépar-temental du Tourisme du Val-de-Marne. Ce Pass annuel et nominatif permet d’obtenir des gratuités, des réductions et des cadeaux sur plus de 40 sites touristiques et de loisirs du département. C’est l’occasion de multi-plier les sorties en famille, entre amis ou en solo à moindre prix.

A qui s’adresse cette carte ? Elle s’adresse à tous. Un certain nombre de réductions sont idéales si vous êtes accompa-gnés de vos petits-enfants. En effet de nom-breux sites ont joué la carte de la gratuité pour les enfants ! Idéal pour faire découvrir de nouveaux lieux et de nouvelles activités à vos petits-enfants et pour partager des mo-ments ensemble.

Comment obtient-on le Pass Découvertes Val-de-Marne ?Il suffit de remplir le formulaire en ligne sur le site du Comité du Tourisme. www.tou-risme-valdemarne.com. Vous pouvez éga-lement le demander par téléphone au 01 55 09 16 20. Votre carte sera nominative. Vous pourrez également y associer vos petits-en-fants. Pour cela il faudra communiquer leur Nom et prénom ainsi que leur date de nais-sance. La carte vous sera ensuite expédiée gratuitement par courrier à votre domicile.

Où pouvons-nous consulter la liste des avantages de ce Pass ? La liste des partenaires et des réductions, gratuités ou cadeaux qu’ils proposent dans le cadre de la carte Pass Découverte est télé-

chargeable sur le site Internet du Comité du Tourisme.

Pouvez-vous nous faire part de quelques exemples de réductions ? Bien sûr ! Le Château de Vincennes par exemple offre 20% de réduction sur l’entrée (soit 6,50€ au lieu de 8,50€). La Maison de la Photogra-phie Robert Doisneau propose une réduc-tion de 50% (soit 1€ au lieu de 2€ par adulte – Gratuit pour les enfants). Le Musée de la Résistance Nationale offre une réduction de 50% sur le plein tarif (soit 2,50€ au lieu de 5€ par personne. Gratuit pour les enfants). »

Plus d’informations auprès du Comité Départemental du Tourisme du Val-de-Marne01 55 09 16 20www.tourisme-valdemarne.com

Le Comité Départemental du Tourisme du Val-de-Marne vous présente le Pass Découverte et répond à vos questions

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SORTIES ET LOISIRS

L a gastronomie française à encore de beaux jours devant elle, et l’engoue-ment de nos compatriotes (jeunes et

moins jeunes) pour retourner aux four-neaux n’a jamais été si fort ! La cuisine, longtemps vécue comme une corvée, est enfin redevenue passion et loisir. Plus qu’un effet de mode, ce grand retour du “fait mai-son” tient à plusieurs raisons.

Une bonne alimentation, en plus du bien-être qu’elle procure, a un rôle de prévention sur les pathologies liées à l’âge. Bien se nour-rir, c’est garder la forme physique et morale car au-delà des considérations sanitaires, cuisiner, c’est aussi créer quelque chose de ses propres mains, s’épanouir, se valoriser, revenir à du concret, du terrien. À l’ère du tout technologique et de l’ultra modernité, on nous a trop parlé de « parabène, d’édul-corant, de glucides et de lipides », on avait presque fini par en oublier des mots simples comme « saveur, goût, partage et convivia-lité ». L’avantage du savoir cuisiner, c’est aussi de maîtriser les règles d’hygiène alimentaire, la diversité des produits, le contenu de l’as-siette et au final... son budget.

Pour se nourrir du plaisir d’être en contact avec les aliments, les sentir et les toucher, Cyril Lignac a élevé la gourmandise en un véritable art de vivre. Le célèbre chef étoi-lé prône une cuisine ludique, inventive et accessible à tous. Refusant de laisser la gas-

tronomie aux seuls professionnels, il a créé en 2010 son atelier de création Cuisine Atti-tude, un lieu de transmission et de partage.Reflet de sa philosophie, respect des valeurs d’un terroir dont il est issu et fier, ce lieu de vie et d’envie est ouvert à tous. Néophytes et amateurs avisés peuvent y apprendre les techniques et astuces d’une cuisine gour-mande et savoureuse autour de produits d’exception, à l’endroit même où le chef éla-bore ses recettes. Différents cours vous sont proposés par l’équipe Cuisine Attitude. Des “techniques du chef ” à l’apéro chic en pas-sant par les ateliers santé/plaisir (très prisés des seniors). Vous pouvez aussi offrir ces cours à vos proches sous la forme de « bons cadeaux » (valables un an).

Pour vivre l’expérience, contactez l’atelier, du mardi au samedi, de 10h à 18h.

01.49.96.00.50, 10, Cité dupetit-thouars 75003 Paris

Cuisinez comme un chef !Devenez un vrai cordon bleu grâce à Cyril Lignac

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Le saumon :Coupez-le en pavés réguliers. Désarêtez-les.

Le jus acidulé :Dans une casserole, faites bouillir les jus d’orange et carotte. Ajoutez le gingembre épluché et émincé. Salez légèrement. Faites réduire ce jus jusqu’à ce qu’il devienne siru-peux. Filtrez-le pour ôter les aromates et la pulpe d’orange, remettez sur le feu et ajoutez le beurre froid tout en fouettant. Rectifiez l’as-saisonnement.

Les carottes :Epluchez les carottes fanes, gardez 1 cm de vert. Faites bouillir un grand volume d’eau bouillante salée. Plongez les carottes 5 mi-nutes, puis refroidissez-les dans un grand vo-lume d’eau glacée. Pelez les carottes de couleur, émincez-les à la mandoline. Assaisonnez-les au dernier mo-ment d’un filet d’huile d’olive et de sel fin. Au moment de servir, faites chauffer un peu de bouillon de volaille. Ajoutez le beurre, faites-y réchauffer les carottes fanes.

Finition :Sur une assiette de service bien chaude, dépo-sez un pavé de saumon. Disposez les carottes fanes, les carottes crues. Décorez de pointes de jus acidulé à la carotte et des pousses de coriandre.

Ingrédients

Les carottes16 carottes fanes2 carottes jaunes2 carottes violette2 carottes orange50g de beurre Bouillon de volaille

Le saumon

1 filet de saumon avec la peauHuile d’olive

Jus acidulé 30cl de jus de carotte10cl de jus d’orange1 morceau de gingembre fraisSel fin200g de beurre demi-sel

Finition

Pousses de coriandre

Pour 4 personnes / Temps de préparation : 40 minutes / Temps de cuisson : 5 + 20 minutes

Saumon doré à l’huile d’olive, légumes acidulés

La recette

SORTIES ET LOISIRS

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SORTIES ET LOISIRS

MICHOU Senior au grand cœur

P lus besoin de présenter l’infatigable icône des nuits parisiennes qu’est Mi-chel Catty dit «  Michou  ». Person-

nage fantasque et épicurien par excellence. On le connait festif et plein d’humour, on le sait directeur de cabaret, artiste et homme d’affaires. Sa notoriété a d’ailleurs, et depuis bien longtemps, dépassé les faubourgs de la capitale. Pourtant, il est un aspect du cha-rismatique “homme en bleu” que le grand public connait moins... Celui du généreux bénévole.C’est tout naturellement dans son célèbre cabaret de la rue des Martyrs (et une coupe de champagne à la main) que Michou a eu l’amabilité de nous recevoir pour nous par-ler d’un thème qui lui tient à cœur  : son quartier et les personnes âgées qui y rési-dent. Depuis près de 40 ans, Michou invite les seniors montmartrois à venir partager un déjeuner dans son établissement. Une fois par mois, ce n’est pas moins de 200 invita-tions qui sont adressées aux pensionnaires d’institutions du XVIIIe arrondissement, comme la maison de retraite de la Provi-dence ou encore l’hôpital Bretonneau. Aidé de bénévoles, Michou propose alors un repas de 80 couverts dans une ambiance chaleureuse et conviviale. Mais plus qu’un simple repas, cette journée est devenue pour certains d’entre eux un moment d’éva-sion, de détente et de franche camaraderie. Il n’y a qu’à voir ces visages souriants, ces discussions animées, cette ambiance de fête de village pour réaliser à quel point on par-ticipe à un moment vrai, un moment rare. L’hôte des lieux les connait bien «  ses  » seniors, il les appelle par leur prénom, passe de table en table, charmeur et plein d’atten-

tions, il est lui même accessible et authen-tique. Quand nous lui avons demandé ce que ce repas représentait, sa réponse ne nous surprit pas   : « Montmartre à beaucoup fait pour moi et il est normal que je lui rende un peu de ce qu’il m’a donné ». Et puis, il y a eu Élise, sa grand-mère. Femme simple et hon-nête qui a su lui enseigner les valeurs de par-tage et l’amour de son prochain. Michou lui devait bien ça et il est allé au-delà. Derrière ses lunettes bleues, qui masquent sa pudeur, on sent le regard tendre et bienveillant du petit gosse d’Amiens, parti de rien et qui n’oublie ni le chemin parcouru ni ses racines et encore moins son amour pour Élise.«  Quand j’ai débuté dans ce métier, je n’avais rien, je partais de zéro, puis avec le temps, les affaires ont démarré. Alors, j’ai pensé à rendre hommage à ma grand mère en organisant ce repas, tous les 3e jeudis de chaque mois ». Il est à noter que dans son sillage, Michou a su amener certaines célébrités à participer à ce

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SORTIES ET LOISIRS

repas. Parfois, les invités ont l’agréable surprise d’y rencontrer une autre star au grand cœur : Madame Nana Mouskouri, qui, elle aussi, sait se rendre disponible pour les autres. Michou nous a d’ailleurs confié à son propos : « C’est mon idole ! Je suis fan de cette merveilleuse artiste dont j’ai l’honneur d’être l’ami. »Au fil de ces 40 années, nombreux sont ceux qui ont pu bénéficier de cette générosité. Pour les seniors qui y participent aujourd’hui, dont certains sont plus jeunes que leur hôte

(NDLR : Michou a fêté ses 81 printemps au mois de juin dernier) ils nous ont tout simple-ment dit qu’ils n’allaient pas à un repas de cha-rité mais qu’ils venaient simplement rendre visite à leur ami.

Marie-Thérèse  : Depuis près de 10 ans, j’essaie vraiment de ne jamais manquer cette journée qui est un rendez-vous incontour-nable. Non seule-

ment le repas est délicieux tout comme l’accueil mais encore Michou est un hôte tellement agréable. Il a un cœur énorme. Chez lui, nous sommes considérés et cela fait plaisir. Sa bonté est connue de tous, il a un mot gentil pour chacun et il ne fait jamais semblant. On sent qu’il aime côtoyer les gens.

Lili : Nous nous connaissons de-puis longtemps Michou et moi. Il est fidèle en amitié et pas cal-culateur pour un sou. C’est ce que j’aime chez lui. Il

a cette intelligence naturelle et une vo-lonté sans pareille. C’est d’ailleurs ce qui l’a conduit là où il est. Il a su garder une honnêteté morale et intellectuelle dans ce difficile métier de la nuit. Je ne l’ai jamais vu se plaindre et j’ai grand plaisir de déjeuner à sa table aujourd’hui.

Le mot des bénévolesIls étaient trois ce jour-là, Victoire, Jean-Marie et Poupette. Ils viennent selon leurs disponibilités,

s’affairent au bar et en salle, généreux, volontaires et organisés pour faire de ce repas une réussite.

Depuis plusieurs années, Victoire devient pendant quelques heures un membre à part entière de

« l’équipe de Chez Michou ». Elle nous a parlé de son « patron » d’un jour, un homme qu’elle com-

mence à bien connaître : « Il est vraiment charismatique et je l’apprécie beaucoup, je pense d’ailleurs

que c’est un sentiment mutuel. Toujours accueillant et convivial, il est resté jeune dans sa tête ce qui

explique son côté espiègle et cet humour si communicatif. Mais au-delà de cela, Michou est surtout

quelqu’un d’attentif aux autres avec une générosité non feinte.»

Témoignages :

Chez Michou, c’est aussi l’endroit ideal pour vos soirées spectacles !

Alors pensez à reserver80 Rue Martyrs 75018 Paris

Tél: 01 46 06 16 04

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SORTIES ET LOISIRS

Q ue vous grimpiez sur les pentes du kilimandjaro, que vous visi-tiez les ravins du Grand Canyon

ou plus simplement, que vous partiez pour un week end en Normandie, l’essentiel c’est de changer d’air ! A la retraite, le temps n’a plus la même dimension et n’est surtout plus une contrainte. C’est l’heure de renouer avec le cousin de Bretagne (celui que l’on ne voyait qu’à Noël !) ou d’al-ler visiter votre soeur qui habite en Dordogne. Et oui, rien ne vaut l’échap-pée belle, le plaisir de bri-ser la routine et de s’évader un peu.

Mais avant de partir, il est nécessaire de préparer son périple. Internet est bien sur un outil très utile mais le must reste encore le bon vieux guide de voyage ou l’accueillante hotesse d’une agence de tourisme. Si vous décidez de prendre la route, n’oubliez pas cet objet incontour-nable qu’est devenu le GPS. Les moins chers sont aussi les plus simples à utiliser et ils vous permettront de rallier votre des-tination sans peine et sans dispute dans la voiture !

Si par contre, votre choix se porte sur le train, réservez votre billet longtemps à l’avance, les tarifs n’en sont que meilleurs. Renseignez vous également aux guichets SNCF pour demander les réductions sé-niors. Dans le cas d’une croisière ou d’un trajet en avion, l’acteur privilegié sera

l’agence de voyage. Véritables experts des séjours courts ou lointains, et quelque soit la formule choisie (Vol +hébergement ou vol simple) les voyagistes vous guiderons selon vos besoins et votre budget, mais sur-tout, ils vous renseignerons sur les destina-

tions adaptées. En effet, les séniors ont parfois des besoins spécifiques,

tant au niveau humain que structurel (hébergement

équipé, formation du personnel). Il est donc important de spécifier vos conditions au voya-giste pour qu’il puisse les

aménager au mieux.

Pour ceux dont le bud-get est limité, sachez que des séjours sont organisés par certaines associations, moyennant une faible par-

ticipation. On citera par exemple ceux du Secours Populaire et des Petits Frères des Pauvres. La ville de Paris, par le biais de ses Centres d’Action Sociale, propose aussi à ses administrés des voyages chaque année. Ils comprennent le transport, l’hé-bergement en établissement en pension complète, les animations, les excursions et l’encadrement. Les excursions sont de 1 jour et de 4 jours, les circuits et séjours re-pos de 8 jours. Au total, 25 destinations en France et en Europe sont proposées pen-dant la période d’avril à octobre. Calcu-lées en fonction des ressources (montant de l’imposition) adressez vous au CASVP de votre arrondissement pour toute infor-mation et inscription.

Voyagez malin, voyagez serein.

Page 49: L'âge d'or

47

SORTIES ET LOISIRSSORTIES ET LOISIRS

Senior-evenements.com propose un grand choix de programmes dédiés aux seniors (à partir de 50 ans).Nous connaissons vos ha-bitudes de consommation, nous avons ren-contré un très grand nombre d’entre vous et sommes heureux de vous proposer de nom-breuses activités répondant aux attentes qui ont été exprimées. Vous pourrez ainsi pas-ser de très bons moments grâce à la qualité des services proposés et des participants qui comme vous souhaitent disposer de leurs loisirs dans un environnement et avec des personnes de qualité.

Senior-evenements.com vous propose des activités quotidiennes que vous partagerez avec des personnes ayant les mêmes pas-sions que vous pour le sport, les voyages ou la découverte de nouveaux horizons.Les Seniors sont plus exigeants, plus cri-tiques et plus authentiques, c’est pourquoi

Senior-evenements.com met en valeur le CHOIX et la QUALITE qui sont nos maîtres-mots pour le bien être de nos clients.

contact : 06 62 02 70 [email protected]

Le saviez vous ?

Selon un sondage réalisé en 2010, 74% des séniors partent en vacances au moins une fois par an. Seulement 23% des plus de 65 ans voyages à l’étranger, bien que cette tendance évolue à la hausse, grâce en partie à l’essor des voyages organisés à bas prix. Enfin, par rapport à l’ensemble de la population, les séniors partent plus longtemps et dépenses plus que la moyenne nationale. Les retraités préfèrent voyager en France et leurs destinations privilégiées : Région PACA (27,3%) Rhône Alpes (23,1%) et Languedoc Roussillon (18%).Sources : INSEE.

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SORTIES ET LOISIRS

C hampions d’Europe des animaux de compagnie, la France en comp-terait 61,6 millions et les seniors

ne sont pas en reste dans ce classement… Un choix judicieux quand on sait le bon-heur que nos amis à plumes ou à fourrure nous apportent au quotidien.Adopter un animal n’est jamais un acte ano-din, c’est un réel engagement qui ne doit pas être pris à la légère. C’est aussi le fruit d’une décision qui doit être réfléchie et organisée car elle implique une grande responsabilité.

Plusieurs critères rentrent en compte. Bien sûr, le premier d’entre eux sera votre affinité avec tel ou tel type d’animal mais également votre caractère ou votre état de santé. En ef-fet, n’oubliez pas que pour établir une réelle complicité, le chien peut être le compagnon parfait mais il nécessite que l’on s’en occupe, qu’on le sorte quotidiennement, qu’on le fasse jouer… Ce sera par ailleurs l’occasion de vous maintenir en forme. Sachez qu’un chien de grande taille n’est pas forcément adapté. Il peut vous faire chuter, et lors des promenades en laisse, vous risquez de vous faire promener plus que lui. Ainsi, il est plus sage d’opter pour un chien de petite ou de moyenne taille, plus facile à sortir, à toiletter et tout simplement à gérer. De plus, un chien a besoin d’un minimum d’espace pour se dé-penser, or à Paris, les logements sont souvent exigus.Si votre état de santé vous impose une mobili-té restreinte, optez pour un chat, très indépen-dant mais affectueux, le réconfort émotionnel qu’il procure est un atout indéniable. Les cri-

tères de choix sont moins compliqués, évitez tout de même les chats qui vous demanderont trop de soins, notamment en toilettage. Et pensez à le faire castrer (ou stériliser si c’est une femelle) pour être tranquille pendant les périodes de chaleurs. Les oiseaux ont aussi leurs amateurs. Ils peuvent faire entrer une bouffée de joie dans un foyer et ne prennent pas beaucoup de place. Les poissons, quant à eux, ont besoin d’un équipement qui peut s’avérer onéreux dont le nettoyage nécessite certaines connaissances techniques.

Si vous êtes décidé à franchir le pas de l’adop-tion, n’hésitez pas à vous rendre dans les refuges où de nombreux chiens et chats at-tendent de retrouver un foyer. Nul doute que nos amis à quatre pattes sauront vous récom-penser par leur indéfectible fidélité. Il faut savoir que les animaux âgés ont plus de mal à trouver preneur, pourtant ils sont souvent mieux adaptés à un senior. Généralement plus calmes et dociles, ils s’adapteront facilement à votre rythme de vie. Renseignez-vous sur l’excellent site Internet de la Spa pour recevoir toutes les informations nécessaires.

http://www.spa.asso.fr/Tel : 01 43 80 40 66

Animaux de compagnie Un bonheur complice

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Nom : ...............................................................................................

Prénom : ............................................................................................

Adresse : ...........................................................................................

Ville : ....................................................... Code postal

ABONNEZ-VOUS AU

Courrier des retraités

Le courrier des retraités est une revue trimestrielle de grande diffusion spécialisé dans la défense des retraites. Elle s’adresse à tous les retraités et pré-retraités.

Règlement par chèque bancaire ou postal au trésorier de l’UFR-rg83/87 Avenue d’Italie - 75013 Paris - Tél: 01.43.42.09.37

OUI, je m’abonne au courrier des retraités

4 numéros par an abonnement individuel : 10 €

4 numéros par an abonnement associations : 5 €

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LES RESTAURANTS EMERAUDE

2e ARRONDISSEMENT

Gramont 28, rue de Gramont 01 44 55 36 34

Saint-Sauveur 8-10, rue Saint-Sauveur 01 45 08 13 65

3e ARRONDISSEMENT

Au Maire 2 ter, rue au Maire 01 48 87 49 87

La Perle 4-10, rue de la Perle 01 42 71 58 48

4e ARRONDISSEMENT

Ave Maria 4, rue de l’Ave-Maria 01 48 87 67 39

Au Petit Rémouleur 1-3, rue de Fourcy 01 48 87 51 26

5e ARRONDISSEMENT

Boutebrie 15, rue de la Parcheminerie 01 43 29 47 24

Mouffetard 20, rue Ortolan 01 45 35 55 12

Port Royal 88 ter, boulevard de Port-Royal 01 43 29 53 45

6e ARRONDISSEMENT

André Malraux 112, rue de Rennes 01 45 48 17 40

7e ARRONDISSEMENT

Le Prince 109, rue Saint-Dominique 01 45 55 05 76

8e ARRONDISSEMENT

Marché de l’Europe 11, rue Maleville 01 45 63 52 57

9e ARRONDISSEMENT

Navarin 12, rue de Navarin 01 42 81 44 66

10e ARRONDISSEMENT

Vellefaux 66, avenue Claude-Vellefaux 01 40 40 78 04

Verdun 14, avenue de Verdun 01 42 09 50 86

11e ARRONDISSEMENT

Omer Talon 33-37, rue Merlin 01 43 57 58 70

Chanzy 6, rue de Chanzy 01 43 71 28 08

12e ARRONDISSEMENT

Saint-Éloi 10, rue Eugénie-Éboué 01 43 46 97 66

Les Tourelles 22, rue du Chaffault 01 49 57 59 70

La Brèche aux Loups 32, rue de la Brèche-aux-Loups 01 46 28 01 23

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13e ARRONDISSEMENT

Arago 49, boulevard Arago 01 47 07 18 33

Charcot 11–15, rue Charcot 01 45 86 25 79

Tolbiac 166, rue de Tolbiac 01 45 89 13 60

14e ARRONDISSEMENT

Les Arbustes 9, rue des Arbustes 01 45 43 36 68

Maine 203, avenue du Maine 01 45 39 38 04

Les Artistes 55-57, rue du Montparnasse 01 43 21 65 38

15e ARRONDISSEMENT

Oscar Roty 107, rue de Lourmel 01 45 54 04 80

Quintinie-Procession 18, rue Bargue 01 53 69 97 70

Vaugelas 4, rue de Vaugelas 01 48 28 49 09

16e ARRONDISSEMENT

Jouvenet 23, rue Jouvenet 01 45 25 09 81

17e ARRONDISSEMENT

Les Épinettes 51, rue des Épinettes 01 42 29 02 86

Les Ternes 28, rue Bayen 01 43 80 23 68

18e ARRONDISSEMENT

Caulaincourt 102, rue Caulaincourt 01 42 55 45 45

Clignancourt 14, square de Clignancourt 01 46 06 99 71

Joseph de Maistre 86-88, rue Joseph-de-Maistre 01 46 27 27 61

19e ARRONDISSEMENT

Les Bois 10-12, rue des Bois 01 42 40 40 41

Meaux 72, rue de Meaux 01 42 41 23 30

Tanger 32, rue de Tanger 01 40 34 14 03

20e ARRONDISSEMENT

Saint-Simoniens 12-18, rue de la Duée 01 43 66 63 16

Piat 33, rue Piat 01 46 36 03 70

Saint-Blaise 2-4 rue du Clos 01 43 73 97 48Réservoir 2-4, rue de la Justice 01 40 30 06 94

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Section CASVP 1er Mairie – 4, place du Louvre 01 44 50 76 01

Section CASVP 2ème 11, rue Dussoubs 01 44 82 76 16

Section CASVP 3ème 2, rue Eugène Spuller 01 53 01 76 36

Section CASVP 4ème 2, place Baudoyer 01 44 54 76 50

Section CASVP 5ème 21, place du Panthéon 01 56 81 73 75

Section CASVP 6ème 78, rue Bonaparte 01 40 46 75 42

Section CASVP 7ème 116, rue de Grenelle 01 53 58 77 16

Section CASVP 8ème 3, rue de Lisbonne 01 44 90 76 10

Section CASVP 9ème 6, rue Drouot 01 71 37 73 22

Section CASVP 10ème 23, rue Bichat 01 53 19 26 24

Section CASVP 11ème 130, avenue Ledru-Rollin 01 53 36 51 66

Section CASVP 12ème 108, avenue Daumesnil 01 44 68 62 69

Section CASVP 13ème 146, boulevard de l’Hôpital 01 44 08 12 91

Section CASVP 14ème 14, rue Brézin 01 53 90 32 71

Section CASVP 15ème 3 bis, place Adolphe Chérioux 01 56 56 23 21

Section CASVP 16ème 71, avenue Henri Martin 01 40 72 18 53

Section CASVP 17ème 18-20, rue des Batignoles 01 44 69 19 53

Section CASVP 18ème 115 bis, rue Ordener 01 53 09 10 27

Section CASVP 19ème 17, rue Meynadier 01 40 40 83 15

Section CASVP 20ème 62, rue du Surmelin 01 40 31 36 24

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