L’âge des réseaux sociaux et des appareils mobiles - … · des réseaux sociaux dans les...

J’ai récemment assisté à la 33 ième conférence d’IATUL (International Association of Scientific and Technological University Libraries – http://http://www.iatul.org/) à Singapour. Cette année, les organisateurs avaient choisi de développer le thème « Les stratégies des bibliothèques pour les nouvelles générations d’utilisateurs » tout en s’attardant à plusieurssous-thèmes :

• Les changements dans l’apprentissage, la recherche et les besoins en information et le comportement des usagers ;

• La technologie et les nouveaux médias : réseaux sociaux ;

• Les services et leurs développements ;

• L’apprentissage et les usagers.

Voici un aperçu des discussions portant sur l’importance des appareils mobiles (téléphones intelligents, tablettes, etc.) etdes réseaux sociaux dans les bibliothèques.

Depuis sa création, la croissance de l’Internet demeureconstante dans toutes les régions du monde. La figure 1 démontre dans quelle mesure l’Internet est présent dans les différentes régions géographiques. On constate qu’un tiers de la population mondiale, en 2011, l’utilisait de façon régulière. Au niveau des continents, l’Amérique du Nord a le taux le plus élevé avec 78.6 %, vient ensuite l’Océanie/Australie avec 67.5 % suivi de près par l’Europe avec 61.3 %. Au niveau du volume, l’Asie vient en tête avec un peu plus d’un milliard d’utilisateurs puis l’Europe est bon deuxième avec 500 millions puis vient l’Amérique du Nord avec 270 millions (source Internet World Stats : http://internetworldstats.com/stats.htm).

Figure 1. Présence de l’Internet en 2011

Il est intéressant de constater que la présence des téléphones intelligents ne cesse d’augmenter depuis quelques années. Michael Wiebrands de l’Université Curtin en Australie rapporte que plusieurs études récentes prévoient que la majorité de la circulation sur le web se fera bientôt à partir de ces appareils mobiles. On estime en Australie que 85 % des gens dans la tranche d’âge 16-24 ans auront un téléphone intelligent en 2012 alors que cette proportion était de 69 % en 2011. Nous observons le même phénomène plus près de chez nous aux États-Unis où les utilisateurs de téléphones intelligents sont plus nombreux que ceux utilisant les simples téléphones cellulaires en 2012(voir Figure 2).

Dans ce numéro Nouvelles de la CBPQ P 4

Dossiers et nouvelles P 5

À l’agenda P 16

Poste publication 40021801ISSN 0843-140X

Corpo Clip N°190 - Août 2012 à octobre 2012 1

Bulletin N°190Août 2012 à octobre 2012

L’âge des réseaux sociauxet des appareils mobiles

Par Louis Houle

Des tendances similaires s’observent également au Canada. On peut lire dans un article récent de eMarkerteer que tout près de 50 % des canadiens auront un téléphone intelligent en 2012 avec une projection de 62 % en 2016 (voir Figure 3).

Ainsi plusieurs spécialistes préconisent le développement d’interfaces Web pour ces appareils mobiles au lieu de développer des applications spécifiques aux systèmes d’exploitation de ces derniers (« apps »). Si la tendance se maintient, l’accès aux services Internet par l’entremise des appareils mobiles devrait dépasser celui des ordinateurs d’ici la fin de 2013. Les institutions d’enseignement devront créer de nouvelles interfaces pour leurs services dans des formats appropriés à ceux-ci. Un récent sondage du projet Pew Internet (http://pewinternet.org/Reports/2012/Just-in-time.aspx) a démontré que 86 % des propriétaires de téléphones intelligents aux États-Unis ont récemment utilisé leurs appareils lors des activités suivantes : coordonner une réunion, résoudre un problème, visiter une boutique, regarder les résultats d’événements sportifs, avoir des informations concernant la circulation ou le transport en commun, avoir de l’aide dans une situation d’urgence.

Figure 2. L’évolution de l’acquisition des téléphones intelligents aux États-Unis de 2011 à 2012

(http://www.pewinternet.org/Reports/2012/Smartphone-Update-2012/Findings.aspx)

Figure 3. Les utilisateurs de téléphones intelligents au Canada de 2009 à 2016

(http://digital-possibilities.com/blog/canadas-smartphone-penetration-reaching-50/)

Réseaux SociauxAfin de rejoindre les étudiants universitaires, les bibliothèques

essaient de nouvelles méthodes afin d’attirer l’attention de cette clientèle sur ses services et ses collections. Les réseaux sociaux ont de plus en plus la cote. Facebook a récemment franchi la barre des 900 millions d’usagers actifs par mois (http://blogs.wsj.com/digits/2012/04/23/facebook-passes-the-900-million-monthly-users-barrier/) (voir Figure 4). Si Facebook était un pays, il serait le troisième plus populeux du monde tout juste derrière l’Inde et la Chine.

Twitter est également un environnement de plus en plus prisé par les bibliothèques universitaires. Ceci n’est pas une surprise puisque le quart des jeunes adultes (26 %) âgés entre 18 et 29 ans utilise Twitter ce qui est presque le double des 30 à 39 ans aux États-Unis. Parmi les plus jeunes utilisateurs de l’Internet (ceux âgés entre 18 et 24 ans), 31 % sont des utilisateurs de Twitter (source - http://www.pewinternet.org/Reports/2012/Twitter-Use-2012/Findings.aspx).

2 Corpo Clip N°190 - Août 2012 à octobre 2012

Figure 4. Facebook - Le nombre d’usagers actifs par mois dans le monde (mars 2009 à mars 2012)

(http://blogs.wsj.com/digits/2012/04/23/facebook-passes-the-900-million-monthly-users-barrier/)

Les bibliothèques de la National University of Singapore (NUS) ont récemment utilisé le réseau social Foursquare. Singapour est l’un des pays où il y a le plus d’utilisateurs de téléphones intelligents. L’utilisation des réseaux sociaux est également parmi une des plus élevées au monde : un récent rapport démontre que les habitants de Singapour se classent parmi les premiers au monde lorsqu’on évalue le temps passé sur Facebook. Les bibliothèques de NUS ont déjà exploré, avec de bons résultats, des réseaux sociaux tels que Twitter, Facebook et YouTube afin de promouvoir leurs services. Puisqu’ils voulaient étendre leur présence virtuelle auprès de leurs usagers ils ont décidé de tester Foursquare. Foursquare est un réseau social de localisation qui permet aux utilisateurs de partager leur localisation en temps réel et d’offrir des conseils à leurs amis. Foursquare a eu un impact positif sur la promotion des services des bibliothèques à NUS. Il semble également y avoir eu une corrélation entre le nombre de visites dans les bibliothèques et le nombre d’attestations de présence sur Foursquare.

Don Macmillan, bibliothécaire de liaison à l’Université de Calgary a commencé à utiliser Mendeley et cela même si la bibliothèque a une licence d’EndNote (logiciel de gestion de données bibliographiques). Il utilise Mendeley dans ses cours de compétences

informationnelles non seulement comme outil de gestion de données bibliographiques mais aussi et surtout comme un environnement de collaboration.

Mendeley est un logiciel de gestion de données bibliographiques gratuit compatible avec les plateformes Windows, Mac, iPhone/iPad et Linux. Mendeley permet aux utilisateurs d’organiser, partager et gérer les citations de leurs documents. Avec Mendeley on peut :

• Ajouter et organiser nos références ou documents à notre compte Mendeley selon différentes méthodes ;

• Citer pendant qu’on écrit (« Cite while you write ») dans Word ou OpenOffice.

• Partager nos documents avec nos collègues et nos partenaires de recherche ou de laboratoire.

Pour une comparaison des principales caractéristiques de Mendeley avec ses principaux compétiteurs (EndNote, RefWorks, Zotero et Papers) visitez :http://www.mendeley.com/compare-mendeley/.

Il est devenu évident que nous devons utiliser ces réseaux sociaux pour rejoindre notre clientèle. De nombreuses études démontrent très clairement que tous les groupes d’âge ont adopté, à divers degrés, les réseaux sociaux et les appareils mobiles (téléphones intelligents, tablettes, etc.). Cette tendance ne cesse de croître. Nous ne pouvons plus ignorer ce fait : c’est un phénomène planétaire. Nous devons donc nous familiariser à tous les réseaux sociaux afin de rejoindre nos utilisateurs pour leur faire connaître nos bibliothèques et leurs services. C’est à nous, chers collègues bibliothécaires, de montrer que nous pouvons innover et que nous sommes des professionnels dynamiques capables de nous adapter aux changements technologiques. Alors montez dans le train immédiatement !


Réunion du conseil d’administrationDeux réunions ont eu lieu avant la période estivale : le 3 mai et le 14 juin 2012. Les membres du Conseil ont traité des points suivants :

Le plan de communication et la sélection de l’agence

Après la rencontre de quatre agences par le comité mandaté pour le plan de communication, celui-ci a choisi l’agence Orange Tango pour la démonstration de sa créativité dans la réalisation de projets, leur signature visuelle artistique et l’intérêt qu’a démontré l’agence pour la mise en valeur du rôle du bibliothécaire dans la société.

Une rencontre de travail s’est tenue dans les locaux de l’agence le 4 mai et le 11 juin, les responsables du dossier ont fait une présentation de leur ébauche de la campagne. Guylaine Beaudry, présidente du comité, a fait une démonstration aux membres du Conseil. Le comité doit pour sa part travailler certains aspects du projet et la répartition des tâches entre les divers intervenants dans le dossier.

Les mises en candidatures au CA 2012-2014

Plusieurs membres du Conseil se représentent, trois membres terminent leur mandat et de nouvelles candidatures sont rentrées pour le poste d’administrateur ainsi qu’une candidature pour la présidence.

Le bilan financier 2011-2012La nouvelle vérificatrice du cabinet

Bourgeois Marsolais est venue rencontrer les membres du Conseil pour présenter le bilan financier pour l’exercice 2011-2012. Le bilan dans sa version finale sera intégré au rapport annuel pour présentation en assemblée générale le 1er novembre 2012. L’exercice se termine par un budget équilibré, le surplus généré étant attribué au renouvellement de l’équipement informatique du bureau.

Médaille Marie-TremaineGuylaine Beaudry et Éric Leroux de

l’EBSI ont proposé la candidature de Marcel Lajeunesse au prix de la « Société bibliographique du Canada qui attribue la médaille Marie-Tremaine pour services exceptionnels rendus à la cause de la bibliographie canadienne et pour des publications de haute qualité dans ce domaine ». La CBPQ, l’Asted et l’EBSI se sont joints pour publier un encart dans le journal Le Devoir du 2 juin soulignant le prix remis à Marcel Lajeunesse. Le communiqué est disponible sur le site de la CBPQ et les réseaux sociaux. Les membres du Conseil félicitent M. Lajeunesse pour ce prix prestigieux.

Lettre au sujet de Bibliothèque et Archives Canada

Une lettre a été rédigée à l’intention du ministre du Patrimoine James Moore dans laquelle la CBPQ déplore les mesures de réduction budgétaires prises à l’encontre de Bibliothèque et Archives Canada et qui affecteront la prestation de services à la population. Voir sur le site de la CBPQ :

https://cbpq.qc.ca/files/fichiers/corporation/lettres/bac_lettre_ministre_moore-final.pdf

Le congrès 2012Rapport d’étape – le programme

préliminaire est en ligne et les inscriptions ont débuté.

Le comité travaille à compléter le programme en vue de sa version finale. Les deux conférenciers des plénières sont confirmés – il s’agit de Claire Bélisle, psycho-sociologue, ingénieure de recherche CNRS en sciences humaines et sociales (France) et de Serge Bouchard, anthropologue.

Quant à l’exposition, une majorité de stands sont déjà réservés. C’est Clélia Dangué, la nouvelle personne embauchée par le CMD, qui est en charge de la recherche de commandites.

La Loi 78 Les membres du Conseil ont voté à

l’unanimité une résolution dénonçant une partie de la loi 78 en ce qu’elle brime deux droits fondamentaux : le droit d’association et le droit de manifester. La CBPQ exprime sa grande inquiétude quant à l’imposition de cette loi qui porte atteinte aux libertés civiles et vise à limiter la liberté d’expression.

C’est à cette occasion que la CBPQ a ouvert un compte sur les réseaux sociaux de Facebook et Twitter.

Le déménagement du bureau de la CBPQ

La CBPQ et les Bibliothèques publiques du Québec (BPQ) ont déménagé leurs bureaux le 28 mai dernier. Les deux associations partagent des locaux communs au prorata de leur occupation et ont signé un bail de 5 ans. La CBPQ compte 3 employés + la responsable des commandites une année sur deux et les BPQ ont aussi 3 employés.

Les bureaux sont situés au 1453 rue Beaubien Est. Pour la CBPQ, c’était un départ du Vieux-Montréal après de longues années.

Quant au dossier du regroupement des associations, il reprendra son cours après l’embauche de la nouvelle directrice de l’Asted.


Bulletin de nouvelles publié par la Corporation des bibliothécaires professionnels du Québec

Comité de Corpo Clip

Régine Horinstein (sélection des articles)

Mélanie Doré (révision)

Lyne Rajotte

Ekaterina Valkova

Laurette Mackey

Richard Demers

Mise en page : Julie Salkowski (CBPQ)

Corporation des bibliothécairesprofessionnels du Québec

1453, rue Beaubien Est, Bureau 215

Montréal (Québec) H2G 3C6

Téléphone : 514-845-3327

Télécopieur : 514-845-1618

Courriel : [email protected]

CBPQ.QC.CA

Tableau de bord de l’état de santé des projets du gouvernement :

http://www.tableaudebordprojetsri.gouv.qc.ca/

Le gouvernement du Québec a mis en place un tableau de bord en ligne qui vise à informer les citoyens de l’état d’avancement des projets.

Ce tableau documente en premier lieu les projets liés au renouvellement du parc informatique de l’administration, mais il va par la suite documenter l’ensemble des activités de l’État.

On pourra ainsi suivre les projets en cours, l’échéancier, les montants attribués et les firmes concernées.

Voir par exemple les projets concernant BAnQ.

Ce tableau de bord a été réalisé par des logiciels libres. Cet outil de surveillance est au cœur du portail d’accès à l’ensemble des données publiques du gouvernement du Québec.

L’objectif est de permettre un rapprochement du citoyen avec le gouvernement par une diffusion de l’information et des données produites par celui-ci et aussi encourager la participation des citoyens aux débats publics.

Par Régine Horinstein

Source : Le Devoir, 3 mai 2012

Mesure protectionniste en faveur du livre argentin

Le gouvernement argentin a décrété l’interdiction d’importer des livres, journaux, et cartes postales dont le papier aurait plus de 0,006 % de plomb par 100 grammes de masse volatile.

Étant donné que 78 % des livres vendus en Argentine sont importés, le but serait de limiter leur importation pour encourager la filière de l’édition nationale. Des milliers de livres ont depuis été refoulés aux douanes, ce qui a entraîné une pénurie notamment de grands ouvrages classiques et a été dénoncé

par les opposants à cette politique comme une forme de censure. Toutefois, selon plusieurs, le problème est le monopole qu’exercent les grands groupes espagnols qui traduisent et éditent les ouvrages exportés, mais n’offrent pas de version de la traduction en espagnol d’Argentine. De plus les argentins sont fatigués de trouver en librairies les « invendus » en Espagne.


Source : Le Devoir, 19 et 20 mai 2012

Nouvelle bibliothécaire parlementaireLe Premier ministre Stephen Harper

a nommé Sonia L’Heureux au poste de bibliothécaire parlementaire. Celle-ci faisait partie depuis 2008 de l’équipe de gestion de la Bibliothèque. Son rôle est de voir à la surveillance et à la gestion de la bibliothèque du Parlement.

N’étant pas bibliothécaire de formation, Mme L’Heureux rejoint ainsi une liste de plus en plus longue de personnes


non-diplômées en sciences de l’information appelées à combler des postes de prestige dans des grandes institutions documentaires. Rappelons que le seul bibliothécaire à avoir occupé cette fonction a été Richard Paré, de 1994 à 2005.


Adoption du projet de loi C-11Le projet de loi controversé sur le droit

d’auteur a été adopté le 19 juin et entrera en vigueur au cours des prochains mois. Du côté de l’Association nationale des éditeurs de livres (ANEL), on s’inquiète des exceptions créées par la loi, surtout en regard des incidences sur les revenus des artistes, créateurs et producteurs, mais aussi sur les incitatifs à investir dans le matériel didactique.

Pour le gouvernement, la loi établit un équilibre entre les créateurs et les utilisateurs. De son côté, l’Association des universités et collèges du Canada (AUCC) qui représente 95 établissements au pays, appuie le projet de loi qui permettra « l’utilisation à des fins éducatives de documents provenant d’Internet, de même que l’enregistrement des leçons et leur transmission par Internet »


Source : Le Devoir, 20 juin 2012

Fermeture de la bibliothèque du centre culturel canadien à Paris

Avec la fermeture de la bibliothèque, le sort des 18 000 documents qu’elle possédait reste incertain. Selon le site du ministère des Affaires étrangères, on évoque « la transition des documents vers une ou des institutions qui seraient en mesure d’optimiser leur utilisation ». Des discussions ont eu lieu avec l’Institut des Amériques, centre universitaire français lié à Paris III qui accueillera aussi la bibliothèque Gaston-Miron.

On ne sait pas quelle portion des livres du Centre culturel serait conservée et si le ministère des Affaires culturelles en restera le propriétaire.

Le catalogue de cette bibliothèque a été informatisé en 1995 et elle était la seule à offrir gratuitement l’accès en France à des bases de données démographiques sur la population québécoise. Sa collection comprend des livres du XIXe siècle hérités de la bibliothèque des Archives du Canada lors de sa création.

Selon toute vraisemblance l’opération de transition semble totalement improvisée et l’historienne et ancienne bibliothécaire du Centre Raymonde l’Italien craint « une dilapidation du patrimoine documentaire ».



Réactualisation de la loi 51La ministre Christine St-Pierre a lancé

un chantier visant à mettre à jour la loi 51 sur le développement des entreprises québécoises dans le domaine du livre. L’objectif est de répondre aux réalités du livre numérique. Les résultats de ce chantier mèneront à une consultation publique début 2013. Si l’Association nationale des éditeurs du livre (ANEL) salue la démarche, elle considère cependant qu’il y a urgence face aux fermetures de librairies et à la question du prix du livre. On évoque aussi le dépôt légal et la détaxation de la TVQ. Elle est rejointe par l’Association des distributeurs exclusifs de livres en langue française et l’Union des écrivains et écrivaines québécois (UNEQ).

Pour sa part, la Ministre comprend ces inquiétudes, mais comme la loi date de 1981, elle doit être revue au complet et il faut aussi définir le livre numérique et l’inclure dans la loi, ce qui prend un certain temps. À suivre.



Ulysse, alias Easy Loup GalopCe nouveau roman jeunesse aux

Éditions du Remue-Ménage offre une fenêtre sur le quotidien des familles homoparentales.

Écrit par Ariane Bertouille, étudiante à l’EBSI et membre du comité du plan de Communication de la CBPQ, le livre s’adresse aux enfants de 8 ans et plus et vise à sensibiliser à la diversité des familles et des enfants différents.

Il fait suite à Ulysse et Alice (Remue-ménage, 2006).


Source : Communiqué Les Éditions du Remue-ménage

Gestion stratégique de l’information – groupe LinkedIn

Le groupe est passé de 36 à 119 membres en deux mois et ce sont les débats d’idées qui semblent attirer le plus les professionnels. Pour la diversité des participants, voir :

http://www.linkedin.com/groups?groupDashboard=&gid=3942187&trk=myg_ugrp_an&goback=%2Emyg (Statistiques)

L’expression « Gestion stratégique de l’information » a dorénavant sa page dans Wikipédia : http://lnkd.in/ExUrKu


Source : Felix Arseneau, propriétaire

du groupe LinkedIn GSI

Livre blanc sur la valeur des bibliothèques universitaires américaines

L’Association of College and Research Libraries (ACRL-ALA) a mis en ligne un nouveau Livre blanc « Connect, Collaborate, and Communicate: A Report from the Value of Academic Libraries Summits », qui formule cinq recommandations à l’intention des bibliothèques universitaires. Par exemple : « Faire mieux comprendre aux bibliothécaires la valeur de la bibliothèque et son influence en lien avec les différents niveaux d’apprentissage et de réussite des étudiants ».

Voir : http://www.acrl.ala.org/value/



Rapport du CEFRIO sur des gouvernements et leurs services électroniques aux citoyens

Le rapport fait le point sur 17 gouvernements qui proposent des approches avant-gardistes en matière d’interaction avec le citoyen :

cefr.io/veille29-

Autre étude : « Cinq générations d’internautes : Profil d’utilisation des TIC en 2011 »

http://www.cefrio.qc.ca/fileadmin/documents/Rapports/NETendances_7_LR_.pdf


Bibliothécaire 2.0 – tout est dans l’attitude

Une étude australienne a identifié les connaissances et aptitudes requises pour un bibliothécaire à l’ère du 2.0. Parmi les conclusions, on considère que le bibliothécaire 2.0 doit avoir un mélange de compétences transférables, ce qui inclut le travail en équipe, communication, aptitudes d’affaires, apprentissage constant et les traits personnels : créativité, flexibilité, persévérance. Toutefois, ce qui a le plus surpris, c’est le fait que les bibliothécaires doivent changer leur mode de pensée, leur attitude. Ce n’est plus comment on livre ou on développe les services ou de nouvelles compétences, mais plutôt comment on se perçoit.

Ainsi, le défi pour la profession est de définir la nature et l’étendue de cette nouvelle attitude professionnelle – pas ce que nous savons mais ce que nous devenons !!!

Pour en savoir plus sur ce projet :

http://www.altc.edu.au/altc-teaching-fellow-helen-partridge.


Source : Helen Partridge, Queensland University of

Technology. Published Dec 1, 2011 in the Newsletter

Issue: Librarian 2.0 and Beyond - December 2011

Dernières informations sur les coupures à BAC

Bibliothèque et Archives Canada explore diverses avenues pour le service de prêt en bibliothèques sans offrir la localisation du document, mais en continuant à garantir un accès à leurs collections particulièrement pour des objets uniques. Les diverses options proposées feront l’objet d’une consultation prévue en octobre 2012.

BAC prend le leadership dans le dossier des collections des bibliothèques fédérales qui ont subi des coupures de budget. Elle verra à s’assurer que les collections ne soient pas perdues avec encore une fois un accent mis sur les documents uniques. À moyen terme, BAC travaillera avec les départements fédéraux sur diverses options de services de bibliothèque en milieu gouvernemental.

Cet été, une consultation aura lieu avec les associations du milieu documentaire sur l’avenir de Amicus, le catalogue national.


Source : CLA Digest, 29 juin 2012

L’ICIST-CNRC lance un service canadien de consignation des données de recherche

L’Institut canadien de l’information scientifique et technique du Conseil national de recherches du Canada (ICIST-CNRC) a procédé au lancement d’un service canadien de consignation des données de recherche. Le service DataCite Canada permet aux établissements et bibliothèques de consigner leurs données et de leur attribuer des identificateurs d’objets numériques (DOI) permanents. DataCite Canada est l’organisme d’attribution pour le Canada.

Les DOI permettront aux chercheurs de rendre les données de recherche de grande valeur plus faciles à repérer afin qu’elles puissent être exploitées de façon optimale. Les DOI aident les producteurs de données à prendre en main la gestion de leurs travaux de recherche, à échanger leurs données,

à obtenir la reconnaissance qu’ils méritent et à consolider leur réputation par la citation de leurs données. Les données de recherche sont plus faciles à obtenir, à réutiliser et à vérifier, ce qui mène à une utilisation optimale des travaux antérieurs et à l’intégration de ces données dans de nouvelles recherches.

Les services d’attribution de DOI de DataCite Canada seront offerts gratuitement aux organismes sans but lucratif et aux ministères du gouvernement du Canada jusqu’en mars 2015, après quoi cette offre de service sera réévaluée.

Par Lyne Rajotte

Source : http://cisti-icist.nrc-cnrc.gc.ca

une actualité du 31 mai 2012

Comment les bibliothèques publiques canadiennes se comparent• Chaque mois, 204 000 Canadiens

obtiennent de l’aide pour la recherche d’emploi à leur bibliothèque publique (BP) ;

• Chaque jour, les BP canadiennes prêtent 10 fois plus de DVD que Zip.ca (261 000 DVD versus 24 000 DVD) ;

• Chaque année, les Canadiens visitent la bibliothèque (100,2 millions) presque aussi souvent qu’ils vont au cinéma (112,2 millions). Ils visitent la bibliothèque 20 fois plus souvent qu’ils assistent à un match de la Ligue nationale de hockey (4,8 millions) ;

• Les Canadiens aiment la nature et la culture. Chaque année, plus de la moitié (56 %) des Canadiens visitent une BP. C’est moins que les parcs et aires de conservation (58 %) et les salles de cinéma (68 %), mais plus que les musées (48 %), les théâtres (44 %) et les zoos, aquariums et planétariums (42 %) ;

• Près de deux Canadiens sur trois (62 %) possèdent une carte de bibliothèque, presque autant que de Canadiens qui possèdent un passeport (64 %) ;


• Les Canadiens empruntent deux fois plus de livres (2 100 000 livres empruntés dans 600 BP) qu’ils en achètent (1 200 000 livres achetés dans 1 700 librairies), bien qu’il y ait presque un tiers moins de bibliothèques que de librairies au pays ;

• Les propriétaires d’entreprises et les employés ont recours 76 000 fois chaque mois aux ressources des BP pour la création, la gestion et l’exploitation de petites entreprises ;

• Près de 200 BP offrent des salles de réunion qui sont utilisées par plus de 28 000 personnes chaque mois ;

• Les bibliothèques canadiennes offrent plus de 8 500 postes de travail munis d’Internet. Ceux-ci sont annuellement utilisés plus de 18 millions de fois ;

• La plupart des BP canadiennes (540 BP) offrent l’accès Internet sans fil (3,2 millions de connexions Wi-Fi) gratuitement à leurs utilisateurs ;

• Plus de 300 BP offrent des cours de formation aux technologies qui sont suivis par près de 16 000 personnes chaque mois.

Par Lyne Rajotte

Source : Rapport OCLC, 214109CFF 1205. Données

de 2011, 159 bibliothécaires provenant de

six provinces ont répondu au questionnaire.

Des investissements supplémentaires pour la Bibliothèque de Magog

Des investissements supplémentaires sont nécessaires à la construction de la Bibliothèque Memphrémagog. Les élus ont autorisé des travaux supplémentaires pour une somme de 2 200 $. Ils ont créé une réserve de 60 000 $ et près de 600 000 $ seront pris dans les surplus ou dans le fonds de roulement pour l’amélioration de la salle culturelle au sous-sol de la bibliothèque. Globalement, il n’y aura pas de dépassement de coûts puisque la construction extérieure a coûté un million de dollars de moins, somme qui sera soustraite de la subvention

gouvernementale initiale de 4 850 000 $. L’intérieur et l’extérieur de la bibliothèque représentent deux projets distincts.

Par Lyne Rajotte

Source : Vincent Franche-Lombart, sur CKOI 107,7

Estrie, le 8 juin 2012

Bibliothèques et écoles à l’ère numérique : quelles convergences ?

Le 31 mai 2012 avait lieu à Bordeaux une journée d’étude consacrée aux Politiques documentaires jeunesse à l’heure du numérique.

L’un des intervenants, Benoît Tuleu, constate un changement de paradigme se caractérisant par quatre aspects : contexte concurrentiel, dilution des frontières des œuvres de l’esprit et de la collection, perte de contrôle sur les usages des lecteurs et brouillage des repères professionnels.

Par contexte concurrentiel, on entend que l’école doit elle aussi aider l’élève à acquérir son autonomie dans l’univers numérique. La dilution des frontières signifie que les élèves doivent s’approprier des capacités à produire et coproduire de l’information, à partager des documents, à maîtriser de nouvelles formes d’écriture et de lecture et à appliquer les principes de probité intellectuelle. Tout ça va bien au-delà du simple combat contre le copié-collé.

La perte de contrôle des usages interroge l’école sur des pratiques d’empêchement et d’interdiction. De fait, il est plus utile d’accompagner les élèves dans les usages qui sont les leurs pour qu’ils deviennent plus experts et plus respectueux du droit. L’enjeu est de permettre à tous les élèves de maîtriser la littératie numérique et la culture de l’information nécessaires à leur émancipation de futur citoyen.

Enfin, le brouillage des repères professionnels affecte les enseignants dont certains expriment leur désarroi en rappelant qu’ils sont exclusivement professeurs, chargés de dispenser un savoir disciplinaire à des élèves qui ne devraient demander qu’à les posséder.

Toutefois, la réalité est différente et l’exercice du métier est désormais transformé : on correspond avec les élèves de manière asynchrone hors la classe, on corrige à distance leurs travaux, on les conseille aussi en direct à travers un espace de travail collaboratif où l’on peut échanger en temps réel.

Même si le numérique n’est pas en train de se substituer à l’imprimé, l’école doit donner la place qui lui revient au numérique dans les centres de documentation et d’information. Les professeurs-documentalistes peuvent promouvoir une évolution qui, une fois partagée, engagera la politique de leur établissement. C’est une responsabilité nouvelle que l’importance d’une médiation active visant la citoyenneté numérique des élèves. Ce nouveau lieu d’apprentissage et de recherche, de dialogue et d’accompagnement, de pratiques nouvelles de lecture et d’écriture, de participation au débat, augmenté de sa dimension numérique, amplifie le rayonnement du centre de documentation et d’information.

Ce qui ressort des échanges de Bordeaux est que si l’on peut imaginer des bibliothèques sans livres imprimés, on ne peut les imaginer sans bibliothécaires.

Par Lyne Rajotte

Source : Mediapart, blogue de Jean-Pierre Veran,

le 1er juin 2012

(http://blogs.mediapart.fr/blog/jean-pierre-veran)

Une bibliothèque britannique démantelée au milieu de la nuit

Le 29 mai 2012, entre 2 et 3 heures du matin, le district de Brent a procédé au démantèlement de la bibliothèque et a vidé le bâtiment de ses ouvrages dans l’objectif de le mettre en vente le plus rapidement possible. Le All Souls College, une organisation de l'université d'Oxford et propriétaire du bâtiment, a confirmé la nouvelle.

Pourtant, depuis plusieurs mois déjà, bibliothécaires et usagers menaient une bataille sans répit pour sauver la bibliothèque créée en 1900 par l’écrivain Mark Twain. La Kensal Rise Library était


une des places-fortes des opposants à la fermeture massive des établissements de prêt britanniques sous l’autorité du ministre de la Culture, Ed Vaize, du Parti travailliste. Alan Gibbons, auteur de livres pour enfants, et la Royal Society of Literature ont vivement condamné cette mise à sac de la bibliothèque par les autorités du district.

Par Lyne Rajotte

Source : Antoine Oury, sur www.actualitte.com,

le 1er juin 2012.

À Régina les bibliothèques aussi font de la résistance

Les bibliothécaires de la Regina Public Library dénoncent l’absence de véritables contrats pour la majorité des employés, une situation qui dure depuis deux ans et demi. Aussi, la bibliothèque comme lieu social a imposé un nouveau rôle aux bibliothécaires en modifiant leur rythme du travail qui n’a pas été compensé par une hausse des salaires. Les dernières propositions des employeurs proposent d’engager des bibliothécaires à temps partiel payés grâce à une réduction des salaires des employés à temps plein. De plus, on demande à ces derniers de travailler plus longtemps le dimanche sans que leur salaire soit bonifié.

Pour militer auprès des usagers, les bibliothécaires assurent un service normal, refusent désormais de collecter les pénalités de retard et ont édité une vidéo titrée « Regina Public Library Workers: Serving The Community ». Les usagers sont invités à consulter le site check-us-out.net.

Par Lyne Rajotte

Source : Antoine Oury, sur www.actualitte.com,

le 31 mai 2012.

Bibliothèque et Archives Canada lance son Portail des portraits

Bibliothèque et Archives Canada (BAC) lance le tout nouveau Portail des portraits, rendant disponibles près de 15 000 images numérisées de haute qualité en ligne, provenant de la collection nationale de portraits.

Le Portail des portraits rassemble la plus grande collection de portraits au pays, une collection qui inclut des œuvres acquises depuis les années 1880. Elle comprend des peintures, des dessins, des estampes, des photographies, des caricatures, des médailles et d’autres documents représentant des personnages historiques ayant joué un rôle important dans l’évolution du Canada comme nation.

BAC s'engage à mettre en ligne 2 000 portraits numérisés par mois pendant les prochaines années. Ce projet illustre l'engagement de BAC à s'adapter au nouvel environnement numérique en mettant la collection nationale de portraits plus facilement à la portée de tous les Canadiens, et ce, d'un océan à l'autre.

Par Lyne Rajotte

Source : www.bac-lac.gc.ca,

Communiqué de presse du 30 mai 2012.

« Zones ados » dans les bibliothèques du Plateau

Afin d’attirer les adolescents dans les bibliothèques du Plateau Mont-Royal et du Mile-End, deux « Zones ados » ont spécialement été aménagées pour eux. On y retrouve des couleurs vives, téléviseur à écran plat, poufs et sofas, matériel multimédia comprenant des ordinateurs portables, des logiciels de montage et des jeux vidéo, ainsi que des ouvrages destinés à cette clientèle extraits de la collection régulière. Pour l’inauguration officielle des espaces, des élèves de sixième année de l’école primaire Lambert-Closse étaient présents, ainsi que Luc Fernandez, maire de l’arrondissement, Alexandre Norris, conseiller du district Mile-End et Ouali Fodil, porte-parole d’Hydro-Québec, partenaire financier par le programme Mieux consommer (52 000 $).

La chef de division – culture et bibliothèques, Anne-Marie Collins, estime qu’il est important de s’adresser à la clientèle adolescente afin de recréer une habitude de fréquentation. Elle croit aussi qu’il faut penser la bibliothèque comme un lieu d’apprentissage et de diffusion et non plus comme un simple lieu de prêt de

livres. « On a des activités d’animation, des clubs littéraires, des ateliers de jeux de société, etc. La bibliothèque n’est plus ce qu’elle était. Les technologies ont complètement changé la manière dont les gens s’informent. Par contre, notre mission demeure la même : transmettre les connaissances et éduquer la population. C’est ce qu’on fait avec les jeux. »

Par Lyne Rajotte

Source : Daphnée Tranchemontagne,

dans www.leplateau.com, le 29 mai 2012

Blainville reçoit 2,9 millions de dollars pour la construction d’une nouvelle bibliothèque

Le ministre délégué aux Finances et député de Laval-des-Rapides, Alain Paquet, était de passage à Blainville le 25 mai dernier pour annoncer l’octroi d’une subvention de 2,9 millions de dollars pour la construction de la nouvelle bibliothèque de Blainville. Le reste du financement provient de la Ville de Blainville, le coût total du projet étant évalué à 14 millions de dollars.

Le maire de la ville, François Cantin, a souligné que la bibliothèque est l’un des services municipaux les plus prisés par les Blainvillois, puisque 51,7 % des citoyens sont abonnés à celle-ci. L’appel de propositions se fera sous peu et les travaux devraient débuter en 2013. Le bâtiment sera conçu dans une optique de développement durable. La nouvelle succursale se situera sur un nouveau site à proximité de la bibliothèque actuelle.

Par Lyne Rajotte

Source : Geneviève Quessy,

dans www.journallecourrier.com, le 28 mai 2012

Bibliothèque Marc-Favreau – La construction est commencée

En ce 25 mai 2012, Gerry Sklavounos, député de Laurier-Dorion, Gérald Tremblay, maire de Montréal et François William Croteau, maire de l’arrondissement Rosemont-La Petite-Patrie, ont marqué officiellement le début de la construction de la bibliothèque Marc-Favreau, un projet de


19 millions de dollars. Celle-ci sera située à deux pas du métro Rosemont et vient combler le déficit en bibliothèques de ce quartier à forte densité familiale.

Cette bibliothèque avant-gardiste est conçue par la firme d’architectes Dan S. Hanganu et sera réalisée par la firme Sept Frères Construction. Elle conjuguera design, développement durable et convivialité, en plus de remplir son rôle visant à encourager la lecture et à augmenter l’accès à la culture pour l’ensemble des citoyens. Quatre axes d’aménagement ont guidé la conception de la bibliothèque : vocation familiale, nouvelles technologies de l’information, design et développement durable.

Rappelons que la nouvelle bibliothèque Marc-Favreau fait partie du vaste projet de mise en valeur du site des anciens ateliers municipaux qui comprend de nouvelles tours d'habitations à vocation mixte ainsi que le site Bellechasse, en voie de développement, qui transformera le paysage urbain de ce grand quadrilatère.

Par Lyne Rajotte

Source : CNW Telbec,

www.newswire.ca, le 25 mai 2012

Naples : une bibliothèque pillée par son directeur

Le directeur et le conservateur de la bibliothèque des Girolamini de Naples, institution culturelle publique où sont conservés des œuvres de musique et des livres allant du 16e au 19e siècle, sont accusés d’avoir volé des centaines de livres et de manuscrits anciens d’une valeur considérable.

Par Lyne Rajotte

Source : AFP, sur www.europe1.fr, le 24 mai 2012.

Bibliothèques cherchent modèle viable pour le prêt des ebooks

Aux États-Unis, les bibliothèques font face à une nouvelle concurrence : la Kindle Lending Library qui permet à tout possesseur d’un compte « premium » d’emprunter gratuitement des titres

numériques. À ce nouveau joueur s’ajoutent la frilosité des éditeurs en matière de cession de livres numériques et la nécessité d’une refonte du système de prêt traditionnel.

Les bibliothèques sont contraintes et forcées de se conformer aux exigences des éditeurs de livres numériques : HarperCollins limite le nombre de prêts de ses titres à 26. Au-delà, la bibliothèque doit racheter à nouveau le livre numérique, mais à prix moindre. Random House a plutôt choisi de faire payer aux bibliothèques l’accès illimité à ses livres numériques deux ou trois fois plus cher que la version papier.

Le modèle pay-per-use (paiement au prêt) a été adopté par de nombreux éditeurs, qui y voient un moyen avantageux d’équilibrer best-sellers et ouvrage en réserve. Dans ce modèle, la bibliothèque doit payer des charges à la hauteur du nombre d’emprunts. Les charges ne sont pas fixes : un livre en réserve pourrait ainsi revenir moins cher qu’un titre plébiscité.

Le modèle qui semble le plus avantageux pour les bibliothèques est la formule rent-to-own : l’établissement s’acquitte d’un droit de prêt pendant un certain temps, avant de devenir propriétaire du livre numérique. Mais là encore, l’absence de règles fixes pourrait permettre aux éditeurs d’augmenter les charges ou la durée de location selon leur bon vouloir. Enfin, la souscription annuelle aux catalogues des éditeurs se heurte aux mêmes problèmes : rien n’empêche l’éditeur de retenir les best-sellers pour ne proposer que les titres les moins populaires.

Cyrille Jaouan, de la bibliothèque Dumont d’Aulnay-sous-Bois, pointe l’absence d’un véritable intermédiaire entre les éditeurs et les bibliothèques. Il y a eu quelques expérimentations du type publie.net, mais rien de réellement satisfaisant pour tous les parties.

Par Lyne Rajotte

Source : Antoine Oury,

sur www.actualitte.com, le 24 mai 2012.

Nouveau joueur sur le marché du livre électronique

« Zola Books » est le nom du nouveau site consacré au livre électronique qui offrira des fonctions commerciales ainsi que du réseautage social. La compagnie fait un effort de « remédiation » des relations entre tous les partenaires de l’univers du livre électronique. Des algorithmes (type Amazon) vont faire afficher des recommandations, mais des listes de lectures intéressantes seront gérées par des auteurs, éditeurs, vendeurs et lecteurs. Les lecteurs pourront voir ce que leurs amis sont en train de lire, surligner des passages et faire des commentaires. Les données géographiques et démographiques aideront aux éditeurs à mieux organiser les activités marketing, et aux auteurs – leurs visites. L’importation des médias sociaux existants permettra aux auteurs de communiquer directement avec les lecteurs dans un environnement de commerce électronique. Les auteurs et les éditeurs possèderont le contrôle ultime des prix du contenu publié exclusivement sur ce site. Zola Books espère que toutes les maisons d’édition vont embarquer d’ici le lancement officiel du site. Les librairies indépendantes bénéficieront des vitrines de marque. Zola Social Reader sera compatible avec Kindle Fire, Nook et iPad. Des applications génériques seront développées ainsi que des applications HTML5.

Par Ekaterina Valkova

Source : Frederic Lardinois,

Techcrunch.com, le 5 juin 2012

Nouvelle vision pour la bibliothèque publique de New York

Des considérations financières ainsi que la tendance à repenser le rôle actif joué par les bibliothèques dans la communauté sont à la base de la décision d’entreposer au New Jersey une partie de la collection de la New York Public Library (NYPL) de la 5e avenue afin d’y aménager un espace de lecture, un espace pour l’informatique et un café. Cette décision a déclenché un débat sur l’identité des bibliothèques - des auteurs renommés ont signé une pétition pour s’opposer à ces actions qui diminuent, selon eux,


le rôle de cette bibliothèque de centre de recherche. La promesse d’accès au document recherché en 24 heures n’est pas satisfaisante. Les partisans des changements défendent l’idée que la bibliothèque existe dans le but de renforcer l’enseignement, l’acquisition de connaissances et l’accès à l’information, et que toute initiative d’engagement des usagers et d’accroissement de l’utilisation de la bibliothèque est la bienvenue. Le budget de rénovation provient de dons, de 150M$ de la ville, et de revenus de la vente controversée des deux édifices de la NYPL qui va générer 200M$ et va assurer des économies de 10M$ à 15M$ par an dans le budget d’opérations.


Sources : ‘Q Debates: Is this the end of libraries as we

know them?’, http://www.cbc.ca, 4 juin 2012;

‘New Vision for Library’ de Jennifer Maloney,

The Wall Street journal, le 15 mai 2012;

‘Public Library Head Faces Critics of Renovation Plan’

de Robin Pogrebin, New York Times, le 22 mai 2012;

‘Loud Debate Rages Over N.Y. Library's Quiet Stacks’,

de Margot Adler, NPR, le 9 juin 2012

Catalogue mobileLa bibliothèque nationale de l’Australie

a adopté une stratégie de mobilité. Avec iTunes et Google Play, le catalogue de la bibliothèque nationale de l’Australie est déjà accessible sur des appareils mobiles Android et la nouvelle iOS. Les fonctions supplémentaires suivantes sont disponibles aux usagers : sauvegarde des détails de la carte de membre pour faciliter la connectivité ; réception à la bibliothèque d’un document demandé à distance ; suivi du statut des requêtes ; accès aux détails des items recherchés incluant l’endroit de cueillette ; vérification de l’expiration des requêtes. À l’aide de la mobilité, la bibliothèque vise à encourager la créativité et le discours entre les institutions et les professionnels.


Source : Gary Price, InfoDocket.com, 29 mai 2012

Innovations à la bibliothèque publique de Calgary

La mission des bibliothèques modernes n’est pas de fournir de façon passive l’accès aux livres, mais d’engager les usagers dans la lecture et l’acquisition de connaissances, cela en élargissant la panoplie de services et de programmes interactifs offerts. La bibliothèque publique de Calgary revoit sa vision afin de s’adapter à la révolution numérique et aux besoins des clients. Les 18 succursales offrent une grande variété de programmes : heures d’ouvertures prolongées, accès aux archives historiques numérisées, livres électroniques, concerts symphoniques, slam (pour les adolescents), exposition des œuvres d’art des jeunes, classes de tai chi et yoga, heures du conte pour plusieurs groupes d’âge, Légo club, jeux, club de lecture pour des célibataires ainsi que des cours d’anglais. On peut même y faire l’emprunt de robes de finissantes ! Les programmes sont surtout destinés aux enfants (et leurs parents) ainsi qu’aux nouveaux arrivants.


Source : Stephen Hunt, The Calgary Herald, 5 juin 2012

(http://www.calgaryherald.com/entertainment/festival-

guide/Calgary+Public+Library+checks+future/6717659/

story.html#ixzz1wq1Vm3Zl)

Programme financier suppriméIndustrie Canada a annoncé l’annulation du programme canadien gouvernemental « Accès communautaire » qui a fourni pendant 17 ans des ordinateurs et l’accès Internet aux régions rurales en Ontario. Ceci aura un impact négatif sur la bibliothèque publique des cantons de Brock qui a reçu seulement l’année passée 19 000 $ pour la modernisation de l’équipement informatique et l’accès Internet. La raison de cette action est l’atteinte des objectifs du programme, et que l’accès Internet n’est plus considéré un service difficile à obtenir. Pourtant, le besoin de diminuer le fossé numérique est toujours existant.


Source : ‘Library left scrambling after program cut by

federal government’, Mary Riley

Réductions budgétaires des bibliothèques publiques à New York

En réponse à la décision du maire de réduire de 32 % (96,4M$) le budget des bibliothèques Queens Library, Brooklyn Public Library et New York Public Library, les mouvements « Urban Librarians Unite » et « Save NYC Libraries Campaign » ont mis en place une initiative de distribution de plus de 1 600 livres avec des étiquettes « Prends-moi » dans des endroits publics à New York. Ils ont aussi organisé du théâtre de rue et une lecture simultanée d’un chapitre de Harry Potter en 12 langues.

Les coupures budgétaires se traduisent par la fermeture de 46 bibliothèques des trois réseaux et une diminution des heures d’ouverture. L’inaccessibilité à cause des heures réduites est une grande menace aux bibliothèques publiques contemporaines aux États-Unis. Pour rester pertinentes, elles embrassent un modèle actif qui inclut une offre de service diversifiée, comme par exemple des cours différents et de l’assistance à la recherche d’emploi.


Source : Christian Zabriskie, Urban Librarians Unite,

le 25 mai 2012

Bibliothèque verte pour enfantsLa bibliothèque nationale de Singapour

se dotera d’un aménagement écologique selon une thématique de forêt enchantée.

Dès 2013, les enfants de 4 à 12 ans y auront accès à des postes interactifs ainsi qu’à une collection de 70 000 livres dont 30 % sur des sujets ‘verts’ : animaux, plantes, nature, changements climatiques.

La bibliothèque veut offrir des programmes éducatifs et travailler de concert avec d’autres agences publiques, tel le Ministère de l’Environnement.

Par Laurette Mackey

Source : Par Hanna Begam, 12 mai 2012

http://www.channelnewsasia.com/


Dix nouvelles tendancesAu cours des siècles, les bibliothèques

se sont adaptées à leur environnement et aux besoins de leur clientèle. À quoi peut-on s’attendre ?

1. La multiplication des formats et des technologies.

http://www.librarytechnology.org/

2. Des heures du conte où tous les sens de l’enfant en difficulté d’apprentissage seront mis à contribution. Sensory story times :

http://www.alsc.ala.org/blog/2012/03/sensory-storytime-a-brief-how-to-guide/

3. Une demande en hausse des locuteurs de l’anglais langue seconde pour des documents adaptés à leur niveau. Ex. : Bibliothèque de New York

http://media.nypl.org/nypl_esol_transcript_20120319.pdf

4. Une automatisation accrue.Exemple : La bibliothèque Mansueto de l’université de Chicago est complètement automatisée : le catalogue et la collection sont en ligne, la collection imprimée entreposée sous terre est livrée mécaniquement à l’usager qui en fait une demande. Il n’y a plus d’accès aux rayons. Cependant, le système coûte cher et n’est pas accessible à toutes les institutions.

http://www.nytimes.com/2011/11/06/education/edlife/the-bibliotech-library-of-the-future-now.html?_r=2

5. Utilisation de l’espace libéré par les technologies à d’autres fins.La bibliothèque devient plutôt un centre communautaire avec accès aux ressources documentaires. N’ayant plus besoin d’autant d’espace d’entreposage, la bibliothèque Anoka County de Minneapolis offre plus de cours et d’activités et cible ainsi de nouveaux usagers : la généalogie pour les ainés, des lettres géantes pour les très jeunes.

http://fridley.patch.com/articles/in-new-initiative-anoka-county-plans-library-of-the-future

6. Utilisation des médias sociaux.Le personnel de bibliothèque a une meilleure connaissance des médias sociaux qui seront ainsi utilisés pour rejoindre la clientèle, promouvoir les services de la bibliothèque, créer des forums de discussion et recevoir des suggestions pour améliorer les collections.

http://socialnetworkinglibrarian.com/2011/12/29/top-10-social-media-and-libraries-predictions-for-2012/

7. Laboratoires de création audiovisuelle.La Chicago Public Library a développé un laboratoire de création audiovisuelle, musique, vidéo, photographie, design graphique, baladodiffusion. Le laboratoire publie son propre magazine en ligne. Dans ce YOUmedia, les adolescents ont accès à une panoplie d’équipements et de services. Ils peuvent en faire l’expérience sans s’endetter et s’ouvrir aux carrières des nouvelles technologies.

http://youmediachicago.org/

8. Succursales nouveau genre.Comme les bibliothèques traditionnelles avaient des succursales, les bibliothèques de l’avenir pourraient avoir leur cybercafé où la clientèle irait pour accéder aux archives numérisées. C’est ce que croit le futuriste Thomas Frey.

http://americanlibrariesmagazine.org/columns/newsmaker/future-libraries-interview-thomas-frey

9. Ouverture au milieu.La bibliothèque publique de Madison, NJ veut rester en contact perpétuel avec sa communauté : ainsi, elle tient des forums et a créé des groupes cibles. La plupart des suggestions visaient les technologies, la formation du personnel et l’aide à l’utilisation des ressources comme YouTube, Wikipedia et Google. La communauté latino- américaine voudrait être plus impliquée dans la bibliothèque. Toutes ces suggestions aident la MPL à répondre plus spécifiquement aux besoins de la communauté locale.

http://newjerseyhills.com/madison_eagle/news/madison-library-samples-public-input-on-the-right-path-to/article_321392b4-7e80-11e1-8943-001a4bcf887a.html

10. Changement du rôle des bibliothécaires.Les bibliothécaires de partout au monde seront plus impliqués dans le service à la clientèle en offrant des cours, le tutorat des étudiants ainsi que l’aide à l’utilisation des ordinateurs. Une nouvelle image de mentor communautaire remplace celle de protecteur des collections.

http://sethgodin.typepad.com/seths_blog/2011/05/the-future-of-the-library.html

Par Laurette Mackey

Source : OnlineUniversities.com 24 avril 2012

http://www.onlineuniversities.com/about/

Un partenariat Microsoft etBarnes & Noble

Microsoft obtient une participation de 17.6 % en investissant 300M$ dans une nouvelle filiale du libraire Barnes & Noble spécialisée dans le numérique, y compris sa tablette Nook.

La populaire tablette Nook est un concurrent du Kindle d’Amazon et de l’Ipad d’Apple et utilise actuellement le système Android de Google.

Barnes & Noble, dont les activités traditionnelles souffrent de la popularité du livre numérique, espère étendre ses activités numériques au marché international et obtient une importante infusion de fonds. Microsoft perce un secteur dominé par les systèmes Android et Apple, un marché potentiel pour la version 8 de son système Windows. Les deux géants ont réglé leur contentieux au sujet de brevets.

On prévoit des ventes de livres numériques de 2 milliards en 2012 et des ventes annuelles de 10 milliards dès 2016.

Par Laurette Mackey

Source : Rob Lever (AFP) - 30 avril 2012

La bibliothèque Bodleian d’Oxford envisage de prêter ses livres

La bibliothèque, deuxième en importance en Angleterre après la British Library, contient plus de 11 millions de documents dont plusieurs textes rares,


y compris des folios des oeuvres de Shakespeare (36 pièces de théâtre) ainsi qu’une des 42 copies existantes de la Bible de Gutenberg de 1455.

Suite à l’intégration de la bibliothèque de la faculté d’histoire, la bibliothèque Bodleian consulte la communauté universitaire : doit-elle prêter des livres aux étudiants ?

Depuis 1602, la bibliothèque de référence et de consultation demandait aux usagers, chercheurs et étudiants, de signer une promesse de ne pas emprunter, prendre, abîmer ou marquer les documents et d’observer tous les règlements de la bibliothèque.

Les opinions sont partagées même chez les étudiants. Certains professeurs pensent que c’est une tragédie, que la bibliothèque va devenir une salle de lecture surpeuplée d’étudiants sans place pour les chercheurs. Les administrateurs quant à eux n’ont pas l’intention de prêter n’importe quoi à n’importe qui.

Lord Lawson, ancien chancelier et diplômé d’Oxford reconnaît que la question est complexe, difficile à résoudre.

Par Laurette Mackey

Source : Hollie Goodall et Nick Britten,

The Telegraph, 13 juin 2012.

La Library of Congress remplacera le MARC 21

La LOC a octroyé un contrat à la compagnie Zepheira pour coordonner le développement d’un nouveau cadre bibliographique afin de remplacer le MARC 21.

Eric Miller, président de Zepheira, a travaillé auparavant avec OCLC, le Consortium W3C et est co-fondateur du Dublin Core Metadata Initiative.

Suite à une vaste consultation auprès des milieux documentaires, la LOC peaufinera le modèle avant qu’il devienne la nouvelle norme.

Le produit fini comprendra un cadre bibliographique flexible, un code de

référence, un soutien à l’infrastructure et un plan d’implantation pour aider la communauté à transiter du format MARC vers le nouveau cadre.

Renseignements et échéancier disponibles sur le site web du BFTI

http://www.loc.gov/marc/transition/ http://zepheira.com/

Par Laurette Mackey

Source : Matt Enis, Library Journal, 20 mai 2012

Une révolution dans le monde de l’éditionLe monde de l’édition est en effervescence car la survie de l’industrie du livre n’est pas assurée.

D’après des gens du milieu de l’édition en Colombie-Britannique, le livre numérique représentait déjà en 2011 18 % du marché nord-américain, possiblement de 8 à 10 % au Canada. En janvier, Amazon a vendu plus de livres numériques que de livres de poche et en février, le New York Times Book Review a créé une liste de bestsellers numériques.

Pour Paul Whitney, anciennement directeur de la bibliothèque publique de Vancouver, « C’est un fouillis pour le moment et tous les acteurs du milieu sont inquiets car on n’en voit pas la fin ».

Les auteurs ont le choix de publier en ligne eux-mêmes, de travailler avec un éditeur pour être publiés de façon traditionnelle et/ou en ligne. Certains comme Lars Guignard préfèrent publier directement avec Amazon. D’autres comme Timothy Taylor préfèrent le contact avec un éditeur qui s’occupe de la correction de texte, la mise en page et la publicité. Le prix de vente est alors partagé entre l’auteur, l’éditeur et le distributeur.

Les lecteurs ont le choix de lire un livre traditionnel, un livre numérique simple ou avec hyperliens, photos, vidéo, etc.

Il y a deux modèles de prix pour le livre numérique : le modèle Apple qui permet à l’éditeur de fixer le prix de détail et le

modèle Amazon où l’éditeur vend au distributeur au prix du gros et suggère un prix au détail, mais où le distributeur décide du prix au détail.

Le ministère de la justice des États-Unis accuse Apple et cinq éditeurs de collusion dans la fixation d’un prix pour le livre numérique supérieur à celui offert par Amazon. Il pourrait y avoir un recours collectif semblable au Canada. De tels recours pourraient réduire les prix au consommateur mais également les revenus des éditeurs et des auteurs.

Douglas & McIntyre a publié une version numérique améliorée de The Legacy de David Suzuki. L’éditeur a trouvé l’expérience techniquement valable mais s’est aperçu que les lecteurs ne sont pas enclins à payer un supplément pour une édition numérique améliorée.

Margaret Reynolds, directrice de la Association of Book Publishers of British Columbia, reconnait que les succès dans le monde du livre numérique sont une rareté pour le moment. Le potentiel des livres numériques interactifs attire certains lecteurs.

Par contre, Paul Whitney croit que même les jeunes nés avec le numérique voudront des options plus traditionnelles hors ligne. Hal Wake, directeur artistique du Vancouver International Writers Festival, croit qu’il y aura toujours de la demande à la fois pour les livres imprimés et les livres numériques.

Par Laurette Mackey

Source : Tracy Sherlock,

Vancouver Sun, 12 mai 2012.

http://www.vancouversun.com/news/Publishers+read+i

ndustry+future/6611682/story.html#ixzz1xEI1QN6l

La Bibliothèque de Windsor gagne un prix en innovation technologique

Pour souligner le développement de sa technologie mobile, l’Association canadienne des bibliothèques a remis le prix de l’innovation technologique à la bibliothèque publique de Windsor.

À partir du iPad ou d’un téléphone intelligent modifié, le personnel a accès


à un système informatique rendant tous les services possibles partout dans l’édifice : recherche dans le catalogue, renouvellement… De plus, le système rend plus facile la réalisation d’une bibliothèque itinérante qui rejoint environ 700 personnes vivant à une bonne distance de la succursale de la rue Forest Glade.

Marc Pilon (directeur du département de l’informatique) et son équipe ont travaillé sur cette stratégie technologique pour adapter la bibliothèque aux nouvelles réalités. Avec ce genre de projet, ils espèrent accueillir la conférence de l’ACB dans les prochaines années.

Par Richard Demers

Source : Sirois, Gabriel,

Le Rempart - Nouvelles, 22 mai 2012

Fréquentation à la hausse dans les bibliothèques d’Ottawa

Le rapport de rendement du 1er trimestre de la Bibliothèque publique d’Ottawa rend compte d’une plus grande utilisation des services offerts aux citoyens.

On compte une hausse de 163,1 % quant aux téléchargements des documents numériques par rapport à 2011, attribuable à l’amélioration de l’accessibilité par l’entremise du site.

On remarque que les visites externes du site Web augmentent aussi ; une hausse de 64,3 % du nombre de séances Internet sans fil et de 46 % du nombre d’accès aux bases de données.

De plus, la circulation de documents dans les 33 succursales est en hausse de 4,6 %.

Enfin, le nombre de participants au programme destiné aux ados a augmenté considérablement. Des initiatives populaires comme le concours vidéo de la semaine techno-ado en seraient les raisons.

Par Richard Demers

Source : Vachet, Benjamin,

L’Express Ottawa, 22 mai 2012

Quel droit de prêt pour les livres numériques en bibliothèque ?

En Grande-Bretagne, le Public Lending Right permet aux auteurs de recevoir une rémunération en échange des prêts de leurs livres en bibliothèque. Par contre, les versions numériques et audio des ouvrages ne leur rapportent rien. Ce que déplore Nicola Solomon, représentant de la Society of Authors. Bien qu’il n’y ait aucune procédure judiciaire en cours, malgré une effraction contre le droit d’auteur, M. Solomon espère que le gouvernement reconnaîtra sa responsabilité.

On rappelle que le livre numérique suscite des réactions dans le monde de l’édition, révélant une étrange conception du service public qu’est la bibliothèque ou la menace que représente le prêt du livre numérique. Des auteurs craignent le piratage ou une mauvaise gestion des droits numérique.

D’ailleurs, pour des raisons budgétaires, les bibliothèques britanniques ne pourront pas garantir une rémunération aux auteurs de livres numériques comme la Sofia en France.

Par Richard Demers

Source : Oury, Antoine, ActuaLitté, 16 mai 2012.

La Ville de Longueuil de nouveau primée pour l’architecture de la bibliothèque Raymond-Lévesque

Le Canada Green Building a décerné un de ses prix à la ville de Longueuil pour l’excellence du design et la qualité de la construction de sa bibliothèque Raymond-Lévesque. La remise du prix se base sur des critères d’architecture, de design vert et d’innovation technique. La bibliothèque Raymond-Lévesque a été choisie parmi 56 projets présentés pour l’édition 2012 du concours.

Depuis son ouverture, le 19 janvier 2011, la bibliothèque a reçu de nombreux prix dont le Prix Architecture 2011 des bibliothèques et centre d’archives du Québec, en partenariat avec le consortium de concepteurs Manon Asselin et Jodoin Lamarre Pratte et associés Architectes ; la médaille d’or,

catégorie « Structure publique » dans le cadre du Design Exchange Awards, deux trophées Contech et un Grand Prix du Génie-Conseil-Québécois.

Enfin, en 2009, grâce à la conception architecturale et les plans design intérieur et extérieur, de la bibliothèque Raymond-Lévesque, les concepteurs ont mérité le prix Excellence du Magazine Canadian Architect.

Par Richard Demers

Source : Le Rive Sud Express, 12 mai 2012.

Succès du 58e congrès des bibliothécaires salué par Filippetti

La ministre française de la Culture et de la Communication, Aurélie Filippetti, souhaite une coopération plus étroite entre l’État et les collectivités territoriales pour la poursuite du développement de la lecture à l’échelle du pays et l’adaptation des bibliothèques au monde numérique. Elle entend travailler avec les éditeurs, les libraires et les bibliothèques à la réalisation de moyens de communication et de promotion du livre, de la lecture et de leurs institutions auprès du public, plus spécialement les jeunes.

La ministre a exprimé toute sa reconnaissance auprès des bibliothécaires français pour leur formidable travail de médiation et de diffusion de la lecture.

Par Richard Demers

Source : Mazin, Cécile, ActuaLitté, 13 juin 2012

L’utopique bibliothèque universelle, incompatible avec le copyright ?

Le projet d’une bibliothèque publique numérique américaine (DPLA) devrait être en ligne en avril 2013. Toutefois, les responsables, dont Robert Danton, sont forcés à la prudence étant donné les procès intentés contre Google Books.

Puisque la durée du copyright est de 70 ans après la mort de l’auteur et s’applique à toute œuvre dès sa création, la loi américaine sur le droit d’auteur retire du domaine public la plupart des œuvres du XXe siècle.


Sans entente avec les auteurs et les éditeurs, la DPLA se limitera à la diffusion d’ouvrages libres de droits que l’on peut déjà trouver sur le web.

Par Richard Demers

Source : Oury, Antoine. ActuaLitté, 12 juin 2012

Gallimard rejoint la bibliothèque numérique d’Apple

Plus de 300 titres des éditions Gallimard sont désormais accessibles via l’application iBooks. Il s’agit des documents numérisés en .pdf du catalogue de l’éditeur. Ce dernier considère que le marché des tablettes numériques est détenu par Apple, la part du marché s’élevant à 73 % selon une étude du cabinet Forrester.

Par Richard Demers

Source : Texier, Bruno, Archimag, 27 avril 2012

Que meurent les bibliothèques publiques !

Le 30 mars dernier s’est tenue à Bruxelles une réunion d’information concernant le dossier de rémunération du prêt public à laquelle n’étaient pas invités les intervenants concernés, dont les Fédérations professionnelles de bibliothécaires.

Soucieux de pouvoir servir un public diversifié, un collectif de 55 bibliothèques, d’équipes professionnelles et de citoyens ont déploré la situation.

Les sociétés de gestion de droits d’auteur ont introduit des procédures judiciaires afin d’obtenir une augmentation des taxes que payent les bibliothèques publiques, et ce, sans tenir compte des conséquences pour elles : appauvrissement des collections, réduction de l’accès à la documentation, frein de la modernisation des espaces et services. Ce que l’on paie en droit d’auteur, on ne le paiera plus en acquisitions.

Comme peu d’informations sur la redistribution des droits prélevés en bibliothèque sont diffusées, des doutes subsistent, d’autant plus que certains

scandales agitent ces sociétés de gestion dans la presse.

À titre d’agents de développement des pratiques de lecture, les bibliothécaires devront travailler avec des livres tombés dans le domaine public. Un livre avec droits étant devenu trop cher pour être prêté.

Il ne manque plus que les bibliothèques soient remplacées par des distributrices de livre à succès. Les subventions épargnées pourraient payer les « opérateurs » de lecture et les sociétés de perception.

Par Richard Demers

Source : RTBF Info, 30 avril 2012

Les bibliothèques britanniques priées de faire le ménage aux rayons littérature jeunesse

Le Voyage de Babar, qui véhiculerait des images racistes, a été retiré des rayons jeunesse de plusieurs bibliothèques du Sussex, ce qui s’inscrit dans un mouvement plus important de protestations parentales.

Une enquête récente révèle que les bibliothèques britanniques auraient reçu plus de 300 plaintes de parents inquiets des éventuels traumatismes que pourraient provoquer des lectures réservées à la jeunesse : Ali Baba, Casse-Noisette, l’éléphant Elmer… Toutefois, selon un membre de l’association des bibliothécaires, il y aurait peu de chance que ces propositions de censure se concrétisent dans les établissements gérés par des collectivités publiques.

Bruno Bettelheim explique dans son livre La psychanalyse des contes de fées que les récits de notre enfance répondent précisément aux angoisses des jeunes lecteurs. L’enquête ne mentionne pas si la suppression de ce livre est réclamée aussi.

Par Richard Demers

Source : My Boox, 29 avril 2012

Une « situation intenable » pour les bibliothèques d’Harvard

Les grandes maisons d’édition publiant les recherches universitaires en ligne créent une situation intenable pour les bibliothèques de l’Université de Harvard.

Le prix d’accès à des articles a augmenté de 145 % au cours des 6 dernières années.

10 000 universitaires participent à un boycottage des publications de la maison néerlandaise Elsevier à des fins de protestation. Robert Darnton, directeur du réseau des bibliothèques de l’établissement, déplore que les chercheurs qui réalisent des études écrivent des documents, partagent des informations pour ensuite racheter les résultats des travaux à des prix exorbitants.

Pour se défendre, Elsevier rappelle une entente signée avec l’université leur accordant plus de souplesse. Harvard étant l’une des plus riches universités, on se demande ce qui en advient des autres.

Timothy Gowers, mathématicien à Harvard, est à l’origine de ce mouvement de protestation ne publiant plus depuis janvier dernier dans les revues de la maison Elsevier. D’autres établissements universitaires pourraient le suivre.

Par Richard Demers

Source : Solym, Clément, ActuaLitté, 26 avril 2012


Nathalie Bélanger occupe maintenant le poste de Directrice de la Division du développement et de la gestion des contenus numériques au Centre d’Accès à l’information juridique (CAIJ) depuis le 6 août 2012. En plus d’être membre de la CBPQ, Mme Belanger est membre de la Chambre des notaires du Québec depuis 1989 et du Project management Institute (certification PMP) depuis 2012.

Le Réseau canadien de documentation pour la recherche (RCDR) est heureux d’annoncer la nomination de Donald Bidd en tant que gestionnaire, Programmes de contenu, le 3 juillet 2012. Juste avant de se joindre à l’équipe du RCDR, Donald était conseiller en gestion stratégique de l’information auprès du fournisseur de produits d’actualité et d’information CEDROM-SNi. Il possède une vaste expérience de la prestation de services aux membres et une solide compréhension des tendances et des enjeux concernant les bibliothèques et l’industrie de l’information, et il connaît le contenu de la recherche grâce à son travail dans des bibliothèques fédérales, provinciales et municipales.

NominationsFélicitations

Agenda

22 au 24 octobre 2012MontréalCongrès mondial des technologies de l’information(World Congress of Information Technology) WCIT Une Vision pour une Société Numérique Mondiale Palais des congrès de Montréalwww.wcit2012.org/fr/

31 octobre 2012BaltimoreSocial Informatics : Past, present and futureThe 8th Annual Social Informatics Research Symposium (ASIST SIG SI)

31 octobre au 2 novembre 2012MontréalCongrès des milieux documentaires du QuébecPalais des congrès de Montréalwww.milieuxdoc.ca

8-9 novembre 2012MarylandSymposium on Diversity in LISThe University of Marylandhttp://ischool.umd.edu/

Formations 2012-2013 de la CBPQPour des informations mises à jourVoir le site: www.cbpq.qc.ca

Prière d’envoyer vos suggestions à [email protected]


L’âge des réseaux sociaux et des appareils mobiles - … · des réseaux sociaux dans les...

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