L'AFRIQUE SOUDANO-SAHÉLIENNE - ircwash.orgAfrique.pdf · dépliant indique le découpage...

L'AFRIQUESOUDANO-SAHÉLIENNE

m0'

Comité interafricain d'études hydrauliques

1976

9Z61

CIWS9 (8E) : 1 - 6009 d

v aanonddv aiooioao sa saania.a 30N30v

30 N3 S33HflOSS3H S3Q

NOIlVDIJINVnd 3Q 31dV3

VI 3Q

3AllV0ndX3 3GI10N

COMITÉ INTERAFRICAIN D'ÉTUDES HYDRAULIQUES

C.I.E.H.

B.P. 369 - Ouagadougou (Haute Volta) - Tél. : 26.69

' *« fe. .^

NOTICE EXPLICATIVE

DELA

CARTE DE PLANIFICATION

DES RESSOURCES EN EAU SOUTERRAINE DE

L'AFRIQUE SOUDANO-SAHELIENNE

AGENCE D'ÉTUDES DE GÉOLOGIE APPLIQUÉE A L'ÉTRANGER

B.P. 6009 - 45018 Orléans Cedex - Tél. : (38) 63.00.12

1976

S O M M A I R E

p a g e s

NOTE INTRODUCTIVE 1

1 - OBJET DE LA CARTE . . 32 - REALISATION CARTOGRAPHIQUE 3

- NATURE VES A^UIFERES 3- PROFONDEUR VE L'EAU SOUS LE SOL 4

; - QUALITE CHIMIQUE VES AQUIFERES 5- RESSOURCES UTILISABLES VES AQUIFERES 5

. RESSOURCES RENOUVELABLES NATURELLES 5

. RESERVES UTILISABLES 7

3 - EXEMPLES D'UTILISATION DE LA CARTE DES RESSOURCES EN EAUSOUTERRAINE 11

4 - CONCLUSIONS 145 - BIBLIOGRAPHIE 16

NOTICES PAR PAYS 19

RESSOURCES EN EAU SOUTERRAINE DU NORD CAMEROUN 21

1 - CADRE GEOGRAPHIQUE 232 - AQUIFERES GENERALISES 233 - AQUIFERES DISCONTINUS 254 - BIBLIOGRAPHIE 27

RESSOURCES EN EAU SOUTERRAINE DE LA GAMBIE 31

1 - CADRE GEOGRAPHIQUE 312•- AQUIFERES GENERALISES 313 - BIBLIOGRAPHIE 32

RESSOURCES EN EAU SOUTERRAINE DE LA HAUTE-VOLTA 35

1 - CADRE GEOGRAPHIQUE 352 - AQUIFERES GENERALISES 353 - AQUIFERES DISCONTINUS 36

4 - BIBLIOGRAPHIE 42

RESSOURCES EN EAU SOUTERRAINE DU MALI 49


RESSOURCES EN EAU SOUTERRAINE DE LA MAURITANIE 65


RESSOURCES EN EAU SOUTERRAINE DU NIGER 79


RESSOURCES EN EAU SOUTERRAINE DU SENEGAL 93


RESSOURCES EN EAU SOUTERRAINE DU TCHAD 107


LISTE DES DOCUMENTS ANNEXES 118

NOTE INTRODUCTIVE

- 3 -

La carte de planification pour l'exploitation des eaux souterrainesde l'Afrique soudano-sahélienne présentée ci-après, a été réalisée par le Bu-reau de recherches géologiques et minières (B.R.G.M.), à la demande du Comitéinterafricain d'études hydrauliques (C.I.E.H.), aux termes de la conventionen date du 18 juillet 1975, financée sur crédits du Fonds d'aide et de coopé-ration français (F.A.C.).

Le contractant s'est assuré la collaboration du C.I.E.H. pour la Haute-Volta et le Liptako-Gourma au Niger, ainsi que celle du Bureau central d'étudespour les équipements Outre-Mer (B.C.E.O.M.) pour le Mali.

Cette carte des ressources en eau souterraine, à l'échelle 1/1 500 000,couvre les territoires du Cameroun, de la Gambie, de la Haute-Volta, du Malide la Mauritanie, du Niger, du Sénégal et du Tchad, compris entre les parallèles7°30 et 20° de latitude nord.

En fin de notice, un plan de situation à l'échelle du 1/5 000 000 endépliant indique le découpage cartographique en 3 feuilles adopté. Sur ce planles grands ensembles hydrogéologiques sont affectés d'un numéro d'identificationqui renvoie le lecteur à la notice (accès par Etat) et à la carte des ressources.

1 - OBJET DE LA CARTE

Elle a pour but de mettre clairement en évidence la nature respec-tive des aquifères, leurs ressources en qualité et quantité, leur profondeursous le sol et les possibilités de captage, en distinguant les régions à réser-voir généralisé de celles qui en sont dépourvues.

Afin de compléter la carte de planification des eaux souterraines del'Afrique sahélienne traitant des productivités des ouvrages de captage (réaliséeen 1975 par le B.R.G.M. pour le Fonds d'aide et de coopération) dont elle estla suite logique, la carte emploie les mêmes conventions hydrogéologiques quecette dernière.

2 - REALISATION CARTOGRAPHIQUE

La carte représente les caractères de l'aquifère le plus proche dela surface du sol, qui correspond à la première nappe dénommée couramment nappephréatique.

Si le premier aquifère n'est pas économiquement exploitable à des finsagricoles, les indications données se rapportent au premier réservoir sous-jacentqui remplit ces conditions.

En règle générale, lorsque plusieurs réservoirs du type généralisé sesuperposent, le système inférieur est représenté en cartouche à la même échel-le en général.

NATURE DES AQUUERES

La nature lithologique des aquifères est cartographiée au moyen defigurés conventionnels. Les formations ainsi définies sont décrites dans la no-tice de chaque pays ainsi que le caractère généralisé ou discontinu des aquifè-res qu'elles constituent. On entend par :

Les formations sédimentaires à porosité d'interstice (sables,grès, ...) ou de fissure (dolomies, calcaires, marno-calcaires karstifiés,roches très diaclasées, . . . ) .

Il existe une certaine continuité de leurs caractéristiques dansl'espace, bien que celles-ci puissent évidemment varier du fait de l'hété-rogénéité du matériau aquifère (variations latérales ou verticales de faciès)et de ses changements d'épaisseur.

Les réserves sont généralement importantes en raison de la grandedimension des systèmes aquifères. Pour des raisons pratiques, toute formationgéologique contenant une nappe continue susceptible d'être captée en touspoints, a été cartographiée en aquifère généralisé.

Parmi les aquifères généralisés on a différencié les aquifèreslibres des aquifères captifs. De façon générale, les premiers font l'objetde la carte principale, les seconds sont présentés en cartouche.

Les formations géologiques compactes, peu ou non perméables, maisayant localement une perméabilité secondaire soit par altération physico-chimique, soit par fissuration ou fracturation.

Dans cette classe entrent les formations appartenant au socleéruptif et métamorphique (granite, schiste, gneiss, roches intrusivesdiverses, ...) ainsi que des formations sédimentaires telles que grès in-durés , quartzites, calcaires et dolomies compacts•

PR0F0MPEUR DE t'EAU SOUS LE SOL

Les courbes isobathes (égale profondeur) de la surface piêzométri-que sous le sol, sont figurées en surcharge. L'équidistance est en généralde 10 m. Dans certaines régions où les données sont peu précises, une four-chette de valeurs ou une profondeur indicative est fournie.

kqul$At QtnVuxLUl captif

La profondeur donnée par les courbes isobathes est celle de l'eauaprès sa remontée dans l'ouvrage. Elle est figurée dans les cartouches etpermet de comparer nappe libre et nappe profonde sur ce paramètre intéres-sant l'exploitation. Un figuré spécial distingue les zones d'artésianisme.Ce caractère est susceptible de s'atténuer, voire de disparaître à plus oumoins long terme, en fonction de l'intensité de l'exploitation (notammentde la densité des forages).

Un certain nombre d'ouvrages, matérialisés sur la carte, donnentdes valeurs ponctuelles de la profondeur :

- du toit de 1'aquifère,- de la surface piézométrique de la nappe libre ou captive,

- du niveau dynamique correspondant à l'exploitation de la nappedans des conditions normales.

- 5 -

II n'est pas interdit de tenter des interpolations entre ces valeursponctuelles mais avec prudence : leurs validités sont fonction des distancesentre les points, des écarts des valeurs donc de la possibilité ou non (va-riation brusque de faciès) d'assimiler des données ponctuelles à des variablescontinues.

dc6c.ontA.ywi

La règle générale étant l'hétérogénéité, il était donc exclu dedonner des plages de profondeur de l'eau sous le sol. Afin de fournir àl'utilisateur une approximation de l'importance des ouvrages à mettre enplace, des points d'eau ont été matérialisés sur la carte. Leurs caracté-ristiques principales sont précisées dans les tableaux dressés pour chaquepays.

QUALITE CHIMIQUE VES EAUX SOUTERRAINES

Le critère minéralisation totale a servi de guide pour différen-cier les eaux en deux catégories, contenant l'une plus et l'autre moins de1 g par litre. Ce critère est visualisé en cartouche pour les nappes libreset captives.

RESSOURCES UTILISABLES VES AQUIFERES

Elles constituent l'objet principal de la carte. Exprimées parkilomètre carré, elles donnent un ordre de grandeur des quantités d'eausouterraine mobilisables, c'est-à-dire disponibles pour l'exploitation.

Il convient d'abord de distinguer ressources renouvelables etréserves exploitables.

RESSOURCES RENOUVELABLES NATURELLES (OU POTENTIELLES)

Exprimées en m3 par an et par kilomètre carré, elles traduisentla part des précipitations qui atteint et alimente les aquifères. Ellessont données en millions de m3 par an (en moyenne) par pays et par aqui-fère dans le tableau 1 page 9.

L'évaluation des ressources renouvelables se fait à partir ducalcul de la pluie efficace, somme sur l'année des excédents mensuels dela pluie par rapport à l'évapotranspiration (les courbes d'égale hauteurde pluie efficace ont été figurées sur le plan de situation en fin denotice). Les données de base utilisées sont :

- les hauteurs de pluie moyennes mensuelles sur la période 1931-1960, des stations du réseau de l'Association pour la sécuritéde la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA) ;

- les hauteurs d'évapotranspiration potentielle mensuelles calculéesselon la formule de L. TURC sur la période 1967-1974 à partir desmesures de température, d'ensoleillement et d'humidité relativedes stations du réseau de l'ASECNA.

- 6 -

Exemple de calcul de la pluie efficace à Ouagadougou

Evapotranspiration

Excédent pluviométrique

J

0

907

0

F

3

208

0

M

8

231

0

A

17

186

0

M

81

1fift

0

J

116

1S4

0

J

193

H1

52

A

260

126

134

S

14-8

140

8

0

37

161

0

N

1

180

0

D

0

184

0

La pluie efficace moyenne est donc de 194 mm/an à Ouagadougou.

La pluie efficace équivaut à l'écoulement total potentiel, c'est-à-dire à la somme du ruissellement et de l'infiltration alimentant les aqui-fères et soutenant ensuite, en partie, le débit de base des cours d'eau ;ceci dans la mesure où les nappes ne subissent pas des prélèvements signifi-catifs par evapotranspiration, comme c'est précisément le cas en divers sec-teurs de la zone semi-aride sahélienne. Aussi les débits de base ou d'étiagedes cours d'eau de la région sahélienne, sans bassin étendu en amont dansles zones les plus arrosées, ne peuvent-ils représenter qu'une approche pardéfaut, et parfois fortement, de l'écoulement souterrain potentiel, c'est-à-dire de l'alimentation des nappes. .

C'est pourquoi les données hydrologiques - peu nombreuses - dispo-nibles sur les débits d'étiage n'ont été utilisées que pour fixer des limitesinférieures aux ressources renouvelables potentielles. De ce fait ces res-sources ont été évaluées à partir des pluies efficaces.

L'alimentation des nappes, qui définit la ressource renouvelablenaturelle, est évaluée en modulant la pluie efficace en fonction de la litho-logie, la morphologie des bassins versants, l'altération ou la fissuration,la profondeur de la surface piézométrique et le couvert végétal. Nous avonsretenu par exemple, des fractions de 5 % pour les granites à produits d'alté-ration kaolineux, de 100 % pour les sables dunaires sans ruissellement avecune nappe à faible profondeur. La détermination de l'infiltration à partird'un pourcentage de la pluie efficace est naturellement une simplificationqui, bien que plus satisfaisante de toute façon que l'utilisation de "coef-ficients d'infiltration" appliqués aux précipitations totales (1), seraitcriticable et ne pourrait convenir pour des périodes courtes. Elle paraîtcependant acceptable avec la valeur d'un "index" à l'échelle de l'annéemoyenne (hypothèse de base de notre carte). De surcroît les coefficientsretenus ont été calés sur divers bilans et analyses de fluctuations de nappecités dans la bibliographie.

(1) pour des périodes courtes les quantités d'eau infiltrées sont sans re-lation linéaire avec les quantités d'eau précipitées. Les "coefficientsd'infiltration" ne sont pas indépendants des hauteurs de pluie ni desévolutions antérieures traduites par l'humidité du sol ; ils ne sont doncpas lies seulement aux conditions hydrogéologiques constantes.

- 7 -

On notera, surtout dans la partie nord de la carte, le caractèresouvent limité, dans l'espace comme dans le temps,de la recharge des aqui-fères. L'infiltration directe des pluies, souvent violentes, joue un faiblerôle devant celle qui est consécutive au ruissellement concentré par leréseau hydrographique sur certaines aires d'épandage.

Une recharge par les grands fleuves qui traversent la zone sahê-lienne, peut aussi localement intervenir. Il convient pour garantir lavaleur de cet apport, de ne le considérer qu'en période d'étiage du coursd'eau. La sécheresse de ces dernières années a permis de montrer que ledébit d'étiage était souvent extrêmement faible.

Six classes de ressources renouvelables naturelles ont été dif-férenciées en zones homogènes de 0 à plus de 150 000 m "Van par km^ (soitde 0 à plus de 150 mm/an) par une variation de la dimension du figuréde faciès conventionnel.

Diverses contraintes (techniques, économiques, voire écologiques)restreignent la possibilité pratique de prélever la totalité du débit desnappes sur de grandes étendues. De plus ces contraintes, flexibles, évolu-tives et dépendant de l'usage attendu de l'eau ne peuvent être cartogra-phiées.

La carte des ressources renouvelables potentielles ne prétenddonc fournir qu'une base rationnelle du point de vue hydrogéologique en vued'une évaluation ultérieure des ressources renouvelables économiquementexploitables.

RESERVES EXPLOITABLES

Bien distinctes des ressources renouvelables naturelles, ellesreprésentent un volume emmagasiné au sein de l'aquifère. Exprimées en m ,ces réserves sont données par pays et par aquifère dans le tableau 1. L'ex-ploitation de cette réserve si aucune ressource renouvelable ne venait lacompenser, se traduirait par une vidange partielle de l'aquifère.

Pour la chiffrer, on doit fixer des hypothèses conventionnellesqui définissent une réserve utilisable pour certains critères technico-économiques (rabattement à créer dans les ouvrages, profondeur maximalede puisage...).

. En nappe libre, le volume exploitable est obtenu en calculantle volume libéré par l'aquifère de coefficient d'emmagasinement S (équivalentà la porosité efficace), pour un abaissement de la surface piézométriqueégal au tiers de l'épaisseur saturée, jusqu'à un maximum de 100 m sous lesol (dans le cas où l'épaisseur saturée est inconnue, on utilise un rabat-tement donné compatible avec l'épaisseur présumée de l'aquifère. Ce rabattementest précisé en notice).

. En nappe captive, le volume exploitable est celui libéré parl'aquifère de coefficient d'emmagasinement S pour un abaissement maximalde la surface piézométrique de 100 m sous le sol. Dans certains cas où lanappe est mal connue, et où la possibilité de rabattement jusqu'à 100 m n'estpas envisageable un rabattement constant donné a été choisi.

• • ' • : •• . - 8 - • • • • . • • :

LG coefficient d'emmagasinement considéré en nappe captive (1) estcelui qui interviendrait dans le cas d'une exploitation de longue durée. Il esttoujours plus grand en pratique que celui mesuré par des essais de courte durée ;ce fait traduit la mise en jeu des réserves des formations peu perméables maiscapacitives, contigûes aux aquifères proprement dits, que seule une exploitationà long terme mobilise. Les différentes valeurs de ce coefficient sont mentionnéesdans les notices de chaque pays.

Pour les deux types de nappe l'abaissement fixé dans ces hypothèsesest celui qui affecterait en moyenne chaque surface unitaire de 1 km2. On admetque les ouvrages seraient convenablement disposés pour obtenir ce rabattementmoyen sur l'aire choisie (les rabattements dans les ouvrages seront toujoursplus importants).

Enfin, pour chaque système aquifère, toutes les informationsessentielles pour l'exploitation et directement liées aux informations carto-graphiées, ont été rassemblées dans un tableau placé, en notice, en fin dedescription de chaque formation aquifère.

(1) Les coefficients d 'emmagasinement sont évalués en considérant te compor-tement mécanique des formations géologiquesj et notamment les effets destassements des niveaux argileux. Cette méthode a été utilisée par leB.R.G.M. pour les aquifères tertiaires de Tripolitaine (Libye) et pourl'étude des Ressources en eau du Sahara septentrional (projet ERESS-UNESCO). Les coefficients d'emmagasinement sont donnés par la formule :

N ' •

S = y t (hefx mv)it— -L

- N étant le nombre de couches compressibles,

- h „, l'épaisseur efficace de la i couche,

- m son coefficient de aompressibilité voVumique,

- Y e s* ^e poids spécifique de l'eau.

Les épaisseurs efficaces ont été évaluées à partir des logs de sondages.Les coefficients de compressibilité ont été estimés au moyen d'abaquesconstruits à partir d'essais de laboratoire.La méthode est exposée en détail dans le rapport méthodologique dont laréférence bibliographique est (17).

TABLEAU !

ORDRE DE GRANDEUR DES RE

PC

Reserves exploitables p

Ressources renouvelables

^"""" • - - -^^^ Localisation^ * ~ ^ ^ ^ ^ ^ géographique

Stratigraphie —^___^^

QUATERNAIRE

PL

TE

RT

IAIR

ES

EC

ON

DA

IRE

IOQUATERNAIRE

CONTINENTALTERMINAL

(POST- PALEOCENE)

EOCENE

PALEOCENE

CRETACE

SUPERIEUR

CONTINENTALINTERCALAIRE

(CRETACE INFERIEUR)

PRIMAIRE ET

INFRACAMBRIEN

SOCLE CRISTALLIN

ET CRISTALLOPHYLLIEN

RESSOURCE GLOBALE

CAMEROUN

R re 1 160R ex 6 160—

-12 540 | - ^ -

R re # 0R ex 3 850 —

- 7 710 r ^

, R re 70

R l l 2 3 0 - 4 5 0

R r» 720

Rex 9 6 0 - Z 3 9 0

; R re 3 410 : : : : : : : : : :

;;;;;;;;;;;;::::;;;nFR re 5 360R ex 11 200 —

- 23 090

GAMBIE

R re 1 040

R ex 5 990 —— 13 300

rr

R re « 0

R«x 2 700—5 420

R re 1 040R ex 8 690 —

— 18 720

r

R n

R e

: R n

R 'ri

'R 'M

R f i

R rtR ei

Dans /o zone cartùgraphin ( invirun 3 BSO 000 *mï ) et pour Its hyt

les réserves exploitables des aquiferes sont comprises entré

Its ressources renouvelables naturelles su potentielles moyenn60 milliards de metres cubes par an, reprtltntant 4 a S ',

ressources renouvenobles naturelles ou potentielles.

réserves exploitables (les fourchettes àe valeurs sont obten

chacune de leurs valeurs extremes ) .

numrfro earoe/ev/joïtf un agulftre sur la cart* *t dans la

oquifere discontinu signifie "ne

- 11 -

3 - EXEMPLE D'UTILISATION DE LA CARTE DES RESSOURCES EN EAU SOUTERRAINE :NAPPE VU CONTINENTAL TERMINAL VU SENEGAL

Données lues sur la carte

Région : bassin sénégalaisAquifère : n° 3 - Continental Terminal - Nappe libreFaciès : sable argileuxRessource renouvelable : 100 000 m3/an par km2

Réserve exploitable : 600 000 m^ par km(pour un rabattement de la nappe de 10 m) :Profondeur de l'eau sous le sol : 10 m

: Minéralisation totale inférieure à 1 g/1. •

CALCULS POSSIBLES

: On envisage l'exploitation de cette eau de bonne qualité à desfins pastorales au régime de 600 rrr'/h, avec un rythme de pompage de 8 heurespar (Jour et de 200 jours par an, ce qui représente un volume de 960 000 rffi/an.

La carte de productivité antérieurement publiée permet de vérifierque la mise en exploitation est possible avec un nombre raisonnable deforages (6 de 100 m 3/h). Le coût du m3 d'eau au sol avec 1 kg de pression peutêtre évalué en consultant la carte du coût de l'eau : il est inférieur à10 francs CFA.

Calcul n° 1

Si l'on désire ne faire appel qu'aux seules ressources renouvelables,quelle sera l'aire d'alimentation théorique S nécessaire pour que s'équilibrele bilan (ressource = prélèvement par le pompage).

Elle se calcule aisément à partir du volume pompé annuellement(960 000 m 3) et de la ressource par km2 (100 000 m3/an) :

„ 960 000 . . . 2

: s = ÏT^ÔÔ^ 9'6km

Cela signifie que, théoriquement, un pompage à 600 m3/h nécessiteune surface d'impluvium de l'ordre de 9 à 10 km2 pour assurer un renouvel-lement du volume d'eau pompée (cercle de 1,8 km de rayon ou carré de 3 km decôté).

En pratique, cela signifie que la surface maximale dans laquelleles ouvrages devront être implantés sera de l'ordre de 10 km2. Cela signifieaussi que si un autre pompage similaire était envisagé, il conviendrait d'enplacer le centre à une distance de l'ordre de 3 à 4- km du centre du dispositifexistant.

Il convient de noter qu'on envisage ici l'exploitation des res-sources renouvelables indépendamment des réserves de 1'aquifère. Il estévident qu'avant l'instauration d'un régime rééquilibré (exploitation -apport naturel) un rabattement de la nappe aura été nécessaire, donc qu'unetranche de la réserve aura été entamée obligatoirement, concourant ainsi àla fourniture d'eau. Séparer la ressource renouvelable de la réserve estévidemment une schématisation : il est physiquement impossible d'exploiterl'une sans entamer l'autre.

- 12 -

Calcul n° 2

On peut envisager le cas d'une région déjà exploitée, où l'impluviumcouvert par la zone à aménager n'est que de 6 km2-; donc inférieur à la sur-face calculée dans le cas n° 1.

Dans ce cas, il sera nécessaire de faire appel non seulement à laressource renouvelable qui sera entièrement prélevée mais aussi à la réserveexploitable.

Quelle est alors la durée possible d'exploitation au débit de600 mz/h ?

Si n est le nombre d'années d'exploitation, on aura :

A = volume exploité pendant ces n années = (960 000 x n) m3

B = réserves exploitables sur 6 km2 = (600 000 x 6) m3

C = ressources renouvelables sur ces n années et ces 6 km2

= (n x 100 000 x 6) m3

A = B + C

n x 960 000 = (6 x 600 000) + (n x 100 000 x 6)• ' ' ,. v 3 600 000 1 A

d o u n = 960 000 - 600 000 = 1 0 a n S

Ainsi, dans les conditions initialement fixées, le débit de600 ni3/h pourra être maintenu pendant 10 années sur la surface considérée ;au-delà de ce temps, la réserve exploitable étant épuisée, seule la res-source renouvelable, soit 600 000 m3/an pourra être utilisée. La remarqueprécédente n'est évidemment valable que dans les conditions fixées initia-lement . On pourrait envisager éventuellement de rabattre la nappe au-delàdu tiers de l'épaisseur saturée et/ou à plus de 100 m sous le sol (dans lecas présent plus de 90 m de rabattement), ce qui permettrait d'augmenter ladurée d'exploitation si un coût accru de production de l'eau est acceptable.

Calcul n° 3

En gardant la même hypothèse de débit (600 m3/h)3 on peut faire lemême calcul que dans le cas n° 1 (calcul de l'aire théorique intéressée) pourune durée supérieure (20 ans) en admettant cette fois que la réserve exploi-table puisse être utilisée au même titre que la ressource renouvelable.

On a :

A = volume exploité pendant 20 ans = 20 x 960 000 = 19 200 000 m3

B = ressource renouvelable exploitable sur 5 km2 en 20 ans= S x 20 x 100 000 - (S x 2 000 000) m3

C = réserve exploitable sur 5 km2 = (S x 600 000) m3

A = B + C

19 200 000 = 2 000 000 x S + 600 000 x S

,. , c 19 200 000 _ „ . 2d' O U S = 2 000 000 t 600 000 = 7 ^ k m

- 13 -

La surface concernée est donc environ de 30 % inférieure, en admet-tant que la réserve soit exploitée au même titre que la ressource renouve-lable. .

Au bout des 20 ans d'exploitation, la réserve exploitable auraété entièrement épuisée. On pourra alors envisager soit une exploitationde la ressource renouvelable seule, c'est-à-dire 740 000 mVan (100 000 m3 x7,4- km2) qui correspond à un débit de 460 m3/h pendant 8 heures par jour et200 jours par an, soit arrêter totalement le pompage pour laisser se reconsti-tuer les réserves exploitables en 6 ans, à raison de 100 000 m3/an.

Ces hypothèses sont évidemment très théoriques et doivent êtreutilisées pour fixer des ordres de grandeur.

Calcul n" 4

D'un point de vue pratique^ il est possible que le débit soit IHn-aonnue de ta "trilogie" : débitt durée3 surface} qui varient de manièreaoncomittante. On peut alors envisager le cas où l'on désire connaîtrele débit exploitable maximal sur une surface de 5 km2- pour une durée de10 ans.

On aura :

A = volume exploité pendant 10 ans : (10 x 200 x 8 x Q) m3

=16 000 Q

B = ressource renouvelable exploitable en 10 ans sur 5 km- (5 x 10 x 100 000) rn3 = 5 000 000 m3

C = réserve exploitable sur 5 km2 = (5 x 600 000) m3 = 3 000 000 m3

A = B + C

16 000 Q z 5 000 000 + 3 000 000

Q = î j ^ = 500

Il convient de vérifier dans ce cas sur la carte des productivités,combien de sondages seront nécessaires pour produire ce débit (5 ouvragesfournissant chacun 100 m3/h, dans ce cas précis).

Remarques

II est important de noter que les valeurs portées sur la carte etles calculs qui sont fondés sur elles, sont toujours relativement pessimistes.

En effet, l'une de nos hypothèses de travail est l'abaissementuniforme, par pompage, de la surface piézométrique sur une surface de 1 km2.En réalité, le rabattement est provoqué par un certain nombre de forages(nombre dépendant de la transmissivité du terrain) dans lesquels le niveaudynamique est nettement inférieur au niveau moyen de la nappe. En contre-partie, à une certaine distance du forage, le rabattement devient très faible(cônes de dépression dûs au pompage). On peut donc considérer, globalement quela somme des volumes des cônes de dépression est assimilable à un volume équi-valent de hauteur moyenne constante et uniformément réparti sur la surfaceconcernée par les pompages.

De ce fait, sur la majeure partie de la surface considérée, lesrabattements réellement mesurés seront inférieurs aux rabattements calculés,sauf évidemment sur les forages mêmes et à proximité immédiate de ceux-ci.

De même, les temps réels d'exploitation sont supérieurs aux duréescalculées qui peuvent être considérées comme des valeurs minimales,

4 - CONCLUSIONS

Les quatre calculs donnés à titre d'exemple montrent que la cartedes ressources en eau a été conçue dans un objectif de programmation etplanification. En cela, elle complète les cartes de productivité, de coût et,dans une moindre mesure, de qualité de l'eau pour l'irrigation, cartes publiéesantérieurement sous le nom de "cartes de planification du Sahel".

On ne doit pas attendre de ces cartes plus de précision qu'elles nepeuvent donner. L'échelle choisie (1/1 500 000) n'est pas adaptée à une uti-lisation au niveau de l'aménagement local ou a fortiori du captage. Ellessont destinées à donner non pas des valeurs absolues "exactes", difficiles,sinon impossibles à obtenir, mais des valeurs relatives d'exploitabilité.Ces valeurs seront d'autant plus significatives que la surface intéresséepar le calcul de la ressource sera plus importante.

La carte des ressources est donc destinée à opérer un choix dezones méritant des études localisées en vue de définir plus exactement lesconditions d'exploitation.

Il est évident qu'à ce stade de l'utilisation de la carte desressources, il conviendra de tenir compte des exploitations existantes dansl'aquifère choisi : celles-ci peuvent déjà mobiliser une part non négligeabledes ressources évaluées, aussi sont-elles à soustraire pour estimer lesressources demeurant disponibles. Il conviendra aussi d'évaluer les consé-quences de l'exploitation envisagée, par exemple :

- accroissement de la ressource à partir d'eau de surface réalimen-tant l'aquifère (relations nappe-rivière), récupération d'une partde l'eau perdue par evaporation lorsque les rabattements d'une nappesur de grandes étendues, diminuent les effets de celle-ci ;

- diminution de la ressource par abaissement de la surface piézométriquelibre jusqu'à un niveau où l'infiltration jusqu'à la nappe est plusfaible et moins fréquente (réduction d'alimentation).

En ce qui concerne plus particulièrement les ressources renouvela-bles naturelles, il serait déraisonnable d'envisager une exploitation àpartir des seules valeurs fournies par la carte. Cela supposerait en effetque toutes les sorties d'eau souterraine (autres que celles des ouvrages decaptage existants) soient interceptées par les nouveaux ouvrages, ce qui estimpossible en pratique.

En outre, et en marge des ressources renouvelables, une autrecondition d'exploitation est l'existence d'un minimum de "volant", à prendresur les réserves exploitables, indispensable pour créer les conditions hydro-dynamiques nécessaires en pratique à la mobilisation des ressources renou-velables.

- 15 -

Déterminer une ressource exploitable conduit obligatoirement àchoisir des conditions d'exploitation économiquement admissibles : c'estainsi qu'il a été décidé dans la présente étude de ne pas rabattre la sur-face piézométrique des aquifères captifs au-dessous de 100 m sous le solet de n'exploiter que le tiers de l'épaisseur saturée des aquifères libres.

Cependant, pour des objectifs jugés temporaires ou vitaux, enparticulier pour l'alimentation de certaines populations et en cas de séche-resse catastrophique, on peut décider d'exploiter à des coûts supérieurs :rabattement à plus de 100 m sous le sol pour les aquifères captifs, exploi-tation de plus du tiers de l'épaisseur saturée des aquifères libres,...On peut même, dans certains cas envisager une utilisation totale de la ré-serve disponible, en "épuisant" un aquifère captif, comme on le fait pourun gisement de pétrole par exemple ou de tout autre minerai non renouvelable.Cette solution extrême est envisageable dans des cas d'urgence ou bien pourassurer un approvisionnement en cours, dans l'attente d'une solution à réaliserà plus long terme : construction d'une usine de dessalement d'eau de mer,construction d'une canalisation pour le transport d'eau provenant d'un bassin-versant voisin etc. .

Ainsi, le planificateur placé devant des problèmes d'aspectséconomique et politique devrait trouver dans la carte des ressources eneau, complétant les cartes de productivité, coût et qualité de l'eau pourl'irrigation, publiées antérieurement, des éléments décisifs lui permettantde fonder rationnellement ses choix.

- 16 -

5 - BIBLIOGRAPHIE : OUVRAGES GENERAUX

(1) ALBINET M. et CASTANY G. (1972) - Evaluation rapide et cartographiquedes ressources en eaux souterraines d'une grande région (applicationau Venezuela). Bull. BRGM 1972. Section III, n° 2.

(2) ANGLADETTE, AUBERT, AUBREVILLE, BIRET, CORNEVIN, CROUZET, FRANCOIS,LHOTE, GENTY, MONOD, SCHRAMM et SOUCADEAUX (1975) - La sécheresseen zone sahélienne. Cause - Conséquences - Etude des mesures à prendre.La Documentation française, Académie des Sciences d'Outre-Mer. Note

. et études documentaires. 23 sept. 1975, n° 4216-4217.

(3) ARCHAMBAULT J. (1959) - Sondages de recherche d'eau à Tazadit.Campagne 1957-1958. Etat des études au 1/1/1959. BURGEAP.

(4) ARCHAMBAULT J. (1960) - Les eaux souterraines de l'Afrique occidentale -Ed. BERGER - LEVRAULT, Nancy.

(5) BAUD L. (1942) - Note sur 1'hydrogéologie en A.O.F. (Serv. Mines A.O-F.,Dakar).

(6) BILLON B., GUISCAFFRE J., HERBAUD J., OBERTIN G. (1974) - Le bassin dufleuve Chari - Monographie hydrologique ORSTOM n° 2.

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(8) BRGM (1975) - Cartes de planification pour l'exploitation deseaux souterraines de l'Afrique sahélienne

- Productivité des nappes - débits de production initiaux desouvrages captants

- Aptitude des eaux à l'irrigation- Coût moyen de captage et d'exploitation de l'eau souterraine

Fonds d'aide et de coopération - 1975.

(9) BRUNET-MORET Y. (1974) - Précipitations journalières de l'originedes stations à 1965.

- République du Tchad (1973) : .•••:•' - République du Mali (1 9 7 4 ) .

Publ. ORSTOM. .

(10) BURGEAP (1971) - Etude comparative des avantages respectifs des puitset des forages d'eau dans les régions à substratum cristallin del'Afrique de l'Ouest. Rapp. BURGEAP - R 63 - Publications du C.I.E.H.

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(11) BURGEAP (1974) - La construction des puits en Afrique tropicale et"l'investissement humain".Ed. Minist. Coop. Paris.

(12) BURGEAP (1976) - Evaluation du débit d'exploitation des puits dans lesrégions à substratum cristallin d'Afrique tropicale. Rapp. BURGEAP- R 205 - Arch. C.I.E.H. Ouagadougou.

(13) CASTANY G. (1963) - Traité pratique des eaux souterraines. Dunod.

- 17 -

(14) CASTANY G., DELAROZIERE-BOUILLIN 0. et MARGAT J. (1973) - Evaluation ,.et cartographie des ressources en eau souterraine renouvelables.Eléments du bilan de l'eau en France. Rapp. BRGM 73 SGN 244 AME.

(15) CASTANY G., MARGAT J., ALBINET M. et DELAROZIERE-BOUILLIN 0. (1970) -Evaluation rapide des ressources en eau d'une région. Actes Conv. int.acque sotterane - Palermo.

(16) C.I.E.H. (1967) - Etude géochimique des eaux souterraines de l'Afrique del'Ouest. Rapp. BRGM DAK 67 A 12. Arch. C.I.E.H. Ouagadougou.

(17) JOHNSON A.I. (1967) - Specific yield. Compilation of specific yields forvarious materials. U.S. geological survey water supply paper 1662-D.

(18) LELONG F. et LEMOINE J. (1968) - Les nappes phréatiques des arènes et desaltérations argileuses. Leur importance en zone intertropicale. Lesdifficultés de leur exploitation. Publ. Burgeap in Bull. BRGM2ème série, section III, n° 2.

(19) LEMOINE J. (1973) - La maîtrise de l'exhaure manuelle. Condition d'unealimentation en eau satisfaisante des villages dans les régions àsubstratum cristallin. Commun, à la réunion C.I.E.H. de Libreville,avril 1973. Arch. C.I.E.H. Ouagadougou.

(20) MARGAT J. (1969) - Ressources en eau souterraine et bilan de nappe.Rapp. BRGM inédit 69 SGN/208 HYD.

(21) MARGAT J. Trad. (1973) - Variantes dans les conceptions de ressourcesexploitables. Rapp. BRGM inédit 73 SGN 290 AME.Trad, de : Alternative yield concepts In : Ground water management.American society of civil engineering (A.S.C.E.).Manuals and report on engineering practice, n° 40, chap. III.

(22) MARTIN A.s REICHELT R. et VAUBOURG P. (1973) - Ressources en eau souter-raine de l'Afrique sèche (Sénégal, Mali, Mauritanie, Haute-Volta,Niger, Tchad). Rapp. BRGM 73 RME 010 AF.

(23) MAYER J. (1975 mai-juin) - Des remèdes pour l'agriculture pluvialesahélienne. (SATEC) - Actuel Développement.

(24) PEAUDECERF P. (1975) - Essai de mise en production des aquifères profondsRapport n° 1 - Calcul du coefficient d'emmagasinement par l'évaluationdu compactage des formations. Rapp. BRGM 75 SGN 184 AME.

(25) PONCET Y. (1973) - La sécheresse en Afrique sahélienne - Notice des cartes.- Répartition de la population . .- Répartition et utilisation de l'eau- Bilan provisoire en mai 1973 ; transports

Organisation de coopération et de développement économiques(O.C.D.E.), Paris.

(26) PRAT J.C. (1974) - Carte de l'évapotranspiration Turc potentielle1/10 000 000 (Sénégal, Mauritanie, Mali, Niger, Haute-Volta, Tchad).Arch. C.I.E.H., Ouagadougou.

- 18 -

(27) ROCHE M., RODIER J. et SIRCOULON J. (1975) - Aspects météorologique ethydrologique des sécheresses continentales.Note 15, 16 août 1975 - ORSTOM.

(28) ROCHÉTTE C , (197M-) - Le bassin du fleuve Sénégal. Monographie hydrologiqueORSTOM n° 1.

(29) RODIER J.A. (1975) - Evaluation de l'écoulement annuel dans le Saheltropical africain - Travaux et documentation de 1'ORSTOM n° 46.

NOTICES PAR PAYS

- Cameroun

- Gambie

- Haute-Volta

-Mali

- Mauritanie

-Niger

- Sénégal

• Tchad

CAMEROUN

- 23 -

RESSOURCES EN EAU SOUTERRAINE DU NORD-CAMEROUN

1 - CADRE GEOGRAPHIQUE

La carte couvre la partie du territoire camerounais située au Norddu parallèle 7°30 de latitude nord, soit environ 96 000 km2.

Elle distingue deux unités morphologiques :

- la plaine tchadienne au Nord de Maroua,

- les reliefs des monts Mandaras et du bassin de la Benoué, au Sud.

2 - AQUIFERES GENERALISES

. PLWQUATERUATRE (28/30/31) * :

La partie la plus septentrionale du Cameroun est une plaine inon-dable sur des surfaces importantes par les déversements des crues du Logone.L'alluvionnement est intense en aval de Bongor, en raison du faible gradienttopographique, et le lit du fleuve s'en trouve relevé au-dessus de la plaineenvironnante.

Les débits de crue de 1800 m3/s à Bongor, diminuent jusqu'à 850 m V sà Birni par êpandage et, pour une faible part, par infiltration alimentant lanappe phréatique.

Celle-ci est contenue dans les passées sablo-argileuses des allu-vions plio-quaternaires. Il faut aussi noter, sur l'ensemble de la plainetchadienne, l'existence de petites nappes subsuperficielles piégées dans descordons sableux en rapport avec d'anciens lits de cours d'eau temporaires(Mayos). Ces nappes subsuperficielles surmontent la série alluvionnaire quipeut, soit être stérile jusqu'au substratum, soit participer en profondeurà l'aquifère général ; il y a alors superposition de deux nappes séparées :par des niveaux semiperméables. Ces nappes subsuperficielles, perchées danscertains cas, sont souvent saisonnières. .

- La nappe. p£Âo-quateAnaJJie. peu. ptiofionde. (quelques mètres sous la sur-face du sol) dans la zone d'inondation du Logone ("Yaérês"), s'approfonditvers l'Ouest jusqu'à 60 m sous le sol dans des dépressions piézométriquessimilaires à celles connues ailleurs en Afrique de l'Ouest (Sénégal, Mauri-tanie, Tchad, Mali . . . ) .

" Numéro de référence porte sur la carte pour caractériser un aquifère.

_ 24- -

Ressources

Ressource renouv.(103 m3/km2)val. extrêmes

10 à 100

utilisables

Surface(km2)

23 440

potentielles

Volume ressourcerenouv. natur.

(Mm3/an)

1 160

LameMoy

d'eau infiltrée. thêor. ëquiv.

(mm)

50

Coefficient S(I0~2)

1 à 10

Rabattement(m)

1/3 épaisseursaturée

Réserveexploitable(Mm3/km2)

0,05 à 5,00"0,26 à 0,53""

Surface(km2)

23 440

Volume réserveexploitable

(Mm3)

6 160-12 540

- La nappe, moyenm &ovm> pH&&&<Lon [Î&/30/31) •. La base de la sériefluviolacustre précédemment décrite renferme dans des niveaux sableux, unenappe captive, appelée "Nappe moyenne sous pression des formations du Tchad",Mise en évidence le long de la frontière du Nigeria, son toit s'approfonditdu SW au NE sous plus de 250 m de comblement argileux. La propriété la plusintéressante de cette nappe est son artésianisme autour du Lac Tchad.

Ressources utilisables

Coefficient S(10~2)

0,2 à 0,8

Rabattement(m)

100 m sous lesol

potentielles


0,25 à 1,00"0,35 à 0,70""

Surface(km2)

10 910


(Mm3)

3 850-7 710

CRETACE (29)

La série laguno-lacustre déposée au Crétacé dans le bassin de laBénoué, présente à sa base des grès arkosiques, des micro-conglomérats etmicro-brèches. La nappe qu'ils recèlent peut être artésienne sous l'épaisrecouvrement marno-schisteux qui les sépare des "Grès de Garoua". Ceux-cicomprennent des grès, arkoses et conglomérats ou brèches à porosité primaired'interstice, souvent complétée d'une porosité secondaire de fissure bien plusimportante qui confère à l'ensemble des propriétés hydrodynamiques localementtrès intéressantes. La nappe est alimentée par infiltration directe des pluies,

" Valeurs extrêmes.:::î Valeurs pondérées en fonction des surfaces concernées.

- 25 -

Ressources

Ressource renouv(103 m3/km2)val. extrêmes

10 à 100

utilisables

Surface(km2)

62 500

potentielles


(Mm3/an)

3 410

LameMoy

d'eau infiltrée. théor. équiv.

(mm)

55

Ressources


50 à 100

utilisables

Surface(km2)

9 560

potentielles


(Mm3/an)

720

LameMoy


(mm)

75

Coefficient SO0~2)

3 à 5

Rabattement(m)

5


0,10 à 0,25

Surface(km2)

9 560


(Mm3)

960-2 390

3 - AQUIFERES DISCONTINUS (Tableau 2)

SOCLE CRISTALLIN ET CRISTALLOPHYLLUN (12) :

Les monts Mandaras au Nord, constitués de roches cristallines peuou pas altérées, ne renferment aucune nappe d'eau souterraine d'importancenotable. Les "Mayos" qui les drainent ne collectent en pratique que des eauxde ruissellement et ils ont un régime intermittent étroitement lié aux préci-pitations. Les seules ressources dignes d'intérêt sont liées aux alluvionslorsqu'elles existent (cf. tableau 2).

Les hauts plateaux cristallins de l'Adamaoua, au Sud du 8ème paral-lèle, sous un climat plus humide, possèdent une puissante couche d'altérationarenique propice au stockage d'eau souterraine.

Cette eau souterraine prend en novembre, à la fin de la saisondes pluies, le relais des eaux de ruissellement, ce qui assure aux "Mayos"un écoulement pérenne (débit de base) bien que fort irrégulier.

En résumé, les ressources sont conditionnées par l'état de fissura-tion ou de broyage par fracturation de la roche-mère en pratique imperméableet par l'existence d'une frange d'altération superficielle conséquente.

CAMEROUN POINTS D'EAU EN ZONE D'AQUIFERES DISCONTINUS TABLEAU ! 2

Numérod' inventaire NOM

COORDONNEES

LATITUDE LONGIIUOE

Profondeurtotale en m

Profondeur de l'eausous le sol en m

Débit enmVh ou tn3/j

Rabattementen m NATURE DE L'AQUIFERE

c tC 2C 3C 4

Binder KaeleBadjoumaDankassaBell

10°g.9°go

03'27'17'15'

14°13°13°13°

24'40"30*28'

5,0 2,5

7,2 m3/h2,04,02,2

10,70,81,02,0

AlluvionsAlluvionsAlluvionsAlluvions

- 27 -

4 - BIBLIOGRAPHIE

(1) BISCALDI R. (1968) - Hydrogéologie de la nappe du Logone - Campagne1967-68 - Rapp. BRGM 68 YAO 003, Arch. Dir. Min. et Geol., Yaounde.

(2) BISCALDI R. (1970) - Hydrogéologie de la nappe phréatique du Logone-Chari-Tchad. Rapport de fin de mission (1967-1969).Rapp. BRGM 70 YAO 003 - Arch. Dir. Min. et Geol., Yaounde.

(3) BISCALDI R. (1970) - Hydrogiologie de la nappe phréatique du Logone -Chari-Tchad. Compléments hydrodynamiques. Rapp. BRGM 70 YAO 005.Cartes hydrogéologiques de la plaine du Tchad - 1/200 000 - 3 feuilles.Arch. Dir. Min. et Geol., Yaounde.

(4) DASSIBAT C. (1961) - Etude hydrogéologique des monts Mandaras - Rapp.BRGM 67 YAO A 6. Arch. Dir. Min. et Geol., Yaounde.

(5) LERICI (Fond, ing.) (1967) - Etudes hydrogéologiques au Nord-Cameroun,janvier-mai 1966, décembre 1966, mai 1967 - Rapport final, Milan.

(6) QRSTOM (1967) - Monographie hydrologique du Logone (6 vol.),Fort-Lamy.

(7) ORSTOM (1969) - Monographie hydrologique du Lac Tchad (1 vol.),Fort-Lamy.

(8) FNUD/FAO (1969-1973) - Commission du Bassin du Lac Tchad (Cameroun,Niger, Nigeria, Tchad). Programme des Nations Unies pour ledéveloppement, Rome 1973.

(9) PHILIPPART A. (1966) - Rapport mensuel : Fluctuation des nappes.Rapp. BRGM YAO 66 B 58, Arch. Dir. Min. et Géol., Yaounde.

(10) RISLER J.J., et DASSIBAT C. (1965) - Campagne de sondages pour leprogramme Réfugiés dans le Nord Cameroun.Rapp. BRGM YAO 65 A 7, Arch. Dir. Génie rural, Yaounde.

(11) SCHNEIDER J.L. (1968) - Remarques sur les résultats des études géo-physiques et des sondages effectués par la Fond. Ing.C M . LERICI - Rapp. BRGM 69 YAO 001.

(12) SCHWOERER P. (1963) - Mission M.R.H. Garoua - Compte rendu de reconnais-sance sur le Mayo Rey. Rapp. BRGM YAO 63 A 9, Arch, préfecture dela Bénoué.

(13) SCHWOERER P. (1963) - M.R.H. Garoua - Sondages de reconnaissance pourl'adduction d'eau de Ngaoundere. Rapp. BRGM YAO 63 A 7, Arch. Dir.Trav. Publ., Yaounde.

(14) SCHWOERER P. (1964) - Rapport spécial - Dix ans d'activité de la Missionde recherches hydrogéologiques dans le Nord Cameroun.Rapp. BRGM YAO 64 B 48.

(15) SCHWOERER P. (1964) - Campagne de sondage 1963-1964 pour le programmed'hydraulique villageoise. Rapp. BRGM YAO 64 A 10, Arch. Dir.Génie rural, Yaounde.

- 28 -

(16) SCHWOERER P. (1964) - Le bassin du Lac Tchad - Rapp. BRGM YAO 64 A 7.

(17) SCHWOERER P., DASSIBAT C. et RISLER J.J. (1965) - Rapport final - Missionde recherche hydrogéologique. Rapp. BRGM YAO 65 A 13, Arch. Dir.Min. et Géol., Yaounde.

(18) TILLEMENT B. (1968) - Hydrogêologie du bassin quaternaire tchadien .au Cameroun - Rapp. Bureau de l'eau n° BE 135, Garoua.

(19) TILLEMENT B. (1972) - Hydrogéologie du Nord Cameroun - Thèse Sees., Lyon.

GAMBIE

- 3 1 -•

RESSOURCES EN EAU SOUTERRAINE DE LA GAMBIE

1 - CADRE GEOLOGIQUE

Ce pays est, du point de vue de ses conditions hydrogéologiques,étroitement lié au fleuve dont il porte le nom. La surface cartographïéeest de 10 500 km2.


La Gambie dans sa totalité fait partie du bassin sédimentairesénégalo-mauritanien. De ce fait, les aquifères sont généralisés et constituentle prolongement de ceux décrits au Sénégal (Casamance et Gambie), hors lesalluvions du fleuve.

. ALLUVIONS VU PLEUVE GAMBIE :

La nappe libre des alluvions argilo-sableuses (localement trèsperméables) suit les fluctuations du fleuve auquel elle est très liée. Ellese charge en sel en aval dans l'estuaire de la Gambie.

. C0UT1UBJTAL TEmiîhlAL (3) " :

Constitué de grès et de sables argileux hétérogènes, il renfermeune nappe qui peut être considérée comme libre en première approximation.La Gambie contribue avec la pluie, à son alimentation.

Ressources

Ressource renouv,(103 m3/km2)val. extrêmes

50 à 150

utilisables

Surface(km2)

10 460

potentielles


(Mm3/an)

1 040

LameMoy


(mm)

100

Coefficient S

(10~2)

2 à 8

Rabattement(m)



0,05 à 5,00""0,57 à 1,27"""

Surface(km2)

10 460

Volume reserveexploitable

(Mm3)

5 990-13 300

;: Numéro de référence porté sur la carte pour caractériser un aquifère."" Valeurs extrêmes.

:""" Valeurs pondérées en fonction des surfaces concernées.

- 32 -

. SABLES ET GRES MAESTRICHTIEMS (6) :

Les sables et grès plus ou moins grossiers sont de plus en plusargileux vers l'Ouest. Leur épaisseur moyenne est de 200 à 250 m. La profon-deur du toit de l'aquifère se situe entre 400 et 500 m sous le sol.

Au droit de Banjul l'aquifère est envahi par l'eau salée quilimite ainsi vers l'Ouest la partie utilisable de la nappe du Maestrichtien.

Ressources utilisables

Coefficient SO0~2)

0,2 à 0,6

Rabattement(m)

100 m sous lesol

potentielles


0,10 à 1,00"0,25 à 0,50""

Surface(km2)

10 550


(Mm3)

2 700-5 420

3 - BIBLIOGRAPHIE

(1) Hydrological and topographical studies of the Gambia river basin -Final report, ref. 4.047.0 (May 1974), vol. 5: maps, vol. 6:The Gambia provinces groundwater study. Howard Humphreys andsons, Reading, England The United Nations.

"?

" Valeurs extremes."" Valeurs pondérées en fonction des surfaces concernées.

•"I

HAUTE-VOLTA'

Notice rédigée par le C.I.E.H.

- 35 -

RESSOURCES EN EAU SOUTERRAINE DE LA HAUTE-VOLTA


Le territoire voltaïque est constitué dans sa majeure partie parune pénéplaine, correspondant à l'affleurement du bouclier libéro-ivoirien.Au Nord et à l'Ouest, les formations transgressives du Primaire à l'ïnfra-cambrien forment les plateaux du Gourmaet de Dedougou. Les formations lesplus récentes se situent dans la plaine d'effondrement du Gondo, sur labordure nord-ouest du pays. La surface cartographiée est de 272 400 km2.


. COHTWEMTAL TERMINAL (18) - : \

Des grès à ciment argileux, des argiles et des sables plus ou moinsgrossiers avec à leur base, un niveau limonitique, constituent le ContinentalTerminal caractérisé par une grande discontinuité aussi bien verticale qu'horizon-tale.

Ces formations reposent, dans la plaine du Gondo, sur un substratumschisteux ou dolomitique, dont la frange d'altération ou les niveaux karstifiés,sont en continuité hydraulique avec les formations sédimentaires.

L'épaisseur saturée va de 50 m au Sud-Ouest à 5 m au Nord-Est,où l'aquifère passe latéralement aux dolomies d'Irma.

Ressources


0 à 100

utilisables

Surface(km2)

11 380

potentielles


(Mm3/an)

430

LameMoy

d'eau infiltrée. thëor. équiv.

(mm)

38

Coefficient S(10~2)

2 à 5

Rabattement(m)

1/3 épaisseur


0,10 à 0,25

Surface(km2)

11 380


(Mm3)

1 140-2 850

!: Numéro de référence porté sur la carte pour caractériser un aquifère.

- 36 -

3 - AQUIFERE DISCONTINUS (12) (tableaux 3a, 3b, 3c, 3d)

. SOCLE PRECAMBRIEN (12)

Constitué de formations volcano-sédimentaires, métamorphisées,composées de schistes, quartzites et roches vertes, il est injecté de granitessyntectoniques ou post-tectoniques ainsi que de dolérite et de diversesroches basiques.

Par altération physico-chimique, les granites localement, se trou-vent décomposés sur une plus ou moins grande épaisseur en argile et sable(arènes) et acquièrent ainsi une certaine perméabilité donnant lieu à consti-tution d'aquifères.

Les schistes et roches vertes, par contre, évoluent par altérationvers des argiles imperméables. Ce n'est que sous les argiles, dans les 20 à30 premiers mètres de roche saine, et seulement s'il existe un réseau defractures ou de fissures, que se localisent les ressources exploitables.

Les quartzites, non altérables, ne sont aquifères que lorsqu'ilssont fracturés ou fissurés.

Les dépôts superficiels', alluvions principalement, constituentlocalement des aquifères.

Ressources


0 à 50

utilisables

Surface(km2)

225 360

potentielles


(Mm3/an)

3 770

LameMoy

d'eau infiltrée. thëor. ëquiv.

(mm)

17

. FORMATIONS VU G0URMA (16) et (17)

Elles sont représentées en Haute-Volta, par les assises non métamor-phiques du groupe d'Ydouban. Ce complexe sédimentaire de 7 à 800 m d'épaisseur,comprend des schistes argileux, grès, grès quartzitiques, calcaires et dolomies,

Seuls ces deux derniers faciès, parfois assez bien fracturés etkarstifiés présentent un intérêt hydrogéologique par leurs ressources nonnégligeables, mais encore mal reconnues. Leur alimentation par les pluies estpratiquement nulle, quant aux réserves exploitables, l'état actuel desconnaissances ne permet pas de les évaluer.

- 37 -

. GRES PRIMAIRES A IWFRACAMBRIEMS (il)

Ces grès peuvent en dehors des nappes d'altération superficielle,alimenter des sources parfois importantes (source de Kou qui alimente Bobo-Dioulasso avec 2 500 m3/jour - ou 30 1/s - environ) ou des cours d'eaupérennes tels que la Volta Noire. Mais ils sont encore mal reconnus et de cefait il n'est pas possible d'en évaluer, même grossièrement, les réservesexploitables.

Ressources


25 à 100

utilisables

Surface(km2)

32 290

potentielles


(Mm3/an)

1 960

LameMoy

d'eau infiltrée. théor. ëquiv.

(ram)

61

HAUTE -VOLTA POINTS D'EAU EN ZONE D'AQUIFERES DISCONTINUS TABLEAU: 3a

Numéro

d' inventaire

B 1B 2a 3a 4H 5H 6B 7B 8a 9H 10H 11H 12B 13E 14B 15E 16B 17H 18H 19H 20B 21B 22H 23H 24H 25B 26B 27B 28H 29B 30

H 31H 32B 33a 34H 35H 36B 37a 38a 39H 40H 41B 42E 43B 44H 45H 46B 47H 43B 49H 50a 51a 52H 53B 54

NOM

BanforaBoubaraDolo ToundiaBondiguiLoto BiriforBobo DioulassoDanoDougoumatoKieneDiebougouLeoLeoBoroTGoPO

Ranch de LeoZabreSanogoBoussoumaZigla Koulpele,TerJcodogoPakalaPoestengaPouswakaKorateogaLoukouSamandoMalengaPeogotengaSafaneDedougou

SabouYakoOuagadougouZiniareTansablogoSabouri NatengaKorsimoroBoalinIlartengaBangkiende BangreGangarguiGoudriItciougouSoangaKomstingaPépinTe n s obentengaDialgayeKostegaOuedogo BokenNioroleng TengaDiaboGningaNedogo

COORDONNEES

LATITUDE

10" 40' S10° 47 '10e 52'10° 53 '10° 56 '11° H '11" 08 '11" 13 '11" 39 '10" 57'11" 05'11° 06 '11° 46 '11° 08'11° 12'11" 11 '11° 43 '11° 43 '11° 46 '11° 47 '11° 47 '11° 48 '11° 5 1 '11" 51 '11° 53 '11° 53 '11° 56 '11° 58*12° 08'12" 29 '

12° 04 '12° 57 '12° 23 '12° 33 '12" 40 '12° 44 '12° 49 '12° 50'12° 52'12" 53 '12° 53 '12° 5 3 '12° 54 '12° 56'12° 57 '12° 58 '12° 00 '12° 00 '12° 00 '12° 0 1 '12° 031

12° 04'12° 08'12° 08 '

LONGITUDE

4° 4 5 ' H3° 1 8 '3° 19'3° 30'3° 22 '4° 22 '3° 04 '3° 46'3° 29'3° 14'2° 06 '2° 06 '2° 54 '1° 08 '0° 55'0° 38'0° 33"0° 39 '0° 36 '0° 22 '0° 35 '0° 08"0° 27'0° 38'0° 09 '0° 29 '0° 22 '0° 12'3° 14'3° 28 '

2" 14*2" 16"1° 32 '1" 18'1° 00 '1° 03"1° 041" 06'1° 17'1" 04 '1° 10'1" 25 'j . J 7 I1° 0 5 '1° 22 '1" 50 '0° 14'0° 23 '0 ' 22'0° 10'0° 22'0° 02'0° 20'0° 42'

Profondeur

totale en m

19,315,021,612,5

115,018,130,031,0

8 , 045,032,510,028,531,924,528,037,041,529,120,034,034,032,134,534,020,426f650,036,428,013,520,0

7 ,236,0

6 , 430,1

8 , 314,927,524,411,518,812,920,922,014,540,032,330,229,827,522,056,723,0

Profondeur de l'eau

sous le sol en m

4 , 814,9

u,a12,4

14,89 , 64 , 52 , 65 , 45 , 61,34 , 2

16,62 , 14 , 0

11,07 ,00 , 66 , 8

23,810,513,018,517,5

4 , 07 ,4

16,06 , 05 , 32 , 45 , 02 , 02 , 66 , 3

29,98 , 2

13,026,216,4

8 , 817,412,220,320,510,013,0

7 , 32 , 7B,6

10,19 , 0

13,014,2

Débit en

m'/h ou m /j

16,5 m3/j2 , 00 , 51,50 , 5

20,01,03,00 , 11,02 , 11,50 , 25 , 04 , 02 , 84 , 63 ,25 ,17 , 51,20 , 62 , 73 ,21,94 , 80 , 46 , 66 , 0

12,012,06 , 91,7

17,0 m3/h4 ,B

10,0 m3/j1,05 , 0

10,02 , 0

10,05 , 03 , 0

10,010,02 , 0

20,03,6 m3/h0 , 44 , 00 , 54 , 13 , 03 , 52 , 5

Robott»m#nt

•n m

53,0

12,6

6 , 5

3B,515,0

8 , 66 , 3

11,022,421,014,28 , 0

15,09 , 75 ,7

14,015,0

9 , 06 , 0

17,0

21,1

16,02 , 88 , 05 , 09 , 0

18,314,9

3 , 019,0

7 , 2

NATURE DE L'AQUIFERE

Grè s-CambrienGranite a l téréArène argileuseArène argileuseArène argileuse

Cuirasse,argile l a te r i t ique

Cuirasse,argile l a té r i t ique

Roche verte a l térée

Arène, granite fracturéGranito-gneiss fracturéGranito-gneiss fracturé

Arène, pegmatite fracturéeGranito-gneissGranite, quartz fracturéPegmatite,quartz fracturéPegmatiteGranite fracturéGranito-gneiss , quartzArène granitique

Latérite

Arène

Arène granitiqueArène granitiqueApi1te e t quartz fracturésPegmatite compacte

Arène grenueGranito-gneiss

CD

I

HAUTE-VOLTA POINTS D'EAU EN ZONE D'AQUIFERES DISCONTINUS TABLEAU ! 3 b

Numéroà' inventaire

B 55H 56H 57

H 58H 59H 60H 61H 62H 63H 64H 65H 66H 67H 68H 69a 70E 71a 723 73H 74H 75H 76H 77H 78H 79H 80H 81H 82H 83H 84H B5H 86H 87H 83H 89H 90H 91H 92H 93H 94H 95H 96H 97H 98H 99B 100H 101H 102H 103H 104H 105H 106H 107H 108

NOM

ZaoroKabegaKoundougou

BagbillKoibeneNimpouroSoukaPouytengaZoreKoulwegoSabseBilangaKingergoZigaBoulsaSamboagaOuedeginTansinTanyokoSoubeyraSingueTamwokoGandiBogandaBogandeNablsargoSeguenegaOuahigouyaLoucîaNessemtençjaKoullouBokenTanguinSirguiNabmasazelcoGallaDakculiKayaGorenSangaArouesnaFakaMakombogoGoungenKa tombaoghoRoumtlngaLessi t ingaSantabaTikareKongousslBarsaloghoPobemengaoTibtenga

COORDONNEES

LATITUDE

12° 09' N12° 101

12° 111

12° 11 '12° 12'12° 13'12° 15'12° 16'12° 16'12° 19'12° 25'12° 28 '12° 33 '12" 38 '12" 39'12° 43 '12° 45"12" 45'12" 46'12° 48"12° 48'12° 5 3 '12° 54'12° 57'12° 5 8 '12° 57 '13° 25'13° 32'13° 00'13° 00'13° 00'13° 00'13° 0 1 '13° 02'13° 02 '13° 04'13° 04'13° 04'13° 05'13" 05'13° 05 '13° 06'13° 09'13° 09'13° 1013° 111

13° 14'13° 14'13° 16'13° 16'13° 19'13° 22'13° 54'13° 04'

LONGITUDE

0° 16' W0° 07'0° 10'

0° 36*0° 08 '0° 29'0° 31 '0° 25'0° 27'0° 3S1

0° 43 '0° 06 '0° 52'0° 48 '0° 34'0° 58 '0° 460° 59'0" 43'0° 54'0° 59'0° 59'0° 500° 09'0° 09'0° 53 '2° 02'2° 26'1° 05'1° 08 '1° 35'1° 48'1° 52 '1° 14'1° 2B'1° 18'1° 30'1" 49'1° 05'1° 25'1" 29'1° 16'1° 01 '1° 24"1° 18'1° 02'1° 14'1° 2 1 '1° IS '1» 44'1° 33'1° 04'1° 46'0° 48 '


40,234,534,3

26,823,035,739,321,932,036,228,315,2

7 , 524,020,0

9 , 537,515,013,519,111,28 , 1

23,122,025,031,024,012,030,2

7 , 311,5

6 , 611,511,633,110,015,77 , 86 , 4

11,09 , 0

12,914,9

6 , 421,124,319,715,415,025,030,028,0

6 , 519,2


7,a23,49,6

13,615,5

9,019,98,0

11,025,615,0

6 , 622,1

4 , 49 , 3

20,914,013,419,110,98 , 0

17,69 , 27 , 7

27,27 , 04 , 0

23,67 , 0

11,06 , 4

10,310,827,2

9 , 814,8

7 , 02 , 99 , 07 , 59 ,7

12,36 , 2

21,024,219,614,214,3

7 , 06 , 62 , 52 , 0

17,1

Débit enmVh ou m3/j

2,5 m3/h0,26 , 0

2 , 34 , 85 , 04 , 11,60 , 70 , 81,25,0 m3/j5 , 0

10,05,5 m3/h

20,0 m3/j2 , 05 , 04 , 00 , 52 , 0

10,03 , 00,9 m3/h1,97,0 m3/j1,1 m3/h

55,05,0 m3/j

10,06 , 0

10,06 , 0

10,030,0

5 , 05 , 08 , 04,0 m3/h1,0 m3/j

20,010,0

2 , 07 , 0

10,010,0

2 , 04 , 04 , 00,3 m3/h3 , 0î , 50 , 34,0 m3/j

Rabattementen m

" , 4

10,9

9,03,5

12,55,7

9,46,89,1

7,09,5

6,7

3 , 4

8 ,08,2

20,24,3

NATURE DE L'AOUIFERE

Arène grenue

Granito-gneiss e t pegmatitefissurésGrantto-gneiss fracturéGranito-gneiss fissuréAp 1 i te fr acturéeGranite & PegmatiteArène granitiqueArène grenueGranito-gneiss fracturéArène sableuse

Arène grenue

Gréa argileux

Cuirasse latéritiqueGrès argileuxGranite fissuré

CJJ

CD

HAUTE-VOLTA POINTS D'EAU EN ZONE D'AQUIFERES DISCONTINUS TABLEAU : 3 c

Numéroà' inventaire

HHH

HHHHHHHH

HHHHHHHHHHHHHHHHH

HHHHHHHH

HHHHH

HH

HHHHH

HHHH

HH

109110111112113114115116117118119120121122123124125126127128129130131132133134135136

137138139140141142143144145146147148149150151

152153154155156157158159160Ï61162

NOM

Pou1aileOuidlaoNoakaDouagaFirkaSambin NabitengaOunko to1gha

DjiboBaraboule

BouroDoriAribindaChristine (forage)Christine (Ejcpl.)Sondage H WTinhrassanTambaoBatibougouGcngolindiSakongoKisboguinPâmaMoobinlogreSisseKoultiangaDiabigayanga

NadiougouNabangouMaleguinKar ioguinNassa logreBoungouAdoualalogreKankantianaLouantagaSingouMombaTougouArliKompongouLogobou

BodiagaMaadinaKagoleBounkpaTarabigaWaboudagaFada H'GourmaFafa N'GourmaPotyamangaKomadougouNabouda

L

13131313131313141414141414141414141414121211111112111111

111111111111111111111111111111

1111111212121212121212

COORDONNEES

ATlTUOe

" 05! S• 101

o 1 2 .o 13-o 1 5 i' 15'o 21-0 0 1 '' 0 6 '. 12 '0 18 '0 Î 9 'o 0 2 i» 1 3 ,. 57 >c S 7 i0 5 8 'o 5 g .

' 50'o S3-0 03 '0 45 '° 401

o n ." 10'0 04'° 07 '• 07 '

0 10*» 13-* 22 'O 3 5 !

D 42 '0 42 '0 4 8 '0 5 3 '° 5 5 '0 18 '° 20 'o 2 9 ,0 33 'o 3 S ,0 36'

• 48 '• 491

" 52 '0 0 1 '0 0 1 '" 02 '0 04'0 04 '0 05 'o 0910 09'

LONGITUDE

0"0°0°0°0°0°0°t*1°1"1"1°0"0"0"0°0°0°0°0°!°0°0°0°0°0°0°0"

0°0°0°0°0°0"0"0°0°1°î"1°1°2°1°

t°1"1°0°0°0°0°0"

0°0°0°

5 1 ' W4 7 '5 6 '4 3 '4 5 '53 '4 6 '3 9 '3 7 '5 1 '4 1 '2 6 '0 2 '5 2 '4 4 '4 4 '4 8 '1 2 '08" E4 7 '3 5 1

05*0 4 '4 1 '0 1 ' H30 ' S1 5 '3 3 '

51*3 1 *0 9 '0 7 '0 4 '29 r0 5 '2711 8 '0 2 '1 2 '1 8 '2 8 '0 2 '4 0 '

5 2 '4 2 '4 7 '1 0 '4 0 '5 7 '2 2 '2 2 '2 7 '1 9 '3 3 '


13,226,314,0

6 , 48 , 2

29,84 , 77 , 6

31,010,522,011,810,014,0

129,076,0

100,044,0

167,08 , 57 , 6

26,013,2

1,80 , 4t , 9

2 , 33 , 42 , 30 , 57 , 21,63 , 53 , 43 , 03 , 32 , 64 , 44 , 03 , 04 , 8

2 , 26 , 76 , 91 ,72,62 , 7

10,917,99 , 6

15,77,1

3rofondeur de l'eausous le sol en m

9 , 123,312,0

5 , 87 , 9

25,84 , 22 , 2

12,00 , 96 , 54 , 76 , 06 , 0

41,041,442,213,021,5

4,07 , 71,70 , 31,5

2 , 23 , 32 , 10 , 34 , 81,53 , 32 , 80 , 53 , 22 , 53 , 83 , 92 , 84 , 7

2 , 06 , 46 , 81,62 , 32 , 69 , 0

12,52 , 7

13,96 , 9

Débitm3/h ou

5 , 012,010,0

7 , 0B,0

10,03 , 00 , 60 , 30 , 10 , 50 , 60,050 , 3

10,0100,0

6 , 05 , 48 , 20 ,45 , 01 ,01,04 , 7

15,00 , 51,09 , 0

1 ,03,01,05 , 0

15,01,05 , 0

15,05 , 00 , 21,51 , 00 , 10 , 29 , 6

0 , 112,0

1,00 j 2

10,03 , 0

80,05 , 0

30,010,010,0

enms/j

m3/j

m3/h

m3/jni3/h

Bl3/j

Rabattementen m

5 , 31,29 , 51 ,06 , 03 , 97 , 00,030 , 3

22,08 , 5

44,0

9 , 2


Arène et granite fissuréDolomie karstifiée, cavernesDolomle fissuréeDolomie fissuréeDolomie karstifiéeDolomie compacte

Arène roche verteArène granitiqueSable grossierSableGravier argileux et bouldersgranitiquesArgile et gravier quartzeuxSable grossierSable grossierSable et gravier lateritique3Granodiorite altéréeArène granitiqueSable feldspathiqueSable et gravier latéritiquesArène granitiqueSable grossierBoulders de grès - quartziteSable grossierArgile latéritiqueGravierArgile sableuse,gravierslatéritiquesArgile sableuseMigmatite altéréeArgile latéritique sableuseSable argileux et latériteSable grossierSable et gravier latéritiquesChloritoschistes altérésOrthoaniphibolite altéréeSable grossierDiabase altéréeSable grossier

oI

HAUTE-VOLTA POINTS D'EAU EN ZONE D'AQUIFERES DISCONTINUS TABLEAU ! 3 d

Numéroà' inventaire NOM

COORDONNEES

12121212121212121212121212

121212

1212121212

LATITUDE

• 1 4 '0 1 4 'o i 7»Q 2 0 '" 3 2 '" 4 B '• 50 '0 55 '• 02 'o 03 '" 0 7 '» 25 '" 20 '

0 23 '0 25'" 26'0 26 'o 3 2 P

0 3 2 '» 3 5 i

* 37 '

LONGITUDE



Dibit enm3/h ou m3/j

Rabattementen m NATURE DE L'AQUIFERE

S

H 163H 164H 166H 168H 169H 171

172H 173H 174H 175H 176H 177H 178

H 179H ISOH iai

H 182H 183H 1B4H 185H 186

YoutengaFwannbouanlBogoilKourgouComonpoumaNyafwanaMadyabariDiamondiDiamangaBoadeniTyantiYoumanliSantiadi

FolpouaSou leboukiarlHbakiari

BriesoangaNatiadiGadoFa 1 empiétaDassal i

03 '48 '32'41 '48 '42 '25 '58 '18 '10'00 '40'

1° 28'

19'061

22'

33 '27 '43 '25 '07 '

13,57,28,86,85,97,88,47,02,86,47,68,08,7

7,65,04,95,89,74,5

10,06,1

8,26,94,56,35,47,67,56,62,36,26,47,67,9

5,80,14,3

5,49,54,49,85,9

15,05,02,09,09,01,28,02,0

10,02,05,03,01,0

10,03,01,0

5,02,02,04,0

10,0

m3/j Arène granitique et pagmatiteSable et gravier latéritiquesArène granitiqueSableSable et gravier latéritiquesSable argileuxAlluvions non calibréesSable et gravier latéritiquesSable grossierSable grossier argileuxMigmatite et pegmatiteSable grossierArgile sableuse et gravieslatéritiqueSable argileuxArgile sableuseMigmatite altérée

Sable grossierSable et gravier latéritiquesSable et gravier latéritiquesSable et gravier latéritiquesSable argileux

- 42 -

4 - BIBLIOGRAPHIE

(1) ARCHAMBAULT J. (1954) - Quelques aspects de 1'hydrogéologie de laHaute-Volta. Rapp. BURGEAP R. 175, Arch. Serv. Hydraul., Dakar.

(2) A.S.E.C.N.A. (1966) - Aperçu sur le climat de la Haute-Volta. Service ;météorologique de l'ASECNA. Ouagadougou.

(3) BENAMOUR A. (1972) - Hydrogéologie de la région du Liptako-Gourma.Publ. C.I.E.H., Série hydrogéologique, Ouagadougou.

(4-) BERAUD J.F. (1974) - Inventaire des ressources en eaux souterraines du cerclede Diebougou. Rapp. Burgeap R 114, Arch. Dir. Hydraul. et Equip, rural,Ouagadougou.

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(9) C.G.G. (1966) - Prospection électrique dans l'Oudalan (mai-juillet1966). Arch. Dir. Géol. et Min., Haute-Volta.

(10) C.G.G. (1969) - Prospection par sismîque réfraction à Ouagadougou.Décembre 1968. Arch. Dir. Hydraul. et Equip, rural, Ouagadougou.

(11) CHAPOUT0T G. ( ) - Essai de débit du puits de l'Hôpital de Fada-N'Gourma. Arch. Dir. Hydraul. et Equip, rural, Ouagadougou.

(12) COMPAORE J.M. et NATAMA J. (1970) - Etudes hydrogéologiques dansl'Oudalan. Campagne du 1/4/70 au 15/6/70. P.N.U.D. ProjetUPV-10.

(13) COMTEC (1968) - Enquête sur les ressources minières et les ressourcesen eaux souterraines en Haute-Volta. Etudes hydrogéologiques.Rapport de fin de travaux. (7 t. et pi.)1 - Exposé général2 - Etude des villages du cercle de Koupéla i3 - Etude des villages du cercle de Tenkodogo -4 - Etude des villages du cercle de Garango5 - Etude des villages du cercle de Zabré6 - Etude des villages du cercle de Manga ;

7 - Etude des villages du cercle de ZorghoP.N.U.D. Dir. Hydraul. et Equip, rural, Ouagadougou.

(14) CORNET G. (1964) - Etude de pré-reconnaissance destinée à l'élaborationd'un programme concernant l'alimentation en eau de 18 centres (Haute-Volta). Rapp. BRGM, Arch. Communauté économique européenne.

(15) DAVID J. (1966) - Reconnaissance hydrogéologique du centre de Tenkodogo.Arch. Dir. Hydraul. et Equip, rural, Ouagadougou.

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(19) DERREAL Y. (1965) - Données hydrogéologiques de base pour l'équipementdes cercles de Léo et de Zabré. Aperçu statistique des résultatsde l'inventaire des points d'eau. Rapp» BURGEAP R. 397 Dir. Géol.et Min., Haute-Volta.

(20) DUCELLIER J. (1953) - Note sur les nappes phréatiques dans l'arrondis-sement est de la Haute-Volta. Dir. Féd. Min. et Géol. A.O.F., Dakar.

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(22) DUQUESNOIS H. (1959) - Note sur les aménagements d'hydraulique humaineet pastorale dans les régions nord de la Haute-Volta.

(23) GAGNIERE G. (1972) - Inventaire des ressources en eaux souterrainesdes cercles de Kaya et Pissila (Haute-Volta). Rapp. BRGM 72 OUA 001,Arch. Dir. Hydraul. et Equip, rural, Ouagadougou.

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(25) GEORGE B. (1963) - Etude hydrogéologique des cercles de Houndé et Boromo -Rapp. Burgeap 330 b, Arch. Dir. Géol. et Min., Haute-Volta.

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(28) GRAVOST M. (1969) - Reconnaissance hydrogéologique pour l'implantationd'un ranch d'embouche en Oudalan. Rapp. BRGM 69 ABI 004 BOB, Arch.Dir. Hydraul. et Equip, rural, Ouagadougou.

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(30) GRAVOST M. (1970) - Inventaire des ressources en eaux souterrainesdu cercle de Zorgho (Haute-Volta). Rapp. BRGM 70 ABI 008 BOB,Arch. Dir. Hydraul. et Equip, rural, Ouagadougou.

(31) GREIGERT J. (1973) - Etudes hydrogéologiques pour l'implantation d'unranch d'embouche en Haute-Volta - 2ème phase. Rapport de synthèseconcernant les forages d'eau dans les formations carbonatéesd'Ydouban en Oudalan dans la région de Tin Arkacheîn. Rapp. BRGM73 0UA 004, Arch. Dir. Hydraul. et Equip, rural, Ouagadougou.

(32) GRIVAUX B. (1967) - Sondages de reconnaissance à Ouagadougou. Arch.Dir. Hydraul. et Equip, rural, Ouagadougou.

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(34) H.E.R. (Hydraulique et Equipement rural) (1969) - Note sur les programmesd'études hydrogéologiques et contruction de puits en investissementhumain en Haute-Volta.

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- 45 -

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(50) ORSTOM (1969) - Etude pédologique de la Haute-Volta. Rapport généralde synthèse. Arch. Dir. Hydraul. et Equip, rural, Ouagadougou.

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(52) PALAUSI G. (1958) - Contribution à l'étude géologique et hydrogéo- 'logique des formations primaires au Soudan méridional et enHaute-Volta. Thèse Sees, Nancy ; Bull. Serv. Gêol. etProsp. Min. A.O.F., n° 33, Dakar.

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(55) REYNIES E. de (1975) - Hydraulique humaine - Urgence Sahel 1974 -Création de points d'eau dans 26 centres. Rapp. BURGEAP R 195,Arch. Dir. Hydraul. et Equip, rural, Ouagadougou.

(56) ROCHE J. (1965) - Etude hydrogéologique du cercle de Tenado (Haute-Volta). Rapp. BRGM BOB 65 A 32, Arch. Dir. Hydraul. et Equip,rural, Ouagadougou.

(57) SAUVEL C. (1969) - Inventaire des ressources en eaux souterraines ducercle de Nouna (Haute-Volta). Rapp. BRGM 69 ABI 003 BOB, Arch.Dir. Hydraul. et Equip, rural, Ouagadougou.

(58) SCET - COOP (1964) - Alimentation en eau de Ouagadougou. Etudes hydro-géologiques. Arch. Dir. Hydraul. et Equip, rural, Ouagadougou.

(59) S.I.F. (1961) - Reconnaissance hydrogéologique à Bogandé.Minist. Trav. Publ., Haute-Volta.

(60) S.I.F. (1961) - Reconnaissance hydrogéologique à Boromo.Minist. Trav. Publ., Haute-Volta. . . .

(61) S.I.F. (1961) - Reconnaissance hydrogéologique à Léo.Minist. Trav. Publ., Haute-Volta. :

(62) S.I.F. (1961) - Reconnaissance hydrogéologique à Zabré.Minist. Trav. Publ., Haute-Volta.

(63) S.I.F. (1961) - Reconnaissance hydrogéologique à Boulsa. .Minist. Trav. Publ., Haute-Volta.

(64) S.I.F. (1961) - Reconnaissance hydrogéologique à Dori.Minist. Trav. Publ., Haute-Volta.

(65) S.I.F. (1961) - Calcaire de Tin Hrassan. Coupes géologiques des sondagesP.N.U.D. - Arch. Dir. Géol. et Min., Haute-Volta.

(66) S.I.F. (1961) - Reconnaissance hydrogéologique. Conclusions. Dori-Léo-Bogandé-Boulsa-Boromo. Minist. Trav. Publ., Haute-Volta.

(67) SOURISSEAU B. (1969) - Essai de débit du forage de la formationhospitalière de Barsalogho. Dir. Hydraul. et Equip, rural, Ouagadougou.

(68) SOURISSEAU B. (1969) - Essai de débit du forage de la formationhospitalière de Kongoussi. Dir. Hydraul. et Equip, rural, Ouagadougou.

(69) SOURISSEAU B. (1969) - Essai de débit du puits de Tenkodogo. Dir.Hydraul. et Equip, rural, Ouagadougou.

(70) SOURISSEAU B. (1969) - Essai de débit du forage de la formation hospi-talière de Ziniaré. Dir. Hydraul. et Equip, rural, Ouagadougou. •

(71) SOURISSEAU B. (1969) - Essai de débit du forage de la formation hospi-talière de Pô. Dir. Hydraul. et Equip, rural, Ouagadougou.

(72) SOURISSEAU B. (1969) - Essai de débit du forage de la formation hospi-talière de Bogandé. Dir. Hydraul. et Equip, rural, Ouagadougou.

• •(73) VADON J. (1975) - Inventaire des ressources en eaux souterraines et

détermination des besoins en eau dans les cercles de Diapaga etde Fada-N'Gourma. Rapport BRGM 75 ABI 001 OUA. Arch. Dir. Hydraul.

: et Equip, rural, Ouagadougou.

MALI

* Notice rédigée par le B.C.E.O.M.

RESSOURCES EN EAU SOUTERRAINE DU MALI


Du Sud au Nord, la morphologie générale du Mali peut être sommaire-rement décrite de la manière suivante :

- pénéplaine du bouclier libéro-ivoirien, qui se prolonge en Haute-; Volta,

- plateaux de grès infracambriens de Bamako-Bandiagara-Koutiala etplaine de Nioro-Nara,

- vaste plaine alluviale du "delta intérieur" du Bani-Niger,

- de part et d'autre du plateau de Bandiagara, bassin de Ségou etplaine du Gondo constitués de Continental Terminal,

- vaste bassin sédimentaire de Taoudéni qui s'étend au-delà de lafrontière mauritanienne.

Le "détroit soudanais" formé de C.T. sépare l'affleurement de socledu bouclier libêro-ivoirien de l'Adrar des Iforas, mettant en communicationle bassin de Taoudéni avec le bassin du Niger.

La surface cartographiée est de 807 000 km2.


. C0HT1HEHTAL INTERCALAIRE (ml&ozoZquz) (15-21a-19/21b) *

II contient une nappe généralisée exploitable par puits etforages.

de. hlcuLd (15)

Le fossé de Nara accuse 50 à 80 km de large et une profondeurd'environ 200 m dans son axe de flexion. Plusieurs forages exécutés àl'Ouest de la fosse ont recoupé des grès, des formations argilo-sableuseset un conglomérat de base. L'épaisseur des formations aquifères ne dépassepas 25 m. Les débits obtenus par forage sont de l'ordre de 10 à 15 m3/hpour des rabattements de 20 à 30 m.

L'extension du Continental Intercalaire dans le Fossé de Nara etau Nord de celui-ci, sous le Continental Terminal, étant mal connue, il estdifficile d'avancer un ordre de grandeur des réserves exploitables ; il estclair cependant que les ressources renouvelables sont négligeables.

Numéros de référence portés sur la carte pour caractériser un aquifëre.

- 50 -

ContlnzwtaJL lyvteAcalaJjiz de I'AcUuvi (2la-19/2lb)

D'une extension considérable dans le territoire du Niger, leContinental Intercalaire borde les massifs granitiques précambriens del'Adrar. Il recèle une nappe continue atteinte vers la profondeur de 120 à150 m, à la latitude de Menaka.

Le niveau de l'eau sous le sol se situe entre 35 et 60 m. Lesdébits obtenus par forages profonds de 150 à 200 m sont de l'ordre d'unedizaine de m3/h pour des rabattements compris entre 3 et 10 m.

Ressources


o à 10

utilisables

Surface(km2)

10 190

potentielles (21a)


(Mm3/an)

it o

LameMoy


(mm)

ft o

Coefficient SO0~ 2)

5 à 8

Rabattement(m)

10


0,50 à 1,00

Surface(km2)

10 190


(Mm3)

5 090-10 190

Ressources utilisables potentielles (21b avec 19 en recouvrement)

Coefficient SO0~2)

0,2 à 0,5

Rabattement(m)

100 m sous lesol


0,10 à 0,50-0,21 à 0,43""

Surface(km2)

46 370


(Mm3)

9 900-20 360

" Valeurs extrêmes."" Valeurs pondérées en fonction des surfaces concernées.

- 51 -

. CRETACE - EOCENE INFERIEUR (19)

Ces formations marines occupent le détroit soudanais (fossé d'effon-drement) et reposent au Nord, sur le massif cristallin de l'Adrar des Ifoghas,au Sud, sur les formations précambriennes du Gourma. Ces formations sontconstituées par des sables, argiles et calcaires dans lesquels des foragesrécents ont démontré la possibilité d'exploiter des débits de l'ordre de ladizaine de m3/h pour des rabattements très variables (10 à 30 m ) .

Ressources

Ressource renoua(103 m3/km2)val. extrêmes

0 lï 10

utilisables

Surface(km2)

15 120

potentielles


(Mm3/an)

i+ o

LameMoy.

d'eau infiltréethëor. ëquiv.

(mm)

7^ 0

Coefficient S(10~2)

1 à 3

Rabattement(m)

5


0,05 à 0,10

Surface(km2)

15 120

Volume reserveexploitable

(Mm3)

760-1 510

. CONTINENTAL TERMINAL

Le Continental Terminal, gréseux et argileux, présente une extensionconsidérable : delta intérieur du Niger, Azaouad et bassin de Taoudeni, plainedu Gondo.

ContlmwbcLt Tz/mlnal du delta atnPial (15) :

Directement alimenté par les alluvions quaternaires sur lesquelless'écoule le fleuve Niger, le Continental Terminal contient la plus granderéserve d'eau souterraine de la République du Mali. La nappe du C.T. s'équilibreavec le plan d'eau permanent du fleuve dont l'altitude varie en étiage de 261 mà Mopti à 257 m à Kabara (port de Tombouctou).

A partir de ce plan d'eau, la nappe, libre, s'écoule dans les forma-tions du C.T. jusqu'à 300 km au Nord du fleuve où elle finit par disparaîtresous le double effet des pertes de charges et de 1'evaporation à travers unimportant manteau de sables dunaires secs. La ligne piézométrique accuse unepente moyenne de 1 %> à partir du fleuve. La nappe du C.T. est exploitée pardes puits de 20 à 35 m dans la région de Ségou, de 50 à 60 m au Nord de Maeina,du lac Faguibine et dans les cercles de Tombouctou et de Gao. La salinitéaugmente avec l'éloignement du fleuve.

- 52 -

Les forages assurant l'alimentation des principaux centres situéssur les rives du fleuve présentent les caractéristiques suivantes :

Forage

Segou

Mopti

Sévarê

Tombouctou

Profondeurdu forage

(m)

75/80

75

33

78

Profondeurde l'eau sousle sol (m)

7,0

13,6

14,0

Débit(m3 /h)

45

38

15

30

Rabattement(m)

30,0

4,0

6,0

3,2

Continental TejmXyicUL de Vkzaoaad oX du. Rabbin do. Taouduni (15)

D'une extension géographique très importante, le ContinentalTerminal, formé d'argiles gréseuses bariolées, recouvre les grès et schistesprimaires, le Continental Intercalaire et les formations du Crétacé et de1'Eocène du détroit soudanais. Une dorsale (16) constituée principalement deschistes, orientés SW-NE, joue le rôle d'écran à un écoulement vers le Nordde la nappe alimentée par le fleuve. Dans la majorité des cas, la nappephréatique du C.T. est accessible sous une couverture dunaire de 10 à 50 mpar des puits d'une profondeur de 40 à 60 m.

Les techniques artisanales de construction de puits permettentd'obtenir des débits de 0,5 à 3 m3/h, en fonction de la composition granu-lométrique de l'aquifère, pour 2 ou 3 m de pénétration dans la nappe.

Ressources


0 à 100

utilisables

Surface(km2)

193 270

potentielles (15)


(Mm3/an)

1 000

LameMoy

d'eau infiltrée. thëor. ëquiv.

(mm)

5

Coefficient S(10~2)

1 à 5

Rabattement

(m)

10 (Azaouad)40 (Delta)


0,10 à 5,0"0,30 à 0,70""

Surface(km2)

193 270


(Mm3)

63 660-148 810

" Valeurs extrêmes.":! Valeurs pondérées en fonction des surfaces concernées.

- 53 -

Continental T&mlnal dz la ploÂMi da Gondo (18) (cf. Haute-Volta)

Dans la plaine du Gondo, le C.T. d'une cinquantaine de mètresd'épaisseur (exceptionnellement 120 m dans les fossés d'effondrement descalcaires ou les anciennes dépressions), contient à sa base, au toit descalcaires, une nappe continue a faible débit, drainée par les fracturesdes calcaires.

Ressources


0 à 50

utilisables

Surface(km2)

22 070

potentielles


(Mm 3/an)

450

LameMoy

d'eau infiltrée. thëor. êquiv.

(mm)

20

Coefficient S(10~2)

2 à 5

Rabattement(m)


Reserveexploitable0^n3/km2)

0,10 à 0,25

Surface(km2)

22 070


(Mm3)

2 210-5 520

. ALLUVIONS QUATERNAIRES (15) :

Alluvion du ddUa

Les alluvions argileuses de la cuvette du Niger, reconnues sur unedizaine de mètres d'épaisseur s'étendraient sur une surface de 90 000 km2.Elles recouvrent le Continental Terminal.

Sablte lolizm, de. UaJia

Les sables éoliens discontinus reposant sur les grès ou lesschistes contiennent localement des aquifères de petite dimension, suscep-tibles d'être alimentés par les eaux de pluie concentrées par ruissellement.

€h.g du Tombouctou à Taou.de.ni

Au Nord du 18ème parallèle, dans la zone comprise entre Tombouctouet Taoudeni, des dunes fixées puis vives recouvrent le Continental Terminalsur des épaisseurs de 30 à 50 m.

- 54 -

3 - AQUIFERES DISCONTINUS (tableaux 4a et 4b)

. LE SOCLE [VtâtambnXzn moyen) (12)

Les roches franches du socle précambrien de l'Adrar des Ifoghas et dubouclier guinéen, ivoirien, voltaîque, constituées de formations cristallines(granites) métamorphiques (gneiss, schistes, micaschistes, quartzites) sontintrinsèquement imperméables.

Elles ne deviennent aquifères que sous certaines conditions d'alté-ration et de fracturation.

Pour les granites, l'altération conduit à la formation d'arènessableuses et argileuses localement aquifères.

Pour les schistes, l'altération conduit à des argiles imperméablesen pratique. La présence d'eau est liée à la fracturation de la roche sainesous la zone d'altération argileuse.

Ressources


0 à 100

utilisables

Surface(km2)

147 980

potentielles


(Mm3/an)

2 230 .

LameMoy


(mm)

15

. SEQUENCE'SEDIMENTAÏRE INFRACAMBRIENNE VU G0URMA (16, 17)

Cette séquence fait partie du groupe d'Ydouban à l'intérieur dela boucle du Niger. Les formations du Gourrna se caractérisent par une alter-nance rapide de schistes argileux, de grès, de quartzites, de conglomératsainsi que de calcaires et calcaires dolomitiques.

Les grès, les quartzites, les calcaires dolomitiques peuventêtre localement aquifères. Des forages de 50 à 100 mètres de profondeurimplantés après étude hydrogéologique de subsurface sont susceptibles defournir des débits de l'ordre de 2 à 10 m3/h d'une eau dont le résidu secva de 180 à 400 mg/1.

Les développements karstiques dans les calcaires et calcairesdolomitiques permettent d'obtenir localement des débits plus importantsmais la détection de ces zones aquifères demeure problématique même aprèsétude de subsurface approfondie.

• - 55 -

Ressources utilisables potentielles


0 à 10

Surface(km2)

60 140 (16)


(Mm3/an)

H* 0

Lame d'eau infiltréeMoy. thëor. équiv.

(mm)

i=to


0 à 10

Surface(km2)

22 860 (17)


(Mm3/an)

a- o


(mm)

ht o

. LES GRES VE L'INFRACAMBRIEW (11)

Gfizi> du S-Lka&io

Reconnus par un forage, ces grès se sont révélés secs à Sikassosur une profondeur de 110 mètres. Il s'agit de formations compactes à cimentsiliceux et dépourvues de porosité. Aucun forage n'a atteint la base de cesgrès qui à Bobo-Dioulasso fournissent 50 m3/h.

Gnèi> dz KoLUtiala, de. San, du Torninian

Les formations gréseuses constituant le sous-sol de cetterégion emmagasinent une nappe d'excellente qualité chimique. La per-méabilité des grès est très faible en soi, mais l'existence d'un réseautrès développé des fractures et de fissures permet une exploitation relati-vement aisée de cette ressource.

Sur le plan pratique, des forages implantés sans investigationpréalable, traversant en profondeur des masses gréseuses imprégnées d'eau,n'ont de chance d'être productifs que s'ils recoupent une zone fissurée.

Les niveaux piézométriques s'établissent de 3 à 15 m sous le sol.

GAZA dz Bandlagcma

Les grès de Bandiagara sont mal connus. On peut penser qu'ilsprésentent des caractéristiques hydrogêologiques très voisines de cellesdes grès de San-Tominian. A Bandiagara, un forage d'une centainede mètres a recoupé, vers 80 m, une fracture contenant des eaux en charge.Actuellement, le forage fournit 10 à 20 m3/h, pour un rabattement de 20 m.

de. Bafioulabz, dz Kznizba.

Les massifs gréseux des cercles de Bafoulabé, Kenieba (série deTamboura), ne recèlent en profondeur aucune nappe généralisée.

- 56 -

Les études au sol fondées sur la photogéologie, la géophysiqueet la géologie de détail, permettent de détecter des sites possibles d'im-plantation d'ouvrage, liés à la fracturation.

Des forages d'une profondeur de l'ordre de 50 à 60 m, implantésselon ces méthodes d'étude, permettent dans 60 à 70 % des cas de résoudrele problème de l'alimentation en eau des villages (débits de 1 à 10 m 3/h).

Ressources

Ressource renouv,(1Û3 m3/km2)val. extrêmes

0 à 100

utilisables

Surface(km2)

197 660

potentielles


(Mm3/an)

9 150

LameMoy


(mm)

4-6

. SCHISTES CAMBRIEMS VE NARA (13)

Les schistes de Nara sont imperméables dans leur masse. Ainsi unforage de 242 m foncé à Nara est resté sec. Cependant ces schistes sontaffectés de fractures et localement il existe des structures pièges liéesà cette fracturation.

Les ressources les plus accessibles dans ce secteur sont constituéespar les nappes superficielles contenues dans des sables dunaires et les rem-plissages alluvionnaires.

Ressources

Ressource renouvo(103 m3/km2)val. extrêmes

0 à 25

utilisables

Surface(km2)

56 630

potentielles


(Mm3/an)

230

LameMoy


(mm)

4

. BASSIN VE TAOUDEUl {Cmbnlm au (14)

Les formations sêdimentaires (grès, calcaires et schistes) sontdu point de vue hydrogéologique, très mal connues.

MALI POINTS D'EAU EN ZONE D'AQUIFERES DISCONTINUS TABLEAU! 40

Numéro

d' inventaire

ML 1ML 2ML 3ML 4ML 5ML 6ML 7ML BML 9ML 10ML 11ML 12ML 13ML 14ML 15ML 16ML 17ML 18ML 1 9ML 20ML 21ML 22ML 23ML 24ML 25ML 2 6ML 27ML 2 8ML 29ML 30ML 31ML 32ML 33ML 34ML 35ML 36ML 37ML 3 8ML 39ML 4 0ML 41ML 42ML 4 3ML 44ML 45ML 46HL 47ML 48ML 49ML 5 0ML 51ML 52ML 5 3ML 54ML 55ML S6

NOM

SikassoKoutialaDialakotoKoulikoroKeniebaGruindissouGalassiNanifaraKoundianSoubalaKassanaSitakilyDjibrouyaSanboulaKouroubaKeniegoulouDj imekourouGounfanSadiolaKolinguemouGangonteriSelinnkegniGodiSouroubireDemekeLoubanaBagamaDiakouSegalaDialalcaMarenaKan g ue s sanouYaguine BandaSebetouBanzanaDag-DagNioroNiougomeraDior.gagaYelimaneBandiogoulaKiraneTin MarouTirrijadioumIn DegdabaOuartin DanenAdoufKerariAgora I IAgora IIn LatanTin OunanIn AkassamIn BoufaTin DaouaTin Ahara I I

COORDONNEES

(.ATtTUDE

11° 18* N12° 2 0 '12" 4 5 '12° 5 3 '12° 5 0 '12° 5 7 '12° 58 1

13° OS1

1 3 " OB'13° 13"13" 0 3 '13° O61

13° 13'13" 18'13" 23'13° 29'13" 30'13" 301

13" 53 '14° 01 '14° 05 '14° 06'14° 141

14° 19'14° 20'14° 23 '14° 27'14° 29'14° 33'14° 38'14» 39«14° 53'14° 59'14° 20'14° 25'14° 35'15° 10'15" 05'15° 05'15° 07'15° 16'15° 24'15" IS1

15° 22'15° 54'15° 58'15° 37'1S° 39'16° 05'16" OS'16" 13'16° 07 '16° 09'16° 12'16° 16'16° 401

LONGITUOE

5 ° 4 1 ' W5° 3 5 '

11° 0 2 •7° 331

11° 14'11° 06'11° 05'10" 49'10° 4 1 '10° 50'11° 07'11° 14'11° 14'11" 05'11° 00'11° 34'11° 01 '11° 08'11° 4 P10° 52'10° 56'10° 47'10° 38'10° 29•10° 23 '10° 14'10° 23 '10° 15'10° 59'10" 48'10° 44'10° 36'10° 36'11° 31 '11° 30'11° 26'9° 40'

10° 30"10" 52'10° 34'10° 30'10° 131

1° 181

1° 27'1° 12'1° 50'0° 10'0° 02'0° 15*0° 14'0° 29'1° 53'1° 56'1° 251

1° 58'1° 52'

Profondeur

totale en m

104,06 , 5

62,511,462,529,536,546,061,082,073,573,070,052,574,050,582,055,059,533,836,834,012,214,119,028,321,817,123,538,529,535,541,552,053,550,517,950,5

50,550,550,589,099,087,0

125,095,0

103,090,087,6

134,0B0,065,092,075,598,0

Profondeur de l'eau

sous le sol en m

17,05 , 57 , 32 , 7

9 , 88 ,25 ,0

12,613,3

5 ,05 , 66 , 1

12,85 , 6

12,710,2

4 , 57 , 8

19,58 , 07 , 97 , 47 , 06 , 94 , 18 , 29 , 64 , 2

10,68 , 0

12,010,817,914,0

7 , 410,7

6 , 67 ,2

11,811,8

9 , 319,272,159,841,453,239,337,265,768,463,446,944,971,549,560,4

Débit enmVh ou ms/j

3,6 m3/j0 , 58 ,0

10,01,01,02 , 05 ,00 , 40 , 50 , 13 , 03 , 00 , 21,51,55 ,01,01 ,00 , 52 , 07 , 01,01,02 , 01,01,01,05 , 06 , 07 , 05 ,05 , 00,7 r.2 , 0

1,625,015,00 , 1

12,02 , 00,5 •1,50,030 , 30 , 2

1,50 , 20,030 , 24 , 00 , 6

i ,e3,31,58,0

Rabattement

en m

52,00,8

51,2

15,013,020,015,0


Latérite et grès

Grès et schistes

SchistesGrès-InfracambrienGrê s-InfracambrienGrès-InfracambrienGrês-InfracambrienGrès-InfracambrienGrès-InfracambrienSchistes - Birrj.mienSchistes - BirriroienGrès.InfracambrienGrès-Infra cambrienArgile sableuseGrês-InfracambrienGrès-InfracambrienGranite altéréArgile sableuseArgiliteGrès-CambrienArgile sabieuseArgile sableuseArène doléritiquaArène doléritiqueArène âoléritiqueArgile sableuseJaspe-CaiabrienGrês-InfracambrienJaspeArgilite e t grèsQuartzite-InfracambrIen sup.Grè s-Inf racaaibrienGrès-InÊracambrienftrgilite

Sable argileuxGrès-Infracambrien

Argilite et dolomieArgiliteSchistes, calcaireCalcaireSchistes argileuxSchistes argileux

Grês-quartziteaQuartzitesMicaschistesMicaschistesCalcaireCalcaireCalcschistesCalcschistesCalcaire

I

MALI POINTS D'EAU EN ZONE D'AQUIFERES DISCONTINUS TABLEAU : 4 b


COORDONNEES

LATITUDE

16°16°16°15°12°13°13°13°14°15°15°

42 •45'26'13'53'17*18'211

59'091

21'

LONGITUDE


Profondeur de l'eausous le sot en m


Rabot te me nien m NATURE DE L'AQUIFERE

ML 57ML 58ML 59ML 60ML 61ML 62ML 63ML 64ML 65ML 66ML 67

In TessalitTin TamatTin EchabTin NatasKarabaTorainianSanKaranaGoumdouNaraGuirei

1° 35'1° 47'2° 05'1° 18'4° 52'4° 35'4° 53'4° 10'7° 26'7° 16'7° 05'

70,074,0

116,023,447,5119,5112,234,557,038,039,6

52, B59,092,123,05,1

21,75,914,813,614,54,5

3,11,51,70,21,23,012,03,33,06,02,0

m3/j105

16102

,0,0

,0,0,5

CalcaireMicaschistesSchistes

Latérite et grèsGrès fracturéGrèsSable et doleriteSchistesSchistesDolerite

enco

- 59 -

4 - BIBLIOGRAPHIE

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- 62 -

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MAURITANIE

- 65 -

RESSOURCES EN EAU SOUTERRAINE DE LA MAURITANIE


Seule est cartographiée, la partie du territoire mauritanien situéeau Sud du 20ème degré de latitude nord, soit sur environ 471 000 km2.


. ALLUV10US VU FLEUl/E SENEGAL (1) " :

Composées de limons, sables et argiles, elles sont localement trèsperméables. L'alimentation de la nappe se fait par le fleuve et par la pluie.

Ressources

Ressource renouv" (103 m3/km2)val. extrêmes

0 à 25

utilisables

Surface(km2)

1 530

potentielles


(Mm3/an)

20

LameMoy


(mm)

13

Coefficient S(10 2)

1 à 2

Rabattement(m)

5

Reserveexploitable(Mm3 /km2)

0,05 à 0,10

Surface(km2)

1 530


(Mm3)

80-150

. SABLES PUWAÎRES (2) " :

La dépression de l'Aouker et, plus au Nord, la bordure des grés sili-ceux primaires, sont recouvertes de sables éoliens où les puits trouvent l'eauentre 20 et 30 m sous le sol. L'alimentation directe est rare par suite de lafaible hauteur de pluie. Plus appréciable est l'action des eaux d'épandageissues de la falaise gréseuse du Dhar.

Ressources


0 à 25

utilisables

Surface(km2)

128 770

potentielles


(Mm3/an)

80

LameMoy


(mm)

0,6

" Numéro de référence porté sur la carte pour caractériser un aquifère.

- 66 -

Coefficient S(10~2)

2 à 8

Rabattement(m)

5


0,10 à 0,50"0,17 à 0,37""

Surface(km2)

128 770


(Mm3)

22 140-47 640

. CONTINENTAL TERMINAL (3) :

La nappe libre et semi-captive se trouve souvent dans deux niveauxde sables et de grès plus ou moins argileux, séparés par une série à tendanceargileuse. L'épaisseur du C.T. varie de quelques dizaines de mètres à 100-200 mvers l'Ouest. Le fleuve Sénégal alimente la nappe tout au long de son coursinférieur.

Ressources

Ressource renouv(103 m

3/km2)val. extrêmes

0 à 10

utilisables

Surface(km2)

54 360

potentielles


(Mm3/an)

O- o

LameMoy


(mm)

#0

Coefficient S(10~2)

2 à 8

Rabattement(m)



0,05 à 2,50"0,40 à 0,91-"

Surface(km2)

54 360


(Mm3)

22 260-49 800

. FORMATION VE L'EOCENE (4b) :

Sous la couverture du Continental Terminal, les grès et sablesdu Lutétien de la bordure orientale du bassin mauritanien, recèlent unenappe libre généralisée. Au Nord du 18ème parallèle, la surface piézométriqueoffre la particularité d'être "en creux" (dépression fermée). Au Sud le fleuveSénégal, alimente la nappe, fait confirmé par la piézométrie. Vers l'Est, dansla zone (9a), les niveaux piêzométriques étant sous le mur des formationséocènes, la ressource est celle du substratum schisteux (12).

" Valeurx extrêmes.""Valeurs pondérées en fonction des surfaces concernées.

- 67 -



0 à 10

Surface(km2)

W 27° (15+9c


(Mm3/an)

=ft o

Lame d'eau infiltréeMoy. thêor. équiv.

(mm)

# 0

Coefficient S

(io-2)

1 à 5

Rabattement(m)

10


0,1 à 0,5"0,15 à 0,34"

Surface(km2)

15 820(15


(Mm3)

2 420-5 350


. GRES IMFRACAMBRIEMS ET PRIMAIRES (10) et (11)

Ce sont des grès plus ou moins argileux qui forment de vastes pla-teaux à l'Est et au Nord du socle cristallin (12). Ils présentent des facièstrès variés, silicifiés, argileux, calcareux et localement des intercalationsd'argiles, de calcaires ou de dolomies (10). Les réservoirs traditionnellementexploités sont les franges d'altération superficielles et les alluvions. Maisil existe également des nappes, mal connues, localement captives, vraisembla-blement liées aux réseaux de fractures et/ou à certains faciès possédant uneperméabilité originelle ou acquise, non négligeable dont les dolomies karstifiéesau pied du massif du Tagant et de l'Assaba (10) sont un exemple.

Ressources utilisables potentielles- Grës précambriens et primaires (10 et 11)


0 à 25

Surface(km2)

77 490


(Mm3/an)

130

Lame d'eau infiltréeMoy. théor. équiv.

(mm)

2

- Nappe des dolomies du pied du massif du Tagant et de l'Assaba (10)

Coefficient S(10"2)

3 à 6

Rabattement(m)

5


0,15 à 0,30

Surface(km2)

4-05


(Mm3)

60-120

Les ressources renouvelables de l'aquifère ;(10)proviennent d'uneconcentration du ruissellement dans un bassin versant étendu et non d'unealimentation directe. Présentement, elles ne sont pas évaluées, mais certaine-ment imp ort ant e s.

- 68 -

. SOCLE CRISTALLIN ET CRISTALLOVHVLLÏEN (12)

Cette série fortement tectonisée à prédominance schisteuse, est in-jectée de granites, de dolérites et de roches basiques. On tire localementquelque ressource de la frange d'altération et principalement sous le réseauhydrographique à écoulement temporaire. Des nappes de sous-écoulement réa-limentées par le ruissellement sont parfois exploitables (Akjoujt).


Ressource renouv(103 m3/km2)val- extrêmes

0 à 25

Surface(km2)

57 820

Volume ressourcerenouv, natur.

(Mm3/an)

30

Lame d'eau infiltreeMoy. théor. ëquiv.

(mm)

0,5

. VELÏTES VU HOVH (13)

Ces roches sont perméables dans les 15 à 20 premiers mètres, grâceà un réseau de diaclases et de fissures, parfois très dense5 qui s'accentuefréquemment le long des accidents tectoniques. Des filons de dolérite recou-pent les pélites et jouent probablement le rôle de drains vis-à-vis des for-mations d'altération argileuse.

Sous la plaine de l'Aouker, la zone (9b) est constituée par unbombement des pélites qui s'élève au-dessus de la surface piézométriqueenvironnante. Ce domaine, par sa position perchée, est stérile.



0 à 10

Surface(km2)

50 650


(Mm3/an)

a- o

Lame d'eau infiltréeMoy. théor équiv.

(mm)

ft 0

MAURITANIE POINTS D'EAU EN ZONE D'AQUIFERES DISCONTINUS TABLEAU ! 5 b

Numéro

d'inventaire NOMCOORDONNEES

LATITUDE LONGITUDE


Profondeur de l'eousous le sol en m

Débit en

m'/h ou m3/jRabattement

en in NATURE DE L'AQOJFERE

MR 56MR 57

MR SSMR 59

Ahel BabaAgiert

Ayntel BarkaBou Nouara

16" 32' 00" N16° 28' 00"

15° 48' 00"15° 39• 00"

10° 051 00" W9° 18' 00"

9° 18' 00"10° 00' 00"

2,08,0

9,04,0

(07-56)

(05-59)(02-60)

3,0 m3/j0,5

2,00,5 à 2,0

AlluvionsSables, schistes duHodh-CambrienSchistes - CambrienSchistes - Cambrien

oI

- 71 -

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- 79 -

RESSOURCES EN EAU SOUTERRAINE DU NIGER


Les ressources sont cartographiées sur le territoire nigérien, auSud du 20ème degré de latitude nord, soit sur environ 988 900 km2.


. CONTINENTAL TERMINAL VU SASSIN NIGERIEN (20) :

C'est un ensemble de grès argileux et d'argiles où s'individualisentdes sables bien classés. La nappe superficielle libre (phréatique) contenuedans les niveaux supérieurs de cet ensemble s'étend dans tout le bassin.

Dans la partie orientale, deux nappes captives sous-jacentes formentavec la précédente un système multicouche.

Dans un but de simplification pour l'évaluation des ressources cesystème multicouche a été assimilé à un aquifère généralisé libre.



0 à 50

Surface(km2)

96 100


(Mm3/an)

1 220

Lame d'eau infiltréeMoy. théor. ëquiv.

(mm)

13

Coefficient Sdû"2)

1,0 à 8,0

Rabattement(m)



0,05 à 5,0",,0,m à 0,95""

Surface(km2)

96 100


(Mm3)

39 770-91 510

...••". CONTINENTAL INTERCALAIRE (21a-21±» et 19) :

C'est une importante série continentale épaisse de 500 à 700 m,composée de grès, grès argileux, sables et argiles.

La série est affleurante dans la zone (21a) et recouverte, dans leszones 19/21b et 20/21b, par un toit argileux imperméable (Crétacé, Palêocène),mettant la nappe en charge. L'épaisseur de ce toit peut atteindre 600 m sousla zone 20/21b (Crétacé, Paléocène, Continental Terminal).

Un important phénomène d'artésianisme met en valeur la situationtopographique privilégiée des vallées du Dallol, par rapport aux plateauxenvironnants du bassin du Niger.

" Valeurs extrêmes:i" Valeurs pondérées en fonction des surfaces concernées

- 80 -

. ^ Bien que mal reconnus, ces grès dans la région du Tegama, laissentprévoir de très importantes réserves encore non exploitées car trop profondes,

Ressources utilisables potentielles (21a)- Nappe libre (21a)


0 à 50

Surface(km2)

222 660


(Mm3/an)

650


(mm)

3

Coefficient S

(io-2)

5,0 à 10,0

Rabattement(m)

10

Reserveexploitable(Mm3/km2)

0,5 à 1,0

Surface(km2)

222 660


(Mm3)

111 330-222 66C

- Nappe captive (21a avec 20, 21b et 19 en recouvrement)

Coefficient S

(io-2)

0,1 à 0,5

Rabattement(m)

100 m sousle sol


0,04 à 0,5".,,,0,17 à 0,37

Surface(km2)

164 560


(Mm3)

28 210-60 740

. GRES V'AGAVES OU VE ( 2 2 ) :

Ces grès contiennent une nappe captive, parfois jaillissante. Cettenappe, d'un grand intérêt pratique, présente des eaux douces entre les méri-diens d'Agadès et de In Gai.

A l'Est, les grès deviennent plus argileux. A l'Ouest, ils reposenten discordance sur des grès primaires contenant des eaux salées. L'exploitationde cette ressource pose donc un problème : le risque de déplacement du "frontsalé" de l'Ouest vers l'Est.

La surface d'alimentation directe des grès d'Agadès, très réduite,se limite à leur zone d'affleurement en piémont de l'Aïr. Le ruissellement,concentré par les oueds de l'Aïr, constitue l'essentiel de cette alimentationqui reste toutefois négligeable en regard des réserves exploitables.

" Valeurs extrêmes

::îc Valeurs pondérées en fonction des surfaces considérées

- 81 -


Coefficient S(lu'2)

0,5 à 0,8

Rabattement(m)

100 ra sous lesol


0,5 à 1,0

Surface(km2)

27 270


(Mm3)

13 640-27 270

. GRES VE TELOUA (23) :

Au Nord du 18ème parallèle, les grès de Teloua constituent unaquifère assez médiocre le plus souvent captif, non jaillissant ; le niveaud'équilibre de la nappe se situe entre 30 et 90 m de profondeur.


Coefficient S(10-2)

0,1 à 0,2

Rabattement(m)

100 m sousle sol


0,05 à 0,1

Surface(km2)

26 1+60


(Mm3)

1 320-2 650

. GRES PRIMAIRES (23 et

Entre le socle de l'Air (12) et les grès de Teloua (23) existentquatre aquifères principaux, gréseux ou sableux, isolés les uns des autrespar de puissantes séries argileuses.

Happe, de. V Oàdovlcltn : bien que non exploitée actuellement lanappe des grès de l'Ordovicien par l'importance de sa superficie et de sonvolume, sa. bonne perméabilité, ses qualités chimiques excellentes et son arté-sianisme étendu, constitue une ressource potentielle considérable. L'inconvénientmajeur reste sa grande profondeur, la moitié de la nappe se trouvant à plusde 800 m sa profondeur. Située en Algérie pour sa plus grande part, elle nedéborde que très légèrement sur le Niger.

Happa du. Vz\JonÂ.<Ln Aup&UeuA : cette série gréseuse est plus argi-leuse que la précédente. En bordure de l'Aïr l'existence de petits niveauxgréseux grossiers permet l'exploitation de cette nappe qui demeure malgrétout de peu d'intérêt en regard de la nappe du Viséen inférieur qui la surmonte.

Happte da Caxbonl^QAQ., elles comprennent :

- la nappe des grès de Farazekat (Viséen inférieur) très largementcaptive et le plus souvent jaillissante permet aux forages qui l'exploitentde fournir des débits artésiens variant de 3 à 4 m3/h à Fouka, à une trentainede m /h à Tessellamane ; les eaux sont douces dans la partie septentrionalede 1'aquifère, salées dans sa partie méridionale.

- la nappe des grès de Tagora (Namurien) contenue dans deux niveaux

- 82 -

L'alimentation directe de ces nappes, en général captives, estnégligeable en regard des réserves exploitables.


Coefficient S(lu"2)

0,4 à 0,8Ordov.

0,4 à 0,8Viséen

Rabattement(m)

100 m sousle sol

100 m sousle sol


0,45 à 1,0

0,45 à 1,0

Surface(km2)

5 000

30 000


(Mm3)

2 250 - 5 000

13 500-30 000

. SERIES VU CRETACE SUPERIEUR AU CONTINENTAL TERMINAL VE L'EST NIGERIEN (25)

Cette zone correspond aux bassins sédimentaires de Termit-Agadem d'unepart, Bilma d'autre part (secteur Nord de 25).

La structure de ces bassins est mal connue ; un puissant erg la masqueen surface de façon continue à l'exception des massifs gréseux de Termit-Agademet Bilma. :

Pour ce qui concerne le bassin de Termit-Agadem, les formations duContinental Intercalaire s'ennoient sous le Crétacé moyen et supérieur,argileux sur une grande épaisseur, puis gréseux à son sommet.

L'existence de points d'eau au pied des massifs de Termît permetde supposer l'existence d'une nappe généralisée au niveau de la séquencegréseuse supérieure.

Pour ce qui concerne le bassin de Bilma, le schéma serait sensiblementidentique à la différence près qu'au Nord du bassin les formations du Crétacéreposent directement sur le socle ou les formations primaires.

La formation des grès de Bilma équivalente aux grès de Termitcontiendrait une nappe généralisée se manifestant par les résurgences de Bilma.

En l'absence de données concrètes d'une part sur la géométrie desaquifères probablement contenus dans les grès crétacés, d'autre part sur lescaractéristiques hydrauliques de ces grès, il n'est pas possible en l'étatactuel des connaissances d'évaluer précisemment les réserves utilisables.

A titre purement hypothétique, les réserves exploitables ont étécartographiées dans la gamme 0,45 à 1,0 Mm3/km2.

. TENERE VE TAFASSASSET (26)

Aucun point d'eau n'y est connu. Les données géophysiquessuggèrent sous la couverture sableuse, l'existence possible d'un fossé tecto-nique à remplissage sédimentaire qui contiendrait alors des eaux captives.

En l'absence de données concrètes et compte tenu des hauteursde pluie connues dans ces régions, il n'est pas possible de définir des res-sources utilisables.

- 83 -

. BASSIN VBS KORAMAS (27) :

Le complexe aquifère correspondant au bassin des Koramas est assi-milable à un aquifère bicouche.

La couche supérieure essentiellement silteuse, parfois sablo-argileuse,recèle une nappe réalimentée par les pluies, affleurante dans les valléesalluviales et les dépressions topographiques. Cette nappe n'existe en pratiqueet n'est exploitable que dans et à proximité immédiate de ces vallées etdépressions. Cette couche bénéficie de ressources renouvelables importantesmais difficilement mobilisables en l'absence de réserve exploitable conséquente.La couche inférieure, constituée par les formations argilo-sableuses duContinental Terminal recèle un aquifère généralisé qui ne bénéficie pasdirectement des apports par les pluies mais recèle des réserves exploitablesdifficilement mobilisables, elles-aussi, en fonction d'une perméabilitéapparemment faible.



50 à 200

Surface(km2)

1M- 850


(Mm3/an)

1 890


(mm)

127

Coefficient Sdû"2)

1 à 2,5

Rabattement(m)

10 m


0,1 à 0,25

Surface(km2)

m 850


(Mm3)

1 480-3 710

. PLIOQUATERNAIRE (28) :

Une série fluvio-lacustre et des dunes constituent 1'aquifèresupérieur libre centré sur le lac Tchad. L'hétérogénéité y est la règle.

Dans les niveaux inférieurs de cette série, également constituésde sables, une nappe captive appelée "nappe moyenne sous pression des formationsdu Tchad", offre d'excellentes ressources autour du lac Tchad où elle estartésienne.

La profondeur du toit de 1'aquifère est de 250 à 300 m. Une reconnais-sance par forage à Maïdougouri, au Nigeria, laisserait supposer l'existenced'une nappe sous-jacente à plus de 500 m sous le sol, avec une charge supérieureà celle de la nappe moyenne.

- 84 -

Ressources utilisables potentielles (28-30)

- Nappe supérieure libre


0 à 50

Surface(km2)

104 330


(Mm3/an)

330

Lame d'eau infiltréeMoy, théor. ëquiv.

(mm)

3

Coefficient S(io-2)

1 à 10

Rabattement(m)



::0,05 à 5,0 .„,0,25 à 0,55'""

Surface(km2)

104 330


(Mm3)

26 980-57 470

- Nappe moyenne sous pression

Coefficient S(io-2)

0,2 à 0,8

Rabattement(m)

100 m sous lesol


0,25 à 0,5

Surface(km2)

25 990


(Mm3)

6 500-12 990

. CONTINENTAL TERMINAL VES PAYS BAS (31)

On manque de données pour limiter précisément cette formationque l'on connaît par analogie avec sa partie tchadienne.



0 à 10

Surface(km2)

35 550


(Mm3/an)

ft 0


(mm)

Coefficient S

,(io~2)

5 à 10

Rabattement

(m)

5


0,25 à 0,50

Surface

(km2)

35 550


(Mm3)

8 890-17 780

" Valeurs extrêmes.

"" Valeurs pondérées en fonction des surfaces concernées.

- 85 - : . .

. CAMBRIEN-l/ISEEN (32)

Constitué de grès grossiers et de grès kaoliniques. On supposequ'il contient une nappe généralisée, reconnue à Largeau (Tchad).



0 à 10

Surface(km2)

15 480


(Mm3/an)

44- 0

Lame d'eau infiltréeMoy, théor. équiv.

(mm)

Coefficient S(10-2)

5 à 10

Rabattement

(m)

10


0,5 à 1,0

Surface

(km2)

15 480


(Mm3)

7 740-15 480


. SOCLE CRISTALLIN ET CRÏSTALLOPWLLIEN (12)

II est principalement représenté par le bouclier voltaïque au Sud,l'Aïr au Nord, ainsi que par quelques pointements tels que les massifs deMaradi et de Zinder.

BouctLeA. voltalque, : la région du Liptako (16) est constituée parles formations du Précambrien moyen et supérieur, formées de schistes, quartziteset roches vertes, injectées de granite ou de roches basiques.

Ces formations n'offrent de ressources importantes que dans leurzone d'altération, étroitement liée à des facteurs tectoniques.

AÀA : Seules sont connues, les nappes alluviales, et les nappesd'inféroflux alimentées par la concentration du ruissellement dans le réseauhydrographique. On notera l'altération kaolinique des granites, des gneiss,et des leptynites qui s'oppose à la pénétration des eaux dans les fissures. :

Mais l'existence d'épaisses séries de calcaires métamorphiques et de quart-zites laisse entrevoir des possibilités de réserves en profondeur.

^ du IZndifl : Le Damagarim et le Mounio, constitués d'arkose,sont en partie recouverts de sables éoliens.

Les nappes sont localisées dans les thalwegs et alimentées par leruissellement.



0 à 100

Surface(km2)

127 190


(Mm3/an)

340


(mm)

3

NIGER POINTS D'EAU EN ZONE D'AQUIFERES DISCONTINUS TABLEAU : 6 0

Numéro

d' inventaire

N IN 2N 3N 4H SN 6N 7H BK 9N 10K 11N 12N 13N 14N 15N 16N 17N 18N 19K 20N 21N 22N 23N 24N 25N 26N 27N 28

N 29N 30K 31N 32N 33N 34

N 35N 36N 37K 38M 39N 40N 41N 42N 43H 44N 45H 46N 47N 48N 49N 50N 51

N 52K 53N 54N 55

NOM

FiskineFALANamanderiKorontonndiIn BoramIn EbaoMogasBanezoumbouGuenobouFonekoDibiloLoudjiTin AwarafcTone KassaKoulamSabkouPogwaBondyoTonndi GoungouAga GarlDinkaKo dan BarkeLourgouKoliaKoubalBossou BangouKofounoGadabo SGadabo NMariKooumTaboratTag an TassouSangaraSebangouSara KoareToumkoussIn AmakaTongorsoTin GaraGassa ZibaAssou Bangou NAssou Bangou SGala BangouKoulogaZaroum Dare NZaroum Dare STioîtt BangouTonkosomKassi GorouHassou BangouKoare

Tassi BeriTonndi BandaNielyGolabon

14"14°14°14°14°14°14°14°14°14°14°14°14°14°14°14°13°13°13°13"13°13°13°14°14°14°14°14°14*14°14°14°14°14°14°14°14°14"14°14°14°14°14°14"14°14°14°14°14°14°

14°14°13°13°13°

COORDONNEES

LATITUDE

19'13'16'21'25'33 •

3a1

06'00 '07 •12'25'20'16'22'

21'49'52'S01

50'46'50'56'22'29 i29'29 •32'33*14'07'17'31'

32'14'31'42'07'42'57'28'19'10*05*05'54'53'49'48'46'

41'41'41'43'41'

30" »25"50"50"30"45"10"30"15"40"40"55"25"40"40"00"55"00"10"25"30"45"20"30"25"55"25"35"

oor40"40"15"15"35"55"10"25"20"30"15"45"25"45"25"10"10"20"55"0555"

10"40"15"25"00"

1

0°0°0"0°0°0°0°0°0°0°0°0°0°0°0°0°0°0°0"0°0°0°0°1°1°1°1°1°1°1°1°1°1°1°1°1°1°1°1°1°1°1"1°1-1°1°1°1°1°1°

Ie

1°1°1°1°

.ONGITUDE

40'42'38'44 •37'49'49 >37'45'43'46'59'24'46'42'40'39'54'50'53'49'49*43'15'111

15'18'

IB'18'3105'21 '33'14'16'00'13'15'18'19'29 '44'47'47'52'46'46'48'40'34'

35'37'50'52'50'

38" W05"55"00"25"30"00"15"51"50"45"50"10"30"25"00"10"00"10"25"25"30"20"20"55"05"05"45"45"35"45"45"00"10"50"10"45"45"25"20"45"10"15"35"30"20"20"35"45"00"

10"00"30"25"45"

Profondeur

totale en m

2,24,18,55,83,85,47,93,49,113,63,2

32,55,81,85,22,39,23,33,42,23,02,72,326,715,927,425,525,226,923,424,49,625,015,B28,726,017,631,219,744,844,450,848,03a,640,550,553,026,848,953,0

60,055,0

9,141,67,6

Profondeur de l'eau

sous le sol en m

2,14,08,45,72,75,27,83,24,63,43,1

22,55,71,75,12,28,83,13,32,02,82,62,211,515,219,323,020,726,823,124,39,523,415,626,416,69,631,119,043,325,250,744,638,540,450,452,026,748,252,5

59,854,89,027,97,5

Débit enm'/h ou m^j

2,0 **n0,30,80,14,02,02,00,7

14,424,01,5

33,60,50,50,23,00,20,50,51,00,90,93,00,28,0

15,04,09,09,00,30,1

40,015,010,027,610,80,83,00,36,03,07,0

139,30,20,212,06,00,6

36,00,6

10,04,00,17,00,6

Rabatttmant

en m NATURE DE L'AOUiFERE

Arène granitiqueArène granitiqueArène granitiqueArène granitiqueArène granitiqueArène granitiqueArène granitiqueArène granitiqueArène granitiqueRoche verteArène granitiqueRoches vertesSchistesLatériteLatériteArène granitiqueArène granitiqueArène granitiqueArène granitiqueArène granitiquefirène granitiqueArène granitiqueLatériteArène granitiqueArène granitiqueArène granitiqueArène granitiqueArène granitiqueArène granitiqueArène granitiqueArène granitiqueArène granitiqueArène granitiqueArène granitiqueArène granitiqueArène granitiqueMigmatitesRoches vertesRoches vertesSchistesSchistesSchistesSchistesSchistesSchistesSchistesSchiste3SchistesSchistesSchistes

SchistesSchistesArène granitiqueArène granitiqueArène granitique

NIGER POINTS D'EAU EN ZONE D'AQUIFERES DISCONTINUS TABLEAU ! 6 b

Numéro

d'inventaire

H 56N 57N 58N 59N 60K 61H 62N 63H 64N 65N 66N 67N 68Si 69N 70H 71H 72N 73K 74N 75K 76N 77N 78N 79N 80N 81H 82N 83N 84N 85N 86

NOM

LonâyoriNydlagarlLonngareGouriaGuide1GuirguelLamorde TorodiTiel ihatouKobionHedaBorou BangouTilboyeBougoumToulwareXoroo BangouFatayFara GourouSaaguiaLiboreKahelGoroubo KabeLe1eye BangouBobielEekiteSiriniereFîraouSagatiLeleriScunga Dos saTombc-hamaTa lamb ou

COORDONNEES

LATITUDE

1 3 " 3 9 ' 4 0 " N13° 1 9 ' 4 5 "13° 1 1 ' 2 0 "13° 09' 05"13° 19' 45"13° 43' 30"13° 07' 15"13° 54' 40"13" 08' 30"13° 04' 30"13° 56' 00"13° 01 ' 55"13" 26' 0013" 18' 05"13° 57' 10"13° 5 1 ' 00"13* 38* 00"13° 27' 30"13° 25' 55"13" 20" 55!ï13" 39' 20"13" 35 ' 25"13" 33' 40"13" 26' 05"15° 21 ' 15"15" 01 ' 20"12° 57' 20"12° 3B' 40"12° 52' 30"12° 4B' 00"12" 05 ' 40"

LONGITUDE

1° 5 2 ' 00" W1» 4 ? ' 3 5 "1° 3 9 ' 3 0 "1° 39" 3 5 "1° 4 0 ' 0 5 "1° 0 4 ' 3 5 "1° 48 ' 15"1° 35 ' 50"1° 45' 35"1° 39' 15"1° 4 1 ' 40"1° 24' 25"1° 59' 20"1" 56' 05"1° 47' 10"1° 52* 05"1° 58 ' 25"2° 06' 35"2° 11' 55"2° 09' 45"2° 09' 15"2° OB' 00"2° 06' 30"2° 10* 20"2" 17' 45"1" 40' 15"1° 53 ' 25"2" 22' 10"2° 25 ' 55"2° 32' 25"3° 20' 25"

Profondeur

totofe en m

11,618,813,415,021,7

5 ,218,215,412,326,633,223,037,042,430,857,511,05 , 9

16,115,410,629,937,923,711,670,039,711,115,454,116,2

Profondeur de l'eau

sous te sol en m

11,515,813,214,221,1

5 , 115,015,312,221,133,219,233,336,030,757,4

9,S4 , 9

14,31 5 , X

9 ,425,028,414,110,169,935,611,011,244,710,5

Débit enm3/h ou ms/j

0,059 ,01,53 , 03 ,0

15,02880,0

0 , 12 , 0

10,00 , 5

240,072,0

2 , 015,0

0 , 50 , 1

288,010,0

0 , 320,0

6 , 015,036,030,0

0 , 396,0

1,58 , 0

88,836,0

Rabattement

en mfe ft M ^>"ft • 04 . i^* 0 4 • * & S A. 4%.! • 1 ^ * ^ ^ 0% ^ "

NATURE DE V AOUIFERE

Arène granitiqueArène granitiqueArène granitiqueArène granitiqueArène granitiqueArène granitiqueArène granitiqueArène granitiqueArène granitiqueMigrnatitesRoches vertesFilon de quartzSchistesSchistesSchistesSchistesSchistesAlluvionsAlluvionsSchistesSchistesSchistesSchistesSchistesSchistesSchistesGranitePelitesSchistesSchistesSchistes

- 88 -

4 - BIBLIOGRAPHIE

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- 89 -

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(41) TIRAT M. (1964) - Contribution à l'étude hydrogéologique du Continentalterminal. Rapp. BRGM 64 A 1, Arch. Minist. T.P. et Mines, Niamey.

SÉNÉGAL

- 93 -

RESSOURCES EN EAU SOUTERRAINE DU SENEGAL


L'ensemble du Sénégal est cartographie. On distingue essentiellementle socle qui constitue la partie orientale et les formations sédimentaires dubassin sénégalo-mauritanien qui couvrent le reste du pays.

Les aquifères généralisés sont principalement localisés dans lesformations sédimentaires occidentales, le socle ne recelant que des aquifèresdiscontinus. La surface cartographiée est de 195 500 km •


. ALLUVIONS VU FLEUI/E SENEGAL (1)«

Composés de sables, limons et argiles, ils sont localement très

perméables.

L'alimentation de la nappe se fait par le fleuve et par les pluies.

La zone salée du delta a été exclue lors du calcul des ressources

utilisables.Ressources utilisables potentielles


0 à 25

Surface(km2)

4 090


(Mm3/an)

50

Lame d'eau infiltréeMoy. théor. ëquiv.

(mm)

13

Coefficient Sdû"2)

i à 2

Rabattement(m)

5 '


0,05 à 0,1

Surface(km2)

4 090


(Mm3)

210-410

. SABLES VUHAUES (2)»

De Dakar à Saint-Louis, le long de l'Océan, les sables dunaires renfer-ment un aquifère très intéressant, dont la ressource varie avec la morphologiedu substratum creusé de paléo-vallées. L'aquifère est libre et bien alimentépar les pluies. A l'extrémité de la presqu'île du Cap-Vert il devientcaptif sous un toit basaltique.

Numéro de référence porté sur la carte pour caractériser un aquifère.

- 94 -



0 à 150

Surface(km2)

5 020


(Mm3/an)

210

Lame d'eau infiltréeMoy. thëor, équiv.

(mm)

Coefficient S(I0~2)

10 à 12

Rabattement(m)



0,1 à 5,0"0,5 à l,2"!î

Surface(km2)

5 020


(Mm3)

2 540-5 990

. CONTINENTAL TERMINAL (3)

Les niveaux de grès argileux ou de sable de quelques dizaines demètres à 100-200 m d'épaisseur recouvrent les 4/5 du bassin sénégalais. Lanappe peut y être considérée comme libre en première approximation. EnCasamance et en Sine-Gambie, elle est alimentée par les pluies et la Gambie.La Casamance et le Sine Saloum sont en relation avec la nappe.

On notera la dépression fermée de la surface piézométrique au Sénégaloriental et central.

Ressources


0 à 200

utilisables

Surface

(km2)

104 990

potentielles


(Mm3/an)

7 460

LameMoy


(mm)

72

Coefficient S(10-2)

1 à 10

Rabattement

(m)



0,05 à 5,0-0,4 à 0,9":!

Surface(km2)

104 990


(Mm3)

44 040-94 820

. FORMATIONS VE L'EOCEME (4a)

Sous la couverture de Continental Terminal, les calcaires et dolo-mies karstifiés du Lutétien contiennent une nappe généralisée permettant desdébits de production variables mais pouvant atteindre 100 m3/h.

:î Valeurs extrêmes5": Valeurs pondérées en fonction des surfaces concernées.

- 95 -

Ressources


0 à 50

utilisables

Surface(km2)

1 890

potentielles


(Mm3/an)

30

LameMoy.

d'eau infiltréethéor. equiv.

(mm)

16

Coefficient S(10-2)

5 à 10

Rabattement

(m)

10


0,5 à 1,0

Surface

(km2)

1 890


(Mm3)

940-1 890

. CALCAIRES VU PALEOŒhlE (5)

Dans la presqu'île du Cap Vert, les calcaires paléocènes profondé-ment karstifiés contiennent une nappe fortement productive (200 à 500 m /hpar forage).

Cette nappe est libre, lorsque les formations Eocènes (argileuses)qui la surmontent sont érodées, captives lorsqu'elles existent.

Cette nappe limitée latéralement, vers l'ouest par une évolutionrapide de faciès (passage à des argiles), vers l'est par une disparition dela karstification, est en relation hydraulique avec la nappe "Maestrichtienne"

Les ressourses utilisables évaluées sur simulateur (modèle mathéma-tique) sont de :

1 760 Mm3 pour un rabattement 10 m (exploitation simulée sur 50 ans),

Cette valeur intègre la rêalimentation saisonnière par les pluies,et le drainage latéral de la nappe "Maestrichtienne" (6).

. SABLES ET GRES MAESTRICtfTIÊWS (6)

Ils constituent l'aquifère le plus important du Sénégal. Ils sontprésents presque partout en profondeur, recouverts par les formations précé-dentes. Ils n'affleurent que dans le petit massif de N'Diass, encadrés parles calcaires paléocènes (5). Epais de 200 à 250 m en moyenne, ils contien-nent une nappe captive ascendante, pouvant fournir dans les forages desdébits de l'ordre de 150 à 200 m3/h, bien que ceux-ci n'exploitent que latranche supérieure du réservoir. La profondeur du toit de l'aquifère peutatteindre 550 m sous le sol.

- 96 -

Les ressources utilisables évaluées sur simulateur pour la partieoccidentale de la nappe (6) sont de :

1 260 Mm3 pour un rabattement compris entre 10 et 20 m (exploitationsimulée sur 50 ans).

Cette valeur intègre la réalimentation saisonnière par les pluies (6)et le prélèvement sur les réserves exploitables de l'ensemble de la nappe"Maestrichtienne".

suivant.Pour l'ensemble de la nappe les évaluations conduisent au tableau


Coefficient S(10-2)

0,2 à 1,5

Rabattement

(m)

100 m sousle sol


0,1 à 5,0"0,25 à 0,53""

Surface(km2)

150 367


(Mm3)

38 54-0-80 960

3 - AQUIFERES DISCONTINUS (tableau 7)

. SOCLE CRISTALLIN ET CRISTALLOPHYLLIEN (12)

Cette série fortement tectonisée, à prédominance schisteuse, estinjectée de granites et de roches basiques. Les ressources sont localiséesdans la frange d'altération et dans les zones fissurées et fracturées. Desnappes de sous-écoulement, réalimentées par le ruissellement sont parfoisexploitables.

Ressources


0 à 50

utilisables

Surface(km2)

31 660

potentielles


(Mm3/an)

820

LameMoy


(mm)

26

. MARW0 CALCAIRES EÛCEHES (8)

Les calcaires karstiques du Lutêtien, passent latéralement, versl'Est et le Nord à des marnes et argiles, contenant des lentilles calcairessporadiques, qui ne fournissent que des débits faibles et localisés.



0 à 100

Surface(km2)

44 590


(Mm3/an)

720


(mm)

16

" Valeurs extrêmes"" Valeurs pondérées en fonction des surfaces concernées.

SENEGAL POINTS D'EAU EN ZONE D'AQUIFERES DISCONTINUS TABLEAU I 7

Numéro

û' inventaire

S 1S 2S 3S 4S 5S 6S 7S 8S 9S 10S 11S 12S 13S 14S 15S 16S 17S 18S 19S 20S 21S 22S 23S 24S 25S 26S 27S 23S 29S 30S 31S 32S 33S 34S 35S 36S 37S 38S 39S 40S 41S 42S 43S 44

NOM

KossantoBandafassiSarayaSamekoutaHissiraM ' DebouSameKipsI leBoutougoufaraNieaenikeDialafiOumbareBelleGouniaTo urineMedina Samba GouroGamonH'DallaKoussaneDiakho 6Kern N'GouraTiargnyBondi Sakho 12NiassartteKe i Brahame Fal lBohi DivéPelé DabaGaniraa ErogneLouEbi Deck DoBoyoGony TendeBaleleKeur SaerFademeNdiagua NdiayeNoki NdiagueneTr a y ton/GapMbotelNakeKankanekappe INdiage DankeaKaba DiakDiandiem

1312121213121314131313131414141413151414151515161515161615151515141514141414141414141415

COORDONNEES

LATITUOE

' 0 7 '

' 3 2 '0 5 0 'o 3 7 .

° 05*o 3 J ,

0 40 '° 17'° 24 '° 00 '° 39 'o 43 .0 25*0 4 9 c

° 54'0 48'

0 3 2 .

• 07'° 25'0 3 2 ,

» 1 5 ,

0 4 5 >

° 15'0 38'0 5510 05'0 08'° 38'» 4i<0 25'0 26"0 4 0 '0 3 3 ,

° 58'0 56'« 54.0 4S'0 471

° 49'0 59'0 SE'0 4 4 .0 30 '

5 5 "30"00"0 0 "0 8 "20"00"10"20"3 3 "27"0 9 "2 9 "2 7 "30"0 9 "4 8 "40"52"00"00"00"00"00"00"00"0 0 '00"00"10"

00"

2 5 "04"30"42"54"4 7 "02"10°30"4 8 "0 6 "17"00"

LONGITUDE

11°12°11°12°11°12°12°12°12°12°12°12°12°12°12°12°12°15°12°16°15°15°15°15°15°15°14°15°15°15°15°15°16°15°16°16°16°16°16°16°16°16°16°15°

5 8 '4 8 '4 5 '0 7 '4 1 '2 6 '2 8 '2 7 '2 9 '32 '2 4 '2 4 '1 7 '2 5 '3 0 '3 3 '5 4 '5 7 '2 6 '1 5 '5 8 '205 8 '3 5 '5G'3 0 '4 5 '1 0 '0 9 '5 6 '2 9 'OB'2 3 '5 6 '2 4 '16 '2 4 '3 5 '2 5 '1 6 '2 0 '33*3 7 '3 9 '

00"4 5 "00"30"4 2 "10"12"5 1 "30"47"02"36"4 9 "5 0 "5 3 "22"36"00"3 3 "00"00"00"00"00"20"00"00"00"00"00"00"30"5 7 "00"1 8 "4 3 "2 8 "32"2 7 "20"26"4 7 "06"50"

Profondeur

totale en m

10,417,3

4 , 08 , 1

14,114,28 , 6

42,25 ,46 , 77 , 19 , 5

26,229,217,014,3

7 , 514,414,0

184,013,5

52,0

8 , 6

5,240,246,060,015,754,061,095,061,064,865,060,045,052,021,0

Profondeur

sous le sol

4 , 417,22 , 04 , 1

12,46 , 55 , 1

30,25 , 36 , 67 , 06 , 5

16,2 •19,4

8,49 , 67 , 2

14,413,06 , 4

13,518,2

8 , 5

5 , 040,041,019,815,625,040,145,623,237,025,924,718,115,520,9

de l'eau

en m

( 12-62)(05-62)(05-62)(05-62)(03-63)(05-62)(04-63)(03-63)(05-62)(05-62)(05-62)(04-63)(03-63)(03-63)(03-63)(03-63)(03-63)

(03-63)

(07-74)

(08-74)(08-74)(09-74)(07-74)(07-74)(07-74)(07-74)(07-74)(06-74)

(saison sèche)


35,0 m3/j50,0

0,2 à 0,325,010,0bon

15,050,0

1,0 à 2,0.1,0 à 2,05,0 à 8,04,0 à 7,0

50,050,0

5,0 à 10,01,0 à 2,0

20,00 , 2

15,021,0

très faible0 , 3

10,020,0

0 , 120,0

4 , 33 , 60 , 20 , 20 , 86 , 0

0 , 230,025,0

7 ,2

0,OB25,7

2,0

Robottement

en m

22,4

2 , 40 , 2

6 , 08 , 09 , 08 , 0

0,06

+180,055

NATURE DE L'AOUIFERE

SchistesSchistesPegmatitesGraniteGranitePélites, doléritesSable argileuxSchistesLatériteGrèsSable argileuxSable argileuxSable argileuxSchistesSchistesSchistesGrèsSables -Quate maireGrèsCalcaire PaléocèneEab 1 e s - Qua te maireCalcaire PaléocèneCalcaire PaléocèneCalcaire PaléocèneSab le s- Qua te maireCalcaire PaléocèneCalcaire PaléocèneCalcaire Paie0cèneCalcaire PaléocèneSables-QuaternaireCalcaire EocèneCalcaire EocèneCalcaire LutétienSables-QuaternaireCalcaire LutétienCalcaire LutétienCalcaire LutétienCalcaire LutétienCalcaire LutétienCalcaire LutétienCalcaire lutétienCalcaire LutétienCalcaire LutétienSable s-Quat e rn a ire

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- 9 9 - .• ;•• :

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- 100 -

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- 107 -

RESSOURCES EN EAU SOUTERRAINE DU TCHAD


Seule est représentée la partie du territoire tchadien situéeau Sud du 20ème degré de latitude fiord, soit environ 1 049 300 km2.

Les aquifères généralisés sont liés aux formations sédimentairesdu bassin du Tchad. Celui-ci est limité par les remontées du socle :

- à l'Est : l'Ouaddaï et le Guera,- au Sud-Ouest : le Mayo Kebbi,- au Nord : l'Erai Koussi. ;

Ce socle recèle des aquifères discontinus.


. PLIOQUATERNAIRE (28 et 30")

Une série fluvio-lacustre et des dunes, constituent l'aquifèresupérieur libre centré sur le lac Tchad. L'hétérogénéité y est la règle.

Dans les niveaux inférieurs de cette série également constitués desables, une nappe captive appelée "Nappe moyenne sous pression des formationsdu Tchad", offre d'excellentes ressources autour du lac où elle est artésienne.La profondeur du toit de l'aquifère varie de 250 à 350 m.

Ressources utilisables potentielles- Nappe supérieure libre


0 à 100

Surface(km2)

235 440


(Mm3/an)

3 590


(mm)

15

Coefficient S(10-2)

1 à 10

Rabattement

(m)



0,05 à 5,0""0,28 à 0,6"-"

Surface

(km2)

235 440


(Mm3)

66 240-146 570

" Numéros de référence porté sur la carte pour caractériser un aquifère.:::î Valeurs extrêmes.""" Valeurs pondérées en fonction des surfaces concernées.

- 108 -

- Nappe moyenne sous pression

Coefficient S(JO'2)

0,2 à 0,8

Rabattement(m)

100 m sousle sol


0,2 à 1,0-0,2 à 0,5""

Surface(km2)

130 000


(Mm3)

28 360-59 440

. CRETACE (29)

Cette série laguno-lacustre du Mayo Kebbi présente à sa basedes grès arkosiques, des microconglomérats et microbrèches. Elle contientpeut être une nappe captive sous l'épais recouvrement marno-schisteux.La présence d'eaux superficielles et de nappes locales peu profondes,plus facilement exploitables, a jusqu'à présent fait négliger leur reconnais-sance. ;

En l'état actuel des connaissances il n'est pas possible de chiffrerles ressources.

. CONTINENTAL TERMINAL (31)

Les grès et sables argileux du C.T. couvrent de vastes étendues :

- au Nord depuis les Pays Bas jusqu'à Batha où les puits traditionnels(Saniés) descendent parfois jusqu'à 80 m pour atteindre la nappe.

- au Sud dans les Koros où la nappe est en relation directe avec lescours d'eau ; la profondeur de la surface libre peut cependantdépasser 90 m dans les interfleuves.

Dans la région de Doba, des travaux de géophysique ont révélél'existence d'une fosse comportant une série résistante, très puissante.Celle-ci recèle vraisemblablement des niveaux aquifères importants.



0 à 2525 à 150

Surface(km2)

130 200 (Nord)160 000 (Sud)


(Mm3/an)

H- o13 330


(mm)

T¥= 083

Coefficient S(10-2}

5 à 10

Rabattement

(m)

5


0,25 à 0,50

Surface

(km2)

290 200


(Mm3)

72 550-145 100

- 109 -

CAMBRIEN-l/ISEEN (32)

Représenté par des grès grossiers à galets, des grès pasmmitiques,des grès grossiers kaolineux, il contient une nappe généralisée, dite de.Borkou-Ennedi, de forte productivité.

Les forages l'atteignant à Largeau donnent des débits de l'ordrede 1000 m3/jour. Cependant les exploitations traditionnelles se font parpuits captant le plus souvent les ressources des nappes alluviales.

Ressources

Ressource renouv(I03 m3/km2)val. extrêmes

0 à 10

utilisables

Surface(km2)

114- 750

potentielles


(Mm3/an)

ft o

LameMoy.

d'eau infiltréethéor. équiv.

(mm)

ff o

Coefficient Sdû" 2)

5 à 10

Rabattement(m)

10


0,5 à 1,0

Surface(km2)

i m 750


(Mm3)

57 370-114- 750

. CARBONIFERE MARIN (33)

Composé de grès, marnes et calcaires, cette série, aux productivitésprésumées faibles est très mal connue car non utilisée ; les populationsexploitent traditionnellement les nappes alluviales.

Ressources

Ressource renouv(J03 m3/km2)val. extrêmes

0 à 10

utilisables

Surface(km2)

19 120

potentielles


(Mm3/an)

--1=1= 0

LameMoy.

d'eau infiltréethéor. équiv.

(mm)

H- 0

Coefficient S(10-2)

2 à 5

Rabattement(m)

5


0,1 à 0,25

Surface(km2)

19 120


(Mm3)

1 910-4- 780

. GRES VE NUBIE (34)

Ils comprennent des grès conglomératiques, des grès calcaires etdes argilites. Peu connus au Tchad, ils pourraient cependant comme au Soudanet en Libye, constituer un aquifère important. C'est donc par analogie queleurs ressources en eau souterraine ont été évaluées.

- 110 -



0 à 10

Surface(km2)

72 990


(Mm3/an)

¥¥- 0

Lame d'eau infiltreeMoy. théor. équiv.

(mm)

it o

Coefficient S(io-2)

5 à 10

Rabattement(m)

10


0,5 à 1,0

Surface(km2)

73 000


(Mm3)

36 500-73 000

3 - AQUIFERES DISCONTINUS(tableau 8)

. SOCLE CRISTALLIN ET CRISTALLOPHYLLIBN (12)

II est représenté par les massifs de l'Ouaddaï et du Guera, àl'Est, du Mayo Kebbi au Sud-Ouest et de l'Emi Koussi au Nord.

Ou.a.ddaZ~Gixe.H.ci. Principalement constitués de granites, accessoirementde schistes, ces massifs n'offrent que des ressources discontinues liées àl'altération et/ou la fissuration et fracturation et aux épandages alluviaux.

Quelques lambeaux de grès primaires, reliquats d'une couvertureancienne peuvent constituer des réservoirs localement.

En piémont de ces massifs, les formations sêdimentaires argilo-sableuses de faible puissance sont dans leur ensemble stériles (biseau sec).Localement existent des nappes perchées à l'occasion de microstructures favorables,

Nayo-Kebbi, et HzQlon dt EaZkokoum : les conditions d'altérationet de fissuration sont, la aussi, les seuls guides favorables à la découvertede réservoirs. Les précipitations relativement importantes permettent d'escompterune alimentation non négligeable.

EïïlL K.Otxi>A><L : II s'agit ici d'épanchements volcaniques sur le soclecristallin. Les ressources renouvelables sont probablement négligeables ;cependant par concentration du ruissellement certains épandages alluviauxpeuvent être sporadiquement alimentés.



50 à 100

0 à 50

Surface(km2)

12 000 Sud

220 800 Nord


(Mm3/an)

660

3 020


(mm)

55

14

TCHAD POINTS D'EAU EN ZONE D'AQUIFERES DISCONTINUS TABLEAU I 8


COORDONNEES

LATITUDE LONGITUDE



Débit enm3/h ou m

Rabattementen m NATURE DE L'AOUIFERE

T 1T 2T 3T 4T 5T 6T 7T BT 9T 10T 11T 12T 13T 14T 15

16171819

T 20T 21T 22T 23T 24T 25T 26T 27T 28

TTTT

TonâouChafokDengerTaouileBirharadlKachaTokaMistakhedeAnsidirIdeltaouilKar.ounaElgaradaKhafourGirindikNatikaTongTouakoraragayOgoune I IOuadi Goura IILimaKouzeraDourmonHadjelidjBobokSarim IIFa maOfounKoutba

13° 46'13° 42'13° 1S(

13° 19'13° 52'13° 54'13° 5V13° 51'13° 49'13° 26*13° 27'13° 27'13° 27'13° 29'13° 40'13° 5Ë1

14° 59'14" 33'14° 36*14° 28'14° 44'14° 4S1

14° 31'14° 33'15° 05'15° H '14° 27'14" 56'

46" H20"40"25"35"10"30"55"10"45"45"30"40"05"10"50"15"25"45"30"45"00"55"25"40"45"20"10"

20°20°21"21°20°20°20°20°20°20°20°20°20°20°21"22°22°22°22°22°20°

53*56'00'00'45'40'371

37'46'21'24"27'31'33'57'14'00'10'13'12'46'

20» 53'20° 34'20° 41'20° 25'20° 53'20° 57'21° 13'

25" E05"50"00"45"15"15"35"15"45"30"10"05"15"40"20"15"50"50"05"10"20"00"50"20"50"50"50"

16,023,320,223,325,529,622,930,937,920,622,532,233,938,823,923,220,329,S22,322,132,539,028,325,425,042,940,42B,5

13,317,29,89,622,813,619,227,215,411,514,227,631,229,313,119,111,811,87.S5,624,133,215,811,7S,0

32,834,921,5

(01-67)(02-67)(01-67)(02-67)(02-67)(02-67)(02-67)(02-67!(02-67)(03-67)(03-67}(03-67)(03-67)(03-67)(02-68)(02-68)(02-68)(02-68)(03-68)(03-68)(03-66)(03-66)(03-66)(03-66)(06-66)(04-66)(05-66)(05-66)

0,1 m3/j0,03

élevéélevé8,09,00,020,136,0

Importantélevé0,50,91,8

36,00,30,7

1,0

0,10,30,51,20,10,30,10,02

MigmatltesHigmatitesAmphiboliteArène granitiqueArène granitiqueArène granitiqueGraniteGraniteArène granitiqueGranitéArène granitiqueAlluvionsAlluvionsAlluvionsArène granitiqueArène granitiqueHicrograniteAlluvionsGraniteAlluvionsMyloniteMicaschistesMyloniteGraniteGraniteGraniteArène granitiqueArène granitique

- 112 -

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(34) MERMILLOD J. (1963) - Supplément à la note préliminaire sur lanappe phréatique de la partie nord du bassin de l'Aouk Salamat,zone montagneuse et de piémont du Bahr Azoum (Tchad). Rapp. BRGMLAM 63 A 4, Arch. Minist. T.P. , Fort-Lamy.

(35) MERMILLOD J. (1964) - Note justificative des modifications apportéesau programme des forages de reconnaissance hydrogéologique FEDOM.lème tranche. Rapp. BRGM LAM 64 B 3, Arch. Minist. T.P., Fort-Lamy.

(36) MERMILLOD J. (1964) - Note d'information hydrogéologique sur lesroutes du bétail (Tchad). Rapp. BRGM LAM 64 B 4, Arch. Minist.T.P., Fort-Lamy.

(37) ORSTOM (1968) - Liste chronologique des études effectuées par l'ORSTOMen République du Tchad.Etude des formations sédimentaires du Kanem (1967).

(38) PETITCOLIN P. (1964) - Rapport d'exécution-campagne de 116 sondagesFED. Rapp. L.T.S. Arch. Minist. T.P., Fort-Lamy.

(39) PETITCOLIN P. (1964) - Forage de Baili. Rapp. L.T.S. Arch. Dir.G.R.Fort-Lamy.

(40) PETITCOLIN P. (1964) - Ranch de l'Ouadi Rine. Exécution d'un forage

d'exploitation à proximité du puits R4. Rapp. L.T.S. Arch. Minist.T.P., Fort-Lamy.

(41) PHILIPART A. (1964) - Enquête hydrogéologique dans la région nordest (Batha, Guéra, Ouaddaï) (Tchad). Rapp. BRGM LAM 64 A 3, Arch.Minist. T.P., Fort-Lamy.

(42) PLOTE H. (1964) - Programme quadriennal d'aménagement hydrauliquede 1'Ouaddaï. Etude du secteur nord ouest (4 vol.). Rapp. BRGMLAM 64 A 9, Arch. Minist. T.P., Fort-Lamy.

(43) PLOTE H. (1966) - Programme quadriennal d'aménagement de 1'Ouaddaï.Etude du secteur nord est. Campagne 1964-1965. Rapport général.Inventaire des points d'eau et programme. Rapp. BRGM LAM 66 A 4,Arch. Minist. T.P. , Fort-Lamy.

(44) PLOTE H. (1967) - Programme quadriennal d'aménagement hydrauliquede 1'Ouaddaï. Etude du secteur sud. Campagne 1965-1966. Rapportgénéral et programme des travaux pour 1966-67. Inventaire des pointsd'eau sur les feuilles Abougoulem-Adré et Abéché. Rapp. BRGMLAM 67 A 6, Arch. Minist. T.P., Fort-Lamy.

- 115 -

(4-5) PLOTE H. (1967) - Programme quadriennal d'aménagement hydrauliquede l'Ouaddaï. Etude du secteur centre ouest. Sondages de recon-naissance dans la région d'Abéché. Campagne 1966-1967. Exposéet interprétation des résultats. Rapp. BRGM LAM 67 A 7, Arch.Minist. T.P., Fort-Lamy.

(46) PLOTE H. (1968) - Programme quadriennal d'aménagement hydrauliquede l'Ouaddaï. Etude du secteur sud. Rapport général et programmedes travaux. Inventaire des points d'eau sur les feuilles Guérédaet Am Zoer (4 vol.). Rapp. BRGM 68 YAO 4 LAM, Arch. Minist. T.P.,Fort-Lamy.

(47) PLOTE H. (1968) - Programme quadriennal d'aménagement hydrauliquede l'Ouaddaï. Etude du secteur sud. Sondages de reconnaissance.Campagne 1967- 1968. Exposé et interprétation des résultats. Rapp.BRGM 68 YAO 7 LAM, Arch. Minist. T.P., Fort-Lamy.

(48) PLOTE H. (1970) - Programme quadriennal d'aménagement hydrauliquede l'Ouaddaï. Notice explicative et registre des aménagements ettravaux de prospection proposés. Rapp. BRGM 70 RME 034, Arch. Minist.T.P., Fort-Lamy.

(49) PLOTE H. (1970) - Implantation de 32 puits FED (lot n° 1) Ouaddaï(Tchad). Rapp. BRGM 70 RME 036, Arch. Dir. G.R. et Hydraul. agricole,Fort-Lamy.

(50) PLOTE H. (1970) - Programme quadriennal d'aménagement hydrauliquede l'Ouaddaï. Hydrogéologie de l'Ouaddaï. Rapport de synthèse(Tchad). Rapp. BRGM 70 YAO 004 LAM, Arch. Minist. T.P. , Fort-Lamy.

(51) PNUD/FAO (1969- 1973) - Commission du Bassin du lac Tchad (Cameroun,Niger, Nigeria, Tchad). Programme des nations unies pour ledéveloppement - Rome, 1973.

(52) SCHNEIDER J.L. (1962) - Implantation de 36 puits dans le Leloa(Kanem). 2ème tranche FED (Tchad). Rapp. BRGM Fort-Lamy, Arch.Minist. T.P., Fort-Lamy.

(53) SCHNEIDER J.L. (1963) - Etudes hydrogéologiques dans la préfec-ture du Kapka (Tchad). Campagne 1962. Sismique réfraction et sondagesde reconnaissance. Rapport de fin de travaux. Rapp. BRGM, Fort-Lamy,Arch. Minist. T.P., Fort-Lamy.

(54) SCHNEIDER J.L. (1963) - Enquête hydrogéologique dans le Chitatiseptentrional (Kanem, Tchad) (FED). Rapp. BRGM, Fort-Lamy, Arch.Minist. T.P., Fort-Lamy.

(55) SCHNEIDER J.L. (1966) - Carte hydrogéologique de la Républiquedu Tchad au 1/500 000. Feuille Mao. Notice explicative. Rapportde synthèse. Rapp. BRGM LAM 66 A 3, Arch. Minist. T.P., Fort-Lamy.

(56) SCHNEIDER J.L. (1967) - Rapport fluctuations des nappes du Kanem,Chari-Baguirmi, Batha. Année 1963. Rapp. BRGM LAM 67 A 1, Arch.Dir. T.P., Serv. Hydraul., Fort-Lamy.

(57) SCHNEIDER J.L. (1967) - Carte hydrogéologique de reconnaissanceau 1/500 000. Feuille Fort-Lamy. Notice explicative. Rapport desynthèse. Rapp. BRGM LAM 67 A 4, Arch. Dir. T.P. , Serv. Hydraul.Fort-Lamy.

- 116 -

(58) SCHNEIDER J.L. et TEIXIDO L. (1967) - Programme des 153 puits d'hydrau-lique pastorale dans les préfectures du lac du Kanem et du Borkou-Ennedi - Tibesti (Tchad). Rapport d'implantation (2 vol.), Rapp.BRGM LAM 67 A 5, Arch. Minist. T.P., Fort-Lamy.

(59) SCHNEIDER J.L. et BONNET M. (1969) - Un exemple d'application de laméthode de Carson. La place, pour l'étude des relations entrenappe et rivière. Analyse des variations du niveau du Chari surla nappe de la dépression tchadienne. Journée Henri SCHOELLER.Congres national d'hydrogéologie, Bordeaux, 31 mars-2 avril 1969.Mémoire BRGM n° 76 p. 53-89.

(60) SCHNEIDER J.L. (1968) - Carte hydrogéologique de reconnaissance duTchad au 1/500 000. Rapport de synthèse et notice explicativede la feuille Pays-Bas - Largeau. Rapp. BRGM 68 YA0 005 LAM,Arch. Minist. T.P. , Serv. Etudes et Hydraul., Fort-Lamy.

(61) SCHNEIDER J.L. (1970) - Notice explicative de la carte hydrogéologi-que au 1/1 500 000 de la République du Tchad (FAC). Rapp. BRGM70 RME 029.

(62) TORRENT H. (1964) - Etudes géologiques et hydrogéologiques dans leMayo Kebbi (Tchad). Rapp. BRGM LAM 64 A 5, Arch. Minist. T.P.,Fort-Lamy.

(63) TORRENT H. (1964) - Données complémentaires sur la géologie du bassindu Logone - Chari résultant de l'étude des coupes des 125 puitsFED. Rapp. BRGM LAM 64 A 6, Arch. Minist. T.P., Fort-Lamy.

(64) TORRENT H. (1964) - Carte hydrogéologique de la République du Tchadau 1/500 000, feuille Moundou et notice explicative. Rapportde synthèse. Rapp. BRGM LAM 64 A 10, Arch. Minist. T.P. , Fort-Lamy.

(65) TORRENT H. et PHILIPPART A. (1966) - Implantation de 165 puits dansles préfectures du Chari-Baguirmi, du Batha, de l'Ouaddaï et deBiltine. Etudes hydrogéologique et socio-économique avec fichesd'implantation. Rapp. BRGM LAM 66 A 2, Arch. Dir. G.R. et Hydraul.agricole, Fort-Lamy.

(66) TORRENT H. (1966) - Carte hydrogéologique du Tchad au 1/500 000et notice explicative. Feuille Bongor. Rapport de synthèse (FAC).Rapp. BRGM LAM 66 A 6, Arch. Minist. T.P. , Fort-Lamy.

(67) ZOUBOVSKY J.P. (1968) - Etude des différents rapports concernantla préfecture de Guéra - Géologie, Hydrogéologie, Climatologie,Hydrologie.- Rapport de mission dans le Chari-Baguirmi : rapport d'enquêtes

sur les points d'eau de la partie nord ouest du Chari-Baguirmidu 8 au 12/11/68.

- Rapport de mission à Abéché du 4 au 11/11/1968. Essai de pompagesur le puits Tavel.

- Rapport de tournée dans le cadre du contrôle des travaux deforages des puits dans le Chari-Baguirmi. Programme de 165 puitsFED (1968).

- 117 -

- Rapport des missions mai et juin 1967 sur les H6 puits FAC deBokoro.

- Rapport de tournée à Doba du 5 au 8/4/1967.- Liste des puits existants archivés par le Bureau de l'eauconcernant la préfecture du Chari-Baguirmi.

- Rapport de mission dans le Guéra.- Observations sur le rapport de l'étude de l'alimentation en eaude Fort-Lamy.

(CO.TE.I, Florence), Arch. Bureau de l'Eau, Fort-Lamy.

- 118 -

LISTE DES DOCUMENTS ANNEXES

Pages

Vanà 11

ORDRE DE GRANDEUR DES RESSOURCES EN EAU SOUTERRAINE PARPAYS ET PAR AQb'IFERES POUR LES REGIONS CARTOGRAPHIEES

Tableau 1 . 9

POINTS D'EAU EN ZONE D'AQUIFERES DISCONTINUS

Tableau 2 : CAMEROUN . 26Tableaux 3a, 3b, 3c, 3d : HAUTE-VOLTA 38 à 41Tableaux 4a, 4b : MALI 57 - 58Tableaux 5a, 5b : MAURITANIE 69 - 70Tableaux 6a, 6b : NIGER 86 - 87Tableau 7 : SENEGAL 97Tableau 8 : TCHAD 111

- PLAN DE SITUATION DES AQUIFERES ET COURBES DES HAUTEURS DEPLUIES EFFICACES 119

tzxtt

CARTES DE PLANIFICATION POUR L'EXPLOITATION DES EAUX SOUTER-RAINES DE L'AFRIQUE SOUDANO-SAHELIENNE A 1/1 500 000

Feuille ouest : GAMBIE, MALI, MAURITANIE, SENEGALFeuille centre : HAUTE-VOLTA, MALI, NIGERFeuille est : CAMEROUN, NIGER, TCHAD

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