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L’Europe en quelques chiffres Union européenne
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L’Europeen quelques chiffres
Union européenne
FR
NA
-76-06-481-FR-C
L’Europeen quelques chiffres
Avec ses 27 États membres et une population de près d’un demi-milliard d’habitants, l’Union européenne couvre une large partie del’Europe. Depuis sa création, elle a œuvré pour apporter la prospéritéet la stabilité à ses citoyens. Ses politiques et actions nous concernenttous directement et indirectement.
L’Union européenne se veut une société équitable et humaine, engagéedans la promotion de la prospérité économique et la création d’emploisen s’efforçant de rendre les entreprises plus compétitives et en dotantla main-d’œuvre de nouvelles qualifications.
En coopération avec ses voisins et d’autres pays, l’UE œuvre àl’établissement en deçà de ses frontières d’un espace de prospérité, dedémocratie, de primauté de la règle de droit et des droits de l’homme.L’Union européenne constitue la plus grande puissance commerciale etest la championne du monde de l’aide financière au développementdes pays moins riches.
À l’aide de graphiques, de tableaux et d’illustrations vivantes, la présen-te brochure donne des faits et des chiffres fondamentaux sur l’Unioneuropéenne et ses États membres.
ISBN 92-79-03613-0
9 7892 613079 03
Açores
Madeira
Guadeloupe
Martinique
Réunion
Guyane
Canarias
HR
RURU
AT Autriche
PL Pologne
PT Portugal
RO Roumanie
SI Slovénie
SK Slovaquie
FI Finlande
SE Suède
UK Royaume-Uni
Pays candidatsHR Croatie
MK Ancienne République
yougoslave de
Macédoine (1)
TR Turquie
Autres paysCN Chine
IN Inde
JP Japon
RU Russie
US États-Unis
MK
Membres de l’UEEU-27 Les membres actuels de l’Union européenneEU-25 Les membres de l’UE en 2004EU-15 L’UE dans la phase préparatoire aux adhésions de 2004BE Belgique
BG Bulgarie
CZ République tchèque
DK Danemark
DE Allemagne
EE Estonie
IE Irlande
EL Grèce
ES Espagne
FR France
IT Italie
CY Chypre
LV Lettonie
LT Lituanie
LU Luxembourg
HU Hongrie
MT Malte
NL Pays-Bas
REPRÉSENTATIONS DE LA COMMISSION EUROPÉENNE
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Des représentations ou des bureaux de la Commission européenne et du Parlement européen se trouvent dans tous les États membres de l’Union européenne. Des délégations de la Commissioneuropéenne existent dans d’autres pays du monde.
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Légende
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(1) Code provisoire qui ne préjuge en rien de la dénomination définitive du pays, qui sera agréée dès conclusion desnégociations actuellement en cours à ce sujet dans le cadre des Nations unies.
L’Europeen quelques chiffres
Table des matières
L’Union européenne: une vraie réussite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
L’Union européenne: la famille s’agrandit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
Taille et population . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5Quelle est la taille de l’Union?Quelle est la population de l’Union européenne?Les Européens vivent plus longtempsCroissance démographique
Qualité de la vie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16Les Européens sont-ils riches?Les Européens sont-ils en bonne santé?Une société équitable et attentive à autrui
Enseignement, recherche et société de l’information . . . . . . . . . . . . . . 25Enseignement: un investissement dans l’hommeLes disciplines d’études choisies par les EuropéensDe meilleures études pour de meilleures perspectives d’emploiTechnologie de l’information: un outil essentielRecherche: la clé de l’avenir
Les Européens au travail . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36Dans quels secteurs les Européens travaillent-ils?Quelle est la population active de l’Union?La disparité entre les genresL’égalité des chances pour tous
Activité économique et commerce. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45Le volume de la production de l’UEAssurer le meilleur retour d’investissementUne grande puissance commercialeL’UE et la lutte contre la pauvreté dans le monde
Transports, énergie et environnement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54Qui veut voyager loin...Garantir l’approvisionnement énergétiqueProtéger l’environnement
Vivre ensemble . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64Des Européens heureux partageant les mêmes inquiétudesLes Européens parlent entre euxLes Européens étudient ensemblePartisans ou sceptiques?Les fruits de l’adhésion à l’Union
Les pays candidats . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75Taille et populationSont-ils riches?Les citoyens au travail
Des relations de bon voisinage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79
L’Union européenne (UE) n’est plus à présenter. En l’espace d’un demi-siècle, elle a apporté à ses citoyens une stabilité politique et une pros-périté économique. Elle a aménagé un marché unique sans frontiè-res et mis en circulation une monnaie tout aussi unique, l’euro. Elle arassemblé un continent fragmenté. L’Union européenne constitue unegrande puissance économique et commerciale et est la championnedu monde de l’aide au développement des pays moins riches. Ses Étatsmembres, initialement au nombre de six, sont maintenant vingt-sept,si bien que sa population atteint près d’un demi-milliard d’habitants.
Tous les pays européens ne sont pas, ou ne souhaitent pas, devenirmembres de l’UE, mais celle-ci accueille favorablement les demandesd’adhésion de n’importe quel pays européen démocratique. L’Unionentretient des relations étroites et amicales avec tous ses voisins, tanten Europe qu’avec les pays orientaux et méridionaux du bassin médi-terranéen.
Riches de leur diversité, les pays qui forment l’Union sont aussi unisdans leur engagement commun en faveur de la paix, de la démocra-tie, de la primauté du droit et du respect des droits de l’homme. Ilsœuvrent au rayonnement de ces valeurs en Europe et au-delà, à lacréation et au partage de la prospérité et à l’exercice d’une influencecollective par une action conjointe sur la scène internationale.
À travers une série de tableaux et de graphiques, la présente brochureprésente des réalités et des chiffres fondamentaux sur l’Union euro-péenne et ses États membres, en les comparant parfois avec d’autrespuissances économiques. Les pays candidats à l’Union européenne sontégalement inclus, mais dans un chapitre séparé.
Par souci de simplicité, certains chiffres ont été arrondis. Les abrévia-tions utilisées pour les différents pays sont indiquées dans la légendeen deuxième de couverture. La date pivot retenue pour l’utilisation desdonnées dans la présente publication était le mois de mai 2007.
Vous pouvez en apprendre beaucoup plus sur l’Union européenne, sonfonctionnement et son influence sur votre vie en vous rendant sur sonportail internet (www.europa.eu). Vous trouverez des données statis-tiques directement sur le site d’Eurostat, l’office statistique de l’UE(www.epp.eurostat.ec.europa.eu). Vous pourrez y consulter gratuite-ment des milliers d’informations.
L’Union européenne: une vraie réussite
3
L’Union a vu le jour dans les années 50 sous le nom de Communautééconomique européenne. Les six États fondateurs étaient la Belgique,l’Allemagne, la France, l’Italie, le Luxembourg et les Pays-Bas. Ilscréaient ainsi une nouvelle manière de gérer ensemble leurs intérêtscommuns selon le principe fondamental de l’intégration économique.Ils ont été rejoints par le Danemark, l’Irlande et le Royaume-Uni en1973, la Grèce en 1981, et l’Espagne et le Portugal en 1986. En 1990,l’unification de l’Allemagne s’est traduite par l’arrivée des Länder d’Al-lemagne de l’Est.
Un nouveau traité, signé en 1992, a conféré de nouvelles responsa-bilités aux institutions communautaires et mis en place de nouvellesformes de coopération entre les autorités des États membres, insti-tuant ainsi l’Union européenne proprement dite. En 1995, l’Union aouvert ses portes à l’Autriche, la Finlande et la Suède.
La République tchèque, l’Estonie, Chypre, la Lettonie, la Lituanie, laHongrie, Malte, la Pologne, la Slovénie et la Slovaquie ont adhéré en2004, suivies en 2007 de la Bulgarie et de la Roumanie. Trois autrespays, la Croatie, la Turquie et l’ancienne République yougoslave deMacédoine, ont posé leur candidature à l’adhésion.
L’Europe a toujours accueilli en son sein de nombreux peuples etcultures différents. Dans chaque État membre, une partie de la popu-lation est constituée de ressortissants d’autres pays, lesquels sontgénéralement unis au pays hôte par d’étroits liens historiques. L’Uniontient cette diversité ethnique et culturelle pour un atout et défend lesvaleurs de tolérance, de respect et de compréhension mutuelle.
L’Union européenne: la famille s’agrandit
2007
États membres de l’UE
Pays candidats
4
Taille et populationLe territoire de l’Union européenne représente moins de lamoitié de celui des États-Unis, mais sa population est plus de50 % plus grande. En fait, la population de l’Union arrive entroisième position au classement mondial, derrière la Chineet l’Inde.
Les taux de natalité dans l’UE sont à la baisse et la longé-vité des Européens est à la hausse. Ce sont là deux tendancesimportantes pour l’avenir.
5
6
1 000
800
600
400
200
0
357,0
130,7111,0 93,0
506,0544,0
295,1
82,591,9
304,5312,7
410,3
243,8230,0
UE-27 FR ES SE DE PL FI IT UK RO EL BG HU PT AT
4 215,1
Quelle est la taille de l’Union?L’Union européenne couvre une superficie de plus de 4 millions de kilomètres carrés. À l’échelle d’un planisphère, elle ne semble pas bien grande, mais ellecompte tout de même 27 pays. Leur taille varie considérablement de l’un à l’autre: la France est le plus grand pays, et Malte, le plus petit.
Superficie (en milliers de km2)
Les chiffres de la France ne comprennent pas les départements d’outre-mer.Source: Eurostat.
1 000 km2
30,343,168,4
2,633,8
CZ IE LT LV SK EE DK NL BE SI CY LU MT
77,3 62,7 62,3 49,0 43,420,1 9,3 0,3
7
10
8
6
4
2
0
4,2
3,3
17,1 9,6 9,6
0,4
Sources: Eurostat, Banque mondiale.
Superficie (en millions de km2)Millions de km2
8
493,0 295,7 143,41 306,3 127,41 080,3100
80
60
40
20
0
Les chiffres indiqués pour l’EU-27 se réfèrent au 1er janvier 2006. Les chiffres relatifs aux autres pays datent du milieu de 2005.Sources: Banque mondiale, Eurostat, www.census.gov.
Quelle est la population de l’Union européenne?L’Union européenne compte 493 millions d’habitants et arrive en troisième position au classement mondial,derrière la Chine et l’Inde.
La part de la population mondiale occupant les pays développés est en constante diminution — de 30 % en1960 à 16 % en 2005. Sur notre Terre, quatre personnes sur cinq vivent aujourd’hui dans des pays en dévelop-pement. Pour aider ces pays, l’Union poursuit activement ses efforts en faveur du développement planétaire.Elle est le premier fournisseur d’aide au développement.
Population en millions en 2005Millions
9
10,5 10,3 10,1
82,4
11,1
43,838,2
62,958,8
16,310,6
60,4
100
80
60
40
20
0
21,6
493,0
UE-27 DE FR UK IT ES PL RO NL EL PT BE CZ HU SE
9,0
Les 493 millions d’habitants de l’Union ne se répartissent pas de manière uniforme sur le continent:certains pays (et certaines régions) sont plus densément peuplés que d’autres. Un grand territoire necorrespond pas nécessairement à une large population.
Population de l’UE au 1er janvier 2006
Source: Eurostat.
Millions
10
AT BG DK SK FI IE LT LV SI EE CY LU MT
4,20,4
8,3 7,7 5,4 5,4 5,3 2,33,4 2,0 1,3 0,8 0,5
11
60 65 70 75 80 85
1962
1972
1982
1992
2002
67,2
68,6
70,3
72,2
74,8
75,6
72,9
75,0
77,2
79,1
81,72004
81,1
Source: Eurostat.
Les Européens vivent plus longtempsL’espérance de vie dans l’Union européenne est à la hausse. Celle d’un nourrisson en 1960 était d’environ 67ans pour les hommes et de 73 ans pour les femmes. Pour les bébés nés en 2004, les chiffres approchent 76ans pour les hommes et presque 82 ans pour les femmes.
À titre de comparaison, les statistiques des Nations unies montrent que l’espérance de vie des bébés nés entre2000 et 2005 en Somalie, l’un des pays les moins développés au monde, est seulement de 46 ans pour leshommes et de 49 ans pour les femmes.
Espérance de vie à la naissance pour les hommes et les femmes dans l’UE-25 entre 1962 et 2004
12
En 1960, la plupart des femmes dans l’UE mettaient au monde deux enfants ou plus. Statistiquement, il y avait plus de 2,5enfants par femme. En 2004, le taux total de fertilité était tombé à environ 1,5 enfant par femme. La France et l’Irlandedétiennent les taux de fertilité les plus élevés avec un peu moins de deux enfants par femme. Les taux de fertilité les plus bas(moins de 1,25) sont enregistrés en République tchèque, en Lettonie, en Pologne et en Slovaquie.
La proportion des jeunes régresse et donc la population active de l’Union diminue. De moins en moins de travailleurs doiventsubvenir aux besoins de plus en plus de retraités, comme le montre le graphique figurant ci-dessous. Le nombre de personnesde plus de 80 ans devrait atteindre 6,3 % de la population d’ici à 2025.
Pour augmenter la population active, l’Europe doit disposer d’un plus grand nombre de personnes en âge de travailler, lesenvoyer à la retraite plus tardivement, recruter plus de femmes sur le marché du travail, relever les qualifications des tra-vailleurs par des programmes de formation tout au long de la vie et promouvoir une immigration ciblée. Faire plus de bébésserait aussi une bonne solution!
1964 1969 1974 1979 1984 1989 1994 1999 2004
1,6
2,02,2
3,1
3,5 3,4
4,0
5
4
3
2
1
0
1,8
2,6
Pourcentage de la population de l’UE-25 âgée de 80 ans et plus entre 1964 et 2004
Source: Eurostat.
%
13
Croissance démographique totale (ligne bleue) et migration nette (ligne rouge) dans l’UE-25,en milliers d’habitants, entre 1992 et 2004
1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004
5
4
3
2
1
0
4,0
2,4
1,8
1,3 1,4
1,0
1,5
1,2
2,1 1,5
3,0
4,04,4
5,1
4,1
2,8
2,32,1
2,01,7 1,7
2,6
4,6
2,3
3,6
4,8
Croissance démographiqueLa population européenne augmente par la combinaison de la croissance naturelle (le nombre de naissancesdépasse celui des décès) et de la migration nette (le nombre de personnes qui s’installent dans l’Union dépassecelui des départs).
Aujourd’hui, l’augmentation de la population totale de l’Union est due essentiellement à la migration nette. Enfait, sans l’immigration, les populations allemande, grecque et italienne auraient diminué au cours des derniè-res années. L’immigration renforce la main-d’œuvre européenne par les jeunes dont elle a grand besoin.
Source: Eurostat.
14
1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005
800
700
600
500
400
300
200
100
0
397
226
L’Europe peut se targuer d’une longue tradition d’hospitalité et de donner asile aux personnesfuyant la guerre ou la persécution dans d’autres parties du monde en proie aux troubles. Le nom-bre des demandeurs d’asile s’accroît en temps de guerre, par exemple lors des conflits dans lesBalkans au début des années 90. Depuis cette époque, le nombre de demandeurs d’asile dans l’UEa régressé et, en 2005, il était plus bas qu’il ne l’avait été à aucun moment au cours des quinzedernières années.
Nombre de demandes d’asile dans l’UE en milliers, entre 1990 et 2005
Les chiffres pour 1990-1994 se réfèrent à l’UE-15.Source: Eurostat. 15
Qualité de la vieUn bon niveau de vie dépend de toute une série de fac-teurs et notamment de ressources financières suffisanteset d’une bonne santé. Les Européens sont-ils riches et enbonne santé? La réponse varie d’un État membre à l’autre.
Pour avoir une idée approximative du niveau de vie maté-riel dans un pays donné, il est possible de calculer la valeurde tout ce que le pays produit en un an (ce que l’on appelleson «produit intérieur brut» ou PIB) et de le diviser ensuitepar le nombre d’habitants.
Mais ce que vous pouvez acheter avec la même somme d’ar-gent varie d’un pays à l’autre. Pour comparer les niveaux devie, nous devons tenir compte de ces différences de pouvoird’achat. Pour cela, il faut établir dans chaque pays le prix d’un«panier» comparable et représentatif de biens et de services etexprimer ce prix non pas en devises nationales ou en euros,mais en une monnaie commune artificielle appelée le stan-dard de pouvoir d’achat (SPA).
Le SPA nivelle les différences de prix entre pays de sorte quela comparaison du PIB par habitant en SPA permet d’avoir unaperçu raisonnable des niveaux de vie nationaux dans toutel’UE.
16
Les Européens sont-ils riches?Les niveaux de vie en Europe se sont significativement améliorés au cours des dixdernières années. Exprimés en SPA, afin de permettre des comparaisons internationa-les, les niveaux de vie dans l’UE sont parmi les plus élevés au monde.
40 000
35 000
30 000
25 000
20 000
15 000
10 000
5 000
0
25 800
22 600
9 300
6 100
35 200
US JP UE-27 RU CN
PIB par habitant en SPA en 2005
Source: Eurostat.
17
Le niveau de vie dans l’UE est variable. Le PIB par habitant (en SPA) est le plus élevé au Luxembourg et le plus bas en Bulgarie. L’UE s’em-ploie à réduire la fracture entre ses membres riches et pauvres, à renforcer son économie, à la rendre plus compétitive et à créer davantaged’emplois, de manière que chacun puisse bénéficier d’une meilleure qualité de vie. En l’état actuel, la croissance du PIB est actuellementplus rapide dans les pays plus pauvres qui ont rejoint l’UE depuis 2004 que dans les autres États membres.
PIB par habitant en SPA dans l’UE-27 en 2005
60 000
55 000
50 000
45 000
40 000
35 000
30 000
25 000
20 000
15 000
10 000
5 000
0
58 900
32 600
28 900 28 60027 60027 700 26 900 25 900 25 40025 800
23 600 23 000
29 500
LU IE NL AT DK BE UK SE FI DE FR IT ES UE-27 CY
22 600 20 900
Source: Eurostat.
18
19 700 19 20017 300 16 800 16 800
14 700 14 000 13 400 12 200 11 700 11 4008 000 7 900
EL SI CZ PT MT HU EE SK LT PL LV RO BG
19
Guyane (FR)
Guadeloupe Martinique Réunion
Canarias (ES)
Açores (PT)
Madeira
Les niveaux de vie peuvent aussi varier d’une région à l’autre à l’intérieur d’un même pays. Comme le montrela carte, dans certaines régions de l’UE, le PIB par habitant en SPA est inférieur à 50 % de la moyenne del’UE-27. Dans les régions les plus prospères, le PIB en question peut être supérieur de 25 % à la moyenne del’UE-27.
L’UE a créé les Fonds structurels pour aider à réduire ces différences en relevant le niveau de vie dans lesrégions plus pauvres. Plus de 35 % du budget de l’UE est consacré au renforcement des économies de cesrégions, ce qui ne peut que renforcer l’Union tout entière.
PIB (en SPA) par habitant en 2004 (en % de la moyenne de l’UE-27)
Source: Commission européenne.
Inférieur à 50 %
50-75 %
75-90 %
90-100 %
100-125 %
125 % ou plus
Pas de données
20
300
250
200
150
100
50
0
286,6286,6
212,0
157,0
137,3
Cancer Cardiopathies ischémiques
Les Européens sont-ils en bonne santé?Bien que les Européens vivent plus longtemps et en meilleure santé, ils peuvent encore faire plus pour seprémunir contre les deux plus grandes causes de décès, les maladies cardiaques et le cancer. Un mode devie sain et actif est un atout. Le tabagisme, de mauvaises habitudes alimentaires et le manque d’exercicesphysiques figurent parmi les facteurs qui augmentent le risque d’insuffisances cardio-vasculaires avec desvaisseaux sanguins encrassés ou endommagés qui amènent trop peu de sang au cœur.
Décès par cancer (tumeurs malignes) et par maladies cardiaques ischémiques dans l’UE-25par 100 000 habitants en 2004
Source: Eurostat. 21
Ces maladies frappent plus d’hommes que de femmes dans l’UE, et la proportion de la population concernéevarie largement d’un pays à l’autre. En 2000, le taux de mortalité due au cancer était le plus élevé en Hongrie,tant pour les hommes que pour les femmes. Le taux de mortalité par insuffisance cardio-vasculaire pour lesdeux sexes était le plus bas en France.
L’exercice physique est bon pour la santé. Un sondage Eurobaromètre publié en novembre 2006 montre que 64 % de la population de l’UE pratique uneactivité physique quelconque au moins une fois par semaine. Ce pourcentage est le plus élevé en Finlande avec 38 % des personnes interrogées déclarantpratiquer une activité physique ludique, sportive ou de loisir. Les Finlandais étaient suivis des Allemands, avec 79 %, et des Lituaniens, avec 78 %.
Les moins engagés dans des activités physiques étaient les Portugais, suivis des Roumains et des Maltais.
Pourcentage des personnes interrogées dans l’UE-27 déclarant ne pratiquer aucun exercice régulier en 2006
5450 49
43 42 41 41 41 39 39 38 37 37
52
70
60
50
40
30
20
10
0
PT RO MT EL FR HU EE CY PL UK ES IT BE CZ
Source: Eurobaromètre.
%
22
Dans l’ensemble, les hommes sont plus nombreux que les femmes à faire du sport, et plus on est jeune,plus on est supposé être physiquement actif.
Le graphique figurant ci-dessous montre le pourcentage de personnes interrogées dans chaque pays del’Union et qui déclarent ne jamais pratiquer un sport au cours de la semaine.
37 36 36
30 29 27 27 2724 24 22 21
17
DK BG SK LU SE LV SI IE AT DE LT NL FI
23
Une société équitable et attentive à autruiLe modèle social européen revêt des formes diverses en fonction des États membres de l’UE, mais ceux-ciaspirent tous à offrir à leurs citoyens une société équitable et attentive aux autres. Les recettes fiscalesservent à financer les régimes de protection sociale (par exemple, les pensions de retraite, les soins de santéet les allocations de chômage), dont le but est de protéger les membres vulnérables de la société. Les mon-tants payés par habitant varient de pays à pays.
À mesure que la population vieillit, un nombre de plus en plus faible d’actifs doit prendre en charge unnombre de plus en plus élevé de personnes âgées. Pour tenir compte de cette tendance et juguler le coût dela protection sociale, les États membres modifient les régimes qu’ils ont adoptés en la matière. Le modèlesocial de l’Europe doit être modernisé, de manière qu’il puisse subsister pour les générations futures.
Sorce: Eurostat.
3 000
2 500
2 000
1 500
1 000
500
0
Vieillesse Maladie Invalidité Chômage
2 462,2
1 682,2
479,6 387,6
Investissement en SPA dans quatre types de prestations sociales par habitant dans l’UE-25 en 2004
24
Enseignement, recherche etsociété de l’informationL’ambition de l’UE est de devenir l’économie de la connaissancela plus dynamique du monde. Cela requiert des investissementsmassifs dans la recherche (la source de nouveaux savoirs), dansl’enseignement et dans la formation, de manière à offrir auxEuropéens un accès à ces nouvelles connaissances.
Il est particulièrement important de former la main-d’œuvreaux technologies de l’information et d’accélérer et de faci-liter l’accès à l’internet pour les écoles, les entreprises et lescitoyens à domicile.
Une économie florissante a besoin de travailleurs qui restent actifsplus longtemps et qui apprennent à maîtriser de nouvelles tech-niques tout au long de leur vie professionnelle. L’«apprentissagetout au long de la vie» est ici le maître mot. Dans l’Union, le nom-bre d’adultes inscrits pour des formations ne cesse de croître et aatteint 9,6 % en 2006 des personnes âgées de 25 à 64 ans.
Dans sa conquête de réussite économique sur le marché mondial,l’Union se trouve confrontée à la concurrence de rivaux «tradi-tionnels», tels le Japon et les États-Unis, et de nouveaux rivauxcomme la Chine et l’Inde.
25
Enseignement: un investissement dans l’hommeL’enseignement est la clé du succès, tant pour les individus que pour l’UE dans son ensemble.Quelle est la part des richesses nationales consacrée par chaque État membre à l’éducationde sa population?
Total des dépenses publiques consacrées à l’éducation, en % du PIB, en 2003
DK: les chiffres ne concernent pas l’enseignement postsecondaire non supérieur.FR: les chiffres n’incluent pas les départements français d’outre-mer.PT: les chiffres n’incluent pas les dépenses publiques locales.
Source: Eurostat.
% du PIB
26
7,47 7,366,51
6,065,48
109876543210
%
8,28
6,02 5,94 5,91 5,615,67 5,62 5,38 5,32
NL: les chiffres incluent les investissements dans les établissements privés subventionnés.LU: les chiffres n’incluent pas l’enseignement supérieur.
27
5,18 5,17 5,07 4,84 4,74 4,71 4,55 4,38 4,24 4,063,44
4,40 4,244,29
Source: Eurostat, enquête sur les forces de travail.
100
80
60
40
20
0
91,8 91,2 91,1 90,5 87,5 87,5 85,9 85,8 84,1 83,4 83,4 82,6 82,6 81,8
SK CZ PL SI SE LT AT IE EL HU FI FR EE BE
L’enseignement après la scolarité obligatoire — et surtout au niveau universitaire — est un facteur clé de la réussite professionnelle pour beau-coup d’Européens et il est essentiel de doter l’UE d’une main-d’œuvre dûment qualifiée. Dans l’UE d’aujourd’hui, la grande majorité des jeunesont suivi un enseignement secondaire supérieur ou sont même allés au-delà.
Pourcentage des jeunes de 20 à 24 ans terminant au moins un niveau d’enseignement secondaire supérieur en 2005%
28
80,4 79,9 78,2 77,4 77,1 76,5 76,0 75,6 73,6 71,5 71,1
61,8
53,749,0
CY LV UK UE-27 DK BG RO NL IT DE LU ES MT PT
29
114 525 255 962 329 439 101 815
100
90
80
70
60
50
40
30
20
10
0
Sciences humaines Droit Sciences, mathématiques Ingénierie, fabrication
et arts et informatique et construction
73 383
110 756 207 509 137 034
Les disciplines d’études choisies par les EuropéensLes femmes européennes, dont les acquis éducatifs étaient inférieurs à ceux de la population masculine pour la générationprécédente, ont à présent rattrapé les hommes. En 2004, dans l’UE, 55% des jeunes diplômés de l’enseignement supérieur étaientdes femmes.
Les disciplines que les Européens choisissent d’étudier diffèrent en fonction du sexe: les hommes sont plus nombreux à choisirles sciences, l’informatique et l’ingénierie, tandis que les femmes se dirigent de préférence vers les arts, les sciences humaineset le droit.
L’Europe a besoin d’une main-d’œuvre dûment qualifiée dans tous les domaines de la vie. Plus spécifiquement, il faudrait davan-tage de femmes dans les carrières professionnelles et plus de scientifiques (des deux sexes) pour la recherche, un domaine vital.
Diplômés de l’enseignement supérieur par sexe et par discipline dans l’UE-25 en 2004
Source: Eurostat.
1 000
30
10
8
6
4
2
0
Niveau 0–2 Niveau 3–4 Niveau 5–6
10,3
7,3
4,1
De meilleures études pour de meilleures perspectives d’emploiD’une façon générale, moins vous avez fait d’études, plus vous risquez de vous retrouver au chômage. Si vousavez achevé des études «tertiaires» (autrement dit, si vous êtes porteur d’un titre universitaire), vous avez deuxfois plus de chances au moins de décrocher un emploi que quelqu’un qui ne disposerait que d’un certificat del’enseignement primaire ou du premier cycle de l’enseignement secondaire.
Taux de chômage par niveau d’études dans l’UE-25 des personnes âgées de 25 à 64 ans en 2006
Source: Eurostat, enquête sur les forces de travail.
Niveau 0-2: secondaire inférieurNiveau 3-4: secondaire supérieurNiveau 5-6: troisième degré
%
31
80 79 7770 67 65 63
54 5354 52 5046
100
80
60
40
20
0
42
NL DK SE LU DE FI UK BE SI MT AT IE EE LV
Technologie de l’information: un outil essentielPartout dans l’Union européenne, de plus en plus d’entreprises mais aussi de ménages sont connectés à l’internet, et les affaires se traitent aussi plus «en ligne», ce qui apporte un gainréel d’efficacité. En 2006, dans l’EU-27, 90 % des entreprises et 94 % des ménages avaient leur propre accès à l’internet.
Toutefois, il existe des différences importantes sur le plan national. Par exemple, 80 % des ménages aux Pays-Bas étaient équipés de l’internet en 2006, alors qu’en Roumanie 14 %seulement l’étaient. L’une des priorités de l’Union européenne consiste à veiller à ce que tous ses citoyens aient un accès rapide et fiable à l’internet et également les compétences néces-saires pour l’utilisation de ces nouvelles technologies de l’information. Le «fossé numérique» qui sépare les populations des différents États membres ou des régions doit être comblé.
Source: Eurostat, enquête sur l’utilisation des technologies de l’information et de la communication (TIC).
Pourcentage des ménages ayant accès à l’internet à domicile en 2006%
32
41
FR IT ES CY PL PT LT HU CZ SK EL BG RO
40 39 37 36 35 35 32 29 2723
1714
33
3,48
2,51 2,44 2,43
1,42
5
4
3
2
1
0
3,86
2,131,89 1,78
1,45
1,771,56
1,25 1,12
SE FI DE DK AT FR BE NL UK LU SI CZ IE ES
Recherche: la clé de l’avenirLa recherche et le développement (R & D), particulièrement dans le domaine des nouvelles technologies, représente la clé de notre compétitivité future et, donc, de l’emploi.La stratégie de l’Union européenne consiste à investir plus dans la recherche, de manière à pouvoir rivaliser avec les États-Unis et le Japon. En 2004, le Japon a investi l’équi-valent de 3,15 % de son produit intérieur brut dans la recherche et le développement et les États-Unis 2,59 %, alors que l’UE engageait en moyenne 1,92 %.
Mais les chiffres de l’UE masquent d’importantes différences dans les performances nationales. Les chiffres pour 2005 montrent que la Suède et laFinlande dépensent déjà plus que le Japon, alors que d’autres pays de l’UE investissent moins de 1 %.
Les chiffres pour 2004 se réfèrent à la Belgique, à l’Italie, à Malte, aux Pays-Bas, à la Roumanie, à la Slovénie et au Royaume-Uni. Les chiffres de laGrèce sont ceux de 2003.Source: Eurostat.
Total des dépenses consacrées à la R & D en % du PIB en 2005%
34
1,100,94 0,81 0,63 0,63 0,57 0,51 0,39
0,940,76
0,570,400,50
IT HU EE PT LT MT EL LV PL SK BG CY RO
35
Les Européens au travailL’emploi et la création d’un plus grand nombre d’em-plois de meilleure qualité pour les citoyens sont lespriorités majeures de l’Union. L’UE doit égalementveiller à l’égalité des chances, de façon que quicon-que veut travailler puisse le faire. Le but est de porterle nombre de personnes en âge de travailler à 70 %de l’ensemble de la population en âge de travaillerd’ici à 2010.
36
Dans quels secteurs les Européens travaillent-ils?Dans les années 50, plus de 20 % de la population de l’Union travaillaient dans l’agricul-ture et quelque 40 % dans l’industrie. Depuis lors, le taux d’emploi dans l’agriculture etdans l’industrie a chuté, tandis que le nombre d’emplois dans le secteur des services estmonté en flèche. En 2004, plus de deux tiers des emplois dans l’UE-25 se trouvaient dans lesecteur des services. Le taux pour l’agriculture était de 5,0 % et pour l’industrie de 27,9 %.
Les chiffres récents montrent que, si l’emploi continue de progresser dans les services etde baisser dans l’agriculture, le nombre des emplois dans l’industrie est resté relativement stable.
Pourcentage de la main-d’œuvre travaillant dans l’agriculture, dans l’industrie et dans les services,dans l’UE-27 en 1998 et 2006
1998 20061998 20061998 2006
6,47,8
27,5 25,0
64,768,6
100
80
60
40
20
0
Sources: Eurostat, comptes nationaux, moyenne annuelle.
Services
Industrie
Agriculture
%
37
100
80
60
40
20
0
77,4 74,3 73,1 71,569,6 69,3 68,6 68,1 67,9 67,2 66,6 66,3 65,3
DK NL SE UK AT CY FI IE EE PT DE SI LV CZ
70,2
Sources: Eurostat, enquête sur les forces de travail.
Quelle est la population active de l’Union?En 2006, 64,3 % des personnes en âge de travailler dans l’UE-27 avaient un emploi. Le taux d’emploi le plusélevé était celui du Danemark, et le plus faible, celui de la Pologne. Il diffère aussi en fonction du sexe.
Taux d’emploi pour les personnes âgées de 15 à 64 ans en 2006%
38
64,8 64,3 63,6 63,6 63,0 61,0 61,0 59,4 58,8 58,4 57,3 54,8 54,558,6
ES UE-27 LU LT FR BE EL SK RO BG IT HU MT PL
39
15
10
5
0
13,8 13,4
9,09,48,9 8,5 8,4
7,7 7,5 7,38,2
7,77,3 7,1
PL SK FR BG EL ES DE BE FI PT HU MT RO CZ
La lutte contre le chômage est vitale pour l’Union européenne. Le taux de chômage varie d’un État membre etd’une région à l’autre. En 2006, les Pays-Bas et le Danemark affichaient le taux de chômage le plus bas, alorsque la Pologne accusait le taux le plus élevé.
Dans l’ensemble, 7,9 % de la main-d’œuvre de l’UE-27 était au chômage en 2006, contre 4,6 % aux États-Unis.
Taux de chômage en 2006
Source: Eurostat.
%
40
SE IT LV SI EE LT UK AT LU CY IE NL DK
7,0 6,86,0 5,9 5,6 5,3
4,8 4,7 4,7 4,43,9 3,9
6,8
41
La disparité entre les genresDans tous les États membres de l’Union, les femmes gagnent (en moyenne) moins que les hommes. L’écart de rémunération entre les sexes est le plus grand enEstonie et à Chypre, où les femmes ont gagné 25 % de moins que les hommes en 2005. C’est à Malte que l’écart est le plus réduit (4 %). Si l’UE doit augmenter lepourcentage de sa population occupant un emploi, il faut attirer davantage les femmes sur le marché du travail et, pour cela, les conditions de travail et de rému-nération doivent être améliorées. Entre 1998 et 2005, l’écart moyen de rémunération entre hommes et femmes dans l’UE s’est réduit de 17 à 15 %.
L’UE doit aussi garder plus longtemps au travail aussi bien les hommes que les femmes. L’Union déploie des efforts particuliers pour aider les gens de tousles groupes d’âge à trouver et garder un emploi. Elle applique à cet effet, notamment, des politiques d’incitation au travail à temps partiel et des mesuresdestinées à réconcilier carrière et vie privée.
Source: Eurostat.
30
25
20
15
10
5
0
25 25 2422
20 20 1918 18 18
17 16 1615
CY EE SK DE UK FI CZ NL AT DK LV SE BG LT
Écart de rémunération entre les femmes et les hommes en 2005%
42
14 13 1312
1110 9 9 9 9
87
4
LU ES RO FR HU PL IE PT IT EL SI BE MT
43
39,339,3
85,985,9
33,233,2
70,070,0
52,652,6
34,834,8
15–24 ans 25 –54 ans 55 –64 ans
100
80
60
40
20
0
L‘égalité des chances pour tousDans tous les groupes d’âge, les hommes sont plus nombreux que les femmes à travailler dans l’UE.Cela s’explique tantôt par des discriminations sur le lieu du travail, ou par un choix personnel, tan-tôt par l’influence de traditions culturelles.
Sources: Eurostat, enquête sur les forces de travail, moyenne annuelle.
Taux d’emploi par groupe d’âge et sexe, UE-27, en 2006%
44
Activité économique etcommerceL’un des principaux objectifs de l’Union est le progrèséconomique. Au cours des cinquante dernières années,et plus particulièrement depuis les années 80, biendes efforts ont été consacrés au démantèlement desbarrières entre les économies des États membres et àl’aménagement d’un marché unique où biens, person-nes, capitaux et services peuvent circuler librement.Le volume des échanges entre les pays de l’UE a consi-dérablement augmenté, en même temps que l’Unionen soi devenait une puissance commerciale mondiale.
45
2 000000000
1 500500500
1 000000000
500500500
00
10 957,9 10 011,9 3 663,5
1 787,31 787,3
610,6610,6
Sources: Fonds monétaire international (FMI), Eurostat.
Le volume de la production de l’UELe produit intérieur brut de l’Union européenne — c’est-à-dire tout ce que l’économie produit commebiens et services — croît constamment. Depuis l’adhésion de nouveaux États membres en 2004, le PIBde l’Union est aujourd’hui supérieur à celui des États-Unis.
PIB en milliards d’euros en 2005Milliards d’euros
46
Dans tous les pays de l’Union, le secteur des services (qui comprend, par exemple, les banques,le tourisme, les transports et les assurances) génère plus de 60 % du PIB. L’importance économiquede l’industrie et de l’agriculture — des secteurs, certes, toujours essentiels — a régressé au coursdes dernières années.
Bien que le PIB de l’UE ne cesse d’augmenter, sa croissance a été plus lente que celle des États-Unisdurant les dernières années, mais plus rapide que celle du Japon.
Croissance du PIB (variation du % au cours de l’année précédente)
Source: Eurostat.
1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006
2,7
4,5
1,6 2,2
3,3
3,0
5
4
3
2
1
0
-1
-2
47
Assurer le meilleur retour d’investissementLe marché unique est l’une des plus grandes réalisations de l’Union européenne. Il a contribué à démanteler les barrières économiques en Europe et àaccroître la concurrence, générant ainsi une meilleure qualité et une réduction des prix des biens et services. Quelques-unes des réductions de prix les plussensibles l’ont été dans le domaine des voyages aériens et des communications. Prenez l’exemple d’un appel téléphonique de 10 minutes vers les États-Unis. Les prix aux Pays-Bas ont baissé de 90 % entre 1997 et 2005. Les appels lancés depuis la Lituanie ont été moins gâtés.
15
10
5
0
BE BG CZ DK DE EE IE EL ES FR IT CY LV LT
7,50
1,98 1,97
6,72
3,092,38
7,41
1,23
10,26
2,56
4,61
1,91
6,93
2,93
6,17
1,55
6,78
2,27
7,26
2,12
3,82
0,66
5,94 5,95
11,96
4,07
Coût en euros d’une communication téléphonique de 10 minutes vers les États-Unis: tarifs ordinaires ensemaine, toutes taxes comprises (en 1997 et 2005)
Pour les pays ayant rejoint l’UE depuis 2004, les tarifs indiqués dans la colonne de gauche se réfèrent aux années 2000 ou 2001.Sources: Eurostat, Teligen.
EUR
48
LU HU MT NL AT PL PT RO SI SK FI SE UK
7,37
1,37
3,36
12,70
4,87
1,78
8,48
0,85
9,21
1,86
10,85
3,83
8,25
3,11 2,98
1,40
8,76
2,97
8,31
4,90 4,86
1,06
3,50
2,08
49
100
80
60
40
20
0
89,485,4 84,2
79,8 79,277,9 77,2
76,476,4 76,3 71,8 71,769,370,5
LU SK CZ PT NL EE PL BE LV HU ES CY DK AT
Une grande puissance commercialeBien que l’Union européenne représente seulement 7 % de la population mondiale, ses échanges commerciauxavec le reste du monde interviennent pour environ un cinquième du total mondial des importations et desexportations.
Exportations vers d’autres membres de l’UE en % du total des exportations de chaque pays en 2005
Source: Eurostat.
%
50
Les échanges entre États membres de l’UE représentent deux tiers du total des échanges de l’UE,bien que les niveaux varient entre les États membres. Le marché unique a grandement facilité leséchanges entre les États membres, et les biens, les services, les capitaux et les personnes circulentaujourd’hui librement au-delà des frontières nationales.
Le tableau figurant ci-dessous montre le volume des échanges entre les pays de l’UE en 2005 entermes de pourcentage de leurs exportations totales. Le Luxembourg vient en tête, suivi de laSlovaquie et de la République tchèque.
66,7
UE-25 SI LT IE DE FR IT SE UK FI EL MT
66,4 65,3 63,4 63,4 62,658,6 58,4 56,9 56,0 52,9 51,6
51
1 400
1 200
1 000
800
600
400
200
0
– 200
– 400
– 600
– 800
599,5
1 071,9
443,0
709,1
470,7
1 183,8
399,6
1 363,3
128,8
– 111,9
43,4
– 654,2
L’Union européenne est le principal exportateur au monde et le deuxième plus grand importateur. Les États-Unisconstituent son principal partenaire commercial, suivis de la Chine. En 2005, la part de l’UE dans les exportationsmondiales est de l’ordre de 18,1 % et dans les importations mondiales de 18,9 %.
L’Union européenne est aussi un important partenaire commercial des pays en développement dont la majoritédes exportations entrent dans l’UE exemptes de taxes ou soumises à une taxation réduite. Cet accès préférentielau marché de l’UE est destiné à dynamiser la croissance économique des pays plus pauvres dans le monde.
Volume du commerce international de biens en milliards d’euros en 2005
Sources: Eurostat, FMI.
Importations Exportations Balance commerciale
Milliards d’euros
52
Autres
52,4
25,6
12,9 9,1
80
60
40
20
0
Aide publique au développement en % de l’aide totale accordée par les principaux pays de l’OCDE en 2005
L’UE et la lutte contre la pauvreté dans le mondeLa pauvreté reste un fléau mondial, malgré les progrès engrangés au cours des dernières décennies. Plus d’unmilliard de personnes dans le monde, dont un tiers en Afrique subsaharienne, vivent avec moins d’un dollarpar jour.
Son statut de grande puissance commerciale amène l’Union européenne à jouer son rôle à travers le commerceet son aide dans la lutte contre la pauvreté et la promotion du développement mondial. Elle cherche à user deson influence auprès de l’Organisation mondiale du commerce pour obtenir que les échanges mondiaux soientrégis sur le principe de l’équité et que la mondialisation profite à tous les pays, y compris aux plus pauvres. Elleest le plus grand donateur au monde en ce qui concerne l’aide publique au développement.
Le chiffre indiqué pour l’UE-15 inclut l’aide administrée par les institutions de l’Union.Source: Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
%
53
Transports, énergie etenvironnementLes transports et l’énergie sont deux facteurs vitauxpour l’économie de l’Union. Les Européens et les pro-duits qu’ils consomment en quantité et en variététoujours croissantes sont transportés d’un bout àl’autre du continent de toutes les manières, mais sur-tout par la route.
Les besoins en transports et en énergie suivent lerythme du développement économique. Cela se tra-duit malheureusement par une augmentation del’encombrement routier et de la consommation decarburant, deux phénomènes qui, à leur tour, aggra-vent la pollution. Ce sont des problèmes d’ampleureuropéenne qui exigent de l’Union des solutionsd’ampleur tout aussi européenne.
Le développement durable est une priorité majeurepour l’Union, qui tient compte de cet impératif dansl’élaboration de toutes ses politiques.
54
% 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
2000
2010
2030
2000
2010
2030
2000
2010
2030
2000
2010
2030
77,8
76,6
74,7
8,9
8,7
7,3
7,3
7,8
7,7
5,4
6,3
9,7
Qui veut voyager loin...Les chemins de fer et les voies navigables intérieures (c’est-à-dire les rivières et les canaux), jadis tellement importants pourl’acheminement des marchandises et des personnes en Europe, ne se voient plus confier qu’un petit pourcentage du volume destransports. Les trois quarts du trafic de marchandises dans l’Union européenne s’effectuent maintenant par la route, et plus destrois quarts des déplacements de personnes se font de la même manière.
Les prédictions annoncent que le transport par route restera de loin le mode de déplacement le plus important pour les voyageurset que les voyages aériens vont poursuivre leur plein essor.
Pour rendre le trafic routier plus fluide et soulager l’environnement, l’Union encourage les Européens à voyager avec les transports en commun et incite les entreprises de transports àrecourir au train, aux péniches et aux navires pour le transport des marchandises.Pour résoudre l’engorgement des aéroports européens, l’Union met en place un système uniforme de contrôle du trafic aérien à l’échelle de l’Europe, le «ciel unique européen».
Part occupée par quatre moyens de transport de passagers dans l’UE-25 en % du nombre total de passagers transportés,mesuré en passagers/kilomètre en 2000, 2010 et 2030
Source: Commission européenne.
Transport public par route
Voiture individuelle
Transport par chemin de fer
Air
55
UE-27 BE BG CZ DK* DE EE IE EL ES FR IT CY** LVLVL
100100
5050
00
–– 5050
52,352,3
78,3
47,1
27,427,4
– 51,6
61,661,6
25,825,8
68,568,5
81,281,2
51,651,6
89,584,584,5
100,7
56,056,0
Garantir l’approvisionnement énergétiqueLes pays de l’UE dépendent des importations pour couvrir plus de la moitié de leur consommation énergétique. Toutefois, le degré de dépendance desimportations diffère fortement; Chypre, le Luxembourg et Malte sont pratiquement totalement dépendants des importations, alors que le Danemark esten fait un exportateur net d’énergie et que la Pologne et le Royaume-Uni sont relativement peu dépendants des importations.
* Le chiffre négatif indiqué pour le Danemark signifie que ce pays est un exportateur net d’énergie.** Chypre a importé plus d’énergie qu’il n’en a consommé durant l’année. Le surplus a été stocké.Source: Eurostat.
Degré de dépendance nette d’importations énergétiques en % de la consommation totale dans l’UE-27 en 2005
%
56
Le degré global de dépendance de l’UE par rapport aux importations énergétiques étaitde 52,3 % en 2005 et devrait s’accroître au fur et à mesure de l’épuisement des ressourcespropres. Actuellement, l’UE s’approvisionne en gaz pour environ 50 % auprès de trois sourcesseulement, la Russie, la Norvège et l’Algérie.
Pour compenser cette dépendance croissante des importations, l’UE s’efforce d’accroîtrel’efficacité énergétique, de développer des ressources renouvelables et de diversifier sonéventail de fournisseurs extérieurs.
LTLTL LU HU MT NL ATATA PL PT RO SI SK FI SE UK
58,4
98,098,0
62,962,9
100,0
37,8
71,871,8
18,0
88,288,2
52,252,2
64,664,6
54,754,7
37,237,2
13,913,9
27,427,4
57
57,954,3
48,4
35,8
28,2 26,924,2
16,5 16,0 15,0 14,111,8 11,3
14,0
AT SE LV RO DK FI SI SK PT ES IT UE-27 BG FR
70
60
50
40
30
20
10
0
Source: Eurostat.
L’un des volets logique de la stratégie de l’UE pour lutter contre le réchauffement de la planète sous l’effet de la combustion des combusti-bles fossiles, notamment du charbon et du pétrole, concerne aussi l’utilisation plus efficace des sources d’énergie et le passage à des sourcesd’énergie renouvelables et non polluantes. L’utilisation de combustibles fossiles à des fins énergétiques provoque des émissions de dioxyde decarbone dans l’atmosphère, qui contribuent au réchauffement de la planète. L’objectif de l’UE pour 2010 est de produire 21 % de son électri-cité à partir de sources renouvelables comme le vent, le soleil, la houille blanche, la géothermie et la biomasse.
Pourcentage d’électricité produite à partir de sources renouvelables dans l’UE-27 en 2005%
58
10,5 10,07,5
4,5 4,3 3,9 3,2 2,9 2,8 1,10,0 0,0
4,7
DE EL NL IE HU CZ UK LT LU PL BE EE CY MT
6,8
59
UE-27 IE CY DK LU AT NL MT DE ES UK FR IT SE
518
740 739 737705*
630* 624611 601* 597* 584*
543 542*
482
800
600
400
200
0
Protéger l’environnementLes Européens gagnant de plus en plus en prospérité, il leur incombe de produire moins de déchets et de les gérer avec plus d’efficacité. Actuellement,chaque citoyen de l’UE-27 produit en moyenne un peu plus d’une demi-tonne de déchets urbains par an. Ces déchets doivent être recyclés ou éliminés parenfouissement ou incinération.
* Moyennes estimées ou chiffres provisoires.Source: Eurostat.
Quantité annuelle de déchets urbains en kg par personne, dans l’UE-27 en 2005kg/personne
60
Dans la plupart des pays de l’UE, la quantité de déchets urbains provenant des ménages, desbureaux et des administrations publiques s’est stabilisée au cours des dernières années ou a dimi-nué. Mais elle continue encore à progresser dans d’autres pays. L’Irlande affiche la plus grandequantité de déchets par tête, et la Pologne, la plus petite.
FI BE BG HU PT EL EE SI RO LT LV SK CZ PL
468 464* 463 459 446 438 436* 423382* 378
310289 289
245
61
Une cause principale de réchauffement de la planète sont les «gaz à effet de serre» émis par les centrales électriques, les usines, les entreprises agricoles,le secteur des transports et les chauffages domestiques. Ces gaz sont notamment le dioxyde de carbone, émis par la combustion de combustibles fossiles(charbon, pétrole et gaz), et le méthane.
En vertu du protocole international de Kyoto, l’EU-15 est tenue de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 8 % (par rapport aux niveaux d’émissionde 1990, année de référence) d’ici 2008-2012. Pour atteindre cet objectif, l’EU-15 a conclu un accord de répartition des charges en vertu duquel les payséconomiquement moins développés peuvent encore accroître leurs émissions, alors que les autres doivent les réduire. Les objectifs nationaux individuelssont indiqués dans le tableau.
Émissions de gaz à effet de serre en 2004 en % des niveaux de l’année de référence
Certains pays de l’UE ont choisi une autre année de référence que 1990; leurs objectifs de réduction sont calculés en fonction.Sources: Agence européenne pour l’environnement, Centre thématique européen pour l’air et les changements climatiques.
150
100
50
0
92,5 92,0
79,0 79,0
125,0
100,0115,0 113,0
93,592,7 92,099,1 100,7
74,9
98,2
82,592,0
50,0
92,0
51,0
123,9
147,9
99,2
122,7
112,1
UE-25 UE-15 BE BG CZ DK DE EE EL ES FR IE IT
,
%
62
Dix pays qui ont rejoint l’UE depuis 2004 ont leurs propres objectifs de réduction des émissions.Chypre et Malte n’en ont pas.
En vertu du protocole de Kyoto, le Japon s’est engagé à réduire ses émissions de 6 %. Les États-Unis n’ont pas ratifié le protocole.
92,0 92,0
72,0
94,0 94,087,0
94,0
127,0
92,0 92,092,0100,0
41,5 39,9
100,3
68,0
145,9148,2
101,6
115,7
68,4
141,0
99,2
59,069,7
114,5
96,4104,0
85,9 87,5
CY LV LT LU HU MT NL AT PL PT RO SI SK FI SE UK
2004
2008-2012
63
Vivre ensembleDe plus en plus, les citoyens de l’Union européenneapprennent à se connaître, et leur sentiment d’ap-partenance à une communauté d’Européens se faitplus intense — même si tout le monde ne se montrepas toujours enthousiaste au sujet de l’UE. Beaucouppassent leurs vacances dans un autre État membre etils sont toujours plus nombreux à étudier et travaillerà l’étranger, grâce à la libre circulation des person-nes sur le territoire communautaire. Par ailleurs, unfort pourcentage d’élèves des établissements scolaireseuropéens apprennent au moins une langue étran-gère européenne.
64
Pourcentage de citoyens de l’UE-25 se déclarant très satisfaits, assez satisfaits, pas très satisfaits ouabsolument pas satisfaits du tout de leur vie en 2006
Des Européens heureux partageant les mêmes inquiétudesDans une étude Eurobaromètre, datant du printemps 2006, huit citoyens européens sur dix ontdéclaré qu’ils étaient assez, voire très satisfaits de leur mode d’existence, et la plupart d’entre euxétaient optimistes quant à l’avenir. En outre, 21 % des Européens se considèrent «très satisfaits»,contre 23 % dans les sondages de l’automne 2005.
Le nombre d’Européens qui déclarent ne pas être satisfaits du tout est resté quant à lui relative-ment faible au cours de la décennie écoulée; il se situe autour de 4 %.
60
21
15
4
Très satisfaits Pas très satisfaits Absolument pas satisfaitsAssez satisfaits
60
40
20
0
Source: Eurobaromètre.
%
65
Bien que généralement satisfaits de leur vie, les Européens ont des inquiétudes et des soucis.Le chômage dans l’UE reste la principale préoccupation pour beaucoup d’entre eux. Selon uneétude effectuée en 2006, 10 % seulement des personnes interrogées ont estimé que le terro-risme faisait partie des deux préoccupations prioritaires pour leur pays.
Bien que les résultats fluctuent de pays à pays, reflétant ainsi la diversité des cultures et desopinions de l’UE, le sondage montre que les citoyens européens partagent de nombreux souciscommuns.
Pourcentage des citoyens de l’UE-25 considérant les problématiques ci-après comme l’une des deux menaces principalesauxquelles leur pays est confronté au printemps 2006
49
24 23
18
14 13 10 10
77
50
40
30
20
10
0
Situation économique
Système de santé
Immigration
Hausse des prix/inflation
Terrorisme
Pensions
Fiscalité
Système éducatif
Chômage
Crime
Source: Eurobaromètre.
%
66
Les Européens parlent entre euxPouvoir converser dans une langue étrangère est très utile à maints égards — faire des études à l’étranger,voyager, établir des contacts d’affaires et des liens d’amitié internationaux — et ouvre toutes sortes de portessur le marché du travail. C’est pourquoi l’Union européenne encourage tous ses citoyens à apprendre deux lan-gues étrangères en plus de leur langue maternelle.
Une nette majorité d’Européens (56 %) se disent capables de tenir une conversation dans une langue étrangère.Certains d’entre eux parlent deux, voire trois langues étrangères. Cependant, 44 % des Européens ne connais-sent pas d’autre langue en dehors de leur langue maternelle.
Pourcentage d’Européens capables de tenir une conversation dans une langue autre que la langue maternelle en 2005
56
28
11
44
60
50
40
30
20
10
0
Au moins une langue
Au moins deux langues
Au moins trois langues
Aucune
Source: Eurobaromètre.
%
67
Les principales langues étrangères parlées par des locuteurs non natifs sont l’anglais, le français et l’allemand.Le russe est une langue largement parlée dans les pays d’Europe centrale et orientale qui ont rejoint l’UE depuis2004.
Pourcentage d’élèves de l’enseignement secondaire supérieur qui apprennent l’anglais, le français ou l’allemandcomme langue étrangère en 2005
Sources: Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco)/OCDE/base de données Eurostat.
94,4
47,8
28,4
98,1
22,4
72,2
96,4
21,9
30,0
69,3
83,1
15,4
40,3
93,8 92,6
44,1
61,7
19,1
94,5
8,6
2,4
95,399,4
26,8
85,1
18,1
6,5
89,1
34,5
3,4
93,7
3,6
38,8
100
80
60
40
20
0
BE BG CZ DK DE EE IE EL ES FR IT CY LV
: : :6,1
28,0
1,3
%
68
LT LU HU MT NL AT PL PT RO SI SK FI SE UK
: :
80,2
5,9
28,4
73,0
6,0
51,4
65,6
6,6
69,5
86,2
1,7
96,7 96,7 96,7100 96,9
12,1
49,9
72,5
19,1
2,5
98,8 97,3
75,2
99,7
19,3
37,9
100
24,2
34,5
6,12,5
14,4
54,1
10,9
78,2
94,2
84,2
11,9
96,3
Anglais
Français
Allemand
69
Les Européens étudient ensembleDe plus en plus de jeunes Européens étudient dans d’autres États membres que le leur. Erasmus est un important programme financé par l’UE,qui permet à des étudiants et à des enseignants de niveau universitaire de passer un an dans un autre pays de l’UE. Plus d’un million d’étu-diants y ont participé depuis son lancement en 1987. Ce programme s’étend maintenant au monde entier depuis le lancement, en 2004, duprogramme Erasmus Mundus.
Étudiants d’un pays de l’UE étudiant dans un autre, par pays d’accueil (en milliers), dans l’UE-27 en 2004
26,1
7,3
0,6
12,0 10,9
46,4
4,8
16,6
0,5 0,7
6,2
8,9
UE-27 BE BG CZ DK DE EE IE EL ES FR IT CY LV
50
40
30
20
10
0
446,4 125,4
Source: Eurostat.
70
En dehors du programme Erasmus, près d’un demi-million d’étudiants accomplissent une période d’études àtout moment dans un autre pays de l’UE. Les chiffres en question sont présentés dans le tableau figurant ci-dessous.
0,3
8,2
0,1
12,3
25,7
2,2 2,71,9 0,7 0,8
2,9
18,7
103,6
LT LU HU MT NL AT PL PT RO SI SK FI SE UK
:
71
Partisans ou sceptiques?La plupart des citoyens dans tous les pays de l’UE pensent que l’adhésion à celle-ci est une bonne chose pour leur pays. Le soutien de l’opinion publiqueà l’Union varie selon les États membres et au fil du temps. Selon une étude Eurobaromètre de 2006, les plus solides partisans sont encore les plus anciensÉtats membres [l’Irlande et les pays de l’Union économique de la Belgique, des Pays-Bas et du Luxembourg (Benelux)], bien que le taux de soutien dans lespays qui ont rejoint l’UE en 2004 n’ait cessé de progresser avec le temps, à l’exception de la Hongrie.
69
10 9
51
10
55
61
14 14
5856
8
78
7
57
12
62
9
50
19
52
14
47
13 11
100
80
60
40
20
0
43
BE BG CZ DK DE EE IE EL ES FR IT CY LV
Soutien à l’adhésion à l’UE en % du nombre de personnes interrogées dans l’UE-27 à l’automne 2006
Les «sans opinion» et les réponses évasives n’ont pas été pris en considération.Source: Eurobaromètre.
%
72
La Hongrie a rejoint les pays les plus réticents à l’adhésion à l’UE — la Finlande, l’Autriche et, tout en bas del’échelle, le Royaume-Uni, où l’écart entre ceux qui pensent que l’UE est une bonne chose pour leur pays etceux qui sont d’avis que c’est une mauvaise chose, est le plus réduit.
LT LU HU MT NL AT PL PT RO SI SK FI SE UK
62
10 9
39
19
74
45
15 12
72
36
23
62
6
50
18
62
7
5761
39
49
2326
6 6
3134
Une bonne chose
Une mauvaise chose
73
Les fruits de l’adhésion à l’UnionSelon le même sondage, une majorité de citoyens de l’UE (54 %) considèrent que leur pays a effectivementbénéficié de son adhésion à l’Union. Les plus fervents convaincus sont les Irlandais (87 %), suivis du nouveaumembre qu’est la Lituanie (77 %) et du Danemark et de la Grèce (tous deux avec 74 %). Les plus sceptiques setrouvent en Hongrie, en Suède et au Royaume-Uni, où seulement entre 39 et 41 % des personnes interrogéespensaient que leur pays avait bénéficié de son entrée dans l’UE.
Le tableau suivant montre qu’à la fin de 2006 les réponses positives avaient pris le pas sur les réponses néga-tives à raison de 20 %, contre 6 % dix ans plus tôt.
Pourcentage de citoyens européens qui croient que leur pays a bénéficié ou non de son adhésion à l’UEentre l’automne 1996 et l’automne 2006
1996 1998 2000 2002 2004 2006
42
36
4947
3231
50
28
53
34
54
34
60
50
40
30
20
10
0
Source: Eurobaromètre.
Bénéficié
Pas bénéficié
%
74
Les pays candidatsLorsqu’un pays a demandé son adhésion à l’Union euro-péenne et que sa candidature a été officiellement accep-tée, il obtient le statut de «pays candidat». Actuellement,ils sont au nombre de trois: la Turquie, la Croatie et l’an-cienne République yougoslave de Macédoine.
Avant de pouvoir entrer dans l’Union, les pays candidatsdoivent posséder un régime démocratique stable et desinstitutions propres à garantir la primauté du droit et lerespect des droits de l’homme. Ils doivent aussi avoir uneéconomie de marché opérationnelle et une administra-tion capable d’appliquer le droit communautaire et lespolitiques de l’UE. Les conditions d’adhésion propres àchaque pays candidat font l’objet de négociations avecla Commission européenne.
Il faut généralement plusieurs années de négociations.
75
1 000
800
600
400
200
0
769,6
56,625,7
TR HR MK
Taille et populationLa taille des pays candidats diffère, la Turquie étant de loin le plus grand. Sa population est supérieure à cellede n’importe quel État membre actuel, à l’exception de l’Allemagne. Les trois pays candidats réunis augmente-raient la population totale de l’UE de 16 %.
Superficie (en milliers de km2) Population au 1er janvier 2006
Source: Commission européenne.
72,5
2,04,4
100
80
60
40
20
0
TR HR MK
Source: Eurostat.
1 000 km2 Millions
76
HR TR MK
50,0
28,8 27,0
100
80
60
40
20
0
Sont-ils riches?Lorsqu’on compare le PIB par habitant, les pays candidats sont considérablement moins prospères que lamoyenne des États membres de l’UE. Toutefois, la Croatie a un PIB par tête supérieur à celui de la Bulgarie et dela Roumanie, devenues membres en 2007.
Source: Eurostat.
PIB (en SPA) par habitant en 2005 (en % de la moyenne de l’UE-27)%
77
HR MK TR
15,9
30,1
54,1
10,1
35,6
54,2
34,0
23,0
43,0
60
50
40
30
20
10
0
Les citoyens au travailLes réformes économiques engagées au cours des dernières années ont débouché sur certains changementsradicaux dans les pays candidats et contribué à la création de nouveaux emplois. Mais le taux d’emploi despersonnes en âge de travailler dans les pays candidats est inférieur à la moyenne de l’UE.
Dans les pays candidats, comme dans l’UE, les services (dont le tourisme) représentent un volet important del’économie. Comme dans les pays qui ont rejoint l’UE depuis 2004, la proportion de la population dans les payscandidats employée dans l’agriculture est supérieure à celle de l’UE-15.
Taux d’emploi pour les personnesâgées de 15 à 64 ans en 2005
Emploi par secteur en 2004 Agriculture etsylviculture
Industrie
Services
UE-27 HR TR MK
63,4
55,0
46,0
33,8
100
80
60
40
20
0
Source: Pour l’UE-27 et la Croatie — Eurostat, enquête sur les forces de travail, moyenneannuelle. Pour l’ancienne République yougoslave de Macédoine et la Turquie — données nationales.
Source: Commission européenne.
%
%
78
Des relations de bon voisinageAvec les élargissements, l’Union européenne unifie un continent naguèredivisé et crée en Europe un vaste espace de stabilité et de prospérité. Bien queleur adhésion soit encore toute récente, les citoyens des pays qui ont adhéré àl’Union depuis 2004 en ont déjà bénéficié en termes de croissance économi-que, de mobilité personnelle et de modernisation d’infrastructures autrefoisnégligées.
L’UE cherche à vivre en harmonie avec ses voisins et à soutenir leurs efforts envue de la démocratie, de la stabilité et de la prospérité. Les frontières extérieu-res de l’UE ne sauraient devenir une nouvelle ligne de démarcation en Europeséparant l’Union de ses voisins, à savoir, à l’est, la Russie, le Belarus, l’Ukraine,la Moldova, les régions du Caucase et des Balkans et, au sud, les pays du bassinoriental de la Méditerranée et de l’Afrique du Nord.
Le but est d’établir des relations plus étroites avec chacun de ces pays sur labase d’une coopération commerciale, économique et politique, d’efforts com-muns en matière de R & D et de protection de l’environnement, ainsi que dansles domaines scientifiques et culturels, comme dans celui de l’assistance tech-nique. L’Union européenne a conclu des accords d’association particuliers avecles pays des Balkans, en vue de paver le chemin pour leur éventuelle adhésionà l’UE. Les premiers de ces accords ont été passés avec la Croatie et l’ancienneRépublique yougoslave de Macédoine, qui ont maintenant acquis le statut decandidats à l’adhésion à l’UE.
79
Commission européenne
L’Europe en quelques chiffres
Luxembourg: Office des publications officielles des Communautés européennes
2007 — 79 p. — 22,4 x 16,2 cm
ISBN 92-79-03613-0
NA-76-06-481-FR-C
Vous trouverez cette brochure en ligne et d’autres explications claires et succinctes sur l’Union européenne à l’adresse: www.ec.europa.eu/publications
Commission européenneDirection générale de la communicationPublicationsB-1049 Bruxelles
Manuscrit finalisé en mai 2007
Illustrations: Zack
© Communautés européennes, 2007Reproduction autorisée
Printed in Luxembourg
IMPRIME SUR PAPIER BLANCHI SANS CHLORE
Açores
Madeira
Guadeloupe
Martinique
Réunion
Guyane
Canarias
HR
RURU
AT Autriche
PL Pologne
PT Portugal
RO Roumanie
SI Slovénie
SK Slovaquie
FI Finlande
SE Suède
UK Royaume-Uni
Pays candidatsHR Croatie
MK Ancienne République
yougoslave de
Macédoine (1)
TR Turquie
Autres paysCN Chine
IN Inde
JP Japon
RU Russie
US États-Unis
MK
Membres de l’UEEU-27 Les membres actuels de l’Union européenneEU-25 Les membres de l’UE en 2004EU-15 L’UE dans la phase préparatoire aux adhésions de 2004BE Belgique
BG Bulgarie
CZ République tchèque
DK Danemark
DE Allemagne
EE Estonie
IE Irlande
EL Grèce
ES Espagne
FR France
IT Italie
CY Chypre
LV Lettonie
LT Lituanie
LU Luxembourg
HU Hongrie
MT Malte
NL Pays-Bas
REPRÉSENTATIONS DE LA COMMISSION EUROPÉENNE
Représentation en France288, boulevard Saint-GermainF-75007 ParisTél. (33) 140 63 38 00Fax (33) 145 56 94 17Internet:www.ec.europa.eu/france/index_fr.htmE-mail: [email protected]
Centre d’information sur l’Europe288, boulevard Saint-GermainF-75007 ParisTél. (33) 140 63 38 00Fax (33) 145 56 94 17Internet: www.touteleurope.fr/
Représentation à MarseilleCMCI2, rue Henri-BarbusseF-13241 Marseille Cedex 01Tél. (33) 491 91 46 00Fax (33) 491 90 98 07
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Représentation au LuxembourgMaison de l’Europe7, rue du Marché aux HerbesL-2920 LuxembourgTél. (352) 43 01-32925Fax (352) 43 01-34433Internet: www.ec.europa.eu/luxembourgE-mail: [email protected]
BUREAUX DU PARLEMENT EUROPÉEN
Bureau pour la France288, boulevard Saint-GermainF-75007 ParisTél. (33) 140 63 40 00Fax (33) 145 51 52 53Minitel: 3615-3616 EUROPEInternet:www.europarl.europa.eu/paris/E-mail: [email protected]
Antenne de StrasbourgAllée du PrintempsBâtiment Louise WeissBP 1024 FF-67070 Strasbourg CedexTél. (33) 388 17 40 01Fax (33) 388 17 51 84Internet: www.europarl.europa.eu/E-mail: [email protected]
Antenne de Marseille2, rue Henri-BarbusseF-13241 MarseilleTél. (33) 491 91 46 00Fax. (33) 491 90 95 03Internet: www.europarl.europa.euE-mail: [email protected]
Bureau pour la BelgiqueRue Wiertz 60B-1047 BruxellesTél. (32-2) 284 20 05Fax (32-2) 230 75 55Internet: www.europarl.europa.eu/brussels/E-mail: [email protected]
Bureau pour le LuxembourgMaison de l’Europe7, rue du Marché aux HerbesL-2929 LuxembourgTél. (352) 43 00-22597Fax (352) 43 00-22457Internet: www.europarl.europa.euE-mail: [email protected]
Des représentations ou des bureaux de la Commission européenne et du Parlement européen se trouvent dans tous les États membres de l’Union européenne. Des délégations de la Commissioneuropéenne existent dans d’autres pays du monde.
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Rendez-nous visiteIl existe des centaines de centres locaux d’information sur l’Union européenne dans toute l’Europe. Vous pouvez trouver l’adresse du centrele plus proche de chez vous sur le site internet: www.europedirect.europa.eu
Appelez-nous ou écrivez-nousEurope Direct est un service qui répond à vos questions sur l’Union européenne. Vous pouvez le contacter gratuitement par téléphone: 00 800 6 7 8 9 10 11 [àpartir d’un pays à l’extérieur de l’Union, en composant le numéro payant (32-2) 299 96 96] ou par courrier électronique via le site: www.europedirect.europa.eu
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Légende
Des références bibliographiques figurent en fin de publication.
(1) Code provisoire qui ne préjuge en rien de la dénomination définitive du pays, qui sera agréée dès conclusion desnégociations actuellement en cours à ce sujet dans le cadre des Nations unies.
L’Europeen quelques chiffres
Union européenne
FR
NA
-76-06-481-FR-C
L’Europeen quelques chiffres
Avec ses 27 États membres et une population de près d’un demi-milliard d’habitants, l’Union européenne couvre une large partie del’Europe. Depuis sa création, elle a œuvré pour apporter la prospéritéet la stabilité à ses citoyens. Ses politiques et actions nous concernenttous directement et indirectement.
L’Union européenne se veut une société équitable et humaine, engagéedans la promotion de la prospérité économique et la création d’emploisen s’efforçant de rendre les entreprises plus compétitives et en dotantla main-d’œuvre de nouvelles qualifications.
En coopération avec ses voisins et d’autres pays, l’UE œuvre àl’établissement en deçà de ses frontières d’un espace de prospérité, dedémocratie, de primauté de la règle de droit et des droits de l’homme.L’Union européenne constitue la plus grande puissance commerciale etest la championne du monde de l’aide financière au développementdes pays moins riches.
À l’aide de graphiques, de tableaux et d’illustrations vivantes, la présen-te brochure donne des faits et des chiffres fondamentaux sur l’Unioneuropéenne et ses États membres.
ISBN 92-79-03613-0
9 7892 613079 03
