L’ESSENTIEL...St-Augustin SA, case postale 51, 1890 St-Maurice Directrice générale Dominique-A....

Cahier romandL’Eglise en missions

Votre magazine paroissial

Unités pastorales du Grand-FribourgUP Notre-Dame, UP Saint-Joseph

L’ESSENTIELUne heure avec Jacques-Benoît Rauscher

UP Notre-DameAu service de nos aînés

UP St-JosephDes croyants très résistants

AVRIL 2018 | MENSUEL NO 3 UNE PUBLICATION SAINT-AUGUSTIN

ÉDITORIAL

Editeur St-Augustin SA, case postale 51, 1890 St-Maurice

Directrice générale Dominique-A. Puenzieux

Rédaction en chefDominique-A. Puenzieux

Secrétariat Tél. 024 486 05 25 | fax 024 486 05 36 E-mail: [email protected]

Rédaction locale Véronique Benz, Pérolles 38, 1700 Fribourg E-mail : [email protected]

Equipe de rédaction Véronique Benz – Emmanuel Rey Dominique Rimaz – Paul Salles Fanny Sulmoni – Thérèse Yang

Maquette Essencedesign SA, Lausanne

Photo de couvertureChristoph von Siebenthal

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re 02 Editorial03 Une heure avec…04-05 Le coin des jeunes06-07 UP Notre-Dame08-09 UP Saint-Joseph10 UP Notre-Dame de Bourguillon Basilique Notre-Dame

I-VIII Cahier romand

11-14 Décanat15 Catéchèse16-17 Agenda Au livre de vie18 Décanat Jeu19 Horaire des célébrations20 Méditation UP pratique

2 UNITÉS PASTORALES DU GRAND-FRIBOURG

Vous avez sans doute déjà remarqué ces jeunes plantes qui ont décidé coûte que coûte de forcer la chape de goudron qui les recouvrait pour grandir et s’épanouir à la lumière du soleil. Lorsqu’il m’arrive d’observer ce phénomène, je suis toujours émerveillé devant la force de la nature qui permet à une petite pousse fragile de soulever un poids qui semblait impossible à remuer, et pourtant… Quand j’observe ce phénomène, je ne peux m’empêcher de penser à la Résurrection du Christ.

Avec sa mort sur la croix et sa mise au tombeau, tout semblait terminé. La lourde pierre du tombeau était scellée. Et voilà qu’au lendemain du grand sabbat de la Pâque, elle est déplacée comme le bitume de notre image. Et voilà que la vie l’emporte sur la mort, la lumière sur les ténèbres.

La Résurrection du Christ est un boule-versement qui, bien sûr, nous réjouit. Et elle nous réjouit d’autant plus qu’elle nous concerne. Nous avons tous nos pauvretés : elles peuvent être de l’ordre de la santé, de la précarité, sans oublier nos fragilités d’ordre moral, spirituel. Nous pouvons avoir l’impression qu’une lourde chape nous recouvre sans espoir, sans lumière. Mais notre foi chrétienne nous dit que Jésus a pris sur lui toutes nos fragilités, c’est à dire nos péchés, pour les faire mourir en lui. Du coup, nous avons en nous les forces et l’énergie qui nous permettent d’être aussi victorieux des puissances de la mort. La chape de soucis, de tristesse et de peines qui parfois, dans l’existence, nous recouvre éclatera elle aussi et nos fragilités devien-dront force et puissance. Un hymne du Carême l’annonce en ces termes si justes :

Point de ténèbres sans espoir de lumière,Rien n’est fini pour Dieu ;Vienne l’aurore où l’amour surgit,Chant d’un matin de Pâques. (CFC)

S’il a fallu 40 jours pour nous préparer à Pâques, nous avons maintenant 50 jours pour nous réjouir de la Résurrection ! Bonnes fêtes pascales !

PAR L'ABBÉ PAUL FROCHAUX, DOYEN PHOTO : CHRISTOPH VON SIEBENTHAL

A votre écoute dans les moments difficiles

PomPes Funèbres Générales Fribourg-Région

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3UNITÉS PASTORALES DU GRAND-FRIBOURG

UNE HEURE AVEC…

BiographieJacques-Benoît Rauscher, originaire de l’Est de la France, a 38 ans. Il a étudié la sociologie, l’économie et les sciences politiques à Paris avant d’être professeur en économie et sciences sociales pendant 4 ans. Puis il a décidé de devenir dominicain et est entré au noviciat en 2010. Après son engagement définitif, il est venu à Fribourg en 2014 pour poursuivre ses études en théologie. Il a été ordonné diacre en 2016 à Fribourg par Mgr Morerod, puis prêtre en 2017 à Lille. Actuellement, il prépare une thèse de doctorat en théologie morale.

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PROPOS RECUEILLIS PAR THÉRÈSE YANGPHOTO : THÉRÈSE YANG

Contempler Dieu et transmettre aux autres notre expérience d’amitié avec le Christ

Je suis né dans une famille alsacienne, de mère catholique et de père protestant. C’est à travers la lecture de la Bible – par les protestants – que je suis venu à la pratique catholique. Cette rencontre avec le Christ à travers la parole de Dieu m’a fait grandir de façon très profonde. Cette expérience d’amitié avec le Christ, j’ai toujours eu envie de la transmettre aux autres. Mais je n’ai longtemps pas su sous quelle forme de vie cela allait se traduire. Un jour, un ami catholique pratiquant m’a donné un livre sur les dominicains. Cela a été une espèce de déclic. Je me suis dit : « C’est cela que tu cherches depuis longtemps ! » Pour-quoi ? Il y avait l’aspect de la prière autour de la Parole de Dieu, mais aussi un contact avec le monde extérieur, un ordre religieux tourné vers la contemplation, en amitié forte avec le Christ, mais en même temps en contact avec d’autres, y compris avec ceux qui ne pensent pas comme nous. En reliant ces deux expériences, j’ai pensé que

c’était peut-être la voie de Dieu pour moi.Je suis actuellement en préparation de doctorat. Ma thèse porte sur les migra-tions pour motifs économiques, en lien avec l’idée de la destination universelle des biens. Selon la doctrine sociale de l’Eglise, les richesses de la Terre appartiennent d’abord à Dieu ; on ne peut pas dire qu’on en est exclusivement propriétaires.

Apprendre à comprendre la foi, y com-pris par les jeux vidéoPar ailleurs, je fais du catéchisme à l’école du Botzet et je suis responsable du site internet theodom.org lancé en janvier 2018. Ce site vise à initier à la théologie de façon assez brève et ludique. Nous ne faisons pas de cours ; nous avons plutôt de petites vidéos et des forums de discussion. Le but est de montrer comment on peut être croyant et réfléchir, de montrer qu’il peut y avoir aussi des débats sur certaines questions de théologie. Le public visé est surtout un public de 25 à 45 ans, c’est-à-dire qui commence à se poser des ques-tions. Les jeux ont pour but d’apprendre sans passer trop de temps ; ils sont compa-tibles avec les activités de la vie, de la même façon par exemple qu’on peut apprendre les langues. Ce site a rencontré un certain succès : 22’000 personnes sont abonnées, dont beaucoup posent des questions. Cela montre qu’il y a une soif de mieux progres-ser dans la compréhension de la foi. Ce site est relié à un portail regroupant plusieurs sites : un site de retraites pendant le carême et l’Avent, un site pour les enfants, nommé theobule.org ; theodom est le dernier-né de cette famille sur internet proposée par les dominicains.

Evangéliser est notre mission en tant que dominicains : réf léchir comment nous pouvons porter l’Evangile autour de nous. Personnellement, je me suis mobilisé afin de nous évangéliser d’abord nous-même dans toutes les dimensions de notre être, y compris notre intelligence. L’autre aspect, c’est l’évangélisation de ceux qui sont aujourd’hui très éloignés de nous ; c’est de rejoindre des personnes qui n’attendent rien de nous.

LE COIN DES JEUNES


AgendaQuoi Quand Où Heure

Messe animée par les jeunes Dimanche 15 avril Cathédrale 20h30

Soirée ACT Vendredi 20 avril Cathédrale dès 18h15

Messe des jeunes Dimanche 22 avril Eglise Sainte-Thérèse 18h30

JMJ Nationales suisses Vendredi 27 au dimanche 29 avril

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TEXTE ET PHOTOS PAR L'AUMÔNERIE DES COLLÈGES FRIBOURGEOIS

« I love Simplon ! » Ces mots résument ce que 35 jeunes et leurs accompagnants (aumôniers, enseignants et guides) ont vécu du 21 au 25 février 2018, dans la cha-leur de l’hospice du Simplon illuminé par l’accueil des chanoines du Grand-Saint-Bernard, et dans le froid hivernal des montagnes entourant le col, théâtre de nos exploits quotidiens.A la suite de nos guides, nous avons gravi des sommets. A la suite de Qohélet et d’Alexandre Jollien, nous sommes descen-dus en nous-mêmes « en quête de moi », le thème de la retraite des collèges fribour-geois 2018. A la fin de ces 5 jours, quelques jeunes nous offrent avec leurs mots ce qu’ils retiendront de cette expérience hors norme :« Ce fut une magnifique expérience per-sonnelle. Je me suis senti vivant comme ce n’est de loin pas toujours le cas. Le thème et les moments de partage m’ont fait avancer sur mon propre chemin. Je sors grandi de cette expérience. »« La découverte d’un chemin, d’un avance-ment vers une vie meilleure. Un magnifique état d’esprit de groupe et de solidarité, de splendides moments de partage et de convi-vialité. »

« Les temps de méditations et les pensées personnelles. »« Faire son chemin intérieur et le rendre plus sensé et profond.Apprendre à mieux se connaître soi-même.Découvrir de nouveaux plans spirituels.Le calme et le ressourcement en montagne.Ma fidélité pour toutes les prochaines retraites que ce soit comme participant ou "guide" (je vais faire le J+S Randonnées). »« Prendre le temps d’être avec nos potes et d’être généreux. Toujours faire ce qu’on aime et ne pas abandonner quand ça devient plus difficile. »« Même si on ne voit pas le bout de ses skis, on peut avancer petit à petit et parfois il faut renoncer à son objectif s’il devient dangereux. La solidarité est importante ! Toujours un grand plaisir de participer à ces jours intenses ! »« Le plaisir de se dépasser sportivement. »« Etre soi-même. Prendre le temps de prendre le temps. S’émerveiller devant les autres, reflets du visage de Christ, et s’émer-veiller devant la Création. »« Avoir confiance = avoir foi. »Rendez-vous est pris pour l’an prochain, afin de poursuivre le chemin !

LE COIN DES JEUNES


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PAR PAUL SALLES / PHOTO : DR

En quelques décennies, les Journées mon-diales de la jeunesse (JMJ) sont deve-nues une institution, un rendez-vous à ne pas manquer, the place to be. Devant les prémices de l’intuition du saint pape Jean-Paul II, ses proches collaborateurs redoutaient un fiasco général, voire une humiliation mondiale ; c’est tout l’inverse qui s’est produit. Après de nombreuses éditions et des millions de jeunes rassem-blés, les JMJ sont maintenant tellement présentes dans le paysage ecclésial que l’on bâtit désormais la vie pastorale des jeunes chrétiens autour de ces grands rassemble-ments. Lancées par Jean-Paul II, poursui-vies et approfondies par Benoît XVI, c’est désormais François qui mène le bal.Pour les années 2017, 2018 et 2019, le pape François a donné aux jeunes du monde entier le fil conducteur des Journées mon-diales de la jeunesse : il sera marial. En 2017, le thème sera « Le Puissant fit pour moi des merveilles » (Lc 1, 49), et en 2018 il sera « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu » (Lc 1, 30). « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole » (Lc 1, 38) sera celui de la 34e édition internationale, en 2019 au Panama.

Le pape François est convaincu que l’Eglise doit continuer avec enthousiasme d’encou-rager les jeunes à prendre leur place dans ce monde. C’est la raison pour laquelle il a convoqué en janvier 2017 un synode sur les jeunes, la foi et le discernement vocationnel. Si ce sont bien des évêques qui composeront l’assemblée synodale en octobre 2018, les jeunes ne sont pas absents du processus. Un questionnaire en ligne, des échanges nombreux sur les réseaux sociaux, une réunion présynodale permettent aux jeunes du monde entier de prendre une part active à la réflexion et de faire ainsi bouger les lignes. En avril 2017, lorsque le pape François rencontrait les jeunes de son diocèse de Rome, il leur disait : « Je voudrais vous inviter à faire cette marche, cette route vers le Synode et vers Panama, à la faire avec joie, à la faire avec vos inspirations, sans peur, sans honte, à la faire coura-geusement. » Dans l’esprit du pape, les deux vont de pair : la préparation aux JMJ rejoint parfaitement celle du Synode, elles sont à vivre dans le même esprit. Ainsi la prochaine rencontre suisse des JMJ, du 27 au 29 avril à Fribourg, est un important jalon sur cette marche vers Panama et vers le Synode des jeunes. La Vierge Marie nous y accompagne.

UNITÉS PASTORALES DU GRAND-FRIBOURG6

VIE DES UNITÉS PASTORALES

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PAR EMMANUEL REY PHOTOS : DR

« La solitude vaut bien un ministère » titrait La Liberté le 3 mars dernier. Le quotidien fribourgeois relayait ainsi la création en Angleterre d’un secrétariat d’Etat aux personnes isolées : le gouvernement bri-tannique estime en effet à près de 200’000 le nombre de personnes âgées qui passent plus d’un mois sans parler à quelqu’un. Dans le même article, la représentante de la Fédération des Eglises protestantes de Suisse soulignait le rôle important des Eglises pour combattre la solitude, qui touche aussi les jeunes. Une enquête menée par le vicariat épiscopal du canton de Fri-bourg en 2016 relevait d’ailleurs que l’ac-tion sociale est l’un des éléments qui donne

une légitimité à la présence de l’Eglise dans notre société.L’Eglise tâche donc d’être présente auprès de ceux qui souffrent de la solitude, en particulier les personnes âgées. Dans nos paroisses, la pastorale des aînés propose depuis de nombreuses années des activités qui favorisent les contacts, préparées avec grand soin par une équipe de bénévoles : goûter de la saint Nicolas ou de Noël, ren-contre spirituelle de carême, pèlerinage, lotos ou jeux de cartes. Nous essayons aussi de rapprocher les jeunes des aînés en proposant aux confirmands de passer une après-midi à l’EMS de la Villa Beausite. Cette belle action des Poussyfs, menée par

Pour recevoir le sacrement des malades, vous pouvez contacter les prêtres en passant par le secrétariat de votre paroisse. Le répondeur du secrétariat vous indique aussi un numéro de téléphone en cas d’urgence.



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ps Le Elternclub Schönberg propose sa tra-ditionnelle bourse de printemps le lundi 23 avril de 14h30 à 18h au Centre parois-sial Saint-Paul. Profitez de faire de bonnes affaires à petit prix !Pour la vente, le comité n’accepte que des articles en bon état, propres et en ordre. Chaque article doit avoir une étiquette assez grande en carton, attachée avec un fil, mentionnant l’objet, la taille, le nom, l’adresse et le prix (pas d’étiquettes adhé-sives). Les prix doivent être raisonnables (pas de demi-franc). Il est possible de pro-poser au maximum 30 habits d’enfants (56–164), vêtements de grossesse, jouets, livres, articles de sport et de loisirs ou accessoires pour bébés. Les articles pro-posés à la vente seront réceptionnés le dimanche 22 avril de 18h à 20h et le lundi 23 avril de 9h30 à 13h45. Après la vente,

la restitution et le paiement auront lieu le lundi 23 avril de 20h15 à 20h30 et le mardi 24 avril de 9h30 à 10h30. 5% du prix de la vente sera retenu pour le groupe de jeux de l’Elternclub. Les articles non retirés seront remis à une œuvre caritative.

Pour d’autres informations, vous pouvez envoyer un courriel à : [email protected].

PHOTO : DR

Yoland Miere, assistant pastoral, rassemble régulièrement une dizaine d’adolescents de notre unité pastorale.En février et en mars, vos prêtres ont éga-lement conféré le sacrement des malades à une dizaine de personnes âgées. Propo-sée sous forme communautaire durant les messes des familles à Saint-Paul et au Christ-Roi, l’onction des malades apporte grâce, force, réconfort et joie à ceux qui sentent le poids de la maladie ou de l’âge. Les enfants, les confirmés qui préparaient leur pèlerinage à Rome et toute la commu-nauté paroissiale les ont entourés et portés dans la prière.



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Souvenez-vous, dans le cadre du 100e anniversaire de l’église de Villars-sur-Glâne, la paroisse Saints-Pierre-et-Paul avait entamé un parrainage en Syrie afin d’aider à reconstruire la paroisse Saints-Pierre-et-Paul de Rakham (400 fidèles). La paroisse de Villars-sur-Glâne avait accueilli l’archevêque syrien Nicolas Antiba lors de la messe d’anniversaire pour étrenner le parrainage. Voici quelques nouvelles de Mgr Antiba.

PAR MGR NICOLAS ANTIBAPHOTOS : DR

« Rakham est un village qui se situe au sud de la Syrie, près de la frontière jorda-nienne, à 90 km de notre siège diocésain de Khabab. Il compte environ 100 familles, de traditions différentes. Les familles chré-tiennes sont de tradition byzantine répar-tie entre catholiques et orthodoxes. Les autres familles sont plutôt des Bédouins musulmans sunnites.Malheureusement, la guerre fut et est tou-jours catastrophique pour ce village et ses habitants. Vers la fin 2015 et le début 2016, le village a été dévasté par les Bédouins rebelles payés par l’Arabie saoudite et les pays du Golfe. Les chrétiens se sont réfu-giés dans les villages où ils avaient des proches ou de la parenté. La majorité a fui vers Damas. Personne n’est plus retourné au village après ces événements. L’église, dédiée aux apôtres Pierre et Paul, qui servait à tous les chrétiens catholiques et orthodoxes, a été complètement sacca-gée et détruite. Notre évêché avait bâti, tout près de l’église, un centre pour le catéchisme et une salle polyvalente qui servait à tous les chrétiens. Le Père Najib Roumieh était le curé qui administrait les sacrements à tous les chrétiens. Il venait de la ville de Izra’a-la-gare, à 60 km, pour les célébrations liturgiques. De nos jours, le village est vidé de ses habitants et de nos paroissiens. Mais, malgré toutes les vicis-situdes de cette période difficile, notre

curé essaie de contacter les familles dépla-cées. Votre paroisse de Villars-sur-Glâne continue à aider ces familles. Je les remer-cie en mon nom, au nom du curé et des paroissiens. La tristesse couve encore sur nos têtes à la vue des maisons détruites et du beau monument de l’église ancienne avec sa porte et son fronton qui datait de 1912.De plus, l’industrie manque dans cette région surtout connue pour la fertilité de ses terres. Le chômage et la pauvreté se sont accentués, la livre syrienne a perdu de sa valeur et le prix des aliments et du mazout s’envole.La paroisse ne reste pas les bras croisés. Elle multiplie les actions, les projets d’en-traide, etc.Grâce au parrainage, la paroisse Saints-Pierre-et-Paul de Rakham a pu : • Aider financièrement l’orphelinat « Mai-

son de l’Enfance Heureuse » au Liban afin qu’il puisse accueillir 5 familles chrétiennes fuyant les atrocités de la guerre en Syrie.

• Aider au développement de l’agricul-ture en Syrie, essentielle à la survie de la région, connue pour ses terrains fertiles, en achetant de l’engrais et des plants de vigne, en payant les employés, les trans-ports et le matériel (tracteur).

• Acheter de la nourriture à des familles en nécessité.

• Apporter de l’aide à quatre séminaristes syriens pour qu’ils puissent terminer leurs études de théologie au Liban.



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Instaurée dans les parcours de confirmation depuis pas mal d’années déjà sur notre unité pastorale, la rencontre entre les parrains et marraines et les filleuls représente toujours un moment particulier.

PAR JEAN-MARC BUCHS PHOTO : CHRISTOPH VON SIEBENTHAL

Cette année n’a pas fait défaut à la tradi-tion ! Pour une partie des confirmands résidant sur notre unité pastorale, une première rencontre s’est déroulée au mois de janvier déjà. Cela a été l’occasion de s’arrêter un peu sur les attentes, la signification et le rôle du parrain ou de la marraine. Pour les jeunes dont les parrains sont trop éloignés géographiquement et avec lesquels des ren-contres fréquentes sont difficiles, un aîné dans la foi vient suppléer le parrain ou la marraine.Un premier temps de réflexion a permis aux confirmands de réfléchir de leur côté sur l’importance des parrains et marraines alors que de l’autre côté, et en même temps, les parrains et marraines faisaient le travail en sens inverse. Force est de constater que, de part et d’autre, les attentes sont très nombreuses ! Preuve de l’importance que revêt ce rôle de parrain ou de marraine ! En scrutant de façon un peu plus détaillée les pistes de réflexion, on trouve de véri-tables perles. Ainsi, pour les parrains et marraines, on

attend de la part du filleul une certaine franchise, qu’il puisse faire confiance et qu’il ose s’adresser à son parrain ou à sa marraine. L’accompagnement est vrai-ment perçu sur la durée et sur l’ensemble de la vie. Pour être un bon parrain ou une bonne marraine, les adultes estiment indispensable de pouvoir être disponible, de s’investir, d’être à l’écoute, de faire des sorties ensemble, de prendre des nouvelles et de ne pas hésiter à dire à son filleul qu’on l’aime. Les jeunes, quant à eux, insistent beau-coup aussi sur la confiance, la qualité de l’accompagnement et de l’écoute ainsi que sur la disponibilité. Une des conclusions de cette rencontre a certainement été que cette relation entre le filleul et son parrain ou sa mar-raine demande du temps. Que ce temps est d’ailleurs le plus beau des cadeaux à offrir ! C’est bien la raison pour laquelle il importe aux animateurs de confirmation de proposer cette rencontre plutôt en début de parcours et d’en envisager même une deuxième d’ici la fin de l’été. Nous souhaitons donc aux confirmands et à leur parrain, leur marraine ou aîné dans la foi un très beau et bon parcours de confirmation !



Notre-Dame de Bourguillon

AgendaDimanche 15 avril à 10h30 Messe animée par le chœur mixte de Billens-Hennens

Dimanche 22 avril à 10h30 Messe animée par les étudiants de l’Institut Philanthropos

Basilique Notre-Dame

PAR JOSIANE ET MICHÈLE, POUR LE GROUPE DES LECTEURSPHOTO : DR

La messe est le lieu de rassemblement par excellence des catholiques. Elle comporte un temps d’écoute de la Parole de Dieu et un temps de bénédiction et de partage du pain et du vin devenus Corps et Sang du Christ. Si l’Eucharistie est un pain pour la route, la Parole est une lumière sur nos chemins (Psaume 119). Dieu a parlé dans notre histoire, au peuple d’Israël d’abord, et surtout en son Fils Jésus-Christ, dont les apôtres ont retenu les gestes et les paroles pour nous les transmettre. L’Eglise se constitue autour de ces paroles, véritable nourriture pour notre foi. Ces messages que Dieu nous adresse sont relayés par les lecteurs. Relire la Parole du Seigneur le dimanche relève ainsi d’un choix conscient

et engagé, celui de prêter sa voix pour exprimer le contenu de l’Ancien Testa-ment, surtout des prophètes, et celui des Lettres ou des Actes des apôtres. Au travers des psaumes, il est nourrissant d’en médi-ter le contenu comme une poésie biblique. Ce rôle revêt un attrait particulier à Bour-guillon, lieu de pèlerinage bien connu au-delà des frontières fribourgeoises, où chaque jour, et depuis des siècles, pèlerins et fidèles viennent se recueillir. Mgr Bes-son adressa ce discours lors du couronne-ment de Notre Dame de Bourguillon, le 7 octobre 1923 : « La Vierge miraculeuse que nous allons couronner, ce n’est pas seulement un souvenir d’hier, quelque chose de très suave et de très beau qui va s’évanouir sur les ailes fuyantes du temps ; c’est une sécurité pour demain. […] Nous lui crions : Priez pour nous. »

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PAR L’ABBÉ ARNAUD EVRAT FSSP, RECTEUR PHOTO : DR

Malgré les austérités du carême, les mois de février et de mars ont été marqués par deux soirées qui ont rassemblé tour à tour les mères et les pères de famille proches de la basilique Notre-Dame ou plus géné-ralement de la Fraternité Saint-Pierre.

La première soirée fut organisée le jeudi 22 février. Après la messe chantée de la « Chaire de Saint-Pierre » (qui rappelle le ministère de saint Pierre exercé à Antioche, puis à Rome), plus d’une trentaine de mamans se sont retrouvées au chalet de la Fraternité, au Schönberg. Après l’apéritif, une petite conférence fut donnée par un abbé sur la vie de sainte Zélie Martin, mère de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, canoni-sée avec son époux en 2015. Ce fut ensuite le souper où chacune put échanger sur sa vie de maman ou même de grand-maman. La seconde soirée fut organisée pour les pères le lundi 19 mars, fête de saint Joseph, leur « patron ». Le programme fut sensible-ment le même, avec cette fois une confé-rence sur la Semaine sainte… et des sujets de conversation un peu différents pendant le souper !

AgendaSamedi 5 mai Pèlerinage avec la Congrégation mariale (renseignements au 078 770 65 81)


DÉCANAT

Mission linguistique de langue espagnole

Pascua de ResurrecciónDomingo 1 de abril A las 11h Misa en la capilla St-Justin

A todos los lectores : ¡Felices Pascuas !

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Parcours de formation initiale pour visiteurs bénévoles

Pour la troisième année consécutive, un parcours de formation de base sera pro-posé à toute personne appelée à visiter des personnes âgées et/ou malades dans le cadre d’une équipe d’aumônerie en EMS, ou à domicile dans les paroisses. Ce parcours, d ’une durée de sept demi-journées, présente quelques outils permettant une meilleure approche dans la relation et aborde plusieurs thèmes essentiels rencontrés durant les visites. Son objectif est de permettre aux visiteurs et visiteuses d’entrer dans une vision ecclé-siale d’accompagnement, où la relation authentique et l’écoute spirituelle sont premières, ainsi que de vivre des temps

de partage et de convivialité avec des per-sonnes œuvrant dans un même ministère. Il peut également être suivi par des visi-teurs déjà engagés qui souhaitent se res-sourcer et réactualiser leurs connaissances.Toute personne intéressée peut prendre contact directement avec le service de la Pastorale de la santé ou s’adresser à son curé-modérateur.La première rencontre aura lieu le 29 juin.

Service de la Pastorale de la santé du can-ton de Fribourg, Boulevard de Pérolles 38, 1700 Fribourg, 079 658 95 08, pastorale- [email protected]

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TEXTE ET PHOTO PAR GÉRARD TINGUELY

« J’ai eu le courage de témoigner de ma foi parce que j’en ai vu d’autres avant moi qui ont osé le faire ! » « C’est Dieu qui a tout fait », s’exclama aussi une religieuse qui avait passé des années dans un camp et se souvenant d’y avoir vécu une nuit de Pâques extraordinaire. De passage à la paroisse Saint-Pierre en février, l’historien français Didier Rance a évoqué l’édifiant parcours de croyants cités dans l’un de ses derniers livres. Le cher-cheur septuagénaire, d’abord travailleur humanitaire, puis diacre dès 1985, a dirigé en France, durant une dizaine d’années, l’Aide à l’Eglise en détresse (AED). C’est sur mandat papal que cette ONG interna-tionale a commencé à s’intéresser, après la chute du mur de Berlin en 1989, à ceux et celles que leur conviction religieuse a conduits à résister au régime communiste. « Il faut approfondir leur témoignage et montrer leur foi » était la consigne donnée.

Une même musiqueAprès de nombreux voyages dans les pays de l’Est, et des rencontres dans d’autres pays ayant connu également des dictatures, Didier Rance a pu tirer quelques constantes dans ces courageuses destinées. « Un jeune

prenant cinq ans de camp pour le chahut d’un professeur s’en sortait mieux qu’un religieux. Par exemple, 46 ans de camp pour l’un, ou l’hôpital psychiatrique pour celui qui osa réclamer des cours de religion quand seul l’enseignement de l’athéisme était autorisé. Malgré des niveaux diffé-rents dans les témoignages, c’est toujours la même musique qui s’exprime. » En Pologne, les jeunes se voyaient propo-ser des cours sur toutes les religions, mais c’est la catholique qui était définie comme la plus mauvaise. En Albanie, le sentiment religieux était considéré comme un virus à extirper à tout prix. Et ailleurs, quand les enfants dévoilaient des connaissances sur la religion, leurs parents finissaient dans des camps. Didier Rance relève ici le rôle inestimable des grands-mères dans la transmission. Et de citer les propos forts de ceux qui ont témoigné de leur foi mal-gré les très gros ennuis auxquels ils s’ex-posaient. « Je préfère obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes… Finalement, la persé-cution était quelque chose d’extérieur, et surtout pas un prétexte pour ne pas faire ce que Jésus demande… La police, la poli-tique, l’économie disposaient de toutes les armes contre nous. Notre arme, à nous les chrétiens, c’était la persévérance dans la prière et dans le pardon. Nous étions assu-rés que Dieu ne nous abandonnerait pas… Et il y avait aussi un sens ecclésial très mar-qué : nul ne pouvait imaginer que l’éven-tuelle fin de l’Eglise puisse passer par lui ! »

Une relation personnelleDes exemples de pardon, d’unité et de compassion, malgré les cruelles souf-frances imposées par les oppresseurs, Didier Rance en a recueilli des centaines. Comme celui de ce pasteur coréen qui adopta l’assassin de son fils. Et quand l’his-torien demandait à ses interlocuteurs s’ils avaient souhaité parfois leur libération, la question leur a semblé quelque peu incon-grue, car « derrière les murs de leurs pri-sons ils se sentaient libres intérieurement. » Dans les camps, les croyants résistaient mieux que les autres. L’un d’eux aura même cette magnifique formule : « Nous n’étions pas menacés de mort, mais de résurrection ! » Pour le chercheur, à la base de tous ces témoignages, il y a « une rela-tion personnelle avec Dieu, le désir de don-ner sa vie comme Jésus, toujours vivant et agissant. » Dès lors, comment s’étonner, avec de si fortes convictions, qu’un mou-vement clandestin ait pu réunir jusqu’à 100’000 chrétiens dans l’oppressante Slo-vaquie ? !


DÉCANAT

Chr

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relig

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eDouceur d’une nuit d’été, assis sur la ter-rasse d’un chalet d’alpage en Gruyère, alors qu’un silence paisible enveloppait toutes choses et que la nuit, parvenant au milieu de sa course, ne permettait plus de distinguer le ciel étoilé des silhouettes des sommets. Le long du flanc de la montagne en face de moi me rejoignait le bourdonne-ment léger d’une camionnette descendant lentement un chemin forestier. En abor-dant un virage étroit, ses phares croisèrent mon regard pensif : aussi soudaine que silencieuse, comme jaillissant des noires entrailles de la montagne, une lumière éclata, pour être aussitôt engloutie dans la paisible obscurité… Peut-être comme, il y a deux millénaires, un certain premier jour de la semaine !

Personne n’a été témoin de la Résurrection, sinon les pierres inanimées et le mobilier du sépulcre. Et pourtant, à Jérusalem, les gardes en faction sur la tour de la forte-resse Antonia ont pu être surpris par un semblable éclat de lumière, non loin, juste au-delà des remparts de la ville ; ou quelques bergers solitaires, pâturant leurs troupeaux sur les flancs du Mont des Oliviers, les mêmes peut-être qui, encore jeunes trente ans auparavant, avaient été éblouis et frap-pés à jamais par une apparition mystérieuse d’anges dans la nuit à Bethléem.Pas de témoins directs de la Résurrection, donc. Mais, depuis ce jour-là, combien de témoins qui affirment dans leurs cœurs de croyants ou par leur vie qu’Il est ressuscité ! Qu’Il est avec nous ! Jusqu’à nos jours.

J'ai l

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ur v

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PAR L'ABBÉ DOMINIQUE RIMAZ PHOTO : DR

Depuis les premiers mots de son élection, François démontre un véritable génie de la communication. Son langage est simple et très accessible, ses mimiques attirent les photographes du monde entier et ses actions coups de poing attirent les caméras. En un rien de temps, François a conquis le monde entier. Dans son ouvrage, Mgr Viganò développe les quelques aspects inédits de la com-munication du pape François. Né à Rio de Janeiro en 1962, Mgr Dario Edoardo Viganò est le premier préfet du tout nou-veau secrétariat pour la communication du Saint-Siège. Le mot révolution sonne différemment pour les Américains du sud. Révolution-naire signifie « retour », « accomplir une nouvelle action » sans sortir de la trajec-toire ou de l’orbite, en gardant le même centre de gravité. Il faut en convenir, Fran-çois a bouleversé la façon de communiquer de la papauté, en choisissant à dessein l’immédiateté, la spontanéité, la sincérité, les petites phrases courtes et incisives, le sens de la formule et la conviction. Par sa manière d’être, sa présence et son visage qui ressemble à celui de Don Camillo, son message rejoint les périphéries.

Un seul regret : l’analyse reste trop cir-conscrite dans « une théologie de la com-munication ». La réalité des périphéries aurait mérité une approche plus laïque, en s’appuyant sur la communication profane, avec la télévision, la radio, les journaux et les réseaux sociaux.

Frères et sœurs, bonsoir ! La communi-cation du pape François : une révolution, Dario Edoardo Viganò, Editions Bayard, 2017

Frères et sœurs, bonsoir ! La communication du pape François : une révolution

Pas de témoin de la RésurrectionPAR FRÈRE JEAN-PAUL, CISTERCIEN, ABBAYE D’HAUTERIVEPHOTO : DR


DÉCANAT

La nouvelle traduction française du Notre Père « ne nous laisse pas entrer en tenta-tion » entrera en vigueur le dimanche de Pâques, soit le 1er avril 2018. Nous pou-vons nous demander pour quelles raisons la traduction francophone de la prière la plus usitée du christianisme a été modifiée.

C’est en 1966 que la version francophone commune du Notre Père a été introduite dans la liturgie. Une conséquence directe de la réforme liturgique initiée par le concile Vatican II. « Et ne nos inducas in tentationem » fut remplacé par « Et ne nous soumets pas à la tentation ». « Lorsque cette traduction a été faite, des exégètes, des théologiens et des pasteurs avaient déjà souligné que la formulation ne convenait pas », relève le Frère Luc Devillers, domini-cain, professeur de Nouveau Testament de l’Université de Fribourg. « Ce changement est avant tout un problème de traduction. Nous supposons qu’à l’origine c’était un texte dans une langue sémitique, plutôt en araméen, certains disent en hébreu. Il a été traduit en grec par la version : " ne nous fais pas entrer en tentation ". Il faut comprendre que la négation peut porter dans le mot araméen ou hébreu sur le deuxième verbe. Ce n’est pas " ne nous fais pas entrer ", mais c’est " fais que nous n’entrions pas en ten-tation ". » Selon le Frère Devillers « fais que nous n’entrions pas en tentation » est une bonne traduction, mais elle n’est pas très heureuse au niveau de la prononciation.

Ne nous laisse pas tomber !La nouvelle formule du Notre Père nous

rappelle la parole de Jésus à ses disciples, au jardin de Gethsémani, telle que la rapporte l’évangile selon saint Matthieu : « Veillez et priez, pour ne pas entrer en tentation » (Mt 26, 41). Mais certains sont gênés par le « Et ne nous laisse pas… », comme si Dieu était trop faible pour défendre sa créature. Le Frère dominicain rappelle qu’aucune traduction n’est pleinement satisfaisante et donc définitive. Il nous invite à une relecture. « Ne me laisse pas tomber ! » Qu’est-ce qu’on veut dire lorsqu’on dit cela à quelqu’un ? On sous-entend que, si cette personne nous laisse, nous aban-donne, eh bien, nous ne tiendrons pas longtemps devant les difficultés de la vie, devant l’immensité ou la complexité de la tâche à accomplir, et nous allons tomber dans le désespoir, dans la dépression : le trou, le piège, le désastre. Adaptons cela à la demande que nous faisons à Dieu. Nous lui disons, en quelque sorte : « Nous t’en supplions, ô notre Père, ne nous aban-donne pas, ne nous laisse pas tomber, car sans toi nous ne pouvons pas tenir, nous allons tomber ! »

C’est précisément ce que nous disons à Dieu devant la tentation, devant l’épreuve, qui n’est pas la petite tentation d’une pâtisserie pendant le temps de Carême, mais une vraie tentation qui est de refuser Dieu. Devant cette tentation de renoncer à Dieu nous demandons d’être protégé par Dieu, qu’il ne nous laisse pas tomber, mais bien au contraire qu’il nous délivre du mal. »

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ion…

» PAR VÉRONIQUE BENZ PHOTO : ATTRACTION COMMUNICATION

Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés.Et ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre-nous du Mal.Amen


CATÉCHÈSE

La R

ésur

rect

ion

Le Christ est ressuscité ! Il est vraiment ressuscité ! Ces vœux de Pâques, échangés traditionnellement durant le temps pascal, nous ramènent au cœur de notre foi. En effet, comme l’affirme l’apôtre saint Paul,

« si le Christ n’est pas ressuscité, notre pro-clamation est sans contenu, votre foi aussi est sans contenu » (1 Co 15, 14). Comment comprendre la résurrection du Christ, et notre propre résurrection ?

PAR EMMANUEL REY


AGENDA

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l 20

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ans

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unité

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Rencontre du MCR (Vie montante)

Le jeudi 12 avril à 14h au centre paroissial de Sainte-Thérèse.

Eucharistie festiveLa prochaine Eucharistie festive aura lieu le samedi 21 avril à 17h30 à l’église Sainte-Thérèse.

Concert pour les 60 ans du chœur mixte de Givisiez Le 29 avril à 17h à l’église de Givisiez,Chants d'ici et d'ailleurs avec, en 1re partie, Les Barbus de derrière les fagots. Un apéritif sera servi à l'issue du concert.

Adoration eucharistique et vêpres à l’église de Givisiez, animées par les séminaristesLa paroisse et la Maison des séminaires vous invitent à un temps de prière le dimanche soir à l’église Saint-Laurent à Givisiez. Bienvenue à tous le 15 avril prochain ! A 18h, adoration eucharistique et à 18h40, vêpres.

Prière du chapeletTous les mercredis à 16h à la chapelle Saint-Joseph.

Avance au large (les garçons du vendredi)

Le 20 avril à 19h à la paroisse Sainte-Thérèse (salle 2)

Messe pour la paixLa messe / veillée pour la paix aura lieu le lundi 9 avril à 19h45 à la chapelle Sainte-Thérèse.

Assemblées paroissialesSaints-Pierre-et-Paul : mercredi 11 avril à 20h au centre paroissial de Villars-sur-GlâneSaint-Pierre : jeudi 12 avril à 20h à la grande salle de Saint-Pierre Saint-Laurent : mardi 17 avril à 20h à la maison paroissiale de Chantemerle à Granges-PaccotSainte-Thérèse : mercredi 18 avril à 20h au centre paroissial de Sainte-Thérèse

Prière à la divine MiséricordeTous les vendredis à 15h à la chapelle Sainte-Thérèse.

Messe des jeunesLa prochaine messe des jeunes aura lieu le dimanche 22 avril à 18h30 à l’église Sainte-Thérèse (17h30 répétition des chants, 19h30 verrée).

Les repas spaghetti !Rendez-vous le samedi 14 avril à la grande salle paroissiale de Saint-Pierre et le samedi 21 avril à la grande salle paroissiale de Sainte-Thérèse dès 11h30 !

Vente en faveur des missionsLe mercredi 25 avril de 14h à 17h au centre paroissial de Sainte-Thérèse.

Messe votive au Saint-EspritLe mardi 24 avril à la chapelle Sainte-Thérèse : 19h confessions et 19h15 une dizaine du chapelet puis 19h30 messe.

Messes en familleElles seront célébrées le 14 avril à 17h à la maison paroissiale de Chantemerle à Granges-Paccot et le samedi 21 avril à 18h à l’église Saint-Pierre.

MADEPPour les 7-10 ans, le vendredi 20 avril à 15h30 à la maison paroissiale de Granges-Paccot


AGENDA / AU LIVRE DE VIE

Première communionLes parents des enfants de 5H se retrouveront à la mi-avril pour préparer la retraite et la messe de la première communion, qui sera célébrée le dimanche 6 mai à 10h au Christ-Roi (élèves des écoles du Bourg, du Botzet et de la Neuveville) et le dimanche 27 mai à 10h à Saint-Paul (élèves des écoles du Schönberg et de la Villa-Thérèse).

PHOTO : LDD

Ont été accueillis dans l’Eglise par le baptême :Léopoldine Persoud, le 4 févrierCamille Walker, le 4 févrierAxelle Howald, le 10 févrierScharwin Grunaraththinam, le 10 févrierLéonard Hemmer, le 17 février

Maya Dos Santos Oliveira, le 18 févrierDorian Gafner, le 24 févrierElijah Bielmann, le 25 févrierMartin Steinmann, le 25 févrierA

u liv

re

de v

ieMesse festiveElle sera célébrée le mercredi 18 avril à 19h en l’église des Cordeliers et sera présidée par l’abbé Jean Glasson, vicaire épiscopal pour la partie francophone du canton de Fribourg.

Soirée ACTLes jeunes du groupe Aimer, c’est tout (ACT) se retrouve-ront le vendredi 20 avril à 18h15 à la cathédrale pour la messe, suivie d’un repas et d’une rencontre avec le Frère Thibault-Marie Ruelle, de la Communauté du Verbe de Vie (Pensier).

Ecole d’oraisonLes carmes vous invitent à une école d’oraison pour entrer dans la prière silencieuse, avec les saints du Carmel. La prochaine rencontre aura lieu à l’espace Jean-Paul II, sous l’église du Christ-Roi, le vendredi 20 avril de 18h30 à 21h (enseignement, prière, pique-nique).

Préparation au baptêmeLe prochain après-midi de prépara-tion au baptême des tout-petits aura lieu le samedi 21 avril dès 15h30 au centre Saint-Paul.

Assemblée paroissiale de St-Nicolas / St-PaulJeudi 19 avril à 19h30 à la Maison de paroisse (Grand-Rue 14)

026 465 25 55

Rte de Chamblioux 341763 [email protected]

Une idée de cadeau fribourgeois et original

Cornelia Rudaz026 402 72 17 Hameau de Cormanon 3www.frioba.ch 1752 Villars s/Glâne

Assermentation des conseillers de paroisseSamedi 21 avril à 10h à l'église Saint-Pierre à Fribourg.


DÉCANAT / JEU

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RédempteurVigileCèneFeuCroix

MarieMadeleinePâquesBaptêmeTombeau

ClochesPassionTriduumAlléluiaRésurrection

PHOTO : DR

La liturgie pascale regorge d’alléluias. Cette expression originaire de l’hébreu « Halleloujah » « Louez Dieu ! » a plusieurs significations.

Intégré au départ dans un contexte syn-taxique, l’alléluia est très vite ressenti comme une formule rituelle. Dans les Psaumes, il clôt ou introduit un chant de louange. Pour les chrétiens cette exclama-tion fait partie de la liturgie pascale et tra-duit la joie liée à la résurrection du Christ.

Entonner un alléluia : faire un concert de louanges.

Un alléluia : une pâtisserie en pâte à choux, décorée de losanges d’angélique confite. Cette spécialité du Languedoc était offerte lors de la messe de Pâques aux enfants de chœur.


HORAIRES DES CÉLÉBRATIONS

MÉDITATION / UP PRATIQUE

UNITÉS PASTORALES DU GRAND-FRIBOURG

Infos utilesUnité pastorale Notre-Dame Rue des Chanoines 3 – 1700 FribourgTél. 026 347 10 40 – Fax 026 347 10 59Courriel : [email protected] : www.notre-dame-de-fribourg.ch

Unité pastorale Saint-Joseph Av. Jean-Gambach 4 – 1700 FribourgTél 026 422 01 05 / 00 – Fax 026 422 01 09Courriel : [email protected] : www.upsaintjoseph.ch

Katholische Pfarreiseelsorge FreiburgRue de Morat 8 – 1700 Fribourg Tél. 026 425 45 25 Site : www.free-burg.ch Courriel : [email protected]

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Intention de prière du pape François pour le mois d'avril

L’ESSENTIEL...St-Augustin SA, case postale 51, 1890 St-Maurice Directrice générale Dominique-A....

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