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L’acouphène chez l’enfant page 6

Les otites avec effusionDr anthony abelaMédecin ORLpage 4

Le magazine pour tout savoir sur votre audition

Volume 7, numéro 1, 2012

innovation au Québec Site d’information unique sur la santé auditivewww.lobe.ca

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Être malentendant au travail page 11

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Volume 7, numéro 1, 2012

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Vous êtes de plus en plus nombreux à chercher à mieux vous informer, en particulier dans le domaine de la santé.

Avant de consulter un médecin, votre curiosité est en éveil; vous souhaitez en apprendre davantage sur les sujets qui vous préoccupent. Le réseau Internet, lorsque bien uti-lisé, vous permet ainsi de répondre à ce besoin grandissant de connais-sances.

C’est ce que révèle d’ailleurs une étude menée par le Consor-tium canadien de recherche sur les médias qui montre que : près de la moitié des Canadiens

utilisent aujourd’hui les réseaux sociaux contre à peine 7 % en 2005;

chez les Canadiens qui font usage des réseaux sociaux, plus de deux personnes sur trois les consi-dèrent comme un moyen de se tenir informées;

chez les Canadiens qui font usage des réseaux sociaux, plus de la moitié des gens croient qu’ils accèdent ainsi à un champ d’information plus large que s’ils se fiaient uniquement aux médias classiques;

un Canadien sur quatre consi-dère que l’information issue des réseaux sociaux est fiable.Après avoir lancé le Magazine

Lobe, je suis fier et heureux de vous annoncer le lancement d’un tout nouveau portail Internet exclusive-ment dédié au domaine de la santé auditive, du langage et de la parole. Alimenté en continu par divers collaborateurs, vous y trouverez

des articles sur des sujets variés tels que la santé, les ressources offertes aux personnes aînées, les faits d’ac-tualité à ne pas manquer, et plus encore.

Et ce n’est pas tout ! L’équipe des Publications Lobe, qui mijo-tait ce projet depuis quelques années déjà, prend aussi le virage des médias sociaux. En plus de vous informer, c’est aussi une belle manière de vous donner la parole et de répondre à votre intérêt gran-dissant pour ces nouveaux outils de communication.

Nous attendons votre visite avec impatience ! Au plaisir d’échanger avec vous !

abonnez-vous à l’inFO-LobeL’infolettre électronique qui vous tient au courant des dernières nouveautés concernant la santé auditive, le langage et la parole. visitez le www.lobe.ca

Éditeur Martin Cousineau, président [email protected]

Rédactrice en chef Sabrina grégoire, [email protected]

ChroniqueursKathia Faust, MPA, audiologiste

Martin Fortin, MOA, audiologiste Christophe grenier, audioprothésiste

estelle Lamonde, éducatrice spécialiséeaudrey Tremblay, audioprothésisteJessica Tremblay, MPA, audiologiste

Comité de révision Josée Boulanger annie Dumontier Michelle Fournier Martin Fortin Francine Morrissette Michèle Veilleux

Direction artistique Véronique Labbé

Novalux Conception Impression inc.

Droits et responsabilitésToute traduction, reproduction ou adaptation des textes, illustrations et photos du présent ouvrage, par quelque procédé que ce soit, en tout ou en partie, est strictement interdite sans l’autorisation écrite de l’éditeur.

Les opinions émises dans les articles publiés par Publications Lobe n’engagent que la responsabilité de leur auteur.

Dépôt légalISSN 1911-5660 Bibliothèque nationale du Québec, Montréal Bibliothèque nationale du Canada, Ottawa

Publications Lobe3520, rue de l’Hêtrière, bureau 103 Saint-Augustin-de-Desmaures QC G3A 0B4 Tél. : 418 877-7222 Téléc. : 418 872-1451 Courriel : [email protected] www.lobe.ca

Le Magazine Lobe est publié en français 4 fois par année par Publications Lobe.

Imprimé au Canada

Martin Cousineau

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2 Éditorial

Vous pourrez ainsi échanger avec nous en temps réel sur les médias sociaux tels que Facebook et Twitter et avoir ainsi la possibilité de parta-ger vos commentaires et vos expériences !

Référence :http://www.cefrio.qc.ca/fileadmin/documents/Publi-cation/NET_1-MediasSociaux_finalavecliens_.pdf

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christophe Grenier audioprothésistestéphanie Hamel audioprothésistenatacha ioannoni audioprothésistefrancis Laflamme audioprothésistesteeve Laliberté audioprothésistesonia Lamarche audioprothésistesébastien Lanthier audioprothésisteétienne Lefebvre audioprothésistefrance Morrissette audioprothésistefrancine Morrissette audioprothésisteandré ouellet audioprothésistesimon ouellet audioprothésisteJonathan Plouffe audioprothésisteannie Potvin audioprothésisteaudrey tremblay audioprothésisteMichel zalatan audioprothésiste

Hélène beaucher MOA, audiologisteJoëlle bélanger MPA, audiologisteélise boucher-Doddridge MPA, audiologisteisabelle côté M.Sc.S., audiologisteKathia faust MPA, audiologisteMartin fortin MOA, audiologisteLinda Gagnon MOA, audiologisteaudrey Goulet MPA, audiologisteJoanie Lessard MPA, audiologisteMarie-Ève Lessard MPA, audiologisteJustine ratelle MPA, audiologistenadine tougas MPA, audiologisteJessica tremblay MPA, audiologistevalérie tremblay MOA, LL.M., audiologisteMichèle veilleux MPA, audiologisteann Yuile-campbell M.S. Aud (C), audiologiste

rafif zarka MPA, audiologisteMarie-claude fortier MOA, orthophonistesylvie thivierge MOA, orthophonistetanya béliveau éducatrice spécialiséeMyriam boulanger éducatrice spécialiséeMarie-Julie carbonneau éducatrice spécialiséeandréanne Gagné éducatrice spécialiséeMarie-noël Gagnon éducatrice spécialiséeisabelle Galarneau éducatrice spécialiséeMarie-Ève Guay éducatrice spécialiséeestelle Lamonde éducatrice spécialiséeMarie-christine Lavoie éducatrice spécialiséeaudrey racine éducatrice spécialiséeannick rousseau éducatrice spécialiséesarah roy éducatrice spécialiséeMarianne vermette éducatrice spécialisée

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UN SEUL APPEL.

On s’occupe de vous.MC

La mission des professionnels qui exercent dans les cliniques multidisciplinaires Lobe Santé auditive et communication est d’of-frir aux personnes ayant des troubles de l’audition, du langage et de la parole tous les moyens nécessaires afin d’améliorer leur qualité de vie en privilégiant une approche multidisciplinaire dans laquelle l’individu est au cœur des interventions.

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nos Différents coLLaborateurs

lace des aînésDE L’ÉNERGIE À REVENDRE !

Association québécoise de défense des droits des personnes retraitées et préretraitées

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13e soirée Les saveurs Du tHéÂtreLes Saveurs du Théâtre, c’est une soirée-bénéfice majeure sous la présidence d’honneur de monsieur Jean-Yves germain, coprésident du groupe germain, en partenariat avec Lobe Santé auditive et communication, Otis, Sennheiser et Stein Monast.

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C’est un rendez-vous le lundi 7 mai 2012, dès 16 h 30, au Théâtre de la Bordée, nouvo Saint-Roch, avec la complicité du TRYp Québec Hôtel pur.

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Les otites avec effusion4 Chronique de l’orl

C’est la pathologie otologique chro-nique la plus fré-quente de l’enfance; elle touche tous les âges, les deux

sexes et toutes les races. il s’agit d’une accumulation de sécrétions séreuses ou mucoïdes en arrière d’une membrane tympanique intacte et sans aucun symptôme d’infection aiguë (otalgie, fièvre, irritabilité). Les changements de pression présents sont dus à une dysfonction tubaire (trompe d’eus-tache). Ce sont souvent les otites

moyennes aiguës à répétition sur un fond d’otite à effusion persis-tante qui nous font porter une attention particulière à ces otites résiduelles. autrement, ce sont des problèmes de langage ou le retard scolaire des enfants qui nous font découvrir l’otite à effu-sion responsable.

ÉPIDÉMIOLOGIEIl est évident que les moyens actuels d’investigation, les consultations plus accessibles et l’approche éclec-tique des médecins font augmenter le nombre de diagnostics d’otites.

Les visites des enfants de moins de deux ans ont augmenté en quinze ans au-delà de 225 %, et le tiers des visites des enfants de moins d’un an portait un diagnostic d’otite. Ce qui cause essentiellement la prédominance des otites serait des facteurs d’ordre socio-économique, génétique ou environnemental; les facteurs de risque étant une histoire familiale d’otites, le tabagisme et la fréquentation de garderies. Des pics saisonniers coïncident avec la recrudescence des infections virales, du virus respiratoire syncytial essen-tiellement, soit durant les périodes automnale et hivernale.

PHySIOPATHOLOGIELes facteurs responsables de la for-mation d’une otite avec effusion sont une combinaison d’une dys-fonction tubaire et d’infections additionnelles.

La trompe d’Eustache a trois fonctions physiologiques :1. Équilibre de la pression de

part et d’autre du tympan;2. Protection de l’oreille vis-à-

vis du pharynx;3. Dégagement des sécrétions

de l’oreille moyenne par le système mucociliaire retrouvé dans la trompe d’Eustache.

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5Chronique de l’orl

La dysfonction tubaire peut sur-venir à cause d’une obstruction de la trompe d’Eustache par une infec-tion, des allergies, une hypertrophie adénoïdienne ou un impair dans l’ouverture de la trompe d’Eustache comme on en voit dans les fissures palatines.

Chez les jeunes enfants, l’ouver-ture de l’extrémité pharyngée de la trompe d’Eustache est affectée par la longueur cartilagineuse de la trompe et par une faible rigi-dité de cette composante cartilagi-neuse. L’inclinaison de la trompe de l’enfant n’est que de 10 degrés, tandis que chez l’adulte elle est de 45 degrés. Même l’effet de protec-tion de l’oreille moyenne est dimi-nué par la petite taille de la trompe d’Eustache (4,5 fois plus petite que celle de l’adulte).

Le vide créé dans la cavité tym-panique par l’obstruction de la trompe d’Eustache et l’absorption gazeuse entraînerait la formation d’un transsudat stérile (liquide d’origine plasmatique); l’infection virale ou bactérienne, de son côté, viendra rajouter un exsudat inflam-matoire additionnel.

ExAMEN CLINIQuE ET DIAGNOSTICÀ l’inverse des accès d’otites moyennes aiguës, l’otite avec effu-sion n’a aucune symptomatologie évidente.

Le principal symptôme est l’hy-poacousie, mais l’enfant semble s’en accommoder merveilleusement bien et ne s’en plaint pas. On notera surtout les conséquences de cette hypoacousie, à savoir un retard de langage ou un retard scolaire. L’en-fant aura tendance à faire répéter, à s’isoler et à hausser le son de la télévision. Il est distant et montre parfois des signes d’hyperactivité. La douleur n’est qu’une forme de surinfection sur une condition pré-

existante. L’examen ORL s’attar-dera sur la membrane tympanique qu’il faudra dégager de tout ce qui pourrait bloquer sa visibilité. Dans les otites avec effusion, on retrouve la triade classique : rétraction, stase vasculaire et épanchement. La cou-leur du liquide rétrotympanique est très variable, allant du gris pâle au noir. On doit poursuivre l’examen à la recherche d’autres pathologies et porter une attention particulière au rhinopharynx et aux cavités nasales.

L’audiogramme est un excellent outil d’appoint pour corroborer l’examen clinique, et l’hypoacou-sie s’étalera de 15 à 45 dB avec une moyenne de 23 dB pour les otites avec une effusion légère.

La tympanométrie est très effi-cace pour détecter les pressions rétrotympaniques négatives. Cette épreuve a ses limites chez les petits enfants qui ont une forte résistance de leur conduit auditif externe.

TRAITEMENT DES OTITES AVEC EffuSIONLa plupart des otites avec effu-sion guérissent spontanément. Il faut cependant maintenir une cer-taine forme de vigilance pour éva-luer l’évolution de ces otites. Une hypoacousie de moins de 20 dB n’exerce aucun déficit d’attention ou d’apprentissage.1. Traitement du terrain : L’hygiène

nasale au sérum physiologique reste l’élément clé pour amélio-rer la situation. On n’insistera jamais assez là-dessus.

2. Traitement médical : Souvent décevant, il consiste en des essais d’antihistaminiques, de décon-gestionnants ou d’antibiotiques. Aucune amélioration n’a été apportée par ces traitements.

3. Traitement chirurgical : la myringotomie : C’est un tube d’aération qui sera placé à tra-vers la membrane tympanique

et qui pourra servir pour le drainage de l’oreille moyenne en cas de surinfection. Ce tube reste en place pour une durée moyenne de douze mois et il est expulsé d’une façon spontanée par la membrane tympanique. La technique de la myringo-tomie est facile et peut se faire sous anesthésie générale ou sous anesthésie locale.Une vérification des structures

avoisinantes s’impose en vue d’éli-miner toute pathologie en cause.

ÉVOLuTION ET SÉQuELLES DES OTITES AVEC EffuSIONL’évolution normale de l’otite avec effusion se fait vers la guérison spon-tanée sans aucune séquelle. L’en-fant, une fois qu’il a atteint toute sa maturité physique et immunolo-gique, se retrouve à l’abri de cette pathologie. Notre rôle serait de le faire arriver à ce stade sans séquelle ou handicap tympanique. Ce sont les formes chroniques prolongées que l’on doit craindre le plus, avec une atteinte tympanique venant perturber l’audition, l’apprentissage linguistique et le développement scolaire.

En somme, l’otite avec effusion est une affection fréquente qui touche un grand nombre d’enfants et qui se résorbe souvent spontané-ment. Savoir détecter ces affections est capital pour qu’un suivi soit assuré sans tomber dans le piège du surtraitement. Les cas rebelles doivent être dirigés en ORL pour évi-ter des compli-cations handi-capantes.

Dr Anthony Abela, FRCS (C)Oto-rhino-laryngologiste CHU Sainte-Justine, Montréal

Références :- BLuESTONE, Charles. « Pediatric Otolaryngology », vol. 1, chap. 9 et 22, W.B. Saunders.- SCOTT-BROWN’S. « Otolaryngology », vol. 3 (otology) et vol. 6 (pediatric otolaryngology), Butterworths.- PAPARELLA and SHuMRICk. « Otolaryngology », vol. 2, section 4, W.B. Saunders.

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6 dossier : auditionChronique de l’audiologiste

L’acouphène es t une problématique bien reconnue chez l’adulte. Qu’il soit perçu de façon conti-nue ou intermittente,

qu’il soit de tonalité grave ou aiguë, dans une seule oreille ou bien dans les deux, il peut parfois avoir une emprise importante sur la qualité de vie de certains adultes.

L’aCOupHène peuT-iL HanTeR LeS OReiLLeS De nOS enFanTS ?Longtemps nous avons pensé que les enfants ne pouvaient souffrir de la présence d’un acouphène. Pourtant, il semblerait que cette condition est loin d’être propre aux grandes personnes. Bien que peu d’auteurs dans la littérature se soient intéressés à ce sujet, plusieurs études auraient démontré que l’acouphène peut éga-lement se manifester chez l’enfant. Cependant, on remarque que les enfants portent un regard différent sur l’acouphène comparativement aux adultes et qu’ils en seraient ainsi beaucoup moins dérangés. En effet, il s’avère que seulement 3 % des enfants se plaignent de façon spontanée de la présence d’un acou-phène, alors qu’une fois questionnés ce pourcentage peut s’élever jusqu’à 38 %. Cet écart peut s’expliquer par le fait que, la plupart du temps, les enfants vont percevoir l’acouphène comme un événement tout à fait normal et familier. Contrairement aux adultes, qui perçoivent souvent

l’acouphène comme un symptôme dangereux, les enfants n’accorderont pas de signification médicale à l’ap-parition ou à la présence de l’acou-phène. Il est bien établi que le carac-tère dérangeant de quelque chose est souvent associé à la réaction émotive et à l’attention qu’on lui accorde. Par ailleurs, il faut également considérer que les enfants sont plus facilement distraits que les adultes. Que ce soit par des sources de bruits externes ou par toute autre distraction, ils vont parvenir plus aisément que nous à faire abstraction de l’acouphène.

LeS CaRaCTÉRiSTiQueS De L’aCOupHène CHez L’enFanTBien que peu d’enfants se plaignent d’emblée de la présence de l’acou-phène, lorsque l’on questionne directement les enfants sur le sujet, on remarque que cette probléma-tique est bien réelle et même plus présente que l’on pourrait le penser. L’acouphène toucherait davantage les enfants avec surdité neurosenso-rielle, mais serait également présent chez les enfants présentant une sur-dité temporaire (par exemple reliée à une otite séreuse) ou encore, une audition normale. La description générale la plus commune de l’acou-phène rapportée par l’enfant serait celle d’un bruit ressemblant à une sonnerie ou à un bourdonnement. À quelques exceptions près, la majo-rité des enfants questionnés quali-fient leurs acouphènes comme étant continuels et les percevraient dans les deux oreilles.

LeS eFFeTS SuR Le COMpORTeMenTLes effets psychologiques de l’acou-phène chez la clientèle adulte sont à l’heure actuelle assez bien docu-mentés : troubles de sommeil, dif-ficultés de concentration, irritabi-lité, isolement social, anxiété, etc. Mais qu’en est-il chez l’enfant ? Les quelques études qui se sont penchées sur la question auraient montré que les difficultés de sommeil sont la conséquence la plus importante de l’acouphène sur le quotidien de l’enfant. Toutefois, l’acouphène peut également avoir des répercus-sions non négligeables sur le com-portement et le développement de l’enfant. Tout comme chez l’adulte, l’acouphène peut causer de l’anxiété et de l’irritabilité chez l’enfant, mais il peut également influencer sa capacité d’écoute et son attention en classe. Il est donc important de rester attentif à cette problématique encore trop méconnue et surtout de ne pas en minimiser les contrecoups. Il importe de demeurer vigilant si votre enfant verbalise la présence d’un acouphène dérangeant; n’hési-tez pas alors à consulter un audiolo-giste. Si toutefois il ne s’en plaint pas d’emblée, rien ne sert de l’alarmer ou de l’inquiéter en le questionnant sys-tématiquement.

Pour obtenir des informations supplémentaires, n’hésitez pas à consulter les audiologistes qui exercent dans les cliniques multi-disciplinaires Lobe Santé auditive et communication.

L’acouphène chez l’enfant, mythe ou réalité ?

Kathia Faust, MPAAudiologisteLongueuil

dossier : auditionChronique de l’audiologiste

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Si vous entendez fréquemment un bruit dans vos oreilles ou dans votre tête pour une durée de plus de cinq minutes alors qu’il n’y a pas de bruit extérieur, vous avez peut-être un acouphène. L’acouphène est un symptôme qui affecterait environ 10 à

15 % de la population. Cette prévalence est quadruplée chez les personnes qui travaillent dans un milieu bruyant.

Dans plus de 90 % des cas, seule la personne affec-tée par l’acouphène peut l’entendre; il s’agit donc d’un phénomène propre à chacun. On le décrit la plupart du temps comme un sifflement, un bourdonnement ou un bruit de fils à haute tension. La perception de l’inten-sité est souvent liée au degré de stress ou de fatigue. Le niveau d’intensité mesuré par audiométrie dépasse rarement 5 dB de sensation. Il n’y a donc qu’une très faible corrélation entre le niveau d’intensité évalué par audiométrie et l’effet sur la qualité de vie estimé à l’aide d’un questionnaire. Le degré de dérangement associé à l’acouphène est très variable d’un individu à l’autre et tend à diminuer significativement avec le temps sur une période allant de 6 à 24 mois. Pourtant, environ 3 %* des personnes avec acouphène s’en disent sérieusement affectées même après cette période. Ce dérangement prend diverses formes : difficultés à s’endormir, à se concentrer, à entendre ou difficultés émotionnelles.

Plusieurs formes de traitement ou de médication ont été proposées afin d’éliminer l’acouphène, mais la plupart de celles-ci n’ont pas obtenu de succès ou même dépassé l’effet placébo. Certaines produisaient des effets secondaires indésirables ou étaient spéci-fiques à certaines conditions. Malgré tout, il existe des thérapies qui permettent de réduire l’audibilité de l’acouphène ou d’abaisser le degré de dérangement qui lui est associé. En présence d’une surdité, l’utilisation

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dossier : auditionChronique de l’audiologiste

Si vous entendez fréquemment un bruit dans vos oreilles ou dans votre tête pour une durée de plus de cinq minutes alors qu’il n’y a pas de bruit extérieur, vous avez peut-être un acouphène. L’acouphène est un symptôme qui affecterait environ 10 à

15 % de la population. Cette prévalence est quadruplée chez les personnes qui travaillent dans un milieu bruyant.

Dans plus de 90 % des cas, seule la personne affec-tée par l’acouphène peut l’entendre; il s’agit donc d’un phénomène propre à chacun. On le décrit la plupart du temps comme un sifflement, un bourdonnement ou un bruit de fils à haute tension. La perception de l’inten-sité est souvent liée au degré de stress ou de fatigue. Le niveau d’intensité mesuré par audiométrie dépasse rarement 5 dB de sensation. Il n’y a donc qu’une très faible corrélation entre le niveau d’intensité évalué par audiométrie et l’effet sur la qualité de vie estimé à l’aide d’un questionnaire. Le degré de dérangement associé à l’acouphène est très variable d’un individu à l’autre et tend à diminuer significativement avec le temps sur une période allant de 6 à 24 mois. Pourtant, environ 3 %* des personnes avec acouphène s’en disent sérieusement affectées même après cette période. Ce dérangement prend diverses formes : difficultés à s’endormir, à se concentrer, à entendre ou difficultés émotionnelles.

Plusieurs formes de traitement ou de médication ont été proposées afin d’éliminer l’acouphène, mais la plupart de celles-ci n’ont pas obtenu de succès ou même dépassé l’effet placébo. Certaines produisaient des effets secondaires indésirables ou étaient spéci-fiques à certaines conditions. Malgré tout, il existe des thérapies qui permettent de réduire l’audibilité de l’acouphène ou d’abaisser le degré de dérangement qui lui est associé. En présence d’une surdité, l’utilisation

d’appareils auditifs permet de diminuer l’audibilité de l’acouphène dans plus de 70 % des cas. Les thérapies d’accompagnement telles que les thérapies cognitives comportementales (CBT) ou les thérapies d’habitua-tion à l’acouphène (TRT) produisent des effets intéres-sants sur l’adaptation à l’acouphène. D’autres formes de thérapies sont présentement à l’étude avec des résul-tats préliminaires prometteurs.

Pour obtenir des informations supplémentaires, n’hé-sitez pas à consulter les audiologistes qui exercent dans les cliniques multidisciplinaires Lobe Santé auditive et communication.

Bien que l’acouphène soit souvent un symptôme d’une surdité, il ne peut en aucun cas créer de surdité. Toutefois, si l’acouphène est accompagné de vertiges intenses ou d’une perte d’acuité audi-tive subite, mieux vaut consulter immédiatement en audiologie pour une évaluation auditive.

Martin Fortin, MOAAudiologiste Chaudière-Appalaches et Québec

* Le pourcentage peut varier selon les auteurs.

Références :- fIORETTI, A., A. EIBENSTEIN et M. fuSETTI (2011). « New trends in tinnitus man-

agement », The Open Neurology Journal : 5,12-17. - TROTTER, M. et I. DONALDSON (2008). « Hearing aids and tinnitus therapy:

a 25-years experience », J. Laryngl. Otol., 122(10) : 1052-6.

L’acouphène en bref

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8 DOSSIER : AUDITIONCHRONIQUE DE L’AUDIOLOGISTE

La perte auditive est une probléma-tique qui est souvent sous-estimée par les personnes qui en sont atteintes et

par leur entourage, et ce, en rai-son de la gêne que celle-ci peut amener compte tenu des préjugés qui existent à son sujet. En effet, les malentendants attendent en moyenne sept ans avant de consul-ter. Non seulement cette attente a pour effet d’amener des diffi cultés d’écoute au quotidien, mais le fait de se priver de bien entendre a des conséquences sur le système auditif au complet, de l’oreille jusqu’au cerveau. Ce phénomène se nomme la privation sensorielle.

Notre système nerveux, incluant le cerveau, a l’habileté de s’adap-ter et de changer l’organisation de ses fonctions. C’est ce que l’on nomme la plasticité cérébrale. Plus le cerveau reçoit de l’information d’une partie du corps, plus il est e� cace pour traiter ces informa-tions. Donc, si une partie du corps humain envoie moins de messages qu’avant, le système nerveux dimi-nue son habileté à traiter ces infor-mations correctement. Lorsque l’oreille est atteinte d’une surdité, cela a pour conséquence une dimi-nution de la quantité et de la qua-lité des messages envoyés au cer-veau. Les voies du système auditif, de l’oreille jusqu’au cerveau, sont donc moins souvent empruntées.

La privation sensorielle entraîne la diminution de la faculté du cer-veau à reconnaître et à comprendre la parole et peut s’aggraver d’année

en année. Ce phénomène peut être présent peu importe l’âge de la per-sonne. La privation sensorielle est observée chez les malentendants qui ne portent pas d’appareils audi-tifs, mais aussi chez les gens atteints d’une surdité aux deux oreilles et qui portent seulement un appareil auditif. La privation est alors obser-vée à l’oreille non appareillée.

Les difficultés de compréhen-sion peuvent être améliorées si elles sont découvertes et traitées à temps. De là l’importance de ne pas attendre que les di� cultés d’écoute deviennent insupportables avant d’agir. Pour améliorer la compré-hension de la parole, il faut aug-menter la stimulation du système auditif le plus rapidement possible.

Les appareils auditifs peuvent diminuer la privation sensorielle du système auditif de deux façons. D’abord, à court terme, ils amé-liorent l’intelligibilité de la parole par son audibilité grâce à l’ampli-� cation des mots, ensuite, à long terme, ils favorisent la représenta-tion des sons par la perception de ces derniers. Les appareils auditifs font fonctionner les voies du sys-tème auditif de manière constante, les gardant ainsi plus e� caces. Rap-pelons que les oreilles fonctionnent toute la journée. Même lorsque nous sommes endormis, elles conti-nuent d’envoyer des messages au cerveau.

L’amplification va donc aider à recréer cette richesse auditive entendue au quotidien. Évidem-ment, la diminution de la plasticité cérébrale par la stimulation auditive ne se fera pas du jour au lendemain.

Elle suivra un processus graduel qui varie d’une personne à l’autre. N’oubliez pas qu’en moyenne nous avons sept ans de privation senso-rielle à rattraper !

Pour obtenir des informations supplémentaires, n’hésitez pas à consulter les audiologistes qui exercent dans les cliniques multi-disciplinaires Lobe Santé auditive et communication. �

Avoir un trouble de traitement audit i f (TTA), c’est avoir de la difficulté à analy-ser et comprendre ce qui vient d’être dit, et

cela sans la présence de problèmes d’audition. Le TTA, autrefois appelé trouble d’audition centrale (TAC), a été décrit pour la première fois en 1992 par l’American Speech-Lan-guage Hearing Association (ASHA). On le défi nit ainsi : diffi cultés persis-tantes dans le traitement d’un signal auditif qui affectent la perception dans le bruit, la latéralisation, la loca-lisation, la discrimination auditive, l’identification de patrons auditifs ou l’organisation séquentielle, et ce, malgré une acuité auditive normale.

Les troubles de traitement audi-tif a� ecteraient entre 2 et 7 % de la population, surtout les garçons (2 à 3 garçons pour 1 � lle). La personne ayant un trouble de traitement audi-tif peut : � éprouver des problèmes à com-

prendre la parole rapide;� avoir des difficultés à apprendre

ou retenir de nouvelles notions présentées verbalement;

� confondre des sons semblables;� être facilement distraite par le bruit

de fond;� être souvent dans la lune;� avoir de la di� culté à suivre une

série de consignes orales;� éprouver des problèmes à � xer et

à maintenir son attention sur un message verbal;

� avoir de la di� culté à localiser une source sonore;

� sembler réussir plus facilement en situation individuelle.

Jessica Tremblay, MPAAudiologisteBoisbriand, Laval-Chomedey et Trois-Rivières

Références :- ARLINGER, S. « Negative consequences of uncorrected hearing loss – a review »,

International Journal of Audiology (2003); 42(2), 17-20.- CORNA, L. et al. « Corrected and uncorrected hearing impairment in older Cana-

dians », Gerontology (2009); 55, 468-476.- FRISINA, R. et J. WALTON. « Age-related structural and functional changes in the

cochlear nucleus », Hearing Research (2006); 216-223.

- KAPPEL, V. et al. « Plasticity of the auditory system: theoretical consideration », Brazilian Journal of Otorhinolaryngology (2011); 77(5), 670-674.

- PALMER, C. et al. « The functionally and physiological plastic adult auditory system », Acoustic Society of America (1998); 103(4), 1705-1721.

- PHILIBERT, B. et al. « The auditory acclimatization effect in sensorineural hearing-impaired listeners : Evidence for functional plasticity », Hearing Research (2005); 131-142.

La privation sensorielle

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9dossier : auditionChronique de l’audiologiste

avoir un trouble de traitement audit i f (TTa), c’est avoir de la difficulté à analy-ser et comprendre ce qui vient d’être dit, et

cela sans la présence de problèmes d’audition. Le TTa, autrefois appelé trouble d’audition centrale (TaC), a été décrit pour la première fois en 1992 par l’american Speech-Lan-guage Hearing association (aSHa). On le définit ainsi : difficultés persis-tantes dans le traitement d’un signal auditif qui affectent la perception dans le bruit, la latéralisation, la loca-lisation, la discrimination auditive, l’identification de patrons auditifs ou l’organisation séquentielle, et ce, malgré une acuité auditive normale.

Les troubles de traitement audi-tif affecteraient entre 2 et 7 % de la population, surtout les garçons (2 à 3 garçons pour 1 fille). La personne ayant un trouble de traitement audi-tif peut : éprouver des problèmes à com-

prendre la parole rapide; avoir des difficultés à apprendre

ou retenir de nouvelles notions présentées verbalement;

confondre des sons semblables; être facilement distraite par le bruit

de fond; être souvent dans la lune; avoir de la difficulté à suivre une

série de consignes orales; éprouver des problèmes à fixer et

à maintenir son attention sur un message verbal;

avoir de la difficulté à localiser une source sonore;

sembler réussir plus facilement en situation individuelle.

Une dysfonction au plan du traitement auditif est généralement reconnue pour être la cause des diffi-cultés de reconnaissance de la parole dans le bruit, mais le concept du TTA ne fait pas l’unanimité et cer-tains scientifiques attribuent plutôt la cause à des incapacités cognitivo-linguistiques.

L’évaLuation Il est possible d’évaluer un enfant pour un TTA à partir de l’âge de 6 ans. Avant d’effectuer une estima-tion du traitement auditif, un exa-men préalable de l’audition (audio-gramme) est nécessaire. L’évaluation pour TTA se déroule dans une cabine insonorisée et nécessite l’appréciation d’une gamme variée de capacités auditives par différents tests. Dans son évaluation, l’audiologiste doit tenir compte de différents facteurs pouvant influencer les résultats (pro-blèmes cognitifs ou langagiers, moti-vation, fatigue, déficit d’attention, stress ou énervement de l’enfant, etc.). Des pauses fréquentes sont nécessaires pour éviter que l’enfant perde sa concentration.

Les soLutions Des thérapies en audiologie (entraî-nement auditif ), l’apprentissage de stratégies d’écoute, des modifica-tions environnementales (réduction du bruit) et l’utilisation d’un système MF (système de modulation des fréquences) sont des solutions pou-vant être mises en place pour aider à réduire les difficultés rencontrées chez les personnes ayant un TTA.

Dès qu’un enfant présente des difficultés scolaires importantes, il devrait être évalué en psychologie pour ses capacités d’attention et cognitives, en orthophonie pour son langage et en audiologie pour son acuité auditive et ses capacités de traitement auditif.

N’hésitez pas à consulter un audiologiste pour davantage d’infor-mation sur les TTA. Il se fera un plai-sir de répondre à vos questions.

Références :- INSTITuT RAyMOND-DEWAR. « Le trouble de traitement auditif TTA », http://www.

raymond-dewar.qc.ca/doc/def_fAQ_TTA.pdf, consulté le 30 juin 2011.- LAGACÉ, Josée (2009). « Problèmes de perception de la parole dans le bruit chez

les enfants qui présentent un trouble de traitement auditif », thèse de doctorat, Montréal, université de Montréal.

- MEDWETSky, Larry, Laura RIDDLE et Jack kATZ (2009). « Management of Central Auditory Procession Disorders », chapitre 28 dans Handbook of Clinical Audiology, 6e édition, sous la direction de Jack katz, Lippincott Williams & Wilkins, p. 627-641.

- MINISTÈRE DE L’ÉDuCATION Du NOuVEAu-BRuNSWICk (2000). « Trouble d’audi-tion centrale, trousse d’intervention en salle de classe ».

- ORDRE DES ORTHOPHONISTES ET DES AuDIOLOGISTES Du QuÉBEC (OOAQ) (2007). « Révision des pratiques courantes en audiologie entourant le trouble de traitement auditif (TTA) chez l’enfant », Rapport du comité ad hoc.

- TILLERy, kim L. (2009). « Central auditory Processing Evaluation: A Test Battery Approach », chapitre 27 dans Handbook of Clinical Audiology, 6e édition, sous la direction de Jack katz, Lippincott Williams & Wilkins, p. 642- 663.

Le troubLe de traitement Auditif (tta)

David Mayer, MPA, audiologiste Terrebonne etCSSS du Lac-des-Deux-Montagnes/Hôpital de Saint-Eustache

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Vais-je mieux comprendre avec des appareils auditifs ?

L’une des premières quest ions que le malentendant se pose lorsqu’il envisage l’ap-pareillage auditif est la suivante : « Vais-je

mieux comprendre avec des appa-reils auditifs ? » afin de bien atteindre cet objectif, il est très important, lors du choix de votre appareillage audi-tif, de discuter avec votre audiopro-thésiste de vos besoins d’écoute et de communication, mais également de vos attentes envers les appareils auditifs eux-mêmes.

L’ÉVALuATION AuDIOLOGIQuELors de votre évaluation audiolo-gique (test d’audition), l’audiolo-giste effectuera un test de reconnais-sance de la parole pour chacune de vos oreilles de façon indépendante et, par la suite, avec les deux oreilles en même temps. Généralement, le résultat binaural sera égal ou supé-rieur au résultat obtenu avec l’oreille ayant la meilleure audition, car notre cerveau reçoit plus d’informations pour interpréter la parole lorsqu’il est stimulé par les deux oreilles. C’est l’une des nombreuses raisons pour laquelle l’appareillage auditif binaural est fortement recommandé (s’il n’y a pas de contre-indication médicale) et avec lequel nous obte-nons d’excellents résultats.

Le résultat obtenu aux tests de reconnaissance de la parole servira ainsi d’indicateur à l’audioprothé-siste pour établir la performance attendue de vos appareils auditifs. Par exemple, pour un patient dont

dossier : appareils auditifsChronique de l’audioprothÉsiste

Si l’on compare la cochlée (organe de l’audition) au clavier d’un piano, la cochlée du malentendant serait comme un clavier de piano dont il manquerait quelques notes. plus la surdité est importante, plus il manque de notes au clavier. ainsi, même si un excellent pianiste s’installe devant un tel clavier, il ne pourra jouer une mélodie harmo-nieuse. il devra composer avec les notes restantes. L’audioprothésiste fait de même avec vos oreilles au moyen des appareils auditifs.

Christophe GrenierAudioprothésisteThetford Mines

le résultat serait de 80 % à une intensité de 75 dB HL, la parole normale étant de 50 dB HL, l’audioprothésiste prévoit un résultat similaire avec les appareils auditifs à un niveau de conversation normal. Donc, dans un environnement calme, ce patient devrait comprendre environ 80 % des mots qu’il entend. Il est important de spécifier que les appareils auditifs ne redonnent pas l’audition perdue, mais supporte l’audition restante.

Il n’est pas rare de rencontrer une personne qui nous avoue avoir soup-çonné une perte d’audition depuis plusieurs années. Son cerveau a donc plus de difficultés à reconnaître les sons qui lui sont présentés (privation sensorielle), puisqu’ils ont été trop longtemps non perçus. Malheureuse-ment, ce qui est perdu est difficilement récupérable. Il est donc important de procéder à l’appareillage auditif dès que l’on connaît l’existence d’une perte d’audition.

Bref, une oreille affaiblie par une perte d’audition ne peut plus fonc-tionner comme l’oreille d’une personne entendant normalement. Les environnements bruyants, par exemple, peuvent représenter un défi pour quiconque a une perte d’audition. L’audioprothésiste fera une évalua-tion de vos besoins et de vos attentes afin de vous proposer une gamme d’appareils auditifs pouvant les combler et améliorer ainsi le mieux pos-sible votre audition.

Pour plus d’information, consultez les audioprothésistes qui exercent dans les cliniques multidisciplinaires Lobe Santé auditive et communi-cation.

Certains obstacles à la communication peuvent survenir au quotidien pour un malentendant en milieu de travail. il

est ainsi important de savoir que l’environnement du travailleur peut être adapté d’une façon simple, efficace et souvent à peu de frais afin de l’aider à mieux comprendre au travail.

À L’usineLes industries sont habituellement des milieux plutôt contraignants pour la communication entre collè-gues de travail en raison de la pré-sence du bruit, et surtout pour une personne présentant des problèmes auditifs.

Voici quelques conseils : Privilégier les endroits calmes pour

les discussions avec vos collègues de travail.

Certains sons d’alarme pouvant être plus difficiles à entendre pour le malentendant travaillant sur un équipement industriel, demander à ce qu’un vibreur ou un voyant lumineux soit installé.

Selon votre degré de perte audi-tive, porter (si cela est possible) des protecteurs auditifs pouvant filtrer certaines fréquences et réduire le niveau des bruits ambiants.

au bureau Même dans un milieu relativement calme, une personne malentendante peut éprouver des difficultés lors de l’exécution de certaines tâches comme répondre au téléphone, par-ticiper à des réunions ou simplement communiquer avec ses collègues.

Voici quelques conseils : Travailler dans un endroit bien

éclairé afin de bénéficier de la

Photos : www.uhear.co.uk

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11dossier : appareils auditifsChronique de l’audioprothÉsiste

Certains obstacles à la communication peuvent survenir au quotidien pour un malentendant en milieu de travail. il

est ainsi important de savoir que l’environnement du travailleur peut être adapté d’une façon simple, efficace et souvent à peu de frais afin de l’aider à mieux comprendre au travail.

À L’usineLes industries sont habituellement des milieux plutôt contraignants pour la communication entre collè-gues de travail en raison de la pré-sence du bruit, et surtout pour une personne présentant des problèmes auditifs.

Voici quelques conseils : Privilégier les endroits calmes pour

les discussions avec vos collègues de travail.

Certains sons d’alarme pouvant être plus difficiles à entendre pour le malentendant travaillant sur un équipement industriel, demander à ce qu’un vibreur ou un voyant lumineux soit installé.

Selon votre degré de perte audi-tive, porter (si cela est possible) des protecteurs auditifs pouvant filtrer certaines fréquences et réduire le niveau des bruits ambiants.

au bureau Même dans un milieu relativement calme, une personne malentendante peut éprouver des difficultés lors de l’exécution de certaines tâches comme répondre au téléphone, par-ticiper à des réunions ou simplement communiquer avec ses collègues.

Voici quelques conseils : Travailler dans un endroit bien

éclairé afin de bénéficier de la

lecture labiale pour mieux com-prendre.

Réduire les sources sonores (ex. : fermer la radio).

Modifier le son de la sonnerie du téléphone pour la rendre distinc-tive des autres bruits.

Utiliser un dispositif Bluetooth pour l’écoute au téléphone afin que la conversation soit entendue direc-tement dans vos appareils auditifs.

Favoriser les communications écrites pour diffuser de l’infor-mation importante via le courrier électronique. Cela devient ainsi une alternative simple et efficace.

en réunionLe contexte d’une réunion est parfois propice aux interventions indisciplinées, créant ainsi un milieu difficile de compréhension pour le malentendant.

Voici quelques conseils : Distribuer un ordre du jour par

écrit, et ce, à l’avance. Cette mesure permet de suivre plus facilement une réunion.

Nommer un chef de réunion est de plus en plus populaire. On s’assure ainsi d’éviter que tous parlent en même temps.

Ne pas hésiter à poser des ques-tions afin de vérifier la compréhen-sion du sujet ou les interventions de vos collègues.

Demander que soit rédigé un pro-cès-verbal afin d’avoir un résumé officiel de tout ce qui a été décidé et de vous assurer d’avoir bien compris l’ensemble des conclu-sions de la réunion.

L’utilisation d’un système MF ou d’un micro externe Bluetooth afin que les mots soit transmis directe-ment dans vos appareils auditifs peut s’avérer aussi très profitable. Ajoutons, en terminant, qu’il

est toujours plus facile d’appliquer

toutes ces consignes une fois que la personne malentendante a bien informé ses collègues des difficul-tés et des principaux obstacles que représente sa déficience auditive dans son milieu de travail. Cette façon de faire favorise ainsi une meilleure collaboration entre col-lègues et une plus grande compré-hension de la part de ces derniers.

Pour obtenir des informations supplémentaires, n’hésitez pas à contacter les audioprothésistes qui exercent au sein des cliniques multi-disciplinaires Lobe Santé auditive et communication.

Audrey TremblayAudioprothésisteLévis

Références :- Site Web : french.hear-it.org.- Manuel du Programme des aides auditives de la RAMQ.

Le saviez-vous ?La Régie de l’assurance mala-die du Québec (RaMQ) assure, selon certains critères d’admis-sibilité, le coût de deux appa-reils auditifs pour une per-sonne de 19 ans et plus dont l’appareillage auditif est néces-saire au travail.

Stratégies pour mieux comprendre en milieu de travail

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Les avantages de la technologie sans fil dans les appareils auditifs pour les personnes à mobilité réduite

De nos jours, les nouvelles technolo-gies se développent à un rythme effréné dans des domaines où cela aurait été

inimaginable il y a quelques années. i l est aussi dans la nature humaine d’associer ces sorties technologiques aux gens d’affaires, aux jeunes ou aux per-sonnes qui achètent toujours le dernier gadget à la mode.

Même si ce n’est pas souvent mentionné dans les médias, plu-sieurs recherches sont également effectuées dans le domaine de la santé auditive pour améliorer les produits offerts aux malentendants. Il existe actuellement une panoplie d’appareils auditifs et de systèmes sans fil spécialement conçus pour faciliter la communication. Le saviez-vous ?

Le SanS-FiL à La pORTÉe De TOuS ! Une personne malentendante ayant des difficultés à manipuler de petits objets, des ennuis dans ses dépla-

cements ou des problèmes visuels pourrait très bien tirer avantage de ce genre de systèmes sans fil. En fait, les appareils auditifs peuvent maintenant être reliés à une télé-commande très simple à utiliser. La personne sélectionne simplement, à l’aide de sa télécommande, le sys-tème qu’elle désire entendre par le biais de ses appareils auditifs (télé-vision, téléphone, etc.).

Ces systèmes sans fil sont simples d’installation et d’utili-sation. Autant pour la télévision que pour le téléphone, il suffit de brancher un petit boîtier et le tour est joué. La télécommande permet la communication entre les appa-reils auditifs et la télévision ou le téléphone, en appuyant simple-ment sur un bouton. Ce principe des systèmes sans fil évite ainsi de devoir effectuer une multitude de branchements entre les divers appa-reils (télévision, radio, téléphone, etc.). En rechargeant votre télécom-mande pendant la nuit, vous vous assurez d’un rendement efficace pour la journée suivante.

Il existe deux catégories de sys-tèmes sans fil pouvant être reliés aux appareils auditifs, soit celui nécessitant l’utilisation d’une télé-commande en tout temps et celui géré directement par les appareils auditifs eux-mêmes. Ce dernier, une fois le pairage effectué entre la télécommande et les aides désirées (téléphone, télévision, etc.), peut fonctionner avec ou sans télécom-mande, le tout étant intégré dans les appareils auditifs. Donc, si le malentendant ne désire pas tou-jours garder sa télécommande avec lui, il pourra alors écouter la télé-vision, par exemple, en appuyant simplement sur le bouton-poussoir de ses appareils auditifs.

Toutes ces nouvelles technolo-gies peuvent sembler complexes pour les gens qui n’ont pas l’habi-tude de les utiliser. Sachez cepen-dant que le fonctionnement de ces systèmes sans fil est très simple et demande une légère période d’adap-tation. Après tout, ces derniers ont été développés pour faciliter le quo-tidien des personnes portant des appareils auditifs !

Contactez votre audioprothé-siste ou votre éducatrice spéciali-sée, ils sont disponibles pour vous apprendre à profiter au maximum de ces systèmes sans fil. 

Estelle Lamonde Éducatrice spécialiséeLévis

Comme ces systèmes sont sans fil, la personne n’est plus obligée de se lever pour ouvrir la télévision ou pour répondre au téléphone. Les personnes à mobilité réduite, par exemple, peuvent donc s’épargner beaucoup de déplacements inutiles.

12 dossier : appareils auditifsChronique de l’ÉduCatriCe spÉCialisÉe

entendez-vous un b r u i t d a n s v o s oreilles ? Vous n’êtes pas seul. L’acou-phène se caractérise par des sons inter-

mittents ou constants tels un tin-tement, un sifflement ou un bour-donnement. L’acouphène est un problème fréquent, et cela indé-pendamment de l’âge ou de l’audi-tion (avec ou sans perte auditive).

Plus de 70 % des malentendants rapportent un acouphène de degré variable, sans nécessairement en être incommodés. De ce groupe, 10 %* souffrent d’un acouphène sévère occasionnant stress, anxiété et affec-tant leur qualité de vie.

Bien qu’il n’existe aucun remède pour l’acouphène, il est possible d’en minimiser les effets au moyen d’une combinaison de thérapie et de sti-mulations sonores. Les programmes de gestion des acouphènes ont pour objectif d’aider les individus souf-frant d’acouphènes à améliorer leur qualité de vie.

L’uTiLiSaTiOn Du SOn Parmi les sons de choix en thérapie de gestion des acouphènes, on compte le

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Le programme Zen : cliniquement prouvé pour aider à réduire

les effets de l’acouphène entendez-vous un b r u i t d a n s v o s oreilles ? Vous n’êtes pas seul. L’acou-phène se caractérise par des sons inter-

mittents ou constants tels un tin-tement, un sifflement ou un bour-donnement. L’acouphène est un problème fréquent, et cela indé-pendamment de l’âge ou de l’audi-tion (avec ou sans perte auditive).

Plus de 70 % des malentendants rapportent un acouphène de degré variable, sans nécessairement en être incommodés. De ce groupe, 10 %* souffrent d’un acouphène sévère occasionnant stress, anxiété et affec-tant leur qualité de vie.

Bien qu’il n’existe aucun remède pour l’acouphène, il est possible d’en minimiser les effets au moyen d’une combinaison de thérapie et de sti-mulations sonores. Les programmes de gestion des acouphènes ont pour objectif d’aider les individus souf-frant d’acouphènes à améliorer leur qualité de vie.

L’uTiLiSaTiOn Du SOn Parmi les sons de choix en thérapie de gestion des acouphènes, on compte le

son amplifié provenant des appareils auditifs, les sons environnants ou la musique. L’utilisation du son en thé-rapie aide à minimiser le contraste entre l’acouphène et les sons de l’en-vironnement ambiant, afin d’offrir un soulagement de l’acouphène et de promouvoir la relaxation.

La MuSiQue pOuR La ReLaxaTiOnPlusieurs d’entre nous ont recours à la musique pour relaxer et se sou-lager du stress, sans même y penser. En effet, les études démontrent que la musique soigneusement sélec-tionnée, telle une musique douce au rythme lent, peut favoriser la relaxa-tion et la concentration ainsi que ralentir la respiration et réduire la pression artérielle.

LeS TOnaLiTÉS zen peuVenT aiDeR à aMÉLiOReR La QuaLiTÉ De VieInspiré des recherches sur la musique, Widex a développé Zen, un pro-gramme d’écoute disponible avec certains appareils auditifs Widex. Ce programme révolutionnaire offre un choix de tonalités harmonieuses permettant de promouvoir la relaxa-

tion, de réduire le stress, d’améliorer la concentration et d’offrir un sou-lagement des acouphènes. Pour les individus souffrant d’acouphènes, ces tonalités harmonieuses ou le bruit à bande large optionnel s’avèrent un choix de thérapie sonore possible dans le cadre d’un traitement pour le soulagement des acouphènes.

Des études récentes sur le pro-gramme Zen révèlent que : 86 % des patients qualifient les

tonalités zen comme apaisantes, une fois ajustées aux préférences individuelles.

71 % des patients rapportent que les symptômes de leur acouphène sont moins dérangeants après six mois d’utilisation quotidienne.

57 % rapportent être moins incom-modés par le stress qu’occasionne l’acouphène.

Consultez un audioprothésiste

qui exerce dans les cliniques

multidisciplinaires Lobe santé

auditive et communication au

sujet du programme Zen afin de

savoir si cette solution vous convient.

13dossier : appareils auditifs

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Janic LauriaultAudiologiste au marketingWidex Canada Ltd.www.widex.com

* Le pourcentage peut varier selon les auteurs.

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dossier : appareils auditifs

Depuis un certain nombre d’années, les appareils auditifs munis d’écouteurs logés dans le conduit auditif (RiTe) ont

pris d’assaut le marché de la santé auditive à travers le monde. La technologie a fait en sorte d’amé-liorer non seulement la taille, mais également la performance de ces appareils auditifs, les rendant plus petits et plus attrayants.

Oticon propose une solution auditive très intéressante conçue pour répondre aux exigences des premiers utilisateurs. Ces appa-reils auditifs sont offerts dans trois paliers de technologies, Intiga 10, Intiga 8 et Intiga 6, les trois paliers étant compatibles avec l’ensemble des accessoires sans fil ConnectLine.

Lors d’un récent sondage inter-national (Oticon/Decision Lab, 2010), 750 personnes ayant une perte auditive mais ne portant pas d’appareils auditifs ont été interro-gées sur les points qui leur parais-saient essentiels dans la recherche d’une solution auditive. Certaines d’entre elles avaient adopté le port d’appareils auditifs pour aussitôt les rejeter, mentionnant plusieurs rai-sons allant de la manipulation à la difficulté d’adaptation.

Les six premiers points essentiels évoqués concer-nant les appareils auditifs étaient les suivants : Que les appareils auditifs

soient confortables à porter. Que le malentendant puisse

comprendre la parole. Que les appareils auditifs

soient discrets.

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Si vous cherchez une famille de pro-dui ts présentant des caractéristiques de performance, de style et d’options à

la fine pointe de la technologie, alors vous serez servi avec notre nouvelle famille d’appareils auditifs numériques. Ce nouveau produit, appelé Série x, convient à tous les types de pertes d’audition.

Tout d’abord, le circuit de l’ap-pareil auditif à la base de la Série X comporte une architecture sonore mieux adaptée aux utilisateurs. En effet, les divers algorithmes compo-sant le circuit ont été retravaillés afin de mieux représenter le fonctionne-ment de la cochlée (organe de l’audi-tion), engendrant ainsi une qualité sonore plus naturelle.

La Série X possède également un réducteur de bruit appelé Voice iQ. Ce réducteur est muni d’une tech-nologie de détection permettant une classification presque instantanée de la parole ou du bruit indésirable. Cette identification rapide et pré-cise des signaux vocaux permet au Voice iQ d’analyser et de s’adapter à des vitesses suffisamment rapides pour réduire les segments de bruit dans les phrases et entre les syllabes d’un même mot.

Disponibles dans tous les modèles et niveaux de technologie de la Série X, les réducteurs de bruit sont conçus pour les gens au style de vie dynamique et actif. Grâce à leur flexibilité de programmation, ces réducteurs offrent une qualité sonore et une excellente performance dans les environnements bruyants.

La Série X possède aussi la tech-nologie nommée Spectral iQ. Cette dernière a été spécifiquement déve-loppée pour les personnes ayant une perte auditive assez importante au niveau des hautes fréquences. Le Spectral iQ est, en fait, un algo-rithme de filtration du son qui évalue les composantes de la parole dans les hautes fréquences. Ces patrons de parole sont identifiés par le circuit de l’appareil auditif. Une fois iden-tifiée, l’enveloppe d’information de la parole est estimée et répliquée dans une région plus audible pour

l’utilisateur. Le signal nouvellement introduit est ensuite mélangé au signal déjà amplifié. C’est un proces-sus dynamique, c’est-à-dire qu’il sera effectué seulement lorsque la parole en hautes fréquences sera détectée. Le reste du temps, ce processus est inactif et n’affecte en rien la qualité sonore de l’appareil auditif. Le Spec-tral iQ permet donc l’amélioration de l’audibilité de la parole sans toute-fois augmenter le risque de sifflement (feedback) de l’appareil auditif.

Julie-Catherine Ste-Marie, M.Sc.S.AudiologisteStarkey Canadawww.strakey.com

Les produits de la Série x sont aussi dotés d’une protection avancée contre l’humidité appelée HydraShield R . Cette protection a été soumise à des essais cliniques qui ont prouvé son efficacité.

Les appareils auditifs de la Série X de Starkey

Si vous désirez recevoir davantage

d’information sur cette nouvelle

technologie, n’hésitez pas à consulter

un audioprothésiste exerçant dans

les cliniques multidisciplinaires Lobe

santé auditive et communication.

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Les appareils auditifsIntiga

Consultez votre

audioprothésiste

qui exerce dans

les cliniques

multidisciplinaires

Lobe santé auditive

et communication

afin de déterminer si

ce produit convient à

votre profil auditif.

Depuis un certain nombre d’années, les appareils auditifs munis d’écouteurs logés dans le conduit auditif (RiTe) ont

pris d’assaut le marché de la santé auditive à travers le monde. La technologie a fait en sorte d’amé-liorer non seulement la taille, mais également la performance de ces appareils auditifs, les rendant plus petits et plus attrayants.

Oticon propose une solution auditive très intéressante conçue pour répondre aux exigences des premiers utilisateurs. Ces appa-reils auditifs sont offerts dans trois paliers de technologies, Intiga 10, Intiga 8 et Intiga 6, les trois paliers étant compatibles avec l’ensemble des accessoires sans fil ConnectLine.

Lors d’un récent sondage inter-national (Oticon/Decision Lab, 2010), 750 personnes ayant une perte auditive mais ne portant pas d’appareils auditifs ont été interro-gées sur les points qui leur parais-saient essentiels dans la recherche d’une solution auditive. Certaines d’entre elles avaient adopté le port d’appareils auditifs pour aussitôt les rejeter, mentionnant plusieurs rai-sons allant de la manipulation à la difficulté d’adaptation.

Les six premiers points essentiels évoqués concer-nant les appareils auditifs étaient les suivants : Que les appareils auditifs

soient confortables à porter. Que le malentendant puisse

comprendre la parole. Que les appareils auditifs

soient discrets.

Que le malentendant puisse entendre les sons comme il les imagine.

Que les appareils auditifs soient totalement invisibles.

Que les appareils auditifs soient faciles à manipuler.À partir de ces réponses, il deve-

nait primordial de débuter le déve-loppement d’un nouveau produit qui répondrait concrètement aux attentes de ces malentendants. De là est né le produit Intiga.

Ainsi, les spécificités de concep-tion ne se sont pas limitées à faire simplement un petit appareil audi-tif. Le but était de créer un pro-duit dont l’utilisation est simple, intuitive et qui serait attrayant non seulement pour les premiers utili-sateurs, mais également pour les utilisateurs expérimentés qui sont motivés à moderniser la technologie de leurs appareils auditifs.

Avec sa coque nette et parfaite, l’Intiga s’intègre facile-ment dans la vie de l’utilisa-teur et il

peut fonctionner avec une interac-tion minimale de sa part. De plus, dix couleurs sont offertes pour séduire davantage. Ajoutez à tout ceci une robustesse et une protec-tion contre l’humidité et vous avez tout pour bénéficier longuement de vos appareils auditifs Intiga. 

Intiga est le tout dernier venu dans la gamme des appareils auditifs munis d’écouteurs situés dans le conduit auditif (RITE).

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Josée GuillemetteAudiologisteReprésentante et formatrice au programme adulte et pédiatriqueOticon Canadawww.oticon.com

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dossier : appareils auditifs

Retrouvez le plaisir d’entendre sous la pluie avec Spice+

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La génération Spice+ a été introduite en 2011 dans les appareils auditifs du manufacturier phonak. grâce à sa

technologie, elle révolutionne les performances auditives, même dans les environnements d’écoute difficiles. Ce nouveau pas en avant permet une gestion plus dyna-mique des environnements, offrant ainsi une meilleure qualité sonore, une adaptation rapide et surtout un plaisir auditif à long terme.

Les appareils auditifs de la série H2O incorporent la génération Spice+ et sont résistants à l’eau, à l’humidité et à la poussière. Concrètement, cela signifie que vous pouvez maintenant porter vos appareils auditifs en tout temps, peu importe qu’il pleuve ou que le soleil brille. Prendre un spa ou bien faire de la rénovation dans un atelier poussiéreux seront mainte-nant accessibles avec cette famille d’appareils auditifs.

De baseCette solution vous conviendra si votre style de vie requiert des performances pour écouter dans des environnements bruyants de faibles intensités. Par exemple : lors d’une conversation en tête-à-tête, pour des activités domestiques ou l’écoute de la télévision.

interMéDiaire-avancée Cette solution vous conviendra si votre style de vie exige de grandes performances et une vaste flexibilité dans de multiples environnements bruyants. Par exemple : lors de réu-nions d’affaires, au restaurant, pour les sports de plein air, au téléphone (incluant toutes les situations décrites dans la gamme de base).

Haut De GaMMe Cette solution vous conviendra si votre style de vie impose des perfor-mances et une flexibilité optimale dans une vaste palette d’environ-nements d’écoute, y compris les plus complexes. Par exemple : lors d’événements sociaux, dans les lieux publics, pour l’écoute de la musique, la conduite avec des pas-sagers (incluant toutes les situations décrites dans les gammes de base et intermédiaire-avancée).

La série H2O est disponible dans trois gammes de perfor-mances pour satisfaire tous les goûts personnels et les budgets.

AquAris : des appareils auditifs à l’épreuve de l’eau

avec la plupart des appareils auditifs, il faut éviter l’eau, l’humidité et la pous-sière. L’exposition à l’humidité et les débris poussiéreux sont souvent responsables des défaillances des appareils auditifs, causant ainsi des réparations dispen-

dieuses et un besoin de remplacement prématuré.Siemens a développé Aquaris, une gamme d’appareils

auditifs véritablement à l’épreuve de l’eau. Leur boîtier contour d’oreille est conçu sans ouverture, pour empê-cher toute pénétration d’eau ou de poussière. De plus, leur fini laqué soyeux assure que ceux-ci demeurent bien à leur place derrière l’oreille, tout en offrant une protec-tion des composantes électroniques contre les coups.

Finis les moments de panique en entrant sous la douche lorsqu’on a oublié d’enlever ses appareils audi-tifs. Vous pourrez non seulement participer aux cours d’aérobie aquatique, mais plonger votre tête sous l’eau pour vous rafraîchir ! En effet, lorsque les appareils audi-tifs Aquaris sont munis d’un embout conçu pour la nata-tion, il devient possible de complètement les submerger dans l’eau.

Aquaris, ce sont des appareils auditifs de format contour d’oreille aux lignes modernes, disponibles en cinq couleurs évoquant le calme d’environnements aqua-tiques. Ils sont offerts dans les deux niveaux de technolo-gie supérieure 501 et 701. Ces technologies comportent la réduction du bruit de fond en présence de la parole, la précision d’ajustement selon votre degré et type de perte auditive, la spécificité du traitement du son, le tout selon les plus hauts standards de l’industrie. De plus, Aquaris 701 possède la caractéristique d’auto-apprentissage de vos préférences en matière d’écoute (SoundLearning 2.0) et le système avancé de microphones directionnels (Speech-Focus) spécifique aux sources de la parole (détection de la parole en milieu bruyant).

La technologie de pointe des appareils auditifs Aquaris assure un haut rendement acoustique. Ils sont également compatibles avec les systèmes de transmission de flux audio Tek et miniTek de Siemens (technologie de trans-mission sans fil appelée e2e 2.0). Tek et miniTek per-mettent une connexion directe entre les appareils auditifs et le téléphone cellulaire, la télévision, les lecteurs MP3 et tout autre dispositif audio. À l’aide de l’étui hermétique Aquapac, il vous sera alors possible de faire des longueurs

AquAris : des appareils auditifs à l’épreuve de l’eau

Dany LasablonnièreDirecteur des ventesPhonak Canadawww.phonak.com

Consultez votre audioprothésiste

qui exerce dans les cliniques

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auditive et communication afin

de déterminer si ce produit convient

à votre profil auditif.

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dossier : appareils auditifs

AquAris : des appareils auditifs à l’épreuve de l’eau

avec la plupart des appareils auditifs, il faut éviter l’eau, l’humidité et la pous-sière. L’exposition à l’humidité et les débris poussiéreux sont souvent responsables des défaillances des appareils auditifs, causant ainsi des réparations dispen-

dieuses et un besoin de remplacement prématuré.Siemens a développé Aquaris, une gamme d’appareils

auditifs véritablement à l’épreuve de l’eau. Leur boîtier contour d’oreille est conçu sans ouverture, pour empê-cher toute pénétration d’eau ou de poussière. De plus, leur fini laqué soyeux assure que ceux-ci demeurent bien à leur place derrière l’oreille, tout en offrant une protec-tion des composantes électroniques contre les coups.

Finis les moments de panique en entrant sous la douche lorsqu’on a oublié d’enlever ses appareils audi-tifs. Vous pourrez non seulement participer aux cours d’aérobie aquatique, mais plonger votre tête sous l’eau pour vous rafraîchir ! En effet, lorsque les appareils audi-tifs Aquaris sont munis d’un embout conçu pour la nata-tion, il devient possible de complètement les submerger dans l’eau.

Aquaris, ce sont des appareils auditifs de format contour d’oreille aux lignes modernes, disponibles en cinq couleurs évoquant le calme d’environnements aqua-tiques. Ils sont offerts dans les deux niveaux de technolo-gie supérieure 501 et 701. Ces technologies comportent la réduction du bruit de fond en présence de la parole, la précision d’ajustement selon votre degré et type de perte auditive, la spécificité du traitement du son, le tout selon les plus hauts standards de l’industrie. De plus, Aquaris 701 possède la caractéristique d’auto-apprentissage de vos préférences en matière d’écoute (SoundLearning 2.0) et le système avancé de microphones directionnels (Speech-Focus) spécifique aux sources de la parole (détection de la parole en milieu bruyant).

La technologie de pointe des appareils auditifs Aquaris assure un haut rendement acoustique. Ils sont également compatibles avec les systèmes de transmission de flux audio Tek et miniTek de Siemens (technologie de trans-mission sans fil appelée e2e 2.0). Tek et miniTek per-mettent une connexion directe entre les appareils auditifs et le téléphone cellulaire, la télévision, les lecteurs MP3 et tout autre dispositif audio. À l’aide de l’étui hermétique Aquapac, il vous sera alors possible de faire des longueurs

de piscine ou de jouer au volleyball de plage tout en écou-tant vos chansons préférées.

Alors, allez-y ! Profitez de chaque décibel, sans restric-tion !

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Michèle Dostaler, M.Sc.S.AudiologisteSupport aux produitsSiemenswww.siemens.com

AquAris : des appareils auditifs à l’épreuve de l’eau

pour visualiser une démonstration vidéo, inscri-vez le titre suivant dans www.youtube.com : Oli-via underwater with Siemens aquaris waterproof hearing aids.wmv

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dossier : appareils auditifs

 Regarder la télévi-sion au volume qui vous plaît est main-tenant possible. Le niveau de son du système infrarouge

peut être individuellement adapté aux besoins de l’utilisateur en fonction des différentes situations d’écoute. en plus de son excellence en termes de qualité sonore stéréo et de l’intelligibilité de la parole, le système Set 900 possède des com-mandes à l’ergonomie optimisée.

Monter le son du téléviseur comme vous le voulez sans gêner les voisins – aucun problème avec

le système Set 900. Le récep-teur stéthoscopique sans

fil amplifie directement dans vos oreilles le son

du téléviseur ou de la chaîne haute-fidélité. Son émetteur est simplement branché à la source audio et le signal est trans-mis au récepteur

par technologie infrarouge. Sur le

récepteur, le volume et

la balance entre l’oreille droite et l’oreille gauche peuvent être réglés individuellement en fonction de l’audition de l’utilisateur. L’intelli-gibilité de la parole est particulière-ment importante quand on regarde la télévision. Pour cette raison, le système Set 900 permet d’adapter individuellement l’intelligibilité de la parole aux besoins de l’utilisateur en accentuant les aigus. La capa-cité d’une personne à percevoir les hautes fréquences se réduit conti-nuellement avec l’âge. Si on aug-mente l’intensité de ces fréquences, les paroles deviennent plus claires et plus faciles à comprendre. De plus, une fonction de compression réglable nivèle les différences de volume souvent désagréables entre sons doux et sons forts.

Le système Set 900 est aussi par-ticulièrement facile d’utilisation : il suffit d’ouvrir légèrement les branches pour que le son soit activé. Quand on retire le récepteur (ferme-ture des branches), le son se coupe automatiquement après 30 secondes.

Lorsque vous regardez un film passionnant ou que vous écoutez de la musique avec un casque d’écoute standard, il est facile de se couper du monde qui vous entoure car ce dernier tend à atténuer les bruits

extérieurs. Afin de pou-voir entendre enfin le télé-phone qui

sonne ou la sonnette d’entrée qui retentit,

deux petits microphones commu-tables ont été intégrés au récepteur stéthoscopique du système Set 900. Ils captent les bruits environnants et les amplifient, permettant aux uti-lisateurs d’entendre les bruits sur-venant autour d’eux pendant qu’ils regardent la télévision ou écoutent de la musique.

Le système d’écoute Sennhei-ser est également un compagnon

utile au théâtre ou dans une salle de concert. Au jourd ’hu i , de plus en plus de bâtiments publics et d’édifices culturels sont équipés de systèmes professionnels qui utilisent la technologie infrarouge pour transmettre l’interprétation ou la conférence à des récepteurs comme ceux du système Set 900. Pour rece-voir ces signaux, le récepteur com-prend trois fréquences – 2,3 MHz, 2,8 MHz et 95 kHz – qui peuvent être réglées en fonction du canal ser-vant à transmettre les informations.

LÉGER ET CONfORTABLEQue ce soit pour la maison, au théâtre ou un séjour en Floride, vous apprécierez cette solution ! L’émetteur, le chargeur intégré et le récepteur stéthoscopique sont offerts en fini métallique noir moderne. Ne pesant que 68 grammes, le récep-teur stéthoscopique est un véri-table poids léger, et ses coussinets d’oreille flexibles assurent un main-tien confortable même s’il est porté longtemps. Une puissante batterie lithium-ion garantit jusqu’à douze heures de son clair et sans perturba-tions.

Nadine GirardDirectrice commercialeStratégie au détailConsommateur,communications, audiologie Sennheiser Canada inc. www.sennheiser.ca

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Le Set 900 trouve aussi la bonne fréquence de façon complètement automatique.

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Le plaisir de l’écoute de la télévision à domicile avec le Set 900 de Sennheiser !

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Les gens de Québec ont assisté à un somp-tueux Bal de l’Émeraude au profit de la Fon-dation Sourdine qui soutient l’École oraliste de Québec pour enfants malentendants ou

sourds, celui-ci appuyé par les cliniques Lobe Santé auditive et communication.

Musique dansante avec Les Voltigeurs de Qué-bec, spectacles des Moonlight Girls et du 78e Fraser Highlanders, décorum militaire avec la Garde en rouge du Royal 22e Régiment, invités de prestige et menu gastronomique signé Jean Soulard... Une fois de plus, le Bal de l’Émeraude a permis à plus de 300 invi-tés de profiter d’une magnifique soirée dans la somp-tueuse salle de bal du Fairmont Le Château Frontenac et d’amasser la somme de 90 000 $ au profit de la Fon-dation Sourdine pour le bénéfice de l’École oraliste de Québec pour enfants malentendants ou sourds.

Organisé par l’Ordre militaire et hospitalier de Saint-Lazare de Jérusalem et présenté sous la prési-dence d’honneur de madame Isabelle Hudon, prési-dente de la Financière Sun Life – Québec, ce 22e Bal de l’Émeraude fut aussi une réussite grâce à la généro-sité de ses partenaires – La Financière Sun Life, Lobe Santé auditive et communication, Sennheiser (section audiologie) ainsi que de nombreux autres commandi-taires – et la présence de plusieurs invités de marque, dont le maire de Québec M. Régis Labeaume, le célèbre couple Marie-Josée Taillefer et René Simard, le magicien Luc Langevin, ainsi que l’ex-PDG du Port de Québec M. Ross Gaudreault. Enfin, grâce à la col-laboration du magazine Prestige, la Société d’avocats Barakatt Harvey et Action Indemnisation ont aussi contribué au succès de ce prestigieux bal-bénéfice.

Un somptueux Bal de l ’Émeraude

M. René Simard et Mme Marie-Josée Taillefer sont entourés de Me Michel Barakatt et Me Stéphane Harvey de la Société d’avocats Barakatt Harvey S.E.N.C.R.L. Me Harvey est également consul honoraire de la République du Togo.

Les professionnels qui exercent dans les cliniques multidisciplinaires Lobe Santé auditive et communication.

M. farouk Cheïkha, président de la fondation Sourdine; M. Claude Labbé, commandeur de l’Ordre de Saint-Lazare; Mme Isabelle Hudon, présidente de la financière Sun Life - Québec et présidente du Bal de l’Émeraude; et Mme Andrée Boisclair, présidente fondatrice de l’École oraliste de Québec.

M. Éric Savard de Québec fut l’heureux gagnant d’un bijou serti d’une émeraude, une création unique réalisée par la designer-joaillière Hélène Savard de la Bijouterie W.R. Savard.

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R a p p e l o n s - n o u s que la mission offi-cielle de l’aQDR est la défense collective des droits des per-sonnes retraitées et

préretraitées. Les activités sociopo-litiques constituent les démarches fondamentales de l’association. en considération de sa vision du vieil-lissement, les prises de position de l’aQDR s’inscrivent dans toutes les problématiques qui concernent les personnes de 55 ans et plus, soit les régimes de pensions, le revenu, le logement, la sécurité, la vio-lence, l’âgisme, l’exclusion sociale, la santé, le maintien et les soins à domicile, la médication, le trans-port, enfin tout ce qui touche les personnes aînées quotidiennement.

Plusieurs des recommandations de l’AQDR portées à l’attention des différentes instances gouver-nementales ont été adoptées, par-ticulièrement en matière de certi-fication des résidences pour aînés. Ainsi, on distinguera donc doréna-vant les résidences dont les services sont destinés à des personnes auto-nomes de celles dont les services conviennent aux personnes semi-

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Le Réseau FaDOQ, ce n’est rien de moins que le plus important regrou-pement de personnes de

50 ans et plus au Canada et la référence en matière de qualité de vie des aînés.

Fondée en 1970, la Fédération de l’Âge d’or du Québec s’est rapi-dement déployée partout au Qué-bec. Aujourd’hui appelée Réseau FADOQ, cette organisation compte pas moins de 265 000 membres, 834 clubs, 16 regroupements régio-naux et plus de 9 000 bénévoles. Le conseil d’administration est com-posé de bénévoles aînés et présidé par M. Jean-Claude Grondin.

Sa mission fondamentale est de favoriser l’amélioration de la qua-lité de vie des personnes de 50 ans et plus. Pour y arriver, le Réseau

FADOQ s’y prend de plusieurs façons : Il propose une foule de services,

de programmes et d’activités pour faire du vieillissement une étape de vie sous le signe de l’épa-nouissement et de la santé. Golf, vélo, curling, club de marche, Jeux FADOQ, ateliers d’infor-matique, mentorat et autres, il y en a pour tous les goûts.

Il multiplie les batailles sur la place publique afin de défendre les droits de toutes les personnes de 50 ans et plus : bonification du Supplément de revenu garanti, valorisation des travailleurs d’expérience, etc. Il met aussi sur pied des programmes ciblés visant notamment une meilleure qualité de vie dans les résidences pour aînés ainsi que la préven-

tion de l’abus et de la fraude. Il fait même partie d’un comité de l’ONU en vue de l’instauration d’une convention internationale sur les droits des aînés. 

Chronique du rÉseau fadoq

pour obtenir plus d’information sur le Réseau FaDOQ, com-posez le 1 800 828-3344 ou visitez le www.fadoq.ca.

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Le Réseau FaDOQ est fier d’offrir à ses membres l’accès au programme de santé auditive accès-Lobe.Qu’est-ce que le réseau faDoQ ?

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Chronique de l’aqdr

Vos droits ne sont pas à la retraite

· Une vie associative dynamique· Des avantages économiques importants· Des services exclusifs de qualité· Une action soutenue en défense des droits des aînés

1 800 653-2747, poste 10 • www.aqrp.qc.ca

Il y a plusieurs bonnes raisons d’être membre de l’AQRP :

L’AQRP est �ère d’o�rir

à ses membres l’accès au

programme de santé auditive

Accès - Lobe

R a p p e l o n s - n o u s que la mission offi-cielle de l’aQDR est la défense collective des droits des per-sonnes retraitées et

préretraitées. Les activités sociopo-litiques constituent les démarches fondamentales de l’association. en considération de sa vision du vieil-lissement, les prises de position de l’aQDR s’inscrivent dans toutes les problématiques qui concernent les personnes de 55 ans et plus, soit les régimes de pensions, le revenu, le logement, la sécurité, la vio-lence, l’âgisme, l’exclusion sociale, la santé, le maintien et les soins à domicile, la médication, le trans-port, enfin tout ce qui touche les personnes aînées quotidiennement.

Plusieurs des recommandations de l’AQDR portées à l’attention des différentes instances gouver-nementales ont été adoptées, par-ticulièrement en matière de certi-fication des résidences pour aînés. Ainsi, on distinguera donc doréna-vant les résidences dont les services sont destinés à des personnes auto-nomes de celles dont les services conviennent aux personnes semi-

autonomes. Les règlements seront en conséquence adaptés à chaque type de résidence.

Par règlement, le gouvernement pourra également : exiger de la for-mation pour le personnel travail-lant dans une résidence; deman-der la vérification des antécédents judiciaires du personnel et des bénévoles; dicter les outils devant être utilisés pour l’évaluation de l’autonomie des résidents; obliger une résidence à mettre sur pied un comité de milieu de vie.

Par ailleurs, l’introduction dans la Loi sur le coroner de la négligence comme l’un des motifs de décès entraînant un signalement obliga-toire au coroner fera en sorte de freiner la banalisation du décès chez les personnes âgées, une discrimi-nation maintes fois dénoncée.

En matière de Code civil, rap-pelons aussi que la réduction du délai de préavis de trois mois à deux mois de loyer dans les cas de démé-nagements obligés par des besoins de services plus grands de même que l’exclusion des frais relatifs aux services offerts par le locateur à la personne allégeront le fardeau financier des aînés.

Des projets novateurs ont vu le jour (ou sont en cours de réalisa-tion) un peu partout au Québec. En voici quelques-uns : À Lanaudière, un projet visant à

briser l’isolement et à recréer les plaisirs de faire son épicerie et de se faire à manger a vu le jour et a été étendu à sept municipalités rurales.

À Sherbrooke, afin de prévenir les abus financiers envers les aînés, on a créé un lien, à partir d’outils de référence, entre les Caisses populaires et les services sociaux.

En Chaudière-Appalaches, un Programme d’information aux aînés (P.I.A.) sur le choix d’un milieu de vie, expérimenté à Lévis, sera déployé sur tout le territoire au cours des prochaines années.Bravo à tous ces bénévoles ! Pour

en savoir plus sur l’AQDR, abon-nez-vous au bulletin électronique en consultant le site www.aqdr.org.

Martine GagnonAssociation québécoise de défense des droits des personnes retraitées et préretraitées

L’impLication 2011 de L’aQdR21

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RÉDUCTIONS

ACTIVITÉS ET VOYAGES

PUBLICATIONS

SERVICES

Nous sommes à l’écouteNos 45 000 familles membres profitent déjà de nos divers avantages, dont le programme Accès-Lobe exclusif aux membres FQCC.

1 877 650-3722www.fqcc.ca

Pour information et adhésion

Devenez membre dès aujourd’hui !

La passion du camping

365 jours par an

La FQCC est fière d’offrir à ses membres l’accès au programme de santé auditive accès-Lobe.

L’impLication 2011 de la Table de concertation des personnes aînées de la Capitale-nationale

La Table de concertation a organisé, au bénéfice des représentants de plus de cinquante organismes membres, des rencontres enrichissantes, des groupes de discussion, des conférences et un colloque annuel touchant la qualité de

vie des aînés. au printemps 2011 a eu lieu un colloque sur le thème « Oser briser l’isolement des pauvretés ». à l’automne, une journée sous le thème « La passion n’a pas d’âge » a également connu un grand succès.

En 2012, plusieurs projets verront le jour, dont un bulletin de liaison destiné aux membres et réalisé en par-tenariat avec la Table de concertation sur l’accessibilité universelle de la Ville de Québec, ainsi qu’une mise à jour importante du site Web pour promouvoir les ser-vices offerts par les organismes membres.

Enfin, il ne faut pas oublier le travail de la Table de concertation comme porte-parole entre les divers orga-nismes et la ministre responsable des aînés Mme Margue-rite Blais, s’assurant de faire ainsi avancer les projets de ces derniers. Par ailleurs, les membres du conseil d’admi-nistration participent régulièrement à des journées de for-mation et d’information sur la condition de vie des aînés en plus de siéger sur différents comités d’organismes.

Si vous désirez de plus amples informations sur l’im-plication de la Table de concertation des personnes aînées de la Capitale-Nationale, visitez le site Web dès mainte-nant au www.ainescapnat.qc.ca. 

Suzanne BelzileVice-présidente de la Table de concertation des personnes aînées de la Capitale-Nationale

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L e p h a r m a c i e n occupe une place impor tan te dans notre système de santé. il est le spé-cial iste des médi-

caments. il s’assure de l’usage approprié de ceux-ci auprès de la population. au comptoir de la pharmacie, il est disponible pour répondre à vos questions concernant les instructions à su iv re pour un médicament d’ordonnance ou pour un médi-cament en vente libre.

La loi actuelle permet au phar-macien d’effectuer certaines tâches qu’aucun autre professionnel de la santé ne peut faire. Par exemple, il analyse le dossier de son patient pour valider que le médicament choisi est adapté à sa condition (bonne dose, bon produit, interac-tions médicamenteuses). Le phar-macien fera aussi le suivi auprès de ce dernier afin de s’assurer d’une utilisation sécuritaire et efficace du médicament.

De plus, le pharmacien conseille les autres professionnels de la santé sur l’usage optimal des médica-ments dans le but de prévenir ou de traiter une maladie. Il peut prescrire des contraceptifs oraux d’urgence et il participe à la promotion de la santé dans sa communauté.

Il peut vous offrir des services tels que la mesure de la tension artérielle, la prise de glycémie, un enseignement particulier sur un problème de santé, l’ajustement de certains médicaments en fonction des tests de laboratoires et servir

des médicaments prescrits selon des ordonnances collectives prééta-blies (médicaments anti-tabagisme, santé-voyage, traitement des poux de tête, etc.).

Votre pharmacien ne remplacera jamais votre médecin. Par contre, une nouvelle répartition des tâches pourra s’avérer bénéfique pour votre santé, tout en exploitant mieux les capacités de chacun des profession-nels de la santé. Par exemple, le pharmacien pourra ainsi prolon-ger une ordonnance échue d’un médicament pour l’hypertension

jusqu’au prochain rendez-vous avec le médecin. Il pourra aussi faire l’administration d’une pompe conçue contre l’asthme afin de don-ner un meilleur enseignement sur son utilisation.

Le pharmacien occupe une place incontournable dans le système de santé québécois. En collaboration avec les autres professionnels de la santé, il utilise son champ de com-pétences afin d’améliorer ou de maintenir la santé de son patient. En terminant, je vous souhaite une excellente année 2012 remplie de santé et de bons conseils. 

Le rôle du pharmacien en 201223Chronique du pharmaCien

en 2012, une entente entre les médecins et les pharmaciens sera établie afin d’élargir le rôle du pharmacien. Ces nouveaux règlements permettront à la population du Québec d’avoir une meilleure accessibilité aux soins de première ligne.

Références :- Site Internet de l’Ordre des pharmaciens du Québec,

consulté le 19 janvier 2012 : www.opq.org.- Mémoire de l’Ordre des pharmaciens du Québec et

Mémoire du Collège des médecins du Québec sur le projet de loi 41 modifiant la Loi sur la pharmacie, présenté le 29 novembre 2011 à la Commission de la santé et des services sociaux.

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Francis Turgeon, pharmacien Pharmacie Fleury, Charest et Guilbert

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ORL • AudiOLOgistes • AudiOpROthésisteséducAtRices spéciALisées • ORthOphOnistes*

cLiniques muLtidiscipLinAiRes

caPitaLe-nationaLe Québec • Lebourgneuf • LSQ Polyclinique Lebourgneuf 777, boulevard Lebourgneuf Bureau 120 Québec (Québec) G2J 1C3 Tél. : 418 780-3007 Téléc. : 418 780-3016

Québec • Neufchâtel Clinique médicale DuChatel 9465, boulevard de l’Ormière Bureau 102 Québec (Québec) G2B 3k7 Tél. : 418 843-5244 Téléc. : 418 843-0885

Québec • Sainte-Foy Clinique médicale Saint-Louis (stationnement : 75 min gratuit) 3165, chemin Saint-Louis Bureau 420 Québec (Québec) G1W 4R4 Tél. : 418 781-1733 Téléc. : 418 781-1736

Saint-augustin- de-Desmaures • LSQ Complexe médical l’Hêtrière 3520, rue de l’Hêtrière Bureau 103 Saint-Augustin-de-Desmaures (Québec) G3A 0B4 Tél. : 418 780-3007 Téléc. : 418 780-3016

centre-Du-Québec

ouverture en JuiLLet Drummondville 110, rue Saint-Jean Drummondville (Québec) J2B 7T1 Tél. : 1 866 411-5623

cHauDiÈre-aPPaLacHes Lévis Au 2e étage de la pharmacie uniprix 40, route du Président-kennedy Bureau 204 Lévis (Québec) G6V 6C4 Tél. : 418 830-5623 Téléc. : 418 830-5624

Saint-georges Au 2e étage de la pharmacie uniprix 14640, boulevard Lacroix Saint-Georges (Québec) G5y 7G8 Tél. : 418 228-2970 Téléc. : 418 228-6722

Sainte-Marie 733, boulevard Vachon Nord Sainte-Marie (Québec) G6E 1M3 Tél. : 418 387-7988 Téléc. : 418 387-7918

Thetford Mines Place 611 611, boulevard frontenac Est Bureau 201 Thetford Mines (Québec) G6G 6y7 Tél. : 418 338-8777 Téléc. : 418 338-3673

estrie Lac-Mégantic Carrefour Lac Mégantic 3560, rue Laval, bureau 123 Lac-Mégantic (Québec) G6B 2x4 Tél. : 819 583-6633 Téléc. : 819 583-4690

Sherbrooke • LSQ Clinique de santé Jacques-Cartier 1815, rue king Ouest Bureau 200 Sherbrooke (Québec) J1J 2E3 Tél. : 819 348-4334 1 866 348-4334 Téléc. : 819 542-1883

Sherbrooke • Rock Forest Clinique Médicale Rock forest 4870, boulevard Bourque Sherbrooke (Québec) J1N 3S5 Tél. : 819 348-4334 1 866 348-4334 Téléc. : 819 542-1883

LaurentiDes et LavaL Boisbriand Polyclinique 640 2000, cours Le Corbusier Bureau 105 Boisbriand (Québec) J7G 3E8 Tél. : 450 437-4343 Téléc. : 450 437-1719

Laval • Chomedey Centre professionnel Cité de l’Avenir 1575, boulevard de l’Avenir Bureau 120 Laval (Québec) H7S 2N5 Tél. : 450 934-2614 Téléc. : 450 934-2615

Laval • Sainte-Dorothée Centre médical Sainte-Dorothée 3, boulevard Samson, bureau H Laval (Québec) H7x 3S5 Tél. : 450 969-3335 Téléc. : 450 969-3566

Mauricie Shawinigan 3222, boulevard des Hêtres Shawinigan (Québec) G9N 3B6 Tél. : 819 539-8666 Téléc. : 819 731-9922

Trois-Rivières 4870, boulevard des forges Bureau 101 Trois-Rivières (Québec) G8y 1W9 Tél. : 819 378-7477 Téléc. : 819 840-8382

MontéréGieLongueuil 1215-165, chemin Du Tremblay Longueuil (Québec) J4N 1R4 Tél. : 450 448-4544 Téléc. : 450 448-4504

Saint-Hubert 4025, boulevard Taschereau Bureau 1200 Saint-Hubert (Québec) J4T 2G6 Tél. : 450 890-3781 Téléc. : 450 890-3782

Saint-Jean-sur-Richelieu 600, boulevard du Séminaire Nord Saint-Jean-sur-Richelieu (Québec) J3B 7B4 Tél. : 450 349-4343 Téléc. : 450 348-4884

MontréaL

ouverture Mi-avriL Montréal • Saint-Laurent 1605, boulevard Marcel-Laurin Bureau 120 Saint-Laurent (Québec) H4R 1J5 Tél. : 1 866 411-5623

Montréal • Saint-Léonard Les Terrasses Langelier 6383, rue Jean-Talon Est Saint-Léonard (Québec) H1S 3E7 Tél. : 514 798-0915 Téléc. : 514 798-0916

pointe-Claire Coin boul. Saint-Jean et av. Holiday 18, place Triad, bureau 210 Pointe-Claire (Québec) H9R 0A2 Tél. : 514 782-0482 Téléc. : 514 782-0480

saGuenaY–Lac-st-Jean Chicoutimi 1577, boulevard Talbot Chicoutimi (Québec) G7H 4C3 Tél. : 418 545-7766 Téléc. : 418 545-1766

Jonquière 3625, boulevard Harvey Jonquière (Québec) G7x 3B2 Tél. : 418 695-6232 Téléc. : 418 695-6919

La Baie 513, boulevard de la Grande-Baie Sud La Baie (Québec) G7B 2C9 Tél. : 418 544-7005 Téléc. : 418 544-7067

GranD norD Québécois Tél. : 819 378-7477

Siège social • Saint-Augustin-de-Desmaures : Tél. : 418 877-7222 • Téléc. : 418 872-1451 * Le

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