L’ACCES AUX EQUIPEMENTS SPORTIFS POUR …€¦ · Chaque trajet en bus a un coût, à la charge...

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L’ACCES AUX EQUIPEMENTS SPORTIFS POUR L’EDUCATION PHYSIQUE ET SPORTIVE et POUR LE SPORT SCOLAIRE DE L ACADEMIE DE MARTINIQUE ETAT DES LIEUX DANS LES 66 ETABLISSEMENTS DU SECOND DEGRE EN MARTINIQUE JANVIER 2018 1 MARTINIQUE

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L’ACCES AUX EQUIPEMENTS SPORTIFS POUR L’EDUCATION PHYSIQUE ET SPORTIVE

et POUR LE SPORT SCOLAIRE DE L ACADEMIE DE MARTINIQUE

ETAT DES LIEUX DANS LES 66 ETABLISSEMENTS DU SECOND DEGRE EN MARTINIQUE

JANVIER 2018

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PRESENTATION DES RESULTATS DE L ENQUETE SUR L ETAT DES INSTALLATIONS SPORTIVES

INTRODUCTION

L’académie de Martinique est dans une période de renouvellement de son projet académique. Une enquête a été proposé aux différents acteurs de l’académie pour définir des priorités pour les années à venir.

L’un des objectifs opérationnels retenu en relation directe avec l’EPS est le suivant: « gérer sa vie physique à tous les âges de la vie ».

Pour y répondre l’EPS en Martinique doit offrir à tous ses élèves quel que soit le genre, l’environnement familial, social et géographique, un égal accès à cette richesse culturelle et aux apprentissages fondamentaux.

Au vu des installations sportives actuelles nous sommes sceptiques quant à la réelle possibilité de répondre à cette attente.

En effet, le présent rapport montre pour la première fois combien l’accès aux équipements sportifs est très largement insuffisant et inégalitaire. Insuffisant dans la taille du parc sportif par rapport au nombre d’habitant : • 24,7 équipements / 10 000 habitants ( 40,6 en France hexagonale) • 0,49 bassin / 10 000 habitants (0,92 en France hexagonale).

Insuffisant dans la qualité de certaines installations, devenues vétustes, peu pratiques voir dangereuses.

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Inégalitaire car il y a de fortes disparités entre circonscriptions, communes et établissements d’une même commune.

Outre les compétences des enseignants, et le respect des exigences institutionnelles, l’apprentissage des élèves dépend beaucoup de la fonctionnalité des installations sportives qui conditionnent un temps de pratique suffisant et efficace.

Cette courte présentation a pour objectif de sensibiliser les différents acteurs ayant à coeur d’oeuvrer pour la réussite scolaire des Martiniquais. Une évolution ne sera possible que par une meilleure communication entre les utilisateurs, les cadres, les élus des collectivités ainsi que les maîtres d’oeuvre, sans oublier nos partenaires de la DRCSJS (chiffres et images ci dessus). Ces derniers ont déjà réalisé bon nombre d’études et formulé des propositions pour optimiser le parc d installations sportives. Ceci permettrait à la fois de valoriser le parcours sportif des élèves Martiniquais en leur garantissant une égalité d accès aux installations sportives mais aussi leur proposer des infrastructures permettant aux usagers associatifs de former la future élite sportive à l’orée des jeux de Paris 2024.

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L’Education Physique et Sportive c’est:

Une classe de 20 à 35 élèves

Un enseignant d’EPS

Un espace de travail dédié

Un vestiaire filles et un vestiaire garçons par classe

Une activité physique et sportive programmée et didactisée

Un temps conséquent pour permettre de réels apprentissages

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REFERENCES MINISTERIELLES et ACADEMIQUES

La publication par le M.E.N d’un guide équipements (juin 2012) marque une évolution majeure dans la prise en compte de cette question au niveau institutionnel. On peut la mettre à l’actif du SNEP tant il a milité pour la reconnaissance de son impact sur les apprentissages des élèves et les conditions de travail des enseignants. Plus de trente ans se sont écoulés depuis l’intégration de l’EPS à l‘EN et les 1ères phases de décentralisation. Ce document vient légitimer nos interventions auprès des collectivités en leur donnant un cadre institutionnel de référence. Pour autant l’absence de contraintes pour les collectivités de construire les équipements nécessaires n’est toujours pas résolue (Art. L 214-4 du code de l’Education (modifié par la loi 2003- 339 du 14 avril 2003 et l'ordonnance 2006-460 du 21 avril 2006).

Ce guide comporte de nombreux points d’appuis :

•  le volume horaire considérable pour l’EPS au premier et second degré •  les exigences des programmes, épreuves certificatives sur tout le territoire • la prise en compte des enseignements optionnels, sections sportives et sport scolaire • les besoins des scolaires recoupant ceux des pratiques fédérales et associatives • la continuité de mise à disposition des installations sur la durée du cycle •  la définition de l’unité de travail, nombre et nature des aires de travail selon la taille

des établissements avec la préconisation d’un gymnase 26.30m x 48.20m en cas de construction.

• la proximité des installations sportives •  les références à des ouvrages plus complets dont ceux du SNEP.

La référence académique est le PARCOURS SANTE et BIEN ETRE. • Améliorer qualitativement et quantitativement les déterminants du temps moteur. • Augmenter le nombre de passages. • Augmenter les temps de jeu . • O% de non nageurs en fin de cycle 3.

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CEPENDANT, Le 23 novembre 2017, Madame La Rectrice a été interpelée à la problématique des installations sportives lors du CT Académique. Elle s’est dite « sensible » aux chiffres et aux constats que nous pouvions lui exposer à ce moment précis.

Le 21 décembre 2017, un courrier en recommandé avec accusé de réception a été adressé à Monsieur le Président de la Collectivité Territoriale de Martinique afin de demander une audience auprès de ce dernier pour exposer les résultats de l’enquête mené auprès des 66 établissements de Martinique. Ce courrier vient de trouver un écho depuis mardi 23/01/2018.

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Fort de ces prérogatives, nous avons eu des indicateurs pour évaluer les 66 établissements sur six points de conformité.

1. Nombre de postes de travail sans trajet Un établissement doit disposer d’un nombre d’installations sportives intramuros ou sans délai de route correspondant à la moitié du nombre d’enseignants, arrondi à l‘entier supérieur. Par exemple, un établissement avec 5 postes à plein temps de professeurs d’EPS doit disposer d’au moins 3 postes de travail permettant de faire travailler 3 classes en même temps.

2. Couverture des postes de travail Ces postes de travail doivent être couverts pour au moins 2/3. Ce qui est encore plus indispensable en Martinique compte tenu de notre climat chaud et humide, des températures atteignant 50° en plein soleil et des terrains rendus impraticables par les pluies en quelques instants.

3. Temps de trajet Si les élèves effectuent des trajets pour se rendre sur des installations, alors ces délais de route ne peuvent excéder 15% du temps total de la séance, aller et retour.

4. Vestiaires Compte tenu du climat et des habitudes très saines des élèves qui tous se douchent après la leçon d’EPS, et doivent revêtir leur uniforme scolaire pour retourner en cours, chaque classe doit bénéficier d’un vestiaire « filles » et d’un vestiaire « garçons ». C’est une disposition prévue par l’inspection Hygiène et Sécurité pour homologuer certaines installations. Donc si 3 classes travaillent ensemble, il doit y avoir 6 vestiaires.

5. Apprendre à nager est une priorité C’est une priorité nationale et académique. Les élèves doivent avoir accès à un bassin d’apprentissage pour 8% du temps en collège et 5% en lycée. 39% des élèves de moins de 15 ans ne sait pas nager en Martinique, contre 9% pour la France hexagonale.

6. Pratique des activités de plein air C’est une exigence portée dans les programmes et reprise dans le guide ministériel. 5% du temps doit être consacré aux activités de pleine nature.

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Résultats de l enquête

Nombre de postes de travail à proximité 62% des établissements dispose d’un nombre de poste de travail suffisant à proximité immédiate et pouvant permettre à plusieurs classes de travailler simultanément. Ce chiffre est intéressant car cela permet d’éviter les pertes de temps et d’augmenter comme le préconise le Parcours Santé et Bien-être « d’améliorer quantitativement les déterminants du temps moteur ». Toutefois, cela signifie que 38% des établissements n’ont pas un nombre d’installations à proximité immédiate et conduit les élèves à effectuer des trajets sur les lieux d’autres installations sportives assez importants. « Les déterminants du temps moteur » sont alors quantitativement néfastes aux apprentissages.

Couverture des espaces de travail Selon le guide MEN, 2/3 des installations sportives mises à disposition pour un établissement scolaire doit être couvert. 71% des établissements sont non conformes au regard des préconisations du guide MEN.

Sans installation couverte, les séances sont systématiquement interrompues ou annulées par la pluie. La chaleur (+ de 50° au soleil de 8h00 à 15h00 par beau temps) empêche toute sollicitation importante. Elle oblige à faire des pauses fréquentes, à réduire les intensités et les répétitions. Les leçons d’EPS sont incomplètes et moins efficaces. L’absence de points d’eau ou leur éloignement, ainsi que le manque d’abris extérieurs constatés suite à l’enquête viennent ternir davantage ce manque inadmissible d’installations couvertes .

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Trajets effectués par les élèves

39 établissements sur 66 ont un temps de trajet sur les installations conformes aux préconisations du guide MEN (15% du temps total maximal de la leçon): à savoir que dans ce cas, soit les installations sont intra muros, soit les élèves se déplacent à pied ou en bus sur des temps très restreints..

27 établissements sur 66 sont éloignés des installations sportives et le transport privilégié dans ces cas là est le bus.

40% des établissements ont des déplacements en EPS qui font perdre plus de 15% du temps de leçon aux élèves.

Chaque trajet en bus a un coût, à la charge des collectivités. Ce sont autant d’installations sportives de proximité qui ne sont pas construites, et autant d’argent

public gaspillé.

Chaque trajet à pied, mais aussi descente de bus, fait prendre des risques aux élèves, engageant la responsabilité des professeurs et des chefs d’établissements.

La quasi-totalité des séances de natation sont amputées de 50% de pratique.

Quid des disciplines d enseignement qui doivent déplacer des élèves avant de faire cours et qui perd autant de temps d’apprentissage. Aucun établissement ne peut fonctionner sans tables ni chaises.

« Apprendre à se déplacer en groupe en milieu urbain non protégé » , « monter dans un bus et en descendre en toute sécurité» sont ce des compétences à acquérir dans le socle commun?

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Les vestiaires prévus pour les élèves dans les établissements Nous touchons un point très sensible de l’activité du professeur d’EPS. Toute séance d’EPS commence par le passage aux vestiaires dans le calme. Les professeurs doivent pouvoir encadrer leurs élèves, savoir les identifier, pouvoir les regrouper par classe. Tous doivent laisser leurs affaires en toute sécurité. Ils doivent aussi pouvoir se doucher et s’habiller dans des espaces propres, avec des sanitaires en nombre suffisant. Le faible nombre de vestiaires et leur état d’insalubrité font perdre énormément de temps de pratique. Le retour de la part des collègues fait état d un faible nombre de vestiaires par rapport au nombre de classes: 2 ou 3 classes devant « s’entasser dans un vestiaire ». La mixité n’étant pas possible, certains enseignants sont obligés de faire se changer dans un premier temps les filles et ensuite les garçons.

55% des établissements n ont pas un nombre de vestiaires suffisants.

Dans le cas où 2 classes cohabitent dans un seul espace, situation la plus fréquente en Martinique, le temps de préparation avoisine les 15 minutes . Cela porte le temps pour les changements de tenus à 30 minutes sur une leçon de deux heures, sans compter les temps de trajet. Si chaque classe avait son vestiaire, les élèves ne perdraient que 6 à 7 minutes.

Le PSBE préconise « une réflexion de l’équipe EPS autour de l’amélioration du temps moteur. » Un nombre suffisant de vestiaires doit bel et bien être pris en compte dans le projet d’établissement ainsi que dans le projet EPS.

64 % des établissements ont des vestiaires qui sont dans un état très médiocre voire insalubre (24%). Les règles d’hygiène sont bien en dessous de ce que nous pouvons attendre par respect pour les élèves et leurs familles. Le collège L. Delgrès de Saint Pierre n’a pas de vestiaires. Le lycée de Trinité possède un vestiaire fille et un garçon pour 3 classes en même temps. Sur 22 établissements en EP (REP et REP+), 12 ont le nombre conformes de vestiaires. Sur les 10 établissements n ayant pas un nombre de vestiaires conformes 9 sont classés en REP+.

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L’accès aux activités de la natation et aux activités physiques de pleine nature(APPN)

O% de non nageurs en fin de cycle 3 (objectif PSBE)

Une finalité qui semble en accord avec « l’inscription de l’école martiniquaise dans son environnement » :

- Le savoir nager est une compétence indispensable d’insertion dans la vie sociale et professionnelle.

- La diversité des activités nautiques fait aujourd’hui partie de la culture sportive et de loisir des Martiniquais et par conséquent le risque de discriminations sociales et de noyades est de plus en plus grand.

- La liste des métiers exigeant le « savoir nager » est très importante et ne va cesser de croitre. Cela pose donc un problème de discrimination à l’embauche qui devrait s’accentuer avec l’expansion d’une économie autour de la mer, prédit par les spécialistes.

Le SNEP FSU Martinique demande une mise en avant du « savoir nager ». Il doit être prioritaire dans les investissements de l’état et des collectivités locales afin de garantir une cohésion socio-économique sur tout le territoire. De plus, nous avons formulé une demande d intégration du savoir nager comme une priorité académique mais cette dernière n’a pas été prise en compte dans l’écriture du pré-projet académique.

De plus, nous ne pouvons que constater une augmentation du taux de non nageurs à l’entrée puis à la sortie du collège. En effet, la lettre de rentrée 2016 de l inspection EPS de Martinique faisait état de 30% à l’entrée en 6° et 10% à la sortie du collège.

Selon une enquête que nous avons produite auprès de tous les collègues de Martinique en Décembre 2017, les résultats se sont aggravés et sont les suivants:

39% des élèves Martiniquais entrent au collège sans savoir nager.

16,5% des élèves Martiniquais sortent du collège sans savoir nager.

35% des lycées ne programment pas de cycle natation.

Autrement dit, 35% des lycées ne vérifient pas l’acquisition du savoir nager. Les raisons principales énoncées sont le manque d infrastructure proche ainsi que l’aspect motivationnel pour les élèves.

100% des collégiens vivent au moins 10h de natation pendant leur scolarité au collège.

41% ne programment encore qu’un seul cycle sur la scolarité des élèves au collège.

La fermeture de la piscine du Carbet, le développement de plans d’eau en mer, le faible de piscine en dur, sont autant de freins à la réalisation de l’objectif annoncé par l’inspection pédagogique EPS. Un plan massif de développement de construction de piscine doit avoir lieu sur notre territoire. Nous ne parlons pas de construction de bassins d’apprentissage où les élèves ont pied mais de véritables bassins offrant un espace suffisant ainsi qu’une profondeur acceptable pour que les élèves puissent valider la compétence du savoir nager.

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Les programmes nationaux ainsi que les établissements de l’académie consacrent une part importante aux Activités Physiques de Pleine Nature (APPN) . Cependant, les infrastructures permettant d’accueillir les activités support (Kayak et Course d’Orientation) restent encore vétustes et ne permettent pas de recevoir les élèves en toute sécurité (Base nautique de la Richer, Plan d’eau d’Anse Madame fréquemment pollué,…) Un dialogue doit s’instaurer entre tous les partenaires pour accueillir les élèves dans les meilleures conditions ainsi que pour multiplier le nombre de site d’APPN à l’instar de nos homologues de Guadeloupe ou encore de La Réunion.

CONCLUSION PARTIELLE Ce rapport révèle des situations inacceptables pour un très grand nombre d’établissements scolaires du second degré en matière d’équipements sportifs en Martinique.

17 établissements n’ont strictement aucune installation intramuros et les élèves doivent systématiquement marcher ou prendre des transports sur le temps de cours pour pouvoir faire de l’EPS.

Des raisons historiques liées à l’implantation des collèges et lycées, au foncier disponible, à la place du sport en Martinique permettent de comprendre certaines situations. .

Les élèves sont très souvent confrontés à des installations vétustes, régulièrement entassés avant et après les cours dans des vestiaires uniques, trop petits et jugés indignes dans de très nombreux cas par les professeurs.

La pratique sportive se fait souvent en extérieur en raison du manque d’équipements couverts. Mais peu d’abris permettent de prendre des temps de repos, d’écouter les consignes ou de se protéger de la pluie et du soleil. Certains plateaux sportifs n’ont pas de point d’eau.

Ces conditions de travail difficiles et contre productives sont pour plus d’un établissement sur deux non conformes aux préconisations ministérielles qu’il est vrai sont fort peu connues dans notre académie, car non diffusées par l’administration.

A ce constat s’ajoute la difficulté, faute de bassins ou de subventions, de pouvoir apprendre réellement à nager aux élèves de notre académie, qui bat des records en la matière : Plus d’un élève sur 4 ne sait toujours pas nager à 15 ans. Un vrai paradoxe sur

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notre île si riche en sites naturels aquatiques ainsi que par rapport au nombre d’activités nautiques qui s y sont développées depuis quelques années.

Les professeurs dénoncent depuis très longtemps cette situation. Ils regrettent de n’être jamais consultés pour tout projet de construction ou de rénovation. Résultat, les équipements proposés, même neufs, restent insuffisants, non adaptés à la pratique scolaire qui ne peut se confondre avec les pratiques fédérales en raison notamment du nombre d’élèves par cours et du caractère obligatoire de la discipline qui doit respecter un programme national.

Les élèves les plus en difficultés sont ceux qui accèdent le moins à des équipements nombreux et de qualité. L’Education Nationale et les collectivités s’engagent donc dans des politiques d’Education Prioritaire, mais sans se préoccuper des conditions de travail des élèves.

Cependant, nous pouvons noter les efforts effectués par la CTM pour réhabiliter certains plateaux sportifs EPS en faisant de nouveaux revêtements ou encore un renouvellement des tracés au sol. Cependant, cela ne suffit que trop peu pour mettre en oeuvre une politique scolaire et sportive de qualité replaçant les athlètes Martiniquais au centre des débats à l’horizon 2024.

Le défaut de concertation et la non prise en compte de l’expertise des professionnels qui travaillent tous les jours sur le terrain sont inacceptables. Les élus, les maîtres d’œuvre, les chefs d’établissements, ne doivent plus prendre cette demande comme une ingérence mais comme un engagement et un souci de travailler pour un véritable service public d’éducation performant et utile pour notre jeunesse.

Ainsi, nous pourrions être en accord avec les objectifs que fixe la CTM dans son livre blanc sur le sport martiniquais (octobre 2018):

• « Pérenniser le soutien à la pratique sportive d’excellence », en rénovant d’importantes structures sportives pour leur permettre de s’entrainer dans de bonnes conditions.

• « développer les activités nautiques et aquatiques » en multipliant les bassins en Martinique pour une meilleure répartition géographique et donc un égal accès à la compétence du savoir nager.

• « Optimiser l’utilisation des équipements » en améliorant la communication et en conventionnant l’utilisation des installations sportives intra-muros avec les associations

• « Rénovation et entretien du patrimoine sportif de la CTM » en réhabilitant davantage les plateaux sportifs EPS en communiquant avec les professionnels de terrains que sont les professeurs d’EPS, mais aussi en lançant de nouveaux projets de grandes salles spécialisées.

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