Label « Dentelle de Calais-Caudry » ®, lauréat du Prix ...

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DOSSIER DE PRESSE EDITION 2016

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d o s s i e r d e p r e s s e

e d i t i o n 2 0 1 6

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Label « Dentel le de Calais-Caudry » ®, lauréat du Prix Li l iane Bettencourt pour l ’ intel l igence de la main - Parcours 2016

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l e p r i x l i l i a n e b e t t e n c o u r t p o u r l ’ i n t e l l i g e n c e d e l a m a i n

4 . 5

e n t r e t i e n s av e c d av i d c a m é o e t p i e r r e h e r m é , m e m b r e s d u j u r y

7 . 8

l e j u r y e t l e s c o m i t é s d ’ e x p e r t s6

2 3 d at e s e t c h i f f r e s c l é s

d i a l o g u e s1 4 . 1 7

p a r c o u r s1 8 . 2 1

l a f o n d at i o n b e t t e n c o u r t s c h u e l l e r2 6

l ’ e n g a g e m e n t d e l a f o n d at i o n d a n s l e s m é t i e r s d ’ a r t s

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p r i x l i l i a n e b e t t e n c o u r t p o u r l ’ i n t e l l i g e n c e d e l a m a i n 2 0 1 6

ta l e n t s d ’ e x c e p t i o n1 0 . 1 3

2 2 l e s l a u r é at s d e p u i s l a c r é at i o n d u p r i x

En couverture : Pierre-Alain Parot, vitrailliste, lauréat du Prix Liliane Bettencourt pour l’intelligence de la main - Dialogues 2016, avec Véronique Ellena, artiste plasticienne

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inciter les talents à aller plus loin, dynamiser les savoir-faire d’excellence, accroître leur rayonnement en France et à l’étranger... C’est la mission que s’est fixée la Fondation Bettencourt Schueller dès 1999 avec la création du prix Liliane Bettencourt pour l’intelligence de la main. Cette récompense a servi de tremplin pour de nombreux lauréats ; elle a également suscité de multiples vocations en faisant mieux connaître la modernité et les opportunités du secteur. Forte de ces succès, la Fondation a décidé d’amplifier son action en créant deux nouvelles récompenses : Dialogues en 2010 et Parcours en 2014.

Parallèlement, la Fondation a développé l’accompagnement des lauréats, persuadée que la dimension du temps constitue un élément-clé dans la réussite d’un projet. Intégré au prix, l’accompagnement fonctionne sur une durée maximale de trois ans. Cette aide sur-mesure se veut très concrète (achat des matières premières, recrutement d’apprentis…) mais elle permet aussi de multiplier les échanges, créant une véritable communauté d’entraide et de partage entre les artisans d’art et les créateurs.

d e p u i s 1999, l a f o n d at i o n b e t t e n c o u rt s c h u e l l e r d é c e r n e l e p r i x l i l i a n e b e t t e n c o u rt p o u r l’i n t e l l i g e n c e d e l a m a i n. p l u s d e 90 l a u r é at s o n t d é j à b é n é f i c i é d e c e l a b e l d’e x c e l l e n c e q u i d o n n e u n n o u v e l é l a n à l e u r c a r r i è r e e t m e t e n l u m i è r e l e p r e s t i g e e t l a m o d e r n i t é d’u n s e c t e u r e n p l e i n d é v e l o p p e m e n t.. .

p r i x l i l i a n e b e t t e n c o u r t p o u r l ’ i n t e l l i g e n c e d e l a m a i ne n c o u r a g e r l e s t a l e n t s , d y n a m i s e r l a c r e a t i o n . . .

Atelier de Didier Mutel, graveur, imprimeur en tail le-douce, lauréat du Prix Lil iane Bettencourt pour l ’intell igence de la main - Talents d’exception 2016

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u n e m ê m e m i s s i o n , t r o i s r é c o m p e n s e s

p a r c o u r su n e c o n t r i b u t i o n à l a v i t a l i t é d e s m é t i e r s d ’a r tCette récompense distingue une personnalité - physique ou morale - totalement investie dans l’univers des métiers d’art. Elle salue à la fois son engagement et sa contribution au secteur des métiers d’art mais également sa force de conviction, sa capacité à réunir des équipes, faire naître et encourager des projets...

Cette récompense vient saluer la rencontre entre la technique d’un artisan d’art et l’imaginaire d’un créateur (designer, artiste plasticien, architecte, décorateur...). Elle distingue une œuvre qui illustre un savoir-faire d’exception mais également la richesse d’une collaboration.

d i a l o g u e s l a r i c h e s s e d ’ u n e c o l l a b o r a t i o n

t a l e n t s d ’ e x c e p t i o nl e s a v o i r - f a i r e e t l ’ i n n o v a t i o n

Ce prix récompense un artisan d’art pour la réalisation d’une œuvre résultant d’une parfaite maîtrise des techniques et savoir-faire d’un métier d’art. Celle-ci doit révéler un caractère innovant et contribuer à l’évolution de ce savoir-faire.

u n j u r y e t d e s e x p e r t s p r e s t i g i e u x

l e s c o m i t é s d ’ e x p e r t s Les dossiers sont présélectionnés par un comité d’experts propre à chacune des récompenses avant d’être soumis à un jury commun aux trois catégories. Ces comités se composent de professionnels qui jugent de l’excellence des savoir-faire, de la maîtrise des techniques, du caractère innovant de l’œuvre présentée, de la pertinence de la collaboration et de l’engagement d’une personnalité. Les membres de ces instances sont des professionnels reconnus dans les domaines des métiers d’art ou de la création.

l e j u r y Il réunit des personnalités françaises et étrangères issues du monde de la culture. Indépendant, ce jury procède au choix des lauréats parmi la sélection opérée par les trois comités d’experts. Il juge l’excellence des savoir-faire mais aussi la valeur esthétique de l’œuvre présentée, son degré d’innovation. La cohérence du projet d’accompagnement et la capacité du candidat à le mettre en œuvre sont également prises en considération. Pour Parcours, la contribution au secteur des métiers d’art constitue le critère majeur.

modalités d’inscription Elles sont identiques à celles de la récompense Talents d’exception. dotation 25 000 euros pour chacun. accompagnement jusqu’à 100 000 euros pour chacun, pour réaliser un projet de développement

modalités d’inscription Parcours ne donne pas lieu à appel à candidatures public. La Fondation invite un réseau de personnalités à lui recommander des professionnels ou des institutions pouvant répondre aux critères établis.dotation 50 000 euros.accompagnement jusqu’à 100 000 euros, pour réaliser un projet de développement.

modalités d’inscription Les lauréats sont choisis à l’issue d’un concours ouvert aux professionnels français ou étrangers résidant et exerçant leur activité en France depuis plus de cinq ans. L’appel à candidatures est lancé en novembre et clôturé en avril de l’année suivante.dotation 50 000 euros. accompagnement jusqu’à 100 000 euros pour réaliser un projet de développement.

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p r é s i d e n tdavid caméo, directeur général des Arts Décoratifs

m e m b r e s

lorenz bäumer, joaillier et collectionneuralberto cavalli, directeur de la Fondation Cologni pour les métiers d’art jennifer flay, directrice de la Foire internationale d’art contemporain (FIAC)isabelle guédon, créatrice textilepierre hermé, pâtissiercatherine pégard, présidente de l’établissement public du château, du musée et du domaine national de Versaillesjiang qiong er, directrice générale et artistique de Shang Xiacharles zana, architecte d’intérieur

j u r y

c o m i t é s d ’ e x p e r t s

p r é s i d e n t efrançoise seince, directrice des Ateliers de Paris

m e m b r e semmanuelle dupont, brodeusesophie hanagarth, orfèvre-plasticienne, responsable de l’atelier bijou du département Art/Objet de la HEAR (Haute Ecole des Arts du Rhin anciennement école supérieure des Arts décoratifs de Strasbourg), intervenante à l’AFEDAP (Association pour la Formation et le Développement des Arts Plastiques)michael jousserand, ingénieur en Recherche et Développement, Buffet Cramponlaurent nogues, gaufreur, Maître d’artnicolas salagnac, graveur médailleur, Meilleur Ouvrier de France, membre des Grands Ateliers de France et professeur de gravure au Lycée Fillod de Saint-Amourhélène triboulet, directrice artistique, Cristal de Sèvresmarie-lucie trinquand, céramiste, enseignante à l’Ecole Duperrépatrick vastel, professeur à l’Ecole Boulle, ébéniste, expert en art mobilier

t a l e n t s d ’ e x c e p t i o n

p r é s i d e n tolivier gagnère, designer

m e m b r e sesther de beaucé, directrice galerie miniMasterpiecescyril feb, directeur général petit hrené-jacques mayer, directeur de l’Ecole Camondo, président des D’Daysamélie du passage, fondatrice et directrice artistique de Petite Friture, éditeur de designjean-baptiste sibertin-blanc, designer, directeur artistique, studio JBSBjean-pierre tortil, directeur de la création Groupe Tai Ping, Global Creative Director

d i a l o g u e s

p a r c o u r s

m e m b r e s

sylvie adigard, journalistehugues jacquet, sociologue, spécialiste des métiers d’artalain lardet, président d’honneur des D’Daysnelly rodi, fondatrice de l’agence Nelly Rodi, vice-présidente de la Chambre de commerce et d’industrie de Paris

l e j u r y e t l e s c o m i t é s d ’ e x p e r t s

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Il illustre d’abord la maitrise, la dextérité, le savoir-faire. Mais il représente surtout ce qui unit la pensée à l’action. Le faire et le savoir-faire. Et quand on parle du geste, on ne peut qu’évoquer les artisans d’art dont la pratique est au cœur même de cette dualité.

Quelle importance donnez-vous au geste ?

Ce prix est exemplaire à mes yeux car il ne se limite pas à récompenser un artisan d’art ou une démarche créatrice. Il prend en compte le futur, il évalue un projet mais aussi une capacité de développement. C’est une notion capitale qui offre un regard totalement unique sur la création. J’ai tout de suite adhéré à cette philosophie et j’entretiens désormais avec la Fondation un long compagnonnage. J’ai commencé en tant que membre du comité d’experts « Talents d’exception ». Je suis ensuite devenu membre du jury et on m’a demandé en 2014 de prendre la succession d’Henri Loyrette au titre de président. Mon rôle est un peu celui d’un chef d’orchestre, il consiste notamment à créer des liens avec tous les membres du jury qui viennent d’horizons très variés. Cette pluralité est une immense richesse.

Que pensez-vous de ce prix et pourquoi avez-vous accepté d’en présider le jury depuis trois ans ?

Nous avons reçu plus de candidatures que les années précédentes, ce qui témoigne de la vitalité et de la pertinence du prix. Je dois saluer le travail, en amont, de sélection des comités d’experts qui ont restitué la grande diversité des propositions. Cela a permis au jury de repenser une fois encore ses partis pris, de réfléchir à nouveau sur la définition de ces trois récompenses.

Comment jugez-vous le cru 2016 ?

Ils ont été choisis à l’unanimité, après de magnifiques discussions. « Dialogues » récompense vraiment l’excellence d’un duo, la parfaite complicité de l’artisan et de l’artiste dans le processus créatif. Avec également une démarche très aboutie, y compris dans ses prolongements qui vont offrir une nouvelle modernité au vitrail.« Parcours » distingue également un métier d’art exceptionnel. La dentelle, face cachée du monde de la mode, donne à la fois l’occasion de saluer un patrimoine, un savoir-faire, et de le porter au plus niveau en le mettant à la disposition de la création contemporaine. Et enfin, l’œuvre lauréate « Talents d’exception » de Didier Mutel porte une symbolique très forte avec la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme imprimée sur du papier de soie. Une œuvre fragile, poétique et tellement moderne avec cette boîte en corian qui la protège. Là encore, les prolongements sont passionnants : le développement d’un atelier dans le Jura, mais aussi de la formation, de la pédagogie. Au fond, il y a toujours cette même idée. Faire et transmettre…

Quel regard portez-vous sur les œuvres des lauréats ?

david caméo, directeur général des arts décoratifs, président du jury« c e p r i x o f f r e u n r e g a r d u n i q u e s u r l a c r é a t i o n »

e n t r e t i e n s a v e c d a v i d c a m é o e t p i e r r e h e r m é , m e m b r e s d u j u r y

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Sa qualité, sa précision sont fondamentales. Mais en pâtisserie comme ailleurs, le bon geste est celui guidé par l’esprit, la sensibilité de l’artisan. Pour cela, l’apprentissage est essentiel. Il exige du temps, le sens de l’observation, beaucoup de mémoire. Mais surtout une pensée : il n’y a pas de geste sans la compréhension de ce geste. Certaines actions semblent très simples mais elles imposent une gestuelle particulière, qui seule concourt à la réussite. Comme en musique, avec un rythme et une note parfaitement justes.

Quelle importance prend le geste dans votre métier ?

J’ai tout d’abord été séduit par la dénomination même de ce prix, « l’intelligence de la main », la formule est formidable. En quelques mots, tout est dit ! Je suis membre du jury pour la troisième année et je prends chaque fois un grand plaisir à rencontrer les artisans d’art et à découvrir des métiers que je ne connais pas. Très souvent, je repère des similitudes avec ma propre pratique. Il y a, par exemple, une grande proximité entre le travail du bronze et celui du chocolat : la tension dans les lignes, la transformation du matériau… Quelle que soit la discipline, je retrouve également le même sens du détail, la même recherche de perfection. Même si les erreurs font avancer et qu’elles participent au processus de création. C’est aussi le défaut qui rend une œuvre unique et il n’y a rien de plus ennuyeux que quelque chose de parfait.

Nous avons tous eu beaucoup de difficulté à choisir car le niveau était très élevé et homogène. Les échanges avec les autres membres du jury sont toujours enrichissants. Il y a des différences de point de vue, d’appréciation, mais nous arrivons souvent au même résultat. Comme une évidence.

Tous sont bluffants ! L’imprimeur en taille-douce est allé jusqu’au bout d’une réflexion très pointue et très originale. Le duo artiste-verrier, qui a travaillé à la production d’un vitrail pour la cathédrale de Strasbourg, a créé un dialogue extraordinaire, une véritable fusion de leurs savoir-faire qui a transcendé leur œuvre. Et enfin, le projet autour du label de dentelle a totalement répondu au défi fixé. Susciter une vraie prise de conscience de l’importance de ce métier d’art et la nécessité pour des maisons, même concurrentes, d’avancer ensemble afin de gagner la reconnaissance qu’elles méritent toutes.

Que pensez-vous de ce prix et pourquoi avez-vous accepté de part iciper au jury ?

Comment jugez-vous le cru 2016 ?

Quel regard portez-vous sur les œuvres des lauréats ?

p i e r r e h e r m é , pât i s s i e r , m e m b r e d u j u r y

« l e b o n g e s t e e s t g u i d é p a r l ’ e s p r i t »

Label « Dentelle de Calais-Caudry » ®, lauréat du Prix Liliane Bettencourt pour l’intelligence de la main - Parcours 2016

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9Atel ier de Didier Mutel, graveur, imprimeur en tai l le-douce, lauréat du Prix Li l iane Bettencourt pour l ’ intel l igence de la main - Talents d’exception 2016

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Une œuvre d’art et un message universel... Avec cet ouvrage, le graveur et imprimeur en taille-douce, Didier Mutel, a parfaitement réussi à conjuguer ces deux défis. Ce livre constitue un exercice esthétique mais il porte également en soi un texte emblématique et fondateur de notre histoire moderne, la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, érigée en résolution (R217A) par l’assemblée des Nations Unies réunie à Paris le 10 décembre 1948.L’originalité de l’oeuvre tient tout particulièrement au support choisi par le lauréat. Cette œuvre, qui réunit quelque 160 pages réparties en 20 cahiers, est en effet réalisée en typographie imprimée en blanc sur des feuilles de papier de soie blanche. Entre les feuillets imprimés sont intercalées des feuilles de papier carbone. L’ouvrage relié est entreposé dans une boite en corian. Chacun des matériaux prend ici la forme d’un symbole. L’impression délicate réussit le tour de force d’être parfaitement lisible mais la légèreté du papier se veut le révélateur de la vulnérabilité des idées et de la nécessité pour chacun d’entre nous de toujours les défendre. Le papier carbone agit comme un outil de transmission. Quiconque lira ce texte gardera une trace d’encre sur les doigts, véhiculant ainsi les idées et la force de l’engagement qu’il contient. La boite réalisée en corian, qui abrite ce livre, témoigne, quant à elle, de la modernité de l’œuvre par l’intermédiaire de ce matériau de haute technologie utilisé en design et en architecture. La combinaison de ces trois éléments constitue l’un des objectifs de Didier Mutel qui revendique une transversalité entre des techniques séculaires et des matériaux inédits. L’impression typographique a, en effet, été réalisée de façon traditionnelle à l’aide d’une presse à essai classique tandis que l’assemblage avec des feuilles de carbone

constitue une approche singulière. Mêler différentes techniques et différentes époques ne témoigne pas seulement de la créativité de l’auteur. L’exercice se veut aussi un manifeste, la volonté d’ouvrir un nouveau champ des possibles, de multiplier les perspectives, de se projeter dans de nouveaux espaces. Le tout au service d’un texte fondateur et à jamais moderne, que Didier Mutel a choisi de publier dans son intégralité et qui sera proposé en édition limitée, à cent exemplaires numérotés.

l i v r e d’a r t i st e « r 217a », 2016

p a p i e r d e s o i e , p a p i e r c a r b o n e , c o r i a n

l . 4 2 x l . 3 2 c m ( é p a i s s e u r d e 1 c m )e d i t é à 5 e x e m p l a i r e s d e t ê t e e t 1 0 0 e x e m p l a i r e s n u m é r o t é s

l ’ o e u v r e p r i m é e

t a l e n t s d ’ e x c e p t i o n

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1 1© n o m

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l e l a u r é a t

didier mutel, graveur, imprimeur en taille-douceVit et travaille à Orchamps (Jura).

Egalement professeur à l’école des Beaux-Arts de Besançon, Didier Mutel partage désormais son temps entre l’enseignement et son atelier, situé à Orchamps et dont il est propriétaire depuis 2013. Un atelier qui a servi de fil rouge à sa carrière puisqu’il y a fait ses premières armes comme stagiaire en 1994, sous la direction du Maître d’art Pierre Lallier dont il a ensuite été l’élève. Il mène désormais une activité largement centrée sur le livre d’art qu’il crée au fil d’un travail personnel ou en collaboration avec des artistes et des écrivains.

1971 Naissance1986-91 CAP et DMA de gravure à l’Ecole supérieure des arts et industries graphiques, section métiers d’art et gravure en taille-douce1991-93 Diplôme de l’Ecole nationale supérieure des arts décoratifs1993-95 Atelier national de création typographique 1995-97 Elève de Pierre Lallier, Maître d’art, impression taille-douce1997 Grand prix des métiers d’art de la ville de Paris 1997-99 Pensionnaire à la Villa Medicis, Académie de France à Rome2003 Prix « grav’x » de la Fondation de France2008 Participe à une série de conférence aux Etats-Unis (Columbia, Yale, Berkeley Universités)2013 Nommé Maître d’art (premier élève de Maître d’art à le devenir à son tour)2016 Expose son travail au Grolier Club à New York.

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Elle représente un point d’équilibre entre une expérience esthétique et un travail sur le sens. Ce texte, la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, est évidemment crucial mais l’œuvre raconte autre chose encore que ce qu’elle représente. Cet ouvrage est une chose un peu mystérieuse, il faut prendre du temps pour l’appréhender. L’œuvre, elle même, est constituée de matériaux simples, modestes. Ce qui en fait le luxe, c’est la façon dont elle a été travaillée, le temps passé à la réaliser. Tout cela concourt encore à anoblir son contenu.

Quel regard portez-vous sur l ’œuvre que vous avez présentée ?

Parallèlement à la création d’estampes, le livre d’artiste est aujourd’hui la principale spécialité de l’atelier. Nous avons déjà produit des ouvrages tels que la Métamorphose de Franz Kafka, Alice au pays des merveilles de Lewis Caroll... Nous travaillons avec des écrivains, des plasticiens, des photographes. Ce projet de livre autour de la Déclaration des Droits de l’Homme s’inscrivait naturellement dans l’activité de l’atelier.

Comment s’ inscrit-el le dans votre parcours ?

Ce prix est évidemment très important à mes yeux. Il s’agit d’une magnifique reconnaissance, pour le travail accompli mais également pour cet atelier vieux de 200 ans et qui m’a été transmis par Pierre Lallier, Maître d’art et encore très présent dans la création. J’ai, grâce à ce prix, le sentiment d’être arrivé à un moment déterminant, dans mon histoire et celui de mon atelier.

Quelle a été votre réaction devant l’obtention de ce prix ?

Il va nous offrir une aide très concrète, nous permettre de dynamiser, de moderniser, d’agrandir notre atelier. Le projet que je souhaite mettre en œuvre est le développement de celui-ci, sa pérennisation, sa transmission.Redéfinir les techniques, compléter l’outillage, accueillir artistes, élèves, le jeune public, mais également engager des artisans. Voilà les défis que je me fixe ! Le prix est aussi une façon de se faire connaître davantage et de pouvoir prétendre à des projets plus ambitieux. Cet atelier était assez méconnu, un peu isolé. Avec l’aura de ce prix, nous allons pouvoir lui donner une nouvelle impulsion, développer notre communication, augmenter son prestige et sa visibilité.

Que va-t- i l vous apporter ?

e n t r e t i e n a v e c l e l a u r é a t

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Poursuivre une œuvre entamée voilà plus de 600 ans... C’est la mission qu’ont choisi de remplir le vitrailliste Pierre-Alain Parot et l’artiste plasticienne Véronique Ellena avec cet ambitieux projet : créer un vitrail au cœur de la chapelle Saint-Catherine située dans le côté sud de la cathédrale Notre-Dame de Strasbourg, l’œuvre venant s’intégrer au prestigieux ensemble de vitraux du XVème siècle. Pour cela, Véronique Ellena et Pierre-Alain Parot ont travaillé de concert durant plusieurs mois, mêlant leurs savoir-faire respectifs. La photographie pour la première, un art renouvelé du vitrail pour le second, avec la mise en œuvre d’une technique novatrice de reproduction d’images numériques sur du verre, technique permettant de transposer une œuvre photographique sur des vitraux.

Durant une première phase, Véronique Ellena est partie à travers la France entière afin d’engranger les images (animaux, nature, portraits) avant de travailler longuement à la composition de sa maquette. Dans le même temps, Pierre-Alain Parot a multiplié les essais -avec le concours du bureau de recherche et développement de Saint-Gobain- pour mettre au point cette technique, déjà utilisée dans le champ de l’industrie mais jamais encore appliquée au champ artistique. Concrètement, l’œuvre s’est construite autour d’un assemblage de deux couches de verre, afin de renforcer encore l’effet de luminosité. La première couche est constituée de verre imprimé via cette technique d’impression numérique de couleurs, incorporées dans la matière à 760°. La seconde est un vitrail traditionnel qui vient se superposer à la première et se compose de verre de couleurs soufflé à la bouche, celui-ci étant au préalable travaillé de façon traditionnelle par gravure, émaillage et assemblage grâce à un montage en plomb.

Au fil des mois, de nombreux panneaux tests

ont été réalisés pour arriver à des résultats satisfaisants en matière de restitution des couleurs et de la lumière. Un travail par étapes successives qui a été l’occasion de multiples rencontres entre Véronique Ellena et Pierre-Alain Parot, chacun offrant à l’autre le fruit de ses dernières découvertes.

Le résultat est une parfaite fusion de leurs savoir-faire mais également de leurs sensibilités, de leurs regards respectifs. Le vitrail se compose de deux baies -l’une de deux lancettes et l’autre de trois- filant vers le ciel à quelque huit mètres de hauteur. Il accueille, sur la partie droite, le visage monumental -reproduit et agrandi- du Christ Bénissant de Memling, le modelé du visage étant composé de plus de 180 portraits représentant l’humanité. La baie de gauche, elle, dévoile un Eden peuplé de fruits et d’animaux symboliques tandis que la composition, dans sa partie supérieure, évoque de façon plus abstraite les montagnes et le ciel qui se prolongent dans le haut de la baie. Un véritable chef d’œuvre par la richesse de sa composition, la qualité de la lumière et la richesse des couleurs mais également un « hymne à la nature et un message humaniste », comme aiment à le définir Véronique Ellena et Pierre-Alain Parot.

l e « v i t r a i l aux 100 v i sag e s » d e l a cat h é d r a l e d e st r as b o u rg, 2015v e r r e e t p l o m b

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d i a l o g u e s

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1 5© e l l e n a c a r r i é r e

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l e s l a u r é a t s

pierre-alain parot, vitrailliste

véronique ellena, artiste plasticienne

Installé dans le château d’Aiserey près de Dijon, l’atelier de Pierre-Alain Parot réalise des créations personnelles mais aussi celles de nombreux artistes et plasticiens dans le cadre de commandes publiques. Pierre-Alain Parot a notamment collaboré avec Gérard Garouste pour l’église Notre-Dame de Talent (21), avec Gérard Collin-Thiébaud pour les cathédrales de Tours et de Cahors et avec Christopher Wool pour le prieuré de La Charité sur Loire. Entouré de compagnons hautement qualifiés, il intervient pour les Conservations régionales des Monuments Historiques sur des vitraux du XIIIème, XIVème, et XVIème siècles en particulier pour les cathédrales de Bayonne, Troyes, Strasbourg. Pierre-Alain Parot a fait de son atelier de vitrail l’un des plus importants de France, l’un des plus prestigieux aussi puisqu’il

Cette artiste plasticienne utilise la photographie mais son champ d’investigation est bien plus large. Elle mêle dessins, écriture, poésie, peinture pour produire des « œuvres plastiques et littéraires ». Son travail est très influencé par l’idée du sacré et la façon dont il peut infuser notre quotidien. Elle s’attache également à faire l’éloge du banal, à mettre en lumière « la beauté des petites choses de la vie que l’on ne voit plus ». A l’image de la vie simple menée par les Saints, et décrite justement sur les vitraux des églises.

Vit et travaille en Bourgogne.

Vit et travaille à Paris.

1950 Naissance

1972 Reprend l’atelier familial de vitrail

1992-95 Président de la Chambre syndicale nationale des maîtres verriers français / membre de la Commission de rédaction du guide de maîtrise d’œuvre et de maîtrise d’ouvrage (Direction du patrimoine)

1994-95 Membre de la Commission nationale des Monuments historiques d’attribution des qualifications « qualibat »

2003 Master en conservation, restauration des biens culturels, La Sorbonne.

1966 Naissance

1992 Diplômée de l’Ecole d’arts visuels de la Cambre en Belgique

1996 Obtention d’un master à l’Ecole des Beaux-arts de Nantes

2005 Commande pour le musée Malraux du Havre

2007 Prix de Rome, pensionnaire à la Villa Médicis

2009 Expose son travail au musée d’art contemporain de Rio

2013 Participe à l’exposition Christian Lacroix à l’Abbaye de Monmajour.

a été l’un des premiers labellisés « entreprise du patrimoine vivant ». Toujours à l’affut de nouvelles recherches liées au verre de couleur dans l’espace, il est également l’un des artisans d’art les plus novateurs dans son domaine.

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pierre-alain parot : Le travail avec Véronique Ellena m’a permis de mettre en œuvre cette technique très novatrice d’impression numérique du verre. Elle a aussi fait naître une véritable association où artiste et artisan d’art se retrouvent à égalité. Il n’y a pas là d’exécutant et de créatif mais un véritable accord de langage : celui de deux sensibilités artistiques qui se mêlent pour ne faire qu’une.

véronique ellena : La rencontre avec Pierre Alain a été à la fois une aventure humaine et artistique. Elle m’a aidé à concrétiser, à matérialiser ce que je voulais depuis longtemps exprimer à travers des images, des compositions. Nous sommes très complices et très exigeants l’un envers l’autre. Je l’admire beaucoup car il est très créatif et ne renonce jamais. Avec lui, tout semble possible.

Quel regard portez-vous sur votre col laboration ?

pierre-alain parot : Ce prix constitue une référence et il est, à mes yeux, une remarquable mise en valeur des métiers d’art.

véronique ellena : La Fondation Bettencourt Schueller est une institution et cette récompense est une vraie reconnaissance. Il offre aussi un coup de projecteur sur cet art trop méconnu qu’est le vitrail.

Quelle a été votre réaction devant l ’obtention de ce prix ?

pierre-alain parot : Il constitue le début d’une véritable aventure. Nous souhaitons en effet développer cette technique dans l’univers de l’artisanat d’art en créant une « Factory » d’impressions numériques sur le verre. Pas seulement de photographies mais aussi d’œuvres d’art. Il s’agit là d’un nouveau moyen d’expression du vitrail contemporain qui, je l’espère, retrouvera ses lettres de noblesse, pas seulement pour des commandes publiques mais également pour des particuliers.

véronique ellena : Nous allons pouvoir exploiter davantage les ressources qu’offre cette technique, multiplier les expérimentations. Faire connaître encore plus l’art du vitrail qui est, je trouve, sous-estimé. Il recèle une force spirituelle et pourrait tout à fait trouver sa place dans le monde laïc.

Que va-t- i l vous apporter ?

e n t r e t i e n a v e c l e s l a u r é a t s

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Ce projet est d’abord l’histoire d’un trait d’union. Celui qui relie désormais deux villes du Nord de la France, toutes deux productrices d’une exceptionnelle dentelle et qui ont décidé de s’unir pour promouvoir leur savoir-faire. Depuis 2015 en effet, le label « Dentelle de Calais-Caudry »® témoigne de ce rapprochement qui vient revitaliser une aventure entamée voilà plus de deux cents ans.

Dans cette région du Pas-de-Calais, l’histoire commence dès le début du XIXème siècle avec l’arrivée sur le continent des premiers métiers à tulle mécanique de la marque Leavers.

Cette nouvelle activité participe rapidement à la prospérité de la région. A Caudry -dans le Cambrésis- comme à Calais où l’on compte en 1905 plus de 500 fabriques, 3000 machines et quelques 40 000 artisans. En 1958, la Fédération française des dentelles et broderies adoptera pour sa marque collective le label « Dentelle de Calais », afin de préserver la spécificité de cette production rare et précieuse, une dentelle tissée selon ce procédé original et inégalé. Durant les décennies suivantes, Caudry développera son activité au point de produire aujourd’hui 75%

de la fabrication globale. Il était donc juste de faire évoluer le label. C’est chose faite l’an passé avec cette nouvelle formulation qui réunit ainsi les deux pôles.

La création de ce nouveau label va de pair avec la volonté partagée de promouvoir cet artisanat exceptionnel. La récompense « Parcours » valorise ainsi les onze maisons qui emploient aujourd’hui près de 1300 salariés et qui ont décidé d’unir leurs efforts pour faire rayonner leur savoir-faire. La promotion passe ici par des projets très concrets, le premier étant la création d’étiquettes numérotées avec des flashcodes qui renverront aux sites des différentes maisons de Calais et de Caudry. Ces sites seront enrichis et viseront à faire mieux connaître cette production unique au monde. Une dentelle plébiscitée par les maisons de Haute-couture mais également par les jeunes créateurs, propulsant cet artisanat traditionnel dans les champs de la création contemporaine. Une façon d’ancrer la production dans le XXIème

siècle, de susciter de nouvelles vocations mais également de préserver des emplois dans une région fragilisée par les mutations industrielles.

p a r c o u r s

Beauvillain Davoine (Caudry)

Codentel (Calais)

Cosetex (Calais)

Dentelles André Laude (Caudry)

Dentelles Méry (Caudry)

Dentelles MC (Caudry)

Desseilles Laces (Calais)

Jean Bracq (Caudry)

Darquer (Groupe Noyon) / Noyon (Calais)

Solstiss (Caudry)

Sophie Hallette / Riechers Marescot (Caudry et Calais)

c r é é p a r l a f é d é r a t i o n f r a n ç a i s e d e d e n t e l l e s e t b r o d e r i e s

l i s t e d e s m a i s o n s b é n é f i c i a n t d u l a b e l

Début du XIXème siècle - Arrivée des premières machines de la marque Leavers. Les villes de Calais et de Caudry, situées à 170 km l’une de l’autre commencent à développer des ateliers,

Années 1900 - La région connaît une réelle prospérité grâce à cette industrie,

1958 - Les maisons se regroupent pour créer un label et faire face à l’arrivée sur le marché de dentelles réalisées en maille et de moindre qualité,

Années 2000 - La région détient à elle seule 90% du parc mondial des machines Leavers, concentré sur les deux pôles de Calais et Caudry,

2015 - Les onze maisons adhérentes à la Fédération française des dentelles et broderies décident de faire évoluer leur label qui devient « Dentelle de Calais-Caudry »®.

c h r o n o l o g i e

l a b e l « d e n t e l l e d e ca l a i s-cau d ry »®

l e l a u r é a t e t s o n a c t i o n

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romain lescroart, président de la fédération française des dentelles et broderies, président de la maison sophie hallette.

« Dentelle de Calais-Caudry »® a été créé dans la continuité du label déposé en 1958, et avec le même objectif. Il permet d’attester de la spécificité de notre fabrication. Toutes les maisons qui le possèdent ont en commun d’utiliser -pour tout ou partie de leur production- des métiers Leavers qui offrent la garantie d’une dentelle mécanique, dont la qualité se rapproche de celle de la dentelle à la main. Il s’agit là d’un produit mécanisé mais pas industriel. Et comme la géographie de la dentelle a évolué durant ces cinquante dernières années, il nous a semblé nécessaire d’attester de ce changement. Caudry produit désormais plus des deux tiers de la dentelle locale et les onze maisons, membres de la fédération, ont choisi à l’unanimité de faire figurer son nom.

Cet artisanat d’art est attaché à son terroir depuis deux siècles et pourtant, il n’a cessé de se transformer. Nous cherchons aujourd’hui à faire évoluer les impressions, les effets, les fils, les dessins… Les possibilités sont infinies ! La dentelle est un matériau vivant, qui peut facilement s’adapter aux nouveaux codes de l’esthétique contemporaine. Et cette modernité se retrouve également dans notre pratique. Nous ne changeons pas la nature de la fabrication -nous travaillons toujours avec ces fameux métiers Leavers- mais nous avons, par exemple, remplacé les cartons jacquard par des ordinateurs pour créer les motifs. Et nos ateliers sont ceux du XXIème siècle : nous avons par exemple des barrières immatérielles (par laser) devant nos machines pour empêcher que nos artisans d’art ne se prennent les doigts dans les engrenages !

C’est la Fondation qui a choisi de venir vers nous, de nous sortir de notre relatif anonymat. nous sommes évidemment touchés, flattés mais surtout encouragés. C’est un prix d’une grande noblesse, qui représente beaucoup dans l’univers des métiers d’art.

L’enjeu derrière la création du label est fort pour l’avenir et la stabilité de ce secteur encore fragilisé par les fermetures récentes, les rachats ou les investisseurs étrangers. L’objectif principal est donc d’augmenter notre notoriété, notre visibilité. Nous faire mieux connaître des grandes maisons, françaises mais aussi internationales. Une grande partie de nos sociétés travaille beaucoup à l’export et nous comptons multiplier les actions pour nous déployer aux quatre coins du monde.

Pourquoi avez-vous choisi de modif ier votre signature?

La production de dentel le semble une activité très tradit ionnelle. Comment contribuez-vous à la rendre plus contemporaine ?

Quelle a été votre réaction en recevant ce prix ?

Quels sont vos projets grâce à lui ?

e n t r e t i e n

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talents d’exception : Christian Bessigneul - Graveur et Laurent Nogues - Gaufreurdialogues : Nicolas Marischael - OrfèvreFelipe Ribon - Designerparcours : Association ouvrière des Compagnons du devoir et du Tour de France

2015

l e s l a u r é a t s d e p u i s l a c r é a t i o n d u p r i x

métiers du bois et de la facture instrumentaleGeoffroy et Armande de Bazelaire - Marqueteurs

2000

talents d’exception : Jean-Noël Buatois - Coutelierdialogues : Séverine Dufust, Zélie Rouby, Jean Dufour, Raelyn Larson, Quentin Marais, Dominique Pouchain - Céramistes, Guillaume Bardet - Designer

2011

talents d’exception : Wayne Fischer - Céramistedialogues : Bernadette N’Guyen - Coupeuse - Couturière , Maurice Barnabé - Menuisier en siège - sellier, Jean-Paul Mahé - Sellier, Robert Stadler - Designer

2012

talents d’exception : Mylinh Nguyen - Tourneur sur métaldialogues : Frédéric Richard - Doreur, Emmanuel Joussot - Ebéniste, Eric Benqué - Designer

2013

métiers du verreBernard Dejonghe - Sculpteur2001

métiers de la céramiquePierre Bayle - Céramiste †2002

métiers du cuirAnne-Lise Courchay - Relieur2003

métiers du métalBernard Solon - Taillandier2005

métiers des métaux spéciauxCathy Chotard - Bijoutier - Orfèvre2006

métiers de l’ébénisterieLudovic Avenel - Ebéniste2007

métiers du textileEmmanuelle Dupont - Brodeuse - Sculpteur textile2008

10 artisans à l’honneurNelly Saunier - Plumassière, Loïc Nébréda - Créateur de masques, Kristin McKirdy - Céramiste, Isabelle Guédon, Benjamin Caron - Créateurs de mobilier en cuir, Gladys Liez - Dinandier, Eric Leblanc - Plâtrier - Staffeur - Stucateur, Françoise Fabre, Jean-Marc Lavaur - Gantiers, François-Xavier Richard - Créateur de papier peint, Aurélie Lanoiselée - Brodeuse - Créatrice textile, Xavier Le Normand - Artiste verrier, Souffleur de verre

2009

métiers de la pierreDominique Demongivert, Stella Cheng, Patrice Buia, Nicolas Clerget, Cyril Mayance et Bertrand Pellé - Tailleurs de pierre

2004

o u v e r t u r e au x au t r e s d i s c i p l i n e s d e l a c r é at i o n

talents d’exception : Julian Schwarz - Sculpteur - Tailleur de boisdialogues : Claude Aïello - Céramiste, Mathieu Lehanneur - Designer

2010

c r é at i o n d ’ u n e t r o i s i è m e r é c o m p e n s e : pa r c o u r s

talents d’exception : Nathanaël Le Berre - Dinandierdialogues : Gérard Borde - Céramiste, Marc Aurel - Designerparcours : Yann Grienenberger – directeur du Centre international d’art verrier (CIAV) de Meisenthal

2014

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d a t e s e t c h i f f r e s c l é s

création du prix liliane bettencourt pour l’intelligence de la main

199995lauréats

35dist ingués

17édit ions

47savoir-faire récompensés

104membres du jury

163experts mobil isés

2,6 mill ions d’euros attribués

3230candidatures étudiées

2010ouverture aux autres disciplines de la création avec une deuxième récompense : dialogues

2014généralisation de l’accompagnement, amplification des dotations et création d’une troisième récompense : parcours

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24Didier Mutel, graveur, imprimeur en tai l le-douce, lauréat du Prix Li l iane Bettencourt pour l ’ intel l igence de la main - Talents d’exception 2016

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l ’ e n g a g e m e n t d e l a f o n d a t i o n d a n s l e s m é t i e r s d ’ a r t

f o r m a t i o n e t r e c h e r c h e

Accompagner la formation de manière originale : valoriser l’excellence, inviter au décloisonnement et encourager la recherche et l’innovation.

d é v e l o p p e m e n t e t p r o d u c t i o n

Accompagner des artisans d’art d’excellence dans leur installation ou pour leur production (achat de matières premières, machines, installation d’ateliers, prototypage, etc.), donner les moyens de prendre le tournant nécessaire au lancement ou à l’essor de leur activité professionnelle.

v a l o r i s a t i o n

Mettre en lumière et faire rayonner les savoir-faire français grâce à des opérations grand public et médiatiques, valoriser les métiers d’art en leur permettant d’être présents dans des lieux

d’exposition ou lors d’événements ouverts généralement aux autres disciplines.

s e n s i b i l i s a t i o n

Initier les publics, notamment les plus jeunes, aux métiers d’art afin de faire découvrir leurs richesses et de susciter des vocations par des opérations innovantes et originales.

t r a n s m i s s i o n

Permettre la préservation et la transmission du patrimoine et des savoir-faire grâce aux nouvelles technologies : numérisation, modernisation de la muséographie… Faciliter la transmission des savoir-faire entre générations et encourager des initiatives de sauvegarde du patrimoine.

Depuis près de 20 ans, en complément du Prix Liliane Bettencourt pour l’intelligence de la main, la Fondation apporte une aide concrète au secteur des métiers d’art autour du programme « Pour l’intelligence de la main ». Depuis 2014, elle a choisi d’intensifier son soutien en accompagnant, dans la durée, professionnels et institutions pour développer des projets ciblés et innovants. Ces initiatives prennent des formes très variées mais toutes répondent à des enjeux essentiels pour ce secteur : la sensibilisation, la valorisation, la formation, la production et la transmission. Aujourd’hui, la Fondation œuvre activement aux côtés d’une dizaine d’institutions. Elle établit également des liens entre ces différents acteurs pour favoriser les échanges et créer une réelle interdisciplinarité. Une façon de dynamiser les métiers d’art et de les ancrer dans la modernité.

l e p r o g r a m m e « p o u r l ’ i n t e l l i g e n c e d e l a m a i n »

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l a f o n d a t i o n b e t t e n c o u r t s c h u e l l e r

« donner des ailes au talent », c’est le moyen choisi par la Fondation Bettencourt Schueller depuis près de trente ans pour contribuer à la réussite et au rayonnement de la France. Créée par une famille, confiante dans l’homme et ses capacités, attachée à l’initiative, à la créativité, à la qualité et à l’ouverture, la Fondation est portée par des convictions qui définissent son esprit et ses façons de travailler, pour le bien commun, sans but lucratif et dans un objectif de responsabilité sociale. Son action se déploie dans trois principaux domaines d’engagement :> les sciences de la vie (recherche, formations scientifiques, diffusion de la culture scientifique),> les arts (métiers d’art, chant choral, documentaires),> et la solidarité (autonomie de la personne, lien social, structuration du secteur). Pour accomplir ses missions, la Fondation Bettencourt Schueller décerne des prix et soutient des projets par des dons et un accompagnement très personnalisé. Depuis sa création à la fin des années 1980, elle a soutenu 450 lauréats et 1 500 projets portés par diverses équipes, associations, établissements, organisations.

p o u r p l u s d ’ i n f o r m a t i o n s s u r l a f o n d a t i o n b e t t e n c o u r t s c h u e l l e r :w w w . f o n d a t i o n b s . o r g

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fondation bet tencourt schueller

hedwige sautereau

Responsable du mécénat [email protected]

presse

pour toute information ou demande de visuels, merci de contacter : anne samson communications

01 40 36 84 42 [email protected]

© p h oto g r a p h i e s : s o p h i e z é n o n p o u r l a f o n dat i o n b e t t e n c o u rt s c h u e l l e r / d e s i g n g r a p h i q u e : l a c h a m b r e g r a p h i q u e

Didier Mutel, graveur, imprimeur en tai l le-douce, lauréat du Prix Li l iane Bettencourt pour l ’ intel l igence de la main - Talents d’exception 2016

c o n t a c t s

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F o n d a t i o n r e c o n n u e d ’ u t i l i t é p u b l i q u e p a r d é c r e t d u 2 2 d é c e m b r e 1 9 8 7