L’AVENIR DANS LE DOMAINE DES ASCENSEURS

Benoit Cliche, Consultant senior

• Le 31 septembre 2008, je prenais ma retraite après avoir cumulé 39 ans de travail dans le domaine des ascenseurs. De mes débuts comme apprentis en 1969, j’ai gravis un à un tous les échelons de ce passionnant métier pour devenir en 1994 le directeur de la succursale de Québec de Ascenseurs ThyssenKruppet ce jusqu’à ma retraite.

• Après 3 années de repos, de loisirs et de bricolages multiples, j’ai reçu de M. André Morin, président de Morin Consultants et Associés une proposition de me joindre à son équipe à temps partiel. L’expérience acquise au court de mes longues années de travail lui semblait être un atout important dans la réalisation de ses projets. Depuis ce jour ma passion pour les ascenseurs a pris le dessus et j’occupe présentement le poste de consultant pratiquement à temps plein.

TYPES D’ASCENSEURS EN USAGE AUJOURD’HUI

1. Traction à câblesA. Machine en haut de la gaineB. Machine en bas de la gaineC. Machine de côté en porte-à-faux

2. Hydraulique A. Cylindre enfoui dans le solB. Cylindre hors-terre

3. Hydraulique à câbles

Machine en haut de la gaine Machine en bas de la gaine Machine de côté men porte-à-faux

MACHINE TRACTION À CÂBLES

Cylindre enfoui dans le sol Cylindre hors-terre

ASCENSEUR HYDRAULIQUE

ASCENSEUR HYDRAULIQUE À CÂBLES

MOYEN DE TRANSPORT SÉCURITAIRE

Contrairement à une idée reçue, et, véhiculée par certains média;

L’avion n’est pas le moyen de transport le plus sûr!

Au niveau des statistiques, les moyens de transport qui font le moins de morts sur la planète sont :

1. L’ascenseur

2. Le bateau

3. L’avion

Un ascenseur est un transport vertical assurant le déplacement en hauteur de passagers et objets sur des niveaux définis d'une construction

DÉFINITION :

RÉPARTITION

• Espagne : 950 000 unités• Italie : 900 000 unités• États-Unis : 900 000 unités New-York : 90 000 unités

• Chine : 610 000 unités en forte expansion

• France : 450 000 unités• Canada : 90 000 unités Toronto : 48 000 unités

• Le Québec : 20 000 unités Montréal : 15 000 unités

Reste du Québec : 5 000 unités

Pourquoi construit-on des gratte-ciel? Tout d’abord pour une simple question de logique. Quand la demande d’espace est très forte, mais qu’il y a très peu de terrains libres, la seule solution est de construire à la verticale. Ce n’est pas par hasard que la plupart des bâtiments les plus hauts du monde sont regroupés sur les îles les plus peuplées, de Manhattan à Singapour, en passant par Hong Kong.

À la fin du 19e siècle, les promoteurs des villes en plein essor comme Chicago et New York ont exploité les avancées en matière d’ingénierie pour ériger les premiers gratte-ciel à une époque où la demande en terrains dépassait de beaucoup l’offre. Mais la construction de grande hauteur s’est rapidement accélérée d’elle-même. En effet, les progrès réalisés dans le domaine des structures de bâtiments, de la résistance au vent et aux tremblements de terre, des ascenseurs et des méthodes de construction ont déclenché une course à l’immeuble le plus haut, qui ne s’est jamais arrêtée depuis.

Les gratte-ciel sont devenus un symbole de l’ambition, du succès, de la prospérité et des progrès techniques. Aujourd’hui, l’horizon d’une ville est celui de ses éléments distinctifs. Les cités qui se sont construites en hauteur sont désormais reconnues dans le monde entier simplement par leur silhouette, alors que les autres cherchent à se doter d’une silhouette remarquable grâce à un éventail saisissant de structures encore plus hautes, encore plus audacieuses.

Les nouvelles villes utilisent les tours pour se faire connaître, pour mettre en lumière leurs attraits, pour montrer de façon très claire tout ce qu’elles ont à offrir. Dans les villes établies, cependant, les gratte-ciel peuvent servir à revitaliser les quartiers moins prospères, à leur donner un nouveau souffle en changeant leur image pour attirer les investisseurs, les touristes, les nouveaux travailleurs et les résidents.

NORMES ET CODES POUR LE CONTRÔLE DES CES APPAREILS

Qui établis les normes pour le contrôle de ces appareilsASME / CSA

• American Society of Mechanical Engineers• Association canadienne de normalisation

(anglais : Canadian Standards Association)

Code en vigueur ASME 17.1-2007 et CAN/CSA B44-2007

Qui exerce le contrôle sur les installations et l’utilisation des appareils.RBQ (Régie du bâtiment du Québec) a la responsabilité de l’application de la réglementation.

Quel est la responsabilité des gestionnaires de parcs immobiliers vis-à-vis de ces appareils.

Chapitre 4 du code de sécurité janv. 2006Entretien selon les exigences de B44.2

QUE NOUS RÉSERVE L’AVENIR ?

REMPLACEMENT GRADUEL DES ASCENSEURS HYDRAULIQUES AVEC FORAGE

PAR DE ASCENSEURS TRACTION SANS SALLE DE MÉCANIQUE MRL

HYDRAULIQUE AVEC FORAGE

TRACTION AVEC SALLE DE MÉCANIQUE AU DESSUS DE LA GAINE

KONE MONO SPACE

OTIS Gen 2

UTILISATION DE CÂBLES PLAT EN ACIER ENROBÉ

ASCENSEURS AVEC OU

SANS SALLE DE MÉCANIQUE

VIDÉO EXPLICATIVE DE LA COMPAGNIE OTIS

2 ASCENSEURS DANS LA MÊME GAINE

UN VIEUX PRINCIPE DE BASE

DANS LE DOMAINE DES ASCENSEURS, LA SÉCURITÉ EST PRIMORDIALE

À PARTIR DU MODEL PATERNOSTER QUI FONCTIONNE SUR LE PRINCIPE DES ESCALIERS MÉCANIQUES (fonctionnement en boucle sans interruption)

ON DÉVELOPPE DE NOUVEAUX PRODUITS QUI FONCTIONNENT SUR LE MÊME PRINCIPE MAIS AVEC L’AJOUT DES DISPOSITIFS DE SÉCURITÉ MODERNES.

ON INNOVE, ON APPORTE DES AMÉLIORATIONS.

EN UTILISANT DES TECHNOLOGIES DE POINTE COMBINÉES À DE NOUVEAUX MATÉRIAUX SOFISTIQUÉS, ON PARVIENT À RÉVOLUTIONNER LE MONDE DÉJÀ COMPLEXE DU TRANSPORT VERTICAL.

Un nouveau concept de transport vertical (et horizontal) va réduire l’emprise des ascenseurs dans les bâtiments et apporter plus de liberté et de créativité aux architectes. Avec plusieurs cabines dans un même puits, les passagers n’attendront jamais l’ascenseur plus de 15 à 30 secondes.

MULTI par Ascenseurs ThyssenKrupp

ASCENSEURS EN BOUCLE par HITACHI

Un brevet américain pour un «ascenseur» spatial d'une hauteur de 20 km a été délivré à une entreprise canadienne.

Selon Thoth Technology, une entreprise établie à Pembroke, en Ontario, cette structure indépendante permettrait à des astronautes d'atteindre une plateforme de lancement située bien au-dessus de la Terre.

L'entreprise affirme que ce moyen permettrait d'économiser plus de 30 pour cent du carburant utilisé par une fusée conventionnelle.

L'inventeur de cette technique, l'ingénieur et physicien Brendan Quine, affirme que cette structure sera maintenue en place grâce à un système de sections pneumatiques pressurées.

La structure pourrait être employée à des fins de télécommunication et touristiques.

M. Quine estime que la réalisation du projet coûterait entre 5 et 10 milliards $ US et nécessiterait de trois à cinq années pour être complétée.

La tour de Thoth Technology’ss’élèverait à plus de 20 Km dans le ciel et servirait de point de départ et d’arrivée pour engins spaciaux