L’AUDACE DE SUIVRE SON...

LE MAGAZINE DES GENS D’AFFAIRES DE SOREL-TRACY ET RÉGION Vol. 21 No 2 | décembre 2019

ARCELORMITTAL PRODUITS LONGS CANADAInvestissements de près de 160 M$ pour moderniser ses installations de Contrecœur

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MOT DE L’ÉDITEUR

Location Kiroule, c’est une flotte très

impressionnante d’environ 800 véhicules

de location. Construction 2000cc a

été au cours des dernières années le

plus important entrepreneur général

à Sorel-Tracy avec la construction de

plus de 400 portes. Plus récemment, en

faisant son acquisition, Jean Cournoyer

a permis d’éviter la fermeture du club

de golf Continental, tout en ayant

un plan d’investissement pour le

relancer. Monsieur Cournoyer est aussi

propriétaire de bâtiments commerciaux

et résidentiels en plus d’œuvrer dans la

vente automobile. Voilà une feuille de

route des plus impressionnantes pour

celui qui, avec l’aide de sa conjointe, n’est

parti de rien pour aujourd’hui être à la

tête de toutes ces entreprises.

Voilà un bon exemple d’un homme

proactif, visionnaire et audacieux qui

aura réussi à laisser sa marque dans

le monde des affaires régional. Et une

inspiration pour tous ceux qui veulent

réussir comme entrepreneur. C’est

d’ailleurs l’une des missions que le

magazine Contacts Affaires s’est donnée

il y a 20 ans�� ; vous partager dans ses

pages les histoires de réussite des gens

d’affaires de chez nous.

Vous retrouverez également dans ce

numéro 20e anniversaire, des articles

sur des investissements importants

dans la région. Tout d’abord, le Centre

intégré de santé et de services sociaux

de la Montérégie-Est investira 44 M$

dans la modernisation de l’Hôtel-Dieu

de Sorel. Ensuite, ArcelorMittal Produits

longs Canada qui a réalisé depuis deux

ans des investissements de près de

160 M$ pour moderniser ses installations

de Contrecœur. Ce sont deux très bonnes

nouvelles pour l’économie régionale.

Sur ce, bonne lecture et je vous souhaite

de très Joyeuses fêtes !

Laurent CournoyerÉditeur�

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Éditeur�:

Laurent Cournoyer

Directrice adjointe�:

Julie Barthe

Rédacteur�:

André Champagne

Chargée des ventes publicitaires�:

Anne-Marie Nadeau

Responsable des publications

et designer graphique��:

Sébastien Paul

Concepteur Web

et designer graphique��:

Martin Sylvestre

Collaboratrices�:

Michèle Gauthier et Jessica Campeau

Photographe�:

Philippe Manning

Réviseure�:

Mireille Charbonneau

Impression�:

Cournoyer communication marketing

Distribution�:

Postes Canada, 2 500 exemplaires

distribués gratuitement dans tous

les lieux d’affaires et les entreprises

agricoles du territoire de la MRC

de Pierre-De Saurel, à Contrecœur

ainsi que dans le Bas-Saint-François.

Dépôt légal�:

Bibliothèque nationale du Québec

Bibliothèque nationale du Canada

ISSN�:

1488-3260

Le magazine Contacts Affaires est publié

deux fois par année. Tous droits réservés.

Le contenu du magazine ne peut être

reproduit sans autorisation écrite.

Vous avez une nouvelle à nous communiquer� ? Écrivez-nous� !

[email protected]

100, boulevard Gagné Sorel-Tracy (Québec) Canada J3P 7S6Téléphone : 450 746-3914

Télécopieur : 450 [email protected] • cournoyer.cc

10

14

18À PROPOS

Né à Sorel-Tracy en 1999, Contacts Affaires s’est donné une mission : être un

véritable outil de développement économique. Le nom du magazine exprime

clairement l’objectif de base de cette mission : établir, assurer et favoriser les

contacts entre l’ensemble de tous les acteurs du monde socioéconomique, que

ce soit au niveau des entreprises, des gens d’affaires, des organismes et des

intervenants des milieux municipal, régional et gouvernemental.

SECTION SPÉCIALEPortrait démographique et économiquede la MRC de Pierre-De Saurel

UNE MICRODISTILLERIEPIONNIÈRE AU QUÉBECS’ÉTABLIT CHEZ NOUS �!FERNANDO BALTHAZARD ET PASCAL GERVAIS, LES SUBVERSIFS

LE MAGAZINE DES GENS D’AFFAIRES DE SOREL-TRACY ET RÉGION Vol. 21 No 1 | juin 2019

Numéro précédentJuin 2019


40 44

VISION

Être un instrument de la croissance et de l’expansion des entreprises, un solide partenaire du milieu socioéconomique,

un miroir de nos réalités économiques, un outil de fi erté régionale qui motive et stimule… pour RÉUSSIR ENSEMBLE !

Le magazine Contacts Aff aires, c’est un panorama complet de notre vie économique régionale :

UN RÉTROVISEUR

SUR SON HISTOIRE

UN MIROIR

SUR SON ACTUALITÉ

UNE PROJECTION

SUR SON AVENIR

06

10

14

De l’audace pour sauver

le Continental�� !Jean Cournoyer, entrepreneur

Chef de fi le de l’acier

en Amérique du NordArcelorMittal Produits longs Canada

2019��: une année charnièreGestion événementielle Deschesnes

44 millions $

investis... pour la vie!Hôtel-Dieu de Sorel

18

24

36

Bien plus que

des comptoirs�

Progranit

Lutte parasitaire 2.0JPLP

Une équipe,

ça ne s’achète pas,

ça se bâtitCNC Tracy

L’appel de

l’entrepreneuriat�� !Paysagement Sorel-Tracy

40

44

49 Inspiration médiaSébastien Paul, de Cournoyer communication marketing

Le succès rime avec

débrouillardise

Aéro-Vac 2000

Une agriculture

raisonnéeLes Jardins de Massueville

50

54

Collaborations�Michèle GauthierJessica Campeau

ENTREPRENEUR

Le club de golf Continental a récemment été vendu à l’homme d’affaires sorelois Jean

Cournoyer. Ce dernier se dit emballé par le défi que représente cette acquisition.

Questionné par Contact Affaires, l’entrepreneur ne s’en est d’ailleurs pas caché�: « Le

golf n’a plus autant la cote qu’avant », dit-il. Et pour cause, depuis 2010, à l’échelle du

Québec, on dénombre au moins 25 fermetures de clubs de golf.

Pho

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JEAN COURNOYER


Par André Champagne, rédacteur

De l’audacepour sauverle Continental�!

A s s e z p o u r d é co u ra g e r m o n s i e u r

Cournoyer� ? Pas du tout ! L’homme à la tête

de Location Kiroule et de Construction

2000cc y voit une occasion d’affaires.

« Toute ma vie, dit-il, quand les gens me

disaient de ne pas me lancer dans tel ou

tel projet, je fonçais tête première. Je suis

mon instinct. Et jusqu’ici, ça a fonctionné

assez bien », de dire Jean Cournoyer.

L’acquisition du club de golf n’a pas été

une transaction comme les autres pour

celui qui fut reconnu « Grand Bâtisseur »

lors du Gala du mérite économique de

Sorel-Tracy, en 2013. « J’ai vite éprouvé

beaucoup de respect pour la famille

Matte, qui a opéré le club depuis sa

fondation, en 1973, dit-il. Je ne voulais pas

que ce soit une transaction habituelle, où

chacun tire la couverture de son bord le

plus possible. »

Selon monsieur Cournoyer, c’est grâce à

Desjardins, si la transaction a pu se faire

à l’avantage des deux parties. « La caisse

Desjardins voulait vraiment que le club

poursuive ses activités et que la population

n’en soit pas privée », soutient-il. « De

cette façon, on a pu agir rapidement pour

garder en vie une institution importante et

garder ici les golfeurs du club », d’ajouter

Jean Cournoyer.

Mais garder le club en vie n’est pas

suffisant pour le relancer. À cet effet,

un plan d’investissements ciblés a été


JEAN COURNOYERENTREPRENEUR

ON ME DISAIT TU RÊVES EN COULEURS. LÀ OÙ TOUS VOIENT UN ÉCHEC ASSURÉ, MOI JE VOIS UNE OCCASION À SAISIR.


monté afin de le rendre plus attrayant aux golfeurs d’ici

et d’ailleurs. Le terrain et les infrastructures comme les

immeubles ont déjà commencé à subir des améliorations.

Point de vue expertise, les membres de la famille Matte

demeurent toujours en poste aux opérations du golf.

Monsieur Cournoyer se dit très heureux de voir les anciens

propriétaires poursuivre l’aventure et assurer une transition

en douceur.

Selon Jean Cournoyer, c’est grâce à Desjardins, si la transaction a pu se faire à l’avantage des deux parties.

Acheter un club de golf en 2019 est audacieux. L’audace

est justement l’un des principaux atouts de monsieur

Cournoyer. L’audace de suivre son instinct et surtout la

vision. « En troisième secondaire, j’étais boss boy et je savais

que j’avais de l’ambition, dit-il. On me disait tu rêves en

couleurs. Là où tous voient un échec assuré, moi je vois

une occasion à saisir », ajoute-t-il, assis à son bureau de

la route Marie-Victorin, en bas du pont Turcotte, là où tout

a un peu commencé pour lui, il y a plusieurs années. C’est

à cet endroit qu’il a entendu l’appel de l’entrepreneuriat,

alors qu’il travaillait pour Suzuki Sorel-Tracy. Il a alors pris

la plus importante décision de sa vie� : quitter son emploi

pour devenir entrepreneur. Sa femme enceinte et lui, tous

deux chômeurs, se sont lancés dans l’aventure des affaires.

Location Kiroule opérait à l’époque avec une douzaine de

véhicules. Il en a aujourd’hui environ 800. De ce nombre,

environ 350 servent sur des plateaux de tournage de

cinéma. Kiroule devient un des joueurs majeurs dans

l’industrie cinématographique. Le monde municipal et le

secteur de la construction monopolisent eux aussi environ

350 véhicules.

Son autre entreprise a aussi commencé grâce à son

audace. Au tout début, il convainc un partenaire de

construire plusieurs fondations de maison sans en avoir

vendu une seule. « Les gens voyaient les constructions

avancer et ils se sont dit que ça fonctionnait », dit-il,

sourire en coin. « Au fil des ans, Construction 2000cc

a livré plus de 400 portes. » L’entreprise donne de plus

en plus dans le secteur commercial. « On travaille

beaucoup au port de Montréal, en ce moment », affirme

Jean Cournoyer.

Un autre coup d’audace… l’achat d’un hélicoptère.

« Là encore, tout le monde me disait que j’étais fou !

Pourquoi acheter un hélicoptère ? rigole-t-il. Ça a été

mon meilleur coup de pub à vie. Partout où se pose

l’hélicoptère Kiroule, les gens le remarquent et posent

des questions. »

Proactif, visionnaire et audacieux, voilà comment le Gala

du mérite économique avait décrit monsieur Cournoyer

au moment de le sacrer Grand Bâtisseur… Six ans plus

tard, l’achat d’un terrain de golf démontre bien que les

qualificatifs lui collent toujours à la peau��!

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ArcelorMittal Produits longs Canada a posé des gestes significatifs

depuis deux ans afin de conserver sa position de chef de file

de l’acier en Amérique du Nord, en mettant l’accent sur la

qualité de ses produits, grâce à des usines plus modernes et à

l’empreinte environnementale réduite. Ces gestes se sont

traduits en investissements de près de 160 M$ pour moderniser

ses installations de Contrecœur, en plus de l’acquisition des actifs

de Legault Métal, un fournisseur de longue date.

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Chef de file de l’acier enAmérique du Nord

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Développement économique Canada pour les régions du Québec appuie fi nancièrement la SADC


L’achat de Legault Métal est la plus récente

réalisation d’envergure de l’entreprise. Il

permettra à ArcelorMittal Produits longs

Canada de raffermir encore davantage

sa présence dans le marché du recyclage

de ferraille au Québec, a indiqué son

président-directeur général François

Perras : « En tant que plus grand recycleur

de ferraille pour utilisation locale au

Québec, nous sécurisons ainsi encore

davantage notre approvisionnement en

matières premières en provenance de

cette région importante qu’est l’Abitibi-

Témiscamingue et renforçons notre

chaîne de valeur. »

Le propriétaire sortant de Legault Métal

considère cette transaction comme le

meilleur dénouement pour ses employés,

ses fournisseurs et sa communauté : « Je

ne pouvais trouver de meilleur partenaire

qu’ArcelorMittal pour maintenir les

activités de la plus importante entreprise

de recyclage de métaux en Abitibi et assurer

des débouchés pour la ferraille de nos

clients », a déclaré Gerry Legault au

moment de l’annonce.

Le recyclage est une activité stratégique

d’ArcelorMittal Produits longs Canada

qui utilise deux matières premières

principales, – le minerai de fer en

provenance de la Côte-Nord et la ferraille

– pour produire de l’acier. Le centre de

recyclage et de traitement de ferrailles

situé à Contrecœur traite environ

800 000 tonnes de ferraille par année et

alimente les deux aciéries d’ArcelorMittal

pour produire du nouvel acier.

LES EFFORTS CONSTANTS DE NOS TRAVAILLEURS ET LE SOUTIEN GOUVERNEMENTAL ONT ÉTÉ CRUCIAUX DANS CETTE DÉCISION D’INVESTISSEMENT


À Contrecœur, les investissements ont

servi au remplacement de deux fours de

réchauffe, soit celui du laminoir à barres

de Contrecœur-Ouest (environ 33 M$),

inauguré en juillet dernier, et celui du

laminoir à fil machine de Contrecœur-

Est (environ 30 M$), qui sera quant à lui

complété à la fin 2019. Ces nouveaux

fours, qui visent à augmenter de

100 000 tonnes la capacité de laminage de

l’entreprise, permettront une plus grande

productivité, une utilisation optimale

de l’énergie et une réduction des gaz à

effet de serre. En parallèle, ArcelorMittal

a également effectué le remplacement

du dépoussiéreur de l’aciérie de

Contrecœur-Ouest afin d’améliorer son

rendement et d’accroître la santé et la

sécurité au bénéfice de ses travailleurs et

de ses communautés.

Mais ce n’est pas tout… ArcelorMittal

Produits longs Canada a également

entrepris des travaux de modernisation du

laminoir à fil machine de Contrecœur-Est.

Ces travaux contribueront notamment à

augmenter la taille des bobines de fil

machine d’acier produites par cette usine

et à installer une cage de précision, un

nouveau compacteur, de même qu’un

nouveau convoyeur. À terme, la capacité

de production du laminoir à fil machine

sera augmentée de plus de 100 000

tonnes pour la porter à 560 000 tonnes

annuellement, grâce à un investissement

de 89 M$.

Les travaux passés et à venir nécessitent

le recours à de nombreux fournisseurs

et sous-traitants, ce qui ajoute aux

retombées économiques des projets.

Par exemple, dans le cas des fours de

réchauffe, à part la machinerie principale

qui est uniquement disponible en Europe,

près de 100 % des produits et services

proviennent de fournisseurs locaux.

Plusieurs sont d’ailleurs issus de Sorel-

Tracy et des environs.

Pour François Perras, ces investissements

démontrent b ien l ’engagement

d’ArcelorMittal envers le Québec. « Nous

avons choisi de consacrer ces sommes

pour acquérir des équipements plus

performants qui vont accélérer notre virage

vers les produits d’acier à haute valeur

ajoutée, notamment dans le domaine

de l’automobile et de la construction.

ArcelorMittal Produits longs Canada sera

ainsi en mesure de mieux répondre aux

besoins de ses clients et de faire face à

la concurrence internationale. Les efforts

constants de nos travailleurs et le soutien

gouvernemental ont été cruciaux dans

cette décision d’investissement », de

mentionner le PDG.

ARCE

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FRANÇOIS PERRAS PRÉSIDENT-DIRECTEUR GÉNÉRAL

CES GESTES SE SONT TRADUITS EN INVESTISSEMENTS DE PRÈS DE 160 M$ POUR MODERNISER SES INSTALLATIONS DE CONTRECŒUR, EN PLUS DE L’ACQUISITION DES ACTIFS DE LEGAULT MÉTAL, UN FOURNISSEUR DE LONGUE DATE.

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ArcelorMittal Produits longs Canada

a pour mission de produire de l’acier

durable de façon sécuritaire en lien avec

ses valeurs de santé-sécurité, de qualité,

de leadership et de développement

durable. L’entreprise emploie environ

1 7 0 0 p e r s o n n e s a u Q u é b e c ( à

Contrecœur, à Longueuil, à Montréal et

maintenant en Abitibi-Témiscamingue)

et environ 200 personnes à Hamilton,

e n O n t a r i o . À C o n t r e c o e u r p l u s

précisément, ce sont 900 personnes qui

travaillent au complexe Contrecœur-Est

et 380, au complexe Contrecœur-Ouest.

ArcelorMittal Produits longs Canada fait

partie d’ArcelorMittal, acteur majeur

mondial de l’exploitation sidérurgique et

minière intégrée, avec des entreprises

dans plus de 60 pays.


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ÉVÉNEMENTIEL

2019�: une année charnièrePar André Champagne, rédacteur

Le jeune entrepreneur sorelois Simon Deschesnes joue dans la cour des grands� ! Son

entreprise, Gestion Événementielle Deschesnes, est en pleine croissance et il entend

continuer sur cette lancée…

GESTION ÉVÉNEMENTIELLE DESCHESNES

SÉBASTIEN, SIMON ET LUC DESCHESNES

Pho

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Man

ning

À 27 ans, Simon Deschesnes est à la tête d’une entreprise

qui emploie près de 20 personnes de mars à septembre et

durant les fêtes puis de 7 à 8 personnes le reste de l’année.

L’un de ses plus proches collaborateurs, est son père, Luc

Deschesnes, connu dans la région avec l’entreprise de

location de jeux gonflables Animation récréative puis Anim-

Actions. Très jeune, Simon a suivi son père dans plusieurs

festivals et événements. « J’ai vite accumulé beaucoup plus

d’expérience que les autres de mon âge dans le milieu », de

mentionner celui qui est à l’emploi d’Azimut diffusion depuis

une quinzaine d’années et dont il est le directeur technique

depuis quatre ans.

L’année 2019 fut marquée par l’acquisition d’une

scène mobile de 32 pieds par 24 pieds. Cet important

investissement réalisé en mai dernier permet à Gestion

Événementielle Deschesnes d’offrir du vrai clés en main à

ses clients. Déjà fournisseur de locations de jeux gonflables,

d’écrans géants, téléviseurs, éclairage et sonorisation, avec

cette scène mobile, ses clients peuvent désormais trouver

chez lui tout ce dont ils ont besoin pour leurs événements,

petits ou grands. Insistant sur le fait que seulement neuf

entreprises au Québec possèdent une telle infrastructure,

Simon indique que le marché de la location de scène mobile

était saturé. Son arrivée dans ce marché lui a aussi permis

de faire des alliances stratégiques avec d’autres joueurs, qui

lui permettent de rivaliser avec les gros joueurs du milieu.

Ce partenariat lui assure de faire rouler sa scène plus que

prévu. « J’étais très fier de la sortir près de chez moi, en

août dernier, pour les dernières Diableries de Contrecœur

et de voir le groupe rock Les Trois Accords y performer »,

laisse entendre l’entrepreneur, sourire aux lèvres.

C’est donc une mer d’opportunités qui s’offrent maintenant

à lui. « Toute une catégorie d’événements est maintenant

accessible pour moi, avec cette scène », de dire Simon

Deschesnes, qui effectue pas moins de 200 contrats par

année. « Les festivals sont fragiles, plusieurs meurent puis

d’autres promoteurs les reprennent, selon lui, et ces gens-

là ont des besoins techniques que je peux maintenant

leur fournir. »

Pour l’entrepreneur spécialiste en sonorisation-éclairage,

le métier nécessite un virage technologique. Et il est

fier de l’avoir pris. Depuis quelques années, il est doté

d’équipements intelligents qui permettent de contrôler

plusieurs consoles et instruments à distance. Cette

technologie lui permet de se démarquer de la compétition,

en plus de travailler avec encore plus de précision.

« Nous sommes en mesure de créer l’infrastructure

technique via un logiciel de rendu 3D qui nous permet de

montrer à certains clients ce qu’ils obtiendront comme

résultat final avant même d’être sur l’événement. De plus, ce

logiciel nous procure l’avantage d’en produire des plans sur


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mesure, diminuer les pertes de temps lors de l’installation,

faire la programmation de certains de nos équipements à

l’avance et ainsi éviter les erreurs d’inventaire », explique

Simon Deschesnes.

Comment faire pour gérer tout ça d’ici, à Sorel-Tracy,

où tout son matériel est entreposé�? C’est là que l’on

revient à la famille. Il peut compter sur le support et

l’expertise de son père, dans le métier depuis plus de

vingt-cinq ans. « Quand j’ai pris la décision de me lancer

en affaires, j’ai prouvé à mon père que j’avais ce qu’il

fallait et qu’ensemble on pouvait avancer encore plus

loin », affirme Simon, très heureux de voir son aventure

conserver un côté familial.

Son frère, Sébastien, est lui aussi impliqué. Avec parfois

deux, trois, quatre ou même cinq événements tenus

simultanément, il était impératif pour Simon d’être entouré

de gens de confiance. « Mon frère devient un excellent

chargé de projet, dit-il, quand il va sur un contrat je sais qu’il

va avoir le contrôle de la situation. »

Roulant sa bosse depuis longtemps dans ce milieu en

mouvements des événements, Simon Deschesnes roule

dorénavant sa scène aux quatre coins du Québec. Sa

clientèle est composée de festivals, de villes, d’entreprises

privées. La Ville de Brossard lui procure des dizaines de

contrats chaque année. Il fait aussi affaires avec la Ville de

Sorel-Tracy.

Très heureux de faire travailler majoritairement des

gens d’ici, il est aussi emballé par l’idée de poursuivre sa

progression, avec la conquête de nouveaux marchés. Une

collaboration avec une entreprise de Toronto fait d’ailleurs

partie de ses plans. « Ces gens-là veulent faire des affaires

au Québec, dit-il, et moi je serais bien placé pour les aider

là-dessus.

Simon Deschesnes a remporté le prix Audace « Entreprise

de services – Volet B (11 employés et plus) » lors de l’édition

2018 du Gala du mérite économique de Sorel-Tracy, avec

son entreprise, appelée à l’époque Services techniques

Simon Deschesnes.

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Le Centre intégré de santé et de services sociaux de la Montérégie-

Est investira 44 M$ dans la modernisation de l’Hôtel-Dieu de Sorel.

Plusieurs hauts dirigeants du CISSSME étaient sur place, le jeudi

19 septembre dernier, pour en faire l’annonce aux médias locaux.

SANTÉ


44 millions $ investis... pour la vie�!

HÔTEL-DIEU DE SOREL


Selon les documents présentés,

29 M$ apparaissent déjà aux crédits

de l’organisation, qui s’en servira

« pour préparer l’avenir, améliorer la

qualité des soins et des services offerts à

la population et disposer d’équipements

médicaux modernes qui répondent aux

besoins de la clientèle ». Le CISSSME

a l’engagement que les quinze autres

millions suivront. Le directeur général

adjoint, soutien, administration et

performance et directeur de la qualité,

de l’évaluation, de la performance et de

l’éthique du Centre intégré de santé et

de services sociaux de la Montérégie-

Est, Bruno Petrucci a expliqué en détail

le calendrier du projet, qui s’échelonnera

jusqu’en 2023. « Ces travaux d’envergure

feront véritablement passer l’Hôtel-

Dieu de Sorel dans la modernité »,

selon monsieur Petrucci, qui rappelle

que certaines technologies, comme

un appareil d’imagerie par résonance

magnétique, ne peuvent actuellement

être installées, notamment en raison

de l’âge des installations électriques. Ce

dernier était fier de mentionner qu’un

contrat de 3,8 millions $ avait été accordé

à l’entreprise locale de construction

Pincor pour plusieurs travaux, dont la

construction du bâtiment abritant les

nouvelles génératrices.

Pour en arriver à cette annonce, plusieurs

étapes ont dû être franchies. D’abord,

une étude sur la vétusté des installations

a été commandée par le gouvernement

québécois, au printemps 2015. C’est suite

à une panne électrique majeure à l’été

de la même année que la décision fut

prise de faire l’approfondissement de la

première étude en ce qui a trait aux volets

électricité et ventilation du bâtiment.

Cette seconde étude fut réalisée en

2016. En 2017, une détermination des

travaux à effectuer fut faite, suivie de la

priorisation et de la séquence des travaux.

Ce qui culmina avec les premiers appels


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CES TRAVAUX D’ENVERGURE FERONT VÉRITABLEMENT PASSER L’HÔTEL-DIEU DE SOREL DANS LA MODERNITÉ


d’offres, en février 2018. En novembre, un deuxième appel

d’offre suivit, pour une génératrice. En janvier dernier,

des travaux de mise aux normes de la ventilation ont été

effectués et d’ici la fin de l’année, la nouvelle génératrice

sera en place.

La nature des travaux sera multiple et comprendra la

modernisation des installations à différents niveaux :

électricité, ventilation, fenestration, etc.

Il y aura aussi la modernisation entourant l’installation et

la fonctionnalité des équipements médicaux et de soins,

comme le système d’appel de garde.

Le système de ventilation, les génératrices, la tour d’eau et

l’ascenseur no 1 apparaissent au calendrier des travaux de

l’automne 2019� ; la préparation de l’unité 3E qui servira de

zone tampon à l’hiver et au printemps 2020 ; la réfection

de la façade extérieure au printemps et à l’été 2020 puis

la rénovation des unités, de l’été 2020 au printemps 2023.

Lors de l’annonce des travaux, Bruno Petrucci a tenu à

rappeler à quel point l’Hôtel-Dieu de Sorel était important

aux yeux des Sorelois. Il en a profité pour faire un bref

survol de l’histoire de cette institution.

« L’Hôtel-Dieu de Sorel est un établissement hospitalier

érigé en 1945 selon les plans de l’architecte Ernest Cormier

(1885-1980). Pierre-Joseph-Arthur Cardin, député fédéral

de Richelieu-Verchère, s’associe avec les frères Simard

et Lucien Lachapelle afin de fonder un nouvel hôpital.

Ils doivent trouver une congrégation religieuse pour en

assurer la gestion. Les Soeurs hospitalières de Saint-Joseph

acceptent et le 1er octobre 1944, soeur Léa Audet devient la

supérieure fondatrice de l’institution. Le terrain est offert

par les Franciscains. La pierre angulaire est posée par

Ludger Simard en mai 1946. La construction se poursuit

jusqu’à l’ouverture en 1949. L’Hôtel-Dieu donne son nom à

l’avenue qu’il borde, autrefois la rue Sophie.

À la suite de la laïcisation du système de santé dans les

années 1960, Roger Lussier devient le premier président

laïc du conseil d’administration. Il est responsable de

l’agrandissement de l’hôpital et de la construction de l’école

des infirmières Madeleine-T.-Cournoyer afin de répondre

aux besoins croissants d’une population sans cesse accrue.

Au fil des ans, d’autres agrandissements ont lieu à l’arrière

de l’immeuble ainsi que des réaménagements intérieurs.

En 1995, on procède à une rénovation générale, à l’accueil

d’un centre nucléaire et à plusieurs réaménagements.

En 2009, l’urgence est agrandie. En 2013, la maçonnerie

est réparée sur les côtés ouest et est. La face arrière est

réalisée en 2014-2015.

Avec des investissements de 44 M$, l’Hotel-Dieu de Sorel est là pour rester. Le nom du projet de modernisation est d’ailleurs: « Notre hôpital, pour la vie… »

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PUBLIREPORTAGE

Ozone Plus a déjà 20 ans ! Questionné à propos de cette étape importante, son propriétaire, Stéphane Gendron est très fier du travail déjà accompli, mais insiste sur le fait qu’il ne prend rien pour acquis, beaucoup reste encore à faire. « Mon but est toujours de trouver l’équilibre, dit-il d’entrée de jeu. Équilibre entre le travail et la famille, pour moi ainsi que pour mes employés. »

LE DÉBUT DE L’HISTOIRE Issu du milieu maraîcher, il a commencé à travailler dès son plus jeune âge. Cela lui a permis de développer des aptitudes qui lui ont été très utiles au fil du temps. À 12 ans, lorsque sa famille s’installe en ville, il se bâtit une petite clientèle qui lui fait faire plusieurs tâches à leur domicile, lui permettant de prendre de l’expérience. « Je réussissais à rendre les clients heureux, cela me plaisait énormément, dit-il. »

Il décide, dès l’âge de 20 ans de fonder Ozone Plus, une entreprise spécialisée en Gestion d’aménagements paysagers offrant à une clientèle résidentielle et commerciale une tranquillité d’esprit complète. Accompagnant le client dès le printemps, il poursuit l’entretien tout au long de l’été jusqu’à l’automne, ajoutant durant la saison hivernale, des services spécialisés de déneigement complémentaire destinés aux clients commerciaux. « Aujourd’hui, nous sommes reconnus comme étant leader dans notre domaine. »

Une personne joue un rôle particulier au début des années 2000. Stéphane rencontre François Courteau, spécialisé en gestion financière. Ce dernier accepte d’aider Stéphane dans l’administration de son entreprise. « ll est devenu mon ami et

mentor, dit-il, avec lui j’ai appris énormément sur l’importance d’une saine gestion financière. » Il a, par la suite, accepté de former Francelle Beauchemin, l’épouse de Stéphane, venant rapidement rejoindre l’entreprise. « Elle m’a fait confiance en quittant son emploi pour voir à mon administration et ma comptabilité, explique monsieur Gendron. Nous avons développé une belle complicité à travailler ensemble. Notre ami François nous a malheureusement quitté en 2016. Nous lui serons toujours reconnaissant pour son implication. Il a changé nos vies pour le mieux. Merci ! », conclut-il.

Son contremaître Evan Beshara se joint à l’entreprise dès les premières années. « Evan a su apporter une stabilité aux équipes de travail. Il est avant tout un ami sincère et mon bras droit dans l’entreprise. Les clients l’apprécient beaucoup, il est vraiment

dévoué à son travail, lance Stéphane Gendron. Plusieurs autres employés jouent ou ont joué des rôles importants dans l’évolution de l’entreprise ces 20 dernières années. Nous les remercions tous pour leur contribution au succès de l’entreprise. »

DE NOS JOURS Monsieur Gendron n’y échappe pas… Comme plusieurs autres entrepreneurs de la région, il est lui aussi aux prises avec le défi de la pénurie de main-d’œuvre. Il a établi toute une stratégie afin de relever ce défi. « Depuis toutes ces années, j’ai développé un très grand réseau de contacts, explique-t-il. On a développé des partenariats stratégiques et on a aussi recours à des sous-traitants de confiance. »

Par implication sociale, en 2019, Ozone Plus fut la toute première entreprise de la région à accepter de participer à un programme

Des employés HEUREUX au travail, qui se sentent respectés et appréciés,c’est possible !

de Prêt de main-d’oeuvre, en collaboration avec le Fonds de soutien à la réinsertion sociale, venant en aide aux personnes incarcérées pour favoriser leur réinsertion. Par le passé, Ozone Plus a accueilli des stagiaires dans des clientèles particulières : de jeunes étudiants en intégration en milieu de travail et autres. Toutes ces initiatives ont apporté leur lot de défis, mais aussi, ont apporté une valorisation importante à toute l’équipe.

Mais son véritable secret afin de relever le défi de la pénurie de main-d’oeuvre, c’est l’ « HAPPY CULTURE ». Cette pratique, mettant à l’avant le bonheur au travail, a toujours fait partie d’Ozone Plus. « Nous sommes fiers d’appuyer ce mouvement collectif, qui rassemble les meilleures pratiques de l’industrie, pour un impact positif sur les cultures d’entreprises. Des employés heureux au travail, qui se sentent respectés et appréciés, c’est possible ! »

Stéphane Gendron accorde une grande importance aux valeurs environnementales de son entreprise. Dès sa création, le nom de cette dernière, Ozone Plus, choisi à une autre époque, prend toute son importance aujourd’hui. « Nous avons l’intention de continuer à offrir des services qui respectent l’environnement avec la collaboration de nos employés », dit-il.

L’entrepreneur conclut en souhaitant continuer de faire ce qu’il a toujours fait dans le bonheur. « Prendre le temps de bien servir nos clients, rester à leur écoute et avoir du plaisir à travailler avec mon équipe. »

450 782-3737 [email protected] ozoneplus.ca

SUIVEZ-NOUS

Stéphane Gendronet Francelle Beauchemin

PME

Progranit est l’une des premières entreprises que l’on aperçoit,

en voiture, à la descente du pont Maurice-Martel, en arrivant

dans le secteur Tracy. L’atelier est là et les portes ouvertes nous

permettent parfois d’imaginer le travail qui s’y fait à l’intérieur.

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PROGRANIT

Bien plus que des comptoirsPar André Champagne, rédacteur


Plus de trente employés composent

l’équipe de cette entreprise depuis

plus de 15 ans spécialisée dans la

transformation et la distribution de

quartz, granite et surfaces compactes.

Qui dirige le tout ? Les nouveaux

propriétaires Danny Bartlett et Cynthia

Bernatchez. Les deux entrepreneurs

ont acheté l’entreprise en août 2018,

il y a donc un peu plus d’un an. Ce

changement se fait dans la continuité

car Cynthia Bernatchez travaillait

déjà pour Progranit au moment de la

transaction. Cette transition en douceur

est d’ailleurs un élément essentiel aux

yeux de Danny Bartlett, rencontré par

Contacts Affaires. « En arrivant ici, dit-

il, je n’avais aucune expérience dans

ce domaine-là. J’en ai vite acquis, car

dans une PME, les propriétaires doivent

souvent s’impliquer dans toutes les

phases d’opérations. »

C’est justement cette obligation

d’implication qui plaît à Danny Bartlett,

qui a travaillé en gestion dans de plus

grandes entreprises avant d’atterrir à

Sorel-Tracy, lui qui a grandi à Québec

et a de la famille à Trois-Rivières.

« J’ai commencé comme peintre

d’avion pour un sous-traitant de

Bombardier, explique-t-il. C’est ensuite

chez Bombardier que j’ai eu mes

premières expériences en gestion.

J’ai débuté au bas de l’échelle et je

me suis rendu jusqu’à chef de service. »

Son parcours l’a ensuite mené chez

Nova Bus (Volvo), où il était en charge

de la ligne de production. Puis, il a fait

un séjour chez Énergir. Ces grandes

entreprises n’offraient plus à notre

entrepreneur ce qu’il recherchait :

avoir un impact direct sur les opérations

de l’entreprise. Cet impact il le retrouve

plus que jamais chez Progranit. Quand

on le rencontre sur place, il peut aussi

bien être dans son bureau que l’atelier,

en train de participer à la production.

« Pénurie de main-d’oeuvre oblige,

dit-il, il faut être flexible si on veut avoir

du succès. »

Mais ce succès tient aussi de l’apport de

sa copropriétaire, Cynthia Bernatchez

et d’un ancien propriétaire, Henrick

Parent. Madame Bernatchez était

déjà employée chez Progranit depuis

plusieurs années, au moment de

la transaction. Elle assure donc

non seulement une transition en

douceur, mais également toute son

expérience et ses connaissances de

l’entreprise mais aussi du marché

dans lequel elle évolue. Quant à

Henrick Parent, qui était auparavant

propriétaire en compagnie de

monsieur Marcel Cormier, lui aussi

contribue grandement à la transition

harmonieuse de la gestion, en plus

de transmettre son savoir-faire aux

employés, qui apprennent souvent

le métier sur place. Progranit donne

du travail à 32 personnes dans ses

départements de vente, prises de

mesures, installation, gestion et

production. Tout ce monde travaille

afin de livrer principalement des

comptoirs, mais aussi de nouvelles

applications, comme des contours

de foyer, des façades d’ascenseur,

des marches ou encore des seuils de

porte. La majorité des contrats de

Progranit viennent des cuisinistes

et des ébénistes qui conçoivent ou

bâtissent des cuisines.

CYNTHIA BERNATCHEZ ET DANNY BARTLETTPROPRIÉTAIRES

PÉNURIE DE MAIN-D’OEUVRE OBLIGE, IL FAUT ÊTRE FLEXIBLE SI ON VEUT AVOIR DU SUCCÈS


Projets d’envergure de plusieurs unités

d’habitation et tours à condos sont des

éléments importants du marché, qui font

rouler l’atelier. Monsieur Bartlett ne cache

cependant pas son envie de faire des gains

auprès des particuliers. « On va continuer de

faire les gros projets de plusieurs habitations,

mais ce qui est cool avec les particuliers, c’est

de les accompagner personnellement dans

leurs démarches », lance Danny Bartlett.

Ce dernier se dit être parfaitement conscient

que, pour la majorité des gens, le comptoir

de cuisine est la pièce de résistance de

leur projet. Ce qu’ils vont voir à tous les

jours. C’est un investissement qui est fait

pour plusieurs années et c’est la raison

pour laquelle Progranit s’engage à offrir

un travail de qualité, dans le respect des

plus récentes tendances, souvent arrivées

d’Europe. L’image de marque de Progranit

a été repensée, afin de bien représenter la

volonté des nouveaux propriétaires d’aller

de l’avant, se perfectionner et s’adapter

au marché, sans toutefois oublier le passé

et l’expérience acquise. Le lion du logo

représente la fierté de l’entreprise ainsi

que la beauté majestueuse que possède la

pierre, matière première à la base de toute

l’activité de Progranit.

PROG

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ADDITIONNEZ EXPERTISE ET EXPÉRIENCEUNE ÉQUIPE DE COMPTABLES DE PREMIER PLANAu service des entreprises et organismes de la région de Sorel-Tracy, nous avons chacun 30 ans d’expérience et nous participons aux succès de nos clients.

SERVICES États fi nanciers Déclarations fi scales Règlements de litiges fi scaux Comptabilité générale Planifi cation fi scale et testamentaire Achat et vente d’entreprise Financement Planifi cation successorale

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Josée PlamondonDirectrice générale

En fait, tout est une question d’adaptation et la majorité des entrepreneurs savent très bien composer avec cela. Malgré cette facilité à négocier avec les nouveautés et les imprévus, l’entrepreneur vit souvent des soubresauts dans son entreprise et c’est une des raisons de l’existence d’organisation comme la nôtre, soit soutenir les entreprises aux différents stages de leurs vies, allant du démarrage, l’expansion et parfois même lors de la vente de celle-ci.

Je vous rappelle que nos services sont gratuits et ouverts à tous les entrepreneurs de la région. Nous offrons entre autres un accompagnement spécialisé permettant l’élaboration de vos projets d’affaires, des ateliers de formation traitants d’une multitude de sujets, du soutien au niveau des prévisions financières ainsi que du financement.

Afin de pouvoir vous donner quelques pistes pour aider votre entreprise lors de situations plus difficiles, vous trouverez un article sur des stratégies à adopter pour minimiser les risques. De plus, comme l’entrepreneur est avant tout un être humain, nous vous parlons du mentorat d’affaires qui est la forme d’accompagnement le plus recommandé afin de soutenir les entrepreneurs dans ce qu’ils ressentent et qui permet de briser leur isolement.

2019 sera bientôt chose du passé et je vous souhaite une année 2020 à la hauteur de vos espérances, remplie de projets dans lesquels nous vous accompagnerons avec plaisir.

Bonne lecture !

LE CLDAU SERVICE DES ENTREPRENEURSÊtre un entrepreneur à travers le temps a toujours été un défi, mais la différence en 2019 c’est que tout va vite, en fait pour les gens de ma génération on a tendance à dire que tout va trop vite�!

Gardez un œil sur vos chiff resImaginez que vous prenez la route en voiture. Vous roulez sur l’autoroute vers votre destination. Vous savez que vous avez besoin de 3�h à 100 km/h pour vous rendre, et vous avez besoin d’au moins un plein d’essence. Par chance, votre tableau de bord vous indique tout ça.

Pour votre entreprise, c’est le même principe. Vous devez avoir votre propre « tableau de bord » pour vous indiquer si vous avez ce dont vous avez besoin pour atteindre vos objectifs. Avez-vous le personnel nécessaire pour mener à terme tel projet ? Avez-vous les liquidités nécessaires pour acheter ce nouvel équipement ?

Gérez votre trésorerie serréeLes liquidités sont souvent là où le bât blesse lorsqu’une entreprise traverse des difficultés. Délais de paiement des clients trop long, litiges ou diffi cultés à se faire payer, remboursement des prêts trop importants ou tout simplement une baisse dans les ventes : toutes ces situations peuvent causer un stress sur la trésorerie de l’entreprise.

En connaissant d’avance vos besoins de trésorerie, et en le suivant au jour le jour, vous vous assurez de prévoir vos besoins dans le futur, et ainsi, de planifi er votre fonds de roulement.

Entourez-vous des professionnels nécessairesTout le monde ne peut pas s’improviser comptable ou avocat. Afi n d’adopter les deux premières stratégies d’une façon effi cace, il est primordial d’avoir dans

votre réseau les professionnels nécessaires pour vous orienter dans vos décisions. Vous avez un litige avec un fournisseur ? N’attendez pas d’envenimer vos relations avant de demander l’aide d’un conseiller juridique. Vous voyez venir une baisse dans vos ventes, et vous ne croyez pas avoir le fonds de roulement nécessaire ? Votre comptable pourra certainement vous aiguiller.

N’attendez pas de vider vos liquidités et de remplir votre marge de crédit avant d’aller chercher des fonds supplémentaires si le besoin se fait sentir. Donnez l’heure juste à votre institution fi nancière. Les organismes de développement économique comme le CLD de Pierre-De Saurel peuvent vous aider dans vos prévisions budgétaires et peuvent même se joindre au montage fi nancier s’il y a un besoin en fonds de roulement.

Suivez votre stratégie initialeSinon, adaptez-là !Lorsque les temps sont durs et que les ventes ne sont pas au rendez-vous, un réflexe normal de bien des entrepreneurs est de changer son offre, d’ajouter de nouveaux produits ou service. Cela étant dit, le danger est de « s’éparpiller. » Bien souvent, le fait de diluer son énergie dans plusieurs projets rend difficile la réussite de chacun de ses projets.

CINQ STRATÉGIESÀ ADOPTER...

...lorsque votre entreprisetraverse une tempête

Anthony SavardConseiller aux entreprises450 742-5933, poste 232

Cependant, l’envers de la médaille est qu’à un certain moment, il est important de s’en rendre compte lorsqu’une stratégie ne fonctionne pas. Si tel est le cas, il est temps de l’adapter. L’adaptation ne se fait cependant pas du jour au lendemain. Elle demande de la planifi cation et de la préparation.

Ne vous laissez pas surprendre : planifi ez�!La meilleure façon de réagir à une situation, c’est de la voir venir. Comme le dit le vieil adage, «�Mieux vaut prévenir que guérir ». En mettant en place les indicateurs nécessaires et en suivant de près vos états fi nanciers, vous serez en mesure de voir quelles circonstances rendent vos activités plus diffi ciles. Par exemple, certains commerces plus saisonniers doivent prévoir que les revenus sont concentrés sur

une saison, alors que la plupart des frais fi xes sont répartis sur l’année. Une bonne planifi cation de la trésorerie permettra d’honorer plus facilement ses obligations, sans imposer de stress inutile sur l’entreprise.

Somme toute, en aff aires, il y a souvent des imprévus qui peuvent avoir un impact signifi catif sur l’entreprise. L’important est de ne pas baisser les bras et de continuer d’aller de l’avant.

N’hésitez pas à communiquer avec un conseiller du CLD de Pierre-De Saurel si une telle situation se présente. Nous pourrons vous aiguiller et travailler avec vous à trouver des solutions.

Vous avez un litige avec un fournisseur�? N’attendez pas d’envenimer vos relations avant de demander l’aide d’un conseiller juridique. Vous voyez venir une baisse dans vos ventes, et vous ne croyez pas avoir le fonds de roulement nécessaire ? Votre comptable pourra certainement vous aiguiller.

Afi n de prospérer, un entrepreneur doit traverser un vrai parcours du combattant comprenant habituellement des heures interminables, des fl ux monétaires serrés et une conciliation travail-famille parfois peu évidente. Bref, devenir un entrepreneur accompli, ça demande des eff orts hors du commun et ça ne s’apprend pas que dans les livres�!

Face à ces enjeux, le mentorat d’aff aires peut aider les entrepreneurs sur le plan personnel et ainsi améliorer leurs chances de succès en aff aires. Comment�? Cela débute en jumelant un entrepreneur avec un mentor bénévole, soit un entrepreneur d’expérience qui désire partager son vécu avec le mentoré.

Au fi l des rencontres, une confi ance se développe entre les individus, permettant ainsi au mentoré de

développer son « savoir-être » en aff aires. Ce type d’expérience nous permet d’observer des impacts positifs chez les mentorés, notamment :• Une plus grande confi ance et estime de soi • De meilleures habiletés à atteindre des

objectifs et gérer des problèmes• Un meilleur taux de survie des entreprises• Une hausse du chiff re d’aff aires

Les impacts sont générés par une approche d’écoute et de discussion avec le mentoré. De ce fait, le mentorat se diff érencie du coaching ou de la consultation par le fait qu’on ne cherche pas de solutions précises à des problèmes, mais qu’on traite plutôt de la façon d’être du mentoré (ses réactions, ce qu’il ressent, ses interrogations, etc.), lui permettant ainsi d’évoluer en tant qu’entrepreneur.

Le mentorat c’est peut-être pour vous !Vous voulez tirer profi t des services de mentorat ? Pour de plus amples renseignements, contactez-moi !

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Marc-André Jean-MontenegroConseiller au mentorat et aux mesures de suivi450 742-5933, poste 225

LE MENTORATD’AFFAIRES�:

se concentrer sur l’entrepreneurderrière l’entreprise

Le CISSS de la Montérégie-Est est le plus important CISSS en

Montérégie avec un budget annuel de plus

de 1 milliard de dollars et près de 14 000 employés.

Les travaux se poursuivent et tous les services à la population seront maintenus.

Facebook.com/cisssme

2019- 2020

2015

2016

2016

2017

2018

2018

2018

2018

2018

2019

ANNÉES TRAVAUX MONTANT

L’économie de la santé, un moteur de croissance

Au cours des cinq prochaines années, plus de 500 millions de dollars seront investis par le gouvernement du Québec et les Fondations sur le territoire du CISSS de la Montérégie-Est pour répondre aux besoins grandissants de la population.

Le financement de nos infrastructures est une excellente nouvelle. Il permet en effet d’offrir des services de santé et de services sociaux importants qui améliorent la qualité de vie des citoyens, en plus d’avoir des effets économiques positifs importants, à court et à long terme. Certainement de belles occasions à saisir pour les entrepreneurs de notre territoire.

Depuis 2015, l’Hôtel-Dieu de Sorel fait l’objet d’importants travaux. En 2018, le ministère de la Santé et des Services sociaux confirmait l’allocation des enveloppes de maintien des actifs immobiliers. Au cours de la période 2019-2021, le CISSS de la Montérégie-Est investit 29 millions $ dans la modernisation de l’Hôtel-Dieu de Sorel.

santeme.quebec

Réaménagement de la salle d’examen du tomodensiomètre Construction Sorel 200 000$ Aménagement de la salle de caméra diagnostique Pincor 450 000 $ Réfection de la toiture Toiture Lacombe 375 000 $ Réaménagement de l’unité 2D (phases 1 et 2) Construction Stam 355 000 $ Réaménagement de l’unité 2D (phases 3 et 4) Construction Stam 375 000 $ Ventilation des aires de soins critiques Construction Sorel 1 430 000 $ Aménagement de la salle de graphie Pincor 335 000$ Remplacement des portes extérieures Pincor 250 000 $ Sécurisation des endoscopes Honeywell 210 000 $ Bâtiment pour le groupe électrogène Pincor 3 848 000 $


RENDEZ-VOUS

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DIRECTRICE GÉNÉRALE DU CÉGEP DE SOREL-TRACY

STÉPHANIEDESMARAIS


QUEL A ÉTÉ VOTRE PLUS BEAU VOYAGE ?

Une croisière sur un catamaran dans les

Exumas aux Bahamas, le paradis�� !

QUELS JOURNAUX

ET MAGAZINES LISEZ-VOUS ?

Les journaux et périodiques locaux,

et ce, depuis toujours. J’apprécie

les revues de presse de différentes

organisations, cela me permet de lire

des articles davantage en lien avec

mes intérêts professionnels, dans

un maximum de publications, sinon

je manque vraiment de temps, il y

a beaucoup de lecture à faire dans

l’exercice de mes fonctions.QUELLES SONT VOS

PLUS GRANDES PASSIONS� ?

Je suis une amoureuse

de la nature, des sports

et activités de plein air et

j’affectionne particulièrement

l’eau et tout ce qui est

en lien avec le nautique.

QUELLE RÉALISATION SUR LE PLAN

PROFESSIONNEL VOUS REND

LE PLUS FIÈRE�� ?

J’ai réalisé plusieurs projets pédagogiques,

des projets d’intervention et de concertation.

J’ai aussi participé à la mise en œuvre

d’ententes de collaboration intersectorielles.

J’ai eu l’opportunité de participer,

notamment dans un mandat régional, à des

comités-conseils ministériels afin d’implanter

de nouvelles pratiques en éducation. Mais ce

qui me rend la plus fière dans ma profession

est d’avoir la chance de participer à la

mission de faire grandir les étudiants, de

contribuer à leur ouverture au monde et à la

formation de citoyens actifs et responsables.

QU’AIMEZ-VOUS LE PLUS

DANS VOTRE TRAVAIL ?

Les contacts humains qui sont au centre de notre

quotidien, mais aussi de pouvoir accompagner

et aider mon équipe à accomplir notre

mission dans un monde qui est de plus en plus

compliqué et exigeant, en trouvant avec eux des

solutions créatives à des défis complexes.

QUELLES SONT,

SELON VOUS, LES

VALEURS ESSENTIELLES

QUE DOIT POSSÉDER

UN HOMME OU UNE

FEMME D’AFFAIRES

POUR RÉUSSIR ?

Pour ma part, et dans le

milieu où j’évolue, sachant

que la performance se

mesure en persévérance

et diplomation, les valeurs

que je prône sont le

respect, la bienveillance,

l’inclusion, l’intégrité et

le courage. Celles-ci

soutiennent ma vision et

guident mes actions depuis

le début de ma carrière.

LES VALEURS QUE JE PRÔNE SONT LE RESPECT, LA BIENVEILLANCE, L’INCLUSION, L’INTÉGRITÉ ET LE COURAGE.

POURQUOI AVEZ-VOUS

CHOISI D’ŒUVRER DANS

VOTRE DOMAINE ACTUEL ?

Je ne pourrais pas affirmer

que ç’a été un choix, j’ai

plutôt toujours agi selon mes

valeurs et c’est cela qui a guidé

ma route dans le monde de

l’éducation. C’était tout naturel,

il y a eu plusieurs belles

opportunités et j’ai évolué et

grandi dans ce domaine.

Ma principale motivation

est et a toujours été la

réussite éducative.

QUEL A ÉTÉ VOTRE

MODÈLE, C’EST-À-DIRE

LA PERSONNALITÉ

QUI VOUS A LE

PLUS INFLUENCÉE ?

J’ai eu plusieurs modèles,

toutes des femmes� ! Il est

difficile de dire laquelle

m’a le plus influencée,

elles étaient vraiment

complémentaires. Si je

n’en nomme qu’une,

je dirais Mme Thérèse

Ouellet. Celle-ci a eu

une immense carrière

en éducation et un

parcours exemplaire. À

la base enseignante, elle

a été la première femme

directrice générale d’une

commission scolaire et

par la suite sous-ministre

adjointe au ministère

de l’Éducation. J’ai eu la

chance de l’avoir comme

professeure à la maîtrise et

j’ai toujours en tête une de

ses phrases : «� Tracer une

direction ne consiste pas à

donner des directives, mais

bien à donner un sens aux

gestes posés�. »


LA SADC, UN ACCÉLÉRATEUR NUMÉRIQUEEn eff et, depuis quelques années la SADC

accompagne le virage numérique des

entrepreneurs et des étudiants de niveaux

secondaire, collégial et professionnel.

C’est ainsi que les Anet8 et les ozobots

font maintenant partie des outils

pédagogiques qui ont aidé à stimuler

les jeunes à s’initier au nouveau monde

numérique. Avec ces robots

pédagogiques et ses langages de

programmation orientée par objet,

nous rentrons dans le monde des

capteurs, de la connectivité, de

l’agilité et de l’adaptabilité. Au

cours de l’année 2018-2019, c’est

7 LabNumériques pour lesquels

plus de 162 jeunes ont pu s’initier

à l’univers de la robotique et

de la fabrication 3D en alliant

le numérique, l’apprentissage

e t l e d é v e l o p p e m e n t d e

compétence sociale. Également,

les projets Entrepôt connecté et Kayak

connecté ne sont que deux exemples

qui mettent à profi t le savoir numérique

des start-up et des étudiants du Cégep

de Sorel-Tracy.

De plus, la SADC accompagne et soutient

fi nancièrement les activités du Hub du

Cégep de Sorel-Tracy qui permettent

d’aller au-delà des cours en créant un

écosystème numérique dans la région de

Sorel-Tracy avec des entrepreneurs et des

agents de développement économique

ainsi que le DigiLab de la Commission

scolaire de Sorel-Tracy. Le DigiLab

est un laboratoire d’apprentissage,

d’expérimentation et de prototypage pour

s’initier à l’imprimante 3D et la robotique.

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En affaires depuis bientôt un an, Josée Pelletier a plus de

20 ans d’expérience dans son domaine. Durant ses années

universitaires, une entreprise l’a recrutée et elle a toujours

travaillé dans ce secteur.

Installée dans la région pour se rapprocher de sa famille,

elle ambitionne de faire changer les mentalités et les façons

de faire dans la lutte parasitaire. Son plan� : le traitement

parasitaire écoresponsable, notamment dans le monde

agricole. « Mieux vaut prévenir que guérir, dit-elle,

rencontrée dans un café du centre-ville. Les gens doivent

comprendre qu’il y a des gestes à poser avant de découvrir

qu’ils sont pris avec les différents parasites. C’est de

la prévention. »

Les coûts reliés à cette prévention� ? « Quand le MAPAQ

(Agriculture, Pêcheries et Alimentation Québec) débarque,

les coûts explosent souvent pour le producteur, qui doit

remettre toute son entreprise aux normes du jour, réplique-

t-elle, et elles sont très strictes� ! »

Josée Pelletier voit de la réticence devant ses techniques

et produits avant-gardistes. « Les produits sont plus

respectueux de l’environnement, explique-t-elle. Ils

sentent moins fort. Certains croient donc qu’ils seront moins

efficaces. Une fois que je les ai convaincus d’essayer, ils sont

satisfaits� ! Ça fonctionne. »

Un autre aspect en fait reculer certains avec madame

Pelletier. Justement, le fait que ce soit une femme. « Ils sont

suspicieux », rigole-t-elle, en ajoutant qu’une fois qu’ils l’ont

vue grimper dans des entretoits pleins de laine minérale ou

encore ramper dans les demi-sous-sols pour attraper des

moufettes ou des rats, ils « n’en font plus de cas ».

La lutte intégrée est son plan d’action à plus long terme.

C’est ce qui la passionne et qu’elle souhaite faire le plus

souvent possible. Cependant, elle offre aussi les services

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Lutte parasitaire 2.0Par André Champagne, rédacteur

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plus classiques de lutte parasitaire, comme l’extermination,

contre des êtres qui la fascinent. Passionnée par les insectes,

elle en parle avec une étincelle dans le regard. « Les

punaises de lit ou les coquerelles ne veulent pas du tout de

mal à l’humain, dit-elle. Elles cherchent des environnements

propices au développement de leur progéniture. Je m’en

débarrasse toujours en admirant leur capacité à s’adapter

et s’organiser. » On connaît bien l’organisation hiérarchique

chez les fourmis. Mais madame Pelletier explique qu’une

hiérarchie existe aussi chez les rats, divisés entre « alpha »,

« beta » et « omega ». Ces derniers sont les seuls visibles

à la surface.

Questionnée sur une intervention particulièrement

mémorable, madame Pelletier se souvient du sous-sol

d’une pâtisserie de Montréal où les rats se comptaient

par centaines. « On devait les tirer au fusil à plomb », se

souvient-elle� !

Les gens veulent se débarrasser de bêtes qui sont souvent

sur leur propre territoire, selon Josée Pelletier. Elle cite

en exemple le secteur agricole, mais aussi les chalets

installés en forêt ou en montagne. « Je peux vous en

débarrasser, mais je préfère le faire en respectant la

nature environnante. »

Le travail en lutte parasitaire est aussi très exigeant

du point de vue psychologique. Une grande partie des

lieux d’intervention sont des maisons, appartements

ou résidences où habitent des personnes atteintes de

maladies mentales. Souvent seules, ces personnes

sont parfois prises entre l’arbre et l’écorce avec leur

propriétaire, à savoir l’intervention est la responsabilité

de qui.

Autres t ypes d ’ inter vent ions par t icul ièrement

éprouvantes sur le plan moral� : la collaboration avec

les services policiers sur les lieux d’accident violent où

des cadavres sont retrouvés. « On est mandatés pour

nettoyer les lieux, explique madame Pelletier. Mais on

doit parfois traiter les corps des défunts. Les entreprises

funèbres veulent un minimum de salubrité en amont de

leur prise en charge. »

JPLP Lutte Parasitaire aide à se débarrasser des

indésirables mais ne peut pas TOUT faire. Josée Pelletier

est claire, le client doit faire sa part. Moi, je fais le travail,

dit-elle. Le client doit respecter mes consignes et être

proactif pour les faire fonctionner. Sinon je dois revenir.

Je préfère qu’on se fasse un bon plan d’intervention

et qu’on le respecte ensemble. Les chances de succès

sont alors multipliées, de conclure celle qui sait

pertinemment qu’on préfère, et de loin, ne jamais avoir

affaire à elle.

Fille d’agriculteur, fière représentante d’une nouvelle

génération œuvrant dans son secteur, elle n’a pas peur

de vos indésirables� !

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UNE ÉQUIPE, ÇA NE S’ACHÈTE PAS, ÇA SE BÂTITPar André Champagne, rédacteur

PME

PHILIPPE CAPLETTE, DIRECTEUR D’USINE, BERTIN CÔTÉ, VICE-PRÉSIDENT ET GILLES LECOURS, DIRECTEUR QUALITÉP

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CNC TRACY


Quand les deux actionnaires décident,

vers la fin des années 2000, de préparer la

relève pour l’entreprise qu’ils ont fondée

en 1997, ils n’y vont pas à l’aveugle. En

2008, une firme spécialisée en transfert

et relève d’entreprise est mandatée. Sa

mission� ? Trouver le futur associé idéal.

« On voulait trouver quelqu’un à l’interne,

de dire Bertin Côté, rencontré à l’usine,

en compagnie de deux jeunes associés.

Quelqu’un qui connaissait la culture

d’entreprise, de confiance et qui savait

comment ça fonctionnait. » Un long

processus fut enclenché afin de trouver

non seulement un candidat intéressant

point de vue professionnel, mais aussi la

personne qui cadrait le mieux possible,

côté philosophie et orientation.

Au bout d’environ deux ans, après une

batterie d’entrevues et de tests, le bon

candidat était identifié. Philippe Caplette

devenait un partenaire de ses patrons.

« On le connaissait depuis longtemps,

explique monsieur Côté. On n’allait pas

avoir de mauvaises surprises. » Pour

monsieur Caplette, la démarche était tout

à fait naturelle. « Je connaissais Bertin et

Denis depuis avant mes études en génie

Denis Comeau et Bertin Côté préparent la relève… depuis plus de

dix ans� ! Le jour où monsieur Comeau suggère à son associé de

réfléchir à la délicate question de la relève de CNC Tracy, monsieur

Côté ne veut pas en entendre parler. « Je n’étais pas prêt à ça,

se souvient monsieur Côté. On a pris quelques mois avant d’en

reparler. Après réflexion, on a compris qu’il fallait y voir. On avait

vu d’autres entreprises échouer en voulant y aller trop vite. »

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mécanique, dit-il. J’ai commencé ici très

jeune. Ils avaient toujours quelque chose à

me faire faire. Un peu de peinture, un coup

de main par-ci, par-là ». Philippe Caplette,

aussi père de trois garçons, fait donc partie

de la famille CNC Tracy depuis 2001.

Initiateur de cette démarche de relève,

Denis Comeau voit l’heure de la retraite

approcher et un nouveau processus est

activé il y a quelques années, afin de trouver

un autre associé dans l’équipe. Fort de

leur première expérience, les actionnaires

reprennent la réflexion et identifient le

4e maillon de leur chaîne. Gilles Lecours

est sélectionné et devient à son tour

associé, il y aura bientôt un an. « J’avais fait

partie du premier processus de sélection,

mais je n’étais pas rendu là dans ma vie à

ce moment-là, d’expliquer Gilles Lecours,

papa de deux garçons. J’ai toujours

continué de m’impliquer pour l’entreprise

et, quand la seconde opportunité s’est

présentée, j’étais prêt à la saisir. »

Messieurs Caplette et Lecours sont tous

les deux au service de CNC Tracy depuis

la fin de leurs études ensemble, au Cégep

de Sorel-Tracy, en 2001. Maintenant que

cette question de la relève est réglée

pour un certain temps, le principal enjeu

de CNC Tracy, comme plusieurs autres

entreprises, est la pénurie de main-

d’œuvre.

« Notre défi, explique Philippe Caplette,

c’est de recruter mais surtout de garder

nos employés. On est environ cinquante

et ça va bien. On travaille fort pour faire

les petites choses qui font qu’un employé

décide de rester. La propreté des lieux, la

qualité de l’air, l’organisation du travail…

Tout ça, c’est apprécié des employés. On

lésine pas sur les activités comme le party

des Fêtes. Cet été, on a fait un gros BBQ

avant les vacances de la construction.

On a de bonnes pratiques RH, avec notre

responsable des ressources humaines,

Rhéanne Latour. »

Son associé, Gilles Lecours, met l’emphase

sur la conciliation travail-famille. « On a

quatre femmes, dit-il. On a aménagé un

vestiaire pour elles. On offre un horaire

flexible pour ceux et celles qui doivent

passer à la garderie le matin. On a une

collègue, Sophie, qui travaille ici depuis 18

ans� ! On veut aussi encourager les saines

habitudes de vie. On fait tirer des prix pour

ceux qui se mettent au vélo, par exemple. »

Les travailleurs étrangers aussi font leur

part. Français, Philippins et Ukrainiens

font partie de l’équipe et sont de bons

ambassadeurs pour CNC Tracy.

Contacté par Contacts Affaires pour

l’entrevue, Bertin Côté a hésité. « C’est

pas un one-man-show, CNC Tracy, dit-il

au téléphone. Je veux bien vous parler

CNC

TRAC

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« On a quatre femmes. On a aménagé un vestiaire pour elles. On offre un horaire flexible pour ceux et celles qui doivent passer à la garderie le matin. »

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Un Noël heureux, des rencontres

inspirantes et une année fl orissante.

Joyeuses fêtes !

mais faut que mes associés y soient

aussi ». Rassuré à ce sujet, il s’est prêté

au jeu.

Ce que Contacts Affaires retient de

son passage chez CNC Tracy, c’est que

pour réussir une démarche de relève

entrepreneuriale, il faut être ouvert

d’esprit et « oser l’audace ». Cette

expression était justement le thème du

30e Gala du mérite économique, sous

la présidence d’honneur de messieurs

Comeau, Côté et Caplette. Dans son

discours, Philippe Caplette avait bien

résumé la philosophie de l’entreprise

en disant� : « Au cœur de la culture

d’entreprise, il y a le capital humain. Une

équipe, ça ne s’achète pas, ça se bâtit. »

CNC Tracy est une entreprise d’usinage

spécialisée en production unique et

en courtes séries dans le domaine des

technologies de pointe. Ayant comme

spécialisation la fabrication de pièces

destinées à l’industrie hydroélectrique,

l’entreprise œuvre également dans

d’autres secteurs tels que la transformation

du bois, les équipements scéniques, la

sidérurgie, l’agroalimentaire et la mise à

l’épreuve aérospatiale.


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C’EST VALORISANT DE PASSER DEVANT UNE DE NOS RÉALISATIONS ET DE VOIR LE RÉSULTAT. C’EST AUSSI AGRÉABLE DE VOIR QUE ÇA RESTE ET QUE LES PROPRIÉTAIRES EN SONT FIERS.

OLIVIER DUPRÉ ET PATRICK BENOITPROPRIÉTAIRES

« Après dix ans à travailler pour quelqu’un

d’autre, on sentait qu’on était prêts à se

lancer », de confier Olivier Dupré. « On y

pensait depuis longtemps », ajoute Patrick

Benoit. Ce dernier mentionne qu’il avait

déjà amorcé une réflexion à propos de

son avenir professionnel il y a quelques

années, profitant d’un programme du

Centre local de développement (CLD),

qui lui permettait de suivre une formation

en briquetage.

Quand est venu le temps de lancer sa

propre entreprise, début 2019, il s’est

souvenu des services disponibles dans la

région. Les deux associés jouissent d’une

subvention salariale du CLD d’une durée

d’un an. De son côté, la Société d’aide

au développement de la collectivité

(SADC) leur a consenti un prêt. « Avec

cet argent, on a pu acheter du matériel,

des outils, une remorque et un camion,

en plus d’avoir un fonds de roulement »,

d’expliquer monsieur Benoit. Fort de ce

soutien, les deux entrepreneurs ont pu

lancer leurs opérations l’hiver dernier.

Leurs spécialités sont notamment

l’installation de pavé uni, le terrassement,

l’installation de système d’irrigation et

l’aménagement paysager. « Notre but, à

terme, est d’avoir un architecte paysagiste

qui nous concevra des plans pour de plus

gros projets », de confier Patrick Benoit.

Le duo veut exploiter les talents des

deux associés, complémentaires, afin de

se dépasser.

Ayant une seule saison à son actif, le

tandem se dit tout de même satisfait de

ses réalisations. « C’est valorisant de

passer devant une de nos réalisations et

de voir le résultat, de dire Olivier Dupré.

C’est aussi agréable de voir que ça reste

et que les propriétaires en sont fiers. »

Plusieurs entreprises bien établies

de la région ont déjà fait confiance à

Paysagement Sorel-Tracy pour différents

travaux, comme Construction Sorel ou

encore Cournoyer Asphalte. « Ces gens-là

nous connaissent depuis longtemps et on

est super contents de voir qu’ils nous font

confiance, dit fièrement monsieur Benoit,

ajoutant que c’est à eux, maintenant, de

se montrer dignes de cette confiance.

Pour accompagner nos deux entrepreneurs,

la conjointe de Patrick Benoit se charge

du volet administratif et comptabilité.

Pendant ce temps, les deux peuvent

attaquer les différents projets qu’ils

s’efforcent toujours de réaliser dans les

délais et en offrant toujours un service

« clés en main ». « On fait tout de A

à Z, affirme Olivier Dupré, et quand on

repart, on ne laisse aucune trace de

notre passage. Sauf notre réalisation,

bien sûr, pour le plus grand plaisir

des propriétaires� ! »

L’APPEL DEL’ENTREPRENEURIAT�!Par André Champagne, rédacteur


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Les deux jeunes entrepreneurs sont

très reconnaissants envers le CLD et la

SADC pour leur appui. « Au début, on

voulait y aller par nous-mêmes, de dire

Patrick Benoit. Mais rapidement le milieu

nous a fait comprendre qu’on était mieux

de les contacter et de voir les possibilités.

L’aide est là, disponible, on aurait été fous

de s’en passer ».

L’appel de l’entrepreneuriat a sonné et

messieurs Patrick Benoit et Olivier Dupré

l’ont entendu� ! Ne soyez donc pas surpris

de les voir bientôt transformer le paysage

autour de chez vous…

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QUELQU’UN D’AUTRE, ON SENTAIT QU’ON ÉTAIT PRÊTS À SE LANCER.

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« J’EN PEUX PLUS, J’DÉMISSIONNE ! »SEPTEMBRE 2018

Ce matin, Maxime* est enthousiaste. Il

débute un nouvel emploi. À son arrivée,

il rencontre ses futurs collègues dans

une ambiance conviviale. Lorsqu’on lui

présente son supérieur immédiat qui devra

le former, Maxime a une bonne impression

et est convaincu qu’il vient d’intégrer une

excellente équipe de travail.

DÉCEMBRE 2018

Ce matin, Maxime est fier. Il est officiellement

embauché, sa période de probation est

complétée. Bien qu’il ait eu de petits

différents avec son formateur, Maxime est

confiant qu’ils évolueront tous les deux dans

un environnement sain et productif.

FÉVRIER 2019

Depuis quelques semaines, Maxime

vit un malaise. Il se questionne sur ses

perceptions vis-à-vis de son formateur.

Quelles sont les raisons réelles des

reproches inappropriés qu’il lui fait

quotidiennement� ? Ont-ils pour but de le

voir s’améliorer ou de le voir s’effondrer�?

Indécis, Maxime se tourne vers ses

collègues et, constatant leur inconfort, il

comprend immédiatement que la culture

du silence et du chacun pour soi est bien

ancrée dans cette entreprise.

JUIN 2019

Rien ne va plus. La situation entre Maxime

et son supérieur s’aggrave. Ne sachant

plus vers qui se tourner et craignant les

représailles, Maxime se tait. Toutefois,

le stress et l’anxiété accumulés se

répercutent dans sa vie personnelle. Lui,

toujours si courtois et attentionné, est

maintenant un homme colérique, aigri et

imprévisible. S’il veut préserver sa santé

et son entourage, Maxime doit agir.

SEPTEMBRE 2019

Ce matin, Maxime démissionne.

SOURNOISE INTIMIDATION…

Malheureusement, ce scénario se répète

trop souvent. À titre d’employeur, dans

le contexte de rareté de main-d’œuvre

actuel, pouvez-vous vous permettre de

perdre un employé qualifié pour une telle

raison� ? C’est pourquoi, grâce au ministère

de la Famille, L’Orienthèque a créé une

toute nouvelle formation de sensibilisation

à l’intimidation en milieu de travail. Il

est indéniable que l’intimidation nuit au

taux de rétention des employés dans les

entreprises. L’Orienthèque, en rendant

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permettront d’améliorer votre milieu de

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sensibiliser vos employés sur les impacts

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BLEU JEANS BLEU ET IGA, C’EST DANS L’SAC�!Vous l’avez sûrement déjà entendu ! Serait-ce un autre ver d’oreille que le groupe

nous propose dans cette publicité d’IGA� ? L’offensive a été lancée le 16 septembre

à la radio, sur les plateformes sociales d’IGA et sur YouTube. La chanson est

également diffusée dans les IGA. Selon Julie Desrochers, directrice de création de

Sid Lee, à l’image du tube Coton ouaté du groupe Bleu Jeans Bleu qui est devenu

un « indicateur social » de la température, Oublie pas tes sacs deviendra un objet

utilitaire. « On voulait littéralement créer un service et s’éloigner de l’aspect

moralisateur. » « On ne peut anticiper le succès d’un tube, mais on savait que le

côté bon enfant de la chanson allait rester collé à la tête des gens », poursuit la

directrice de création. Une chose est certaine, la chanson, elle, ne s’oubliera pas

de sitôt ! Lors de ta prochaine épicerie, oublie pas de pas oublier tes sacs !

Source : www.infopresse.com/article/2019/10/23/oublie-pas-tes-sacs-au-iga-rappelle-bleu-jeans-bleu

• Dollarama se lance en eCommerce

• Étude Ad hoc-Infopresse:

les milléniaux en demande

de culture d’entreprise

• Selon un sondage mené par la fi rme

de recherche ComRes en 2017,

65 % des employés prennent au

moins une pause-café par jour

et 84 % d’entre eux estiment que

de telles parenthèses quotidiennes

aident à réduire le stress.

• Dévoilé à l’occasion du RDV

Marketing, l’indice Ipsos-Infopresse

2019 présente le palmarès des

100 marques ayant le plus d’infl uence

auprès des Québécois. Google trône

une fois de plus au sommet, suivi de

Facebook, mais Hydro-Québec arrive

à égalité avec Amazon en 3e place,

devant Walmart et Apple.

Source : www.infopresse.com

C’EST L’HEURE DU TÉLAITROMANC’est au visionnement de capsules toutes aussi rafraîchissantes les

unes que les autres que nous avons découvert la famille de producteurs

laitiers parfaite (et si intrigante). Selon Julie Gélinas, directrice

marketing des Producteurs de lait du Québec, chaque épisode a rejoint

en moyenne deux millions de téléspectateurs tout en mentionnant que

le format de 45 secondes n’est pas un format habituel. La série diffusée

sur Facebook a généré près de 1,5 million de vues, et plus de 26 000

réactions, partages et commentaires. C’est l’initiative de contenu de

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Source : www.infopresse.com/article/2019/10/23/solutions-media-jase-avec-julie-gelinas

EN RAFALE


NETTOYAGE ET DÉCONTAMINATION

Le succès rime avec débrouillardisePar André Champagne, rédacteur

AÉRO-VAC 2000

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C’est le côté « débrouillard » de Claude Dupuis qui a permis à son entreprise de progresser.

Aéro-Vac 2000 inc. est spécialisé en nettoyage et décontamination de conduits de ventilation.

De sa fondation, en 1986, jusqu’à son acquisition par monsieur Dupuis, l’entreprise œuvrait

principalement au niveau résidentiel. En acquérant l’entreprise, en novembre 1997, suite au décès

de son ancien propriétaire, il allait faire changer cette mission � !

CLAUDE DUPUISPROPRIÉTAIRE

FRANCE JACQUES

En 2019, c’est le secteur industriel qui fait le succès d’Aéro-

Vac 2000, situé sur la route Varie-Victorin, et qui emploie

10 personnes. Comment faire pour conquérir et surtout

fidéliser ce secteur lourd de notre économie� ? Monsieur

Dupuis a sa petite idée là-dessus� ! « J’ai inventé des outils

de nettoyage et des systèmes comme des capteurs de

poussière, adaptés à l’industrie », de mentionner fièrement

celui qui dirige son entreprise avec sa conjointe. Le service

offert est donc de qualité supérieure à ce qui se fait sur le

marché. Les dirigeants et les travailleurs des usines clientes

respectent son expérience et son expertise. « Les gars le

disent, quand c’est l’équipe d’Aéro-Vac qui fait la job, on sait

que ça va être bien fait », lance notre « débrouillard ».

L’autre clé de Claude Dupuis pour rester un leader dans le

secteur industriel est la récente acquisition d’un camion-

remorque aspirateur. « Avec ça, on arrive chez nos clients,

on fait le travail et on ne laisse aucune trace en partant.

On aspire le sec et le liquide. On peut même faire de

l’hydro-excavation. À ma connaissance, nous sommes

très rares au Québec dotés d’un tel équipement », lance

Claude Dupuis. Les usines qui n’ont souvent ni les outils ni

les connaissances pour le faire, peuvent donc se concentrer

sur leurs opérations. Le parcours pour arriver à ce niveau de

perfectionnement a commencé avec une percée dans le

secteur industriel. Tout le complexe régional de Rio Tinto Fer

et Titane est aux bons soins de l’équipe de Aéro-Vac 2000.

Comme les installations d’ArcelorMittal, Praxair, Kildair,

Grantech, SC Johnson et plusieurs autres entreprises de la

région et ailleurs.

Aéro-Vac 2000 travaille aussi avec les commerces ou

organismes qui ont des besoins particuliers en ventilation,

comme les salons de coiffure et les garderies. Les

particuliers sont aussi desservis, notamment pour le

nettoyage des conduits de sécheuse, les échangeurs d’air et

les conduits d’aération. Claude Dupuis est un entrepreneur

dans l’âme! Avant de faire l’acquisition d’Aéro-Vac 2000,

il a parcouru les routes du Québec pour faire la vente de

pièces d’auto. Il a également vendu des poêles au bois.

Mais cette activité n’était pas suffisante pour lui. « Les

poêles au bois, c’était pas viable à l’année. À l’époque il n’y

avait pas assez de développement à Sorel pour que ce soit

intéressant », dit-il, ajoutant être lui aussi touché par la

pénurie de main-d’œuvre.

Le défi est de taille pour lui car, dit-il, « il n’y a pas vraiment

d’école pour ces métiers-là ». Il doit donc former les

nouveaux employés en travail en hauteur ou encore sur

l’utilisation du harnais de sécurité. En plus de fournir de

l’équipement spécialisé, comme les vêtements ignifuges.

« C’est très lourd dans une époque où les employés ne

restent pas toujours en place très longtemps », selon

Claude Dupuis, qui mentionne au passage que pour garder

le rythme de croissance, il lui faudrait passer de 10 à 12 et

même 14 employés.

Point de vue produits, Aéro-Vac 2000 est fier distributeur

exclusif dans la région de la marque québécoise DrainVac.

Entreprise fondée à Saint-Hyacinthe en 1982, Drainvac

compte de nombreux détaillants en Amérique du Nord et

un réseau impressionnant de distributeurs dans plus de 20

pays à travers le monde, en Europe, en Afrique, en Australie

et même en Chine.

Aero-Vac 2000 est reconnu pour la qualité et la fiabilité

de son service dans son secteur d’activité. L’entretien

des systèmes de ventilation peut améliorer la santé des

personnes. Selon l’Association pulmonaire du Québec, des

facteurs comme l’exposition à des substances cancérogènes

ou la pollution de l’air extérieur peuvent être associés au

risque de développer un cancer pulmonaire. Les maladies

pulmonaires constituent la 2e principale cause de décès

au Canada.


SUCCURSALESSorel-Tracy » 75, rue Elizabeth » 450 743-5566Contrecœur » 4967, rue Legendre » 450 587-2233Saint-Robert » 258, rue Principale » 450 782-2511Saint-Roch-de-Richelieu » 915, rue St-Pierre » 450 785-2873Saint-Aimé » 871, rue Royale » 450 788-2373Yamaska » 105, rue Principale » 450 789-2373Verchères » 4, rue André » 450 583-3511 www.salonsjacquesetfils.com

» Funérailles traditionnelles» Préarrangements

» Columbariums

famillesUne histoire de

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Pierre Moreault, propriétaire3275, rue des Chantiers, local 4-5, Sorel-Tracy (Québec) J3R 0E1Téléphone : 450 746-3871 Télécopieur : 450 743-9823

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332Un dimanche au carré RoyalJocelyne Cinq-Mars

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382Première neigeDenis Cournoyer 381

Promenade au centre-villeDenis Cournoyer

299Patin, soleil, au carré RoyalJocelyne Cinq-Mars

224Promenade au clair de luneJocelyne Cinq-Mars

279Lueur de pleine luneFrançoise Cinq-Mars

S63L’achat du sapinJocelyne Cinq-Mars

AGRICULTURE

Pho

tos

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Jar

dins

de

Mas

suev

ille


ON SAIT QUE LA TERRE EST SUREXPLOITÉE DEPUIS PLUSIEURS ANNÉES. SUFFIRAIT D’UN CHOC ÉCONOMIQUE, TECHNOLOGIQUE CLIMATIQUE OU MÊME POLITIQUE POUR QUE TOUT NOTRE SYSTÈME ACTUEL NE S’EFFONDRE.

Rencontrés sur leur terre située à

Saint-Aimé, Alexandre et sa conjointe

Sandryne Pellerin prennent une pause

pour discuter de leur entreprise et

expliquer leur projet. « Notre but c’est,

oui, de faire pousser des légumes et

de les vendre, dit Alexandre. Mais

c’est beaucoup plus que ça� ! On veut

sensibiliser la population à propos de

l’agriculture raisonnée. »

Alexandre, jeune père de 4 garçons,

souhaite expliquer à ses clients comment

il travaille la terre, le plus possible comme

on le faisait il y a 100 ans. Au delà de sa

production, c’est un combat qu’il veut

mener afin de faire revivre une culture

libre de pesticides et autres produits

chimiques. Et montrer au gens d’ici la très

grande variété de fruits et légumes qui

peuvent pousser ici.

Comment rentabiliser le tout� ? D’abord

en éliminant les intermédiaires. Sandryne

et Alexandre se déplacent aux marchés

publics de Sorel-Tracy et Saint-Hilaire

pour vendre leurs produits. « Cette

proximité avec nos clients fait qu’on

développe un lien de confiance, dit

Alexandre. Les gens voient ce qu’on fait et

constatent la plus-value de nos produits.

De plus en plus de gens sont prêts à payer

un peu plus cher pour avoir l’opportunité

d’acheter des légumes qui ont été produits

dans le respect de la terre. »

C ’ e s t d ’ a i l l e u r s c e t t e r é f l e x i o n

environnementale qui a poussé le couple

à prendre un virage « ancestral ». « On

fait le calcul que de bien se nourrir est

meilleur pour notre santé, dit Sandryne.

Les sous de plus qu’on met là-dessus, on

doit les couper dans d’autres départements,

comme les loisirs et les biens matériels.

Même son de cloche chez son conjoint� :

« On sait que la Terre est surexploitée

depuis plusieurs années. Suffirait d’un

choc économique, technologique

climatique ou même politique pour que

tout notre système actuel ne s’effondre.

Notre façon de travailler nous épargnerait

bien des problèmes », de résumer celui

qui a étudié à l’Institut de technologie

agroalimentaire de Saint-Hyacinthe.

Les Jardins de Massueville représentent

cinq hectares de terre à bois, quatre

de terre cultivables et cinq qui seront

dédiés au projet agrotouristique visant à

sensibiliser la population.

Particularité notable… les Jardins de

Massueville offrent environ 95 variétés

de légumes, dont une dizaine de variétés

de tomates, en plus des radis melon, les

radis mauves, les choux-raves et autres

choux plats.

Les enfants du couple ne sont pas non

plus étrangers à cette vocation de

UNE AGRICULTURE RAISONNÉEPar André Champagne, rédacteur


LES JARDINS DE MASSUEVILLE

NE SONT PAS DES JARDINS

COMME LES AUTRES… LEURS

PROPRIÉTAIRES, ALEXANDRE

A L L A R D E T G H I S L A I N

BROUILLARD SE FONT UN

DEVOIR DE PRODUIRE DES

L É G U M E S À L A FA Ç O N

D’AUTREFOIS.

LES JARDINS DE MASSUEVILLE


Augmentationde l’auditoire de

par rapport à 2018(semaine du 22 au 28 septembre 2019)

cjso.ca

production « raisonnée » de leurs parents. « Quand on a

eu notre premier enfant, explique Alexandre, on a goûté

aux petits pots de bébé. On a trouvé ça vraiment mauvais

et on s’est dit qu’on off rirait mieux que ça à nos enfants. »

Sa conjointe est lucide : « On le sait que de demander aux

gens de laisser un peu de leur confort, c’est pas à la mode,

dit-elle. Moi aussi parfois j’achète du tout fait pour sauver du

temps, avec quatre garçons. Mais je sais que d’investir dans

mon alimentation me garde en santé. »

Le « confort » auquel Sandryne fait allusion, c’est aussi

la possibilité, à notre époque, d’avoir accès facilement

à l’année longue à n’importe quel légume ou fruit. La

jeune agricultrice opte plutôt pour une consommation

« saisonnière » des produits de la terre.

Ceux qui seraient touchés par cette mission agroalimentaire

ou qui voudraient avoir accès à de nouvelles variétés de

légumes peuvent se présenter à la ferme directement, au

201, rang du Bord-de-l’Eau Ouest, à Saint-Aimé. Il y a aussi

possibilité d’adhérer à un « panier hebdomadaire », comme

plusieurs autres producteurs en off rent aussi dans la région.

Notre couple off re trois formats de panier, avec forfaits de

15 ou 20 semaines.

Selon le Plan de développement de la zone agricole (PDZA)

de la MRC de Pierre-De Saurel, il y avait en 2016, 379

entreprises agricoles sur notre territoire, pour un total de

1 516 emplois. Les salaires versés aux employés agricoles

s’approchaient des 7 M$. Ces entreprises généraient, en

2010, des revenus de plus de 88 M$. La valeur foncière

agricole et forestière de la MRC de Pierre-De Saurel était

évaluée à 475 M$ en 2016.

Toujours selon le PDZA de la MRC, 90 % de son territoire est

en zone agricole. Le taux d’occupation par les exploitations

agricoles était, en 2016, de 74 % et la portion cultivée était

de 64 %.

Aux Jardins de Massueville, on est dédié à l’agriculture

raisonnée à 100 %!

LES

JARD

INS

DE M

ASSU

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SJAR

DINS

DEM

ASSU

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E.COM

6 E É D I T I O N

10 AU 12 J A N V I E R

2020

# fe e r i e d e s l u m i e re s

FAI

TES PARTIE DE LA FÊTE

feeriedeslumieres.ca

La communauté entrepreneuriale

Pierre-De SaurelMai 2019 à juin 2019

La communauté entrepreneuriale

sensibilise les jeunes à l’entrepreneuriat

Entrepreneurs-

brigadiers

Beaudet MichelBeaudin Alain

Bergeron NathalieBibeau Roger

Brouillette DavidBrodeur Pierre-Marc

Brunelle StéphanieChalifoux Alain

Chalifoux PatrickCimon Chantal

Collette JulieComeau Michaël

Cournoyer LaurentCournoyer Michaël L.

Daneau FabienneDebeissat Astrid

Descheneaux SylvainDevin Yves

Émond Pierre-AndréFafard Marcel

Gamache GenevièveHébert Jean-Philippe

Kezber AlanLaliberté Martin

Lamanna SébastienLangelier MichelLareau Suzanne

Larochelle NathalieLefebvre Benoit

Lemoine VincentLussier Luc-André

Mandeville ClaireManning Phillipe

Millette AlexandraMillette Pierre

Mireault JessicaPaquin Alexandra

Parenteau YanPaul Noémie

Pelletier CarolinePerreault Phillipe

Perreault SergePhaneuf Maryse

Pronovost MaximeRouthier Luc

Salvas Jean-PierreSalvas Sylvain

Théroux BenoîtTremblay Sophie

Verrier Serge

Une initiative soutenue par : Partenaire Or :

INFORMATION :Michèle Gauthier,

coordonnatrice

450 746-5595, poste 24

[email protected]

Partenaires Argent :CONSTRUCTION SOREL LTÉE

4e SOUPER-GALA APPRENTIS ENTREPRENEURS | 23 MAI 2019

ICI on entreprend initié par la Communauté entrepreneuriale Pierre-De Saurel

devient Connexion Entrepreneurs. Comportant toujours deux objectifs soit ; donner

le goût aux jeunes d’entreprendre et le second est de promouvoir l’entrepreneuriat

dans la MRC de Pierre-De Saurel.

La Communauté entrepreneuriale Pierre-De Saurel réalise une quinzaine

d’événements entrepreneuriaux. Nous n’avons qu’à penser au Gala du mérite

économique, Gala des apprentis entrepreneurs, le Défi OSEntreprendre, LADN

Montérégie, les conférences du HUB du Cégep, les simulations et visites en classe

entrepreneuriales, le MashUp, Dans l’œil du lion, et bien d’autres. Toutes ces

activités permettent à des jeunes d’entrer en contact avec des entrepreneurs et

d’expérimenter à leur échelle le développement de projets.

CONNEXION ENTREPRENEURS

Plus de 160 invités du monde des affaires, du développement économique et des étudiants se sont donné rendez-vous le jeudi 23 mai dernier lors de la 4e édition de la journée-Gala des apprentis entrepreneurs afi n d’échanger et de partager sur leur expérience entrepreneuriale à l’occasion d’un souper d’échange.

Le Gala apprentis entrepreneurs en chiffres :

› 22 projets d’entreprise et d’événements

› 4 projets au Mashup

› 10 juges (entrepreneurs, conseillers d’affaires, milieu scolaire)

› 57 élèves du secondaire

› 26 étudiants du collégial

› 37 entrepreneurs-brigadiers

› 10 conseillers d’affaires + 8 professeurs

› 1 communauté entrepreneuriale CONNEXION Entrepreneurs

› 1 600 $ remis en bourse à six équipes

Prix Optimiste - École secondaire Fernand-Lefebvre Lauréats du Mashup du Cégep de Sorel-Tracy Lauréats du Mashup du Cégep de Sorel-Tracy

Prix Coup de cœur - École secondaire Fernand-Lefebvre Prix Passionné - École secondaire Fernand-Lefebvre Prix Visionnaire - École secondaire Fernand-Lefebvre

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Merci !

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331, boulevard Poliquin, Sorel-Tracy 450 742-4596

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* Le conducteur a toujours la responsabilité de conduire de façon sécuritaire. Soyez toujours attentif à ce qui vous entoure et conduisez prudemment. Selon les conditions routières, l’état du véhicule, la météo et d’autres conditions, il se peut que les systèmes TSS ne fonctionnent pas comme prévu. Consultez le site toyota.ca, votre concessionnaire Toyota ou le manuel du propriétaire pour connaître les détails. L’incitatif d’achat de pneus d’hiver durant Les jours, repartez en Toyota est valide sur la livraison au détail d’un nouvel ensemble de pneus d’hiver (4 pneus) admissibles achetés (commandés en cas de rupture de stock) au moment de l’achat en vue d’une livraison au détail d’un véhicule Toyota neuf sélectionné non immatriculé auparavant, acheté et immatriculé entre le 4 septembre 2019 et le 31 octobre 2019 auprès d’un concessionnaire Toyota participant au Canada. Le client peut choisir de refuser l’offre de pneus d’hiver et appliquer l’incitatif à l’achat du véhicule neuf. L’incitatif d’achat de pneus d’hiver durant Les jours Repartez en Toyota, une fois appliqué à un ensemble de pneus d’hiver neufs ou au prix d’achat du véhicule neuf admissible, inclut un montant au titre de la taxe de vente et sera déduit du prix de vente négocié des pneus d’hiver ou du véhicule neuf après les taxes. Les offres peuvent changer sans préavis. Les quantités de certains véhicules sont limitées et un échange par le concessionnaire peut être nécessaire pour l’achat du véhicule. Les échanges par le concessionnaire peuvent également être limités et varieront selon les modèles. L’offre de pneus d’hiver durant Les jours Repartez en Toyota ne peut être combinée à la promesse du meilleur prix. Consultez votre concessionnaire ou rendez-vous sur le site achetermatoyota.ca pour plus de détails.

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