1

NATURA

WOLUWE

PROMENADE DU 26 MARS 2017

A L’OCCASION DE LA JOURNEE MONDIALE DE L’EAU.

LA WOLUWE A CIEL OUVERT ET

LES MULTIPLES USAGES DE L’EAU.

Guide nature – texte et photos : Raymond Delahaye © Natura Woluwe - mars 2017

2

I. INTRODUCTION

L’eau est une composante importante du corps humain (65% de notre poids) mais aussi de notre planète (deux tiers du globe terrestre) et pourtant plus d’un milliard d’êtres humains n’ont pas accès à l’eau potable. Vu l’évolution démographique, le manque d’eau pourrait concerner deux hommes sur trois dans une vingtaine d’années, ce qui fait dire à certains spécialistes de la question que la guerre de l’eau est inévitable.

Si l’eau est source de vie, il ne faut pas oublier que le réchauffement climatique fait augmenter le niveau des océans, menaçant à terme des parties importantes de notre planète. Quant à l’urbanisation galopante et l’imperméabilisation croissante des sols dans la Région bruxelloise, elles sont sources d’inondations (voir point VIII).

La journée mondiale de l’eau a été instituée par l’O.N.U. après le Sommet de Rio en 1992. Le 22 mars de chaque année, les Etats sont invités à sensibiliser le public au problème de l’eau.

A cette occasion, les associations « Natura Woluwe » et « Prenons le temps » organisent annuellement une ou plusieurs promenades sur le thème de l’eau.

II. LA WOLUWE

Ce cours d’eau tire son nom des nombreuses sources qui l’alimentent (woel, wale ou welle signifient source ).

La Woluwe est formée de la réunion de trois ruisseaux qui prennent naissance dans la Forêt de Soignes : le Karregat, le Vuylbeek et le Zwanewijdebeek.

La Woluwe, principal affluent de la Senne, se jette dans cette rivière à Vilvorde.

3

Après avoir longé le Boulevard du Souverain, la Woluwe accueille le promeneur dans le parc de Woluwe-Saint-Pierre par une cascade artificielle démontrant que l’eau est souvent mise à profit dans un but décoratif.

A quelques mètres de là, le Bemel se jette dans la Woluwe qui retrouve son cours souterrain le temps de traverser l’avenue de Tervuren. Ce sera le point de départ de la promenade.

III. LA PASSERELLE POUR PIETONS AU-DESSUS DE L’AVENUE DE TERVUREN

Elle remplace, depuis 2001, l’ancien pont métallique (démoli en 1972) où il y a près de 50 ans, circulait encore le train venant de Tervuren ; la passerelle de 125 tonnes enjambe l’avenue de Tervuren et son flot…de voitures sur une longueur de 78 mètres.

Derrière le musée du tram, dans la rue Bovenberg, le promeneur qui tend l’oreille entend, à nouveau, le murmure de la Woluwe (le murmure d’une rivière est un chant qui participe à la qualité de la vie) ; guidé par le bruissement typique de l’eau qui coule, il la découvre en contrebas, derrière le muret qui clôture une propriété. La Woluwe va traverser le parc de la propriété Blaton pour ressurgir au Parc des Sources.

4

Pour rappel, dans le quartier du Bovenberg, fonctionna du XIIIème siècle à 1896, un moulin servant à moudre le grain, actionné par la Woluwe .Ce moulin faisait partie d’une ferme importante « l’Hof te Bovenberg »qui appartenait à l’Hôpital Saint-Jean de Bruxelles. L’eau et le vent furent les premières sources d’énergie exploitées par l’homme.

IV. LA PROMENADE DU CHEMIN DE FER ET LE PARC DES SOURCES

Le promeneur rejoint la promenade du chemin de fer. Belle reconversion que celle de cette ancienne ligne de chemin de fer construite par l’Etat en 1882 et qui reliait le quartier Léopold à Tervuren. Jusqu’en 1930, la ligne est peu rentable mais dès 1931, la ligne électrifiée (première ligne électrifiée de Belgique qui servira de test pour l’électrification de tout le réseau des chemins de fer belges) rencontre un beau succès. A partir de 1955, c’est le déclin et dès 1958, la ligne reprise par la S.N.C.B. ne sert plus qu’au transport de marchandises. En 1970, la ligne est supprimée et reconvertie en promenade dont les talus et accotements constituent un corridor permettant aux plantes et animaux de migrer (chaînon du maillage vert bruxellois).

Après avoir longé la propriété Blaton, le promeneur bifurque vers le Parc des Sources et son étang. Cet étang est ainsi dénommé à cause des nombreuses sources qui l’alimentent. L’eau de l’étang est, de ce fait, de bonne qualité.

L’eau de source résulte de l’infiltration de l’eau (pluie ou neige) dans le sol ; après avoir percolé à travers les différentes couches du sol, l’eau se purifie et atteint finalement une couche imperméable constituée d’argile où elle forme une nappe souterraine. Les sources jaillissent dans les vallées profondes qui entaillent la nappe souterraine.

La totalité de l’eau tombée ne pénètre pas dans le sol mais une partie ruisselle le long des pentes et va se déverser dans les cours d’eau, les étangs, etc. ; ces eaux de ruissellement se chargent d’éléments polluants qui vont diminuer la qualité de l’eau de l’étang (proximité du Bd de la Woluwe et des polluants résultant de la circulation automobile).

Le trop-plein de l’étang se déverse dans la Woluwe qui longe l’étang.

5

L’étang qui, initialement, était aménagé comme un étang d’ornement (en témoignent les ponts, les faux rochers, les cascades et les bassins placés près des sources), bénéficie aujourd’hui d’une gestion écologique favorisant la biodiversité. Sur l’étang, des nénuphars jaunes et sur les berges des plantes typiques des milieux humides (cirse maraîcher, iris jaune, reine des prés, salicaire,….) ; au milieu de l’étang, une île abrite un saule blanc de plus de 5 m.de diamètre.

Historiquement, le parc des sources a été créé dans les années 14-18 par la famille Solvay : le domaine comportait notamment un château, une conciergerie, deux étangs, un jardin potager actuellement cultivé par les riverains, une prairie pour les chevaux et une surface boisée. Des vestiges d’un pavillon néo-classique sont

encore visibles au bord de l’ancien terrain de tennis. En 1952, la famille Blaton devient propriétaire d’une partie du domaine (château, conciergerie, maison du chauffeur et un étang). En 1963, la Commune de Woluwe-Saint-Lambert fait l’acquisition du reste du parc, fait détruire les bâtiments existants en vue de créer un parc public et de construire des buildings ; le projet de construction fut abandonné.

V. LA WOLUWE MISE A CIEL OUVERT

Au milieu du XIXème siècle, la Senne et ses affluents (dont la Woluwe), devenus avec l’urbanisation, de véritables cloaques, ont été voûtés pour des raisons d’hygiène ; actuellement, ces cours d’eau, en certains endroits, sont à nouveau à ciel ouvert. C’est précisément le cas de la Woluwe pour laquelle un nouveau lit a été tracé en 2000 entre le parc des Sources et le moulin de Lindekemaele. Le lit de la rivière a été creusé de façon rectiligne à cause de l’urbanisation et les berges ont été stabilisées par la végétation ; les massettes et autres plantes aquatiques favorisent l’épuration des eaux de ce tronçon d’environ 400 mètres.

6

La Woluwe mise à ciel ouvert joue un rôle dans l’écoulement des eaux d’orage et présente des fonctions paysagères, récréatives et touristiques en milieu urbain.

Les jeunes saules têtards plantés le long de la rivière accentuent le caractère bucolique du site.

Sous le Bd de la Woluwe, se trouve le grand collecteur de la Woluwe qui conduit ses eaux jusqu’à la station d’épuration de Bruxelles Nord ; les eaux de ruissellement et les eaux usées sont absorbées par ce collecteur.

VI. LA ROSELIERE

L’ancienne prairie des chevaux s’est progressivement transformée en marais où l’I.B.G.E. a planté des phragmites ou roseaux.

Cet espace est une des réserves naturelles de la Région bruxelloise et est inscrit, comme toute la vallée de la Woluwe, en zone de protection spéciale Natura 2000. Cette zone marécageuse abrite aussi des carex, des cardamines amères (petites plantes à fleurs blanches), le populage des marais et la renouée

bistorte. C’est aussi le seul endroit dans la Région bruxelloise où on peut trouver des sphaignes . L’I.B.G.E. veille à ce que la roselière soit suffisamment alimentée en eau et fauche l’hiver les roseaux pour éviter que la litière ne fasse

7

remonter le niveau du sol qui mettrait la roselière en péril. Une petite partie de la roselière n’est pas fauchée pour servir en hiver d’abri aux oiseaux.

Une faune (tritons, grenouilles rousses, râles d’eau) propre aux marais enrichit la biodiversité du site.

Sans eau, il n’y aurait pas de roselière et ce biotope riche par sa biodiversité n’existerait pas.

VII. L’OUVRAGE DE REPARTITION DES EAUX DE LA RUE DE LA STATION

Le pertuis à droite alimente la Woluwe à ciel ouvert. Les grilles sont souvent obstruées par des déchets divers (feuilles, branches,…) réduisant l’écoulement de l’eau à un filet d’où l’importance du travail des cantonniers.

A gauche, l’eau, quand elle atteint un niveau plus élevé (par ex.en cas d’orage) s’écoule aussi dans le déversoir d’orage et transite par l’ancien conduit souterrain de la Woluwe pour ressortir à ciel ouvert en aval du marais du Struykbeek.

L’échelle de crue ou limnimètre est une règle graduée étalonnée de part et d’autre à partir de la cote normale du cours d’eau ; grâce à cet instrument, l’importance d’une crue ou d’un étiage peut être évaluée.

Par ex. 44 est la hauteur en mètres par rapport au niveau de la mer qui est à zéro --- 10 = 44,1 m. --- 90 = 43 ,9 m. La mesure des hauteurs d’eau ou de la variation d’un plan d’eau peut se faire sur n’importe quel repère fixe en mesurant la différence d’altitude entre ce repère et la surface du plan d’eau.

8

VIII. LES BASSINS D’ORAGE

Leur rôle consiste à réguler les débits dans les collecteurs et à empêcher les inondations en contenant temporairement d’importants volumes d’eau lors d’une crue dans les égouts ; après la crue, les eaux sont renvoyées dans le réseau d’égouts.

Malgré l’urbanisation galopante entraînant l’augmentation du bétonnage et de l’imperméabilisation des sols, le réseau d’égouts n’a pas été adapté et les inondations restent relativement fréquentes dans la vallée de la Woluwe malgré la multiplication des bassins d’orage.

Parmi les bassins d’orage, citons le bassin enterré de Roodebeek (capacité de 33.000 m³) et l’immense bassin à ciel ouvert de Machelen. Malgré sa capacité d’absorption impressionnante, le bassin d’orage de Roodebeek est parfois saturé provoquant d’importantes inondations le long du Bd de la Woluwe. La dernière en date est récente puisqu’elle remonte au 8 juin 2016 : le parking du shopping de Woluwe et le tunnel proche du shopping ont été particulièrement affectés par cette inondation. A cette occasion, la discussion a été relancée sur la construction d’un nouveau bassin d’orage de 70.000 m3 dans la vallée de la Woluwe. En outre, certains étangs comme l’Etang Rond du Parc de Woluwe-Saint-Pierre pourraient aussi jouer le rôle de bassin d’orage. Certains sont même partisans de vider l’Etang Rond du parc de Woluwe, qui se remplirait lors d’importants orages ; cette zone deviendrait, entre les périodes de crue, un marais avec une flore et une faune typique à ce milieu.

9

IX. LE PARC MALOU, SON ETANG ET LE MARAIS DU STRUYKBEEK

L’étang de ce parc, contrairement à celui du parc des sources est purement ornemental : les berges verticales et en azobé (bois équatorial imputrescible)

ne favorisent pas la biodiversité (pas ou peu de végétation), le niveau d’eau est maintenu à ras bord pour accentuer l’effet miroir de l’étang, les chemins rectilignes recouverts de dolomie accentuent l’effet de netteté et de symétrie qui caractérise les jardins à la française.

Le château construit en 1776, de style néo-classique Louis XVI, est en harmonie avec l’étang

Le château fut acheté en 1853 par Jules Malou, premier ministre catholique, d’où le nom du parc et du château qui appartiennent actuellement à la Commune.

L’étang est alimenté par la Woluwe ; le trop-plein de l’étang se déverse dans l’ancien marais du Struykbeek avant de retrouver le chenal du moulin de Lindekemaele.

10

L’eau, comme on le voit ici, est donc mise à profit dans un but décoratif.

Près de la statue du lion rugissant (œuvre de R. de Meester réalisée pour l’exposition universelle de 1958), se trouve une station de pompage récupérant des eaux de drainage provenant des fondations du collecteur et les renvoyant vers la Woluwe pour ne pas encombrer le collecteur avec des eaux de nappe.

Quelques résurgences et suintements du Struykbeek (dont les différentes sources rejoignent l’égout tout au long de l’ancien tracé du ruisseau) alimentent en partie cet ancien marais dont le niveau d’eau a été rehaussé.

Les aulnes noirs et les frênes qui étaient auparavant dominants n’ont pas tous résisté à la montée des eaux ; les arbres morts, les racines enchevêtrées donnent l’image d’un paysage désolé contrastant avec l’aspect ordonné de l’étang dominé par le château.

N’oublions pas que si les arbres ne peuvent vivre sans eau, un excès d’eau les fait mourir en asphyxiant les racines ; c’est ce qui se passe dans ce marécage qui se transforme petit à petit en étang.

11

Dans le passé, la zone occupée maintenant par le Parc Malou était couverte de marécages.

Au XVIIème siècle, avant d’être chassés, les Jésuites aménagèrent la zone en 6 ou 7 étangs.

X. LE MOULIN DE LINDEKEMAELE ET L’EAU UTILISEE COMME SOURCE D’ENERGIE

Il est fait mention du moulin, déjà en 1129. Dans la seconde moitié du XVIIème siècle, il y avait 4 moulins à Woluwe-Saint- Lambert ; celui de Lindekemaele est le plus ancien. Ce moulin servait à moudre le grain grâce à la force motrice de l’eau.

Au XIXème siècle, un moulin pour la fabrication du papier y a été adjoint. Sa particularité : deux roues juxtaposées. Le moulin a sans doute joué le rôle de moulin banal parce que le château des seigneurs de Woluwe et de Crainhem se trouvait à proximité (le Slot est l’aile qui subsiste du château : restaurant Colmar actuellement).

La Commune est propriétaire du moulin depuis 1955 ; il a été restauré en 1997.L e moulin construit en gré calcaire s’est vu ajouter un étage en briques.

A une époque où l’utilisation des énergies renouvelables devient de plus en plus indispensable, l’énergie hydraulique revient à la mode et certains anciens moulins à eau sont maintenant reconvertis en microcentrales hydroélectriques.

Il y a plus de 1500 moulins à eau réutilisables en Wallonie et environ 300 en Flandre. Ces moulins, s’ils étaient réhabilités, apporteraient un supplément de 20 millions de watts d’électricité verte d’ici 2020.

Les écluses et les stations d’épuration peuvent aussi être équipées pour exploiter l’énergie hydroélectrique.

12

L’eau et l’énergie sont liées non seulement dans la production d’énergie hydroélectrique (utilisation du mouvement de l’eau pour produire de l’électricité), mais aussi dans la production d’énergie nucléaire et thermique.

La production d’énergie nucléaire est l’utilisation de la chaleur produite par la fission de l’atome pour faire chauffer de l’eau à très haute température et produire de la vapeur dont la pression fait tourner une turbine entraînant un alternateur produisant de l’électricité.

Dans la production d’énergie thermique, des volumes d’eau profonde et de surface sont pompés dans la mer et leur différence de température produit de l’électricité.

Ajoutons encore la riothermie qui consiste à récupérer la chaleur des eaux usées des égouts pour chauffer les immeubles ; à Leuven, depuis 2014, 95 appartements sont chauffés à 85% grâce à ce système.

XI. RETOUR PAR LA PROMENADE DU CHEMIN DE FER

Le promeneur quitte la zone humide pour prendre un peu de…. hauteur en rejoignant la promenade du chemin de fer qu’il suivra jusqu’à la passerelle de l’avenue de Tervuren.

Au passage, le promeneur admirera, dans la chaussée de Stockel, la magnifique fresque en trompe l’œil peinte sur le mur du dépôt communal ; elle est l’œuvre d’un collectif de peintres de rue dénommé « Art mural ». La fresque représente notamment le moulin de Lindekemaele et un train à vapeur d’un réalisme frappant, rappelant celui qui circulait sur l’ancienne voie ferrée.

C’est l’occasion, sur le chemin du retour, d’évoquer non sans une certaine nostalgie, le train à vapeur qui hantait jadis ces lieux et utilisait aussi l’eau transformée en vapeur comme force motrice.

13

A ne pas négliger non plus, sur le chemin du retour, l’œuvre intitulée « Calligraphie ferroviaire », qui a remporté, en 2001, le concours de sculptures de la Région bruxelloise.

« Rencontre de deux tronçons de chemin de fer.

Tout à coup, les voici qui prennent vie : de part et d’autre, le rail s’élève et prend forme humaine. Au point de jonction des deux tronçons, ce sont désormais un homme et une femme qui se tendent la main ». (Extrait de Infos fiche-Espaces verts-Bruxelles Environnement).

A proximité de l’ancienne gare de la rue de la Station (détruite et reconvertie en plaine de jeux), sont encore visibles des vestiges de l’activité ferroviaire du lieu ; les anciens quais avec les entrepôts délabrés sont les témoins d’un passé révolu.

La passerelle au-dessus de l’avenue de Tervuren avec son bruyant cortège de voitures, replonge sans transition le promeneur dans la « civilisation »……

14

ADDENDUM

L’EAU ET LES PESTICIDES

Pour rappel, les pesticides sont des poisons destinés à tuer les herbes (herbicides), les insectes (insecticides), les champignons (fongicides) mais ces produits toxiques favorisent l’apparition de certains cancers et peuvent faire disparaître les espèces fragiles vivant dans les milieux aquatiques.

Pendant la semaine sans pesticides, il n’est pas vain de rappeler le danger que représente pour la population, la pollution par ces poisons dispersés en grande partie dans l’atmosphère par le vent et entraînés ensuite par infiltration des précipitations, vers les nappes souterraines ou par ruissellement dans les étangs et cours d’eau.

N’oublions pas que certaines sources fournissent l’eau mise en bouteille à des fins de consommation. Heureusement, en ce qui concerne les pesticides, les filtres à charbon actif sont efficaces pour les absorber. Le charbon actif est un matériau qui, après une carbonisation à haute température, devient poreux et absorbant. L’eau passe, à plusieurs reprises, à travers le filtre de charbon actif qui absorbe les pesticides ; les filtres doivent évidemment être remplacés régulièrement. Ces filtres sont utilisés fréquemment pour l’eau de distribution.

L’usage des pesticides par les gestionnaires d’espaces publics (parcs parterres, sens giratoires,…) est désormais interdit dans la Région bruxelloise ;il est aussi interdit dans les lieux où se trouvent des groupes vulnérables (écoles, crèches, hôpitaux, maisons de repos ) et dans les zones sensibles au point de vue environnemental ,notamment dans certains sites Natura 2000.