La vraie histoire du FN
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LA VRAIE HISTOIRE DU FN !
Le front national, crée par les anciens membres de l’Ordre Nouveau s’inspire lui-même du
MSI. Le MSI était un parti fasciste d’extrême droite crée par des proches du dictateur fasciste Benito
Mussolini se déclarant et n’ayant pas peur de le dire : fasciste. Le FN a le même symbole que le MSI.
Lors de la création du Front National, en 1972, quelques groupes et personnes étaient grandement
impliqués dans sa création. Parmi ces groupes, on peut trouver des membres de l’OAS (Organisation
Armée Secrète), ce groupe est anti-indépendantiste et se battit CONTRE l’indépendance de l’Algérie.
On trouve aussi des personnes ayant collaborés avec le parti franciste et avec les Nazis (Pierre
Bousquet membre de la division SS Charlemagne) ainsi que le Groupe Union Défense.
En 1969, De Gaulle démissionne laissant les voix gaullistes sans propriétaires. Le FN décida de
prendre un nouveau dirigeant, estimant qu’Ordre Nouveau était trop extrémiste et choisit donc Jean-
Marie Le Pen à la tête du parti pour rallier les voix gaullistes.
En juin 1973, le groupuscule Ordre Nouveau entreprend des actes violents et se battent avec le
groupe Ligue Communiste. Ces deux groupes seront dissolus. Alain Robert, faisant parti du
groupuscule Ordre Nouveau, est en rivalité avec les Lepénistes. Cette rivalité éclata et Alain Robert
créa son propre parti : Le Parti des Forces Nouvelles qui fut le principal concurrent du FN dans les
années 1970. Jean-Marie Le Pen se retrouve alors avec un parti endetté mais aussi amputé de sa
base militante. 1/3 des dirigeants et plus de la moitié des cadres et des militants ont quitté le FN. Le
FN ne compte plus que quelques centaines d’adhérents.
Entre 1974 et 1982, ce fut la traversée du désert par le FN. Le parti, alors concurrencé par le
PFN, n’arrive pas à décoller tant au nombre d’adhérents qu’aux résultats électoraux.
Aux élections cantonales de 1982, Jean-Pierre Stirbois crée la surprise en obtenant 12.6 %
des voix à Dreux. Lors des élections européennes du 17 juin 1984, l’extrême-droite obtient 10 sièges.
Enfin lors des législatives, le 16 mars 1986, le FN obtint 35 sièges à l’Assemblée Nationale.
Dans les années 1990, leurs campagnes s’orientent sur la corruption de grands partis comme
le PS ou le RPR afin de rallier les déçus. Lors des élections présidentielles de 1995, Le Pen rallie 4,3
millions d’électeurs soit 15% des électeurs. Lors des élections municipales, le FN commence à envahir
la Provence en gagnant certaines villes comme Orange ou Toulon. Le numéro deux du mouvement
était alors Bruno Mégret. Mais suite à des différents avec ce dernier avec Le Pen, Brunot Mégret
décida de quitter le FN pour créer son parti emportant avec lui 50% des élus du FN et 40% des
secrétaires départementaux.
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Lors des élections présidentielles de 2002, à la surprise générale de tout le monde, Lionel
Jospin (PS) ne passe pas au second tour au profit de Jean Marie Le Pen avec 16.86% des voix. Après
de grandes manifestations contre l’extrême droite. Le FN obtient le score le plus faible lors élections
présidentielles lors du second tour en ayant 17,79% des voix.
En 2007, le FN s’écroule. Jean-Marie Le Pen n’obtient que 10,44% des suffrages derrière
Nicolas Sarkozy, Ségolène Royal et François Bayrou. Le FN s’effondre ensuite aux législatives en
n’obtenant que 4.3% des suffrages et n’obtient aucun représentant du FN à l’Assemblée Nationale.
La dégringolade continue avec les élections municipales. Cet effondrement s’accompagne de
problèmes financiers (8 millions d’euros) mais aussi d’une grande division dans le parti ! Lors des
municipales, le MPF de Philippe de Villiers, le MVL et le Parti de la France se sont détachés du FN
pour être leurs principaux concurrents. Entre 2007 et 2009, c’est donc une seconde période difficile
pour le parti qui perd ses élus, accuse une dette colossale et qui n’a pas eu de très bons scores aux
précédentes élections.
Lors des élections régionales de 2010, le FN réussit à obtenir quelques victoires : il a
remporté le 1er tour dans 10 régions et empêche l’UMP de prendre des régions.
Lors du congrès de Tours, le 16 janvier 2011, Marine Le Pen reçoit 67.65% de voix et devient
ainsi la nouvelle présidente du parti.
Grand choc : élections présidentielles de 2012, la candidate du FN Marine Le Pen, arrive à
17.90% de voix, plaçant le FN en tant que troisième force politique après le PS et l’UMP. Aux
élections législatives qui suivirent, 2 députés FN se sont fait élire : Marion Maréchal Le Pen (Nièce de
Marine Le Pen), et l’avocat Gilbert Collard. Première fois qu’il y a des députés FN à l’Assemblée
Nationale depuis les élections législatives de 1986.