La Vigne de Lumiere - Chico Xavier

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Ce livre fait partie de l’excellente collection comprenant Source Vive; La Vigne de Lumière; Chemin, Vérité ET Vie, élaborée par l’Esprit Emmanuel qui cherche à orienter lês spirites vers La pratique dês príncipes chrétiens, cherchant dans lês leçons de Jésus La transformation Intérieure qui NE peut être ajournée. . En 180 chapitres, de nombreux versets du Nouveau Testament sont lumineusement commentés, laissant surgir de chacune des pages La profondeur des concepts ET La légèreté de La forme avec laquele ils ont été exposés

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  • Copyright 2009 byFederao Esprita BrasileiraBraslia (DF) Brsil

    Tous les droits de reproduction, copie, communication au public et exploitationcommerciale de cet ouvrage sont rservs uniquement et exclusivement au ConseilSpirite International CSI. La reproduction travers nimporte quel format, parnimporte quel moyen ou procd lectronique, digital, photocopie, microfilm,Internet, CD-ROM, est interdite sans lautorisation expresse de lditeur daprsla loi brsilienne no 9.610/98, qui rglemente les droits dauteur et connexes.

    ISBN 978-85-98161-92-1ISBN 978-85-7945-106-5 (ePub)

    Titre original en portugais :VINHA DE LUZ(Brsil, 1952)

    Traduction du portugais : Irne Audi

    Couverture : Evelyn Yuri FurutaProjet Graphique : Rones LimaVersion digitale : Evelyn Yuri Furuta

    dition duCONSEIL SPIRITE INTERNATIONALSGAN Q. 909 Conjunto F70790-090 Braslia (DF) Brsil

    [email protected] 61 3322 3024dition autorise par la Fdration Spirite Brsilienne.

    Donnes Internationales pour le Catalogage dans Louvrage (CIP)

    E46 Emmanuel (Esprit).

    La vigne de lumire / par lEsprit Emmanuel ; [psycographi par] Francisco

  • Cndido Xavier ; [traducction de Irne Audi]. Braslia, DF (Brsil) :Conseil Spirite International, 2010.372 p. ; 21 cm. (Fonte viva)

    Traduction de: Vinha de luz.ISBN 978-85-98161-92-1

    1. Bblia e espiritismo. 2. Espiritismo. 3. Obras psicografadas. I. Xavier,Francisco Cndido, 1910-2002. II. Titre. III. Srie.

    CDD 133.93CDU 133.7

  • Que Votre Lumire Brille !Mon ami, travers son long cheminement sur la

    terre, la crature cherche laliment spirituel quicorrespond sa condition volutive.

    Labeille butine la fleur, le vautour chasse descarcasses, lhomme rve dmotions ; et mme dans ledomaine des motions, chaque tre exige quelles aientun caractre particulier.

    Il est des souffrants invtrs qui ne sont attirsque par la douleur, des pessimistes qui senfermentpendant des sicles dans les nuages noirs de leurspenses pour rpondre des intentions dlibres. Ilsremplissent leur esprit de tortures incessantes et neprtendent rien dautre qu la piti dautrui danslaquelle ils se complaisent.

    Quant aux railleurs et aux moqueurs, ils ne visentqu trouver des prtextes aux sarcasmes dont ils senourrissent.

  • Autour de nous, nous pouvons galementobserver les polmistes qui dvorent de noblesouvrages avec pour unique objectif de rassembler descontradictions pour soutenir des discussionsinterminables.

    Que dire des tempraments maladifs qui, dans unejoie incomprhensible dabsorber un breuvageempoisonn, se grisent de toxines intellectuelles travers des livres manquant de dignit.

    De toute part dans le monde, certains salimententde tristesse, disolement, de plaisirs bon march, dervolte, de conflits, de calculs, dafflictions, demensonges

    Le disciple de Jsus, nanmoins cet tre quisest dj lass des substances altres de lexpriencetransitoire , prtend la lumire de la sagesse afindapprendre semer lamour en compagnie duMatre

    Les pages de ce livre sans prtention ont tcrites pour des compagnons affams de clart

  • ternelle, qui esprent une vie rgnre en le Christ.

    En lui, il nest pas de rvlation sibylline.

    Il traduit, simplement, un effort pour que nousintgrions lvangile, source divine de notre paindimmortalit.

    Ce nest pas une exhortation, ni une prophtie.

    Ce nest quune invitation.

    Une invitation au travail sanctifiant, conu selon lecode de lamour divin.

    Si la chandelle illumine en brlant son huile, si lalampe claire en consommant lnergie que llectricitlui fournit, offrons linstrument de notre vie auximpratifs de perfection pour que lenseignement duSeigneur se rvle par notre intermdiaire en difiant lechemin de nos semblables.

    Lvangile est le soleil de limmortalit que leSpiritisme reflte avec sagesse pour lucider lactualitdu monde.

  • Que brille votre lumire ! proclama le Matre.

    Cherchons briller ! voil ce que nous rptons.

    EMMANUELPedro Leopoldo, le 25 novembre 1951

  • 1Que Celui qui Lit, Soit

    Attentif ! Que celui qui lit, fasse attention ! Jsus. (Matthieu

    24 : 15) limage des cratures, en gnral, qui convertissentles productions sacres de la terre en objet de perversion des

    sens, un mouvement analogue peut tre constat dans le mondeconcernant les fruits de la pense.

    Trs souvent, les lectures les plus nobles sontconsidres comme tant empreintes dune motivitdestine de nouvelles sensations qui saccommodentde loisirs pernicieux ou dindiffrence pour lesobligations les plus justes.

    Rares sont les lecteurs qui cherchent la ralit dela vie.

    Lvangile lui-mme a t pour les imprudents etles frivoles la source de commentaires bien peu digneset si nombreux.

  • Combien le survolent prcipitamment en qute deses insuffisances de langage ou pour rpertorier depossibles erreurs, afin de rpandre le sensationnalismeet la perturbation ! Avidement, ils alignent lescontradictions apparentes et avec un profond ddainpour le travail dautrui, ils dnigrent les tendres poussesimprgnes de la gnrosit de la foi rnovatrice.

    La recommandation de Jsus, nanmoins, estinfiniment expressive.

    Il est concevable que lhomme ignorant et abrutipasse son temps lire un tas dhistoires mprisables,mais une lecture srieuse doit tre pntre de lespritde religiosit, et se faire dans une vritable attitudedlvation.

    Le problme du disciple de lvangile nest pas delire pour smouvoir de nouveauts ou pour connatreles critures et les jeter dans larne des duelsintellectuels, mais de lire pour tre attentif Dieu enaccomplissant sa volont divine.

  • 2Vois Comment Tu Vis

    Et appelant dix de ses serviteurs, il leur donna dix minesdargent, et leur dit : Faites profiter cet argent jusqu ce que je

    revienne. Jsus. (Luc 19 : 13)

    La maturit requise au raisonnement amneralhomme comprendre que toute son existence est unvaste ensemble de circonstances spirituelles et que lavie, en soi, nest quun acte religieux permanent, vu lesdevoirs divins qui le lient Dieu.

    Pour linstant, le monde nexige que le tmoignagede la foi des personnes considres comme dtentricesde mandat essentiellement religieux.

    Les catholiques romains harclent dexigences lesprtres, dnigrant leur apostolat. Les protestants, enmajorit, attribuent aux ministres vangliques desobligations de culte plus compltes. Les spiritesdemandent aux prdicateurs et aux mdiums dedmonstrations suprmes de charit et de puret,

  • comme si la lumire et la vrit de la NouvelleRvlation pouvaient tre le patrimoine exclusif dequelques cerveaux malgr tout faillibles.

    Cependant, il est urgent de considrer que letmoignage chrtien dans le cadre transitoire des lutteshumaines est le devoir de tous les hommes, et cela sansdistinction.

    Sur terre, chaque crature a t amene par laProvidence raliser des travaux spirituels biendtermins.

    Le commerant, par exemple, dans le domaine delapprovisionnement et de la fraternit.

    Ladministrateur, dans le cadre dorientation, dedistribution et de responsabilits.

    Le serviteur, quant lui, doit faire preuvedobissance et ddification.

    leur tour, les mres et les pres terrestres sontconvoqus au renoncement, au dvouement et doiventdonner lexemple.

  • Le charpentier, de son ct, fabrique les colonnesdu temple vivant quest le foyer.

    Le scientifique, pour sa part, vit en trouvant dessolutions au progrs qui amliorent le bien-tre dumonde.

    Le cuisinier, en ce qui le concerne, travaille pournourrir louvrier et le savant.

    Tous les hommes vivent dans luvre de Dieu, ilssen servent pour atteindre, un jour, la grandeur divine.Ils ont lusufruit des patrimoines qui appartiennent auPre, et dans le cadre des opportunits prsentes, ilsngocient avec les valeurs du Seigneur.

    Du fait de cette vrit, mon ami, sois attentif ceque tu fais et noublie pas de soumettre tes dsirs Dieu dans les tches qui pour quelque temps te sontconfies dans le monde.

  • 3Le Ncessaire

    Une seule chose est ncessaire. Jsus. (Luc 10 : 42)

    Tu auras beaucoup dactivits immdiates oulointaines, mais tu ne pourras faire abstraction de leurcaractre instructif, car la mort touvrira des ralitsauxquelles tu ne rves mme pas

    Tu greras diffrents intrts, nanmoins, tu nepourras tout contrler, vu que la mchancet etlindiffrence sinsinueront dans toutes tes tches,comme elles nuiront au rayon daction de tous lesmissionnaires de llvation.

    Tu amasseras dimmenses fortunes, nanmoins,pendant longtemps, tu ne sauras pas vers o te conduiralargent dans la vie.

    Tu improviseras de pompeux discours, mais tuignoreras les consquences de tes paroles.

  • Tu organiseras de grands vnements autour detoi, nanmoins, si tu ne construis pas quelque chosepour le bien lgitime, tu te fatigueras en vain.

    Tu prouveras de nombreuses douleurs, mais si tune restes pas vigilant, ne pas savoir tirer parti de tesluttes, tes dboires auront t inutiles.

    Tu exalteras le droit avec indignation et ferveur,toutefois, il est probable que tu ne fasses que stimulerlindiscipline et loisivet dun grand nombre.

    Une seule chose est ncessaire , affirma leMatre travers sa leon Marthe, cette ouvriredvoue et active.

    Jsus voulait dire que, par-dessus tout, il nousappartient de garder en nous-mmes une postureadquate face aux desseins du Tout-Puissant enavanant conformment au chemin que nous a trac laloi divine. Ds lors que le ncessaire est ralis,chaque vnement, chaque personne et chaque chosesajustent nos yeux la place qui leur appartient. Sanscette attitude spirituelle en harmonie avec lInstructeur

  • cleste, il est trs difficile dagir avec succs.

  • 4En Silence

    Ne les servez pas seulement lorsquils ont lil sur vous,comme si vous ne pensiez qu plaire aux hommes, mais faites

    de bon cur la volont de Dieu comme tant serviteurs deJsus-Christ. Paul. (phsiens 6 : 6)

    Si tu sais, prends soin de celui qui ignore, sansloffusquer de ta lumire.

    Si tu as, aide le ncessiteux, sans lagacer avec tesbiens.

    Si tu aimes, ne blesse pas lobjet de ton amour pardes exigences.

    Si tu prtends gurir, nhumilie pas le malade.

    Si tu veux aider les autres samliorer, ne soispas mdisant.

    Si tu enseignes la charit, ne thabille pas dpines,pour que ton contact ne blesse pas ceux qui souffrent.

  • Prends soin de la tche que le Seigneur taconfie.

    Cest trs facile de servir sous le regard desautres ; tout le monde sapplique le faire pour avoirlestime des hommes.

    Cependant, il est difficile de servir en gardantlanonymat, sans le manteau illusoire de la vanit.

    Pour cela, de tout temps, presque tout effortralis par les cratures sest avr trompeur et sujet la dispersion. En gnral, on cherche tout prix lesgratifications et les honneurs du monde.

    Mais toi, mon ami, apprends que le serviteursincre du Christ parle peu et construit chaque foisdavantage avec le Seigneur dans le silence divin delesprit

    Va et sers.

    Ne fais pas attention aux fantaisies qui confondentles yeux de la chair et ne te consacre pas auxbavardages.

  • Fais le bien, en silence.

    Fuis les rfrences personnelles et apprends accomplir de tout cur la volont de Dieu.

  • 5Avec Amour

    Mais surtout, revtez-vous de la charit, qui est le lien de laperfection. Paul. (Colossiens 3 : 14)

    Tout disciple de lvangile aura besoin de couragepour sattaquer la tche de sa propre rdemption.

    Personne ne dispensera larmure de la foi pourmarcher sans crainte sous les temptes rugissantesalentour.

    Le chemin du rachat et de llvation est toujoursplein dpines.

    Le travail sera constitu de luttes, de souffrances,de sacrifices, de sueur, de tmoignages.

    Toute prparation est ncessaire au chapitre de larsistance ; nanmoins, il est surtout indispensabledenduire son me de charit, qui est lamour sublime.

    La noblesse de caractre, la confiance, la

  • bienveillance, la foi, la science, la pntration, les donset les possibilits sont des fils prcieux, mais lamour estle mtier divin qui les entrelacera en tissant la tunique dela perfection spirituelle.

    La discipline et lducation, lcole et la culture,leffort et luvre, sont les fleurs et les fruits de larbrede vie, nanmoins, lamour est sa racine ternelle.

    Mais comment aimerons-nous dans nos activitsquotidiennes ?

    Transformons-nous dans lesprit du Seigneur etcomprenons nos semblables.

    Aidons en silence en comprenant la situation dechacun, en temprant la bont avec lnergie, lafraternit avec la justice.

    coutons la suggestion de lamour chaque pasque nous faisons sur le chemin de lvolution.

    Celui qui aime, comprend ; et celui qui comprend,travaille pour un monde meilleur.

  • 6Les Foules

    Jai de la compassion pour ce peuple. Jsus. (Marc 8 : 2)

    Les esprits vritablement duqus sont toujoursprofondment dbiteurs de la foule.

    Nanmoins, ils sont rares ceux qui comprennent lecaractre impratif des lois spirituelles.

    En gnral, celui qui, sur terre, a les moyens dagirtout simplement parce quil a t instruit la culture dumonde, sesquive de la masse ordinaire au lieu de luiapporter son soutien. Il exploite ses passions, lamaintient dans lignorance et a pour habitude de luivoler ses occasions de progrs. Il dcrte des lois pourque la population paie des impts plus lourds, engendredes guerres dextermination auxquelles elle doitcontribuer au prix fort de son sang. La prtriseorganise lui impose presque toujours le royaume desombres, tandis que la philosophie et la science lui

  • offrent des sourires narquois.

    De tout temps et dans tous les contextespolitiques, le peuple ne peut compter que sur de raresamis, alors que ses adversaires sont lgions.

    Pourtant, au-del de toutes possibilits humaines,la foule dispose de lAmi divin.

    Jsus ne cesse de travailler.

    Lui, qui vint sur terre parmi les pcheurs et lesouvriers, les infirmes et les aveugles, les vieillardsfatigus et les mres angoisses, se tourna vers la foulesouffrante et la nourrit despoir, comme au moment dela multiplication des pains.

    Rappelle-toi, mon ami, que tu fais partie de lapopulation terrestre.

    Le Seigneur observe ce que tu fais.

    Ne vole pas le pain de la vie ; cherche lemultiplier.

  • 7Aux Disciples

    Mais nous, nous prchons Jsus-Christ crucifi qui est unscandale pour les juifs, et une folie pour les gentils. Paul. (I

    Corinthiens 1 : 23)

    La vie moderne avec ses brillantes ralitsenseigne aux communauts religieuses du christianismeque prcher, cest rvler la grandeur des principes deJsus travers nos actions quotidiennes.

    Lhomme qui sest enferm dans le domainetrange des discours, sans agir en conformit avec lecaractre lev de sa parole, sexpose chaque foisdavantage au ridicule et la ngation.

    Depuis de nombreux sicles prvaut le courantdes philosophies utilitaires. De nos jours encore, ils nesont pas rares les orienteurs qui rflchissent laconstruction de palais narcissiques base demagntisme personnel et les psychologues quienseignent publiquement lexploitation subtile des

  • masses.

    Dans ce contexte obscur du dveloppementintellectuel de la terre, les apprentis du Christ sont lesexposants de la philosophie difiante du renoncement etde la bont, qui rvlent par leurs uvres isoleslexprience divine de Celui qui a prfr la crucifixionau pacte avec le mal.

    Pour cela, indpendamment de la prtriseorganise, de nouveaux disciples apparaissent. Frresdes souffrants, des simples, des ncessiteux, les spiriteschrtiens affrontent de terribles difficults dcoulant dela culture intoxique du sicle et de lesprit matrialistedes ides conformistes.

    Il y a presque deux mille ans, Paul de Tarse faisaitallusion au scandale que lattitude des apprentisrpandait parmi les Juifs et la fausse impression defolie qui sveillait dans les esprits des Grecs.

    prsent, les temps qui, selon Jsus, taient venir pour la plante, sont arrivs, pourtant les Juifs etles Grecs, qui de nos jours sont des commerants

  • malhonntes et des intellectuels vaniteux, insistent dansla mme attitude que par le pass, alors que parmi eux,le continuateur du Matre comparat pour leurtransmettre lenseignement par le verbe sanctifi desactes en tmoignage.

    Mais voil que surgissent des difficults, dessarcasmes et des conflits.

    Lapprenti fidle, quant lui, ne sen intimide pas.

    Le commerce de lavarice restera avec lescandale, et linstruction empoisonne sattardera dansles dsquilibres qui lui sont inhrents. Nanmoins, luiira de lavant, ne cessera daimer, de donner lexempleet dinstruire avec le Librateur immortel.

  • 8Les Marques

    Du reste, que personne ne me cause de nouvelles peines, carje porte sur mon corps les marques du Seigneur Jsus. Paul.

    (Galates 6 : 17)

    Toutes les ralisations humaines portent unemarque qui leur est particulire.

    Que ce soit les maisons, les livres, les articles oules mdicaments, tout ce qui nous entoure prsente unsigne didentification aux yeux attentifs.

    Si lon peut mettre profit une telle rgle danslutilisation des objets transitoires, on ne pourrait endduire le mme principe en ce qui concerne laclassification de tout ce qui se rapporte la vieternelle.

    Jsus possde galement des signes qui Lui sontpersonnels.

    Limage utilise par Paul de Tarse dans ses

  • exhortations aux Galates peut avoir un sens plus large.

    Les marques du Christ ne sont pas seulementcelles de la croix, mais aussi celles de son activit danslexprience courante.

    chaque situation qui se prsente, lhomme peutrvler la dmonstration du Matre divin qui est en lui.

    Jsus a fourni des rgles ducatives travers tousles dtails qui ont ponctu son passage dans le monde.Lvangile nous le prsente dans les tableaux les plusdivers, dans le travail, dans la simplicit, face au pch, la pauvret, la joie, la douleur, la glorification etau martyre. Son attitude, dans chaque circonstance dela vie, a dsign une nouvelle forme de conduite pourles apprentis.

    Par consquent, tous les jours, le disciple peuttrouver les moyens de se distinguer dans ses actions lesplus ordinaires grce aux enseignements de Jsus.

    chaque jour qui sachve, passe en revue lespetites expriences que tu as partages dans ta vie

  • quotidienne. Observe les signes dont tu as pntr tesactes, en te rappelant que la marque du Christ est,fondamentalement, celle du sacrifice de soi pour le biende tous.

  • 9La Lumire Vient Toujours

    Mais ce quelles leur disaient leur parut comme une rverie,et ils ne les crurent point. (Luc 24 : 11)

    La perplexit manifeste le jour de la Rsurrectiondu Seigneur est toujours la mme par les temps quicourent et chaque fois que la nature divine et invisiblervle ses glorieux messages au regard ordinaire deshommes.

    Les femmes dvoues, qui se rendirent enplerinage damour sur la tombe du Matre, onttoujours trouv des remplaantes. Nanmoins, ils sonttrs rares les Pierre qui sont prts se lever pourconstater la vrit.

    De tout temps, les annonciateurs de nouvellesvenant de lau-del prgrinrent sur la terre, toutcomme prsent.

    Pourtant, en de rares occasions peine, les coles

  • religieuses dnatures ont accept le prcieux concoursqui leur tait offert.

    Dans le pass, de rares exceptions prs, tous lesinstruments de la rvlation spirituelle ont t cataloguscomme sorciers, brls sur la place publique. De nosjours encore, ils sont pris pour des fous, desvisionnaires et des ensorceleurs. De fait, la majorit descompagnons du priple humain vivent assujettis auxintrts infrieurs de quelques instants et les paroles dela vrit immortelle leur semblent toujours empreintesdgarement. Livrs lphmre, ils ne croient pas enlexpansion de la vie linfini et pour lternit, mais lalumire de la Rsurrection ne cessera dinspirer sesmissionnaires mme incompris.

  • 10Levez les Yeux

    Mais moi aussi je vous dis : Levez les yeux, et considrez lescampagnes qui sont dj blanches et prtes tre

    moissonnes. Jsus. (Jean 4 : 35)

    Le monde est plein de travaux associs lestomac.

    Lexistence terrestre continue dbordantedmotions relatives au sexe.

    Personne ne conteste leur fondement sacr,pourtant, nous ne pouvons nous figer lune ou lautre expression.

    Il faut lever les yeux et entrevoir des rgionsincomparables. Il faut penser la rcolte de nouvellesvaleurs, nous occuper de notre propre grenier.

    La vie ne se rsume pas des phnomnes denutrition, ni simplement la continuit de lespce.

  • Lhomme est appel au service laborieux delillumination spirituelle.

    De prcieuses connaissances lattendent dans dessphres suprieures.

    Les vrits ternelles proclament que le bonheurnest pas un mythe, que la vie nest pas uniquementconstitue de cette courte priode de manifestationscharnelles sur la terre, que la paix est le trsor des filsde Dieu, que la grandeur divine est la merveilleusedestine des cratures ; nanmoins, pour recevoir desdons aussi sublimes, il est indispensable de lever lesyeux, dlever sa pense et de sanctifier sonraisonnement.

    Il est indispensable de dresser le flambeau sublimede la foi au-dessus des tnbres.

    Frre bien-aim, toi qui te trouves sous larbredivin de la vie, ne tarrtes pas uniquement aux fruits deloccasion rate que tu as laisss pourrir, labandonNe tenferme pas dans un tat infrieur contemplerdes tristesses, des checs, des dsillusions ! Regarde

  • le ciel ! Observe les cimes immortelles qui sebalancent au souffle de la Providence divine ! Donne-toiau labeur de la rcolte et dis-toi que, si les racinestardent encore apparatre, prisonnires dans la terre,les branches verdoyantes, pleines de fruits juteux,slvent vers linfini en direction des Cieux.

  • 11Ouvre la Porte

    Ayant dit ces mots, il souffla sur eux, et leur dit : Recevez leSaint-Esprit. (Jean 20 : 22)

    Profondment expressives sont les paroles deJsus aux disciples lors des premires manifestationsaprs le Calvaire.

    En comparaissant la runion de sescompagnons, il rpandit sur eux son esprit damour etde vie, tout en sexclamant : Recevez le Saint-Esprit.

    Pourquoi les apprentis ne se sont-ils pas lisautomatiquement aux bndictions du Seigneur ?Pourquoi Jsus na-t-il pas transmis, purement etsimplement, son pouvoir divin ses successeurs ? Lui,qui avait distribu des dons de sant et des bndictionsde paix, recommandait ses disciples de recevoir lesdons spirituels divins. Pourquoi ne pas imposer une telle

  • obligation ?

    Cest que le Matre ne forcerait pas le sanctuairede chaque fils de Dieu, pas mme par amour.

    Chaque esprit garde son propre trsor et ouvrirales portes sacres de son tre la communion avec lePre ternel.

    Le Crateur offre la semence le soleil et la pluie,le climat et le champ, la protection et lengrais, les soinsdes paysans et la bndiction des saisons, mais la grainedevra germer delle-mme en slevant la lumiresolaire.

    Lhomme reoit, galement, le soleil de laprovidence et une pluie de bienfaits, les facilits de lacoopration et la perspective dopportunits, laprotection de lamour et les dons de la souffrance,laffection des messagers de Jsus et la bndiction desexpriences diverses ; cependant, nous sommescontraints de rompre par nous-mmes notre carapaceinfrieure en nous levant la lumire divine.

  • Les inspirations et les desseins du Matre restentprs de notre me nous suggrer des changementsncessaires en nous induisant la comprhensionlgitime de la vie, ils nous illuminent travers laconscience suprieure, nanmoins, cest nous douvrirou non notre porte intrieure.

    Cessons, donc, la guerre de nos crationsinfrieures du pass et livrons-nous chaque jour quipasse aux nouvelles ralisations de Dieu, institues ennotre faveur, dans la persvrance pour recevoir enchemin les dons du renouvellement constant, en leChrist, pour la vie ternelle.

  • 12Lexemple

    Car ctait un homme de bien, plein dEsprit Saint et de foi.Et une foule assez nombreuse se joignit au Seigneur. (Les

    Actes 11 : 24)

    Recevoir le titre de prtre en obissant auxsimples rgles du monde nest pas un effort vraimentdifficile. Il suffit de faire preuve dintelligence dans lesusages courants.

    Il ny a pas de conflits dimage tre unthologien ou un exgte. Cela requiert peine laculture intellectuelle de ltude approfondie desnombres et des lettres.

    Prcher la doctrine ne prsente pasdinconvnients notoires. Cela demande juste de savoirmettre laccent sur lexpression verbale correcte.

    Recevoir des messages de lau-del et lestransmettre autrui peut tre en quelque sorte la copie

  • du service postal dans le monde.

    Conseiller ceux qui souffrent et fournir deslments extrieurs dillumination sont des servicespropres tout homme qui utilise raisonnablement laparole.

    Les sondages et les enqutes, les questionnementset les analyses sont des exercices trs anciens quirelvent de la curiosit humaine.

    Mais unir les mes au Seigneur est une activitpour laquelle on ne peut se passer de laptre.

    Barnab, le grand cooprateur du Matre, Jrusalem, prsente les lignes fondamentales du justeexemple.

    Cherchons lapplication de cet enseignement dansnotre tche chrtienne.

    Tout le monde peut transmettre des messagesspirituels, vangliser des frres et enquter dans ledomaine de la phnomnologie, mais pour unir descurs en Jsus-Christ, il est indispensable que nous

  • soyons de fidles serviteurs du bien, dont le cerveau estplein dinspirations suprieures et le cur enflamm parune foi ardente.

    Barnab illumina un grand nombre de compagnons parce que ctait un homme de bien, plein de lEspritsaint et de foi .

    Noublions jamais une telle leon prsente dansLes Actes. Il sagit dun exemple que nous ne pouvonsngliger.

  • 13Ne Confonds Pas

    Cest pourquoi lcriture dit : Tous ceux qui croient en lui neseront point confondus. Paul. (Romains 10 : 11)

    Dans tous les cercles du christianisme, la croyanceindividuelle se manifeste de diffrentes manires.

    Il est des catholiques romains qui restreignent auprtre lobjet de leur confiance ; des rformistesvangliques qui se limitent la formule verbale et desspirites qui concentrent toutes les expressions de leur foisur lorganisation mdiumnique.

    La rcolte des dsillusions est, donc, biennaturelle.

    De toute part, il est des prtres qui ne satisfontpas, des formules verbales qui ne rpondent pas auxrequtes et des mdiums qui ne rsolvent pas tous lesbesoins.

  • En outre, nous devons considrer que toutecroyance aveugle, distante du Christ, peut rsulter en desrieuses perturbations Presque toujours, lors duculte quotidien, les croyants ne demandent rien dautreque la satisfaction goste dans un sentimentrudimentaire de religiosit, do les dsastres du cur.

    En toutes circonstances, le disciple sincrecomprend quil existe une possibilit dchec dans lacollaboration humaine ; pour cela, il placelenseignement de Jsus au-dessus de tout.

    Le Matre nest pas venu au monde pour exalterlgosme individuel, mais pour tracer aux cratures unchemin dfinitif en instituant le travail difiant et enrvlant les objectifs sublimes de la vie.

    Rappelle-toi toujours que ton existence nestquune tape pour Dieu.

    Sur quoi concentres-tu lobjet de ta croyance,mon ami ?

    Souviens-toi quil faut croire sincrement en Jsus

  • et le suivre pour ne pas tre dconcert.

  • 14Avancement

    Rflchis ces choses, donne-toi tout entier elles, afin quetes progrs soient vidents pour tous. Paul. (I Timothe

    4 : 15)

    En gnral, la premire impulsion de ceux quientrent dans la foi se traduit par la proccupation detransformer les autres de manire imprieuse.

    Une telle intention frise parfois limprudence,lobsession. Le nouveau croyant flagelle tous ceux quicoutent ses arguments enflamms critiquer leurshabitudes, condamner les ides dautrui et violenter lessituations. Il oublie que lexprience de lme estlaborieuse et longue et quil y a de nombreuses sphresde services dans la maison de Notre Pre.

    Accepter la bonne doctrine, apprendre sesformules verbales et largir ses prceptes sont destches importantes, mais les faire valoir est essentiel.

  • De nombreux compagnons proclament deprcieux enseignements, nanmoins, au fond, ils sonttoujours inclins de rudes conflits quand la moindrepine surgit sur le chemin de la croyance. Ils ne tolrentpas les plus petites contrarits domestiques et, entoutes circonstances, se cachent derrire un masque.

    Pourtant, la parole de Paul est trs claire.

    La question fondamentale relve du progrs.

    Il est indubitable que la culture doctrinale est laconqute fondamentale au solide ministre du bien ;nanmoins, il est impratif de reconnatre que si le curdu croyant ambitionne sa sanctification vers les rgionssuprieures de la vie, dans les choses sacres il estessentiel quil se consacre lesprit, non par vanit,mais pour que son juste avancement soit vident pourtous.

  • 15Ils ne Comprennent Pas Ils veulent tre docteurs de la loi, et ils ne comprennent ni cequils disent, ni ce quils affirment. Paul. (I Timothe 1 : 7)

    De toute part, des foules surgissent qui abusent dela parole.

    Des discussions froces saniment dans lessphres de la science, de la politique, de la philosophie,de la religion. Pourtant, il ny a pas que dans cesdomaines de lactivit intellectuelle que se manifestentde tels dsquilibres.

    Dailleurs, presque partout, la socit est unvritable champ de bataille, vu linfluence condamnablede ceux qui simposent comme spcialistes eninformations aberrantes. Des autorits prsomptueusesdonnent spontanment leur avis et rpandent laperturbation gnrale, retardent des ralisationsdifiantes, dtruisent une grande partie des germes de

  • bien, empoisonnent des sources de gnrosit et de foiet, surtout, modifient le cours du progrs, mais aussiconvertissent les sanctuaires domestiques en tranchesdhostilit cordiale.

    Ce sont ces empoisonneurs inconscients quipropagent la discorde sans se rendre compte de cequils affirment.

    Pourtant, quiconque dit quelque chose, ensemencele champ de la vie, et celui qui cautionne ceci ou celarenforce ce qui a t sem.

    Quantit desprits nobles cultivent les arbres de lavrit, du bien et de la lumire ; tandis que, de toutepart, sactivent aussi les semeurs du chiendent delignorance, des chardons de la calomnie, des pines dela mdisance. travers eux, la perturbation et lastagnation soprent. Ils abusent du verbe, mais ilspaient prix fort leur tourderie, car bien que dsiranttre des docteurs de la loi, plus ils tendent confondreles alinas, mme sils dilatent leur propre dmencependant longtemps, plus ils sapprochent des rsultats

  • de leurs actions o cette loi mme leur impose lesralits de la vie ternelle travers la dsillusion, lasouffrance et la mort.

  • 16Toi, Nanmoins

    Pour toi, dis les choses qui sont conformes la sainedoctrine. Paul. (Tite 2 : 1)

    Ds lors que, de temps autre, tu ninhibes paston besoin dexpression, tu seras pouss parler entoutes circonstances.

    Que ce soit les aveugles des routes obscures oules marcheurs des sentiers tortueux, ceux qui dsirenttre bons et ceux qui, dlibrment, sont mauvais teconvoqueront prendre la parole.

    Des curs perturbs prtendront tarracher desexpressions perturbatrices.

    Des calomniateurs tinduiront calomnier.

    Des menteurs tamneront mentir.

    Les frivoles essaieront de te conduire ltourderie.

  • Des ironistes chercheront situer ton me sur leterrain sournois des sarcasmes.

    On comprend quils procdent de la sorte, car ilssont ignorants, indiffrents lillumination spirituelle. Cesont des aveugles malheureux qui, sans mme le savoir,vont de chute en chute, de dsastre en dsastre,provoquant leur propre malheur.

    Toi, pourtant, qui sais ce quils ne savent pas, quicultives des valeurs spirituelles quils ne cultivent pasencore, fais attention lorsque tu prends la parole,comme il sied lEsprit du Christ qui gouverne nosdestines. Il est trs facile de parler ceux qui nousinterpellent afin de les satisfaire, comme il nest pasdifficile de leur donner la rplique conformment notreconvenance et nos intrts particuliers. Toutefois,nous nous adresserons aux autres avec une prudenceaimante et avec une tolrance ducative, comme ilconvient la saine doctrine du Matre. Il sagit dunetche complexe et anoblissante qui exige la science dubien au fond du cur et la comprhension vangliquedans le raisonnement.

  • Que les ignorants et les aveugles de lme parlentde manire incohrente, cela se conoit, car ils nesavent pas, ni ne voient Toi, nanmoins, prendsgarde ce que tu dis, comme celui qui noublie pasquun jour prochain, bien naturellement, il devra rendredes comptes.

  • 17Une Aide Efficace

    Et ouvrant sa bouche, il leur enseignait. (Matthieu 5 : 2)

    Lhomme qui fuit la foule, assume rarement devantelle une digne attitude.

    En gnral, quiconque reoit lexercice delautorit cherche senfermer dans une sphresuprieure.

    Celui qui atteint un patrimoine financier levoublie gnralement ceux qui furent ses compagnons dudbut et trace des frontires humiliantes pour que lesncessiteux ne lennuient pas.

    Quiconque dveloppe son intelligence, abusepresque toujours des passions populaires facilementexploitables.

    La masse, dans la majorit des rgions du monde,continue relgue elle-mme.

  • La politique infrieure la convertit en objet demanuvres triviales.

    Le commerce dloyal cherche en elle le filon desprofits exorbitants.

    Lintellectualisme vaniteux limplique danslexpansion de son propre pdantisme.

    travers le temps, la foule est toujours lobjet dempris ou de ddain vu les besoins spirituels quicaractrisent ses mouvements et ses attitudes.

    Vraiment, ils sont rares ceux qui laident escalader le mont de lillumination.

    Ils sont si peu ceux qui mobilisent des moyenspour soutenir socialement parlant les populations.

    Jsus, malgr tout, a trac le programme requis eninstituant une aide efficace. Voyant que les enfants dupeuple sapprochaient de Lui, il se mit leur enseignerle droit chemin, et nous laisse percevoir que, de touttemps, luvre ducative de la masse a dfi lesreligieux et les scientifiques.

  • Par consquent, celui qui shonore de servir Jsus,imite son exemple. Il aide son frre le plus proche dignifier sa vie, se construire par le travail salutaire et se sentir mieux.

  • 18coutons Attentivement

    Cherchez donc premirement le royaume de Dieu et sajustice. Jsus. (Matthieu 6 : 33)

    Malgr toutes les clarifications de lvangile, lesdisciples prouvent des difficults quilibrer,correctement, la boussole de leur cur.

    Dans la soif de paix spirituelle, dans le dsir ardentde lumire, dans la recherche de solution aux gravesproblmes de la destine, il faut faire appel la foi.Pourtant, lapprenti a lhabitude de chercher, avant tout,la ralisation ses propres caprices ; la subordinationdes autres ses points de vue ; la soumission dautrui son pouvoir direct ou indirect ; la considration de sonprochain sa manire dtre ; limposition de sonautorit exclusive ; les chemins qui lui sont les plusagrables ; les agrments faciles des jours qui passent ;les rponses favorables ses intentions et la pleinesatisfaction propre limmdiatisme courant.

  • Rares sont ceux qui acceptent la condition dedisciple.

    En gnral, ils refusent le titre de partisans duMatre.

    Ils veulent tre favoris de Dieu.

    Nanmoins, nous connaissons la nature humaine,dont nous sommes toujours participants bien quen tantquesprits dsincarns. Pour autant, nous savons que lavie saura parfaire toutes les cratures travers les eauxlumineuses de lexprience.

    Nous combattrons, souffrirons et apprendronsdans les diffrentes sphres de la lutte volutive etrdemptrice.

    Pourtant, si lon considre ltendue desbndictions qui enchantent notre route, nous croyonsquil serait plus utile notre bonheur et notre quilibrepermanents de suivre attentivement les paroles duSeigneur : Cherche dabord le royaume de Dieu et sajustice.

  • 19Bien Agir

    Il leur dit : Nexigez rien au-del de ce qui vous a tordonn. Jean-Baptiste. (Luc 3 : 13)

    Lavertissement de Jean-Baptiste la fouleinquite est de ceux qui sont les plus prcieux delvangile.

    Lanxit est lennemie du travail fructueux. Laprcipitation mne au dsordre et ses consquentesrcapitulations.

    Toute activit difiante requiert lentendement.

    La parole du Prcurseur ne vise pas annulerlinitiative ou diminuer la responsabilit, maisrecommande de faire preuve desprit de prcision etdexcution dans les engagements assums.

    Les ralisations prmatures causent de grandespertes dnergie et des frictions inutiles.

  • De nos jours, le conseil de Jean-Baptiste doit toutparticulirement tre rappel dans les cerclesvangliques.

    Combien sont-ils demander de nouveauxmessages spirituels, sans avoir pris soin de mettre enpratique les recommandations sacres des anciens ?Combien sont-ils les apprentis empresss detransmettre la vrit au peuple sans avoir encoreaccompli la moindre parcelle de responsabilit dans lefoyer quils ont fond dans le monde ? Ils exigent desrvlations, des motions et des nouveauts, mais ilsoublient quil existe aussi des devoirs inalinablesdfiant lesprit ternel.

    Le programme individuel du travail de lme poursa propre amlioration, en tant quincarn oudsincarn, est une loi souveraine.

    Il est inutile que lhomme cherche se tromperavec de belles paroles sans y adhrer intimement, ou se placer sous la protection dautrui dans lunivers de lachair ou dans les cercles spirituels qui lui sont proches.

  • De toute faon, il y aura dans lexprience dechacun la volont du Crateur et le service lacrature.

    Il ne suffit pas de multiplier les promesses ou dedemander diffrentes tches en mme temps.

    Avant tout, il est indispensable de rpondre lordonnance du Seigneur, chaque jour qui passe, etde la mettre excution du mieux possible.

  • 20La Porte troite

    Efforcez-vous dentrer par la porte troite, car, je vous le dis,beaucoup chercheront entrer, et ne le pourront pas. Jsus.

    (Luc 13 : 24)

    Avant la rincarnation ncessaire au progrs,lme apprcie travers la porte troite loccasionglorieuse qui lui est offerte de retourner la sphrecharnelle.

    Ltre reconnat le besoin de souffrancepurificatrice et aspire au sacrifice qui pourra rdimer sesfautes. Il exalte lobstacle qui enseigne. Il comprend ladifficult qui enrichit lesprit, il ne demande rien dautreque de pouvoir tirer de nouvelles leons, et espre justeque la lumire de la comprhension llvera vers leschemins infinis de la vie.

    Dans cet tat desprit, il obtient le vaisseau fragilede la chair o il plonge pour le service de rectification etde perfectionnement.

  • Nanmoins, ds que loccasion dune nouvelleexistence terrestre lui est acquise, il cherche encore unefois la grande porte par o transitent les foules.

    Fuyant la difficult, il fait le moindre effort.

    Craignant le sacrifice, il exige des avantagespersonnels. Loin de servir ses semblables, il rclameque les autres lui rendent des services.

    Dans le sommeil malsain du pass, il traverse lestapes de son volution, sans jamais agir utilement,mprisant ainsi les engagements assums.

    En gnral, les hommes ne se rveillent quelorsque la maladie rclame leur corps pour lestransformations de la mort.

    Ah ! Sil tait possible de revenir ! pensent-ils tous.

    Avec quelle affliction, il caresse le dsir de revenirvivre dans le monde afin dapprendre lhumilit, lapatience et la foi ! avec quelle joie, ils se

  • dvoueraient alors au bonheur des autres !

    Mais il est trop tard. Ils avaient suppli la porte troite et ils lavaient obtenue, nanmoins, linstant du juste service, ils staient drobs. Trophabitus, prsent, la grande porte , ils retournentintgrer les rangs des affligs qui, une fois encore,cherchent entrer sans y parvenir.

  • 21Prire et Rnovation

    Tu nas agr ni holocaustes ni sacrifices pour le pch. Paul. (Hbreux 10 : 6)

    Il est certain que tout travail sincre dadorationspirituelle lve notre me en levant nos sentiments.

    La supplique formule travers des remords nousapporte la bndiction des larmes consolatrices. Laprire dans laffliction nous permet de connatre notrepropre insuffisance et nous aide dcouvrir la valeur delhumilit. La sollicitation dans la douleur nous rvle lasource sacre de linpuisable misricorde.

    La prire calme, soulage, exalte, claire, lve,mais surtout affectionne le cur au service divin.Cependant, nous oublions que les actes intimes etprofonds de la foi sont ncessaires et utiles nous-mmes.

    Au fond, ce nest pas le Seigneur qui a besoin de

  • nos manifestations votives, mais plutt nous qui devonsprofiter de la sublime possibilit de rptition enapprenant grce la sagesse de la vie.

    Jsus attend, avant tout, notre transformationspirituelle.

    Si tu as failli, il faut chercher la porte de larectification.

    Si tu as offens quelquun, corrige-toi en terconciliant.

    Si tu tes dvi de la ligne droite, retourne au justechemin.

    Si tu es troubl, retrouve ton harmonie.

    Si tu abrites la rvolte, reprends-toi laide de ladiscipline.

    En toute situation de dsquilibre, souviens-toi quela prire peut tapporter des suggestions divines, largirta vision spirituelle et tapporter de grandesconsolations ; nanmoins pour le Seigneur les positions

  • conventionnelles ou verbales ne suffisent pas.

    Le Matre nous confre le don et demande quenous prenions linitiative.

    Par consquent, dans tes jours de lutte, fais le vuet les promesses qui te plairont, mais noublie paslaction et la transformation profitables luvre divinedu monde, extrmement agrables aux yeux duSeigneur.

  • 22Semonces

    Car le Seigneur chtie celui quil aime. Et il frappe de la vergetous ceux quil reconnat pour ses fils. Paul. (Hbreux

    12 : 6)

    Quand les disciples de lvangile commencent comprendre la valeur de la semonce, leur esprit slve des plans plus sublimes de la vie.

    Bien naturellement, le Pre aime tous ses enfants,nanmoins, ceux qui cherchent le comprendrepercevront, de plus prs, lamour divin.

    Une plus grande identification avec le Seigneurdnote une plus grande capacit sentimentale.

    Arriv cette position, lesprit pntre dansdautres zones de service et dapprentissage.

    Au dbut, il souffre des blmes, les coups de fouetde lexprience le tourmentent, pourtant, sil arrive vaincre les premires preuves, il entre dans la

  • connaissance de ses propres besoins, il accepte delutter pour laliment spirituel et le tmoignage du servicequotidien comme expression indispensable sonamlioration intrieure.

    La vie est pleine de leons de ce genre.

    Le minral dort.

    Larbre rve.

    Lirrationnel est sous le coup de limpulsion.

    Lhomme sauvage obit son instinct.

    Lenfance joue.

    La jeunesse idalise.

    Lesprit conscient sefforce et se bat.

    Cependant, lhomme rgnr et converti Jsusest le fils du ciel plac entre les zones infrieures etsuprieures du chemin volutif. En lui, le travaildillumination et de perfectionnement est incessant ; ildoit, donc, tre le premier recevoir les semonces du

  • Seigneur et les punitions de la correction paternelle.

    Par consquent, si tu te trouves plus prs du Pre,apprends comprendre lamour de lducation divine.

  • 23Prenez Garde

    Prenez garde vous-mmes, de crainte que vos curs nesappesantissent par les excs du manger et du boire, et par les

    soucis de la vie, et que ce jour ne vienne sur vous limproviste. Jsus. (Luc 21 : 34)

    En gnral, lhomme sintresse tout ce quiconcerne le bien-tre immdiat de son existencephysique, et alors quil nglige la vie spirituelle, ilsenfonce dans les sentiments vicieux et les inquitudesde tout ordre. Tant quil lui reste du temps pourdcouvrir de nouvelles afflictions dans le vaste ddaledes plans infrieurs de lactivit terrestre, il ne trouvejamais doccasion propice aux plus petits instants demditation leve. Il observe avec intrt les ondesdestructrices de la haine et des tnbres qui dvastentles nations, mais dordinaire, il ne voit pas les ombresqui lenvahissent. Il sinterroge sur les maux du voisin etnglige ceux qui lui sont propres.

  • Il ne soccupe que de nourrir correctement soncorps et plonge dans locan des fantaisies ousenferme dans des liaisons terribles de douleur quilengendre lui-mme, le long de sa route.

    Aprs avoir cr de sombres fantmes et nourrises propres bourreaux, dsespr, il appelle Jsus etses messagers.

    Le Matre, nanmoins, ne nglige rien et, depuisbien longtemps, il recommande que chacun veille sur soien voie vers la spiritualit suprieure.

    Le Seigneur savait combien la souffrance qui surgitinopinment est amre et, il y a plusieurs sicles de cela,il na pas manqu de nous montrer le chemin enanticipant nos sollicitations.

    Que chacun se libre des excs de la satisfactiongoste, fuis lesquive du devoir, se dbarrasse desinquitudes mesquines, et il sera prt la sublimetransformation.

    En vrit, la terre ne vivra pas indfiniment sans

  • raison ; pour autant, chaque apprenti de lvangile doitcomprendre que linstant de la mort du corps physiqueest un jour de jugement dans le monde de chaquehomme.

  • 24En Notre for Intrieur

    Ainsi donc, recherchons ce qui contribue la paix et ldification mutuelle. Paul. (Romains 14 : 19)

    Pour linstant, nous ne pouvons pas nous attendre ce que lvangile de Jsus obtienne une victoireimmdiate dans lesprit des peuples. Son influence estmanifeste dans le monde, dans toutes les collectivits ;mais pour ce qui est des masses humaines, noussommes contraints de constater que toutetransformation est lente et difficile.

    Pourtant, il ne se produit pas la mme chose dansla sphre personnelle du disciple. Chaque espritpossde son univers de sentiments et de raisonnements,dactions et de ractions, de possibilits et detendances, de penses et de crations.

    Par consquent, lenseignement vanglique peutsextrioriser travers des actes immdiats.

  • Il suffira que lapprenti se prenne daffection pourle Matre.

    Tant que le travailleur sinquite de questionsrelatives au monde extrieur, le service sera perturb.De la mme manire, si le disciple ne rpond pas auxdirectives qui servent la paix difiante, l o il se trouve,et sil ne profite pas des moyens dont il dispose pourpratiquer la vraie fraternit, son univers intrieur serapartag et tourment sous le coup dune forte tempte.

    Par consquent, ne nous livrons pas audsquilibre des forces en hommage au mal, traversdes commentaires allusifs concernant linsuffisance denombreux frres dont la barque na pas encore accostsur les plages de la juste comprhension.

    Le chemin est infini et le Pre veille sur tous.

    Aidons et difions.

    Si tu es disciple du Seigneur, profite de loccasionqui test donne duvrer la construction du bien. Ensemant la paix, tu rcolteras lharmonie ; en sanctifiant

  • tes heures avec le Christ, jamais tu ne connatras seullabandon.

  • 25Appliquons-nous

    Il faut que les ntres aussi apprennent pratiquer de bonnesuvres pour subvenir aux besoins pressants, afin quils nesoient pas sans produire des fruits. Paul. (Tite 3 : 14)

    Il faut croire en la bont, mais pour que ltreslve, il est indispensable quil la pratique.

    Il faut garder la foi, mais si nous nen tmoignonspas dans les travaux de chaque jour, nous resterons austade attard du bavardage.

    De toute vidence, nous devons tous apprendre trouver le chemin de lillumination, nanmoins, si nousne sommes pas prts le parcourir, nous nedpasserons pas la limite du verbalisme.

    Il y a dans le Spiritisme chrtien des problmespalpitants pour les disciples de tous genres.

    La connaissance du bien est fondamentale, maisnoublions pas les bonnes uvres ; il est juste que

  • lespoir grandisse face lavenir, la sublimit desautres mondes dans un avenir glorieux, mais nengligeons pas les petits devoirs de lheure qui passe.

    Sinon, nous ne serons que des lgions deserviteurs incapables de travailler, de belles figures dansla vitrine des ides, sans la moindre valeur dans la viepratique.

    La nature, trs souvent, prsente de beaux arbresqui se couvrent de fleurs, mais ne donnent jamais defruits ; le ciel, parfois, se couvre de nuages quipromettent de la pluie, mais disparaissent sans lemoindre bienfait pour la terre assoiffe.

    Les coles religieuses, aussi, rvlent un grandnombre dexemples de cet ordre, travers les croyantsprometteurs et vains qui trompent tout le monde parleurs brillantes possibilits. Cependant, le jour viendrao ils prendront conscience quil vaut toujours mieuxagir pour enseigner ensuite, que toujours enseigner sansjamais rien faire.

  • 26Les Voiles

    Mais lorsque les curs se convertissent au Seigneur, le voileest t. Paul. (Corinthiens 3 : 16)

    Il nest pas facile de dchirer les voiles quiassombrissent lesprit de lhomme.

    Celui qui ne fait quanalyser risque de se heurter dinnombrables difficults en sattardant trop longtempsaux interprtations dautrui.

    Celui qui ne cherche qu se convaincre peuttendre un froce dogmatisme.

    De nombreux scientifiques et philosophes, auteurset prdicateurs ressemblent aux oiseaux qui ont un beauplumage, mais qui sont condamns voler bas dans desforts de lianes inextricables. De vigoureusesintelligences, temporairement frustres par des voilespais, sont toujours menaces de pnibles surprisesparce quelles nadhrent pas compltement aux vrits

  • quelles admettent et enseignent.

    Des divulgateurs de thories oublient les trsors dela pratique, do les doutes et les ngations qui, parfois,assaillent leur entendement. Ils attendent le bien quilsnont pas encore sem et exigent des patrimoines quilsnont pas construits par ngligence.

    Ils russissent laborer de valeureuses thories, conseiller avec succs, mais dans les grands momentsde la vie, ils restent perplexes, drouts, dcouragsIl leur manque la vraie transformation dans le bien, avecle Christ, et pour quils sentent effectivement la vieternelle avec le Seigneur, il est indispensable quils seconvertissent au service de rdemption. Ce nest quelorsquils seront arrivs un tel fate spirituel, quils selibreront des lourds voiles qui assombrissent leur curet leur comprhension ; alors, ils pourront atteindre lessphres suprieures dans des vols sublimes vers laDivinit.

  • 27Le Conseil de Pierre

    Quil sloigne du mal et fasse le bien. Quil cherche la paix etla poursuive. Pierre. (I Pierre 3 : 11)

    Le conseil du grand aptre pour que nous vivionsdes jours heureux semble extrmement simple par lenombre restreint de mots quil comporte, mais il rvleun immense horizon dobligations.

    Il nest pas facile de se sparer du mal consoliddans les garements innombrables de notre me travers des rincarnations conscutives, et il est trsdifficile de pratiquer le bien dans le cadre des passionspersonnelles nfastes qui impressionnent notrepersonnalit. Toutefois, nous devons reconnatre que sinous restons impliqus dans la lourde tunique de nosvieux caprices, il nous sera impossible de trouver la paixet de la conserver.

    Sur les chemins de lvolution, de nombreux maux

  • nous aveuglent devant lesquels nous nous inclinons, ethabitus lexclusivisme et aux heurts inutiles dpenser des nergies sacres, nous ignorons commentchercher la tranquillit consolatrice. Voil, la rellesituation de la majorit des incarns et dune grandepartie des dsincarns qui saccommodent delentourage de lhomme, car la mort physique ne rsoutpas les problmes qui sont en conformit avec le forintrieur de chacun.

    Par consquent, la parole de Pierre est ungnreux dfi.

    Notre effort doit converger vers sa ralisation.

    Que notre idal se meurt ou que notre me seblesse, sparons-nous du mal et pratiquons le bien quiest notre porte, identifions-nous la vritable paix etsuivons-la ! Ds que nous atteindrons les premiresexpressions du service sublime relatives notredification, nous nous rappellerons que, non seulement,nous devons viter le mal, mais aussi nous en loigneren semant toujours le bien, et quil ne suffit pas de

  • dsirer la paix, mais il faut aussi la trouver et la garderde toute la persistance de notre foi.

  • 28En Prgrination

    Car nous navons point ici-bas de cit permanente, mais nouscherchons celle qui est venir. Paul. (Hbreux 13 : 14)

    Linstinct dappropriation qui existe de manireindue chez la majorit des tres prte rire.

    La terre ne serait-elle pas comparable un grandvaisseau cosmique o lesprit fait un voyage ducatif ?

    Si la crature vit dans labondance matrielle, ellevoyage peine dans des compartiments plusconfortables.

    Si elle respire dans la pauvret, malgr tout, ellevoyage aussi vers la mme destination en dpit de sacondition de seconde classe transitoire.

    Si elle a une belle apparence physique, elle neporte quun habit phmre dun aspect plus agrablepour un court laps de temps durant cette excursion.

  • Si elle exhibe des traits moins gracieux ou marqusdimperfections videntes, elle est dote duneapparence qui est aussi temporaire que la plus jolietenue de son prochain dans cette prgrination encours.

    Aussi forte que soit limpulsion de proprit quiallume les feux des perturbations et de la discorde dansles artifices mondains, il nen reste pas moins que laralit est la suivante : personne ne possde sur laplante de domicile permanent. Tous les biens matrielsaprs lesquels lhomme se prcipite, avide depossession, se consomment et se transforment. Lesbiens auxquels il donne son nom, et mme son corpsquil juge tre exclusivement le sien, souffrent chaquejour de transformations, lincitant se renouveler et samliorer pour lternit.

    Pour autant, si tu nes pas aveugle, si tu es djveill aux lois de la vie, la comprhension suprieure,examine temps o le convoi de lexprience humainete laissera provisoirement, lheure de la brusqueinterruption de la mort.

  • 29Attention au Cur

    Lhomme de cur fourbe est inconstant dans toutes sesvoies. (Jacques 1 : 8)

    Il est urgent de reconnatre que le contrle de lavie rside dans les sentiments.

    Lors du plerinage terrestre, les chemins quiconduisent au perfectionnement sont multiples.

    Labondance et la pnurie, la beaut et la laideur,la joie et la souffrance, la libert et la contrainte offrentdexcellentes possibilits de ralisation humaine larencontre de la spiritualit suprieure.

    Toutefois, lhomme au cur fourbe est infidle auxbndictions divines dans tous les secteurs de la lutteconstructive.

    Sil reoit les bienfaits de la richesse terrestre, il selivre ordinairement aux hallucinations de la vanit.

  • Sil dtient les dons de la pauvret, il se liepresque toujours aux monstres de la rvolte.

    Sil possde un beau corps, il se livregnralement des excs destructeurs.

    Sil dispose dun organisme dfectueux, dans lamajorit des cas, il perd son temps dans un sentimentde dsespoir inutile.

    Dans le plaisir, il est sans retenue.

    Dans la douleur, il se rvolte.

    Quand il est libre, il opprime ses frres et lesasservit.

    Lorsquil sagit dun subalterne, il drange sessemblables et insinue lindiscipline.

    Le sentiment est le sanctuaire de la crature. Sanslumire intrieure, il est impossible de reflter la paixlumineuse qui se dverse sans cesse du ciel.

    Offrons au Seigneur un cur solide et tendre pourque ses mains divines gravent en lui ses augustes

  • desseins. Une fois quune telle disposition sera raliseen notre for intrieur, nous trouverons sur tous leschemins de notre vie, la mission bnie de cooprateursde la volont divine.

  • 30Lme veille

    Cest pourquoi je texhorte ranimer le don de Dieu que tu asreu par limposition de mes mains. Paul. (II Timothe

    1 : 6)

    Il faut faire preuve dune grande volont pour nepas se perdre indfiniment dans lobscurit desimpulsions primitives.

    Face aux millnaires passs, nous sommessusceptibles, notre niveau dvolution, de resterlongtemps dans les abmes de lerreur cristalliser desattitudes en dsaccord avec les lois ternelles.

    Pour que nous ne nous attardions pas au fond desprcipices, nous avons notre disposition la lumire dela rvlation divine, un don du ciel, que nous ne devonsabsolument pas laisser steindre en nous.

    tant donn ltendue et le lourd poids de nosbesoins de rgnration et de perfectionnement, les

  • tentations dgarements surgissent et crasent avecforce les suggestions qui nous incitent poursuivre surle droit chemin dans le cadre de notre ascensionspirituelle.

    Dans les moindres activits de la lutte humaine,lapprenti est incit rester dans lombre.

    Dans le cadre de confrences ordinaires, il estentour dinsinuations calomnieuses et sans fondement.Parmi ses penses quotidiennes, il reoit mille et uneinvitations incohrentes issues des zones infrieures.Lorsquil cherche la justice, il se soumet de dlicatesrcapitulations en vertu de son individualisme excessifdu pass qui cherche se perptuer. Dans les tchescourantes qui lui sont imposes par la vie, trs souvent,il est amen chercher indment le repos. Mme pouralimenter son corps, il est conduit de dangereusesincitations au dsquilibre.

    Pour cette raison, Paul recommandait soncompagnon de ne pas oublier de sveiller au don deDieu lautel du cur.

  • Que lhomme souffrira de tentations, quil tomberade nombreuses fois, quil sera afflig par des dceptionset des dsenchantements sur la route illuminative, celane fait aucun doute pour nous qui sommes des frresplus gs avec une plus grande exprience ; cependant,il est indispensable de marcher lme veille pour nouslever nouveau et nous rdifier aussi souvent quecela sera ncessaire.

    Quand bien mme les ombres du pass nousfustigeraient, jamais nous noublierons de rallumer notrelumire intrieure !

  • 31Avec Beaucoup de Courage

    Car Dieu ne nous a pas donn un esprit de timidit, mais unesprit de courage, damour et de sagesse. Paul. (II Timothe

    1 : 7)

    Spirituellement parlant, les manires de travaillerne manquent pas celui qui dsire se relever,samliorer et slever.

    De toute part, les lacunes et les besoins, lesproblmes et les obstacles dfient lesprit serviable descompagnons de foi.

    Lignorance demande des instructeurs, la douleurrclame des infirmiers, le dsespoir implore desorienteurs.

    Mais o sont ceux qui cherchent treindre letravail par amour du service ?

    de rares exceptions prs, nous observons dansla majorit des cas, la fuite, lexcuse, la rtraction.

  • Ici, cest la peur des responsabilits ; l, lescraintes de la critique ; plus loin, la terreur de prendredes initiatives pour le bien de tous.

    Comment lartiste pourra-t-il faire entendre labeaut de la mlodie si son instrument lui chappe ?

    Dans ce cas, nous avons en Jsus lartiste divin eten nous, incarns et dsincarns, Ses instruments pourlternelle mlodie du bien dans le monde.

    Si nous enchanons notre cur la peur detravailler dans lintrt collectif, comment trouver leservice qui sera fait pour nous tranquilliser et nousaider ? Comment rcolter le bonheur que nous nesemons pas, ou amasser les dons dont nous nousloignons par mfiance ?

    O que soit la possibilit de nous rendre utiles,avanons avec courage, droit devant nous, pourconstruire le bien, mme si nous devons affronterlironie, la froideur ou lingratitude, parce que,conformment la parole illumine de laptre aux

  • gentils : Dieu ne nous a pas donn un esprit detimidit, mais de courage, damour et de sagesse .

  • 32Dans Notre Lutte

    Selon lautorit que le Seigneur ma donne pour difier etnon pour dtruire. Paul. (II Corinthiens 13 : 10)

    Dans notre lutte quotidienne, soyons vigilantsquant lutilisation des pouvoirs qui nous ont toctroys par le Seigneur.

    de multiples occasions, lide de destructionassaille notre esprit.

    Face des associations de forces peu clairespar le bien et la vrit ?

    Nous sommes tents de mettre en uvre desprocessus de destruction.

    Si dans nos travaux quotidiens, nous apprcionsdifficilement certaines compagnies ?

    Nous cherchons alors les mettre de ct une foispour toutes.

  • Sil sagit de cooprateurs au cur endurci ?

    Nous les dlaissons compltement.

    Que dire des manifestations passionnes endissonance avec les impratifs de la prudencevanglique ?

    Nos premiers lans se rsument vouloir lestouffer violemment.

    Quelque chose contrarie nos ides et nosprogrammes personnels ?

    Notre intolrance cristallise nous impose sonlimination.

    Mais en fait, quelle est la finalit des pouvoirs quireposent entre nos mains au nom du divin Donneur ?

    Avec une profonde justesse, Paul de Tarse nousrpond quil reut des facults du Seigneur pourconstruire et non pour dtruire.

    Nous ne sommes pas dans luvre du mondepour annihiler ce qui est imparfait, mais pour complter

  • ce qui est inachev.

    Convertissons-nous au bien, transformons-nouspar la lumire.

    Le Pre suprme ne nous accorde pas depouvoirs pour rpandre la mort. Notre mission est cellede lamour infatigable pour la vie abondante.

  • 33Prends Donc Garde

    Prends donc garde que la lumire qui est en toi ne soittnbres. Jsus. (Luc 11 : 35)

    Il y a la science et la sagesse, lintelligence et laconnaissance, lintellectualit et la lumire spirituelle.

    En gnral, tout homme qui raisonne facilement estconsidr comme tant plus instruit que la moyenne,nanmoins, certaines distinctions simposent.

    Lhomme na pas encore suffisamment de qualitspour dtecter la vraie lumire, do son besoin deprudence et de vigilance.

    De toute part, on peut trouver des tresentreprenants et avertis, des experts et despsychologues. Cependant, il sagit souventdopportunistes prts agir bassement.

    Combien ne sont-ils pas crire des livres qui

  • inspirent laversion et rpandent du poison dans lescurs ? Combien sont-ils profiter et vouloir tirerparti de ltiquette de la charit par ambition ?

    Lastuce et lhabilit ne suffisent pas. La simplevision psychologique, non plus. La lumire divine doittre prsente.

    Il est des hommes qui, en un clin dil,apprhendent toute lextension dun domaine,reconnaissent la qualit dun sol, identifient sa valeur.Cependant, ils sont rares ceux qui ont conscience detout cela et sont prts suer pour cette terre en laimantplutt quen lexploitant, en lui vouant leur entendementplutt que leurs exigences.

    La lumire ne rside pas toujours l o lopinioncommune pense la trouver.

    Perspicacit nest pas synonyme dlvation, et lepouvoir expressif nest respectable et sacr quelorsquil devient une action constructive empreinte delumire divine.

  • Rflchis, donc, cette vie qui est la tienne.

    Vois, clairement, si ladite clart quil y a en toinest pas lombre dune ccit spirituelle.

  • 34Il ne Suffit Pas de Voir linstant quil recouvra la vue, il suivit Jsus en glorifiant

    Dieu. Tout le peuple, voyant cela, loua Dieu. (Luc 18 : 43)

    Lattitude de laveugle de Jricho reprsente pourtout disciple sincre de lvangile un exemple lev.

    Dans la foule, le malade de bonne volont chercheavant tout le Matre. Une fois guri, il accompagneJsus en glorifiant Dieu. Le peuple qui constate lesbienfaits prodigus, la gratitude et la fidlit runies, setourne alors vers la confiance du pouvoir divin.

    Pourtant, la majorit des ncessiteux adopte uneattitude bien diffrente. Presque tous les affligsrclament les dons du Christ en exigeant quil rponde leurs caprices pernicieux sans faire leffort de slevereux-mmes la bndiction du Matre.

    Rares sont ceux qui cherchent le Christ lalumire mridienne, et quant ceux qui reoivent ses

  • dons, ils ne sont pas nombreux suivre ses pas dans lemonde.

    Do le manque de glorification lgitime Dieu etlabsence dune gurison complte de la ccit qui lesprivent de lumire dans leur premier contact avec la foi.

    Pour cela, la terre est pleine dtres qui croientsans croire, qui tudient, mais napprennent pas, quiesprent tout, en dsesprant, qui enseignent, mais nesavent pas, qui confient alors quils sont pleins dedoutes.

    Celui qui reoit des dons ne peut jouir quedavantages.

    Par consquent, celui qui bnficie dune tellefaveur et ressent de la reconnaissance en voyant lalumire et en la suivant, celui-l sera rdim.

    De toute vidence, le monde entier demande voir avec les yeux du Christ, mais il ne suffit pas devoir ; ceux qui sen tiennent au fait dobserver peuventtre de bons narrateurs, dexcellents statisticiens,

  • nanmoins, pour voir et glorifier le Seigneur, il fautmarcher sur les pas du Christ, escalader avec Lui lamontagne du labeur et du tmoignage.

  • 35Que Demandes-tu ?

    Insens ! Cette nuit mme ton me te sera redemande. Jsus. (Luc 12 : 20)

    Que demandes-tu la vie, lami ?

    Les ambitieux convoitent des gains par millions.

    Les gostes exigent toutes les satisfactions poureux seuls.

    Ceux qui agissent de manire arbitraire sollicitentune attention exclusive leurs caprices.

    Les vaniteux rclament des louanges.

    Les envieux prtendent des compensations quine leur reviennent pas.

    Les insatisfaits revendiquent des considrations quileur sont indues.

    Les oisifs aspirent la prosprit sans effort. Les

  • sots veulent se divertir sans se soucier de travailler.

    Les rvolts briguent des droits sans devoirs. Lesextravagants convoitent la sant sans soins.

    Les impatients attendent des ralisations sansfondements.

    Les insatiables sarrogent tous les biens, oubliantles besoins des autres.

    Pourtant, du point de vue de lessentiel, tout celarelve de la folie, ce sont toutes des fantaisies nes dansdes curs qui se sont exclusivement jets la poursuitedes choses phmres.

    Surveille, donc prudemment, les desseins de tesdsirs.

    Que veux-tu de la vie ?

    Noublie pas que cette nuit, peut-tre, le Seigneurte demandera ton me.

  • 36Sdition

    Mais si vous avez dans votre cur un zle amer et un espritde dispute, ne vous glorifiez pas et ne mentez pas contre la

    vrit. (Jacques 3 : 14)

    Toute cole religieuse prsente des valeurscertaines pour lhomme de bonne volont.

    En dpit des abus de la prtrise, de lexploitationinfrieure de llment humain et des fantaisies du culteextrieur, le cur sincre sera largement rcompenssil sabreuve la source de la foi qui lillumina et luipermettra de trouver la conscience divine qui est en lui.

    Mais en toute institution religieuse typiquementhumaine, il faut viter un danger le sentiment factieuxqui retarde indfiniment les plus sublimes dificationsspirituelles.

    Catholiques, protestants, spirites, tous se mettenten mouvement, menacs par le monstre de la

  • sparation, comme si la pense religieuse traduisait leferment de la discorde.

    Malheureusement, il est trop grand le nombredorienteurs incarns qui se laissent dominer par leursgriffes perturbatrices, alors que des voiles pais gnentla vision de la majorit.

    Tous veulent que Dieu leur appartienne, mais ils nepensent pas appartenir Dieu.

    Que tout apprenti du Christ soit prt rsister aumal. Nanmoins, il est indispensable quil comprenneque la paternit divine est lhritage sacr des cratures,et quil reconnaisse que dans la maison du Pre, la seulediffrence qui puisse exister entre les hommes est cellequi se mesure par le noble effort que chacun ralise.

  • 37Orientation

    Et cherchez mettre votre honneur vivre tranquilles, vousoccuper de vos propres affaires, et travailler de vos mains,

    comme nous vous lavons recommand. Paul. (IThessaloniciens 4 : 11)

    Chaque poque a son lot de frres dsireux dunenouvelle orientation dans les cercles dapprentissagevanglique.

    De prcieux services, dexcellents programmes despiritualit suprieure souffrent de graves ajournementsen attendant que sachvent les suppliques inopportuneset ritres de ceux qui ngligent les engagementsassums. Voil ce que nous pouvons dire, tous ceuxqui, en toute sincrit, se proposent de servir Jsus, carindiscutablement les directives chrtiennes restenttraces, et elles le sont depuis longtemps, en attente demains courageuses pour les concrtiser avec assurance.

    Que chaque disciple cherche conserver la part

  • de paix relative que le Matre lui a confre, que chacunsoccupe de ses affaires et travaille de ses mains laconqute des expressions suprieures de la vie, et il seconstruira une rsidence spirituelle leve.

    Qui sait conserver lharmonie au prix du bieninfatigable rpond aux desseins du Seigneur dans lecercle des engagements individuels et de la famillehumaine ; qui soccupe de ses affaires se dgageloyalement de ses obligations sociales sans tre unpoids pour son prochain, et celui qui travaille de sespropres mains trouve le chemin lumineux de lternitglorieuse.

    Plutt que de chercher une orientation quellequelle soit auprs damis incarns ou dsincarns,noublie pas de vrifier si tu rponds dj ces critres.

  • 38Petites Faveurs

    Mais soyez bons les uns envers les autres. Paul.(phsiens 4 : 32)

    Une foule dapprentis se plaint parfois delabsence doccasions notoires dans le cadre desactivits mondaines.

    Certains sont mcontents de ne pas avoir obtenuune position de haute importance ; dautres sontinquiets parce quils nont pas encore russi ce queleur nom apparaisse dans la presse.

    La majorit avance tout en oubliant la valeur despetits travaux qui se traduisent, habituellement, par ungeste de bonnes manires, par un sourire fraternel etconsolateur Un verre deau pure, le silence face aumal qui ne peut tre lobjet dexplications immdiates,un livre sanctifiant donn avec amour, un motaffectueux, porter un petit poids pour soulager, la

  • suggestion du bien, la tolrance lors dune conversationfastidieuse, les faveurs gratuites de quelques pices, uncadeau spontan mme tout simple, la gentillessenaturelle, ce sont tous des services dune grande valeurque peu de personnes prennent en considration.

    Quimporte la ccit de celui qui les reoit ? Quepeut donc signifier la malveillance des cratures ingratesdevant llan affectif des bons curs ? Combien de fois,en dautres temps, avons-nous aussi t aveugles etpervers envers le Christ qui nous a prodigu tant debienfaits grands et petits ?

    Ne tafflige pas vouloir apparatre sur lesnormes affiches du monde. Cela peut se traduire parde grandes difficults et perturbations pour ton esprit,que ce soit aujourdhui ou plus tard.

    Sois bienveillant envers ceux qui tentourent.

    Ne mprise pas les petites faveurs qui sont utiles.

    En elles, repose le bien-tre du chemin quotidienpour ceux qui se trouvent runis dans lexprience

  • humaine.

  • 39En Quoi Persvres-tu ?

    Ils persvraient dans lenseignement des aptres, dans lacommunion fraternelle, dans la fraction du pain, et dans les

    prires. (Les Actes 2 : 42)

    Des observateurs mal informs prtendent voirune totale ngation de la spiritualit travers lesvnements actuels par lesquels passe la plante.

    Ils croient que lpoque des rvlations sublimesest rvolue, que les portes clestes resteront jamaisfermes.

    Ils commentent enthousiastes, les splendeurs destemps apostoliques lorsquun groupe de chrtiensrnova les principes sculaires du plus puissant empiredu monde, comme sils contemplaient un paradis perdu.

    Nombreux sont ceux qui affirment que le Ciel atanch la source de ses dons, alors quils oublient quela majorit des croyants a endormi sa capacit

  • recevoir.

    O est donc le courage qui remplissait ceshumbles curs face aux lions du cirque ? O est passela foi qui mettait des paroles immortelles dans la boucheblesse des martyrs anonymes ? O sont les prsagesdes voix clestes, les lpreux propres et les aveuglesguris ?

    Les occasions offertes par le Seigneur ne cessentde se dverser sur la terre.

    La misricorde du Pre na pas chang.

    De tout temps, la Providence divine a t lamme.

    Cependant, lattitude des chrtiens de nos joursest trs diffrente. Ils sont si rares ceux qui persvrentdans la doctrine des aptres en communion aveclvangile, dans lesprit de fraternit, au service de la foiardente. La majorit prfre lesdits points de vue ,sassocie au personnalisme destructeur, fortifie lesracines de lgosme et raisonne sans illumination

  • spirituelle.

    La bont du Seigneur est constante etimprissable. Rflchissons en quoi nous sommespersvrants.

    Plutt que dapplaudir les plus audacieux,cherchons savoir si nous sommes pour la volubilitdes hommes ou pour limmuabilit du Christ.

  • 40La Foi

    Mais en qui les soucis du monde, la sduction des richesseset linvasion des autres convoitises touffent la parole, et la

    rendent infructueuse. Jsus. (Marc 4 : 19)

    Larbre de la foi fervente ne grandit pasmiraculeusement dans les curs.

    Comme dans la vie ordinaire, le Crateur donnetout ltre, mais il ne dispense pas leffort de lacrature.

    Toute plante utile doit recevoir une attentionparticulire pour se dvelopper.

    Il faut penser la protger, laider pousser, ladfendre des parasites. La mettre dans un endroitabrit, lui donner de lengrais, la surveiller ; tous lesfacteurs de conservation doivent tre runis pour que leprcieux vgtal atteigne ses objectifs.

    La conqute de la croyance difiante nest pas le

  • service du moindre effort.

    En gnral, les personnes considrent que la foiest une aurole miraculeuse donne quelques espritsprivilgis par la faveur divine.

    Ceci est une erreur aux consquenceslamentables.

    Cette sublime vertu est une construction du mondeintrieur qui fait de chaque apprenti, la fois,lorienteur, lingnieur et louvrier de lui-mme.

    La ralisation nest pas possible lorsque desangoisses terrestres excessives sassocient des leurreset des ambitions infrieures, et torturent le for intrieurde ltre, comme si des vers et des pervers attaquaientluvre accomplir.

    La leon de lvangile est une semence vivante.

    Le cur humain est aussi rceptif que la terre.

    Il est indispensable de traiter la plante divine avecune tendresse dvoue et un instinct de dfense

  • nergique.

    Nombreux sont les dangers subtils qui sopposent elle, comme le poison des mauvais livres, les opinionsoisives, les discussions excitantes, lhabitude danalyserles autres plutt que davoir un regard critique sur soi.

    Par consquent, personne ne peut en touteconscience inspirer intgralement la vibration de la foi lesprit dautrui, car en fait cette tche est du devoir dechacun.

  • 41Des Cranciers Diffrents

    Mais moi, je vous dis : Aimez vos ennemis. Jsus.(Matthieu 5 : 44)

    Le problme de linimiti mrite toujours unetude plus approfondie.

    Bien videmment, personne ne peutimmdiatement adhrer une union complte avecladversaire du jour, tout comme Jsus ne put plaisanteravec ses perscuteurs, lors de son martyre sur le montdu Golgotha.

    Nanmoins, lavertissement du Seigneur, nousincitant aimer nos ennemis, revt une profondesignification dont les diffrentes facettes nous amnent lexaminer en mobilisant les instruments de lanalyseordinaire.

    En gnral, nous sommes redevables de grandsbienfaits envers ceux qui nous perscutent et nous

  • calomnient ; ce sont des instruments qui travaillent notrepersonnalit en nous poussant des transformationsdune porte leve que nous comprenons rarementaux moments les plus graves de notre existence. Cesont eux qui nous montrent les faiblesses, lesinsuffisances et les besoins que nous avons rgler danslexprience que nous ralisons.

    Nos amis, trs souvent, sont des compagnonsimprvoyants puisquils saccommodent du mal ; nosadversaires, quant eux, le mettent en exergue.

    Dordinaire, face la rudesse de son ennemi,lhomme se met rougir et sindigne, mais une foisseulement, tandis que du fait de la complaisance deceux qui lui sont chers, cest plusieurs reprises quildevient blme et se contrarie.

    Nous ne voulons pas dire par l que la craturedoive cultiver linimiti ; mais nous sommes de ceux quireconnaissent comme des cranciers mritoires ceux quiproclament nos fautes.

    Ce sont de courageux mdecins qui nous aident

  • nous corriger.

    Sur terre, pour un grand nombre, lacceptationdune telle vrit est difficile ; nanmoins, il arrivetoujours un instant o nous comprenons toute la portede lappel du Christ.

  • 42Affirmation et Action

    Jsus leur dit : Ma nourriture est de faire la volont de celuiqui ma envoy, et daccomplir son uvre. (Jean 4 : 34)

    Ici et l, il est toujours des croyants de lvangileprts allguer leur intention louable de satisfaire lesinspirations clestes. Cependant, certains se livrent loisivet et au dcouragement, et cest avec un manquede respect vident pour les notions sacres de la foiquils assurent leur ami ou leur voisin quils viventconformment aux desseins du Tout-Puissant.

    Ils ne sont pas rares ceux qui ne prvoient pas, ninagissent temps et, quand tout seffondre, quand lesforces infrieures triomphent, alors en larmes, ilsdclarent que les ordres du Trs-Haut ont taccomplis.

    Ce qui correspond malgr tout lascendant duPre, il est donc important de reconnatre que si la

  • manifestation de sa volont est prsente, simultanment,un objectif et une finalit existent en consquence.

    Un programme lev, sans concrtisation, est unprojet mort.

    Dieu nexprimerait pas dintentions au hasard.

    Pour cela, Jsus a affirm quil tait venu aumonde pour faire la volont du Pre et accomplir sonuvre.

    Daprs ce que nous observons, il ne se reportaitpas seulement au dsir paternel, mais aussi sonexcution.

    Il nest pas raisonnable que lhomme passe sontemps faire des rfrences relatives aux desseins duCiel, alors quil ne sinquite pas de mettre en uvre sapropre tche.

    Naturellement, le Pre rserve des projetsimpntrables chacun de ses fils. Nanmoins, il estindispensable que la crature coopre lamatrialisation des intentions divines, et comprenne quil

  • sagit dun lamentable abus que de faire de nombreusesallusions la volont de Dieu alors que nous ngligeonsla tche qui nous incombe.

  • 43Vous, Donc...

    Vous donc, bien-aims, qui tes avertis, mettez-vous sur vosgardes, de peur quentrans par lgarement des impies, vous

    ne veniez dchoir de votre fermet. Pierre. (II Pierre3 : 17)

    Lillumination intrieure est linalinable trsor desdisciples sincres du Christ.

    Le monde est plein derreurs commises par deshommes abominables qui ont envahi les sphres de lapolitique, de la science, de la religion et ont rig descrations choquantes pour les esprits moins aviss. Ellesse comptent par millions les mes qui, avec eux, sontarraches surprises par la mort et absolumentdsquilibres dans les cercles de la vie spirituelle. Duhaut de leurs fausses notions individualistes, les tres seprcipitent dans des prcipices pouvantables, o ilsperdent leur constance et la lumire.

    Nayant pas connaissance de la vritable situation,

  • un grand nombre dimprvoyants trouvent malgr toutun juste soutien, vu quils nen avaient pas t dmentinforms, car des tres excrables leur avaient occultle sens rel de la vie.

    Une telle bienveillance, nanmoins, ne pourraatteindre les apprentis qui connaissent dj la vrit.

    Llve de lvangile ne salimentera derreursdplorables que sil le veut. Par consquent, il netournoiera dans le tourbillon des ombres que sil ytombe volontairement, du fait de son choix personnel.

    Lignorant aura une justification.

    La victime sera libre.

    Le malade dlaiss recevra des soins et desmdicaments.

    Mais le disciple de Jsus qui, tous les jours, estencourag par les bienfaits du Ciel qui lentourentdclaircissements et de consolations, de lumires et debndictions, celui-l doit savoir davance, combien ildoit servir et combien il doit rester vigilant et, sil

  • accepte les illusions dindignes individus, il assumera laresponsabilit de ses actes en entrant dans le lot desralits afflictives qui lattendent dans les rgionsinfrieures de lau-del.

  • 44Savoir Comme il Convient

    Si quelquun croit savoir quelque chose, il ne sait pas encorecomment il faut savoir. Paul. (I Corinthiens 8 : 2)

    La civilisation cherche toujours en savoir detrop, mais aucun moment, elle na su ce quil convientde savoir.

    Cest pour cela que, de nos jours encore, lavionbombarde, la radio diffuse le mensonge et la mort, et lecombustible alimente des engins dagression.

    De mme, au niveau individuel, lhomme ne pensequ savoir, et oublie que limportant est de savoircomme il convient.

    Dans le cadre de nos activits vangliques, nousdevons consacrer toute notre attention lissue de latche qui nous a t attribue.

    Il existe des apprentis de lvangile qui prtendent

  • dtenir toute la rvlation du Ciel pour limposer leursvoisins ; qui se disent humbles pour tyranniser lesautres ; qui se disent patients, mais irritent ceux qui lescoutent ; qui affirment tre croyants, alors quilstroublent la foi dautrui ; qui exhibent des titres debienveillance, oubliant des obligations domestiquestoutes simples.

    Ces amis, principalement, sont de ceux quiprennent soin de savoir, sans vraiment savoir.

    Ceux qui connaissent spirituellement les situationsaident sans offenser, amliorent sans blesser, clarifientsans dranger. Savent comme il convient de savoir etapprennent tre utiles. Ils utilisent le silence et laparole, ils situent le bien et le mal, ils identifient lombreet la lumire et distribuent tous les dons du Christ. Ilssinforment quant la source de lternelle sagesse, etavec perfection, se relient elle comme des lampes aucourant lectrique. Les checs et les triomphes, au plandes formes temporaires, ne modifient pas leurs nergies.Ceux-l savent, parce quils savent et utilisent leursconnaissances comme il convient de savoir.

  • 45Besoin Essentiel

    Mais jai pri pour toi, afin que ta foi ne dfaille point. Jsus. (Luc 22 : 32)

    Il est bon de souligner que mme si Jsus savaitque Simon restait dans un monde o les intrts caractre matriel rgnent, il nintercda pas auprs duPre afin quil ne manqut pas de moyens physiques,comme la satisfaction du corps, une rmunrationsubstantielle ou la considration sociale.

    Le Matre dclara avoir demand au Seigneursuprme que Pierre ne faiblisse pas dans sa foi.

    Le Christ met ainsi laccent sur le besoin essentielde la crature humaine en ce qui concerne sa confianceen Dieu dans un contexte de luttes o tous les avantagesvisibles sont sujets la transformation et disparatre.

    Il tmoignait ainsi que, de toutes les ralisationssublimes de lhomme actuel, la foi ardente et active est

  • la plus difficile consolider. Il reconnaissait donc quelaffirmation spirituelle des compagnons sur terre ne sefera pas en quelques jours, car de petits incidentspeuvent linterrompre, lbranler, la reporter.Lingratitude dun ami, un geste malavis,lincomprhension de quelquun, une difficultinsignifiante, peuvent nuire son dveloppement.

    En pleine exprience humaine, il est indispensableque tu reconnaisses le caractre transitoire de tous lesbiens alinables qui tentourent. Utilise-les toujours enrpondant aux desseins suprieurs de la fraternit quinous enseignent nous aimer les uns les autres avecfidlit et dvouement. Nanmoins, tu peux treconvaincu que la foi fervente dans la victoire finale delesprit ternel est lhuile divine qui soutient la lumireintrieure de la divine ascension.

  • 46Grandissez

    Mais croissez dans la grce et dans la connaissance de notreSeigneur et Sauveur Jsus Christ. Pierre. (II Pierre 3 : 18)

    Les situations de prestige inquitent constammentla pense de lhomme.

    Mme le mendiant en lambeaux et affam restetrs souvent orgueilleux esprer des distinctions auCiel.

    Dordinaire dans ce cas, toute proccupation vise atteindre un objectif mal orient qui va lencontre dellvation.

    Ce ne serait pas proprement parler lacte de sedvelopper, mais de se gonfler dorgueil.

    Dans ce sens aussi, on trouve de nombreuxapprentis soucieux de demander des augmentations dermunrations, les faveurs de largent facile, dtre

  • promu des postes dautorit en invoquant le besoin degrandir pour une meilleure efficacit au service duChrist.

    Ceci, nanmoins, est presque toujours une pureillusion.

    Une fois les exigences matrialises, ils setransforment en serviteurs entours dempchements.

    Le Matre divin, qui a organis la vie plantairesous linflux du Pre ternel, possde assez de pouvoiret, pour lexcution de son uvre, il ne sattarderait pas esprer que tel ou tel apprenti sur terre se convertisseen spcialiste dans des domaines particuliers.

    La croissance, laquelle lvangile se rapporte,doit se trouver dans la vertu chrtienne et dans laconnaissance de la volont divine.

    Que chacun contribue aux devoirs avec Jsus.Que chacun assume le programme ddification qui luiincombe, mme sil se trouve seul ou perscut parlincomprhension des hommes, alors, il grandira dans

  • la grce et dans le discernement pour la vie immortelle.

  • 47Le Peuple et Lvangile Mais ils ne savaient comment sy prendre, car tout le peuple

    lcoutait avec admiration. (Luc 19 : 48)

    travers le temps, la perscution aux postulats duchristianisme a toujours t.

    lpoque mme du divin Matre, dans lescercles charnels, des hostilits de tous genres semanifestaient dj contre les mouvements delillumination chrtienne.

    chaque fois, nanmoins, il a t possibledobserver lattraction du peuple pour Jsus. Entre Luiet la foule, le puissant magntisme de la vertu et delamour ne sest jamais teint.

    Inutilement, les mesures draconiennes delignorance et de la cruaut surgissent ; en vain, lesprjudices ecclsiastiques de la prtrise apparaissent,bien que sans lumire pour guider leur prochain dans

  • leur mission sublime ; des scientifiques prsomptueux,des dmagogues subordonns des intrts mesquinsclament vainement sur les places publiques laconscration de brillantes fantaisies.

    Le peuple, nanmoins, sincline devant le Christavec la mme fascination du premier jour.

    De toute vidence, dans lensemble, nous sommesencore loin de lunion avec Jsus, dans le sens intgral.

    De temps en temps, la foule passe par daffreuxdsastres. Des temptes de sang et de larmes balaientles chemins.

    Pourtant, la clart du Matre lui fait signe distance. Les vieillards et les enfants identifient en Lui lalumire sanctifie.

    Les hommes politiques du monde formulent millepromesses aux masses ; rares sont ceux, pourtant, quisintressent de tels simulacres.

    Les dclarations du Seigneur, nanmoins, chaque sicle qui passe se renouvellent, toujours plus

  • leves pour lesprit populaire, traduisant desconsolations et des appels immortels.

  • 48Cooprons Fidlement

    Car nous sommes les ouvriers de Dieu. Paul. (ICorinthiens 3 : 9)

    Le Pre est le suprme Crateur de la vie, maislhomme peut tre Son fidle cooprateur.

    Dieu visite la crature pour ce quelle est.

    Des mes renfermes sur elles-mmes dclareronttre inaptes servir dignement ; elles affirmeront tredmunies ou incomptentes.

    Des compagnons ont mme la btise de se dire sipcheurs et si mauvais quils se sentent incapablesdapporter un soutien salutaire quel quil soit luvrechrtienne, comme si les dbiteurs et les ignorantsnavaient pas besoin de travailler leur propreamlioration.

    Les portes de la collaboration avec le divin amour,

  • malgr tout, restent constamment ouvertes et touthomme de bon sens peut identifier lappel au servicedivin qui lui est lanc.

    Cultivons-le bien en liminant le mal.

    Faisons la lumire l o les tnbres dominent.

    Conduisons lharmonie aux rgions qui se trouventdans la discorde.

    Aidons lignorance grce llucidation fraternelle.

    Que lamour pour notre prochain soit la basefondamentale toute construction sur le chemin delvolution.

    Jusqu prsent, nous avons t pess lconomie de la vie.

    Fils prodigues, dans le cadre du budget divin, nousavons dpens de prcieuses nergies lors denombreuses existences en les dviant au terrain obscurdes rectifications difficiles ou la prison expiatoire.

    Par consquent, il nous semble que daprs les

  • connaissances que nous possdons, par addition demisricorde , il est temps que nous cooprionsfidlement avec Dieu, afin de r