Au menu cette semaine

• L’actu mise à nu :

– Quand les utilisateurs de mobiles râlent

– Walmart veut faire travailler ses clients

– L’électroménager se met au vert

• Point de vue : la sécurité des données

• Innovations et tendances :

– Une ampoule qui joue de la musique

– Chrome ne lésine pas sur le sport

– Un emballage qui s’autodétruit

L’actu mise à nu

Quand les utilisateurs de mobiles

râlent

• L’Association Française des Utilisateurs de Télécommunications vient de publier les statistiques 2012 des plaintes, dont les 2/3 portent sur les mobiles (+21%).

• Surprise : si les 4 grands représentent 80% des griefs, les opérateurs virtuels engrangent proportionnellement 2,5 fois plus de plaintes en moyenne qu’Orange, le bon élève de la classe.

• Principales raisons d’insatisfaction : la facturation (19,3%) et les résiliations (17,8%) alors que les problèmes techniques ne pèsent que 8,1%

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Walmart veut faire travailler

ses clients

• Pour se défendre (!) contre Amazon et autres, Walmart veut tester un système de livraison des commandes en ligne par ses clients en réel…

• Le distributeur américain teste déjà des livraisons via Fedex ou par ses propres camionnettes dans 25 magasins.

• Le système reposerait sur les millions de consommateurs allant chez Walmart chaque semaine. Les volontaires pour livrer des courses dans leur voisinage bénéficieraient de discounts sur leurs propres achats.

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L’électroménager se met au vert

• Plusieurs marques d’électroménager

(Bosch/Siemens, CandyHoover,

Electrolux, FagorBrandt et Whirlpool)

veulent mettre en place un réseau de

dépannage-réparation.

• Plusieurs bénéfices sont attendus, pour

les consommateurs et les marques :

faire baisser le coût d’usage, favoriser

l’environnement (cf ci-contre la pub sur

les décharges sauvages à Paris), créer

des emplois… et gagner en image.

L’œil de Red Guy sur la réparation des

appareils électroménagers • L’initiative des grandes marques d’électroménager

est louable, tant elle correspond aux questions actuelles posées par les consommateurs.

• Au-delà de l’intérêt social et environnement que représente ce projet, cette amélioration d’usage présente des bénéfices immédiats pour la marque :

– Elle résout un vrai problème pour les gens (le « contrat de confiance » ne vaut pas partout…).

– Elle justifie sa prime de marque face aux marques de distributeurs, pas toujours évidente aux yeux des acheteurs qui ne se projettent pas toujours sur la durée de vie de leurs appareils.

– Elle apporte des preuves visibles de la véracité de leur positionnement marketing / publicitaire.

Point de vue :

la sécurité des données

L’entreprise, une personne comme une autre

• Le développement des nouvelles technologies (tout comme la sophistication croissante des hackers) rend les entreprises vulnérables aux attaques contre leurs données et leurs systèmes d’information.

• Au niveau macro, les Etats alertent de plus en plus souvent leurs entreprises nationales sur les risques d’espionnage industriel et sur le plan micro, on observe une marchandisation accélérée des données personnelles des individus.

• Cette semaine, Red Guy s’intéresse à la sécurité des données d’entreprises.

Des chiffres qui font réfléchir

• 90% des mots de passe sur Internet sont vulnérables

• 80% des entreprises françaises estiment être fortement dépendantes de leur système d’information.

• Près de 75% d’entre elles déclarent qu’une indisponibilité de plus de 24h auraient des conséquences lourdes sur leur activité.

• Le coût moyen d’un incident est estimé à 40.000 €.

• Dans 20% des cas, les entreprises mettent plus d’une semaine à revenir à un fonctionnement normal.

Les données sont le trésor de l’entreprise

• Perdre des données peut coûter cher…

• C’était un peu vrai avant, ça l’est d’autant plus aujourd’hui : avec la tertiarisation de notre économie, les données représentent ce que les entreprises possèdent de plus cher (après les collaborateurs).

• Quelle que soit notre activité, nous produisons tous des données qui méritent d’être sécurisées.

• La protection de ces données est un enjeu central de notre économie : la data est à notre économie numérique ce que les produits finis étaient à l’économie industrielle.

Data et système d’information : cœur de l’entreprise

La sécurité est indispensable…

• Mettre en place une sécurité des données est une condition indispensable à la pérennité de l’entreprise.

• Les risques de perte/vol de données sont multiples (à la fois internes et externes) et peuvent mettre en péril l’activité de l’entreprise :

– par la perte d’un avantage compétitif (idée non protégée, fichier de prospection, etc.) au profit des concurrents,

– par la perte simple de données essentielles au bon fonctionnement de l’activité (contrat de prestataire, fiches de paie, etc.).

…sous différentes formes

• Face aux dangers potentiels, il existe des moyens très

divers à disposition des entreprises qui souhaitent mettre

en œuvre une vraie politique de sécurité informatique :

– la sécurité physique

– la sécurité logique

– le plan de sauvegarde

– les règles élémentaires

La sécurité physique

• C’est vraisemblablement la sécurité la plus ancienne de toutes : elle consiste simplement à assurer la sécurité des locaux où sont stockées les données.

• Google communique aujourd’hui avec insistance sur la sécurité physique de ses data centers (présence physique et surveillance des sites par les agents de sécurité 24/7) afin de rassurer les entreprises intéressées par ses services de cloud computing.

La sécurité logique

• Cet aspect de la sécurité vise à installer des outils basiques de protection tels que les firewall, les anti-virus ou les anti-spam pour empêcher l’intrusion de corps étrangers à l’intérieur du système d’information.

• Beaucoup moins coûteuse que la première, elle est accessible à toutes les entreprises : les versions gratuites de ces outils (plus ou moins efficaces) sont nombreuses et indispensables à la sécurisation des données.

Le plan de sauvegarde

• Le plan de sauvegarde permet tout simplement de déterminer de façon précise le type de sauvegarde à effectuer (qu’elle soit complète ou non) et sa fréquence pour chaque catégorie de données préalablement définies (basiques, sensibles ou stratégiques).

• Sans l’idée de génie de Maurice Levy de sauvegarder sur informatique les archives de Publicis (une première à l’époque), l’agence aurait sans doute disparu au moment de l’incendie du siège en 1972 !

Les règles élémentaires

• Il existe des règles de base à adopter pour s’assurer qu’aucun des utilisateurs ne mette en danger les données de l’entreprise.

• La sécurité ne tient pas qu’aux data centers, logiciels et autres machines, le facteur humain joue un rôle clé et il est important de bien définir et rappeler les règles élémentaires de sécurité.

• Un exemple ? Ne pas noter son mot de passe sur un post-it collé sur le dessus de son PC…

« Les bons artistes copient, les grands artistes volent. » Steve Jobs

La marque n’échappe à la règle

• Certaines marques n’hésitent pas à aller voir directement chez les concurrents ce qui s’y passe, pour « s’en inspirer ».

• C’est vrai sur le plan industriel : les guerres juridiques entre Apple et Samsung en sont l’illustration…

• C’est également le cas en communication (cf Joe la Pompe chez CB News) : un logo, un slogan, une photo, un texte, une couleur, le design d’un produit sont autant de données exploitables par une autre entreprise malveillante (concurrente ou non).

La guerre des marques s’intensifie

• Ces données, à même de créer de la valeur, devraient idéalement être protégées avec la plus grande rigueur par le marketeur, en lien avec son département juridique.

• La réduction radicale du time-to-market (temps qu’un projet met pour arriver sur le marché) donne l’impression que les protections sont moins importantes.

• Or le time-to-copy se réduit aussi, les marques victimes de contrefaçon le savent bien ! Ce n’est pas un hasard si les lessiviers ne font quasiment plus de marchés-test…

Innovations et tendances

Une ampoule qui joue de la musique

• Après Philips et sa Hue pilotée par iPhone, la société française AwoX a conçu une ampoule reliée en Bluetooth à une source de musique et actionnée par une télécommande.

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Chrome ne lésine pas sur le sport

• Voici un film un peu enfantin de Google pour expliquer le fonctionnement de son appli Chrome Super Synch Sports qui permet de jouer à plusieurs sur un ordinateur via un mobile.

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Un emballage qui s’auto-détruit

• Invention d’un étudiant new-yorkais en architecture, c’est peut-être (on

l’espère) le futur des nombreux packagings de grande conso : l’emballage

se dissout en quelques secondes sous l’effet de l’eau.

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Index des liens

• Quand les utilisateurs de mobiles râlent :

http://www.afutt.org/Media/documents_presse/Observatoire-des-plaintes-et-

insatisfactions-

2012.pdf?utm_source=actualite&utm_medium=page&utm_campaign=observatoire2012

• Walmart veut faire travailler ses clients : http://www.reuters.com/article/2013/03/28/us-

retail-walmart-delivery-idUSBRE92R03820130328

• Une ampoule qui joue de la musique : http://www.objectif-lr.com/languedoc-

roussillon/Actualites/Awox-s-attaque-au-marche-des-particuliers_2076.htm

• Chrome ne lésine pas sur le sport :

http://www.youtube.com/watch?v=aSmqq9RbiaU#aid=P-e1SI5YN2w

• Un emballage qui s’auto-détruit : http://www.wired.com/design/2013/02/packages-

without-packaging/

La semaine prochaine

mailto:eric@redguy.fr