La vaccination contre la méningite en Seine-Maritime

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La vaccination contre la méningite en Seine- Maritime Visioconférence Rouen- Cluj-Napoca

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La vaccination contre la méningite en Seine-Maritime. Visioconférence Rouen-Cluj-Napoca. Contexte. À partir de 2003, en Seine Maritime : hyperendémie des infections invasives à méningocoques (IIM) de sérogroupe B, et plus spécifiquement liée à une souche de phénotype B:14:P1.7,16 - PowerPoint PPT Presentation

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La vaccination contre la méningite en Seine-Maritime

Visioconférence Rouen-Cluj-Napoca

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Contexte

• À partir de 2003, en Seine Maritime :– hyperendémie des infections invasives à

méningocoques (IIM) de sérogroupe B, et plus spécifiquement liée à une souche de phénotype B:14:P1.7,16

– Une zone particulièrement concernée par l’hyperendémie, englobant Dieppe et 74 communes environnantes.

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Contexte

• En 2008, dans la Somme :– des cas d’IIM B:14:P1.7,16 ont également été

observés dans une zone située à l’ouest d’Abbeville, limitrophe avec la Seine Maritime et à l’est de la zone de Dieppe.

– L’incidence des IIM B de sous-type P1.7,16 a particulièrement augmenté durant le dernier tri-mestre 2008 témoignant de l’émergence d’un nouveau foyer d’hyperendémicité

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SommeSeine-Maritime

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Géographie• Zone 1 (92 773 habitants) : cantons de

Bacqueville-en-Caux, Dieppe-Est, Dieppe-Ouest, Envermeu, Longueville-sur-Scie et Offranville.

• Zone 2A (48 643 habitants) : cantons d’Eu, Neufchâtel en Bray et Forges-les-Eaux.

• Zone 2B (40 202 habitants) : cantons d’Argueil, Aumale, Blangy sur Bresle, Gournay en Bray et Londinières

• Zone 3 (47 977 habitants) : cantons d’Ault, Friville-Escarbotin, Gamache et Saint-Valéry-sur-Somme.

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Campagne de vaccination

• aucun vaccin commercialisé en France ne permet d’immuniser la population contre cette souche

• un vaccin particulier fabriqué uniquement par l’institut norvégien de santé publique a été développé alors que la Norvège connaissait une situation d’hyperendémie au méningocoque B:15:P1.7,16

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Campagne de vaccination

• Sur la base de la disposition du code de santé publique (article L.3131-1, mis en œuvre par un arrêté du 7 juin 2006) l’emploi de ce vaccin pour les enfants et adolescents a été autorisé.

• La campagne a concerné les tranches d’âge les plus exposées (enfants de un à cinq ans révolus) et la zone géographique la plus touchée (cantons de Dieppe-est, Dieppe-ouest et Offranville) car les vaccins étaient produits en nombre insuffisant.

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Campagne de vaccination• En février 2007, 2.800 enfants avaient terminé

le schéma de primo-vaccination, soit trois doses administrées dans un intervalle de quatre à six semaines maximum.

• Puis, ont été vaccinés :– du 10 au 14 décembre 2007 : les enfants du

canton d’Envermeu (près de 1.000 enfants) – du 17 au 21 décembre 2007 : les enfants des

cantons de Longueville-sur-Scie et Bacqueville-en-Caux (un peu plus de 1.000 enfants) ;

– du 7 au 18 janvier 2008 : les enfants des cantons de Dieppe-est, Dieppe-ouest et Offranville (2.200 enfants).

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Campagne de vaccination

• Au terme de cette phase, la totalité des enfants âgés de un à cinq ans révolus de la zone de Dieppe a bénéficié d’une vaccination.

• À partir du 14 janvier 2008 a débuté, dans les six mêmes cantons de la région de Dieppe, la vaccination des adolescents âgés de 15 à 19 ans, qui constituent la deuxième catégorie la plus exposée à la maladie.

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Campagne de vaccination

• La campagne a été élargie à quatre cantons à l’ouest d’Abbeville dans la Somme à partir de 2009, et depuis 2010 concerne cinq nouveaux cantons seino-marins à l’est de Dieppe.

• Dans son avis du 23 avril 2010, le Haut Conseil de Santé Publique recommande de poursuivre la vaccination dans ces trois zones jusqu’à 24 ans révolus.

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Conclusion

• Zone 1 :– La baisse de l’hyperendémie observée sur

la zone 1 suggère un impact favorable de la campagne de vaccination réalisée depuis 2006. La survenue en décembre 2009 et janvier 2010 de deux cas liés à la souche B:14:P1.7,16 dans cette zone, chez des enfants non vaccinés, montre cependant que la souche persiste localement.

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Conclusion

• Zones 2A et B :– Aucun cas d’IIM B:14:P1.7,16 n’est survenu dans

cette zone depuis plus d’un an. • Reste de la Seine Maritime :

– Les cas confirmés d’IIM B:14:P1.7,16 représentent 20% (2/10) des cas d’IIM B typés recensés ces 52 dernières semaines (contre 41% en moyenne entre 2003 et 2009). Il n’y a pas de nouveau foyer d’hyperendémie identifié en Seine Maritime.

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Conclusion

• Zone 3 :– Aucun nouveau cas d’IIM n’a été déclaré dans cette

zone depuis avril 2009. L’incidence glissante sur 52 semaines y est nulle depuis avril 2010.

• Reste de la Somme :– Les cas confirmés d’IIM B:14:P1.7,16 représentent

24% (4/17) des cas d’IIM B typés recensés ces 52 dernières semaines dans le reste de la Somme. Ils représentaient 30% des IIM B typées en 2009. La localisation géographique diffuse des cas ne constitue néanmoins pas de nouveau foyer d’hyperendémie.