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Groupe ROUSSEAU LEFEBVRE architecture de paysage · environnement · urbanisme LA STABILISATION DES SOLS ET LES PHYTOTECHNOLOGIES Formation continue de l’AAPQ - 17 novembre 2010 MICHEL ROUSSEAU architecte paysagiste associé Groupe Rousseau Lefebvre

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La stabiLisation des soLs et Les phytotechnoLogiesFormation continue de l’aapQ - 17 novembre 2010

MicheL Rousseauarchitecte paysagiste associé

groupe Rousseau Lefebvre

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analyse du site•

communication avec le client•

conception du projet•

supervision des travaux•

suivi du projet•

Études de cas•

pLan de pRÉsentation

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LE RÊVE INITIALanaLyse du site

projets de stabilisation des sols •en architecture de paysage sont soumis à deux objectifs principaux :

consolidation de la pente ▪

Végétalisation ▪

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LE RÊVE INITIAL

Conditionsdusiteplusdifficiles•qu’un simple projet de plantation

davantage exposé à la critique •car sa surface est plus visible

anaLyse du site

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LE RÊVE INITIAL

PENTE

Définirlepourcentagedepente•

régulière partout? ▪

+forte en haut de talus et ▪+faible en bas?

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LE RÊVE INITIAL

PENTE

Établir niveau de stabilité•

observation des conditions ▪existantes :

érosion de surface -

affouillement -

décrochage -

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LE RÊVE INITIAL

draiNagE:

eaux de ruissellement en amont•

Répartition le long du talus ou •concentration

gain de vélocité important•

hydrologie dans le cas des berges•

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LE RÊVE INITIAL

solen relation avec le % de pente•

angle de repos des sols ▪

nature du sol•

perméabilité•

Exemple de pente suivant la réglementation lorsqu’il n’y a aucun danger de glissement de terrain

Maximum 45° Maximum 1,2 m

1

1

Exemple de pente suivant l’angle de repos et la nature du terrain

H < 3 m

Ø

15

Roc solide 90° S. O.Roc tendre 55° 55°Argile-sable 45° 30°Argile 45° 20°Gravier 35° 30°Sable 30° 20°Silt 25° 10°Tourbière 20° 10°

Angle de repos approximatif (Ø)

Nature du sol Sol sec Sol submergé

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LE RÊVE INITIAL

soldifférentes couches de sol•

sondages nécessaires ▪

si remblais, provenance des sols•

terre de surface ou autre ▪

vivants ou inertes ▪

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LE RÊVE INITIAL

FlorE ExisTaNTE

Sisolexistant,observerlaflore•qui réussit bien

Observerlafloreenvironnante•

bassin de semences annuelles ▪

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LE RÊVE INITIAL

usagErs du siTE

comportements humains sur le •site

Risque d’érosion:•

piétinement élargi ou concentré ▪

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LE RÊVE INITIAL

Établir les objectifs du projet•

naturalisation ▪

verdissement ▪

aménagement paysager ▪

illustrer les résultats anticipés•

Valider le budget disponible•

coMMunication aVec Le cLient

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LE RÊVE INITIAL

Établir l’échéancier projeté : •planification+travaux

Définirexigencesdutyped’appel•d’offres travaux

négocier la surveillance des •travaux

essentielle, l’exiger du client ▪

coMMunication aVec Le cLient

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LE RÊVE INITIAL

PrécisEr lEs objEcTiFs

évaluaTioN budgéTairE EN coNTiNu déFiNira :

techniques de stabilisation•

Matériaux•

densité de plantation•

calibre des végétaux•

conception du pRojet

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LE RÊVE INITIAL

sTabiliTé dEs sols

pente à remodeler?•

pente gazonnée max 33% ▪

pente plantée max 50% ▪

au-delà : ouvrage de stabilisation ▪combinée

conception du pRojet

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LE RÊVE INITIAL

sTabiliTé dEs sols (suite)

pression pour mettre pente + forte ▪provient souvent des clients et -consultants

responsabilité professionnelle -

aviser clients dès le départ -

conception du pRojet

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LE RÊVE INITIALconception du pRojet

sTabiliTé dEs sols (suite)

pression pour mettre pente + forte ▪sinon choisir technique plus stable -

stabilité d’une pente trop forte = -éphémère:

érosion et/ou glissement terrain ▪

reprise végétaux plus faible car ▪manque d’eau

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LE RÊVE INITIAL

Profildepenteàfavoriser•

plateau intermédiaire ▪

enrochement ▪

déblai du haut de talus pour pente ▪plus douce

techniques de stabilisation•

en fonction du sol à gérer ▪

conception du pRojet

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LE RÊVE INITIAL

draiNagE

gestion des eaux de ruissellement à •faire

eau de pluie en amont•créer petit replat pour rétention ▪temporaireetinfiltration

si concentration de l’eau à un endroit•prévoir cascade + enrochement ▪

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LE RÊVE INITIAL

draiNagE (suite)

penser à une bande d’interception •perpendiculaire au drainage si :

talus trop long, eau accumule trop ▪d’énergie

pente trop forte ▪

plateau, enrochement… ▪

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LE RÊVE INITIAL

sol

couches de sols en fonction angle de •repos des sols

couches de sol•

peut être problématique si ▪sous terreau de surface, sol est imperméable

couche du dessus peut glisser lorsque -saturée d’eau

prévoir ancrage au moyen de piquets -+ bandes d’interception

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LE RÊVE INITIAL

sol (suite)

nature du sol : •

choix des végétaux en conséquence ▪

si sol pauvre ▪ prévoir ajout d’une couche de terreau -

idéalement 150mm mais cher ▪

50mmpeutsuffirepour ▪ensemencement

ensemencement direct non ▪recommandé

sert à rendre vivant le sol aussi ▪

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LE RÊVE INITIAL

sol (suite)

nature du sol (suite) : •

si sol pauvre ▪favoriser amendement de sol plutôt -que remplacement

plus environnemental ▪

plus économique ▪

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LE RÊVE INITIAL

végéTaux

choix en fonction de :•

rusticité ▪

nature du sol ▪

% de pente ▪

humidité du sol ▪

ensoleillement ▪

vent ▪

conditions urbaines ▪

conditions hydrologiques (berges) ▪

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LE RÊVE INITIAL

végéTaux (suite)

utiliser au moins 3 références pour •valider choix

% réduit d’utilisation de plantes non •connues

Distinguerplantesfixantlessolset•celles tolérant conditions de talus

penser en terme de strates : arbres, •arbustes, herbacées

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LE RÊVE INITIAL

végéTaux (suite)

penser au besoin de stabilisation pour •les racines

arbres : système racinaire de ▪surface, moyen, profond

arbustes : système racinaire agressif ▪ou ordinaire

herbacées : système racinaire ▪agressif ou ordinaire

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LE RÊVE INITIAL

végéTaux (suite)

préférable de choisir espèce à •croissance rapide

compétitionne mieux les herbes ▪indésirables

système racinaire plus agressif ▪

penser à la capacité de se •réensemencer si nécessaire

conception du pRojet

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LE RÊVE INITIAL

végéTaux (suite)

plantation dans un nouvel •environnement

de pépinière à un sol moins ▪accueillant

prévoir champignons mycorhiziens ▪

Alliance bénéfique

Depuis 450 millions d’années, les champignons mycorhiziens se retrouventnaturellement dans le sol. Ces champignons jumelés à la plante appelée mycorhize (dugrec « mukês » pour champignon et « rhiza » pour racine) forment une étroitesymbiose. Cependant, dans la plupart des sols altérés par la construction résidentielleou par des pratiques culturales intensives avec fertilisation élevée contenant despesticides et autres produits chimiques, la quantité de mycorhizes a considérablementdiminué, les rendant insuffisantes pour procurer un effet significatif sur la croissancedes plantes.

En s’associant au système racinaire des plantes, les champignons mycorhiziens créentun réseau dans le sol permettant d’accroître la capacité d’absorption de l’eau et deséléments nutritifs comme le phosphore, le cuivre et le zinc. Ceci ayant pour effetd’améliorer la croissance et d'assurer le développement rapide des racines et desplantes.

Vue microscopique d’uneracine non mycorhizée

Vue microscopique d'uneracine mycorhizée

Les mycorhizes constituent un excellent moyen pour…

Assurer un établissement 2x rapideUne plante avec mycorhize occupe l’espace plus rapidement grâce à l’extensionspectaculaire du réseau racinaire.

Réduire les besoins en arrosage de 30%Une plante avec mycorhize a une plus grande capacité d’absorption de l’eau.

Accroître la survie de 75%Une plante avec mycorhize a une plus grande capacité d’absorption des élémentsnutritifs présents dans le sol. Résultat : des végétaux en meilleure santé, plus vigoureuxet plus résistants aux stress.

Augmenter l’absorption du phosphore du sol au détriment des algues bleuesJusqu’à 80 % du phosphore absorbé par les plantes se fait par les mycorhizes.

Améliorer la structure du sol et prévenir l’érosionLes mycorhizes d’une plante retiennent les particules du sol ensemble, ce qui permetde réduire le ruissellement et l’érosion. De plus, l’amélioration de la structure du sol parles mycorhizes entraîne une meilleure pénétration de l’eau de l’ordre de 25 %, freinantainsi l’effet d’érosion et stabilisant le sol.

Tout savoir sur la Mycorhize, bénéfices, application et recherche et dével... http://www.usemyke.com/mycorisef/mycorhizes/mycorhizes.html

1 sur 2 2010-11-16 11:43

Alliance bénéfique

Depuis 450 millions d’années, les champignons mycorhiziens se retrouventnaturellement dans le sol. Ces champignons jumelés à la plante appelée mycorhize (dugrec « mukês » pour champignon et « rhiza » pour racine) forment une étroitesymbiose. Cependant, dans la plupart des sols altérés par la construction résidentielleou par des pratiques culturales intensives avec fertilisation élevée contenant despesticides et autres produits chimiques, la quantité de mycorhizes a considérablementdiminué, les rendant insuffisantes pour procurer un effet significatif sur la croissancedes plantes.

En s’associant au système racinaire des plantes, les champignons mycorhiziens créentun réseau dans le sol permettant d’accroître la capacité d’absorption de l’eau et deséléments nutritifs comme le phosphore, le cuivre et le zinc. Ceci ayant pour effetd’améliorer la croissance et d'assurer le développement rapide des racines et desplantes.

Vue microscopique d’uneracine non mycorhizée

Vue microscopique d'uneracine mycorhizée

Les mycorhizes constituent un excellent moyen pour…

Assurer un établissement 2x rapideUne plante avec mycorhize occupe l’espace plus rapidement grâce à l’extensionspectaculaire du réseau racinaire.

Réduire les besoins en arrosage de 30%Une plante avec mycorhize a une plus grande capacité d’absorption de l’eau.

Accroître la survie de 75%Une plante avec mycorhize a une plus grande capacité d’absorption des élémentsnutritifs présents dans le sol. Résultat : des végétaux en meilleure santé, plus vigoureuxet plus résistants aux stress.

Augmenter l’absorption du phosphore du sol au détriment des algues bleuesJusqu’à 80 % du phosphore absorbé par les plantes se fait par les mycorhizes.

Améliorer la structure du sol et prévenir l’érosionLes mycorhizes d’une plante retiennent les particules du sol ensemble, ce qui permetde réduire le ruissellement et l’érosion. De plus, l’amélioration de la structure du sol parles mycorhizes entraîne une meilleure pénétration de l’eau de l’ordre de 25 %, freinantainsi l’effet d’érosion et stabilisant le sol.

Tout savoir sur la Mycorhize, bénéfices, application et recherche et dével... http://www.usemyke.com/mycorisef/mycorhizes/mycorhizes.html

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conception du pRojet

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LE RÊVE INITIAL

végéTaux (suite)

calibre :•

en fonction du budget disponible ▪

gros arbres ne stabilisent pas plus vite ▪jouent un rôle visuel important -

préférable de varier ▪

choisir en fonction: ▪de l’état racinaire des plantes (pots vs -mottes)

de l’urgence de la stabilisation -

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LE RÊVE INITIAL

végéTaux (suite)

entretien : penser au niveau •demandé et nécessaire

en berge : plantes indigènes •seulement

conception du pRojet

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LE RÊVE INITIAL

PhyToTEchNologiE/TEchNiquE

stabilisation de sol – en surface•

pente douce : ensemencement ▪

pente moyenne : ensemencement ▪avecfixateur

pente forte : ensemencement avec ▪tapis de contrôle d’érosion

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LE RÊVE INITIAL

PhyToTEchNologiE/TEchNiquE

stabilisation de sol – intermédiaire•par système racinaire ▪plantation : lit continu ou en isolé ▪

pots : idéal, résultat rapide, peu de -perte, chermottes : ok si arrachage selon les -normes, chermulticellules, racines nues et boutures: -

pratique pour couvrir grande surface ▪prévoirgrandepertedoncdensifier ▪prévoir bonne humidité ▪

conception du pRojet

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LE RÊVE INITIAL

PhyToTEchNologiE/TEchNiquE

stabilisation de sol (suite)•

berges: ▪fagots -

fascines -

matelas de branches -

boudins (envirolog) -

Guide des bonnes pratiques, chapitre 7, Protection des rives, du littoral et des plaines inondables-Édition 2005

FAGOTSà

Technique simple

Définition Le terme « fagot » désigne un arrangement de branches solidement attachées ensemble de façon à former un boudin uniforme. Les boudins sont maintenus en place par des piquets profondément enfoncés dans le sol. Ils sont déposés sur le talus, parallèlement aux courbes de niveau, de manière à créer une barrière protectrice.

Champs d’application

Cette technique peut protéger efficacement une longue pente forte qu’on ne peut adoucir, et qui est affectée par une érosion faible à moyenne. Dès leur mise en place, et bien avant que la végé-tation n’ait repris, les fagots forment une struc-ture naturelle qui joue le rôle de filtre en retenant les matériaux granulaires tout en laissant passer l’eau.

On utilise également cette technique pour stabili-ser la base ou la pente d’un talus affecté par une érosion faible à modérée.

Matériaux

15 à 20 segments de tige sont généralement requis pour confectionner le fagot. Les tiges doivent avoir un diamètre de 2 à 4 cm et une lon-gueur de 1,5 à 2 m.

4 attaches (cordes, fils métalliques, attaches de nylon) doivent être utilisées pour lier un fagot.

2 à 3 piquets de bois ou de métal sont utilisés pour maintenir un fagot en place. Ils doivent mesurer environ 1 m de longueur.

Mise en place

La confection d’un fagot exige qu’on rassemble les tiges taillées en croisant successivement le bout branchu d’une tige avec le bout non bran-chu d’une autre tige. Par la suite, on attache cet amas de branches à tous les 40 à 50 cm, de façon à former un boudin compact d’environ 2 m de longueur et de 20 à 30 cm de diamètre.

Disposer les fagots parallèlement aux courbes de niveau, en commençant par la base de la pente à stabiliser.

Creuser une tranchée d’une profondeur équiva-lente aux 2/3 de l’épaisseur du fagot et y déposer les fagots.

Fixer les fagots solidement à l’aide des piquets et perpendiculairement à la surface du talus. L’espacement entre les piquets doit être d’envi-ron 75 cm.

Recouvrir les fagots avec de la terre immédiate-ment après les avoir fixés; compacter le sol pour que les branches soient toutes en contact avec la terre et arroser.

Sur chaque rang, croiser ensemble l’extrémité de chacun des fagots sur une longueur d’au moins 30 cm. Attacher solidement les bouts des fagots ainsi croisés à l’aide d’attaches.

L’espacement entre les rangs de fagots varie de 1 à 2 m selon la problématique d’érosion.

Les fagots sont déposés dans une tranchée et fixés au sol à l’aide de tiges métalliques.

Ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs 3

Guide des bonnes pratiques, chapitre 7, Protection des rives, du littoral et des plaines inondables-Édition 2005

FASCINESFASCINES

Technique simple Technique simple

DéfinitionDéfinition

Phot

o : A

rgus

Le terme « fascine » désigne un arrangement de branches placées dans le même sens et solidement fixées entre deux alignements paral-lèles de pieux.

Champs d’application Généralement, une seule rangée de fascines est appliquée dans le bas d’un talus. Cette technique est recommandée pour contrer les problèmes d’érosion moyenne à sévère. Toutefois, elle ne s’applique pas dans le cas des talus très hauts et abrupts soumis aux vagues de vent ou de batillage.

Matériaux

30 à 40 segments de tige sont généralement requis pour couvrir 1 m linéaire. Leur diamètre doit varier de 2 à 4 cm et leur longueur de 1 à 2 m.

2 pieux de cèdre ou 2 piquets métalliques doi-vent être utilisés pour fixer 1,2 m linéaire de fascines. Leur longueur doit être d’environ 1 à 1,5 m et leur diamètre de 8 à 10 cm.

Environ 3 m de fil galvanisé seront nécessaires pour attacher 1 m de fascines aux pieux.

Mise en place

Enfoncer les pieux verticalement. L’espacement entre les pieux d’une même rangée ne doit pas dépasser 1,2 m.

Deux rangées de pieux sont nécessaires pour fixer les fascines. L’espacement entre les deux rangées de pieux est d’environ 30 cm.

Disposer les branches entre les deux rangées de pieux, en prenant soin de superposer les extrémi-tés des branches à installer avec celles déjà pla-cées.

Lors de la pose, prendre soin de bien tasser les branches entre les pieux, de manière à obtenir un ouvrage très compact. Il est important d’incorpo-rer de fines couches de terre entre les branches.

Une fois les fascines installées, relier perpendiculairement les pieux avec le fil métallique afin que les branches restent en place.

Pour éviter que les branches ne se dessèchent, étendre de la terre aux endroits où elles ne sont pas suffisamment enfouies.

Généralement, une seule rangée de fascines est appliquée dans le bas d’un talus

Ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs 4

Guide des bonnes pratiques, chapitre 7, Protection des rives, du littoral et des plaines inondables-Édition 2005

MATELAS DE BRANCHES Technique simple

Définition

Le terme « matelas de branches » désigne un arrangement de branches déposé sur la pente et retenu à l’aide d’un fil métallique. Les branches utilisées pour la confection du matelas sont placées parallèlement à la pente.

Champs d’application

Cette technique est recommandée pour protéger les rives fortement menacées ou dégradées par l’érosion fluviale. Son action protectrice est immédiate. Elle permet d’améliorer l’efficacité de la reprise et le renforcement du sol, en réduisant les risques de ravinement.

On l’utilise généralement de façon combinée avec d’autres méthodes à la base du talus telles que l’enrochement, les fascines et les fagots.

Matériaux

20 branches sont généralement requises pour couvrir une superficie de 2 m2. Leur diamètre doit varier de 1,5 à 3 cm et leur longueur de 2 à 2,5 m.

2 piquets d’une longueur de 1 m et du fil métal-lique galvanisé (8 m de longueur) de 2 à 3 mm de diamètre sont nécessaires pour tenir en place 1 m2 de matelas de branches.

1 m2 de natte en fibres naturelles (telle que de la fibre de jute) peut être utilisé (facultatif).

Mise en place

Pour recevoir le matelas de branches, la surface de la pente doit être la plus régulière possible. Pour ce faire, et dans les cas où aucun adoucisse-ment de pente n’a été fait, il est recommandé d’excaver le talus sur une profondeur de 15 cm pour toute la surface d’installation du matelas. On doit toujours commencer ces travaux par le bas de la pente.

Disposer les branches dans le sens de la pente, de façon à recouvrir complètement la section de pente excavée, sur une épaisseur de 10 à 15 cm selon la sévérité de l’érosion. Alterner successi-vement l’orientation des tiges.

L’extrémité inférieure du matelas de branches doit être insérée dans le talus ou sous les fascines ou fagots placés à la base du talus.

Recouvrir légèrement les branches avec de la terre et les recouvrir par la suite avec la natte, s’il y a lieu.

Enfoncer les piquets à travers la natte et les bran-ches. La distance entre les piquets doit être d’environ 1 m.

De façon à former un treillis protecteur, déployer le fil métallique entre les piquets d’ancrage, tel qu’indiqué sur le schéma. Le tout ressemble à un grillage en forme de X. L’ouvrage doit former un ensemble compact où les branches sont forte-ment appuyées contre le sol.

Ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs 5

conception du pRojet

fagots

facines

matelas de branches

matelas de branchesboudinsboudins

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LE RÊVE INITIAL

PhyToTEchNologiE/TEchNiquE

Plantesfixatricesd’azote•

symbiose avec bactéries procaryotes ▪

captent azote de l’air ▪

propre à la famille des légumineuses ▪(Fabacées)

permettent aux autres plantes de ▪mieux croître

permet d’améliorer les sols pauvres ▪

conception du pRojet

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LE RÊVE INITIAL

PhyToTEchNologiE/TEchNiquE

création de fraîcheur•

arbres + gros arbustes pour leur ▪feuillage :

sur les surfaces minérales -

sur les autres végétaux -

sur l’eau d’un lac -

vignes pour murs, enrochement et ▪perré

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LE RÊVE INITIAL

PhyToTEchNologiE/TEchNiquE

Évapotranspiration•

bassinsderétentionetd’infiltration ▪soutire une quantité de l’eau de pluie -récupérée

un gros arbre peut libérer jusqu’à 350 -litres d’eau qu’il puise à même le sol en une seule journée (selon arbres canada)

retourne l’humidité dans l’air -

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LE RÊVE INITIAL

PhyToTEchNologiE/TEchNiquE

Filtration•

Danslecasdemaraisfiltrantsou ▪d’étangs

phytorémédiation•

permet de soutirer des contaminants ▪du sol

sols contaminés doivent être traités ▪sur terrain plat

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LE RÊVE INITIAL

Faits en régie interne•

Faits par entrepreneurs•

avec ou sans expérience : ▪pas la même approche -

exiger des références dans l’appel -d’offres

de qualité ou non : ▪pas la même approche -

demander présence d’horticulteurs -

supeRVision des tRaVaux

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LE RÊVE INITIAL

Végétaux et l’ensemencement :•

partie du travail peu considérée par ▪entrepreneurs généraux

faitsàlatoutefin ▪de l’échéancier, de la saison, du projet -

supeRVision des tRaVaux

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LE RÊVE INITIAL

Réunion de démarrage: •

établir clairement exigences et ▪attentes

éléments non négociables : -échéancier, substituts…

qualité et provenance terreau / -amendement

qualité et provenance des végétaux -

supeRVision des tRaVaux

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LE RÊVE INITIAL

Réunion de démarrage (suite): •

Définirunéchéanciernonnégociable ▪mais réaliste

période de réalisation des travaux : -

déjà dans documents d’appel ▪d’offres

prévoir d’avance les pertes de temps -

aucune acceptation si périodes non -respectées

supeRVision des tRaVaux

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LE RÊVE INITIAL

chantier:•

suivi serré, surtout aux étapes clefs: ▪acceptation des matériaux -

Nivellementduprofilbrut -

Nivellementfinal -

plantation -

entretien -

s’ajuster aux conditions de site•

adapter les techniques mais pas les ▪résultats

supeRVision des tRaVaux

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LE RÊVE INITIAL

essentiel pour apprendre•

bilan faibles résultats vs bons coups •

aVant

apRès

suiVi des tRaVaux

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