LA SIDÉRATION P - Alpes et Midi

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L’hebdomadaire des Hautes-Alpes et de la Vallée de l’Ubaye ALPES ET MIDI - B.P. 194, 05005 GAP cedex Tel. 04.92.53.50.86 - Fax 04.92.53.35.60 e-mail : [email protected] - Site web : www.alpes-et- midi.fr N° de commission paritaire 0420 I 79503 N° 4957/11157 31 décembre 2020 LA SIDÉRATION P.6 LE RETOUR AUX SOURCES P.9 MONTEGNÈVRE S’EST PRÉPARÉE P.15 Fondé le 1er juillet 1932, a succédé au COURRIER DES ALPES fondé le 1er juillet 1849 1.00 €

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L’hebdomadairedes Hautes-Alpeset de la Valléede l’Ubaye

ALPES ET MIDI -B.P. 194,05005 GAP cedexTel. 04.92.53.50.86 - Fax 04.92.53.35.60e-mail : [email protected] - Site web : www.alpes-et-midi.frN° de commission paritaire 0420 I 79503

N° 4957/1115731 décembre 2020

LA SIDÉRATION P.6

LE RETOUR AUX SOURCES P.9 MONTEGNÈVRE S’EST PRÉPARÉE P.15

Fondé le 1er juillet 1932, a succédé au COURRIER DES ALPES fondé le 1er juillet 1849

1.00 €

2 31 DÉCEMBRE 2020

ACTIVITÉS SONNANTES À L’ÉCOLE MATERNELLE DES ALBERTS

L ors de la dernière semaine d’école 2020, les élèves de l’école maternelle des Alberts ont préparé

les décorations de Noël en confectionnant des cloches de papier et de carton riche-ment décorées. En fait cette activité, dans le cadre d’une progression pédagogique très élaborée, fut l’occasion de présenter aux écoliers un petit patrimoine qui est pour-tant bien présent dans leur école et à proxi-mité dans le clocher de l’église : des vraies cloches qui sonnent !

Ce projet a été initié en 2019 par Bruno Berton, professeur et directeur de l’école des Alberts, et Denis Vialette, anima-teur du projet « Horloges d’Altitude ». L’idée était de s’appuyer sur le patrimoine campanaire qui entoure l’école pour abor-der des notions de musique, de technologie, de poids, de mesure, de chaleur, de calcul, d’histoire et de conte…

Lundi 14 décembre, les élèves ont pu sonner pour la première fois la petite cloche de leur école grâce à une nouvelle cordelette installée avec précaution. Chaque élève, à tour de rôle, a pu faire tinter les deux grandes cloches de l’église grâce à un boîtier électronique présent dans la nef. Après ce concert, les petits écoliers ont pu voir et écouter un conte illustré de somptueux dessins défilant dans un théâtre de poche : l’histoire d’Esméralda la souris du clocher, mise en scène par Sylvie Damagnez ! La fin du conte et la sortie des élèves furent accompagnées par la volée des cloches que les enfants, très enthousiastes, voyaient se balancer vigou-reusement au travers des ouvertures du clocher, le tout sous un soleil radieux et un panorama enneigé.

Un grand merci à l’ensemble des acteurs de ce projet, en particulier à Sylvie Damagnez et Lilou pour ce conte inédit, à Emilie Noé pour son aide aux activités

scolaires, à la mairie de Montgenèvre pour la restauration du petit système campa-naire de l’école, à Jean-Yves Montalais pour la fabrication de la corde en chanvre, à Bernard Prunier pour la confection des livrets du conte offerts aux enfants, à Vincent Bretez pour l’étude campanaire et à Patrice Fauré pour la création numérique de la visite virtuelle du clocher des Alberts qui a permis aux élèves de se déplacer dans l’édifice et de voir les cloches... en sécurité… avec les yeux seulement.

Visite virtuelle du clocher des Alberts sur le lien suivant : http://projet.hda.free.fr/_visites_virtuelles/_les_alberts/index.html

PLAN DE RELANCE : L’ÉTAT INVESTIT 13.7M€ DANS LES HAUTES-ALPES19 projets retenus pour 13,7 millions d’euros

Le Plan de Relance annoncé par le gouvernement le 3 septembre 2020 prévoit un vaste programme de rénovation énergétique des bâtiments publics de l’État et de ses opérateurs. C’est une enveloppe de 13,7 millions d’euros dont bénéficient les Hautes-Alpes pour le financement de 19 chantiers, sur une enveloppe globale de 4 milliards d’euros.

« Le Gouvernement a pris en compte l’équilibre territorial du Plan de Relance, et notre territoire rural est particulièrement bénéficiaire de ces investissements. J’ai veillé à ce que les dossiers présentés dans les Hautes-Alpes soient accompagnés. Ainsi, 19 sites ont été retenus et profiteront d’une enveloppe globale de 13.7 M€ » spécifie Claire Bouchet, Députée des Hautes-Alpes.

« Le Plan de Relance est une formidable opportunité pour rendre l’État exemplaire en rénovant ses propres bâtiments. C’est un impératif écologique, d’économies financières et de soutien aux PME et TPE du bâtiment à qui profiteront ces chantiers. Il met un coup d’accélérateur à la transition écologique dans le département » souligne la Préfète des Hautes-Alpes, Martine Clavel.

Ces investissements vont à la fois permettre de soutenir le secteur de la construction en générant au niveau local, de multiples chantiers bénéficiant à l’en-semble du tissu des entreprises du BTP, et de réduire l’empreinte énergétique des bâtiments publics en proposant une action rapide et significative sur les consomma-tions énergétiques. Les écoles, les universités et les bâtiments de l’État représentent 100 millions de mètres carrés et sont responsables de 1/4 des émissions de gaz à effet de serre en France.

L’objectif est donc d’investir massivement dans la rénovation énergétique des bâtiments publics de l’État, qu’il s’agisse des administrations, des bâtiments des forces armées et des forces de sécurité intérieure ou encore de l’enseignement supérieur et la recherche. Les montants de ces rénovations varient entre 10 000 € environ pour la plus modeste et plus de 10 000 000 € pour la plus importante.

Sont concernés : - A Gap : 12 sites dont, L’Inspection Académique, la Direction Départementale

des Territoires, la Direction Départementale de la Cohésion Sociale et de la protec-

tion des Populations (DDCSP), la Préfecture, l’AFPA, l’ONF, la Gendarmerie Natio-nale, le Tribunal Judiciaire, La Direction Générale des Finances publiques (DGFIP), le 4ème Régiment de Chasseurs,

- A Briançon : 3 sites dont, Le Parc national des Ecrins- A La Chapelle-en-Valgaudemar : un site : Le Parc national des Ecrins- A Ancelle : 2 sites des bâtiments de l’Armée de l’Air- A Guillestre : un site

« Au-delà de leur intérêt pour la protection de notre environnement, ces investissements immenses permettront également d’améliorer les conditions de travail des agents et d’ac-cueil du public » se félicite Claire Bouchet.

1ère sonnerie de l’école... depuis bien long-temps

Les élèves avec Bruno Berton et Emilie Noé

331 DÉCEMBRE 2020

ses clients. Antoine travaille également l’inox, notamment pour ses clients professionnels dans la restauration. Pour les amoureux des couteaux, il en propose en lame damassée, obtenue par un procédé de fonte. La réalisa-tion d’une telle lame nécessite l’assemblage de plusieurs couches d’aciers soudés entre eux puis repliés les uns sur les autres à l’image d’une pâte feuilletée, ce qui implique une dexté-rité, savoir-faire et patience. Le couteau devient alors œuvre d’art.

Du plus petit objet au plus grand …Sa passion débordante l’amène également à

travailler des pièces plus importantes comme des tables, des chaises et plus généralement du mobilier qu’il réalise, à la demande, en acier et bois. C’est aussi ce qu’il souhaite développer dans la vallée de la Vallouise pour une clientèle de particuliers et de professionnels.

Atelier Antoine Olivi, forgeron coutelier - Zone D’activités « les Clots » à Vallouise-Pelvoux - Tél. 06 65 56 71 48 - Facebook Antoine OLIVI

Gaëlle Moreau

ALPES ET MIDI, Allée du Torrent, Zone Tokoro, 05005 GapS.A.S au capital de 110 000 €. Durée : 90 ans à compter du 1er janvier 1987

Journal habilité à publier les annonces légales dans le département des Hautes-Alpes.

Président-Directeur général et Directeur de la publication : Yves MONNIER - Fondateur : Louis JEAN

Numéro de commission paritaire 0420 I 79503 - ISNN : 1142-3404

Imprimerie Méditerranée Offset Presse à Vitrolles - Dépôt légal 1-1975

Standard / Abonnement / Annonces Légales : 04 92 53 50 86Publicités (Cyrielle Vercueil) : 04 92 53 62 64Rédaction (Claudine Usclat) : 04 92 53 62 63

Yves Monnier (directeur de la publication) : 04 92 53 54 54Télécopie : 04 92 53 35 60

e-mail : [email protected]

B.P. 194, 05005 GAP CEDEXC.C.P. MARSEILLE 746 A

BULLETIN D’ABONNEMENTAbonnement Réabonnement

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ABONNEMENT PAPIER34 €/ 1 an – 52 n°64 € / 2 ans -104 n°

ABONNEMENT PAPIER + INTERNET38 € / 1 an – 52 n°72 € / 2 ans – 104 n°

Photos de couverture : 1. Risoul a tenté de faire face à la crise sanitaire et à la fermeture imposée de ses remontées mécaniques pour ce début de saison... Voyons comment. 2. Dénouement d’Histoire d’Eau pour la CCB... 3. Montgenèvre affiche le résultat de plusieurs de ses travaux.

Bulletin à renvoyer avec votre règlement : * Par chèque, à l’ordre d’Alpes et Midi

ETAT CIVILNaissancesAdam ABDI, fils de Kais et Manel SLITI, GapEliot ARNOUX, fils de Adrien et Bulle JUNG,

EmbrunNahïl AÏT ADDI, fils de Rachid et Safâa SLITI, GapTimothé BORNAND, fils de Jonathan et Sandra

GARNIER, CurbansYanis BOUZID, fils de Hicham et Nessrine BOU-

ZIANI, Laragne-MontéglinLouise CAPEL VANVOOREN, fille de Pierre et

Anaïs, NeffesÉlina CLAVEL, fille de Julien et Laëtitia HUBERT,

RambaudLenny DELARUE MONARDO, fils de Mickaël et

Aurélia, GapThéa EYRAUD RICHARD, fille de Jack et Alison,

GapCharlotte FESTA, fille de Hugues et Marion NICO-

LETTI, Saint-Bonnet-en-ChampsaurLenzo GRAZZIOLI, fils de Jérémy et Marine SAILLY,

EmbrunValentina IWEINS, fille de Morgan et Emel ZOGHBI,

La Roche-des-ArnaudsLya LELIÈVRE COPIN, fille de Florian et Sacha,

VeynesPaco MASTROLORENZO, fils de Grégory et Carine

FOURNIER, GapTaho MOLINA ISSARTEL, fils de Adrien et Romane,

Saint-PonsAlécio PETRICOLA NIOX, fils de Arnaud et Flo-

rence, GapGaspard PINAUD, fils de Rémi et Marion SEMET,

GapAva ROUX RIZZI, fille de Arnaud et Antinéa, GapLowen TARQUIS FERRU, fils de Christophe et

Meritxell, Saint-Bonnet-en-ChampsaurDécèsGaston LATIL, 82 ans, magasinier retraité,

Laragne-Montéglin Pierre SARLIN, 92 ans, arboriculteur retraité, Claret Robert PEYRON, 75 ans, agriculteur retraité,

Savines-le-Lac Michel FERT, 89 ans, artisan dépanneur retraité, Tal-

lard Antoine PASQUALINI, 95 ans, agent SNCF retraité,

Gap Abdelkader SALHI, 56 ans, Gap Antoinette LÉOUFFRE, veuve PARA-AUBERT, 94

ans, agricultrice retraitée, Sigoyer Marcel REZLER, 87 ans, commerçant retraité,

Laragne-Montéglin Marie ESTACHY, 86 ans, infirmière retraitée, Saint-

Étienne-le-Laus Marie-Thérèse FEBVRE, 88 ans, militaire retraitée,

Gap Simonne GRIMAUD, veuve GRAS, 88 ans, aide-soi-

gnante retraitée, Gap Marie ALVÈS, veuve WINLING, 70 ans, militaire

retraité, Château-Arnoux-Saint-Auban Chantal BAUGARD, épouse MASSÉ, 73 ans, com-

merciale retraitée, Lardier-et-ValençaSimone GIRAUD, 89 ans, femme de ménage retrai-

tée, Gap Gilbert SOMAINI, 73 ans, réparateur électronique

retraité, Veynes Roger FRAYSSE, 78 ans, ouvrier agricole retraité,

Aspres-sur-Buëch Olga CÉARD, veuve DISDIER, 93 ans, commerçante

retraitée, Gap Jean-Pierre MORALES, 85 ans, maçon retraité,

Serres Roger MOURRIER 88 ans, employé de banque

retraité, Serres Françoise RANGUIS, veuve ARAGONA, 66 ans,

laborantine retraitée, Gap

DE LA FORGE AU COUTEAU« C’est en forgeant que l’on devient forgeron ». Célèbre maxime que s’est approprié Antoine, jeune coutelier

installé à Vallouise-Pelvoux dans les Hautes-Alpes. Un CAP de ferronnerie en poche, il abandonne ce métier pour travailler comme saisonnier. Au fil de ses bricolages, la ferronnerie le rappelle à ses bons souvenirs et c’est la coutellerie qu’il souhaite approfondir. De lectures en tests, Antoine devient coutelier autodidacte.

L’art du couteauSa spécialité le couteau « brut de forge ».

Symbole d'un artisanat traditionnel, fait avec passion, le couteau brut de forge respire la simplicité, l'efficacité et l'authenticité.

Réalisés d'une pièce, sans machine, tout à la pince et marteau, ce sont des objets qui trans-portent la marque de leur fabricant vers les mains de leur propriétaire.

A la fois rustiques, élégantes, et originales, les lames " brutes de forge " tranchent sans pareil. Pour continuer dans cet esprit, Antoine Olivi, travaille essentiellement ses couteaux à partir de matériaux de récupération, l’acier (ancien ressort de machines, notamment) et le bois ramassé en forêt. De ses origines corses il a commencé avec du buis et cherche de nouvelles essences locales pour offrir à ses clients des couteaux solides et originaux. Pour un couteau pliant, il lui faudra entre 15 et 30 h de travail et moins de 6 h pour un couteau fixe.

Le résultat est à la hauteur de sa passion, un couteau unique, fabriqué sans gabarit avec des finitions adaptées à la demande de

C’est en forgeant que l’on devient forgeronLa spécialité d’Antoine est le couteau « brut de forge ».

Pour un couteau pliant, il faudra à Antoine entre 15 et 30 h de travail

4 31 DÉCEMBRE 2020

LE LOTO DU PATRIMOINE CONTINUE

D éjà près de 20 millions d’euros de recettes pour la Mission de Stéphane Bern grâce au Loto du patrimoine.

Après les 5 tirages Loto du mois de septembre et 9 semaines de vente des tickets à gratter illiko® Mission Patrimoine. Les candidatures pour être sélectionnées en tant que site emblé-matique régional lors de la prochaine édition devaient être déposées avant le 15 décembre 2020.

La Mission Patrimoine a déjà permis de collecter près de 20 M€ qui seront reversés à la Fondation du patrimoine pour restaurer les sites lauréats en 2020. Les tickets à gratter illiko® Mission Patrimoine à 15 € sont toujours en vente. Ils permettent aux joueurs de gagner jusqu’à 1,5 M€ et de doter encore plus les porteurs de projets pour de belles restaura-tions ! (1,76 € reversé par ticket acheté avec l’édition 2020, contre 1,52 € pour les éditions précédentes)

Toutes les personnes intéressées peuvent signaler un site en péril, tout au long de l’an-née, sur la plateforme missionbern.fr. La date butoir pour être retenu en 2021 en tant que projet emblématique de sa région était le 15 décembre 2020. Elle est fixée au 28 février 2021 pour la sélection des projets de maillage, un par département en principe. Tous les sites non sélectionnés lors des précédentes éditions restent en lice.

Tous types de patrimoine, de toutes les périodes historiques (du patrimoine archéologique à celui du XXe siècle), sauf le patrimoine mobilier ; patrimoine bâti (immeubles), qu’il soit religieux, castral, agricole, artisanal, industriel, culturel, militaire, une maison d’illustre, rural ou urbain, etc. ; parc ou jardin.

Tous types de propriétaires : collectivité publique (commune, intercommuna-lité, conseil départemental, conseil régional, Etat), association, fondation, congrégation, particulier, entreprise, etc.

Pour être retenu, un projet de restauration doit être présenté ou validé par le propriétaire du bâtiment et le maître d’ouvrage des travaux. Quel que soit le régime de protection ou non du site : patrimoine non protégé, labélisé par la Fondation du patrimoine, inscrit ou classé au titre des monuments historiques.

Les projets sont analysés selon 5 critères : Intérêt patrimonial ou culturel ; Situation de péril de l’édifice (urgence de la restauration au regard de l’étendue des dégradations et de l’état de péril) ; Degré de maturité de l’opération (devis, plan de financement, investissement du porteur de projet) ; Impact du projet sur son territoire (impact des retombées attendues, notamment pour le développement économique, l’attractivité des territoires et le tourisme local, en privilégiant les zones rurales et petites agglomérations, dans un objectif de revitalisation des territoires

et des « cœurs de ville ») ; Situation socio-économique du territoire et du porteur de projet.

Un cadeau d’anniversaire pour les 800 ans de la cathédrale d’EmbrunRappelons que durant les dernières Journées du Patrimoine un chèque symbo-

lique de 240 000 € a été remis à Chantal Eyméoud, Maire d’Embrun, par Bernard Sarlin, Délégué départemental de la Fondation du patrimoine, et Anne-Sophie Jupinet, Directrice Alpes-Provence de la Française des Jeux, en présence de Mmes Danielle Bellon et Bénédicte Brisset, respectivement Déléguée régionale et Directeur admi-nistratif et financier de la Fondation du Patrimoine.

Ce soutien financier de la Mission Patrimoine Stéphane Bern, via la Fondation du Patrimoine, résulte de la sélection de la cathédrale comme projet de restauration emblématique 2020 de la Région Sud.

Les travaux programmés concernent au premier chef la façade Ouest de l’édifice que les affres du temps n’ont pas épargné les pierres d’œuvre. Le coût de cette 1ère tranche expérimentale, conduite sous la supervision de Michel Trubert, Architecte en chef des monuments historiques, est estimé à 2 835 000 euros. L’aide financière de cette 3ème édition de la Mission Patrimoine qui s’est ajoutée aux subventions publiques, ainsi qu’aux dons résultant d’une souscription ouverte en 2019, sous l’égide de la Fondation du Patrimoine, est donc la bienvenue pour la ville d’Embrun, propriétaire de cet édifice religieux, l’un des plus beaux des Alpes dauphi-noises et de la Région Sud et contemporain de Notre-Dame-de-Paris.

Cette distinction, par son rayonnement médiatique, renforce en outre une attrac-tivité territoriale de l’Embrunais et du Département profitable aux secteurs du tourisme et du BTP notamment.

L’autre projet haut-alpin (dit « de maillage ») sélectionné en 2020 : le moulin de Sachas à Villard Saint Pancrace est pour l’instant encore dans l’attente du montant d’aide dont il pourra bénéficier.

Pour faire un don : www.fondation-patrimoine.org/61667. La Fondation du patrimoine fera parvenir à chaque donateur un reçu fiscal.

Devenez bénévole de la Fondation du patrimoine : Qui sommes-nous ? Premier acteur de la générosité en faveur du patrimoine, la Fondation est le partenaire naturel des propriétaires, collectivités, particuliers ou associations, qui se mobilisent pour rendre la France plus belle.

En savoir plus et écrire : www.fondation-patrimoine.org - [email protected]

La Fondation du Patrimoine a remis un chèque symbolique de 240 000 euros à la ville d’Embrun (© Fondation du patrimoine)

531 DÉCEMBRE 2020

Décembre 1920

Archives départementales. M. Faucher, archiviste départemental nous quitte pour le poste plus important d’archiviste de Tarn-et-Garonne à Mon-tauban. Voilà sept ans que M. Faucher était parmi nous ; il s’y plaisait énor-mément et nous l’aurions sans doute conservé longtemps encore si ne s’était trouvée à point un vacance plus avan-tageuse qui le rapproche de son pays d’origine, le Cantal. Notre département y perdra beaucoup ; d’abord parce que M. Faucher s’intéressait énormément aux choses de chez nous, et le Bulletin de la Société d’Etudes, dont il était le se-crétaire érudit, comme nos colonnes ont souvent publié de lui, l’une des études fort savantes et passionnantes d’intérêt pour ceux qui connaissent l’histoire locale, l’autre des faits divers empruntés aux chroniques de l’ancien temps qu’il rapprochait avec beaucoup d’à-propos des évènements de notre époque. Ensuite parce que nous cou-rons le risque de voir le poste d’ar-chiviste départemental pour une ou plusieurs années rester sans titulaire, l’Ecole des Chartes ne fournissant pas assez de candidats aux emplois d’archi-vistes actuellement vacants en France.

Nos compatriotes. Nous appre-nons avec plaisir que M. Georges Bon-nardel, ancien sous-aide-major aux armées, vient de soutenir avec succès devant la Faculté de médecine de Lyon sa thèse de doctorat en médecine. M. le Dr Bonnardel avait pris comme su-jet : L’exérèse chirurgicale des tumeurs malignes de l’épaule par l’amputation interscapulo-thoracique. Le jury compo-sé de MM. Bérard et Nové Josserand, professeurs de clinique chirurgicale, et

de MM. Patel et Tavernier, agrégés, lui a décerné la mention de « Très bien avec félicitations ». M. Georges Bonnardel est un ancien élève du Ly-cée de Gap où il obtint en 1912 le prix d’honneur des lettres de l’Association des Anciens élèves. Nous adressons nos plus vives et plus sin-cères félicitations au nouveau docteur ainsi qu’à son père, M. Victor Bonnar-del, receveur des Contributions indi-rectes en retraite, et à tous les siens.

Conférence au Palace. Jeudi der-nier, devant une salle comble a été inaugurée la série des conférences littéraires dont M. l’Inspecteur d’Aca-démie se propose de régaler, durant l’hiver, le public lettré de notre ville. En ouvrant la séance, M. Rimey, en quelques paroles pleines d’esprit, se-lon son habitude, définit le but qu’il se propose et présenta le conférencier M. Chabrol, professeur de première au Lycée, agrégé de l’Université. Celui-ci, une heure durant, parle de « La Farce » et tint le public sous le charme de sa parole. Puis, furent projetées sur l’écran quelques scènes de la Vie de Molière qui eurent beaucoup de succès. Furent en-suite jouées par trois élèves de l’Ecole supérieure, La Farce du Cuvier, admira-blement bien rendue ; par des élèves anciennes élèves de l’Ecole normale de jeunes filles La Farce du mari qui a épousé une femme muette, très bien interprétée ; enfin quelques scènes des Fourberies de Scapin où M. Chabrol dans le rôle de Scapin et quelques-unes de ses élèves de 1ère récoltèrent une ample moisson d’applaudissements. La seconde confé-rence doit avoir lieu vers le 15 janvier. On y parlera de Beaumarchais et on y jouera le mariage de Figaro, nous dit-on. La vaste salle du Palace sera trop petite pour contenir le public qui s’y précipi-tera.

Décembre 1980

M. Bernard Grasset, nouveau préfet des Hautes-Alpes. M. Hubert Blanc, qui avait pris ses fonctions à la Préfecture des Hautes-Alpes, le 20 mai 1978, a été nommé préfet des Vosges. Son successeur est M. Bernard Grasset,

qui, né le 23 décembre 1933, à La Rochelle , a commencé sa carrière en qualité de chef de cabinet

(il est diplômé des études politiques de Paris) dans les Ardennes. Au mois de novembre 1961, il occupe cette même fonction dans la Haute-Marne. Trois ans après, il est nommé sous-préfet en Guyane, d’où il revient pour effectuer un bref séjour en France, à Digne préci-sément où, d’ailleurs et curieusement, il succède à M. Hubert Blanc. Il repart en-suite pour les territoires d’outre-mer : sous-préfet de Saint-Benoît, à La Ré-union, il devient le secrétaire général de ce département en 1972. Deux ans plus tard, il est conseiller technique au cabinet du Secrétaire d’Etat chargé des T.O.M.-D.O.M., puis adjoint du Direc-teur central de la Sécurité publique. En-fin, chef de cabinet du Ministre des P.T.T., il en sera après le Directeur, jusqu’à ces derniers temps.

Saint-Véran - Tombée dans l’ou-bli depuis 17 ans, « La Pastorale », a été remise à l’honneur pour Noël 1980. Si la Provence est riche de pas-torales, ici ou là, chaque année, il n’en est plus de même dans nos vallées des Hautes-Alpes, et pourtant, autrefois les pièces de théâtre populaires étaient re-présentées en diverses occasions, et il n’était pas une paroisse qui, la veille de Noël, ne tentait en quelques tableaux de représenter la nativité en prélude à la grand’messe de minuit. Les Santons, les crèches toutes prêtes ont remplacé ces veillées de Noël qui permettaient à la population de communiquer, de s’expri-mer aussi, en partant de textes de l’his-toire Sainte ; chaque vallée présentait à sa façon le mystère. A Saint-Véran, des mains pieuses et habiles ont sculpté les santons de bois qui font l’admiration de tous et que les paroissiens conservent et soignent jalousement. La Noël 1980, a été marquée d’une fort belle façon par la population, qui, grâce au dévoue-ment de queyrassins et de quelques-uns de leurs amis, a présenté à côté de la crèche miniature une crèche vivante, une pièce, tirée de la « Pastorale des Santons de Provence », qui n’avait pas été représentée depuis 17 ans. Cette veil-lée populaire et religieuse a connu, cela va sans dire, un grand succès et l’église de Saint-Véran était trop étroite pour contenir tous les fidèles qui ont tenu par leur présence à encourager les acteurs.

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CONTRÔLES SAINT-SYLVESTRE

À l’occasion du réveillon de la Saint-Sylvestre, et alors que le couvre-feu est toujours en vigueur entre 20h et 06h afin de limiter la propagation virale, les contrôles s’intensifieront dans le département des Hautes-Alpes.

Martine Clavel, préfète des Hautes-Alpes, a assisté à un contrôle mené conjoin-tement par les forces de Police et de Gendarmerie ce mercredi 30 décembre à 20h au rond-point du « Petit Collet » à Tallard (RN 85 / Zone commerciale du Rousine). Ce fut l’occasion de présenter le dispositif mis en place notamment pour la soirée du 31 décembre.

6 31 DÉCEMBRE 2020

FAIRE FACE A UNE SITUATION SIDÉRANTE ET HORS CONTRÔLEUne année sans neige, il sait faire ! Le bouleversement climatique, il tente de s’adapter ! Mais une fermeture administrative des

remontées mécaniques… C’est une situation inédite et hors contrôle, une chose sur laquelle personne n’a de prise car c’est du jamais vu. Marc Hutter, Directeur du domaine skiable de Risoul, pour Labellemontagne, explique comment la station s’est armée pour tenter de faire face…

La saison a démarré… … sur le calendrier…

Cette 1ère semaine de vacances frappe lorsqu’on se promène sur le front de neige de Risoul : peu de monde, presque pas de voitures, à peine quelques cris d’enfants, les terrasses vidées non seulement de leur public mais aussi de leurs mobiliers… Le calendrier n’afficherait pas qu’on est en période de vacances scolaires personne ne le supposerait…

« Il y a très peu de vacanciers, en grande majorité ce sont des propriétaires qui sont venus, une trentaine, confirme Marc Hutter, Directeur Labellemontagne pour Risoul. Habituellement pour cette 1ère semaine le taux de remplissage est de + 70%, 5 à 6 000 personnes sont sur le domaine skiable et pour la semaine du Jour de l’An cela monte jusqu’à 9 000… Nous avons fait un sondage auprès de nos propriétaires, 30% seulement ont exprimé le vœu de venir durant cette période et moins de 50% pour la 2ème semaine. »

Quelles conséquences pour Labellemontagne ? Ces vacances de fin d’an-née représentent 25% du chiffre d’affaires pour Risoul. Pas de rentrée d’argent signifie que le délégataire travaille en effectif réduit et que l’activité partielle concerne tout le monde, une trentaine de permanents et 94 saisonniers. « Nous réduisons nos charges au maximum » explique Marc Hutter. Seules 2 dameuses tournent pour l’accès au domaine et la sécurité est assurée à minima, 2 pisteurs et un responsable du secours.

« Mais on continue la production de neige de culture afin de garantir le reste de la saison, dans l’espoir d’ouvrir au 7 janvier, poursuit Marc Hutter. L’annonce de cette

fermeture a été une sidération ! On s’attendait à des restrictions mais pas à l’interdiction d’ouvrir ! Sur un plan économique c’est une catastrophe. Nous réalisons notre chiffre annuel sur 4 mois, ce qui permet de couvrir nos charges. Un mois en moins d’activité c’est énorme… malgré les aides du gouvernement. De plus nous n’avons aucune lisibi-lité, et avec la contagion actuelle nous avons la crainte que l’ouverture au 7 janvier soit remise en cause... »

Les vacances de février sont cruciales car elles représentent 50% du chiffre d’affaires. Mais si elles sont cruciales pour l’entreprise elles le sont aussi pour les salariés. Psychologiquement c’est très dur de rester chez soi, mais aussi écono-miquement car ils bénéficient d’un système de primes qui ne sont pas comprises dans les 84% du chômage. Quant aux saisonniers, des pluriactifs, la baisse du revenu hivernal va les impacter durement.

Ouvrir la station ? Que peut alors représenter l’ouverture d’une station sans bars, sans restaurants, sans remontées mécaniques ? « Nous avons créé un comité de pilotage avec l’Office de tourisme et la municipalité pour « ouvrir » et proposer des choses, même si pour nous cela veut dire sans rentrées d’argent, avoue le Direc-teur. Nous avons ouvert les itinéraires de rando, à pied, en raquettes, en chien de trai-neau, en Vtt, ainsi qu’un itinéraire de ski de rando, qui a été réaménagé pour permettre aux débutants de s’y initier, en direction de l’Homme de Pierre. La luge 4 saisons est ouverte ainsi que le site aqualudique et nous avons aménagé une grande piste de luge en front de neige. Mais le reste du domaine est fermé au public par arrêté municipal bien que nous continuions à y travailler, notamment les artificiers pour sécuriser au niveau des avalanches. »

L’office de tourisme a dû se réinventer, courses d’orientation, concours de construction d’igloos, 2 Jardins des Neige ouverts, une zone freestyle a été aména-gée pour les snowboardeurs mais sans remontées.

Ski de rando pour les plus sportifs et les plus aguerris !

Des terrasses vides... mais un petit goûter improvisé sur la terrasse tout de même, pour pouvoir s’asseoir au sec...

Place aux luges qui règnent en reines incontestées en ce début de saison

Beaucoup de promeneurs sur le front de neige, arrivant d’un peu plus haut... Inhabituel...

731 DÉCEMBRE 2020

Quels projets pour quels investissements ?« Cette année était une saison de transition, dit Marc Hutter. Nous avons réglé

provisoirement avec Vars le problème du calcul des redevances et nous pourrons ouvrir le Domaine de la Forêt Blanche à la clientèle. Nous allons rechercher ensuite un accord sur le long terme car c’est un produit formidable à valoriser et nos clientèles n’ont pas à pâtir de nos différents. » Question investissements c’est le parc roulant qui en a bénéficié. Trois 4x4 ont été changés pour 70 000 €, ainsi qu’une dameuse pour 350 000 €. Un grand écran de 6 m² a été mis en pied de piste pour améliorer le système d’information à la clientèle, un projet conjoint avec l’Office de tourisme et bénéficiant d’une subvention régionale dans le cadre des Contrats de Station.

Des investissements étaient prévus la saison prochaine. Un télésiège 6 places débrayable devait remplacer l’actuel, un 3 places, et le téléski de l’Homme de Pierre. Ce nouveau téléporté sera long de 1 800 m pour 500 m de dénivelé avec un coût d’environ 8M€. Des travaux conséquents car il faut amener l’électricité au sommet, la motrice du télésiège y étant placée. Les travaux devaient débuter cet été pour une ouverture de la remontée à la saison 2022/23. « Mais cet investissement sera reculé, affirme Marc Hutter. Il va falloir se remettre à flot et pour cela il va falloir compter 2 à 3 belles saisons pour y parvenir… La décision sera prise une fois les comptes de cette année faits. » Devait s’y rajouter un investissement d’un million d’Euro afin d’amener la neige de culture au sommet de l’Homme de Pierre. Même si cet investissement bénéficiait de subventions régionales dans le cadre des Contrats de station, il sera probablement lui aussi repoussé. L’effet domino de cette fermeture est lancé…

Au niveau immobilier un projet de résidence touristique à fort potentiel de remplissage, 85 appartements pour + 400 lits devrait être lancé en 2021. L’ouver-ture est prévue en décembre 2022 par le gestionnaire, MNV.

L’espoir est que le grand projet d’Unité Touristique Nouvelle, porté par la commune, qui doit accueillir 2 500 lits, un projet dont a bien besoin Risoul, ne soit pas remis en cause par la crise et ne refroidira pas les promoteurs qui devraient y construire résidence touristique, résidence hôtelière et un grand Centre de Vacances. Les investisseurs se rétracteront-ils ?...

Marc Hutter conclut : « Les risques du bouleversement climatique sont pris en compte et on tente de s’adapter. Les années sans neige on propose une offre minimum

ski. Mais là c’est une situation complètement inédite, un cas jamais envisagé !... D’autant que c’est une activité de plein air, c’est d’autant plus incompréhensible !... Alors qu’au printemps la fermeture nous a déjà amputé de 15% de notre chiffre d’affaires. Nous avons des charges fixes importantes, dont les remboursements d’emprunts. La crise impacte l’ensemble du Groupe Labellemontagne qui compte 11 stations de ski dont celle de Bardonecchia en Italie et 2 dans les Hautes-Alpes. L’impact de cette fermeture va être très important, les pertes pour le Groupe sont d’ores et déjà estimées à environ 8 M€… On va voir l’évolution de la situation… Mais l’avenir est tellement flouté… »

Claudine Usclat(Retrouvez cet article et plus de photos

sur www.alpes-et-midi.fr)

Le front de neige transformé en vaste piste de luge

Fatbike, une activité qui bénéficie d’un regain d’intérêt auprès des familles

Marc Hutter confie : « C’est bien pire qu’un hiver sans neige car avec la neige de culture nous arrivons toujours à fournir une activité minimum. Cela impacte bien moins notre chiffre d’affaires »

8 31 DÉCEMBRE 2020

TROPHÉES DES ENTREPRENEURS POSITIFS RÉGIONAUX DE LA CPME SUD 100 % DIGITALISÉS

C ’est l’entreprise « Au cœur à corps », adhérente de l’UPE 05 (CPME 05), repré-sentée par sa gérante Nathalie Libérator,

qui a décroché le prix Solidarité qui a été remis par la Présidente de la CPME 05, Sylvie Galea, et le Président de la CCI de Région, Roland Gomez.

Au Cœur à Corps est implantée à La Roche des Arnauds. Cette entreprise accompagne les personnes en difficulté dans leur parcours de vie grâce à l’équithérapie. Elle dispense des théra-pies brèves dans une collaboration authentique et personnalisée, avec les outils de la Psychologie positive centrée sur les Ressources, avec la Média-tion animale par le Cheval, la Pleine Conscience et autres outils à ajuster.

Le Prix du Public (plébiscité par les internautes qui attribuent parmi les 36 lauréats territoriaux, l’entreprise qui arrive à mieux communiquer sur les réseaux sociaux) a été remis à l’entreprise Digna-mik (Digne les Bains-04) qui représentait l’UDE 04 (CPME 04) mais qui est aussi adhérente de l’UPE 05 car présente sur notre territoire. Dignamik a lancé VieMaVille pour promouvoir les territoires et les entrepreneurs locaux.

L’UPE 05 avait auparavant effectué une demi-finale le 12 novembre 2020, en présence de Chantal Eyméoud, 2ème Vice-Présidente de la Région PACA, des partenaires AESIO et BNP et 6 adhérents ont été récompensés au niveau local pour :

Prix de l’Eco-responsabilité : récompense le/la chef-fe d’entreprise qui prend en compte les enjeux environnementaux, sociaux et éthiques en adoptant

les concepts de développement durable au sein de son entreprise. Lauréat 05 : Salaison du Champsaur, Michel Barthelemy.

Prix de la Persévérance : récompense le/la chef-fe d’entreprise l’entreprise qui fait preuve d’une détermination sans limite et d’une énergie débor-dante. Lauréat 05 : Buena Onda Films, Sébastien Nestolat.

Prix de la Solidarité : récompense le/la chef-fe qui fait preuve d’altruisme et d’humanisme à l’égard de ses salariés et ouvre son entreprise vers les autres acteurs de la société civile, participe à des actions solidaires. Lauréat 05 : Au Cœur à Corps, Nathalie Libérator.

Prix de la Créativité : récompense celui ou celle qui est capable de répondre de manière créa-tive et novatrice à un besoin identifié. Lauréat 05 : Xtremfoil, Olivier Moulin et Isabelle Lamontre-Moulin.

Prix du Courage : récompense le/la chef-fe d’entreprise qui procure la sécurité en prenant sur

lui tous les risques dans l’entreprise. Il en connaît les peurs et sait les dépasser, voit la vérité en face et ose l’exprimer. L’entrepreneur sort de sa zone de confort, s’en remet aux autres et décide de faire face aux risques et à l’incertitude. Lauréat 05 : Alexandra Gaudy, See Gaudy, et Gaudy Transports

Prix de la Bienveillance : récompense le/la chef-fe qui fait en sorte que tout le monde s’y retrouve. Il favorise la reconnaissance, stimule le désir de bien faire et l’envie de travailler ensemble en intégrant la notion de bien commun. Lauréat 05 : Pauline Beauté Bien-Être, Pauline Lepage.

GAP BAYARD AU FÉMININ

L ’évènement Gap Bayard au Féminin, organisé par l’Office de Tourisme Gap Tallard Vallées et le Domaine Gap Bayard, rencontre chaque année en février un vif succès. Il s’agit d’un week-end de découverte des loisirs

nordiques et ateliers bien-être, réservé aux femmes.

Le Site Internet de l’événement vient de faire peau neuve, proposé par l’Office de Tourisme Gap Tallard Vallées, afin de rendre les informations et services au public toujours plus efficace et agréable. Tout juste mis en ligne, on le découvre plus moderne et plus instinctif.

www.gapbayardaufeminin.fr : On remarque en premier lieu le visuel qui a complètement changé pour un style plus actuel, plus « peps » et en harmonie avec la nouvelle charte graphique de l’évènement (logos, couleurs…). Mais la différence principale réside dans le fait que ce nouveau site est entièrement « responsive », c’est à dire parfaitement navigable via smartphone et tablette, en plus de l’ordinateur. Le formulaire d’inscription est plus simple et plus clair. On retrouve les liens vers tous les réseaux sociaux.

Les inscriptions en ligne sont ouvertes ! Réservez votre week-end des 6 & 7 février 2021 ! http://gapbayardaufeminin.fr/#inscription - (En cas d’annulation liée aux mesures gouvernementales, toutes les participantes seront remboursées.)

Nathalie Liberator aux côtés de Roland Gomez

931 DÉCEMBRE 2020

ACCORD CCB / SEERC-SUEZ : UN ROMAN-FLEUVE

U n litige opposait la Seerc-Suez, groupe chargé de traiter les eaux usées et la Communauté de Communes du Briançonnais. En janvier 2020,

le tribunal administratif de Marseille donnait raison au groupe Suez, le juge des référés ordonnant à la CCB de « reprendre les relations contractuelles » ainsi que « la suspension de l’exécution des deux délibérations décidant de déléguer la gestion du service public de l’assainissement collectif et non collectif à une société publique locale ». Il ordonnait « la suspension de la résiliation du contrat ». La rupture du contrat aurait entraîné des indemnités de 13,4 M€ pour la CCB, (la Seerc-Suez réclamant 35,4 millions d’euros.)

Pour Arnaud Murgia, les enjeux de la poursuite de l’avancement des négociations sont de 3 ordres : 1) Envi-ronnemental, « des endroits ne sont toujours pas connectés et on continue à déverser les eaux usées sur le GR au-dessus de La Grave. » 2) La préservation de l’usager à travers sa facture. 3) La protection des intérêts financiers et budgétaires de la collectivité.

Rappel historique En 2006, il n’y a pas de compteurs d’eau dans les foyers du Briançonnais. Lors

de la signature du contrat avec la Seerc-Suez, la consommation des foyers est esti-mée à 100 m³. Or, les nombreuses résidences secondaires peu occupées, font bais-ser de moitié cette consommation (50 m³) et la Seerc exige que le contrat signé en 2010 pour 100 m³ soit respecté. « C’est la fameuse clause de révision tarifaire, signée dans l’avenant N°1 qui dit que si les volumes ne sont pas respectés, la collecti-vité paie la différence. Et comme la CCB a toujours refusé de payer la différence, Suez réclame 1 M€ par an depuis 2015, explique Arnaud Murgia. Nous avons aujourd’hui la quasi-certitude que le rapporteur public concluant que cette clause n’est pas illégale, la communauté se verra obligée de verser 6 M€ et 1 M€ par an jusqu’à la fin de ce contrat c’est à dire jusqu’en 2031... » À ces 6 millions, s’ajoutent une dette de 3,2 M€ au titre de la Société Publique Locale Eau Services Haute-Durance (SPL ESHD), créée en janvier 2016 par la ville de Briançon, en partenariat avec les communes de Monêtier-les-Bains, Puy-St-André et Villard-St-Pancrace, rejointes par Névache en 2017, qui se substituait à la régie briançonnaise de l’eau autonome (RBEA). « Cette société sert de boîte aux lettres à Suez et facture l’assainissement. Elle est censée le reverser à Suez. On sait maintenant qu’elle ne le reverse pas » poursuit Arnaud Murgia.

Ce que la communauté a obtenu : «1) La clause d’ajustement tarifaire est supprimée, ce qui fait tomber tous les contentieux et protège l’usager de toute hausse de tarif pour la raison que l’on ne consomme pas assez. 2) Nous retraitons la dette de 6 M€ de la CCB. Suez accepte d’effacer 2 millions dès la signature. » Pour les 4 millions restants, Arnaud Murgia expose qu’ils ne seront pas décaissés mais seront trouvés en réalisant des économies, c’est-à-dire en créant un Forfait « eaux pluviales ». Une redevance écologique incitative qui sera payée par les communes et sera assujettie aux travaux effectués pour récupérer les eaux pluviales avant qu’elles ne partent dans le réseau des eaux usées. D’autre part, Suez ne facturera plus l’assainissement, c’est la SPL qui le fera, moyennant le paiement de 5 euros par facture par Suez. « En attendant, la CCB empruntera 3,2 M€ à la Caisse des Dépôts, remboursés en 20

Mardi 22 décembre, Arnaud Murgia, président de la Communauté de Communes du Briançonnais (CCB) a présenté en conférence de presse les enjeux et les termes de l’avenant 2 du nouveau contrat en cours de finalisation avec la Seerc-Suez, groupe chargé de l’assainissement de l’eau depuis 2006.

ans 160 000 €/an environ, ce qui correspond à ce que Suez va nous verser pour la facturation. »

3) Les travaux concessifs non réalisés à ce jour par le groupe Suez à Pra Morel et La Grave par exemple. « Ils seront réalisés à 100 % par Seerc-Suez, avec un programme et un calendrier, les travaux d’entretien des réseaux restant à la charge de la CCB. » continue le maire de Briançon. Les derniers compteurs d’eau seront installés.

Les deux arguments qui avaient fondé la rupture de délégation de service public, la clause d’ajustement tari-faire et les travaux concessifs non réalisés, seraient donc caducs après la signature. Mais auparavant, cet avenant a été présenté le 22 décembre au Conseil Communautaire et aux associations. La Commission des Services Publics sera réunie pour un vote le 18 janvier 2021 et l’avenant n°2 devrait être signé par les deux parties début février.

« La collectivité et son budget sont préservés. On évite un risque qui aurait pu approcher les 40 M€ et le tarif de l’usager et des collectivités est préservé. Nous ne faisons pas

preuve de naïveté. Nous continuerons à contrôler les services rendus et à être extrême-ment exigeants pour que les travaux et le service soient bien faits. Il était important de négocier et de nous retirer de la procédure. Nous avons pris un risque parce que nous voulions donner un gage de notre bonne volonté » conclut Arnaud Murgia.

Sylvie Damagnez(Retrouvez cet article sur notre site

www.alpes-et-midi.fr)

Arnaud Murgia entouré de Guy Hermitte, vice-président de la CCB et Jean-Marc Chiapponi, vice président de la SPL

Fontaine de la Cité Vauban à Briançon

10 31 DÉCEMBRE 2020

LES USAGERS DU TRAIN DE NUIT… PAS À LA FÊTE…

P ascale Boyer, Députée des Hautes-Alpes a envoyé un message à SNCF Voyageurs, Direction Intercités, suite à l’incident qui a touché les voyageurs du mardi 22 décembre à la gare d’Eygliers/Mont-Dauphin/Guillestre :

« Madame, J’apprends avec stupéfaction que près de 30 voyageurs du Briançon-Paris ont attendu pendant 2 heures sur les quais de la gare d’Eygliers/Mont-Dauphin/Guillestre le 22 décembre 2020.

Le train de nuit a eu ce jour-là 2 heures de retard, ce qui a obligé ce groupe de passa-gers composé essentiellement de familles avec enfants, à rester 2 heures dans la nuit et dans le froid parce que les locaux de la gare étaient fermés.

Les élus locaux et les parlementaires vous ont alerté une multitude de fois sur l’im-portance de garder les gares de la Ligne Paris-Briançon ouvertes pour ne pas que les voyageurs empruntant le train de nuit se retrouvent dans la situation qu’ils ont dû subir mardi. Malheureusement ce n’est pas la première fois, et je vous demande instamment que les locaux des gares de la ligne restent ouverts jusqu’au passage du train de nuit. »

Europe Ecologie Les Verts Hautes-Alpes, s’en émeut également :

« Ça suffit !

Encore une fois les usagers du train de nuit ont été victimes de défaillances graves de la SNCF lundi 21 décembre et mardi 22 le train de nuit Briançon /Paris accusait un retard de près de 2 heures ! La gare de Montdauphin Guillestre fermant à 17h 30 les passagers ont été contraints d’attendre sur le quai, au froid, pendant près de 2 h !

EELV 05 s’élève vivement contre la fermeture des gares sans tenir compte des circu-lations et des voyageurs. Notre économie touristique fragilisée par la Covid mériterait

un peu plus de réactivité de la part de la SNCF. Les défaillances du service achèvent de décourager une clientèle déjà bien malmenée entre les difficultés de réservations, voire les suppressions de trains. »

A l’heure où on parle de remettre des trains de nuit en circulation, laisser des voyageurs attendre en pleine nuit sur un quai est un sujet d’actualité...

LA SAINT-NICOLAS AVANT L’HEURE

Fin septembre la belle horloge des Vigneaux a retrouvé des poids de pierre adaptés à son fonctionnement.

Cette horloge de 1786 avait été redécouverte en 2011 par Louis Alliey alors élève de seconde au lycée de Briançon. Il s’en est suivi une restauration qui se poursuit toujours dans le cadre du projet « Horloges d’Altitude » en lien avec des habitants du village qui remontent les poids tous les six jours.

Les poids d’origine étaient en pierre et apparaissaient bien lourds. « Avec des élèves de seconde, nous les avons estimés par des calculs savants… se souvient encore Denis Vialette, animateur du projet HdA. 155 kg pour le premier, 66 kg pour le deuxième. En fait nous étions loin de la vérité ! »

Ils ont été pesés en 2016 grâce à un peson mécanique prêté par les services techniques de Serre Chevalier Vallée : P1 = 181 kg et P2 = 118 kg à remonter tous les six jours à la main ! Une épreuve de force pour les valeureux tourneurs de manivelle bénévoles vignerons.

« Ces poids d’origine ne sont-ils pas trop lourds, bien trop lourds, pour les tourneurs de manivelle, mais aussi pour l’horloge » ont pensé les acteurs du projet HdA ? Et pour en avoir le cœur net, avec l’aide de Toni et Valentin, ils ont rapatrié dès 2015 des poids de fonte provenant d’une horloge inutilisée de la Clarée, 15 galettes de 13 kg et 5 galettes de 7 kg soient 230 kg disponibles pour faire des essais.

L’idée est de rechercher les poids nécessaires et suffisants pour faire fonction-ner l’horloge. C’est facile avec ces galettes de fontes qu’on peut ajouter ou enlever

à volonté. Mais ces valeurs peuvent changer en fonction des saisons ou de l’usure de l’horloge. Après quatre ans d’essais les techniciens du projet HdA ont retenu les valeurs suivantes : 9 galettes de 13 kg pour le premier poids, et 7 galettes de 13 kg pour le second, soient 117 kg et 91 kg. « Super, on est bien plus léger qu’avec les poids de pierre d’origine, ainsi l’horloge subit moins de contraintes et les tourneurs de manivelle moins de fatigue » se félicite Stéphane Ferraris, technicien supérieur du projet HdA.

C’est alors qu’apparaît un nouveau paramètre : la beauté technique et la justesse historique ! Les poids de pierre du XVIIIe siècle sont regrettés par certains. Les poids de fonte rompent l’harmonie de l’horloge royale. Alors si P2 peut toujours convenir, il faut remplacer P1 qui est bien trop lourd. Il faudrait maintenant un poids de pierre P3 un peu supérieur à 91 kg…

Or au pied du clocher des Vigneaux, sous l’échelle meunière, se reposait tran-quillement un troisième poids de pierre, comme abandonné. Pouvait-il convenir ? Aussi fin septembre 2020 fut organisée une nouvelle campagne de mesures pour l’ensemble des poids avec l’aide de Christian et Philippe Wathelet, amis du projet HdA, venus spécialement d’Aubagne pour cette activité. Par une chance extraor-dinaire le troisième poids de pierre fait 94 kg. C’est la Saint-Nicolas avant l’heure !

Aujourd’hui aux Vigneaux, les poids de pierre P2 et P3 remplacent les poids de fonte qui vont retourner sur d’autres projets. Peut-être à Marseille, mais c’est une autre histoire.

Stéphane Ferraris et Christian Wathelet remontent un poids pour le peser

Louis Alliey avec les poids de pierre d’origine en 2011

1131 DÉCEMBRE 2020

LE PONT BLANC : UNE ASSOCIATION DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CHAMPSAURIN

Au cœur de la vallée du Champsaur, l’association « Le Pont Blanc » préserve un sentier historique et culturel faisant pleinement partie du patrimoine de la région.

L’histoireCe sentier était à l’origine un chemin de fer qui devait relier Gap à Grenoble

au milieu du XIXème siècle. Il devait être construit sur une ancienne voie romaine appelée « pava ». Le chantier prit trop de temps et la section Gap-Corps fut abandonnée en 1935. Cependant, bien que le projet fût mis de côté, celui-ci laisse derrière lui des ouvrages d’art plutôt passionnants. On y retrouve bien évidem-ment des ponts mais aussi des aqueducs, des canaux et une roue à aubes, héritages de la culture romaine. Le chantier s’étant peu à peu dégradé avec le temps, il y a 22 ans, Jean-Marie Meyer décide de créer une association afin de le préserver de la destruction.

Le circuit du pont blanc

L’idée est de restaurer les différents ouvrages qui composaient la ligne de chemin de fer ainsi que les restes de la voie romaine afin de créer un circuit de promenade où l’on pourrait contempler ces vestiges du passé. Ce chemin appelé « Circuit du pont blanc » est situé entre Forest-St-Julien, St-Laurent-du-Cros et Manse. Il prendrait environ deux heures à parcourir à travers les bois et les struc-tures abandonnées. On peut ainsi y découvrir le monumental aqueduc des Gorges, des canaux, des chemins creux ainsi que les pavés et murets romains.

L’association est désormais dirigée par Alain Filhol, et ce depuis 3 ans. Elle est composée d’une soixantaine de membres de tous horizons : agriculteurs, commer-çants, professeurs, facteurs, etc… L’association du Pont Blanc a pu bénéficier du soutien de la communauté des communes ainsi que d’un crédit Leader (Liaison

Entre Action de Développement de l’Écono-mie Rurale) qui vise à développer les milieux ruraux du point de vue culturel et patrimonial en Europe. Ainsi, les ponts, aqueducs et autres ouvrages ont pu être restaurés, des panneaux d’information ont été disposés autour du circuit et ce dernier est fréquemment entre-tenu pour le plus grand plaisir des promeneurs.

Des sorties botaniques sont souvent organisées afin de faire connaître la diver-sité des plantes du Champsaur ainsi que des promenades commentées pour découvrir l’his-toire du circuit et ses vestiges. D’autres évène-ments sont parfois mis en place par l’associa-tion comme des découvertes de savoir-faire ancestral (fabrication artisanale de tourtons) ou des foires aux vins et aux produits locaux. Le but est de mettre en valeur tout le poids et la grandeur du patrimoine de la région.

La communication est désormais ce qu’il y a de plus important pour conti-nuer de faire vivre ce circuit riche en histoire. La page Facebook « Association Le Pont Blanc » partage les différentes activités proposées par la communauté. Le besoin de bonnes volontés est plus que jamais nécessaire afin de « ne pas laisser disparaitre des témoins du passé » comme le dit Alain Filhol, président de l’associa-tion. Il s’agit de préserver notre patrimoine et de soutenir l’échange culturel et historique. L’idée est de faire prendre conscience de « la valeur de ce qu’il y a à côté de chez nous » conclut le président.

Sébastien Lauriat

L'aqueduc, une des pièces maîtresses des vestiges des ouvrages d'art laissés sur le territoire du Champsaur par le projet avorté (© G. Godrie)

Les chemins creux, ombragés, agrémentent la balade (© G. Godrie)

La courbe de la ligne de chemin de fer peut se prendre aujourd'hui à pied

La roue à aube restaurée

La préservation de ces marques du passé est une préoccupation permanente de l'association du Pont Blanc

12 31 DÉCEMBRE 2020

P assionnée par les Hautes-Alpes, sa terre d’adoption, Anne Lopez a publié un ouvrage en 2008 : Contes et légendes des Hautes-Alpes (Editions De Borée). " J’ai mené de nombreuses recherches. Je me suis inspirée du collectage réalisé par l’ethnologue Charles Joisten, de plusieurs contes et légendes à partir des années 1950 ou encore des récits de Gabrielle Sentis. Mais chaque conteur se réapproprie les histoires et écrit à sa façon. Ce

sont donc mes versions de ces contes traditionnels des Hautes-Alpes ", explique Anne Lopez. Parmi les histoires de son ouvrage, la conteuse et auteure nous dévoile quelques-unes de ses légendes favorites.

La légende des Demoiselles coiffées : (« Contes et légendes des Hautes-Alpes » Anne Lopez. Ed. de Borée. Tous droits réservés. www.lopezanne.com)

Dans les hauteurs du village de Théus se trouve la Salle de Bal des Demoiselles Coiffées, des colonnes dû à l’érosion de couches sédimentaires d’origine fluvio-glaciaire. Dans son ouvrage, Anne Lopez raconte cette légende : Dans le petit village de Théus, un homme " jouait du violon comme un dieu (...) il était venu trouver Louis et Maximin qui travaillaient dans leurs vignes. Contre le gîte et le couvert, il leur avait proposé de donner le bal ".

Les villageois s'étaient alors retrouvés autour de lui pour une grande fête improvisée. Le jeune musicien " n’avait voulu dire ni son nom, ni d’ou il venait, il avait juste glissé avec un sourire malicieux : " Je suis d’ici, de là, je suis celui qui mène la danse ! " "

Toutes les femmes étaient sous son charme : " Les plus âgées en murmures, les jeunettes en rires, lui avaient inventé des noms, des naissances fabuleuses, des histoires qui, toutes, brodaient une peine de cœur, seule explication à son errance solitaire. Ensuite, chacune était repartie dans la danse, rêvant d’être celle qui le consolerait… "

Minuit sonna et la fatigue l’emporta sur les villageois qui repartirent chez eux. " Seules restèrent les jeunes filles. Elles ne dansaient plus mais l’écoutaient les yeux perdus dans des rêves lointains ". Alors que le musicien prit le sentier qui grimpait au-dessus du village surplombant le torrent du Vallaurie, les jeunes filles le suivirent. " Il entonna un autre chant, la voix quitta toute sa chaleur et se teinta d’une douleur froide… "

Le violoniste tendit la main à chacune d’entre elles et chanta " Adieu la belle, pour la dernière fois. Il n’y eut aucun cri, aucun pleur, seul un fracas de pierres et de rochers… " Le lendemain, les villageois cherchèrent les jeunes filles. Ils n’y trouvèrent que vingt-sept " colonnes de terre et de cailloux chapeautées de larges pierres ". Ils frappèrent les pèlerines pétrifiées, criant leurs prénoms pour qu’elles reviennent, en vain. " Si vous leur rendez visite dans leur salle de bal, vous les trouverez bien plus nombreuses. Le violonaïre est parmi elles, et d’autres demoiselles viennent encore rejoindre leurs sœurs, chantonnant tout bas… ", conclut Anne Lopez.

Floriane Goujon

LES CONTES ET LÉGENDES QUI FONT NOTRE DÉPARTEMENT Anne Lopez, ce nom doit surement vous dire quelque chose. Cette artiste originaire du Val d’Oise s’est installée dans le petit village de

Rabou dans le Buëch dans les années 80. Danseuse semi-professionnelle, Anne Lopez a aussi le goût des histoires. Après de belles rencontres et plusieurs formations, elle devient conteuse, auteure et formatrice pour petits et grands. Depuis plus de 30 ans, elle sillonne les routes pour transmettre ses histoires, en organisant des ateliers théâtre et conte. Elle nous en dévoile quelques-unes.

Les Demoiselles Coiffées de Remollon

1331 DÉCEMBRE 2020

AVIS DE CONSTITUTION————

Aux termes d’un acte SSP en date du 22 décembre 2020 à LE GLAIZIL, il a été constitué une SARL présentant les carac-téristiques suivantes :

Dénomination : LOUISON

Siège social : Le Village - Trau Le Rif - 05800 LE GLAIZIL

Objet : L’activité de maçonnerie géné-rale et gros œuvre, terrassement, char-pente, restauration de bâti ancien, travail sur cordes, ainsi que toute activité connexe ou complémentaire pouvant s’y rattacher.

Durée : 99 années à compter de son immatriculation au RCS

Capital :1 000 €

Gérance : Jean, Louis REY, Le Village- Trau Le Rif- 05800 LE GLAIZIL

Immatriculation : au R.C.S. de GAP

Pour avis.

Office NotarialBONNES-AGUILAR

————SCI CHANCRIN PIRES

Société Civile ImmobilièreAu capital de 1 000€

Siège social : BRIANCON (05100),3 Avenue du Lautaret,

R.C.S. de GAP 830 468 088————

Par Assemblée Générale en date du 07 décembre 2020, les associés ont décidé à compter du 7 décembre 2020 de transférer le siège social au 36 Rue du Bacchu Ber à BRIANCON (05100).

Modification au RCS de GAP.

CB6 COMPAGNY————

AVIS DE CONSTITUTION————

Aux termes d’un ASSP en date du 27 décembre 2020 a été constituée la société présentant les caractéristiques suivantes :

Dénomination : CB6 COMPAGNY

Forme : SAS

Capital : 156 000 euros

Objet : Activités des sociétés holding

Siège social : 4, Clos Saint Ferréol 05160 SAVINES-LE-LAC

Durée : 99 années

Gérant : Madame Nadia BERAUD, de nationalité Française, née le 14 août 1955 à SKIKDA (ALGERIE), demeurant 543, rue Yvonne Pertat à ORANGE (84100), non mariée, non pacsée,

Exercice du droit de vote : chaque action confère un droit de vote

Transmission des actions : les ces-sions de parts sont soumises à un droit d’agrément et de préemption de la col-lectivité des associés

Immatriculation : RCS de GAP

Pour avis.

GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE GAP————

N° PC : 2020RJ0050

Jugement du TRIBUNAL DE COM-MERCE DE GAP en date du 28 décembre 2020 prononçant la conversion en liqui-dation judiciaire de :

La SARL SOUS UN OLIVIER - Zone d’Activité de Tokoro 05000 GAP - Boulan-gerie, pâtisserie, salon de thé, petite res-tauration. 450 158 746 RCS GAP

Liquidateur judiciaire : SAS LES MAN-DATAIRES, mission conduite par Maître Vincent DE CARRIERE, 3 rue capitaine de Bresson, 05000 GAP

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Résidence Les Terrasses de l’Europe - Bât. B, 3 rue Emile Rolland,05000 GAP - T. 04 92 53 99 33 - F. 04 92 53 46 44

Résidence l’Orée des Pistes, Avenue René Froger, 05100 BRIANCONT. 04.92.43.51.14 – F. 04 92 53 46 44

Centre d’Affaires AXE-SUD, Avenue Joseph Cugnot, 04100 MANOSQUET. 04 92 71 13 16 - F. 04 92 72 26 93

Site internet : www.tga-avocats.comEmail : [email protected]

VENTE AUX ENCHERES PUBLIQUESUn studio de 25,94m² loi Carrez et 40,46m² au sol, sis 77 avenue Jean Jaurès à 05000

GAP, occupé par son propriétaire.

La vente aura lieu à l’audience de Monsieur le Juge de l’Exécution du Tribunal judiciaire de 05000 GAP, au Palais de Justice, Place Saint Arnoux, Salle ordinaire de ses audiences :

LE JEUDI 04 FÉVRIER 2021 À 14H00

MISE A PRIX : 15 000,00€Visite des lieux : organisée par Maître Blandine COGORDAN, Huissier de Justice à 05500

SAINT BONNET EN CHAMPSAUR (Tél. 04.92.53.12.06)

Les enchères sont fixées à la somme de 1 000.00€ et ne pourront être reçues que par Ministère d’Avocat au Barreau des Hautes-Alpes après vérification de la solvabilité de l’en-chérisseur et contre une caution bancaire irrévocable ou un chèque de banque représentant 10 % du montant de la mise à prix, sans que le montant de cette garantie puisse être infé-rieure à 3 000 euros. Les frais étant supportés par l’adjudicataire en sus du prix d’adjudica-tion.

Le cahier des conditions de vente peut être consulté au Greffe de Monsieur le Juge de l’Exécution du Tribunal Judiciaire de 05000 GAP (RG : 20/00012) ou sur le site internet du Cabinet de l’Avocat poursuivant.

ANNONCESJUDICIAIRESET LÉGALES

AVIS AU PUBLICSMADESEP : avis de concession – DSP relative

à l’exploitation du restaurant de la plage de Bois Vieux à ROUSSET (Dauphiné : 23/12/20)

AREA PACA : appel pub. à la concurrence – rem-placement du SSI et mise en place du SSS du Lycée Sévigné à GAP (Dauphiné : 28/12/20)

Com. Com. de Serre Ponçon : appel pub. à la concurrence – démoustication des zones humides partie amont du lac de Serre Ponçon (TPBM : 23/12/20)

VIE DES SOCIETESSARL EXQUISITE BYTE 8 rue des Charmettes

GAP (RCS : 839 589 561) : liquidation (Dauphiné : 24/12/20)

Constitution : SCI T.SIMAN lieudit La Gardette ROUSSET – 1 000 € - 99 ans – Objet : acquisition, gestion de biens immobiliers – Gérance : M. A. TUMBARELLO (TPBM : 23/12/20)

Constitution : SARL PIZZA’ALEX ZC Le Petit Liou BARATIER – 1 200 € - 99 ans – Objet : pizza à emporter, sandwicherie… - Gérance : M. A. DIDIER (TPBM : 23/12/20)

Constitution : SCI ALPINE COOP 47 Grande Rue ST JEAN ST NICOLAS – 5 000 € - 99 ans – Objet : acquisition, gestion de biens et droits immobiliers – Gérants : MM D. BELIN ; C. ZANA ; J. ESCALON et G. WAILLE (TPBM : 23/12/20)

Constitution : SARL STRATTON WELDING 8 rue Villebois GAP – 20 000 € - 99 ans – Objet : tuyau-terie et soudage de conduit forcé, chaudronne-rie… - Gérance : MM T. COINTE et D. DURAND (TPBM : 23/12/20)

Constitution : SARLU VICTOR POIRET SGARBI 4 rue du Temple GAP – 4 000 € - 99 ans – Objet : création et négoce des instruments des instru-ments du quatuor à cordes classiques… - Gérant : M. V. POIRET (TPBM : 23/12/20)

Constitution : SCI Y.B. CONCEPT Rourebeau UPAIX – 2 000 € - 99 ans – Objet : acquisition, exploitation de biens immobiliers – Gérance : M. B. POINCELET (TPBM : 23/12/20)

Constitution : SASU DETECTION FUITES CHAUFFAGE PLOMBERIE lieudit Oriac LA ROCHETTE – 1 500 € - 99 ans – Objet : plomberie, chauffage… - Président : M. Y. COLONNA (TPBM : 23/12/20)

Constitution : SAS LE CHEVAL BLEU 55 bis av. Emile Didier GAP – 50 000 € - 99 ans – Objet : commercialisation de meubles, accessoires… - Président : M. V. LE CALONNEC (TPBM : 23/12/20)

Constitution : SARL AU PANORAMA SERRE PONCON lieudit La Gardette ROUSSET – 1 000 € - 99 ans – Objet : vente de souvenirs… - Gérance : MM A. TUMBARELLO et N. AVELLA (TPBM : 23/12/20)

SARL MACONNERIE GENERALE FACADES

PIERRES 26 plaine de Lachaup GAP (RCS : 820 551 869) : non dissolution (TPBM : 23/12/20)

SARL BEL 22 av. Maurice Petsche BRIANCON (RCS : 848 475 000) : modifications diverses (TPBM : 23/12/20)

SARL WILLYMATH Labonnel RISOUL (RCS : 795 182 070) : non dissolution (TPBM : 23/12/20)

SAS ALLARD CARRELAGE Les Bernards CHORGES (RCS : 508 288 305) : nomination Directrice Générale (TPBM : 23/12/20)

SAS CAJU 2 ch. Queyrel ST MICHEL DE CHAIL-LOL (RCS PARIS : 810 351 486) : modifications diverses (TPBM : 23/12/20)

SC ART 14 lot. Les Clots EMBRUN (RCS : 751 460 015) : réduction de capital (TPBM : 23/12/20)

SAS HELICONIA HELICOPTERES 970 rue Pierre-Georges Latécoère TALLARD (RCS : 451 732 606) : non dissolution (TPBM : 23/12/20)

SCI CHATEAU DE L’AUCHE lieudit L’Auche AIGUILLES (RCS : 319 835 955) : modifications diverses (TPBM : 23/12/20)

SCOP TAO La Clapière EMBRUN (RCS : 529 878 340) : non dissolution (TPBM : 23/12/20)

GAEC FERME DES CABRIOLES Les Marches ORCIERES (RCS : 500 817 499) : nomination d’un cogérant (TPBM : 23/12/20)

SISA POLE DE SANTE PLURIDISCIPLINAIRE SELIANCE 5 impasse de Bonne GAP (RCS : 792 613 119) : démission d’un gérant (TPBM : 23/12/20)

SARL ALLO PEINTURE quartier des Ecoles

CHATEAUNEUF DE CHABRE (RCS : 442 458 352) : dissolution (TPBM : 23/12/20)

SCI SAINT KNOLL ch. St Arnoult ST CHAFFREY (RCS : 853 861 938) : dissolution (TPBM : 23/12/20)

SASU BOCCHIARDO Esplanade Auguste Giraud L’ARGENTIERE LA BESSEE (RCS : 418 549 895) : liquidation (TPBM : 23/12/20)

SARL JAB RENOV 19 Corniche des Egarets VEYNES (RCS : 797 809 456) : liquidation (TPBM : 23/12/20)

SARL L’AS OURS ch. de Sous le Béal VEYNES (RCS : 790 826 929) : dissolution (TPBM : 23/12/20)

SCI PLEIN SOLEIL quartier Vicherette CROTS (RCS : 326 418 357) : liquidation (TPBM : 23/12/20)

Fin de location-gérance M. E. NAVARRO (RCS : 330 057 829) et SARL KAL INVESTISSEMENTS (RCS : 431 629 815) / SARL NAVARRO FRERES (RCS : 327 984 720) de deux fonds de commerce de boulangerie-pâtisserie exploités à CHORGES et LA BATIE NEUVE (TPBM : 23/12/20)

Cession M. E. NAVARRO et SARL KAL INVES-TISSEMENTS (RCS : 431 629 815) / SARL NAVARRO FRERES (RCS : 327 984 720) de deux fonds de commerce de boulangerie-pâtisserie exploités à CHORGES et LA BATIE NEUVE (TPBM : 23/12/20)

Vente SARL SCOOT AVENTURE (RCS : 479 715 518) / SAS SCOOT AVENTURE DEVO-LUY d’un fonds de commerce de location et d’organisation de randonnées en motoneige exploité à LE DEVOLUY (TPBM : 23/12/20)

Informations résuméesCette rubrique permet aux lecteurs d’Alpes et Midi d’avoir connaissance de toutes les annonces légales des Hautes-Alpes.

14 31 DÉCEMBRE 2020

DGJP IMMOSociété par Actions Simplifiée

Au capital de 1 000 eurosSiège social : 05260 CHABOTTES

Lotissement Bellevue851 732 545 RCS GAP

————Aux termes des délibérations de l’As-

semblée Générale Annuelle du 30 octobre 2020, les associés, statuant en confor-mité des dispositions de l’article L. 225-248 du Code de Commerce, ont décidé qu’il n’y avait pas lieu de dissoudre la société.

Pour avis,La Gérance.

2R – JUNGLE AVENTURE LES ORRESSociété à Responsabilité Limitée

Au capital de 8 000 eurosSiège social à 05200 BARATIER

Lieudit Jouglare437 520 141 RCS GAP

————FUSION————

La société 2R – JUNGLE AVENTURE LES ORRES a établi en date du 28 novembre 2019 un projet de fusion établi par acte sous signature privée avec la société RS HOLDING, absorbée, société par actions simplifiée au capital de 1 000 euros, dont le siège social est 05200 BARATIER – Lieudit Jouglare, immatricu-lée au Registre du Commerce et des Sociétés de GAP sous le numéro 533 148 318.

L’attribution aux associés de la société RS HOLDING de 70 parts de 80 euros de valeur nominale chacune, entièrement libérées, à créer par la société 2R – JUNGLE AVENTURE LES ORRES à titre d’augmentation de son capital, à concur-rence de 5 600 euros, lesdites parts devant être attribuées à l’associé unique de la société RS HOLDING dans les pro-portions du rapport d’échange.

La prime de fusion s’élève à 36 760,35 euros.

Aux termes des délibérations de l’As-semblée Générale Extraordinaire du 31 juillet 2020, le capital social a été aug-menté de 5 600 euros pour être porté à 13 600 euros puis a été réduit de 13 600 euros à 9 600 euros par annulation des 50 parts sociales que la société auto-détient par suite de la fusion.

Pour avis.

AVIS AU PUBLIC————

COMMUNE DE CERVIERES————

AVIS D’ENQUETE PUBLIQUEUNIQUE RELATIVE À L’ÉLABORATION DU PLU (PLAN LOCAL D’URBANISME) ET L’AVAP (AIRE DE MISE EN VALEUR DE L’ARCHITECTURE ET DU PATRI-

MOINE) DE LA COMMUNE DECERVIÈRES

————Par arrêté n°2020/059 en date du 26

novembre 2020, M. le maire de CER-VIERES a ordonné l’ouverture de l’en-quête publique unique relative à l’élabo-ration du PLU (Plan Local d’Urbanisme) et l’AVAP (Aire de mise en Valeur de l’Ar-chitecture et du Patrimoine) de la com-mune de CERVIÈRES.

A cet effet, Mr. Pierre DELPRAT, demeurant à GAP a été désigné en qua-lité de commissaire enquêteur par le Président du Tribunal Administratif de MARSEILLE.

L’enquête se déroulera à la mairie, du Mardi 29 décembre 2020 à 9h00, au mardi 2 février 2021 à 17h00 inclus, aux jours et heures habituels d’ouverture (du lundi au jeudi de 8h à 12h30 et de14h00 à 17h00).

Mr. le commissaire enquêteur recevra en mairie les :

• Mardi 29 décembre 2020 de 14h00 à 17h00

• Samedi 16 janvier 2021 de 9h00 à 12h00

• Mardi 02 février 2021 de 14h00 à 17h00. L’enquête sera clôturée à 17h00.

Accès au dossier d’enquête publique et au registre mis à disposition du public :

Pendant la durée de l’enquête, cha-cun pourra prendre connaissances du dossier :

• Sur papier et sur un poste informa-tique mis à disposition, dans les locaux de la mairie de CERVIÈRES aux heures habituelles d’ouverture de la mairie et selon le respect des mesures sanitaires.

• En ligne : https://www.dropbox.com/sh/l4br0e9o3wimtmf/AAAncRj-dA6fPo9rOUhUy-rBva?dl=0

• Sur le site internet de la commune : cervieres.fr

Et consigner ses observations, sug-gestions et contres propositions :

• Soit sur le registre d’enquête en mairie

• Soit en les adressant par courrier postal au commissaire enquêteur à l’adresse suivante : Mairie / Le Chef lieu / 05100 CERVIÈRES

• Soit par courrier électronique en précisant en objet : à l’attention du com-missaire enquêteur – Enquête publique unique – PLU/ AVAP : [email protected]

Les observations ainsi recueillies seront scannées et jointes au fur et à mesure au dossier d’enquête.

Prise en compte des recommanda-tions sanitaires :

Le respect des mesures barrières et du protocole sanitaire s’impose à l’orga-nisation de l’enquête publique (respect des gestes barrières, aération des locaux et désinfection du matériel…) :

• Il est rappelé que le port du masque est obligatoire et qu’il conviendra d’ap-porter son propre stylo en cas d’observa-tions dans le registre papier.

• Lors de ses permanences, Mr le commissaire enquêteur recevra par ren-dez-vous une seule personne à la fois par créneau d’1/2h.

• Il est recommandé de pré-réserver par demande préalable en mairie.

Le rapport et les conclusions du com-missaire enquêteur pourront être consul-tés à la mairie et sur le site internet de la mairie à l’issue de l’enquête.

A l’issue de la procédure d’enquête publique :

• Le PLU, éventuellement modifié pour tenir compte des avis des diffé-rentes personnes publiques associées, de la CDPENAF, de l’autorité environne-mentale et des conclusions et avis du commissaire enquêteur, sera approuvé par délibération du conseil municipal.

• L’AVAP, éventuellement modifiée pour tenir compte des conclusions et avis du commissaire enquêteur, sera approuvé par délibération municipal après valida-tion de la CLAVAP et avis de la préfète des Hautes-Alpes.

M. Le maire – Jean-Franck VIOUJAS.

« LA FERME MAUGAROT »Groupement Agricole d’Exploitation en

Commun Agréé sous le n° 05-444Capital Social 18 200 €

RCS GAP : D 819.743.360Siège social : Ldt Maugarot

05190 THEUS————

AVIS DE DISSOLUTION————

Aux termes d’une délibération en date du 31 décembre 2020, la collectivité des associés du GAEC « LA FERME MAUGA-ROT », Groupement Agricole d’Exploita-tion en Commun Agréé au Capital Social de 18 200 €, inscrit au RCS de GAP sous le n° 819.743.360, a décidé la dissolution anticipée de la société à compter du 31 décembre 2020, et sa mise en liquidation amiable.

Elle a nommé en qualité de liquida-teurs Mme Maïna MOREAU et M. Roger’s LOUIS, demeurant tous deux à Ldt Mau-garot 05190 THEUS, pour la durée de la liquidation et leur a conféré les pouvoirs les plus étendus pour achever les opéra-tions sociales en cours, réaliser l’actif et acquitter le passif.

La correspondance, les actes et docu-ments concernant la liquidation doivent être adressés et notifiés à Ldt Maugarot - 05190 THEUS, adresse du siège social.

Le dépôt des actes et pièces relatifs à la liquidation sera effectué au Greffe du Registre du Tribunal de Commerce de GAP.

Pour avis,Les Liquidateurs.

Par acte SSP du 20 décembre 2020, il a été constitué la société suivante :

Dénomination sociale : PURE CAP-TURE

Nom commercial : PURE CAPTURE

Forme : SAS

Capital : 1 000 €

Siège social : Le Village, 05120 LES VIGNEAUX

Durée : 99 ans

Objet social : La production audiovi-suelle. La production musicale, phono-graphique et multimédia. Le conseil en matière de création, édition, production, exploitation, organisation, promotion et gestion de réalisations ou d’œuvres de toutes natures. La gestion de tous droits nécessaires à l’exploitation d’enregistre-ments musicaux, phonographiques, sonores ou audiovisuels. Les prestations de services techniques et la location de matériel en lien avec les activités spéci-fiées ci-dessus.

Président : Jonathan MARCOZ, né le 05 juillet 1988 à SAINT-MARTIN-D’HÈRES (38), demeurant 14, rue du 24 février 1848, 44100 NANTES

Droits de vote : tout associé peut participer aux assemblées sur justifica-tion de son identité (ou par le mandataire de son choix) et de l’inscription en compte de ses actions (1 voix par action)

Droit de préemption : à l’exception des cessions libres définies statutaire-ment, chaque associé bénéficie d’un droit de préemption sur les titres dont la ces-sion est envisagée

Agrément : à l’exception des ces-sions libres définies statutairement, la cession de titres à un tiers non associé est soumise à l’agrément préalable des associés

Immatriculation : en cours au RCS de GAP

MARINEVANSociété par Actions Simplifiée

Au capital de 351 008 €porté à 251 008 €

Siège social : 10 Avenue du Comman-dant Dumont - 05000 GAP

RCS GAP 851 379 883————

L’AGE du 30 novembre 2020 a décidé de réduire le capital social de 100 000 € pour le ramener de 351 008 € à 251 008 € par voie de rachat et d’annulation de 6 250 actions.

Le Président, par délibération en date du 23 décembre 2020, a constaté que cette réduction de capital se trouvait défi-nitivement réalisée à cette même date.

Les mentions antérieurement publiées relatives au capital social sont ainsi modi-fiées :

ARTICLE 8 - CAPITAL SOCIALAncienne mention : Le capital social

est fixé à trois cent cinquante et un mille et huit euros (351 008 €).

Nouvelle mention : Le capital social est fixé à deux cent cinquante et un mille et huit euros (251 008 €).

Pour avis,Le Président.

GFA AMISIOGroupement Foncier Agricole

Capital Social de 52 800 €RCS GAP : D 433.996.378

Siège Social : La Couinche05700 SAVOURNON

————MODIFICATIONS STATUTAIRES

————Réunis le 28 décembre 2020 en

Assemblée Générale Extraordinaire, les associés ont adopté à l’unanimité les résolutions suivantes

1. Changement de dénomination : la

dénomination du GROUPEMENT FON-CIER AGRICOLE AMISIO est modifiée ainsi : nouvelle dénomination : GFA AMI-SIO.

2. Transfert de Siège Social : ancienne mention : Le siège du groupe-ment est fixé à SAVOURNON.

Nouvelle mention : Le siège du grou-pement est fixé à : La Couinche 05700 – SAVOURNON

3. Opérations sur le capital social : a) Augmentation du capital de 2 597,94 € afin de le porter à 71 200 € par élévation de la valeur nominale de 29,19 € pour atteindre 800 €.

b) Réduction du capital social par achat par le groupement de 23 parts sociales appartenant à Mme Karine MANTEY (2), Mme Clarisse BROCHIER (2), M. Paul COTTAVOZ (5), M. Christophe BOUVIER (4), M. Éric RUSCASSIER (1), M. Nicolas ESTEBAN (4), Mme Marie-Paule ZABROCKI (2) et M. Sébastien DESANLIS (3), le capital se trouvant réduit de 18 400 € et ramené à 52 800 € divisés en 66 parts de 800 € chacune.

4. Prise d’effet : Toutes ces modifica-tions prennent effet au 31 décembre 2020.

Les articles correspondants des sta-tuts ont été modifiés et mis en conformité avec ces changements.

Dépôt légal au Greffe du Tribunal de Commerce de GAP.

Pour avis,La Gérance.

TRIBUNAL JUDICIAIRE DE GAP————

Par jugement en date du 24 décembre 2020, le Tribunal Judiciaire de GAP a pro-noncé la clôture de la procédure de liqui-dation judiciaire pour insuffisance d’actif de :

LA SCI LESDIGUIÈRES - Adresse : Lesdiguières - 05800 LE GLAIZIL - Acti-vité : L’acquisition par voie d’achat ou d’apport, la propriété, la mise en valeur, la transformation, la construction, l’aména-gement, l’administration et la location de tous biens et droits immobiliers - RCS : GAP 512 471 509

————Par jugement en date du 24 décembre

2020, le Tribunal Judiciaire de GAP a pro-noncé la clôture de la procédure de liqui-dation judiciaire pour insuffisance d’actif de :

L’ASSOCIATION UFC QUE CHOISIR DES HAUTES- ALPES - Siège social : 7 Passage Montjoie- 05000 GAP - Activité : Défense du consommateur - SIREN : 450 899 810 00029

————Par jugement en date du 24 décembre

2020, le Tribunal Judiciaire de GAP a modifié le plan de redressement de :

LA SCI LA PROVENCALE - Adresse : 15 chemin de Grange Neuve - 05300 LE POET - Activité : acquisition, gestion et administration de tous biens immobiliers - RCS de GAP : 483 853 123

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1531 DÉCEMBRE 2020

MONTGENÈVRE S’EST PREPARÉE…Numérique : Afin de préparer l’installation d’une borne numérique vouée

à la commercialisation de l’offre de la Station, l’intérieur du chalet d’accueil de l’aire des camping-cars a été réaménagé par les Services Techniques. Un nouveau sol a été déplacé, et des cloisons ont été posées. Aussi, le réseau d’alimentation des bornes de branchement électrique de l’aire des camping-cars a été remis en état. Un des câbles, endommagé, a été réparé. Il ne permettait pas de recevoir le maximum de branchements. Les camping-cars peuvent de nouveau être accueillis de façon optimale.

Depuis l’installation provisoire des locaux de la Mairie au Forum, l’affichage légal de la Commune se fait désormais de façon dématérialisée, grâce à une borne tactile installée à cet effet par la société Social Box. Afin d’améliorer le confort d’utilisation, elle a été couverte par l’entreprise FAP Concept.

Stand de Tir des Arquebusiers : Le stand de tir des Arquebusiers de Montgenèvre a fini de faire peau neuve. Le gros œuvre s’est achevé cet automne avec la réalisation de trous et pose des poteaux bois avec massifs en béton pour permettre de fixer un pare-balle ; Pose du portail avec des platines commandées exprès, rafraîchissement de la peinture ; Remblai du terrain ; Ne restera au prin-temps qu’à poser des piquets en béton sur le merlon pour pouvoir fixer un filet.

Extens ion de l ’E space Prarial : Les finitions extérieures sont en cours d’achèvement. L’ha-billage en bois a été posé, et le chantier est presque terminé. Mais les entreprises sont encore mobi-lisées pour terminer le cloison-nage et l’étanchéité en façade au pied de l’escalier desservant le rez-de-chaussée et reprendre la maçonnerie là où c’est nécessaire. Une nouvelle signalétique a égale-ment été posée par les services de la Commune. L’installation de bornes d’achat de forfaits à l’Es-pace Prarial est également finali-sée.

Promenade Piétonne du Front de Neige en accès libre : Réfection des bancs par l’entre-prise FAP Concept : les prome-neurs peuvent profiter de ces

nouvelles assises le temps d’une pause contemplative. Certaines planches du sol de la promenade ont également été remplacées. Notons ici que le service admi-nistratif de la Commune a obtenu une subvention à hauteur de 200 000 € au titre du Contrat de Station, venant de la Région Sud et du Département des Hautes-Alpes, afin d’effectuer une réfection complète de la promenade piétonne du front de neige (remplacement du plancher, rénovation du mobilier urbain).

Stade de Foot : situé au cœur du village, le stade a été nettoyé de tous ses matériels et matériaux. Afin, d’améliorer le cadre de vie des riverains et de tous les Montgenèvrois. L’évacuation des gravats et des déchets de chantier a nécessité 7 jours de travail. Près de 40 tonnes de matériaux ont été enlevés : bois, gravats et ferraille. Comme chaque année, le site sert de lieu de stationnement des engins de l’entreprise Ferrier, titulaire du marché de déneigement de la Commune.

Enlèvement de la cuve à gasoil, située derrière l’Office de Tourisme. Le conteneur qui abritait la cuve à gasoil utile à l’approvisionnement des services de la Commune a été enlevé par les Services Techniques. Située derrière l’Office de Tourisme, elle venait considérablement impacter la beauté de la Place du Chal-vet. Les services communaux s’approvisionneront désormais à la station-service Leclerc, auprès de laquelle des cartes essence ont été commandées.

Plusieurs autres travaux ont été réalisés. En voici certains : Réfection de barrières en bois, installation des sapins et des illuminations de Noël - Centre Culturel Jean Gabin : remise en état de la porte et du rez-de-chaussée, améliora-tion de la sécurité de la porte d’évacuation du bâtiment - Espace Prarial : remise en état des serrures - Ecole Marius Faure : les sanitaires ont été carrelés - Crèche : le chalet dans la cour a été repeint - Eclairage public : réparation du réseau d’ali-mentation de la Place des Escartons - Eau : réparation d’une vanne stabilisatrice qui alimente le réservoir du Prarial depuis le Lac du Peychier –

Domaine Skiable : La Régie des Remontées Mécaniques a également investi pour améliorer le confort de ses clients. Voici les deux principales nouveautés pour la saison 2020/2021 : Couverture du Tapis de la Butte et l’installation des bornes d’achat de forfaits à l’Espace Prarial.

(Retrouvez cet article sur notre site www.alpes-et-midi.fr)

Affichage légal dématérialisé à la mairie du village

Le tapis de la Butte a été couvert

Des aménagements en bois, de qualité, pour la promenade piétonne du front de neige

Les nouvelles bornes d’achat de forfaits sont prêtes... ne manque plus que les skieurs...

16 31 DÉCEMBRE 2020

POUR DONNER ENVIE…Un nouvel outil pour découvrir les richesses du territoire haut-alpin est lancé, une application pour smartphone et un site Internet,

Patrimoine Hautes-Alpes ! Sa présentation était donnée au Musée départemental le 15 décembre où son objectif était dévoilé : donner envie !

S’adapter aux usages… La fausse bonne nouvelle : l ’ouver-

ture des musées au 15 décembre… Alors peut-être comme un pied de nez à ce qui finalement ne s’est pas produit, le Musée Muséum départemental de Gap accueil-lait la présentation de la nouvelle applica-tion mobile : Patrimoine Hautes-Alpes, ce jour-là… Une vraie bonne nouvelle !

Une application mobile adossée au site Internet 100% made in Hautes-Alpes, et plus particulièrement du Département. « Cette application géolocalise les éléments du patrimoine haut-alpin, donne accès à son histoire, et permet des visites virtuelles tout à fait bluffantes, exposait Bénédicte Féro-tin, vice-présidente au Département en charge du Patrimoine culturel. L’Agence Départementale de Développement Econo-mique et Touristique a apporté son soutien et ses conseils, a permis l’accès à la plateforme Apidae pour extraire l’ensemble des données, dont des informations historiques de valeur. Les Hautes-Alpes ont un patrimoine connu qui doit être reconnu car on sait que le patrimoine est une force d’attractivité touristique. On est ici à la croisée de la Culture, du Tourisme et de l’Economie. Cette application sera un vecteur d’émancipation des connaissances. »

Patrick Ricou, Président de l’Agence de Développement, enchaine : « Notre patri-moine est une entrée touristique au même titre que notre environnement naturel. Il faut que le public ait facilement accès à l’information. Les habitudes évoluent. Nos visiteurs ne veulent plus uniquement de la consommation d’activités. Ils veulent aussi comprendre un territoire, comprendre comment et autour de quoi il s’articule. Il aura fallu extraire, trier, qualifier et identifier l’abondance d’informations délivrées pour fournir celles que recherchent nos visiteurs en se servant des nouveaux outils numériques. »

Des changements d’habitudes, que confirment Frédérique Verlinden, Conservatrice du Musée : « Les usages changent. On pourra avoir des infos sur le patrimoine avant la visite. Du coup quand les gens viendront sur place ce sera le moment de la rencontre, de l’émotion, l’instant à vivre. »

Car cette application n’est pas qu’à destination des touristes étrangers au département, elle s’adresse également au tourisme local, un habitant du Buëch qui voudrait visiter les fortifications Vauban ou découvrir le Queyras…

Pour alimenter l’application gratuite en temps réel tous les offices de tourisme du département ont été contactés pour collecter les informations, les photos, les jours et horaires d’ouverture, les évènements… Toutes ces petites informations pratiques qui facilitent la visite d’un lieu et qui peuvent l’amplifier. Des informations qui vont pouvoir continuer à enrichir l’application, par exemple en audio, ce qui va éviter de lire sur son téléphone. Cette application a révolutionné la coordination entre les services du Département, du Musée, de l’Agence de Développement, des offices….

Patrimoine Hautes-Alpes permet une découverte sur-mesure, des enfants aux passionnés d’histoire et aux différents spécialistes… Il y a 289 fiches déjà publiées mais 460 sont dans la base. L’application se veut un outil polyvalent, souple, facile d’utilisation et très réactif. Toutes sortes de patrimoines y sont réfé-rencés, culturels, cultuels, ruraux, gustatifs, environnementaux…

Sur chaque site d’autres informations sont accessibles, où dormir, où manger, quoi d’autres autour de moi ?… C’est pourquoi les contributions pour des mises à jour constantes sont importantes, afin que l’application soit évolutive et participative, ce qui permet de monter en qualité. Bénédicte Férotin conclut : « Plus qu’une nouvelle application c’est un projet de territoire ! »

Claudine Usclat

Des images, des informations de toutes sortes, des visites virtuelles bluffantes... cette nouvelle application va en séduire plus d’un, du haut-alpin au touriste en passant par les acteurs économiques du Tourisme, de la Culture et du Patrimoine

LES PREMIERS TESTS ANTIGÉNIQUES DU DÉPARTEMENT LIVRÉS EN STATION

25 000. C’est le nombre de tests antigéniques achetés par le Dépar-tement. « Au regard de l’hiver très particulier qui s’offre à nous, il est fondamental que nous prenions toutes les mesures pour faire en

sorte que le travail se passe le mieux en station, note Jean-Marie Bernard, Président du Département. Je pense notamment aux personnels saisonniers, qu’ils travaillent aux remontées mécaniques, dans les commerces ou les offices de tourisme… ils doivent pouvoir être testés régulièrement. D’une part pour être rassurés sur leur état de santé et pour rassurer les vacanciers qui seront à leur contact. »

Une première livraison de ces tests a été effectuée vendredi 18 décembre à Risoul, en présence des Conseillers départementaux du canton, Valérie Garcin-Eyméoud et Marcel Cannat. Les tests ont été remis au Maire de Risoul, Régis Simond, au Président de l’office de tourisme, Alain Esmieu, et à son Directeur, Christian André. Par voie de convention, la station et le Département cofinanceront ces tests à hauteur de 50% chacun. « Le Département est l’échelon territorial de la solidarité. Il est normal qu’il contribue de cette manière au meilleur déroule-ment de la saison d’hiver, comme il l’avait fait il y a quelques mois pour les masques réutilisables », poursuit Jean-Marie Bernard.

Le Département a engagé 130 000€ pour l’acquisition de ces tests. Ce qui porte le montant de son effort dans la lutte contre la propagation du Covid à 2,6 millions d’euros.