La Semaine Africaine Mardi 31 Mars 2015 3482

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BI-HEBDOMADAIRE D'INFORMATION ET D'ACTION SOCIALE PARAISSANT AU CONGO-BRAZZAVILLE N° 3482 du Mardi 31 Mars 2015 - 63 ème Année - Siège Social: Bd Lyautey - Brazzaville - B.P.: 2080 - CONGO: 500 F. CFA - FRANCE: 1,75 Euro -Tél.: (242) 06.678.76.94 / 05.528.03.94 / 06.889.98.99 - E-mail: [email protected] 63 ème année Visite d’Etat du président Denis Sassou-Nguesso en Angola Brazzaville et Luanda: le dégel! Majorité présidentielle Deux préoccupations au dialogue: la gouvernance électorale et les institutions de la République Pierre Ngolo lors de la dernière assemblée générale de la majorité présidentielle (P.15) Guy-Romain Kinfoussia, président de l’U.d.r-Mwinda «Faire la sourde oreille n’est pas la solution pour un homme qui a en main le destin de notre pays» Dans une conférence de presse, Guy-Romain Kinfoussia a inter- pellé le chef de l’Etat sur le dialogue. (P.3) La rencontre des présidents José Eduardo Dos Santos et Denis Sassou- Nguesso permet de rechauffer les relations entre le Congo et l’Angola. (P.3) Sclog (Société commune de logistique) Don de vivres et non-vivres à deux hospices et deux orphelinats de Brazzaville (P.17) R.d.p.s (Rassemblement pour la démocratie et le progrès social) Jean-Marc Thystère-Tchicaya à la rencontre des fidèles militants à Matombi (P.9) Conférence épiscopale du Congo La famille au cœur de l’assemblée plénière des évêques Les évêques du Congo. (P.10)

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Bi hebdomadaire d'information et d'action sociale paraissant au congo du Mardi 31 Mars 2015 n°3482.

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3482 du Mardi 31 Mars 2015 - PAGE 1

BI-HEBDOMADAIRE D'INFORMATION ET D'ACTION SOCIALE PARAISSANT AU CONGO-BRAZZAVILLE

N° 3482 du Mardi 31 Mars 2015 - 63ème Année - Siège Social: Bd Lyautey - Brazzaville - B.P.: 2080 - CONGO: 500 F. CFA - FRANCE: 1,75 Euro -Tél.: (242) 06.678.76.94 / 05.528.03.94 / 06.889.98.99 - E-mail: [email protected]

63ème

année

Visite d’Etat du président Denis Sassou-Nguesso en Angola

Brazzaville et Luanda: le dégel!

Majorité présidentielle

Deux préoccupationsau dialogue:

la gouvernance électoraleet les institutionsde la République

Pierre Ngolo lors de la dernière assemblée généralede la majorité présidentielle

(P.15)

Guy-Romain Kinfoussia, présidentde l’U.d.r-Mwinda

«Faire la sourde oreillen’est pas la solution pourun homme qui a en mainle destin de notre pays»

Dans uneconférence de

presse, Guy-RomainKinfoussia a inter-

pellé le chef de l’Etatsur le dialogue.

(P.3)

La rencontre desprésidents José

Eduardo Dos Santoset Denis Sassou-Nguesso permetde rechauffer lesrelations entre le

Congo et l’Angola.

(P.3)

Sclog (Société commune de logistique)Don de vivres et non-vivres à deux hospices

et deux orphelinats de Brazzaville (P.17)

R.d.p.s (Rassemblement pour la démocratie et le progrès social)

Jean-MarcThystère-Tchicayaà la rencontre desfidèles militants

à Matombi(P.9)

Conférence épiscopale du Congo

La famille au cœurde l’assemblée

plénière desévêques

Les évêques du Congo. (P.10)

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ANNONCES

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NATIONAL

Tout d’abord, Guy-RomainKinfoussia s’est dit ho-noré de tenir sa rencon-

tre au cours du mois de mars,célébré comme le mois de lafemme. «Il a, aussi, hélas, pournous Congolais, une connota-tion douloureuse. L’U.d.r-Mwin-da voudrait se saisir de ce jourpour s’incliner humblement surla mémoire des victimes de labarbarie politique du 18, 22 et25 mars 1977 et du 4 mars2012», a rappelé le président del’U.d.r-Mwinda qui a fait obser-ver une minute de silence enmémoire des victimes que rap-pellent ces dates.Rentrant ensuite dans le vif dusujet, Guy-Romain Kinfoussiaconsidère le débat sur le chan-gement de la Constitution com-me un «vrai faux débat» .D’ailleurs, il est définitivementclos pour eux. En revanche, ilpense que c’est le président dela République lui-même qui estl’instigateur des stratégies duP.c.t et donc de la campagnesur le référendum constitution-nel. «Au lieu de s’inspirer d’ungrand homme comme NelsonMandela, le président Sassou-Nguesso préfère s’inscriredans la logique du dictateurpour faire un coup d’Etat cons-titutionnel», a dit le conféren-cier qui reproche au présidentde la République de «faire lasourde oreille aux appels répé-

tés de l’opposition qui lui a de-mandé de convoquer un dialo-gue avant la fin de ce mois demars». Pour lui, le chef de l’Etatveut gagner du temps, pour neprendre sa décision qu’aprèsles Onzièmes Jeux africainsdont il souhaite une prépara-tion sans heurts. C’est tout lesens du: «Travaillons d’abord»,estime-t-il. «Retranché dansson autisme et fidèle à sa poli-tique de pourrissement desfaits, le président n’a toujourspas donné écho à l’appel del’opposition, même pas aucours du dernier conseil desministres, tenu le 25 mars2015… Faire la sourde oreillen’est pas la solution pour unhomme qui a en main le destinde notre pays», a-t-il poursui-vi. Citant Charles Zacharie Bo-wao, il a dit: «Le Congo est à lacroisée des chemins. DenisSassou Nguesso est un hom-me seul face à son peuple, unmythe seul face à l’histoire, unelégende seule face à l’avenir. Alui de savoir et de savoir-faire.Sa sortie intelligemment négo-ciée est une promesse à tenir,qui fait signe à la capacité desCongolais à se projeter dans unavenir épanoui». C’est pour-quoi il appelle le chef de l’Etatà écouter la voix de la sagessequi a toujours caractérisé, se-lon lui, les grands hommes de-vant l’histoire. Car, pour lui, le

président Sassou-Nguesson’est pas le seul homme capa-ble de diriger le pays: «Avantlui, il y a eu des chefs d’Etat.Après lui, il y aura d’autreschefs d’Etat. Le Congo nemourra pas».Convaincu que le combat del’opposition est juste, Guy-Ro-main Kinfoussia a laissé enten-dre que ses leaders devraientplutôt se battre collectivement.«Nous allons tout faire pourque le président Sassou netrouve, en face de lui, qu’uneopposition groupée et unie. En2016, il doit partir. Nous allonsle pousser dehors, en toutetranquillité et il partira», prédit-il. Rien ne fera peur à l’opposi-tion, même si, selon lui, «lepouvoir est prêt à tout, pourdemeurer en place, en réaffir-mant sa volonté d’attenter à latranquillité et à la paix du peu-ple congolais, par l’achat etl’exhibition publique d’armes etde munitions de destructionmassive, la réactivation desmilices, le recrutement des ex-combattants dans la police pu-blique, le recrutement et le po-sitionnement des mercenaireset autres ex-combattants dans

certaines contrées de notrepays».Il est convaincu que les diri-geants de l’opposition reste-ront fermes sur leur position:«Nous ne sommes pas desgens qu’on peut piéger. Noussommes des responsables lu-cides et pleins de discerne-ment».Enfin, Guy-Romain Kinfoussias’en est pris aux membres dugouvernement et pour cause:«Ils n’osent pas prendre desdécisions; ce sont des bénisoui-oui. Au cours d’un conseildes ministres, ils sont commedes enfants dans une salle declasse, avec le maître qui a unfouet. Ils n’osent pas parler etquand ils demandent la parole,ils lèvent le petit doigt, en re-gardant le voisin qui est àcôté».Pourquoi leur fait-il ce repro-che? Parce qu’à ses yeux, «cesont des gens qui ne peuventpas entériner les décisions dudialogue. C’est pourquoi, enthéorie, il est mieux d’avoir unestructure autre qui gère ce pro-blème».

Cyr Armel YABBAT-NGO

Guy-Romain Kinfoussia, président de l’U.d.r-Mwinda«Faire la sourde oreille n’est

pas la solution pour un hommequi a en main le destin de notre pays»

Dans le débat sur le changement ou non de la Constitution du20 janvier 2002 et la question du dialogue national, l’U.d.r-Mwinda(Union pour la démocratie et la République), qui avait déjà asso-cié sa voix à celles des autres partis de l’opposition, est montéeau créneau, pour réitérer sa position. C’était au cours d’une con-férence de presse animée, vendredi 27 mars 2015, à l’hôtel LePhoenix, à Brazzaville, par Guy-Romain Kinfoussia, présidentde cette formation politique. A cette occasion, ce dernier s’estindigné devant l’attitude du pouvoir qui a réservé une fin de non-recevoir à la demande pressante de l’opposition de convoquerle dialogue national inclusif avant la fin du mois de mars. «Fairela sourde oreille n’est pas la solution pour un homme qui a enmain le destin de notre pays», a-t-il déclaré.

Coopération Congo-Union européenne

La B.e.i déterminéeà soutenir des projets

d’infrastructures au CongoEn tournée en Afrique, une délégation de la B.e.i (Banque euro-péenne d’investissement), conduite par Pim Van Ballekom, vice-président de cette banque, et composée de Mme Catherine Col-lin, chef de division, chargée des opérations en Afrique centraleet occidentale, et Richard Willis, chef du service de communica-tion, a effectué une visite de travail au Congo, du 26 au 27 mars2015. Pendant son séjour, qui s’est achevé par la visite du Portautonome de Pointe-Noire, Pim Van Ballekom a donné une con-férence de presse, en présence de Mme Saskia De Lang, ambas-sadeur, chef de délégation de l’Union européenne au Congo, ven-dredi 27 mars 2015, à l’annexe du siège de la Délégation del’Union européenne, à Brazzaville. Au regard des différentes ren-contres avec les autorités congolaises et les milieux d’affaires,la délégation a exprimé la détermination de la B.e.i à «soutenirdes projets d’investissements à long terme, qui améliorent lesconditions de vie des populations».Selon Pim Van Ballekom, laB.e.i possède une solide expé-rience de financements desprojets d’infrastructures-clés etdu secteur privé dans toutel’Afrique. Avec un actionnariatdirect composé des 28 Etatsmembres de l’Union euro-péenne, la B.e.i est la plusgrande institution financièresupranationale au monde. AuCongo, elle a déjà financé, desprojets importants depuis ledébut de la convention entrel’Union européenne et les paysA.c.p (Afrique, Caraïbes et Pa-cifique), il y a une cinquantained’années.

Répondant aux préoccupations de la presse, le chef de la délé-gation a expliqué que l’année dernière, la B.e.i a prêté près de2,5 milliards d’euros à l’appui d’investissements relatifs à l’éner-gie, aux transports, à l’eau, aux infrastructures sociales et ausecteur privé, sur tout le continent africain. «En ma qualité device-président de la B.e.i, j’entends veiller à ce que nous nemanquions aucune occasion de soutenir des investissements àlong terme, qui améliorent les conditions de vie, le développe-ment économique et les activités commerciales, ici en Républi-que du Congo. Je profite de cette occasion pour confirmer l’en-gagement de l’Europe et la détermination de la B.e.i à soutenirdes investissements à long terme», a-t-il déclaré.Pim Van Ballekom a révélé que la rénovation du Port autonomede Pointe-Noire est le projet le plus récent de la B.e.i en Républi-que du Congo, à travers un prêt signé en 2009, de 29 millionsd’euros. Ce projet est cofinancé par l’A.f.d et la B.d.e.a.c.La B.e.i collabore étroitement avec des partenaires-clés commela Banque mondiale, la B.a.d (Banque africaine de développe-ment) et l’A.f.d (Agence française de développement) sur denombreux projets en Afrique, en vue, non seulement, de fournirdes financements, mais aussi et surtout, de garantir des avanta-ges à long terme et le succès des projets, en renforçant leurpréparation.En tant que banque publique, la B.e.i met un grand point d’hon-neur au respect des règles applicables dans les procédures depassation des marchés publics. Ces exigences aident, non seu-lement à gagner la confiance d’autres investisseurs, mais éga-lement, à renforcer la préparation globale des projets, a expli-qué Pim Van Ballekom. Celui-ci a, invité, les promoteurs à réflé-chir à la possibilité de solliciter la B.e.i pour financer leurs pro-jets. Il a, aussi, confirmé l’intention de la banque d’ouvrir un nou-veau bureau pour coordonner ses opérations en Afrique cen-trale. La nouvelle représentation sera installée, à Yaoundé (Ca-meroun). Actuellement, le bureau de la B.e.i responsable desopérations avec Brazzaville est situé à Nairobi, au Kenya. Ce quine facilite pas les échanges.

Philippe BANZ

L’incident militaire du 14octobre 2013, au villagePangui, dans le district de

Kimongo (département du Nia-ri), à la frontière avec le Cabin-da, territoire faisant partie del’Angola, est maintenant loinderrière ces deux pays quiavaient choisi la voie diploma-tique et pacifique, pour réglerleur contentieux frontalier. Uneréunion conjointe des déléga-tions gouvernementales duCongo et d’Angola s’était, eneffet, tenue, du 14 au 15 mars2014, à Tchiowa, chef-lieu duCabinda, province angolaiseenclavée entre la RDC et leCongo-Brazzaville.Seulement, la 7ème session dela grande commission mixteAngola/Congo, prévue à Braz-zaville, n’avait pas pu siéger.Par ailleurs, la visite d’Etat du

président congolais à Luanda,prévue avant fin décembre2014, n’avait pas pu avoir lieu.Ce qui a laissé entendre qu’en-tre Brazzaville et Luanda, c’étaitle froid. La visite officielle duprésident Eduardo Dos Santos,à Kinshasa, le 19 janvier der-nier, auprès de son homologueJoseph Kabila, était vue com-me un pied de nez à Brazzaville,au moment de la brouille avecKinshasa, relativement à l’opé-ration de police «Mbata yabakolo».En réalité, la diplomatie a sescoutumes. La rencontre deschefs d’Etat congolais et ango-lais était conditionnée par latenue de la commission mixte,afin d’apprêter les accords àsigner. La dernière fois que leprésident Sassou-Nguessoétait à Luanda, c’était le 26 juin

2014, pour participer au mini-sommet tripartite entre l’Ango-la, le Congo et le Tchad.Finalement, la 7ème session dela grande commission mixteAngola/Congo a eu lieu, du 26au 28 mars dernier, à Luanda,pour analyser l’état actuel desrelations et le degré de mise enœuvre des engagements et desdécisions de la réunion de2010. La délégation gouverne-mentale congolaise était con-duite par Basile Ikouebé, minis-tre des affaires étrangères et dela coopération, et comprenait,entre autres, Charles-RichardMondjo, ministre chargé de ladéfense.De source proche du Ministèreangolais des relations extérieu-res, la commission mixte s’estpenchée sur des questionsayant trait aux secteurs des af-faires étrangères, de la défen-se et de sécurité, des frontiè-res, des transports (maritime et

ferroviaire), de la pêche, des té-lécommunications, du touris-me, de la construction et plani-fication urbaine, du commerce,du pétrole, de la géologie, desmines et de l’énergie. Des ques-tions des domaines de la cul-ture, communication, éduca-tion, sports et promotion de lafemme seront également abor-dées par les deux parties. C’estainsi qu’à l’occasion de la visi-te d’Etat du président congo-lais, un accord dans le domai-ne de la défense sera signé.«Nous voulons que cette com-mission bilatérale, qui culmine-ra avec la visite du présidentDenis Sassou-Nguesso, puissemarquer une nouvelle étapedans les relations entre Luan-da et Brazzaville», a dit Joa-quim do Espirito Santo, direc-teur au Ministère des relationsextérieures.

Joël NSONI

Visite d’Etat du président Denis Sassou-Nguesso en AngolaBrazzaville et Luanda: le dégel!

Le président de la République, Denis Sassou-Nguesso, effec-tue, du 30 mars au 1er avril 2015, une visite d’Etat à Luanda, capi-tale de la République d’Angola, à l’invitation de son homologue,le président José Eduardo Dos Santos. Selon un communiquépublié par le service de communication du Ministère des affai-res étrangères et de la coopération, cette visite d’Etat a pourobjectif «le renforcement des liens d’amitié et de coopérationentre les deux pays». Au terme de cette visite, il y aura la signa-ture d’un accord dans le domaine de la défense, qui prévoitl’échange des expériences et d’autres actions dans le domainede la formation. La visite d’Etat du président congolais en An-gola est un signe que les relations entre les deux pays voisinssont au beau fixe.

Pim Van Ballekom.

Mme Cathérine Collin, Pim Van Ballekoum et Mme Saskia De Llang.

José Eduardo Dos Santos (à g.) et Denis Sassou-Nguesso.

Guy-Romain Kinfoussia (à g.)

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ANNONCEMINISTERE DE L’ECONOMIE, DE LA PROMOTIONDES INVESTISSEMENTS ET DE LA PROSPECTIVE

MINISTERE DU BUDGET ET DESCOMPTES PUBLICS

COMMUNIQUEEMISSIONS DES OBLIGATIONS DU TRESOR ASSIMILABLES DE LA REPUBLIQUE GABONAISE

SUR LE MARCHE DES TITRES PUBLICS A SOUSCRIPTION LIBRE DE LA CEMACAU TITRE DE L’ANNEE 2015

Dans le cadre du financement du Schéma Directeur National d’Infrastructures (SDNI) 2012-2016, l’Etat Gabonais prévoit d’émettre, sur lemarché des titres publics à souscription libre de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC), des Obligationsdu Trésor Assimilables (OTA) pour un montant maximum de 30 milliards de FCFA. Ces emprunts, conformes à la stratégie d’endettement del’année en cours, respectent la limite du plafond d’endettement intérieur autorisée par le Parlement dans la loi de finances 2015.Les opérations de levée de fonds se dérouleront sur la période d’avril à décembre 2015, à travers trois (3) à quatre (4) émissions d’OTA. Lapremière est prévue pour le 08 avril 2015, avec une période de souscription allant de la date de diffusion du présent communiqué jusqu’au 07avril 2015.Les ressources mobilisées par l’Etat Gabonais lors de ces différentes opérations sont destinées au financement partiel de la mise en œuvredu programme routier national et du renforcement de la capacité de production d’eau de l’usine de Ntoum.Les investisseurs institutionnels, les entreprises et les particuliers désireux d’acquérir les titres émis par la République Gabonaise et desoutenir son développement sont invités à se rapprocher des établissements bancaires agréés en qualité de Spécialistes en Valeurs duTrésor de l’Etat Gabonais. Il s’agit de :

ETABLISSEMENTS ADRESSES

AFRILAND FIRST BANK Place de l’Indépendance, BP: 11834, Yaoundé (Cameroun)

BANQUE INTERNATIONALE POUR LE COMMERCE ET L’INDUSTRIE DU GABON Avenue du Colonel Parant BP 2241 Libreville (Gabon)

BGFIBANK GABON Boulevard de l’indépendance, BP: 2253, Libreville (Gabon)

CREDIT DU CONGO B.P: 2470, Brazzaville (Congo)

ECOBANK CAMEROUN Boulevard de la Liberté, BP: 582, Douala (Cameroun)

ECOBANK CENTRAFRIQUE Place de la République, BP: 910, Bangui (Centrafrique)

SOCIETE COMMERCIALE DE BANQUE AU CAMEROUN Avenue Mgr Vogt, BP: 700, Yaoundé (Cameroun)

STANDARD CHARTERED BANK CAMEROON 1143, Boulevard de la Liberté, BP: 1784, Douala (Cameroun)

UNION BANK OF CAMEROON LIMITED Immeuble Kassap, BP: 15569, Douala (Cameroun)

UBA CAMEROON Boulevard de la Liberté, BP: 2088, Douala (Cameroun)

UNION GABONAISE DE BANQUE Avenue du Colonel Parant, BP: 315, Libreville (Gabon)

COMMERCIAL BANK CENTRAFRIQUE Rue de Brazzaville, BP: 59, Bangui (Centrafrique)

CAISSE COMMUNE D’EPARGNE ET D’INVESTISSEMENT DE LA GUINEE EQUATORIALE Calle del Presidente Nasser Apdo 428 Malabo (Guinée Equatoriale)

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NATIONAL

Débat constitutionnel

Gabriel Entcha-Ebia approuvel’idée du changement

dans son ouvrage

Actuel ambassadeur du Congo en République Centrafricaine,Gabriel Entcha-Ebia, magistrat hors-classe, ancien ministre, est l’auteur de l’opuscule intitulé: «Le moment de choi-

sir. La parole au peuple souverain», publié, en février 2015, auxEditions Hemar, à Brazzaville. Dans cet ouvrage de 43 pages, com-posé de six chapitres, paru aux Editions Hemar, l’ancien ministrede la justice prend position dans le débat constitutionnel. Il plaidepour le changement de la constitution du 20 janvier 2002. Dansun contexte où cette vue est très controversée, dans les milieuxsocio-politiques.A travers son opuscule, GabrielEntcha-Ebia développe sathèse sur le changement de laConstitution du 20 janvier 2002.Il s’appuie sur l’hypothèse quela démocratie, perçue commele moins mauvais des régimespolitiques, ne saurait se réduireà l’alternance. L’auteur estimeque la démocratie que désirentles Congolais doit être, avanttout, un régime de libertés: li-berté d’expression, d’entre-prendre, d’association, etc. Or,les Congolais jouissent, déjà,d’après lui, de ces libertés, parl’entremise des associations etgroupements politiques quimarquent leur vécu. C’est pour-quoi, pour poursuivre cette expérience avec le président DenisSassou-Nguesso, qu’il présente comme étant le garant de cesacquis démocratiques, il soutient le changement de la Constitu-tion. «Nous l’avons dit sans ambages, la Constitution actuelle doitêtre changée. Elle ne sera pas la première à l’être, car il faut per-mettre au président Sassou-Nguesso, de parachever son œuvrede modernisation du pays. Le président Sassou est un bâtisseurinfatigable, il est un acteur du développement. La physionomiede notre pays a changé de fond en comble, grâce à la main deDenguès… Le peuple veut du concret, il le connaît comme l’hommedes actions concrètes», confirme-t-il, à la page 29, expliquant ainsiles raisons de son choix, en faveur de Denis Sassou-Nguesso.Gabriel Entcha-Ebia a, par ailleurs, lancé un appel au peuple con-golais: «Nous voulons inviter notre peuple à plus de responsabi-lité. Le débat actuel n’est pas un débat juridique, il est éminem-ment politique. Il faut dépasser le conformisme aveugle vers le-quel certains de nos frères veulent nous entraîner. Comme disaitfeu Président Barthélemy Boganda, Président fondateur de la Ré-publique Centrafricaine, il nous faut une démocratie qui nourrit lepeuple, lui apporte des soins médicaux, éduque et forme ses en-fants et non la démocratie du verbiage, qui apporte plutôt la mé-sentente, la division et les conflits. Nous l’avons déjà reçu. Lepeuple qui porte encore les stigmates des guerres de 1993 et 1997,saura dire non, car il est un peuple mûr.» (Cf. pages 37-38).

Hordel BIAKORO-MALONGA

A l’occasion de la Journée internationale de la femme, célébrée le 8 mars dernier sous le thème générique:«L’autonomisation de la femme», plus de 1500 femmes de

l’arrondissement 5 Mongo-Poukou, à Pointe-Noire, venues desonze marchés que compte cet arrondissement, des confessionsreligieuses et des associations, sous la conduite de leur coor-donnatrice, Mme Antoinette Boussanzi, ont organisé une marchecitoyenne, dimanche 8 mars, tôt le matin. La marche est partie ducarrefour de la Coraf (Congolaise de raffinage), jusqu’ au siègedudit arrondissement, le point de chute, sur une distance de 2,3kilomètres. Tout au long de cette marche, les manifestantes bran-dissaient des banderoles sur lesquelles l’on pouvait lire: «Fem-mes de Mongo-Poukou, unies pour la paix»; «Seule la lutte libère»;«Non aux violences faites aux femmes»; «Vive l’autonomisationdes femmes».

Journée internationale de la femmeLes femmes de Mongo-

Poukou s’engagentpour la paix

Après la marche, le deuxième temps fort de cette manifestationétait la lecture publique du message de ces femmes adressé auchef de l’Etat, Denis Sassou-Nguesso, lu par Mme AntoinetteBoussanzi. Dans ce message, les femmes de Mongo-Poukou in-terpellent l’ensemble des acteurs politiques de notre pays à privi-légier l’intérêt général au détriment de l’intérêt personnel, et detaire les querelles politiciennes susceptibles de compromettre lapaix chèrement acquise, «grâce aux efforts personnels de sonexcellence Denis Sassou-Nguesso».Les femmes vendeuses et des confessions religieuses ont, fer-mement, rejeté la force et la violence, car notre pays, le Congo, atrop souffert à cause des évènements malheureux et douloureuxque nous avons connus.Les femmes de Mongo-Poukou ont pris le ferme engagement des’impliquer dans le processus de paix. Puis, elles ont demandé àl’administrateur-maire de Mongo-Poukou de bien vouloir trans-mettre leur message de paix aux autorités nationales. Ainsi, lemessage a été remis à Zéphirin Nguié, administrateur-maire del’arrondissement 5 Mongo-Poukou, qui en a pris acte, tout en lesrassurant qu’il sera transmis à qui de droit.

Equateur Denis NGUIMBI

Dans le cadre du P.e.e.du(Projet eau, électricité etdéveloppement urbain),

un projet cofinancé par le gou-vernement congolais et la Ban-que mondiale, le bureau d’ar-chitecture Keios développe-ment consulting représenté parson directeur exécutif, Raffae-le Gorjux, avait signé, le 21 mai2014, à Brazzaville, un contratde prestation de service relatifà l’actualisation des schémasdirecteurs d’urbanisme des vil-les de Brazzaville et Pointe-Noi-re. Il s’agit de doter chacunedes deux villes d’un nouveauschéma directeur d’urbanisme,répondant aux besoins des ha-bitants et usagers, dans le res-pect des équilibres de dévelop-pement, en améliorant l’envi-

ronnement et le cadre de viedes populations.Les travaux de l’atelier du 3mars dernier étaient placéssous les auspices de Jean-Jac-ques Youlou, directeur généraldu développement urbain, del’architecture et de l’habitat.Dans son mot d’usage, celui-cia déclaré que le travail réalisésur le terrain par le bureau d’ar-chitecture Keïos développe-ment consulting, sur la based’un cahier des charges, est ap-préciable, tenant compte desamendements formulés par lesexperts en la matière.Le schéma directeur, une foisréalisé, aidera le gouvernementà mettre en place un plan d’ur-banisation fiable dans les deuxvilles. «La croissance mal maî-

trisée de nos villes est un faitqui génère un gaspillage d’es-pace, une dégradation desquartiers anciens, de l’environ-nement inacceptable pour laqualité de la vie, un développe-ment des quartiers précaires,des surcoûts des infrastructu-res, une mauvaise organisationdes transports et des déplace-ments urbains», a soulignéJean-Jacques Youlou.La première phase de cette étu-

de a été adoptée avec amende-ments formulés par les partici-pants, tout en faisant l’état deslieux cartographique actuel desdeux villes. Il ne reste plus quetrois autres phases qui serontvalidées aux prochains ateliers,avant que le document attendune soit, officiellement, remis augouvernement.

Pascal BIOZI KIMINOU

P.e.e.du (Projet eau, électricité et développement urbain)Le cabinet Keïos a restitué

la première phase de son travailLa première phase de l’actualisation des schémas directeursd’urbanisme des villes de Brazzaville et Pointe-Noire a été resti-tuée par le Cabinet d’architecture Keïos, mardi 3 mars 2015, lorsd’une rencontre des cadres et agents des différentes structuresimpliquées dans le domaine de l’urbanisme, au Ministère desaffaires étrangères et de la coopération, à Brazzaville. L’atelier apermis la validation du rapport d’études et d’analyse de la pre-mière phase de la mission menée sur le terrain par le bureaud’architecture Keios développement consulting.

Ministère de l’économie, des finances, duplan, du portefeuille public et de l’intégration

Vers la mise en œuvre de lamodélisation des prévisions

budgétairesEn partenariat avec l’Union européenne, dans le cadre du P.g.f.i.p(Projet de renforcement de la gouvernance des finances publi-ques), le Ministère de l’économie, des finances, du plan, du por-tefeuille public et de l’intégration a organisé, du 14 au 19 mars2015, un séminaire-atelier sur la modélisation des prévisions bud-gétaires dans le nouveau système de gestion des finances publi-ques. Ouverts et clôturés par Hilaire Mavoungou, conseiller aubudget du ministre des finances, les travaux, qui ont réuni unequarantaine de participants, se sont déroulés, à l’Ecole supérieureafricaine des cadres de chemin de fer et de gestion des trans-ports, à Brazzaville, en présence de Mme Cristina Mosneaga, char-gée de l’aide et de coopération internationales à l’ambassade dela Délégation de l’Union européenne, Bruno Ludovic Olingo, di-recteur des affaires administratives et financières à la directiongénérale du budget et Jean-Pierre Dumas, expert en macroéco-nomie et finances publiques, en qualité de conférencier.

L’objectif du séminaire-atelier sur la modélisation des prévisionsbudgétaires a permis aux cadres des directions générales rele-vant du Ministère de l’économie, des finances, du plan, du porte-feuille public et de l’intégration, à l’utilisation des instruments etméthodes d’évaluation des prévisions budgétaires en lien avecles normes instituées par le nouveau contexte de budgétisationde la Cemac, axé sur les résultats et la performance.Plusieurs thèmes, notamment les différents comptes macroéco-nomiques, la relation tableau des opérations financières de l’Etat,des dépenses à moyen terme-budget programme, les techniquesde projection des recettes et des dépenses. La cohérence dansl’agencement et la structuration des thèmes abordés a permis auxparticipants de s’approprier des outils mis à leur disposition. Lesréformes des finances publiques engagées dans le pays instau-rent l’approche programmatique pluriannuelle, qui appelle l’éla-boration des prévisions budgétaires réalistes. Le Tofe est un ins-trument statistique cohérent permettant de mesurer l’activité éco-nomique et financière des administrations publiques et son im-pact sur les autres secteurs. L’appropriation et la transmissiondes connaissances acquises ont permis aux participants de pren-dre l’engagement d’appliquer les enseignements reçus, afin derelever de nombreux défis relatifs à la sincérité des prévisionsbudgétaires, tout en souhaitant la pérennisation de la politiquede formation et de perfectionnement des cadres du départementministériel, afin de les adapter aux changements imposés par lesréformes des finances publiques en cours dans le pays.Les participants ont reconnu qu’à l’issue de ce séminaire-atelier,ils maîtrisent, dorénavant, les techniques et les méthodes de pro-jection du Tofe (Tableau des opérations financières de l’Etat). C’estainsi que, clôturant les travaux, Hilaire Mavongou a invité lescadres à capitaliser les connaissances reçues: «Il vous reste doncà capitaliser les connaissances acquises sur le terrain, pourimpacter la qualité et la pertinence des prévisions budgétaires.Nous attendons de vous, un approfondissement des acquis decet atelier de formation, à titre individuel ou en groupes au seinde la direction générale du budget en relation avec les structuresintervenant dans le processus budgétaire».

Philippe BANZ

La couverture du livre.

Vue de la tribune.

Photo de famille à la fin des travaux.

Mme Antoinette Boussanzi remettant son message à l’administrateur-maire, Zéphirin Nguié.

Les cadres et agents suivant attentivement la restitution du cabinet Keïos.

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Coup d’oeil en biaisCoup d’oeil en biaisCoup d’oeil en biais NATIONAL

* Madame la présidente, vousêtes peu connue de nos lec-teurs, pouvez-vous vous pré-senter et parler succinctementde votre carrière en politique?** Merci pour l’opportunité quevous m’accordez de m’expri-mer à travers votre journal. Jesuis veuve, mère de cinq en-fants. J’ai commencé mon par-cours politique, à Ouesso, ausein du M.n.p (Mouvement na-tional des pionniers), puis dansl’U.j.s.c (Union de la jeunessesocialiste congolaise) et, enfin,à l’U.r.f.c (Union révolutionnai-re des femmes congolaises),toutes des organisations affi-liées au Parti congolais du tra-vail, à l’époque du parti unique.Mon entrée à l’U.r.f.c a été dic-tée par la léthargie de cette or-ganisation, à ce moment-là, auniveau de la Sangha. Il fallait unsang nouveau, pour réorgani-ser les femmes. C’est ainsi quede 1978 à 1979, j’ai été secré-taire à l’administration, finan-ces et matériel, avant de deve-nir membre du P.c.t en 1979,membre du conseil central, pré-sidente régionale de l’U.r.f.c,députée à l’Assemblée nationa-le populaire.De 1985 à 1986, j’ai suivi uneformation idéologique en RDA(République Démocratique Al-lemande). De 1989 à 1994, j’ai

été reconduite comme prési-dente régionale de l’U.r.f.c dansla Sangha et députée jusqu’à laConférence nationale souverai-ne de 1991. Depuis 2009, je suisprésidente communale d’A-mas, à Ouesso.

* Vous avez certainement con-nu de beaux moments dansvotre carrière politique, les-quels?** Oui, par exemple mon séjourde formation en RDA, la visiteparlementaire à Bagdad, enIrak, puis une autre à Paris, enFrance, en 1984. En 1990, j’aiparticipé à un séminaire àCuba, sur la création et la ges-tion des coopératives. C’estsurtout le fait d’être députéependant deux mandatures quim’a comblée.Permettez que je dise un motsur l’un de mes mauvais sou-venirs: c’est le refus par quel-ques cadres de mon départe-ment, d’intégrer le comité cen-tral du P.c.t. Ces derniersjouaient sur les ethnies.

* Venons-en à la journée inter-nationale de la femme, dont lacélébration nationale officiellea eu lieu à Ouesso, qu’avez-vous retenu du message de lapremière dame?** Le 8 mars, c’est, pour les fem-

mes du monde entier qui re-cherchent le bien-être, unejournée de réflexion. Le thèmede cette journée invite chaquefemme à être autonome, qu’el-le s’efforce à créer des petitesunités de production, des acti-vités rémunératrices, afin d’évi-ter le slogan: «Sopeka» quiveut dire: «Sombela ngai, pesangai, kabela ngai» (Achète-moi,donne-moi…). Ce slogan quitraduit la culture de l’assista-nat. Il faut avouer que le mes-sage de la première dame, MmeAntoinette Sassou-Nguesso,est clair. La première dame ainsisté sur la paix, car sans lapaix, rien ne peut se faire. LeCongo, notre pays, a connu desmoments difficiles dans sonhistoire. Cette paix chèrementacquise, nous la devons à unhomme, j’ai cité le président dela République, Denis Sassou-Nguesso. Cette paix doit êtresauvegardée.Et puis, la première dame a at-tiré l’attention des femmes duCongo, en général et celles dela Sangha en particulier, sur lecomportement de leurs enfantsqui se mettent dans la rue de-

vant n’importe quel évènement.Pour terminer, elle a demandéà tous de protéger les ouvragesdéjà réalisés dans le cadre dela municipalisation accéléréede la Sangha.

* Avez-vous rencontré des dif-ficultés pour organiser la célé-bration de la journée internatio-nale de la femme à Ouesso?** D’abord, le manque de finan-cement, pour réaliser tout ceque vous avez vu. Il a falluqu’on procède aux cotisationsextrastatutaires au sein du bu-reau coordonnateur. Les fem-mes travailleuses et les militan-tes ont aussi contribué. Ensui-te, nous avons sollicité desplanches chez les exploitantsforestiers de notre départe-ment, en l’occurrence les socié-tés C.i.b, Olam, Ifo et Sifco. Jesaisis cette occasion pour lesremercier infiniment. Nossœurs de la diaspora à Brazza-ville ont également contribué,sans oublier nos sœurs de laSangha profonde qui ne sontpas restées en marge de l’évè-nement.

* Pouvez-vous confirmer queles pagnes destinés à cette fêteont été vendus?** Les pagnes n’étaient pas ven-dus. Dans le passé, les pagnesétaient vendus par la directionde la promotion de la femme etpar les commerçants.Aujourd’hui, les pagnes ont étédistribués gratuitement auxfemmes de Ouesso, des dis-tricts, aux femmes autochto-nes, aux colonies centrafricai-ne, rwandaise et ouest-africai-ne.

Victor GUEMBELACorrespondant résidant

à Ouesso

Denise Abotissengue, présidente l’association Amas à Ouesso«Nous devons sauvegarder la paix

chèrement acquise dans notre pays»Après la célébration de la journée internationale de la femme, àOuesso, commune et chef-lieu du département de la Sangha,sous le haut-patronage de l’épouse du chef de l’Etat, MmeAntoinette Sassou-Nguesso, en sa qualité de marraine de lamunicipalisation accélérée du département de la Sangha, MmeDenise Abotissengue, présidente communale d’Amas (Associa-tion Maman Antoinette Sassou-Nguesso), a bien voulu se con-fier à nous, pour faire le point de la célébration de la journéeinternationale de la femme, le 8 mars dernier, à Ouesso. Du mes-sage que la première dame a adressé aux femmes de la Sangha,elle retient son insistance sur la paix. C’est pourquoi elle affirmeque «nous devons sauvegarder la paix chèrement acquise dansnotre pays».

Mme Denise Abotissengue.

A l’ouverture des travaux,le maire Ghislain ThierryMaguessa-Ebome a fait

savoir que les quatre mois qu’ilavait déjà passés à la tête de lamunicipalité lui ont permis de«méditer et de prendre la me-sure de la tâche à accomplir».A plan national, il a donné unsatisfecit à l’équipe nationalede football, les Diables-Rou-ges, pour son brillant parcoursà la dernière Coupe d’Afriquedes Nations. Il a, par ailleurs,condamné les actes de vanda-lisme perpétrés par des grou-pes de jeunes, dans certainesvilles du Congo.Concernant les festivités del’indépendance nationale, quiauront lieu, le 15 août prochain,à Ouesso, il a demandé auxpopulations de réserver auxhôtes, un accueil digne pourmériter la légende qui fait deOuesso, une ville de paix, degénérosité et d’hospitalité. Il afélicité les fonctionnaires mu-

nicipaux, en général, pour leursens élevé de responsabilité etde devoir, et les agents de re-couvrement, en particulier,pour avoir réalisé, en trois se-maines, un record de recettesde six millions de francs Cfa.Pour sa part, le préfet AdolpheElemba a attiré l’attention desconseillers municipaux sur lesabsences injustifiées aux ses-sions, puis il a félicité le maire,pour le travail abattu depuisson installation à la tête de lamunicipalité de Ouesso.Parmi les délibérations adop-tées, il y en a qui ont un carac-tère économique, comme:- la délibération portant fixationde la taxe sur la publicité, ré-gularisation qui répond au dé-veloppement constaté de cesactivités dans la ville de Oues-so;- la délibération portant créa-tion d’une unité d’exploitationdes carrières, ce qui fait entrerla municipalité de Ouesso dans

le camp des opérateurs écono-miques;- la délibération portant ferme-ture des cimetières du centre-ville et de Banjo, en raison dela saturation constatée, et cel-le portant ouverture du nou-veau cimetière municipal deMbalouma;- la délibération portant créa-tion d’un abattoir municipal

pour permettre à la municipali-té d’assurer les conditionsd’hygiène dans la distributiondes produits carnés.Au cours de cette session, neufdirecteurs départementaux ontété auditionnés par les con-seillers municipaux, par rapportaux activités menées au sein deleurs administrations. Seuls, ledirecteur départemental desdouanes et le commandant debrigade de la gendarmerie n’ontpas été entendus. Cette audi-tion a permis de mesurer l’am-pleur des questions sociales,économiques et commercialesdans la ville de Ouesso.A la clôture des travaux, le pré-sident du conseil municipal aexprimé sa conviction que c’esten mutualisant les efforts, lesintelligences et les expériencesque Ouesso pourra recevoir cequ’elle attend de ses con-seillers municipaux.

Victor GUEMBELACorrespondant résidant

à Ouesso

Conseil municipal de OuessoAdoption du budget municipal et de

délibérations à caractère économiqueLe conseil municipal de Ouesso a tenu sa session ordinaire bud-gétaire, du 21 février au 2 mars 2015, dans la salle polyvalenteNelson Mandela, à Ouesso. Ouverts par Adolphe Elemba, préfetdu département de la Sangha, qui avait à ses côtés GhislainThierry Maguessa-Ebome, président du conseil municipal, mairede la ville de Ouesso, et Emmanuel Akouelakoum, président duconseil départemental, en présence de Charles Ganfouomo, pré-fet directeur des collectivités locales, et du sénateur Domini-que Aloka, deuxième questeur du sénat, les travaux de cettesession ont permis l’adoption du budget communal exercice2015 fixé à la somme de 1.326.863.460 F Cfa.

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Débandade des douaniers au Portautonome de Pointe-Noire

Vendredi 27 mars 2015 a eu lieu la vente aux enchères publiques desvéhicules non dédouanés, au Port autonome de Pointe-Noire. C’était sousla supervision de François Iloki, représentant la direction générale desdouanes et droits indirects. Malheureusement, l’opération a tourné au vi-naigre. Le quota des militaires, concernant les véhicules mis en vente, aété oublié par les organisateurs. Ce que voyant, les hommes en uniforme,furieux, ont pris en chasse les douaniers en service dans le port. C’était lesauve-qui-peut. La vente aux enchères a été, purement et simplement,annulée. Comme quoi, il ne faut jamais oublier nos forces de l’ordre grâceà qui nous avons la sécurité. Par ailleurs, la grève observée par les com-merçants, transitaires, importateurs et exportateurs pendant trois semai-nes a été levée, lundi 23 mars 2015.

La pluie toujours dangereuseà Brazzaville et Pointe-Noire

La pluie tombée dans la nuit du vendredi 27 au samedi 28 mars 2015 aapporté son lot de malheurs, dans certains quartiers de Brazzaville. Laroute conduisant à la station terrienne, dans le quartier Massengo, estcoupée et les habitants dudit quartier ont du mal à se déplacer, pour va-quer à leurs occupations quotidiennes. Le quartier Ngamakosso, égale-ment, n’a pas été épargné. Plusieurs rues sont ensablées. Il y a eu égale-ment des éboulements de terrain. A Pointe-Noire, aussi, c’est pareil. Leshabitants de certains quartiers se sont réveillés les pieds dans l’eau, àcause du phénomène d’inondations. Un exemple parmi tant d’autres: lundi30 mars, les agents de Radio-Congo Pointe-Noire ont fait la grasse mati-née, la cour de leur lieu de travail étant toujours inondée. Ils sont restéschez eux, attendant que le niveau de l’eau baisse. On ne le dira jamaisassez, le problème d’assainissement se pose avec acuité dans les deuxgrandes villes du pays. Heureusement, on n’a pas enregistré des dégâtsimportants.

Les sinistrés de Ngouedi quelquepeu soulagés

Il y a quelques jours, une bourrasque a soufflé sur le village Ngouedi,dans le département de la Bouenza, provoquant d’importants dégâts. Desmaisons ont perdu leurs toitures, d’autres se sont plus ou moins écrou-lées. Une soixantaine de familles ne savaient plus où passer nuits. Lesautorités locales avaient lancé un S.o.s, pour qu’on leur vienne en aide.La semaine passée, le gouvernement a réagi, en apportant des matériauxde construction aux sinistrés, par le truchement du ministre de l’agricul-ture et de l’élevage, Rigobert Maboundou.

Les administrations et fédérationlocataires du Stade Massamba-Débat

vident les lieuxLe ministre des sports et de l’éducation physique, Léon-Alfred Opimbat, apris une note portant fermeture du Complexe omnisports Président Al-phonse Massamba-Débat, à Brazzaville, pour des raisons de réhabilita-tion. Cela va permettre à l’entreprise chinoise Zheingwei Technique Con-go, en charge desdits travaux, d’urger pour rendre cette enceinte sportiveplus fonctionnelle, notamment avec l’installation d’une pelouse synthéti-que et d’autres commodités, pour les Onzièmes Jeux africains que Braz-zaville va accueillir, du 4 au 19 septembre 2015. Les travaux ont connu unretard énorme, car ils étaient prévus en janvier dernier. Ils concernent aus-si bien le grand stade que le stade annexe et la piscine olympique tombéeen désuétude. Toutes les administrations occupant des locaux sous lesgradins et autour du Stade Massamba-Débat, ont été priées de déména-ger. Les matches du championnat national de football se dérouleront, main-tenant, dans l’inconfortable Stade Eboué, où la qualité de la pelouse estplus catastrophique. Il n’empêche. Eboué redevient, ainsi, le point de miredes amoureux du ballon rond, comme bon vieux temps.

De nouvelles coupures de francs Cfabientôt en circulation au Congo

Les coupures de billets de banque mal conservées, souvent frois-sées ou déchirées, posent toujours problèmes. Certains vendeurset contrôleurs des mini-bus de transport public les refusent. Heu-reusement, la B.e.a.c (Banque des Etats de l’Afrique centrale) atrouvé une solution pour remédier au problème. Elle a annoncé,dernièrement, la mise en circulation imminente de nouvelles cou-pures de 500, 1000 et 2000 francs Cfa, dans sa zone d’émission.Ces billets de basse dénomination, dont le volume n’a pas été pré-cisé, auront la particularité d’avoir subi un traitement de surfacevisant à les protéger contre le vieillissement précoce. Ce traite-ment donnera à ces coupures un aspect plus lisse et une rigiditéplus accrue, mais qui n’altèrent pas leur authenticité. La B.e.a.cprécise que les billets à venir viendront rejoindre ceux des gam-mes précédentes, en circulation au sein de la C.e.m.a.c (Commu-nauté économique et monétaire de l’Afrique centrale).

Le calvaire des agents municipauxsans salaire à Dolisie

Les agents municipaux de la ville de Dolisie broient du noir. Ils cumulenttrois mois de salaires impayés, alors qu’ils ont travaillé régulièrement. Lemanque de subvention aux mairies serait à l’origine de leurs malheurs. Onne sait pas si les agents municipaux des autres mairies du pays sont lo-gés à la même enseigne, mais ceux de Dolisie ne supportent plus leursituation précaire, qui pose déjà des problèmes dans certains foyers. Pourl’instant, c’est le calme, mais il ne serait pas surprenant, si rien n’est fait,que cette situation occasionne une vague de protestation des agents mu-nicipaux qui pourrait les pousser à déposer un préavis de grève dans lesprochains jours.

Deux élèves Congolais admisau Conservatoire de musique de Poitiers

L’I.f.c (Institut français du Congo) de Pointe-Noire a donné l’occasion àdeux élèves de suivre un stage d’un mois au conservatoire de Poitiers, enFrance. Il s’agit de Lifty Laba et Orlande Zola, deux élèves en classe deSeconde série C, au Lycée de Mpaka. Ces élèves ont été révélés, respec-tivement en théâtre et en musique, par le projet de création artistique (lit-térature, théâtre, musique et danse), initié par l’I.f.c et réalisé au Lycée deMpaka (arrondissement 3 Tié-Tié). Ils ont été présentés, le 24 mars, aucours d’une conférence de presse qui s’est déroulée dans la salle Tchi-caya U’Tamsi de l’I.f.c, en présence du consul général de France et deKaly Diatou, directeur des études du Lycée de Mpaka. Comme quoi, beau-coup de talents cachés sommeillent dans nos établissements scolaires.

Ghislain ThierryMaguessa-Ebome.

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3482 du Mardi 31 Mars 2015 - PAGE 7

NATIONALCommune de Brazzaville

Eiffage T.p choisi pour lestravaux d’aménagement

de trois collecteursLe gouvernement congolais, représenté par Jean-Jacques Bouya,ministre à la présidence de la République chargé de l’aménage-ment du territoire et de la délégation générale aux grands travaux,a signé avec la société française Eiffage T.p, représentée par Chris-tian Combes, directeur développement international de ladite so-ciété, un accord pour la réalisation de la première tranche destravaux de réhabilitation et d’aménagement des collecteurs de laMission, Mfoa et Madoukou, à Brazzaville. C’était en présence deJean-Pierre Vidon, ambassadeur de France, et d’Oscar Otoka,coordonnateur technique aux grands travaux. D’un coût de6.380.389.245 F Cfa, la première tranche des travaux d’aménage-ment des trois collecteurs est financée par l’A.f.d (Agence fran-çaise de développement), dans le cadre du C2d (Contrat de dé-sendettement et de développement) qui lie la France et le Congo.La cérémonie de signature de cet accord s’est déroulée, lundi 23mars 2015, dans la salle de conférences du Ministère de l’aména-gement du territoire et de la délégation générale aux grands tra-vaux.

Sur la rivière de la Mission, il est prévu de stabiliser les talus de laravine en tête du collecteur, au niveau du C.h.u, pour maîtriserl’érosion régressive qui mine leur stabilité et celle du boulevarddu Maréchal Lyautey; construire un nouvel ouvrage hydrauliquetransversal, sur 24 mètres de longueur, destiné à l’écoulementdes eaux de la rivière Mission, sous le boulevard Denis Sassou-Nguesso.Pour la rivière Mfoa, la société Eiffage T.p va construire un dou-ble dalot, pour le franchissement du boulevard Denis Sassou-Nguesso, et réaliser un nouveau collecteur de délestage d’envi-ron 400 mètres de longueur, sous la rue de Reims.En ce qui concerne l’aménagement de la rivière Madoukou, lestravaux consistent en la réalisation d’un collecteur de délestageayant une capacité suffisante pour assurer avec la buse, trois milleexistante, le passage d’une crue décennale.Eiffage T.p est une filiale du groupe français de B.t.p, Eiffage, spé-cialisée dans le génie civil, le terrassement, la construction deroutes, etc.Pour Jean-Pierre Vidon, la signature de ce marché permettra ledémarrage effectif des travaux, pour une durée de douze mois.Ce projet complète les interventions en matière de drainage deseaux de pluie et d’assainissement déjà financé par l’A.f.d, dans lecadre du projet de route de la corniche, notamment la réhabilita-tion du collecteur de Makélékélé. «Il s’inscrit aussi en complé-ment aux installations prévues d’ici la fin de l’année au travers dela réhabilitation des cinq collecteurs restants à savoir: Tsiémé,Mfilou, Kélékélé, Mpila 1 et Mpila 2, dont les études de faisabilitésont en cours de finalisation», a-t-il déclaré.Pour sa part, Jean-Jacques Bouya, a déclaré, qu’à travers cet ac-cord, il s’agit de «donner à Brazzaville la possibilité de retrouverses collecteurs naturels bien améliorés». Il espère que «très rapi-dement, après les études finalisées», on passera au rétablisse-ment des lits des rivières des autres collecteurs, «afin que Braz-zaville se développe».Signalons que le projet de drainage pluvial, mis en œuvre par legouvernement, pour un montant de 15,7 milliards de francs Cfa,et financés dans le cadre du C2d, vise à aménager les coursd’eau de Makélékélé, Mfoa, Mission et Madoukou, pour drainerles eaux de pluie jusqu’au fleuve Congo.

Aybienevie N’KOUKA-KOUDISSA

A l’occasion de la com-mémoration de la Jour-née internationale de la

femme, le 8 mars dernier, le Mi-nistère de la promotion de lafemme avait souhaité que lesassociations choisissent desthèmes parmi les douze domai-nes critiques identifiés par laconférence de Beijing et con-sidérés comme les obstaclesfondamentaux à la promotionde la femme. Le C.p.f.p avaitchoisi deux domaines: l’éduca-tion et la formation des fem-mes, le pouvoir et la prise dedécision. Et, sur la base desexposés présentés, les confé-renciers et l’assistance ontéchangé sur les progrès, lesobstacles et les défis à relever.Ainsi, deux exposés étaient aumenu de la conférence-débat:«Les performances des fem-mes aux élections locales de2014 au Congo», par RaphaëlAkoli et «Le leadership féminin,à l’Université Marien Ngouabi»,par Mme Scholastique Dianzin-ga, directrice de la coopérationà l’Université Marien Ngouabi,tous deux membres du C.p.f.p.L’objectif étant de répertorier,non seulement les difficultésque rencontrent les femmes enembrassant la carrière politi-que, mais aussi les défis à re-lever.Du premier exposé, il ressort,entre autres, que les résultatsdes élections locales de 2014ont fait l’objet d’une évaluationpar le C.p.f.p. Au lendemain des

élections locales de 2014, leC.p.f.p s’est proposé de renou-veler l’expérience de 2012 pourmesurer les efforts fournis aus-si bien par les femmes que parles partis politiques et les ins-titutions d’appui impliquéesdans le processus électoral.Selon le constat fait, la femmecongolaise reste encore faible-ment représentée dans lessphères de prise de décision.Aux élections locales de 2014,sur 860 femmes présentées,123, seulement ont été élues.Aussi, les femmes ont comprisl’intérêt que représentent lesélections pour elles: la voie in-diquée pour investir les sphè-res de prise de décisions avecla légitimité que confère le peu-ple. Cependant, leur position-nement sur les listes électora-les reste un combat.Dans le deuxième exposé, l’ora-trice a relevé, entre autres, qu’iln’y a aucune femme à la têted’un établissement de l’Univer-sité Marien Ngouabi. Des 440enseignants que comptent cet-te université, on ne retrouveque 86 femmes. Et, pourtant, ilexiste bien des femmes capa-bles d’assumer n’importe quel-le fonction, au sein de cet éta-blissement. De même, le nom-bre des étudiantes augmented’année en année, malheureu-sement, elles ne sont pas as-sez nombreuses, qui accèdentau cycle doctoral, des effortsdoivent être faits à ce niveau.L’oratrice a, aussi, témoigné

sur sa propre expérience d’en-seignante à l’Université. Elleest, a-t-elle déclaré, arrivée àl’Université Marien Ngouabi en1981, et malgré les difficultésrencontrées, elle a gravi leséchelons, grâce à son travail età ses qualités.Dans son mot de clôture, la pré-sidente du C.p.f.p a encouragé

les femmes à continuer la luttepour leur affirmation, tout ensouhaitant la multiplication dece genre de rencontres, pourleur permettre d’acquérir desconnaissances sur des ques-tions à caractère politique.

Alain-Patrick MASSAMBA

C.p.f.p (Centre de promotion de la femme en politique)Répertorier les difficultés que rencontrent

les femmes et les défis à releverDans le cadre de la commémoration de la journée internationalede la femme, le C.p.f.p (Centre de promotion de la femme enpolitique) a organisé, le 5 mars 2015, une conférence-débat, à laGrande bibliothèque universitaire, à Brazzaville, sous le patro-nage de Mme Emilienne Raoul, présidente du C.p.f.p, et de lareprésentante de la ministre de la promotion de la femme et del’intégration de la femme au développement.

La République du Congo,un petit Éden pour lafemme! Ce point de vue

d’apparence prétentieux est,pourtant, le reflet de la placequ’accordent les lois congolai-ses à la femme. Le point 5 dupréambule de la loi n°073/84 du17 octobre 1984 portant «Codede la famille» dispose parexemple: «La femme a les mê-mes droits que l’homme, dansles domaines de la vie privée,politique et sociale». Alors quedans certaines sociétés (afri-caines surtout), les lois contrai-gnent la femme à des rites tra-ditionnels, au Congo, la légis-lation confère à ces formalitésancestrales ou coutumières, uncaractère purement et simple-ment facultatif. C’est le cas desarticles 799 et 800 du Code dela famille, qui disposent, entreautres, que la femme est librede porter ou pas le deuil, en casdu décès de son époux. L’arti-cle 801 du même code interditles rites attentatoires à l’intégri-té de la femme.Sur le plan professionnel, les

articles 80 et 108 du Code detravail consacrent, respective-ment, l’égalité de salaire avecl’homme pour le même travailet l’interdiction de travaillerpendant la nuit, pour la femme.Des avantages indubitables quiont été dévoilés par Me SandraCélia Mbatchi-Dhello Boubag,notaire et membre de l’antennede Pointe-Noire de l’A.f.j.c (As-sociation des femmes juristesdu Congo). C’était à l’occasiond’une causerie-débat initiée parla C.d.j.p, sur le thème: «La si-tuation de la femme dans la lé-gislation congolaise: Forces,faiblesses et perspectives». Dequoi satisfaire la centaine departicipants, dont 98% de fem-mes, à ces échanges qui ont eupour cadre le siège de la C.d.j.p.Mais, la législation congolaisecomporte, également, des fai-blesses concernant les droitsde la femme. «Le nombre im-précis des co-épouses en casde polygamie, la difficulté pourla femme de prouver l’adultèrecommis par son époux», anuancé Me Mbatchi-Dellho

Boubag. Une situation qui aconduit la conférence et sesinterlocuteurs à faire des re-commandations, afin d’amélio-rer la situation de la femmedans la législation congolaise.Il s’agit, entre autres, de «limi-ter le nombre de coépouses encas de polygamie, afin de pré-server la paix et l’ordre dans lefoyer; mettre l’homme et la fem-me au même niveau en ce quiconcerne la répression del’adultère; promouvoir le res-pect et surtout l’application denombreuses lois usuelles enRépublique du Congo sontautant des propositions faites».Des recommandations qui ontsatisfait la C.d.j.p, tant elless’inscrivent dans le droit fil duchamp d’activités de ce servi-ce catholique chargé de la pas-

torale des droits humains. «Il aété question, comme nous lefaisons d’habitude dans le ca-dre de nos missions, de mon-trer l’action de la Commissiondans la promotion de la jouis-sance effective des droits hu-mains par les femmes et desdroits qui leur sont spécifiques.Si la jouissance de tous lesdroits humains par les femmeset ceux qui leur sont spécifi-ques n’est pas effective, il y ades risques certains que la paixau niveau de la sphère familia-le et sociale soit menacée», aindiqué Alain Didier CyriaqueLouganana, responsable de larecherche et assistant juridiqueadjoint au sein de la C.d.j.p.

John NDINGA-NGOMA

C.d.j.p (Commission diocésaine justice et paix) de Pointe-NoireAméliorer la situation de

la femme dans la législation congolaiseLors d’une causerie-débat organisée le 6 mars 2015, àPointe-Noire, à l’occasion de la Journée internationale de lafemme, célébrée le 8 mars, la C.d.j.p (Commission diocé-saine justice et paix), service catholique chargé de la pasto-rale des droits humains, a plaidé pour l’amendement destextes législatifs en vigueur dans notre pays, afin que lafemme jouisse pleinement de ses droits.

«La femme congolaise reste encore faiblement représentée dansles sphères de prise de décision.»

De g. à dr: Raphaël Akoli, Emilienne Raoul et Scholastique Dianzinga,

Alain Loungana et Mme Sandra Célia Mbatchi-Dhello Boubag.

Echange de parapheurs entre Jean Jacques Bouya et ChristianCombes.

Une vue des acteurs de l'entreprise.

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ANNONCES

Composé, essentielle-ment, de vivres et denon-vivres (nappes de

table, serviettes, draps, kitsscolaires, produits pharma-ceutiques et de papiers hy-giéniques), le don a été re-mis par le directeur généralde la Sclog, Fréderik De Vos,aux responsables de chaquestructure visitée. «Noussommes toujours heureuxde donner notre contribu-tion. Nous avons un pro-gramme social au sein de laSclog. Nous donnons del’aide médicale, dans laconstruction et la rénovationdes écoles. Ce don cadreavec notre volonté d’être pré-sents dans la société, de re-connaître ceux qui sontautour de nous, d’apporter

Sclog (Société commune de logistique)

Don de vivres et non-vivres à deux hospiceset deux orphelinats de Brazzaville

Dans le cadre de son programme social, la Sclog (Sociétécommune de logistique) a procédé, jeudi 26 mars 2015, àla remise de don de vivres et non-vivres à deux hospiceset deux orphelinats de la ville capitale. C’est Fréderik DeVos, directeur général de ladite société, qui a, lui-même,conduit la délégation de la Sclog dans les quatre siteschoisis, pour la remise des dons. Il s’est agi de l’hospicede vieillards des «Petites sœurs des pauvres», près de lacathédrale Sacré-Cœur, de l’hospice Paul Kamba, à Poto-Poto, de l’orphelinat Notre-Dame de Fatima, à Mpila etl’orphelinat Béthanie, à Moungali.

de l’aide là où le besoin se faitsentir, là où nous pouvons con-tribuer à stimuler un bon voisi-nage. L’aide, telle qu’elle estfaite aujourd’hui, est une dé-marche que nous faisons cha-que année», a-t-il fait savoir.Le spectre des bénéficiaires estlarge. «Outre les hospices et lesorphelinats, nous donnonsaussi de l’aide aux handicapés.Nous l’avions fait, par exemple,à Mossendjo. Nous avons tra-vaillé dans des écoles àGamboma, Djambala, etc.», aprécisé le directeur général dela Sclog.Dans tous les sites, les bénéfi-ciaires ont remercié la sociétédonatrice. «Ce don est très utilepour nos besoins. Nous vousrassurons que tous ces articlesseront utilisés au profit de nos

enfants», a déclaré Soeur Lu-cie, une des responsables ducentre d’accueil Béthanie, sa-tisfaite du geste de la Sclog.«Nous vous remercions pour ledon. Nous sommes une fois deplus convaincues que la Sclogcompte toujours parmi nosbienfaiteurs fidèles», a confié,pour sa part, Sr Maria Ann, su-périeure de la communautédes Petites sœurs des pauvres.Les pensionnaires de cet éta-blissement ont, aussi, remerciéle Seigneur qui a touché lecœur du donateur: «Nos priè-res sont exaucées par Dieu».A l’hospice Paul Kamba, le curérecteur de la basilique Sainte-Anne, l’abbé Serge ArmandKiyindou, après son mot de re-merciements, a présenté à ladélégation de la Sclog, la ma-quette du centre d’accueil PaulKamba tel qu’il sera recons-truit, grâce au don du colonelRémy Ayayos Ikounga. «Nousremercions le Seigneur d’avoirtouché vos cœurs. Nous étionsdéjà en train de nous inquiéter,parce que nous avons instauréun système où chaque samedi,nous distribuons des vivres etnon-vivres à nos vieillards, in-ternes et externes. Mais, pource week-end, nous ne savions

pas quoi leur donner, maisDieu qui est pourvoyeur, aenvoyé la Sclog vers nous.Une fois de plus: merci pourle don», a confié le respon-sable adjoint du centre d’ac-cueil Paul Kamba.L’orphelinat Notre-Dame deFatima a été le point de chutede la visite de la Sclog. Ré-ceptionnant le présent,Sœur Marie-Thérèse On-gayolo, responsable de cetorphelinat, a, au nom desenfants, remercié la Sclog:«Ce don nous montre quenous ne sommes pas seulsdans ce combat. Il y a, aussi,de bonnes volontés qui sesoucient de l’avenir de no-tre progéniture».Signalons qu’après la re-mise des dons, la délégationde la Sclog a visité chaquestructure. Société communede logistique, la Sclog, qui adémarré ses activités enaoût 2002, avec la signatured’un contrat de prestationsde services pour le comptede l’Etat, a pour vocation lestockage et le transportmassif des carburants ter-restres (Super-carburant,gazole, pétrole lampant, fuel)et aviation (Jet A1) sur l’en-semble du territoire national.Confiant dans l’avenir, lasociété poursuit ses effortsde développement de façonà satisfaire la consommationnationale en assurant la dis-ponibilité des carburants.

Le Dg de Sclog à droite et la supérieure de l'hospice Petites soeursdes pauvres signant la décharge.

Vue d’un échantillon du don.

Aux termes du Procès-verbal del’Assemblée Générale Extraordi-naire du 12 décembre 2014, et del’Acte de Dissolution Anticipée del’Etablissement Secondaire du 11février 2015, de la société MAUROISABELLE SERVICES SARL, reçupar Maître Ulrich MAZAMBAMILANDOU, Notaire en la résidencede Pointe-Noire, enregistré respec-tivement aux Domaines et Timbresde Pointe-Noire Centre, le 13 jan-vier 2015, sous folio 007/7, numéro361, et de Pointe-Noire Tié-Tié, le17 février 2015, sous folio 014/2,numéro 073; il a été décidé de dis-soudre par anticipation l’Etablisse-ment Secondaire de la sociétéMAURO ISABELLE SERVICESSARL, Immatriculé au Registre duCommerce et du Crédit Mobiliersous le N°CG/BZV/ 11 B 2910 du 14/09/2011.Mention modificative a été faite augreffe du Tribunal de Commerce deBrazzaville en date du 24/02/2015,sous le numéro 15 DA 173, portantdissolution anticipée de l’Etablis-sement Secondaire de la sociétéMAURO ISABELLE SERVICES

ETUDE MAZAMBA MILANDOU NOTAIRE

349, Boulevard Charles DE GAULLE, Immeuble RAKOTO en face de la Pharmacie Croixdu Sud Centre Ville, tel: 06 663 38 90/04 446 28 39

B.P.: 5261, E-mail: [email protected], Pointe-Noire, République du Congo.

INSERTION LEGALE«SOCIETE MAURO ISABELLE SERVICES en sigle MIS»

Société à Responsabilité Limitée Au Capital Social de FCFA 2.000.000Immatriculée au RCCM sous le numéro: 10 B 1354

Siège Social: Rue Barthélemy Bouganda, B.P.: 8094 Pointe-NoireREPUBLIQUE DU CONGO

SARL, en date du 11/02/2015.En conséquence, l’Etablissementsecondaire de Brazzaville sera dé-sormais fermé. Cet Etablissementavait pour objet:Toutes activités d’achats, de vente,d’importation, et de négoce, de tousproduits et marchandises, notam-ment à caractère alimentaire, toutesfournitures de biens, produits, ma-tériels et équipements; toutes pres-tations de services; toutes opéra-tions de gérance, intervention, com-mission et courtage; toutes activitésde gestion, achat, location en ma-tière mobilière et immobilière;Et, généralement, toutes les opéra-tions commerciales, fmancières ouindustrielles pouvant se rattacher,directement ou indirectement, à l’ob-jet social ci-dessus ou à tous objetssimilaires ou connexes pouvant fa-ciliter l’extension ou le développe-ment de ces activités.

Pour insertion.

Maitre Ulrich MAZAMBAMILANDOU

Suivant acte authentique en date du 21 jan-vier 2015, reçu par Maître Henriette L. A.GALIBA, Notaire titulaire d’un Office à larésidence de Brazzaville, enregistré le 22janvier 2015 à la recette des impôts deBacongo, folio 014/4, numéro 0111, il a étéconstitué une société commerciale présen-tant les caractéristiques suivantes:

Forme juridique: Société par Actions Sim-plifiées Unipersonnelle.

Dénomination sociale: «LUDYS».Siège social: Brazzaville, 25, rue des Col-lecteurs, quartier Kombo, République duCONGO.

Capital social: Un Million (1000.000) deFrancs CFA, divisé en Cent (100) action so-ciales de Dix Milles (10.000) Francs CFAchacune entièrement souscrites et libéréesen numéraires.

Objet social: la société a pour objet princi-pal:PIC (Power Intelligent (Consulting): spécia-lisé dans l’énergie électrique et l’informa-tique.

Durée: La durée de la société est de 99 ans,

CHAMBRE DEPARTEMENTALE DES NOTAIRES DE BRAZZAVILLEOFFICE NOTARIAL GALIBA

Me Henriette Lucie Arlette GALIBA3, Boulevard Dénis SASSOU NGUESSO, Marché Plateau- Centre-ville, vers ex Trésor,

ex Hôtel de PoliceBoîte Postale 964 / Tél.: 540-93-13; 672-79-24/ E-mail: [email protected]

REPUBLIQUE DU CONGO

LUDYSSociété par Actions Simplifiées Unipersonnelle

Capital social: 1.000.000 Francs CFASiège social: Brazzaville, 25, rue des Collecteurs, quartier Kombo, République du CONGO.

RCCM 14 B 5644REPUBLIQUE DU CONGO

INSERTION LEGALEà compter de son immatriculation au Re-gistre de Commerce et du Crédit Mobilier.

Apports en numéraires: Par acte notariéde souscription et de versement reçu parle Notaire soussigné le 21 janvier 2015 etenregistré le 22 janvier 2015, folio 014/6,numéro 0113, le souscripteur unique a in-tégralement souscrit et libéré les actionssociales.

Gérance: Conformément à l’article 13 desstatuts, Mademoiselle BISSIKIMOUGNABA Chimei Rama a été nomméeen qualité de Présidente, pour une duréeindéterminée.

Dépôt au Greffe: Les pièces constitutivesont été déposées au Greffe du Tribunal deCommerce de Brazzaville, le 10 Février2015, sous le numéro 15 DA 118.

Immatriculation: La société a été immatri-culée au Registre de Commerce et du Cré-dit Mobilier de Brazzaville, le 10 Février2015, sous le numéro 15 B 5644.

Pour insertionMaître Henriette L. A. GALIBA

Notaire

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Pour Mme Alix Lebrat, lesbouquets Canal+ simpli-fient et donnent une

meilleure lisibilité des formulesd’abonnement. «Les bouquetsCanal+, c’est le meilleur de latélévision en qualité numéri-que, avec les chaînes Canal+,des programmes exclusifs, ori-ginaux et innovants. Grâce àson expertise en tant qu’opé-rateur, Canal+ propose à sesabonnés une offre de chaînesinégalées et en constante évo-lution. Avec l’ambition de tou-jours satisfaire ses abonnés, ily a 25 nouvelles chaînes, par-mi lesquelles DRTV et Top Tv,du Congo-Brazzaville», a-t-elleexpliqué. Des chaînes sélec-tionnées dans toutes les thé-matiques: informations généra-les, cinéma, séries, sports, jeu-nesse ou découverte.La directrice générale de Ca-nal+ Congo a, ensuite, donnéles tarifications de chacune descinq formules proposées auxabonnés.- Tout Canal+ concerne toutesles chaînes dans une formulecomposée de 196 chaînes, ra-dios et services dont «My Ca-

TélévisionLes nouvelles offres de Canal+ à ses

abonnés en Afrique, à des tarifs attractifsDans une conférence de presse donnée jeudi 26 mars 2015, àl’hôtel Olympic Palace, à Brazzaville, Mme Alix Lebrat, directricegénérale de Canal+ Congo, a présenté les nouvelles offres quele bouquet Canal+ a mis à la disposition de ses abonnés, depuisle 24 mars 2015, à savoir: les 25 nouvelles chaînes africaines etinternationales plébiscitées par les abonnés, pour plus de con-tenus africains, des thématiques enrichies, un rapport qualité etprix optimisé. La nouvelle formule Evasion+ permet une meilleureaccessibilité des chaînes premium, grâce à la fusion des chaî-nes Canal+ et Evasion, à un tarif plus attractif et le lancement de«My Canal», un service innovant permettant de regarder lesmeilleurs contenus en mobilité.

nal» inclus gratuitement, le toutà 40.000 F CFA par mois;- Les chaînes Canal+ comptent7 chaînes exclusives Canal+ à10.000 F CFA;- Evasion+ est accessible, de

NATIONAL

La rencontre s’est dérouléeau somptueux site touristique des relais du Koui-

lou, à Matombi. Malgré le tempspluvieux et orageux, les mili-tants étaient là nombreux et en-thousiastes. Une rencontre ci-toyenne aux allures d’une gran-de fête. Les convives ont dan-sé sous la musique d’un or-chestre mobilisé pour la cir-constance. «Je suis venu pourvous remercier pour votre atta-chement au parti, à ses idéauxet pour le soutien que vousm’avez apporté à moi et à tousles autres candidats du R.d.p.s,lors des différents scrutins», aconfié le député, en langue ki-tuba.Ces retrouvailles avaient unegrande signification, au mo-ment où le R.d.p.s s’acheminevers son premier congrès ex-traordinaire. Jean-Marc Thystè-re-Tchicaya a pu apprécier etmesurer la popularité dont iljouit au sein du R.d.p.s, parmiles militants adultes et du troi-sième âge. En témoigne la qua-lité de l’accueil qui lui a été ré-

R.d.p.s (Rassemblement pour la démocratie et le progrès social)Jean-Marc Thystère-Tchicaya à la

rencontre des fidèles militants à MatombiJean-Marc Thystère-Tchicaya, député R.d.p.s élu dans la pre-mière circonscription de Mvou-Mvou, à Pointe-Noire, était à larencontre des fidèles militants du parti, le 22 mars dernier, auquartier Matombi, au cours d’une rencontre citoyenne autourd’un grand repas qui a regroupé plus de 400 adultes (femmes ethommes), des militants de la première heure du parti fondé parJean-Pierre Thystère-Tchicaya, d’illustre mémoire. Il y avait,aussi, quelques hautes personnalités du R.d.p.s, venues des dif-férents arrondissements de Pointe-Noire et de Tchiamba-Nzassi,choisies pour leur fidélité au parti. Jean-Marc Thystère-Tchicayaa tenu à les remercier, pour leur engagement permanent et pourle soutien qu’ils ont apporté au R.d.p.s, lors des différents scru-tins (législatifs et municipal) auxquels le parti a pris part.

Jean-Pierre Thystère-Tchicaya.

Pour tous renseignements, contacter les bureaux deLa Semaine Africaine à Brazzaville et à Pointe-Noire.

e-mail: [email protected]

Congo6 moisRetrait sur place: 15.600Expédié: 23.4001 anRetrait sur place: 31.200Expédié: 46.800

France, AfriqueFrancophone

91 Euros182 Euros

Autres pays d’Afrique 96 Euros192 Euros

Europe96 Euros192 Euros

Amérique-Asie100 Euros200 Euros

Nouveaux tarifs pour abonnement

Mme Alix Lebrat.

Quelques journalistes à la conférence.

nos jours, à 18.000 F CFA aulieu de 20.000F CFA. Elle fu-

sionne les chaînes Canal+ etEvasion et comprend plus de

160 chaînes et radios dont 23nouvelles chaînes.- Evasion, avec ses 159 chaî-

nes, radios et services, s’élèveà 10.000 F CFA dont les 22 nou-velles chaînes de référencedans toutes les thématiques etles 9 autres sur l’éducation;- Access est une formule acces-sible à tous, à 5000 F CFA. Ellecomprend 131 chaînes et 13nouvelles autres.Pour tout nouvel abonnementà partir de la formule Evasion+,le décodeur est désormais à20.000F CFA, au lieu de 30.000F CFA. «Canal+ a pour ambitiond’être toujours et encore plusproche de ses abonnés et deleur apporter une qualité deservice, tout en leur facilitant leréabonnement avec un réseaude distribution en fort dévelop-pement en ville et en région surtoute l’Afrique», a déclaré ladirectrice générale de Canal+

Congo.Concernant l’offre «My Canal»,Mme Alix Lebrat a indiqué

que celle-ci est un service gra-tuit à partir de la formule Eva-sion+, qui permet de profiterpleinement de son abonnementsur ordinateur, tablettes etsmartphones (Android). Avec«My Canal», les abonnés pour-ront regarder, en direct, les 7chaînes Canal+ jusqu’à 11 chaî-nes des bouquets Canal+, de-puis sa tablette, son smartpho-ne ou son ordinateur: toutel’actualité avec France 24, iTé-lé et Infos sport; des séries etdu divertissement de qualitéavec les chaînes A+, Syfy etNollywood Tv; des program-mes jeunesse exclusifs avecGuilli Africa, Piwi+ et DisneyChannel; le meilleur de la dé-couverte avec National Géogra-phic Channel et plus de la mu-sique avec Trace Africa.«Pour profiter à ce service,l’abonné doit s’inscrire sur lesite Internet:www.canalplus-afrique.comIl se rend sur l’App store ouGoogle play et télécharge l’ap-plication gratuite «My Canal»(Afrique) ou utilise directementle service depuis son ordina-

teur sur le site www.canalplus-afrique.com, rubrique My Ca-nal».

Les nouvelles offres et tarification sur Canal +.

servé, non pas seulement de lapart des convives, mais ausside la part des habitants de lalocalité, qui se sont joints enmasse aux invités, pour le con-gratuler, le soutenir dans sonmandat législatif et dans ses

initiatives en faveur d’un«R.d.p.s uni pour une nouvellevision». Le député de Mvou-Mvou n’a pas boudé son plai-sir, en prenant un bain de foulesous la musique et les dansestraditionnelles du terroir. A tra-vers cette rencontre citoyenne,il a voulu contribuer, à sa ma-nière, au renforcement de l’uni-té du parti qui en a fortementbesoin, pour la réussite de soncongrès imminent. «R.d.p.s unipour une nouvelle vision», pou-vait-on, d’ailleurs, lire sur lestee-shirts offerts à tous les par-ticipants.Comme on le sait, Jean-MarcThystère-Tchicaya a déjà expri-mé sa volonté de prendre sesresponsabilités au sein du par-ti, si les divisions persistaientau congrès. Cette fois-ci, il étaitclair: «Oui, je serai candidat à

la présidence du R.d.p.s», a-t-il déclaré, lors d’une interview.Il n’y a plus l’ombre d’un dou-te. Interrogés sur l’opportunitéde cette candidature, plusieursmilitants ont répondu par uneassertion biblique: «Qui a vu lefils a vu le père», allusion faiteau président-fondateur du par-ti. Il reste au candidat à la pré-sidence du R.d.p.s à renforcerson union avec la base, enmultipliant ce genre de rencon-tres. Après les adultes, le tourreviendra-t-il aux jeunes?Par ailleurs, une semaine avantcette rencontre citoyenne deMatombi, Jean-Marc Thystère-Tchicaya avait participé à unemesse de dons (nsinsani) enl’église Saint Christophe deMvou-Mvou. Au cours de cetoffice religieux, il a fait un don,en sa qualité de député de lacirconscription. Le montantsubstantiel de cette donationpermettra de poursuivre les tra-vaux de construction de la nou-velle chapelle à étage, avec unpresbytère. C’est la réalisationd’une promesse de campagneélectorale.

Paul TCHIOMVO

L’arrivée sur le lieu de la cérémonie de Jean-Marc Thystère-Tchicaya.

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VIE DE L’EGLISE

Après avoir abordé la thé-matique de la famillelors de la dernière as-

semblée plénière: «La famillecongolaise et le dessein deDieu: enjeux, défis et perspec-tives pastorales», les évêquesont voulu reprendre le mêmethème, pour approfondir cettethématique jugée pertinentevoire essentielle dans la vie del’Eglise aujourd’hui. Car, au ni-veau de l’Eglise universelle,deux synodes sont organisésen deux années consécutivessur le thème de la famille: lesynode extraordinaire qui a eulieu à Rome en octobre 2014 etle prochain synode ordinaire en2015: «La vocation et la mis-sion de la famille dans l’Egliseet dans le monde contempo-rain».En effet, devant les multiplesthéories ou idéologies moder-nes qui menacent, entre autres,cette institution d’origine divi-ne et donc sacrée (Africae Mu-nus), l’Eglise, «mater et magis-tra», dans sa mission prophé-tique, servante de la Parole deDieu et sacrement du salut (Lu-men gentium), juge nécessaireet même utile de réagir, de ma-nière urgente, sur cette problé-matique qui concerne l’avenirde l’Homme et de la société. Cartoucher la famille, c’est toucher

l’homme et donc mettre en dan-ger l’avenir du monde et del’Eglise. Dans ce sens, la ques-tion de la famille devient unepréoccupation majeure pourl’Église en général et l’Eglise duCongo en particulier.A travers ses multiples inter-ventions au sujet de la famille,l’Eglise veut tout simplementdéfendre la vie et donner à lavie, don de Dieu, sa saveur etson caractère sacré. Car, si lavie est sacrée, la famille l’estaussi, car il n’y a pas de viesans famille et la vie naît de lafamille et dans la famille: «Ils’agit de repenser, avec unefraîcheur et un enthousiasmenouveaux, à ce que la révéla-tion, transmise dans la foi del’Église, nous dit sur la beauté,sur le rôle et sur la dignité de lafamille» («Relatio synodi» n°4,Voir la XIVème assemblée du sy-node, les lineamenta, p. 3).Dans le message de la 42ème

assemblée plénière, les évê-ques, pour redonner force àleur message, disent: «L’Eglisene devrait-elle pas s’engagerplus efficacement dans la mis-sion prophétique pour redon-ner confiance aux familles etune image positive de cettecellule fondamentale de la so-ciété?». Ainsi, poursuivent-ils,«notre réflexion, comme évê-

ques, se veut être une prise deposition, pour un éveil de laconscience, en vue de redyna-miser la famille pour un mondemeilleur».Si la thématique de la familleest reprise encore cette année,la raison est bien là visible ànos yeux: soutenir la famille,défendre la famille, valoriser lafamille contre les menaces dela société moderne et contre ladictature de la «culture de lamort». La famille est la «premiè-re cellule de base et de la so-ciété», elle mérite, donc, res-pect et un regard particulier, sil’on veut construire la sociétéet bâtir un monde heureux. Tou-tes les idéologies propagéespar-ci par-là, dans les mediasou à travers les panneaux pu-blicitaires, portent atteinte àl’homme, à la famille et à la so-ciété.

C.e.c (Conférence épiscopale du Congo)

La famille au cœur de l’assembléeplénière des évêques.

Après la session pastorale annuelle, les évêques du Congo sepréparent à tenir leur 43ème assemblée plénière, du 20 au 26 avril2015, sur le thème: «La Famille congolaise: identité, engagementdans l’Eglise et la société». En lien étroit avec l’Eglise univer-selle, ils mettent encore, cette année, au centre de leurs ré-flexions, le thème de la famille; un thème de grande envergurevu son rôle et sa place dans le monde et dans l’Eglise. En effet,la famille, considérée comme «église domestique» (Jean-PaulII), petite église ou église en miniature, reste «la cellule de basede la société et de l’Eglise» (Benoit XVI, Africae munus).

Les évêques duCongo en visite ad

limina au Saint-SiègeLes évêques du Congo effec-tuent une visite ad limina, àRome, du 27 avril au 6 mai 2015.Ils seront reçus en audiencesolennelle par le Pape Fran-çois, le lundi 4 mai.La dernière visite ad limina desévêques du Congo a eu lieu du15 au 20 octobre 2007 (Voirl’édition n°2739 du vendredi 26Octobre 2007 de La SemaineAfricaine). A l’audience qu’illeur avait accordée, le PapeBenoît XVI avait insisté surl’élan missionnaire et sur la ré-conciliation: «Les défis, le Papeles a vus dans la paix à conso-lider, dans le pays et à l’inté-rieur de l’Eglise «afin que lesdifférences ethniques et socia-les, vécues dans le respect etdans l’amour mutuels, devien-nent une richesse commune etnon un motif de division»; dansla formation des laïcs, en parti-culier des catéchistes; dansune bonne formation des prê-tres, invités «à prendre uneconscience toujours vive de lafraternité sacramentelle danslaquelle l’ordination sacerdo-tale les a établis». «J’appelleaussi les nombreux prêtrescongolais qui résident à l’exté-rieur du pays à considérer, avecgravité, les besoins pastorauxde leurs diocèses et à faire leschoix nécessaires pour répon-dre aux appels pressants deleurs Eglises diocésaines», alancé Benoît XVI à l’endroit desprêtres congolais expatriés. LePape a, également, mis l’accentsur «la baisse sensible du nom-bre de mariages canoniques»;«un véritable défi qui pèse surla famille». (ASM)

Cependant, cette année, lesévêques reprennent le thèmede la famille en se concentrantsur les réalités de la famillecongolaise aujourd’hui, la fa-mille dans son sens élargi (fa-mille africaine), la famille nu-cléaire, la famille monoparenta-le mais aussi la famille face àses problèmes de pauvreté, demisère ou de crise de valeur(les anti-valeurs). Certainesquestions liées à ce thème se-ront aussi traitées comme lesproblèmes de la polygamie, dudivorce, de la sorcellerie quidivisent et déchirent les fa-milles, sans oublier les problè-mes de maladies, des dévian-ces sexuelles, de l’immoralité,de la crise dans les foyers etdans les familles. Bref, Tout cequi vise le bien de la famille etdes familles congolaises faitpartie du souci des évêques du

Congo et de l’Eglise universel-le.En substance, à travers sesmultiples réactions et fidèle àson magistère, l’Eglise dit nonà toutes les théories erronéesqui visent à détruire la famille,comme la pédophilie, l’homo-sexualité, le mariage pour tousencore appelé «mariage gay».Les évêques du Congo, en har-monie avec le Saint Père Fran-çois, veulent tout simplementapporter aux familles congolai-ses, «l’Evangile de la famille»,autrement dit la joie d’aimer etle bonheur de se sentir en fa-mille, selon le dessein de Dieu.Tel sera le contenu du thème deleur 43ème assemblée plénière.

Brice Armand IBOMBOSecrétaire Général de la C.E.C

L’enseignement spirituelde l’abbé Jean-BernadinNdoulou, aumônier dio-

césain de l’Aca, sur lethème: «Le renouvellement in-térieur à partir de la source,pour un meilleur service», fai-sait également partie des thè-mes qui ont édifié les partici-pants à la récollection de l’Aca.L’assemblée générale a permisd’aborder plusieurs points liésà la vie de l’association. Faisantlecture du compte-rendu de ladernière assemblée générale etdu rapport moral 2014, SergeEdgard Mbon et Lambert Badi-kila Kimbangui, respective-ment, vice-président et secré-taire général de l’Aca, ont rap-pelé les grandes actions me-nées par l’Association congo-laise «accompagner» au coursde l’année 2014, ainsi que lesgrandes articulations de laditeassemblée. De même, le rap-port financier présenté par SrEliane Julienne Boukaka, a per-mis de renseigner les membresde l’Aca sur l’état de la situa-tion financière de cette associa-tion qui s’engage auprès despersonnes gravement malades,pour leur permettre de jouir du

respect de leur dignité etd’achever le cursus de leur vieterrestre dans des circonstan-ces plutôt humaines et dignes,célébrant pour ce faire, la viejusqu’au bout.Signalons qu’au cours de cet-te assemblée, le nouveau se-crétaire à la communication etaux relations publiques, Chris-tian Ngalemoni, a été présenté.Focalisée sur l’évangile selonSaint Marc 1. 29-39, la récollec-tion a encouragé chaque mem-bre de l’Aca à faire une lecture

de son expérience, de son en-gagement dans l’Aca à la lumiè-re de cet évangile.La parabole du bon Samaritainextraite de l’Evangile selonSaint Luc 10. 25-37 ayant misen exergue le thème: «Etre cen-tré sur les autres», a constituél’essentiel de l’intervention dupasteur Aimé Patrice Miakayizi-la. Ce dernier a décortiqué lessix clés du service: pensercomme un serviteur, écoutercomme un serviteur, voir com-me un serviteur, parler commeun serviteur, aimer comme unserviteur et donner comme unserviteur.Exhortant les membres de l’Acaà plus d’efficacité et de dyna-misme, Sr Eliane J. Boukaka lesa encouragés à prendre leursengagements pour les person-nes malades. «Lorsqu’on le fait,quelque part, c’est pour nous-

mêmes qu’on le fait. Le mou-vement Aca, s’emploie à procu-rer un minimum de bien-êtreaux personnes malades enphase terminale.», a-t-elle ren-chéri.La récollection s’est achevéepar une messe présidée parl’abbé Jean Bernardin Ndou-lou, au cours de laquelle, il adavantage insisté sur le sensdu service, l’engagementauprès des personnes maladeset dans la vie de chaque jour,des membres de l’Aca, appelésà renouveler sans cesse l’appelreçu du Seigneur, afin d’être debons samaritains envers lespersonnes en détresse qui ontdavantage besoin de la présen-ce humaine pouvant leur per-mettre de recouvrer l‘espoir etla joie d’une vie paisible.

Gislain Wilfrid BOUMBA

Aca (Association congolaise «accompagner»)Les participants à la causerie-débat édifiés

sur les bienfaits du service à autruiDimanche 15 mars 2015, les membres de l’Aca (Association con-golaise «accompagner») que dirige Sr Eliane Julienne Boukaka,étaient en récollection à la cité Don Bosco, à Massengo, dans leneuvième arrondissement de Brazzaville. Au cours de cette ré-collection, a eu lieu l’assemblée générale ordinaire suivie d’unecauserie-débat avec le pasteur de l’E.e.c (Eglise évangélique duCongo), Aimé Patrice Miakayizila, coordonnateur du consistoirede Brazzaville-2, accompagné de Junior Bibimbou Samba, ad-ministrateur du consistoire.

Sr Eliane Julienne Boukaka.

Les évêques du Congo.

COMMUNIQUELa Nonciature apostolique au Congo et le Secrétariat géné-ral de la Conférence épiscopale du Congo, ont le plaisir decommuniquer aux directions générales de la Télévision na-tionale congolaise (Télé Congo), de la Digital radiotélévision(Drtv) et d’autres chaînes de télévisions locales que le Cen-tre de télévision du Vatican (C.t.v), en collaboration avec leConseil pontifical pour les communications sociales, met àla disposition des télévisions au niveau mondial, gratuite-ment, l’émission en Mondovision des célébrations présidéespar Sa Sainteté le Pape François.Il s’agit de la transmission des cérémonies du chemin de croixdu Vendredi Saint au Colisée, le 3 avril (19h15 - 21h00 Gmt),et la messe du jour de Pâques Place Saint-Pierre, le diman-che 5 avril 2015 (08h15 - 10h30 Gmt) suivie de la bénédictionUrbi et Orbi depuis la loge centrale de la basilique vaticane(12h).

Pour tout renseignement:

* Abbé Brice Armand IBOMBOSecrétaire général de la C.e.c

Tél.: 06 884 88 98Email: [email protected]

* Coordination des émissions en mondovisionCentro Televisivo Vaticano

Email: [email protected]: www.pccs.it/tj/telecasts.htm

Tél.: +39 06 698 85300Fax: +39 06 698 85665

* Distribution satellitaireEurovision World Feed Desk

Email: [email protected]: www.eurovision.net/wf/worldfeeds.php

Tél.: +41 22 717 2822Fax: +41 22 747 4822

* Commentaire audioBureau des relations internationales

Radio VaticanEmail: [email protected]

Tél.: +39 06 698 83945M. Giacomo Ghisani

Photo de famille avec le pasteur après la causerie-débat.

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3482 du Mardi 31 Mars 2015 - PAGE 11

VIE DE L’EGLISE

Ses originesMarthe Robin est née le 13 mars1942, à Châteauneuf de Galau-re, dans la Drôme, en France(diocèse de Valence). Filled’agriculteur, elle reçoit sonéducation chrétienne à la pa-roisse Saint-Bonnet de la Ga-laure. Adolescente, elle est at-teinte d’une encéphalite de typeéconomo, peu à peu ses jam-bes puis son système digestifse paralysent. A 37 ans, lesnerfs oculaires sont touchés,elle doit vivre dans la pénom-bre, alors même que son exis-tence est enveloppée d’épreu-ves et de souffrance, la vie deMarthe est un hymne de joie età l’espérance, aux dires despersonnes qui venaient la ren-contrer.

Sa vie mystiqueAu début de sa maladie, Mar-the Robin a eu une vision de laVierge Marie qui la soutient etla console. En 1928, c’est uneapparition du Christ qui fera

Foyers de charitéFondatrice des Foyers de charité,Marthe Robin devenue vénérable

Le 7 novembre 2014, le Pape François a déclaré Mar-the Robin, fondatrice des foyers de charité, vénérable.L’Eglise reconnaît la «perfection d’amour humain etchrétien» de cette femme spirituelle, inspiratrice etcofondatrice, avec le père Georges Finet, des Foyersde charité, reconnus par l’Eglise comme associationde fidèles de droit international, dépendant du Conseilpontifical pour les laïcs. Les Foyers de charité sont,aujourd’hui, au nombre de 75, répartis dans 44 pays.Cette première étape vers la béatification puis la cano-nisation de Marthe Robin est une joie pour l’Eglise etnotamment les membres des Foyers de charité.

basculer sa vie. Elle prend alorsla décision de «se livrer totale-ment à Dieu» et «d’offrir sessouffrances» en s’unissant à luipar la prière et l’amour. A partirdes années 30, tous les vendre-dis, Marthe Robin va revivre lapassion du Christ, d’abord spi-rituellement puis dans sa chair:elle reçoit les stigmates. La pa-ralysie de ses voies digestivesl’empêche de boire et manger,seule l’histoire, qu’elle reçoitchaque semaine peut être ava-lée. La communion devient sonunique nourriture, pendant 50ans environ. Car, elle meurt en1981.

Une œuvremissionnaire

Marthe Robin a reçu dans sachambre plus de 100.000 per-sonnes: prêtres, évêques, mi-nistres, acteurs, gens tout sim-ples… Elle conseille plusieursgrands théologiens, les pèresR. Garrigou-Lagrange, P. Philip-pe, A. Feuillet, notamment. Elle

vit de grandes amitiés avec lesintellectuels comme le philoso-phe Jean Guitton. Elle rencon-tre et conseille aussi, nombrede fondateurs de mouvementset de communautés nouvellesqui apparaissent après VaticanII.En 1932, Marthe Robin a l’inti-me conviction qu’elle est appe-

lée à créer une œuvre nouvellequi réponde aux besoins de lasociété contemporaine. Ellefonde, en 1936 avec l’aide dupère Georges Finet, le premierfoyer de charité.Ces foyers de charité sont uneœuvre visionnaire pour l’Egli-se et le monde. Un lieu de priè-re et d’accueil animés par descélibataires, des couples et desprêtres qui vivent en commu-nauté et qui prêchent en com-munauté, véritable famille deDieu sur la terre, à l’image despremières communautés chré-tiennes. Plus de trente ansaprès, le Concile Vatican II met-tra en évidence la dignité et laresponsabilité de tous les bap-tisés dans la mission de l’Egli-se ainsi que l’appel universel àla sainteté. Aujourd’hui, il exis-te près de 80 foyers de charitédans le monde. En Asie, auxAmériques, en Europe et bienévidemment en Afrique. AuCongo, il en existe un à Liam-bou (Pointe-Noire) et deuxautres en fondation à Ossio(Gamboma) et à Brazzaville.

Azer ZATABULI

Marthe Robin.

Beaucoup de chrétiensconnaissent Sainte-Thé-rèse de l’Enfant Jésus, la

petite Thérèse, celle qui adit: «Je passerai mon ciel à fai-re du bien sur la terre».Aujourd’hui, nous voulons dé-couvrir la grande Thérèse, Sain-te Thérèse d’Avila, la Mère duCarmel. Elle est l’une des pre-mières femmes docteur del’Eglise. Elle est mère des spi-rituels et maîtresse d’oraison.Sainte-Thérèse d’Avila est unepersonne qui a rencontré Dieu.Elle a expérimenté la douceurde son amour. Nous sommesnombreux qui désirons et vi-vons déjà une expérience deDieu. Elle nous encourage àpersévérer.

Qui est Thérèse d’Avila?Teresa de Ahumada y Cepedadevenue au Carmel «Thérèsede Jésus» et connue sous lenom de «Thérèse d’Avila» estnée le 28 mars 1515, à Avila, enEspagne. Son père, AlonsoSanchez, est un chrétien fer-vent. «Mon père était un hom-me d’une grande charité enversles pauvres et d’une grande pi-tié envers les malades», disait-elle. Sa mère Dona Beatriz étaitune femme douce et pieuse.Elle apprend à prier à ses en-fants. «Ma mère avait, elle aus-si, beaucoup de vertus et elleendura toute sa vie de grandesmaladies», écrira-t-elle.Teresa lut, très tôt, la vie dessaints avec ses frères. Ils li-saient avec passion les récits

des martyrs et elle découvrequ’après cette vie, la peine etla gloire sont pour toujours.A sept ans, elle entraîne son frè-re Rodriguo. Ils quittent la mai-son paternelle, pour aller «aupays des Maures», pour êtredécapités et devenir ainsi mar-tyrs. Teresa cherchait à allervoir Dieu sans tarder. Le moyenétait pour elle de mourir mar-tyr. Un oncle les rencontre dansla campagne et les ramène à lamaison. On gronde le grand frè-re, celui-ci dit: «C’est la petitequi m’a entrainé». Quand ons’adresse à Teresa, ellerépond: «Je veux voir Dieu etpour voir Dieu il faut mourir».Vers l’âge de 14 ans, sa mamanmeurt. Elle entre dans une Egli-se, se jette en pleurant au piedd’une image de Notre-Dame etla supplie d’être sa mère.L’adolescence est une périodedifficile à traverser. Teresaprend conscience de sa beau-té. Elle passe du temps à separer, etc. Son père décide dela mettre en pension, chez lesAugustines. Le témoignaged’une religieuse la touche pro-fondément, mais elle ne veutpas devenir religieuse. Ellecraint aussi l’état du mariage.Elle prie beaucoup et cherchela volonté de Dieu. Elle deman-de à ses compagnes de prierpour elle, afin que le Seigneurlui montre ce qu’il attend d’el-le. Peu à peu, son cœur pen-che vers la vie religieuse, maispas chez les Augustines. Elletombe, gravement, malade etdoit retourner chez son père.

Après sa guérison, elle va pas-ser sa convalescence chez sagrande sœur. Sur sa route, elles’arrête chez don Pedro de Ce-peda, son oncle paternel.C’était un homme vertueux.Teresa raconte: «Je ne restaisque peu de jours chez mon on-cle. Cependant, une impressionprofonde se produisit dansmon cœur, grâce aux parolesde Dieu que je lisais ou quej’entendais et à la bonne com-pagnie dans laquelle je me trou-vais. Je retrouvais la vérité demon enfance: «Tout n’est rien,et la vanité du monde et com-bien tout est bref…».Elle vit que l’état religieux estle plus sûr. Petit à petit, elleprend la décision de devenirreligieuse. Elle décide d’en par-ler à son père. Celui-ci refuse.Malgré son opposition, unedécision est prise: elle sera re-ligieuse carmélite. Le 2 novem-bre 1535, accompagnée de sonfrère Antonio, Teresa s’enfuit,de bon matin, de la maison pa-ternelle et entre au Monastèrede l’Incarnation. Elle a vingt ans

et demi.Par la suite, elle tombe grave-ment malade. Elle est guérie parl’intervention de Saint Joseph.En 1562, elle fonde le premiermonastère des Carmélites Dé-chaussées et en 1568, le pre-mier couvent des Carmes Dé-chaux avec Saint Jean de laCroix.Les difficultés n’ont pas man-qué, mais Thérèse de Jésus estune femme de foi, passionnéedu Christ. Elle meurt le 4 octo-bre 1582. Avec le changementdu calendrier, cette date devintle 15 octobre. Sa dernière pa-role est: «Je suis fille de l’Egli-se».La vie de Thérèse d’Avila est siriche qu’il est impossible d’endonner tous les détails ici. Elleest donc la réformatrice du Car-mel. Elle a fondé plusieurs mo-nastères de Carmélites à tra-vers l’Espagne. Elle est aussila mère des Carmes déchaux.

Sœurs CarmélitesMonastère Notre-Dame duMont Carmel de Kinsoundi

Monastère Notre-Dame du Mont CarmelCinquième centenaire de la

naissance de Sainte-Thérèse d’AvilaEn cette année où nous célébrons le 5ème centenaire dela naissance de Sainte Thérèse d’Avila, nous rendonsgrâce à Dieu pour toutes les merveilles accomplies enelle. Sa vie et ses écrits sont une lumière pour noustous dans notre marche avec le Seigneur.

Radio Magnificat 93.5FMNotre Radio, à votre service depuis 5 ans.

La Radio de la Joie, la Joie de ceux qui (s)’aiment! 93.7 FMNos Contacts: Tel: 05 543 12 30 - 06 952 17 68

E-mail: [email protected] Magnificat est située dans l’enceinte du Centre Interdiocésaindes Œuvres (CIO), près du CHU, derrière l’Ambassade de Chine

Cette semaineau Vatican

Le prédicateur de la Maison pontificale, le capucin italien RanieroCantalamessa, a bouclé vendredi dans la chapelle RedemptorisMater au Vatican son cycle de quatre prêches retenus pour cetemps de carême. Tous les vendredis matin, le Pape et ses colla-borateurs de la Curie Romaine sont venus suivre ses enseigne-ments. Pour la dernière prédication, le père Cantalamessa a parlédes différentes visions du mystère du salut entre les Eglisesd’Orient et les Eglises d’Occident.

Vers Pâques!

«Le but de la vie visé par les chrétiens grecs demeure la divinisa-tion. Celui que poursuivent les chrétiens d’Occident est l’acquisi-tion de la sainteté. Le Verbe s’est fait chair, selon les grecs, afinde rendre à l’homme la ressemblance avec Dieu que lui avait faitperdre la faute d’Adam et afin de le diviniser. Selon les latins, ils’est fait homme pour racheter l’humanité (...), acquitter une detteà l’égard de la justice de Dieu».Le père Cantalamessa a rappelé que l’Occident a besoin de regar-der vers l’Orient, car dans la conception occidentale, «la grâce,même hautement exaltée, a pratiquement fini par se réduire à saseule dimension négative de remède au péché». Les deux tradi-tions chrétiennes, d’Occident et d’Orient, s’enrichissent mutuel-lement et puisent aux fondements du même message du salut, a-t-il conclu.Le Pape a adressé samedi dernier un message d’exhortation à lafamille des carmélitains déchaux qui célèbrent les 500 ans denaissance de leur fondatrice, Sainte Thérèse d’Avila (28 mars 1515- 4 octobre 1582). Le message adressé au Père Saverio Cannistrà,Préposé général, invite les carmes à considérer le passé avec gra-titude et redécouvrir l’étincelle inspiratrice des fondateurs et despremières communautés. Se réjouissant que le jubilé de SainteThérèse d’Avila se célèbre en cette année de la vie consacrée, lePape François rappelle que Sainte Thérèse nous a laissé le té-moignage d’une consécration directement née de la rencontre avecle Christ. Elle était convaincue de la valeur de la prièrecontinue mais était également convaincue que celle-ci toutcomme la mission ne sont possibles sans une vie communau-taire authentique.L’humilité thérésienne, rappelle le Pape François, est faite d’ac-ceptation de soi; de conscience de sa propre dignité; d’audacemissionnaire, de reconnaissance et d’abandon à Dieu.Le Pape a doublement surpris quelque 150 sans-abris de Rome,invités pour la première fois à visiter, jeudi après-midi dernier, lesprestigieuses installations du Musée du Vatican qui drainent cha-que jour des centaines de visiteurs venant des quatre coins dumonde. Non seulement, ce geste n’a jamais été accompli de parle passé, mais le Pape a poussé la magnanimité jusqu’à venir leurrendre une visite paternelle, qui n’était pas prévue. «C’est ici lamaison de tous, c’est votre maison. Les portes sont toujoursouvertes à tous», a dit le Pape à ces clochards ébahis. «J’ai be-soin de la prière de personnes comme vous», a-t-il ajouté avantde leur donner sa bénédiction apostolique.A la semaine prochaine!

Albert S. MIANZOUKOUTACorrespondant au Vatican

Le Père Raniero Cantalamessa durant la prédication au Pape etses collaborateurs.

Archidiocèse de Brazzaville

Mgr Anatole Milandou a célébréla messe pontificale des rameaux

avec les jeunesDimanche 29 mars 2015, Mgr Anatole Milandou, arche-vêque métropolitain de Brazzaville, a célébré la messepontificale des rameaux, conjointement avec la 30ème

J.m.j (Journée mondiale de la jeunesse), à la place ma-riale de la cathédrale Sacré-Cœur de Brazzaville. Plu-sieurs jeunes et enfants rameaux en main, venus dedifférentes paroisses et de divers mouvements d’apos-tolat de l’archidiocèse de Brazzaville ont participé avecferveur à cette messe. Nous y reviendrons dans notreprochaine édition.

Sainte Thérèse d’Avila.

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3482 du Mardi 31 Mars 2015 - PAGE 12

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Votre mission: rattaché (e) au Res-ponsable Financier, vous serez encharge de:

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3. Suivi de la performance et KPI’s,vous devrez: accompagner les diffé-rentes lignes Métiers dans l’expres-sion de leurs besoins et mettre à leur

disposition des outils et tableaux debord; analyser Les KPI de la filiale etavoir un rôle de donneur d’alerte encas de dépassement des seuils criti-ques.

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Pour ce poste basé à Brazzaville,merci d’envoyer votre dossier de can-didature (lettre de motivation et CVsur une page) uniquement par voieélectronique, à l’adresse suivante;[email protected] en indiquantuniquement en objet: «Réponse of-fre Contrôleur de Gestion»

Date limite de réception des dossiers:le 10 Avril 2015

A l’attention des demandeursde visa américain

Chers demandeurs,

La section consulaire de l’ambassade des Etats-Unis porte à la con-naissance des demandeurs de visa non immigrant que compte tenude la fluctuation de la parité Dollars-Euro, les frais consulaires se-ront revus à la hausse à partir du 18 mars 2015. Cependant, les fraisrestent inchangés en dollars.

-Frais de chancellerie (traitement de dossier): $160 soit 100.000 francsCFA-Frais de réciprocité (selon la nationalité): $20 soit 13.000 francsCFA pour les Congolais de Brazzaville.

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3482 du Mardi 31 Mars 2015 - PAGE 13

SOCIETE

En effet, depuis plusieursmois, le pouvoir et l’op-position, y compris la

société civile, sont engagésdans un débat s’articulantautour du changement ou nonde la constitution du 20 janvier2002.Devant les positions tranchéesdes uns et des autres, la plate-forme «Consensus 2016», unmaillon de la société civile con-golaise, estime qu’«il est doncprobablement temps de sortirde nos clivages politiques res-pectifs, avec d’ailleurs des en-tités politiques complètementéparses, vers des positionsplus responsables. Depuisquelques jours, nous sommespartis des extrémités vers une

Dynamique «Consensus 2016»W. Bouaka propose un dialogue inclusif,pour une alternance réussie et pacifique

Au cours d’une conférence de presse, donnée le samedi 21mars dernier, à Brazzaville, William Bouaka, coordonnateurde la dynamique Consensus 2016, a annoncé la tenue d’unforum de la société civile, comme préalable au dialoguepolitique.

ligne médiane. A ce jour, cha-cun dans son coin crie au dia-logue.»Si toutes les opinions semblents’accorder sur la tenue d’undialogue politique, WilliamBouaka recommande que «cha-cun dans ce qu’il représentedoit se remettre en question, serepenser, se déconditionneravant de parler du dialogue.»Aussi pense-t-il qu’à ce niveau,la société civile a une grandepart de responsabilité. «Grâceà notre unité retrouvée et for-tement manifestée, nous porte-rons la voix du peuple profondvers les politiques et la commu-nauté internationale, afin que lacondition de ce peuple profondsoit placée au cœur des débats.

C’est lui le souverain, la cons-titution lui appartient…Ce quela communauté internationaleréclame est bien juste, c’est-à-dire le respect scrupuleux desrègles démocratiques», a sou-ligné William Bouaka, avant de

poursuivre que parmi ces mul-tiples règles, il y a le consen-sus ou le compromis. «C’est àcela qu’aspire le peuple congo-lais, pour aller vers une alter-nance réussie et pacifique», aaffirmé le coordonnateur de ladynamique «Consensus 2016»,qui a souligné qu’«il n’y aurapoint de dialogue sincère sinous sommes incapables detaire nos égoïsmes, d’éteindrenos relents haineux et d’orien-ter nos regards vers ce qui de-vrait nous rassembler tous: l’in-térêt supérieur de la nation; lapaix et la cohésion sociale.»William Bouaka a précisé, parailleurs, la position du «Con-sensus 2016» en ces termes: «Nous essayons de tenir la li-gne médiane», avant de conclu-re que la convergence de toutela société civile permettra degarantir la réussite du dialogueinclusif souhaité, car ce sontdes voies incontournables.

V.M.

Journée internationale de la jeunesse

L’association YaliCongo plaide pour unejeunesse responsable

Sous le thème: «Jeunesse, leadership et responsabilités», l’as-sociation Yali Congo a organisé le 28 février 2015, dans la salle deconférence de la préfecture, à Brazzaville, une conférence-débatprésidée par Welcom Romell Nzaba, président de ladite associa-tion. Au cours de celle-ci, les conférenciers ont «plaidé pour unejeunesse responsable, pour le développement du pays». La con-férence-débat s’est déroulée en présence de Stéphanie Sullivan,ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique au Congo, et de plusieursjeunes.

Quatre thèmes y ont été développés: «Jeunesse et leadership»;«L’engagement de la jeunesse dans la gouvernance démocrati-que»; «Jeunesse et entreprenariat»; «L’engagement de la jeunesseen société civile». Ils ont été exposés, de manière détaillée, res-pectivement, par Adon Madi, Welcom Nzaba, Bridie Laplace etFranck Nguimbi Mbenzé. Toutes ces interventions se sont focali-sées sur la conscientisation, tous azimuts, de la jeunesse.Le président de Yali Congo, justifiant le choix du thème: «Jeu-nesse, leadership et responsabilité», a dit que ce choix est retenu«parce qu’il est important de booster le leadership de la jeunessede notre pays qui représente plus de 70% de la population. Sa-chant que le pays ne peut pas accéder au développement sansimpliquer cette jeunesse». Mais, «pour que cette jeunesse soitimpliquée, il faut qu’elle soit éduquée, informée et formée», a-t-ilajouté. Et c’est dans cet ordre d’idées que Stéphanie Sullivan,prenant la parole, a interpellé la jeunesse congolaise à plus deresponsabilité, à plus d’implication dans le processus de déve-loppement du Congo. «N’oubliez pas que l’avenir c’est vous, ledéveloppement ne peut se faire qu’avec vous. Vous devez parta-ger vos pensées, vos idées novatrices avec vos aînés. Vous de-vez, aussi, proposer des solutions aux problèmes qui minent vo-tre pays. Car, ne dit-on pas que le petit garçon aussi peut jouer letam-tam et faire danser les grands», a-t-elle déclaré.Galvanisé par ces propos, Welcom Nzaba, exhortant ses pairs, arenchéri: «Nous portons en nous les germes d’un leadership ca-pable d’améliorer les choses à tous les niveaux de notre société,par: notre travail, notre dynamisme, notre engagement individuel,mais surtout collectif, pour le meilleur de notre pays.»A noter que l’association Yali Congo a pour but de promouvoir leleadership en milieu jeune. Celle-ci est constituée des jeunes quiont participé au programme des jeunes lancé par le présidentaméricain Barack Obama. Un programme qui existe depuis 2010.

Marcellin MOUZITA MOUKOUAMOU

William Bouaka.

Photo de famille après la conférence-débat.

Les 23 et 24 mars 2015, le Comité de pilotage, ayant constaté le non versement de la

contribution gouvernementale, adonné une conférence de presse,par le truchement de son présidentEtienne Okouya. En présence

d’Anne Françoise Taisne, déléguéegénérale du Cfsi et d’Olga MireilleKabanabanza, coordonnatrice duP.c.p.a, au siège du P.c.p.a-Congo.Pour alerter l’opinion nationale etpartant le gouvernement de la si-tuation préoccupante d’un pro-

gramme mené par plus de 110 or-ganisations de la société civilecongolaise et française, en parte-nariat avec une dizaine de pou-voirs publics locaux, nationaux etfrançais.Rappelant l’historique de la con-vention entre le Ministère de l’éco-nomie, des finances, du plan, duportefeuille public et de l’intégra-tion et le Cfsi, Etienne Okouya adéclaré: «Le comité de pilotage duprogramme réuni les 23 et 24 mars2015 a dressé le bilan de ce parte-nariat. Le programme a obtenu lacopie du bordereau de paiementdu 21 novembre 2014 et de la ficheau Trésor public du 27 novembre2014. Mais, à ce jour, ces paie-ments ne sont toujours pas exé-cutés. Le ministère du plan n’a pasrépondu aux deux courriers adres-sés en septembre 2014 et février2015 par le président du Cfsi. Lemercredi 25 mars 2015, le directeurde cabinet du ministre du plan, aindiqué à la déléguée générale duCfsi et à la coordinatrice de la cel-lule exécutive que le versement duprogramme faisait partie des pro-grammes prioritaires de 2014 quiseraient payés d’ici au 31 mars2015.»Ce non-respect de l’engagementdu gouvernement congolais, apoursuivi le président du Comitéde pilotage, empêche d’équilibrerle plan de financement du pro-gramme. Et pour cause? L’Afd, quicofinance le programme à hauteurde 75%, conditionne son verse-ment à l’obtention des fonds com-plémentaires. Le non versementdes fonds promis, avant le 31 mars2015, risque de faire suspendreplus de 10 projets territoriaux misen œuvre à Brazzaville, Pointe-Noire, dans le Niari, la Sangha, la

P.c.p.a. (Programme concerté pluri-acteurs)Le programme est menacé de fermeture pournon versement de la contrepartie congolaise

Existant depuis plus de sept ans, le P.c.p.a (Programme con-certé pluri-acteurs) est cofinancé par l’Afd (Agence française dedéveloppement), le Fed (Fonds européen de développement) etle gouvernement congolais. Il bénéficie, officiellement, du sou-tien du gouvernement congolais à hauteur de 300 millions F.Cfa,pour les années 2014-2016, depuis le 7 janvier 2014, suite à uneconvention de partenariat stratégique signée entre le Ministèrede l’économie, des finances, du plan, du portefeuille public etde l’intégration et le Cfsi (Comité français pour la solidarité in-ternationale). Cette convention représentait, en effet, un pas trèssignificatif dans la reconnaissance du rôle effectif des organi-sations de la société civile congolaise par le gouvernement.

Bouenza et la Cuvette. En ne ver-sant pas la contrepartie de 300millions de F.Cfa, le gouvernementcongolais prive les populationscongolaises d’un apport de 1,1 mil-liard de F.Cfa.«En conséquence, si aucun verse-ment n’intervient d’ici au 31 mars2015, le comité de pilotage se verradans l’obligation de stopper le pro-gramme prévu, dans le cadre de laconvention signée avec le Minis-tère du plan. Ce qui marquera uncoup d’arrêt aux activités dédiéesau développement local, dans lesdépartements de la Bouenza, deBrazzaville, de la Cuvette, du Niari,des Plateaux, de Pointe-Noire et dela Sangha».Etienne Okouya a rappelé, parailleurs, que les activités liées aux10 projets devaient mobiliser plusde 97 organisations de la sociétécivile congolaise, 13 collectivités,là où vivent 1.147.439Congolais...Plus globalement, enne respectant pas ce contrat, legouvernement de la République duCongo n’assumerait pas ses enga-gements nationaux et internatio-naux inhérents à la participationdes sociétés civiles au développe-ment.

Au moment où le Congo a besoinde la mobilisation de tous, pourrelever les défis économiques etsociaux, un arrêt de ce programmelié au non-paiement de 300 millionsde F.Cfa serait vraiment dommage.Et, la démarche du gouvernementcongolais, qui dans son Dsrp3 metl’accent sur la réduction de la pau-vreté, paraîtrait paradoxale et se-rait une offense aux populationsles plus fragiles.Pour mémoire, réunissant plus de120 représentants de la société ci-vile; des pouvoirs publics congo-lais et français, le P.c.p.a (Pro-gramme concerté pluri-acteurs)repose sur un partenariat permet-tant aux organisations de la so-ciété civile congolaise d’être desacteurs reconnus, crédibles et ef-ficaces, pour contribuer au déve-loppement du pays. Plus de300.000 congolaises et congolaisont bénéficié, déjà, des actions dece programme, dans les domainesde la santé, de l’agriculture, del’éducation, de l’eau et l’assainis-sement, de la formation et l’inser-tion professionnelle.

Viclaire MALONGA

De g. à dr: Anne Françoise Taisne, Etienne Okouya et Olga MireilleKabanabanza pendant la conférence de presse.

La coordination nationale Redd,projet sous tutelle du Ministère del’économie forestière et du déve-loppement durable, a organisé du24 au 25 mars 2015, un atelier devalidation du rapport de l’étude surla «Revue et analyse des princi-paux mécanismes de partage desbénéfices existant en Républiquedu Congo». Dans la salle de con-férence du restaurant «Espace trai-teur», à Brazzaville.

Les travaux ont été ouverts parMichel Elenga, directeur decabinet du ministre de l’éco-

nomie forestière et du développe-ment durable, en présence d’An-toine Schimit, assistant techniqueprincipal du projet «Appui au fonc-tionnement du fonds de dévelop-pement local du secteur forestier»et de Georges Claver Boundzanga,coordonnateur national Redd. «Legouvernement accorde une atten-tion particulière au processusRedd+, comme le prouve la publi-cation en février 2015, du décretportant création, attributions, orga-nisation et fonctionnement des or-ganes de gestion dans la mise enœuvre du processus Redd+, dansnotre pays», a déclaré MichelElenga, à l’ouverture des travaux.Une quarantaine de participantsreprésentant les institutions publi-ques et privées, la société civile etles délégués des populationsautochtones y ont pris part. Cesderniers ont procédé à l’identifica-

Etude sur la revue et analyse des principaux mécanismes de partagedes bénéfices en République du Congo

Le rapport validé avec amendements

tion et à l’analyse des mécanismesde partage de bénéfices existantdans les secteurs forestiers, agri-coles, miniers et pétroliers en Ré-publique du Congo, tout comme aurecensement de quelques acquisexistant sur les modèles de redis-tribution des bénéfices, au niveauinternational, afin de comprendreles principaux défis stratégiquesen relation avec les futurs méca-nismes de partage de bénéfices dela Redd+ et le paiement des servi-ces environnementaux au Congo.L’objectif visé étant de contribuerà l’élaboration d’un mécanisme departage des bénéfices, dans le ca-dre de la stratégie nationale Redd+.Le Congo, qui gère avec les autrespays membres de la Comifac(Commission des forêts d’Afriquecentrale), le plus grand massif fo-restier tropical du monde, a étésélectionné comme pays piloteRedd+, du Fonds de partenariatpour le carbone forestier de la Ban-que mondiale et du programme

Onu-Redd, afin de mettre en placeles outils stratégiques et techni-ques destinés à piloter les activi-tés relatives à la réduction desémissions liées à la déforestationet à la dégradation des forêts; depromouvoir la gestion durable desforêts, de conserver la biodiversitéet d’accroitre le stock de carbone,et de lutter contre la pauvreté, àtravers les projets Redd+.A la suite de quelques observa-tions pertinentes, les participantsont validé le rapport de l’étude por-tant sur la «Revue et analyse desprincipaux mécanismes de partagedes bénéfices existant en Républi-que du Congo», avec amende-ments. Ainsi, ce document com-porte, désormais, un plan de par-tage des bénéfices élaboré suivantle cadre méthodologique du Fcpf(Forest carbone partnershipfacility ou Fonds de partenariatpour le carbone forestier).

Philippe BANZ

Les organisateurs et participants à l’issue de l’atelier.

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ANNONCE

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NATIONAL

Deux points étaient à l’or-dre du jour de la derniè-re assemblée générale

de la majorité présidentielle: lagouvernance électorale et lesinstitutions de la République, adit en substance André Onga-gna. «Nous n’avons pas d’àpriori. Nous sommes ouvertsau dialogue. Les uns et lesautres, chacun vient avec sonpoint de vue et nous échan-gions. Nous souhaitons sortirde là avec les mêmes idées,c’est-à-dire avoir le consensussur les grandes questions quisecouent notre actualité», a-t-il précisé.Une question lui a été posée àpropos de certains partis de lamajorité qui n’ont pas encoresigné la déclaration sur le chan-gement de la Constitution. «Lamajorité présidentielle est unensemble de partis et associa-tions. A ce niveau et pour mon-trer que nous fonctionnons defaçon démocratique, certainspartis peuvent, sur certainesquestions, demander un peuplus de réflexion. Ils ne peuventdonc pas adhérer au premiermoment. Nous continuons à lesconsidérer comme membres àpart entière de notre organisa-tion, la majorité présidentielle»,a-t-il dit.«Sur la question du change-ment de la Constitution, nousavions dit qu’il y a un premiergroupe de partis et associa-tions qui avait déjà souscritpour le changement de la Cons-titution. Les uns et les autressont en train d’emboiter le pas.Petit-à-petit, nous espéronsréussir avoir tout le monde. Si-non, il y a certains partis qui nesouscrivent pas à cette appro-che, nous constatons. Mais, la

question sur le dialogue natio-nal ne signifie pas qu’on dis-cutera spécialement du problè-me de la Constitution. Etd’ailleurs, vous avez suivi no-tre déclaration du 17 mars 2015,nous avons dit: nous devonsdiscuter des institutions, doncpas exclusivement du change-ment de la Constitution. Donc,avec les autres partenaires del’opposition, du centre et de lasociété civile été autres, nousdiscuterons de ces institutions-là, y compris est-ce qu’il fautoui ou non changer la Consti-tution», a-t-il poursuivi.Selon, il n’y a pas encore dedate fixée pour la tenue du dia-logue: «Les uns et les autressont en train de réfléchir, pourfaire des propositions. Mêmelorsqu’il y a un mémorandumqu’on adresse au président dela République, ce sont des pro-positions et c’est le présidentqui va décider en dernier res-

sort».2016, c’est déjà l’année pro-chaine. Le temps ne presse-t-ilpas? André Ongagna penseque «le temps, on ne l’a pastoujours pour nous. Nous te-nons compte de tous ces alé-as. C’est le président qui, aprèsavoir écouté tout le monde,après avoir reçu les proposi-tions des uns et des autres dé-cidera. Et il tiendra compte dutemps également».Enfin, que pense-t-il du refus decertains partis d’opposition qui

très agitée, ne nous laisseaucun répit et nous impose unrythme de travail particulier.Rien qu’au cours de ce mois demars, après les assembléesgénérales du 10 et du 17 mars,nous voilà aujourd’hui 27 marsà nouveau réunis à l’effet dedéfinir notre approche du dia-logue.Elevé par le Président DenisSassou-Nguesso comme outilde gouvernance et instrumentconcourant à la constructiond’une démocratie apaisée pourautant qu’il contribue à trans-cender les divergences et à ré-gler les contradictions sansaccrocs, le dialogue revêt, dansle contexte actuel de déchaîne-ment des passions sur la ques-tion de la Constitution, une di-mension singulière.Il nous faut le préparer, bien lepréparer pour qu’il conservetoujours sa vocation de pilierde la concorde et de la paix,dans une société où les acteurspolitiques, très inventifs, n’ont

Majorité présidentielleDeux préoccupations au dialogue: la gouvernance

électorale et les institutions de la RépubliqueLes partis et associations membres de la majorité présidentielleétaient en assemblée générale, la troisième du genre au coursdu mois de mars, le vendredi 27 mars, au palais des congrès, àBrazzaville, pour discuter de deux préoccupations à soumettreau dialogue national: la gouvernance électorale et les institu-tions de la République. Tous les partis ayant maintenu leurs ac-tivités à la majorité présidentielle étaient représentés. A l’issuede cette assemblée générale qui s’est tenue à huis clos, sous lepatronage de Pierre Ngolo, président par intérim de la majoritéprésidentielle, le président de la commission chargée de la ré-flexion sur le dialogue, André Ongagna, a résumé à la presse, lecontenu de leur réunion.

Pierre Ngolo.

ne veulent voir figurer au menudu dialogue la question sur lechangement de la Constitu-tion? «Nous allons discuter,justement pour trouver un con-sensus. C’est ça le dialogue.Chacun vient avec son point devue, mais à la sortie, nous sou-haitons avoir les mêmes pointsde vue. Maintenant, si nousn’avons pas les mêmes pointsde vue, on tirera, tous, les con-séquences», a-t-il dit.

Allocutiondu Président par

intérim de la MajoritéPrésidentielle

Messieurs les Dirigeants desPartis et Associations mem-bres de la MajoritéPrésidentielle,Mesdames et Messieurs,L’actualité politique nationale,

pas toujours la force de tirer lesenseignements et de leurs ac-tes et de l’histoire qui se dérou-le devant eux.Comment, après avoir, à la Con-férence nationale souveraine,juré «plus jamais ça!!!», aprèsavoir reconnu et dénoncé la«bêtise humaine» qui rappelle,dans la conscience des Congo-lais, horreurs et abus, commentaprès tout cela expliquer l’at-mosphère lourdement polémi-que et crispée actuelle, à pro-

pos du débat sur la Constitu-tion du 20 janvier 2002? Etpourtant, au-delà des apparen-ces, sur la Constitution, un lar-ge consensus national est bienétabli.La Majorité, l’Opposition, leCentre et la Société civile con-viennent de ce que la Constitu-tion du 20 janvier 2002 repré-sente, pour l’avenir, beaucoupplus une source de contradic-tions et de conflits, un terreaupour des abus, la paralysie etdes crashs qu’un support effi-cace pour une démocratie quiconsolide l’élan pris et assurela stabilité des institutions, né-cessaire à la réalisation desgrandes œuvres.

Chers Dirigeants,Il y a véritablement consensussur ce que la Constitution poseproblème et mérite d’être chan-gée. La conférence de presseque nous avons organisée le 6mars avait pour objectifs, entreautres, de mettre en évidencecette réalité du consensus surle diagnostic, avec le concoursde certains supports vidéos in-contestables. Ces supports mé-diatiques existent, ils sontnombreux: écrits, vidéos,audiovisuels et peuvent être ex-ploités à tout instant.A la suite de cette conférencede presse, il n’y a eu aucuneobjection sur l’authenticité dessources et des informations vi-déo projetées. Bien au contrai-

re, chacun se retrouve. Si cha-cun se retrouve et si tous, àl’unanimité, nous sommesd’avis que la Constitution estporteuse de germes de conflit,de paralysie et de crise poten-tiels, qu’est-ce qui nous oppo-se donc? Pourquoi ne pas,dans la sérénité, prescrire à cediagnostic, qui fait consensus,la thérapie qui convient avantque ce ne soit trop tard? Là setrouve le paradoxe de notredémocratie où, sur les ques-tions de principe, la subjectivi-té prend le dessus sur l’objec-tivité, les calculs politiciens surl’intérêt général et les intérêtsparticuliers sur le bien com-mun.Ainsi, on entend: «la Constitu-tion pose problème, elle n’estpas la Constitution pour unevraie démocratie, c’est uneConstitution des paresseux»,ainsi de suite, pour concluresur la nécessité de la changer.Mais, quand il s’agit de passerà ce changement inévitable,certains objectent qu’il n’estpas à faire maintenant, au ris-que d’ouvrir un boulevard àDenis Sassou-Nguesso quisera à nouveau réélu, si on luioffre ainsi l’horizon politique.A ceux-là, nous disons: s’ilsredoutent tant Denis Sassou-Nguesso, c’est qu’ils ont cons-cience de leur faiblesse ou deleur incapacité à lui tenir têtelors d’un scrutin populaire.Pourquoi donc ne s’inclinent-ils pas devant le leadership duPrésident Denis Sassou-Nguesso?On a entendu récemment cer-tains déclarer, en cas d’alter-nance, leur intention de dissou-dre l’Assemblée nationale, envue d’inaugurer un nouveaurapport de force au Parlement,qui leur permette de gouverneret de mettre en œuvre leur pro-gramme politique. Ici, il con-vient de souligner que c’est uneaventure hasardeuse qui, dansle cadre de la Constitution du20 janvier 2002, précipiterait lepays dans une grave crise auxconséquences tragiques aisé-ment envisageables.Pour éviter, demain, ces situa-tions d’impasse, il est bon queles Congolais se retrouventdans leur diversité, débattentsereinement des grandes ques-tions d’intérêt général et envi-sagent, ensemble, les solutionsqui s’imposent, afin de conju-rer le sort qui s’annonce à l’ho-rizon implacablement.

Chers Dirigeants,En réitérant nos remerciementset nos félicitations pour la mo-bilisation et l’engagement dontnous faisons preuve, je décla-re ouverts les travaux de l’As-semblée générale de la Majori-té présidentielle du vendredi 27mars 2015.Je vous remercie!

De haut en bas: une vue des participants.

Journal édité par la CommissionEpiscopale des Moyens de

Communication Sociale.Président:Mgr Miguel

Angel OLAVERRI,Evêque de Pointe-Noire

Vice-PrésidentMgr Anatole MILANDOU

Archevêque de Brazzaville

Directeur de Publication:Joachim MBANZA

Secrétaire de rédactionVéran Carrhol YANGATel: (242) 06.668.24.72//01 11663 33Saisie&Montage (PAO):Atelier La Semaine Africaine

Service Commercial:

Brazzaville: Tél. 06.889.98.99 05.528.03.94Pointe-Noire: Tel:05.557.78.71 06.655.80.03 05.553.16.93

Siège: Bd. Lyautey (en face du CHU) B.P. 2080 - BRAZZAVILLE

Direction - Tel: (242) 06.678.76.94 / 06.664.00.47

LA SEMAINE AFRICAINE

E-mail: [email protected] Internet: lasemaineafricaine.net

Bihebdomadaire d’information générale, d’action sociale etd’opinion, s’inspirant de la Doctrine

Sociale de l’Eglise Catholique.

Pour ne pas manquer uneédition de La Samaine

Africaine, mieux vaut s’abonner

Déjà une année que mou-rait l’homme d’affairesTALANTSI André, au C.h.u(Centre hospitalier univer-sitaire) de Brazzaville. Encette date de triste souve-nir, ses enfants et l’ensem-ble de la famille prient tousceux qui ont connu cegrand homme, d’avoir unepensée pieuse pour sa mé-moire et que le Père Tout-Puissant lui accorde le re-pos éternel!Une messe d’action de grâ-ces sera dite à son inten-tion, le dimanche 5 avril

In memoriam29 mars 2014 – 29 mars 2015

2015, à 10 heures, en l’église Armée du Salut au Plateaudes 15 ans, à Moungali Brazzaville.

Que son âme repose en paix!

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3482 du Mardi 31 Mars 2015 - PAGE 16

ANNONCE

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3482 du Mardi 31 Mars 2015 - PAGE 17

CULTURE

Débuté en 2008, au Con-go, le rallye Mathabraz-za est un dispositif an-

nuel expérimentant l’émulationet le travail de groupe, dans lecadre de la résolution des pro-blèmes mathématiques.L’énoncé est élaboré au sein dugroupe de réflexion de l’Acadé-mie d’Orléans-Tours (France)par les rallyes Mathématiquesdu centre (du même pays). «Lesujet se veut original et propi-

8e édition du rallye mathématique du Congo «Mathabrazza»Onze lycées de Brazzaville,

Pointe-Noire et Kinshasa en liceL’acte 8 du concours de mathématiques «Mathabrazza» vientd’être lancé. Le coup d’envoi a été donné, lundi 23 mars 2015,au lycée de la Réconciliation de Mfilou (le 7e arrondissement deBrazzaville), par Jannick Trunkenwald, responsable de ce rallyeet conseiller pédagogique au lycée français Saint-Exupéry. Onzegroupes de 20 élèves de Seconde scientifique ont mis leur sa-voir en compétition. La lecture du palmarès et la remise des prixauront lieu, le 5 mai prochain, à l’I.f.c (Institut français du Congo)de la ville-capitale.

ce au raisonnement», a fait sa-voir l’organisateur du con-cours.Pour cette 8e édition, onze éta-blissements de Brazzaville,Pointe-Noire (Congo) et Kins-hasa (République Démocrati-que du Congo) sont en lice.Ceux-ci sont classés en deuxcatégories: lycées internatio-naux et lycées nationaux.Sont classés dans la catégorielycées internationaux: Saint-

Exupéry (Brazzaville), Charle-magne (Pointe-Noire) etDescartes(Kinshasa). PierreSavorgnan De Brazza, VictorAugagneur, Révolution, Agos-tino Neto, Thomas Sankara,Nganga Edouard, Ecole militai-re préparatoire Général Leclerc,Dom Helder Camara et Récon-ciliation sont logés dans la ca-tégorie lycées nationaux.Les compétiteurs sont, au préa-lable, présélectionnés en inter-ne, au sein de leurs établisse-ments respectifs. Dans chaquecentre, les lycéens se sont li-vrés, pendant une heure et de-mie, à une série de huit exerci-ces mathématiques, laquelle afait appel à leurs capacités deraisonnement et beaucoup dedémarches d’investigation.«Mathabrazza est une manifes-tation qui favorise le brassagedes élèves de tous les hori-zons, et, à laquelle les lycéescongolais sont très attachés.Les élèves doivent, à cette oc-casion, s’organiser pour alter-

ner les phases de travail indi-viduel et collectif. Les Mathé-matiques pratiquées les amè-nent, alors, à exercer leur per-sévérance, leur sens de l’écou-te et du débat, leur capacitéd’imagination, d’esprit critique,de cohérence, de rigueur, etd’esprit d’équipe. Ce genred’expérience est un apport tantpour leur vie sociale et cultu-relle, que pour leur vie profes-sionnelle», a déclaré JannickTrunkenwald, lors du lance-ment du rallye. Ce dernier a, parailleurs, annoncé que cette 8ème

édition de «Mathabrazza» estparticulière aux premières. Enraison de la visite, au Congo,du fondateur des rallyes Mathé-matiques du centre en France,qui est à la dernière année desa carrière. «Il a tenu à venirvoir sur place ce qui était de-venu le jumelage entre les ral-lyes mathématiques du centreet Mathabrazza, à Brazzaville. Ildevrait être présent, si toutesles conditions sont réunies, le

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DEMISSION DE COGERANTAux termes du procès-verbal des décisions de l’asso-cié unique, en date du janvier 2015, l’associé unique apris acte de la démission de Monsieur HermanusPhilippus FOURIE de ses fonctions de cogérant prenanteffet le 12 décembre 2014.L’associé unique confirme Monsieur HUMPHREYChitima et Monsieur VAN BlLJON Jacobus Frederickcomme cogérant de la société à compter de cette der-nière date.Dépôt légal au Greffe du Tribunal de Commerce dePointe-Noire du procès-verbal constatant les décisionsde l’Associé Unique sous le numéro 15 DA 407 du 25mars 2015.

Modification du RCCM de Pointe-Noire en date du 25mars 2015.

Pour avis.

jour de la proclamation des ré-sultats», a-t-il annoncé.Comme dans toute compéti-tion, les performances deséquipes seront connues aucours de la cérémonie de pro-clamation de résultats. Plu-sieurs prix (calculatrices gra-phiques et divers autres objets)seront remis à tous les élèvesdes trois équipes gagnantes(première internationale ainsique première et deuxième na-tionale). Tandis que les élèves

des autres équipes recevrontdes lots de consolation.Signalons que plusieurs parte-naires ont soutenu cette édi-tion, en l’occurrence, la Sclog(Société commune de logisti-que), le Service de coopérationet d’action culturelle de l’am-bassade de France, l’Agencepour l’enseignement français àl’étranger.

EsperanciaMBOSSA-OKANDZE

Adeline Ndoundou, mem-bre du Conseil supérieurde la liberté de communi-cation et famille ont le pro-fond regret d’informer pa-rents, amis et connaissan-ces du décès inopiné deleur fils Aurel ChristelloSENKI BIKANDOU. Laveillée se tient dans la rueMoukoukoulou n°1344, ar-rêt Hotel Mpama, surLoutassi, à Brazzaville.

Nécrologie

Lieu de l’inhumation: cimetière «Ma Campagne».

Profondément touché parles marques de sympathielors du rappel à Dieu de no-tre fille André René JuldrineLOUBAKI MOUNGUISA, le 10mars 2015, au cimetière fa-milial de Nkota le 19 mars2015.Monsieur André BernardLOUBAKI et son épouse re-mercient tous ceux qui lesont assistés de près ou deloin en particulier son Excel-lence Mgr Anatole Milandou,le curé de Notre Dame duRosaire et le père Julien

Remerciements:

Silas Boukounou de l’archidiocèse de Kinshasa et aussi àla fraternité llario Goreti de Notre Dame de Bacongo.Que tous trouvent, ici, l’expression renouvelée de notre pro-fonde gratitude!André René que ton âme repose en paix. Nous ne t’oublie-rons jamais.

André Bernard LOUBAKI

World musicLe Congolais Fredy Massamba se

distingue dans le milieu

Le talentueux Fredy Massamba sur scène.

L'organisateur du concours donnant les consignes du jeu.

Fredy Massamba, est unartiste talentueux, de plusen plus présent dans le

milieu de la World Music. Il necesse de voyager à travers lemonde, pour parfaire son tra-vail, qui présentement est l’unedes meilleures synthèses entreles musiques africaines et lessons du monde entier. Présen-tant Fredy Massamba aux mé-lomanes, au cours d’un spec-tacle, en France, en 2012, RayLema disait: «J’ai longtempscherché un frère en Afriqueavec qui partager mes voyagesmusicaux, des musiques tradi-tionnelles à la musique moder-ne, en passant par le jazz, lerock, le hip-hop et la soul et jel’ai enfin trouvé, le voici, il s’ap-pelle Fredy Massamba». Auteur, compositeur, interprè-te et talentueux percussionnis-te, Fredy Massamba est né le 4octobre 1971, à Pointe-Noire(Département du Kouilou), desparents Congolais. Il s’illustredans le soul, le hip-hop, le funk,

Il ne se passe pas une semaine et des mois sans qu’on évoquele nom de l’artiste-musicien congolais Fredy Massamba, dansles médias étrangers. Ce dernier ne cesse de donner des spec-tacles en Europe, en Asie, en Amérique et en Afrique. Il est régu-lièrement sollicité. Et pour s’en convaincre, ses derniers temps,un spot publicitaire, à son honneur est entrain d’être projetéerégulièrement, sur une grande chaîne de télévision d’Europe.Pour couronner tout le travail titanesque qu’il ne cesse de réali-ser l’artiste, s’est vu décerner récemment un prix en Belgique eta même produit un album avec le très expérimenté artiste-musi-cien RD Congolais Ray Lema.

ainsi que dans les polyphoniesafricaines. C’est en écoutant laradio qu’il découvre la rumbacongolaise dès son plus jeuneâge. De son père lui vient sonamour pour la musique. Samaman chantait dans une cho-rale grégorienne. A l’âge de 14ans, il intègre la chorale où ilcommence à chanter et à jouerdes percussions.En 1991, il rejoint les Tamboursde Brazza, groupe avec lequel,il commence une tournée inter-nationale. En 1997, il est con-traint de quitter le pays à cau-se de la guerre dite «du 5 juin».Devenu une identité remarqua-ble, en sa qualité de membrefondateur des Tambours deBrazza, mais également, pourses collaborations avec desartistes tels que, Zap Mama,Didier Awadi et Manou Gallo,Fredy Massamba marque uneforte présence sur la scènemusicale, avec son premier al-bum en solo, intitulé «Ethno-phony», aux Kora Awards 2012,

à Abidjan (Côte d’Ivoire), dansla catégorie meilleur artistemasculin Afrique centrale.Peu après, il effectue une tour-née internationale qui lui per-met de ramener un nouveauprojet dénommé «Makasi», quiveut dire force en lingala. Undisque produit par Fred Hirs-chy, qui était déjà de la partiepour son précédent opus, etmixé à New York par Russel Ele-vado et auquel d’Angelo, Jay-Z, The Roots, Erykah Badu, ap-porte une touche afro-américai-ne. Il est, aussi, relevé la parti-cipation d’une poignée d’artis-tes Africains et Américainscomme, Tumi Molekane (Afri-que du Sud), Muthoni The

Drummer Queen (Kenya) etChip-Fu (Etats-Unis).[][]

Des événements marquant deson parcours musical on peutciter: 2013, une tournée effec-tuée en Afrique, Europe, Inde etAmérique du Nord et une parti-cipation au Festival Womad(Uk); en 2012, il est nominé auxKora Awards, à Abidjan pour le«meilleur artiste masculind’Afrique centrale» ; participa-tion au Festival Moshiro, à Jo-hannesbourg; en 2011, duoavec Ray Lema, participation auSauti Za Busara Festival à Zan-zibar. Présence sur la compileAfrican Grooves de Putumayo.En 2010, Fredy Massamba estTop 10 des albums R.f.i (Radio

France internationale), partici-pation au Festival des Arts nè-gres de Dakar ; en 2005-2007,tournées africaines, Océan In-dien et Européenne avec DidierAwadi; 2004-2005, tournée auxEtats-Unis, Australie et Nouvel-le Zélande, avec Zap Mama;2002-2003, tournée aux Etats-Unis d’Amérique avec les Tam-bours de Brazza; 2000-2001,tournée Européenne et Asiati-que, mais aussi, la Tunisie avecles Tambours de Brazza ; 1998-1999, tournée européenne,Couleur Café avec les PositiveBlack soul et une émission té-lévisée avec Youssou Ndour, àBonn (Allemagne). Tournéedans les régions marocaines et

C.c.f (devenu Institut français)en Afrique de l’Ouest; tournéeavec Francis Lassus, batteur deClaude Nougaro, avec songroupe Elégante machine;1996-1997, première tournéeeuropéenne (Festival couleurcafé, Image of Africa, Roots fes-tival Amsterdam, et MusiqueMétisse; tournée Afrique cen-trale et australe avec les Tam-bours de Brazza.Signalons que Fredy Massam-ba, a dans sa vidéographie, desœuvres ci-après: 2010, «Ntoto»et «Zonza» et en 2011 «Lobe-langa».

Alain Patrick MASSAMBA

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AVIS DE CONSTITUTION DE LA SOCIETEAPPROVISIONNEMENT BATIMENT

ANNONCES

Ce stage très complet et exhaustif permet au sta-giaire d’être rapidement opérationnel dans les exi-gences de la fonction. Les participants aborderonttoutes les techniques de gestion du personnel etles mettront en pratique à l’issu de cette formationde 15 après-midi.Pour qui?• Jeunes détenteurs d’un BAC+2/3 en GRH dési-reux renforcer leur capacité en gestion du person-nel• Collaborateur promu dans la fonction RH• Assistante de direction en charge de la gestiondu personnel

1ère partie: l’essentiel de l’administration du person-nel• le registre de l’employeur• le règlement intérieur• Vos relations avec l’ONEMO• Vos relations avec la CNSS• les documents de base de l’administration dupersonnel- Le code de travail- La convention collective

2ème partie : le système d’information Sociale dansla Gestion Administration du Personnel- Caractéristiques du système d’information : In-formation de Base: Dossier Individuel et fichier duPersonnel. Les voies d’exploitations des donnéesContrat de travail: le conclure, le rompreDéfinir la relation contractuelle.Les caractéristiques du contrat de travail et sesconditions de validité (objet, forme et contenu)- Répertorier les différents types de contrat de tra-vail et les utiliser en toute légalité.• Modifier le contrat de travail : quelles consé-quences?quelles procédures?• Identifier les différents cas de rupture du con-trat: de la démission à la retraite- Définir juridiquement les modalités de la rupture.- Procéder à des licenciements individuels, liés àdes personnes

Organise une formation pratique de gestion du personnel

PRISE EN MAIN GESTION DU PERSONNEL Techniquesd’administration et Gestion du personnel

- Procéder à des licenciements pour motif économi-que - Administrer les droits de congés payés du sa-larié - Calculer le nombre de jours de congés payésacquis - Veiller au respect de la loi sur la prise descongés payés.Comment réaliser un planning de congés- Connaître les documentations et les interlocuteursextérieurs. - Lister les sources de documentation in-dispensable à la gestion du personnel - Se repérerdans les conventions collectives et dans le code detravail - Comprendre le rôle de l’inspecteur de tra-vail - Les relations avec I’ONEMO

3ème partie : La paie et charge sociale: comment enmaitriser la gestion.1-Définir et analyser tous les éléments constitutifsde salaire - Valoriser les éléments du salaire brut etles éléments soumis et non soumis. - Identifier etvaloriser les avantages en nature - Valoriser les ma-jorations pour heures supplémentaires- Calculer les allocations congésCalculer les charges sociales et fiscales - Définir lesbases, les taux et les plafonds - Calculer les char-ges CNSS (patronale et salariale) - IRPP, - Calculer lataxe Unique des Salaires TUS2- Fiabiliser les procédures annuelles et établir lesolde de tout compte.- Connaître la Déclaration annuelle de salaires(D.A.S.) - La déclaration individuelle d’impôts- Calculer les rubriques du solde de tout compte.4ème partie: Les tableaux de bord- Les effectifs- La masse salariale- Le suivi des absences

Durée : 60 heures : 250 000 F. CfaDémarrage du stage: 20 avril 2015 à Pointe-Noire

E-mail: [email protected]//www.potentielrh.com B.P. 1430 -

Pointe-Noire - Tél: (242/8) 05 553 16 86 /06 677 31 26 / 04 422 80 24

Suivant acte authentique reçu à Brazzaville endate du 03 mars 2015 par Maître Ado PatriciaMarlène MATISSA, Notaire à Brazzaville, dû-ment enregistré à la recette de Brazzaville le03 mars 2015, sous folio 19/3 N°0474, il a étéconstitué une société ayant les caractéristi-ques suivantes:Dénomination: La société a pour dénomina-tion: APPROVISIONNEMENT BATIMENTTRANSPORT CONGO en sigle «A.B.T.CONGO»Forme: Société à Responsabilité Limitée.Capital: Le capital social est de 1.000.000FCFA, divisé en 100 parts sociales de10.000 FCFA chacune entièrement souscriteset libérées.Siège social: Le siège social est fixé à Braz-zaville, au numéro 35 de l’avenue des TroisMartyrs, quartier Moungali.Objet: La société a pour objet, tant en Répu-blique du Congo que partout, ailleurs, à l’étran-ger:- Le commerce général: import-export;- Le bâtiment et travaux publics;- L’équipement, la commercialisation des four-nitures de bureau;- Les prestations de services aux entreprises;

Maitre Ado Patricia Marlène MATISSANotaire

Avenue Félix EBOUE, immeuble «le 5 février 1979»2ème étage gauche Q050/S (Face Ambassade de Russie),

Centre-ville, Boîte Postale: 18 BrazzavilleTél: (242) 05 350.84.05/06639.59.39/78/05 583.89.78

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TRANSPORT CONGO en sigle«A.B.T. CONGO»

Société A Responsabilité Limitée, au capital de 1 000 000 FCFASiège social à Brazzaville

République du Congo- La fourniture de services de gardiennage;- Les conseils en ingénierie de sécurité et desureté.La société peut, en outre, accomplir, toutesopérations financières, commerciales, admi-nistratives, civiles, immobilières ou mobiliè-res pouvant se rattacher directement ou indi-rectement à l’objet social ou à tous objets si-milaires ou connexes de nature à favoriserson extension ou son développement.Durée: La durée de la société est fixée à 99années, à compter de son immatriculation auRegistre du Commerce et du Crédit Mobilier.Gérance: Monsieur Florent François EmileAimé BEMBE est nommé aux fonctions degérant et Monsieur Pierre Fortuné TCHICAYA-LEDY aux fonctions de co-gérant.Dépôt légal a été effectué au Greffe du Tribu-nal de Commerce de Brazzaville le 11 mars2015, enregistré sous le numéro 15 DA 231.RCCM: La société est immatriculée au Regis-tre du Commerce et du Crédit Mobilier de Braz-zaville, sous le numéro CG/BZV/15 B 5733.

Pour insertion légaleMe Ado Patricia Marlène MATISSA

Notaire

Suivant acte authentique reçu à Brazza-ville en date du 04 mars 2015 par MaîtreAdo Patricia Marlène MATISSA, Notaire àBrazzaville, dûment enregistré à la recettede Brazzaville le 06 mars 2015, sous folio042/1 N° 456, il a été constitué une sociétéayant les caractéristiques suivantes :Dénomination: La société a pour dénomi-nation: «SIP CONGO»Forme: Société à Responsabilité Limitée.Capital: Le capital social est de 1.000.000FCFA, divisé en 100 parts sociales de10.000 FCFA chacune entièrement sous-crites et libérées.Siège social: Le siège social est fixé àBrazzaville, vers le Palais de Justice, quar-tier Centre-ville.Objet: La société a pour objet, tant en Ré-publique du Congo que partout, ailleurs,à l’étranger- Le bâtiment et les travaux publics;- Le génie civil;- La gestion immobilière;- Le bureau d’études: construction;- Le commerce général: import-export.

Maitre Ado Patricia Marlène MATISSANotaire

Avenue Félix EBOUE, immeuble «le 5 février 1979»2ème étage gauche Q050/S (Face Ambassade de Russie),

Centre-ville, BoÏte Postale: 18 BrazzavilleTél: (242) 05 350.84.05/06639.59.39/78/05 583.89.78

E-mail: [email protected]

AVIS DE CONSTITUTIONDE LA SOCIETE

«SIP CONGO»Société A Responsabilité Limitée, au capital de 1 000 000 FCFA

Siège social à Brazzaville - République du Congo

La société peut, en outre, accomplir, tou-tes opérations financières, administratives,commerciales, civiles, immobilières ou mo-bilières pouvant se rattacher directementou indirectement à l’objet social et de na-ture à favoriser son extension ou son dé-veloppement.Durée: La durée de la société est fixée à 99années, à compter de son immatriculationau Registre du Commerce et du CréditMobilier.Gérance: Monsieur David SADEH estnommé aux fonctions de gérant.Dépôt légal a été effectué au Greffe du Tri-bunal de Commerce de Brazzaville le 13mars 2015, enregistré sous le numéro 15DA 242.RCCM: La société est immatriculée au Re-gistre du Commerce et du Crédit Mobilierde Brazzaville, sous le numéro CG/BZV/15B 5740.

Pour insertion légaleMe Ado Patricia Marlène MATISSA

Notaire

A, Suivant acte authentique reçu le vingt trois janvier deuxmille quatorze, enregistré folio 005/12 n°026, procédé à lacréation de la Société présentant les caractéristiquessuivantes:Forme : Société A Responsabilité Limitée.Dénomination : GROUPE CONGO INDUSTRIE ET INVESTIS-SEMENT, en sigle «G.C.I.I»Objet:Activités principales: Transformation du bois, importationet exportation du bois, sciage du bois, Exploitation fores-tière, lmport /export de tous produits non réglementés;Activité secondaire: Prestations de service.Capital: UN MILLION (1.000.000).Siège: Pointe-Noire, quartier La base, vers l’église Améri-caineCogérance: par Monsieur Jean Pierre GUOTHENY TAIROU,gérant, demeurant à Pointe-Noire, quartier centre ville, etMonsieur Dubois Yvon Didas KIBAMBA, cogérant, demeu-rant à Pointe-Noire, quartier La base.R.C.C.M: 14 B 18

Pour avis,Le Notaire

ANNONCE LEGALEMaître Hugues - ldo POATY, Notaire à Pointe-Noire soussigné, en

son Etude sise face Cour d’Appel de Pointe-Noire,Boîte Postale 2047, Téléphone (242)05 53411 92/06 63114 17,

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ANNONCE

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SPORTS

La fin de la phase aller duchampionnat de footballd’élite Ligue 1 approche au

Congo. Il ne reste que quelquesmatchs remis, et l’on écrira le motfin, pour cette première manche.La situation, en ce qui concernele quatuor de tête, est en train dese clarifier. Elle intéresse, aussibien l’Etoile du Congo, l’Inter Club,J.S.T que l’A.C Léopards deDolisie. Un quatuor, il faut le sou-ligner, plus que jamais motivé.Mais, on ne sait pas, avec certi-tude, lequel des quatre préten-dants à la demi-couronne fran-chira, le premier, la ligne d’arrivée.D’autres appétits se signalantpourraient leur souffler la pre-mière place, on ne sait jamais.Ceux-là trônent au milieu du ta-bleau, où ils entretiennent confu-

Championnat national d’élite Ligue 1

sion et coude-à-coude. On le voit,l’énigme est encore totale.Au sortir de la 17ème journée,l’Etoile du Congo affiche 32points, avec un certain triompha-lisme. Devant l’Inter Club (31points), à une longueur, J.S.T (28points), à trois longueurs, et l’A.CLéopards (26 points), à six lon-gueurs (mais avec trois matchsde retard).Au bas du tableau, Munisportdéfend, jalousement, ironise l’hu-moriste, son poste. Fournissant lapreuve de sa sincérité, il s’est faitencore épingler. Pour lui, le bilanest désastreux. La menace d’unerelégation plane toujours et risquemême de se préciser au cours dela seconde manche du champion-nat, s’il ne parvient pas à se res-saisir.Sur le plan des résultats, le bilanchiffré est tout à l’avantage desclubs brazzavillois qui, à l’excep-tion du CARA, contraint au matchnul (0-0), par Nico-Nicoyé, ven-dredi 27 mars, à Massamba-Dé-

bat, ont fait une abondante mois-son de buts, de victoires et depoints.C’est ainsi que, jeudi 26 mars,l’Etoile du Congo est allée, àPointe-Noire, se débarrasser deLa Mancha (2-1). Tandis qu’àMassamba-Débat, les Diables-Noirs ont cloué, de belle manière,l’A.S Cheminots, éclabousséepar 4-0. Lorry Nkolo ‘’Pouloulou’’a réalisé un doublé. Mvété a pa-rachevé ce travail, imitant soncapitaine en inscrivant, égale-ment, le doublé. Cette confronta-tion comptait pour la 15ème jour-née.Samedi 28 mars, à Massamba-Débat, devant une poignée despectateurs plus curieux qu’inté-ressés par le spectacle, du resteterne, Inter Club a glané trois nou-veaux points face à Munisport,battu par 2-0. J.S.T, de son côté,a fait une troisième victime derang: F.C Kondzo, qu’elle a battu,certes, par la plus petite des mar-ges (1-0), mais une victoire qui

conforte sa troisième place.Il restait à Patronage Sainte-Anneet l’A.S Cheminots, d’un côté,Tongo F.C et Saint-Michel deOuenzé, de l’autre, de conclure leweek-end, à Massamba-Débat.Dimanche 29 mars, PatronageSainte-Anne s’est réveillé, il a

pulvérisé les hommes du rail, fi-nalement fidèles à leur légende,ces derniers temps (3-0). Sur cesentrefaites, Tongo et Saint-Michelde Ouenzé ont fait jeu égal (0-0).A Pointe-Noire, V.Club Mokandan’est pas allé par quatre cheminspour remettre J.S.P à sa place.Ecrasante a été sa victoire sur lesBrazzavillois: 4-0.

G.M.Classement officieux

1.Etoile du Congo (32 points). 2.Inter Club (31). 3.J.S.T (29). 4.A.CLéopards (26, +14). 5.J.S.P (26,+1). 6.V.Club Mokanda (24).7.Tongo F.C (21, 0). 8.F.C Kondzo(21, -3). 9.A.S.P (21, -3). 10.Nico-Nicoyé (20, -2). 11.S.M.O (20, -12). 12.F.C Bilombé (19). 13.Dia-bles-Noirs (17). 14.CARA (16).15.Patronage Sainte-Anne (14).16.La Mancha (9, -7).17.A.S Che-minots (9, -15). 18.Munisport (7).

France-Brésil au Stade de France

Les sorciers brésilienssont passés par-là

La venue du Brésil à Paris est toujours annonciatrice de fête. C’étaitencore le cas, jeudi 26 mars 2015, au Stade de France, en match

amical disputé dans le cadre de la journée Fifa.Les 70.000 spectateurs de France-Brésil n’ont pas arrêté de hurler,d’applaudir, d’ovationner, même si leur équipe favorite, les Bleus deFrance, a pris une leçon de brio, d’élégance, d’un peu de fantaisie etd’efficacité. Les reporters de service se sont, également, permis tousles superlatifs, tellement le spectacle qui se déroulait sous leurs yeuxétait emballant, fascinant, irrésistible. C’était une soiréeexplosive…pour des milliers d’amateurs friands de beau football. Unfootball varié, gaie.

Le Brésil, pourtant mené dès la 21ème minute, but de Raphaël Varane,est parvenu à réagir et à marquer, coup sur coup, trois buts: Oscar(40e), Neymar (57e) et Luiz Gustavo (69e). Il est revenu à Paris, telqu’on l’a souvent aimé, et tel qu’on ne l’avait pas toujours vu cesderniers mois, en particulier pendant son Mondial de triste mémoire.Le Brésil amorce, peut-être ainsi, son retour aux sources et sur lascène mondiale. En divorçant d’avec un certain «réalisme» européenqui l’a asséché, au point de le rendre insipide et triste, trop tristemême, pour cesser d’être crédible. On veut bien qu’il persévère danscet élan.La France, de Didier Deschamps, a, donc, redécouvert le Brésil (1-3).Elle a puisé dans son répertoire ce qu’il y avait de plus précieux, pourdonner la réplique qu’il fallait aux Brésiliens. Elle ne pouvait pas,malheureusement, jouer au-dessus de ses possibilités physiques ettechniques. Car, les Brésiliens ont, aussi, cette fraîcheur physiquequi leur permet de jouer, pleinement, le jeu. Mais, il faut dire, aussi,que le manque de réussite a éloigné la France d’un score plus hono-rable: trois actions en une minute, toutes vendangées, en fin de par-tie!France-Brésil s’est déroulé en présence de quelques légendes dufootball français, notamment Zinedine Zidane, Thierry Henri, MarcelDesailly, Patrice Vieira, Didier Deschamps. Lilian Thuram manquait àl’appel. Ces joueurs ont la particularité d’être des héros de la Coupedu monde 1998, remportée par la France. En réalité, c’est parce qu’ilsont porté au moins cent fois le maillot de France qu’ils ont été hono-rés pendant le gala France-Brésil, par la Fédération française de foot-ball….

Guy-Saturnin MAHOUNGOU

Samuel Eto’o s’engage contre Boko Haram

Ils sont, finalement, rentrés deCasablanca, les Diables-Rouges U-23 (sélection nationale

des moins de 23 ans), avec unedéfaite dans la gibecière. Ils y ontjoué, vendredi 27 mars 2015, auStade Mohammed V, contre lasélection des locaux du Maroc, etle score est de: 2-0.Aucune surprise. Mais, les com-mentateurs sportifs ont découvertune équipe congolaise peu con-vaincante. Ils pensent, aussi, quele beau métier de son gardien debut, Christoffer Mafoumbi, l’a pré-servée d’une chute plus dure. Ilspensent, enfin, que le Congo estnon seulement à la recherched’automatismes en vue d’aborder

Journée Fifa

avec les meilleurs atouts son pre-mier match des éliminatoires duCHAN des moins de 23 ans, enmai, contre le vainqueur du matchGhana-Liberia.Pour Claude Le Roy, la supério-rité de l’équipe adverse, au termedes quatre-vingt minutes de jeu,ne souffre pas de contestation:«Le Maroc a été supérieur à noussur l’ensemble du match. Nousavons beaucoup pêché dans lafinalisation de nos actions, et celas’explique par le fait que nom-breux de joueurs étaient à leurpremier match international.»Abdeladim Khadrouf a permis auxMarocains de prendre l’avantage,d’un lob subtilement maîtrisé face

à Christoffer Mafoumbi (26e).Lancé à la limite du hors-jeu,Mohamed Ounajem, entré en jeu,a aggravé le score dans les der-niers instants (90e). Les poulainsde Claude Le Roy ont eu l’occa-sion de revenir à un but partout, àla 66ème minute, mais ils ont tou-ché du bois.

G.M

Congo : Mafoumbi; Rozan (puisCarof Bakoua, 72e), Babélé, Moubhio,Bissiki; Loemba, Binguila (puis AtoniMavoungou, 87e)), Gandzé,Nkounkou (puis Bakaki, 64e);Koubemba, Ganvoula (puis PercyAkoli, 38e). Entr.: Claude Le Roy

Bloc-notes sportifInsolite: Ils concèdent un butpendant leur célébration. Lesjoueurs de K-Stars (Zambie),invités au tournoi internationalde Gauteng, en Afrique du Sud,.n’ont même pas eu besoin de30 secondes pour se laisser sur-prendre après avoir ouvert lamarque. Célébrant l’ouverturedu score avec leurs supporters,ils franchissent tous la lignemédiane sans s’en rendrecompte. L’arbitre siffle l’engage-ment et leurs adversaires n’ontplus qu’à égaliser dans le butvide. Ils l’ont appris à leurs dé-pens.

Gabon: un nouveau prési-dent. Brice Mbika Ndjambouest, depuis le 27 mars 2015, lenouveau président de la Liguenationale de football profession-nelle du Gabon, à l’issue d’uneélection qu’il a largement rem-portée face à ses concurrents.Le nouveau président de laLINAFP a fait de nombreusespromesses électorales, qui ontcertainement séduit les trois-quarts de l’électorat. Il sera jugépieds aux murs.

Côte d’Ivoire: les Eléphantsen échec à domicile. De retoursur sa pelouse d’Houphouët-Boigny, à Abidjan, pour son se-cond match amical de la se-maine passée, la Côte d’Ivoiren’a pu obtenir de meilleur résul-tat qu’un match nul, face à laGuinée Equatoriale (1-1). Aprèsavoir fait preuve de réalismecontre l’Angola, les Eléphantsont péché dans le dernier geste,se procurant de nombreuses oc-casions, mais faisant preuved’imprécisions.

Nigeria: retour de confiance.Après plusieurs contre-perfor-mances et l’échec de la qualifi-cation pour la CAN 2015, le Ni-geria a repris un peu de con-fiance en ramenant un nul deson déplacement, dimanche 29mars, au Mbombela Stadium, deNelspruit, contre l’Afrique duSud (1-1), en match amicalcomptant pour la journée Fifa.

R.D.C: les Léopards dominéspar l’Irak! Belle performance del’Irak, samedi 28 mars, à Dubaï.Après avoir rapidement ouvertle score à la 5ème minute, elle n’apas craqué, suite à l’égalisation,sur penalty, de Mpoku (20e),avant de reprendre l’avantage àla 72ème minute. Les deux équi-pes se retrouvent, à nouveau,mardi 31 mars 2015.

Les vaincus de Casablanca.

L’élégant Neymar (n°10) dans ses oeuvres.

Diables-Noirs-Cheminots: une feinte de corps qui met dans le vent un défenseur de l’A.S Cheminots.