La Sante Par Le Jeune - Arnold Ehret (1906)

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Theorie et pratique, le Jeune comme technique de Guerison.

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Ceci est une reprise digitalis du livre de base du Professeur Ehret, publi en langue allemande et amricaine depuis les annes vingt jusqu nos jours. En franais, seule cette transcription de 1977 existe.

Arnold Ehret

Sant et Gurison par le Jene

La version PDF se lit trs bien en Plein Ecran (Ctrl-L). Vous pouvez naviguer avec les touches =>, > et cependant ni les mdico-scientifiques ni les naturopathes ne peuvent dire ce qu'est la vitalit.

Le Professeur Ehret s'est efforc de draciner certaines erreurs et de montrer la vrit sous un jour si nouveau et si simple qu'elle devient aisment accessible tous. La simplicit et la clart de sa doctrine lui permettent de descendre du gnral au particulier. Elles sont fondamentales pour le succs de ses

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cures. Il rpte sans cesse que les noncs qui ne peuvent pas tre compris par le bon sens ne sont pas srieux, si scientifique que soit leur apparence. Cependant, on aurait tort d'imaginer que toute maladie spcifique peut tre gurie par l'absorption d'une nourriture convenable, ou de menus spciaux, ou par la pratique de longs jenes, si le tout est accompli sans exprience, sans doctrine, et sans avis autoris pour chaque cas individuel. Le jene est connu depuis des sicles comme une loi infaillible de la nature pour ragir contre les maladies. Mais pourquoi son emploi ne s'est-il pas gnralis, et n'a-t-il pas t suivi d'un succs universel ? Parce qu'on n'y a jamais recouru systmatiquement et correctement selon l'tat du patient. La moyenne des gens n'a pas la moindre ide des processus d'limination des dchets du corps, du temps que ces processus demandent, de la manire et de la frquence selon lesquelles le rgime doit tre chang, ni de ce que signifie l'expulsion des formidables quantits de dchets accumuls dans le corps pendant toute la vie. La maladie est un effort du corps pour liminer les dchets, le mucus et les toxines. La technique d'Ehret vient en aide la nature de la faon la plus simple et la plus parfaite. Ce n'est pas la maladie, c'est le corps qu'il faut gurir. Il faut le nettoyer, le librer des dchets, des matires trangres, du mucus et des toxines qui y sont accumuls depuis l'enfance. On ne peut pas acheter la sant dans une bouteille. On ne peut pas gurir un corps, c'est--dire purifier un systme, en quelques jours. Il faut compenser le mal qui lui a t fait pendant toute la vie. La technique d'Ehret n'est ni une cure ni un remde. C'est une rgnration continue, un nettoyage complet, aboutissant un tat de sant incroyablement parfait. Elle est fonde sur le fait que les encombrements organiques sont la base de toutes les maladies et constituent les causes les plus videntes d'une vitalit diminue, d'une sant insuffisante, d'un manque de forces et d'endurance et de toute imperfection dans la sant. La sant que la doctrine habituelle appelle normale apparat plutt comme un tat pathologique lorsqu'on la compare avec celle que l'on atteint par la mthode d'Ehret. Le mcanisme humain comporte un systme tubulaire lastique. Or la nourriture civilise n'est jamais entirement digre, et les dchets correspondants ne sont jamais compltement limins. Le systme tout entier est progressivement constip, spcialement l'endroit des symptmes

maladifs et dans le tube digestif. Telle est la base de presque toutes les maladies. Dissoudre ces dchets, les liminer soigneusement et intelligemment sous contrle, tel est l'objet de la technique des gurisons par le rgime sans mucus. Maladies latentes aigus et chroniques Outre le mucus et les substances toxiques qui l'accompagnent, le corps humain contient des matires trangres telles que l'acide urique, les toxines et plus spcialement les mdicaments dont on s'est servi. Des annes d'observation ont montr que les drogues ne sont pas toujours limines comme les dchets de nourriture : certaines d'entre elles, surtout quand elles contiennent des mtaux lourds, des vaccins, des albumines trangres... s'accumulent dans le corps et y restent pendant des dizaines d'annes. On a observ des centaines de cas o des drogues prises 10, 20, 30 et mme 40 ans auparavant, taient expulses avec le mucus par sa technique d'limination. Ceci est videmment un fait de premire importance pour le mdecin pratiquant. Lorsque l'on permet au corps de dissoudre ces poisons chimiques, ils se trouvent rintroduits dans la circulation pour tre limins par la voie rnale. Le systme nerveux et le cur en sont affects, et il peut en rsulter une nervosit extrme, des tourdissements, des battements de cur excessifs et d'autres sensations tranges. Les personnes qui ne savent pas interprter ces phnomnes se trouvent devant des mystres. Elles appellent le mdecin de la famille, qui diagnostique gnralement une maladie de cur et incrimine le manque d'aliments au lieu d'incriminer les drogues qu'il a peut-tre prescrites luimme dix ans auparavant. Or, la plupart des personnes considres comme normales et en bonne sant ont le corps encombr par une accumulation chronique de dchets de nourriture, de poisons et de mdicaments. C'est cela qui constitue leur maladie latente. Lorsque ces matires, cause de maladie latente, sont accidentellement mises en mouvement, par exemple par un rhume, le malade expulse une grande quantit de mucus et se sent mal l'aise. Il essaie d'arrter le rhume au lieu de se rjouir du processus naturel de nettoyage. Si la quantit de mucus libr est suffisamment importante pour causer un choc au systme tout entier, mais sans danger, le diagnostic peut tre la grippe.

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Si la nature approfondit son travail liminatoire, notamment dans l'organe si important que sont les poumons, tant de poisons et de mucus se trouvent librs la fois que la circulation du sang se fait avec une grande rsistance, comme dans une machine mal nettoye ou une automobile qui roule avec les freins serrs. Le corps ragit par une chaleur anormale qu'on appelle la fivre. Les mdecins baptisent alors le phnomne du nom de pneumonie. Or la pneumonie n'est qu'un effort fivreux de la nature pour librer un organe vital de ses dchets. Si ce sont les reins qui ont liminer le mucus libr, et qui en reoivent un choc, il peut en rsulter des lsions nphrtiques. Bref, lorsque la nature, dans ses efforts fivreux pour liminer du mucus et des produits toxiques, essaie de sauver une vie humaine, on appelle cela une maladie aigu. La profession mdicale possde plus de 4.000 noms de maladies. Chaque maladie spciale est qualifie d'aprs le lieu respectif de l'limination qui l'accompagne ou d'aprs le point congestionn o le courant sanguin trouve un passage difficile, cause de douleur. Exemple : douleur dans les articulations comme dans le cas de rhumatismes. Pendant des sicles on a mal interprt cet utile effort de la nature en vue d'une gurison spontane. On s'est efforc d'en supprimer les effets au moyen de drogues, et les malades ont continu manger en .dpit des signaux d'alarme, de la douleur et de la perte de l'apptit. Malgr l'aide du mdecin aide trop souvent dangereuse et dommageable la vitalit du patient, et plus spcialement ses facults d'limination, sont diminues. Sous ce handicap, les phnomnes naturels perdent une partie de leur efficacit et se produisent moins vite ; le cas devient alors chronique. Diagnostic gnral Pourquoi le diagnostic ? S'il n'y a qu'une seule maladie, on peut se demander pourquoi un diagnostic est ncessaire. Si toute maladie est due un encombrement interne provenant de nourriture non digre, de mucus, d'acide urique, de substances toxiques, de drogues... pourquoi faire un diagnostic ? C'est ce que nous allons voir en recherchant pourquoi les rgimes de fruits et le jene mis entre des mains inexpertes ont produit des rsultats si douteux.

L'emploi inconsidr de ces rgimes a provoqu bien des malentendus provenant de la croyance qu'ils conviennent tout le monde et dans tous les cas. Or rien n'est plus loign de la vrit. Il y a peu de traitements qui demandent autant d'observation individuelle et de changements continuels de rgime pour faire face aux ractions du patient. C'est pourquoi les personnes qui essaient sans mthode, sans l'avis d'un technicien, aboutissent si souvent des rsultats dplorables. M. Me Fadden, par exemple, et bien d'autres recommandent le jene dans tous les cas. Or, de deux patients, l'un peut recouvrer compltement la sant aprs deux ou trois semaines de jene, alors que l'autre peut mourir du mme traitement. C'est pourquoi un diagnostic individuel de l'tat gnral et local et des encombrements organiques est ncessaire. Diagnostic constitutionnel Pour faire ce diagnostic, il faut tre fix sur les points suivants :

Etat d'encombrement relatif du corps. Prdominance des mucus ou des poisons dans cet encombrement. Prsence ou absence de pus, quantit et nature des drogues employes prcdemment. Existence d'un organe ou d'un tissu interne en voie de dcomposition. Degr de diminution de la vitalit.

Dans cette voie, l'observation et l'exprience montrent que l'aspect gnral du patient et notamment sa mine renseignent toujours un peu sur son tat interne. Diagnostic mdical Le diagnostic habituel ne projette gure de lumire sur ces sujets, bien que les mdecins le considrent souvent comme plus important que la gurison effective. Leur diagnostic est gnralement fait d'une srie de descriptions de symptmes, d'aprs lesquels on a dnomm des milliers de maladies. Combien de malades disent le docteur n'a pas trouv ce que j'avais . Le diagnostic mdical est-il vraiment si difficile? Le nom de la maladie n'est pas ce qu'il y a de plus intressant, car la mme ordonnance peut tre bonne contre la goutte, l'indigestion ou le mal de Bright. Par exemple, la question de savoir s'il faut jener et combien de temps il faut jener ne dpend pas du nom de la maladie, mais bien de l'tat d'encombrement du patient et de la diminution de sa vitalit.

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Concept naturiste Le Naturisme est en avance sur la mdecine lorsqu'il enseigne que toute maladie rsulte d'un tat de rceptivit. Mais le naturisme n'explique pas suffisamment la source, la nature et la composition des matires trangres qui sont la base de cet tat de rceptivit. Le Docteur Lahmann dit : Toute maladie est cause par de l'acide carbonique et du gaz. Mais il n'enseigne pas que la source de ces gaz rside dans la dcomposition des aliments non limins, c'est--dire dans du mucus en tat de fermentation continuelle. Le Docteur Jaeger dit : Toute maladie est une puanteur. La nature donne son diagnostic au moyen d'une mauvaise odeur qui indique le point jusqu'o la dcomposition interne a progress. Le Docteur anglais Haigh, fondateur du rgime antiacide urique, base son diagnostic gnral sur l'hypothse que la majorit des maladies proviennent de l'acide urique, lequel constitue en effet ct du mucus une fraction importante des matires pathognes. Le naturisme attache une importance considrable au diagnostic des symptmes, bien qu'il reconnaisse le caractre unique des origines. Diagnostic par l' urine Beaucoup de mdecins considrent ce diagnostic spcial comme le plus important, mais ils l'interprtent gnralement faux. A ct du tube digestif, les canaux urinaires constituent la principale avenue d'limination. Aussitt que l'on passe au rgime naturiste, il apparat dans l'urine des dchets, du mucus, des poisons, de l'acide urique et des phosphates, de l'actone, etc. et son analyse devient alarmante. La mme chose arrive dans la plupart des cas quand on tombe malade. Chacun s'inquite de cet effort du corps pour liminer les dchets, alors que cette limination nation constitue justement le processus de dbarras et de gurison. Si l'on trouve du sucre et de l'albumine dans les urines, on dit que c'est trs srieux et on diagnostique respectivement le diabte ou le mal de Bright. Avec les traitements mdicaux habituels, dans le cas de diabte, le patient peut mourir par dnutrition de sucre, par suite de l'absence dans son rgime du sucre et des lments susceptibles de former du sucre. Dans le cas du mal de Bright, le patient peut mourir du remplacement forc des albumines par un gavage d'aliments riches en albumine.

Ehret estime que tout ce que le corps expulse est dchu, pourri, mort. Le cas chant, l'limination montre simplement que le patient est dans un tat avanc d'encrassement intrieur, causant dj une altration de certains organes internes et une dcora position rapide de l'alimentation ingre. Ces cas, comme la tuberculose, doivent tre traits trs soigneusement, et trs lentement. Aspect du clon humain Le diagnostic doit renseigner autant que possible sur l'aspect gnral intrieur du clon. C'est d'une importance primordiale. Le diagnostic consistera donc principalement dcouvrir dans quelle mesure le tube digestif du patient est encombr par des dchets. Les spcialistes des autopsies disent que 60 70 % des clons dissqus contiennent des matires trangres telles que des vers, et aussi des matires fcales dures comme des pierres, datant de dizaines d'annes. Les parois intrieures de l'intestin grle sont souvent aussi incrustes de matires fcales anciennes et dures ; elles ressemblent des tuyaux de chemine ayant besoin d'tre ramons. Sous l'effet du traitement, certains malades gras liminent rapidement 25 30 kg de dchets, dont 5 7 livres rien que du clon, ces derniers dchets consistant principalement en matires fcales durcies et trs anciennes. La moyenne des gens que l'on dit tre en bonne sant tranent continuellement avec eux depuis leur enfance plusieurs kilos de matires jamais limines. Une bonne selle par jour ne signifie rien. Un homme gras et malade n'est qu'un cloaque ambulant. Il est surprenant de voir le nombre de malades qui sont dans cet tat et qui ont dj fait des cures soi-disant naturistes. Diagnostics particuliers Type maigre et type gras Le corps de l'homme gras est en moyenne plus obstru mcaniquement que celui du maigre, parce qu'il est en gnral suraliment de graisses et de farineux. Chez le type maigre, c'est l'empoisonnement chimique et physiologique qui prdomine, parce que les types maigres sont gnralement grands mangeurs de viande, ce qui produit beaucoup d'acidit, de l'acide urique, d'autres poisons et du pus. Histoire des maladies En rgle gnrale, il est bon de poser aux malades les questions suivantes, dont les rponses apportent un enseignement trs important :

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Depuis combien de temps tes-vous malade ?

Comment votre mdecin appelle-t-il votre maladie ? Que vous a-t-il recommand ? Combien de traitements avez-vous suivis et les quels ? Avez-vous t opr ? Quels autres genres de traitements avez-vous suivis auparavant ?

nrale du systme provoque une hausse de temprature pour aider liminer les dchets en circulation. Trop souvent on s'alarme l'excs de ces symptmes et le mdecin les supprime avec des mdicaments et de la nourriture, bloquant ainsi le processus de gurison naturel, le nettoyage. Si le patient ne meurt pas, l'limination devient chronique l'on appelle cela tuberculose. Tuberculose. Au lieu d'liminer par les voies naturelles, le malade tuberculeux limine continuellement par les poumons le mucus caus par les erreurs de suralimentation et par l'ingestion excessive d'aliments trop riches. Le poumon est rempli de matires pathognes sur lesquelles les microbes peuvent pulluler ; et on appelle cela tuberculose. Le poumon ne travaille plus suffisamment pour assurer la circulation, et le systme cellulaire tout entier se dsagrge de plus en plus avant la mort du patient. Rage de dents. Les rages de dents sont un signal d'alarme de la nature : arrtez-vous de manger. Il faut rparer. Il y a des dchets acides ou du pus dans l'organisme, qui a trop absorb d'aliments pauvres en sels minraux assimilables, trop de viande. Rhumatismes et Goutte. Le mucus et l'acide urique des adeptes d'un rgime fortement carn se sont accumuls plus spcialement aux articulations, qui constituent la partie des tissus la moins permable au passage de la circulation sanguine. L'estomac est le fournisseur central des matires pathognes. Il y a une limite sa capacit de digrer et de se vider aprs les repas. Si l'on mange abondamment trois fois par jour, l'estomac n'arrive jamais se vider et tous les aliments, mme les meilleurs, sont mlangs avec du mucus acide. L'tonnant, c'est que l'tre humain supporte une pareille chose aussi longtemps. Goitre. C'est un utile dpt de la nature pour empcher une norme quantit de dchets d'entrer dans la circulation. Furoncles. Mme chose, en principe, mais l'limination est externe. Bgaiement. C'est une accumulation spciale de mucus dans la gorge qui gne le fonctionnement des cordes vocales. Ehret assure en avoir guri plusieurs cas. Maladies du foie et des reins. II s'agit d'organes de structure trs spongieuse, dont la fonction est celle d'un filtre physiologique. C'est pourquoi ils sont facilement obstrus par des mucus collants. Maladies sexuelles (Syphilis excepte). Elles ont leur origine dans l'limination du mucus travers les organes correspondants, et il est facile de

L'ge, le sexe, l'hrdit, sont d'autres points intressants, mais le rgime actuel du patient reste la chose la plus importante. Il faut connatre aussi ses envies spciales de certains aliments, ses mauvaises habitudes, son tat de constipation, la dure de cet tat et quel genre de rgime il a suivi prcdemment. En effet, les changements bienfaisants de rgime partiront du rgime actuel du malade. Il ne faut recommander que des changements progressifs vers un rgime amlior. Diagnostic exprimental Le diagnostic le moins sujet erreur que nous connaissions rsulte d'une courte priode de jene. Plus rapidement le patient se sent mal aprs une courte priode de jene, plus il est encombr et empoisonn. S'il a des vertiges ou de forts maux de tte, c'est qu'il est gravement envahi de mucus et de produits toxiques. S'il a des palpitations de cur, c'est un signe qu'il y a du pus quelque part, ou bien que des drogues anciennement absorbes sont entres dans le courant circulatoire pour tre limines. Une lgre douleur se localise dans les organes internes spcialement encombrs. Bref, aprs une courte priode de jene, la nature, mieux que les rayons X, rvle au praticien expriment le vritable tat intrieur du corps. Il peut faire son diagnostic en clinicien, bien mieux qu'avec des analyses ou des quantits d'instruments scientifiques. Le diagnostic naturel par le jene indiquera infailliblement l'endroit o un point faible souvent insouponn a commenc se dvelopper chez l'homme qualifi de normal. La connaissance de ce point faible permet de savoir comment l'intress deviendra malade, ft-ce dans plusieurs annes, s'il continue son alimentation dfectueuse. Elle permet la prvision de la maladie. Quelques diagnostics spciaux Le Rhume. C'est un excellent effort pour liminer des dchets des cavits de la tte, de la gorge et des tubes bronchiaux. La Pneumonie. La maladie a gagn en profondeur et va liminer le mucus de l'organe le plus spongieux et le plus vital, le poumon. Une hmorragie peut survenir pour nettoyer plus radicalement. L'excitation g-

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les gurir sans drogues. Il est bon de savoir que l'emploi de certains mdicaments produit, mme sans maladie, certains symptmes caractristiques de la syphilis. Plus on a absorb de mdicaments, surtout du mer-| cure, plus il faut apporter de soin la conduite du traitement. Maladies des yeux et des oreilles. Mme la myopie, la presbytie et les troubles d'audition rsultent de la congestion de ces organes ; l'aide de sa technique, Ehret assure avoir guri quelques cas de ccit et de surdit. Maladies mentales. II assure galement que ses malades mentaux avaient non seulement de la congestion gnrale, mais plus spcialement de la congestion du cerveau. Un homme qui tait la frontire de la folie a t guri par un jene de quatre semaines. La folie sans lsions crbrales est une des choses les plus faciles gurir par le jene lorsque ceux qui ont perdu la raison ont l'instinct naturel de ne pas manger. D'ailleurs, les malades non mentaux guris par le rgime sans mucus ont pour la plupart leur tat mental amlior. Leur esprit est plus clair aprs le jene, et l'unit de pense tend y remplacer le dsordre. Le miroir magique II semble que les maladies soient peu prs aussi mystrieuses pour les mdecins modernes que pour les sorciers des tribus africaines. Les premiers remplacent simplement la thorie des dmons par celle des microbes. C'est toujours un mystrieux pouvoir extrieur qui veut vous faire du mal et attenter votre vie. On lutte contre la maladie au lieu de lutter pour la sant. Il ne faut pas enlever aux naturopathes le mrite d'avoir prouv que la maladie survient cause de la prsence de substances trangres l'intrieur du corps, substances qu'il faut liminer parce qu'elles constituent un terrain de culture ou qu'elles paralysent les rsistances naturelles. Si l'on veut devenir son propre mdecin, ou gurir les autres sans drogues, il faut galement pouvoir faire un diagnostic exact, afin d'avoir une ide claire de l'tat interne du patient. Or c'est le livre de la nature qui dcrira infailliblement cet tat, par une exprience que nous appellerons celle du miroir magique. Malade ou non, toute personne qui voudra tenter cette exprience liminera du mucus, dmontrant par l mme que la base de toutes les maladies rside dans l'encombrement du systme tissulaire par des substances alimentaires non limines, non utilisables, et non digres.

Le miroir magique prouvera que les symptmes individuels, les souffrances ou les sensations dsagrables, quel que soit le nom dont on les appelle, rsultent d'une accumulation locale extraordinaire de dchets. La langue charge est la preuve d'un encombrement constitutionnel qui obstrue et congestionne la circulation par du mucus dissous, mucus qui apparat jusque dans l'urine. Les replis intestinaux sont encombrs par du mucus collant, qui retient des matires fcales pendant des annes. Ces matires empoisonnent continuellement la circulation, gnent le processus de la digestion et empchent la formation de sang pur. Pour regarder l'intrieur du corps plus clairement que les spcialistes avec leurs rayons X, pour connatre l'origine d'une maladie, et mme pour dcouvrir certaines dfectuosits physiques ou mentales insouponnes, essayez ceci : Jenez 48 heures, ou ne mangez que des fruits (oranges, pommes, ou fruits juteux de saison) pendant deux ou trois jours. Vous remarquerez que votre langue devient trs blanche. Lorsque ce phnomne j concide avec une maladie aigu, on conclut l'indigestion. Or la langue est le miroir non seulement de l'estomac, mais de toutes les muqueuses. Le fait qu'elle se recharge mme si on la racle avec une raclette dnonce la | quantit de crasse, de mucus et d'autres poisons [accumuls dans le corps, impurets qui ont une tendance naturelle s'liminer par les surfaces internes de l'estomac, de l'intestin et des autres cavits muqueuses. Aprs avoir jen, il est recommandable de diminuer lia quantit habituelle de nourriture et de ne manger que des aliments naturels et nettoyants (fruits et lgumes sans amidon). On permet ainsi au corps de diluer et d'liminer du mucus, ce qui constitue le processus de la gurison. Au cours de l'exprience, observez l'urine en la laissant reposer quelques heures dans un rcipient de verre, et regardez les quantits de mucus qu'elle contient. La quantit relle de dchets qui forme la base mystrieuse des troubles est presque incroyable. Les globules blancs du sang sont des dchets. Aucun des civiliss occidentaux n'a le sang ni les vaisseaux sanguins libres de mucus. Leur systme tubulaire ressemble une chemine remplie de suie qui n'aurait jamais t nettoye. Il est mme pire, parce que les dchets des protines et des amidons sont collants. Remarquez que les organes internes les plus importants, poumons, reins, glandes... ont une construction spongieuse caractristique. Imaginez une ponge trempe

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dans de la colle ou dans de la glu, et vous aurez une image d'un pancras, d'un foie ou d'un rein malade ! Il serait souhaitable que les naturopathes librassent de plus en plus leurs doctrines de toutes les superstitions mdicales qualifies tort de diagnostic scientifique. La nature seule apprend la science et la vrit. Elle gurit d'une seule manire, par le rgime et le jene, toutes les maladies qu'il est possible de gurir. Cela montre qu'elle ne reconnat qu'une seule espce de maladie, et que les principaux facteurs de mauvaise sant rsultent de la prsence dans le corps de dchets, de matires trangres et de mucus, sans compter l'acide urique et les produits toxiques, ainsi que le pus s'il y a des tissus dcomposs. Pour se rendre compte quel point le corps humain est encombr, il faut avoir observ comme Ehret des milliers de jeneurs. Le fait inconcevable reste le suivant : comment est-il possible au corps de stocker une pareille quantit de dchets ? Avez-vous jamais cherch mesurer les masses de phlegme expulses pendant un rhume ? Or les cavits bronchiales, les poumons, l'estomac, les reins d'une personne enrhume sont un peu dans le mme tat que les cavits de sa tte. Ds la fin du sicle dernier, d'minents pionniers naturistes disaient : Toute maladie provient de matires trangres au corps et de dchets. Ehret a dit ds 1910 et rpte indfiniment que la principale de ces matires est une sorte de pte gluante provenant de mauvais aliments dcomposs, pte qu'il est possible d'apercevoir lorsqu'elle quitte le corps l'tat de mucus. La lumire de la vrit claira brutalement Ehret aprs qu'il eut jen, contrairement l'avis du mdecin naturiste qui le soignait pour le mal de Bright. Pendant l'examen des prouvettes d'urine remplies d'albumine, Ehret lisait sa condamnation sans appel sur le visage de son mdecin. Mais sa propre interprtation tait entirement diffrente. Il concluait juste titre que tout ce que la nature expulse ou limine est du dchet, que ce soit de l'albumine, du sucre, des sels minraux, de l'acide urique... Ceci se passait avant 1900, et ce mdecin naturiste est rest persuad jusqu' sa mort qu'il fallait remplacer l'albumine limine par des aliments riches en protines. Le diagnostic mdical habituel du mal de Bright, quand l'analyse chimique des urines dnote une forte proportion d'albumine, est aussi trompeur que les autres. L'limination de l'albumine prouve que le corps n'en a pas

besoin, qu'il est surcharg, suraliment de protines. Au lieu de rduire l'absorption de ces aliments empoisonnants, on l'augmente tort en vue de remplacer les liminations. Le patient peut en mourir. Quelle tragdie de remplacer un dchet pendant que la nature s'efforce de gurir en l'liminant ! Un autre essai de laboratoire important est celui qui dnote la prsence de sucre dans les urines. On conclut au diabte, phnomne toujours mystrieux pour les mdecins. Ceux-ci, au lieu de conseiller les sucres naturels qui peuvent se combiner avec le sang et tre utiliss par l'organisme, font avaler aux diabtiques des ufs, de la viande, du jambon... et arrivent parfois faire mourir le patient de dnutrition sucre, en l'empchant d'absorber les aliments naturels qui contiennent ou qui produisent du sucre. Que de peine ne faudra-t-il pas pour nous dbarrasser des ides fausses qui ont t graves dans notre tte depuis l'enfance ! Une autre manire de tomber dans l'erreur consiste rechercher un nom pour chaque maladie individuelle. Pour entreprendre une cure naturelle de jene et de rgime, le nom d'une maladie n'a aucune importance. Puisque toute maladie rsulte de la prsence de matires trangres dans le corps, les choses qu'il faut savoir sont les suivantes : quelle est la quantit de ces matires qui encombrent le patient ; jusqu' quel point empchent-elles le systme de fonctionner ; quelle est leur nature ; quel est le point d'abaissement de la vitalit. Dans le cas de tuberculose ou de cancer, il faut savoir si les tissus eux-mmes sont atteints. Leur dcomposition se manifeste par l'apparition du pus et des microbes correspondants. Des centaines de malades ont l'habitude de consulter plusieurs mdecins, dont chacun fait un diagnostic et classe la maladie sous un nom diffrent. On heurte parfois les patients, on les surprend toujours en leur disant : votre diagnostic facial peut indiquer exactement ce dont vous souffrez, et vous le verrez vous-mme dans le miroir magique d'ici quelques jours. Diagnostic exprimental Comme indiqu plus haut, le diagnostic exprimental ncessite deux ou trois jours de jene. Les personnes obses doivent boire pas mal pendant le jene. La surface de la langue montrera clairement l'aspect intrieur du corps. L'haleine indiquera l'tendue et la nature de la dcomposition. Il est mme possible d'indiquer, d'aprs elle, le genre de nourriture que le patient prfre.

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Si le malade ressent une douleur au commencement du jene, il peut tre certain d'avoir un point faible, une maladie en gestation dont le syndrome n'est pas assez dvelopp pour que l'examen mdical habituel le rvle. Des dchets apparatront dans les urines avec des nuages de mucus. Du mucus sera expuls par le nez, la gorge, les poumons et le rectum. Plus le malade se sent faible et dprim pendant le jene, plus l'encombrement de son organisme est grand et plus sa vitalit est affaiblie. Le diagnostic exprimental indique exactement les dficiences. On en dduit la manire d'y remdier, soit par un rgime de transition modr, soit par un rgime plus radical, soit en jenant ou en interrompant le jene. L'exprience du miroir magique est la base da processus des gurisons naturelles, physiques et chimiques. C'est une question pose la nature laquelle la nature rpond infailliblement partout et toujours. Si le malade devient nerveux, ou s'il a des battements de cur, on peut tre certain qu'il a des drogues accumules dans le corps. Un tuberculeux ragit une courte priode de jene par des liminations tellement terribles, que l'impossibilit de le gurir avec de bons aliments nourrissants (ufs ou lait) devrait apparatre avec vidence aux plus ignorants. Le diagnostic exprimental suggr ci-dessus parat indispensable. Impossible de regarder un intrieur mieux qu'avec cette simple mthode. Impossible de dcouvrir plus exactement, mme avec des appareils complexes, l'tat rel des malades. Impossible de se fier aux autres mthodes, y compris le diagnostic de l'iris, l'examen de la colonne vertbrale, etc... La nature reflte la vrit. Ses rvlations et ses dmonstrations ne semblent tranges que si Ton ne sait pas les interprter. Pronostic de la maladie. Arrivons au pronostic de la maladie. Toute personne qui n'a pas pass par le processus complet de gurison par le rgime sans mucus, et quelle que soit son apparence de sant, a une maladie latente. La nature n'attend que l'occasion d'liminer les dchets qui occasionneront cette maladie. Chacun sait qu'un choc svre, comme un coup de froid ou une grippe, provoque une limination ; mais en gnral on ne comprend pas le phnomne. Les mdecins recommandent de continuer manger, prescrivent des drogues, arrtent l'limination, interdisent la nature de continuer le nettoyage intrieur qu'elle avait commenc, et provoquent ou prolongent par cela mme les maladies aigus ou chroniques.

Toute personne, mme bien portante et spcialement l'ge critique, entre 30 et 40 ans, devrait jener quelques jours, et regarder dans le miroir magique l'tendue de ses maladies latentes, afin de connatre leur nature, de situer les points faibles et de savoir ce qui va arriver. C'est la prvision de la maladie. Si les Compagnies d'assurances sur la vie y croyaient, elles auraient une mthode excellente pour calculer leurs risques. Au cours de cette premire exprience, il est dangereux de jener jusqu' ce que la langue soit propre. Qui peut expliquer pourquoi la langue devient propre lorsqu'on rompt un court jene par un bon repas ? Pourquoi, aprs un jene, le miroir magique dnonce-t-il une limination plus grande si l'on se nourrit de fruits et d'aliments sans mucus que si l'on absorbe des aliments civiliss , ufs, viandes, fromages, etc.. ? C'est le mystre du miroir magique et son explication est simple : l'limination est arrte temporairement par l'ingestion de mauvais aliments, parce que les organes internes s'occupent d'abord de faire face au nouvel ennemi qui les envahit. Ils cessent aussitt de s'occuper des dchets dj stocks. Avec de mauvais aliments, on se sent donc mieux pour un temps qu'avec des fruits, et pendant cette priode il semblerait mme que le miroir magique soit trompeur en laissant croire que l'intrieur du corps est propre. Le retour aux aliments naturels ne tarde pas prouver le contraire. Pour une personne ordinaire, il faut de une trois annes de rgime naturiste et nettoyant, coup de jenes systmatiques, pour que le corps soit effectivement dbarrass de ses dchets. Au cours de ce processus, on pourra observer comment le corps limine continuellement des dchets par toute sa surface, par le canal urtral, par le clon, par chaque pore de la peau, par les yeux, les oreilles, le nez et la gorge. On constatera l'expulsion de mucus sec par exemple au moyen de pellicules, et de mucus humide sous des formes varies. Comment nier de bonne foi aprs ces observations que les maladies proviennent de la prsence d'une immense quantit de dchets accumuls ? Comment ne pas comprendre qu'il est possible d'liminer l'avance, par le rgime et le jene, le substratum des maladies chroniques ? Aprs une exprience personnelle, le lecteur sera certainement d'accord, et ne trouvera pas exagr de dire que l'impuret intrieure est une expression trop faible pour dcrire la constipation chronique. Une description sincre s'accommoderait mieux des mots : dchets, fange, mucus, puanteur et pourriture .

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La Formule de la Vie Le Professeur Ehret se sert parfois d'une quation pour exprimer la formule de la vie et en mme temps celle de la mort. Voici cette formule bien simple. Il appelle V la vitalit. Il appelle F la force qui, sans aliments et pendant un temps dont personne ne connat la dure maximum, fait mouvoir la machine humaine, maintient en vie, engendre vigueur, rendement et endurance. Il appelle O l'obstruction, l'encombrement, les matires trangres, le mucus, les toxines et toutes les impurets qui obstruent la circulation, diminuant la permabilit des organes internes. L'quation de la vie est alors : V = F O. Aussitt que O est sur le point de devenir plus grand que F, l'quation montre que la machine humaine va s'arrter. En mcanique, un ingnieur peut calculer de manire [similaire la puissance utilisable d'une machine par la formule : D (puissance disponible) = P (puissance thorique) F (frottement). A puissance thorique gale, la machine la plus parfaite est celle qui travaille Si l'on applique cette ide fondamentale la machine humaine, on voit aussitt combien souvent la mdecine fait fausse route. On voit aussi que les naturistes ont trouv un mode de gurison vritable en liminant les obstructions, c'est--dire les dpts trangers au corps, les mucus, et les produits de dcomposition. Mais jusqu'ici la science moderne n'a pas russi montrer ce qu'est rellement la vitalit et combien elle peut devenir prodigieuse. Elle n'a pas non plus montr comment on peut accder une sant absolue, suprieure et magnifique. Le Professeur Ehret enseigne une nouvelle physiologie base sur le redressement des ides errones concernant la circulation, la composition et la formation du sang, le mtabolisme. Son leitmotiv est celui-ci : ce qui ne peut pas tre vu avec vidence, ou conu immdiatement par des raisonnements simples, n'est pas srieux. Avant tout, la machine humaine ressemble un moteur gaz que les poumons font marcher par pression et contre-pression d'air. A l'exception du > squelette, ce moteur est construit avec des matriaux \ caoutchouteux trs lastiques et spongieux appels chairs et tissus.

Ce moteur fonctionne comme une pompe mue par de l'air comprim, avec une circulation interne corrlative de liquides, sang et autres sucs. Les poumons sont la pompe et le cur est la soupape, contrairement ce qui est gnralement enseign. Le corps fonctionne automatiquement en inhalant de l'air sous la pression atmosphrique de un kilo par centimtre carr, et en expulsant de l'air chimiquement chang sous l'effet de la contre-pression quivalente du diaphragme, et des autres muscles qui concourent la respiration. C'est cela qui est la vitalit, le premier ressort de la vie animale. C'est cela qui a t appel F dans l'quation de la vie et qui maintient en vie. On ne peut pas vivre cinq minutes sans air. 70 centilitres d'air constituent une inspiration normale et ne psent qu'un gramme. Veuillez bien comparer l'effort d'une inspiration et celui qu'il faut pour mouvoir un gramme. Le premier est peut-tre cent fois plus nergique que le second. C'est lui qui force le sang circuler, tandis que l'effort du cur correspond l'nergie trs minime ncessaire et suffisante pour ouvrir et fermer quatre soupapes en une seconde et adapter le volume du cur son contenu sous l'effet de contre-pressions existantes. Pour que l'ensemble de ces mouvements soit possible, il faut que la machine soit btie en tissus lastiques et spongieux et qu'elle possde une force vitale de tension, une capacit de vibration, d'expansion et de contraction. Le chimiste Henzel a dmontr que l'lasticit vitale spciale des tissus est due une combinaison de sucre et de chaux. Tels sont les faits qui ont constitu jusqu'ici le secret de la vitalit. Le mot latin spira signifie d'abord air, ensuite esprit. Le souffle de Dieu est avant tout du bon air frais. Un dicton assure que la respiration est la vie. On peut dvelopper la vitalit et la sant par des exercices physiques et respiratoires. On peut chasser des obstructions en dveloppant une plus forte pression et une plus forte contre-pression d'air. Il est galement vrai que l'on peut remdier aux maladies en acclrant artificiellement la circulation, en mettant de l'avance l'allumage et en faisant vibrer les tissus. Mais en agissant de la sorte on ne fait qu'augmenter artificiellement F (la force) pendant un temps, au dtriment de la capacit des tissus utiliser la contre-pression et de leur lasticit. En d'autres termes, on n'augmente pas V , bien au contraire. Chacun sait par exprience ce qui arrive une bande de caoutchouc continuellement tendue l'extrme : elle perd son lasticit. Qui prtendrait nettoyer un moteur en le faisant constamment tourner plein rgime et en le secouant ? Il faut d'abord le vidanger, puis l'imprgner de liquides susceptibles de dissoudre les dpts inutiles et enfin changer le combustible pour un meilleur.

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La dernire phase de cette action pose la question des aliments. Quels sont ceux qui donnent le plus d'nergie, d'endurance, de sant et une vitalit accrue ; quels sont ceux qui provoquent les maladies et la vieillesse ? Ces bases tant poses, que faut-il pour augmenter la vitalit ? La formule V = F O donne une rponse aveuglante de clart et dissipe tout mystre. Il faut diminuer O (les obstructions) en commenant par diminuer les quantits de nourriture de toute espce. Il faut mme supprimer entirement la nourriture pendant un temps, si le diagnostic le justifie. Ensuite, il faut arrter ou au moins diminuer par tous les moyens l'ingestion d'aliments gnrateurs de mucus, et accrotre l'ingestion de ceux qui dissolvent les obstructions, ainsi que de ceux qui donnent au sang sa richesse et aux tissus leur lasticit. Aussitt, V (la vitalit) est accrue, par suite du fonctionnement libre de F , source de puissance presque illimite. En d'autres termes, le problme de la vie animale consiste faire fonctionner la machine avec une circulation libre et assurer ses ractions par le maintien de l'lasticit des tissus au moyen d'une nourriture approprie. Dans un corps rempli de dchets et de poisons, les bons aliments ne peuvent pas entrer convenablement dans la circulation sanguine pour devenir des substances vitales productrices d'nergie. Ils sont mlangs avec du mucus et des auto-toxines qui les empoisonnent. Ils peuvent diminuer la vitalit, et accrotre O au lieu d'accrotre F . Il est bien inutile de rechercher les valeurs alimentaires avec l'ide d'accrotre F ou V tant que le corps est plein de O . La technique du Professeur Ehret consiste augmenter la vitalit au moyen de courtes priodes de jene alternant avec l'ingestion d'une nourriture sans mucus ou pauvre en mucus, mais pas avec l'ide fausse que V est directement accru chez une personne malade par l'ingestion de cette nourriture. Il faut se dbarrasser de O l'aide de menus tablis personnellement et intelligemment pour chaque cas particulier, et V augmentera automatiquement. Le jene permet d'obtenir ce rsultat avec une bien plus grande rapidit. On touche maintenant du doigt une des raisons pour lesquelles tant de cures de jene ou de fruits chouent. Certaines personnes inexprimentes font dissoudre les obstructions trop rapidement, par trop grandes masses la fois et se sentent bien pour un temps. Le processus de dissolu-

tion atteint alors des couches plus profondes et l'obstruction dans le sang raugmente. Le patient se sent faible et reprend des aliments