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Réunion Océan Indien Ile de La Réunion les faits marquants A l’image du geste qui permet de féconder la vanille, fleur après fleur, pour en espérer le fruit, la recherche demande patience et minutie. Une patience et des efforts récompensés lorsque le fruit est prêt à être récolté… 2007
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les faits marquantsA l’image du geste qui permet de féconder la vanille, fleur après fleur, pour en espérer le fruit, la recherche demande patience et minutie. Une patience et des efforts récompensés lorsque le fruit est prêt à être récolté…
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A l’image du geste qui permet de féconder la vanille, fleur après fleur, pour en espérer le fruit, la recherche demande patience et minu-tie. Une patience et des efforts récompensés lorsque le fruit est prêt à être récolté. Les fruits de 2007 vous sont ici présentés dans cette édi-tion renouvelée de notre rapport d’activité.
Bien qu’année transitoire dans la pro-grammation de la recherche, 2007 fut riche en événements. Nous vous invitons à les découvrir en deux temps.
Pour commencer : les faits marquants de la recherche pour le développement, au cœur du mandat et de l’identité du Cirad.
Puis pour poursuivre : ceux liés à la diffu-sion des connaissances, également essentielle dans la mission de notre établissement, placé sous double tutelle du Ministère de l’enseigne-ment supérieur et de la recherche et du Minis-tère des Affaires étrangères et européennes.
Et enfin pour conclure : une courte partie présentant brièvement nos effectifs, notre budget et notre organisation.
Dans la première par-tie, une place particulière est accordée à la recher-che, mais aussi aux coo-pérations avec les pays de la région (coopération régionale), ainsi qu’aux fruits des collaborations entre partenaires de recherche et de déve-loppement (transferts). Trois thématiques, re-flets de l’activité 2007, sont abordées : L’innovation pour une
2007, année charnière pour la recherche agronomique
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production agricole et des produits alimen-taires de qualité La prévention des risques sanitaires La préservation de l’environnement et l’ac-
compagnement de la gestion du territoireCes thématiques s’inscrivent dans les axes stra-tégiques nationaux du Cirad définis en 2007 : intensification écologique, biomasse-énergie, alimentation, santé animale et maladies émer-gentes, politiques publiques, espaces ruraux.La seconde partie met en valeur l’ensemble des activités qui ont permis de diffuser les connaissances acquises ou les outils mis au point par la recherche : enseignement supé-rieur, formations professionnelles, journées professionnelles, édition, mais aussi événe-ments grand public.
Cette sélection de faits marquants, loin d’être exhaustive, vous donnera un rapide aperçu et bilan de l’année 2007, qui fut une année de préparation de la programmation de la recherche 2008-2013, définie en étroite concertation avec tous les partenaires locaux. Une année-charnière pour la recherche agro-nomique.
Gilles Mandret Directeur régional du Cirad pour l’île de la Réunion et Mayotte
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reRecherche / transfert p.3 Innover pour une production agricole et des produits alimentaires de qualité p.3
Prévenir et gérer les risques sanitaires p.6Préserver l’environnement et accompagner la gestion du territoire p. 12
Formation / diffusion p.16 Le Cirad à la Réunion, en bref p.18
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Innover pour une production agricole et des produits alimentaires de qualitéDe nos jours, il ne suffit plus de produire une alimentation en quantité suffisante pour nourrir la population, encore faut-il qu’elle soit sûre et diversifiée. Le consommateur est à la recherche de produits d’une qualité irréprochable et ces nouvelles exigences demandent à innover dans les modes de production et de transformation.
ACTIVITÉS 2007 les faits marquants . ILE DE LA REUNION
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Une approche intégrée de la filière mangue
Produire des fruits de qualité, en utilisant des méthodes écologiquement sûres, tel est l’objectif de la Production Fruitière Intégrée.
Plus d’infos sur : http://www.cirad.fr/reunion/actualites/archives_2007/mangue_pfiContact : [email protected]
TRANSFERT
La société Glaces de Bourbon (grou-pe CILAM) a lancé en novembre 2007 une nouvelle crème glacée à base d’un fruit au goût original, sucré/acide, à mi-chemin entre la goyave et le fruit de la passion : la coronille (Psidium friedrichsthalianum Ndz.), une espèce fruitière originaire du Costa Rica. Cette espèce aux fruits jaunes ronds ou ova-les fut importé à la Réunion par le Cirad en 1993, dans le cadre de la diversifica-tion agricole dans les Hauts humides. L’ensemble de l’itinéraire technique, limitant les intrants et garantissant une culture propre, fut élaboré par le Cirad.
A l’origine, il n’existait aucune réfé-rence technique sur ce fruit, puisqu’il ne fait l’objet d’aucune production agrico-
La coronille, un fruit atypique, devenu glace
Plus d’infos sur : http://www.cirad.fr/reunion/actualites/archives_2007/coronilleContact : [email protected]
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Recherches sur la qualité des produits végétaux et animauxA la Réunion, dans le domaine de la qualité des productions fruitières, la mangue et l’ananas sont les deux modèles étudiés au Cirad. Les chercheurs s’intéressent également à des cultures de diversification, comme le café Bourbon pointu ou encore la coronille, un fruit encore méconnu du public. Dans le domaine de la qualité des produits animaux, les chercheurs travaillent essentiellement sur les produits de volaille. Par ailleurs, ils étudient comment améliorer les procédés traditionnels de transformation de la viande.
LE SAVIEZ-VOUS
le dans le monde. L’arbre se développe à une altitude comprise entre 200 et 600 m. Il peut produire jusqu’à 140 kg de fruits. La récolte a lieu en avril/mai
et peut s’étaler jusqu’au mois d’août. Le potentiel de production
est estimé à une trentaine de tonnes par an.
La crème glacée de Glaces de Bourbon constitue un débouché intéressant pour les producteurs de coronille.
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La coopérative Bourbon pointu est née !
52 producteurs de café Bourbon pointu se sont re-groupés en novembre 2007 au sein d’une coopérative, qui succède à l’association CAFE-Réunion créée dans le cadre du programme expé-rimental du Cirad. La coo-pérative collecte les cerises à maturité, assure les transfor-mations post-récolte, le suivi de la qualité, le classement qualitatif (grâce au jury des dégustateurs experts) et la commercialisation des pro-duits. Le producteur est tenu de respecter un cahier des charges strict, rédigé sur la base des résultats du pro-gramme expérimental.
Ce cahier des charges est garant de la qualité des pro-duits. Les terroirs favorables d’extension des caféières sont localisés entre 700 et 1100 mètres d’altitude dans les régions Sud et Ouest, cor-respondant aux sols anciens du Piton des Neiges et à des paramètres climatiques favorables.Contact :
» OUTIL PRATIQUE
Logiciel pour ananas
Le logiciel Oumpapa de planification de la récolte de l’ananas, conçu par le Cirad, est utilisé par 4 groupements de producteurs.
Cet outil permet de prévoir et de suivre les interventions agronomiques sur les par-celles. Il offre également la possibilité de programmer
les récoltes en se basant sur un modèle de prévision lié aux sommes de températu-res. Un outil indispensable pour assurer la traçabilité des produits, particulière-ment dans le cadre du Label Rouge.Contact :
» COOPE REGIONALE
Pour des aliments de qualité dans l’océan Indien
Un atelier régional sur le thème de la qualité des productions agricoles et des produits alimentaires a regroupé des représentants des services agricole, vété-rinaire et de recherche de la Réunion, des Comores, de Maurice, de Madagascar, des Seychelles, du 19 au 23 no-vembre 2007 à St-Denis.
Cet atelier avait pour ob-jectif de définir les contours d’un futur projet de réseau régional, en particulier de définir les sujets fédéra-teurs et les actions priori-taires à mettre en œuvre.
Trois tables rondes ont permis à la trentaine de par-ticipants d’échanger sur les thèmes suivants : zoonoses alimentaires émergentes et santé publique ; qualité et procédés de conservation et de transformation ; qualité et production intégrée.
Les personnes qui jouent le rôle de correspondant pour la mise en place du réseau dans les différents pays de l’océan Indien ont ainsi pu être identifiées et les grandes lignes du projet définies.
Ce projet de coopération régionale a été rédigé en 2008 et sera déposé pour une demande de financement début 2009.Contact : [email protected]
les brèves • les brèves
a première phase du pro-gramme de recherche expé-rimentale sur le café Bour-bon pointu, démarrée en
2002 s’est achevée en 2007. Elle a démontré l’intérêt de dévelop-per une filière caféicole à la Réunion. Pour être rentable, cette filière se positionne sur des marchés de niche en commercialisant un café à haute valorisation, de type Premium. Environ un tiers de la production lo-cale, d’environ 2 tonnes, a été vendu en 2007 en café vert à l’export. Les deux autres tiers sont commercia-lisés à la Réunion dans un réseau d’épiceries fines et de pâtisseries sous la marque Kfé selon trois catégories qualitatives : Le grand cru : « un café très parfumé
dont la boisson équilibrée délivre se-lon les terroirs, au nez, des arômes nets et en bouches des saveurs fran-ches d’agrumes, de fruits rouges, voire de cacao ».
Le sublime : « un café parfumé, au corps léger, à la boisson propre, sans défaut avec des notes fruitées très subtiles ». L’ authentique : « un café légère-
ment cacaoté et fruité avec une bonne persistance de bouche ».A l’international, le meilleur du Bourbon pointu s’est vendu en 2007 au Japon et en Ecosse à un prix d’achat de 50 e le kilo de café mar-chand. Ce prix de vente garantit au produc-teur un chiffre d’affaire compris entre 23 000 e et 33 000 e à l’hectare, selon la productivité de sa caféière et le pourcentage de produits obte-nus par catégorie commerciale.Les caféières sont limitées à 0,35 ha. L’atelier caféier dans les exploita-tions réunionnaises est une activité à haute valorisation et haute inten-sité de main d’œuvre qui vient com-pléter les revenus des exploitations familiales agricoles.
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FILIÈRE
Le Café Bourbon pointu sur le marché
Plus d’infos sur : http://www.cafe-reunion.comContact : [email protected]
Trois catégories qualitatives sont commercialisées à la Réunion sous la marque Kfé.
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Prévenir et gérer les risques sanitaires
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COLLOQUE
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Chikungunya et arboviroses émergentes
Plus d’infos sur : http://www.cirad.fr/reunion/actualites/archives_2007/chikungunyaContact : [email protected]
Drass, C. Domerg, F. Chiroleu, Cirad, H. Delatte, IRD & B. Reynaud, Cirad) Les préférences écologiques
et la distribution géographique des moustiques du genre Aedes vecteurs d’arboviroses à Mayotte (L. Bagny,
Organisé à St Pierre de la Réunion les 3 et 4 décembre 2007 par l’Institut de veille sanitaire (InVS) et le Centre de Recherche et de Veille sur les maladies émergentes de l’Océan Indien (CRVOI) *, un colloque international a rassemblé quelque 300 médecins et chercheurs sur le thème du Chikungunya et des arboviroses émergentes en milieu tropical. Objectif : partager l’état des connaissances scientifiques sur ce sujet. Plus de 60 interventions orales et une cinquantaine de posters ont été présen-tés, dont deux du Cirad (en plus de la communication citée ci-dessus) : Canal sodique, cible de l’insecticide
delthamétrine chez l’abeille et le moustique : outils et analyses in silico (N. Becker, MNHN, E. Metas, J.S. Dehecq,
Cirad, H. Delatte, IRD, N.L. Elissa, M.L Malivert, S. Quilici, Cirad & D. Fontenille, IRD)
* en collaboration avec le Cirad, la Drass, l’IRD, l’Université de la Réunion, la Société de pathologie exotique et l’Institut national de la santé et de la recherche médicale.
Scientifiques du projet EntomoChik, financé par l’Agence Nationale de la Recherche (2007-2009).
Le moutisque Aedes albopictus est le principal vecteur du virus du Chikungunya.
e virus du Chikungunya, transmis par les mousti-ques du genre Aedes, a tou-ché plus d’un tiers de la po-
pulation (soit au moins 266 000 cas) lors de deux phases épidémiques en 2005 et 2006 sur l’île de la Réunion. L’épidémie a connu une ampleur quasi-équivalente dans les autres îles du sud-ouest de l’océan Indien, en particulier à Mayotte.Un modèle épidémiologique com-partimental, conçu dans le cadre du projet EntomoChik par l’Université de la Réunion (Iremia) et le Cirad (UMR PVBMT*), s’appuyant sur des données de 2005, prédit le pic épi-démique de Chikungunya en 2006 et la fin de l’épidémie à la Réunion en 2007. Il a été présenté lors d’un colloque international consacré aux arboviroses émergentes en milieu
tropical les 3 et 4 décembre 2007, et publié dans la revue Mathemati-cal Biosciences en 2008. L’originalité du modèle, nommé L-SEIR, vient de la prise en compte du stade larvaire du moustique vecteur Aedes albopictus.
Les modèles épidémiologiques classiques ne prennent habituel-lement pas en compte ce stade (nombre moyen d’œufs déposés par jour, mortalité naturelle des lar-ves, taux de maturation de la larve à l’adulte, capacité larvaire maxi-mum du lieu). Développé en colla-boration avec la Drass, le modèle a ainsi servi à évaluer l’impact de la lutte anti-vectorielle (sur adultes et larves) et à améliorer la gestion d’une éventuelle future crise sa-nitaire en contrôlant au mieux le vecteur (destruction des gîtes de ponte, insecticide contre adultes et/ou larves). Le modèle est optimisé pour chacu-ne des communes de l’î le.Ces recherches se sont appuyées sur les données épidémiologiques et biologiques de la Drass, de l’InVS (Cire), de l’Institut Pasteur et de l’IRD. Elles ont bénéficié de la synergie existante au sein du projet Entomo-Chik (2007-2009, financé par l’Agen-ce Nationale de la Recherche), dont les 1ers résultats ont été exposés lors du colloque.
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MALADIE EMERGENTE
L’épidémie de Chikungunya modélisée
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*UMR PVBMT = Unité Mixte de Recherche Peuplements végétaux et bioagresseurs en milieu tropical
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ACTIVITÉS 2007 les faits marquants . ILE DE LA REUNION
Contacts : [email protected], [email protected]
La tomate est l’une des productions les plus affectées par les bégomovirus dans les zones tropicales et méditerranéennes. A la Réunion, la culture était relativement épargnée jusqu’à l’introduction du Tomato yellow leaf curl virus (TYLCV), en 1997. L’apparition de la maladie à la Réunion a coïncidé avec l’augmentation des populations de l’insecte vecteur du virus : l’aleurode Bemisia tabaci. Depuis l’heure, une veille sanitaire est en place sur les cultures maraîchères du sud-ouest de l’océan Indien, à travers le réseau PRPV (Programme régional de protection des végétaux).
SANTE VEGETALE«
Comprendre l’émergence des bégomovirus
Au laboratoire de biologie moléculaire (Pôle de protection des plantes), 9 nouvelles espèces de bégomovirus ont été découvertes.
Capside protégeant l’ADN des géminivirus
(famille de virus dont font partie les bégomovirus :
20 par 30 nm).
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Depuis quand la Réunion est-elle touchée par les bégomovirus et sur quelles cultures ?
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bjectif de l’Europe en matière de protection des cultures : mettre au point des stratégies de
lutte contre les organismes nuisibles aux cultures, plus respectueuses de l’environnement, plus proches des
attentes des consommateurs, compa-tibles avec une agriculture durable et rentable. Pour l’atteindre, un réseau d’excellence scientifique a vu le jour le 21 février 2007 : the European network for the durable exploitation of crop protection strategies (Endure).
Coordonné par l’Inra et doté d’un financement européen de 11,2 mil-lions d’euros, il va mobiliser plus de 130 chercheurs de 18 institutions européennes durant quatre ans. L’UMR PVBMT* (Cirad/ Université) localisée au Pôle de protection des plantes participe en apportant son expertise sur les bioagresseurs émer-gents avec deux modèles : le complexe Bemisia tabaci / TYLCV (insecte vecteur / virus) sur la tomate, et les mouches des fruits et des légumes.Ce réseau doit permettre de mieux structurer les forces de la recherche européenne en matière de protection des cultures, toutes disciplines confon-dues. Les thèmes de recherche concer-nent essentiellement la biologie des agents pathogènes, des insectes et des mauvaises herbes pour progresser no-tamment dans l’obtention de variétés à résistance durable ; l’utilisation de la lutte biologique, la diversification des agro-écosystèmes, la gestion des es-pèces envahissantes et des adventices. En 2007, l’UMR PVBMT a notamment contribué à la mise au point de systè-mes d’aide à la décision permettant de prédire les périodes de risques d’atta-ques de maladies ou de ravageurs.
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RESEAU EUROPEEN
La Réunion au cœur d’une recherche européenne d’excellence
Plus d’infos sur : http://www.endure-network.eu/Contact : [email protected]
L’UMR PVBMT apporte son expertise sur mouche des fruits notamment (Bactrocera zonata).
Recherches en santé des plantesEn santé végétale, les chercheurs du Cirad à la Réunion (UMR PVBMT) étudient des modèles bactériens (Ralstonia et Xanthomonas) ou viraux (bégomovirus et potyvi-rus) et des groupes d’insectes ravageurs (mouches des fruits et des légumes) ou vecteurs de maladies (aleurodes). En parallèle, des recherches sont effectuées sur les variétés locales (ex : ail, oignon, agrumes,…) pour certifier qu’elles sont indemnes de maladies et ainsi favoriser la production locale de semences et de plants. Des tests de détection sont mis au point dans cette perspective. Dans le cadre de ces travaux également, des collec-tions de ressources génétiques sont constituées (café, vanille, légumes lontans, canne, micro-organismes), en vue d’exploiter des caractères d’intérêt agronomique (en particu-lier de résistance aux maladies).
TRANSFERT
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La station «Ravageurs et agents pathogènes tropicaux» du Laboratoire National de Protection des Végétaux (LNPV) est officiellement localisée au Pôle de protection des plantes à St Pierre de la Réunion depuis le 1er juillet 2007. Une reconnaissance de la qualité des activités, de mise au point de méthodes de diagnostic, menées par le Cirad en collaboration avec le Service de Protection des Végétaux de la Réunion.
Cette station est la seule, des sept stations du LNPV, basée en outre-mer. Elle a pour missions prioritaires : la mise au point de méthodes d’ana-
lyses pour la détection des organismes nuisibles de quarantaine,
Reconnaissance nationale pour le Pôle de protection des plantes
Plus d’infos sur : http://www.cirad.fr/reunion/actualites/archives_2007/lnpvContact : [email protected]
l’encadrement et l’animation des laboratoires agréés réalisant les analyses officielles demandées par les Services de Protection des Végétaux (SPV) de métropole et des quatre DOM.
Le Pôle de protection des plantes accueille l’antenne tropicale du Laboratoire National de Protection des Végétaux.
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*UMR PVBMT = Unité Mixte de Recherche Peuplements végétaux et bioagresseurs en milieu tropical
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ACTIVITÉS 2007 les faits marquants . ILE DE LA REUNION
méliorer, en qualité et en quantité, la production horticole régionale pour assurer l’approvisionne-
ment des marchés régionaux et ouvrir des débouchés à l’exportation : c’était l’objectif ambitieux du Programme Régional de Protection des Végétaux (PRPV) mis en œuvre par la Com-mission de l’océan Indien (Comores, Madagascar, Maurice, Réunion, Sey-chelles). Son 6e et dernier comité de pilotage s’est déroulé au Pôle de pro-tection des plantes (3P) à St Pierre les 29 et 30 novembre 2007.Parmi les réalisations marquantes du programme, qui promeut une agri-culture respectueuse de l’environne-ment et de la santé du consommateur, il fut cité :1. La création d’un réseau de protec-tion des végétaux à l’échelle régio-nale (www.prpv.org) et d’une base de
données des organismes nuisibles et auxiliaires présents dans la région, permettant de diffuser largement connaissances et informations.
2. L’harmonisation des législations phytosanitaires :Tous les pays membres de la COI sont désormais adhérents à la Convention Internationale de Protection des Vé-gétaux (CIPV) et respectent les nor-mes phytosanitaires internationales. Cela au bénéfice d’échanges hortico-les plus sûrs (minimisant les risques d’introduction d’organismes nuisi-bles aux cultures) dans la région et vers l’Europe.
3. Des avancées dans le domaine du contrôle de la qualité des produits horticoles : - Un test de détection des principales maladies de la pomme de terre a été mis au point par le Cirad à la Réunion
(3P) en collaboration avec le MSIRI de Maurice. Un outil important pour ga-rantir la qualité sanitaire des lots de pommes de terre exportés. - Des analyses de résidus de pestici-des sur tomate dans les pays du PRPV ont montré que les limites maxima-les de résidus (LMR) sont respectées, mais que des traces de produits non homologués sont présentes.
4. La mise en place d’une méthode de lutte biologique contre l’aleurode du cocotier :Elaborée par le Cirad à la Réunion en collaboration avec l’INRAPE (Como-res), cette méthode a permis d’aug-menter la production de noix de coco, qui avait fortement souffert de ce ra-vageur.
5. La formation de 800 professionnels de la protection des cultures dans la zone.
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COOPERATION RÉGIONALE
Programme Régional de Protection des Végétaux : bilan positif !
Plus d’infos sur : http://www.prpv.org/Contact : [email protected]
Participants au 6e Comité Scientifique d’Orientation et de Pilotage du PRPV les 29 et 30 novembre 2007 à la Réunion.
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LUTTE BIOLOGIQUE
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Succès contre l’aleurode du cocotier aux Comores
Plus d’infos sur : http://www.cirad.fr/reunion/actualites/archives_2007/comoresContact : [email protected], [email protected]
» THESE
Diversité génétique de la vanille
Séverine Bory a soutenu sa thèse le 17 décembre 2007.Son travail porte sur la di-versité génétique de Vanilla planifolia, espèce originaire du Mexique, introduite dans l’océan Indien au début du 19ème siècle. Elle montre que la plupart des accessions cultivées de nos jours dérive d’un seul ancêtre, plus pré-cisément d’un seul génotype introduit, et présente donc de très faibles niveaux de diversité génétique. Cepen-dant, une certaine diversité phénotypique (morpholo-gie, etc.) est observée : cel-le-ci s’explique par de la polyploïdie, et aussi parfois par l’intervention de la re-production sexuée.
Plus d’infos sur : http://www.cirad.fr/reunion/actualites/archives_2007/vanille
» THESE
Lutte biologique contre les mouches des fruits
Pascal Rousse a soutenu sa thèse le 27 février 2007. Son travail porte sur un parasitoï de des mouches des fruits, Fopius arisanus, ac-tuellement utilisé en lutte biologique à la Réunion.
A travers une analyse fine de son comportement, il montre qu’en conditions de laboratoire, F. arisanus parasite toutes les espè-ces de mouches des fruits nuisibles. Son développe-
ment est même optimal sur certaines d’entre elles, com-me la mouche de la pêche Bactrocera zonata, rava-geur invasif d’importance économique dans de nom-breux pays du monde.
Plus d’infos sur : http://www.cirad.fr/reunion/actualites/ archives_2007/fopius_arisanus
» THESE
Maladie des taches noires du manguier
Nathalie Ah-You a soutenu sa thèse le 27 août 2007. Son travail porte sur la taxono-mie et la classification en pathovars des bactéries du genre Xanthomonas cau-sant des maladies chez les Anacardiacées.
Elle a montré qu’il exis-tait trois maladies distinctes causées par trois pathovars, chacun fortement spécia-lisé sur une seule plante hôte. Les outils moléculaires développés dans le cadre de ses travaux permettront notamment d’améliorer le diagnostic de la maladie.
Plus d’infos sur : http://www.cirad.fr/reunion/actualites/ archives_2007/xanthomonas
» ESSAI PROMETTEUR
Des plantes pour piéger les mouches des légumes
Un essai, mis en place en 2007, a montré l’efficacité d’une technique consistant à répartir des plantes autour d’une parcelle de légumes pour pièger les mouches s’y attaquant.
Du maïs, traité avec un in-secticide biologique attractif, a été utilisé comme plante de bordure d’une parcelle de courgettes. Cette bordure a attiré les 3 espèces de mouches des légumes qui dans la jour-née ont été observées sur ces plantes et non sur la parcelle cultivée. Au contact de l’insec-ticide biologique se trouvant sur le maïs, les mouches ont été tuées. Une importante di-minution de la population de mouches sur la parcelle culti-vée a ainsi été observée.
les brèves • les brèves
Comment l’aleurode s’attaque au cocotier et le parasitoïde à l’aleurode ?
L’aleurode pompe la sève du cocotier pour se nourrir et excrète un miellat sur lequel se développe alors un champignon, la fumagine, gênant la photosynthèse et la transpiration de la plante. Ces deux actions entraînent un affaiblissement de l’arbre, réduisant sa production de noix de coco et pouvant aller jusqu’à sa mort. Les ennemis naturels de l’aleurode sont des parasitoïdes, micro-guêpes qui se développent à ses dépens.
Avant l’intervention d’un ennemi naturel pour le réguler, l’aleurode du cocotier avait anéanti la production de cocos aux Comores.
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ACTIVITÉS 2007 les faits marquants . ILE DE LA REUNION
Préserver l’environnement et accompagner la gestion du territoire Sur des territoires insulaires, à fortes contraintes d’espace, comme la Réunion, la préservation de l’environnement va de pair avec l’amé-nagement du territoire. L’agriculture a un rôle à jouer de plus en plus important, en étant sollicitée pour fournir des services environnemen-taux et contribuer à un développement harmonieux des territoires.
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ILE DE LA REUNION . ACTIVITÉS 2007 les faits marquants
Le premier, Magma, simule les trans-ferts entre les élevages et les cultures dans une exploitation. Le deuxième, Biomas, simule les transferts de ma-tière organique dans une petite ré-gion entre les exploitations excéden-taires et les exploitations déficitaires. Le dernier, Approzut, simule l’appro-visionnement d’une unité collective de traitement d’effluents à partir de multiples élevages.
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MODELISATION
Mafate, une démarche, trois modèles de simulation de flux à l’échelle de territoires
Contact : [email protected]
Des outils de calcul ont également été créés pour comparer les performan-ces et les coûts des procédés de trai-tement des effluents, et un système d’information géographique a été constitué pour dresser des bilans de fertilisation.Ces modèles simulent les transferts de matières entre des unités pro-ductives - élevages, cultures, unités de traitement - représentées par des stocks connectés par des flux. Ils permettent de répondre aux ques-tions classiques de la gestion de flux : quelle unité doit transférer ses matiè-res ? Vers quelle autre unité ? Selon quel calendrier ou quel événement ? Avec quelles ressources de transport ou de force de travail ? En quelle quantité ? Cette démarche a été adap-tée, en intégrant des modèles biophy-siques, à la simulation de l’ensemble des flux de biomasse au sein d’exploi-tations d’élevage laitier.A partir du scénario de gestion d’un système, ces modèles permettent éga-lement de tester différentes stratégies d’amélioration en procédant graduel-lement par modification des règles de gestion, des éléments matériels et du mode de production de l’exploi-tation. Ces modèles sont en cours de validation, notamment dans le cadre de l’approvisionnement de l’unité de traitement du lycée agricole de Saint-Joseph.
Recycler les lisiers de porc par épandage sur une parcelle de canne : un geste utile pour l’environnement s’il est bien maîtrisé.
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Dans le domaine de l’environnement, les chercheurs du Cirad à la Réunion (UR Risque environnemental lié au recyclage) étudient les voies possibles pour recycler les effluents agricoles ou urbains et l’impact de leur épandage sur des parcelles agricoles. Afin d’étudier la migration d’éléments polluants, une connaissance précise des sols de la Réunion est nécessaire. De manière plus globale et afin de pouvoir estimer les besoins et capacité de recyclage à l’échelle du territoire, ils passent par la modélisation de flux.
Recherches sur le recyclage agricole des effluents
LE SAVIEZ-VOUS
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e Cirad a conçu, avec ses partenaires, la démarche Mafate, modélisation et analyse de flux de matières
à l’échelle de territoires, en s’intéres-sant à la gestion des effluents d’éle-vage à la Réunion. A partir d’enquêtes réalisées auprès de 200 exploitations réparties sur toute l’île, 26 exploitations types ont été identifiées par leur environne-ment naturel, leurs caractéristiques structurelles et leurs stratégies de gestion. Un modèle d’action a ensuite été construit. Il décrit les paramètres structurels des exploitations et les règles de ges-tion selon cinq modules fonction-nels : production, stockage, épan-dage, transformation, importation et exportation. Ce travail préalable de conception a abouti à trois modèles de simulation.
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ACTIVITÉS 2007 les faits marquants . ILE DE LA REUNION
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matières organiques. Il est disponible en ligne.
Plus d’infos sur : http://www.cirad.fr/reunion/actualites/nouveautes/atlas_matieres_ organiques
» COOPE REGIONALE
Sécurisation foncière à Madagascar
Le projet « Sécurisation Foncière et Aménagement du Territoire (SFAT) » s’est achevé lors d’un atelier en avril 2007 à Madagascar, où des perspectives de pour-suite ont été envisagées avec le CNASEA. Le pôle SFAT regroupe 72 agents de 30
mune de l’île, des données relatives aux matières orga-niques. Un bilan théorique, basé sur l’azote, compare la quantité de cet élément produite dans les effluents d’élevage et urbains et les besoins des cultures.
Cet Atlas est destiné aux préconisateurs (filières agricoles, collectivités, services de l’Etat, bureaux d’études) qui souhaitent mieux connaître les res-sources en matières orga-niques, leur localisation et leurs possibilités de valo-risation. Outil d’aide à la réflexion, il peut contri-buer, à l’échelle des terri-toires, aux choix de gestion concernant les différentes
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ettre la recherche au service de l’aménage-ment du territoire réu-nionnais pour aider les
gestionnaires et décideurs dans l’éla-boration de scénarios prospectifs de développement, tel était l’objectif du projet Domino (2005-2007). Le projet s’est déroulé en deux étapes. Dans une première étape, le Cirad a impulsé la création d’une équipe de recherche-dé-veloppement pluridisciplinaire, qui a
regroupé à la fois des chercheurs du Ci-rad, de l’Université de la Réunion (géo-graphe du CREGUR et informaticiens de l’IREMIA), et des agents de dévelop-pement de l’Association de promotion en milieu rural, de la Chambre d’Agri-culture et du Comité de pilotage de la canne. Par la collecte d’informations socio-politiques, écologiques et géo-graphiques, les interactions entre les espaces urbains, agricoles et naturels et leurs dynamiques ont été mises à plat
lors de la 1ère année. Un premier pro-totype informatique, Domino-Smat 1, a été élaboré pour rendre compte de l’évolution des modes d’occupation du sol. Ce prototype était un modèle suffi-samment ouvert pour évoluer dans les échanges avec les gestionnaires, pren-dre en compte leurs points de vue, et intégrer de nouveaux paramètres. Dans une seconde étape, et afin de ré-pondre aux échéances de l’aménage-ment du territoire réunionnais, la 2e et 3e années du projet ont été consacrées à développer les échanges avec la cel-lule de révision du Schéma d’Aména-gement Régional (SAR). Les réflexions menées par la Région lors du diagnos-tic participatif ont ainsi été intégrées. Les échanges avec la cellule du SAR ont permis de construire une nouvelle ver-sion du modèle : DS-SAR. Ce modèle a ensuite été utilisé pour illustrer les qua-tre scénarios présentés en Commission de révision du SAR, regroupant l’en-semble des acteurs de l’aménagement du territoire réunie en mars 2007. Cette présentation a suscité de nombreux débats qui ont permis d’aller encore plus loin dans le processus participatif initié par la Région. Le Cirad continue d’échanger avec la cellule SAR pour la réalisation de son projet final de terri-toire, et se positionne d’ores et déjà en appui pour le suivi-évaluation de son document de planification territoriale.
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FIN DE PROJET
Domino, une démarche de modélisation participative pour la prospective territoriale
Contact : [email protected]
Domino modélise les interactions et la dynamique existante entre espaces urbains, agricoles et naturels.
» NOUVEAU PROJET
Run Innovation ou la dépollution par le bambou
Les eaux usées et effluents industriels, urbains ou agricoles sont produits en quantité importante à la
Réunion. Pouvoir les assai-nir est indispensable pour l’environnement. La société Phytorem (Région Provence-Alpes-Côte d’Azur) cherche donc à adapter une tech-nologie brevetée de traite-ment des eaux usées par le bambou aux conditions de la Réunion. Le Cirad a été sollicité sur ce projet (« La Réunion au cœur du déve-loppement d’une techno-logie d’épuration naturelle et écologique BAMBOU-AS-SAINISSEMENT® Tropique ») labellisé en 2007 par le pôle de compétitivité Qualitro-pic. Des expérimentations sur stations-pilotes seront menées sur 3 ans. Ce projet est mené en collaboration
avec la Bambusaie Perrussot située au Guillaume.
Plus d’infos sur : www.phytorem.com
» AIDE A LA DECISION
Atlas des matières organiques
L’Atlas des matières orga-niques issues des activités d’élevage et d’assainisse-ment urbain à la Réunion présente, pour chaque com-
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ILE DE LA REUNION . ACTIVITÉS 2007 les faits marquants
institutions de la Réunion et de Madagascar. La réalisa-tion marquante du projet est l’ouverture d’un guichet fon-cier dans une commune mal-gache en 2006. En 2007, des outils de suivi-évaluation de ce service foncier de proxi-mité ont été mis en place.
» RENCONTRES
Pour une ges-tion durable du territoire
Le Cirad a participé aux 3e rencontres réunionnaises du développement durable les 21 et 22 février 2007 au Parc des Expositions à St Denis, avec l’IRD et l’Ifremer. Une ma-
nifestation organisée par la Région Réunion. Aurélie Bot-ta et William’s Daré du Cirad à la Réunion sont intervenus sur le thème de la vision scientifique de la Gestion In-tégrée des Zones Côtières et son application en prenant deux exemples :• le projet AGIL conduit par l’IRD, le BRGM, le Cirad et l’Ifremer de 2003 à 2005.• le projet Domino conduit par le Cirad avec l’Univer-sité de la Réunion, le comité de pilotage de la canne, la Chambre d’Agriculture et l’Association de Promotion Rurale de 2005 à 2007.
Plus d’infos sur : http://www.cirad.fr/reunion/actualites/ archives_2007/gizc
» THESE
Conservation de la biodiversité
Erwann Lagabrielle a soute-nu sa thèse le 30 octobre 2007. Il y développe des méthodes de modélisation territoriale pour planifier la conservation de la biodiversité en lien avec l’aménagement du territoire à la Réunion. Celles-ci contri-buent à la gestion intégrée des petits espaces insulaires et, plus largement, des zones côtières.
Plus d’infos sur : http://www.cirad.fr/reunion/actualites/archives_2007/planification_conservation
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CONGRES
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Près de 900 scientifiques, en provenance d’une soixantaine de pays différents, ont participé au 26e congrès international sur la canne à sucre (ISSCT) à Durban en Afrique du Sud du 29 juillet au 2 août 2007. Huit chercheurs du Cirad étaient présents, dont trois de la Réunion, accompagnés de neuf partenaires réunionnais.
Les chercheurs du Cirad à la Réunion sont intervenus sur leur sujet de recherche à travers quatre posters : L’utilisation de la télédétection pour
gérer les cultures de canne (Valentine Lebourgeois)
26e congrès international sur la canne à sucre
L’utilisation d’un nouvel outil, FIVE-Core, pour estimer la consomma-tion optimale en eau d’irrigation dans les périmètres du sud de la Réunion (Jean-Louis Chopart) L’utilisation du modèle Mosicas
pour estimer la richesse en sucre de la canne (Jean-François Martiné, Jean-Louis Chopart avec leurs partenaires brésiliens) : prix du meilleur poster.
Des sujets qui contribuent à inventer les agricultures de demain, économes en intrants et respectueuses de l’environnement.
Plus d’infos sur : http://www.cirad.fr/reunion/actualites/archives_2007/issctContact : [email protected]
Le laboratoire d’analyses agronomiques du Cirad à la Bretagne réalise des analyses de sols qui permettent à l’agriculteur d’adapter sa fertilisation. En 2007, sur les 2 956 échantillons (eaux, sols, végétaux, amendements) traités, près de la moitié concernaient un sol de canne à sucre pour un conseil en fertilisation.Dans le domaine de la canne à sucre, les chercheurs du Cirad à la Réunion mettent au point des outils, basés sur des modèles agronomiques, qui permettent de mieux gérer l’irrigation, la fertilisation et la récolte.
Analyses agronomiques et canne à sucre
LE SAVIEZ-VOUS OUTIL PRATIQUE
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Logiciel FERTI-RUN
Le logiciel FERTI-RUN va permettre à l’agriculteur d’apporter la juste dose de fertilisant organique à sa culture.©
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Des outils de télédétection permettent désormais de suivre l’évolution de la culture de canne.
ACTIVITÉS 2007 les faits marquants . ILE DE LA REUNION
Diffuser les connaissances et les innovationsLes chercheurs du Cirad à la Réunion sont très impliqués dans l’encadrement par la recherche et l’enseignement supérieur, notamment à l’Université de la Réunion et à l’IUT (St Pierre). Certains d’entre eux délivrent, par ailleurs, des formations destinées aux professionnels du développement agricole.
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Etudiants en 2007
Encadrement par la recherche
5 thèses et une Habilitation à Diriger
des Recherches Enseignement supérieur
236 heures d’enseignement
Professionnels en 2007
Formation professionnelle
Plus de 60 professionnels formés
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ILE DE LA REUNION . ACTIVITÉS 2007 les faits marquants
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EDITION
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COMMUNICATION PRO
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Fertilisation de la canne à sucre
Séminaire ARTAS et revue Caro Canne
Trois séminaires techniques ont été organisés dans le cadre de l’ARTAS pour diffuser de l’information auprès des techniciens de la filière. A ces séminaires sont associés des numéros de la revue Caro Canne, éditée à 6 000 exemplaires, envoyés à tous les planteurs et tous les techniciens. Les séminaires de 2007 ont porté sur : l’anticipation (avril 2007). Voir Caro
Canne no12, août 2007 ; la fertilisation (août 2007) : informa-
tion des techniciens sur la situation du marché mondial des engrais, sur les principes de base de la fertilisation en canne à sucre et sur l’utilisation des sous produits qui ne sont actuellement pas valorisés. A l’occasion de la sortie du guide de la ferti-
lisation de la canne. Voir Caro Canne no12.
la gestion de l’enherbement (novembre 2007). Voir Caro Canne no13, novembre 2007, avec un cahier technique,
précisant les aspects pratiques liés aux pratiques de désherbage.
Le Guide de la fertilisation de la canne à sucre à la Réunion présente les principes agronomiques fondamentaux liés à la fertilisation de la canne à sucre et les méthodes de calcul des apports d’engrais et
d’amendements nécessaires à cette culture. L’ouvrage fait également le point sur les produits fertilisants et amendants minéraux et organiques
disponibles sur le mar-ché de la Réunion. Les matériels et les techniques d’épandage sont éga-lement détaillés, ainsi que la pra-tique de la fertigation, consistant à introduire les éléments fertilisants par l’intermédiaire du réseau d’irrigation. L’ouvrage propose enfin de nombreux exemples d’application adaptés aux conditions réunionnaises. Ce guide polyvalent est un outil utile pour tous les professionnels de la filière canne à sucre.
Plus d’infos sur : http://www.cirad.fr/reunion/ actualites/archives_2007/fertilisation_canneContact : [email protected]
Plus d’infos sur : http://www.canne-progres.com/publications/accueil_publi.phpContact : [email protected]
Les chercheurs du Cirad à la Réunion diffusent auprès des pro-fessionnels les résultats de leurs recherches, à travers l’édition d’ouvrages, la rédaction d’articles dans des revues profession-nelles ou encore la participation à des journées techniques.
Evénements professionnels
» JOURNEES PRO
Qualité des prairies
Les prairies modèlent les paysages des Hauts et protè-gent les sols de la friche et de l’érosion. Pour l’éleveur, her-bes et fourrages sont les élé-ments de base d’une viande et d’un lait de qualité. Mieux cultiver et valoriser l’herbe fut donc le fil conducteur de la 1ère journée consacrée aux pâturages de la Réunion le 23 mai 2007 à la Ferme de la SICA-Lait (Plaine des Cafres). Cet événement, organisé par le Cirad et l’UAFP (aujourd’hui : l’ARP), a regroupé quelque 500 éleveurs.
Plus d’infos sur : http://www.cirad.fr/reunion/actualites/archives_2007/qualite_des_prairies_a_la_reunion
» SALON
Machinisme Agricole
Le Cirad a participé au 1er salon du Machinisme Agri-cole et des Travaux Publics du 10 au 13 mai 2007 sur le Champ de Foire de Bras-Pa-non. L’équipe Canne à sucre
du Cirad à la Réunion y a présenté ses travaux sur la mécanisation.
Plus d’infos sur : http://www.cirad.fr/reunion/actualites/archives_2007/salon_ machinisme_agricole
Contact : dany.deurveilher @cirad.fr
» EVENEMENT
Filière canne : l’interprofes-sion est née !
Le 3 juillet 2007, les acteurs de la filière canne à sucre ont signé l’acte de naissance du comité interprofessionnel de la canne et du sucre (CPCS).
Durant cette journée, qui a rassemblé 700 planteurs, les différents partenaires ont présenté leurs actions sur la canne. Le Cirad exposait les dernières innovations en matière de gestion des cultures de canne : l’utili-sation de la télédétection au service d’une agriculture de précision.
» FETE DE LA SCIENCE
Qualité des aliments
Le Cirad a animé un atelier « Graine d’Agronome » sur la qualité des produits agrico-les sur le Village des Sciences du Parc des Expositions de St Denis, du 14 novembre au
Le Cirad à la Réunion est impliqué dans des événements destinés à informer le public des résultats de la recherche agronomique et sensibiliser les jeunes à la démarche scientifique ou au développe-ment durable.
17 novembre 2007. L’atelier amenait les jeunes à décou-vrir que la qualité n’est pas qu’une affaire de goût, que des instruments sont néces-saires pour en mesurer les paramètres. Trois types de mesures étaient réalisées : le pH (l’acidité), le brix (le su-cré), la couleur. Puis, les dif-férentes facettes de la qualité étaient illustrées par des su-jets de recherche du Cirad.
En collaboration avec l’Ird et le Cerf, le Cirad a présenté également une exposition sur les collections de ressour-
ces de caféiers (Ird), légumes lontans, vanilliers (Cirad) et cannes à sucre (Cerf), im-plantées à la Réunion.
Plus d’infos sur : http://www.cirad.fr/reunion/actualites/ archives_2007/fete_science
» DÉVELOPPEMENT DURABLE
Gestion intégrée des zones côtières
Le Cirad et l’IRD ont propo-sé, pendant les 3e rencontres réunionnaises du développe-ment durable en février 2007, une animation destinée aux scolaires et au grand public
» VISITE OFFICIELLE
Ministre de l’Agriculture
Michel Barnier, Ministre de l’Agriculture et de la Pêche, a visité le Pôle de protection
des plantes sur le site du Cirad à St Pierre le 22 septem-bre 2007.
Plus d’infos sur : http://www.cirad.fr/reunion/actualites/archives_2007/visite_ ministre_agriculture
sur la Gestion Intégrée des Zo-nes Côtières. Cette animation est aujourd’hui reprise par l’association de vulgarisation « Les Petits Débrouillards ».
Contact : [email protected]
Agriculture raisonnée
A l’occasion de la semaine du développement durable 2007, le Cirad a participé à la matinée du 3 avril, organisée par l’association FARRE Réu-nion et consacrée à l’agricul-ture raisonnée.
Plus d’infos sur : http://www.cirad.fr/reunion/actualites/archives_2007/semaine_ developpement_durable
Evénéments grand public
ACTIVITÉS 2007 les faits marquants . ILE DE LA REUNION
18 ILE DE LA REUNION . ACTIVITÉS 2007 les faits marquants
Des forces en présence pour une reconnaissance internationaleAvec ses 200 agents en 2007, le Cirad à la Réunion a à son actif pas moins de 55 publications et plus de 35 communications à congrès. Une preuve de reconnaissance forte de la communauté scientifique internationale. Une raison de plus, qui justifie la confiance que lui accorde le milieu agricole réunionnais.
Le C
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Voir la liste complète
des publications 2007 sur :
www.cirad.fr/reunion
En 2007
55 articles dans des revues
à comité de lecture répertoriées
dans des bases de données
internationales
En 2007
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163 agents permanents
13 millions d’e de budget
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PROGRAMMATION DE LA RECHERCHE
Au 1er janvier 2007, le Cirad à la Réunion s’est organisé en trois pôles de recherche : KAPPA : Qualité des productions
agricoles et alimentaires tropicales REAGIR : Risque environnemental,
agriculture et gestion intégrée des ressources 3P : Protection des Plantes
Mise en place de 3 pôles de recherche, puis de la programmation 2008-2013
Parallèlement, il a préparé, en étroite concertation avec tous les partenaires locaux, la programma-tion de ses recherches pour la période 2008-2013. C’est le 24 avril 2008, avec la signature de l’accord-cadre, qui lie le Cirad à la Région et l’Etat, que les douze programmes de recher-che ont été officiellement lancés.
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» EN 2007
Répartition des financements en Ke
Répartition des effectifs
Technicienset collaborateurs
115
Cadres
48
Doctorants
Volontaires Civils à l’Aide Technique (VCAT)
16
21
Total : 200
Région3 553
27 %
Europe2 534
19 %
Cirad (Etat)6 651
52 %Etat, département et divers326
Total des ressources du budget : 13 064
2 %
Services d’appui
» ORGANISATION EN AVRIL 2008
Trois pôles et douze programmes de recherche
Direction régionale du Cirad à la RéunionGilles Mandret, Directeur régional
Nadège Nanguet, Assistante de direction
REAGIRHervé Saint Macary
KAPPAEric Cardinale
3PBernard Reynaud
CASP. F. Chabalier
GECOVAS. Quilici
BIORISKO. Pruvost
PILMOH. Saint Macary
REGENDAM.Roux-Cuvelier
GERTX. Augusseau
GENETOMJ. Dintinger
GENERECANL. Costet
3 pôles de recherche
12 programmes de recherche
CIEELP. Lecomte
PIMANP. Cao-Van
QIPAE. Cardinale
CAFEF. Descroix
FinancesJ. Veyssiere
Ressourceshumaines
V. Boyer
Systèmesd’information
H. Brouchoud
CommunicationS. Della Mussia
DocumentationM. Baptiste
QualitéP. Fallavier
ValorisationD. Polti
InfrastructuresS. Lauret
Biorisk : Epidémiosurveillance de bioagresseurs émergents et invasifs des principales filières végétales à la Réunion.
Generecan : Analyse de la variabilité génétique de la résistance de la canne à sucre aux maladies et ravageurs.
Genetom : Lutte génétique contre les maladies émergentes chez la tomate.
Gecova : Gestion écologique des communautés végétales et animales dans les agro-systèmes et les écosystèmes naturels de la Réunion.
Regenda : Valorisation des ressources génétiques végétales pour la diversifi-cation agricole.
Cas : Productivité durable des systèmes canniers et fonctionnement des exploitations.
Pilmo : Pilotage des apports organiques et impacts environnementaux.
Gert : Aide à la gestion concertée des ressources et des territoires en milieu rural.
Piman : Production intégrée de mangues, d’ananas et autres fruits tropicaux.
Café : Recherches expérimentations en appui à la filière caféicole.
Qipa : Gestion intégrée de la qualité des produits animaux.
Cieel : Conduite intégrée des exploitations et des filières d’élevage.
Les 12 programmes de recherche pour 2008-2013
La Direction régionale du Cirad à la Réunion. ©
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ACTIVITÉS 2007 les faits marquants . ILE DE LA REUNION
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Avril
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2007. Organisa-tion du Cirad à la Réunion en trois pôles de recherche
. Thèse : Lutte biologique contre les mouches des fruits
. Coup d’envoi du projet PFI mangue
. Restitution du projet Domino
. Coup d’envoi du projet ENDURE
. Naissance du Parc national de la Réunion
. Projet Run- innovation labellisé Qualitropic
. Sortie du logiciel Ferti-Run
. Journée Prairies
. Mise en place de la station tropicale du LNPV à la Réunion
. Naissance de l’inter-profession Canne
. Commer-cialisation du Bourbon pointu sous la marque Kfé
. Thèse : Maladie des taches noires du manguier
. Congrès canne
. Edition du guide de la fertilisation organique
. Séminaire ARTAS
. Succès contre aleurode du cocotier aux Comores
. Thèse : Causes de l’infertilité en élevage laitier
. Atelier régional qualité
. Décou-verte de neuf nouvelles espèces de bégo-movirus
. HDR : Représen-tation des connais-sances
. Sortie de la glace coronille
. Dernier comité de pilotage du PRPV
. Thèse : Diversité génétique de la vanille
. Colloque Chikungunya
. Sortie de l’Atlas des matières organiques
. Naissance de la coopérative Bourbon pointu
Direction régionale de la Réunion BP 20 97408 St Denis. Messagerie Cedex 9Téléphone : +262 262 52 80 00Télécopie : +262 262 52 80 01E-mail : [email protected]
Les faits marquants 2007 en bref
. DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : Gilles Mandret. RéDACTION : Sophie Della Mussia, avec les chercheurs du Cirad. CRéATION GRAPHIQUE ET MAQUETTE : Delphine Bonnet / Denis Delebecque - NovaTerra. PHOTOS : Cirad, Région Réunion, Drass, Farre Réunion
© Cirad, 2008
Vanilla planifolia
