La roue tourne Il y a trente ans, Maitreya, l'Instructeur mondial, faisait ...

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20 e année • n° 227-228 • juillet-août 2007 La roue tourne par le Maître — CAHIER ANNIVERSAIRE Il y a trente ans, Maitreya, l’Instructeur mondial, faisait son entrée dans le monde moderne Quinze ans après Rio, il est temps d’agir ! par Ahmed Djoghlaf et Yvo de Boer COMPTE RENDU DE LECTURE Palestine : la paix, pas l’apartheid de Jimmy Carter, par McNair Ezzard Déminer la planète interview de Simona Beltrami LA VOIX DU PEUPLE L’opinion publique en faveur du renforcement de l’Onu

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1PARTAGE INTERNATIONAL20e ANNÉE • N° 227-228 • JUILLET-AOÛT 2007

20e année • n° 227-228 • juillet-août 2007

La roue tournepar le Maître —

CAHIER ANNIVERSAIRE

Il y a trente ans, Maitreya,l’Instructeur mondial,faisait son entréedans le monde moderne

Quinze ans après Rio,il est temps d’agir !par Ahmed Djoghlaf et Yvo de Boer

COMPTE RENDU DE LECTURE

Palestine : la paix,pas l’apartheidde Jimmy Carter, par McNair Ezzard

Déminer la planèteinterview de Simona Beltrami

LA VOIX DU PEUPLE

L’opinion publique en faveurdu renforcement de l’Onu

IPARTAGE INTERNATIONALCAHIER SPÉCIAL : 30E ANNIVERSAIRE DE LA PRÉSENCE DE MAITREYA DANS LE MONDE MODERNE

Trentième anniversaire de la présence de Maitreya,l’Instructeur mondial, dans le monde moderne

Le 19 juillet 1977, Maitreya, l’Instructeur mondial, est arrivé dans la communauté asiatique de Londres – son point d’attache dansle monde moderne – et le 22 juillet il a commencé sa mission. Trente ans plus tard, nous célébrons cet événement extraordinaire àtravers les pages suivantes.

Extraits de messages de MaitreyaJe suis l’étranger à la porte. Je suis Celui qui frappe. Je suis Ce-lui qui ne partira pas. Je suis votre Ami. Je suis votre Espoir. Jesuis votre Bouclier. Je suis votre Amour. Je suis Tout en Tous.[Message n° 10, le 8 novembre 1977]

Je suis le Porteur d’Eau. Je suis le Vaisseau de la Vérité. CetteVérité, je vous la révélerai et je vous élèverai jusqu’à votre naturevéritable. Je suis le Fleuve. A travers moi s’écoule le nouveaucourant de la Vie donnée par Dieu et je vous en ferai don. Ainsi,ensemble, traverserons-nous mon jardin, respirerons-nous leparfum de mes fleurs et connaîtrons-nous la joie d’être prochesde Dieu. [Message n° 42, le 12 septembre 1978]

La tendance actuelle est de rejeter ce qui est simple, de s’attacherà ce qui est complexe, érudit et vague ; mais tout ce qui procèdede la vérité, mes amis, se révélera être vraiment simple. Ainsi,je suis un homme simple. Lorsque vous me verrez, vous le saurezet, avec le sourire, vous m’accueillerez en frère. [Message n° 67,le 18 avril 1979]

Ma venue est planifiée ; elle est conforme à la Loi et libère pourvous l’Amour et la Volonté de Dieu. Je suis la manifestation del’Amour et de la Volonté. Je suis le Gardien. Je suis Celui qui estenvoyé pour vous instruire. Je suis le Joueur de flûte. De nombreu-ses fois par le passé, ai-je été parmi vous. De nombreuses fois parle passé, m’avez-vous offert votre amour. Une fois encore, mesamis, manifestez votre allégeance et travaillez avec moi. Je suisle Législateur. J’entends toutes les suppliques. Je viens pour sau-ver. Je viens pour servir. [Message n° 50, le 15 novembre 1978 ]

Ma Loi sera acceptée par les hommes. Mon amour fleurira en leurcœur et, par cette Loi d’Amour, l’humanité connaîtra Dieu. Monenseignement vous montrera la voie menant à Dieu, le simplechemin de la Justice et de l’Amour. Mes Maîtres vous enseignerontles lois et la connaissance d’antan et vous conduiront devantmoi. [...] Je connais le cœur des hommes, et je cherche à le purifier.Je connais les soucis des hommes, et je cherche à les aider. Jeconnais l’angoisse de nombre d’entre eux, et je reviens pour lessauver. Mes frères, mes amis, je suis avec vous et autour de vous.Je suis votre cœur aimant. Je suis votre pensée la plus élevée. Jesuis votre compassion. [Message n° 40, le 8 août 1978]

Je suis le Gardien du Plan de Dieu. Je suis la nouvelle direction.Je suis le Chemin pour tous les hommes. Je détiens les secrets

d’antan. Je dispense la Félicité. Je suscite le désir de Vérité. Jeréalise l’unité de tous les hommes. Je viens réaliser ma vérité àtravers les hommes. Je suis le Sauveur de jadis. Je suis l’Instruc-teur du renouveau. Je suis le Guide des temps futurs. Je suis laLoi incarnée. Je suis la Vérité elle-même. Je suis votre Ami et Frère.Je suis votre Soi. Prenez en vous Ce que je suis et manifestez-ledans le monde. Prenez en vous le don que je dispense et créez lacité de la Lumière. Manifestez autour de vous ce que j’exprime etdevenez semblables à des dieux. [Message n° 70, le 17 mai 1979]

Je suis le messager de la Vérité de Dieu. Je suis Celui qui a atteintla perfection. Je suis la Voie de la Lumière. J’aplanis le cheminpour tous les hommes. Je détermine la Vérité de Dieu. Je brandisle glaive. J’incarne le Plan de Dieu. Je suis l’expression del’Amour. Je suis l’exécuteur de la Volonté. Je suis le révélateurde la Vérité. Prenez Ce que je suis dans votre cœur et révélez leDieu que vous êtes. Je placerai devant vos yeux le Dessein de Dieu.Je conduirai devant le trône de Dieu tous ceux qui sont prêts. Jem’agenouillerai avec vous à Ses Pieds divins et, ensemble, noussaluerons Sa Grâce. [...] Je viens devant vous, simplement, commeun homme. Je viens en Frère et en Ami. Je vous ramènerai à votreSource. Je suis parmi vous jusqu’à la fin de cette ère. Mon amourvous entoure toujours. Mon cœur bat au rythme du vôtre. Mamain vous guidera et vous protégera. Mon amour n’a pas de li-mite. Reconnaissez-moi comme votre ami et votre conseiller.[Message n° 90, le 6 décembre 1979]

Je suis parmi vous sous de nombreuses formes. Je me présente aumonde sous de multiples facettes. Je galvanise toutes les formesafin qu’elles changent. Je stimule toutes les âmes pour qu’ellesgrandissent. [...] Je vous prends par la main pour vous conduireà la Source. Je vivrai parmi vous. Mon enseignement se propage.Le jour nouveau nous fait signe. Le réel prend racine. Le tempsde Dieu est arrivé. Ma voie appelle tous les hommes. Mon travailne sera pas vain. Ma justice sera faite. Mon armée triomphera. Parun pur amour, l’homme arrivera au bout de sa tâche. Par de gran-des actions, l’homme vaincra. A pas de géant, l’homme progres-sera vers le futur. Par mon aide, tout sera accompli. Mon nom estUnité. Mon Amour demeure. Ma Loi crée. Mon enseignementfera se tourner tous les hommes vers Dieu. Mes Maîtres se tien-nent prêts. Le Jour est proche. Les prophéties des temps ancienssont en train de s’accomplir. Les forces des ténèbres tremblent.La Loi sera respectée. Le nom de Dieu est Amour. Je suis sonMessager. [Message n° 100, le 19 mars 1980] ·

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II

Juin 1984Nombreux sont ceux qui attendent le re-tour du Christ dans l’appréhension etdans la crainte. Ils pressentent que sonapparition provoquera de grands chan-gements dans tous les domaines de lavie. Ils n’ignorent pas que ses valeurs nepourront que transformer leur façon depenser et de vivre, et pâlissent face àune telle perspective. En outre les Egli-ses ont donné du Christ une image simystique à travers les siècles, que beau-coup craignent son jugement et sonpouvoir omnipotent. Ils l’attendentcomme un Dieu venu pour punir lesméchants et récompenser les fidèles.

Il est profondément regrettablequ’une vision aussi déformée du Christait ainsi pénétré la conscience humaine.Un tel être n’existe pas. Pour comprendrela véritable nature du Christ, il est néces-saire de le considérer comme un fils deDieu parmi tant d’autres dotés chacund’un potentiel pleinement divin, et nedifférant de ses frères que par le degréqu’il a atteint dans la manifestation decette divinité.

Que le Christ ait manifesté cettedivinité dans sa plénitude est ce qui faitsa gloire, et nous pouvons nous inclinerdevant un tel accomplissement. Qu’un telaccomplissement soit rare est égalementune vérité indiscutable. Mais pour leshommes, le prodige est que le Christ aitété l’un d’entre eux. Il n’est rien, parmi

les épreuves et les souffrances des hom-mes, qu’il ne connaisse. Comme tous leshommes, il a parcouru le sentier pas à pas.Il n’est rien, dans l’éventail complet del’expé-rience humaine, qu’il n’ait partagé.Ainsi est-il vraiment le Fils de l’Homme.

Il ne fait guère de doute que s’il devaitapparaître parmi nous sans être annoncé,peu le reconnaîtraient. Il est si différent del’image que l’on se fait de lui habituelle-ment, qu’il passerait inaperçu dans la foule.Il en est ainsi aujourd’hui, alors qu’il setrouve parmi ses frères, n’attendant quel’invitation des hommes pour commencersa mission. Nombre de ceux qui le voientquotidiennement ne le reconnaissent pas.D’autres le reconnaissent, mais ont peur deparler. D’autres encore attendent et prient,dans l’espoir qu’il est bien celui qu’ilsn’osent espérer. Ce n’est qu’une fois qu’ilaura fait sa déclaration devant le mondequ’il sera reconnu aux yeux des hommes etdans leur cœur.

Tandis que nous attendons ce jour sanspareil, tentons de clarifier dans notre espritles raisons de son retour et de comprendrela nature de la tâche qu’il s’est lui-mêmeimposée. C’est pour établir parmi nous laréalité de Dieu, qu’il est venu ; pourrestaurer les Mystères divins, qu’il est ici ;pour apprendre aux hommes commentaimer, et aimer encore, qu’il est parmi nous.C’est pour établir la fraternité humaine,qu’il foule de nouveau le sol de notreTerre ; pour tenir ses engagements envers

Dieu et envers les hommes qu’il acceptece fardeau ; pour inaugurer le nouvel âgequ’il est revenu. C’est pour confirmer lesinestimables acquis du passé, inspirer lesmerveilles du futur, glorifier Dieu et leshommes, qu’il est descendu de sa mon-tagne.

Considérons ses priorités : instaura-tion de la paix ; inauguration du systèmede partage ; élimination de la culpabilitéet de la peur ; purification du cœur et del’esprit des hommes ; éducation del’humanité selon les lois de la vie et del’amour ; introduction aux Mystères ;embellissement de nos villes ; suppres-sion des obstacles aux voyages et auxéchanges entre les peuples ; créationd’un fonds commun de connaissancesaccessible à tous.

Que pareille tâche ne soit pas aisée,même pour le Fils de l’Homme, estl’évidence même. Les habitudes ancien-nes de division et de séparation ont deprofondes racines, la peur et la super-stition tiennent des millions d’êtres sousleur emprise. Mais jamais auparavant,dans l’histoire du monde n’est venu unInstructeur aussi bien équipé pour satâche. Maitreya vient faire la guerre àl’ignorance et à la peur, à la division età la pauvreté. Ses armes sont la compré-hension spirituelle, la connaissance etl’amour. Son armure resplendissante estla Vérité elle-même.[Un Maître parle, Partage publication]

Le Fils de l’Hommepar le Maître – , par l’entremise de Benjamin Creme

Maitreya, tel qu’il est apparudevant 6 000 personnes

lors d’une réunion de prière,le samedi 11 juin 1988

à Nairobi, (Kenya).Il s’exprima en swahili

durant 15 mn, puis disparut.Des dizaines de cas deguérisons miraculeuses

ont été rapportées.

Ce cahier anniversaire, que les abonnés de larevue Partage international auront trouvéinséré dans leur numéro de juillet/août 2007,est destiné à être diffusé gratuitement.Partage international, ISSN 0922-6354. BP242, 42014 Saint-Etienne cedex 2, France.partageinternational.org

IIIPARTAGE INTERNATIONALCAHIER SPÉCIAL : 30E ANNIVERSAIRE DE LA PRÉSENCE DE MAITREYA DANS LE MONDE MODERNE

L’émergence de Maitreya – en brefVoici une brève chronologie de certainesétapes de l’émergence de Maitreya rela-tée dans la revue Partage international.

– 8 juillet 1977 : Maitreya quitte sa re-traite située à 6 000 m dans l’Himalaya. Ilpasse quelques jours dans les plaines duPakistan pour acclimater son corps. Ilquitte Karachi en avion pour se rendre àLondres.– 19 juillet 1977 : Maitreya arrive à Lon-dres. Il s’installe dans le quartier de BrickLane, à l’est de Londres. Plus tard, il tra-vaille comme portier de nuit dans un hôpi-tal londonien.– 6 septembre 1977 : Le premier messagepublic de Maitreya est donné par l’entre-mise de Benjamin Creme (par télépathiementale) au cours d’une conférence publi-que à la Friends House, à Londres. Au to-tal, 140 messages seront communiquéslors de conférences de Benjamin Creme àLondres, le dernier datant du 27 mai 1982.[Voir Messages de Maitreya, le Christ,Partage publication]– Novembre 1977 : Maitreya contacte lechancelier Willy Brandt et lui demandede mettre en place la Commission Brandt.– 1978 : Un reportage pour la télévisionest réalisé sur la communauté asiatique deLondres. Maitreya y fait une courte appa-rition. Le film n’est jamaisdiffusé.

Le 14 mai 1982, B. Creme annonce lors d’une conférence de presse que Maitreya est à Londres.

– Janvier 1979 : Maitreya donne sa pre-mière conférence publique en tant quemembre de la communauté asiatique.– 16 février 1980 : Cinquième conférence

publique de Maitreya, devant 1 000 per-sonnes.– 19 avril 1980 : Sixième conférence pu-blique devant 800 personnes. La presselocale manifeste son intérêt.– 7 février 1981 : Maitreya est interviewé(incognito) pour la première fois pour unechaîne de radio asiatique.– 19 juillet 1981 : La télévision montrele visage de Maitreya (incognito). Le ryth-me de ses conférences passe à une parquinzaine.– 21 octobre 1981 : Maitreya participe (in-cognito) à une émission de radio pour lacommunauté asiatique.– 7 novembre 1981 : Les conférences pu-bliques de Maitreya ont désormais lieuune fois par semaine.– Avril 1982 : Benjamin Creme organiseune campagne de publicité mondiale : desjournaux annoncent en pleine page la pré-sence du Christ.– 14 mai 1982 : Dans une conférence depresse à Los Angeles, Benjamin Creme an-nonce que Maitreya vit à Londres. Plus dequatre-vingt-dix journalistes, de ABC,CNN, CBS, NBC, BBC, du Times, du NewYork Times et de tous les grands journaux

Avril 1982 :Une campagne de publicité

à l’échelle mondiale,avec des annonces

pleine pagedans les quotidiens

de divers pays,informe de la présence

du Christ.

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IV

américains y assistent. L’événement a faitl’objet d’une liaison satellite lors dujournal télévisé de la BBC britanniqueNationwide. Benjamin Creme annonceque Maitreya se présentera ouvertements’il y est invité par les médias. Si un seulgrand média assignait à un journaliste latâche de rechercher Maitreya – dans unerecherche symbolique – il se manifeste-rait. Personne ne pourrait trouver Mai-treya sans l’aide de ce dernier. La tâchedevrait être confiée à un journaliste de re-nom, bénéficiant d’un statut profession-nel suffisant pour être cru par ses con-frères. Malheureusement aucun journa-liste ne fut désigné.– 1982-1985 : Plusieurs journalistesindépendants essaient de « trouver »Maitreya.– 31 juillet 1985 : Vingt-deux journalistesreprésentant des médias d’Orient et d’Oc-cident se réunissent à Brick Lane, espé-rant contacter Maitreya. Cet événementsymbolique permet à Maitreya d’entamerune phase plus ouverte de son émer-gence.– Janvier 1986 : Maitreya est interviewéet filmé par la BBC pendant plusieursmois. La BBC promet d’effectuer une dé-claration de presse concernant Maitreya,mais retire sa promesse par la suite.– Février 1987 : Maitreya commence àrencontrer des journalistes, des dignitai-res, des hommes politiques, des diploma-tes, etc.– 26 février 1987 : Maitreya est interviewépar CNN. L’émission n’est jamais diffusée.– 1987 : Maitreya établit son ashram enInde et déplace sa base londonienne dansun autre quartier.– Août 1987 : Benjamin Creme annonce :« Dans les trois ou quatre mois à venir,Maitreya travaillera de façon intensiveafin qu’une amélioration décisive puissese produire dans les relations interna-tionales. » En décembre, les présidentsR. Reagan et M. Gorbatchev signent letraité Salt-1 de réduction des armes nu-cléaires.– 1988 : Maitreya apparaît en personne eten rêve à des leaders mondiaux et à descitoyens ordinaires.– Avril 1988 : Maitreya commence, parl’intermédiaire d’un proche collaborateur,à communiquer les grandes lignes de sesenseignements. Il donne des prévisionset des commentaires sur les événementsmondiaux, publiés dans Partage interna-tional et diffusés dans le monde entier

sous forme de communiqués de presse.[Voir Les Lois de la Vie, Enseignementsde Maitreya.]– 11 juin 1988 : Maitreya apparaît miracu-leusement devant 6 000 personnes à l’oc-casion d’une réunion de guérison à Nai-robi, au Kenya. Des photographies et desrécits de l’événement sont diffusés parCNN et d’autres médias internationaux(comme The Guardian, The Sun, BBCRadio 4).– 1988 : Maitreya commence à manifesterdes « croix de lumière ». Le phénomène estobservé pour la première fois à Los An-geles (Etats-Unis) mais il se répand dansle monde entier.– 21-22 avril 1990 : Rencontre historiqueà Londres à laquelle assistent plus de 200dignitaires (membres de la royauté, ambas-sadeurs, diplomates, scientifiques, hom-mes politiques, représentants religieux) et40 journalistes, invités pour un wee-kendprésidé par Maitreya. Le défunt présidentde l’autorité palestinienne Yasser Arafatet le roi Hussein de Jordanie étaient pré-sents. A l’occasion de cette rencontreMaitreya demanda au roi de Jordanie s’ilaccepterait de renoncer à la souverainetésur la Cisjordanie pour donner une patrieau peuple palestinien.– 1990 : Un documentaire dans lequelMaitreya parle de ses plans et de ses en-seignements est réalisé. Il est accepté parles grandes chaînes de télévision améri-caines mais jamais diffusé.– 1990 : Les premiers témoignages concer-nant l’apparition de Maitreya sous les

Image du Christ matérialisée sur la photographie d’un écran de télévision éteint.

traits d’un « autostoppeur » sont signalésen Nouvelle-Zélande.– Septembre 1991 : Maitreya commence àapparaître lors de vastes rassemblementsreligieux à travers le monde. Il crée dans levoisinage des sources aux propriétés cura-tives. Les premières sources sont bientôtdécouvertes à Tlacote (Mexique), à Nor-denau (Allemagne) et à Nadana (Inde). Denombreuses guérisons sont attribuées àl’eau de ces sources.– Juin 1994 : Maitreya accepte une invi-tation pour une première émission de télé-vision en direct sur une grande chaîneaméricaine. Maitreya doit encore en fixerla date.– 21 septembre 1995 : Maitreya accomplitun miracle. Des statues de divinités hin-doues « boivent » du lait. Pendant quatrejours dans le monde entier on offre à desstatues de pierre et de métal du lait qui« disparaît ».– 8 novembre 1995 : Première apparitiond’une croix de lumière manifestée parMaitreya à Knoxville.– De 1995 à nos jours : Les signes deMaitreya sont de plus en plus nombreux,anticipant sa première apparition en di-rect à la télévision. [Voir : Ceux qui cher-chent des signes les trouveront, p IX]– Août 2001 : Maitreya fait apparaîtrel’« empreinte de sa main » sur le miroird’une salle de bains à Barcelone (Espa-gne). De nombreuses guérisons sont si-gnalées par des personnes ayant demandéde l’aide à Maitreya en regardant cettephotographie. ·

VPARTAGE INTERNATIONALCAHIER SPÉCIAL : 30E ANNIVERSAIRE DE LA PRÉSENCE DE MAITREYA DANS LE MONDE MODERNE

Les prévisions de Maitreya

« En Afrique du Sudla confrontation céderala place au consensus…les leaders noirs etles leaders blancsnégocieront. »[Maitreya, juin 1988]

Dans son introduction à l’ouvrage LesLois de la Vie, Benjamin Creme écrit :« De septembre 1977 à mai 1982, Mai-treya a transmis par mon entremise centquarante communications (publiées parla suite sous le titre Messages de Mai-treya le Christ). Ainsi a-t-il révélé desfragments de ses enseignements, et ex-primé ses préoccupations et ses espéran-ces d’une vie meilleure pour tous, grâceau partage des ressources devant con-duire à l’instauration de la justice et dela paix dans le monde.

Dans une phase ultérieure, entre 1988et 1993, Maitreya prodigua d’autres en-seignements. Profonds, mais simples, cesenseignements spirituels concernent toutun chacun et pas seulement ceux qui ap-partiennent à une tradition religieuse, etils caractériseront son approche de l’hu-manité dans les siècles à venir. Maitreyales donna à l’un de ses proches, dans lacommunauté asiatique de Londres, et ce-lui-ci les communiqua à deux journalis-tes indépendants, Patricia Pichon et Bri-an James, qui me les transmirent de ma-nière régulière pour qu’ils soient publiésdans la revue mensuelle Partage interna-tional dont je suis rédacteur en chef. Ils’agit souvent de prédictions relatantdes événements futurs, qui furent trans-mises aux médias mondiaux dans une sé-rie de communiqués de presse.

Maitreya a ainsi communiqué au

monde un ensemble extraordinaire d’en-seignements et d’analyses des problèmesmondiaux – politiques, économiques, so-ciaux et écologiques.

Dans le domaine politique, il a faitde nombreuses prédictions d’une exacti-tude surprenante, notamment : la fin dela Guerre froide, la chute de l’Union so-viétique, la libération de Nelson Man-dela et la fin de l’apartheid en Afriquedu Sud, ainsi que la chute de MikhaïlGorbatchev et de Margaret Thatcher. »

Voici quelques-unes de ces prévisionset la date à laquelle elles furent données :– « Les Palestiniens auront leur proprepatrie. » [juin 1988]– « En Afrique du Sud la confrontationcédera la place au consensus… les lea-ders noirs et les leaders blancs négocie-ront. » [juin 1988]– « Nelson Mandela sera libéré. » [sep-tenbre 1988]– « Mikhaïl Gorbatchev sera remplacé. »[octobre 1988]– « Un krack boursier mondial commen-cera au Japon. » [juin 1989]– « Le Liban retrouvera la paix. » [juin1989]– « Un démocrate deviendra le prochainprésident des Etats-Unis. » [janvier 1991]– « Les Nations unies sont la semence duparlement mondial. Le secrétaire généralsera remplacé. Du sang jeune entrera. »[juillet 1991]

– « Margaret Thatcher quittera sonposte. » [septembre 1988]– « Dans les rues de Londres les gens ma-nifesteront en grand nombre contre lapoll tax. » [juillet 1989]

B. Creme explique : « Maitreya com-prend les lois de cause et d’effet sansdoute mieux que quiconque sur cette pla-nète, ce qui lui permet de prévoir les effetsdes causes que nous avons nous-mêmesengendrées.

A travers ces prévisions, il éclaire lefonctionnement de ces lois, en faisant lelien entre des événements violents, telsque la première guerre du Golfe, et lescatastrophes naturelles qui s’ensuiventet peuvent toucher des personnes non di-rectement impliquées, mais qui doiventnéanmoins subir les conséquences desperturbations de la planète. »

Les forces du marchéEn 1989, Maitreya a lancé cet avertisse-ment : « Le nombre des guerres et des con-flits armés à travers le monde a diminuéau cours des deux ou trois dernières an-nées. Les superpuissances ont en effetrenoncé à leur politique de fournitured’armes visant à servir leurs propres inté-rêts à l’étranger. L’énergie qui entraînaitles soldats sur les champs de bataille etremplissait l’espace aérien d’avions mili-taires a été retirée. Mais cette énergie nepeut tout simplement disparaître. Il luifaut s’évacuer quelque part. Elle a toutd’abord erré de par le monde, puis a sou-dain trouvé un nouveau terrain d’ex-pression dans le phénomène du mercan-tilisme, engendré par les forces du mar-ché.

Le nouveau credo des superpuissan-ces est devenu l’économie, qui est l’âmedu mercantilisme et ceci représente unemenace nouvelle et sérieuse pour lemonde, une menace qui pourrait mêmemettre en péril l’existence humaine.

La cupidité est le trait dominant dumercantilisme et elle affectera toutes lesnations. L’énergie négative, qui s’est reti-rée des champs de bataille, est une forceaveugle et sans discernement, suscep-tible d’engendrer un monde très hostile.Bien que les hommes politiques considè-rent que la marchandisation est l’avenirde l’humanité, ils ne sont pas en mesurede contrôler cette énergie. »

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VI

On commence à entendre la voix du peuple.

Le krack boursierEn octobre 1988, Maitreya a déclaré ceci :« Le krach boursier est une conséquencedu mercantilisme qui consiste à faire del’argent tandis qu’une partie de l’huma-nité meurt de faim. A partir du momentoù vous êtes instruit dans « l’art de l’égo-ïsme », vous cessez de suivre votre des-tinée, qui est d’être conscient de vous-même. »

« Après ce krach boursier, le premierdevoir des gouvernements sera de nour-rir la population avec une nourritureadaptée. Leur second devoir sera de luigarantir un logement adéquat. La santéet l’éducation seront les priorités suivan-tes. Des investissements allant dans lemême sens, dans d’autres parties dumonde, viendront ensuite. Le budgetconsacré à la défense arrivera en der-nier. En bref, le krach boursier condui-ra à une réorganisation des priorités. »

La politiqueMaireya dit : « L’idée que les hommes po-litiques sont « les maîtres de l’univers »touche à sa fin. Les hommes politiquesréalisent maintenant que le bonheur et lasécurité de la société passent par le res-pect de la volonté du peuple. [...] Trahirla volonté du peuple enclenche un dan-gereux processus. Lorsque vous trahis-sez, un mouvement de retrait s’opère envous. Le Soi se retire du mental, de l’espritet du corps. Ce retrait est extrêmementdestructeur, il conduit à un état de grandetension nerveuse et, dans des cas extrê-mes, au suicide ou au meurtre. Croire demanière dogmatique aux forces du mar-ché, par exemple, c’est croire en des forcesde destruction qui ressemblent à un ser-pent aveugle qu’on aurait laissé s’échap-per. Les forces du marché divisent : ellesrendront certains heureux, d’autres mal-heureux. Une telle situation engendre lacontradiction et le chaos. »

Maitreya a inspiré de nombreuses ten-tatives pour faire avancer le processus depaix au Moyen-Orient, appelant le dé-funt roi de Jordanie à renoncer à sa souve-raineté sur la Cisjordanie et inspirant àYasser Arafat l’acceptation de la réalitéde l’Etat d’Israël.

Sa main peut être reconnue dans bonnombre des efforts faits autour du globepour parvenir à la réconciliation et créerla confiance. Il n’existe aucun aspect dela vie qui ne soit supervisé et rehaussépar ses efforts.

Il est apparu à des dignitaires, des lea-ders politiques, des membres de famillesroyales, des journalistes, des fidèles desdifférentes religions et à des gens « ordinai-res », et il les a convaincus de sa natureexceptionnelle. Il avait prévenu les autori-tés américaines avant le 11 septembre 2001de la possibilité d’un attentat et les avaitconseillés sur la manière de réagir aprèsl’événement – conseils qui ont été ignorés.

L’Instructeur mondial et ses disciples,les Maîtres de Sagesse, ne cessent de ser-vir, de protéger et d’inspirer l’humanité ;chaque jour ils apportent leur secours,guérissent, conseillent, réconfortent, sou-tiennent, encouragent des personnes surtoute la planète.

Le changement le plus profond préditpar Maitreya est peut-être que nous, l’hu-manité, découvrirons, dans l’ère qui vient,notre véritable nature en tant qu’êtres di-vins, « étincelles de Dieu » et que, en sui-vant ses sages conseils et son inspiration,nous créerons une nouvelle civilisationqui reflètera la réalité nouvelle.

La voix du peupleMaitreya dit : « On commence à entendrela voix du peuple. Celui-ci commence àréaliser que les hommes politiques l’onttrompé. Les jeunes, ne croient ni en lapolitique, ni en la religion, ni en la phi-losophie. Ils veulent simplement s’enten-dre entre eux et assurer leur propre desti-née. »

L’environnementLes prévisions de Maitreya soulignentégalement la prise de conscience grandis-sante de la nécessité de sauver notreplanète, affirmant que cela deviendra la« question primordiale » après la sauve-garde des millions de personnes affaméeset démunies.

Maitreya explique : « Les gens se sen-tent aujourd’hui concernés par l’environ-nement. Observez comment cette prise deconscience se développe à travers lemonde. Pour ceux qui veulent avoir le sen-timent de ne faire qu’un avec le Tout-Puis-sant, l’environnement est le miroir quipermet au Soi de réaliser qu’il participede toute la création. L’éveil de la cons-cience nous amène à observer la naturequi nous entoure. Un environnementpropre et bien entretenu nous rapprochede Dieu. Il y a seulement quelques années,aucun homme politique n’aurait pris laquestion de l’environnement au sérieux.Maintenant, tous se sentent concerné. »

Les enseignements ésotériquesBenjamin Creme écrit : « La stature uni-que de Maitreya, son expérience millé-naire sur le sentier de l’évolution, luipermettent de présenter, dans les termesles plus simples, ses enseignements spiri-tuels d’une grande profondeur, débar-rassés de tout « fatras » doctrinal etdogme théologique. Il n’impose rien,chacun est laissé libre d’être lui-mêmeet encouragé à l’être.

Maitreya enseigne avant tout l’art dela réalisation du Soi. Trois pratiques,simples, mais exigeant cependant unecertaine discipline, sont au cœur de sonenseignement sur la réalisation du Soi :l’honnêteté mentale, la sincérité d’es-prit et le détachement. »

Selon Maitreya : « Le Soi entre etsort à volonté du mental, de l’esprit etdu corps et fait l’expérience des beautésde la nature, beautés qui jusqu’à présentétaient expérimentées seulement par lesyogis, les saints et les gurus. Tradition-nellement les gens pensent que c’estseulement à travers les livres sacrés duCoran, de la Bible et de la BhagavadGita et en vivant une vie exceptionnelleque l’on peut prétendre à de telles expé-riences. Ce n’est plus le cas.

Lorsque le Soi apprend à se mouvoirà travers le mental, l’esprit et le corps cesmagnifiques expériences peuvent deve-nir quotidiennes. » ·

VIIPARTAGE INTERNATIONALCAHIER SPÉCIAL : 30E ANNIVERSAIRE DE LA PRÉSENCE DE MAITREYA DANS LE MONDE MODERNE

Les priorités de MaitreyaQuand Maitreya apparaîtra, il abordera lesprincipaux problèmes qu’affronte l’huma-nité : la faim et la misère – l’extrême pau-vreté de millions d’hommes, condamnés àl’enfer de leur vivant ; les nombreusesguerres qui font rage dans le monde, con-nues ou ignorées ; la grande armée des ré-fugiés, refoulés et rejetés ; les prisonniersde conscience, réduits au silence et vouésà la souffrance. Il soulignera l’importance,pour l’homme, de mieux assumer ses res-ponsabilités envers la planète et sa santé :création d’une économie juste, viable dansla durée ; gestion des ressources prenanten compte les générations à venir ; purifi-cation de l’environnement. Face à tous cesproblèmes, Maitreya proposera ses solu-tions. Il fera appel à tous pour se joindre àl’armée de ceux qui l’aideront. Ce n’est pasune mince tâche que la sienne, mais il setient prêt à combattre le mal existant – età l’emporter. [Le Maître de B. Creme, UnMaître parle]

Le partageMon enseignement, si simple soit-il, vousmontrera la nécessité de partager, de créerun fonds commun de ressources où tousles hommes pourront puiser, de substituerla coopération et la confiance à la cupi-dité, de manifester la divinité intérieure del’homme. [Maitreya, message n° 64]

Son message se résume en quelques mots :« Partagez et sauvez le monde. » Ainsipourrons-nous mettre fin à la menace dela guerre, de l’oppression et de la faim. Sonconseil : « Faites que votre action soit àla mesure des besoins de votre frère, etrésolvez les problèmes du monde. Il n’ya pas d’autre chemin. » Maitreya est cer-tain que nous accepterons son messageet que nous sommes au seuil d’une ère depaix et de bonne volonté. [B. Creme, En-seignements de la Sagesse éternelle]

La première étape consiste à saisir le senset la nécessité du partage, qui est la clé quipermettra de résoudre tous les problèmeshumains. Soutenu par la toute-puissanteVolonté divine, le partage est la manifesta-tion de l’Amour et de la Volonté de Dieu.Maitreya a déclaré : « Lorsque vous par-tagez, vous reconnaissez Dieu en votrefrère. » En vérité, il en est ainsi. Ne paspartager, c’est nier Dieu, qui est immanent

en chaque être. Ne pas partager, c’est êtreen permanence séparé de Dieu et de sesfrères. Seul le partage confère aux hommesleur véritable dignité humaine. [Le Maîtrede B. Creme, Un Maître parle]

Progressivement on verra apparaître unehumanité nouvelle qui manifestera de plusen plus son potentiel divin. Dans un premierstade, la redistribution sera le mot d’ordre,chaque nation mettant à la disposition d’unfonds commun tout excédent éventuel deressources. Ainsi, grâce à une forme so-phistiquée de troc, la production mondialesera partagée, jusqu’au jour où la divinitéintérieure de l’homme suscitera en lui ledésir d’une organisation plus simple de savie économique.

Au cours de l’étape suivante, l’huma-nité sera libérée de la servitude du travailinutile. Des machines remplaceront l’hom-me dans la fabrication des produits ma-nufacturés. Tous les objets nécessaires ànotre vie quotidienne seront un jour créésde cette façon. Cela conduira à une auto-suffisance inimaginable, tant sont grandesles différences dans le développement etles ressources des différentes nations. Cesmachines libéreront l’homme, lui permet-tant d’explorer sa propre nature intérieureet de progresser vers la divinité. Par lasuite, les machines seront créées par unacte de volonté.

Par le pouvoir de son mental illuminé,l’homme rassemblera un agrégat de forcesà partir duquel il créera les appareils né-cessaires à la satisfaction de tous ses be-soins. Puis ce sont les ressources et lesfruits de l’esprit qui seront partagés. Unecréativité jamais vue auparavant transfor-mera la vie des hommes qui boiront tous àla source de cette vie et de cette beauté.

Ainsi les hommes manifesteront-ils leurdivinité. [Le Maître de B. Creme, Un Maî-tre parle]

Comment pouvez-vous vous satisfaire devotre manière de vivre actuelle, quand desmillions d’êtres ont faim et meurent dans lamisère, quand les riches font étalage de leurfortune devant les pauvres, quand chaquehomme est un ennemi pour son voisin,quand nul ne fait confiance à son frère ?Combien de temps devrez-vous vivre ain-si, mes amis ? [Maitreya, message n° 81]

L’environnementNous commençons à réaliser commentnous nous comportons vis-à-vis de notreenvironnement, à comprendre que nousdétruisons la planète en tant que corpsd’expression d’un grand Etre cosmique,corps qui vit, respire et évolue. Nous com-mençons à prendre conscience que nousne pouvons continuer à agir n’importecomment, à dépouiller la planète, à pol-luer l’air, les rivières et les océans. Nousle savons. Des groupes concernés, deplus en plus nombreux, ont attiré l’atten-tion des gouvernements sur cette ques-tion. [B. Creme, L’art de la coopération]

Le droit de tous aux nécessités fondamen-tales de la vie, nourriture, logement, santéet éducation, devra déterminer les prioritésdes gouvernements. La protection de l’en-vironnement – avec tout ce que cela impli-que – doit devenir une obligation sacréequi permettra aux hommes, avec le temps,de rétablir la santé de cette planète. Ainsidoit-il en être si les hommes veulent pren-dre possession de leur héritage et retrou-ver le chemin qui mène à Dieu. [Le Maîtrede B. Creme, Un Maître parle]

La protectionde l’environnement

doit devenirune obligation sacrée

qui permettraaux hommes,

de rétablir la santéde cette planète.

PARTAGE INTERNATIONALCAHIER SPÉCIAL : 30E ANNIVERSAIRE DE LA PRÉSENCE DE MAITREYA DANS LE MONDE MODERNE

VIII

Il reste peu de temps pour reconstruirenotre monde selon des lignes directricesmieux adaptées au rôle et au but véritablede l’homme. Ma tâche consiste à vousmontrer la voie, à exposer seulement lespossibilités, car c’est par l’homme lui-même que doit être forgé le monde nou-veau. Je vous montrerai que la voie, pourl’homme, est celle de la fraternité, d’uneétroite coopération, de la confiance et duservice mutuels. Ceci est l’unique voie.Toute autre a échoué. A moins qu’il nepuisse suivre cette voie, l’homme sur cetteTerre cessera d’exister. Je ne profère pasde menace, mais j’énonce simplement laVérité. Il ne reste que peu de temps pourrestaurer l’équilibre de la nature et dumonde. Que votre première tâche soit depermettre à tous les hommes d’accéder auxressources nécessaires pour vivre dans ladignité humaine, en tant que fils de Dieu,tous frères. Faites confiance à tous leshommes, et remettez les ressources dumonde aux nations du monde. [Maitreya,message n° 12]

La voix du peupleUne douce atmosphère d’espoir s’inscri-ra dans les affaires des hommes, un nou-vel appel à la justice s’élèvera de toutesparts et, au sein de cette clameur, vousme trouverez. Je soutiendrai tous ceuxqui appellent à la paix, à la justice et àl’amour fraternel. J’appellerai à mes cô-tés tous ceux qui aiment leurs frères. Detous les partis et de toutes les nations,ils viendront, se rassemblant autour demoi. J’emplirai leur cœur d’espoir etd’amour et, en nombre croissant, ils con-querront le monde. Ce processus a débu-té. On peut déjà entendre la voix des peu-ples. De plus en plus fort, ils réclamentla justice, la paix. Un espoir renouvelés’empare de l’humanité et cela me réjouitle cœur. [Maitreya, message n° 131]

Pratiquement sans exception, les nationsdu monde font l’expérience d’un phéno-mène nouveau : l’émergence de masses quiexpriment clairement leur opinion. Fini letemps de la soumission silencieuse à desrègles autocratiques. Désormais, les peu-ples de la Terre sont en marche, manifes-tant leur volonté et exigeant leurs droitsdémocratiques... Enfin, partout dans lemonde, les hommes comprennent le sensde leur existence et perçoivent la néces-sité de la justice et de la participation.[Le Maître de B. Creme, Un Maître parle]

Un monde nouveau est en train de pren-dre forme, qui nécessite la participationde tous : chacun a son rôle à jouer, et nulne doit se sentir trop jeune ou trop âgépour formuler ses aspirations à voix hau-te. Bientôt, c’est Maitreya lui-même quifocalisera cette revendication d’un nou-veau mode de vie, mettant tout le poids desa vision et de son expérience au servicedes hommes qui demandent justice etpaix. [Un Maître parle]

La coopérationL’ère de la compétition touche à sa fin.Avec sa disparition, la violence et la guerre,la faim dans un monde d’abondance, lacupidité et la séparation s’effaceront desmémoires. A la place de ces fléaux émer-gera la coopération, bénédiction qui garan-tira aux hommes leur divinité essentielle.[Le Maître de B. Creme, Un Maître parle]

Lorsque je me ferai connaître, j’exprimerail’espoir de toute l’humanité pour une vienouvelle, un nouveau départ, son empres-sement à changer de direction, à voir seconstruire un monde nouveau dans lequelles hommes pourront vivre en paix, libérésde la peur, libres de créer en puisant à lasource même de la joie en leur cœur, libresd’être eux-mêmes, en toute honnêteté.[Maitreya, message n° 8]

La justiceSans partage, il n’existera jamais de justicedans le monde. Sans justice, il n’y aurajamais de paix. Sans la paix, le monde ces-sera d’exister, parce que nous possédonsactuellement les moyens de détruire laplanète et toute vie qui s’y trouve.

Les nations doivent comprendre quel’humanité est une, et que par conséquentla nourriture, les matières premières, l’éner-gie, la technologie scientifique et l’éduca-tion appartiennent à tous et doivent êtrepartagées. Elles ne sont pas le monopoledu monde développé et si nous conti-nuons à considérer qu’elles le sont, nousdétruirons cette civilisation qui est baséesur l’acceptation aveugle des forces demarché. L’avidité est créée par le mentalhumain. Seule la prise de conscience men-tale de son effet destructeur sur tous lespays pourra y mettre un terme. Heureuse-ment, Maitreya s’attend à une réponsepositive de l’humanité à ses conseils et àses suggestions. Il est certain qu’il n’yaura pas de troisième guerre mondiale, queles désastres qui se produisent actuelle-

ment dans le monde n’aboutiront pas à uncataclysme mondial. Au contraire, nousnous tenons sur le seuil d’une ère de paixet de bonne volonté. [B. Creme, La Réap-parition du Christ]

L’avenirLa civilisation du futur manifestera desqualités dont nous ne pouvons même pascommencer à parler. Nous n’avons pas demots pour exprimer les qualités de cettecivilisation. Ni pour exprimer les senti-ments, les relations qui existeront entretous les hommes, lorsque ceux-ci se consi-déreront et se sentiront frères et sœursd’un seul foyer, d’une seule planète. Celaramènera les hommes à l’expérience del’enfance. Vos frères et sœurs vous gar-daient sur le droit chemin. Ainsi en sera-t-il.

Nous dépendrons réellement les unsdes autres. Un monde interdépendant seraune réalité. C’est une réalité aujourd’hui,mais nous ne la reconnaissons pas en tantque telle. Dans l’ère qui vient, les construc-tions, les inventions, les extraordinairesdécouvertes latentes, mais encore hors deportée aujourd’hui, deviendront des réali-tés. Elles verront le jour tout naturellement,grâce aux relations correctes, aux loisirs, àl’éducation, à la reconnaissance pour lapremière fois dans le monde du fait quenous sommes des âmes en incarnation,accomplissant ensemble un voyage d’ex-ploration, créant tous les éléments néces-saires à cette civilisation et manifestantnotre divinité. [B. Creme, L’Art de vivre]

Je viens pour vous emmener avec moidans cette contrée nouvelle, le pays del’Amour, de la Confiance, de la Beauté etde la Liberté. Je vous y emmènerai sivous pouvez me suivre, m’accepter, melaisser montrer le chemin et être votreguide. Et, s’il en est ainsi, ensemble nousconstruirons un monde nouveau danslequel les hommes pourront vivre sanscrainte, sans méfiance, sans division,partageant ensemble les bienfaits de laTerre, connaissant ensemble la félicité del’union avec notre Source. Tout ceci peutêtre vôtre. Vous n’avez qu’à faire les pre-miers pas et je pourrai vous guider. Per-mettez-moi de vous montrer le cheminqui mène à une vie plus simple, où per-sonne ne connaît la privation, où chaquejour est différent, où la joie de la Fraterni-té se manifeste à travers tous les hommes.[Maitreya, message n° 8] ·

IXPARTAGE INTERNATIONALCAHIER SPÉCIAL : 30E ANNIVERSAIRE DE LA PRÉSENCE DE MAITREYA DANS LE MONDE MODERNE

En novembre 1977, dans le 10e message transmis par l’intermédiaire de Benjamin Creme, Maitreya a attiré notre attention sur le faitque sa présence dans le monde serait accompagnée par des « signes » : « Ceux qui cherchent des signes les trouveront… » Dix annéesplus tard, en juin 1988, un collaborateur de Maitreya a indiqué que les signes de la présence de Maitreya allaient se multiplier :« Il va inonder le monde par tant d’événements, que notre esprit en sera dérouté. »

Ceux qui cherchent des signes les trouveront

Maitreya apparaîtlors de rassemblements religieuxLe samedi 11 juin 1988, à Nairobi, au Kenya, Maitreyaest apparu devant un groupe de prière et de guérison.Il fut photographié alors qu’il s’adressait, en parfaitswahili, à des milliers de personnes qui l’ont instanta-nément reconnu comme le Christ. Il disparut de ma-nière aussi mystérieuse qu’il était venu. Des médiasinternationaux, dont la BBC et CNN, ont diffusé des photographies prises lors de cet événement.

Job Mutungi, rédacteur du Kenya Times, a été témoinde l’événement et l’a décrit ainsi : « La haute silhouetted’un homme barbu, pieds nus, vêtu d’une robe blancheest apparue, venue de nulle part, au milieu de la foule…la voix de la guérisseuse, Mary Akasta, fut noyée sous lescris de « Jésus ! Yesu ! Yeeesu ! Tu es venu. BienvenueJésus ! » La scène et l’attitude des fidèles faisaient penserà une scène de l’Ancien Testament, à l’époque de la tourde Babel lorsqu’il y eut une confusion des langues.Chacun murmurait quelque chose. Certains étaientallongés sur le sol pleurant de manière incontrôlée, enadoration et en prière, totalement pris dans l’instant.Mary Akasta appela au calme. Mais c’était difficile.L’homme annonça, dans un swahili sans aucune traced’accent, que les Kenyans étaient bénis… » Il parla à lafoule pendant environ dix-huit minutes et beaucoup deceux qui se trouvaient près de lui furent complètementguéris. Puis il disparut aussi mystérieusement qu’il étaitvenu. Job Mutungi a écrit qu’après avoir quitté la réu-nion dans la voiture de Gurnam Singh (l’assistant deMary Akasta), l’homme sortit du véhicule, « fit quel-ques et disparut sans laisser de traces. Plusieurs per-sonnes qui assistèrent à la scène furent stupéfaitespar cette mystérieuse disparition. »[Sources : The Kenya Times, PI, septembre 1988]

Tous les jours ou presque, les médiaspublient des récits ou des enquêtes surdes phénomènes miraculeux dont sonttémoins des personnes de toutes les re-ligions, ou sans religion.

Depuis de nombreuses années, la ré-daction du mensuel Partage internatio-nal est submergée de tels témoignages.Mais le monde sceptique considère cesévénements extraordinaires comme étantséparés et ne fait aucune tentative de lesrelier ou de s’interroger sur leur origine,

Maitreya, tel qu’il est apparu miraculeusement, à Nairobi (Kenya), le 11 juin 1988. ·

leur raison d’être et leur signification.Nous émettons l’idée qu’ils proviennenttous de la même source et qu’ils onttous le même dessein : annoncer l’émer-gence de Maitreya, l’Instructeur mon-dial, et de son groupe, les Maîtres deSagesse.

Parmi ces nombreux miracles se trou-vent des statues religieuses et des icônesqui versent des larmes, parfois des lar-mes de sang ou même des larmes faitesde petites perles ; l’extraordinaire miracle

des statues hindoues buvant du lait, denombreuses apparitions ou visions de laVierge, des phrases du Coran inscritessur des fruits ou des légumes, de l’huileparfumée aux propriétés curativessuintant d’icônes ou de tableaux, deslumières colorées spectaculaires dans leciel, des centaines de « croix de lumière »dans le monde entier, des sourcescuratives et de nombreux témoignages desauvetages miraculeux et de rencontresavec des « anges ».

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X

Mise en bouteillede l’eau curativede Tlacote(Mexique).

Une silhouette apparaît dans les flammes, Lascek (Slovénie), 2002.

Image de la Vierge sur les vitres d’une banque,à Clearwater, Floride (Etats-Unis), 1996.

Apparitions de Maitreya et sources curativesPendant de nombreuses années, Maitreya est apparu régulière-ment devant des groupes religieux dans le monde entier. Chaquemois, Partage international dressait la liste de ces apparitions.Maitreya apparaissait devant des groupes de toutes traditionsreligieuses et beaucoup le reconnaissaient comme l’Instruc-teur attendu (le Christ, le Messie, le bouddha Maitreya, l’ImamMahdi, Krishna). Il s’exprimait durant 15 à 20 minutes et dispa-raissait aussi miraculeusement qu’il était apparu.

Chacune de ces apparitions ou presque était accompagnéed’un autre miracle : Maitreya chargeait (magnétisait) une réserved’eau souterraine dans les environs. C’est ainsi que des sourcesaux propriétés curatives ont été découvertes par la suite : la pre-mière à Tlacote, au Mexique, en 1991, où en l’espace de quel-ques mois des dizaines de milliers de personnes faisaient laqueue chaque jour pour obtenir de cette eau à l’origine de guéri-sons miraculeuses.

Des sources aux propriétés semblables ont ensuite été dé-couvertes à Nordenau (Allemagne) et à Nadana (Inde), attirantégalement des milliers de visiteurs dont beaucoup affirment avoirété guéris.

Au total, 777 sources, réparties à travers le monde, serontprogressivement découvertes dans un ordre déterminé parMaitreya. L’eau de ces sources guérira l’humanité de bien desmaux, renforcera le système immunitaire et purifiera le corpsphysique.

Depuis 1993, des milliers de personnes dans le monde utilisentdes comprimés homéopathiques fabriqués à partir de l’eau deTlacote ou de Nordeneau.

En 1996, des larmesde cristal sortentdes yeux de HasnahMeselmani (12 ans).Bien que ces petitscristaux soient trèscoupants, elle dit neressentir aucunesouffrance.Les médecins neparviennent pasà expliquerce phénomène.

XIPARTAGE INTERNATIONALCAHIER SPÉCIAL : 30E ANNIVERSAIRE DE LA PRÉSENCE DE MAITREYA DANS LE MONDE MODERNE

L’empreinte de la main de Maitreya.

La main de MaitreyaL’« empreinte » de la main de Maitreyaest apparue sur le miroir d’une salle debains, à Barcelone (Espagne), en août 2001.

Cette main est fantastique. Elle est entrois dimensions ; semblable à l’empreintedu corps de Jésus sur le suaire de Turin.Cette photo a été publié pour la premièrefois dans la revue Partage internatio-nal, en octobre 2001, et maintenant des mil-liers de personnes à travers le monde pos-sèdent des copies de cette photo et l’uti-lisent pour demander l’aide de Maitreya.

Cette « main » est un moyen d’invo-quer les énergies de Maitreya. Lorsquevous placez votre main dessus, ou lors-que vous la regardez en demandant àMaitreya de vous accorder une guérison,sa bénédiction ou son aide, l’énergie deMaitreya est invoquée, dans la mesure dela loi karmique.

Partage international publie réguliè-rement des courriers de lecteurs relatantl’aide reçue grâce à cette empreinte demain.

Cercles de lumière sur la facade d’un hôtel, à Denver, Colorado (Etats-Unis),manifestés par Maitreya. Photo prise en novembre 2000.

Statuettehindoue« buvant »du lait, 1995.

Des phrases du Coran forméespar les nervures d’une tomate.

Huddersfield, G.-B., 1997.Croix de lumière en Slovénie,

manifestée par Maitreya.

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XII

Réveillons-nous !Le samedi 15 février 2003, un mois après l’invasionde l’Irak, 1,8 million de manifestants ont marchédans les rues de Londres jusqu’à Hyde Park. UnAntillais capta l’attention d’une équipe de télévi-sion qui interrogeait les gens qui se trouvaient là.En réponse au courrier d’un lecteur de Partage in-ternational décrivant l’interview, le Maître de Ben-jamin Creme a indiqué que cet Antillais était en faitMaitreya, sous un déguisement. Voici des extraitsde cet interview :

« Réveillons-nous ! Réveillons-nous ! Le mondeappartient à la race humaine, mon frère... Je suis fier aujourd’hui d’entendre mes frères et mes sœursdire la vérité et dénoncer les mensonges. C’esttellement magnifique ! Toute la jeune génération,les Noirs, les Blancs, tous sont là, et j’aime voircela. Ah, mes amis, je n’aurais voulu manquer cespectacle pour rien au monde ! Tous mes jeunesfrères, mes jeunes frères et mes jeunes sœurs, quiont parcouru tout ce chemin ! Je suis heureux. Jesuis réellement heureux ! Nous nous réveillons !Réveillez-vous, frères, gardez la foi ! Ne quittezpas l’enjeu des yeux ! L’enjeu, c’est l’humanité ! Carla race humaine appartient à nous tous ! Commel’a dit Bertrand Russel [mathématicien et philoso-phe britannique] : « Souvenez-vous de votrehumanité et oubliez le reste. » Sinon, c’est l’obscu-rité qui nous attend. Mais vous, la jeune généra-tion, vous avez vu se lever l’aube d’un ordre nou-veau et cet ordre appartient à la race humaine –pas à George Bush, ni à Tony Blair, ou à l’un deces soi-disant dieux – vous savez ces « nouveauxdieux » – maintenant il appartient à vous tous.J’ai plus de soixante-dix ans et je vous le dis, gar-dez la foi, mes frères ! » [Partage international,avril 2003]

Maitreya tel qu’il est apparu à Hyde Park, Londres (G.-B.),sous les traits d’un Antillais. Photo extraite d’une vidéo.

Cette photo est extraite d’un reportage vidéo réalisé dans une bibliothèquenew-yorquaise. Maitreya, sous les traits d’un sans logis, y joue de la flûte. Il donnalui-même l’autorisation à Cielito Pascual de le filmer. Maitreya étant l’Instructeurmondial, il vient pour toute l’humanité – les personnes de toute confession ou sanscroyance. Il établit là un rapprochement subtil avec sa précédente incarnationen tant que Krishna, le « joueur de flûte ». [Information confirmée par le Maîtrede Benjamin Creme,PI, octobre 1998].

Ici, Maitreya, a pris l’apparence d’une jeune femme en train de mendier. La « petitefille » est en réalité le Maître Jésus, qui travaille en étroite collaboration avec Maitreya.Notre lecteur allemand qui a pris cette photo a expliqué : « C’était un jour sombre etpluvieux [...] J’ai remarqué les yeux de la petite fille assise par terre [...] A côté d’elle, unemendiante, probablement sa mère. Les voyant assises là, je me suis dit : « Regardel’expression de cette petite fille. Il y a tant de joie de vivre sur son visage [...] Quelle beau-té et quelle tragédie à la fois. Il nous faut mettre un terme à cette pauvreté. » [Informa-tion confirmée par le Maître de B. Creme, Partage international, juin 2001].

XIIIPARTAGE INTERNATIONALCAHIER SPÉCIAL : 30E ANNIVERSAIRE DE LA PRÉSENCE DE MAITREYA DANS LE MONDE MODERNE

Expériences avec MaitreyaPartage international publie régulièrement des courriers de lecteurs illustrant latrès grande diversité des expériences de la présence de Maitreya et des Maîtres, et lamanière dont ils réconfortent, soutiennent et secourent des gens dans le monde entier.Maitreya et les Maîtres apparaissent sous divers déguisements, utilisant fréquemmentdes « familiers », pour attirer l’attention, souvent pour faire allusion à quelque choseayant une signification particulière pour la personne concernée. Cette sélection decourriers montre quelques-unes des nombreuses manières utilisées par Maitreya pourconseiller, encourager, guérir, enseigner et réconforter.

« Presque chaque jour, nous recevons des lettres racontant ces rencontres extraor-dinaires : drôles, tristes, solennelles, hilarantes, chaleureuses et profondément tou-chantes, elles couvrent toute la gamme des situations humaines comme le ferait unesérie de personnages dans une pièce de théâtre. De ces différentes façons, Maitreya(ou un Maître) confirme la réalité de sa présence – même seulement en tant que« familier » – et console, enseigne et inspire selon les besoins de la personne. Ce devraitêtre une source de joie pour tous ceux qui sont impliqués dans ce travail. » [B. Creme,Partage international, janvier-février 2000]

Un service parfaitCher Monsieur,A l’été 1977, nous nous rendions (un amiet moi) dans le midi de la France, par despetites routes, avec une vieille voiture, lors-que celle-ci tomba en panne. C’était un sa-medi soir et nous étions en pleine campagne.

Une voiture arriva en face de nous et leconducteur demanda s’il pouvait nous ai-der. Il jeta un coup d’œil à l’endroit d’où leproblème semblait provenir et identifia ra-pidement une rupture de cardan. Il nous ditqu’il travaillait dans un garage et proposad’aller y chercher la pièce nécessaire pourla réparation. Nous étions dubitatifs quant àla probabilité qu’il trouve cette pièce, maisnous le vîmes bientôt revenir avec le cardanet les outils nécessaires. En peu de temps lavoiture fut réparée. J’éprouvai une immensegratitude à l’égard de cet homme et pensaique nous avions eu vraiment beaucoup dechance de le rencontrer.

Je ne me souviens pas précisément deson visage, mais il semblait originaired’Afrique du Nord. Il était très poli et lors-que nous lui avons proposé de le dédom-mager pour son aide précieuse, il a refusé etrépondu que Dieu le lui rendrait. J’ai alorsdemandé intérieurement que cet hommesoit béni et récompensé pour sa générosité.J’ai pensé que ce musulman mettait réelle-ment en pratique sa foi, et j’ai éprouvé unprofond sentiment de fraternité à son égard.

Je n’ai jamais oublié cet événement. Jeme demande parfois si cet homme siserviable aurait pu être un Maître. Auriez-vous l’amabilité de me répondre ?

Rose-MarieCalonego,Villefontaine,France

[Le Maître de Benjamin Creme a indiquéque ce « mécanicien » était Maitreya.]

Envahie par la joieCher Monsieur,Le 30 juin 1998, j’étais sur le point de me cou-cher, lorsque je vis une lumière intense dansle coin de ma chambre, le long de mon lit.Cela semblait provenir de deux colonnes delumière blanche. Je ressentis alors ce que jene puis décrire que comme une joie totale.Pourriez-vousexpliquercetteexpérience ?

S.-A.Taylor,MiltonKeynes, G.-B.[Le Maître de B. Creme a indiqué que la lu-mière a été manifestée par le Maître Jésus.]

Un encouragementCher Monsieur,Un jour, à Paris, dans le métro, j’étais assisesur un strapontin près de la porte, pleuranttoutes les larmes de mon corps, impuissanteà retenir un désarroi si profond que je nevoyais même plus les gens qui m’entouraient.Je ne comprenais plus rien à la vie, ne sa-chant plus du tout où j’en étais. Alors que larame s’arrêtait à une station, mon attentionfut attirée par le visage aux traits incroyable-ment purs d’un homme très grand (si grandqu’il dut baisser la tête pour descendre),mince et vêtu classiquement. L’expériencene dura que quelques secondes mais futtrès puissante. Son regard rivé dans le mien,il ne dit qu’un mot : « Courage », et descen-dit du wagon. C’était comme un ordre, maisplein de compassion et d’amour. Aujour-d’hui encore, dans les moments de déprime,je me sens soutenue dans l’épreuve.

Je fus étonnée qu’il y eût quelqu’undans ce monde capable de m’encourager

avec tant d’ardeur, de force et d’à propos.Pouvez-vous me dire qui était cet homme ?

Dora Jagla, Paris, France[Le Maître de Benjamin Creme a indiquéque l’homme était Maitreya.]

Une expression d’amour inoubliableCher Monsieur,Voici quelques années, il se produisit unévénement qui est resté gravé dans ma mé-moire. Il s’est déroulé dans un centre com-mercial, en Suisse.

Il n’y avait personne autour de nous.Mon mari, qui a des difficultés à marcher,montait un escalier roulant assez raide, endirection d’un restaurant dans une galeriemarchande. A mi-chemin, il perdit l’équili-bre et s’agrippa à la rampe, tandis que sesjambes partirent en avant, entraînées parl’escalator. Deux femmes âgées en contre-bas le regardaient avec inquiétude. Je vou-lus lui porter secours, mais je savais que jene pourrais l’atteindre à temps, d’autantplus que je ne me sens moi-même pas àl’aise sur mes jambes. L’accident étaitinévitable. J’ai demandé faiblement del’aide, pensant que personne, de toutesfaçons, ne pouvait m’entendre.

Soudain, un homme de forte carrure setrouva derrière mon mari, le soulevant sanseffort ; il l’accompagna jusqu’en haut del’escalator. Lorsqu’ils atteignirent la der-nière marche, je le remerciai. Je me trou-vai devant un visage inoubliable, d’oùémanait un amour indescriptible, ce qui mesemblait étrange chez un homme de cettecorpulence. D’une voix remplie d’amour,il répondit dans le dialecte utilisé dansnotre région : « Il n’y a pas de quoi. » Jene sais pas pourquoi, mais je suis incapablede dire où cet homme est parti ; il a toutsimplement disparu. Mon mari venaitd’être « sauvé » et était heureux.

Pourriez-vous nous dire qui était cethomme inoubliable ?

Gabriele Wiest, Vettligen, Suisse[Le Maître de B. Creme a indiqué que cet« homme inoubliable » était Maitreya.]

Un réconfort inattenduCher Monsieur,Il y a seize mois, notre fille fut victime d’unaccident de voiture qui lui coûta la vie.Pendant cinq jours, elle fut sous assistancerespiratoire. Je passais mes journées au-près d’elle, mais je prenais parfois le temps¦

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XIV

La pratique de la réalisation du Soi

La Prière pour le nouvel âgede faire une courte promenade, pour allerregarder la mer du haut d’une falaise.L’endroit était calme et ce bref momentde solitude me permettait de rassemblermes esprits et de prier pour demander del’aide et trouver la force d’accepter cettetragédie.

C’est au cours d’une de ces promenades,au bord de la falaise, que je remarquai unhomme à mes côtés. Je ne l’avais pas vuarriver, il semblait être venu de nulle part ;sa présence était chaleureuse et réconfor-tante. Il ne dit pas un mot, il se contentade me regarder en souriant. Après avoirdétourné les yeux, je me tournai à nou-veau vers lui, mais il n’était plus là. Jene l’avais pas vu partir, il semblait toutsimplement avoir disparu. Sur le coup,j’imputai cette apparition et cette dispari-tion subite à mon état de choc. Ce n’est quedix mois plus tard, lorsqu’un de mes amisme prêta un numéro de Partage interna-tional, que je découvris dans le courrierdes lecteurs le compte rendu d’expériencesqui me rappelèrent la mienne.

Puis-je vous demander si l’homme surla falaise était le Maître Jésus ?

EvanAgnew,Waitohi,Nouvelle-Zélande[Le Maître de B. Creme a indiqué quel’homme sur la falaise était Maitreya.]

« Il n’est pas de méthode plus simple, pourme connaître, dit Maitreya, que de culti-ver l’honnêteté mentale (l’effort de cohé-rence entre pensées, paroles et actions),la sincérité de cœur, le détachement, ainsique de donner au corps une nourrituresaine et appropriée. Cela engendreral’harmonie. » Adopter une telle attitudeconduit progressivement à faire l’expéri-ence intérieure du Soi, puis à se connaîtrecomme un être immortel, distinct de sestrois corps. Un processus de guérison sedéclenche alors automatiquement, et l’onapprend à les utiliser de manière plusconsciente et plus créative.

« Le mental, l’esprit et le corps vousont été donnés pour que vous exprimiezmon être et mon devenir en pensée, enparole et en action. » Tout acte malhon-nête, non sincère et accompli avec attache-ment est destructeur : penser une chose,en dire une autre et en faire une autre en-core, c’est se perdre. Veiller, au contraire,à la cohérence intérieure engendre la paix

et le bonheur. Par cet effort vigilant, lestrois corps se tournent progressivementvers le Soi. L’être s’harmonise.

« N’abandonnez pas le respect devous-même et votre dignité pour suivreautrui. Car alors, vous vous transformezen zombie. Ne vous laissez déposséderde vous-même par rien ni personne, se-rait-ce une ombre. Par exemple, pour-suit Maitreya, si la personnalité d’unhomme éclairé projette son ombre surun enfant encore immature, que se pas-se-t-il ? L’individualité de celui-ci s’entrouve éteinte : il devient comme du char-bon de bois. C’est souvent ce qui arriveaux enfants des hommes politiques : gran-dis dans l’ombre de leur père, sans auto-nomie ni possibilité d’expression vérita-ble, ils ont le plus grand mal à se déve-lopper normalement. Par conséquent, nelaissez personne s’interposer entre vouset la lumière de votre individualité. UnMaître donne des expériences, il ne pro-jette pas son ombre sur vous. »

« Gardez votre esprit ouvert, dit Mai-treya, ouvrez-vous à la vie. » Vivre plei-nement, c’est « comme d’être assis surune plage, face à l’océan : on se sent se-rein, calme, détaché. On ne pense plusà son compte en banque ; aucune voixextérieure ne vient troubler le silenceintérieur. Le don de la vie fleurit envous. » Vous savez alors que vous êtesunique. « Vous êtes unique dans cetteCréation. »

Etre honnête, sincère et détaché, c’estexpérimenter l’union avec Dieu. Et ne re-doutez pas les moments de solitude quevous rencontrerez ; réjouissez-vous, aucontraire, car ils annonceront la béné-diction suprême, celle de l’union à Dieu.

Le détachement est la plus puissantedes « drogues ». Il est tellement efficacequ’il immunise le Soi contre les opéra-tions et les actes du mental, de l’espritet du corps. Il n’y a pas de salut sans dé-tachement. [Voir également les Lois dela Vie] ·

·

¦

Je suis le créateur de l’univers.Je suis le père et la mère de l’univers.

Tout vient de moi.Tout retournera à moi.

Le mental, le cœur et le corpssont mes temples,

pour que le Soi réalise en euxmon Etre suprême et mon Devenir.

La Prière pour le nouvel âge, transmise par Maitreya, l’Instructeur mondial,est un grand mantram, ou affirmation ayant un effet invocatoire. Cette prière serévélera un outil puissant, nous aidant à reconnaître que l’homme et Dieusont un, qu’il n’existe pas de séparation.

Le « Je » est le Principe divin sous-tendant toute création. Le Soi émane duPrincipe divin et lui est identique.

La manière la plus efficace d’utiliser ce mantram consiste à en dire ou enpenser les mots avec une volonté soutenue, tout en maintenant l’attention aucentre ajna (entre les sourcils). Lorsque le mental saisit la signification de cesconcepts et que, simultanément, la volonté est mise en œuvre, ces conceptssont activés et le mantram fonctionne.

Si vous dites cette prière sérieusement, chaque jour, vous développerezla perception intérieure de votre véritable Soi.

XVPARTAGE INTERNATIONALCAHIER SPÉCIAL : 30E ANNIVERSAIRE DE LA PRÉSENCE DE MAITREYA DANS LE MONDE MODERNE

Les messages de Maitreya

Déversement d’énergie dorée dans la salle de conférence, alors que Maitreya adombre Benjamin Creme.Amsterdam (Pays-Bas), le 20 septembre 2006.

Pour tout cela je viensBonsoir, mes chers amis.Je saisi de nouveau l’occasion de vousparler, et d’établir clairement dans votreesprit les raisons de mon retour.

Les raisons pour lesquelles je doisdescendre et apparaître à nouveau par-mi vous sont nombreuses. Les princi-pales sont les suivantes : mes Frères, lesMaîtres de Sagesse, doivent, en groupe,effectuer leur retour dans le monde.

Moi-même étant à leur tête, et l’und’entre eux, je fais de même.

Nombreux sont ceux qui, dans lemonde entier, m’appellent, me sup-plient de revenir. Je réponds à leur de-mande.

Durant les années de préparation à son émergence, Maitreya a transmis cent qua-rante messages par l’intermédiaire de Benjamin Creme.

La méthode utilisée était un procédé d’adombrement mental permettant l’éta-blissement d’un contact télépathique. Ce processus d’adombrement commença en1972 durant la période où Benjamin Creme s’entraînait pour ce travail. Au début,l’adombrement ne durait que quelques minutes seulement. Cette durée s’accrût en-suite progressivement jusqu’à atteindre plusieurs heures lors des méditation detransmission.

A partir du 6 septembre 1977, chaque conférence hebdomadaire que BenjaminCreme donnait à la Friends’House, à Euston Road (Londres), était suivie d’un mes-sage transmis par Maitreya.

Ces messages, dont deux sont reproduits ci-après, incitent les lecteurs à répandrel’information de la Réapparition et à se mettre à l’œuvre d’urgence afin de secourirles millions d’individus souffrant de la pauvreté et de la faim dans un monde d’abon-dance. Maitreya affirme inlassablement que sans le principe du partage et de la justiceil ne peut y avoir d’espoir de paix dans le monde.

Ces cent quarante messages sont publiés dans un ouvrage de Benjamin Cremeintitulé : Messages de Maitreya, le Christ [Partage publication].

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XVI

Beaucoup d’autres encore souffrent dela faim et périssent inutilement par manqued’une nourriture qu’on laisse pourrir dansles entrepôts du monde. Beaucoup ontbesoin de mon aide, à différents titres : entant qu’instructeur, protecteur, en tantqu’ami et guide. C’est à tous ces titres queje viens.

Pour conduire les hommes, s’ils m’ac-ceptent, vers l’ère nouvelle, le monde nou-veau, l’avenir glorieux qui attend l’huma-nité en cet âge qui commence ; pour toutcela, je viens.

Je viens aussi pour vous montrer lavoie qui mène à Dieu, la voie du retourvers votre Source ; pour vous montrerque cette voie menant à Dieu est unevoie simple, que chaque homme peutemprunter ; pour vous élever vers la Lu-mière de cette nouvelle Vérité qui est larévélation que j’apporte ; pour tout cela,je viens.

Laissez-moi vous prendre par la mainet vous conduire vers cette contrée quivous appelle, afin de vous montrer lesmerveilles et les splendeurs de Dieu quisont les vôtres.

L’avant-garde de mes Maîtres deSagesse est maintenant parmi vous.Bientôt vous les connaîtrez. Aidez-les dans leur travail. Sachez égalementqu’Ils sont en train de construire le nou-vel âge à travers vous.

Laissez-les vous diriger et vous gui-der, vous montrer le chemin et en agis-sant ainsi, vous aurez rendu un grand ser-vice à vos frères et sœurs.

Prenez courage, mes amis. Tout irabien. Tout se passera bien.

Bonne nuit, mes chers amis.Que la Divine Lumière, l’Amour et la

Puissance du Dieu unique se manifes-tent maintenant dans votre cœur et dansvotre esprit. Que cette manifestationvous amène à chercher Ce qui demeureà jamais à l’intérieur de vous. TrouvezCela et vous connaîtrez Dieu.[Maitreya, message n° 2, 15 sept. 1977]

Les hommesdoivent changer ou disparaîtreMes chers amis, je suis vraiment heu-reux d’être une fois encore parmi vous, etd’exalter ainsi votre aspiration.

Ma venue suscite en l’homme un dé-sir de changement, un désir d’améliora-tion, quelle que soit la manière dont ill’exprime. Mes énergies font naître enl’homme un divin mécontentement. Toutce qui est inutile dans nos structures doitdisparaître. Nombre d’entre elles, au-jourd’hui, sont indignes de l’homme.

L’homme est un Dieu en émergence,et il lui faut créer de nouveaux modesde vie permettant à ce Dieu de s’épanouir.

Benjamin Cremeest régulièrement adombrépar Maitreya au début et à la finde ses conférences publiques.De nombreuses personnesrapportent l’avoir vu entouréd’un brillant halo de lumière,alors que certains l’ontlittéralement vu « disparaître »dans la lumière.Sur cette photographie,prise au début d’une conférencedonnée en 1993, à Tokyo,Benjamin Creme apparaîtbaignant dans un halo de lumièrequi s’étend jusqu’à l’épaulede son interprète,Michiko Ishikawa.

Comment pouvez-vous vous satisfairede votre manière de vivre actuelle, quanddes millions d’êtres ont faim et meurentdans la misère, quand les riches font éta-lage de leur fortune devant les pauvres,quand chaque homme est un ennemi pourson voisin, quand nul ne fait confiance àson frère ? Combien de temps devrez-vousvivre ainsi ? Combien de temps pourrez-vous supporter cette déchéance ?

Mon projet et mon devoir sont de vousrévéler une voie nouvelle, une voie qui per-mettra au divin en l’homme de s’exprimer.

C’est pourquoi je parle avec gravité,mes amis, mes frères. Soyez attentifs à mesparoles. Les hommes doivent changer oudisparaître : il n’y a pas d’autre possibi-lité.

Lorsque vous en prendrez conscience,avec joie vous soutiendrez ma cause, etmontrerez que, pour l’homme, existe unavenir baigné de lumière.

Mon enseignement est simple : Justice,Partage et Amour sont des attributs di-vins. Pour manifester sa divinité, l’hommedoit les faire siens tous trois.

Que la Divine Lumière, l’Amour et laPuissance du Dieu unique et très saint semanifestent maintenant dans votre cœuret dans votre esprit. Que cette manifesta-tion vous amène à prendre conscience devotre rôle dans le Grand Plan.[Message n° 81, 12 septembre 1979] ·

XVIIPARTAGE INTERNATIONALCAHIER SPÉCIAL : 30E ANNIVERSAIRE DE LA PRÉSENCE DE MAITREYA DANS LE MONDE MODERNE

Benjamin Cremerépond aux questions

à propos de Maitreya.

Q. J’ai lu vos informations concernant Maitreya, mais je ne saispas comment « leur donner une place » dans ma vie de tous lesjours. J’y crois, mais en même temps cela me semble irréel. Pour-riez-vous m’aider ?R. Maitreya vient pour changer le monde : changer notre compré-hension des besoins de la planète, de la nécessité d’un équilibreécologique ; changer nos systèmes économiques de manière à ceque tout le monde soit nourri et soigné correctement ; changer lesrelations entre les gens partout dans le monde. La véritable com-préhension du fait que l’humanité est une montrera la nécessitéabsolue de cette profonde transformation. Il s’agit de construireun monde nouveau. Vous n’êtes pas seul sur la planète et doncvous réaliserez que ces changements vous concernent, que votrevie en dépend et cela vous donnera un sentiment plus profondde la réalité et du sens de la venue de Maitreya.

Maitreya ne vient pas seul, mais à la tête d’un groupe im-portant d’hommes accomplis, les Maîtres de Sagesse. Lorsquel’humanité prendra au sérieux les conseils de Maitreya et desMaîtres, commencera ce processus de changement du mondequi, finalement, couvrira tous les aspects de nos vies. Ceci natu-rellement vous concernera, comme cela concernera tout un cha-cun. Pensez à la venue de Maitreya dans ce sens et je crois quevous aurez une meilleure compréhension de ce que sa venuesignifie pour nous.

Q. Quel est selon Maitreya le problème le plus urgent à résoudreaujourd’hui dans le monde ?R. L’action la plus importante dont se soucie Maitreya est lasauvegarde des millions de gens qui meurent de faim dans cemonde d’abondance. Rien ne le peine autant que ce scandale :« Le crime de séparation doit être éradiqué de ce monde. J’af-firme que tel est mon dessein. » Le premier but de Maitreya estde montrer à l’humanité qu’elle est une : où que nous vivions,quels que soient la couleur de notre peau, notre culture, noscroyances religieuses, nos besoins, nous sommes tous les mê-mes.

Il est également important et tout aussi urgent de sauver notreplanète de la destruction vers laquelle elle se dirige en raison dumauvais usage que nous faisons de ses ressources. Depuis denombreuses années, les scientifiques nous mettent en gardecontre le réchauffement climatique, et les gouvernements sontaujourd’hui de plus en plus conscients de cette réalité. Ce ré-chauffement est maintenant compris dans une certaine mesure,mais tous les gouvernements n’admettent pas encore la respon-sabilité de l’homme dans ce domaine. C’est une des choses lesplus importantes dont nous devons prendre conscience –l’homme est responsable pour au moins 80 % du réchauffementde la planète et si cela continue, cela affectera de manière drama-tique notre vie quotidienne. Seuls Maitreya et les Maîtres saventexactement comment procéder pour y remédier, mais nous con-naissons déjà les premières mesures à prendre (la nécessité deréduire les émissions de dioxyde de carbone, etc.) même si lesgouvernements ne réalisent sans doute pas pleinement qu’il esturgent d’agir. Maitreya insistera sur cette urgence. La destructiondes arbres sur la planète – une superficie de forêt primaire de lataille de la Belgique est détruite chaque année en Amérique cen-trale et en Amérique du Sud – a un effet très important sur laquantité d’oxygène dont le monde a un besoin vital.

La nécessité du partage des ressources de la planète est la

première action que Maitreya préconisera. Ce partage créera laconfiance qui ouvrira la voie à la solution de tous les autresproblèmes, nationaux et internationaux.

Q. Dans quelle mesure Maitreya participera-t-il aux actionsde l’humanité lorsqu’il sera ouvertement accepté ? Dirigera-t-il les choses dans une certaine mesure ou donnera-t-il seule-ment des conseils ?R. Maitreya est ici pour conseiller, guider et enseigner. Il n’est paslà pour diriger nos actions et il ne le fera pas. C’est un instructeur.Les Maîtres, ses disciples immédiats, seront disponibles avec leurconnaissance supérieure et leur expérience pour aider et con-seiller, de même que Maitreya. Mais nous devons faire volontai-rement ce que nous avons à faire. Maitreya nous indiquera lesgrandes lignes à suivre. Il nous aidera à prendre conscience del’unité de l’humanité, de l’absolue nécessité de partager les res-sources mondiales, de mettre un terme à la guerre et au terrorismeafin de résoudre les problèmes internationaux. Lorsque nousmontrerons que nous comprenons tout ceci, autant d’aide et deconseils que nous pourrons en utiliser nous seront prodigués.Mais nous devons vouloir les changements, les mettre en œuvrede bon gré, avec joie. Les Maîtres ne viennent pas pour nous direce que nous devons faire. Maitreya a déclaré : « Je suis seule-ment l’architecte du Plan. Vous mes amis, mes frères, êtes lesconstructeurs volontaires du Temple éclatant de la Vérité. » Letemple de la vérité étant la civilisation nouvelle.

Q. Si nous croyons reconnaître Maitreya, lorsqu’il s’adres-sera aux médias sans se présenter encore sous le nom deMaitreya, quelle devra être notre attitude ? Que faire vis-à visdes médias ?R. Nous ne devrions rien faire d’autre vis-à-vis des médias quede faire savoir que Maitreya et son groupe sont dans le monde.Ce n’est pas notre tâche de le désigner aux médias. Ils doivent,comme toute l’humanité, le reconnaître par eux-mêmes. Si lesgens croient, à tort ou à raison, que Maitreya est le Christ, l’ImamMahdi, Maitreya Bouddha, le Messie ou l’Avatar Kalki, et ac-ceptent ses conseils à cause de cela, cela ne signifiera pas qu’ilssont prêts au fond d’eux-mêmes à faire les changements quidoivent s’ensuivre pour préserver le monde et l’humanité. Nousdevons reconnaître Maitreya, non pas parce que nous pensonsqu’il est Maitreya, ou le Christ, ou le Messie, ou qui que ce soit

PARTAGE INTERNATIONALCAHIER SPÉCIAL : 30E ANNIVERSAIRE DE LA PRÉSENCE DE MAITREYA DANS LE MONDE MODERNE

XVIII

d’autre, mais parce que nous sommes d’accord avec ce qu’il dit,parce que nous voulons pour le monde ce qu’il affirme être né-cessaire : la justice, le partage et la liberté pour tous, plutôt queparce que nous pensons qu’il est l’Instructeur mondial ou ungrand être spirituel.

Q. Maitreya aura-t-il sa véritable apparence physique lors desa première interview, ou prendra-t-il un « déguisement » –comme il le fait généralement lorsqu’il apparaît à quelqu’un ?R. Lorsqu’il apparaît à différentes personnes, il utilise généra-lement un « familier » à travers laquelle se manifeste une partiede sa conscience. Mais lorsqu’il apparaîtra ouvertement, bienqu’il n’utilisera pas le nom de Maitreya, il apparaîtra tel qu’ilest réellement, dans le corps qu’il a créé lui-même et dans le-quel il se manifeste maintenant.

Q. Arrive-t-il qu’il apparaisse à certaines personnes sous sonvéritable aspect ? De quoi cela dépend-il ?R. Cela dépend de l’engagement plus ou moins grand de cespersonnes dans son travail.

Q. Si vous avez raison de penser que le Christ et les Maîtres sontprésents et viennent dans le monde, n’est-ce pas une expériencetrop forte, trop grande pour les gens ordinaires ?R. Vous découvrirez que Maitreya et les Maîtres, bien qu’étantdes êtres spirituels parfaits de notre point de vue, sont directs,simples et totalement respectueux dans leur approche de l’huma-nité. Ils ne se conduisent pas, et ne se conduiront jamais, commeles dieux de l’imagination populaire. Ce sont des hommes, commenous, mais des hommes sans défauts. Ils ont le sens de l’humour,une grande simplicité d’approche et ils connaissent mieux quenous-mêmes la nature spirituelle intérieure de chacun. Maitreyaest le Seigneur de l’Amour, la Hiérarchie spirituelle est le Centreoù l’Amour de Dieu s’exprime sur la planète et cela illustre leurapproche envers nous. Elle est inconditionnelle.

Q. Vous avez déclaré que l’une des priorités de Maitreya seraitde trouver des solutions au conflit du Moyen-Orient, qui ne peutêtre résolu tant que Maitreya ne serait pas apparu au grandjour. Les différentes personnes impliquées dans ce conflit (mu-sulmans, juifs chrétiens) lui répondront -elles en tant qu’Instruc-teur mondial, et reconnaîtront-elles qu’il est venu pour tous, sibien que leur séparatisme commencera alors à diminuer ?R. Les fondamentalistes de toutes les religions seront les der-nières personnes à reconnaître Maitreya et à lui répondre, maispour finir, ils le feront. Le problème israélo-palestinien, qui estle problème central du Moyen-Orient, ne sera résolu, à mon avis,que grâce à l’action de Maitreya. Mais Maitreya lui-même nepeut imposer une solution. Il peut seulement conseiller. Cepen-dant son acceptation par des millions de personnes dans lemonde en tant qu’instructeur spirituel et guide rendra plus fa-cile pour les juifs israéliens et les musulmans palestiniens lesplus fanatiques d’accepter la nécessité de vivre ensemble côte àcôte. Ceci ne pourra avoir lieu que lorsque justice aura été ren-due aux Palestiniens. Lorsque la justice aura été établie, aux yeuxde tous, pleinement et totalement, la solution deviendra accepta-ble pour les musulmans, et également, même si c’est à contrecœur, pour les Israéliens. Ils devront finalement apprendre à vi-vre ensemble, côte à côte, et ils ne pourront le faire que lorsque

régnera la justice. Sinon il y aurait inévitablement une guerreperpétuelle entre les deux camps.

Si les problèmes du Moyen-Orient ne sont pas résolus, il n’yaura jamais de paix dans le monde et nous savons que s’il n’y apas de paix, l’avenir de l’humanité sera bien sombre. Les musul-mans attendent l’Imam Mahdi et les juifs le Messie et nombred’entre eux seront prêts à reconnaître Maitreya en tant que tel.Cela, j’en suis persuadé, adoucira leur position les uns à l’égarddes autres.

Mais la chose importante est que la justice soit accordée auxPalestiniens. La Cisjordanie fut donnée par le défunt roi Husseinde Jordanie comme patrie pour les Palestiniens et cela signifiel’ensemble de la Cisjordanie et non pas la fraction qui à été laisséeaux Palestiniens jusqu’à présent. Cela implique le retour dansleur patrie des 4 700 000 réfugiés, dont la majorité se trouve auLiban, et la transformation du statut de Jérusalem – qui est d’uneimportance majeure pour les musulmans, les juifs et les chrétiens– afin qu’elle devienne une ville centrale, ouverte aux trois grou-pes. A mon avis, il faudra la présence de Maitreya pour amenercette réconciliation, mais il en sera ainsi.

Q. Peut-on évaluer le temps que tout ceci prendra ?R. C’est nous qui décidons du temps que prennent les choses.Cela dépend de la volonté des gens de la région : le temps qu’ilfaudra dépend d’eux. S’ils sont prêts à accomplir les change-ments, s’ils acceptent la résolution du conflit et rendent une paixjuste possible, cela peut aller très vite. Cela dépend de la résis-tance des groupes fanatiques des deux côtés. Mais lorsque lemonde entier sera en train de se transformer, vous verrez que cespetites zones de conflit, si importantes soient-elles, trouveront deplus en plus difficile de résister aux changements qui apporte-ront des solutions pacifiques.

Fondamentalement tout le monde souhaite un monde enpaix. Seuls les bellicistes fous veulent la guerre, qui est bonnepour les affaires et procure de larges profits à certains groupes.Mais lorsque l’humanité dans son ensemble verra l’absoluenécessité de la paix, il sera possible de mettre un terme à la guerre.C’est la tâche de Maitreya d’enseigner ces faits à l’humanité.Ce qui se passe actuellement, c’est que les choses sont remisesà plus tard : je sais, vous savez, tout le monde sait que la paixest une nécessité, mais nous avons toujours des guerres. C’estparce que les gens pensent qu’en utilisant la guerre dans unecertaine mesure, ils pourront restaurer l’équilibre à leur manière.Mais lorsque le monde dans son ensemble ira dans une certainedirection, vous verrez que les petites factions suivront.

Q. Est-ce mon imagination ? Je ressens Maitreya comme étantplus proche maintenant qu’il y a quelques mois.R. C’est réel. De plus en plus de personnes sentent la présencede Maitreya dans le monde, car elles répondent à son énergiequi remplit le monde.

Q. J’ai cru à vos informations et j’ai espéré voir Maitreya toutesces années, mais l’histoire devient de plus en plus difficile àcroire. Pourquoi ne peut-il pas tout simplement apparaître publi-quement maintenant ? Les choses ne peuvent guère devenir piresdans le monde. De nombreuses personnes ne peuvent supporterd’entendre ou de voir les nouvelles du monde plus longtemps –il y a tant de souffrances et tant de mal.

XIXPARTAGE INTERNATIONALCAHIER SPÉCIAL : 30E ANNIVERSAIRE DE LA PRÉSENCE DE MAITREYA DANS LE MONDE MODERNE

R. Je peux comprendre ce sentiment, mais ce n’est qu’un senti-ment et il ne tient pas compte de la loi que Maitreya ne peutignorer : la loi du libre arbitre humain. A n’importe quel momentau cours des trente dernières années, si nous avions nous-mêmespris quelques mesures pour réparer les torts causés aujour-d’hui, pour implanter le principe du partage, pour restaurer lajustice et la paix dans le monde, il y a longtemps que nous ver-rions Maitreya au grand jour. Il faut vous en prendre à vous-mêmes et non pas à Maitreya (ou à moi !).

Q. Comment nous adresser à Maitreya, par exemple si nousvoulons lui « parler » ou lui demander son aide ?R. Maitreya a donné un moyen simple, direct, de le contacter.Utilisez la « main » de Maitreya qui a été donnée dans ce but.Il suffit de la regarder et cela attire immédiatement son attentionsur la personne qui demande de l’aide.

Q. Lorsque Maitreya sera dans le monde et que nous commen-cerons à agir, nos actions seront-elles rendues plus puissanteset plus efficaces par lui ?R. Maitreya est dans le monde, mais lorsqu’il émergera ouverte-ment, toute action que nous ferons dans la bonne direction –c’est-à-dire dans le sens de l’unité, de la justice, de la liberté pourtous – invoquera son aide et son énergie. Il rendra nos actionsplus puissantes et les changements se produiront avec une rapi-dité énorme et de manière ordonnée.

Q. Après le jour de la Déclaration tout le monde sera-t-il cons-cient de la présence de Maitreya et de Maîtres de Sagesse ?R. Je ne peux parler au nom de tout le monde, mais la vaste majoritéde l’humanité aura entendu les paroles de Maitreya de manièretélépathique le jour de la Déclaration et il semble évident que letemps et les ressources des médias seront dès lors consacrés à

faire connaître ses conseils et ses priorités. On doit se souvenirqu’il n’y aura pas d’enregistrement du message télépathique deMaitreya et il est fort probable que certains ne se souviennent pasde manière exacte de ses paroles et les citent de manière incor-recte. Mais Maitreya sera là pour clarifier de manière normale,dans d’autres interviews, la signification exacte de ses paroles.

Q. Lorsque nous verrons Maitreya à la télévision, votre Maîtrea dit que nous ferions l’expérience de son énergie. Cela sera-t-il un aperçu de ce qui se passera le jour de la Déclaration ?R. Cela sera une expérience spirituelle, mais toujours au ni-veau de chacun. Les gens ne peuvent absorber plus qu’ils nepeuvent absorber, ils ne peuvent être que ce qu’ils sont. Certai-nes personnes reconnaîtront immédiatement en Maitreya legéant spirituel qu’il est. D’autres répondront davantage à cequ’il dit, cela satisfera leur sens de la justice et du dessein. Maiscet afflux spirituel aura toujours lieu. Je doute cependant qu’ilpuisse être aussi fort que le jour de la Déclaration.

Q. Dans les salons auxquels nous participons, les gens quin’avaient jamais entendu parler de notre information semblentpourtant déjà la « connaître » inconsciemment, ils ne sont passurpris et semblent maintenant prêts à l’accepter. Il semble quecela ait un sens et une évidence pour eux. Comment cela sefait-il ?R. Il est possible qu’ils aient lu ou entendu quelque chose à cesujet, mais ne s’en souviennent pas. Mais c’est le résultat detrente années de préparation à la Réapparition. De plus enplus d’énergies de Maitreya pénètrent dans tous les plans etinévitablement les gens prennent davantage conscience de cesénergies et de la réalité de cette information.

Q. Lorsque Maitreya sera apparu au grand jour, continuera-t-ilainsi que d’autres Maîtres à apparaître devant certaines person-nes, comme on peut le lire dans votre « courrier des lecteurs » ?R. Oui, si nécessaire.

Q. Si les gens s’adressent à Maitreya pour lui parler ou luidemander un signe, répondra-t-il ?R. Cela dépend : oui quelquefois ; mais il pourra aussi arriverque sa réponse ne soit pas évidente.

Q. En 1990, Maitreya a organisé une rencontre à Londres etinvité des hommes politiques, des membres de la royauté, desjournalistes, des diplomates, etc. Y a-t-il eu d’autres événe-ments similaires depuis cette occasion ?R. Non, mais Maitreya a continué à avoir des contacts per-sonnels avec de nombreux leaders dans toutes les branchesde l’activité humaine.

Q. D’autres sources de guérison seront-elles découvertes ?R. La première source qui sera découverte après le jour de laDéclaration est une source près de San Antonio, au Texas,mais on ne sait pas encore combien de temps après le jour dela Déclaration ceci se produira.

Q. Quelle relation existe-t-il entre B. Creme et Maitreya ?R. Tous les Maîtres de Sagesse sont des disciples directs deMaitreya. B. Creme est un disciple d’un de ces disciples.

Adombrementde BenjaminCremepar Maitreya,lors de laconférencedu 26septembre2001,à Amsterdam(Pays-Bas).

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XX

Le jour de la DéclarationLorsque l’émergence de Maitreya seraachevée, il se présentera lui-même aumonde, le jour de la Déclaration, dansune allocution télévisée. Chacun de nouspourra entendre ses paroles intérieure-ment, de manière télépathique, dans sapropre langue. En même temps, des cen-taines de milliers de guérisons se produi-ront à travers le monde. Il ne laisseraaucun doute sur le fait qu’il est l’Instruc-teur mondial et ce sera le début de sa mis-sion au grand jour dans le monde.

Voici des extraits d’articles de Ben-jamin Creme et de son Maître, décri-vant ce jour de la Déclaration.

Le jour de la Déclaration, nous verronsson visage sur les écrans de télévision, oùque nous soyons. L’affirmation de laBible : « Tous les yeux le verront », s’ac-complira de la seule façon dont elle peuts’accomplir. Nous verrons son visage,mais il ne parlera pas. Ses pensées, sesidées, et son appel à la justice, au partage,à de justes relations et à la paix, adressésà l’humanité, s’exprimeront silencieuse-ment, télépathiquement. Chacun d’entrenous l’entendra intérieurement dans sapropre langue. C’est ainsi qu’il reproduiraà l’échelle planétaire ce qui s’est vraimentpassé à la Pentecôte, il y a deux mille ans.

En même temps, le flux de l’énergie qu’ilincarne – le principe christique, l’énergied’amour – pénétrera avec une puissancefantastique le cœur de tous les humains. Ila déclaré : « Ce sera comme si j’embras-sais le monde. Les gens le ressentirontmême physiquement. » Cela suscitera uneréponse intuitive, venant du cœur, à sonmessage. Simultanément, sur le plan exté-rieur physique, des centaines de milliersde guérisons miraculeuses se produirontsur toute la planète. C’est de ces trois fa-çons que nous saurons que Maitreya estle Christ, l’Instructeur mondial, venu pourtous les groupes, qu’ils soient religieux ounon, un éducateur au sens le plus large,venu ici pour nous aider à accomplir no-tre destinée en tant que dieux en incarna-tion. [B. Creme, la Mission de Maitreya II]

Bientôt, des milliers de personnes dans lemonde verront son visage. Grâce à la té-lévision, l’Avatar pourra pénétrer dansd’innombrables foyers et, avec des motssimples, toucher le cœur des hommes.

D’autres apparitions suivront jusqu’à ceque le monde entier écoute et réagisse. [LeMaître de B. Creme, Un Maître parle]

Lorsque suffisamment de monde répondraà son message, les gens exigeront que lesmédias lui permettent de s’exprimer et dedévelopper plus amplement ses idées de-vant l’ensemble de la population mondiale.Alors les réseaux médiatiques se relierontensemble par satellite. L’événement le plusextraordinaire de notre vie se produira,l’événement le plus extraordinaire de l’his-toire par son envergure.

Le jour de cette Déclaration sera an-noncé par les médias. Les gens se mettrontà l’écoute à l’heure indiquée et verront levisage de Maitreya qui sera alors bienconnu. Comme il est dit dans la Bible chré-tienne : « Tout œil le verra. » – sur lesréseaux de télévision reliés entre eux. Ilssont en place pour cet événement, de sorteque pour la première fois dans l’histoire,l’Instructeur mondial pourra s’adresser àchaque individu directement, sans avoirbesoin d’églises ou de prêtres pour agircomme intermédiaires.

Maitreya est omniscient, omniprésent.Il se mettra en rapport télépathique avecchaque individu et chacun l’entendra inté-rieurement dans sa propre langue. Ce serala répétition, mais cette fois à une échellemondiale, de ce qui s’est réellement passéà la Pentecôte, il y a deux mille ans.

Il présentera une courte histoire dumonde, notre voyage depuis le niveau ex-traordinaire d’où nous venons jusqu’à ladéchéance dans laquelle nous sommestombés. Il nous conseillera fortement dechanger, nous inspirera avec une visiondu futur, un futur comme il n’a jamais étéprésenté au monde, la civilisation la plusmerveilleuse, la plus extraordinaire que laTerre ait jamais connue.

Voilà l’avenir de l’humanité pendantl’ère du Verseau qui commence mainte-nant. Un monde dans lequel nous obtien-drons l’énergie directement du soleil, danslequel le développement de l’ingénieriegénétique nous permettra de créer de nou-veaux organes. Au lieu d’aller à l’hôpital,d’attendre une transplantation avec sesrisques de rejets, de mourir entre temps s’iln’y a pas d’organe disponible, vous ireztout simplement dans une clinique et,après quelques heures, vous sortirez avec

un nouveau cœur, votre propre cœur refait,votre propre rein ou votre foie reconstitué.De cette manière, les gens vivront pleine-ment et garderont leur vitalité bien pluslongtemps qu’aujourd’hui. Grâce au par-tage des ressources mondiales, tout de-viendra possible. Le partage crée la con-fiance. Lorsque régnera la confiance par-mi les nations, la paix s’établira entre lesnations. [B. Creme, Le Grand Retour]

Pour l’humanité, cet avenir est riche d’in-croyables promesses. Le jour de la Décla-ration marquera le début d’un processus -de transformation du monde qui condui-ra les hommes aux plus hauts sommetsd’accomplissement.

Ce jour-là, les hommes et les femmes dumonde entier feront l’expérience de l’as-pect amour de la nature de Dieu et recon-naîtront cet amour comme le leur. A traversleurs cœurs s’écoulera le rayon de Mai-treya, qui évoquera en eux une compré-hension entièrement nouvelle. Sous sabannière du partage et de la justice, ainsiguidés et inspirés, les hommes répondrontpleinement à son appel et reconstruirontle monde selon ses sages directives.

Ce n’est pas sans raison qu’il a attendujusqu’à aujourd’hui pour apparaître. Cen’est qu’aujourd’hui que les hommes com-mencent à prendre des mesures pour met-tre de l’ordre dans leur maison. Ce n’estdonc qu’aujourd’hui qu’il peut se présen-ter pour les guider. [Un Maître parle]

Chaque jour qui passe nous rapproche dujour de la Déclaration où Maitreya appa-raîtra en pleine lumière devant le mondeentier. En cet heureux jour, la joie parta-gée des hommes et des femmes de toutesles nations chassera les nuages d’an-goisse et de peur qui assombrissent notrepaysage aujourd’hui. La tourmente et lamenace actuelles ne sont que le prélude àune ère nouvelle de paix et de coopéra-tion où l’humanité s’efforcera de réparerles erreurs du passé, de faire régner la jus-tice parmi les nations, de résoudre les an-ciennes querelles et de faire respecter ledroit international.

Lorsque les hommes jetteront un re-gard sur notre époque, ils y verront la nuitobscure qui précède l’aube la plus écla-tante et ils seront heureux d’avoir vécu cestemps mémorables. [Un Maître parle] ·

PARTAGE INTERNATIONAL20e ANNÉE • N° 227-228 • JUILLET-AOÛT 2007

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ISSN 0922-6354

« Toute personne a droit à un niveau de viesuffisant pour assurer sa santé, son bien-êtreet ceux de sa famille, notamment pour l’alimen-tation, l’habillement, le logement, les soinsmédicaux, ainsi que pour les services sociauxnécessaires. »

Article 25A de la Déclaration Universelledes Droits de l’Homme

Partage international est la version française de ShareInternational, revue mensuelle de langue anglaise (bi-mestrielle en janv./fév. et juil./août), publiée par lafondation Share International, PO Box 41877, 1009 DBAmsterdam, Pays-Bas.

La revue Share International est publiée en anglais,allemand, espagnol, français, japonais, et néerlandais.

Share International porte un regard synthétique surles transformations politiques, économiques et socialesqui se déroulent sur la planète, et met en évidence leursorigines spirituelles. Elle préconise l’instauration duprincipe du partage, qui se trouve à la base des enseigne-ments de Maitreya.Rédacteur en chef et directeur de la publicationBenjamin Creme, peintre et ésotériste britannique,diffuse depuis 1975 des informations concernant Maitreya,l’Instructeur mondial, et son apparition publique pro-chaine.CorrespondantsAllemagne : Andrea Bistrich ; Canada : Connie Hargrave,Diana Holland ; Espagne : Carmen Font ; Etats-Unis :Monte Leach ; Grande-Bretagne : Patricia Pitchon, PhyllisPower ; Nouvelle-Zélande : Shirley Nairn ; Pays-Bas :Felicity Eliot, Erik Hutter.Production et administrationEquipes de Share International à Amsterdam, Londres,Los Angeles, Barcelone, Munich, Tokyo.Pour la version française : Bruxelles, Le Locle, Rennes.Partage international est édité par Share France, asso-ciation à but non lucratif (loi 1901) sise Le Jardin, 39avenue de Rochetaillée, 42100 St Etienne. Associés :MM Danès, Guillory, Marmillon.Périodicité : mensuelle (bimestrielle en janv./fév. etjuil./août)Tarif d’abonnement : consulter la page jaune III.Impression : Imprim’Villers, Bondy, France.Dépôt légal à date de parution.Commission paritaire : 1108 G 78935.© Share InternationalLa reproduction des articles de Partage international,quelle qu’en soit la forme, nécessite l’autorisation écritede la rédaction, qui ne la refuse pas sans raison valable.Les auteurs des articles publiés par cette revue, ainsi queles personnes interviewées ou citées, n’adhèrent pasnécessairement aux déclarations de Benjamin Cremequant à la présence de Maitreya ou quant aux idéesésotériques qui lui sont associées.Couverture : reproduction d’une peinture de BenjaminCreme, Déva couleur de feu, 1976-1977. Les évolutionsdéviques, ou angéliques, parallèles à celle de l’huma-nité, sont d’une infinité de variétés et de couleurs, dusub au supra-humain. Nombre de ces évolutions tra-vaillent en relation directe avec l’humanité, en matièrede guérison et de protection.Correspondance : Partage international, BP 242,42014 Saint-Etienne cedex 2, FranceInternet : www.partageinternational.org

PARTAGEINTERNATIONAL

Ont participé à la rédaction de ce numéroBenjamin Creme, artiste et ésotériste, est le ré-dacteur en chef de Share International.

Son contact télépathique avec un Maître deSagesse lui permet de recevoir les informationsles plus récentes concernant l’émergence du Christet de s’exprimer sur les enseignements de laSagesse éternelle.

Hama Arba Diallo est responsable, à l’Onu, dela Convention de lutte contre la désertification.Ahmed Djoghlaf est secrétaire général de laConvention sur la diversité biologique, siégeantà Montréal, et Yvo de Boer est secrétaire de laConvention-cadre des Nations unies sur les chan-gements climatiques (CCNUCC).McNair Ezzard, correspondant de Share Interna-tional à Los Angeles (Etats-Unis), est pasteur ettravaille dans le domaine de la santé.Jason Francis est un correspondant de ShareInternational, basé en Californie.Kumi Naidoo est secrétaire général de Civicus(Alliance mondiale pour la participation citoyenne).

SommaireII Le Fils de l’homme

par le Maître –

III L’émergence de Maitreya – en bref

V Les prévisions de Maitreya

VII Les priorités de Maitreya

IX Ceux qui cherchent des signesles trouveront

XII Réveillons-nous !

XIII Expériences avec Maitreya

XIV La pratique de la réalisation du Soi

XV Les messages de Maitreya

XVII Questions-réponses

XX Le jour de la Déclaration

15 SIGNES DES TEMPSPérou : une flottille d’ovnisFloride : une statue versedes larmesLa Reine des roses verse des larmesCélébrations en l’honneur de l’ImamMahdi

17 FAITS ET PRÉVISIONSLa déforestation : cause majeuredu réchauffement climatiqueEnvironnement : seize villesobtiennent un financementUn partenariat commercialet environnementalLa fusion à froid

19 Palestine : la paix, pas l’apartheidde Jimmy Carter, compte rendu delecture de McNair Ezzard

22 En finir avec l’apartheid économiquemondialpar Kumi Naidoo

28 COURRIER DES LECTEURS

3 La roue tournepar le Maître –

4 POINT DE VUEQuinze ans après Rio, il est temps d’agirpar Ahmed Djoghlaf et Yvo de Boer

5 TENDANCESUn changement de climat dansl’opinion publiqueLibération d’enfants soldatsDes spots solairesDu biogaz pour l’AfriqueUne découverte en électricitéLe Brésil libère le brevet sur unmédicament contre le sida

7 LES PRIORITÉS DE MAITREYALe réchauffement s’accélèreLes réfugiés climatiques

8 La désertification prive des millions depauvres de leurs moyens d’existencepar Harma Arba Diallo

9 Déminer la planèteinterview de Simona Beltramipar Jason Francis

12 LA VOIX DU PEUPLEL’opinion publique en faveur durenforcement de l’OnuMarcher pour l’eauL’opinion publique croit à l’ententeExiger la justice pour les PalestiniensDevenir bouddhiste pour échapper ausystème de castesVenezuela : conférence pour la paixArgentine : manifestation contre la faimLe monde ne peut plus attendre

14 Un antibiothique dans les feuilles de thé

CAHIER SPÉCIAL ANNIVERSAIRE30e anniversaire de la venue deMaitreya dans le monde moderne

I Extraits de messages

Le Maître – est l’un des membres aînés de laHiérarchie des Maîtres de Sagesse, dont le nomest bien connu des cercles ésotériques.

Pour diverses raisons, son identité n’est pas ré-vélée. Benjamin Creme se trouve en contact télé-pathique permanent avec ce Maître qui lui dicte sesarticles.

3PARTAGE INTERNATIONAL20e ANNÉE • N° 227-228 • JUILLET-AOÛT 2007

La roue tournePAR LE MAÎTRE —, PAR L’ENTREMISE DE BENJAMIN CREME

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QUAND les hommes prendront consciencequ’ils ont frôlé l’autodestruction, ilsfrémiront à la pensée des conséquences

de leurs actes. Il n’est guère d’époque où ils aientdû affronter pareil danger. Même dans l’adversitéla plus sombre, ils se sont battus pour faire faceaux coups du sort. Dans leur histoire récente,cependant, ils ont tellement perdu de vue leur di-rection qu’ils semblent n’avoir pas eu consciencedu péril qui les guettait. Le fait qu’ils soient eux-mêmes à l’origine d’un tel danger n’est certai-nement pas étranger à leur équanimité et à leurapparente indifférence.

Quand la réalité de la situation leur apparaî-tra, ils seront surpris de constater à quel pointleurs actions les ont conduits au bord de l’anéan-tissement. A dire vrai ils ont joué avec la mort,soumettant à une pression inconcevable ceuxqui ont fait serment de les aider. Bien sûr, leshommes ne savent pratiquement rien de ce àquoi ils ont échappé, et poursuivent leur cheminavec insouciance. Ils n’ont pas encore comprisque ce chemin ne conduit qu’au deuil et à ladésolation, tant ils sont sous l’emprise de leursambitions matérialistes.

La lumière percera

Immenses sont pourtant les possibilités quin’attendent que leur énergie créatrice, et grandesseront leurs réalisations quand la lumière per-cera et fera tomber leurs œillères.

Cette prise de conscience surviendra quandles hommes se tourneront à nouveau vers l’in-

térieur, pour trouver dans leur cœur la frater-nité et l’unité que, d’instinct, ils désirent tousardemment. On verra alors fleurir une espé-rance et une inspiration nouvelles, qui lesconduiront à reprendre leur ascension et à créerun monde meilleur. La simplicité et l’honnêtetédans l’effort remplaceront la corruption qui,aujourd’hui, souille tous les aspects de la viehumaine. Les hommes chercheront à émulerMaitreya et son groupe de Maîtres, et purifie-ront ainsi leurs structures et leurs normes.

Les nouvelles structures

Avec Maitreya et son groupe pour les guider,les hommes grandiront dans l’amour de lasimplicité des nouvelles structures, où ils pui-seront une profonde satisfaction et un senti-ment d’harmonie. Ils se sentiront à l’aise dansun monde débarrassé de la compétition et de latension qu’elle amène. Travaillant ensemble,en coopération, ils éprouveront un profondsentiment de bonheur et d’épanouissementdans tout ce qu’ils feront.

Maitreya ne sera pas avare de son aide, nide ses conseils ; nous, qui sommes vos Frèresaînés, ne ménagerons pas non plus nos effortspour vous inspirer la construction de la nou-velle civilisation. Les merveilles dont se pa-rera l’édifice à venir surprendront tous leshommes, et les enchanteront. Chacun aura unrôle à jouer dans sa construction, et tous don-neront le meilleur d’eux-mêmes dans sa créa-tion. Ainsi en sera-t-il.

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POINT DE VUE

Quinze ans après Rio, il est temps d’agirpar Ahmed Djoghlaf et Yvo de Boer

Montréal, CanadaEn juin 1992, les principaux pays du mondese sont réunis à Rio de Janeiro pour unerencontre historique, le Sommet de la Terre.Pour la première fois, la communauté in-ternationale reconnaissait explicitementque les générations futures devraient as-sumer le coût de l’utilisation non viableque nous faisons des ressources naturel-les de la planète.

Quinze ans plus tard, alors que nouscommémorons la Journée mondiale de l’en-vironnement, et vingt ans après le rapportBruntland (Notre avenir à tous), les con-séquences des modifications apportéespar l’homme aux systèmes naturels de laTerre n’ont jamais été aussi évidentes.Cette année, le rapport du Groupe d’ex-perts intergouvernemental sur l’évolutiondu climat (GIEC) a conclu que l’hommeétait sans équivoque responsable du chan-gement climatique. Ainsi a-t-on assistérécemment à une évolution considérablede l’opinion publique, à une prise de cons-cience des milieux politiques, et à un netaccroissement de leur volonté de passer àl’action.

Egalement important, mais moins prio-ritaire dans l’opinion publique et dans lesprogrammes politiques, est la perte conti-nuelle de la biodiversité, qui représenteune menace sérieuse pour le bien-être del’homme. Comme l’a montré l’Evaluationdes écosystèmes pour le millénaire, desbesoins élémentaires, comme la sécuritéalimentaire, les réserves d’eau douce et laprotection contre les catastrophes, sontmenacés lorsque les écosystèmes sontdégradés par l’activité humaine.

Le Sommet de la Terre a donné lieu àdeux conventions internationales distinc-tes : la Convention sur la diversité biologi-que (CDB) et la Convention-cadre desNations unies sur les changements clima-tiques (CCNUCC). Cependant, il devientde plus en plus évident que ces questionssont étroitement liées. Il conviendrait doncde coordonner les politiques de ces con-ventions.

Le lien entre le changement climatiqueet la biodiversité a clairement été exposé

dans la conclusion du GIEC, qui stipulaitqu’environ 20 à 30 % des espèces recon-nues de la faune et de la flore risqueraientdavantage l’extinction si les hausses detempératures moyennes dépassaient 1,5 à2,5 degrés. Cela est dû à la multiplicité desimpacts du changement climatique, donton prévoit qu’ils auront de profondes ré-percussions – comme une modificationdes habitudes migratoires, une dégrada-tion de l’habitat causée par la hausse destempératures et les changements dans lesprécipitations, et le « blanchiment » desrécifs coralliens –, puisque l’équilibre déli-cat entre les coraux et les algues est affectépar le réchauffement océanique. On craintaussi que l’acidification de l’eau de mer,due à de plus grandes concentrations de

des palétuviers, des récifs coralliens et desmarécages côtiers diminuera l’impact desévénements météorologiques extrêmes,tempêtes et inondations.

S’attaquer aux multiples menaces queles activités humaines font peser sur lesécosystèmes rendra ces derniers plus ré-sistants aux changements climatiques.Ainsi, il deviendra essentiel d’augmenterla résilience des systèmes agricoles enprotégeant les formes vivantes possédantune grande adaptabilité, à la sécheresse,par exemple. L’introduction généralisée depratiques agricoles viables peut accroîtrela sécurité alimentaire pour une populationmondiale croissante et contribuer à la pro-tection biologique de divers écosystèmes.

Un pas important a été franchi en mars2007. Les ministres de l’Environnement duG8 et de cinq grands pays récemment in-dustrialisés, le Brésil, la Chine, l’Inde, leMexique et l’Afrique du Sud, se sont réu-nis à Potsdam pour analyser de manièrespécifique ces deux défis mondiaux.

Les ministres ont tous reconnu quedavantage d’efforts devaient être consen-tis pour s’occuper conjointement du chan-gement climatique et de la biodiversité, etils ont approuvé un plan en faveur d’unemeilleure coordination entre les politiqueset les actions concernant ces deux ques-tions. Ce plan prévoit également une étudesur les avantages économiques de labiodiversité, ainsi que sur les coûts liés àsa perte et à l’absence de mesures protec-trices, au regard du coût d’une réelle con-servation.

Il est indispensable que les pays lesplus riches constituent une alliance mon-diale en faveur de la conservation de labiodiversité. Une telle alliance permettraitde définir de nouvelles politiques, une foisarrivées à échéance celles désignées auSommet mondial sur le développementdurable de Johannesburg.

En ce qui concerne le processus in-tergouvernemental sur le changement cli-matique, il est crucial que les membres dela CCNUCC se mobilisent dès cette an-née pour la prochaine phase de réduction

(suite page 8)

dioxyde de carbone, nuise à la capacité denombreux organismes marins de formerleur coquille.

On prévoit que le changement climati-que deviendra l’unique et la plus gravemenace à la biodiversité d’ici la fin du siè-cle. Par conséquent, s’attaquer aux causesdu changement climatique et réduire sonimpact devient une priorité essentiellepour sauvegarder les écosystèmes et lesservices qu’ils rendent aux sociétés hu-maines.

Le lien entre changement climatique etbiodiversité fonctionne aussi dans l’autresens. Les mesures visant à sauvegarder labiodiversité peuvent également agir sur lechangement climatique. Ainsi, la protec-tion de l’abondante diversité de la flore etde la faune des forêts tropicales réduiral’énorme émission de gaz à effet de serrecausée par la déforestation, accroîtra lepiégeage des dioxydes de carbone et leurstockage par les plantes, tout en conser-vant à l’écosystème son rôle de maintiendes bassins d’eau douce et d’alimentationdes nappes souterraines. La protection

On prévoit que le changementclimatique deviendra l’unique

et la plus grave menace à la biodiversité d’ici la fin du siècle.

5PARTAGE INTERNATIONAL20e ANNÉE • N° 227-228 • JUILLET-AOÛT 2007

TENDANCESDans le monde actuel s’affirme une tendance de plus en plus prononcée à la synthèse, au partage, à la coopération, à de nouvellesapproches et avancées technologiques pour la sauvegarde de la planète et le bien-être de l’humanité. Cette rubrique présente desévénements et courants de pensée révélateurs d’une telle évolution.

Un changement de climatdans l’opinion publiqueSir David Attenborough, environnemen-taliste et personnalité connue des télés-pectateurs britanniques, a déclaré com-mencer à percevoir les signes d’un chan-gement d’attitude envers le réchauffementclimatique. Faisant l’analogie avec le chan-gement d’attitude envers l’esclavage, ilexplique que les changements de normessociales peuvent être très rapides.

Dans une interview donnée au jour-nal The Guardian, D. Attenborough a in-diqué qu’il n’existe aucun doute sur le faitque le réchauffement planétaire soit unproblème très sérieux. « Nous allons versune dégradation importante des con-ditions de vie sur cette planète. Je suisconvaincu que cela est causé par les ac-tivités humaines, et que nous devons y

mettre un frein ».Depuis cinquante ans, D. Attenbo-

rough, naturaliste passionné et auteur dedocumentaires, a filmé presque tous lesaspects de la nature et a observé de nom-breux changements dans l’habitat et le cli-mat. Mais il reste critique sur la récentetentative de George Bush, lors du derniersommet du G8, qui prétendait présenterune alternative au protocole de Kyoto.

« J’ai écouté les informations, incré-dule, et l’ai vu éluder le sujet, raconte D.Attenborough. C’est dommage qu’il n’aitpas déclaré : « Oui, je suis désolé, mainte-nant je vois la réalité, et vous avez rai-son. » Le monde change et nous devonsagir. Mais apparemment, son statut, saposition, ne lui permettent pas de recon-

naître des erreurs ».[Source : The Guardian, G.-B.]

Afrique centrale :libération d’enfants soldatsLe leader rebelle Damene Zakaria, un sei-gneur de la guerre en République centrafri-caine, a récemment décidé de libérer 400enfants soldats, selon un rapport récent del’Unicef. En avril 2007, le gouvernementcentral du pays est parvenu à un accord depaix avec Zakaria. Au cours d’un entretientéléphonique avec le bureau d’AssociatedPress, D. Zakaria a déclaré : « Il est tempsmaintenant pour les enfants soldats deretourner à l’école et d’apprendre unmétier. » On estime à 1 500 le nombre desenfants soldats en République centrafri-caine, qui ont combattu pour différentesmilices de ce pays qui a connu de nom-breux coups d’Etat depuis son indépen-dance en 1960.[Source : De Volkskrant, Pays-Bas]

Des spots solairespour les pays en développementC’est fabriqué en plastique durable etcela peut flotter. Le boîtier est étanche.C’est compact mais puissant. Il s’agit despots inventés par Mark Bent, un pétro-lier texan, ancien pilote militaire améri-cain. S’éloignant de l’activité pétrolière,« qui ne satisfaisait pas mon âme », il aété amené à distribuer des spots solaires.

En Erythrée, M. Bent avait été frappépar le fait qu’il n’y avait quasiment pasd’éclairage la nuit. Avec des ingénieurs, ila mis au point cette lampe solaire économi-que. Le panneau solaire, placé sur le côté,peut recharger les trois batteries « AA »qui produisent de la lumière durant septheures. Les batteries ont une durée de viede trois ans.

Ces spots résolvent un problème ma-jeur du monde en développement. Deuxmilliards de personnes se servent de lam-ph

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« Il est tempsmaintenantpour les enfants soldatsde retourner à l’écoleet d’apprendreun métier. »

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TENDANCESpes à pétrole, de bougies ou bien de lam-pes électriques à piles à usage unique,pour s’éclairer la nuit. Ces techniques sontnon seulement chères et dangereuses,mais ont aussi un impact nuisible sur l’en-vironnement ; elles causent la mort de plusde 1,6 million de personnes par an, par pol-lution domestique.

Les spots solaires ont été distribuésdans les camps de réfugiés des Nationsunies, à des organismes caritatifs africainset à des orphelinats de plusieurs pays. Ons’en sert pour étudier la nuit, pour amenerdes malades aux dispensaires et pour éloi-gner les animaux sauvages et les voleurs.

M. Bent a mis en place un programmede don sur son site Internet Bogolight.com. Si quelqu’un achète une lampe à25 dollars, il en enverra une autre en Afri-que et donnera 1 dollar à un des groupesde bénévoles avec lesquels il travaille.[Source : The New York Times, E.-U.

Du biogaz pour l’AfriqueUn vaste programme de biogaz pourl’Afrique prévoit d’alimenter en énergierenouvelable 20 millions de foyers dans 25pays. Cette initiative a été soutenue par unconsortium formé de plusieurs pays afri-cains (Rwanda, Kenya, Ethiopie, Bénin,Nigeria, Afrique du Sud, Mali, Sénégal,Ghana, etc.), des organisations locales, etaussi des donateurs (tels que les Pays-Bas, la Finlande, la Norvège et la Fonda-tion Shell).

Le premier programme biogaz duRwanda a déjà vu le jour, et des program-mes similaires vont être lancés avant la finde l’année, en Ethiopie et en Ouganda.C’est le début de la création des 50 000installations de biogaz prévues par cetteinitiative.

Des programmes de biogaz existentdéjà sur plusieurs continents. Une installa-tion simple de biogaz peut convenir à unefamille qui possède deux vaches ou quatrecochons. On peut aussi connecter les toi-lettes de la famille à l’installation qui estcapable de produire suffisamment de gazpour alimenter un poêle et une lampe.

Le coût d’une installation, entre 300 et400 euros, peut s’amortir en quelques an-nées par l’économie de bois de chauffage.De plus, le biogaz est un combustible pro-pre, contrairement au bois. Une étude del’Organisation mondiale de la santé a mon-tré que 1,6 million de personnes meurent

chaque année de l’inhalation de fumées decombustion en raison de la mauvaise ven-tilation de leur habitation. Les programmesbiogaz créent aussi des emplois, particuliè-rement dans les zones rurales.[Source : www.snvworld.org]

Une découverte en électricitéLe magazine Science a publié la nouvellesur son site Internet. Des chercheurs ontdécouvert une méthode pour transférer del’électricité à deux mètres de distance sansutiliser de câbles ou de fils. Ils ont démon-tré qu’ils pouvaient recharger des appa-reils électriques, comme des ordinateurs,sans utiliser de fils. On sait depuis plu-sieurs années que le transfert d’électrici-té sans fils est possible, mais on n’en avaitpas encore développé la technologie pra-tique. Une équipe du MassachussettsInstitute of Technology (Mit) vient doncde réussir un tel transfert en utilisant desspires de cuivre – une à l’émission, et uneà la réception – résonnant à la même fré-quence. L’impact de cette découverte de-vrait être la rapide disparition des câbles,fils électriques et prises.

Même s’ils savaient depuis des annéesque l’électricité pouvait être transportéesans fils, les chercheurs ont eu du mal àtrouver une méthode pratique et efficacede fonctionnement. Marin Soljacic, profes-

seur de physique au Mit, a déclaré que laclef était de faire résonner à la même fré-quence la source d’électricité et l’appareilà recharger, cela permettant un meilleurrendement de l’échange d’énergie.

Bien que la nouvelle technologie soitencore balbutiante et doive être perfec-tionnée et miniaturisée, on pense que d’icicinq ans, on pourra recharger les ordina-teurs portables, les téléphones mobiles etd’autres appareils sans utiliser de fils.

On verra aussi, peut-être, la disparitionde l’utilisation des piles et de la pollutionqu’elles génèrent.[Source : The Independent, G.-B.]

Sida : le Brésil s’affranchitd’un brevetLe président du Brésil, Luíz Inácio Lula daSilva, a récemment promulgué une « li-cence obligatoire » pour une version géné-rique à bas prix du traitement Efavirenzcontre le rétrovirus. Jusqu’à présent, lasociété pharmaceutique Merck, qui détientle brevet de l’Efavirenz, en avait le mono-pole au Brésil. Désormais ce médicamentpourra être produit au Brésil ou importécomme médicament générique.

C’est la première fois qu’une telle dé-cision intervient depuis que le l’OMC aouvert la porte en 2001, en autorisant les

(suite page 11)

Le programme de biogaz pour l’Afrique prévoit d’alimenter en énergie renouvelable 20 millionsde foyers dans 25 pays.

7PARTAGE INTERNATIONAL20e ANNÉE • N° 227-228 • JUILLET-AOÛT 2007

LES PRIORITÉS DE MAITREYA« Pour aider les hommes dans leur tâche, Maitreya, l’Instructeur mondial, a formulé certaines priorités. Assurer à tous un appro-visionnement correct en nourriture ; procurer à tous un logement convenable ; fournir à tous soins médicaux et éducation.» (Le Maîtrede Benjamin Creme, Partage international, janvier 1989). Dans cette rubrique, notre rédaction aborde les questions relatives auxpriorités énoncées par Maitreya ou présente des expériences orientées dans cette direction.

Le réchauffement s’accélèreLes émissions de gaz à effet de serre sesont accrues depuis 2000, en raison de laforte croissance de l’économie mondiale.

Selon l’Organisation pour la recherchescientifique et industrielle du Common-wealth (CSIRO), basée en Australie, cesémissions augment de 3 % par an depuis2000, contre 1 % au cours des années 1990.« Nous brûlons davantage de carbonepar dollar de richesse créée, a expliquéMike Raupach, du CSIRO. Cela signifieque le changement climatique intervientplus vite que ce qui était prévu par laplupart des études scientifiques. » M.Raupach a dirigé une équipe internationaled’experts dans le cadre du projet GlobalCarbon du CSIRO, dont l’objectif était dequantifier les émissions mondiales de car-bone. L’étude a montré que huit milliardsde tonnes de carbone ont été émises dansl’atmosphère en 2005, contre six milliardsde tonnes dix ans plus tôt.

L’accent porté sur leur développementindustriel accroît dans un premier tempsla consommation d’énergie fossile, avantqu’elle ne se stabilise. Alors que des payscomme les Etats-Unis ou l’Australie ontdésormais stabilisé leur consommation,d’autres comme la Chine sont dans unephase d’accroissement intensif de leurconsommation. Cependant, du fait de leurmode de vie, un Américain ou un Austra-lien émet cinq tonnes de carbone par an,contre une pour un citoyen chinois.

La révolution industrielle a commencéil y a deux siècles en Europe et aux EtatsUnis. C’est un fait qu’il ne faudrait pasoublier lors de la négociation des objectifsde réduction de consommation, estime leCSIRO. Malheureusement, l’Australie etles Etats Unis ont refusé de ratifier le pro-tocole de Kyoto.[Source : www.lemonde.fr, France]

Les réfugiés climatiquesLe réchauffement climatique n’affecte passeulement notre environnement. Dans unrapport publié en mai 2007, l’ONG britan-nique Christian Aid estime que plus d’un

milliard de personnes seront forcéesd’émigrer d’ici à 2050 du fait du réchauf-fement planétaire.

« Nous pensons que la migration for-cée est désormais la menace la plus pres-sante contre les populations pauvresdans les pays en voie de développement »,affirme John Davison, l’un des auteurs durapport.

Dans cette étude intitulée Marée hu-maine : la véritable crise migratoire,Christian Aid émet un avertissement sur« l’accélération du rythme des déplace-ments de population au XXIe siècle ».Selon leurs estimations, 163 millions depersonnes ont déjà été contraintes de quit-ter leur foyer à cause de conflits, de catas-trophes naturelles, et de grands projetscomme la construction de barrages. « Aurythme actuel, un milliard de personnessupplémentaires seront obligées de quit-ter leur foyer d’ici à 2050 », écrit l’organi-sation. En 2050, ce sont 645 millions depersonnes qui auront été forcées d’émigrerà cause de grands projets, 250 millions dufait de phénomènes liées au réchauffe-ment planétaire – comme des inondations,la sécheresse ou la famine – et 50 millions

auront dû fuir sous la pression de conflitset de violations des droits de l’homme.

Citant des données du groupe d’ex-perts intergouvernemental sur l’évolutiondu climat, le rapport de Christian Aid sou-ligne qu’à long terme, à l’horizon 2080,entre 1,1 et 3,2 milliards de personnes man-queront d’eau, et entre 200 et 600 millionssouffriront de la faim. Chaque année, entredeux et sept millions de personnes serontaffectées par la hausse du niveau desocéans. Les déplacements massifs de po-pulations « vont alimenter les conflitsexistants et en générer de nouveaux dansdes régions du monde où les ressourcessont les plus rares. Un monde avec denombreux autres Darfour devient un scé-nario cauchemar de plus en plus proba-ble ».

Le rapport met également en exergueles déplacements à l’intérieur des frontiè-res de certains pays : la Colombie, le Maliet le Myanmar (ex Birmanie). C’est pour-quoi l’ONG appelle la communauté inter-nationale à une « action urgente » afin deprendre de « fortes mesures de préven-tion ».[Source : Le Monde, France] ·

163 millions de personnes ont déjà été contraintes de quitter leur foyer à cause de conflits, decatastrophes naturelles, et de grands projets comme la construction de barrages.

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La désertification prive des millions de pauvresde leurs moyens d’existencepar Harma Arba Diallo

Bonn, Allemagne« La désertification est l’un des proces-

sus de dégradation de l’environnementles plus alarmants dans le monde », avaitaffirmé l’ancien secrétaire général desNations unies, Kofi Annan. Peu médiatisé,ce problème concerne pourtant un tiers dela surface du globe, et menace 1,2 milliardde personnes dans plus de cent pays.

Les nations les plus pauvres sont sou-vent les plus affectées par la désertifica-tion. Les deux tiers des pauvres de la pla-nète vivent sur des terres affectées par lasécheresse, et la moitié d’entre eux survi-vent directement grâce à une productionagricole menacée par ce fléau. Ces gens ensont réduits à rechercher des solutions àcourt terme qui nuisent encore davantageà l’environnement et perpétuent le cyclede la désertification et de la misère.

La Convention de lutte contre la déser-tification des Nations unies reconnaît qu’ils’agit de protéger les populations toutautant que l’environnement des zones af-fectées. Dans le discours qu’il a prononcépour marquer la Journée mondiale contre ladésertification (17 juin), le secrétaire géné-ral des Nations unies, Ban Ki-moon, a dé-claré : « La mise en œuvre de la Conven-tion, qui associe les objectifs de dévelop-pement aux objectifs environnementaux,est de plus en plus urgente. » Les thèmesde cette journée soulignent les liens entredésertification et changement climatique,ainsi que la synergie avec les deux Con-ventions de Rio, dont l’objectif ultime estle développement durable. En effet, bienque la désertification soit due en partie àdes comportements humains comme l’in-tensification des cultures et des pâtures,les changements climatiques jouent unrôle important dans ce processus.

Dans ce domaine, les sujets d’inquié-tude abondent. Des recherches récentesont démontré que si les courants marins sedéplaçaient de deux à trois degrés supplé-mentaires en direction des pôles au coursde ce siècle, des zones désertiques tellesque le Sahara pourraient s’étendre dansle sens nord-sud, peut-être de plusieurscentaines de kilomètres.

De toutes façons, nous subissons dé-jà les effets du changement climatiquedans de nombreux secteurs : les surfacescultivables se réduisent et l’eau se raréfie.La répartition des pluies se modifie et lesinondations, les périodes de sécheresse etles feux de forêt deviennent plus fréquentset plus sévères. Les images d’événementsclimatiques extrêmes, diffusées avec unerégularité croissante sur nos écrans detélévision, nous rappellent inlassablementle prix que nous devons payer pour avoirignoré cet environnement qui pourvoit ànotre subsistance.

Le changement climatique nous affectetous, mais plus particulièrement les com-munautés rurales pauvres. En Afrique sur-tout, ce changement menace d’exacerber la

carbone tout en réduisant son absorption,et l’on estime que les déserts produisentenviron 4 % des émissions de carbonedans le monde. En stoppant la perte dessols, en fertilisant les terres dégradées eten restaurant la végétation, une lutte con-certée contre la désertification pourrait ré-duire l’émission de gaz à effet de serre, cequi, à son tour, aurait un impact bénéfiquesur le changement climatique.

Il conviendrait donc de coordonner lesstratégies de lutte contre la désertificationet le changement climatique, qui sont deuxmanifestations majeures du même défienvironnemental. Ensemble, ces dernièresrisquent fort de nous empêcher d’atteindreles objectifs de développement que nousavons fixés à l’horizon 2015. Une approchecoordonnée permettrait donc à la fois deprotéger notre environnement et d’aider àpréserver les moyens de survie de millionsde gens parmi les plus pauvres de notreplanète. (© IPS)

désertification, les périodes de sécheresse,les famines, et, par conséquent, la misère,les conflits et l’émigration forcée. La déser-tification est déjà responsable de l’aug-mentation de l’immigration forcée, et desbateaux de plus en plus nombreux, remplisde gens ayant risqué leur vie dans l’espoirde pouvoir mieux se nourrir ailleurs quechez eux, débarquent sur les plages d’uncertain nombre de pays européens. Si leschangements climatiques empirent, c’estplus d’un milliard de personnes – un sep-tième de la population mondiale actuelle –qui pourraient être chassées de chez ellesd’ici 2050.

Si l’impact du changement climatiquesur la désertification ne fait de doute pourpersonne, on a prêté bien moins d’atten-tion à l’impact de la dégradation des solssur le réchauffement climatique. La Com-mission d’évaluation de l’écosystème sou-ligne que les sols désertiques contiennentenviron un quart des réserves mondialesde carbone organique, et presque toutescelles de carbone non organique. La pertede végétation augmente les émissions de

La désertification concerne un tiersde la surface du globe, et menace

1,2 milliard de personnesdans plus de cent pays.

multilatérale du changement climatique.Une structure solide doit être en placed’ici 2010 afin d’éviter un temps mort en-tre la fin de la première période d’enga-gement du Protocole de Kyoto en 2012 etl’entrée en vigueur d’un nouveau régime.Il faudra qu’un programme détaillé con-cernant le futur soit approuvé à la Confé-rence des Nations unies sur le change-ment climatique, qui doit se tenir à Bali, endécembre 2007.

Il est de plus en plus urgent d’établirune nouvelle entente mondiale sur la viesur notre planète. Nous ne pouvons plusnous permettre de rater la transformationdes objectifs du Sommet de la Terre deRio, vieux de quinze ans déjà, en actionsconcrètes visant à sauvegarder l’écosys-tème. Il s’agit là d’un devoir impérieuxenvers nous-mêmes, envers nos enfants,envers les générations futures, et enversla vie sur notre planète. (© IPS)

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Point de vue

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Déminer la planèteinterview de Simona Beltrami par Jason Francis

La Campagne internationale pour l’interdiction des mines terrestres (CIIMT) a été lancée en 1992 par six ONG (Handicap In-ternational, Human Rights Watch...). Elle a son siège à Genève, qui centralise le travail de plus de 1 400 associations locales dansprès d’une centaine de pays. Cette Campagne et sa coordinatrice d’alors, Jody Williams, ont reçu le Prix Nobel de la Paix en 1997.Simona Beltrami est directrice du service juridique de la Campagne. Jason Francis s’est entretenue avec elle pour Partageinternational.

agriculture normale. De plus, le fait qu’ellesrestent là où elles sont après la fin deshostilités entrave les efforts de pacifica-tion, car elles ne font qu’entretenir le res-sentiment contre l’ennemi qui les a posées.

On ne saurait sous-estimer l’impactpsychologique d’un accident de mine. LesMap sont destinées à « miner », si l’onpeut dire, le moral des troupes adverses enleur montrant les atrocités qu’elles sontsusceptibles de leur infliger, d’une manièreimprévisible et aveugle. Plus grave, danscertains cas, on s’en est servi pour terrori-ser et semer la panique dans des popula-tions civiles. C’est pour cela que l’accom-pagnement psychologique est une descomposantes essentielles de l’aide à ap-porter aux survivants.

PI. De quelle manière la CIIMT traite-t-elle les divers problèmes associés auxMap ?SB. Les réseaux de la CIIMT comptent unelarge gamme d’expertises et de savoir-faire.Ils interviennent au niveau politique, pourfaire avancer et veiller à l’application du

Traité d’interdiction des mines (Tim), no-tamment auprès des pays qui se sont enga-gés, par leur signature, à procéder au démi-nage des zones minées, à assurer une as-sistance aux victimes et à détruire leursstocks éventuels. Cela tant au niveau inter-national, dont s’occupe une équipe dequatre permanents, qu’au niveau nationalvia les organisations et les campagnes lo-cales, où nombre de nos membres partici-pent eux aussi au travail concret sur leterrain (déminage...).

PI. Le déminage est-il réservé aux militai-res, ou formez-vous des civils sur place ?Et les pays qui posent les Map ont-ilsl’obligation de les enlever ou de réparerles torts causés aux survivants ?SB. Cela dépend des pays. Dans certains,c’est l’affaire de l’armée. Dans d’autres,des ONG, internationales et nationales.Les ONG internationales essaient de for-mer des gens sur place, pour qu’ils puis-sent continuer leur travail une fois parties.Il est essentiel de créer une capacité à trai-ter (techniquement et politiquement) ce

Partage international : Quels sont lespays et les régions les plus affectés par lesmines terrestres ?Simona Beltrami : Il y a des mines anti-personnelles (Map) dans 78 pays et huitterritoires faisant entre 15 000 et 20 000victimes par an. C’est l’Asie qui semble laplus touchée, en particulier l’Afghanistanet le Cambodge, également le Myanmar(Birmanie) qui est peut-être le seul paysoù c’est l’armée nationale qui pose desmines. A ces pays, il faut ajouter l’Irak,l’Angola, la Bosnie-Herzégovine pour selimiter aux cas les plus urgents.

PI. Quelles sont les conséquences humai-nes de l’explosion d’une Map ?SB. Certains meurent sur le coup ; mais lesort des rescapés n’est guère enviable, carnombre d’entre eux en subiront les consé-quences toute leur vie : perte d’un ou plu-sieurs membres, de la vue. Les accidentsse produisent souvent dans des pays oùmanque l’infrastructure nécessaire pourapporter une aide médicale aux survivantset les aider à se réinsérer dans la société :dans les zones rurales reculées, par exem-ple, on doit faire avec les moyens du bord :fabriquer des prothèses rudimentaires, deschaises roulantes, etc. Autant de circons-tances qui conduisent presque immanqua-blement les survivants à mener une vie desouffrance physique et psychologique, depauvreté et d’exclusion.

Les accidents de mines ont un effetdévastateur non seulement sur les indivi-dus, mais sur la société. Un nombre impor-tant de jeunes handicapés, souffrant detraumatismes mentaux et incapables demener une vie utile, handicape forcément,d’une manière importante, les performan-ces économiques et le développementd’un pays. La présence de mines dans lesol – que ce soit dans les champs, les vil-lages, les pâturages, le long des routes,près des puits – freine la reconstruction, larestauration de l’économie, la circulationdes gens et des biens, la reprise d’une

Simona Beltrami

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problème de mines au niveau national, carc’est une excellente façon d’en faire pren-dre conscience aux instances dirigeantes.

Malheureusement, rien dans le droitinternational ne permet d’engager la res-ponsabilité juridique des pays poseurs demines. C’est donc aux Etats touchés querevient en premier lieu la charge du dé-minage, avec l’aide de la communauté in-ternationale.

PI. Quels sont les objectifs du Traité d’in-terdiction des mines ?SB. Le TIim est un instrument juridiqueinternational unique qui a interdit, pour lapremière fois dans l’histoire, l’usage d’unearme conventionnelle encore largementutilisée par les différentes armées de laplanète. Il est né de l’indignation et de l’in-quiétude provoquées par les conséquen-ces souvent irréversibles qu’elles provo-quent, dévastatrices d’un point de vuehumain aussi bien que sur la vie économi-que et le développement de dizaines depays. Il a été l’aboutissement d’une colla-boration sans précédent entre la société

civile, les gouvernements et les agencesinternationales (le Comité international dela Croix rouge par exemple). Un de sesobjectifs majeurs est d’empêcher leur pro-lifération en interdisant leur production,leur utilisation, leur circulation et leur stoc-kage. En ce qui concerne les zones minées,il institue l’obligation de procéder à leurdéminage et à la destruction des minesdésactivées. Cela avec des échéances pré-cises et contraignantes, histoire de s’assu-rer que le pays signataire prend son enga-gement au sérieux et n’en reste pas austade des bonnes intentions.

Cela fait maintenant presque dix ans(décembre 1997) que le Tim a été signé àOttawa, et on a fait d’énormes progrès. Ila, en quelque sorte, jeté une sorte d’op-probre mondial sur ces armes, qui a con-duit à un arrêt virtuel dans leur commerceinternational, à une chute libre du nombrede leurs fabricants et à une réduction stu-péfiante du nombre des pays poseurs demines.

Près de 80 % des pays ont, en effet,reconnu que les conséquences de ces ar-

mes sont sans commune mesure avec leurutilité militaire. Même si 42 Etats – dontla Chine, l’Inde, le Pakistan, la Russie, lesEtats-Unis et la plupart des pays duMoyen-Orient – traînent encore des pieds,la grande majorité des peuples avancesûrement vers un monde débarrassé desmines terrestres et de leurs sinistres con-séquences.

Quoi qu’il en soit, il y a encore beau-coup de travail. On sait que le Myanmar, laRussie et le Népal en ont utilisé en 2006 –ce dernier pays ayant arrêté de le faire enmai de la même année. De plus, on soup-çonne Israël d’en avoir posé d’autres [quecelles qui y sont déjà] dans le Sud Libanau cours du conflit de l’été 2006, et en dé-cembre, le Pakistan a menacé d’en truffersa frontière avec l’Afghanistan pour pa-rer aux infiltrations de militants. Une dou-zaine de pays, dont la Chine, l’Inde et lePakistan, se réservent encore le droit d’enfabriquer, et l’Administration américaineenvisage d’en produire d’un nouveautype, en dépit de l’opposition du Congrès.

A quoi il faut ajouter les problèmesd’application du Traité par les Etats mem-bres. Il semble qu’un certain nombre d’en-tre eux, pour des raisons diverses, neseront pas en mesure de respecter leséchéances qu’ils s’étaient fixées. Enfin,lors de la dernière conférence d’évalua-tion de l’application du Traité, tenue ennovembre 2004, 24 pays ont déclaré nepas être en mesure d’assurer l’accompa-gnement et la réinsertion des blessés.C’est pourquoi on peut dire que, si le Tima été un succès, il ne faut surtout pas s’en-dormir sur nos lauriers !

PI. Vous occupez-vous aussi d’autres ar-mes, comme les bombes à fragmentation,par exemple ?SB. La récente guerre du Liban a attiré l’at-tention des médias internationaux et del’opinion publique mondiale sur ce que lesspécialistes des mines savaient depuis desannées, à savoir que ces bombes infligentdes blessures inadmissibles à des civils –lors de leur chute ou parfois plus tard – etque leur prolifération auraient des consé-quences humanitaires dépassant de loincelles des Map. Cette perspective a suffi àdoper les efforts de lutte contre la produc-tion et l’utilisation de ce type d’armes –efforts commencés depuis 2003 sousl’égide de la Coalition internationale con-tre les armes à fragmentation, dont laCIIMT fait partie. Cette menace n’ayant

Danscertains paysle déminageest l’affairede l’armée.Dans d’autres,des ONG,internationaleset nationales,essaientde formerdes genssur place,pour qu’ilspuissentcontinuer leurtravail une foisparties.

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pas été prise en compte dans le cadre de laConférence sur les armes conventionnel-les, la diplomatie norvégienne s’est em-ployée à combler cette lacune avec uncertain succès puisque, lors d’une confé-rence tenue à Oslo en février 2007, 47 Etatsse sont engagés à négocier un traité d’in-terdiction de ce type de munitions d’ici lafin 2008. Tout cela s’inscrit dans le modèlecréé par le « processus d’Ottawa », créé en1997 dans le cadre de la négociation sur leTraité d’interdiction des mines. Un modèlequi a d’abord prouvé l’efficacité de pro-cessus diplomatiques alternatifs associantgouvernements et société civile. Et ins-tauré un cadre de travail pour traiter tousles problèmes afférents aux effets présentset futurs des Map, un cadre qui peut trèsbien s’appliquer aux autres types d’armes.

PI. Qu’en est-il de la menace que fait pla-ner l’utilisation de ce type d’arme par desgroupes armés non-étatiques ? Commentles amener à se joindre à un accord d’in-terdiction ?SB. Les groupes armés non-étatiques con-tinuent à utiliser des Map et d’autres ex-plosifs improvisés dans au moins une di-zaine de pays. Mais il y a un mieux, puis-qu’il y en avait 13 en 2005. Leur collabo-ration est essentielle pour que l’interdic-

tion de ces munitions soit véritablementuniverselle, et définitive. Le Tim étant untraité intergouvernemental, il nous fautdonc trouver d’autres moyens pour obte-nir cette collaboration – que ce soit sousforme d’accords bilatéraux avec leurs op-posants, par exemple, de déclarations uni-latérales, ou par l’inclusion de clause liéesau problème des mines lors des cessez-le-feu et des accords de paix.... Une ONGmembre de la CIIMT, « l’Appel de Ge-nève », a conçu à leur intention un instru-ment spécial, un « Acte d’engagement »,par lequel ils s’engagent, en le signant, àse conformer aux objectifs du Tim.

PI. Quelles sont vos activités éducatives,de formation ?SB. Nous mettons peu à peu en place desprogrammes de formation à l’appréhen-sion des situations de risques liées à laprésence de Map : que faire, par exemple,quand on découvre une mine ou unebombe à fragmentation. C’est particulière-ment important pour les enfants, qui jouentsouvent dans des zones risquées. Nousorganisons également des campagnesd’information à destination du grand pu-blic, dans des pays qui n’ont pas encoresigné le traité – dans le but, dans ce cas, decréer une pression politique sur les diri-

geants – comme chez tous les Etats mem-bres qui n’ont pas encore complètementatteint les objectifs du Tim, histoire demaintenir la pression.

Le Traité des peuples et le Traité de lajeunesse contre la guerre sont égalementdeux instruments que l’on peut facilementutiliser pour afficher son soutien à notrelutte. La sensibilisation des jeunes est, eneffet, essentielle pour assurer notre re-lève, car nous ne pouvons laisser cettequestion tomber dans l’oubli. Nous avonsfait trop de chemin en dix ans, et en avonsencore beaucoup à parcourir avant d’êtrecomplètement débarrassé de cette formede barbarie. Et pour cela, nous avons be-soin des jeunes, de ceux qui seront lesdirigeants et les décideurs de demaincomme de ceux qui viendront nous re-joindre pour veiller à ce que ces derniersachèvent le travail.[Référence : www.icbl.org]

Etats à s’affranchir des brevets sur lesmédicaments en cas d’urgence sanitaire.A part le Brésil, seuls la Thaïlande, le Mo-zambique, la Malaisie et l’Indonésie ontlibéré les licences sur des traitementscontre le sida.

En avril 2007, le ministre de la Santébrésilien Jose Gomes Temporão a signéun décret déclarant que le pays achète-rait une version générique de l’Efavirenzà une société pharmaceutique indienne,si Merck ne commercialisait pas le médi-cament à bas prix.

« Nous avons eu de nombreuses réu-nions avec ce laboratoire, mais ils nenous ont pas fait de propositions sérieu-ses et consistantes, a précisé M. Temporão,aussi, nous avons dû chercher une voiealternative et plus équitable ».

Un éditorial du Wall Street Journals’est plaint du fait que si d’autres paysémettaient des licences obligatoires, cela« serait mauvais pour les droits de pro-priété intellectuels à l’échelle mondiale,ce qui serait désastreux pour les pauvresdu monde entier ». Mais les combattantsdu sida du monde entier ont fait l’éloge dela décision de Lula da Silva.[Sources : El País, Espagne ; Wall StreetJournal, Medical News Today, E.-U.] ·

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Tendances

Certains meurentsur le coup ;mais le sort des rescapésn’est guère enviable,car nombre d’entre euxen subirontles conséquencestoute leur vie.

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Cette rubrique est consacrée à une force en plein développement dans le monde. La voix du peuple ne cessera de s’amplifierjusqu’à ce que, guidés par la sagesse de Maitreya, les peuples conduisent leurs gouvernements à créer une société justedans laquelle seront respectés les droits et les besoins de tous.

LA VOIX DU PEUPLE

L’opinion publiqueen faveur du renforcement de l’OnuSelon un sondage de l’Institut de l’opinionpublique mondiale (WPO) et du comitéd’experts du Chicago Council pour lesAffaires mondiales, l’opinion publiquemondiale est favorable à ce que les Nationsunies soient dotées de davantage de pou-voir, d’une force permanente de maintiende la paix, d’un droit de contrôle sur lesventes d’armes, et d’une capacité renfor-cée en cas de violation des droits del’homme.

« Nous avons été plutôt surpris deconstater la convergence de tous les ré-sultats », précise Steven Kull, directeur duProgramme sur les opinions politiques in-ternationales, en liaison avec le WPO etl’Université du Maryland. S. Kull, égale-ment rédacteur pour WorldPublicOpinion.org, explique que le sondage suggèreque tous les peuples de la planète sontplus ouverts à une action multilatéraleque leurs gouvernements.

« Tandis que les dirigeants hésitent àdonner plus de pouvoir aux Nations unies,il est clair que le public mondial acceptel’idée de Nations unies plus fortes ».

En particulier, l’idée d’une force per-manente de maintien de la paix est soute-nue par 77 % des Péruviens, 74 % desFrançais et 72 % des Américains. Le con-trôle du commerce des armes a le soutiende 77 % des Français, 75 % des Sud Co-réens et 60 % des Américains et Israéliens,tandis que 92 % des Français, 75 % desAméricains et 74 % des Sud Coréens con-sidèrent que les Nations unies devraientêtre autorisées à enquêter en cas de vio-lation des droits de l’homme. Beaucoupde gens pensent que le Conseil de sécuritédevrait être autorisé à utiliser la force pourdéfendre une nation attaquée.[Source : WorldPublicOpinion.org]

Marcher pour l’eau Le 12 mai 2007, une étonnante manifesta-tion a eu lieu à Londres : des centaines depersonnes ont marché, depuis les bureaux

de Water Aid, Fondation caritative pourl’eau, jusqu’au 10, Downing Street, por-tant une rivière de patchworks bleus, tri-cotés par des milliers de bénévoles dumonde entier. Cette rivière de 250 m delong comportait 100 000 carrés.

Water Aid milite en faveur des quelque1,1 milliard de personnes qui n’ont pasaccès à l’eau potable et aux 2,6 milliards quimanquent de l’hygiène de base élémen-taire. Cinq mille enfants meurent chaquejour de maladies qu’une prévention per-mettrait d’éviter.

Malcolm Bruce, du groupe parlemen-taire Démocratie libérale, a déclaré : « Lacommunauté internationale doit agirmaintenant pour procurer de l’eau conve-nable et des services sanitaires conformesaux Objectifs de développement du mil-lénaire. »

La pression publique s’accroît pourmettre un terme à la pénurie d’eau : plusde 25 000 messages sont parvenus àAngela Merkel, chancelier de la Répu-blique fédérale d’Allemagne, avant le der-

nier Sommet du G8.[Source : www.wateraid.org]

L’opinion publique mondialecroit à l’ententeSelon un sondage de la BBC, le publicpense que les tensions entre l’Islam etl’Occident proviennent de conflits de pou-voir et d’intérêts politiques, et non desdifférences de religion et de culture. L’opi-nion publique mondiale en général appa-raît tolérante et modérée avec une majoritérépondant qu’elle ne considère pas qu’unconflit de civilisations ou de religions soitinévitable. Plus les gens interrogés sontinstruits, plus ils pensent que trouver unterrain d’entente est possible. L’idéequ’un violent conflit soit inévitable entrel’Islam et l’Occident est rejetée à la foispar les musulmans, les non musulmanset les Occidentaux. Tandis que plus d’unquart des gens interrogés (28 %) pensentqu’un conflit violent est inévitable, deuxfois plus de personnes pensent qu’un« terrain d’entente peut être trouvé ».

Une rivière de patchworks bleus, tricotés par des milliers de bénévoles du monde entier. Cetterivière de 250 m de long comportait 100 000 carrés.

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LA VOIX DU PEUPLELa plupart des gens du monde entier

rejettent clairement l’idée que l’Islam etl’Occident se trouvent pris dans un inévi-table conflit de civilisations », conclut S.Kull, directeur du Programme des opinionspolitiques internationales (Pipa) de l’Uni-versité du Maryland. Le sondage, qui aporté sur 28 000 personnes dans 27 pays,a été effectué pour la BBC World Servicepar la société internationale de sondagesGlobeScan et par le Pipa de l’Universitédu Maryland. GlobeScan a coordonnéles enquêtes sur le terrain entre novembre2006 et janvier 2007.

Doug Miller, président de GlobeScan, aajouté : « La plus grande trouvaille estpeut-être que tant de personnes dans lemonde entier accusent les minorités into-lérantes des deux côtés d’être responsa-bles des tensions entre l’Islam et l’Occi-dent. »[Source WorldPublicOpinion.org]

Exiger la justicepour les PalestiniensLe 9 juin 2007, plus de 20 000 manifestants,réunis à Londres, se sont rendus en cor-tège à Trafalgar Square pour marquer le40e anniversaire de l’occupation de laRive droite du Jourdain, de Gaza et de Jé-rusalem Est. Cette marche a été organiséepar Enough ! (Assez !), groupement deplus de 50 organisations caritatives, con-fessionnelles, syndicales, et autres ONG.

Sont intervenus des membres du Gou-vernement démocratiquement élu duHamas, notamment Mustafa Barghouti,ministre de l’Information palestinien, qui acomparé la situation à l’apartheid d’Afri-que du Sud. Il a déclaré : « Israël ne peutchanger de l’intérieur. Il faut que despressions s’exercent de l’extérieur. »Dans un message vidéo, Ismail Haniyeh,premier ministre palestinien (qui s’était vurefuser le visa pour la Grande-Bretagne), aévoqué avec tristesse la situation déplora-ble de son pays. Il a déclaré que l’Etatd’Israël avait conquis la Palestine, maisnon les Palestiniens.

Lord Andrew Phillips, conseiller juri-dique, a fait appel à la communauté inter-nationale pour qu’elle intensifie ses ef-forts. Il a déclaré que lors d’un récentvoyage en Palestine, il avait constaté queles conditions de vie y étaient les piresqu’il ait jamais vues, que la vie était lugu-bre et humiliante – faim et couvre-feux

constants. Pour certains déplacements, lesPalestiniens doivent négocier jusqu’à dixlaissez-passer avec les barrages routiersisraéliens ! Des maisons et des écoles sontdétruites pour permettre la constructiondu « mur » illégal. Sans parler des coupu-res d’eau, et des expulsions de fermiers deleurs fermes et de leurs vergers.

Plusieurs membres du Parlement et syn-dicalistes britanniques ont pris la parole.L’un des thèmes traités a été le poids de ladette pesant sur les familles palestiniennesdepuis le début de l’embargo des Etats-Unis, de la Grande-Bretagne et de la Russiesur les aides. Ils doivent en effet plus de670 millions de dollars depuis que ce boy-cott financier a été mis en place en 2006.Israël a suspendu le paiement de 700 mil-lions de dollars de taxes dues à la Palestine.

Deux juifs britanniques bien connus,l’humoriste Alexei Sayle et l’actrice MiriamMargolyes, ont déclaré que l’occupationétait néfaste et devait cesser, et qu’ils ap-portaient leur voix à cette campagne.[Source : www.enough.org]

Devenir bouddhistepour échapper au système de castesDes dizaines de milliers de dalits hindousse sont récemment convertis au boudd-hisme. Autrefois, les dalits étaient connuscomme « intouchables », ou caste infé-rieure de la société indienne qui continue

à être truffée de préjugés de classes et decastes. Aujourd’hui, des cérémonies deconversion se déroulent dans tout le pays.Pourquoi les hindous désertent-ils leurreligion en si grand nombre ?

Membres de la caste la plus basse del’Inde, les dalits naissent dans un état depauvreté absolue, et endurent des situa-tions sociales et économiques dont il estvirtuellement impossible de sortir. Lesdroits les plus ordinaires leur sont refuséssimplement parce qu’ils sont des « intou-chables » qui traditionnellement effec-tuent les tâches les plus dédaignées.

Afin de réclamer leurs droits les plusélémentaires, des milliers d’hindous ontrécemment pris part à des conversions aubouddhisme, contournant ainsi les rigidi-tés du système de castes hindou.

Selon Chinna Rao, enseignant au Cen-tre d’études pour les dalits et les minorités,à Jamia Millia Islamia : « Les conversionssont plus nombreuses que jamais depuisl’indépendance. Cette tendance pourraits’accentuer dans le futur. »[Source : Times of India, Inde]

Venezuela : conférence pour la PaixDes représentants de huit grandes reli-gions et traditions spirituelles se sontmêlés à des citoyens et à des soldats lorsd’une conférence internationale pour lapaix organisée par le ministre de la Défense

« Israël ne peut changer de l’intérieur. Il faut que des pressions s’exercent de l’extérieur ».

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LA VOIX DU PEUPLEvénézuélien, le général Raul Isaias Baduel.Ces deux jours consacrés à « l’Art de laPaix » avaient pour objectif de « créer unlieu de rencontres et de partage de diver-ses expériences et connaissances multi-disciplinaires en vue de parvenir à la paixau Venezuela et dans le monde. Le prin-cipe est que chaque partie de l’essenceinterne de chaque être humain est lamême. »

Le ministre ouvrit la conférence avecun service catholique qu’il débuta en lâ-chant une colombe blanche. Ce fut suivipar des discussions et des prières des re-présentants de l’Eglise évangélique Rena-cer, de la Ligue mondiale des musulmansdu Venezuela, de la synagogue Tiferetd’Israël, Ananda Marga, l’ashram de SriChaitanya Sridhar Govinda de Caracas etune association de Guides civils.

La conférence se tint à l’auditorium duministère de la Défense – décoré de fleurs– et commença en musique avec un or-chestre. Des conférenciers vinrent de laRépublique Dominicaine, d’Espagne, desEtats-Unis et du Venezuela avec des thè-mes tels que le développement local, l’é-ducation, le multiculturalisme, les théra-pies par la musique, les méthodes boud-dhistes pour atteindre le calme intérieuret la sagesse, les techniques d’empathie etde communication.

En s’adressant à l’auditoire, le généralBaduel a déclaré : « Certains peuvent trou-ver étrange qu’un secrétaire de la Défenseet général des Armées dont le travail estla sécurité militaire du pays, de ses habi-tants et de la démocratie, puisse partici-per activement à une conférence sur lapaix. Cependant, on dit que ceux qui sontbien placés pour connaître les horreursde la guerre sont les plus désireux de leséviter. »[Source : www.venezuelanalysis.com]

Argentine :manifestation contre la faimA l’issue d’une marche de 4 600 km, 400enfants argentins du mouvement Enfantsdu village viennent d’arriver sur la placede Mai, à Buenos Aires, où des milliersd’Argentins se sont réunis, scandant :« La famine est un crime. » Avec ce motd’ordre, la Quatrième Manifestation na-tionale contre la famine des enfants a exi-gé le vote d’une loi assurant qu’aucunenfant au monde ne vive en dessous du

seuil de pauvreté.Les organisateurs de la manifestation,

soutenue par la Fondation Boule de chif-fon (Pelota de Trapo), ont déclaré qu’ilétait « aberrant que des enfants meurentde faim dans notre pays alors que nousexportons plus de 300 millions de tonnesde nourriture par an ».

Des membres du groupe humanitaireMadres de Plaza de Mayo (Les mères de laPlace de Mai) ont chaleureusement ac-cueilli les enfants, de même que d’innom-brables autres organisations sociales.Lors de conférences, les enfants accusè-rent le président argentin Nestor Kirchnerde « ne pas faire assez pour les enfants.Les Argentins ne doivent plus être les té-moins d’une autre génération d’enfantsqui meurent ».

L’acteur argentin Gaston Pauls a dé-claré pendant la manifestation : « Un paysqui est cruel envers ses enfants est un paysqui se condamne lui-même. Maintenant lasociété argentine ne produit pas des en-fants mais la famine, et ce n’est pas donnerla vie mais c’est « paco » (une drogue àbas prix produite grâce aux déchets de lacocaïne). » Pendant ce temps, sur la place,les manifestants commençaient à scander« la famine est un crime et nous devons lastopper ».[Sources : La Nación, Argentine ; El País,Espagne]

Le monde ne peut plus attendrePlus de 10 000 personnes ont participé àl’événement « The World can’t wait » (lemonde ne peut attendre) qui a eu lieu àLondres le 2 juin 2007, quelques joursavant le sommet du G8 en Allemagne. Desmanifestants vêtus de blanc ont longé laTamise face au Parlement tandis que, de-puis une péniche prévue pour leur donnerdes consignes, les organisateurs deman-daient de faire un grand bruit aux alentoursde 14 h 30. Il y eut alors trois minutes decacophonie : réveils, sifflets, roulementsde tambours, et répétition du slogan :« G8, le monde ne peut plus attendre ».

Des événements se sont succédéstoute la journée avec des panneaux péda-gogiques, de passionnants ateliers d’in-formation, et une impressionnante expo-sition de photographies. Matt Phillips, deSave the Children (Sauvons les enfants),l’une des 90 ONG représentées, a déclaré :« Là où des efforts ont été accomplis, par

exemple dans la Zambie rurale, quatremillions de personnes ont maintenantaccès à un programme de santé gratuit. »

En 2005, à Gleneagles (Ecosse), le G8a annoncé 50 milliards de dollars supplé-mentaires pour l’annulation de la dette deplus de 42 pays, et la fourniture de traite-ments abordables contre le sida, aux alen-tours de 2010.

En cette année 2007, nous sommes àla mi-temps de la date de 2015 que nousnous étions fixée pour réduire de moitiéla pauvreté. Les pays du G8 risquent demanquer l’objectif de l’aide financière enstagnant aux environs de 30 milliards, adéclaré Oxfam, l’une de ces ONG.

L’un des participants à cette campa-gne a fait remarquer que le nez de Pinoc-chio du G8 s’allongeait de plus en plus.Les niveaux de la pauvreté et de la faimdans le monde n’ont guère changé de-puis 2005.[Source : www.yourvoiceagainstpoverty. org] ·

Un antibiotiquedans les feuilles de thé

La « US Food and Drug Ad-ministration » (Agence amé-ricaine pour la nourriture etles médicaments) vient d’ho-mologuer un onguent fait decatéchine, substance se trou-vant dans le thé. La catéchine duthé est un antibiotique et possèdeplusieurs propriétés curatives quipeuvent être utilisées, par exem-ple, pour le traitement d’infectionsde la peau. Une équipe de cher-cheurs étudie aussi leur usage entant qu’agent anti-cancéreux.

En Allemagne, une autre so-ciété de biotechnologie est sur lepoint de commercialiser un on-guent anti-viral cette année, et unesociété japonaise s’est proposerde fournir de la catéchine trèspure extraite de feuilles de thé àune filiale pharmaceutique amé-ricaine.[Source : Nikkei Weekly, Japon]

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« Ceux qui cherchent des signes les trouveront », annonçait Maitreya dans son message de novembre 1977. Depuis lors, les phénomènesmiraculeux se multiplient : apparitions, croix de lumière, sources curatives, icônes et statues qui versent des larmes…

En mai 1988, un collaborateur de Maitreya déclarait de son côté dans Share International : « Les signes de la présence de Maitreyaseront de plus en plus nombreux. Il va inonder le monde de tant d’événements extraordinaires qu’il semblera impossible de leur trouverla moindre explication. »

SIGNES DES TEMPS

Pérou : une flottille d’ovnis en plein jourDans la journée du 20 mai 2007, à Lima(Pérou), des centaines de personnes ontvu une flottille d’ovnis « danser » dans leciel. Pendant plus de trente minutes, unevingtaine de lumières brillantes, de formeronde, ont formé différents motifs. Lespectacle, filmé par ATV Television etdiffusé au Pérou, a été placé sur le siteInternet youtube.

Un témoin a déclaré : « Je ne crois pasdu tout aux ovnis, mais ceci est de touteévidence inexplicable. Ces objets rondsde taille moyenne se déplaçaient trop vitepour être des avions ou quelque chosedu genre. »

Julio Chamarro, commandant de l’Ar-mée de l’air péruvienne a déclaré : « Il

s’agit d’un phénomène aérien non con-trôlé. Nous ne pouvons expliquer qui alancé ces boules blanches dans le ciel,nous manquons d’explication technique.Il s’agit donc d’un événement anormal. »

Bien que J. Chamarro hésite à parlerexplicitement des ovnis, il a montré quel-ques films pris en 1992 et en 1993 auMexique où des motifs très similairesformés par des boules blanches avaientété aperçus dans le ciel. Il a ajouté : « Ilest important d’enquêter sur l’origine deces sphères de lumière, sinon elles pour-raient interférer avec des opérations aé-riennes ordinaires. D’ailleurs, des équi-pes gouvernementales et militaires, auChili et au Pérou, enquêtent sur ce genre

de phénomène. »[Source : ATV Television, Pérou][Le Maître de Benjamin Creme a indiquéque ces boules de lumière étaient d’au-thentiques vaisseaux spatiaux venant deMars].

Floride :une statue verse des larmesUne statue de la Vierge Marie exposéedans un magasin de meubles à Orlando, enFloride (Etats-Unis), semble verser deslarmes. Cette réplique en marbre de laPieta de Michel Ange, représentant laVierge Marie portant le corps de Jésus, aété rapportée d’Europe en mars 2007.

Selon Les Roberts et Kim Wilson, co-propriétaires du magasin, une larme griseaperçue sur la joue gauche de la statuesemblait venir de l’intérieur de la statue.« Nous avons commencé à remarquerqu’une petite ligne grise devenait de plusen plus sombre, jour après jour », a décla-ré L. Roberts.

En sortant la sculpture de son embal-lage, les employés avaient remarqué unpoint noir sur la paupière de la statue.Pendant les quatre jours suivants, la statueresta dehors et la petite tache se trans-forma progressivement en une mince li-gne descendant sur la joue.

Des milliers de personnes affluent pourvoir la statue, qui a été mise aux enchèrespour aider à trouver 130 000 dollars néces-saires à une femme ayant besoin d’unetransplantation rénale.[Sources : News4jax.com, Orlando Senti-nel, www.local6.com, Etats-Unis][Le Maître de Benjamin Creme a indiquéqu’il s’agissait d’un authentique miracleaccompli par le Maître Jésus.]

Allemagne : la Reine des rosesverse des larmesLe 12 février 2007, veille de la messe men-suelle d’expiation, dans la ville bavaroisede Heroldsbach (Allemagne), une cinquan-taine de fidèles étaient en train de prier

Bénédictionde lumièredu Maître Jésussur une photographiede Nelly Perneelavec son petit filsStijn, à Roeselare(Belgique).Photo priseen août 2002.

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SIGNES DES TEMPSdevant la statue de la Vierge de Pilgerheim,connue sous le nom de « Reine des ro-ses ». Soudain, peu après 17 h, la statueversa de grosses larmes.

Inge Benitz fut la première à remarquerle phénomène. « J’ai vu les larmes jaillirdes yeux de la statue », a-t-elle affirmé,totalement convaincue qu’il s’agit d’unmiracle.

Un autre témoin, Annegret Mewis, quivit dans les environs de Lindau, à Boden-see, confirme les faits. D’après elle, les lar-mes de la Vierge étaient bien réelles ; elleles a vues couler sur les deux joues, sur labouche jusqu’au menton, puis goutter surle manteau et la main de la statue. Pleine derespect, elle a porté les lèvres sur une deslarmes, et celle-ci avait un goût salé. Sonamie a photographié le « miracle des lar-mes d’Heroldsbach ». Le prêtre RudolfLodzig, retraité du diocèse d’Hildesheim,est également convaincu de l’authenticitédu miracle. Il se trouvait à seulement unmètre de la statue lorsqu’elle s’est mise àverser des larmes.

Il y a souvent eu des miracles et dessignes à Heroldsbach. En octobre 1949,pendant la fête du rosaire, on raconte quela Vierge est apparue à quatre fillettes etplus tard à trois autres.

Les apparitions et les visions eurentlieu au moment d’événements exception-nels. En automne 1949, la Russie fit explo-ser sa première bombe atomique. Dans le« message russe » donné pendant une ap-parition de la Vierge le 2 février 1950, ellefait référence à la menace d’une guerreatomique. Le 9 octobre 1949, jour de lafondation de l’Allemagne de l’Est, la Vier-ge apparut à Heroldsbach.

A une occasion, la Vierge apparut éga-lement à environ 300 adultes. Le 8 décem-bre 1949, le jour de la fête de l’Immaculéeconception, 10 000 fidèles furent témoinsd’un phénomène de lumière, le « miracledu soleil ». Le 25 juin 1950, des enfantsont vu des larmes dans les yeux de l’appa-rition. En réponse à leur question : « Di-vine mère, pourquoi pleures-tu ?, elle dé-clara : « Parce que les gens n’entendentpas mon appel. »

La dernière apparition à Heroldsbacheut lieu le 31 octobre 1952 – la veille del’explosion de la première bombe à hydro-gène américaine. Face au danger, un desenfants s’écria : « Divine mère, détournede nous le terrible danger ! » La Vierge

répondit : « Vous pouvez le faire vous-mêmes en priant. »[Sources : Fränkischer Tag, Tageszei-tung, www.muttergottes-heroldsbach.de, Allemagne][Le Maître de Benjamin Creme a indiquéque le dernier « miracle des larmes » a étémanifesté par le Maître Jésus ; les autressignes furent manifestés par le Maître quifut la Vierge Marie.]

Célébrations en l’honneurde l’Imam MahdiLe 9 septembre 2006, dans tout l’Iran lesgens ont célébré l’anniversaire de la nais-sance du douzième imam, connu sous lenom de Mahdi, avec des bannières, desdrapeaux et des lumières colorées. On dit

que l’Imam a disparu au Xe siècle maisqu’il reviendra dans une période de guerreet de chaos. Le président iranien Mah-moud Ahmadinejad s’est exprimé au sujetde la doctrine de « l’Imam disparu » lorsd’une conférence internationale à Téhé-ran ; il croit que son gouvernement doitpréparer le pays pour son retour.

L’Imam Mahdi est le nom de l’instruc-teur attendu par les groupes musulmans.Selon les enseignements de la Sagesseéternelle, Maitreya est attendu, sous desnoms différents, par tous les groupes re-ligieux.

On pouvait lire sur les drapeaux :« Mahdi, le monde t’attend. »[Source : BBC News Online, The Tele-graph, Grande-Bretagne]

Photographie prise en septembre 2004, lors d’une fête de famille, à Glasgow(Grande-Bretagne). Photo envoyée par Stephen Carnie. La colonne delumière est une bénédiction de Maitreya.

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FAITS ET PREVISIONS Au fil des années, Partage international a régulièrement publié des articles soulignant les attentes de Maitreya, telles qu’elles ontété présentées par l’un de ses collaborateurs vivant à Londres au sein de la même communauté, à propos d’un certain nombre dechangements politiques, sociaux, écologiques et spirituels devant se produire dans le monde. Périodiquement, Benjamin Creme etson Maître ont également partagé leur point de vue sur les développements à venir. Dans cette rubrique notre rédaction analyse lesnouvelles, les événements et les déclarations ayant un rapport avec ces prévisions et points de vue.

La déforestation : cause majeuredu réchauffement climatique« L’humanité finira par comprendre la vé-ritable nature de sa relation avec lesrègnes inférieurs et acceptera de bon cœurle rôle de gardien de leur évolution. Lesméthodes actuelles motivées par l’appâtdu gain – déforestation, dégradation dessols, surpêche – disparaîtront à jamais. »[Le Maître de B. Creme, PI, déc. 1985]D’après un article de Daniel Howden pa-ru dans le journal britannique Indepen-dent, la destruction accélérée des forêtstropicales, qui forment une bande plus fraî-che autour de l’équateur, est maintenantreconnue comme étant l’une des causesprincipales du changement climatique. Surla base d’un rapport récent du GlobalCanopy Programme, qui regroupe desspécialistes de la forêt tropicale, D. How-den avance que les émissions de carboneprovenant de la déforestation dépassent

de loin les dommages causés par les au-tomobiles, les avions et les industries. Ladestruction des forêts tropicales consti-tue la seconde source de gaz à effet deserre après les émissions de l’ensemble dusecteur énergétique. La combustion desforêts intervient pour environ 25 % del’ensemble des émissions de gaz à effetde serre.

Un arrêt de la déforestation permettraitde réduire les émissions sans nécessiter denouvelles technologies. Ce qu’il faut parcontre, c’est une volonté politique et desmesures d’encouragement qui feront queles arbres debout auront plus de valeur auxyeux des gouvernements et des individusque ceux qui sont abattus. D’après lesdernières données disponibles, 200 000km² de forêts, près de la moitié de la super-ficie de la France, sont détruits chaque

année, ce qui dégage 200 milliards de ton-nes de CO2 dans l’atmosphère.

La préservation des forêts ne figurepas dans le protocole de Kyoto de 1997 surla réduction des gaz à effet de serre et estexclue des marchés du carbone encoura-gés récemment dans un rapport du Grou-pement international sur l’évolution duclimat afin de réduire le réchauffementclimatique.

Selon D. Howden, « les marchés inter-nationaux poussent à une agriculture in-tensive qui elle-même mène inexorable-ment à la déforestation. La préservationde forêts ne joue aucun rôle au niveau ducommerce international. Les spécialistesde la forêt tropicale demandent l’inclu-sion immédiate des forêts dans les mar-chés internationaux du carbone afin defournir des incitations financières pourmettre un terme à la destruction des fo-rêts. Mettre un prix sur le carbone que cesforêts retiennent constitue la seule ma-nière de ralentir leur destruction. »

Hylton Philipson, administrateur duRainforest Concern, explique : « Dans unmonde où nous assistons à un choc majeurentre la sécurité alimentaire, énergétiqueet environnementale, et où il est possiblede gagner de l’argent dans le secteur ali-mentaire ou énergétique tandis qu’il n’estpas possible de générer des revenus àpartir des forêts, il est évident que ce se-ront ces dernières qui seront sacrifiées. »[Source : The Independent, G.-B.]

Environnement : seize villesobtiennent un financement« Les nouvelles préoccupations relativesà l’environnement se concrétiseront pardes lois, dont l’acceptation universelleconduira à une gestion plus sage des donsde la nature. » [Le Maître de B. Creme, PI,janvier 1994]

La fondation créée par Bill Clinton,200 000 km² de forêts, près de la moitié de la superficie de la France, sont détruits chaque année,ce qui dégage 200 milliards de tonnes de CO2 dans l’atmosphère.

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FAITS ET PREVISIONSancien président des Etats-Unis, a an-noncé une initiative prise avec quatre so-ciétés actives dans le domaine de l’énergieet cinq des plus grandes banques mondia-les visant à aider les villes à travers lemonde à réduire leurs émissions de gaz àeffet de serre en diminuant de manière si-gnificative la consommation d’énergiedans les bâtiments. Le chauffage, la clima-tisation et l’éclairage des bâtiments ur-bains intervient pour près de 40 % desémissions des gaz à effet de serre. Dansdes villes telles que New York et Londres,les bâtiments interviennent pour près de 70% des émissions des zones urbaines.

Les banques qui participent à ce pro-gramme vont chacune accorder jusqu’àun milliard de dollars de prêts que desmunicipalités et des propriétaires pri-vés de bâtiments pourront utiliser poureffectuer des travaux visant à économiserl’énergie : installation de pare-soleil, rem-placement de l’installation de chauffage,de climatisation ou d’éclairage, nouveauxchâssis de fenêtre, installation de capteursrégulant l’éclairage et le conditionnementd’air. On estime que de tels changementspourront réduire la consommation éner-gétique des bâtiments de 20 à 50 %.

Un premier groupe de seize cités à tra-vers le monde a accepté de participer à ceprogramme afin de rénover ses bâtimentsmunicipaux : Bangkok, Berlin, Chicago,Houston, Johannesburg, Karachi, Lon-dres, Melbourne, Mexico, Bombay, NewYork, Rome, São Paulo, Séoul, Tokyo etToronto.[Source : Associated Press]

Un partenariat commercialet environnemental« L’environnement deviendra la préoccu-pation majeure dans le monde entier. »[Maitreya, PI, juin 1989]Une coalition comprenant dix grandes cor-porations basées aux Etats-Unis et quatregroupes écologistes s’est engagée à res-pecter certaines limites sur les émissionsde gaz à effet de serre.

Cette alliance sans précédent du Uni-ted States Climate Action Partnershippropose une liste de principes devant inci-ter le gouvernement fédéral à créer unelégislation destinée à réduire le réchauffe-ment planétaire.

Les compagnies impliquées commeDuPont, General Electric, BP, America et

Alcoa, touchent divers secteurs de l’in-dustrie, des produits chimiques et des ser-vices.

Ce partenariat promet un systèmed’échange, en fonction de limites spécifi-ques à l’émission de gaz à effet de serre. Legouvernement accorderait ou vendrait auxentreprises des permis leur autorisant uncertain taux d’émissions. Les sociétés quiémettraient moins que ce qui leur est per-mis auraient droit à des crédits qu’ellespourraient revendre à des sociétés ayantdépassé le quota autorisé. Les membresdu partenariat pensent qu’un tel systèmepourrait stimuler le développement denouvelles technologies visant à réduire laconsommation d’énergie et à créer desénergies renouvelables.

On espère que cette alliance uniqueentre des entreprises et des groupes éco-logistes constituera un signal puissant àl’intention de l’administration Bush et duCongrès, affirmant que le moment est venude prendre des mesures énergiques con-cernant le réchauffement planétaire.[Source : The New York Times, Etats-Unis]

La fusion à froid « Une nouvelle technologie est en train defaire son apparition : le procédé de fusionà froid. Dans un avenir très proche, lafusion à froid produira une part impor-tante des besoins énergétiques. »

En mars 1989, lorsque les chimistes Mar-tin Fleischmann et Stanley Pons, de l’Uni-versité de l’Utah, affirmèrent avoir pro-duit une réaction de fusion à froid parélectrolyse, de nombreux savants restè-rent sceptiques. Cependant, des ingé-nieurs en électrochimie de la marine deguerre des Etats Unis, Pamela Mosier-Boss et Stanislaw Szpak, poursuivent larecherche sur la fusion à froid.

Soutenus par l’US Navy’s Space et leNaval Warfare Systems Center, à SanDiego en Californie, ils affirment avoirobtenu des réactions nucléaires à la tem-pérature ambiante, comprenant des quan-tités anormales de tritium et des rayons Xde basse intensité. Les réactions ont étédétectées sur des tranches d’un polymère(CR-39) – utilisé couramment pour fa-briquer des lentilles de vue et des vitresSécurit, capable d’enregistrer le passagede particules subatomiques.

Le ministère de l’Energie américainenvisage de subventionner d’autres ex-périences.

David Nagel, physicien et professeurde recherche à Washington, à l’UniversitéGeorge Washington, assure que ce n’estpas seulement le réchauffement planétaireou le manque de pétrole qui ouvre l’espritdes gens. « C’est aussi l’autorité despreuves scientifiques ».[Source : New Scientist, G.-B.]

La fondation créée par Bill Clinton a annoncé une initiative visant à aider les villes à travers le mondeà réduire leurs émissions de gaz à effet de serre.

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Palestine : la paix, pas l’apartheidde Jimmy Carter, compte rendu de lecture de McNair Ezzard

« Dans les périodes de grand découragement, l’espoir ultime a reposé sur le fait que,massivement, les peuples de la région – y compris les Syriens, Israéliens, Libanais etPalestiniens qui suscitent le plus de méfiance chez leurs adversaires – veulent le succèsdes efforts de paix » – Jimmy Carter.

Depuis une trentaine d’années, dans lecombat pour la justice et les droits del’homme, J. Carter, ancien président desEtats-Unis et Prix Nobel de la Paix 2002,est profondément engagé. Il a conservéun intérêt privilégié pour le Proche-Orient, où il avait joué un rôle très actiflors de son mandat.

Dans son dernier ouvrage Palestine :Peace, Not Apartheid, J. Carter livre sonanalyse de la situation de cette région, ens’écartant de la pensée dominant auxEtats-Unis.

Les rapports israélo-palestiniens ontrarement été exempts de tension. Mêmedans les périodes de calme, celle-ci estprésente, prête à se transformer en conflitouvert à la moindre provocation. Des fa-milles ont été séparées, d’innombrablesfoyers et villages détruits. La relation entreces deux peuples n’a fait que refléter celleentre les Arabes et Israël, une relationmarquée par de multiples guerres, des cen-taines de milliers de morts, et qui a laissé4,7 millions de réfugiés palestiniens.

L’aspiration à la paixL’histoire des Palestiniens et des Israé-

liens est celle de deux peuples recherchantles mêmes buts, à savoir vivre en paix etmaître chez lui : les Palestiniens, qui ontcherché à retrouver un mode de vie et à seréapproprier une terre dont ils avaient étéchassés ; les Israéliens, désireux de seconstruire une vie et un pays qui les met-tent à l’abri des persécutions et de l’op-pression. Malheureusement, les opprimésd’hier se sont transformés en oppresseurs.

En premier lieu, J. Carter récapitule lesgrandes lignes de l’histoire de ce conflit,depuis l’aube du XXe siècle, au moment oùl’empire ottoman contrôlait une partie im-portante du monde arabe, y compris laPalestine. C’est à cette époque que les sio-nistes européens eurent l’idée de créer unEtat juif, à la fois dans l’espoir d’échapperaux persécutions et pour se conformer àl’interprétation qu’ils faisaient d’une

vieille prophétie biblique. En 1917, le gou-vernement britannique les autorisa à s’ins-taller en Palestine par la Déclaration Bal-four. Mais le courant migratoire ne devintimportant qu’au moment de la montée dunazisme – au point que la population juivede la région passa de 150 000 à 608 000individus entre 1930 et 1945. Les forcesbritanniques essayèrent bien de contrôlerla situation, mais la révélation de l’Holo-causte acheva de convaincre le monde dela nécessité d’un Etat juif.

En novembre 1947, les Nations uniesvotèrent la résolution 181, appelant à lacréation de deux Etats contigus, arabe etjuif. Ce dernier devait occuper 55 % duterritoire. Les Palestiniens, rejetant cetterésolution, prirent les armes. Mieux entraî-nés et armés, les sionistes eurent le dessus.Non seulement militairement, mais diplo-matiquement, puisque le traité d’armisticede 1949 leur accorde 77 % des terres dispu-tées, les Palestiniens devant se contenterde deux petits territoires, et qui plus est,séparés – la Cisjordanie et Gaza.

Un traité aussi injuste était naturelle-ment tout sauf un traité de paix. Les Pales-tiniens ont donc continué à se battre pourretrouver leur terre et leur dignité, tandisque, de son côté, Israël pouvait agir à saguise chaque fois que les circonstancespolitiques et économiques le permettaient.Contrairement à ce que cherchent à fairecroire au public les médias américains etune série d’administrations pro-israélien-nes, la responsabilité de l’impasse actuellese trouve des deux côtés, et pas seulementchez les Palestiniens. Chacun est respon-sable de la poursuite du conflit. C’est undes points clé de la présentation de J.Carter.

Il prend l’exemple de la façon dont on aprésenté l’OLP (Organisation de libérationde la Palestine) à l’opinion publique amé-ricaine. La plupart des Américains y voientprobablement une organisation extrémiste,pour ne pas dire terroriste, dont le seul butest la destruction de l’Etat hébreu. Mais

que cette organisation ait cherché par lesarmes à se défendre et à reconquérir saterre, cela veut-il dire pour autant qu’elleveuille anéantir Israël ?

En fait, explique J. Carter, Yasser Arafat,président de l’autorité palestinienne, a re-connu en 1988 le droit à l’existence d’Is-raël et renoncé à la violence. Il l’a rencon-tré pour la première fois en 1990, et rap-porte quelques-uns de ses propos sur laquestion : « L’OLP n’a jamais eu le pro-jet d’anéantir Israël. Ce sont les sionistesqui ont créé le slogan « repousser les juifsà la mer » et l’ont présenté comme le motd’ordre de l’OLP. En 1969, nous avonsdéclaré que nous voulions établir unEtat démocratique ouvert aux juifs, auxchrétiens et aux musulmans… En 1974,j’ai dit que nous étions prêts à instaurernotre Etat indépendant partout où Israëlse retirerait. »

Les obstacles à la paix ne manquentnaturellement pas entre les deux nations,que ce soit la confiscation des territoirespalestiniens par les Israéliens, le manqued’un représentant palestinien acceptablepar ces derniers, le refus des deux côtésd’entamer des négociations sans poserdes listes de préalables quasi rédhibitoires,enfin, la montée de l’islamisme. Et il y a laconstruction de ce qu’Israël appelle une

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« barrière de sécurité » et que J. Carterpréfère nommer « mur de prison ».

Le murCe mur, dit-il, plonge la Cisjordanie

dans une perspective cauchemardesque eta largement contribué à installer un sys-tème d’apartheid. A l’origine, c’était pourles juifs modérés une manière de se proté-ger des attaques palestiniennes, ce qui, dupoint de vue de J. Carter, était légitimequand il se limitait à entourer Gaza. Lesattaques ayant alors diminué, les autoritésisraéliennes décidèrent d’ériger une barri-cade tout le long de la frontière séparantl’Etat hébreux de la Rive droite. Cette bar-ricade se compose de tranchées profon-des, de détecteurs ultrasensibles, de mira-dors…

Le plus inadmissible, pour J. Carter,c’est le fait que les gouvernements d’ArielSharon et d’Ehud Olmert l’ont construiteà l’intérieur même des territoires palesti-niens. Elle serpente dans la Cisjordaniepour inclure les colonies qui s’y trouventet s’approprier au passage des fractionssupplémentaires des territoires occupés.Une fois sa construction achevée, le mursera trois fois et demie plus long que lafrontière israélienne reconnue par la com-munauté internationale. Il coupe des vil-lages palestiniens en deux, sépare des fa-milles de leurs fermes. Il vient même s’in-terposer entre une église et ses parois-siens. Son curé, le Père Claudio Ghilardi,est scandalisé : « Durant neuf siècles, ful-mine-t-il, nous avons vécu sous des régi-mes turcs, britanniques, jordaniens et is-raéliens, et aucun n’a jamais empêché lesgens de venir prier. Ce n’est pas une bar-rière. C’est une frontière ! »

Pour J. Carter, il s’agit d’un systèmed’apartheid, fondé sur une politique nonpas raciste, mais expansionniste. 375 000Palestiniens sont déjà enfermés du côté« israélien » du mur. Ceux de plus de douzeans ne peuvent y rester que s’ils ont ob-tenu un permis de résidence permanent.« Même alors, ils sont considérés commedes étrangers, sans aucun des droits dontjouissent les Israéliens », précise-t-il.Avec les forces de l’Etat hébreu établiesdans la vallée du Jourdain, et une fois quele mur aura complètement encerclé la Cis-jordanie, le gouvernement israélien exer-cera un contrôle total sur l’ensemble desPalestiniens, quel que soit le côté du muroù ils résident. Ils sont, et continueront àêtre prisonniers dans leur propre territoire,

pour beaucoup interdits d’accès à leurspropriétés, leurs écoles, leurs lieux de tra-vail. Leurs territoires seront si hachés qu’ilne leur restera guère plus qu’une toutepetite zone où installer leur patrie.

J. Carter fait observer que nombred’électeurs israéliens sont divisés sur laquestion du mur, et même qu’une bonnepartie le désapprouvent. Comme le lui dé-clarait un responsable israélien de premierplan : « J’ai peur que nous ne nous diri-gions tout droit vers un gouvernementsemblable à celui d’Afrique du Sud, unesociété juive gouvernant des Arabes à lacitoyenneté limitée. La Cisjordanie n’envaut pas la peine. »

L’engagement américainCe qui préoccupe peut-être le plus

J. Carter, c’est le fait que les éléments fa-natiques des deux bords s’efforcent d’im-poser à la majorité leurs objectifs et leurspolitiques bornés.

En ce qui concerne Israël, il déclare queles factions extrémistes qui sévissent ausein des instances gouvernementales ontdétourné le processus de paix pour letransformer pas à pas en une politiqued’annexion et de création du « Grand Is-raël ». C’est la longue et minutieuse obser-vation de ce monde d’injustice, d’impos-ture, de violence et de souffrance qui lepousse à s’exclamer : « Assez, c’est as-sez ! » Les responsables politiques améri-cains devraient se réveiller. Leur influenceprépondérante en Israël et le soutien mas-sif qu’ils lui apportent font obligation auxEtats-Unis de s’impliquer dans le conflitd’une manière positive et objective et deprendre en main le processus de paix, touten s’entourant de représentants des autrespays concernés. « Jusqu’à récemment,écrit-il, on attendait des dirigeants améri-cains qu’ils pèsent de tout leur poids etd’une façon neutre dans la recherched’une solution, et c’est, avec des succèsdivers, ce qu’ils ont fait. S’ils veulent re-prendre ce rôle vital, les Etats-Unis doi-vent reconquérir la confiance des deuxparties en adoptant une attitude ferme,impartiale, cohérente et enthousiaste ;bref, se faire le partenaire des deux na-tions plutôt que le juge intraitable del’une d’entre elles. » C’est d’autant plusurgent que, pour lui, l’absence de paix auProche-Orient a un effet direct sur les ci-toyens américains : « Le Proche-Orientest peut-être la région du monde la plusvolatile, et dont l’instabilité constitue

une menace permanente pour la paixmondiale. C’est aussi l’incubateur d’unebonne part du terrorisme internationalqui préoccupe tant les Américains, commeles citoyens des autres nations. »

Des efforts de paixUne grande partie de l’ouvrage de

J. Carter est consacrée aux différentes po-litiques de paix menées par les divers pré-sidents américains depuis 1977. Compa-rées à celle entreprise par J. Carter, cou-ronnée par les Accords de Camp David[rencontre entre MM. Sadate (Egypte)et Beghin (Israël) en 1978], l’action deses successeurs a été presque négligeable.Quelques-uns ont essayé, mais leurs ef-forts ont été soit occultés par un scandale,soit contrecarrés par d’autres évènementssurvenus dans la région.

Ces politiques de paix se sont considé-rablement réduites depuis le départ du pré-sident Clinton. Elles sont même au pointmort depuis l’arrivée au pouvoir d’ArielSharon et de George Bush en 2001.

J. Carter ne cache pas son amertumedevant une Maison Blanche et un Congrèsqui ferment systématiquement les yeuxsur les entreprises illégales d’Israël et « ladémission dont font preuve les dirigeantsdes autres nations face à ce manque d’im-plication américaine dans la région ». Siles responsables et les médias européensn’hésitent pas à critiquer la politique is-raélienne, les forces pro-israéliennes auxEtats-Unis, qu’elles soient politiques, reli-gieuses ou économiques, font tout pourbloquer la critique des agissements del’Etat hébreux.

Les conditions de la paixPour Jimmy Carter, on peut construire

une paix durable sur la base de ce qu’a étéla politique officielle américaine depuis unquart de siècle. L’Etat d’Israël doit lui-même accepter cette politique – basée surles Résolutions 242 et 338 de l’Onu, quiinterdisent l’appropriation d’un territoirepar la force et appellent Israël à se retirerdes Territoires occupés pour revenir dansles frontières qui lui ont été reconnues parla communauté internationale. L’Etathébreu et les pays arabes ont déjà acceptéces Résolutions, et par conséquent la po-litique officielle des Etats-Unis. D’autresconditions indispensables à l’établisse-ment d’une paix durable ont été l’objet dediverses initiatives – reconnaissance dudroit à l’existence d’Israël, garanties de sa

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sécurité, création d’une patrie palesti-nienne et respect des droits fondamen-taux des Palestiniens. Alors, qu’est-ce quiempêche les deux parties de se mettred’accord ?

Fort heureusement, les positions lesplus intransigeantes des dirigeants pales-tiniens se sont considérablement assou-plies au fil des années. En 1988, Y. Arafata désapprouvé les actes de terrorisme com-mis au nom de l’OLP et a reconnu le droità l’existence d’Israël. Le président Abbasa publiquement accepté la « feuille deroute » et ne demande qu’à engager desnégociations avec Israël. En mai 2006,Marwan Barghouti, l’un des principauxchefs du Fatah, s’est depuis sa prisondéclaré d’accord, avec un porte-parole duHamas, Abed al-Halak Natache, pour lacréation d’un double Etat. Ils ont appelé àmettre fin aux actes de violence sur le ter-ritoire d’Israël, à former un gouvernementd’union nationale, et à accepter la coexis-tence avec Israël.

En ce qui concerne la politique israé-lienne, J. Carter cite plusieurs exemples oùles proclamations publiques en faveur dela paix ont été contredites par les déclara-tions en privé et les actions militaires. Cequi ne peut que jeter le doute sur la sincé-rité des réactions des dirigeants israéliensaux diverses propositions qui leur sontfaites pour sortir de l’impasse.

Si les Israéliens ont honoré leur accordde paix avec l’Egypte, il n’en est pas demême pour les autres parties des Accordsde Camp David. Plus tard, le cabinet israé-lien remettra l’application de l’acte de WyeRiver, qui avait été négocié en 1998 avec laparticipation du président Clinton. La« feuille de route » de 2003, acceptée parles Palestiniens, a été rejetée par les Israé-liens, qui s’en sont en fait servi pour fairetraîner les négociations et mieux poursui-vre leurs objectifs unilatéraux. Dernierexemple, enfin, l’opposition d’A. Sharonà l’Initiative de Genève et aux Accordsd’Oslo, qu’il considérait comme un « sui-cide national ».

Pour J. Carter : « Il ne fait pas de doutequ’Israël, dans le but d’atteindre ses ob-jectifs, a décidé d’esquiver toutes les né-gociations de paix, et de mener une poli-tique unilatérale en dépit des molles pro-testations de Washington. » En clair, Israëln’a jamais recherché honnêtement unesolution de paix.

Au fils des ans, les Israéliens ont sou-vent cherché à torpiller les efforts des di-

rigeants palestiniens avant de rejeter sureux le blâme pour les échecs des négocia-tions. Ils ont ainsi, à maintes reprises, etavec le soutien des Etats-Unis, accuséY. Arafat et l’OLP d’être les seuls obsta-cles à la paix. La dernière propositionqu’avait avancée Bill Clinton en 2000 enest une parfaite illustration. Washingtoncomme Tel-Aviv ont accusé Y. Arafat d’a-voir refusé de la signer, mais, comme l’ex-plique J. Carter, « aucun dirigeant palesti-nien n’aurait pu l’accepter, c’était toutsimplement une question de survie – poli-tique, voire plus – mais les déclarationsofficielles américaine et israélienne ontconvergé pour faire reposer l’entière res-ponsabilité de cet échec sur Y. Arafat. »

Assez !Une majorité de Palestiniens et d’Israé-

liens en ont assez de ce conflit, et veulentla paix. Ils savent ce qu’il faut faire, mêmesi ce n’est pas le cas de leurs dirigeants.Jonathan Kuttab, avocat palestinien spé-cialisé dans la défense des droits del’homme, et une enseignante israélienne,Naomi Chazan, se font l’écho de leurs com-munautés respectives. J. Kuttab : « Toutle monde sait ce qu’il en coûtera pourparvenir à une paix permanente et dura-ble… A savoir la création d’un doubleEtat. Le retrait des Israéliens aux frontiè-res de 1967. Le démantèlement des colo-nies… Tout le monde connaît la solution.La question est de savoir s’il existe unevolonté politique pour la concrétiser. »

N. Chazan : « Je ne crois pas qu’il y aitmaintenant beaucoup de différences en-tre la majorité des Israéliens et des Pales-tiniens en ce qui concerne la nécessité detrouver un arrangement, sous une formeou une autre, entre les deux peuples… Re-connaître et respecter dans les faits ledroit de la Palestine à l’autodétermina-tion, et s’assurer que la solution du dou-ble Etat soit juste et loyale. »

RéactionsJ. Carter est un expert dans l’art de dire

la vérité à la fois telle qu’il la voit et telleque les autres peuvent l’entendre. Certainstrouvent son approche trop agressive,trop défavorable à Israël. D’autres, au con-traire, trop feutrée. En fait, son livre exposeclairement les tenants et les aboutissantsde la situation au Proche-Orient, et lespoints de vue des deux parties. Il montre,en fait, que c’est « Israël qui détient lesclés de la paix. »

Si, dans les nombreuses interviewsqu’il a données depuis la parution de sonouvrage, J. Carter rejette l’accusation quilui est souvent faite d’être un ennemi d’Is-raël, il fait preuve d’un courage qu’ontrouve rarement parmi les responsablespolitiques américains. Il n’hésite pas, parexemple, à faire reposer la responsabilitéde la poursuite du conflit sur le gouverne-ment extrémiste israélien actuel. Les criti-ques lancées par des associations tellesque B’nai B’rith et la Ligue anti-diffama-tion ont été rapides et brutales. Elles ontprincipalement tourné autour de l’applica-tion de la notion d’apartheid à la situationdans la région.

Mais elles n’ont en rien affaibli l’accueilfait par le public à Palestine : Peace NotApartheid. Se faisant le porte-parole debeaucoup, un commentateur a écrit : « Leprésident Carter a fait ce que peu de po-liticiens américains ont osé faire : parlerfranchement du conflit israélo-palesti-nien. Il a rendu à notre nation, et à lacause de la paix, un service inapprécia-ble. »

Mais le but de ce livre ne sera pleine-ment atteint que s’il nous pousse à fairepression sur nos dirigeants pour qu’ils semettent enfin à travailler véritablementpour la paix, pour Israël, les Palestiniens etle Grand Moyen-Orient. Ainsi que l’a ditrécemment l’évêque anglican de Jérusa-lem, Riah Abu El-Assal : « Le plus courtchemin vers la paix au Proche-Orientpasse par Jérusalem. Une fois la paix ins-taurée à Jérusalem, elle s’étendra aumonde entier » (cf PI, déc. 2006) Uneconclusion qu’aurait très bien pu pro-noncer J. Carter. ·

Note de la rédaction :Dans un hommage au présidentArafat après sa mort, B. Creme aécrit : « Il fut invité et assista, toutcomme le roi Hussein de Jordanie,à la rencontre de trois jours organi-sée par Maitreya pour plus de 300personnes, à Londres, en avril1990. Depuis lors, il travaillaitsous l’inspiration immédiate et ensuivant les conseils de Maitreyaqui lui répéta, à maintes reprises,de ne pas accepter un accord in-juste. Tous les accords proposésétaient injustes et n’auraient pasduré. » [PI, déc. 2004]

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En finir avec l’apartheid économique mondialpar Kumi Naidoo

Johannesburg, Afrique du SudC’est à la Conférence de Berlin, en 1884,que remontent directement les difficultéset les plaies encore ouvertes de l’Afrique.Sous la présidence du chancelier Bismarck,les représentants des grandes puissancesd’alors l’ont disséquée à l’aveugle, tran-chant par des frontières arbitraires dans levif de ses communautés naturelles afin deles détruire et de leur imposer un systèmecommercial genre « matières premièrescontre produits finis », système qui pré-vaut encore aujourd’hui.

Cette situation explique, à de nombreuxégards, la disparité entre la richesse dusous-sol africain et l’extrême pauvreté deses habitants. Cette pauvreté et la dégrada-tion de l’environnement du continent sontautant dues aux pillages des grandes puis-sances coloniales qu’à l’indifférence dontont fait preuve nombre de dirigeants afri-cains d’après l’indépendance pour en ob-tenir réparation.

Pratiquement tout le monde s’accorde àreconnaître que la pauvreté et le réchauffe-ment mondial résultent de l’activité hu-maine et affectent l’ensemble de la planète.L’Appel mondial à l’action contre la pau-vreté (AMACP), qui réunit des millions decitoyens de plus de cent pays, exige quejustice soit faite en planifiant un avenir quifavorise tous les hommes, et pas seule-ment les riches ; un avenir qui favorise latotalité complexe de l’existence humaine,et pas seulement la richesse matérielle.

Aux résultats directs de l’horrible passécolonial, qui maintiennent et aggravent lamisère, s’ajoutent une des menaces lesplus graves contre notre environnement.Par exemple, la paix a apporté peu d’amé-liorations dans la vie quotidienne deshabitants de la République démocratiquedu Congo, mais à libéré l’accès des forêtsvierges aux compagnies occidentales ainsique la corruption associée des responsa-bles politiques.

Les problèmes du Congo ne sont passeulement un symptôme de l’apartheidéconomique et écologique mondial actuel.Ainsi que j’en ai été témoin, en tant quemilitant contre l’apartheid, dans mon pro-pre pays, l’Afrique du Sud, ce genre dedivision engendre des cercles vicieux auxconséquences catastrophiques qu’on ne

peut briser, l’histoire l’a amplement mon-tré, qu’en jetant bas le système par une mo-bilisation massive et une transition pacifi-que à laquelle participent toutes les parties.

Aujourd’hui, les organisations de lasociété civile prennent plus que jamais ausérieux la question de la responsabilité etde la solidarité partagées, sachant d’expé-rience qu’elles ne peuvent rien faire sans laconfiance des populations avec lesquelleselles travaillent – faute de quoi elles auronttôt fait de se voir « fermer la porte au nez »– ce que, semble-t-il, les membres du G8n’ont pas encore compris, comme en té-moigne le mur qu’ils ont construit pourse protéger de leurs citoyens. La peur etl’agressivité symbolisées par ce mur fontparties de ces éléments générés par les li-

mitations des libertés civiques au nom de« la guerre contre le terrorisme ».

Une démocratie authentique se recon-naît à sa capacité à faire respecter le droitde dénoncer les injustices, quelles qu’ellessoient. Quand les pays du G8 se compor-tent d’une manière aussi antidémocrati-que, ils rendent la tâche plus difficile àceux qui luttent pour la démocratie dansles régimes répressifs.

La solidarité ne se mesure pas seule-ment à l’aune des chiffres de l’aide interna-tionale. Bien que ceux-ci se situent bien au-dessous du 0,7% du PNB (produit nationalbrut) des pays du G8, et même si ce mon-tant ne constitue que le minimum néces-saire pour faire face aux nécessités vitales,cette solidarité va bien plus loin. Ainsique l’a dit Oscar Wilde, « seuls les foussavent le prix de tout et ne connaissentla valeur de rien ».

Une démocratie authentiquese reconnaît à sa capacité à faire

respecter le droit de dénoncerles injustices, quelles qu’ellessoient. Quand les pays du G8se comportent d’une manière

aussi antidémocratique,ils rendent la tâche plus difficile à

ceux qui luttent pour la démocratiedans les régimes répressifs.

C’est là que se trouve le lien entre laparole, le développement et la démocratie.Les annonces rituelles d’augmentationdes promesses d’aide durant et après lesrencontres du G8 ne servent qu’à détour-ner l’attention de questions plus larges.Ce qui importe par-dessus tout, c’est quedes milliards de citoyens de cette planèten’ont pas les moyens de résoudre leursdifficultés.

En conséquence, nous appelons, etc’est là notre revendication centrale, tousles hommes à s’impliquer plus étroitementdans le gouvernement de leurs pays res-pectifs. Nous soulignons la nécessité defaire participer ceux que nous essayonsd’aider à améliorer leur situation en leurdemandant de préciser la forme et l’utilisa-tion de l’assistance qui leur est offerte. Cetappel n’est pas simplement moral, c’estavant tout une question de droits del’homme. Depuis la mise en place du PlanMarshall, il y a soixante ans, nous savonsque cette façon d’opérer marche, quandelle est correctement mise en œuvre, c’est-à-dire appliquée à fournir les services es-sentiels. L’aide n’est pas une panacée ;son augmentation devrait obligatoirements’accompagner d’une intensification desefforts pour la rendre la plus efficace pos-sible. Il faut à la fois une aide plus impor-tante et meilleure, un système commercialplus juste, et annuler la dette, afin que lespromesses aient de vraies chances de dé-boucher sur l’amélioration de la vie desplus pauvres.

Et c’est au G8 que cela incombe : 123ans après la Conférence de Berlin et 61 ansaprès l’instauration du Plan Marshall, l’Al-lemagne tient là l’occasion de changerl’héritage qu’elle nous a laissé. Elle cesse-rait alors d’être le pays où ont commencéles malheurs de l’Afrique pour être celui oùles pays pauvres ont eu la chance qu’ilsattendaient pour se rétablir, une fois pourtoutes. Tout comme l’Allemagne a bénéfi-cié du Plan Marshall, il ne fait pas de doutequ’un Plan Marshall, ou peut-être, Merkel,est plus que jamais justifié. Il serait la ga-rantie, pour les générations futures, devivre dans un monde où règneraient lajustice politique, sociale, économique etenvironnementale, la justice dans les rap-ports entre hommes et femmes. (© IPS) ·

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Au cours des années, certains Maîtres, en particulier Maitreya et le Maître Jésus, sont apparus à l’occasion de conférences de BenjaminCreme. Ils apparaissent également, sous diverses apparences, à de nombreuses personnes de par le monde. Certaines d’entre ellesécrivent à Partage international pour relater leurs expériences.

Ces expériences sont données par les Maîtres dans le but d’inspirer, de guider, d’éduquer ceux qui en bénéficient, ou, souvent,de leur apporter la guérison ou un réconfort. Très souvent, aussi, elles attirent l’attention de manière amusante sur une intolérancerigide, comme par exemple à l’égard du tabac ou de l’alcool. Les Maîtres apparaissent également sous les traits d’anges sauveurs,dans des accidents, en temps de guerre, à l’occasion de tremblements de terre ou autres catastrophes.

Ils utilisent un « familier », une forme-pensée qui semble totalement réelle et à travers laquelle ils peuvent s’exprimer. Ils peuventapparaître à volonté sous les traits d’un homme, d’une femme ou d’un enfant. Il arrive parfois qu’ils utilisent la silhouette d’une personneréelle, mais le plus souvent le « familier » est une création entièrement nouvelle. Les courriers publiés ici illustrent ce moyen decommunication adopté par les Maîtres.

De cœur à cœurCher Monsieur,Le 17 mai 2007 nous avons donné notreconférence habituelle sur l’Emergence deMaitreya. La conférence est généralementfaite par deux membres du groupe, le pre-mier insistant sur le processus de la Réap-parition et le deuxième davantage sur lespriorités et les enseignements de Maitreya.

Nous commençâmes à l’heure prévue.Dix minutes plus tard, deux femmes entrè-rent et vinrent s’asseoir près de moi. Tan-dis que la conférence se poursuivait, jecommençais à ressentir quelque chose detrès inhabituel – une énergie du genre decelle que l’on ressent lors des conférencesde Benjamin Creme lorsqu’il est adombrépar Maitreya, une énergie qui pénètre di-rectement dans le cœur, ce qui fait de laconférence une expérience vivante. Celadura jusqu’à la fin de la première partie.

Dès que la séance de questions-répon-ses commença la femme près de moi po-sa une question. Elle demanda commentnous savions que cette histoire était vraieet que Maitreya était réellement dans lemonde. Chose intéressante, on put sentir ànouveau l’énergie dans la salle. L’une desconférencières répondit que tout dépendde la personne et de la manière dont onréagit à l’information, mais que dans soncas elle en était certaine à 100 % en rai-son de ses expériences et de ce qu’elle res-sentait intérieurement.

La femme se mit alors à parler de l’étatpitoyable du monde et demanda commentnous pouvons le changer. La réponse futqu’en dépit de cet état, il y avait une bonnevolonté grandissante et une aspirationpour le changement, et que lorsque Mai-treya apparaîtrait, certains seraient contrece qu’il dit et ce qu’il représente, mais quela vaste majorité se rassemblerait autour de

lui pour construire un monde meilleur. Ellehocha la tête en disant : « Oui, oui, nousnous rassemblerons autour de lui. » Elledit également qu’elle et sa compagneétaient catholiques mais que toutes lesreligions avaient un terrain commun.

Comme l’heure était venue de quitter lasalle, nous dûmes mettre un terme à la

séance de questions-réponses. Les deuxfemmes étant arrivées en retard, nous leurproposâmes de la documentation. La pluspetite des deux, qui n’avait pas parlé beau-coup, dit qu’elle avait déjà assisté à uneconférence et qu’elle avait déjà cette do-cumentation. La plus grande, celle qui avaitposé des questions, accepta une carte de

Cher Monsieur,En vacances dans lesud de la France, uneamie et moi avonsrevêtu les vêtementsde sa mère et de sagrand-mère. Ensuite,nous nous sommesphotographiées. Audéveloppement, troisphotos présentaientune bande de lumière.S’agit-il d’une béné-diction ?

S. C., Amsterdam,Pays-Bas

[Le Maître de Benja-min. Creme a indiquéque le manifestationlumineuse était unebénédiction de Mai-treya.]

?? COURRIER DES LECTEURS

PARTAGE INTERNATIONAL20e ANNÉE • N° 227-228 • JUILLET-AOÛT 2007

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la « main » de Maitreya. En partant, la plusgrande félicita les membres du groupe quiavaient fait la conférence en leur disantque leur travail était magnifique. Puis elless’en allèrent en nous remerciant d’avoirpartagé cette information avec elles.

En rentrant chez nous, assis dans letrain, je parlai à ma femme de l’énergie quej’avais ressentie pendant la conférence etj’ajoutai que la conférence elle-même, sansdoute en raison de cette énergie, avait étéparticulièrement inspirante. Ma femmeétait l’une des deux conférencières et ellefut parfaitement d’accord sur le fait qu’ily avait quelque chose d’inhabituel dansl’atmosphère.

On pouvait aisément sentir la véracitéde l’information. Nous étions en quelquesorte étonnés du public, notamment de cesdeux femmes au cœur ouvert qui réagirentde manière si authentique à l’histoire.

Dans ce contexte, nous nous sommesdit combien étaient justes les fréquentesremarques de Benjamin Creme sur le faitque rien n’est plus convaincant que laprésentation directe de cette information,face à face avec le public, ce qui peut per-mettre une communication de cœur à cœurqui crée un climat d’espoir et d’attente.Pour nous, la conférence de ce soir-là, avecl’énergie ressentie et la réaction enthou-siaste du public, en fut un vivant exemple.Rien ne peut se comparer à cette manièrede présenter l’information.

Pourriez-vous nous dire si quelquechose de spécial s’est produit pendantcette conférence ?

Horacio Londner, Barcelone, Espagne[Le Maître de Benjamin Creme a indiquéque la « femme » qui parla le plus étaitMaitreya et la deuxième « femme » le Maî-tre Jésus. L’énergie ressentie était unebénédiction de Maitreya.]

Un visiteur enthousiasteCher Monsieur,Des membres du groupe de Londres onttenu un stand à l’exposition Mind BodySpirit à Victoria, Londres. Cet événementqui dura six jours attira un nombreux publicet nous fûmes la plupart du temps occupésà parler de Maitreya et du retour des Maî-tres. Pendant une accalmie, aux environsde midi, le samedi 26 mai, un jeune hommese présenta à notre stand. Il jeta un coupd’œil sur la documentation et regarda in-tensément les deux d’entre nous qui étions

présentes. Il portait une tenue décontrac-tée en jean et il avait un visage doux et unteint olivâtre. Il avait une barbe et descheveux foncés, bouclés, attachés dans ledos. Ma collègue Gill s’avança vers luipour lui donner quelques informations.Tout en écoutant, il nous regardait alterna-tivement, de la même manière rapide, maistrès intense. Il parlait avec un accent amé-ricain, mais lorsque nous lui demandâmesd’où il venait il répondit : « De partout. »

Il demanda s’il y avait d’autre informa-tion que les prospectus disposés sur latable. Ma collègue lui montra le derniernuméro de Share International. Ellefeuilleta la revue devant lui, en commen-tant les différentes rubriques habituelles. Ilse montrait très encourageant, hochant latête et disant : « Très intéressant, très in-téressant », à chaque nouvelle page. A lafin de la revue, ils regardèrent la photo-graphie de Benjamin Creme. Après qu’ellelui ait expliqué que ce dernier était en tour-née au Japon, l’homme demanda com-ment c’était de travailler avec lui. Elle ré-pondit que c’était merveilleux ; que mêmesi l’information était sérieuse et le travailimportant, c’était une joie réelle de parti-ciper à ce travail. Benjamin Creme étaittrès drôle et il savait susciter l’enthou-siasme. Il posa des questions sur les abon-nements et décida de s’abonner dans unproche avenir. Elle lui demanda si en at-tendant il voulait être inscrit sur la listedes abonnés aux newsletters, ce qu’il ac-cepta, et il remplit un formulaire où il si-gna : SANCTUS en lettres capitales.

Il accepta une carte avec les dates desconférences de Benjamin Creme à Lon-dres ; la prochaine en juillet était souli-gnée, mais il déclara qu’il ne pourrait yassister car il serait aux Etats-Unis enjuillet. Elle lui offrit également une petitecarte de la « main » de Maitreya. Il répon-dit : « Je n’en ai pas besoin, mais ma con-trepartie divine en aimerait une. »

Lorsqu’il s’en alla, Gill remarqua surson sac à dos une grande croix du Verseauen métal argenté. Etait-ce Maitreya ?

Heather Smith, Oxford, G.-B.[Le Maître de Benjamin Creme a confirméque l’homme était Maitreya.]

La force d’une même causeCher Monsieur,Le samedi 2 juin 2007, vers 14 h 30, je metrouvais avec Suzanne, un membre de no-

tre groupe, sur le pont de Westminster,à Londres, sous un brillant soleil. Nousnous trouvions au milieu d’un grandnombre de personnes participant aurassemblement LE MONDE NE PEUTATTENDRE, quelques jours avant larencontre du G8 en Allemagne. Il y avaitune atmosphère vivante, optimiste, et unebarge montait et descendait la rivière avecdes gens coordonnant les mouvements dela foule afin qu’elle fasse autant de bruitque possible. Nous nous étourdissions àsouffler dans nos sifflets !

Soudain à ma gauche se trouva un Noir,grand, âgé d’environ trente-cinq ans, avecun large sourire, regardant la foule desmanifestants vêtus de blanc et portant desbannières qui remplissaient le pont et lesberges de la rivière. Il me demanda pour-quoi nous étions tous ici et je lui expliquai.Avec un sourire rayonnant, il dit : « Jeviens de l’Ouganda et cela me donnebeaucoup d’espoir de voir que tant depersonnes pensent à des gens comme moi,venant d’un pays si lointain. Toutes cespersonnes différentes sont unies pour unemême cause. »

Pointant un doigt vers moi, il insistasur l’importance d’une « même cause ». Ildit : « Cela me rend heureux. Le G8 écou-tera. »

Je me suis demandé si cet homme étaitMaitreya.

Gill Fry, Londres, Grande-Bretagne[Le Maître de Benjamin Creme a confirméque l’homme était Maitreya.]

Une vision personnelleCher MonsieurLe 12 mai 2007, j’assistai pour la premièrefois à une conférence de Benjamin Creme.J’avais entendu parler de lui et de Maitreyaseulement deux mois auparavant. Ma com-préhension était plutôt limitée, même sij’avais lu deux de ses ouvrages avant laconférence. L’amie qui m’accompagna nesavait rien à l’avance sur le sujet et elle nesembla pas comprendre grand chose, medemandant la signification de certains ter-mes qui ne lui étaient pas familiers. Cepen-dant, après la conférence elle me racontaavec excitation qu’elle avait vu de la lu-mière qui n’avait pas été visible pour moi.

Voici donc le compte rendu de monamie, Kazuko Hori :

Pendant la bénédiction à la fin de laconférence de Benjamin Creme. J’ai re-

COURRIER DES LECTEURS??

25PARTAGE INTERNATIONAL20e ANNÉE • N° 227-228 • JUILLET-AOÛT 2007

marqué un cercle de lumière dorée écla-tante au milieu de sa poitrine et une magni-fique lumière dorée en forme de ceinture,du même diamètre que le cercle, s’étendaitde ce cercle jusqu’à ses épaules. Le cercleétait plus brillant que la ceinture. Au boutd’un moment le cercle sur la poitrine dis-parut et la ceinture de lumière s’étendit surla poitrine tout entière. Lorsque BenjaminCreme s’inclina à la fin, sa tête tout entièreétait d’un magnifique jaune doré. Sesmains avaient également la même couleurdorée. Le cercle sur sa poitrine brillait in-tensément, mais le reste était d’un jauneplus atténué.

Megumi Suwabe, Tokyo, Japon[Le Maître de Benjamin Creme a indiquéque les énergies de la bénédiction deMaitreya avaient été montrées à l’amiede notre correspondante.]

Une rencontre formelleCher Monsieur,Le samedi 26 mai 2007, dans l’après-midi,je me rendais, avec trois personnes denotre groupe de transmission, d’Howick àDurban, et comme nous étions en avance,

les autres membres du groupe décidèrentd’acheter de quoi manger dans un snack.Je ne mange pas avant une méditation etj’attendais donc dans le passage de Bux-ton Centre jusqu’à ce que les autres per-sonnes me rejoignent l’une après l’autre,après avoir fini leurs achats.

Lorsque trois d’entre nous fûmes ras-semblés, la quatrième personne était partiedans une boutique pour chercher des an-neaux, ce dont je ne m’étais pas aperçu.Soudain un homme blond, très corpulent,se trouva près de moi. Il dit : « Hello, pro-fitez-vous de la journée ? » Je fus un peusurpris, il se trouvait très proche. Je ré-pondis : « Suis-je supposé vous connaî-tre ? Merci, je profite de cette journée. » Ildéclara alors : « Ne sommes-nous pas tousun ? » et il se rapprocha un peu plus. Jerépondis : « Eh bien, si c’est le cas, com-ment allez-vous ? Serrons-nous la main. »Il déplaça le paquet qu’il portait dans lamain droite et il me donna une bonne poi-gnée de mains. Les deux femmes qui m’ac-compagnaient lui serrèrent également lamain. La quatrième sortit de la boutique etpensant que nous parlions à un vieil ami,

elle lui serra aussi la main. Mais je reçusun choc lorsqu’il dit : « Oh vous êtes lajeune femme qui est allée acheter des an-neaux ! » Comment pouvait-il le savoir ?Puis il prononça son nom, alors qu’elle ne lui avait pas été présentée !

Nous le regardâmes s’éloigner en mon-tant un escalier ; j’eus alors le sentimentque c’était peut-être le Seigneur Maitreyaou l’un des Maîtres. Mes amies ont sentila même chose. Qui était-ce ?

Reverend Biddy Irwin, Howick,Kwazulu/Natal, Afrique du Sud

[Le Maître de Benjamin Creme a indiquéque l’homme était Maitreya.]

De l’eau tombée du cielJe me trouvais à l’ashram de Saï Baba, àColusa, en Californie, le 12 février 2000, lesoir, en train d’assister à une séance debhajans avec un couple d’amis. Plus tôtdans la soirée, j’avais prié Saï Baba et je luiavais demandé de me donner un signe oude me faire un clin d’œil pour signaler saprésence. Deux heures plus tard, j’étais entrain de regarder un lingam de pierre de-vant la salle de bhajan. Au-dessous se

?? COURRIER DES LECTEURS

Cher Monsieur,En avril 2004, pendant mes vacances, je suis allée vister dessites mayas au Mexique, au Belize et au Guatemala. Au Gua-temala je me suis rendue à Tikai pour voir le temple maya quis’y trouve et sur le trajet à travers la forêt, j’ai fait une photo-graphie d’un arbre immense avec un appareil photo numérique.Lorsque je regardai sur l’écran de l’appareil, je vis quelquechose d’inattendu : une lumière étonnante. Je pris immédiate-ment deux autres photographies du même arbre, mais cettelumière n’apparaissait pas. Pour moi, cela semble une preuveque l’appareil fonctionnait normalement. Depuis je me suisdemandé d’où venait cette lumière. Ma première pensée futqu’elle avait quelque chose à voir avec Maitreya. Pourriez-vous me dire si la lumière avait quelque chose à voir avecMaitreya ou Jésus ?

Thea Scholten, Amhem, Pays-Bas[Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que la lumière étaitune bénédiction du Maître Jésus.]

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COURRIER DES LECTEURS??trouve un bassin pour recueillir l’eau quigoutte du lingam. Un bol, situé à unesoixantaine de centimètres au-dessous dubassin légèrement incliné, recueille ensuitecette eau, puis elle tombe dans un préci-pice. L’eau coulant du lingam ne provientd’aucune source visible. Elle apparaît sim-plement sur le lingam et tout le monde estd’accord pour admettre que c’est Saï Babaqui la manifeste. Chose surprenante, aumoment où je regardais le lingam, unegoutte d’eau apparut soudain quelquescentimètres au-dessus de lui et elle tombasur le lingam en faisant splash !

Cette eau a-t-elle été manifestée parSaï Baba ?Shane Ross, Oakland, Californie, E.-U.[Le Maître de B.Creme a confirmé quel’eau avait été manifestée par Saï Baba.]

Deux lettres de la même personne :

Une aide locale (1)Cher Monsieur,[1] En 1997, je devais déjeuner avec desamis après un entretien pour un emploi,calme, sans problème et couronné de suc-cès. Je roulais sans faire de vitesse ni d’ex-centricité, mais soudain mon esprit s’évadaet je me retrouvai au milieu d’un croisementaprès avoir brûlé un feu rouge. Plusieursvoitures auraient pu me heurter. Mais àl’instant même, un « coussin » se trouvaautour de moi et de ma voiture, et les con-ducteurs autour de moi semblaient en quel-que sorte retenus sur place. Le « coussin »nous maintint tous sains et saufs jusqu’àce que nous ayons repris nos esprits etque je puisse franchir le croisement et lais-ser la place libre. Pouvez-vous expliquercette expérience ?[Le Maître de B. Creme a indiqué que l’ai-de était venue d’un Maître américain.]

Une aide locale (2)[2] Je m’étais interrogé sur la possibilitéd’avoir une expérience personnelle deMaitreya, mais je n’en voyais aucune rai-son. Je n’en avais pas besoin étant parfai-tement convaincu de l’Emergence. J’avaiségalement souhaité lâcher prise davan-tage, notamment dans le domaine finan-cier. Je donne de l’argent, mais je voudraisen donner davantage. Je voudrais être li-béré de cette question.

Un après-midi récent, dans le parkingdu magasin Albertson, j’étais en train de

charger des provisions dans le coffre dema voiture et j’avais de l’argent dans mapoche. Un jeune individu grand et blondsurgit derrière moi et de la manière embar-rassée dont on agit lorsqu’on est à courtd’argent, il commença à me demander del’argent pour pouvoir rentrer chez lui àAmarillo. Il fit un geste vers une voiturequelconque où j’aperçus une épouse, ouune amie, aux cheveux bruns, assise à l’in-térieur. Il me dit d’un air frustré qu’il avaitdemandé dans des stations services del’essence juste pour rentrer chez lui etqu’elles avaient refusé. Il me demanda delui donner quelque chose si cela ne medérangeait pas. Je sortis vingt dollars et leslui tendis. Il les prit et s’en alla, puis commeje l’assurai que c’était de bon cœur, il seretourna en disant : « Je vous aime. » Jerépondis : « Je vous aime aussi. » Il allarapidement vers sa voiture et démarra.

Ma mère sortit du magasin et tandis quenous attachions nos ceintures, le seul re-gret que j’eus concernant cette expériencefut de ne pas lui avoir donné tout ce quej’avais dans ma poche et également quel-ques-unes de mes provisions. Si c’étaitMaitreya, il m’a poussé dans la directionoù je voulais aller.

Le regard de cet homme n’était pasimpératif tout d’abord, mais lorsqu’il m’adit : « Je vous aime », je me souviens deson intensité. Dans cette expérience, l’as-pect énergie était plus important que l’as-pect émotionnel.

Brynne Sissom, Texas, Etats-Unis[Le Maître de Benjamin Creme a indiquéque l’homme en question était le mêmeMaître américain que dans l’expérienceprécédente.]

ReconnaissanceCher Monsieur,Le 16 décembre 2001, je me rendai à la sta-tion de bus pour rentrer chez moi. J’étaisplongé dans mes pensées, car je venaisd’avoir une conversation très intéres-sante, et je me disais que des conversa-tions aussi profondes d’une certaine façonvous aident à vivre : je réfléchissais égale-ment à ma propre valeur (peut-être devrais-je ajouter que j’avais auparavant traverséune période où j’éprouvais un sentimentde crainte et de culpabilité). Soudain je visun cycliste. Il me fit un grand sourire cha-leureux. Il roulait très vite. Je me retournaipour le regarder. Il ressemblait beaucoup à

Maitreya sur la photographie de Nairobimême s’il portait un casque, une chemisejaune avec deux bandes bleues et un pan-talon noir de cycliste. Son sourire étaitrempli de joie. J’étais tout à fait certain qu’ils’agissait de Maitreya. Est-ce exact ?

Tilo Bals, Helsinki, Finlande[Le Maître de Benjamin Creme a confirméque le « cycliste » était Maitreya.]

Spectacle de lumièreCher Monsieur,Le 19 avril 2007, dans l’après-midi, je tra-vaillais à l’école de l’hôpital pour enfantsde Great Ormond Street, à Londres. Il faisaitbeau et j’étais en train de porter quelquechose dehors. Mon attention fut attirée parune lumière mouvante à quelques mètresde moi. Ayant déjà eu l’occasion de voirdes lumières se déplacer près de motifs delumière (voir courrier des lecteurs, PI octo-bre 2005) je me rapprochai intriguée. Ceque je vis c’est une grande lumière circu-laire, se déplaçant sur deux murs et sur lesol entre les deux. Je regardai autour de moipour voir s’il n’y avait pas quelqu’un dansles parages avec une montre, ou autrechose du genre, qui aurait pu provoquer cemouvement de lumière, mais il n’y avaitpersonne et de toutes façons la lumièreétait trop grande. Elle se déplaçait à diffé-rentes vitesses, souvent lentement, parfoisrapidement, et de temps en temps elle s’im-mobilisait. Elle fut rejointe par une autrelumière et parfois elles s’entrecroisaient. Jedécidai de me déplacer jusqu’à l’endroitexact du sol où les lumières s’immobili-saient et le mouvement de lumière continuaautour de moi jusqu’à ce que je réalise queje ferais mieux de retourner travailler !

J’ai fait l’expérience de quelque chosede similaire hier soir (le 14 mai 2007), assiseà l’extérieur de mon appartement vers 19 hpar une soirée ensoleillée. Sur le mur desappartements d’en face il y avait de nom-breux motifs de lumière. Sur un buisson enface du mur je remarquai une sorte de lu-mière tremblotante, comme une onde. Cecise prolongea pendant un moment, mais jedevais réellement me concentrer pour lavoir et au bout d’un moment elle devintmoins intense. Mon téléphone sonna et jerépondis, mais je m’interrompis au milieud’une phrase lorsque je vis une grandelumière blanche surgir en diagonale dedroite à gauche, au-dessus du mur, puisredescendre vers la gauche. Après le coup

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?? COURRIER DES LECTEURSde téléphone je vis une voisine et nousentamâmes une conversation, mais j’avaisdu mal à me concentrer sur ce qu’elle disaità cause de ce qui se passait derrière elle !Sur et autour du même mur quelques lu-mières se déplaçaient et soudain un grandmotif de lumière (un cercle avec une croixau milieu), se trouvant assez haut sur l’im-meuble, se décolla soudain du mur ets’éleva dans l’air à la verticale ! Cela nedura que quelques secondes mais c’étaitspectaculaire.

[1] Ces mouvements de lumière étaient-ils manifestés par les frères de l’espace etMaitreya ? [2] Si oui, cela signifie-t-il qu’ilsles manifestent ici et là ? [3] Le mouvementétait-il visible pour tout le monde ?

T. C. Londres, Grande-Bretagne[Réponse du Maître de Benjamin Creme :[1] Oui. [2] Oui. [3] Oui.]

Un simple messageCher Monsieur,Le 20 mai 2006, trois d’entre nous, appar-tenant au groupe de méditation de trans-mission de Londres, avons assisté à unrassemblement de soutien à la cause pales-tinienne à Trafalgar Square. Un évêque quine mâchait pas ses mots prononça uneallocution passionnée, émouvante, sur lanécessité d’établir la justice afin de créer lapaix dans le monde. Soudain une femmeâgée aux cheveux blancs qui se trouvaitprès de Gill (qui avait manifesté son en-thousiasme en sifflant) se tourna vers elleet lui parla chaleureusement, en lui serrantla main avec un tel plaisir que nous pensâ-mes qu’elle devait la connaître. Elle par-lait bien. Elle portait un deux-pièces élé-gant et avait une grande croix autour ducou. Elle fit un geste d’approbation versnos bannières, disant à Idina : « Un peuplus haut, ma chère. » En passant près demoi elle déclara : « C’est très bien. » Puiselle s’en alla. Nos bannières portaient tou-tes le slogan : « Seul le partage et la jus-tice apporteront la paix. »

Qui était cette femme ?S. Philipps, Ashurst Wood, G.-B.

[Le Maître de Benjamin Creme a indiquéque la « femme » était Maitreya.]

SérénadeCher Monsieur,Au cours de l’hiver 1998/1999, après laméditation de transmission, j’étais assisedans le train avec deux membres de notre

groupe et j’observais les passagers. Lors-que je vis leurs chaînes en or, écoutaientleur conversation sur le prix et la puissancede leurs voitures, sentait leur parfum pro-noncé qui m’agressait, je fus submergéed’une immense tristesse et de doutes sur lamission de Maitreya. Je me disais que lors-que Maitreya apparaîtrait au grand jour,seule une fraction des gens comprendraitréellement et croirait en lui ; quelle énormetâche pour Maitreya d’inspirer l’humanitédans le sens du partage. Je sombrai dansune humeur totalement négative.

Lorsque les deux autres membres dugroupe descendirent du train, deux hom-mes avec des guitares montèrent. L’und’eux était assez grand et devait se pen-cher un peu dans le train et l’autre étaitbeaucoup plus petit et avait un type asia-tique. Ils commencèrent à chanter : « Jevois des arbres verts et aussi des rosesrouges, je les vois bleus, pour moi et pourvous, et je me dis au fond de moi que lemonde est merveilleux » (chanson deLouis Amstrong). Soudain mon humeurnégative disparut. Mon visage s’éclairad’un large sourire et je me demandai si cesdeux hommes n’étaient pas Maitreya et leMaître Jésus. Au même moment, je réalisaique j’aurais dû descendre du train avec lesdeux autres membres du groupe, et quemaintenant il me fallait faire un détour. Jedescendis à la station suivante et le pluspetit des deux chanteurs me regarda avecdes yeux remplis d’un tel amour que je nepus détacher mon regard du sien jusqu’audépart du train. Je descendis rapidementl’escalier pour prendre un autre train etrentrer chez moi. J’étais heureuse. Cesdeux hommes étaient-ils Maitreya et leMaître Jésus ?

Daniela Canton, Berlin, Allemagne[Le Maître de Benjamin Creme a indiquéque le plus grand des deux hommes étaitMaitreya et l’autre le Maître Jésus.]

Un appel divinCher Monsieur,A la fin de l’été 1998, je me rendis à NewYork avec d’autres membres du groupepour assister à la conférence de BenjaminCreme et aux séances de méditation. Noustraversions la grande gare centrale à uneheure de pointe. Je marchais devant lesautres et je fus séparée d’eux par la foule.Ils m’appelaient, mais je ne les entendaispas. Au lieu de cela, j’entendis un homme

derrière moi prononcer mon nom. Je meretournai. L’homme me fixait et il fit ungeste de la main pour me faire regarderderrière moi vers l’endroit où se trouvaientles autres membres du groupe. Je vis cethomme pendant un bref instant seulement,mais il ressemblait à Benjamin Creme, ex-cepté qu’il avait des cheveux foncés. Plustard, je me suis demandé s’il avait entendules autres m’appeler, mais il y avait denombreuses personnes devant lui et com-ment aurait-il pu savoir laquelle ils appe-laient ? Qui était cet homme ?Gina Blickenstaff, Boulder, Etats-Unis

[Le Maître de Benjamin Creme a indiquéque l’homme était Maitreya.]

Don d’ubiquitéCher Monsieur,Un peu avant 18 h, le jeudi 3 septembre2002, en regardant par le fenêtre de ma sallede séjour, je vis passer un homme habilléde façon très décontractée qui ressemblaitbeaucoup à Benjamin Creme. Il se dirigeaitvers l’hôtel de ville. J’arrivai à ma ported’entrée juste à temps pour le voir disparaî-tre au bout de la rue.

Etant donné que Benjamin Creme don-nait une conférence à Londres ce soir là,cela ne pouvait être lui. Qui était cet hom-me ? Un sosie de M. Creme ou quelqu’und’autre ?

Mark Fletcher, Douvres, Kent, G.-B.[Le Maître de Benjamin Creme a indiquéque le « sosie » était Maitreya.] ·

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Sauf exception, ne sont publiés que les té-moignages authentifiés par le Maître de Benja-min Creme.

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Maitreya, message n° 37

France métro : 4,00 €Suisse : FS 6,20

« Bientôt, je serai parmi vous d’une manière indubitable pour vos cœurs préparés. Ainsi me connaîtrez-vous : à malumière qui brille à travers vous, vous éveillant au service et à l’amour. Ainsi me connaîtrez-vous : à mon appel à lajustice et à la raison. Ainsi me connaîtrez-vous : à mon travail parmi vos frères, ceux qui ont besoin de mon aide.Mon appel se fera entendre de la manière suivante : « Sauvez le monde, aidez ceux qui souffrent et meurent dansle besoin. » Ma voix résonnera : « Corrigez les erreurs du passé et renouvelez l’esprit de l’homme ; ouvrez votrecœur à l’Amour et voyez Dieu. » Ainsi parlerai-je, mes amis, et ainsi me connaîtrez-vous. »