La Rotonde - Édition du 22 février 2016

7/24/2019 La Rotonde - dition du 22 fvrier 2016

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- L e j o u r n a l i n d p e n d a n t d e l U n i v e r s i t d O t t a w a -

La machine

lectorale


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ditorials ec t i on

Didier Pilon

[email protected]

Un virage culturel vers un ordre gyno-

entrique? Selon les dires de Paul Na-

hanson, professeur de lUniversit McGill,

est bien ce qui semble tre en train de se

roduire. Cet ordre, maintient le confren-

ier, est le projet de socit de fministes

dologiques qui privilgient lidentit et le

ouvoir fminin en dshumanisant les

ommes.

Ainsi, peu seront surpris dapprendre

que sa confrence au pavillon Hamelin

au sujet de la misandrie ait t accueil-

ie autant par des masculinistes que par

des manifestants et des policiers.

e mythe de la misandrie

Commenons avec une clarication im-

portante : le concept mme de la misan-

drie est tir par les cheveux. Contraire-

ment la misogynie un concept que

Nathanson prend tout de mme au

rieux il ny aucune vidence dune

hostilit systmique, institutionnalise

t lgifre envers les hommes.

Certes, il y a des enjeux qui aectent

particulirement les hommes. Toute-

ois, ces enjeux peuvent tre expliqus

n fonction dautres formes de discri-

mination : le racisme, lhomophobie, le

lassisme et le sexisme tel quil existe

vraiment la misogynie. Par exemple,i le sans-abrisme, labus de substance

t le suicide aectent particulire-

ment les hommes, ce nest pas parce

que la socit ne les valorise pas. Au

ontraire, cest que la socit dvalorise

es comportements quelle juge fmi-

nins : parler de ses problmes, deman-

der de laide, pleurer, etc. Ainsi, ce nest

que lorsquun homme dvie de lidal

masculin quil est susceptible dtre

marginalis. La solution ne serait donc

pas comme la suggr Nathanson

de renforcer lidentit masculine, mais

plutt remettre en cause cette glorica-ion de la virilit.

Une identit masculine saine ?

Largument de Nathanson est que le

fminisme a tant boulevers notre so-

cit au cours des dernires annes

quil naurait dsormais plus de place

pour les hommes. Plus prcisment, la

socit contemporaine narrive plus

accommoder une identit masculine

saine .

Mais alors, comment dnit-il lidentit

masculine saine?

Avoir une identit masculine fonde

sur le corps mle , raconte-t-il, cest

tre en mesure dorir une contribu-

tion ncessaire, socialement valorise,

mais surtout, distinctive . La contri-

bution de lhomme est dite distinctive

si et seulement si les femmes ne sont

pas en mesure daccomplir une tche

similaire.

Lhomme des cavernes grce

sa force physique suprieure

avait une identit saine puisquil pou-

vait subvenir au besoin des femmes.

Ensuite, cest par ses fonctions co-

nomiques que lhomme est parvenu

maintenir son identit. Mais dans un

monde o les femmes nont plus be-

soin dhommes pour subvenir leur

besoin puisque ltat sen charge , o

est la place de lhomme?

Une identit de privilge!

Mettons une chose au clair tout de

suite. Une femme na besoin de per-

sonne pour subvenir ses besoins (ou

du moins, pas plus quun homme a

aussi besoin dautrui). Elle est parfai-

tement capable de prendre soin delle-

mme.

Si lon pense pour trois secondes ce

que raconte ce masculiniste, on se rend

compte que lidentit quil dcrit nestpas fonde sur le corps mle comme

il le prtend navement, mais plutt sur

une structure de privilges. Si la femme

a besoin de lhomme pour combler ses

besoins, cest quune socit sest rige

pour lassujettir et maintenir la domi-

nance masculine en contrlant les ins-

tances conomiques et politiques.

Ainsi, sa dnition dune identit

saine ncessite de prime abord un pri-vilge masculin! Et cest prcisment

ce quil revendique : un ordre social

qui maintient les femmes en condition

de dpendance an que les hommes se

sentent utiles. Les fministes sont per-

cu.e.s ainsi les ennemies puisque, en

tentant dgaliser le terrain, elles et ils

sattaquent au privilge masculin.

Vers une nouvelle auto-dtermination

La conclusion quil ny a plus didentit

possible pour les hommes puisquil ny

plus de privilge masculin est double-

ment ridicule.

Dans un premier temps, cest de la d-

sinformation totale de prtendre quil

ny a plus davantages sociaux tre n

avec un pnis. Au contraire, les num-

rer de manire exhaustive mriterait

facilement un journal entier. Il est im-

possible de prendre cette farce destruc-

tive avec un grain de srieux.

Ensuite, la notion quun homme doit

ncessairement sidentier en fonction

de la soi-disant supriorit de son

sexe est aussi absurde quaberrante.Outre que sa culture ou sa religion,

en plus de sa profession ou ses passe-

temps, au-del de sa personnalit, sa

communaut ou son groupe dami.e.s,

une personne homme ou femme

peut sidentier en fonction de ses va-

leurs, des causes quelle tient cur

et des dirences quelle fait dans ce

monde.

Peut-tre Nathanson trouvera-t-il une

identit saine et positive le jour o il

abandonnera son complexe de suprio-

rit masculine et quil sidentiera luiaussi en tant que fministe.

DIDIER PILON

Par-del la masculinit

ILLUSTRATION : ANDREY GOSSE


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ACTUALITSs ec t i on

Frdrique Mazerolle

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Mercredi 10 fvrier, il est environ 19 h. Uneoiture et une camionnette de police oc-

upes par sept policiers sont stationnes

n dehors du pavillon Hamelin tandis que

es agents de scurit du campus pa-

rouillent dans les couloirs. Une prise dotage

erait-elle en cours? Un meurtrier se retran-

herait-il dans lancien pavillon Arts? Pas

out fait. loccasion dune confrence

rganise par des activistes pour les droits

es hommes, une poigne dtudiants ont

manifest pour bloquer lentre de la salle o

elle-ci devait avoir lieu. Retour sur un dbut

e nuit mouvement, suivi dune confrenceenue dans le plus grand calme.

e volet ottavien de lAssociation ca-adienne pour lgalit (CAFE) pen-ait pouvoir pour une troisime foisrganiser sur le campus de lUniversitOttawa (U dO) une confrence quie sbruiterait gure plus au-del de

eur petit groupe de dles. Ctait sansompter les perturbations et manifesta-ions dun groupe dtudiants, le Mou-ement tudiant rvolutionnaire (MER)yant eu vent de la tenue de lvnementrce aux quelques aches stratgique-

ment places sur le campus.

La scurit du campus a menac desmanifestants tudiants dexpulsion,e leur donner un casier judiciaire, et

eur a dit que ceux-ci seraient inem-loyables et sans-abris. Aprs que cesentatives dintimidations aient t jus-ement ignores, ils ont fait appel laolice, qui stait pralablement prpa-e procder des arrestations, aveca collaboration des organisateurs devnement , a par la suite racont le

MER dans un statut sur leur page Face-ook.

Un membre du mouvement, ayant pr-r rester anonyme, raconte : Nousvons form un mur humain pour em-

cher lvnement davoir lieu. Nousefusons quun organisme rpandantes discours haineux et misogynes

puisse pouvoir tenir impunment desvnements sur un campus o les va-leurs des tudiants ne concordent clai-rement pas avec les leurs.

Dans le contexte o Roosh V et lemouvement Return of Kings venaientde faire ragir le public du monde en-tier, nous tions particulirement enalerte contre lexpression des discoursantifministes et apologistes du viol ,ajoute-t-il.

Au moment de mettre sous presse, LaRotondena pas russi obtenir des r-ponses de la part de lUniversit, du d-partement de la scurit du campus delU dO ou de la police.

CAFE ou MER : qui la parole?

Le groupe en question, CAFE, se d-tache pourtant formellement du mou-

vement prcdemment cit. Lors de laconfrence, lorateur Paul Nathanson,soutenu par le public, a tenu rap-

peler que le mouvement Return ofKings ne se bat en rien pour les droitsdes hommes, qualiant leur idologiede no-masculiniste .

Le mouvement qui se prsente ociel-lement comme un organisme de charit

qui lutte pour les droits des hommes arcemment ouvert un volet Ottawa auprintemps 2015.

Lors de la confrence intitule Diaryof a Martian. Paul Nathanson will dis-cuss the emergence, unwiling at rst,of his interest in men , le confren-cier est revenu sur les problmes so-citaux et judiciaires que rencontrentde nos jours les hommes, sans prof-rer de discours haineux lgard desfemmes ou des fministes dites ga-litaires , quil oppose aux fministes idologiques et misandres. Aprs laconfrence, le public compos majori-

tairement dhommes blancs assez gs,mais galement de personnes de cou-leur et de femmes, a pu participer un

change respectueux avec Nathanson.

Laltercation survenue plus tt dans lasoire tait apprhende par les organi-sateurs de lvnement. Nous prve-nons toujours la scurit avant de tenirdes vnements comme ceux-ci sur lecampus, car ce nest pas la premire foisque CAFE attire des manifestants. Pouressayer de tenir nos vnements dans lecalme, nous avons galement rendu nosvnements payants, car ces opposantsnous hassent tellement quils refusentde nous verser le moindre sou , a ex-pliqu David Shakelton. De plus, alorsque leurs vnements sur les campusdes universits de Toronto sont gn-ralement publiciss, aucune trace depromotion ne peut tre retrouve surleurs rseaux sociaux propos des v-nements tenus lU dO.

Quant la possibilit dun dbat ou de

rels changes entre les deux parties,celle-ci nest ce jour envisage par per-sonne.

CLMENCE LABASSE

PHOTO : CLMECNCE LABASSE

Activistes pour les droits des hommes lU dO

Intervention policire contre lestudiants sur leur campus


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4 l a r o t o n d e l e L u n d i 2 2 f v r i e r 2 0 1 6 l e c t i o n s f u o

lections de la FUO

Mme cirque, mme clique,e vendredi 12 fvrier, aux alentours de 4eures du matin, alors que la population

tudiante dormait encore paisiblement,es rsultats non-ofciels des lections

gnrales de la Fdration tudiante deUniversit dOttawa (FUO) sont ap-

arus sur la page Facebook de celle-ci.a diversit lectorale naura pas t auendez-vous, Alliance Campus ayant ra-

quatre postes au sein de lexcutif,

ontre deux candidat.e.s indpendant.e.s.

Retour sur une priode lectorale qui ne

e dmarque gure des annes prc-dentes.

Pour Nick Robinson, tudiant en phy-ique et

adminis-r a t e u r

nouvelle-ment luau sein duC o n s e i ld a d m i -n i s t r a -ion de la

FUO, la

priode des lections na pas t unepriode de rpit. Membre du parti tu-diants dabord, quil considre comme

tant une opposition , il expliqueque les deux semaines des lections neont quun petit chantillon de tout leravail qui se fait en coulisses.

Je dirais que la partie quima le plus d ra ng

u s q u m a i n -enant, cesto m -

mente s

plaintes ont t gres par la direc-trice des lections , explique-t-il. Ilfait ds lors rfrenc aux aches depublicit lectorale qui auraient dis-paru ou qui auraient dplaces desendroits o il y avait une interdictiondachage.

En eet, Diyyinah Jamora, candi-date au poste de vice-prsidence auxaaires dquit, avoue ne pas avoirapprci la faon dont les rglementsconcernant les aches nont pas tpris au srieux.

Jai limpression davoir t cibledirectement quant mes aches,que jai retrouves mises dautresendroits ou par-dessus les achesdautres candidat.e.s, alors que cest

quelque chose que je naurais pas faitpas parce que je prfrais faire unecampagne quitable , raconte ltu-diante en communication et sciencepolitique.

Il faut prciser que le rglement 15.2.1indique qu aucune annonce concer-nant les rsultats du scrutin ne serafaite avant que tout le matriel lecto-ral, notamment les achespublicitaires, ne soit reti-r par les candidates etles comits, ainsi queleurs reprsentantesocielles immdiate-ment aprs la ferme-ture des bureaux descrutin lors du dernier

jour du scrutin. Or, lesrsultats non-o-ciels ont tout demme t ren-dus publicsds les pe-tites heuresdu matin

v e n d r e d idernier.

La directricedes lections,

Erin Callary,semble avoir

accord peu dimportance ce rgle-ment, dclarant que la question desaches n'a aucune incidence sur lersultat du vote [puisque la p-riode de vote est termine] .Selon celle-ci, les candidat.e.sdoivent retirer toutes leursaches ds la fermeture desscrutins pour assurer le rem-

boursement de leurs matriauxlectoraux. Je suppose quecertains candidats croient que lapunition nest pas susammentstricte , cone-t-elle.

Quand lexclusion fait laforce

Cette anne, lesmembres lu.e.sau comit excu-tif de la FUOdmontre unefaible varitdidologies,en comparai-son lan der-nier. Les troiscandidats duparti AllianceC a m p u smembres delexcutif ac-tuel soit Ro-mo Ahimakin, VanessaDorimain et Hadi Wess sont de retour pourune deuxime anneconscutive.Dorimain et Wess re-prendront leurs rles

respectifs, alorsquAhimakin occupera la pr-

sidence pour lanne 2016-2017. Francesco Caruso, quitait galementm e m b r e

de AllianceC a m p u s ,

o c c u p e -ra le poste de

vice-prsident auxservices et com-

munications.Ayant partici-p aux lectionsp a r t i e l l e sen au-

tomne dernier titre dindpendant,Nick Robinson trouve de

mme quil peut trebnque de par-

tager certainesides. Pluson sunit avecdes gens quipartagent lamme idolo-

gie, plus on ade chance

se faire

connaitre , dclare-t-il.

Malgr une hausse signicative decandidat.e.s indpendant.e.s lors

des lections, seuls Morissa Elliset Rizki Rachid ont t choisis

pour combler respectivementles postes de vice-prsidenteaux aaires dquit et de

vice-prsident aux nances.

Selon Nick Robinson, le pro-blme reste tout de mme au

niveau du faible taux de parti-cipation. Les lections de

la FUO, ce ne sontpas des lec-

tions, maisbien des

c o n c o u r sde popula-rit , af-

f irme-t-il. Selon

L e s l e c t i o n s d e l a F U O ,c e n e s o n t p a s d e s l e c t i o n s ,m a i s b i e n d e s c o n c o u r s d ep o p u l a r i t . - Nick Robinson

VANESSA DORIMAIN

MORISSA ELLIS

HADI WESSRIZKI RACHIQ


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par Frdrique Mazerolle

PHOTOS

:FLORENCEPINARD-LEFEBVRE

ETMARINEDUMAS

mmes critiquesui, la FUO dmontre un certain re-ard en matire de mthodes de vote etl encourage fortement la mise en placedun systme de vote en ligne.Le taux de participation, selon les r-ultats non-ociels, se situerait 7,82

%, ce qui repr-ente prs de

2560 tu-d i a n t .e .s ,un tauxp l u t taible, en

o m p a -aison elui dean der-

nier, quie situait

11,47%.

Le franais dans tout a?

Au lendemain de la n de la priode deslections, les candidat.e.s lu.e.s se sontempresses dexprimer leur gratitude surles mdias sociaux. Au niveau du nou-

veau comit excutif, tous, lexceptionde Rizki Rachiq, ont crit un messageuniquement en anglais. Il est noter

que plusieurs candidat.e.s, lors de lapriode dlection, ont utilis largu-ment de lajout dun plus grandnombre de services et acti-vits en franais oertes

par la Fdra- tion tu-diante.

D a n sun article

publi dansle Fulcrum le 9

fvrier dernier, lejournal a critiqu devive voix le manque debilinguisme et le manque

de cohsion au niveaudes rponses mises par les

candidat.e.s en franais.Le vice-prsident aux

services et commu-

nications actuel,Romo Ahimakin,a refus dmettre

tout commentaire,c o n s i d r a n tla chosecommeu n

conflitdint-rt, alors quil faisait campagne pour laprsidence.

Erin Callary a conrm que le test admi-

nistr aux candi-dat.e.s tait

en eetde ni-veau

i n-

t e r -m -

diaire etr p o n d a i t

aux exigences linguistiques de la FUO. LInstitut des langues ocielles et du

bilinguisme (ILOB) est un organismetotalement indpendant, dans lequel

Rsultats non officiels des lections

Prsidence Romo Ahimakin (Alliance Campus) Oui : 1669Non: 503

V.-P. affaires

dquit

Morissa ellis (indpendante)Dyyinah jamora (tudiants dabord)

Luxi Mathi (Indpendante)

828812

412

V.-P. activitssociales

Hadi wess (Alliance campus)Chlo hayes (tudiants dabord)

10961020

V.-P. Affairesuniversitaires

vanessa dorimain (Alliance Campus) Oui : 1603Non: 409

V.-P. finances Rizki Rachiq (indpendant)Tanner tallon (alliance campus)

10691031

V.-P. serv ices etcommunications

Francesco caruso (Alliance campus)Nelly nga nga (indpendante)

1249820

Mesure et valuation est lun de ses quatre domainesdexpertise , explique la directrice des lections. Luti-lisation de lILOB est de pouvoir sassurer ce que le testde bilinguisme pour les candidats est cohrent avec lesautres tests de bilinguisme de lUniversit.

Conflits dintrts au rendez-vous

Une tudiante, qui a prfr garder lanonymat, a d-nonc par lentremise dune plainte ocielle faite lgard du Bureau des lections, que Chlo Rockarts,tudiante lU dO qui travaille au sein de la Fdrationtudiante, tait galement grante de campagne pourle parti Alliance Campus. Celle-ci, accusant ltudiantedtre mle un conit dintrts, semblerait trecontredite par la directrice des lections.

Un conit dintrts existerait en eet si un membrede la commission lectorale pour llection de cette an-ne avait pris part la campagne. Cependant, Chlo estune membre de la FUO, et elle na pas enfreint lar-ticle 9 du rglement. De plus, si nous devions examinerles rgles rgissant les droits de lexcutif de la FUO etlappliquer ceux qui travaillent la FUO, elle auraiteu le droit de travailler pendant une campagne lecto-rale , a dclar Callary.

Les membres de lexcutif nouvellement lu.e.sseront rati.e.s lors de la prochaine runion du

Conseil dadministration de la Fdration, qui auralieu le 28 fvrier.

FRANCESCO CARUSO

ROMO AHIMAKIN


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6 l a r o t o n d e l e L u n d i 2 2 f v r i e r 2 0 1 6A C T U A L I T S

Le combat pour lobtention dune ducation en franaisen Ontario est un combat toujours dactualit, qui sepoursuit dune gnration lautre; cest certainement cequont voulu dmontrer les 200 manifestants devant lAs-semble lgislative Toronto, le 18 fvrier dernier. Malgra temprature glaciale, des tudiants de partout traversa province, jeunes et vieux, se sont mobiliss sur le par-erre de Queens Park loccasion de la premire journedaction provinciale pour une universit franco-ontarienneUFO). Cet vnement marquantdans lhistoire des

droits de la francophonie en Ontario tait organis par leRegroupement tudiant franco-ontarien (RFO).

Plus dune trentaine dtudiants taient bord de lauto-bus partant de la capitale nationale au petit matin jeudidernier. Alors que la majorit des tudiants ontarienstaient en pleine semaine de lecture, certains taient

prts braver la fatigue pour la cause dune institutionpostsecondaire par et pour les Franco-Ontariens.

Jocelyn Leblanc, originaire de Dalhousie au Nou-veau-Brunswick, est tudiant Institut dtudes fmi-nistes et de genre de lUniversit dOttawa (U dO) eteprsentant au sein du Conseil dadministration du

RFO. Selon lui, la cration dune universit de langueranaise en Ontario ncessite un processus similaire elui de lUniversit de Moncton, qui possde trois cam-

pus travers le Nouveau-Brunswick depuis les annes60. Cependant, une coopration entre institutions seraitncessaire pour le bon fonctionnement de lUFO.

Je crois quil sera important que lUFO fasse des parte-nariats avec les autres universits et collges qui orentdj des cours en franais en Ontario. Si a devient uneomptition avec lUniversit dOttawa, qui chercherait

garder ses tudiants francophones, a deviendrait unrieux problme , dclare ltudiant. Selon lui, les tu-

diants francophones lU dO vivent dj leur vie socialemajoritairement en anglais.

Ds larrive Toronto, prs dune soixantaine de ma-nifestants ont commenc faire entendre leurs revendi-cations devant le ministre de la Formation et des Col-ges et Universits de lOntario au 900, rue Bay.

Brian, un passant torontois, a fait une halte devante Ministre alors que les chants accusant linaction

du gouvernement de Kathleen Wynne battaient leurplein. Lenthousiasme de ceux-ci na toutefois pas suconvaincre lhomme dge mr. Je ne crois pas queassimilation soit un problme dans une province bi-ingue [ndr, lOntario est ociellement unilingue anglo-

phone]. Il existe des universits bilingues en Ontario etplusieurs universits francophones au Qubec.

Les manifestants se sont ds lors rendus devant lAs-semble lgislative de lOntario, o allait se droulere clou du spectacle. Prs de 15 dputs des trois partis

politiques taient prsents pour montrer leur soutien a cause, dont Marie-France Lalonde, dpute librale

pour Ottawa-Orlans et Madeleine Meilleure, ministredlgue aux aaires francophones. Toutes deux ontritr leur soutien au mouvement, mais ont ajoutquelles devaient laisser le temps faire son travail, unerponse qui na pas su susciter lapprobation des mani-festants.

La dpute a avou quAllan Rock, recteur delU dO, lui avait fait part de ses inquitudesquant la cration de lUFO. On ne veut pasquil y ait de la comptition et on ne veut pasfaire un ddoublement de services, [] il ny apas une universit qui va vouloir a , a-t-elleajout.

Lhistoire aurait pu sarrter l si Lucas Egan,tudiant en science politique lU dO, navaitpas approch la dpute pour lui reprocher lemanque de rponse concrte du parti libralquant la question de lUFO.

Le ton est mont entre ltudiant et la dpu-te lorsque celui-ci sest cri : Soit vousappuyez lUniversit ou vous ne [l] appuyezpas et il est grand temps que la commu-naut reoive une rponse de sa dpute. Ltudiant a aussi accus le parti libral de

vouloir mettre des btons dans les roues duprojet .

Lalonde a tent de rassurer ltudiant enlui expliquant quelle voulait prendre letemps quil fallait pour avoir un succs ,ajoutant : Comme personne, comme ma-man, comme future grand-maman, je veuxtre certaine que je ne serais pas oblige de la[lUFO] fermer.

Si Lalonde voulait mnager les inquitudesde lU dO quant un ddoublement des ser-

vices, France Glinas, dpute provincialeno-dmocrate de Nickel Belt, a remis enquestion la conviction de Rock comme quoilU dO tait dj lUniversit des Franco-On-tariens. Pour elle, nimporte qui qui dit deschoses comme cela est compltement dcon-nect de la jeunesse et de la population fran-co-ontarienne.

Il faut rappeler que Glinas a prsent enmai dernier le projet de loi en vue de lacration de lUFO, qui en tait sa deu-xime lecture en novembre. Le sort duprojet pourrait se concrtiser dans les pro-chains jours, avec la publication du budgetdu gouvernement Wynne.

FRDRIQUE MAZEROLLE ET YASMINE MEHDI

Journe daction pour lUniversit franco-ontarienne

Les Franco-Ontariens exigent leur temple du savoir

PHOTO: ANTOINE SIMARD-LEGAULT

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sont disponibles sur le site Internet des caisses

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8 l a r o t o n d e l e L u n d i 2 2 f v r i e r 2 0 1 6A C T U A L I T S

Chaires de recherche du CanadaLa recherche en neurosciences est la grande gagnante lU dO

LUniversit dOttawa peut maintenant direquun vent de nouveaut sest abattu sur elle,

suite lannonce de la ministre Catherine

McKenna, le vendredi 12 fvrier dernier. Lins-

itution compte maintenant son actif huit

nouvelles Chaires de recherche du Canada.

La Rotondesest entretenue avec un profes-

seur nouvellement titulaire dune chaire, ainsi

quavec la vice-rectrice la recherche, Mona

Nemer.

Patrick Guigre, professeur de biochimie,

dclare que cette reconnaissance est

un lment motivateur et important

pour nous les chercheurs et un lment

apprciateur de lengagement de lUni-

versit dOttawa (U dO) et du gouverne-

ment en lavancement et linnovation des

connaissances .

Mona Nemer, vice-rectrice la re-

cherche, nonce plusieurs avantages

pour les professeur.e.s et tudiant.e.s.

Pour ces derniers, la possibilit dtre

en stage et davoir du mentorat est bonne

pour le dveloppement personnel et pro-

essionnel [car] plus on a de professeursactifs en recherche, plus a donne lop-

portunit pour les tudiants de tous les

cycles de participer des projets de re-

cherche , arme-t-elle.

Les autres disciplines?

Il est prciser que les huit nouvelles

chaires de lU dO sont essentiellement

des chaires en neurosciences. Nemer,

aprs avoir rappel le processus slec-

tif de recrutement et dallocation de

chaires, le justie ainsi : Depuis tous

les exercices de rallocation dans les neuf

dernires annes, lUniversit a gagn

systmatiquement de nouvelles chaires.

Les nouvelles chaires doivent tre ali-

gnes avec les priorits stratgiques de

linstitution du plan stratgique 20/20 et

a a donn que les chaires nouvelles ou

vacantes se trouvaient tre dans le do-

maine de la sant, des sciences et de la

technologie .

Aprs avoir prcis que plusieurs chaires

en sciences sociales ont t renouveles,

elle avance [qu]il a trois chaires de

sciences sociales et humaines qui vont

commencer leur recrutement. a dpend

des chaires gagnes dans le processus de

rallocation .

Le professeur Guigre sest exprim

quant lexil des tudiant.e.s vers

les tats-Unis en raison de lexplosion

des cots lis la recherche en science.

Il est primordial , plaide-t-il que

de telles initiatives soient mises en place

pour assurer le recrutement et le retour

de nos meilleurs chercheurs au Canada.

Si nous voulons aspirer une conomie

base sur le savoir, il est important de

pouvoir comptitionner avec les autres

pays et de donner les moyens nos cher-cheurs de performer la valeur de leur

talent.

Le nancement de ces chaires vient

principalement du gouvernement fd-

ral. Les chaires de niveau 2 recevront

100 000 $ par anne pendant 5 ans, tan-

dis que les chaires de niveau 1 auront

droit au double pendant sept ans. La part

de lU dO consistera la prise en charge

du salaire du professeur, de son fonds de

recherche et du salaire des tudiants di-

plms sous sa supervision.

BONI GUY-ROLAND KADIO ILLUSTRATION : ANDREY GOSSE

OC TranspoLe deuil temporaire de la station Campus

24 avril 2016 : Fermeture du tronon entrees avenues Laurier et Lees. Cette an-

once, faite au dbut du mois de fvrier parOC Transpo, est une surprise bien attendue.Ce changement seffectuera en pleine ses-ion dexamens et viendra chambouler lesoutines de nombreux tudiants de lUniver-it dOttawa (U dO).

la suite de la fermeture du Transitwayntre les stations Lees et Hurdman, lestudiants avaient t assurs que la suite

des travaux ne serait eectue quaprs lan de leur session dexamens, le 27 avrilprochain. Or, reporter le projet du 24 au 27aurait cot plusieurs millions de dollarsde plus , selon Daniel Spence, gestion-

naire en transport durable lU dO. ma connaissance, OC Transpo et la

Ville ont essay de repousser les travauxde trois jours, mais ctait impossiblepour les entrepreneurs , dclare-t-il.

La station Campus sera donc fermependant les deux prochaines annes,

jusqu linauguration du train lger. La

majorit des lignes dautobus qui voientleur itinraire changer passeront ds le

24 avril par la rue Nicholas. OC Transpomet dailleurs les usagers en garde contreun risque de retard en cas de conges-tion sur lautoroute .

Les lignes 95 et 98, quant elles, em-prunteront lavenue King Edward, avec laligne 85 qui y eectue dj le trajet Lees Centre-Ville. Les tudiants pourront

dailleurs utiliser le nouvel arrt qui at install Templeton et King Edward,assure Spence. LU dO est en train dedvelopper un plan de communicationpour informer les tudiants , ajoute-t-il.

De son ct, OC Transpo a refus les de-mandes dentrevue de La Rotonde, enfournissant uniquement une prsenta-tion PowerPoint et des enregistrementsaudio des discussions sur le sujet. Le ser-

vice dinformation du transport en com-mun assure que davantage dautobus deslignes 85, 95 et 98 viendront compenser

partir du 24 avril.

Station Laurier

La station Laurier, pour sa part, demeu-rera dle son poste jusquen 2018. Les

autobus continueront desservir le coinde Laurier et Waller, jusqu la fermeture

permanente de la station, louverturede la Ligne de la Confdration.

PHOTO COURTOISIE

CHARLOTTE CT


9/16

www. larotonde . ca

Art s et c ulture

s e c t i o n

[email protected]

MARIE-PIER PERNICE

Le Long de la Principale Un clat de rire en plein salon funraire

La Rotonde : Tu fais de plus enplus parler de toi dans les mdiases temps-ci, notamment en te fai-ant remarquer par Ton Barbiert SOCAN musique qui tont inclus

dans la liste des artistes qubcoissuivre en 2016, et en remportant

e prix Rvlation 2015-2016 dIci-Musique. a te fait quoi de voirous ces vnements dbouler lun

prs lautre?

Samito : Cest un long chemin et, pourmoi, juste le prix rvlation ma commeorti de mon basement. Tout a changun jour lautre : javais plein de showst plein de gens intresss mon travail.

Cette anne ma permis de btir unequipe forte et jen suis vraiment er. De

oir que les mdias rpondent de faonositive, a me crinque! Je ne veux pas

cevoir, je veux donner mon meilleur etai vraiment hte de partager mon album.

LR : En regardant ton prol Face-book, lun de tes commentairesma fait sourire! Tu dis avoir vculexprience dentendre ta chan-son la radio pour la premirefois. Quel eet a ta fait de voir ton

travail tre dius?

S : Jtais mu! Jtais assis dans un caf

et jentendais seulement la toune de loin,et je me disais : je connais a! Cestnorme, parce que a fait longtempsque je fais de la musique. a fait envi-ron cinq ans que je travaille en studiosur cet album, mais mme si tu y crois,tu ne sais jamais comment les gens vontle recevoir. Jaspire communiquer avecle monde, mais dy arriver cest vraimenttouchant et cest trs grand. Je le reoisavec beaucoup de gratitude.

LR: quoi les spectateurs peuvent-ils sattendre lors de ton spectacleau CNA, le 25 fvrier prochain?

S : Cest notre premier show hors Qu-

bec! a va tre un spectacle dansant,mais avec des textes introspectifs.

Je parle [notamment] de limmigration,mais en gros cest un party et on veut

juste avoir du fun.

LR: Tu as entam tes tudes musi-cales au Mozambique, ton pays na-tal, avant de dmnager, en 2005, Montral. Comment cette transi-tion a-t-elle inuenc ton style ar-

tistique?S : En tout! Jhabite dans une ville qui estquand mme assez exprimentale, danslaquelle il y a beaucoup dinuences mu-sicales. De voir mes collgues travailleravec passion et avec le dsir dexpri-menter, a ma pouss aller chercher unson qui tait imprgn des deux cultures.Je ne voulais pas que ce soit uniquementle Mozambique [qui ressorte], puisquea ne respecterait pas ma vision et lapersonne que je suis aujourdhui de fa-on complte. Cest dailleurs pour aque jai travaill trs longtemps sur meschansons, parce que je voulais que atouche autant les Canadiens et les Qu-

bcois que le Mozambique! Jai beau-coup travaill avec des musiciens dici,

et je pense que jai trouv quelque chosede vraiment hybride qui rassemble lesdeux cultures. Au fond, on aspire tous la mme chose : on veut tre heureux etcouter de la bonne musique!

Le premier album de Samito sera lancle 13 mai, mais il promet que quelques

chansons seront disponibles pour coutedans les prochaines semaines.

MYRIAM BOURDEAU-POTVIN

Entretien avec Samito

Quand le Mozambique rencontre le Canada

PHOTO COURTOISIET

e Long de la Principale, pice crite par

Steve Laplante en 1999, reprend vie cette

emaine La Nouvelle Scne dOttawa,

roduite cette fois par le Thtre de la

Catapulte. Jean Stphane Roy propose

ne nouvelle mise en scne dans laquelleuatre interprtes permettront au public

explorer le thme du deuil dune faon

nhabituelle .

Quand tu lis [la pice] ou que tu [la]ois, tu ris tout bout dchamp! ,one Caroline Lefebvre, qui joue le

le de Lamy. Sans tomber dans les cli-hs, les quatre acteurs explorent leursersonnages allgoriques en tentantde les rendre authentiques et vrais ,

malgr un thme trop souvent trait deaon dramatique.

Cette pice raconte le chemin que doit

parcourir Lui, le personnage principal

interprt par Jonathan Charlebois,

rong par le dni suite au dcs subit

de son pre. Aid par Lamy, il suivra les

conseils de Vieux Chose, qui lui cone-

ra que cest Ailleurs , aprs quelques

dtours et la traverse de la Principale,

quil pourra enn parler son dfunt

pre.

La route ne sera pas sans embchesdans le village de Saint-Icitte, puisquede nombreux personnages, jous parLissa Lger et Alexandre Gauthier, re-procheront notamment Lui de senfuiralors quil devrait soccuper des arran-gements et autres ncessits funbres.

Le Long de la Principale rejoint doncun public de tous les ges, et se veut un lgue de Steve Laplante, layant critdune traite suite la mort de son pre.

Le Thtre de la Catapulte proposeaussi une reprsentation avec surtitresen anglais le jeudi soir, prcde de sanouvelle formule Pr-show, o le publicpourra assister une discussion entre lemetteur en scne et lagent de commu-nication de la compagnie an de mieux

comprendre le spectacle.

PHOTO COURTOISIET


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10 l a r o t o n d e l e L u n d i 2 2 f v r i e r 2 0 1 6A r t s e t c u l t u r e

MYRIAM BOURDEAU-POTVIN

e troisime recueil chez les ditions Da-vid du dessinateur, caricaturiste et parfoismme pote Guy Badeaux (Bado), a tanc en toute simplicit la Librairie duSoleil le jeudi 18 fvrier dernier. Le volumeumule un total de cent dessins originauxarus dans le journal LeDroit. Bado yigne ses uvres quotidiennement de-

uis maintenant 35 ans.ui a, bte et mchant?

Aprs avoir longtemps mdit sur laharte des valeurs qubcoises, quitait le thme central de sa prcdente

publication aux ditions David, il d-aisse ce sujet pour discuter beau-oup de Russie et beaucoup dIsral .

Mme sil nen est qu sa troisimeollaboration avec lditeur ottavien,

Bado a dj sign plus dune dizainede recueils. Avec 35 ans dexprience

n dessin dactualit, ce nest pas lehoix duvres qui manque! Avant

de publier un recueil, lillustrateurdactualit attend davoir trouvune ide de titre. Bte et mchant,tait le slogan de la revue Hara-Ki-i, qui a t bannie et est devenue

Charlie Hebdo.

Deux dernires annes

La premire partie est consacreaux attentats sur Charlie Hebdo ,explique Marc Pelletier, directeur lit-traire des ditions David. Vous re-trouverez galement dans ce recueil

un ventail de sujets familiers tou-chant la politique dans le monde, auCanada, au Qubec et aux tats-Unis.En passant de Vladimir Poutine Do-nald Trump, puis de Stephen Harper Pier Karl Pladeau, sans oublier la

Commission Charbonneau et biendautres sources damusement. Surtous ces sujets, Bado sait trouver leton juste pour nous faire rire videm-ment, mais surtout rchir et nous

faire revivre en un trait ce que millemots svertuent nous faire com-prendre.

Lartiste avoue avoir d frapper plu-sieurs portes avant de raliser quilpouvait simplement marcher quelquescoins de rue et aboutir en terrainconnu : a a pris sept ans avant detrouver un diteur. diter de la po-

sie a ne cote pas trs cher; cest ennoir et blanc! [Le plus gros d a t

de] trouver un diteur qui tait prt publier en couleur. Dailleurs, fairele tour des maisons ddition a gale-ment commenc me coter cher!

Accueilli bras ouverts

Je connaissais Marc depuis long-temps, mais je navais pas pens lui. [] Laccueil a t trs spontan,

je me suis senti ma place. Je lui ai

donc donn mon CD sans rien dire,puis jai reu un appel deux jours plustard , se souvient lartiste. Pelletierexplique que le mandat des ditionsDavid permet daccueillir beau-coup duvres de la francophoniecanadienne , mme sils ont pour

but premier de promouvoir lOntariofranais. Cest notre volet hors-col-lection qui nous permet de publier desprojets qui ne sont pas ncessaire-ment littraires, mais qui rpondent des coups de cur : comme celuide ce soir , souligne-t-il. Il rappellegalement que Bado sera prsent auSalon du Livre de lOutaouais la n

de semaine prochaine, quip de saplume et de copies frachement im-primes de Qui a, bte et mchant?

Aprs tout, Bado est probablementle journaliste le plus lu quotidienne-ment dans la rgion .

Cest du 25 au 28 fvrier 2016 que se tien-

dra au palais des congrs de Gatineau la

37e dition du Salon du livre de lOutaouais

SLO). Les organisateurs du troisime plusmportant Salon du livre du Qubec, aprs

eux de Montral et de la ville de Qubec,

onvient les amateurs de la littrature fran-

ophone plus dune centaine dactivitsous la thmatique de la libert. Le tout

era prsid par lcrivaine et romancire,

Marie Laberge.

Le Salon du livre, cest loccasionpour lauteur de promouvoir ses livres,

de se faire connatre, mais surtout de

prendre le temps de rencontrer seslecteurs et de discuter avec eux. Cesttrs inspirant et motivant den fairepartie , nous a con Marjorie D. La-fond qui, pour sa deuxime exprienceau SLO, prsentera sa srie, Monsieur

Addams.

Au menu, des centaines dauteurs enddicace, une foule de tables rondes etde confrences, dont notamment avecle clbre Dany Laferrire, des activi-ts pour toute la famille ainsi que desremises de prix l ittraires.

De nombreuses prescriptions litt-raires seront galement oertes, o

plusieurs libraires recommanderontdes perles littraires .

Maude Verret, grante de la Librairie

du Soleil, propose quelques titres surveiller :

Qui a, btes et mchants?Le on-zime recueil du caricaturiste du jour-nalLeDroit, Guy Badeaux (Bado).

Paysmes et miroirs du monde

de Julie Huard, reprsentante ocielle

de lOutaouais pour le SLO, est un re-cueil de notes et de photos prises lorsdes nombreux voyages de lauteure.

Bonsoir la muette. Il sagit dun pre-mier roman pour France Martineau,professeure lUniversit dOttawa. Cercit dauto-ction relate le pass dif-cile et douloureux dune protagoniste

ayant grandi en Outaouais.

JEAN-PHILIPPE LAMBER STE-MARIE

Salon du livre de lOutaouais

Vive lOutaouais libre!

Littrature ottavienne

Si une image vaut mille mots, combien

valent cent images ?

PHOTO : GABRIELLE PILLIAT


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11l a r o t o n d eA R T S e t C U L T U R E n u m r o 1 7

Calendrier CulturelDu 22 au 28 fvrier

L u n di M a r d i M e r c r e d i J e u d i V en d r e d i S a m e d i D i m a n c h e

M a s c a r a de:Or c h es tr e

s ym p h on i qu ed Otta w a

CN A

20 h

Otta w a Zi n e Of f !

Pressed

1 9 h 2 2 h 3 0

Da n s e: I m aI du ozee et I da n

S h a r a b i

S t u d i o d u C N A

19 h

Thtre: Le

long de la

p r in c ip a l e

N o u v e l l e S c n e

1 9 h 3 0

D U 2 5 F V R I E R

A U 4 M A R S

B a b y C a g es /S p ec i a l

C os tel l o/S n ook er

E m p o r i u m / E l s a

M a i s o n d e l a

c o m m u n e

2 0 h 2 3 h

Boog at e ns p e c t a c l e

M e r c u r y L o u n g e

21 h

M i k e Du b u e( H i l otr on s ) en

s o l o

T h e R e c o r d C e n t r e

1 9 h 2 2 H

L e m a r c h A f r o- c a r i b en

UC U

9 h 3 0 1 6 h

D I 2 2 A U 2 3

C r p e sg r a t u i t e s !

C e n t r e d u

b i l i n g u i s m e

1 0 h m i d i

I m p r i m e r i e3D 101-

I n t r o d u c t i o n l i m p r e s s i o n 3 D n

M R T 1 5 3

1 2 h 3 0 1 4 h

Pei n tu r e endi r ec t: A r t B a t-

t l e 3 6 7

C o u r d e s a r t s

19 h

G a l a du m oi s del h i s toi r e de s

n o i r s

T a b a r e t

1 8 h 3 0

G l o r i o u s M o o n -R oc k ets / M u dPu p p i es / C ol d

C h or ds

A t o m i c R o o s t e r

20 h

Pop.1280/S p el l / R u th

G r a d e r

G a b b a H e y !

2 0 h 2 3 h

L a n c e m e n t d e l aS e m a i n e d t u d e s d e

c o n f l i t s e t d r o i t s

h u m a i n s

L i e u d t e r m i n e r

19 h

P e r f o r m a n c e se t c o n f r e n c e s :

B l a c k W o r d sM a t t e r

Muse des beaux -arts

17 h

Les f i lms d uci n ma rus s e et

s o vi t i q ue

S M D 4 2 8

19 h

Mus i q ue : S a mi t oen s p ect a cle

CN A

20 h

NatureNoct urne a ve cT h e H o r n e t t e s

M u s e d e l a n a t u r e

20 h

S alo n du l i v r e

de l O u t ao u ai s

P a l a i s d e s c o n g r s

d e G a t i n e a u

9 h 2 1 h

( d u 2 5 a u 2 8 )

L a n c e m e n t d el a S e m a i n e d e

l a f i e r t s u r l e

c a m p u s

C e n t r e d e l a f i e r t

22 h

LUniversit Saint-Paul est le collge fondateur de lUniversit dOttawa

(1848), avec qui elle a conserv un lien de fdration depuis 1965.

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12/16

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s p o r t s e t b i e n - t r es e c t i o n

Le club descrime de lUniversit dOttawaa t lhte des championnats masculinsdes Sports universitaires de lOntario qui sesont tenus au pavillon Montpetit les 14 et15 fvrier. Lquipe, dont le maitre darmes

est Jay Tompkins, a russi remporter deuxmdailles en euret, une par quipe et une

ndividuelle.

Douze universits ont pris part lacomptition. Les athltes de six pro-grammes dirents ont remport desmdailles individuelles.

Aprs stre dfaits des Badgers deUniversit Brock, les Ottaviens ont

eu un duel trs disput face Ryerson.Larontement sest sold par une vic-oire par 45-41 la suite de laquellees Gee-Gees se sont retrouvs en po-ition de jouer la

mdaille dor dea discipline face leurs frres en-nemis, les Ravensde Carleton. LesGee-Gees se sontnclins 44-37 nonans avoir livr

une bonne bataille.

LOttavien Pa-rick Fournier a

gagn la mdailledargent en eu-et. Cet tudiant

de premire anne a cart le mdailldor de 2014, Phil McCully, au compte

de 15-11 pour se qualier en nale. Lorsde la rencontre dcisive, il a t battupar la marque de 15-7 par Sam Hard-wicke, membre de lquipe du Canadaet reprsentant de lUniversit Ryerson.

Lquipe cherche toujours intresserde nouvelles personnes et faire gran-dir le club, alors le fait de montrer quonest prsents au niveau universitaire estrs important. Je suis trs er de ma

performance, de mes coquipiers et dequipe descrime au complet, car sans

eux et sans leur appui, la comptitionnaurait pas t dune telle qualit , aagi Fournier.

Les reprsentants des Gee-Gees lpeont conclu la comptition au septime

rang, grce ungain de 45-33 face Trent, la suitedune dfaite pardcision de 45-43contre Ryerson.La formation at vaincue par les

Gaels de Queens (3e) lors des quarts denale.

Toronto dtrne Carleton

Les Varsity Blues de lUniversit deToronto se sont adjug la bannire re-mise lquipe championne. Torontoa termin avec 27 points davance surlquipe championne en titre, les Ra-

vens de Carleton. Calum Wilson et Wil-liam Kinney ont donn le ton du ct deToronto avec de bonnes performances la comptition au sabre, alors que Co-lin Dale a brill lors de la comptition lpe.

Lpiste Evan McDonnell, qui concou-rait pour lExcalibur de Trent, a reu le

trophe George Tully pour meilleureshabilets, style et esprit sportif.

GHASSEN ATHMNI

Escrime masculineMdailles dargent aux championnats des SUO

PHOTO : JENNIFER ELLIOTT

SabreMdaille dor : William Kinney (TOR) 15 Jimmy Wintle (QUE) 5Mdaille de bronze : Calum Wilson (TOR) 15 Leo Huang (QUE) 11FleuretMdaille dor : Sam Hardwicke (RYE) 15 Patrick Fournier (OTT) 7Mdaille de bronze : Phil McCully (CAR) 15 Geoff Devaney (CAR) 6

peMdaille dor : John Wright (QUE) 15 Joe Wright (CAR) 11Mdaille de bronze : Colin Dale (TOR) 15 Connor Wilson (WES) 13

SabreMdaille dor : Universit de Toronto 45 Universit McMaster 41Mdaille de bronze : Universit Queens 45 Universit Western 41FleuretMdaille dor : Universit Carleton 45 Universit dOttawa 37Mdaille de bronze : Universit Ryerson 45 Universit Western 31peMdaille dor : Universit Carleton 45 Universit Western 36Mdaille de bronze : Universit Queens 45 Universit de Toronto 41

par quipe

Individuel

Je suis trs fier de maperformance, de mescoquipiers et delquipe descrime aucomplet.

- Patrick Fournier


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13l a r o t o n d eS p o r t s e t B i e n - t r e n u m r o 1 7

es deux dernires apparitions de Cathe-ine Traer, Krista van Slingerland et Kellie

Ring en saison rgulire Montpetit ont

donn des victoires prcieuses au niveau

du classement. Les Gee-Gees occupent

a tte de leur division des Sports univer-

itaires de lOntario et le septime rang au

lassement des Sports interuniversitaires

anadiens avec une che de 15-2.

Face aux Warriors, il na fallu quunehausse de rythme en n de deuxime

quart pour que les Gee-Gees puissent

asseoir leur supriorit. Aprs un chas--crois lors des dix premires mi-nutes, les eorts de Ring et Julia Dosta-er notamment, ont amen un avantage

de neuf points la mi-temps 37-28.

Les deux quipes ont commis beaucoupderreurs en attaque et la qualit du jeun a beaucoup souert.

Le taux de russite aux paniers troispoints a t assez bas des deux cts.

Au quatrime quart, les Gee-Gees sesont montres de plus en plus adroites

et ont prot de la fatigue physique de

leurs adversaires pour leur iniger un

20-9. Avec 21 points, 3 passes dcisives

et 9 rebonds, Ring a marqu la partie

de son talent et a men les siennes vers

une victoire confortable 72-51. Dostaler

a pour sa part inscrit 12 points et fait 2

interceptions.

Succs triquLes Golden Hawks de Laurier ont caus

beaucoup plus de soucis aux joueusesdAndy Sparks. La meneuse NicoleMorrison a inscrit 25 points, a rcolt9 rebonds et a ralis cinq passes dci-sives. Les visiteuses ont disput la vic-toire jusquau bout et ont men plu-sieurs moments de la rencontre, orant

un scnario suspens lassistance.

Du ct ottavien, le taux de russite en

dehors de la ligne des trois points sest

beaucoup amlior pour se situer aux

alentours des 50 %. Catherine Traer a

ralis deux tirs de trois points, a cu-

mul 22 points et a capt sept rebonds.

Kellie Ring a ralis un double-double

avec 17 points et 10 rebonds. Julia So-

riano a quant elle rajout 19 points.

Dans les dernires minutes, la solidit

dfensive des Ottaviennes leur a permis

de garder une avance de quatre points

et dajouter une victoire leur che.

Je suis normment reconnaissante

de la seconde chance que cette quipe

ma donne , a souri Van Slingerland,qui a pass ses deux dernires annes

dligibilit dans le programme.

Lquipe fera cap au nord de lOntario

o les Lakers et les Voyageurs leur of-

friront le dernier d de la saison r-

gulire.Les protges de Yanick Evola

iront der ces mmes Martlets Mon-

tral dimanche prochain 14 h.

GHASSEN ATHMNI

Basketball fminin

Un meilleur classement en attendant les sries


Les Warriors de Waterloo et les Golden

Hawks de Laurier ont subi la loi des Gee-

Gees au pavillon Montpetit vendredi et sa-medi. Ces deux derniers matchs domicile

de la saison rgulire taient galement

occasion de clbrer la carrire des quatre

vtrans Vikas Gill, Mehdi Tihani, MikeLAfricain et Zach Traer.

Sans orir un niveau de jeu exceptionnel,

e Gris et Grenat a oert tout un spectacle

aux quelques partisans prsents. Contrees Warriors, Caleb Agada et Mackenzie

Morrison ont russi des paniers smashsalors que Gill et LAfricain ont enchaines paniers trois points.

Les Waterlois, classs derniers de la divi-sion avec une che de 1-16, nont pas d-mrit en dbut de rencontre. Au coude--coude avec les hommes de JamesDerouin pendant le premier quart, ilsont commenc accuser le coup lap-proche de la pause. Les Gee-Gees, unpeu brouillons jusque-l, ont commenc

tre plus alertes au rebond et ont accruleur avantage 40-29 avant de rejoindreles vestiaires.

Malgr les 19 points de Jon Raven-horst, lcart a continu de croitre, et lesSud-Ontariens se sont inclins 85-60.

LAfricain et Agada ont respectivementinscrit 24 et 17 points.

Alors quils navaient pas t slection-ns vendredi, Traer et Matt Plunkett ontrintgr lquipe lors de la victoire face lUniversit Wilfried Laurier samedi.Cest Traer qui a ouvert la marque avecdeux paniers trois points. Il ny a pasde meilleure sensation, surtout en rece-

vant une passe de Mike pour aider avecles passes dcisives , a-t-il dclar.

Record pour LAfricain

Pour sa dernire sortie en saison rgu-lire au pavillon Montpetit, le meneura ralis lexploit de rcolter 10 passesdcisives. LAfricain totalise dsormaisplus de 380 passes dcisives en car-rire, ce qui lui permit de battre le re-cord prcdemment dtenu par JoshGibson-Bascombe. Le dsormais meil-

leur passeur de lhistoire a aussi inscrit23 points. Nous en avons parl, mais jene pense pas que nous avons chang quoique ce soit pour lui permettre de lat-teindre. Mike a encore russi un matchextraordinaire ce soir. Il a bien mrit cerecord , a arm lentraineur-chef.

Trs entreprenants en attaque, les Gee-Gees nont pas eu de dicult battre les

Golden Hawks. La partie sest concluesur la marque de 109-79. Dailleurs, tousles joueurs slectionns par Derouin ontmarqu lors de ce match. Six dentre euxont dpass la barre des 10 points.

Le Double G clturera la saison rgulireavec un dplacement dans la provincepour aronter Nipissing et Laurentiennecette n de semaine.

Basketball masculin

Dernires victorieuses pour les vtransSOPHIE SHERRER ET GHASSEN ATHMNI



14/16

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14 l a r o t o n d e l e L u n d i 2 2 f v r i e r 2 0 1 6S p o r t s e t B i e n - t r e

Universit dOttawa | University of Ottawa

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Foire dinformation sur les

MODIFICATIONS AUX

PROGRAMMES DTUDES

uOttawa.ca/modification-au-programme-de-premier-cycle

Cest une n de rencontre palpitante, couron-

ne par une victoire en tirs de barrage, que

es hockeyeuses ont offerte aux quelques

pectateurs prsents vendredi au Complexe

portif loccasion de la rception des Cara-

bins de Montral. Avec ce succs, les Gee-

Gees safrment comme tant un adversaire

rieux pour les sries venir.

Beaucoup plus incisives en dbut dematch, les Montralaises ont logique-ment pris les devants 2-0 aprs 12 min50 s de jeu. Sarah-Maude Labrecque a

ait plusieurs bons arrts lors du premieriers, mais lincapacit des Gee-Gees ombler les espaces a entrain ce dsa-

vantage au point de vue du pointage. Lepremier but a t inscrit par lancienneGee-Gee Maude Larame.

Les Ottaviennes ont connu un premierursaut avec lgalisation sur une reprise

de rebond signe Vickie Lemire, moinsde trois minutes avant la n du premier

acte. Ds lors, elles ont pris le jeu leurcompte et ont multipli les oensives

jusqu lgalisation intervenue en deu-xime priode sur un revers de VronikSamson. Par la suite, la vigilance de lagardienne des visiteuses Marie-Pier Cha-

bot et les poteaux ont empch la troupede Yanick vola de prendre lavantage.

Le Gris et Grenat a vu ses ardeurs cal-mes par un but dEmanuelle Passardquatre minutes plus tard. Montral apeu peu repris le contrle, et la troi-sime priode ne semblait pas pouvoirorir dissue favorable aux htes. Les

prcieuses interventions de Labrecqueont tout de mme empch les Carabinsde prendre le large et ont permis sonquipe de rester dans le match. En tout,elle a totalis 31 arrts.

galisation inattendue

En n de troisime priode, le jeu est

devenu trs dcousu et les oensives des

deux camps ont manqu de synchronisa-tion.

Tout semblait indiquer une victoirede Montral, quand, 44 secondes du

terme, Carol-Ann Upshall a repris la ron-delle dans la zone adverse la suite dunrebond et a crois un tir du poignet im-parable pour Chabot.

La priode de prolongation nayant pasdonn de vainqueur, cest aux tirs de bar-rage que tout sest jou. ce jeu, les Ot-taviennes se sont montres plus adroites,

et Mlodie Bouchard a sign le but de lavictoire. Nous y avons toujours cru etnous sommes revenues avec une nergieincroyable , a comment lentraneur-chef

Yanick Evola.

Avant dentamer les sries limina-toires, lquipe pointe au huitimerang du classement national.

Hockey

Ottawa renverse MontralGHASSEN ATHMNI



15/16

souhaite remercier les bnvoles de la semaine

Sophie Sherrer - Jean-Philippe Lambert Ste-Marie

ILLUSTRATION : MARINE DUMAS


16/16

Assembl Gnrale

Annuellede La Rotonde

Le mardi, 22 marsFSS 5028, 17 h 30

Pizza, boissonset caf seront servis

La Rotonde - Édition du 22 février 2016

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Transcript of La Rotonde - Édition du 22 février 2016