La Rivardière 5-2...Demi-page Pleine page 1 40,00$ 100,00$ 150,00$ 2 70,00$ 180,00$ 270,00$ 3...

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Les Patronymes The Patronyms Dit Bellefeuille Dit Dufresne Dit Feuilleverte Dit Giasson Dit LaCoursière Dit LaGlanderie Dit Lanouette Dit Lavigne Dit Loranger Dit Maisonville Dit Montendre Dit Pérusse Dit Préville Des biographies... Des généalogies... Activités à venir... Été 2005 Vol. 5 No. 2 Le Journal de l’Associationinternationale des familles Rivard Spécial Lacoursière

Transcript of La Rivardière 5-2...Demi-page Pleine page 1 40,00$ 100,00$ 150,00$ 2 70,00$ 180,00$ 270,00$ 3...

Les PatronymesThe Patronyms

Dit Bellefeuille

Dit Dufresne

Dit Feuilleverte

Dit Giasson

Dit LaCoursière

Dit LaGlanderie

Dit Lanouette

Dit Lavigne

Dit Loranger

Dit Maisonville

Dit Montendre

Dit Pérusse

Dit Préville

Des biographies...

Des généalogies...

Activités à venir...

Été 2005 Vol. 5 No. 2

Le Journal de l’Association internationale des familles Rivard

Spécial Lacoursière

IVARD Le journal de l’association internationale des familles Rivard

Conseil d’administration

André Dufresne ............... Président................................ (450) 963-9972................ [email protected] Lavigne . Vice-Président................................ (819) 752-6733................... [email protected] Lacoursière ........... Trésorier................................ (450) 467-8378............................ [email protected] Rivard ...... Secrétaire................................ (418) 683-5768............... [email protected]ît Rivard ...................... Éditeur....................... Responsable Activité................................ (450) 663-8291..................... [email protected] Rivard . Administrateur........................... Service Logistique................................ (418) 325-3274................. [email protected] Dufresne ... Administrateur....................................... Traducteur................................ (418) 322-5555.................... [email protected] Rivard . Administrateur................................. (450) 847-8953Jean-Guy Loranger .. Administrateur................................. (514) 276-9431.... [email protected]

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Mot du PrésidentPresident’s MessageSon excellence Mgr LacoursièreHis excellency Mgr. LacoursièreLa légende du blason de la famille LacoursièreThe legend of the Lacoursiere family crestDeux blasons, un choix / Two armories, one choiceUn regard critique sur le blason des LacoursièreA critic of the legend of the Lacoursiere crestAvis de renouvellement / Renewal noticeFaisons connaissance avec le “Viking”Meeting the “Viking”Rassemblement Old Orchard BeachGathering Old Orchard BeachSortie sur le fleuve à bord du Bateau-MoucheA romantic evening on the St.LawrenceSur les sentiers de Jacques LacoursièreTracking Jacques Lacoursière

PROCHAINE DATEDE TOMBÉE

COMITÉDE LAREVUE

Veuillez nous faireparvenir vos articles

avantle 10 octobre 2005

Benoît Rivard .................................................................. ÉDITEUR

Philippe Dufresne ................................................... TRADUCTEUR

Marlyss Rivard - Hernandez ........... RÉVISION TEXTE ANGLAIS

André Dufresne ............................................... COLLABORATEUR

GRILLE DES TARIFSà l’intention des commanditaires de La Rivardière

Nombre de parutionsCarte d’affairesDemi-pagePleine page

140,00$

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390,00$

240,00$325,00$

Nos publications sont rédigées 3 fois l’an : printemps / été / hiver

Dépot légal (575648) Bibliothèque nationale du QuébecDépot légal LD 779 527 Bibliothèque nationale du Canada ISSN 1497-8903

Merci à nos collaborateurs

André Dufresne, Dean Lacoursière, GerryLacoursière, Jean-Guy Lacoursière, Georges-Henri Rivard, Jim Rivard

Sommaire

Le mot du président

Chers cousins, chères cousines,

Les Lacoursière / Lacourcière sont à la fête! Ils seretrouvent en famille au pays de leur ancêtre François Rivarddit Lacoursière, ancêtre unique de tous les Lacoursière et

Lac ourc ière d 'Amérique. Pendant deux j our s , i l s éc hang eront leu rs hist o ir es ,compareront leurs notes, parleront de leurs ancêtres respectifs. François serait lepremier étonné de savoir combien il compte de descendants, et combien d'entre euxne parlent que l'anglais!

L e s c h e m i n s d e l ' h i s t o i r e o n t g u i d é l e s p a s d ' u n g r a n d n o m b r e d e s e sdescendants vers l'ouest, puis vers la Louisiane française, qui s'étendait alors duGolfe du Mexique jusqu'aux Grands Lacs. Quand la Louisiane fut cédée en partie àl'Espagne en 1762 et en partie à l'Angleterre en 1763, certains Lacoursière devinrentsujets espagnols et d'autres, sujets britanniques, puis américains lors de la guerred'indépendance en 1776. Quand l'Espagne rétrocéda la rive droite du Mississippi à laFrance en 1800, les Lacoursière espagnols redevinrent Français, avant de devenir àleur tour Américains lorsque Napoléon vendit la Louisiane française aux États-Unisen 1803. Ainsi, sans l'avoir choisi, ils changèrent de nationalité et de langue. Noyésdans une mer anglophone, ils ne tardèrent pas à s'assimiler à la majorité anglophoneet en oublièrent la langue de leurs ancêtres. Certains ont même modifié leur nom enLackeshire pour mieux se fondre dans la masse.

Mais s'ils ont oublié la langue de leur ancêtre François, ils ne l'ont pas oubliélui, et ils n'ont pas oublié leurs racines. Et qui mieux que notre conférencier, lecélèbre historien Jacques Lacoursière, aurait pu leur raconter leur passé?

L'Association internationale des familles Rivard est fière de s'associer auxLacoursière et Lacourcière de partout pour célébrer ces grandes retrouvailles de2005! Et cet événement nous rappelle que l'an prochain, nous nous retrouverons àTourouvre, au Perche, où nous sommes attendus à bras ouverts!

André Dufresne, président

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Dear Cousins,

The Lacoursières / Lacourcières & rejoycing misspelled!They are back in the land of their ancestor, François Rivard ditLacoursière, ancestor of all the Lacoursières / Lacourcières of

America. They will spend 2 days exchanging stories, comparing notes, and talkingabout their ancestry. How surprised would François be to discover that he has somany descendants and that such a large number of them speak only English!

The byways of history guided the steps of a large number of his descendantswestward, towards the French Louisiana which, in those days, spread from the Gulfof Mexico to the Great Lakes. When Louisiana was ceded in part to Spain in 1762, andin part to Great Britain in 1763, some Lacoursières became Spanish while othersbecame British, to turn into Americans upon the War of Independence in 1776. WhenSpanish Louisiana reverted to France in 1800, the Spanish Lacoursières becameFrench again, before turning into Americans when Napoleon sold Louisiana to thefledgling American Republic in 1804. And so, without having a say in the process,they changed nationality and eventually, language. Drowned in an ever-spreadingEnglish sea, they soon assimilated into the English-speaking majority and forgot thelanguage of their ancestors. Some even changed their name to Lackeshire to betterblend in the American melting pot.

They may have forgotten their original mother tongue, but they certainly havenot forgotten their ancestors, nor did they lose their roots. And who better than ourguest speaker, the famous historian Jacques Lacoursière, to tell them where theycame from?

The Internat ional Associat ion of Rivard Famil ies is proud to join in thiscelebration with the Lacoursières and Lacourcières of everywhere! And this event isa good opportunity to remind you that we will meet again next summer in Tourouvre,Perche, for another unforgettable celebration!

André Dufresne, president

President’s message

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SON EXCELLENCEMGR. FRANÇOIS-XAVIER

LACOURSIÈRE1885-1970

Il fut vicaire apostolique du vicariat duRwenzori en Ouganda de 1934 à 1955.Monseigneur Lacoursière est né le 26 janvier1885 à Batiscan, ce charmant coin de provincequi s’ouvre sur le grand fleuve. La vie defamille animée et joyeuse, les traditionsancestrales auxquelles tenaient les Lacoursière,en bons Canadiens, ont ensoleillé et épanouil’âme du futur missionnaire. Toute sa longuevie, il sera joyeux, plein d’entrain et d’espritlarge et ouvert.

Il fit ses études chez les Frères de SaintGabriel, à Batiscan et au collège de Montréal.À la fin du cours, il révéla publiquement sondésir de se faire missionnaire en Afrique. Ilentra au 37 de la rue des Remparts à Québecqui était alors la seule maison de la Société auCanada pour étudier la théologie, un andurant, au séminaire de Québec. Il reçutl’habit à Maison-Carrée le 3 octobre 1909, etpartit ensuite à Carthage où il prononça sonserment le 27 juin 1912 et reçut l’ordinationsacerdotale le 29 juin 1913.

Peu de jours après son ordination, enaoût 1913, il reçut sa nomination pour laRhodésie du Nord (aujourd’hui la Zambie).Mais le lendemain, le Père Voillard, supérieurgénéral, reçut une lettre de l’Ouganda, celle deMère Marie-du-Bon-Secours, des SœursBlanches d’Afrique, la propre sœur du PèreLacoursière, disant qu’il se trouvait à Masindi,poste en fondation, à l’extrémité nord del’immense vicariat de l’Ouganda.

Après six ans de ministère apostoliquedans la brousse, il fut nommé professeur àl’école secondaire de Kisubi et, deux ans plustard, directeur d’une école de même degré àNandere. Mais il ne se sentait pas l’âme d’unprofesseur. En 1926, le vicaire apostoliquevint le chercher pour le replacer dans sonélément naturel de ministère en paroisse. Ildevint supérieur de Kaabale, chez les Bakiga àla frontière du Rwanda. En 1928, il revient à laMaison-Mère faire la retraite de trente jours etil continua sur le Canada. En 1934, le Saint-Siège le rappelle en Afrique pour lui confier lenouveau vicariat apostolique du Rwenzori,division de celui de l’Ouganda.

HIS EXCELLENCYMGR. FRANÇOIS-XAVIER

LACOURSIÈRE1885-1970

He was an apostolic vicar of thevicariate of Rwenzori in Uganda from 1934 to1955. Monseigneur Lacoursière was born onJanuary 26 1885 in Batiscan. The soul of ourfuture missionary was nurtured in thischarming corner of the province nestled at thefeet of the St.Lawrence River, a family lifefilled with joy and liveliness and ancestraltraditions cultivated by the Lacoursières, asgood Canadians. During his long life, heremained joyful, high-spirited and open-minded.

He studied with the Frères de Saint-Gabriel, in Batiscan and at the Collège deMontréal. At the end of his studies, he statedthat he wanted to become a missionary inAfrica. He went on to 37, rue des Ramparts inQuébec, which was then the onlyestablishment of the Company in Canada tostudy theology, for one year, at the Séminairede Québec. He took the cloth at Maison-Carréeon October 3, 1909, and left immediately forCarthage where he took his oath on June 27,1912 and was ordained on June 29, 1913.

A few days after his ordination, inAugust 1913, he accepted a posting inNorthern Rhodesia (now Zambia). But thefollowing day, Father Voillard, generalsuperior, received a letter from Uganda,written by Mère Marie-du-Bon-Secours withthe Sœurs Blanches d’Afrique congregation—Father Lacoursière’s own sister—indicatingthat he was at Masindi, a newly createdoutpost, at the northern end of the immensevicariate of Uganda.

After six years of apostolic ministry inthe middle of nowhere, he was given ateaching post at the secondary school of Kisubiand, two years later, he became director of asimilar school in Nandere. But he did have themakings of a teacher. In 1926, the apostolicvicar called him back and brought him to hisnatural element as a parish priest. He becamefather superior at Kaabale, with the Bakigas atthe Rwandan border. In 1928, he returned tothe Mother House for a 30-day retreat andtravelled to Canada. In 1934, the Holy Seerecalled him to Africa to entrust the newapostolic vicariate of Rwenzori to him, as adivision of Uganda.

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Monseigneur Lacoursière reçut laconsécration épiscopale des mains du CardinalVilleneuve, le 25 juillet 1934, dans la basiliquede Québec, et célébra sa première messepontificale au sanctuaire national de Sainte-Anne-de-Beaupré. Dans les derniers jours dedécembre le nouvel évêque était de retour enOuganda. Il célébra la messe de minuit auposte de Butiti. Il a été le premier évêque deRwenzori. Son territoire s’étendait sur 400milles. Il exprimait son désappointement dansles difficultés par cette expression : «Çà, c’estpas permis!»; quand tout allait bien, ilchantait de sa belle voix grave les chants dufolklore de son pays, ces chants joyeux outristes, dont la fidèle mémoire lui avaitconservé les nombreux couplets. Aux chants,alternaient les chapelets. Il était un conteurcharmant. On a dit de lui qu’il a peut-être prisplus de décisions à genoux sur son prie-Dieuqu’assis à sa table. Après des annéesd’épiscopat, il n’hésitait pas à demander l’avismême des plus jeunes missionnaires. Il avaitappelé les Sœurs de Notre-Dame du Bon-Conseil de Chicoutimi pour œuvrer dansl’enseignement.

Il encourageait, stimulait, mais nemortifiait jamais ni n’humiliait personne. Ilétait un de ces rares hommes qui peuvent sedévouer jour et nuit sans exiger que les autresen fassent autant. C’est à cause de sa charitéque les missionnaires et les populationsafricaines l’ont vénéré. Il avait un cœur bonduquel ne pouvait sortir que du bon. Il étaitpour tous et chacun un père. On pouvaitarriver chez lui fâché, aigri, on en repartaitserein et ordinairement avec un cadeau.Malgré qu’il fut surchargé de travail et detracas, il prenait le temps de faire lui-même dela crème à la menthe pour recevoir sesbroussards, pour réparer leurs lampes àkérosène, etc, etc. Il se fit aussi infirmier deses missionnaires malades. L’un des grosproblèmes qu’il dut affronter, comme tous lesmissionnaires fut celui des ressourcesfinancières. Tant que son père vécut, il fitsouvent appel à son aide «pour sauverl’honneur de la famille» lui disait-il.

Monseigneur Lacoursière accepted hisEpiscopal consecration at the hands of theCardinal Villeneuve on July 25, 1934, in theQuebec basilica, and celebrated his firstPontifical Mass in the national sanctuary ofSainte-Anne-de-Beaupré. In the last days ofDecember, the new bishop was back inUganda. He celebrated midnight Mass at theButiti outpost. He was the first bishop ofRwenzori and his territory covered 400 miles,after Rwenzori. In the face of adversity, heexpressed his disappointment by saying:“That’s not allowed!”. When all was well, hewould sing in his beautiful grave voice the folksongs of his country, those joyous and sadverses he knew so well. Then he would say hisrosary. He was a charming storyteller. It wassaid that he probably made more decisions,kneeling at his prie-dieu than at his worktable.After years of episcopate, he did not hesitatet o s o l i c i t t h e o p i n i o n o f t h e y o u n g e s tmissionaries. He had called upon the Sœursde Notre-Dame du Bon-Conseil fromChicoutimi for assistance in education.

He encouraged and motivated, butnever hurt nor humiliated anybody. He waso n e o f t h o s e r a r e m e n w h o c a n d e v o t ethemselves day and night without demandingt h a t m u c h f r o m o t h e r s . A f r i c a n s a n dm i s s i o n a r i e s a l i k e r e v e r e d h i m f o r h i skindness. He had a good heart. He was afather figure for one and all. One could beangry or bitter upon arriving at his place, butone set out again, serene and usually with agift. Although work and worries weightedh e a v i l y , h e w o u l d a l w a y s t a k e t h e t i m e t oprepare cream of mint to greet his bushmen,repair their kerosene lamps, etc. He woulda l s o p r o v i d e n u r s i n g c a r e t o h i s s i c kmissionaries. One of the major problems hehad to face, like all missionaries, was the lackof financial resources. While his father wasliving, he would often call upon his assistance“to save the honour of the family”, as he wouldsay.

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Pour économiser les finances et lepersonnel, il n’a pas voulu prendre desecrétaire. Il a lui-même formé au travail desecrétariat de jeunes Africains débrouillards.Il finissait souvent par passer son «homme àtout faire» à une œuvre du diocèse ou encore ille laissait aller en ville gagner un bon salaire.Dans quelques moments libres, il jouait unepartie de bridge, tout enfaisant une conversationanimée et enjouée sur lerécit de l’une de sesnombreuses aventures.

Sous sa direction,même les moins grandesparoisses faisaient jusqu’àmille baptêmes d’adultespar année. Il garda ladirection jusqu’à 1955.Puis à bout de forces, ilremit sa démission auSaint-Père et vint se fairesoigner au Canada. Lemédecin qui le reçut, ditau Provincial : «En voilàun qui n’en a plus pourlongtemps». Jamaispronostic ne fut plus faux.L’optimisme et la robusteconstitution de Mgr.Lacoursière devaient sibien déjouer cetteprévision, qu’après deuxans de soins et de reposrelatif, il retourna en Ouganda… pour fonderun nouveau poste de mission. Après avoirassisté au Concile, il revint au Canada pourune opération d’une double cataracte desyeux, puis il retourna en Afrique. Pour le biende l’apostolat, il fit un dernier grandrenoncement. Voyant qu’une mission voisineavait besoin de trois prêtres, il alla faire letravail quotidien de la mission, pendant queses deux confrères seraient en tournée dansles villages.

* PHOTO : Son Excellence MGR François-Xavier Lacoursière (1885-1970)

To save on finances and personnel, hewould not hire a secretary. He took it uponhimself to train young bright Africans toperform secretarial duties. He often ended upreleasing his “assistant” for work in thediocese or he would let him go to town to earngood wages. In his rare moments of leisure, hewould play after bridge, and engage in animated

and cheerful conversationsabout one of his numerousadventures.

Under his direction,even the more modestparishes celebrated up to athousand baptisms ofadults per year. He stayedat his post until 1955.Then, totally exhausted,he gave his resignation tothe Holy Father and cameto Canada to get care. Thedoctor who saw him, saidto the provincial superior:“Here’s one who won’t lastlong”. This prognosiscould not have been anyfurther from the truth.The optimism and therobust constitution ofMgr. Lacoursière were tothwart this prognosis sowell, that he returned toUganda after two years of

rest and care... to found anew missionary outpost. Upon attending theCouncil, he came back to Canada for a doublecataract operation, and returned to Africa. Hemade one last great sacrifice for the sake ofthe apostolate. Noting that a neighbouringmission needed three priests, he took over thedaily tasks of the mission while his twocolleagues visited the villages.

* PICTURE : His Excellency MGR François-Xavier Lacoursière (1885-1970)

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La grande consolation de MgrLacoursière, dans les dernières années de savie, fut de voir son diocèse divisé en quatreterritoires, chacun d’eux dirigé par un évêqueAfricain, à l’exception d’un, où l’évêqueAfricain était auxiliaire. À la fin de l’année1969, lors de l’intronisation des nouveauxévêques de Mbrarara et Kaabale, on a loué àjuste titre cet évêque infatigable qui avaitrendu possible un tel progrès.

Mgr Lacoursière est parti discrètementpour l’éternité après avoir vécu en homme à lafoi inébranlable et à la charité inépuisable tantenvers les grands que les petits. Il est mort enpriant. Le dimanche 15 mars 1970, il s’étaitlevé tôt comme toujours. Puis, il était allé àl’église pour prier. De retour en chambre, il seprépara pour la messe qu’il devait dire à huitheures. Comme il était en retard, un confrèrealla à sa chambre et le trouva affaissé dans sonfauteuil un livre d’oraison sur les genoux. Ilavait eu 85 ans deux mois plus tôt.

Il est mort comme il l’avait prévu :«Un beau matin on n’est plus là!». La longuepériode du colonialisme l’a marqué. Maistoujours est-il que pour le renouveauthéologique et liturgique, il se mit plusfacilement à la page que bien des plus jeunes.

Solennement, ses funérailles eurentlieu dans la cathédrale de Mbarara : unecérémonie belle et digne comme il les aimait.Huit évêques, dont quatre anciens de sonséminaire de Kitabi et qui dirigentactuellement quatre diocèse érigés à partir deson seul vicariat du Rwenzori, concélébrèrentavec soixante prêtres. Ce fut plutôt un jour dejoie que de tristesse : Monsigneur Lacoursièreétait dans la joie du Seigneur après une viebien remplie.

Ce texte est une adaptation de Georges–Henri Rivard.

N .B. Je tiens à remercier lesMissionnaires d’Afrique (Pères Blancs),spécialement le Père Lauréat Belley,archiviste, pour la documentation reçue.

* Article paru dans le journal La RivardièreVolume 1, no. 3

During the last years of his life, Mgr.Lacoursière was deeply comforted to see thathis diocese had been divided into fourterritories, each one under the direction of anAfrican bishop, except for one, where theAfrican bishop was an assistant. At the end of1969, when the new bishops of Mbrarara andKaabale were enthroned, praises were heapedupon this untiring bishop without whom allthis progress would not have become a reality.

Mgr. Lacoursière quietly slipped intoeternity after a life of unwavering faith andinexhaustible kindness toward everyone. Hedied as he was praying. On Sunday March 15,1970, he rose early as usual, and went to afterrose church to pray. Returning to his room, hewas preparing to say Mass at eight. Because hewas late, a colleague went to his room andfound him in his chair, a prayer book on his

lap. He had celebrated his 85th birthday twomonths earlier.

He died as he had envisioned: “onebeautiful morning, we are no longer there!”The long period of colonialism left its mark onhim. However, he more readily embracedtheology and liturgy renewal than the youngpeople did.

His funeral took place in the cathedralof Mbarara: a beautiful and dignifiedceremony as he liked them. Eight bishops,including four from his seminary in Kitabi whocurrently serve the four dioceses set up fromhis vicariate of Rwenzori, celebrated jointlywith sixty priests. It was a day of joy ratherthan sadness: Monseigneur Lacoursière was inthe presence of the Lord after a life full ofaccomplishments.

This text is an adaptation by Georges-Henri Rivard who wishes to thank theMissionnaires d’Afrique (Pères Blancs),especially Father Lauréat Belley, archivist, forthe documents received.

* Article published in La Rivardière Vol. 1, No. 3

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La légende du blason de lafamille Lacoursière

Conception : Gerry et Dean Lacoursière,d’après une recherche de Roger Lacoursière

Le « R » noir sur fond rougereprésente notre ancêtre Nicolas Rivard, sieurde la Vigne, qui émigra au Canada en 1648,venant de Tourouvre, dans la vielle provincedu Perche, en France. Nicolas avait signé unengagement de trois ans pour aider à coloniserla Nouvelle-France et pour défendre les colonscontre les attaques des Indiens. Il s’établit àTrois-Rivières, nouvellement fondée. Il fut siimpressionné par la Nouvelle-France qu’ildécida de s’y établir une fois son contratterminé. Il épousa en 1652 la veuve CatherineSt-Père, dont le mari avait été tué lors d’uneattaque indienne. Ensemble, ils eurent 7 fils et3 filles, dont François Rivard sieur de laCoursière, notre ancêtre. Le cheval blanc surfond bleu s’appelle un «coursier» en français,mot qui désigne un bon cheval vigoureux.

N o t r e h y p o t h è s e e s t q u e F r a n ç o i ss’occupait d’élever différentes races dechevaux, afin de développer un type de chevalcapable de résister aux hivers canadiens. Ilétait aussi probablement impliqué dans lalocation d’attelages de chevaux et d’hommespour aider les colons à labourer leurs champs.Il était probablement aussi impliqué dans unposte de relais pour les messagers du roi quifaisaient le trajet de Québec à Montréal. C’estla raison pour laquelle sa ferme fut connues o u s l e n o m d e C o u r s i è r e e t s e s e n f a n t sidentif iés sous le nom de Rivard de laCoursière (Rivard dit Lacoursière). Au débutdes années 1800, on abandonna le «Rivarddit» pour ne conserver que le patronyme deLacoursière. Le « C » noir sur fond orangesymbolise le mot «coursière», lié au « L »noir, bien centré sur fond orange, et lorsqu’onlit ces lettres en diagonale, elles évoquent lenom de Rivard de La Coursière. Les drapeauxfrançais et québécois sur fond bleu rappellentle départ de la France et l’arrivée en Nouvelle-France.

La signification des couleurs : le noirsymbolise le repentir et la vengeance. Le rougeest pour la force, la créativité et le pouvoir. Lebleu marque la loyauté et la splendeur. L’orreprésente l’espoir, la vitalité et l’abondanceet l’orange indique la diversité.

The legend of theLacoursiere family crest

Designed by Gerry & Dean Lacoursièrebased on research by Roger Lacoursière

T h e b l a c k " R " o n a r e d b a c k g r o u n drepresents our ancestor Nicolas Rivard Sieurde la Vigne, who emigrated to Canada in 1648from Tourouvre in the old province of Perche,France. Nicolas had signed on for a three yeartour of duty, to help colonize New France andto guard the settlers from Indian attacks. Hewas based at the new settlement of Trois-Rivières. New France impressed him so much,that after his tour had ended he decided tobecome a settler. In 1652 he married a widowb y t h e n a m e o f C a t h e r i n e S t - P è r e , w h o s ehusband had been killed in an Indian attack.Together they had 7 sons and 3 daughters, oneof which was Francois Rivard Sieur de laCoursière our ancestor. The white horse on theblue, background is called a “Coursier”, theFrench word for a very good and spiritedhorse.

It is our assumption that Francois wasinvolved in breeding different types of horsesin order to come up with a breed that couldwithstand the winters of New France. He wasprobably also involved in the renting out oft e a m s o f h o r s e s a n d d r i v e r s t o p l o w t h esettler's fields. He was Probably also involvedas a relay station for the king's messengerstraveling from Quebec city to Montreal.

Because of this, his farm becameknown as the Coursière and his children werereferred to as the Rivards de la Coursière(Rivard dit Lacoursière). In early 1800 the“Rivard dit” was dropped and the nameLacoursière continued. The black "C" on theorange background stands for Coursière and isc e n t e r e d b y t h e b l a c k " L " o n t h e o r a n g ebackground, which when reading diagonally,reads Rivard de La Coursière. The French Flaga l o n g w i t h t h e Q u e b e c F l a g , o n a b l u ebackground signifies the departure fromFrance and the arrival in New France.

The Meaning of the Colors....Black - Isf o r r e p e n t a n c e , v e n g e a n c e . R e d - I s f o rf o r t i t u d e , c r e a t i v i t y & p o w e r . B l u e - I s f o rloyalty & splendor Gold - Is for hope, vitality &plenty Orange - Is for diversity.

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Deux Blasons, un choixDeux Blasons, un choixTwo armories, one choiceTwo armories, one choice

Les blasons étaient réservés à lanoblesse et étaient régis par desrègles strictes. Nos ancêtresétaient de simples paysans. Ilsn’avaient donc pas de blason.Ceux-ci sont “inventé”.~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~

Coats of arms were reserved tothe nobility. Our ancestors weremere peasants and as such, theywere not entitled to have a coatof arms. The ones on this pageare “invented”.

Un regard critiquesur le blason des Lacoursière.

Jean-Guy Lacoursière, du Forum des Rivard

Le site web de la Lacours/ciere Society(http://quicksitebuilder.cnet.com/grlac/id2.html) indique qu'un “coursier” est un mot “quidésigne un bon cheval vigoureux. Notrehypothèse est que François s'occupait d'éleverdifférentes races de chevaux, afin de développerun type de cheval capable de résister auxhivers canadiens. Il était aussi probablementimpliqué dans la location d'attelages dechevaux et d'hommes pour aider les colons àlabourer leurs champs. Il était probablementaussi impliqué dans un poste de relais pour lesmessagers du roi qui faisaient le trajet deQuébec à Montréal. C'est la raison pour laquellesa ferme fut connue sous le nom de Coursièreet ses enfants identifiés sous le nom de Rivardde la Coursière (Rivard dit Lacoursière).”

De Jean-Guy Lacoursière, fils de Réalet Hermance Dauphin, né à Montréal en 1937,aux lecteurs de La Rivardière, l'organe officielde l'AIFR, et à ceux qui sont assemblés àT r o i s - R i v i è r e s e n c e m o i s d e j u i l l e t 2 0 0 5 ,salutations à tous.

Vous voyez ci-dessus l'adresse internetde l'Association d'une des branches de laf a mi l le La c ou rsi ère à l aq uel le j ' a pp ar t iens(la famille, pas l'association!).

J'en ai extrait la citation ci-dessus pourla soumettre à votre considération. Elle semblereprésenter l 'opinion de cette association.Mais je m'intéresse sérieusement à l'histoirede ma famille depuis longtemps, et en tant quechercheur sérieux et honnête, je ne puispartager le point de vue exprimé dans lesh y p o t h è s e s c i - d e s s u s . P o u r q u o i ? P a r c eq u ' a u c u n e p r e u v e n e v i e n t a p p u y e r c e saffirmations.

A Critic of the Legend of theLacoursière Crest

Jean-Guy Lacoursière, Rivard Family Forum

The web site of the Lacours/ciere Society(http://quicksitebuilder.cnet.com/grlac/id2.ht ml ) s a ys th at C ou rs ier is the F rench wo rd“... for a very good and spirited horse. It is ourassumption that Francois was involved inbreeding different types of horses in order tocome up with a breed that could withstand thewinters of New France. He was probably alsoinvolved in the renting out of teams of horsesand drivers to plow the settler's fields. He wasprobably also involved as a relay station forthe king's messengers traveling from Quebeccity to Montreal. Because of this, his farmb e c a m e k n o w n a s t h e C o u r s i è r e a n d h i schildren were referred to as the Rivards de laCoursière (Rivard dit Lacoursière).”

From Jean-Guy Lacoursiere, son ofReal and Hermance Dauphin, born inMontreal 1937 : to the readers of LaRivardiere, the official organ of the AIFR, andto those cousins being assembled in Three-Rivers in this current month of July 2005.

Salutes to all.

You will see above the Web site addressof the Association of one branch of theLacoursiere/Lacourciere to which I belong.(The family, not the Association).

From this site I have extracted theabove segment for your consideration. Itseems to represent the views of thisA s s o c i a t i o n , b u t a s a f a i r l y h o n e s t a n dl o n g - t i m e re s e a r c h e r i n t h e h i s t o r y o f m yfamily I cannot agree with the assumptionsexpressed therein. Why? Because there are nofacts in support of those assumptions.

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Considérons ces arguments un à la fois :

1 - “François s'occupait d'élever différentesraces de chevaux”

François est né en 1659 et est décédé en1726. On a écrit qu'il avait effectué un voyagedans l'ouest en 1688, selon un contrat dunotaire Adhémar. Il se maria une premièrefois en 1697, à l'âge avancé de 38 ans, et uneseconde fois en 1717 à l’âge 58 ans. Ces faitssont bien documentés, mais s’il s’était occupé“d’élever différentes races de chevaux”, celaa u r a i t l a i s s é d e s t r a c e s d a n s c e r t a i n sdocuments : recensements, actes d’achat et derevente. Mais il n’existe aucun document pourétayer cette théorie.

2 - “impliqué dans la location d'attelages dechevaux et d'hommes pour aider les colons àlabourer”

Les chevaux étaient rares et chers àcette époque et leur usage était strictementr é s e r v é a u x q u e l q u e s p r i v i l é g i é s q u i e npossédaient un. Encore une fois, aucunepreuve documentaire n'existe à cet effet.

3 - “... aussi impliqué dans un poste de relaispour les messagers du roi”

Il n'existait aucune route à l'époque deFrançois, le chemin du roi n'a été ébauché queplusieurs années après sa mort. Voyageurs etcourriers utilisaient les voies d'eau. À moinsque les auteurs de cette légende ne puissentprouver le contraire.

4 - “C'est la raison pour laquelle sa ferme futconnue sous le nom de Coursière”

Désolé, mais le nom de Lacoursièreétait déjà utilisé avant même que François aitses premiers enfants. Je possède la copie dedeux jugements rendus en faveur de François,identifié sous les surnoms de Lacoursière etLacourcière dans le même document. Les deuxjugements portent la signature de l'intendantR a u d o t e t s o n t r e l a t i f s à u n e q u e r e l l e d eclôture avec un cousin Guillet et datent de1709 et 1711.

Let us look at the arguments one at a time:

1 - “Francois was involved in breeding differenttypes of horses...”

Francois was born in 1659 and died in1726. He is reported as having been out Westwhen he was 29 in 1688. Contract vouched byAdhemar. He was married a first time in 1697,at the ripe age of 38, and again in 1717 whenhe was 58. Those are well-documented facts.But had he been 'breeding different types ofhorses' that would have been recorded ins o m e , d o c u m e n t s , t h e c e n s u s , d e e d s o fpurchase, or of resale. But nothing exist insupport of that theory.

2 - “Renting out teams of horses and drivers toplow...”

Horses were very valuable and theiruse was strictly regulated to the few whoowned some at that time in history. Again, Ia s k f o r a d o c u m e n t e d r e f e r e n c e t o t h i spretension.

3 - “He was probably involved as a relaystation for the King's messengers...”

T h e r e w e r e n o r o a d s i n F r a n ç o i s ' slifetime, le chemin du roi was started severalyears after his death. Traveling and messagingw a s d o n e v i a t h e w a t e r ro u t e s . U n l e s s t h eo r ig i na t o rs o f t h e l e ge nd c a n d em o n s t ra t eotherwise.

4 - “Because of this the farm was known as ...”

Sorry again. The name was in usebefore any children were born to Francois.

I h a v e c o p i e s o f t w o j u d g m e n t srendered in favor of Francois dit as bothL a c o u r s i e r e a n d L a c o u r c i e r e i n t h e s a m edocuments. Both are signed by IntendantRaudot and concern some fence quarrels witha Guillet cousin and dated 1709 and 1711.

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Celui daté du 22 avril 1709 est un Arrêtdu Conseil supérieur et dit ceci, que je traduisa u m i e u x : l e s p a r t i e s s ' e n t i e n d r o n t a u xcontrats qui délimitent leur propriété tellesque définies en mai et octobre 1674.

En 1674 notre François n'aurait eu que15 ans et aurait pu recevoir de son père uneterre qu'il lui avait réservé. La fermeLaCourcière est celle que vous pouvez voiraujourd'hui au confluent de la rivière Batiscanet du fleuve Saint-Laurent, à Sainte-Geneviève.

De même que les propriétés de Préville,L a G l a n d e r i e , L a n o u e t t e , L a v i g n e f u r e n tdonnées par Nicolas à ses fils.

J 'espère donc que cette légendedemeurera ce qu'elle est : une simple légende.

Sincèrement vôtre, Jean-Guy Lacoursière

NDLR : Nous nous permettons d'ajouter que lenom “Lacourcière” provient d'un “lieu dit” duCanton de Tourouvre. AD

The one dated Monday 22 April 1709,an Order-in-Council contains the followinglines that I translate the best I can as : “theparties will stick to the contracts delimitingthe properties as they were defined in May andOctober of 1674.”

In 1674 our Francois would have been,about 15 and clearly able to take possession ofthe properties his wise father had set for him.That is the LaCourciere farm that you can seeat the corner of the St-Lawrence and Batiscanrivers in what is now Ste-Genevieve. See?

In the same fashion, the properties ofPreville, LaGlanderie, Lanouette and Lavigne,were deeded from Nicolas to his sons.

Here’s hoping that the legend willr e m a i n j u s t w h a t i t i s , a f i c t i o n w i t h o u thistorical basis.

Yours truly, Jean-Guy Lacoursière

Note from the Editor : We would like to addthat the name “Lacourcière” is the name of ahamlet in the Township of Tourouvre.

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Berchmans “La Coursière” au lieu-ditLacourcière, Tourouvre, 1977.

Source : rivardfamily forum/ forum de la famille Rivard

Berchmans “La Coursiere” at theLa Coursière hamlet in Tourouvre 1977.

Source : rivardfamily forum/ forum de la famille Rivard

Avis de renouvellement

Cher/ère membre de l’AIFR,

Vous trouverez sur votre étiquette d’envoipostal, votre numéro de membre ainsi que ladate d’expiration (mois/année) de votre cartede membre. Si la date est périmée ou le seradans les trois mois à venir, nous vous prionsde faire parvenir votre renouvellement le plustôt possible; ainsi, vous serez assuré derecevoir tous les numéros de votre journals a n s i n t e r r u p t i o n . D o n c , i l v o u s s u f f i t d er e m p l i r l e f o r m u l a i r e d e r e n o u v e l l e m e n tci-dessous ( de photocopier le formulaire,pour conserver votre journal intact ), et de leretourner à l’adresse indiquée avec votrepaiment.

Ce petit geste peut vous paraître banal en soi,mais i l a une grande importance pour nous.I l n o u s p r o u v e v o t r e c o n f i a n c e e t v o t r eappartenance à notre belle grande famille, lesRivard et patronymes.

Merci de votre collaboration.

Renewall notice

Dear AIFR member:

As you might notice, we have redesigned ours h i p p i n g l a b e l . I t n o w i n c o r p o r a t e s y o u rsubscription number as well as the expirationdate (month/year) of your membership. Tomake sure that you receive all the issues of LaRivardière without interruption, please checkyour date of renewal. If your subscription hasexpired or will expire within three months,may we ask you to take a moment and fill outthe form below (or make a photocopy to keepyour issue intact), and forward to us alongwith your payment.

This would seem to be such a small gesturebut, oh, so important to us. For us, it is atoken of your trust and allegiance to our greatand wonderful family, the Rivard andpatronyms.

We thank you for your kind co-operation.

Numéro de membre / Member numberNom & Prénom / Name & First nameAdresse / AddressVille / CityCode postal / Postal CodeDate de naissance / Date of birthTél. (résidence) / Tel. (Home)Tél. (Bureau) / Tel. (Business)Courriel / E-Mail

Que les coordonnées me concernant soient inscrites J’acceptesur une liste pouvant être disponible aux membres. Je refuseThat the information relative to me be available I accepton a list for all members I refuse

Individuelle / Single 25$ Familiale / Family 35$ Étudiante / Student 15$

Frais en dollars canadiens au Canada - Frais en dollars américains à l’étrangerFees in Canadian dollars in Canada - Fees in US dollars elsewhere

ASSOCIATION INTERNATIONALE DES FAMILLES RIVARDC.P. 6700, succ. Sillery, Sainte-Foy (QC) Canada G1T 2W2

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Faisons connaissanceavec le “Viking”(1)

C'était une soirée très particulière ChezDany à Pointe du Lac. Ce samedi soir le 22juillet 2000, l'atmosphère était à la fête, lesvisiteurs américains étaient là pour célébrerun rendez-vous dans la tradition québécoise,c'est-à-dire dans la cabane à sucre, avec lamusique du bon vieux temps. Des membres del'AIFR s'étaient joints à eux et Marie ClaudeRivard était particulièrement débordanted'énergie. C'est alors qu'oubliant mon âgevénérable, je me suis joint à elle pour danserune gigue! C'était vraiment très amusantjusqu'à ce que j'entende un son ressemblant àun ruban élastique qui éclate. Mon tendond'Achille venait de se sectionner !

À ce moment là, je n'étais pas certainde ce qui venait d'arriver, mais inutile de vousdire que j'ai passé le reste de la soirée assis.C'est alors que j'ai pris connaissance de cec o u s i n a m ér ic a i n ( no u s a vi o n s a d o p t é n o svisiteurs comme tel), i l avait une allurerobuste et une barbe qui me rappelaient lesvikings (2) d'autrefois. La journée suivante, oncélébrait la cérémonie du dévoilement de laplaque commémorative de Nicolas Rivard surle terrain du Vieux Presbytère de Batiscan. Jemarchais avec une canne cette journée là.J'avais appris que ce Viking était unL a c o u r s i è r e e t q u ' i l a v a i t a d h é r é c o m m emembre à l'AIFR. Il m'a semblé tout naturel delui proposer de se joindre à moi pour enleverl e v o i l e d e l a p l a q u e , p a r t i c i p a n t a i n s i a upremier geste officiel de l'AIFR le 23 juillet2 0 0 0 . J i m f u t l e p r e m i e r L a c o u r s i è r e à s ejoindre à l'AIFR. Aujourd'hui, après cinq ans,Jim est toujours membre actif. Notre ambitiona u m o m e n t d e n o t r e f o n d a t i o n , é t a i t d etravailler pour réunir tous les descendants deT h o m a s R i v a r d e t J e a n n e C h e v r e a uindépendamment de leurs patronymes. C'estune grande occasion pour nous de saluer Jimet les nombreux membres de la familleLacoursière qui se sont réunis pour visiterleurs terres ancestrales. Au cours de notrerencontre, Jim m'avait parlé des réunions dela famille des Lacoursière aux États-Unis.C e l a m ' a v a i t p o r t é à c r o i r e q u e l ' o n s erencontrerait dans l'avenir. Je suis des plusheureux de l'occasion qui se présente en margedu 5ième anniversaire de votre organisation.J'espère que nous nous reverrons plus souventpour célébrer ensemble notre héritage !

Jim

Meetingthe "Viking"

This was a very special night at ChezDany's at Pointe du Lac. It was a warm Julyevening, Saturday July 22nd, to be precise.The place was hopping; a group of Americanswere celebrating a reunion, which was theRivard Rendezvous 2000. Members of thefledgling AIFR had joined them and one oftheir members, Marie Claude Rivard, was inhigh spirit! In my enthusiasm, I forgot my ageand joined her on the dance floor. It was greatfun until I heard a “plop” which was my rightankle tendon rupturing! I wasn't sure aboutwhat had happened, but I spent the rest of theevening sitting down! I noticed an Americancousin (by now we were referring to theAmericans as cousins) who really was enjoyingour Quebec tradition. He was a stout individualwith a beard. He reminded me of a Viking. (1)

The next day I was walking around witha cane. This was the day for the unveiling ofthe plaque in memory of Nicolas on thegrounds of the Old Presbytery! Again the“Viking” had appeared and signed on as amember of the AIFR. He was the firstLacoursière to join the Association. (Today,five years later, he is still a member in goodstanding). It seemed appropriate to invite himto join me in lifting the veil of the plaque thatwas the first official inauguration of ourAssociation. Our ambitious plan was (still is)to bring together all the descendants ofThomas Rivard and Jeanne Chevreau regard-less of their patronyms.

It's a great occasion to salute Jim andthe other members of François Rivard'sdescendants, who are here celebrating, thefifth anniversary of their Association on theirancestral grounds!

At the time of our initiation, Jim toldme about the Lacoursière family meeting inWisconsin. I had a feeling that we would meetagain. It is a pleasure to see him and thenumerous members of the Lacoursière familywho came to visit. I hope that we will haveother occasions to celebrate together in thefuture.

Warm regards. Jim Rivard

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Mme. Montagne m'ayant reçu à laSablonnière (Tourouvre, France, 1970) m'aexpliqué notre descendance génétique. Ellem'avait appris que les “Percherons” étaientvenus de la Scandinavie. Que les Vikingsenvahissaient régulièrement le pays jusqu'àl'Ile de France vers le 8ième siècle, si bienqu'éventuellement le roi de France les invita às'établir dans le royaume qui allait devenirplus tard la Normandie. Jim Lacoursière mefaisait penser (selon son apparence) à un deces maraudeurs du Nord qui remontaient laSeine régulièrement pour piller.

JR.

Photo (1) JimLacoursière etJim Rivard, dansle hall de l’hôtel“Les Suites deLaviolette” àTrois-Rivières.

P h o t o ( 2 )L' inaugurat ionde la plaque,lors du rendez-vous 2000. Degauche à droite,Mme Prénovost,présidente de laf a m i l l eP r é n o v o s t .René Lévesque,lequel avaitp e r s o n n i f i éSamuel deChamplain, JimRivard et JimLacoursière.

M r s . M o n t a g n e i n M a r c h 1 9 7 0entertained me at the Sablonnière (Tourouvre,France) and she enlightened me about ourgenetic background. She explained to me that:“Percherons” descended from the Vikings whoconstantly invaded the Isle of France duringthe 8th to the 9th century. Eventually the Kingof France decided to invite them to settle down(which they did) in what was to becomeNormandy. Jim Lacoursière reminded me (byhis looks) of these Northern marauders whocame up the Seine to plunder the land!

J.R.

Picture (1) JimL a c o u r s i è r eand Jim Rivardin the hall of“Les SuitesLaviolette” inTrois-Rivières.

Picture (2) Theinauguration ofthe memorialplaque on theoccasion of theRivard Rendez-vous 2000.From left toright Mrs.P r e n o v o s t ,President of theP r e n o v o s tA s s o c i a t i o n ,René Levesquep e r s o n i f y i n gSamuel deChamplain, JimRivard and JimLacoursiere.

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Les Rivard d’Amérique et leurs patronymessont conviés à un grand rassemblement

les 16, 17 et 18 septembre 2005à Old Orchard Beach, Maine!

Venez rencontrer vos cousins des États-Unis et d’ailleurs

À cette occasion, plusieurs activités de généalogie, conférences,visite guidées et un festin de fruits de mer seront au calendrier.

Pour connaître la programation détaillée, veuillez consulterle site Internet à l’adresse suivante :

http://www.geocities.com/annloranger/RRV2005.htmlou

Vous pouvez également communiquer avec lecorrespondant au Québec. M. Philippe Dufresne

[email protected]él.: (418) 322-5555

All the Rivards of North America and their ‘Dit names’are cordially invited to a Rivard Rendez-Vous

on September 16, 17 and 18, 2005in Old Orchard Beach, Maine, United States of America.

Come and meet cousins from the United States,Canada and other parts of the world.

There will be many activities on the agenda.Some of the events being planned are : genealogy,

conferences, raffles, a seafood feast buffet,and many other events still in the planning.

For the detailed activity program,lodging sites, raffle items and menu

please consult the followingsite : http://www.geocities.com/annloranger/RRV2005.html

or contact Ann Loranger at [email protected]

For further information in Québec.Please contact Philippe Dufresneat [email protected]

telephone number : (418) 322-5555

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Sortie sur le fleuve à bord du Bateau-Mouche

Avec le Capitaine Jean Francois RivardCroisière de 31/2 hrs., repas 4 servicesCertificat cadeau pour 2 personnes

Participez au concours en faisant adhérer un nouveau membre.Tirage : Lors de l'Assemblée générale qui aura lieu du mois d'août 2005.

1 coupon de tirage pour chaque adhésion

C'est simple, vous :

1. complétez le formulaire d'inscription ci-inclus;2. incluez le chèque du nouveau membre libellé au nom de

“ L'Association internationale des familles Rivard ”3. expédiez le tout “ Association internationale des familles Rivard ” :

C.P. 6700, Succ. Sillery, Sainte-Foy Qc G1T 2W24. ou remettez l'adhésion lors de votre arrivée à l'assemblée générale

A romantic evening on the St. Lawrenceon board of the Bateau-Mouche

With captain Jean François Rivard31/2 hours, dinner four services

Gift certificate for two

To participate all you have to do is to recruit one new member for the AIFR(You will receive a participation for each application submitted.)

The winning coupon will be drawn during the general meeting, in August

1. Complete the enclosed application form.2. Obtain the cheque for the membership payable to the AIFR.3. Send both items to : Association Internationale des Familles Rivard.

C.P. 6700, Succ. Sillery, Sainte Foy Qc , G1T 2W24. Or remit the application upon arriving at the General Assembly meeting.

Sur les Sentiers deJacques Lacoursière

Depuis quelques temps j'ai suivi lestraces de Jacques Lacoursière. Je suis allél'entendre dans les régions et ailleurs alorsqu'i l multiplie ses conférences à l'âge oùplusieurs d'entre nous sont à la retraite. C'esttoujours un grand plaisir pour moi car chaquefois j'apprends quelque chose de nouveau ausujet de la petite histoire de notre Canadafrançais.

La dernière fois Chez Magnan, eh bienoui! Chez Magnan au troisième étage. J'aiappris à apprécier d'avantage les dames de laCongrégation de Notre dame et l'histoire des“filles du Roy” lesquelles demoiselles n'étaientpas du tout ce que le commun des mortelsaime à s'imaginer. Ces orphelines, pour lama jeu re p art ie d e b onnes f a mi l les , é ta ientpréparées par la vaillante MargueriteBourgeois à aller fonder des foyers dans descirconstances des plus exigeantes.

De la façon dont Jacques nous parle dec e s é v è n e m e n t s , t o u j o u r s a v e c u n b r i nd'humour, nous apprenons notre histoire, qued e b o n s o u v e n i r s ! N o u s r e t r o u v o n s l e scoutumes d'autrefois, de ces traits marquantsde bonne vie et d'hospitalité de nos ancêtres etparfois aussi de leurs coutumes et mode de vierude de colonisateur.

Le trait marquant de Jacques seraitbien décrit par une pensée de PhilippeSoupault : “Quand on est jeune, c'est pour lavie”, Jacques est un digne descendant deNicolas Rivard dit Lavigne, Capitaine deMilice au Cap de la Madeleine et Batiscan. Ilest né à Shawinigan “tout comme JeanChrétien et Jacques Plante (le gardien de but)”et il ajoute “Nous sommes trois petits gars deShawinigan!” C'est bien comme lui des'exprimer ainsi!

Il est le fi ls d'Ovila Lacoursière etd'Anita Matteau. “Quand j'étais petit auxdires de ma mère, j'étais tannant! Un jour, j'aiattaché la bonne à une patte de poêle. Quandje faisais un mauvais coup, alors que ma mèreétait enceinte, je me cachais sous un lit assuréq u ' a v e c s o n g r o s v e n t r e , e l l e n e p o u v a i tm'attraper”. C'est peut-être un indiceconcernant les yeux parfois moqueurs deJacques, l'historien d'aujourd'hui!

TrackingJacques Lacoursière

Lately I have developed the habit ofattending Jacques' conferences whenever Icould, whether the event took place inMontreal or in the Regions. My last attendancewas at Chez Magnan, the well-known breweryin Pointe St. Charles. No, it did not take placei n t h e t a ve rn b u t o n t h e t h ir d f l o o r o f t h i svintage establishment.

What I have experienced from thesesessions is that I learn something new everytime about the “Petite Histoire” under theFrench regime. This particular evening wasdedicated to the Congregation de Notre Dameand the filles du Roy (the King's daughters)who, under the direction of MargueriteBourgeois, were prepared to play a great rolein the development of the Colony. Contrary topopular belief, these young ladies were mostlyorphans from good families, which wouldexplain the proverbial courtesy extended byeven the most humble settler.

The manner in which Jacques explainst h e m o r e s o f t h o s e d a y s i s n o t w i t h o u t acertain humour. He recreates the events asthey were, and sometimes we get a glimpse ofthe other side of the coin as he relates the waythat the King's law was applied.

The dominant trait of JacquesLacoursière is, no doubt, his enthusiasm.Philippe Soupault's quotations, “When you areyoung at heart, it is for life”(1) would apply tohim. Jacques is a descendant of Nicolas Rivarddit Lavigne, Captain of Militia in Cap-de-la-Madeleine and Batiscan. He was born inShawinigan and as he says, tongue in cheek:"The same place that Jean Chétien andJacques Plante (hockey player) hailed from.We are three “little boys from Shawinigan!”

He is the son of Ovila Lacoursière andAnita Matteau. "When I was an infant, I wasconsidered to be mischievous, as I had oncetied the maid to the stove's leg! To hide frommy mother's wrath, I hid under a bed, since Ihad figured out that she, being pregnant,could not fine me there because of her largetummy!" This may be an indication about thatside of Jacques' personality, which sometimestranspires when he has a twinkle in his eyes.

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M. Lacoursière père était imprimeur. Ilsemblerait que les effluves de l'imprimerie ontplu au petit Jacques alors que jeune étudiant ilétait “un lecteur incorrigible” qui durant lesvacances lisait une moyenne d'un volume parjour.

Nous le retrouvons au séminaire deTrois-Rivières de 1945 à 1949 et par la suite aucollège de Lévis de 1949 à 1953 où il devientBachelier ès Arts. Plus tard en 1960, il obtiendraun baccalauréat en pédagogie. “Je suis unevocation tardive en histoire. J'étais beaucoupplus porté sur la poésie et le roman. Ce n'estqu'à l'École Normale soit en 1959-1960 que j'aicommencé à m'intéresser à l'histoire. J'avaisalors comme professeur d'histoire DenisVaugeois. J'ai passé un été à faire de larecherche avec lui aux Archives nationales duCanada. Depuis je n'ai pas cessé de “faire” del'histoire”.

Bien que j'estime queJacques aurait très bien réussicomme romancier je penseque nous aurions perdu unegrande richesse s'il n'avait pasfait le “bon choix”. Si l'onc o n s i d è r e l ' a m p l e u r d e s acontribution comme historienil y a de quoi être impressionné!T o u t d ' a b o r d J a c q u e s acomplété son éducation eno b t e n a n t u n e l i c e n c e e npédagogie de l'Université deMontréal (1960-1962) et il afait une maîtrise en histoire al'Université d'Ottawa (1966-1 9 6 8 ) . S o n c h e m i n e m e n tprofessionnel par la suite l'aamené dans l'enseignement,les archives, les sciencesh u m a i n e s e t f i n a l e m e n tconsultant en histoire en1 9 7 9 . E t c ' es t l à , j e c ro i s , q u ' i l a t r o u v é s avéritable vocation. Ses principales réalisationsdans le domaine des médias sont tellementnombreuses que l'espace me permet d'en citerseulement quelques-unes : Par exemple il futl ' a n i m a t e u r d e l a p o p u l a i r e é m i s s i o n“J'aisouvenir encore” consacrée à l'histoire, àla généalogie et au patrimoine des Québécois,C B C - R a d i o C a n a d a d e 1 9 9 4 à 2 0 0 4 .(Émissions hebdomadaires de deux heures).

Jacques' father was a printer. It seemsthat his son enjoyed the smell of the printingpress since, as a young student, Jacques couldread as much as a book a day!

We find him at the seminary in Trois-Rivières from 1945 to 1949 and afterward, incollege at Lévis from 1949 to 1953 where heobtained his Bachelor of Arts degree. Later on,i n 1 9 6 0 , h e w o u l d r e c e i v e h i s g r a d u a t i o ncertificate in pedagogy. Quoting him: “I foundmy vocation quite late. My inclination up tothat time had been toward poetry and writingnovels. It is while at the École Normale,between 1959-1960, that I got interested inhistory. In those days, Denis Vaugeois was myhistory professor. I spent a whole summerwith him doing research at the NationalArchives in Ottawa. Since then I have neverstopped “doing" history!”

Although I am quitesure that Jacques would havedone well as a novelist, I thinkthat if he had gone in thatdirection, we would have lostperhaps the most importantmessenger of our lore. If weconsider his contribution as ah i s t o r i a n , w e h a v e e v e r yreason to be impressed.Jacques laid a solid foundationb y c o m p l e t i n g h i s h i g h e reducation in obtaining alicence in pedagogy from theUniversity of Montreal (1960-1962), and he took a masterdegree in history at theUniversity of Ottawa (1966-1 9 6 8 ) . H i s p r o f e s s i o n a ldevelopment continued as aprofessor in history, as ana r c h i v i s t , a s a t e a c h e r

i n s o c i a l s c i e n c e s a n d f i n a l l y a s a h i s t o r yconsultant in 1979. I believe that at that stagehe had found his true vocation. Let's look atsome of his accomplishments in the media:Some of you might remember the radio broad-cast "Quand l'Histoire rime"… at RadioCanada, summer of 2000 (13 one hoursequences).

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Comme s'il n'avait pas assez de boulot,Jacques, dans les mêmes années, était actifdans le domaine muséal. Il fut le recherchisteet le rédacteur des textes “Tradition de Noëlen France et au Canada”, site Internet créépour souligner le cinquième anniversaire del'accord France Canada.

Ses participations comme concepteurdans plusieurs expositions sont bien connuesainsi que ses activités d'animation à travers laprovince.

Maintenant parlons de l'historien,encore une fois un fichier impressionnant depublications dont nous pouvons malheureusementen citer seulement quelques-unes:

- Une histoire du Québec racontée par JacquesLacoursière, Québec, Septentrion, 2002.

- Histoire du Québec, Montréal, Henri Rivardéditeur, 2001.

- Histoire populaire du Québec (4 tomes)Québec, Septentrion, 1995-1997 (Le tome 5 esten préparation).

- Nos racines, histoire vivante des Québécois(24 volumes) en collaboration avec AndréeBizier, Montréal, Ed. Transmo et Paris, RobertLaffont, 1979-1982.

En plus, pour nos cousins de langueanglaise et à ma demande, Jacques m'a faitpart de ceci : “En 1972, j'ai rédigé avec RichardHoward de Toronto une histoire du Canada-Québec”. L'ouvrage comprenait 15 volumes, ila été publié en anglais sous le titre “A newhistory of Canada” ouvrage qui a surtout étévendu dans les supermarchés”.

And what about the teleseries “LesArtisans de notre Histoire”, Historia channel,2000-2003 (29 one hour transmissions)?

As if he did not have enough on hisplate, Jacques was also involved with severalmuseums. He did research for them and wrotescenarios for programs such as “Tradition deNoël en France et au Canada” to support the5 t h a n n i v e r s a r y o f t h e F r a n c e C a n a d aagreement.

His participation as designer for manyexhibitions and his activities as an coordinatorhave been sought in many museums throughoutthe Province.

A surprising number of his works havebeen published, so many in fact that we had tolimit ourselves to a short list of his books:

- Une histoire du Québec racontée par JacquesLacoursière, Québec, Septentrion, 2002.

- Histoire du Québec, Montréal, Henri Rivardéditeur, 2001.

- Histoire populaire du Québec (4 vols.)Québec, Septentrion, 1995-1997 (vol. No. 5 isin the works).

Nos racines, histoire vivante desQuébécois (24 volumes) in collaboration withAndrée Bizier, Montréal, Ed. Transmo etParis, Robert Laffon,1979-1982.

Also, he has co-authored with RichardHoward of Toronto a history of Canada-Québec under the title of “A New History ofCanada”, 15 volumes, mostly sold in the super-markets.

Association internationale des familles Rivard Page 21

J'ai suivi Jacques dans ses sentiersdepuis relativement peu de temps. En fait c'està la Société d'Histoire de Longueuil que je l'airencontré il y a environ 20 ans. C'était àl'époque où j'avais “retrouvé” mes racines.J'étais très fier de lui dire “Bonjour Cousin”.J e d o i s a d m et t re qu ' à c e mo me nt - l à , j e neconnaissais pas l'ampleur de sa contribution à“notre” histoire. Durant la préparation de cetarticle je me suis demandé comment unhomme pouvait accomplir autant. La réponsee s t c l a i r e , c ' e s t s û r e m e n t l a p a s s i o n p o u rl'histoire qui l'a animé. N'est-il pas vrai quelorsqu'on aime ce que l'on fait, travailler c'estvivre!

Pourtant je ne vous ai pas dit quelleé t a i t s a d eux ième p as s io n a près l ' h is t oire ,laissons-le parler: “Après l'histoire maseconde passion est la gastronomie. J'ai uncertificat de fine cuisine de l'Institut detourisme et d'hôtellerie du Québec. Pendantp l u s i e u r s a n n é e s , j ' a i é t é l e p r é s i d e n t d el ' a s s o c i a t i o n c a n a d i e n n e p o u r l a P r e s s egastronomique et hôtelière…..”.

C ' e s t u n p r i v i l è g e d ' a v o i r e u s acollaboration pour écrire cet article. Je ne suispas écrivain, ni journaliste, j'espère tout demême lui avoir rendu l'hommage qu'il mérite.Bien sûr, il a reçu plusieurs distinctions ethonneurs d'autres milieux dont en voiciquelques-uns :

Récipiendaire de la médaille del'Académie des Lettres du Québec, 2002.

Récipiendaire de l'insigne desChevalier de l'Ordre national du Québec,2002.

Récipiendaire du Prix des abonnés desbibliothèques du Québec métropolitain pourUne histoire du Québec racontée par JacquesLacoursière, 2002.

Jacques, la grande famille des Rivard,Lacoursière, Loranger, Lanouette et autrespatronymes (celle qui a grandi avec le pays) tesalue et te remercie d'avoir conservé par tesmultiples entreprises la gloire de nos aïeux.

Jim Rivard,Président fondateur de l'AIFR

I have followed Jacques' tracks for arelatively short time. It was at the Sociétéd'Histoire de Longueuil that I first heard him20 years ago. At that time I was beginning tofind “my roots”; I was delighted to addresshim as “Cousin”, a greeting he acceptedg ra c io u s l y . I ha d no i d ea o f t h e s i z e o f h i scontribution to “our” history. While preparingthis article, I asked myself, “how could oneman accomplish so much?” The answer isclear; history became his passion. Isn't it truethat if we love what we do, working is living?

However, I haven't told you about hissecond passion. Let's hear what he has to sayon the subject: “After history, my passion isg a s t r o n o m y . I h o l d a c e r t i f i c a t e f o r f i n ec u i s i n e f r o m l ' I n s t i t u t d u t o u r i s m e e td'hôtellerie du Québec. For many years, I wasthe president of l'Association Canadienne pourla Presse gastronomique et hôtelière.”

I t w a s a p r i v i l e g e t o h a v e h a d h i scollaboration to write this article. I am not awri t er or a jou rnal i s t . I ho pe I wa s ab le t orender homage to his great talent. Of course,he is the recipient of many distinctions andhonours, he is:

Recipient of the medal of l'Académiedes Lettres, 2002.

Recipient of the insignia of theChevalier de l'Ordre national du Québec,2002.

Recipient of the Prix des abonnés desbilbiothèques du Québec métropolitain for astory of Québec narrated by JacquesLacoursière, 2002.

Jacques, the extended family of theRivard, Lacoursière, Loranger, Lanouette andother patronyms (the family that has grownwith the nation), we salute you, and expressour gratitude for preserving the glory of ourancestors.

Jim Rivard,Founding President of the AIFR

Association internationale des familles RivardPage 22

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