La Revue

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Les transports collectifs de demain La carte des transports L’avis des internautes Le métro du plateau de Saclay Le bus du futur La revue du web-journal | Hors - Série | Septembre 2011 | www.essonneinfo.fr | 5€ l’Essonne entre en campagne Présidentielle : Transports : à quoi devons-nous nous attendre ? Le du nouvel hôpital fiasco Que reste-t-il des radios libres ? N U M E R O É V È N E M E N T 5 68 pages

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Page 1: La Revue

Les transports collectifs de demain La carte des transports L’avis des internautes Le métro du plateau de Saclay Le bus du futur

La revue du web-journal | Hors - Série | Septembre 2011 | www.essonneinfo.fr | 5€

l’Essonne entre en campagnePrésidentielle :

Transports : à quoi devons-nous

nous attendre ?

Le dunouvel hôpital

fiasco

Que reste-t-il des radios libres ?

NUMEROÉV

ÈNEMEN

T

5€

68 pages

Page 2: La Revue

Som

mai

rePage 6 L’Expo : « Pour un art urbain »

Page 8 Carnet de campagne : ces essonniens qui vont faire 2012

a L’Essonne, laboratoire de campagnede Nicolas Dupont-Aignan

a Au coeur de la campagne duFront de Gauche

a Manuel Valls prépare une campagnedifficile à l’approche des primairessocialites

a Ces essonniens qui feront laprésidentielle

Page 15 [Dossier] Transports : le nouveau visage de l’Essonne

a Transports urbains et mobilités en Essonne : Les internautes réagissent

a Demain, les transports collectifsen Essonne

a La carte des transports

a Le plateau de Saclay aura son métro

a Le Tzen, nouveau modèle de transport en commun ?

Page 26 Logistique et technologies de pointe : le poumon de l’économie essonnienne

Page 31 Hôpital Sud-Francilien : histoire d’un fiascoPage 35 Quand l’Essonne s’engage pour plus d’égalité

Page 39 Galère des résidents étrangers : bilan et perspectives

Page 41 Une année sociale chargée

Page 45 De Sidi Bouzid à Massy, où va la révolution tunisiennePage 48 Les filles de Juvisy prêtes pour une grande saison

Page 50 Le premier Tour de France de Jérémie Galland

Page 3: La Revue

Sommaire 5

www.essonneinfo.fr | La revue | Septembre 2011

Page 51 Le Hockey-sur-glace essonnien, à la croisée des chemins

Page 54 Le billet d’Audrey Osseni : « L’art est partout »

Page 55 Les artistes s’invitent dans nos écoles

Page 56 Le Plan, scène tremplin pour les artistes essonniens

Page 57 Que reste-il des radios libres en Essonne ?Page 62 Chronique littéraire : « Et si l’humanité renaissait... »

Page 64 Histoire d’un quartier : La Grande Borne, construction d’une utopie

Hôpital Sud-Francilien : histoire d’un fiascoZoom :

Le nouvel hôpital Sud-Francilien, qui remplace ceux d’Evry et Corbeil-Essonnes, aurait du ouvrir ses portes en mai dernier. Mais sonouverture se fait finalement attendre. Le beau projet semble tourner aufiasco. Retour sur les raisons d’une ouverture compromise. Page 31

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Au-delà de l’aspect quantitatif, vous avez exprimé votre quotidien dans les transports.Vous avez également donné votre avis sur lessolutions que les pouvoirs publics peuvent apporter au réseau francilien. Le décryptage del’enquête permet de revenir sur vos habitudeset vos souhaits.

Le RER en tête des habitudes

Sur l’ensemble des transports utilisés, le RER

se place largement en tête avec 69 % des interrogées qui déclarent utiliser ce moyen delocomotion le plus souvent. En seconde position arrive le métro avec 33 % des répondants. La voiture et la marche à pied sontsur le même pied d’égalité avec 38 % des enquêtés. Enfin, le vélo arrive en dernière position avec seulement 8 % des usagers quiavouent utiliser ce type de transport pour se déplacer.

L’idée qu’il faut retenir de ces chiffres est quevous utilisez rarement un seul moyen de trans-port et combinez aussi bien le métro, le RER et

la voiture. Avec l’augmentation du prix de l’essence et le poids des normes environnemen-tales, la part des transports en commun pourraits’accroître dans vos habitudes de mobilité.

« Une histoire de temps »

Pourquoi utilisez-vous les transports en commun? Essonne Info vous a interrogé survos pratiques quotidiennes. Pour 40 % des essonniens, la première raison invoquée est liéeau gain de temps, même si 56 % des interrogés déclarent passer plus d’une

Transports16

Transports urbains et mobilité en Essonne :Les internautes réagissentLa question des transports fait réagir les habitants de l’Essonne.Depuis le 5 mai dernier, vous êtes une soixantaine à avoir répondu à notre enquête participative mise en en ligne surEssonne Info.

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La ligne D du RERen gare de Juvisy

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Transports 17heure dans les transports. Ce qui peut paraître paradoxal. Le coût apparaît en seconde positionpour 32 % des enquêtés. Il importe également desouligner le poids des raisons environnementalesqui représentent un prétexte central pour 11% despersonnes enquêtées et va prendre un poids inexorable sur l’avenir de vos modes de transport.Enfin, le coût individuel pour la mobilité reste un

poste budgétaire supérieur à 50 euros pour 77 %des répondants, ce qui entraîne des débats sur la tarification unique en Ile de France (Cf encadré).

Loisirs et améliorations destransports en commun

Le temps passé dans les transports en commun estincompressible. Perte de temps pour certains ettemps de loisir et de travail pour d’autres, nousvous avons demandé comment vous vous occupezdurant ces trajets. Pour la majorité des usagers, lesactivités se résument à la lecture et l’écoute de lamusique ou « la contemplation du monde qui nousentoure » comme le suggère un jeune étudiant dela fac d’Evry. Outre les activités de loisirs, le développement des smartphones et des tablettesnumériques permet « de travailler et lire ses mails » comme le souligne Philippe de Juvisy-sur-

Orge. Il résulte que les transports collectifs ne sontpas favorables pour exercer des activités de distraction. Cependant, leurs usages quotidienssuscitent des réactions et réflexions prolifiquespour beaucoup d’entre vous.

« Il y a beaucoup à faire sur le RER D, il n’y a pasune journée où il ne se passe pas quelque chose »déclarent d’un air apitoyé Alexandre et Florian deMennecy. Ce constat est partagé par beaucoupd’usagers qui empruntent les transports collectifsquotidiennement. A la lecture des propositions, ilressort une diversité de réflexions aussi bien sur lesaméliorations à apporter au réseau existant que surles infrastructures à construire. La remarque récurrente concerne d’abord le déficit d’informa-tions comme pour Guillaume Marot, originaire deMennecy qui réclame « plus d’informations ».D’autres demandent « plus d’écrans d’informa-tions dans les gares et dans les trains ». Un voyageur de la ligne D recommande « plus de sincérité, de communication et de transparence dela part de la direction ». Sur le plan structurel, unjeune de 21 ans originaire de Corbeil-Essonnessuggère d’utiliser « l’argent du Grand Paris pourrénover les lignes existantes » puisque « avantd'envisager de nouvelles liaisons, il me sembleprioritaire d'améliorer l'existant et de faire desRER C et D des réseaux fiables et confortables »ajoute Philippe de Juvisy. D’autres usagers plus radicaux proposent de faire la grève comme le souligne un anonyme : « Les employés de la SNCFfont bien la grève alors pourquoi pas les usagers.Si tous les usagers font la "grève" du paiement deleur ticket ou abonnement, ça serait la crise à laSNCF, au STIF, chez Véolia. »

Il y a beaucoup à fairesur le RER D, il n’y a pasune journée où il ne sepasse pas quelque chose

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Par Grégoire [email protected] @gregoirenormand)

Enquête réalisée entre le 5 mai et le 2 août 2011 sur essonneinfo.fr avec un échantillon de 62 interrogés.a

Débat sur l’instaurationd’un tarif unique en Ile-de-France

Cette question a suscité denombreuses réactions dansnotre enquête participative.Pour ses partisans, commePhilippe de Juvisy qui a vécuhuit années à New York oùcette mesure est appliquée, « c’est une idée socialementjuste ». Michel qui vit à Ris-Orangis déclare que « ça peut être un bon équilibrepour la région et ça désen-clave la banlieue ». Pour lui,« ceux qui habitent loin deParis ont une offre bien inférieure et des temps de trajets plus longs que ceux quihabitent à Paris même ». En revanche, un anonyme estcontre : « pour ma part, j’aiune carte pour prendre le bus4-5 que je paie un peu plus de50 euros ». La gratuité estégalement souvent évoquée :« les citoyens paient assezd’impôts pour permettre lagratuité des transports »affirme un interrogé.

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Face au déficit d’informations décrié par une partie des usagers interrogés dans notre enquête,la SNCF a mis en place un nouvel outil visant à renforcer l’info en temps réel. C’est le ModuleHoraire SNCF Transilien qui offre des précisions sur les itinéraires et horaires des transportsen commun en Ile de France. Cet outil est gratuitement disponible sur le web et permet d’informer les usagers sur les perturbations importantes sur le trafic ou lors de grèves. Il nereste plus qu’à vous mettre à vos smartphones et tablettes

La SNCF lance son outil d’info trafic en temps réel sur la toile

a http://bit.ly/pgteab

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Les budgets consacrés à l’Art et à la Culture sont généralement les premiers à passer à la trappe en période de crise. Pour y remédier, depuis 1951, la législation impose la présence d’oeuvres d’art dans la quasi-totalité de nos bâtiments publics, pour que vive l’Art, et pour que vivent les artistes.

Le « 1% artistique » :quand la loi vient au secours de l’Art

Mis en place en 1951 et régi par le décret du 29 avril 2002 modifié en2006, le « 1% artistique » consiste à

consacrer 1% du coût d’une construction publique (obligatoire dans les collectivités territoriales) à la commande ou à l’achat d’uneou de plusieurs œuvres d’art originales à desartistes vivants. Enjeu important du développe-ment de la création contemporaine dans le domaine des arts visuels, il permet aux artistes travaillant sur des supports divers (dessin, peinture, sculpture…) de créer des œuvres pourun lieu de vie du quotidien. Cela permet également aux artistes de collaborer avec desarchitectes et d’éveiller le public à l’art de notretemps. Les créations sont accompagnées d’indications sur leur auteur ainsi que sur l’œuvre elle-même. L’esprit du texte suppose

que l’œuvre puisse durer aussi longtemps quela construction qui l’abrite, comme celles enEssonne, issues du 1% artistique exposées àChamarande, Savigny-Sur-Orge et Villabé.

Le Collège de Villabé à lafrontière des arts

Artiste essonnien, Nicolas Rouxel Chaurey met l’écriture au cœur de son travail de plasticien. Auteur ? Artiste visuel ? Il n’est pas si simple de classer cet artiste hors-normes. S’il publie en 2001 Enquête d’Essence, un ouvrage qui interroge lesens des mots, il alterne également entre expositions plastiques et photographiques, etfinit, dans ses derniers travaux, par s’attacherdavantage à la forme qu’au sens des mots. Sondernier ouvrage, Jaunes, qui est un « livre d’ar-tiste », est d’ailleurs rédigé en écriture automa-tique. Nicolas Rouxel Chaurey semble doncnous pousser à mettre tous nos sens en éveil

pour pouvoir accéder à son art.

Lauréat du « 1% artistique » pour le collège Rosa Parks de Villabé en Essonne, Nicolas Rouxel Chaurey amène tous les joursles écoliers à se familiariser avec ces drôles devitraux, parsemés de mots, qui bordent les couloirs du collège. Et pour les plus curieux,ouvrez l’œil, les vitraux sont visibles depuis laroute

Les artistes s’invitent dans nos écoles

Culture 55

Vitraux réalisés pour lecollège Rosa Parks à Villabé, dans le cadre du 1% artistique.

Par Emeline [email protected])

BonusPlus de photos des vitraux du collège Rosa Parks.

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En partenariat avec Culture Chronique