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LA PRESSE EN REVUE... Gérard Diez La Presse en Revue vendredi 13 mars 2015 SOMMAIRE 1) Cool ! 2) Elle ratisse à gauche… 3) La reprise 4) Une cacophonie comme d’habitude 5) Mélenchon fait condamner 6) Il a raison de sonner le tocsin 7) Pour mieux comprendre… I) Dialogue "très cash" entre François Hollande et les frondeurs à l'Elysée Le président François Hollande sur le perron de l'Elysée, le 2 mars 2015. ( MAXPPP)

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LA PRESSE EN REVUE...

Gérard Diez La Presse en Revue

vendredi 13 mars 2015

SOMMAIRE

1) Cool !2) Elle ratisse à gauche…3) La reprise 4) Une cacophonie comme d’habitude5) Mélenchon fait condamner6) Il a raison de sonner le tocsin7) Pour mieux comprendre…

I) Dialogue "très cash" entre François Hollande et les frondeurs à l'Elysée

Le président François Hollande sur le perron de l'Elysée, le 2 mars 2015. ( MAXPPP)

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Par Francetv info avec AFP

Pendant près de deux heures et demie, autour de la table du Conseil des ministres, le dialogue a été renoué, mercredi 11 mars au soir, à l'Elysée, entre les frondeurs du Parti socialiste et François Hollande. Quatorze parlementaires en désaccord avec l'exécutif ont pu échanger paisiblement avec le chef de l'Etat. "Ça s'est bien passé, le président nous a reçus longtemps, on a pu exposer nos convictions, nos raisonnements", s'est félicitée la députée du Doubs Barbara Romagnan. Même si lors de ce dialogue "très cash", les désaccords étaient bien présents.

Selon la députée, le message adressé au président était qu'"en l'état, sa politique ne passe pas auprès de la majorité", mais "l'essentiel est qu'il y ait un dialogue". Le chef de l'Etat "nous a dit sa volonté de rassemblement. On a la même, mais on pense aussi que le rassemblement passe par le changement d'un certain nombre de politiques", a ajouté Barbara Romagnan. Celle-ci estime que "c'est une des conditions de la crédibilité de notre combat contre le Front national, contre le désarroi de nos concitoyens". "C'est l'esprit du 11 janvier"

Quelques heures auparavant, à la sortie du Conseil des ministres, Manuel Valls s'était adressé à la presse pour justifier cette mansuétude vis-à-vis des frondeurs, et marteler une priorité : "rassembler", dès le premier tour des départementales le 22 mars, les socialistes et la gauche pour contrer "la montée particulièrement inquiétante du Front national".

Pendant la rencontre avec les députés PS, le président n'était "ni dans le reproche, ni dans la justification totale" de sa politique, d'après Pouria Amirshahi. "François Hollande a parlé de 'sincérité'" pour évoquer la démarche des frondeurs, explique Christian Paul : "Nous lui avons dit que pour ressouder la gauche, il fallait un agenda de réformes, avec par exemple une nouvelle loi bancaire, une politique d'investissements plus affirmée, des mesures de justice fiscale..."

François Hollande veut-il s'assurer d'une majorité à deux ans de la présidentielle ? "Le président souhaite œuvrer au rassemblement, à l'unité de tous les Français, c'est l'esprit du 11 janvier", répond son entourage. "Il pense que c'est essentiel pour la réussite de son action." Pour autant et "quelles que soient les personnes reçues à l'Élysée, l'idée est d'avoir des discussions très

directes et libres mais en aucun cas de discuter de la ligne ou de la composition du gouvernement", assure-t-on de même source.

francetvinfo.fr

II) La droite du PS ratisse large... jusqu'à l'aile gauche

Par Audrey Salor

INFO OBS. Fidèle soutien du gouvernement, le pôle des "réformateurs" du PS se structure. Il est rejoint par Razzy Hammadi, pourtant connu pour sa proximité avec Benoît Hamon.

Les "réformateurs" ont déposé une contribution en vue du congrès de Poitiers, en juin. (REVELLI-BEAUMONT/SIPA)

Lancé officiellement l'été dernier, le pôle des "réformateurs" du PS, à l'aile droite du parti, s'organise. Fidèle soutien du gouvernement Valls, le petit groupe - emmené notamment par le sénateur-maire de Lyon Gérard Collomb, les députés Christophe Caresche (Paris) et Philippe Doucet (Val d'Oise), revendique désormais le soutien d'une cinquantaine de parlementaires socialistes.

"Compagnonnage"

Les "réformateurs" ont déposé une contribution en vue du congrès de Poitiers, en juin. A trois mois cette échéance cruciale dans la vie du parti, des discussions ont notamment eu lieu avec le sénateur-maire d'Alfortville et fidèle lieutenant du Premier ministre, Luc Carvounas. "J'ai envie de travailler avec eux, comme avec tous ceux qui

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LAPRESSEENREVUE.EU

Par L' Obs

portent nos idées", explique ce partisan du "rassemblement".

Plus surprenant, le député de Seine-Saint-Denis Razzy Hammadi, jusque-là connu pour sa proximité avec Benoît Hamon, figure de l'aile gauche du parti, s'est aussi rapproché du pôle. Hammadi explique qu'il "travaille" désormais avec les "réformateurs" :

“ Je n'aime pas les étiquettes, mais disons que nous en sommes au stade du compagnonnage."

Et Hamon ? "Benoît est un ami", indique le député. Razzy Hammadi avait signé "L'appel des 100" au lendemain des municipales. Il a changé d'état d'esprit.

"Leur réflexion est pertinente et répond bien aux situations auxquelles nous sommes confrontés", dit aujourd'hui le député de Seine-Saint-Denis à propos des "réformateurs", dont il partage les orientations sur les thèmes de "l'aménagement des territoires", de "l'accès à l'emploi des décrocheurs" ou de "l'égalité réelle ».

"Peser sur le congrès et dans le groupe"

Du côté des intéressés, on ne fait pas mystère de la volonté de se faire entendre. "Il s'agit de peser à la fois sur le congrès mais aussi au sein du groupe", commente le député de Paris Christophe Caresche. Pas question, pour autant, de défier à Poitiers le premier secrétaire du parti Jean-Christophe Cambadélis, candidat à sa succession et dont la motion de synthèse est soutenue par le gros des troupes socialistes. Au contraire, assure Caresche : "Pour peu qu'ils soit clair, nous rejoindrons le rassemblement majoritaire".

nouvelobs.com-Audrey Salor

III) François Hollande croit en la reprise et au pouvoir de « la France qui gagne »

Le Monde.fr-Par Bastien Bonnefous

« Je suis venu en Isère pour montrer que la France est capable d’exporter, de créer des emplois et d’investir », a déclaré le président de

la République. ALAIN JOCARD / AFP

Saint-Jean-de-Soudain (Isère), envoyé spécial

Pendant que Manuel Valls se démène comme il peut dans la très difficile campagne des départementales pour les socialistes, François Hollande, lui, parcourt « la France qui gagne ». Le chef de l’Etat s’est rendu jeudi 12 mars en Isère pour visiter deux entreprises locales en bonne santé économique, symboles selon lui de « l’excellence française ».

Après Dassault Aviation à Mérignac (Gironde) le 4 mars, puis une entreprise numérique parisienne mardi, le président de la République a donc continué sa tournée du monde du travail, en visitant les chaînes de montage d’un des leaders mondiaux dans le transport par câbles, installé dans la commune de Veyrins-Thuellin, puis d’un fabricant de matériaux composites de haute technologie, dans la ville voisine de Saint-Jean-de-Soudain.

Ces deux firmes dégagent des marges d’investissement, embauchent et gagnent des marchés en France et à l’étranger. Une aubaine pour François Hollande qui a estimé vendredi dernier au Luxembourg que « la reprise est là » et qui veut désormais « amplifier » et « stimuler » ce frémissement.

« Je suis venu en Isère pour montrer que la France est capable d’exporter, de créer des emplois et d’investir, qu’elle est capable de grandes choses à

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condition qu’elle soit consciente de ses atouts », a déclaré sur place le président de la République, qui a une nouvelle fois répété que « la croissance revient » et que « nous sommes dans un contexte économique meilleur même si c’est toujours fragile ».

Un déplacement très politique

Derrière sa façade économique, ce déplacement présidentiel est en réalité très politique. À dix jours du premier tour des départementales, M. Hollande a voulu envoyer des signaux positifs à ses concitoyens. L’Isère, terre socialiste de son ami et secrétaire d’Etat à la réforme territoriale André Vallini, est menacée de basculer à droite après les élections. Le chef de l’Etat n’oublie pas ce risque politique, mais il entend y répondre par l’économie.

S’adressant à des ouvriers de Saint-Jean-de-Soudain, il envoie un message subliminal contre le discours anti-européen et protectionniste du Front national. « Vous travaillez dans une

entreprise qui exporte et en même temps, vous êtes bien implantés dans votre territoire. S’iln’y avait pas l’Europe, le marché ouvert, vous seriez moins compétitifs », leur glisse-t-il. Un

message qu’il répétera plus tard lors d’une table ronde avec des entrepreneurs du département. « Regardez ces entreprises qui exportent, si on fermait les frontières, si on sortait de la zone euro, quel serait leur destin ? », déclare-t-il.

À Manuel Valls qui a exprimé dimanche sa « peur » de voir le FN l’emporter aux élections, le chef de l’Etat a répondu qu’il avait eu « raison de dire qu’il y avait une menace ». Mais François Hollande refuse de verser dans l’« angoisse » exprimée par son premier ministre. Au contraire, lui veut pointer le verre à moitié plein. Question de tempérament. « Il ne faut rien nier de la réalité,

« Regardez ces e n t re p r i s e s q u i exportent, si on fermait les frontières, si on sortait de la zone euro, quel serait leur destin ? »

Bastien BonnefousJournaliste au Monde

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IV) Stéphane le Foll: "la gauche est dans une espèce de cacophonie"

Stéphane Le Foll, porte-parole du gouvernement, était ce matin l'invité de BFMTV et RMC. Il a fustigé ceux qui pour lui sont à l'origine des divisions de la gauche et rappelé que la sortie de crise "est là".

Parmi les "irresponsables" à l'origine de la "cacophonie" de la gauche se trouvent le Parti communiste, Jean-Luc Mélenchon et Cécile Duflot, selon

Stéphane Le Foll. ©Jacky Naegelen/Reuters

La campagne pour les départementales.

"Je soutiens ceux qui le souhaitent. Je constate la mobilisation, un accueil plutôt agréable, pas du tout revendicatif".

La division de la gauche et l'apéritif de François Hollande avec les frondeurs.

"Les électeurs doivent savoir que le président de la République reçoit des députés. Dans les députés socialistes, il y a des frondeurs qui voulaient avoir une discussion, ils ont discuté rien de plus".

"J'imagine que chacun a dit ce qu'il avait à dire mais le président de la République l'a dit, la ligne est fixée".

La sortie de la crise.

"La sortie de crise est là. Il ya des indicateurs positifs, il faut être attentif à garder la dynamique qui est en train d'émerger. Il y a une éclaircie. Ça ne veut pas dire que c'est fini".

Les compétences des départements.

"La réforme territoriale de la France a été faite en trois grandes lois. Ça n'intéresse pas

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particulièrement les Français. On a ce qui a été voté sur les grandes agglomérations, les régions redessinées, et la loi NOTRE qui fixe les compétences de chacun et des départements. Voyez le chemin qui a été parcouru en un an".

"On utilise les routes, mais qui se préoccupe de savoir qui les entretient tant qu'il n'y a pas de nid-de-poule?".

Jean-Christophe Cambadélis parle de "suicide politique" de la gauche.

"Elle est dans une espèce de cacophonie et d'irresponsabilité de ceux qui pensent que le critère est de savoir qui est le plus à gauche alors que la bataille est de savoir si les valeurs de la gauche sont défendues. Le résultat ce sera d'avoir un choix à faire au deuxième tour entre le FN et l'UMP".

Qui sont les "irresponsables"?

"Le Parti communiste, Mélenchon, Cécile Duflot"

Un amendement pour obliger les entreprises à vérifier le respect des droits des travailleurs par leurs sous-traitants étrangers.

"Je comprends l'amendement. Mais si on met immédiatement les sanctions financières sur les entreprises dont le siège est en France et que dans le reste du monde chacun fait ce qu'il veut, les sièges vont partir dans d'autres pays. C'est un débat à avoir au moins à l'échelle européenne".

Auteur : La rédaction de FranceSoir.fr

LAPRESSEENREVUE.EU

V) Antisémitisme : Mélenchon fait condamner Juppé, Copé et NKM

Les Echos

Jean-Luc Mélenchon. - AFP

Le tribunal correctionnel de Paris a condamné ce jeudi Alain Juppé, Jean-François Copé et Nathalie Kosciusko-Morizet pour avoir taxé publiquement Jean-Luc Mélenchon d’accointances antisémites, en juin 2012.

Le tribunal correctionnel de Paris a condamné ce jeudi Jean-François Copé, Nathalie Kosciusko-Morizet et Alain Juppé à 1.000 euros d’amende chacun, avec sursis, pour avoir taxé publiquement Jean-Luc Mélenchon d’accointances antisémites, en juin 2012. Les trois juges de la 17e chambre ont également condamné les trois cadres de l’UMP à 1.000 euros de dommages et intérêts chacun au titre du préjudice moral. Le parquet avait suggéré la relaxe, estimant que les propos visés ne dépassaient pas le cadre de la liberté d’expression.

Le compositeur grec Mikis Theodorakis

En trois jours, Nathalie Kosciusko-Morizet, Alain Juppé et Jean-François Copé avaient successivement mis en cause l’ancien coprésident du Parti de gauche pour ses liens avec des personnalités antisémites. Ils faisaient tous référence au compositeur grec Mikis Theodorakis, dont Jean-Luc Mélenchon avait relayé en 2011, sur son site, l’appel contre le régime d’austérité imposé à la Grèce. Un lien que les trois personnalités de l’UMP mettaient en parallèle avec des déclarations antisémites faites en 2003 par le même Mikis Theodorakis.

Le 11 juin 2012, Nathalie Kosciusko-Morizet avait taxé, sur France 2, Jean-Luc Mélenchon d’accueillir « sur son site, des gens qui (faisaient) profession d’antisémitisme ». Le lendemain, sur

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France Inter, Alain Juppé l’avait accusé d’ « entretenir des relations sulfureuses avec certaines personnalités (...) qui (prônaient) l’antisémitisme. Mikis Theodorakis, c’est un copain de Jean-Luc Mélenchon ». Jean-François Copé fermait le ban le surlendemain en reprochant au coprésident du Front de gauche de « (cautionner) des propos qui ne sont pas les nôtres », citant « l’antisémitisme ».

Jean-Luc Mélenchon a depuis nié avoir eu connaissance, à l’époque, des déclarations faites par Mikis Theodorakis en 2003. Le leader du Parti de gauche, qui les avait accusés de s'être comportés comme de « petits colporteurs de ragots du FN », avait réclamé 1.000 euros de dommages et intérêts chacun à Nathalie Kosciusko-Morizet et à Alain Juppé, et 5.000 euros à Jean-François Copé.

« Accuser à tort quelqu'un d'être antisémite est aussi un délit. C'est ce que vient de confirmer la 17e chambre du tribunal de grande instance de Paris (...) Il y a assez d'antisémites dans notre pays pour que des pyromanes puissent s'amuser à inventer de faux antisémites. Cette banalisation dans l'accusation d'antisémitisme est irresponsable et dangereuse pour la République », a déclaré Jean-Luc Mélenchon dans un communiqué. Il a salué, via twitter, la décision du tribunal.

Jean-Luc Mélenchon ✔ @JLMelenchon@nk_m, @jf_cope et @alainjuppe condamnés en diffamation pour m'avoir traité d'antisémite. À bon entendeur, salut !14:44 - 12 Mars 2015

Avec AFP

VI) Manuel Valls a raison de sonner le tocsin contre le FN

Par Matthieu Croissandeau

Le Front national ne se combat pas seulement avec des mots ou avec des slogans. Il faut mettre

de la raison dans la critique pour démontrer tout ce que son programme a de déraisonnable.

Manuel Valls à l'Assemblée nationale, le 17 février 2015. (PATRICK KOVARIC / AFP)

On peut reprocher bien des choses à Manuel Valls, sur le fond de sa politique comme sur la forme. On peut contester sa ligne sociale-libérale, discuter ses grandes orientations économiques, déplorer l’absence de résultats. On peut railler son goût de la communication, ses formules à l’emporte-pièce ou ses méthodes de bulldozer. On voit mal en revanche comment on pourrait critiquer la mobilisation générale qu’il vient de décréter contre le Front national.

A quinze jours des élections départementales, le Premier ministre mouille la chemise pour faire campagne et c’est bien normal. Il alerte et s’alarme, confesse sa "peur" de voir son pays se fracasser si le parti de Marine Le Pen l’emportait. Et voilà que monte dans les rangs de la droite, mais aussi d’une partie de la gauche, une petite musique qui voudrait nous faire croire que tout cela ne sert à rien d’autre qu’à faire monter… le Front national. Comme si cela n’était pas déjà le cas. Comme si le parti lepéniste n’était pas arrivé en tête dans 71 départements aux élections européennes l’année dernière.

Les petites phrases de Valls arrivent bien tard, disent les uns. Et alors ? Serait-ce une raison pour ne rien dire, ne rien faire et baisser les bras ? Elles masqueraient des arrière-pensées politiciennes, arguent les autres. La belle affaire ! Comme si eux n’en avaient pas. Elles traduiraient enfin, poursuivent les contempteurs, une forme de chantage sur l’air bien connu du vote utile et de la posture morale. Rappelons à tous ceux qui l’auraient oublié que le vote utile a ceci d’utile qu’il permet justement que le Front national ne gagne pas. Et que la morale en politique n’est pas un gros mot, mais une ambition respectable.

A ceux qui en douteraient, le parti lepéniste n'a pas changé

Manuel Valls a donc raison de sonner le tocsin.

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Car après le 22 mars, il ne sera plus temps. Disons-le ici, le FN ne se combat pas seulement avec des mots ou avec des slogans. Il faut mettre de la raison dans la critique pour démontrer tout ce que son programme a de déraisonnable. Il faut surtout mener une politique efficace pour lui éviter de proliférer sur la crise et la peur.

Mais il faut aussi parfois nommer le mal. Et ce n’est ni diaboliser ni stigmatiser que de souligner que ce parti héberge d’authentiques racistes, des homophobes patentés, des nostalgiques d’une extrême droite issue des heures les plus sombres de notre histoire. A ceux qui en douteraient, comme à ceux qui estiment que le parti lepéniste a changé ou qu’il s’agit là d’un procès d’un autre âge, on ne saurait trop recommander la lecture du sinistre florilège de citations que nous avons relevées chez ses candidats aux départementales. Leurs mots, leurs obsessions, leurs injures sont bien restés les mêmes. On n’en fait jamais trop contre le Front national.

nouvelobs.com-Matthieu Croissandeau

VII) Départementales: des cartes pour comprendre

Par La rédaction de Mediapart

Pour le scrutin des 22 et 29 mars, Mediapart s'associe avec le cabinet Liegey-Muller-Pons pour proposer des cartes et analyses originales, où se mêleront résultats électoraux passés et données sociodémographiques : taux de chômage ou de mobilité, niveau de vie...

Faut-il se désintéresser d'élections départementales qui risquent d'être désertées par les électeurs – le taux de participation promet d'être d'à peine 50 %, ce qui aura des conséquences en cascade sur les résultat finaux ? À Mediapart, nous répondons non, bien sûr, et d'abord car de très faibles taux de participation sont le symptôme d'une profonde crise démocratique que nous ne pouvons ignorer.

Alors que la campagne officielle des élections départementales des 22 et 29 mars vient d'être

lancée, la rédaction se mobilise et s'associe avec la start-up Liegey-Muller-Pons pour vous expliquer les enjeux des premières élections de l'année 2015 – il y aura ensuite les élections dans les 13 nouvelles régions, prévues pour décembre prochain.

À plusieurs titres, les élections départementales des 22 et 29 mars sont une échéance importante. Malgré la réforme territoriale en cours et la montée en puissance des régions, les départements, souvent menacés, existent toujours. Ils distribuent chaque année 34 milliards d’euros d’aides sociales, de l’allocation d’autonomie (APA) au RSA. Ils aident les communes pour leurs projets d'investissement. Ils s’occupent aussi des collèges et de leurs personnels techniques, et des routes. Manuel Valls et François Hollande avaient annoncé leur disparition programmée l'an dernier. C'est beaucoup plus flou désormais. La loi “Notre”, qui fixe leurs compétences exactes, est encore en discussion au Parlement. Tout juste adoptée ce mardi 10 mars à l'Assemblée nationale en première lecture, elle ne sera pas votée avant les élections… Finalement, les départements devraient conserver l'essentiel de leurs compétences. Pour les candidats, cette incertitude est d'ailleurs un vrai casse-tête pour faire campagne, d'autant plus que nos concitoyens connaissent mal les prérogatives exactes des différents échelons administratifs.

© Vie-publique.fr

Ces élections vont également provoquer un réel renouvellement politique, et c'est assez rare pour être signalé. Grâce à une loi votée par l'actuelle majorité, la figure du vieux conseiller général élu depuis des lustres, à qui la mainmise sur son canton a permis de faire une longue carrière en politique, a peut-être vécu. Alors que les conseils généraux étaient plutôt peuplés de sexagénaires, voire de conseillers beaucoup plus âgés, les partis

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ont présenté des candidats rajeunis. Longtemps immuables, les cantons ont été redécoupés sur des bases démographiques et agrandis. Beaucoup de vieux briscards de la politique, voyant leur terrain de jeu perturbé (et le département perdre en influence dans la grande réforme territoriale en cours...), ont jeté l'éponge.

Pour la première fois en France, les nouveaux conseils départementaux seront intégralement paritaires, alors que les conseils généraux étaient, avec 13 % de femmes, les cancres de toutes les assemblées. C'est un ticket homme-femme qui sera élu dans chaque canton.

Le nombre de cantons a été divisé par deux © Ministère de l'intérieur

Le scrutin départemental en quelques dessins ©Ministère de l'intérieur

Bien sûr, des enjeux souvent très locaux sont au cœur de la campagne. Mais ces élections départementales, organisées le même jour dans les 2 000 cantons (jusqu'ici, les cantons étaient renouvelés par moitié tous les trois ans), auront aussi une puissante signification politique nationale.

Trois ans après l'élection de François Hollande, quelle sera l'ampleur de la défaite du PS, menacé par une abstention massive de ses électeurs de 2012 ? L'UMP arrive-t-il à séduire les électeurs de droite, ou est-il encore jugé inapte à gouverner ? À deux ans de la présidentielle, le FN, annoncé comme le grand vainqueur de ce scrutin, en partie grâce à la très forte abstention, arrivera-t-il à gagner des conseils départementaux ? Au “troisième tour”, quand il s'agira d'élire les présidents des conseils départementaux, le parti de Marine Le Pen fera-t-il alliance avec des élus de droite, au risque de raviver le spectre des régionales 1998, quand plusieurs présidents de régions de droite avaient été élus grâce à des accords avec le Front national ? Avant les élections régionales de décembre prochain, cette élection marquera-t-elle un pas supplémentaire dans cette fusion entre le Front national et la droite, déjà à l'œuvre dans le sud-est ou le nord de la France ?

Pour la gauche, les enjeux sont considérables. Un nouveau cycle politique, incertain, s'ouvre. Même si l'ampleur de la bascule ne sera connue que le 29 mars au soir, la France des conseils départementaux, aujourd'hui majoritairement socialiste (et à la marge, communiste ou radicale de gauche) va basculer à droite. Après les municipales catastrophiques, où le PS a perdu la moitié de ses élus (qui sont souvent ses militants), ce sera un nouveau coup dur, en termes d'influence dans les territoires mais aussi, plus prosaïquement, de ressources financières. De la même façon que les victoires du PS aux élections départementales et régionales avaient bâti le socle de la victoire, à la présidentielle 2012, de l'ancien président du conseil général de Corrèze François Hollande (qui risque d'ailleurs de voir le département passer à droite), ces départementales, et les régionales de décembre (le PS détient 21 des actuelles régions sur 22 !) pourraient bien préfigurer une défaite socialiste en 2017.

Dans la majorité, les hostilités devraient donc commencer dès le 29 mars au soir. Comme après

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les municipales de mars 2014, qui avaient précipité le départ de Jean-Marc Ayrault de Matignon – sauf que cette fois, différence de taille, le premier ministre, d'accord avec la ligne de François Hollande, n'est pas sur la sellette.

Côté PS, nous serons alors à dix jours seulement du dépôt des motions au congrès du PS de début juin. Plus la défaite aux départementales sera lourde, plus la bataille pour la ligne et la direction du parti s'annonce dure.

L'exécutif, les “pragmatiques” du PS et les partisans de François Hollande diront à coup sûr que rien ne doit changer : ni la politique menée, ni la ligne économique, ni les hommes, si ce n'est quelques réaménagements du casting gouvernemental.

Mais les contestataires, eux, vont donner très vite de la voix. Invité de Mediapart jeudi dernier, Christian Paul, un des chefs de file des “frondeurs” socialistes qui ont récemment poussé Manuel Valls à employer le 49-3 sur la loi Macron, a prévenu : « Comment peut-on construire un contrat de majorité qui permette, avec des préalables sérieux, avec un agenda des réformes sur 2015 et 2016, de repartir, sans vivre pendant deux ans la chronique d'une immense catastrophe annoncée pour 2017 ? C’est l’enjeu des prochaines semaines. (…) On peut se battre pour changer les choses maintenant. »

À gauche du PS aussi, le rendez-vous des départementales est crucial. Écologistes comme candidats Front de gauche concourent à cette élection avec des combinaisons variées (parfois ensemble, parfois l'un ou l'autre avec le PS, parfois seuls). La question de l'alternative à gauche va très vite se reposer. « Il faut changer de cap et définir de nouvelles priorités, a lancé ce lundi 9 mars l'ancienne ministre écologiste Cécile Duflot, dans Libération, appelant à nouveau François Hollande à changer de politique. Il faut sortir du cadre. Alors, soit les écologistes renoncent à transformer la société, acceptent le cadre actuel, et rien ne changera. Soit nous participons à l’émergence d’une nouvelle force politique, (…) culturelle, sociale et civique. Une nouvelle force politique va émerger. J’y œuvrerai. »

Pour toutes ces bonnes raisons, Mediapart a choisi de couvrir intensément ces élections départementales. En plus d'une couverture spéciale les dimanches 22 et 29 mars au soir, la rédaction se mobilise. Enquêtes, reportages, analyses… nous avons choisi une dizaine de départements tests, illustrant différents enjeux de la campagne : les Hauts-de-Seine (le reportage d'Ellen Salvi est déjà publié), où l'UMP sarkozyste n'a plus la cote ; le Pas-de-Calais, vieille “fédé” socialiste où le Front national grignote les mandats ; l'Oise et l'Aisne, autres départements de cette nouvelle région “Nord-Pas-de-Calais Picardie” que Marine Le Pen pourrait convoiter en décembre prochain ; le Finistère, marqué par la contestation des “bonnets rouges” ; l'Isère aussi, où le parti de gauche et les écologistes, qui ont remporté ensemble la mairie de Grenoble l'an dernier, comptent bien pousser leur avantage face au PS, etc.

Pour cette élection, nous avons noué un partenariat éditorial avec Liegey-Muller-Pons. Derrière ce nom très sérieux se cache en réalité une toute jeune start-up. “LMP”, c'est l'histoire de trois Alsaciens (Arnaud Muller, Vincent Pons, Guillaume Liegey) aux têtes bien pleines : MIT pour l'un, Harvard pour l'autre, HEC pour le troisième. Militants à la section du parti socialiste de Boston, ils ont suivi et étudié la campagne de Barack Obama en 2008, avant de développer un modèle scientifique de mobilisation électorale inédit destiné à cibler les publics abstentionnistes dans les quartiers populaires. En 2012, ils ont participé à la campagne de François Hollande en formant les militants (retrouver ici les articles que Mediapart leur a consacrés). Ils sont revenus sur cette expérience dans un livre, Porte-à-Porte (2013), paru en 2013. Après la campagne, ils se sont notamment rendu compte que le porte-à-porte systématique et ciblé qu'ils ont organisé avait permis d'endiguer le score du Front national.

Très récemment, les trois amis ont créé leur agence de conseil en ingénierie électorale. Leur métier quotidien consiste à fournir aux candidats des outils logiciels pour les campagnes électorales (cartographie de l'électorat, gestion de la campagne, campagnes de “mailing” militants, etc.). Cette activité n'est évidemment pas notre affaire. En revanche, la mine de données électorales sociodémographiques brutes qu'ils ont récoltées ces dernières années permet de cartographier de façon originale les enjeux de la campagne. Dans l'article d'Ellen Salvi sur les Hauts-de-Seine, les équipes de Liegey-Muller-Pons ont ainsi fait apparaître la façon dont les

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listes divers droite sont en train de grignoter l'UMP sarkozyste :

Chute du vote UMP (violet) et progression du vote DVD (bleu) dans le 9-2 entre les européennes de 2009 et de 2014. © Liegey Muller Pons

Sur notre dizaine de départements tests, les journalistes de la rédaction ont donc demandé aux équipes de “LMP” de faire apparaître les données qui les surprennent ou leur paraissent particulièrement significatives, afin de prolonger les analyses de la rédaction. Entretien avec Vincent Pons, cofondateur de Liegey-Muller-Pons et professeur à Harvard :

Pouvez-vous nous décrire le métier historique de Liegey-Muller-Pons ?

Comment avez-vous commencé à travailler sur la stratégie électorale ?Liegey-Muller-Pons est une “start-up” de stratégie électorale, que j'ai fondée il y a deux ans avec Guillaume Liegey et Arthur Muller. Nous nous sommes rencontrés pendant la campagne de Barack Obama en 2008, puis nous avons dirigé la campagne de porte-à-porte de François Hollande en 2012. Nous proposons aux candidats et aux élus des outils fondés sur la science politique et l'“open data” (données numériques en accès libre) pour révolutionner leur manière de faire campagne.

Pourquoi travailler aujourd'hui avec des médias ? Comment rester indépendant dans cette activité d’analyse politique à destination des médias, alors que certains partis (PS, EELV) sont vos clients ?

Grâce aux outils et aux analyses que nous leur fournissons, les partis politiques peuvent intensifier et multiplier leurs contacts avec les citoyens. Cela leur permet de toucher les électeurs les plus éloignés de la politique, de les informer sur leurs propositions et de se mettre à leur écoute. Selon nous, c'est une condition nécessaire pour renforcer la démocratie. Travailler avec les

médias est une façon complémentaire de toucher les citoyens, en les aidant à décrypter les enjeux des élections. Les données, notamment les résultats d'élections passées, sont au cœur de nos analyses, ce qui garantit leur objectivité et notre indépendance. Pourquoi travailler avec Mediapart ? En quoi consiste votre collaboration avec nous ?

Dans le cadre de notre partenariat avec Mediapart, nous préparons une série de cartes qui représentent les résultats électoraux passés et les mettent en relation avec des données sociodémographiques, par exemple le taux de chômage, le taux de mobilité, ou le niveau de vie de la population. Notre ambition est de contribuer à sensibiliser tous les électeurs, et d'abord tous les lecteurs de Mediapart, aux enjeux des élections départementales. Comment collectez-vous les données brutes ? Comment les exploitez-vous ensuite ?

La plus grande partie des données que nous utilisons sont des données publiques, ouvertes à tous. Notre travail consiste à collecter ces données, de sources multiples, à les nettoyer, les combiner, et les représenter sur des cartes. Ces cartes sont préparées par nos équipes grâce à la dernière version de notre logiciel “Cinquante Plus Un”, qui nous donne une grande flexibilité dans le choix des données cartographiées. Nous pouvons tantôt représenter le parti arrivé en tête, commune par commune, à chaque élection, les scores réalisés par chacun des candidats, ou encore des données issues des recensements de l'Insee, etc. Les choix cartographiques que nous effectuons nous permettent de rajouter notre propre couche d'intelligence sur ces données brutes et de mieux comprendre les évolutions électorales récentes.

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1) Départementales : réunion du Front de Gauche au Kremlin

Par C.Dubois

Dans le cadre des élections départementales de mars 2015, Alain Desmarest et Patricia Tordjman, candidats Front de Gauche dans le canton du Kremlin-Bicêtre – Gentilly

réunion publique ce mercredi 11 mars de 18h15 à 20h30 à l’école Pauline Kergomard du Kremlin.

Plusieurs thèmes seront abordés : les finances, la maîtrise publique des politiques d’accès a l’eau, les besoins de prise en charge pour les personnes handicapées et l’action du département pour favoriser le vivre ensemble et la défense de la laïcité.

Mercredi 11 mars 18h15 Ecole Pauline Kergomard 10 rue Benoît-Malon au Kremlin-Bicêtre Le Kremlin-Bicêtre

Ils sont charmants, mais un peu décalés de la vie politique locale au Kremlin-Bicêtre dans le Val-de-Marne.

2) Des illustres inconnus…

Pourquoi décalé ?

Parce que cette liste de candidats socialistes a été décidée sans aucune consultation des militants du PS local, comme pour l’élection primaire (truquée!) de la première (euh! maintenant première du MRC!) socialiste du Kremlin-Bicêtre Geneviève El Malki, avec le secours et l’assistance bienveillante de Luc Carvounas Sénateur-Maire d’Alforville et premier secrétaire

fédéral le chef (grand) du Val-de-Marne…

Sur cette liste figure des illustres inconnus du Kremlin-Bicêtre.

Il ne faut toutefois pas oublier la participation et l’approbation de Jean-Luc Laurent

député-maire du Kremlin-Bicêtre dans cette partition bien orchestrée…pour son compte.

De l’entre-soi comme d’habitude…mais qui dirige jour après jour, à l’approche des élections départementales, le PS droit dans le mur…

Le peuple de gauche a été trompé par le discours du Bourget non tenu et la politique de droite menée jusqu’à aujourd’hui par des soi-disants sociaux-démocrates. Il ne faudra pas s’étonner du prochain résultat désastreux de ces élections.

Christophe Frédéric-PER

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