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LA POULE ET LE RENARD.

C’est l’histoire d’une poule qui s’appelle Picrette.Elle vit dans une maison au fond de la forêt. C’est une maison en boisavec un toit de paille. Chaque jour, elle sort de chez elle pour allerchercher à manger : des graines, des vers de terre… mais elle ne saitpas que Mangetout le renard la regarde. Il veut la manger.

Chaque fois que Picrette rentre chez elle, elle s’enferme à clé, pour seprotéger. Mangetout aimerait bien rentrer dans la maison pour lamanger, mais il ne peut pas.Un jour, le renard essaie d’ouvrir la porte. Picrette demande :« Qui c’est ?- Ouvrez-moi la porte s’il vous plaît, j’ai très faim !- Non ! Allez-vous-en ! Laissez-moi tranquille ! »

Picrette a deviné que c’estMangetout le renard. Elle a peur. Ellepanique. Elle se dit :« Il veut me manger ! »Mangetout monte sur le toit. Il veutessayer de passer par la cheminée.Picrette entend du bruit. Elle acompris. Très vite elle allume le feudans la cheminée. Renard ne peut pasentrer.

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Mais une heure plus tard, Picrette n’a plus de bois. Elle se dit :« Si mon feu s’éteint, il va rentrer. Je dois vite aller chercher dubois. »

Elle prend une scie et un panier. Elle regarde par la serrure : il estparti. Picrette ouvre la porte et va dans la forêt.

Pendant qu’elle est partie, renard revient. Il trouve la porte ouverte etil se dit :« Ah ! Chouette ! Elle a oublié de fermer sa porte ! J’ai faim, je vaisme régaler ! »

Il entre mais elle n’est pas là. Il se dit :« Ce n’est pas grave, je vais me cacher pour l’attraper. »Mangetout se cache derrière le rideau et attend patiemment.

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Quelques minutes plus tard, Picrette revient. Au moment où elle entre,le renard surgit.

Elle s’envole sur l’armoire. Mais elle dérape et tombe dans le sac queMangetout tient ouvert.

Il est content, il chante et part chez sa maman avec le sac sur l’épaule.

Il se dépêche car il est presséd’arriver chez lui pour la faire cuiredans le chaudron de sa maman. Maisau bout d’un moment, il est fatigué.Le sac est trop lourd. Il décide de sereposer. Il pose son sac par-terre, ils’installe confortablement ets’endort.

Pendant ce temps, Picrette sort des ciseauxet du fil à coudre. Elle découpe le sac et sortsans faire de bruit. Elle met des pierres àsa place et elle recoud soigneusement.Renard dort toujours. Picrette s’en vasur la pointe des pieds.

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Une heure plus tard, Mangetout se réveille. Il reprend son sac et s’enva. Pendant tout le chemin il chante.

En arrivant chez lui, il appelle sa maman et lui dit :« Maman, j’ai apporté quelque chose, on va se régaler !- Qu’est-ce que c’est ?- C’est une surprise, une bonne grosse poule à faire cuire dans ton

chaudron.- Ca tombe bien, le chaudron est bouillant ! Tu n’as qu’à renverser

ton sac dedans. »

Mangetout prend le sac et levide directement dans l’eaubouillante. Mais ce sont despierres qui tombent dans l’eau.Ils sont ébouillantés et meurenttous les deux !

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Le rêve de JulieC’est l’histoire d’une petitefille de huit ans qui s’appelleJulie. Elle vit à la montagnedans un petit village. Samaison est toute blanche avecdes volets bleus. Il y a ungrand jardin fleuri avec unepiscine. Elle vit là avec sonpapa, sa maman et son grandfrère Quentin.

Son papa est gentil mais très sévère. Il n’aime pasqu’on aille dans son bureau car il y travaillebeaucoup et ne veut pas qu’on le dérange.

En plus, dans son bureau, il y a une très bellecollection de tasses rares et donc précieuses. Ellesont en porcelaine et ont beaucoup de valeur.

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Un jour, Julie entre dans le bureau sans permission.Son papa est absent. Elle voit toutes les tasses etdit :« Wouhaa !!! C’est magnifique. »Elle en prend une pour la toucher et la regarder. Ace moment là, son papa arrive. Il est tellement encolère qu’il crie :« Qu’est-ce que tu fais là ?!!!! »Julie sursaute. La tasse vole en l’air.Heureusement, elle la rattrape.

« Ouf ! Elle n’est pas cassée !dit-elle- Je t’avais pourtant dit de ne

pas rentrer dans mon bureau !Tu le sais bien que c’estinterdit !

- Oui, papa, mais je cherchaisune feuille blanche.

- Tu mens ! Tu avais la tassedans la main ! File dans tachambre ! Tu es punie ! »

Julie n’est pas contente. Elle trouve que son papaest trop sévère. Elle refuse d’aller dans sa chambreet sort discrètement de la maison.

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Elle va se promener dans le village. Elle ne sait pasoù aller, et comme elle est fatiguée, elle s’asseoitsur un banc pour se reposer. Elle reste un momentassise et finit par s’endormir.

Elle se retrouve sur la plage d’une île bizarre. Ilfait très beau, le ciel est tout bleu, mais la mer estverte et il n’y a pas de vagues !

Elle décide d’aller dans la forêt pour visiter. C’estdifficile de trouver son chemin, car il n’y a pas depassage. Elle traverse quand-même la forêt et auloin, elle voit un très grand palais, avec unimmense jardin, plein de fleurs et d’arbres fruitiers.

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Julie est impressionnée, elle n’ose pas y aller. Maiselle est curieuse et elle y va quand-même. Elle vadans le verger :« C’est étrange dit-elle, je n’ai jamais vu cesfruits. »

Elle en mange. C’est délicieux. Elle goûte à tousles fruits et se régale. Tout à coup, elle aperçoitquelqu’un dans un arbre.« Qui êtes-vous madame ?- Je suis la fée Lili.- Où habitez-vous ?- Je vis au palais avec ma famille. Mais toi,

qu’est-ce que tu fais là ? Qui es-tu ?- Je m’appelle Julie. Je me suis perdue. J’avais

faim alors j’ai mangé quelques fruits.- Ce n’est pas grave.- Qu’est-ce que c’est comme fruits ?

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- Ce sont des « bigoux, des ciliques, des crocasseset des mamaras ». Ils sont très juteux.

- Je ne les connais pas. Ils sont excellents !- Tu peux en manger autant que tu veux.- Merci beaucoup, c’est très gentil. »Alors la fée lui propose :« Veux-tu visiter le palais ?- Oh, oui, je veux bien !- Viens avec moi. »

Elles traversent le verger, elles gravissent lesescaliers, elles entrent et la visite commence. C’estun merveilleux palais. Julie est très impressionnée.Après la visite, Lili et Julie jouent aux échecs dansle salon.

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A la fin de la partie, il est déjà tard et Lili dit :« Veux-tu rester dîner avec nous ce soir ?- Oh non ! C’est trop gentil, je ne peux pas !- Mais si ! Viens ! J’insiste !Il y aura plein de

bonnes choses à manger.- Bon, d’accord !- Allez, viens dans ma chambre, on va se

préparer ! »

Les deux filles vont se changer, se coiffer et semaquiller. Vers 19h00 elles descendent. Liliprésente Julie à ses parents. Tout le monde va dansla salle à manger et s’installe autour de la table.C’est à ce moment là que Julie aperçoit de drôlesd’animaux.

Il y a un chien qui ressemble à un chat.

Il y a un pigeon avec une tête de perroquet.Il y a aussi un lapin vert avec des oreilles rondes.

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« Ils sont bizarres les animaux chez toi !- Non, pas du tout, qu’est-ce que tu leur trouves ?- C’est comme si on avait mélangé les têtes et les

corps ! »

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Pendant ce temps, le papa de Julie se dit que lapunition est terminée et il va dans sa chambre.En ne voyant personne il s’inquiète.

« Mais où est-elle donc ? » se dit-il.

Il cherche partout dans lamaison. Il ne la trouve pas. Ilsort dans le jardin, mais pas deJulie. Il part à sa recherchedans le village et finit par latrouver endormie sur le banc.

Il pose sa main sur son épaule et lui dit :« Julie, qu’est-ce que tu fais là ?!! »

Julie sursaute. Elle réalise que toute cette histoiren’est qu’un rêve. Elle est triste. Elle pleure.

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Son papa lui demande :« Pourquoi pleures-tu ?- Tu m’as fait peur ! » lui dit –elle.

C’est un mensonge. Julie ne dit rien à son père. Lebanc magique, c’est son secret.

- Viens, on rentre ! lui dit-ilDe retour à la maison, Julie est punie. Mais elle nepense qu’à une chose : retourner sur le banc.

Le lendemain, en rentrantde l’école, Julie vas’asseoir sur le banc et elles’endort. Cette fois-ci, ellese retrouve dans unnouveau rêve. Elle est dansune grande ville où il y abeaucoup de boutiques.Dans son sac, Julie amême une carte decrédit…

Pendant ce temps, son papa s’inquiète. Il va àl’école demander où elle est, mais personne ne lesait.

Alors il a une idée. Il va voir sur le banc.

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Julie est là. Il pose sa main sur son épaule et luidit :« Pourquoi es-tu revenue sur ce banc ?- J’avais juste envie de me reposer, dit-elle.- C’est l’heure de faire les devoirs, va dans ta

chambre. »

Julie ne dit rien à personne, c’estson secret. Elle retournera sur le banc aussisouvent qu’elle peut, pour faire de nouveaux rêves.

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LE TRÉSOR DU PIRATE.

Il était une fois un pirate, le capitaine « jambe debois » qui naviguait sur son bateau, un grand bateau à voiles. Il étaitlà-bas, très loin, sur l’océan. Il était parti depuis longtemps, et étaitpressé de rentrer à terre, pour revoir ses amis et sa maison.

Un jour, « jambe de bois » aperçoit une bouteillequi flotte sur l’eau. Il prend son épuisette et attrapela bouteille. Il l’ouvre.

Il y trouve un message avec une carte. Il essaie de lirele message mais il n’y comprend rien. Ce n’est pas écrit dans salangue. Il demande à ses hommes d’équipage, mais aucun ne parlecette langue.

Il décide alors de rentrer, et il crie aux hommes : « Mettez toutes les voiles, et cap sur le port de Favière !! ».

Quelques jours plus tard, tout l’équipage descend surle quai et ils vont boire un coup au bar. Après avoir bien bu, ils sortentdu bar et vont en ville chercher quelqu’un qui pourrait déchiffrer lemessage.

Ils cherchent longtemps. Ils demandent à des gensdans la rue, et finissent par trouver un vieux monsieur, un écrivain, quiparle toutes les langues.L’écrivain déchiffre le message, et les marins sautent de joie :« youpi !! ».Ils retournent au bateau, et « jambe de bois » lit le message à tout sonéquipage:

Tu trouveras tout là-bas, près d’un volcan, sur une île appelée « l’îleaux aigles », le trésor de Stitch. Sur la carte tu verras le chemin, maisattention, car il y a deux dangers.

Alors, le capitaine « Jambe de Bois » crie:« Mettez les voiles et cap sur l’île aux aigles !! ».

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Après plusieurs jours de mer, ils aperçoivent une île àl’horizon. Tout le monde hurle de joie. Le bateau se rapproche de l’île.Ils jettent l’ancre, et mettent les barques à l’eau.

Une fois sur la plage, le capitaine sort la carte de sapoche et essaie de se repérer. Mais il n’y arrive pas. Rien necorrespond à la carte. « Jambe de bois » soupire et s’assoit sur le sableen disant :« Mille milliards de mille sabords, on s’est trompé! Ce n’est pas l’îleaux aigles ! Il va falloir repartir et chercher ailleurs ! ».

Mais tout à coup, un homme s’écrie :« Mais non, regardez capitaine, on ne s’est pas trompés! » dit-il enmontrant du doigt des aigles juste au-dessus d’eux.

Tout le monde se met à chercher le volcan, mais il y aplusieurs chemins. Ils se séparent en deux groupes et se donnentrendez-vous au coucher du soleil.

A la fin de la première journée, ils n’ont rien trouvé.Ils installent le camp et cherchent à manger.

Le lendemain, le capitaine demande à unmarin de monter tout en haut d’un arbre etde regarder avec la longue vue s’il aperçoitquelque chose. L’homme monte et crie :

« Je vois le volcan, il est à l’ouest !! ».

Ils repartent donc vers l’ouest , et tout au long duchemin, les aigles tournent au-dessus de leurs têtes. Ils sont trèsinquiets, et pensent que c’est le premier danger : que vont faire lesaigles ? Vont-ils les attaquer ? Ils ont peur.

Bientôt, après avoir bien marché, ils arrivent au pieddu volcan. Ils font une pause, et pendant ce temps, « Jambe de bois »

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regarde la carte. Il aperçoit un détail : une croix en forme de x, et uneflèche indiquant une entrée secrète dans le volcan.

« Regardez ce que j’ai vu, il y a une caverne et un passage secret. Ilfaut absolument le trouver. Au travail !!! »

Tout le monde s’y met. On cherche aux alentours.Mais rien ! Tout à coup, un homme crie :« Regardez les aigles, ils disparaissent derrière les arbres, là-haut ! »

Ils s’y rendent, et découvrent une entrée.Mais il y a trois passages.Lequel faut-il prendre ? La carte indiquequ’il faut suivre celui de droite.Ils avancent doucement car il fait très sombre.

Ils arrivent dans une salle qui contient beaucoupd’objets poussiéreux. Ils fouillent et découvrentun coffre fermé à clef, et tout rouillé.Ils tirent un coup de pistolet dans la serrure.

Le coffre est plein de d’or et de diamants.C’est le trésor de Stitch !!

Ils emportent tout ça sur le bateauet se partagent le butin. Chacunmaintenant est très riche et peutrentrer chez lui dans la joie.

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L île aux tortuesC’est l’histoire d’un garçon de 15ans, Pierre-Antoine, qui vit à lacampagne. Il habite une grandemaison avec sa famille : son papa,sa maman, sa s ur Sophie qui a 4ans et son frère Julien qui a 8 ans.Il va au lycée.

Son meilleur ami, c’est Lucas. Il a 14 ans et il est entroisième au collège.

Un jour, Pierre Antoine monte au grenier pour jouer. Ilpense trouver des vieux jouets. Il aperçoit une vieillemalle.

Il l’ouvre. C’est très poussiéreux. Il fouille à l’intérieur.Il trouve plein de choses : des livres, des costumes, desphotos et un petit coffret. Mais il est fermé à clef. Ilcontinue de fouiller et tout au fond il trouve uneenveloppe. Il la déchire et une clef tombe. C’est la clefqui ouvre le coffret ! A l’intérieur, il y a une carte. Il ladéroule et la regarde.

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Il se dit :

« Cette carte ne m’intéresse pas. Elle est tropcompliquée pour moi. »

Il la jette par-dessus son épaule et il redescend pourgoûter. Après avoir mangé, il va dans sa chambre jouerà la console.

Le lendemain, il remonte augrenier et continue à fouiller dansla malle. Il aperçoit un vieuxgrimoire. Il l’ouvre et découvreque son « arrière-arrière-grand-père » était un pirate et qu’il aécrit un journal personnel.

Pierre-Antoine redescend dans sa chambre et feuillète legrimoire. Il le lit entièrement. Il met du temps pour lelire. Il trouve dans le journal une explication qui dit quela carte est vraie.

La semaine suivante il remonteau grenier. Il cherche la cartequ’il a jetée. Il la retrouve sousune armoire. Il redescend danssa chambre. Il la regarde et essayede la déchiffrer. C’est très difficile.

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Il appelle son copain Lucas au téléphone.

Lucas raccroche le téléphone. Il sort de chez lui, prendson vélo et part aider son copain.

Il lui explique qu’il a trouvé une carte dans son grenier.Il lui montre. Ils essaient de la déchiffrer. Ils réussissent.

Ils décident d’aller sur l’île indiquée et prennent un peud’argent. Ils préparent leurs sacs et partent en vélojusqu’au port.

Ils louent un bateau.Ils naviguent jusqu’à l’îleaux Tortues. Ils regardent lacarte et ils cherchent le trésor.Ils repèrent l’endroit indiquégrâce à un symbole gravé dansle rocher. Ils creusent mais netrouvent rien.

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Ils rentrent chez eux. Ils montent dans la chambre etPierre-Antoine dit :« Mince on n’a rien trouvé !

- Ce n’est pas grave, on n’a qu’à aller voir surInternet.

- Oui, je suis d’accord. »

Ils entrent dans le bureau, allumentl’ordinateur et vont sur Internet. Ilsouvrent une page et font une recherchesur l’arrière arrière-grand-père dePierre-Antoine. Au bout de cinqheures de recherche, ils trouvent unedeuxième carte. Ils l’impriment. Elleest très différente de la première.

Ils cherchent des indices pour la déchiffrer. C’estdifficile. Ils mettent du temps. Quand ils ont réussi, ilspréparent leur sac et repartent au port pour louer unbateau. Ils retournent sur l’île aux tortues et suivent lesindications de la carte.

Ils traversent la jungle. Ils vont tout droit. Sur la carte ilest indiqué qu’il faut passer par un pont.

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Ils l’aperçoivent au loin. Pierre-Antoine dit :« Oh ! Ce n’est pas vrai ! Il est cassé !!

- On n’a qu’à abattre un arbre, le mettre en travers eton passe. »

Une fois de l’autre côté, ils continuent à avancer. Unpeu plus loin, Lucas crie :« Attention, Pierre-Antoine, il y a un serpent ! »

Les deux garçons décident de le contourner.

La carte dit qu’il faut trouver un lac et tout au fond unecascade. Ils avancent. Ils avancent. Un peu plus tardLucas dit :« Oh ! Regarde ! Un lac !

- Super ! On y va !- Il faut qu’on cherche une cascade. »

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Ils font le tour du lac. Deuxheures plus tard ils trouventune cascade. Mais il faut latraverser. Ils continuent surun chemin qui monte. Ilsarrivent sous la cascade etgrimpent pour entrer dans lagrotte.

« Il faut une lampe, dit Pierre-Antoine, il fait noir ! »Lucas ouvre son sac et prend sa torche. Ils avancentdans la grotte et tout au fond trouvent un coffre. Ilsl’ouvrent et éclairent l’intérieur.« Oh ! Non ! Il est vide!

- Oh la la ! Ce n’est pas vrai ! On a fait tout cechemin pour rien !

- Bon, on n’a qu’à rentrer !- Non, regarde ! Il y a une ficelle ! »

Lucas tire dessus et la planche dufond s’ouvre.« Oh ! Tiens ! Un tableau ! Quiest cet homme ?

- Il y a un prénom écritderrière.

- Capitaine Jack la Terreur- C’est mon arrière arrière-

grand-père dit Pierre-Antoine. »

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Les garçons prennent le tableau et rentrent à la maison.Le soir, quand les parents rentrent, Pierre-Antoine dit :« Regarde, maman, Lucas et moi avons trouvé untableau !

- Mais c’est mon arrière-grand-père dit le papa !- Oui, je l’ai reconnu !- Mais où l’avez-vous trouvé ? »

Pierre-Antoine raconte tout à ses parents : la malle dansle grenier, la 1° carte, le 1° voyage, le retour, la 2° caret,le deuxième voyage, la cascade, la grotte et le coffrevide. Le papa dit :« Bravo ! Je vais l’accrocher au-dessus de lacheminée. »Pierre-Antoine est très content et embrasse ses parents.

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Une drôle de rencontreIl était une fois un roi et une reine qui avaient trois enfants :

deux filles et un garçon. Ils vivaient dans un magnifique palais, au milieu d’ungrand royaume. La plus âgée des deux filles s’appelle « Aurore ».

Elle est très belle, avec de longs cheveuxblonds et bouclés, des yeux bleus commele ciel et des lèvres rouges fraise. Au palaistout le monde l’appelle « la princesse Aurore »et on l’aime beaucoup car elle est très gentille.Elle porte toujours de longues robes de toutesles couleurs, et adore se promener dans la forêt.

Un jour, en forêt, un cheval arrive au triple galop. Le cavalier,qui n’a pas vu la princesse, passe trop près d’elle et la fait tomber dans laboue. Il vient juste de pleuvoir et le sol est complètement trempé. Le cavaliers’arrête, fait demi-tour et descend de cheval :

« Bonjour madame, rien de cassé ? Je suis vraimentdésolé, je ne vous avais pas vue. J’espère que vousvoudrez bien me pardonner.

- Quoi ! Vous pardonner ??!!! Non mais, vous avezvu ma robe !!! Je suis pleine de boue !!! Regardezdans quel état vous m’avez mise !!!

- Oui, madame, c’est vrai, c’est ma faute. Je ne l’aipas fait exprès. Je suis navré.

- Cessez de m’appeler « madame », je suis « laprincesse Aurore », la fille du roi !!!

- Oh, pardon, je ne savais pas, ma princesse, dit lecavalier en se mettant à genou.

- Relevez-vous, c’est bon vous êtes pardonné. Maisma robe est si sale que je ne peux pas rentrer aupalais comme cela.

- Venez avec moi, et vous pourrez vous changer.- Pour aller où. Est-ce loin ?- Non, c’est tout près. »

La princesse monte sur le cheval et ils partentensemble. La princesse n’est pas au bout de

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ses surprises. En effet, au fur et à mesure qu’ilsavancent, elle voit bien qu’ils entrent dans une très grande propriété. Bientôt ils arrivent devantun grand et beau château. La princesse demande :

« Mais qui êtes vous donc ? Et quel est ce domaine ?- Je suis le Prince « Eric de St Nicolas ». Mon père est le baron de St

Nicolas.- Ah, oui ? Quelle surprise ! Je ne m’y attendais pas.- Venez, princesse, vous pourrez vous changer. »

A la fin de la journée, la princesse veut rentrer au palais, maisil est déjà tard. Alors le prince lui propose un carrosse. La princesse accepte.Pendant le retour, dans le carrosse du prince, elle repense à leur rencontre : elleest entrain de tomber amoureuse.

A son retour au palais, la reine est étonnée de voir sa fillearriver dans un carrosse alors qu’elle est partie à pied, et encore plus étonnéede la voir descendre du carrosse avec une autre robe que celle qu’elle portait enpartant.

« Aurore ! Mais que s’est-il passé ?- Oh la la, maman, c’est affreux !- Explique moi ! Que t’est-il arrivé ?- J’ai été renversée par un cavalier et je suis tombée dans la boue ! Tu

aurais vu ma robe ! J’étais toute dégoûtante !- Ce n’est pas vrai !? Mais qui t’a fait ça ?- Oh, finalement, ce n’est pas trop grave tu sais, car aujourd’hui, j’ai

rencontré un jeune homme : grand, fort, très beau, très gentil….

- Il faudrait savoir : tu me dis qu’il t’a renversée et tu me dis qu’il estgentil !

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- Mais, oui, il est formidable, maman.- Mais qui est ce beau jeune homme dont tu parles ?- C’est le fils du baron, le prince Eric de St Nicolas.- Si c’est un prince et qu’il est si magnifique, il faudra l’inviter, tu ne

penses pas ?- Oh, oui ! maman ! Je veux bien. »

Quelques jours plus tard, le prince Eric est invité au palais duroi avec ses parents, le baron et la baronne de St Nicolas. La réception a lieudans les jardins, et Aurore fait visiter le palais au prince Eric. Cette fois,Aurore est amoureuse et Eric aussi.

Dans les mois qui suivent, ils vont s’inviter et se voir souvent.Un beau jour, Eric demande la main d’Aurore ! Le roi accepte et le mariage estprévu pour le mois suivant.

Lorsque « Eugénie », la petite s ur d’Aurore, entend parler dumariage, elle se met en colère : elle est jalouse. Elle décide de trouver unmoyen pour tout empêcher. Elle réfléchit. Finalement, elle va au fond de laforêt chercher « Gargouille » la sorcière.

« Bonjour madame Gargouille- Qui es-tu mon enfant ?- Je suis Eugénie, la fille du roi.- Que veux-tu donc ?- Je voudrais jeter un sort à Aurore, ma grande s ur.- Pourquoi ?- Je ne veux pas qu’elle épouse le prince !- Ah !Ah ! Tu es jalouse ! Tu as bien fait de venir me voir. Quel sort veux-

tu lui jeter ?- Je ne sais pas. Qu’est-ce que vous pouvez faire ?- On pourrait la rendre muette si tu veux !- Oh ! Oui ! Très bonne idée, ainsi elle ne pourra pas dire « oui ».- Entendu. Tu peux rentrer chez toi, je m’en occupe. »

Eugénie rentre au palais, et lorsqu’elle arrive, sa mère vient lavoir et lui dit :

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« Eugénie ! Viens vite ! Tu ne sais pas ce qui se passe ?- Non, maman, que se passe t-il ?- Ta s ur Aurore est muette. Tout à coup elle ne peut plus parler.- Ah bon ! Comment cela se fait-il ? C’est bizarre !- Va la voir, elle pleure. Tu lui remonteras le moral. »

Eugénie s’en va dans sa chambre et laisse Aurore pleurer touteseule. « Vincent », le frère des deux filles, et donc fils du roi, entend Aurorepleurer et lui demande ce qui lui arrive. Mais Aurore ne peut rien lui dire.Affolé, Vincent décide d’avertir le prince Eric et part à cheval vers le domainedu baron.

Lorsque Eric apprend la nouvelle, il ne veut pas le croire. Pourvérifier, il se rend au palais du roi et demande à voir la princesse Aurore. Maiselle refuse de le voir et ce sont les parents qui lui confirment que c’est la vérité.

Immédiatement, Eric se met en route et se rend chez « la féeMargueritte » qu’il connaît bien car c’est une amie de sa cousine. En arrivant,Margueritte lui dit :

« Bonjour Eric ! Quelle bonne surprise ! J’espère que tu vasbien.

- Non, ça ne vas pas du tout.- Ah bon ! Que se passe t-il ?- Ma fiancée est devenue muette tout d’un coup. Est-ce

que tu peux m’aider ?- Oui, bien-sûr, c’est encore un coup de Gargouille la

sorcière ! Rentre chez toi, mon prince, ta fiancée estguérie.

- Oh, merci Margueritte. J’y vais. A bientôt. »

Le prince Eric retourne au palais et demande :

« Je voudrais voir la princesse Aurore, s’il vous plaît.- Mais, mon prince, lui dit Eugénie, vous savez bien qu’elle ne veut pas

vous voir. Elle est trop triste de ne plus pouvoir parler.

- Justement, laissez-moi la voir quand même, car je suis sûr qu’elle estguérie.

- Non, cela m’étonnerait !- Si, si, je vous assure ! Laissez-moi entrer.

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- Bon, si vous voulez, lui dit Eugénie, en riant, mais c’est inutile ! »

Lorsque Eric arrive auprès d’Aurore, il la trouve triste etmalheureuse. Sur le coup, le prince se demande si la Fée Margueritte a menti.Pour en être sûr, il dit à Aurore :

« Bonjour, Aurore, comment vas-tu ?- …..- Mais si, tu peux parler. Essaie !- Bonjour Eric, répond Aurore. »

La princesse est guérie. Tout le monde au palais est trèscontent. Le roi et la reine organise enfin le mariage qui a lieu la semainesuivante. Le mariage est une grande fête où il y a une foule de personnes, saufune, Eugénie, toujours aussi jalouse de sa s ur.