La politique de privilèges fiscaux de la droite favorise les suppressions d’emplois!

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Communiqué de presse du PS genevois Genève, le 27 août 2014 La politique de privilèges fiscaux de la droite favorise les suppressions d’emplois et les baisses de prestations ! La majorité de droite du Grand Conseil (PDC-PLR-MCG-UDC) prive, mois après mois, l’Etat de recettes fiscales en refusant de remettre en cause les iniquités qui profitent aux plus riches. Lors de la prochaine session du Grand Conseil, cette même majorité refusera de réévaluer la valeur fiscale de certains biens immobiliers : 30 millions de plus manqueront ainsi à l’Etat pour financer les prestations voulues par la population. Comme à son habitude, la majorité utilisera ensuite le prétexte de ces recettes manquantes pour justifier des coupes inacceptables dans les prestations à la population. Derniers exemples en date : la baisse de 150 francs de l’aide sociale, ou la baisse de 6% de l’offre de transports publics assortie de la suppression de 100 emplois. Loin d’être inévitables, ces coupes sont le choix d’une majorité qui a trop longtemps fait croire à la population que baisser les impôts était possible sans couper dans les prestations. Jeudi 28 août, le Grand Conseil se prononcera sur un projet de loi déposé par le Parti socialiste 1 reprenant mot pour mot une proposition du Conseil d’Etat de 2012 afin d’indexer la valeur fiscale de certains biens immobiliers. En effet, alors que la loi prévoit que l’estimation de la valeur des biens immobiliers doit être évaluée tous les 10 ans, celle-ci n’a pas été faite depuis 1964 ! Dans l’attente d’une nouvelle estimation, le projet socialiste propose une indexation de 20% de la valeur retenue jusqu’ici quand bien même les études immobilières montrent que la valeur des immeubles a bondi de 58% depuis la dernière indexation. La majorité de la commission fiscale au Grand Conseil a pourtant refusé cette proposition, maintenant ainsi une inégalité de traitement entre nouveaux propriétaires, taxés sur la valeur effective de leur bien et anciens propriétaires, taxés selon une valeur désuète. Au final, c’est 30 millions de francs de recettes fiscales qui échapperont à l’Etat jeudi prochain. Hier, et pour ne citer que ces exemples, le même Grand Conseil a refusé de mettre fin au bouclier fiscal ou aux allégements fiscaux des entreprises s’installant à Genève, ce qui correspond à respectivement 40 et 98 millions de pertes de recettes fiscales….Sans compter les forfaits fiscaux défendus par la droite, qui creusent encore plus le trou des recettes et sur lesquels le peuple sera amené à voter le 30 novembre prochain. Cette politique répond à un choix politique : vider les caisses de l’Etat pour justifier ensuite la baisse de ses prestations tout en prétendant qu’il n’y a pas d’alternatives. Aujourd’hui, ce choix conduit le Conseil d’Etat à vouloir supprimer 100 emplois aux TPG et à baisser l’offre de transports publics de 6% d’ici 2018 en sachant pertinemment que la population a voté pour des TPG moins chers et non pas pour une baisse de l’offre TPG ! Pour le Parti socialiste genevois, c’est un reniement de la stratégie Mobilités 2030, adoptée par le Conseil d’Etat en mai 2013 qui aggravera les problèmes de circulation, et une politique de l’emploi irresponsable, alors même que la lutte contre le chômage devrait être l’une des priorités du Conseil d’Etat.. Le Parti socialiste genevois défendra son projet de loi, déposé en juin dernier (PL 11493 2 ) visant à reprendre les tarifs TPG pour Unireso et à augmenter la subvention étatique afin de maintenir l’offre des TPG pour toutes et tous. Pour plus d’informations : Carole-Anne Kast, présidente (079 310 48 90) Romain de Sainte Marie, vice-président et député socialiste (079 395 23 85), Salima Moyard, députée socialiste (079 302 53 56) 1 Disponible sous http://www.ge.ch/grandconseil/data/texte/PL11397A.pdf 2 Disponible sous http://www.ge.ch/grandconseil/data/texte/PL11493.pdf

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Communiqué de presse du PS genevois Genève, le 27 août 2014

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Communiqué de presse du PS genevois

 Genève, le 27 août 2014

La politique de privilèges fiscaux de la droite favorise les suppressions d’emplois et les baisses de prestations ! La majorité de droite du Grand Conseil (PDC-PLR-MCG-UDC) prive, mois après mois, l’Etat de recettes fiscales en refusant de remettre en cause les iniquités qui profitent aux plus riches. Lors de la prochaine session du Grand Conseil, cette même majorité refusera de réévaluer la valeur fiscale de certains biens immobiliers : 30 millions de plus manqueront ainsi à l’Etat pour financer les prestations voulues par la population. Comme à son habitude, la majorité utilisera ensuite le prétexte de ces recettes manquantes pour justifier des coupes inacceptables dans les prestations à la population. Derniers exemples en date : la baisse de 150 francs de l’aide sociale, ou la baisse de 6% de l’offre de transports publics assortie de la suppression de 100 emplois. Loin d’être inévitables, ces coupes sont le choix d’une majorité qui a trop longtemps fait croire à la population que baisser les impôts était possible sans couper dans les prestations. Jeudi 28 août, le Grand Conseil se prononcera sur un projet de loi déposé par le Parti socialiste1 reprenant mot pour mot une proposition du Conseil d’Etat de 2012 afin d’indexer la valeur fiscale de certains biens immobiliers. En effet, alors que la loi prévoit que l’estimation de la valeur des biens immobiliers doit être évaluée tous les 10 ans, celle-ci n’a pas été faite depuis 1964 ! Dans l’attente d’une nouvelle estimation, le projet socialiste propose une indexation de 20% de la valeur retenue jusqu’ici quand bien même les études immobilières montrent que la valeur des immeubles a bondi de 58% depuis la dernière indexation. La majorité de la commission fiscale au Grand Conseil a pourtant refusé cette proposition, maintenant ainsi une inégalité de traitement entre nouveaux propriétaires, taxés sur la valeur effective de leur bien et anciens propriétaires, taxés selon une valeur désuète. Au final, c’est 30 millions de francs de recettes fiscales qui échapperont à l’Etat jeudi prochain. Hier, et pour ne citer que ces exemples, le même Grand Conseil a refusé de mettre fin au bouclier fiscal ou aux allégements fiscaux des entreprises s’installant à Genève, ce qui correspond à respectivement 40 et 98 millions de pertes de recettes fiscales….Sans compter les forfaits fiscaux défendus par la droite, qui creusent encore plus le trou des recettes et sur lesquels le peuple sera amené à voter le 30 novembre prochain.

Cette politique répond à un choix politique : vider les caisses de l’Etat pour justifier ensuite la baisse de ses prestations tout en prétendant qu’il n’y a pas d’alternatives. Aujourd’hui, ce choix conduit le Conseil d’Etat à vouloir supprimer 100 emplois aux TPG et à baisser l’offre de transports publics de 6% d’ici 2018 en sachant pertinemment que la population a voté pour des TPG moins chers et non pas pour une baisse de l’offre TPG ! Pour le Parti socialiste genevois, c’est un reniement de la stratégie Mobilités 2030, adoptée par le Conseil d’Etat en mai 2013 qui aggravera les problèmes de circulation, et une politique de l’emploi irresponsable, alors même que la lutte contre le chômage devrait être l’une des priorités du Conseil d’Etat.. Le Parti socialiste genevois défendra son projet de loi, déposé en juin dernier (PL 114932) visant à reprendre les tarifs TPG pour Unireso et à augmenter la subvention étatique afin de maintenir l’offre des TPG pour toutes et tous.

Pour plus d’informations : • Carole-Anne Kast, présidente (079 310 48 90) • Romain de Sainte Marie, vice-président et député socialiste (079 395 23 85), • Salima Moyard, députée socialiste (079 302 53 56)

                                                                                                                         1 Disponible sous http://www.ge.ch/grandconseil/data/texte/PL11397A.pdf 2 Disponible sous http://www.ge.ch/grandconseil/data/texte/PL11493.pdf