La Poésie Surréaliste - Eluard

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ensayos sobre poesía y pintura surrealista. Élouard, Max Ernst, Dali, Magritte.

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La Posie Surraliste par Cheryl StiasznyLa Poesie"Paris Pendant La Guerre" par Paul Eluard(tir des "nouveaux pomes" dans Capitale de la Douleur)Les btes qui descendent des faubourgs en feu,Les oiseaux qui secouent leurs plumes meurtrires,Les terribles ciels jaunes, les nuages tout nusOnt, en toute saison, ft cette statue.Elle est belle, statue vivante de lamour.O neige de midi, soleil sur tous les ventres,O flammes du sommeil sur un visage dangeEt sur toutes les nuits et sur tous les visages.Silence. Le silence clatant de ses rvesCaresse lhorizon. Ses rves sont les ntresEt les mains de dsir quelle impose son glaiveEnivrent douragans le monde dlivr.Pour couter ce pome, cliquez ici.Dans la poesie surraliste, on trouve beaucoup de thmes qui reviennent. Les crivains utilisent les images indefinite, et ils ne suivent pas de rgles. Souvent, les pomes ont le ton dun rve, et on trouve beaucoup dallusion la nature, au silence, aux ombres, et des choses secrtes. Dans ce pome dEluard, on peut voir le thme de la nature. Il discute les oiseaux et les saisons. Les quatre lments sont reprsents le feu (les flammes), leau (la neige), lair (le ciel), et la terre (le monde). Dautres thmes sont les rves, la nuit, et les secrets. Eluard parle du "silencede ses rves." De plus, les rves se manifestent pendant la nuit, qui est un temps de silence et dombres, et un temps pour des choses caches. Un grand thme de ce pome est lamour. Il parle de la statue vivante de lamour, et plus tard dans le pome, il parle dun amour fou "les mains de dsir." Cet amour nest peut-tre pas rciproqu cause de la guerre, qui contribue au ton gnral du vide et la tristesse dans le pome.Dans "Paris pendant la guerre," Eluard fait des juxtapositions ironiques qui est une autre faon de ne pas suivre des rgles. Les juxtapositions ironiques sont une surprise pour les lecteurs. Par exemple, Eluard dit "silence clatant" mme si a nest pas possible. Peut-tre, il essaie de dire que le force du silence peut tre aussi fort, ou mme plus fort, que dire des mots. Dans le deuxime strophe il parle des "flammes du sommeil sur un visage dange." Les flammes peut-tre voquent une image denfer, qui est mal assortie avec limage dange. Le thme damour dans le pome est aussi un peu ironique parce que lamour est une belle chose qui est agrable, mais a existe au milieu de la guerre et la violence Paris.Eluard utilise aussi quelques sonorits dans le pome. Dans le premier vers, il fait un allitration avec les mots "faubourgs en feu." Le son "fff" souligne la force des images dun feu qui brle. Il le refait dans le troisme vers avec les mots "nuages tout nues", qui cre un ton doux et calme avec la rptition du son "n." Au contraire, dans la deuxime strophe, il rpte le son "v" en disant les mots "vivante", "ventres", et "visages." Ce son est un son discordant et dur qui voque des motions de violence. Eluard aussi fait des rimes dans la premire strophe avec les mots "nus" et "statue", et aussi dans la dernire strophe avec "rves" et "glaive." Il aussi fait quelques liasons entre les strophes dans le pome. Il parle des meurtrires dans la premire strophe, et plus tard il parle dun glaive, qui peut tre utilis pour un meurtre. Dans la dernire strophe, il parle dun ouragan, qui est sembable un orage de neige dont il a parl avant. Aussi, la violence des orages est comme la violence qui existe cause de la guerre Paris. Rene Magritte. The Empire of Lights.Cette peinture me fait penser du pome "Paris Pendant La Guerre" cause des contrastes du couleur avec la lumire et lobscurit. Cest comme dans le pome quand Eluard fait des juxtapositions ironiques. Dans la peinture, le ciel dit que cest le jour, mais avant le maison, cest la nuit.Max Ernst. The Eye of Silence.Je crois que cette peinture aussi correspond au pome "Paris Pendant La Guerre." Cest une ville qui est detruite avec un "terrible ciel jaune." Peut-tre le "silence clatant" dont Eluard parle est le silence dune ville detruite. Je crois quil y a un liason entre la femme dans la peinture et le statue damour dans le pome. Paul Eluard, Salvador Dali, et Brassai

Introduction

Dans lart des Surralistes on trouve quil y a plusieurs aspects en commun. Les thmes sont trs varis, et sont exemplifis par la juxtaposition des objets, les images du rve, et aussi par les sentiments du subconscient. Par consquent, ces thmes paraissent dans les oeuvres de posie, de peinture, et de photographie (les trois sujets quon va discuter), bien en dpit des diffrences individuelles. Ainsi on va examiner trois artistes surralistes : Paul luard, un pote ; Salvador Dal, un peintre ; et, Brassa, un photographe. Le pote Paul Eluard, un des premiers Surralistes, tait un ami dAndr Breton, le fondateur du mouvement. Ils voulaient tous les deux explorer le subconscient. La posie dluard exemplifie les idals des Surralistes en traitant des thmes de la perte, de leau, des lments, de la nature, et le manque dquilibre. Les mots quil choisit contribuent ses thmes, et au ton surraliste du pome. la diffrence dEluard, lartiste suivant, Salvador Dal, malgr le fait quil est lartiste le plus associ (aux tats-Unis) avec le Surralisme, ntait pas tant li avec le groupe des Surralistes- en fait, Breton lui-mme la rejet du mouvement, en disant que Dal employait des methodes trop conscientes pour tre surraliste. Nanmoins, les peintures de Dal retiennent beaucoup de thmes surralistes. Enfin, Brassa tait un photographe qui est venu aprs les Surralistes mais qui a pris beaucoup de leurs ides dans sa philosophie dart. Ses photos taient plus ralistes que les Surralistes nauraient aim, mais ses ides sur limportance des objets et des images du rve le relient eux. Chez lui on peut voir comment le mouvement surraliste a bien influenc lart moderne. En voyant les oeuvres de ces artistes, on peut mieux comprendre lvolution du Surralisme. On va voir quluard tait plus prs de lidal surrel, que Dal exprimait une sorte de Surralisme, et que les photos de Brassa sont lis aux styles des artistes comme Baudelaire, Goethe, et finalement les Surralistes.Ecoutez Eluard: "Leurs yeux toujours purs"Un essaie sur "Leurs yeux toujours purs" de Paul Eluard Paul Eluard tait un des potes les plus importants du mouvement surraliste, et ce pome, Leurs yeux toujours purs , montre quelques thmes et techniques ncessaires pour parler de la posie surraliste. Les thmes du rve, de lesprit, de la vue, et de linfini tous sont quelques marques de la posie surraliste, et la rptition des mots et les rimes internes sont quelque techniques elle utilise. Le dplacement, un thme trs vident dans ce pome, cest la juxtaposition des choses qui semblent navoir rien en commun. Jours de lenteur, jours de pluie, Jours de miroirs briss et daiguilles perdues, Jours de paupires closes lhorizon des mers, Dheures toutes semblables, jours de captivit, Dans la premire strophe du pome, il y a une rptition du mot jours. Elle cre un son chantant, comme dans une berceuse, mais les images des vers voquent des effets pensifs et introspectifs. Lenteur et pluie sont les mots dont je parle ici, mais aussi, nous avons briss , aiguilles , closes , semblables , captivit . Les vers sont assez longs, et cela donne au pome une certaine gravit. Eluard parle de quelque chose de srieux et de pnible, et son choix des mots, et de vers en grande partie alexandrins, le montre. Dans le deuxime vers, il sagit des opportunits manques. miroirs briss et aiguilles perdues parlent de la perte, peut-tre de la comprhension de soi, ou peut-tre dune observation pntrante. On utilise une aiguille pour coudre, et Eluard joint plusieurs choses diffrentes dans le cours du pome. Donc, une aiguille perdue peut tre une opportunit manque pour faire une connexion ou une correspondance. Eluard entre dans le monde des rves quand il ferme ses paupires et voit lhorizon des mers . Lhorizon est une image populaire dans la posie surraliste, parce quil conjure lide de linfini, linfini de lesprit. Son esprit est sans limite (un autre thme trs populaire chez les Surralistes). Eluard parle souvent des paupires, et limplication est toujours quelles sont fermes. Le narrateur est quelque part o il est librele monde du sommeil, des rves. Dans le dernier vers de la premire strophe, le narrateur se sent comme sil tait dans une prison. Les heures sont toutes semblables ; il est emprisonn, il na rien faire pour se distraire. Les jours sont les jours de captivit . Est-ce quEluard se sent mal dans sa peau ? Dans chaque vers, il parle des jours diffrents, en rve avec des images diffrentesles jours de captivit ne sont pas comme ceux du rve. Cependant, si son corps obissant et vain est vraiment emprisonn, son esprit peut fuir travers des rves. Mon esprit qui brillait encore sur les feuilles Et les fleurs, mon esprit est nu comme lamour Laurore quil oublie lui fait baisser la tte Et contempler son corps obissant et vain. Dans la deuxime strophe, il parle de son esprit, qui brille sur les feuilles/Et les fleurs, une rfrence la nature, le dehors. Il dit que son esprit est nu, qui suggre la vue, sens trs important chez les Surralistes. Nu suggre aussi quelque chose qui manque, comme des vtements, ou des dfenses. La rptition de mon esprit suggre que lesprit est une chose importante pour Eluard, mais il en a des vues contradictoires. Briller, cest positif, puissant, mais tre nu, cest tre vulnrable. Lamour aussi est trs important, comme une faon de se perdre. (Quand amour est mlang avec le sens de la perte, on a un pote trs malheureux.) En oubliant laurore, lesprit du pote semble marcher contre lui. Laurore qui arrive apporte la lumire, et lui fait regarder son corps obissant et vain , un corps qui dort, qui rve. Le corps manque quelque chose aussila volont ( obissant ) et le succs ( vain ). Pourtant, jai vu les plus beaux yeux du monde, Dieux dargent qui tenaient des saphirs dans leurs mains, Des vritables dieux, des oiseaux dans la terre Et dans leau, je les ai vus. Eluard voit les plus beaux yeux du monde dans la strophe suivante. (Les yeuxils voient, et ils sont vus.) Il les compare avec largent et dautres bijoux. Il les appelle oiseaux dans la terre/Et dans leau , et en le disant, il prend quelque chose de lair, et il le met dans les lments diffrents de la terre et de leau. Le dernier vers a beaucoup moins de syllables que ceux qui le prcdent. Il en a sept, et les autres ont dix ou douze. Sept est un nombre impair, et la longueur du vers fait perdre son equilibre au lecteur. On attend quelque chose en plus, mais il narrive pas. Leurs ailes sont les miennes, rien nexiste Que leur vol qui secoue ma misre, Leur vol dtoile et de lumire Leur vol de terre, leur vol de pierre Sur les flots de leurs ailes. La dernire strophe traite du vol. Le pote devient presque un oiseau, et le monde extrieur est effac. La litanie de vol peut parler de son importance, les esprances quEluard lui attache. Le vol secoue [s]a misre , et il est fait dtoiles, de lumire, de terre, de pierre. Il y a des rimes internes ici (misre/lumire/terre/pierre), et Eluard peut juxtaposer la lumire, la terre, et la pierre, et cela montre que les lments sont semblables, malgr leurs diffrences apparentes. Le vol a lieu Sur les flots de leurs ailes , et cette image, des flots, suggre les flots de lesprit, de la conscience. Les Surralistes aiment beaucoup parler des flots, parce quils suggreraient, pour citer Breton, une me errante. Le rythme du dernier vers est, comme le dernier vers de la troisime strophe, tronqu. Il a six syllabes, et le son du l est rpt quatre fois. Cela voque la sensation de lgret, un autre thme trs important chez les Surralistes. Ce qui manque, cest latterrissage. Ma pense soutenue par la vie et la mort. Le dernier vers, qui se tient seul, parle de la pense. La mort continue le thme de la perte qui domine le pome. Ici, de nouveau, Eluard juxtapose des ides diffrentes, la vie et la mort, parce que sous la surface, elles ont la mme fonction. Pendant le pome, Eluard montre que les ides qui apparaissent opposes peuvent tre relieslhorizon et la captivit, lair, la terre, et leau, et finalement, la vie et la mort.--Elise NussbaumUn essaie sur Brassa:Brassa : Loeil de Paris Le photographe, Brassa, tait un des artistes les plus importants Paris pendant les annes vingt et trente. Il prenait des photos de Paris, de son peuple, de ses ponts, de ses objets, et souvent dans la nuit. Alors, on apprend beaucoup sur Paris cause de ses photos qui sont comprhensives, couvrant beaucoup des aspects de la ville. Son ami, lcrivain amricain, Henri Miller, lappelait loeil de Paris , parce que ses photos reprsentent le vrai Paris dans toute sa hauteur, mais aussi avec toute la peine des pauvres qui habitaient en bas. Brassa a fait des photos dobjets, les petites merveilles de cration qui sont partout dans le monde, comme lont fait les Surralistes. De plus, quelques-unes de ses oeuvres ont paru dans Minotaure, la publication des Surralistes. Brassa tait en mme temps li aux Surralistes, et spar deux. Ce projet va montrer quelques photos qui ont lair dtre inspires par les ides des Surralistes. De plus, comme eux, Brassa dcouvrait la merveille dans les choses ordinaires. Il tait fascin par le monde de Paris, et cause de cela, on trouve quil pouvait photographier des choses qui navaient pas lair dtre exceptionnelles, mais qui le deviennent dans les photos. Par exemple, Brassa a cr plusieurs photos de graffiti qui taient cisels dans les murs de Paris. Aujourd-hui, on assume que les graffittis sont des messages crits, mais les oeuvres que Brassa a vu taient pour la pluspart des dessins cisels. Ses photos de graffitti sont souvent des faces tranges, qui nous hantent quand on les voit. La face dans la photo Graffitti est comme un fantme. On sait que les fantmes sont lis au thme du mystre et de limagination, lobjet-fantme et lobjet-rve , du mouvement surraliste. De plus, Brassa voyait les graffitti comme des objets trouvs , qui taient si importants pour les Surralistes. En gnral, ces photos crent un effet de beaut sublime et mystrieuse en nous qui ne serait pas l si nous avions vu les graffitti nous-mmes, sans laide de Brassa. Le noir et blanc, et la composition des photos montrent la merveille des graffitti qui dhabitude nest pas visible. Enfin, le fait que plusieurs graffittis taient crs par plus dune personne, que les oeuvres changeaient continuellement avec chaque nouvel artiste de la rue, la fascin (The Eye of Paris, 7).

Il photographiait des objets aussi, qui dans le contexte des photos possdent une trange qualit de beaut qui ne vient pas deux, mais qui est cre avec la vision de lartiste qui a fait une composition exceptionelle. Comme jai dit, un talent de Brassa et des Surralistes, tait leur pouvoir de voir la beaut dans la vie ordinaire. Par exemple, il a pris une photo qui sappelle Chaises dans le Jardin des Tuileries (1933), qui est trs trange : il y a deux chaises situes au milieu dune alle, et deux autres chaises situes ct delles ; mais elles sont tournes dans lautre direction. Malgr le titre de loeuvre, il est impossible de savoir par la photo que nous sommes dans le Jardin. Au lieu de a, on pourrait tre nimporte o. Alors, cest une photo curieuse, qui a lair dtre un peu surrelle. Brassa fait beaucoup avec les ombres aussi dans cette photo, et cause de son aspect sombre on ne peut pas savoir si cest la nuit ou le jour. Donc, on voit le thme du rve, un espace non dfini qui nit dans limagination au lieu de la ralit.

Brassa tait captiv par les crivains comme Nietzsche et Goethe, et dans ses photos on peut voir une connexion avec eux. Les deux exprimaient dans leurs oeuvres que pour vraiment comprendre la vie, on doit ssayer deprouver tous ses aspects. Par exemple, on ne peut pas la connatre si on comprend seulement la beaut ; on doit tudier aussi tout ce qui est affreux et sale. Avec cette thorie Brassa se trouve dans la tradition de Baudelaire qui dans ses pomes comme Perte dAurole a clbr les vertus du spleen , qui sont les expriences sales et indulgents dans la societ. Dans les recherches que le savant, David Travis a faites, il a trouv que Brassa avait soulign ces mots de Nietzsche adresss au soleil,For I must descend to the depths, as you do in the evening, when you go behind the sea and still bring light to the underworld, you overrich star. Like you, I must go under ? go down, as it is said by man, to whom I want to descend. (The Eye of Paris, 5) Donc, Brassa a fait plusieurs photos de la vie clandestine de Paris ? les prostitues, les homosexuels, les lesbiennes, et les autres marginaliss. Une de ces photos, qui sappelle Novice prostitue, Place dItalie (1933), est trs mysterieuse. On doit demander, comment est-ce que lartiste sait quelle est novice ? Rien dans la photo ne nous montre ce fait-l. Il y a quelque chose de surrel dans cette photo. Elle a lair de poser, mais est-ce quelle fait cela pour lartiste, ou pour le client ? On ne peut pas savoir. De plus, chez Brassa, comme chez plusieurs Surralistes, il y a une proccupation avec l objectification des femmes. On ne peut pas oublier Lexposition Internationale du Surralisme en 1938, o chaque artiste dans lexposition a reu un mannequin dcorer. Les rsultats taient horribles, parce que la plupart des artistes ont fait quelque chose de trs misogyne (Surrealist Art, 151).

La dernire photo que je vais discuter sappelle, Avenue de lobservatoire dans le Brouillard (1934), et elle est trs surrelle. De plus, elle est une des oeuvres les plus belles de Brassa. La photo semble vraiment mystrieuse avec le brouillard qui sert de voile les arbres qui sont profils par la lumire derrire eux. La ralit de cette photo est presque incroyable, parce que le brouillard change tant latmosphre. Lhomme qui est profil aussi, est vraiment comme un fantme. Nous ne pouvons pas voir sa face, et il y a la question de pourquoi il est dans le parc vide dans la nuit. Il est trs mystrieux. Enfin, la photo nous hante comme un cauchemar non dfini : nous voulons la comprendre mieux, mais cest impossible.En gnral, les photos de Brassa sont formidables, parce quil peint un beau portrait du vrai Paris, mme avec les images de ses sections clandestines. Brassa nest pas compltement surraliste, mme si tant de ses photos ont lair dtre surrelles. Il est vraiment un artiste, quelquun qui comme Baudelaire, a fait des portraits de la vie moderne.

BibliographieAlexandrian, Sarane. Surrealist Art. Thames and Hudson Inc., 1970 : New York.Houk, Edwynn. Brassa : The Eye of Paris. Houk Friedman, 1993 : New York--Gabriel LondonUn essaie sur Salvador Dali: Meme si les Surrealistes (sous le controle de Breton) ont eventuellement rejete Dali de leur cercle, Il reste peut-etre le peintre le plus celebre du mouvement surrealiste. Quand il est alle rendre visite a Freud, celui-ci a repondu a sa peinture en disant que ce nest pas linconscient que je cherche, mais le conscient,. En fait, cest probablement vrai que Dali a fait ce quil a fait plus deliberement quaimaient faire les puristes du mouvement, mais moi, je prefere accepter lassertion que lart surrealiste de Dali est assez automatique pour etre une vraie reflexion de linconscient, de ce qui sexprime la-dedans qui netait pas forcement indique. Ce qui nous reste est de chercher dans ces images inconscientes les themes, les idees, et les details qui vont exprimer la realite la plus vraie de lesprit humain en quoi croyaient les surrealistes.

Limage centrale dans loeuvre Metamorphose de Narcisse est le corps accroupi dun homme. Comme dans le mythe de Narcisse, lhomme semble regarde sa propre image dans un lac. Ce qui est interessant dans la peinture est que lhomme a une moitie immersee dans le lac et sa posture est celle dun dormeur. Il y a une tradition artistique qui existe aussi longtemps que le miroir magique des contes de fees, des reflexions comme indicateurs de la verite de ce qui est derriere et au-dela. De plus, depuis des generations, les artistes emploient les pieces deau pour leur similitude avec linconscient : celles-ci representent linconnu, leventail de possibilites. Ici, parce-que cest sa propre reflexion que Narcisse regarde, ces traditions sont meme plus a propos. Limage de lhomme devient limage dun reveur, immerse dans linconscient, cherchant a voir la verite. En fait, on peut dire que le corps de lhomme est Le Surrealiste. Mais, si la figure accroupie dans le lac est le reveur, quel est le role de son double ? il nous faut souligner quelques distinctions entre eux. Dabord, lhomme devant leau est peint dans les couleurs naturelles dun vrai corps humain. Avec lemploi des ombres sur le corps, cette figure-ci parait etre sous la lumiere du temps du jour juste avant le crepuscule du soir-cest une lumiere somnolente mais vivante. En contraste, les couleurs de lautre image de lhomme sont artificielles, presque sinistres. Elle partage cette qualite avec les figures et les images autour delle. Avec ces images hallucinatoires et destructrices, le double appartient a un paysage cauchemardesque. Elle semble se moquer de la vie. Faite de pierre, elle a dans la couleur et dans la qualite physique, des ressemblances avec un cadavre. (Souvenons nous que dans le mythe, Narcisse est devenu gele par la beaute de sa propre reflexion.) La tete, ici remplacee par une boule de pierre, qui est en meme temps limage dun oeuf, semble etre en train de craquer. On se moque de la representation de la vie incarnee dans loeuf, rien de vivant ne naitra dun oeuf de pierre. Le serpent et les fourmis renforcent cette idee de la mort et de la pourriture. Peut-etre que, si la figure jaune est le reveur, lautre, est-elle la countrepartie, le reveur comme il se presente dans son propre reve ? Ou, peut-on faire linterpretation inverse : le reveur sans vie et sans energie qui reve dune version de lui-meme plus vivante ? Cette idee renforcerait lattitude surrealiste quil y a une realite plus vivante, plus reelle qui se trouve dans linconscient. En regardant les deux figures, on a limpression de scruter les deux cotes de lesprit humain, le conscient et linconscient. Le conscient dort pendant que linconscient cree, comme indique le remplacement du corps par une main. Il est interessant que Dali ait choisi dintituler sa peinture La Metamorphose de Narcisse, lui, qui etait bien connu pour son ego et son narcissisme. Cest une peinture egoiste : elle traite dun heros et de sa crise didentite. Mais, surtout, les deux images dun heros que Dali montre ici sharmonisent bien pour exprimer la metamorphose de la realite quotidienne quon doit effectuer pour trouver le monde vrai selon le surrealisme.*Une question me reste- y a-t-il une espece de satire ? En appelant son oeuvre La Metamorphose de Narcisse en meme temps quil depeint le voyage surrealiste incarne, peut-etre Dali se moque-t-il du surrealisme, du narcissisme de Breton et al ? De plus, lempoi des symboles assez acceptes me semble de contredire lidee/la methode surrealiste de laisser tout couler de linconscient sans but fixe. Je me demande si cest meme possible de faire quoique ce soit sans etre influence par les choses concretes de la conscience.*--Bethany KiblerUn Homme "dvor par les plumes": Liaisons entre Max Ernst et les oiseaux Une tude par Jason Gillum et Molly McPhee Max Ernst par Paul Eluard Dvor par les plumes et soumis la mer, Des oiseaux de la libert Il a laiss passer son ombre dans le vol. Il a laiss 5 La rampe ceux qui tombent sous la pluie Il a laiss leur toit tous ceux qui se vrifient. Son corps tait en ordre, Le corps des autres est venu disperser Cette ordonnance quil tenait 10 De la premire empreinte de son sang sur terre. Ses yeux sont dans un mur Et son visage est leur lourde parure. Un mensonge de plus du jour, Une nuit de plus, il ny a plus daveugles. Ce pome intitul (luard 116) est un tribut au peintre quluard connat. Dans la premire strophe, il emploie des images qui rappellent ses thmes habituels: celui de la libert, celui de la chute, et celui du vol (qui est li la libert). Limage de loiseau apparat dans les mots comme , , et (v.1-3) qui suggrent la libert et le vol. Les mots comme la , et (v. 5) rappellent le thme de la chute, qui est un autre thme que lon voit assez souvent chez luard. Mais ces images de vol et doiseaux ne sont pas uniques luard, car on les retrouve chez Max Ernst lui-mme. Le pome est aussi crit la troisime personne, ce qui renforce lide que ce pome est plus quun simple pome; cest un tribut Max Ernst. Chez Ernst, le motif des oiseaux se manifeste dans des peintures comme >, o un petit oiseau volant apparat, ou , ou , o il emploie des parties dune cage aux oiseaux, ou o le thme du rossignol se revoit. luard, enfin, essaie de lier sa posie lart dErnst. (en haut )