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La Trace n° 109— Mars 2014 — Page 16 LES AINES DE L’UCPA Associaon sans but lucraf (loi 1901) déclarée à la préfecture de police de Paris le 21 mai 1985– J.O. du 12/06/1985), rassemble tous les retraités et les personnes ayant travaillé ou exercé une foncon bénévole au sein des associaons de l’UNCM, UNF ou UCPA. L’UNCM (Union Naonale des Centres de Montagne) et l’UNF (Union Nauque Française) crées en 1945, se regroupent en 1965 pour donner naissance à l’UCPA (Union des Centres de Plein Air) associaon gérée par les associaons de jeunesse, les fédéraons sporves de plein air et les pouvoirs publics. LA PLAGNE — JANVIER 2014 La Trace n° 109— Mars 2014 — Page 1 GIENS JUILLET 2013 BULLETIN N° 109 — MARS 2014 lesainesdelucpa.fr LA TRACE Édité par l’associaon UNCM/UNF LES AINES DE L’UCPA 17 rue Rémy Dumoncel 75014 Paris Dépôt légal ISSN 1252-8323

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LES AINES DE L’UCPA

Associa�on sans but lucra�f (loi 1901) déclarée à la préfecture de police de Paris le 21 mai 1985– J.O. du

12/06/1985), rassemble tous les retraités et les personnes ayant travaillé ou exercé une fonc�on bénévole au sein des associa�ons de

l’UNCM, UNF ou UCPA.

L’UNCM (Union Na�onale des Centres de Montagne) et l’UNF (Union Nau�que Française) crées en 1945, se regroupent en 1965 pour

donner naissance à l’UCPA (Union des Centres de Plein Air) associa�on gérée par les associa�ons de jeunesse, les fédéra�ons spor�ves

de plein air et les pouvoirs publics.

LA PLAGNE — JANVIER 2014

La Trace n° 109— Mars 2014 — Page 1

GIENS JUILLET 2013

BULLETIN N° 109 — MARS 2014

lesainesdelucpa.fr

LA TRACE

Édité par l’associa�on UNCM/UNF

LES AINES DE L’UCPA

17 rue Rémy Dumoncel

75014 Paris

Dépôt légal ISSN 1252-8323

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LA PLAGNE JANVIER 2014

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LA PLAGNE / LA COURSE !

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M P : à par!r de 1955 la technique a changé et de-

puis, elle évolue con!nuellement, comme le maté-

riel. J'ai cessé d'enseigner vers 1965 pour devenir

officiellement Moniteur-Chef puis Chef de

Centres : Pralognan, Val d'Isère, les Arcs, et Val-

loire mon dernier centre (retraite à 65 ans ). Au

début nous recevions 35 ou 40 stagiaires ; aux Arcs

ils étaient plus de 400 ! Q C V : Les conclusions ? vie agréable malgré l'inconfort des

débuts ?

M P : Oui, toute une vie dans la nature. C V : Nous nous voyions comme des ini�ateurs de joies. Poussés par les circons-

tances nous sommes devenus des marchands de virages...ou autres sports. Il faut

vivre avec son temps même si ça laisse une certaine nostalgie.

Merci Michel et longue vie.Merci Michel et longue vie.Merci Michel et longue vie.Merci Michel et longue vie.

*******************************************

IN MEMORIAM

Roger BOUILLET nous a qui=és le 19 novembre 2013. Il était l’intendant des

centres de la vallée de la Guisanne durant de nombreuses années. Il fut

maire de Villeneuve-la-Salle durant deux mandats.

Roger BLANC, CABAILLAUD, Michel PAGES, Léo MOUNIER, Henri AMIEZ

ÉQUIPE DE

PRALOGNAN

La Trace n° 109— Mars 2014 — Page 3

AVEZ-VOUS RÉGLÉ VOTRE COTISATION 2014 ?

Vous n’êtes pas encore inscrit pour recevoir La Trace par in-

ternet ? Signalez-vous, vous aiderez à alléger les frais d’im-

pression et d’expédi�on pris en charge par le siège. Près de

60 d’entre nous ont choisi ceOe formule économique. Merci

de penser à vous inscrire.

STAGES A VENIR Pour toute inscrip�on, joindre au plus tard un mois avant le stage, un

chèque de 100 € à l’ordre de l’UCPA.

Contact pour les stages de ski ou de randonnée :

Jojo Sourd — Tél. 06 19 22 68 56 - 120 chemin des Preynats — 05220 Le Monê�er-les-Bains.

Contact pour les stages de golf ou de plongée :

Jean-Pierre Charrière — Tél. 06 20 43 28 00 — 123 rue Denis Magdelon — 13009 Marseille.

SKI AU PRINTEMPS : VAL THORENS du 20 au 26 avril.

GOLF AU PRINTEMPS : St CYPRIEN du 1er au 7 juin.

VOILE / CROISIÈRE : St RAPHAEL et les îles du 24 au 30 mai.

RANDONNÉE & ASSEMBLÉE GÉNÉRALE : LES ORRES du 22 au 28

juin. Randonnée et découverte. A.G. le mercredi 25 juin.

GOLF A L’AUTOMNE : PORT D’ALBRET & JUMIEGES fin septembre.

DÉCOUVERTE DE LA PLONGÉE : NIOLON du 31 août au 6 septembre.

Plongée + randonnée + découverte de Marseille.

RAPPEL : envoyez vos documents pour LA TRACE (comptes rendus,

souvenirs, anecdotes ou photos) à Pierre : [email protected]

Envoyez vos documents, textes ou photos pour LE SITE à Michelle : [email protected] - Merci.

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Les aînés de l'UCPA à « la Plag/e »

rencontre du 12 au 18/01/2014

LeOre / compte rendu des�né à Pierre, le rédacteur de La Trace :

Nouvel élément, ainsi que mon épouse Cathie, de la confrérie des aînés de l'UCPA, vous me chargeâtes, lors de la ren-contre ci-dessus men!onnée, de vous rendre compte de celle-ci, exercice dévolu en examen préparatoire à tout nouvel arrivant. Ainsi que convenu, je vais reprendre mes notes et mes observa!ons afin de vous narrer le lieu de ce=e sublime semaine de stage et les charmantes personnes que nous y rencontrâmes. Avant toute chose, j'ai commencé par laver le mouchoir en papier taché de sauce tomate sur lequel j’avais pris mes notes, le mouchoir est propre mais il est par! en charpie. Sur une de mes photos, des instruments incongrus d’environ deux mètres de long, avec des extrémités arrondies m'ont caché une par!e du le=rage où j'ai pu malgré tout reconnaître un « g » à gauche et un « e » à droite, sans savoir si ces objets me cachaient ou non une autre le=re, il en résulte que nous é!ons bien à « La Plag/e ». Tiens, tandis que j'écris, de vagues réminiscences envahissent mon esprit, d'autres noms de localités me reviennent dans certains neu-rones, comme « Aime la Plage », c'est vrai on adore, voire « la Plage Bellecôte », pour de vrai je connais la Côte d'Azur, ou d'Opale, ou d'Émeraude, mais la Belle j'ignorais complètement. C'est sympa les vacances, on découvre beaucoup de des!na!ons inconnues. Pour confirma!on de « la Plage », il me souvient d'avoir apporté mes lu-ne=es de soleil et de la crème an! UV. Voici maintenant l’arrivée des protagonistes et de leurs occupa!ons mul!ples et variées que je vais décrire.

EDMOND

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née. C'était à Serre-Chevalier en 1948, et sur le chemin j'y rencontre Re-né THOMAS qui se présentait au même diplôme. J'ai eu par la suite mon a=esta!on de Guide de Montagne lors de la créa!on de l'ENSA et c'est à par!r de là qu'il a été donné un numéro aux médailles (N° 68). René THO-MAS était sor! premier de sa promo!on de guide. Dès mon entrée dans la "maison" je suis employé à divers postes : éco-nome, moniteur, moniteur-chef, gérant et même chef de centre au gré des affecta!ons ; célibataire, ces déplacements dans différents centres ne me posent aucun problème. En 1954, à Pralognan, Yve=e est stagiaire et bientôt mon épouse. Elle devient jardinière des neiges, lesquelles au-rons plus tard le !tre de monitrice d'enfants. Les premiers stagiaires devaient arriver avec leur carte d’alimenta!on, encore indispensable. Ils touchaient un couvert dont ils avaient la charge durant le séjour et recevaient skis ou piolets et chaussures selon la sai-son. Ques�on de Claude Voisin : les skis proposés étaient de récupéra�on de l’armée alle-

mande, coupés à la bonne longueur selon l’u�lisateur, légende ou réalité ?

Réponse de Michel Pagès : Légende ! C.Voisin L’industrie aéronau�que a fabriqué pour les troupes de montagne et les collec�vités une

structure en alu. avec des carres rivées et, en semelle, une large bande d’adhésif noir. Le

travail d’entre�en effectué par les moniteurs s'est trouvé bien facilité.

M.Pagès : Après 5 ans de guerre, les premiers stagiaires étaient tous plus ou moins débutants. C'est vrai que les Aluflex nous ont bien facilité la tâche. Merveilleux en neige fraîche, ils étaient un peu moins prisés sur les neiges dures même si les moniteurs, par de brillantes démonstra!ons, persuadaient les élèves de leur effi-cacité !!!! Q. C V : Lors de mon premier stage UNCM

à Barèges en 1954, Pierre BASSELON

s'efforçait de nous ini�er à l'appel-rota�on.

En quelle année avez-vous commencé à

enseigner l'allègement ? Je sais que les mo-

niteurs l'u�lisaient en cache;e. Il ne fallait

pas faire d'accroc à la sacro-sainte

"méthode Allais"...

APPEL-ROTATION. Michel PAGES

COURCHEVEL 1954

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APPEL A TÉMOINS Entretien avec un "Aîné" : Michel PAGESMichel PAGESMichel PAGESMichel PAGES. L’évocation de nos Aînés fondateurs de l’Union, se fait malheureusement et trop sou-vent à la rubrique nécrologique. C’est pourquoi nous sommes allés rendre vi-site à Michel et Yvette PAGES, sur les hauteurs de Fayence (Var) pour que Michel nous raconte son aventure qui l'a vu terminer sa carrière comme Chef de Centre à Valloire en 1986. Claude et Claude-Michèle VOISIN Michel PAGES :

Originaire de Reims, je me des!nais à devenir pilote de ligne. Une seule solu!on à 17 ans : l'armée. J'en prends pour 5 ans. Je suis stoppé dans ma progression par la déclara!on de guerre (1939) puis vient l’ar-mis!ce. Plus d’autorisa!on de vol, d'ailleurs il n'y a plus de carburant pour les français. En 1943, à l’ini!a!ve d'une par!e de la hiérarchie aéronau!que (allergique à Vichy), est créée "Jeunesse et Montagne" dans le but de soustraire une par!e de la jeunesse au Service du Travail Obligatoire (STO). C’est au sein de ce=e organisa!on au Centre École de Chamonix que j’apprends à skier et grimper, faisant dans des condi!ons toutes militaires, les plus belles courses des Alpes. Lors de l’invasion de la zone Sud, des membres de "Jeunesse et Mon-tagne" optent pour le maquis. J’intègre celui du Sud-Ouest avec lequel je contribue à libérer ce=e région de France. En 1945 toujours militaire, nous recevons l’ordre de régulariser notre situa!on d’où déplacement à Paris. Je reste dans l'Armée de l'Air jus-qu'en 1947. Je rencontre une ancienne connaissance : Gilbert ROBINO, connu lors de la période où nous avions été regroupés dans le Dévo-luy. Il m'informe alors de la créa!on, par les mouvements de jeunesse recons!tués, de l’UNCM. L’Union est à la recherche d’encadrement. Du fait de mes connaissances acquises en ski et montagne j’intègre le circuit. J'y retrouve des membres des "Chan!ers de Jeunesse" (autre organisa!on an! STO) dont Henri LEVEILLE. Je passe mes différents diplômes. L'épreuve de capacité pour le ski se déroulait sur une jour-

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Pour les thèmes du stage, je m'en réfère à mes annota!ons, cela doit nous donner une indica!on spa!o-temporaire de nos ac!vités, je vais y reme=re de l'ordre. Très cher ami le biographe en chef, nous reconnaissons d'abord un premier groupe de personnes avec Alain, Roger, Henri, tous vélivoles remarquables, serions-nous donc ici pour nous envoyer en l'air ? Non, ils sont accompagnés de Chantal qui elle a les pieds sur terre et pas l'air de planer, ils sont concentrés sur un jeu de cartes à faire des annonces. Voilà, ça y est, nous sommes là pour par!ciper à une compé!!on de « Texas hold'em », voire « d'Omaha » ou de « seven card stud », ce terrible jeu de menteurs, le poker. Très cher ami biographe, il vous semble que ce n'est pas ça. Les joueurs taraudés par l'idée d'amener un bout au bout, jouent au ta-rot. Erreur, ce n'est pas le thème du stage. Très cher camarade chroniqueur, vient ensuite une deuxième en!té représentée par Monique, Catherine, Henri, François et Mar!al qui ont une conversa!on pour le moins difficile d'accès, on y parle de chytridiomycètes ou de zygomycètes, voire d'eucaryotes (serait-ce de la cuisine pour faire de la soupe avec des pommes de terre et du poireau ?). Voilà, ça y est, nous sommes là pour par!ciper à un approfondisse-ment de nos connaissances étymologiques du grec, c'est un stage de langue, comme nous Zmes, du temps de notre jeunesse folle, des stages d'allemand à Niolon. Très cher camarade, il vous semble que ce n'est pas ça. Relevons que l'en!té abuse d'un langage ésotérique pour le simple plaisir de parler de mycologie, de champignons quoi. Erreur, ce n'est pas le thème du stage non plus.

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Très cher Pierre, je remonte dans la remembrance de mes souvenirs diffus, comme l'ensemble qui suit, des amoureux des choses, des lieux, des collec!onneurs, Henri, Antoine et Simone, c'est les voitures, ah non, il n'y a pas de Simone, puis Cathie, Anne=e, Jojo, Jean-Pierre, ce pourrait être des pierres et des cristaux (j'ai des failles dans mon enquête), les voyageurs à pied, à cheval, en vélo, en bateau pour Ma-rie-Odile, Mireille, Dominique. Voilà, ça y est, nous sommes là pour par!ciper à des transac!ons entre tous ces collec!onneurs, à faire des remplacements, des échanges. Très cher Pierre, il vous semble que ce n'est pas ça. Ce ne sont pas de vulgaires échangistes, non, des échangeurs, zut, c'est autre chose, c'est l'échange de conversa!ons de table pour meubler les temps morts. Erreur encore, ce n'est pas le thème du stage. Cher Pierre, arrive une quatrième associa!on qui enfin va nous don-ner un exemple concret de ce satané stage, ce sont des contempla!fs comme Gisèle, des amateurs de mots et de sens caché comme Marc, des écologues admira!fs devant les beautés de la nature comme Jean-Claude, des bricoleurs essayant de transcender leur génie comme Doris ou Jean-Luc, mon Dieu, mon Dieu, que peuvent-ils tous faire de concert ces braves gens ? Voilà, ça y est, nous sommes là pour un stage d'éveil spirituel, d'oraison silencieuse, de « new age » (vu l'âge, ça se comprend), de médita!on transcendantale. Cher Pierre, il te semble que ce n'est pas ça. Ça devient n’importe quoi ce=e rubrique, faire un stage pour réfléchir et puis quoi encore ? Nouvelle grossière erreur, ce n’est pas le thème du stage. Salut Pierrot, je fais un dernier essai avec nos ar!stes, j'ai enfin la défi-ni!on de notre rencontre. Qu'est-ce qu'on voit avachis partout, des mecs lympha!ques, en repos, des gus faisant la pause, non, pas la pause mais la pose, ils se font dessiner par Gégé et René, ou sculpter

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Alain CODURI — Le Freyssinet —

05220 Le Monê�er les Bains

LE FUTUR MUSÉE, EXTÉRIEUR ET INTÉRIEUR.

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MESSAGE D’ALAIN CODURI A TOUS LES ANCIENS (OU PAS) DE JEUNESSE & MONTAGNE, DE L’UNCM ET DE L’UNF.

Il y a quelques années « on » a parlé d'un lieu de mémoire à l'UCPA de Jean Bouvier pour rassembler documents et ob-jets sur ce=e extraordinaire aventure qu'a vécue notre as-socia!on mais, rien n'a été fait... Suite aux milliers de m2 de surface de bâ!ments militaires récupérés par la ville de Briançon et au feu vert que m 'avait donné Olivier Hindermeyer, je me suis inscrit à la commis-sion qui prépare le futur musée de Briançon. (j'ai aussi pré-venu Jeunesse et Montagne) Thème du musée : histoire de la région, de la ville de Brian-çon, du ski, de la montagne, de Vauban, du 159° RIA, etc... Nous aurions donc notre place. La commission prépare un espace sécurisé pour regrouper le matériel du futur musée. Si vous avez des documents et objets sur la vie de notre as-socia!on de 1940 à 1965 : vie technique, collec!ve, cultu-relle, livres, photos, affiches, anciens catalogues, films, disques, insignes, vêtements, uniformes, skis, raque=es, ca-noë, premières lune=es Cauderlier !! Etc… Et si vous êtes d'accord pour céder ces objets au musée, écrivez moi en lis-tant vos dons ; mais n'envoyez aucun objet pour l’instant. Pour l'histoire de notre associa!on le livre de Raymond Malesset nous donne pas mal d'éléments pour la trame du musée, mais il en manque il me semble du côté UNF. De plus, j'a=ends toutes les bonnes volontés pour réfléchir sur ce musée. Alain.

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par Papy et Pierre, ou photographier par Michèle. Voilà, ça y est, nous

sommes là pour un stage une forma!on d'art, de peinture ou de sculp-

ture, pour se faire !rer le portrait.

Cher Pierrot, il te semble que ce n'est pas ça, pas de feuille à dessin, ni

godet, ni pinceau, alors qu'est-ce qu'ils foutent ? Fatale erreur, ce n'est

pas le thème du stage.

Le temps qui m'était impar! est écoulé, je suis accablé de ne pas pou-

voir vous en dire plus sur nos ac!vités lubriques, pardon, ludiques, fâ-

ché d'avoir omis tous ces événements heureux. La route est droite,

mais la pente est rude, Pierrot m'a fixé des limites, des butées à ne pas

dépasser et je n'ai pas trouvé chaussure à mon pied. Tiens, en parlant

de pente, de fixer des butées, de bout de chaussures, ça me rappelle un

truc bien connu de tous nos camarades, ces glissades sur la neige avec

des instruments étranges recourbés au bout.

Voilà, suis-je bête, c'est du ski, c'est du ski qu'on a fait, c'était un stage

de ski, à La Plagne même avec un « n » qui m'a échappé dans mes pho-

tos, et pas à la Plage, c'est du n'importe quoi, d'ailleurs j'y repense, mes

photos, elles ne sont pas floues, ni surexposées, j'avais juste oublié de

me=re mes lune=es, le blanc qu'on voit, c'est de la neige.

Edmond Cadet. (à gauche sur la photo ci-dessous)

Voir l’intégralité du compte rendu sur le site : onglet « Textes ».

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DEVINETTE

Réponse du n° 108 :

DEVINETTE DU N° 109 : QUI, OU ET QUAND ?

RICHARD CURTIL

ET

JEAN-PIERRE CHARRIERE

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TriuFontanella—Corseété1970

Richard Cur�l et Jean-Pierre Charrière moniteurs de plongée à Triu. Été 1970.

En 1970, le centre de Triu situé entre Cargèse et Sagone venait d’ouvrir, sous la di-

rec!on d’Aimé Richaud. Deuxième centre UCPA implanté en Corse, après une pre-

mière ouverture à Calla Di Giglio, au sud d’Ajaccio, non reconduite. Triu était loin de

ressembler à ce qui existe aujourd’hui, c’était un terrain pelé, où il a fallu implanter

des « bulles », montées sur plots de béton, sans un brin d’herbe et surtout sans

ombre, car il n’y avait pas un seul arbre à l’époque. Les bâ!ments en dur, cuisine,

restaura!on et ac!vités étant au bord de l’eau, il fallait donc traverser la route pour

se rendre dans nos bungalows qui n’étaient fermés que par une toile fixée par des

sandows ; les problèmes de sécurité ne se posaient pas et tout restait ouvert.

Les deux ac!vités principales étaient la plongée sous-marine, la voile (planches, déri-

veurs et Mentor), et un peu d’escalade et de randonnée lorsque le temps ne per-

me=ait pas les sor!es en mer.

J’étais sur le centre comme moniteur auxiliaire de plongée et accessoirement moni-

teur d’escalade. Notre moniteur chef de plongée s’appelait André Schmi=. Il y avait

comme monos, outre moi-même, E!enne Lacaze, seul moniteur Na!onal sur le

centre, Richard Cur!l, Louis Gotbarge et en voile Chris!ne Joubard et Janine Pichon

qui, en passant au travers de la porte vitrée du restaurant, qu’elle croyait ouverte,

s’était entaillé gravement la cuisse, ce qui avait nécessité un bon nombre de points

de suture.

Un soir la gendarmerie de Vico, dans la montagne au-dessus de Sagone, appelle Ai-

mé Richaud, car sachant qu’il y avait des montagnards sur le centre, elle nous sollici-

tait pour un secours dans un endroit inaccessible par hélicoptère. Une personne du

village s’était cassé le fémur en glissant sur un rocher, dans un torrent difficile d’ac-

cès, au milieu du maquis. Lorsqu’ils ont vu arriver notre équipe avec cordes et perche

Barnaud, les amis corses qui avaient passé la nuit auprès du blessé, ont rigolé en di-

sant « on n’est pas sor! de là avec les pinsutos (con�nentaux), dans le maquis vous

en avez pour au moins dix heures ! »

Il faut dire que le gaillard pesait près de 90 kg et que nous en avons un peu bavé

pour le sor!r de là.

Mais sous la houle=e d’Aimé Richaud et grâce aux techniques de moufflage, nous

avons pu rejoindre une route et donc l’ambulance en moins de trois heures, ce qui

nous a valu la considéra!on des gendarmes et le respect de la popula!on de Vico

d’où la vic!me était originaire.

Ce=e interven!on a largement contribué à l’intégra!on de l’UCPA dans ce=e région,

ce qui n’était pas toujours évident à ce=e époque. Jean-Pierre.