la petite clé

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La petite clé

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La petite clé

«Nous sommes solidaire, emportés sur la même planète, équipage d’un même navire.»

Antoine de Saint-Exupéry

Janvier 2015

Les circonscriptions d’Education de Base de : Dapélogo,

Houndé,

Koubri,

Loumbila, Ouagadougou,

Ziniaré

L'ENEP de Loumbila

L'école Annexe de l'ENEP de Loumbila Les écoles primaires à :

Dapélogo,

Houndé,

Koubri, Ouagadougou,

Ziniaré

Les volontaire de la JICA (Agence Japonaise

de la Coopération International)

La table des Matière

Chapitre I : LES BONNES PRATIQUES 1.1 L’organisation de la classe 1.1.1 L’instauration d’un bon climat 1.1.2 La discipline 1.1.3 L’amour des élèves 1.1.4 La compétence des enseignants 1.2 L’organisation de la leçon 1.2.1 L’objectif 1.2.2 La préparation 1.2.3 La motivation 1.2.4 L’activité 1.2.5 Le matériel 1.2.6 L’évaluation

Chapitre Ⅱ: LES MATERIELS DIDACTIQUES

2.1 Les mathématiques 2.2 Les sciences

Chapitre Ⅲ : LES FICHES DE PREPARATION

Chapitre I

LES BONNES PRATIQUES

On entend souvent des enseignants dire qu’ils veulent avoir plus d’opportunités comme par exemple, des formations pour pouvoir améliorer leurs compétences d’enseignant. En effet, de temps en temps ils se rassemblent de leur propre initiative pour échanger des idées ou des techniques personnelles.

On rencontre également les enseignants qui éprouvent de la difficulté à mettre la théorie ‘ASEI-PDSI’ en pratique. ASEI-PDSI ; c’est une approche que le projet SMASE Burkina Faso propose de vulgariser ; Activity Student Experiment Improvisation- Plan Do See Improve, qui accorde l’importance à l’activité et l’expérience des élèves pour leur donner l’occasion de réfléchir, découvrir la solution eux-mêmes, et échanger les idées avec leurs camarades, etc. ; autrement dit, l’approche de l’éducation centrée sur les élèves.

C’est pour répondre aux besoins de ces enseignants que dans ce chapitre, nous présentons les bonnes pratiques de l’approche ‘ASEI-PDSI’ que certains enseignants burkinabè appliquent déjà dans leur classe. Cela leur permettra d’avoir des idées concrètes de cette approche et de les mettre en application eux aussi dans leur classe.

Nous avons divisé ce chapitre en deux parties : l’organisation de la classe et l’organisation de la leçon. Nous mettons l’accent sur ces deux points car, pour bien diriger la classe et motiver les élèves, la création de conditions favorables dans la classe est essentiel pour une bonne éducation en plus de la qualité de la leçon. Nous espérons que ce chapitre vous permettra d’obtenir la petite clé pour ouvrir des horizons nouveaux de l’enseignement.

Comme nous le savons, la vie de l’arbre est tributaire de la puissance de ses racines. Si le tronc est supporté par des racines solidement enfoncées, l’arbre s’épanouit et donne des fruits délicieux. Dans une école, les enseignants peuvent être comparés à ces racines de l’arbre, qui représente l’éducation produisant des générations futures. En effet, lorsque les enseignants s’unissent et supportent l’éducation à l’image de la racine de l’arbre, ils peuvent contribuer puissamment à l’édification de la société de demain. On continue d’avancer avec l’éducation.

1.1 L’organisation de la classe

Un des ro les de l’enseignant est de cultiver chez l’enfant l’amour du travail et bon climat de travail dans la classe est la volonte d’autonomie. L’instauration d’un

essentielle pour assumer ce ro le. Ceux qui cre ent le climat favorable pour l’apprentissage sont l’enseignant et les e le ves.

Pour organiser une bonne classe, l ’attitude positive, le suivi permanent, l’e mulation et l’encouragement des enseignants porte s aux e le ves sont

ainsi que indispensables la bonne attitude des e le ves.

1.1.1 L’instauration d’un bon climat Le regard de l’enseignant a une influence spe ciale sur l’apprentissage des e le ves. Plus l’enseignant a le regard sur les e le ves, plus ceux-ci travaillent bien d’eux-me mes. Lorsque celui-ci ne quitte pas des yeux les e le ves, les e coute bien et communique bien avec eux, ils sont contents. En outre, quand il accepte toutes les ide es e mises par les e le ves avec respect, ceux-ci lui font confiance et, par suite, toute la classe, me me les faibles prennent des initiatives. Avec la

Nous confiance en l’enseignant et les initiatives, les e le ves ont toutes les chances de re ussir. devons donc saisir toutes occasions pour appre cier, encourager ou fe liciter les e le ves afin de les mettre dans de bonnes dispositions pour l’apprentissage.

~Attitude attentive~

Pour la majeure partie de la leçon, les yeux de cet enseignant sont dirigés vers ses élèves. Quand un élève répond à une question posée, l’enseignant le regarde dans les yeux et écoute bien ce qu’il veut dire, souvent en souriant. Les autres élèves aussi le regardent attentivement. Même pendant que les élèves travaillent sur leurs exercices, cet enseignant observe ce qu’ils font. Ses élèves, par conséquent, essayent de travailler de toutes leurs forces.

Quand cette enseignante s’adresse aux élèves, elle sourit

toujours et leur donne l’assurance. Donc les élèves répondent en confiance et n’hésitent pas d’exprimer leurs idées, et ils n’ont pas peur de faire une erreur non plus. Les élèves sont remplis de motivation et l’atmosphère de la classe est très sympathique. Cela crée une bonne relation entre les élèves aussi. Ils s’entraident et collaborent bien dans des activités avec leurs camarades.

Le matin est le moment important pour commencer une bonne

journée. Quand tous les élèves sont entrés dans la classe, cette enseignante communique avec eux un à un avant de commencer la leçon, en leur posant des questions : «Qu’est-ce que tu as mangé hier ?» «Tu as bien dormi?» Les élèves sont rassurés qu’ils passeront une bonne journée avec leur enseignante.

~ S’intéresser aux élèves et à ce qu’ils font ~

Ces deux enseignantes dans une classe font souvent une ronde entre les élèves pendant l’exercice et regardent leurs cahiers un à un. Elles respectent tout le monde dans la classe. Lorsqu’un élève se trompe ou ne peut pas comprendre quelque chose, elles ne l’abandonnent jamais. Elles sont toujours à côté des élèves. Même pendant la récréation, elles essayent de communiquer avec eux.

La première chose que cette enseignante fait en entrant dans

la classe est de demander l’état de santé à tous les élèves. Pendant une leçon aussi, quand elle remarque un malaise chez un élève, elle s’approche de celui-ci et l’interroge sur sa santé. Elle regarde bien chaque élève. Donc, les élèves lui font confiance et ils l’écoutent bien. La confiance entre un enseignant et ses élèves est l’essentiel pour l’éducation.

Souvent, cet enseignant nous parle de la

situation de ses élèves. Il connaît beaucoup de choses sur eux. Cela prouve qu’il les observe et les écoute bien. Il connaît la situation des élèves et ceux-ci ont donc confiance en lui.

~Attendre les parole des élèves~ Quand cet enseignant pose une question à un élève et que

celui-ci n’arrive pas à répondre rapidement, il attend la réponse tout en gardant son calme. En plus, il l’encourage en disant : «Vas-y.», «Je t’attends.» etc., et l’élève arrive ainsi à répondre juste après un temps de réflexion. De cette manière, les élèves développent la confiance en soi.

~ Accepter la différence~Pendant la leçon de la rédaction, cette enseignante suscite

toujours l’initiative des élèves. Elle accepte toujours les idées des élèves et, en écoutant leurs réponses, elle les écrit au tableau. Donc ils veulent tous répondre aux questions. A force de mener la leçon toujours avec ses élèves, elle en fera des apprenants autonomes.

~Les élèves sont le miroir de l’enseignant~Comme les élèves aiment cette maîtresse, lorsqu’elle

écoute leurs paroles, ils sont contents. Et ces élèves écoutent les paroles de leurs camarades comme leur maîtresse le fait. Si un enseignant communique bien avec ses élèves comme elle, les élèves aussi ouvrent leur cœur à leur enseignant et à leurs

camarades.

Dans cette classe du CP1, il n’y a plus d’atmosphère impatiente. Même si un élève ne répond pas comme l’enseignant prévoit ou espère, celui-ci essaye de comprendre ce qu’il veut dire. Il accepte chaque élève avec ses différences et les encourage à progresser. Les élèves ainsi

accepteront leurs camarades à leur tour et les respecteront. Si un élève se trompe en lisant, les autres élèves le corrigent. Ainsi les élèves prennent l’habitude d’aider leurs camarades comme le fait leur maître dans la classe.

Cet enseignant a l’air d’adorer apprendre toutes choses. Il

aime les mathématiques et il l’étudie chaque soir. Pendant la leçon, il apprend aux élèves avec plaisir et il leur pose des questions toujours avec un sourire. Quand l’enseignant porte intérêt à ce qu’il enseigne, les élèves le feront de même. Les élèves apprennent comme leur maître.

~Respecter les élèves ~

Cette enseignante prend en considération toutes les paroles des élèves. Même si leurs réponses sont étranges, elle accepte toujours la différence de leurs idées. Les élèves lui demandent conseil ou proposent quelque chose spontanément. Grâce à son attitude compréhensive et attentive envers ses élèves, ces derniers ont confiance en elle.

Cette enseignante écoute toutes les réponses des élèves. Elle les

respecte d’abord et si elles ne sont pas correctes, elle relève les fautes en disant : «Il a raison mais…». Un autre exemple : pendant la révision de la leçon de science sur le corps humain, elle demande aux élèves les noms des trois parties du corps. Un

élève répond : «les yeux, le nez et les oreilles.» et les autres rient. Elle dit alors : «Ce n’est pas intéressant de se moquer des autres. D’ailleurs, il vous a même devancé parce que ce qu’il vient de dire est ce que nous allons apprendre aujourd’hui. Les trois parties du corps que vous avez déjà appris se composent elles aussi de diférentes parties comme celles qu’il a citées.»

Elle ne décourage pas les élèves qui n’ont pas bien répondu. Grâce à cette attitude, les élèves peuvent continuer à répondre sans hésiter.

~Avec les élèves~ Pendant la leçon de chant, un enseignant écoute un élève chanter en hochant la tête. Tout le monde sait que son maître prête toute l’attention à la chanson de chacun. L’un après l’autre, les élèves lèvent la main volontairement pour présenter sa chanson à leur maître et leurs camarades.

~Féliciter les élèves~ Pendant la leçon, cette enseignante s’introduit au milieu de ses élèves. Elle circule entre les

rangées et regarde ce qu’ils font un à un. En voulant être félicités par elle, les élèves font beaucoup d’efforts. Elle les récompense par des félicitations et des encouragements. Cela motive les élèves et les amène à faire de gros progrès.

Cet enseignant accorde toujours de l’importance à la motivation des

élèves. Il félicite ses élèves en disant «Bravo! Très bien!» A ceux qui font une faute, il donne une autre chance et ne fait pas des critiques mais donne des conseils. De plus, il interdit aux autres élèves de se moquer d’eux et les fait les respecter.

1.1.2 La discipline Qu’est-ce qui apporte aux e le ves une bonne attitude pour l’apprentissage? Une chose est la

discipline dans la classe que l’enseignant doit instaurer et maintenir par sa compe tence ’effectif est d’organiser la classe. Mais comment fait-on pour organiser la classe quand l

ple thorique, quand les e le ves n’e coutent pas, quand ils bavardent, ou quand ils s’amusent dans la classe? Beaucoup d’enseignants rencontrent ces difficulte s.

Ce qui suit sont des exemples de pratiques observe s dans certaines classes. Ils peuvent e tre une re fe rence pour les enseignants qui ont le proble me de discipline dans leur classe.

~L’organisation du premier jour de classe~

Le premier jour de la rentrée après les vacances, quand cette enseignante du CE2 entre dans la classe, elle commence à parler aux élèves comme ci-dessous. «Vous vous êtes bien reposés pendant les vacances?» Les élèves répondent avec entrain. -Oui! «Vous avez révisé un peu?» -Oui! «Qui est prêt pour commencer les cours?»

Les mains de tous les élèves se lèvent. «Si vous êtes prêts, il n’y a pas de probème. Qu’est ce qu’on fait en classe? On s’amuse?» -Non! «Qu’est-ce qu’on fait?» -Silence. On suit. On étudie! «Tout est juste. Vous respecterez ce que vous dites.»

Grâce à sa manière de diriger sa classe en sollicitant l’engagement des élèves dès le commencement, la classe est bien disciplinée tout au long de l’année.

~La responsabilité~

Le même jour, la même enseignante demande aux élèves s’ils ont amené des cahiers ou des ardoises. Beaucoup disent non. «Cette rangée, sortez et arrachez les herbes.» «Cette rangée, ramassez les herbes et les ordures et mettez-les dans la poubelle.» «Cette rangée, balayez la classe.»

L’enseignante donne des directives aux élèves. Elle leur donne du travail pour éviter qu’ils commencent à bavarder. Elle dit: «C’est important de donner à chacun une responsabilité. Ce n’est pas grand chose mais ça allège notre travail.» Et cela aussi accorde de l’importance à chaque élève et le met en confiance.

ccupation~ ~ L’o Dans cette classe de CP1, même si l’enseignant a besoin de se tourner vers le tableau, les élèves continuent à travailler. Parce qu’il leur donne de l’occupation chaque fois qu’il doit tourner le dos aux élèves. Ceux-ci ne se dissipent pas et acquièrent l’habitude d’apprendre eux-mêmes.

«Qu’est-ce que vous faites pendant que la maîtresse écrit au tableau?» Des élèves répondent. - On lit silencieusement. En effet, l’enseignante de ces élèves les occupe tout le temps. Ils n’ont pas le temps de se tourner les pouces. De la même manière, l’enseignante empêche les élèves de bavarder ou de s’amuser.

~Les consignes d’anticipation~

Chaque fois, avant de procéder à une action, une enseignante de CE2 donne aux élèves des consignes claires pour canaliser leur attention et anticiper leur éventuelle indiscipline. Exemples: - «Je vais mettre l’opération au tableau. Vous allez voir.» - «Posez le bic et écoutez.» - «Au moment d’écrire, je donnerai le signal. Maintenant, tout le monde suit au tableau.» Ainsi, toute la classe se tient bien disciplinée.

Ces enseignants veillent à ce que leurs élèves suivent bien ce qui se passe

dans la classe. Ils attirent leur attention pour qu’ils écoutent les idées de leur camarade par la phrase : « » Les élèves concentrent leur attention sur Suivez-le.ce qui se dit dans la classe. De temps en temps, ils accueillent les réponses de leurs camarades avec des applaudissements. Cette habitude forme l’attitude nécessaire pour l’étude en collectivité. ~La bonne position assise~

«Assieds-toi bien. Après, on va écrire au tableau. Tu ne pourras pas bien voir si tu es mal assis.»

Quand cet enseignant aperçoit qu’un élève baisse la tête sur la table, il l’interpelle sur sa conduite. La mauvaise attitude d’un élève se répand facilement sur les autres. C’est important de faire bien asseoir chaque élève à tout moment pendant la séance pour lui inculquer une bonne attitude d’apprentissage.

~L’autonomie~ Cette enseignante est toujours

avec ses élèves. Elle a décidé avec ses élèves de trouver la devise de leur

classe! Elle a fait réfléchir aux élèves. C’est «Discipline/Sagesse». Ils l’ont écrit eux-mêmes et ils l’ont collé sur le mur au-dessus du tableau pour que l’on se souvienne de cette devise. Ici, la classe est pour l’enseignante et pour les

élèves.

Une autre enseignante aussi a décidé en collaboration avec ses élèves de trouver la devise de sa classe. Elle a discuté avec ses élèves. Ils ont choisi trois termes : «Travail/Tolérance/Discipline». Ces élèves ont maintenant conscience du bon comportement. Si les

élèves décident eux-mêmes, ils font tout leur possible.

Ici, il y a une scène miraculeuse. Aujourd’hui, l’enseignante est absente. Même s’il n’y a pas d’adulte dans cette classe, les élèves se concentrent à travailler silencieusement tous seuls. Toute la classe forme une équipe pour progresser ensemble. Dans cette classe, on ne fait plus usage de châtiment pour maîtriser les élèves. Comment est-ce possible ? Cette enseignante incite toujours les élèves à se maîtriser et à fournir des efforts. Les élèves connaissent l’importance du travail pour eux-mêmes.

~D’autres astuces~

Une enseignante conduit sa classe en promenant son regard sur tous ses élèves. Quand elle repère des élèves qui ne la suivent pas, elle leur dit que celui qui bavarde encore va la remplacer et jouer le rôle de la maîtresse. Ainsi, ils cessent de bavarder.

Pendant qu’une enseignante commence la leçon, quelques élèves continuent à bavarder. Elle leur dit alors : «Si c’est quelque chose de si important, parlez-en à tout le monde.» Du coup, ils arrêtent de bavarder et se concentrent sur la leçon.

Quand il y a beaucoup de bruit dans la classe, l’enseignant peut parler tout bas. Les élèves

seront alors obligés à se taire pour saisir ce qu’il dit.

1.1.3 L’amour des e le ves L’enseignant doit enseigner toujours avec amour. Son amour donne la confiance aux

e le ves et les rassure. Il a aussi une bonne influence sur leur de veloppement de la personnalite .

C’est jour d’examen blanc. Après la correction, tous les enseignants dans cette école se rassemblent dans la classe du CM2 et chacun donnent quelques conseils aux élèves afin de les préparer pour le grand jour. Ce n’est pas seulement l’enseignent du CM2 qui pense aux élèves du CM2. Tous les enseignants pensent qu’ils sont responsables pour tous les élèves de leur école.

Un directeur convoque un élève qui ne vient plus à l’école après avoir commis un vol. L’élève a le visage sombre. Le directeur et son enseignante l’écoutent et lui donnent le temps nécessaire de s’exprimer afin d’instaurer chez lui la confiance en soi. Un mois après... son visage a changé : Il est expressif. Il ne vole plus et il vient chaque jour à l’école maintenant. Il fait des progrès et a un

bon comportement.

Une enseignante dit : «J’adore les enfants!!» «Si l’enseignant aime les élèves, eux aussi l’aiment.» «J’essaie de varier les méthodes pour aborder des problèmes. Si la méthode ‘A’ n’est pas bonne pour les élèves aujourd’hui, j’essaie la méthode ‘B’ demain. On doit faire des efforts pour trouver une meilleure méthode pour résoudre des problèmes. » Elle est toujours avec ses élèves. Cette enseignante est débordante d’idées.

Quand une enseignante trouve un élève blessé, même si c’est un élève d’une autre classe, elle le soigne bien que ce ne soit pas son travail. C’est un vrai amour qu’elle porte aux élèves. Les élèves, touchés par son amour, deviendront des personnes qui pourront donner l’amour aux autres aussi. Cela peut également leur donner la confiance en soi et cette assurance les dispose à tenter de nouvelles choses.

1.1.4 La compe tence des enseignants La compe tence de l’enseignant est un facteur indispensable dans la transmission des connaissances. L’enseignant compe tent s’inge nie a faciliter l’apprentissage des e le ves, a les inciter a la re flexion et la recherche et a trouver des solutions eux-me mes. Dans l’ouvrage ‘‘Manuel de Formation’’ de l’ENEP de Loumbila, on trouve ces propos : «Avec les me thodes actives ou participatives, l’apprenant peut e prouver la joie de la de couverte et il a conscience de son progre s personnel.» Comment peut-on mettre ces the ories en pratique ? Nous voudrions ici vous pre senter quelques techniques personnelles.

~Parler doucement~ Cette enseignante lit toujours doucement l’énoncé

du calcul mental comme si elle aussi réfléchissait avec les élèves. Elle parle doucement non seulement en séance de calcul mais dans toutes les leçons. Lorsqu’un enseignant parle doucement, les élèves l’écoutent attentivement puis le comprennent très bien.

~Ecrire clairement~ Comme le tableau est vert, quand on y écrit avec la craie de

certaines couleurs comme bleu, rouge, vert, marron et violet, on ne voit pas bien. De petites écritures sont aussi difficiles à distinguer. Cette enseignante a l’habitude d’écrire avec les couleurs et à la grandeur appropriées. De plus, elle invite toujours les élèves à bien écrire au tableau. Sa leçon est donc claire sur le tableau.

~Avoir plusieurs manières d’enseigner~ Lorsque l’enseignant circule dans les

rangées des élèves, il lui arrive de constater qu’un élève a des difficultés. Il peut l’aider à comprendre et à résoudre le problème de plusieurs manières. Par exemple, lors d’un exercice sur le calcul du périmètre du rectangle,

cette enseignante reformule l’énoncé du problème en lui dessinant le rectangle pour sa meilleure compréhension. Elle sait se mettre à la place des élèves qui ont des difficultés.

Cette enseignante demande aux élèves : «C’est bleu?» en leur

montrant plusieurs choses bleues. Mais, de temps en temps, elle les trompe en montrant des choses d’une autre couleur. Une autre enseignante ordonne aux élèves : «Debout. Assis. Debout. Assis. Debout. Debout.» Dans les classes

de ces deux enseignantes, les élèves ne sont pas passifs. Ils concentrent leur attention sur ce qu’elles montrent et apprennent avec plaisir.

Tous les élèves d’une enseignante suivent bien la lecture dans sa classe. Le secret, c’est la

concentration des élèves. Comment l’enseignante procède? Avant la lecture, elle parle avec les élèves sur le sujet du texte. «Qui a déjà reçu un cadeau? Qui va me dire quel cadeau il a reçu?» Quelques élèves répondent. - Une guitare. Un ballon... etc. «Beaucoup ont déjà reçu quelque chose du père, de la mère ou de quelqu’un d’autre. Le texte qu’on va lire aujourd’hui est l’histoire d’un enfant comme vous.» Cette petite conversation suscite l'intérêt des élèves à connaître le contenu du texte. Après que tous les élèves ont saisi le contenu du texte, le sens des nouveaux mots et des expressions etc., une élève du groupe1 est désignée pour lire le premier paragraphe. Quand elle finit, l’enseignante dit: «Groupe2». L’élève désigné dans ce groupe continue la lecture. Ensuite, «Le groupe suivant». La lecture avance groupe après groupe et quand ça revient au groupe 1, c’est le tour du deuxième élève dans le groupe et ainsi de suite. Quand elle fait le tour de toute la classe, les élèves lèvent la main et l’enseignante en choisit trois et les fait lire dans un ordre donné. Puis, elle choisit un élève au hasard et lui dit: «Terminez la lecture». Tout en écoutant les élèves, l’enseignante relève les mots sur lesquels les élèves ont des difficultés de prononciation et prend le temps de pratiquer la bonne prononciation avec toute la classe en lui montrant son orthographe au tableau. Ainsi, les élèves restent concentrés durant toute la séance et la classe est remplie d’un bon climat d’apprentissage.

Une classe de CP2 a un grand effectif. «Lisez ensemble!», «Un deux!», «Tout le monde!» Quand l’enseignante donne ces instructions pour la lecture, tous les élèves commencent à lire à l’unisson. Ils ne s’ennuient, ni somnolent, ni bavardent, mais ils participent bien à la leçon. Au lieu de gaspiller leur temps en écoutant passivement la lecture des autres, ils apprennent activement et pratiquent bien la lecture. La lecture à haute voix par tous les élèves comme en chœur crée une bonne atmosphère dans la classe et leur donne suffisamment d’assurance pour pouvoir lire seul.

Sous la forme d’un exercice de calcul mental, une enseignante montre des cartes où sont

écrites différentes formules à chaque élève avant qu’il ne sorte de la classe à la fin de la journée. Ceux qui ne donnent pas la bonne réponse restent en classe. C’est comme un jeu et donc les élèves aiment cet exercice. Quand un élève n’arrive pas à trouver la réponse d’un calcul avec retenu comme 15-8, l’enseignante lui donne un indice : «Soustrais 8 de 10 au lieu de 15 d’abord et ajoutes-y 5. Comme ça, c’est plus facile.» L’élève fait 10-8=2 et 2+5=7, et trouve la réponse. Cette enseignante cherche toujours un meilleur moyen qui s’adapte à chaque élève.

Dans la leçon de calcul mental, une enseignante procède de la manière suivante : Après

l’énoncé du problème, elle pose d’abord quelques questions aux élèves pour vérifier leur compréhension du problème : «Combien d’oiseaux y a-t-il sur l’arbre?» - (Un élève répond) «Il y a 100 oiseaux sur l’arbre.» «Combien d’oiseaux se sont envolés?» - «50 oiseaux se sont envolés.» «Il reste combien d’oiseaux sur l’arbre?» - «Il reste 50 oiseaux sur l’arbre.» Ensuite elle demande aux autres élèves ; «Qui va expliquer comment il a fait pour trouver 50 oiseaux?» - «Il a fait 100 oiseaux moins 50 oiseaux. Il reste 50 oiseaux.» Grâce à ces questions successives, les élèves réfléchissent sur le problème étape par étape. L’enseignante renforce ainsi la capacité des élèves de réfléchir de manière ordonnée.

~Encourager le perfectionnement~ Cette enseignante s’assure toujours de l’exactitude

des textes du livre de ses propres yeux. Comme ses élèves observent ce comportement de leur maitresse, beaucoup ont déjà une capacité de jugement comme elle. Quand ils trouvent une erreur sur le tableau, ils signalent à leur

maîtresse qui la corrige. Le fait est qu’elle aussi leur permet de critiquer sa leçon. Cette attitude conduit ses élèves à attacher l’importance à l’amélioration et au perfectionnement.

~Profiter des erreurs~

Cette enseignante est convaincue que les élèves peuvent apprendre à partir des erreurs. Elle fait intentionnellement des erreurs. Elle dit : «Quand l’enseignant fait une erreur intentionnelle, les élèves s’aperçoivent de cette erreur et ils trouvent la réponse juste d’eux-mêmes.» Le résultat du CEP de cette classe est de 100% !! car les élèves pouvaient s’apercevoir de leur erreur et ainsi les corriger. Une élève se trompe en effectuant une opération parce qu’elle a oublié la retenue tout comme beaucoup de ses camarades. Cette enseignante ne lui corrige pas directement mais demande aux autres élèves : «Pourquoi elle n’a pas trouvé la bonne réponse?». Une élève lui suggère d’ajouter la retenue. De cette manière, non seulement celle qui s’est trompée comprend son omission mais aussi les autres élèves prêtent attention à l’erreur que beaucoup ont tendance à commettre et prendrons garde de ne pas se tromper.

Cette enseignante fait assister des élèves par un de leurs camarades. A la fin, elle fait résoudre le problème par un élève qui était en difficulté. Dans cette école, les autres enseignants font pareil avec leurs élèves. Ils ne les abandonnent jamais et ils souhaitent la réussite de tous. Les élèves sont contents et ne perdent pas confiance. De plus, lorsque l’enseignant ou les camarades expliquent à un élève qui ne comprend pas, les autres élèves peuvent aussi réfléchir davantage et approfondir sur le sujet. L’aide de l’enseignant apportée aux élèves faibles sera bénéfique pour toute la classe.

Une enseignante fait apprendre les élèves à partir de leurs erreurs. Quand elle leur donne un

problème, ils commencent à le résoudre d’abord eux-mêmes. A ceux qui ont de mauvaises

réponses, elle dit : «Lisez le problème encore. Ce n’est pas le même qu’avant. Réfléchissez bien.» Et

s’ils sont dans une impasse, elle leur donne un indice en faisant un schéma sur le tableau qui les

aide à résoudre le problème. Cela permet aux autres élèves de mieux comprendre. L’erreur des

élèves n’est pas à rejeter. On peut en profiter pour approfondir la compréhension des élèves.

Un enseignant fait apprendre aux élèves à partir de leur propre erreur. Il fait venir au tableau quelques élèves qui ont des solutions différentes sur leur ardoise. Et il pose une question : «Qui a trouvé la bonne réponse?» Les autres élèves de la classe choisissent et trouvent la bonne réponse sans l’explication du maître.

Nous sommes en leçon d’écriture. Cette enseignante donne d’abord amplement le temps aux élèves pour travailler sur leur ardoise. Après, elle prend quelques ardoises et demande aux élèves de comparer ces écritures avec la leur. Comme tout le monde fait la même chose, les élèves sont intéressés par ce que leurs camarades produisent et la comparaison leur inspire une meilleure production. ~~

Cet enseignant a l’habitude de circuler entre les rangés après avoir donné des exercices aux élèves. Cette pratique de l’enseignant est très bénéfique : Les élèves se concentrent sur leur travail ; l’enseignant peut contrôler les activités des élèves et s’assurer de leur apprentissage. Il peut aussi relever de bons exemples de travail pour les montrer aux

autres élèves et faire le tutorat à ceux qui ont de la difficulté.

Comme dit le dicton : «Mieux vaut apprendre à pêcher que de donner des poissons.» Au début de la leçon, cet enseignant pose des questions aux élèves pour les conduire à

trouver la solution : «Quelle opération on fait?» «Pourquoi on peut dire que c’est la soustraction?» «Où est-ce qu’on doit lire pour savoir ce qu’on vous demande?»

Il a trouvé lui-même !

Je vais t’aider un peu.

??

Voici la craie. C’est à toi

de terminer. Comment on dit :

‘‘partage’’ en mooré ?

Comme il les habitue à réfléchir sur la manière de trouver la solution, ils essaient par la suite

de l’appliquer d’eux-mêmes. Nous présentons une expérience d’un enseignant burkinabè qui a réussi à dynamiser une classe très en retard et indisciplinée. Cet enseignant a remplacé un très vieil instituteur qui était tellement fatigué que chaque fois qu’il arrivait en classe, il faisait lire aux élèves leurs livres de lecture pendant qu’il se mettait à dormir sur son bureau. Ces élèves avaient été tenus du CP1 au CE1 de cette manière par lui quand ce jeune enseignant nouvellement affecté à cette école lui a succédé dans cette classe. Voici son récit :

Au départ…

Quand je suis arrivé, comme les élèves n’avaient pas eu un maître actif, tout ce qu’ils savaient était de jouer. Quand je commençais le cours, certains élèves sortaient, s’asseyaient à la porte et bavardaient tranquillement comme ils avaient l’habitude de le faire avec mon prédécesseur. Ceux qui restaient en classe étaient aussi bruyants et certains d’entre eux s’amusaient pendant mon cours. J’étais face à une classe indisciplinée avec des élèves qui n’avaient pas appris grand-chose en trois ans. J’étais tout à la fois surpris par l’ampleur des difficultés et désemparé. Chaque fois, je devais sortir pour rappeler ceux qui s’amusaient dehors. Enfin de compte, je commençais à perdre patience, à m’énerver et à crier fort. Je ne savais pas exactement par où commencer avec ces élèves.

Conscient que dans cette situation d’anarchie totale, ces élèves n’allaient rien apprendre, je me suis résolu à me confier aux collègues plus anciens que moi dans le métier. Je leur posais des questions sur ce qu’il fallait faire, comment il fallait le faire. Certains collègues m’ont alors recommandé d’être sévère avec les élèves et même de recourir aux châtiments corporels. Mais la plupart de ces solutions n’ont pas été satisfaisantes. Effectivement, le jour où j’ai dû crier très fort et frapper les enfants, je suis rentré à la maison avec des maux de tête, les bras endoloris et sans appétit. J’étais découragé voire démoralisé. Tout de suite, j’ai alors compris que ce n’était pas la solution. Je me suis donc résolu à essayer autrement les choses avec mes élèves.

Entrée en action

D’abord j’ai initié des causeries en langue mooré avec eux, pour les amener à comprendre

pourquoi ils venaient à l’école tous les jours et ce qu’il fallait faire ou ne pas faire pour y réussir. Au cours de ces causeries, ma préoccupation première était que les élèves aient confiance en moi et qu’ils retrouvent la confiance en eux-mêmes. Et c’est alors que j’ai découvert que ces enfants avaient besoin de s’exprimer et d’être écoutés, et surtout qu’ils avaient un ardent désir d’apprendre. Ils ont aussi commencé à comprendre que pour bien apprendre, il faut de l’ordre, de la discipline, être ordonné, ponctuel et assidu à l’école, etc. Puis, nous avons décidé de mettre en place un bureau des élèves de la classe. Avec mes conseils , ils ont alors décidé de créer un bureau de sept membres et que ce bureau sera renouvelé à la fin de chaque trimestre par une élection. Aussi, a-t-on décidé de la composition suivante pour le bureau : un chef de classe; un secrétaire ; un trésorier qui garde les cotisations : l’argent ramassé dans la cour de l’école et dont on n’a pas retrouvé le propriétaire ; un responsable de l’hygiène corporelle et vestimentaire ; un responsable de la propreté de la classe qui veille à ce que les groupes de balayage fonctionnent bien ; un responsable de l’approvisionnement de la classe en eau à boire ;

un responsable de la sécurité (“le policier” de la classe) qui rappelle régulièrement à l’ordre les élèves turbulents, relève leurs noms et les soumet, au besoin, au jugement de toute la classe. Le jour retenu pour les élections, après avoir demandé aux élèves de me rappeler les règles, je me suis assis à la porte pour les observer s’organiser. Les discussions achoppaient quelquefois et je devais intervenir promptement pour les recadrer. Celui qui se portait candidat à un poste avait la parole pour expliquer à toute la classe ce qu’il comptait faire s’il était élu. Après avoir entendu les avis de tous les candidats, les élèves levaient les mains pour voter. Une fois tous les membres élus, J’ai demandé aux autres élèves de donner des conseils au nouveau bureau. Après les nouveaux élus ont remercié toute la classe pour les avoir élus et promis d’essayer de bien travailler pour tout le monde. Par la suite, avec les élèves, on a examiné le règlement intérieur de la classe et tous ont été d’accord pour le respecter.

Efforts payants

Donc les premiers moments, c’était très difficile mais avec la sensibilisation et l’organisation

mise en place et après avoir réussi à emmener les enfants à discuter, petit à petit, ils ont commencé à comprendre et à être disciplinés. Quand j’arrivais en classe, il n’y avait plus le temps pour s’amuser, tout le monde était attentif et tous participaient bien aux cours. L’absentéisme et les retards constatés au début de l’année se sont vite atténués. J’étais très content car ces enfants ont commencé à comprendre et à apprendre vite. Comme ils n’ont pas eu une bonne classe du CP1 au CE1, j’étais obligé de reprendre les disciplines de base depuis le CP1 en mettant l’accent surtout sur le langage, la lecture et le calcul. Je leur ai dit : “Comme vous voulez apprendre, vous allez vite apprendre” et les enfants étaient contents d’apprendre.

Alors, quand ils sont arrivés au CM1, ils avaient déjà un très bon niveau. Au CM2, beaucoup ont réussi à l’examen du CEP et au concours d’entrée en sixième. Parmi ceux qui ont pu poursuivre leurs études, certains sont devenus enseignants, infirmiers, médecins, cadres de l’administration, etc. En tout cas, beaucoup d’entre eux ont réussi ou tout au moins, s’en sortent bien dans la vie.

Ce que j’ai appris

Avec le temps, je me suis définitivement convaincu que lorsqu’un enfant ne comprend pas

quelque chose, les châtiments corporels n’y peuvent rien ; il faut tout simplement essayer avec d’autres stratégies. Si les enfants veulent vraiment apprendre, il faut changer la façon de faire ; chercher d’autres moyens de leur apprendre pour qu’ils réussissent.

Ce qu’on apprend à l’école de formation et au cours des stages est très important pour

enseigner. Mais la véritable formation est celle que nous poursuivrons au contact de la réalité tout au long de la carrière. C’est pourquoi, l’expérience de cet enseignant nous donne beaucoup de clés du succès.

Un directeur a envoyé des élèves pour faire des photocopies. Il leur a dit ceci: «Il faut faire attention! Il faut bien regarder à gauche et à droite avant de traverser la route.» Il se préoccupe toujours de ses élèves. Le directeur a de l’influence dans l’école. Il change l’atmosphère de l’école. Sa conception de l’éducation se résume comme ci-dessous :

La structuration de la connaissance chez l’apprenant implique que l’enseignant doit lui donner un rôle plus central dans le processus enseignement /apprentissage. Ainsi, il doit lui accorder plus de confiance, responsabilité et liberté. Et dans le cadre de la co-construction de sens, si chère à Vygotskii ; Il faut amener les élèves à apprendre entre eux, c’est-à-dire développer la solidarité, l’entraide et l’esprit d’équipe. Voici trois éléments qui permettraient à l’enfant d’apprendre par lui-même:

La confiance permet de développer l’esprit de l’initiative et aiguise le sens de la créativité chez l’enfant. Quand on ne lui accorde pas de confiance, le maître sera obligé d’agir toujours à sa place mais ne pourra jamais se faire une bonne représentation des possibilités de l’apprenant, c’est-à-dire de ses capacités intrinsèques. Ensuite, il faut lui accorder la responsabilité.

La responsabilité suppose que l’élève puisse décider par lui-même ce qu’il va faire et qu’il ne soit pas exclusivement soumis à la volonté du maître. L’apprentissage vise à l’autonomie de l’enfant, c’est-à-dire qu’il vise à le préparer à pouvoir se prendre en charge lui-même pour s’assurer une vie harmonieuse et une bonne place dans la société. Ainsi le maître habituera ses élèves à assumer des responsabilités, à prendre des décisions, à choisir dans des situations données, à engager leur responsabilité. Cela implique aussi plus de liberté.

La classe est comme un laboratoire. C’est l’élève qui en est le chercheur. Ce n’est donc pas au maître de trouver pour l’apprenant. Pour permettre une recherche vraiment fructueuse, Il faut donner la liberté aux élèves pour qu’ils conduisent eux-mêmes leur propre apprentissage. C’est le principe des méthodes actives. Un autre avantage de la liberté comme condition essentielle à l’apprentissage tient au fait qu’il faut dès le bas âge habituer les futurs bâtisseurs du pays à en assumer toute responsabilité. Il faut d’ailleurs ajouter que confiance, responsabilité et liberté sont des conditions indissociables pour obtenir le meilleur de l’élève et mieux le préparer à une citoyenneté responsable et agissante.

Ce qui est important est de faire de la classe de l’école un lieu où les élèves apprennent en cultivant des relations entre eux et avec l’enseignant. Ces relations stimulent le développement des enfants tout comme différents éléments chimiques mélangés produisent des effets nouveaux dans une expérience scientifique. Dans ce sens, on peut considérer la classe comme un laboratoire. En outre, dans la classe, l’enseignant doit toujours tenter des expériences de cours qui s’adapteraient mieux à l’état réel du développement des élèves.

Sous les yeux attentifs de tout le monde Une institutrice devenue inspectrice se rappelle de son expérience personnelle. Elle a enseigné dans les villages. Elle estime qu’il faut beaucoup de patience pour enseigner dans les classes des petits. En plus, elle a la conviction que c’est avec la collaboration de toute la communauté qu’on atteint les objectifs dans l’enseignement. Elle parlait comme suit :

La patience

J’ai été enseignante. J’ai tenu toutes les classes du CP1 au CM2. Mais ce que je peux retenir, c’est que dans les classes des petits, il faut beaucoup de patience. Parce que les enfants viennent d’arriver, c’est la première fois qu’ils mettent le pied à l’école, ils veulent apprendre mais ils ne comprennent pas le maître car beaucoup d’entre eux ne parlent pas le français alors que c’est la langue d’enseignement, ce qui constitue une grande difficulté pour eux. Les maîtres doivent être vraiment patients et prendre le temps pour leur expliquer afin qu’ils comprennent bien. Exemple : Pour une leçon de 30 minutes au CP, ce n’est pas évident de pouvoir la conduire dans les délais du temps imparti. En 30 minutes, combien d’élèves peuvent bien comprendre la leçon ? Si le maître n’est pas patient, il se fâchera car certains enfants n’auront pas compris une leçon qui est allé si vite. Donc dans la classe des petits, il faut vraiment avoir de la patience. Il faut aussi accepter l’erreur des élèves. C’est le quotidien pour toutes les classes. Parce que si le maître n’accepte pas qu’ils se trompent, il ne leur donne pas la liberté de participer au cours. Egalement, si un élève se trompe et que le maître se fâche, les autres se rangeront mais ils ne participeront pas au cours par peur de se tromper et de mettre ainsi le maître en colère. Mais si un élève se trompe et que le maître prenne son temps pour lui expliquer sans se fâcher, les élèves participeront activement au cours. Tout élève veut participer à ce qui se passe dans la classe et prendre la parole pour être apprécié par le maître. Dans les classes des petits, on peut voir les maîtres dans l’obligation d’expliquer certaines choses en langue locale. En plus, il faut utiliser beaucoup le matériel concret.

La participation de toute la communauté

Par ‘communauté’, je veux parler des encadreurs, des enseignants, des parents d’élèves et des élèves eux-mêmes sans oublier des structures soutenant l’éducation. Alors, il faut des sorties-visites permanentes allant des écoles vers les domiciles et inversement. Une bonne collaboration entre les parents d’élèves et les maîtres s’avère également nécessaire ainsi qu’une solidarité entre tous les acteurs.

Comment organiser la classe?

Nous vous présentons ici une enseignante appelée experte du Burkina. Elle est toujours aimée par ses élèves, leurs parents, etc. Les élèves dans sa classe travaillent toujours avec sérieux. Cette année par exemple, elle a réalisé cent pour cent d’admis au CEP avec ses 59 élèves. Les 4 meilleurs élèves de la circonscription venaient de sa classe. Nous lui avons demandé comment elle organisait sa classe. Voici son avis :

Connaître les élèves

Il faut d’abord essayer de connaître les élèves individuellement; il faut savoir qui peut faire quoi et qui peut diriger ses camarades avant de le responsabiliser. Et pour répartir les élèves en groupes, il faut, dans chaque groupe, mettre un bon élève en lecture, un bon élève en calcul et un élève qui sait bien écrire. Dans un tel groupe, les élèves s’entraident. Il y a des élèves qui ne peuvent pas rester à leur place; ils veulent tout le temps se lever, parler, etc. A ces élèves, il faut confier une responsabilité des tâches qui leur demandent de se déplacer; par exemple, d’aller effacer le tableau, d’aller chercher quelque chose, etc. Cela lui permet de bouger et quand il revient, il reste tranquille pendant quelque temps.

Occuper les élèves

Il ne faut pas laisser les élèves sans occupation. S’ils sont libres, ils bavardent. Il faut tout le temps les occuper. Il ne faut pas leur tourner le dos pendant longtemps. Même si l’on écrit au tableau, de temps en temps, il faut se retourner pour voir ce qu’ils sont en train de faire. Là, ils n’ont pas le temps de se dissiper.

Eduquer les élèves

Il ne faut pas seulement enseigner aux élèves, mais il faut les éduquer. L’enseignement, c’est la transmission des connaissances. L’éducation va au-delà de l’enseignement et inclut le civisme et la morale. Les connaissances sur le plan scientifique et technique sont nécessaires pour les enfants mais il faut aussi les éduquer sur le plan social, moral et civique. L’éducation morale se fait systématiquement mais peut se faire aussi occasionnellement.

Aimer ce qu’on fait

Parlant de l’organisation du travail même, il faut d’abord aimer ce qu’on fait. Si tu n’aimes pas l’enseignement, tu ne peux pas pouvoir bien enseigner. Il faut aussi aimer être avec les élèves. Il faut essayer de les comprendre et causer avec eux.

Mettre les élèves en confiance

Il y a des élèves qui viennent en classe et ne veulent même pas ouvrir la bouche. Il y en a d’autres

qui veulent qu’on leur dise de sortir pour pouvoir s’amuser. Ils ne s’intéressent pas à l’école. Face à

ces types d’élèves, il faut parler beaucoup avec eux pour comprendre pourquoi ils se comportent

ainsi. Ils vont t’expliquer peut-être qu’ils ont des problèmes à la maison, peut-être qu’ils ont faim.

Quand le maître arrive à mettre les élèves en confiance, ils lui font confiance . Parfois, des élèves

ne s’expriment pas parce qu’ils ne se sentent pas en confiance. Ils restent dans leur coin, peut -être à

pleurer ou à refuser de sortir mais ils ne disent rien. Il faut, en ce moment, causer avec eux et les

mettre en confiance.

Préparer la classe

Le maître doit surtout préparer sa classe. Il y a plusieurs types de préparations : la préparation matérielle qui consiste à réunir bien avant, tout le matériel pour la leçon; la préparation écrite; la préparation mentale qui consiste à maîtriser le contenu de la leçon. La dernière est très importante; en effet, lorsque le maître lit la leçon dans le livre devant ses élèves, ceux-ci le discréditent et pensent qu’il ne connaît rien : voilà pourquoi il est en train de fouiller dans son livre. Si tu es en classe où tout le matériel est réuni, les élèves se sentent en confiance. Si tu les occupes en permanence et que tu les motives tout le temps, le travail se déroule sans problème. Mais il n’y a pas de classe parfaite; il y a toujours des élèves qui peuvent déranger le cours de la leçon et il faut en tenir compte.

S’intéresser à tous les élèves

L’enseignement s’adresse à tous les élèves. Il y en a qui ne comprennent pas et qui ne cherchent pas à comprendre. Il faut les occuper au même titre que les élèves forts. Par exemple, en début d’année, il y avait une élève qui ne savait pas lire. J’ai demandé aux autres élèves de l’aider à lire à partir d’un livre de CP1. Il y avait deux ou trois cas comme ça, on essaye de voir ce qui n’a pas marché, pourquoi il n’a pas trouvé, etc. Je veux que tout le monde soit correct et que tout le monde réussisse.

Une enseignante se rappelle un enseignant qui est nouvellement arrivé à l’école et s’est chargé de sa classe quand elle était une élève de CM2 : «Sa façon d’organiser la classe était dynamique. Il commençait la classe avec une récitation pour nous intéresser. En plus de la récitation préparée pour eux, il a composé beaucoup de récitations pour les renforcer. Il savait que nous adorions réciter. Nous apprenions les récitations et partant, le français, avec plaisir. Il était toujours lui-même intéressé aux sujets qu’il nous apprenait. Par exemple, pour préparer une leçon de sciences, il a fabriqué le globe avec une boule et il a utilisé une lampe en guise du soleil pour nous montrer que la Terre tourne autour du soleil. Il essayait ainsi toujours nous susciter la curiosité et la joie d’apprendre. Je ne me souviens pas d’une seule fois qu’il s’est fâché. Il aimait vraiment communiquer avec ses

élèves.

1.2 L’organisation de la leçon

Dans certaines classes, les e le ves travaillent bien et dans d’autres, ils ne

participent pas bien. Qu’est-ce qui fait cette diffe rence? Quand nous observons

une bonne classe, nous constatons que l’enseignant ne remplace jamais l’e le ve

pour agir, mais le fait re fle chir, chercher et trouver lui -me me ce qu’on veut lui

enseigner.

1.2.1 L’objectif

La de termination de l’objectif est la base de l’organisation de la leçon : Quelles connaissances ou quelles compe tences, l’enseignant a l’intention de cultiver chez les e le ves par la leçon ? Il est indispensable pour lui de le pre ciser lors de la pre paration d’une leçon et aussi de le communiquer aux e le ves au de but de la leçon pour qu’ils visent a l’atteindre.

Ce qui suit immanquablement l’objectif est la justification : Quelle est la ne cessite pour les e le ves d’acque rir ou de de velopper ces connaissances ou ces compe tences? A quoi leur serviront-elles dans leur vie? etc. La justification donne aux e le ves l’inte re t et la motivation a apprendre cette leçon.

1.2.2 La pre paration Pour une bonne pre paration de la leçon, l’enseignant doit faire aussi bien la pre paration

e crite que celle mentale. A cette effet, il doit d’abord rechercher des documents ne cessaires pour lui et les e le ves, et appre ter les mate riels individuels et collectifs selon le besoin. Il e laborera ensuite la fiche de pre paration en conside ration du programme et de l’emploi du temps. Enfin il respecte la de marche pre conise e pour l’enseignement de la discipline.

Certes la rigueur dans la pre paration de la leçon facilite l’enseignement en classe mais l’enseignant a beaucoup de travail a abattre pour l’avoir. Il n’est pas toujours facile pour lui de maintenir sa motivation pour faire des efforts.

Cependant, nous remarquons certains enseignants pleins d’ardeur qui instaure en eux une rigueur exemplaire :

Cet enseignant a l’habitude de travailler de tout son cœur. Chaque soir, il élabore ses fiches avec soin pour préparer les leçons du lendemain. Il fait soigner aux élèves leur travail. Par exemple, il leur demande d’écrire dans leurs cahiers aussi bien que possible et après la leçon, il vérifie systématiquement leurs cahiers. Ses élèves commencent ainsi à écrire comme lui.

Chaque soir, ces enseignants préparent la leçon du lendemain en

écrivant au tableau. Même s’ils sont fatigués, ils font régulièrement cette préparation. Avec cette habitude, le jour de la leçon, ils maîtrisent parfaitement la leçon et prennent le temps de circuler entre les tables et de bien communiquer avec les élèves.

1.2.2.3 La motivation

La motivation a beaucoup d’effets positifs sur les e le ves. Et il y a plusieurs manie res de les motiver. Me me en dehors des leçons, l’enseignant peut les motiver a apprendre. Voici les exemples :

~L’appréciation personnalisée~

Cet enseignant écrit ses appréciations sur les cahiers de devoirs de ses élèves, comme “C’est bien.” “C’est très bien.” “C’est excellent.” “C’est passable.” “Travail insuffisant.” “Peux mieux faire.” “Doit mieux faire.” Non seulement il relève leurs erreurs qu’ils doivent corriger, mais aussi il leur fait remarquer leurs difficultés en utilisant des mots concrets. Comme les élèves connaissent leurs difficultés, ils travaillent pour les surmonter.

A la fin du trimestre, cet enseignant donne aux élèves le cahier de composition pour qu’ils analysent chacun leurs notes. Il donne la parole à chaque élève pour dire comment son travail a été durant le trimestre. Il leur pose des questions du genre : «Qui a mieux travaillé que le dernier trimestre?», «Qui n’a pas progressé?». Les élèves comprennent ainsi que le succès provient de

leurs efforts et cela les motive à travailler davantage.

Quand cette enseignante demande aux élèves pourquoi ils viennent à l’école, ils ne peuvent pas répondre ou ils donnent des raisons négatives : «Parce que mes parents me disent d’y aller.» Ils ne comprennent pas l’importance d’apprendre et leur motivation est donc basse. Mais s’ils trouvent intéressant d’apprendre, ils prendrons l’initiative de l’apprentissage et auront de meilleurs résultats. Dans cette optique, cette enseignante essaie de trouver de petits progrès chez chaque élève pour les féliciter. Quand elle corrige leurs devoirs, elle compare ces notes avec celles de leurs derniers devoirs. Si elle constate un moindre progrès, elle ne laisse pas échapper l’occasion de motiver les élèves concernés.

~La prise de conscience~ Le premier jour de la rentrée du 3ème trimestre, cet enseignant demande aux élèves comment les congés se sont passés. Ensuite, il les motive en disant : «Dans quelques mois, qui veut passer au CP2 ?» L’atmosphère de la classe tourne au sérieux d’un coup et les élèves reprennent le travail.

Dans la classe de CM1, cette enseignante incite souvent

les élèves à prendre conscience de leur position d’année scolaire en leur disant : «L’année prochaine, vous serez dans quelle classe?», «Comment vous devez travailler?». Ce rappel est très efficace pour qu’ils se projettent dans l’avenir et se préparent pour la classe supérieure. Ainsi, ils réfléchissent sur ce qu’ils

doivent faire pour progresser.

~L’incitation à la réflexion~ Le premier jour de l’année scolaire, la directrice

demande aux enseignants dire à tous les élèves d’apporter des daba pour nettoyer la cour. Alors, cette enseignante motive ses élèves en leur posant ces questions : «Quand l’école est sale après les vacances, qu’est-ce qu’il faut faire?» «Comment on va la nettoyer ?» «Qui va apporter les daba? Quand est-ce que vous allez les apporter?» Chaque

élève réfléchit et répond avec joie. Ayant compris l’importance de l’action, tous les élèves apportent leur daba et nettoient la cour de leur propre initiative.

Au début de la leçon de lecture, cette enseignante fait une démonstration qui permet aux élèves de comprendre dans quelles situations on dit «Bonjour». A ce stade, elle ne donne pas d’explication. Toute la classe est silencieuse. Les élèves la dévorent des yeux et réfléchissent sur ce

qui se passe. ~L’appréciation des initiatives~

Pendant la leçon d’arithmétique, après l’explication par cette enseignante, un élève lui pose une question. Elle l’apprécie en disant : «C’est bien. Posez des questions toujours quand vous ne comprenez pas.» Dans la plupart des cas, ce qu’un élève ne comprend pas est ce que beaucoup d’autres ne comprennent pas non plus. Son attitude de solliciter des questions amène les élèves à bien comprendre et à bien suivre la leçon.

~L’affichage des productions~

Sur le mur du fond de la classe, cette enseignante affiche les œuvres avec les noms des élèves qui les ont produits. Cet affichage donne à chaque élève le sentiment de fierté et l’affirmation de soi, et aussi l’amène à comparer différentes œuvres et à admirer celles des autres. Il est important d’exposer les œuvres de tous les élèves. Afin d’éviter de surcharger le mur, il est recommandé de renouveler l’affichage par mois ou par trimestre. Lors du décollage des œuvres, on les rend aux propriétaires avec quelques compliments.

1.2.2.4 L’activité

L’activite est le fait pour les e le ves de participer de leur propre initiative a la leçon. Elle peut e tre individuelle ou collective. Les activite s des e le ves ne se limitent pas a la manipulation du mate riel et la re ponse attendue par l’enseignant mais s’e tendent a la re flexion individuelle ou en groupe qui est une activite primordiale pour l’apprentissage. Pour cet activite , les e le ves

doivent e tre place s dans un certain environnement qui favorise leur re flexion : L’enseignant doit bien observer chaque e le ve ; Egalement il est utile de introduire un jeu pour susciter l'inte re t de l'e le ve ; L’enseignant doit permettre aux e le ves d’apprendre ensemble ; Il doit e couter attentivement et e tre patient ; L’enseignant doit effectuer l'animation toujours au bon moment sans trop parler. Dans ces conditions, les e le ves apprendront dans la joie pour leur propre inte re t et de leur propre initiative. L’enseignant doit toujours bien observer la classe et re fle chir sur ce qui est ne cessaire pour les e le ves afin de choisir les activite s approprie es. Voici des exemples concrets des activite s :

~Le choix de la bonne méthode~

Pendant la leçon de calcul, cette enseignante donne aux élèves un problème à résoudre : «25+14». Chacun choisit sa manière de le résoudre. Une élève trace 25 bâtonnets et 14 bâtonnets, puis les

compte ensemble. Ensuite, quelques élèves, elle y comprise, viennent au tableau et expliquent leurs idées. L’enseignante demande aux élèves : «Quelle manière est plus facile et rapide pour trouver la réponse?» Tout le monde suit au tableau avec intérêt

et compare les différentes manières. Grace à cette comparaison, les élèves comprennent l’avantage de calculer colonne par colonne. C’est justement ce que cette enseignante vise dans cette leçon. Après, au cours des exercices de calcul, cette élève change de manières de calculer avec spontanéité et abandonne sa manière fatigante.

~La pause revigorante~

Ces enseignants introduisent entre deux leçons, une pause de distraction qui change les idées des élèves. Ces activités leur permettent de prendre un peu de relâche et de commencer la leçon suivante avec la tête claire.

~Le jeu de réflexion~ Une enseignante s’ingénie à animer la leçon de lecture par un

jeu. Elle écrit un mot d’une phrase sur des ardoises et demande aux élèves de les disposer dans l’ordre. Cette gymnastique intellectuelle est un bon exercice pour repérer les mots clés d’une phrase et comprendre sa construction. A travers ce jeu, les élèves ont une bonne occasion pour réfléchir.

~La démonstration et l’expérience~

C’est la première leçon de “1 km”. «Nous allons mesurer la distance entre la maison et l’école,», dit cette enseignante et dessine le schéma au tableau. Elle commence à compter d’abord avec les élèves : «Cent mètres, deux cents mètres», en suivant la ligne divisée à des intervalles réguliers, puis, les élèves continuent seuls : «Huit cents mètres, neuf cents mètres, dix cent mètres. Ah!» Les élèves eux-mêmes remarquent quelque chose. «Mille» : crient les élèves. Ensuite, l’enseignante leur demande : «Est-ce que quelqu’un connaît l’autre façon de dire mille mètres?» et les mains de quelques élèves se lèvent. «C’est un kilomètre.» : répond une élève. Les élèves qui l’ont trouvé ont l’air fiers et contents. La leçon avance ainsi avec les voix des élèves et c’est avec plaisir que les élèves découvrent la solution eux-mêmes. Les yeux des élèves brillent et ils se concentrent bien sur la leçon. L’expérience de “Ah!” c’est-à-dire de la découverte est importante pour l’apprentissage des élèves et ça rend la leçon plus active.

Sous le soleil torride, avec ces élèves, l’enseignant trace une piste sur le terrain pour des activités sportives. Il n’épargne aucun effort pour donner la motivation aux élèves. Etant conscients des efforts de leur enseignant, ils participent toujours activement aux leçons.

Dans la leçon de système métrique, pour faire

comprendre aux élèves la notion de 10m, cet enseignant procède de la façon suivante : D’abord il présente la règle de 1m. Puis il demande aux élèves : « Si on mesure 10 fois 1 mètre, combien de mètres obtient-on? » -« 10m! » « Est-ce que la longueur du tableau fait 10m? » -« Non! » « Est-ce que c’est vrai? Vérifions.» Le maître fait mesurer la longueur du tableau par les élèves. Dans cette leçon, les élèves réfléchissent et font les activités eux-mêmes. Comme l’enseignant part d’un exemple concret, les élèves comprennent bien l’unité métrique.

Cet enseignant fait tenir les deux bouts des deux cordes

par quatre élèves. Ils tendent leur corde et se positionnent de manière à ce que les deux cordes soient parallèles. Par l’utilisation des cordes, les élèves comprennent facilement que les droites parallèles sont des lignes qui ne se touchent jamais.

Cet enseignant apporte un gobelet, un verre et du riz. Il démontre que dans le gobelet, on peut mettre deux fois plus de riz que dans le verre. Grace à cette démonstration, les élèves comprennent facilement la notion du double et de la moitié.

L’enseignante fait mesurer à ces élèves la longueur d’un hectomètre dans la cour avec un mètre ruban à décamètre. Cette expérience donne aux élèves une idée des unités de la grande longueur.

Cette enseignante demande aux élèves de produire du vent avec l’ardoise. Cette autre enseignante, pour la même leçon, conduit les élèves dehors. Puis, elle prend une poignée de sable et la fait tomber en l’éventant. Le sable s’envole, et elle demande « pourquoi? » Ainsi les élèves découvrent eux-mêmes la notion et les effets du vent, et comprennent l’utilité et l’importance du vent dans la vie.

Une enseignante demande aux élèves : « Est-ce qu’on peut voir et

attraper l’air? ». Un élève répond affirmativement. Elle dit alors : « ok, essaie de l’attraper et montre-nous. » L’élève tente de le faire avec ses mains. Cette pratique de faire tenter une expérience aux élèves leur permet de réfléchir et s’intéresser au sujet.

Il y a une grande différence entre toucher et seulement regarder. Cet enseignant fait une ronde en demandant à tous les élèves de toucher le papier lisse. Les élèves peuvent saisir ce toucher avec les mains. (La notion d’aspect)

La vue joue un rôle important pour percevoir le monde. Dans la leçon d’exercices d’observation, cet enseignant demande à un élève de poser devant ses camarades. Les élèves se concentrent sur le corps de leur camarade pour connaître les différentes parties. (Notre corps, Les différentes parties)

Comme les cinq sens (la vue, l’ouïe, l’odorat, le toucher, le goût) sont la base de perception pour sentir et comprendre toutes choses dans la vie, les enseignants doivent toujours mettre l’accent sur l’exploitation de ces sens à travers des exercices sensoriels et des exercices d’observation. Elle permettra aux élèves de mieux s’approprier leurs sens. Voici des exemples d’exercice avec des matériels concrets qui stimulent les sens des élèves.

Juste avant la pluie, cette enseignante demande aux élèves de tendre l’oreille vers le bruit produit par le vent. Ils gardent ainsi cette perception du vent par l’ouïe.

(Avant la pluie)

Cette enseignante apporte une casserole et du charbon dans la classe. Les élèves observent bien ce qui se passe. En quelques minutes, la bouillie est préparée. Ils la dégustent avec attention. Ils saisissent le goût et le gravent dans leur mémoire.

(Ce qu’on mange au village ou en ville)

L’odeur donne une vive impression. Lorsque cet élève sent les objets présentés par l’enseignant, il decouvre leurs nouvelles caractéristiques.

(Le jardin)

1.2.2.5 Le mate riel Il est toujours difficile d’attirer l’attention de nombreux élèves sur la leçon. Le mate riel pe dagogique, le dessin, la de monstration et la sche matisation remédient à ce problème. Lorsque l’enseignant sort un matériel devant les élèves ou commence à dessiner au tableau, tous les élèves font attention à ce qui va se passer. Surtout pour les petits enfants, de petites images font de grands effets pour le développement de leurs facultés intellectuelles comme la réflexion, l’imagination et la concentration. Matériel collectif Dessin Démonstration Schématisation

~ Le matériel collectif ~

3 mètres de tissu coûtent 6300F.

Quel est le prix de 7 mètres de tissu ?

Pour faire résoudre ce problème de mathématiques, cette enseignante apporte un tissu. Ça aide les élèves à imaginer la situation du problème

et à développer leur réflexion. ~Le matériel individuel~

Dans une leçon de système métrique, cet enseignant dit aux élèves : « Prenez une feuille et tracez un rectangle de 10 cm de long et de 2cm de large à l’aide d’une règle et d’un bic. Et découpez le rectangle obtenu avec la règle. » Ces ordres étant exécutés, il leur dit : « Montrez votre 10cm et écrivez ‘1dm’ dans le rectangle. » Il fait de même pour obtenir un carré de 1cm de côté. ~Le dessin~

Au de but de la leçon de lecture, cette enseignante montre une image concernant le the me. Les e le ves sont inte resse s et motive s a parler de ce qu’ils y voient. C’est vraiment un bon commencement d’une leçon qui les ame nent a

maintenir cette attention jusqu’a la fin.

~ La démonstration ~ Pour une leçon d’observation au CP2, cette

enseignante apporte plusieurs articles afin de reproduire un petit marché dans sa classe. Les élèves sont animés par cette mise en scène et arrivent à bien imaginer la situation réelle.

~ La schématisation ~ En plus du matériel concret, la

schématisation par des figures, des graphiques ou des images facilite l’apprentissage des élèves et les aide à réfléchir sur le problème. Cette enseignante utilise le graphique pour expliquer la proportion pour que ses élèves puissent mieux appréhender la notion

de proportion.

~L’accessoire~ Cette enseignante prépare des drapeaux pour faire jouer les

élèves par équipe. Quand elle les a apportés, les yeux des élèves ont changé. Ils sont vraiment motivés. En plus des drapeaux, elle a préparé des bandeaux. Le désir de faire le sport chez les élèves est à son comble. Grâce à ce genre de préparation, les élèves sont toujours contents de pratiquer le sport.

1.2.2.6 L’e valuation L’e valuation de l’apprentissage des e le ves se fait pour ve rifier leur niveau d’acquisition

des connaissances enseigne es. Elle permet a l’enseignant d’identifier les e le ves en difficulte en vue de les aider. Elle est donc indispensable pour ame liorer la qualite de l’enseignement.

~La vérification de compréhension des élèves~

Dans cette classe de CE1, l’effectif dépasse 70. Mais cet enseignant se tient à faire l’évaluation de tous les élèves. Il dit : «Je veux connaître leurs idées à travers leurs cahiers et leurs ardoises. Si j’y constate que beaucoup d’élèves se sont trompés, je reprends la leçon le jour suivant.» De cette manière, il fait la leçon selon le niveau de compréhension des élèves. En plus, comme il a l’habitude de vérifier leurs cahiers, tout le monde prend soin de mieux écrire.

~ La question qui suscite des réponses variées~

Dans une leçon de morale, cette enseignante demande aux élèves

en leur langue maternelle : «Quand on arrive à l’école, que doit-on faire?» Ils répondent : «On doit être silencieux dans la classe.», «Il faut s’arrêter quand on monte le drapeau.», etc. Quand les élèves expriment leur pensée, ils peuvent la mettre en pratique d’eux-mêmes.

Cet enseignant pose des questions aux élèves : «Qu’est-ce qui est lisse?» «Qu’est qui est lourd?», etc. Avec la liberté d’expression qu’il leur donne, chaque élève est incité à trouver la réponse et à l’exprimer.

Pendant une leçon d’observation, cette enseignante pose des

questions qui permettent aux élèves de donner beaucoup de réponses variées : «Où est-ce que nous pouvons trouver du mil?» «Qu’est-ce que nous pouvons faire avec du mil ?», etc. Chaque élève réfléchit davantage quand il est stimulé par l’appréciation de sa maîtresse et inspiré par les idées de ses camarades.

Comment réussir en rédaction ? Comme vous le savez, il est très important d’apprendre aux élèves à s’exprimer à travers la leçon de rédaction. Pour les élèves s’exprimer, c’est comme avoir la clé d’une maison qui leur permet d’ouvrir la porte de l’accès au monde libre. Elle les amène à réfléchir et à découvrir beaucoup de choses. Apprendre à rédiger est comme apprendre à parler ; un enfant commence d’abord à parler confusément et intuitivement, puis consciemment et clairement à mesure qu’il grandit. Pendant la leçon de rédaction, l’ense ignant est appelé à encourager l’initiative des élèves. Nous avons demandé à un enseignant expérimenté sa manière de mener la leçon de rédaction :

La rédaction

La rédaction est le plus important des exercices de l’école primaire, et surtout, le plus difficile à réussir par les élèves. Le nom «l’expression écrite» est plus pertinent pour les élèves du cours élémentaire car ces derniers s’y exercent à la construction de phrases courtes. On peut parler de «la rédaction» à partir du cours moyen. A ce niveau, l’enfant possède un assez grand nombre d’idées et d’expressions pour pouvoir les ordonner logiquement.

Comment concevoir la préparation de la rédaction ?

Certains maîtres, estimant que la rédaction est un exercice délicat et difficile à réussir, préparent le sujet avec leurs élèves comme suit : On en fait le plan au tableau ; Toute la classe y participe ; On recherche des idées, on les classe, puis on efface tout, et sitôt après, les élèves rédigent. Ainsi, tous les devoirs se ressemblent. Une telle forme de préparation n’apprend pas aux élèves à penser. C’est le maître qui pense à leur place.

La bonne manière consiste à faire de la rédaction l’exercice principal d’un centre d’intérêt. Lectures, dictées, récitations, élocution, vocabulaire…se rapportant, pendant un temps, à un thème déterminé. Le sujet portera sur ce thème.

Les quatre grands types de textes de rédaction

1. LE TEXTE NARRATIF

La narration est un récit, un exposé détaillé d’une suite de faits ; c’est également la manière dont ces faits sont racontés. Un texte narratif est un texte qui raconte des événements. Le texte narratif est caractérisé par la pluralité des verbes d’action dans le texte. Les principaux types sont : les récits de souvenirs, les récits d’imagination. Ex : «Tu as rendu visite à un parent pendant les vacances. Raconte.»

2. LE TEXTE ARGUMENTATIF

L’argumentation, c’est l’action d’argumenter ; c’est un ensemble d’arguments, un ensemble de techniques discursives destinées à provoquer ou à accroitre l’adhésion de l’interlocuteur aux thèses qui lui sont présentées. Les textes argumentatifs visent l’argumentation afin de changer le point de vue de quelqu’un. Un texte argumentatif est un texte qui cherche à convaincre. Ex : «Votre camarade de classe fait l’école buissonnière. Explique-lui les avantages de l’école afin qu’il abandonne cette pratique.»

3. LE TEXTE DESCRIPTIF

La description, c’est l’action de décrire ; c’est un développement qui décrit. Décrire, c’est représenter ; dépeindre par l’écrit ou par la parole. Un texte descriptif est un texte qui présente des lieux, des choses, des personnages,…

Les textes descriptifs, eux se particularisent par leurs précisions. Il s’agit dans ces textes de photographier avec précision, des mots, des objets inanimés (une maison, un marché, …) ; si c’est un objet que nous décrivons, celui qui nos lit doit être capable de le dessiner.

Dans la description les couleurs, la taille… sont mis en relief. C’est une photographie par les mots (des verbes précis, des qualificatifs…)

Pour des objets animés, c’est un portrait. Décrire un homme ou une femme, c’est faire son portrait physique ou son portrait moral. Il y a également le portrait statique et le portrait en mouvement. Ex : «Dans votre famille il y a une personne que vous aimez le plus particulièrement. Décrivez-la.»

4. LE TEXTE INFORMATIFS

Les textes informatifs permettent de mettre au courant de quelque chose, c’est avertir, aviser. L’explication sert à expliquer (note explicative). Un texte informatif /explicatif est un texte qui fournit des données ou vise à les éclairer. Ex : « Tu désires passer tes congés de Noel chez un de tes amis. Écris une lettre pour lui prévenir.»

EXEMPLE DE LA FICHES DE PREPARATION TYPE 1. TEXTE NARRATIF

: les vacances : les voyages : 1 heure Thème Titre Durée

: à l’issue de la séance, les élèves doivent être capables de : Objectifs spécifiques

a. Construire des phrases courtes

b. Raconter un voyage.

: Collectif : tableau noir Individuel : cahier de brouillons Matériel

Déroulement de la leçon

Motivation

Qui va me dire ce qu’il fait le jour où il n’y a pas classe? (Laver les habits, puiser l’eau…)

Que peut- on faire encore? (Rendre visite à quelqu’un…)

Leçon proprement dite

Lecture silencieuse et attentive. A. Présentation du sujet

Recenser les mots difficiles et les expliquer. B. Compréhension du sujet

Rendre visite à quelqu’un : c’est aller voir quelqu’un.

C. Explication brève de l’idée

Le sujet dit que nous sommes allés voir un parent (quelqu’un de notre famille, qui a un lien avec nous). C’est de cela que nous allons parler

D. Chasse aux idées

Présentement, est-ce que vous pouvez voyager? Non. Pourquoi? A quels moments on peut voyager,

surtout rendre visite à quelqu’un?

1. Le moment «Quand es-tu allé ?» - Pendant les vacances, pendant les congés, le jeudi passé…

2. Le lieu «Où es-tu allé ?» - Au village, à Koudougou, chez mes grands-parents maternels, en ville…

3. Les personnages «De quel parent s’agit –il ?» - Mon oncle, mon grand-père, mon cousin, ma tante...

4. Les actions

a. La veille du départ -J’ai lavé mes habits, /mon sac, j’ai informé mes amis,…

b. Le jour du départ

- Maman m’a remis de l’argent pour…, papa m’a accompagné à la gare…, mes amis sont venus me…

c. Les moyens - J’ai pris le car de 14h30.., j’ai voyagé avec mon vélo…,

d. L’accueil –A mon arrivée, grand- père était très content de …, Il a…, il a…, sa femme m’a … ses enfants

e. Les sentiments et les impressions «Comment as-tu trouvé le voyage?»

-Le voyage a été intéressant car…, Il a été difficile car…, Je me souviendrai longtemps de ce voyage car…

f. Le classement

Il s’agit ici de répertorier les idées qui peuvent être logées dans chaque partie de la rédaction.

(Introduction, développement et conclusion)

~Les enseignants forme toujours une équipe pour travailler ensemble en viser le

meilleur futur pour leurs élèves~

Avant de commencer la leçon, un enseignant demande à sa collègue la meilleure

méthode pour apprendre le calcul. Elle lui montre les techniques et les matériels

pédagogiques. Comme ces enseignants gardent un tel esprit de partage

d’expériences, ils amélioreront leurs pratiques.

Pendant la récréation, les enseignants causent ensemble. Qu’est-ce qui s’est passé dans la classe? Comment motiver les

élèves qui ne suivent pas bien? Les enseignants savent que la communication est la base de la bonne collaboration pour bien conduire

toutes choses.

A la fin de chaque trimestre, les enseignants amènent les résultats de la composition dans le

conseil des enseignants. Ils échangent sur les difficultés rencontrées dans leur classe et cherchent ensemble la solution adéquate.

Chapitre Ⅱ

LES MATERIELS DIDACTIQUES

Dans le deuxième chapitre, nous présentons trente-quatre(34) matériels didactiques pour les

mathématiques et les sciences. Nous avons exploité ces matériels et essayé les pratiques dans la classe en

tâtonnant afin qu’ils s’adaptent aux leçons exécutées au Burkina Faso.

Nous espérons qu’ils permettront aux élèves de comprendre facilement et bien réfléchir aux cours des

leçons.

Le cycle du PDSI Le PDSI est une approche pour l’amélioration de la leçon. Ce sont des initiales du terme anglais ≪Plan

(planifier, organiser), Do (faire, exécuter), See (observer, voir) et Improve (améliorer).≫ En respectant ce cycle de l’enseignant, l’enseignant peut élever la qualité des leçons et améliorer l’environnement de l’étude des élèves. Quant aux matériels didactiques présentés dans ce chapître, il vous est aussi recommandé d’adopter ce cycle pour les modifier et les améliorer de façon à ce qu’ils s’adaptent mieux à vos leçons. La mise à l’application de cycle vous demande certains efforts mais le résultat de vos efforts se reflètera sans aucun doute sur l’attitude de vos élèves.

Pour concrétiser l’éducation centrée sur les élèves

Do (Faire et exécuter la leçon)

See (Observer, voir et estimer la leçon)

Improve (Améliorer la leçon)

Plan (Planifier et organiser la leçon et le matériel)

1

On décrit les remarques sur ce

matériel ou les voix des enseignants burkinabè qui ont

utilisé ce matériel.

La composition des fiches du matériel didactique

Le titre du matériel didactique

La matière et la classe Le contenue

On mentionne les matériaux

nécessaires pour la fabrication de

ce matériel.

On note quelles capacités des

élèves seront renforcées par ce

matériel.

On note comment utiliser ce

matériel dans une leçon.

On explique le mode de

fabrication de ce matériel par

étapes.

On explique les difficultés que

les élèves rencontrent dans le

programme concerné et l’utilité

de ce matériel pour faciliter leur

apprentissage.

2

1.1 Les mathématiques

N Image Titre du matériel Classe Contenu

Arithmétique

1

Le petit théâtre d'image CP1, CP2 Le sens de l’opération La décomposition additive et soustractive

2

La suspension des bananes

CP1, CP2 Le sens de l’opération La décomposition additive et soustractive

3

Les carreaux et la planche des colonnes

CP2, CE1 L’étude de nombre (1-999) La décomposition additive et soustractive

4

Les cartes flashes CP1, CP2 L’étude de nombre (0-10) La présentation du nombre 0-10

5

L’image de la décomposition

CP1, CP2 L’étude de nombre (0-10) La décomposition additive et soustractive

6 ♪ La chanson de la décomposition

CP1, CP2 L’étude de nombre (0-10) La décomposition additive et soustractive

7

Les cartes du calcul CP2, CE1 L’étude de nombre (0-100) La décomposition additive et soustractive, L’addition, La soustraction

8

La suspension des paquets

CP1-CE1 Le sens de l’opération La décomposition multiplicative

9

La boîte de la fonction CP2-CM2 Le double et la moitié, Le tiers et le quart, Le triple La décomposition, La fraction

10

Le jeu de multiplication CP2-CM2 La table de multiplication La décomposition multiplicative, La multiplication

11

Le relais de la division CE1-CM2 Le procédé de l’opération (la division) La division

Géométrie

12

Le disque de la fraction CM1, CM2 La notion de la fraction

Les fractions

13

La fenêtre de la fraction

CM1, CM2 La notion de la fraction

Les fractions

14

Le disque de l’angle CE1- CM1 La notion de l’angles Les angles

15

L’éventail CE1- CM1 La notion de l’angles Les angles

16

Le jeu de la construction

CE2- CM2 L’usage de la règle et du compas Les lignes, Les figure, La construction

17

La construction du solide

CE2- CM2 L’usage de la règle et du compas Les lignes, Les figure, La construction

18

Le petit tangram CE1- CM2 Les figures (le triangle, le carré, le rectangle, le parallélogramme et le trapèze)

19

La figure en pipette CE1- CM2 Les figures (le triangle, le carré, le rectangle, le parallélogramme, le trapèze, le losange, etc.)

Géométrie/Système métrique

20

La construction d’un cube

CE2-CM2 Les solides (le cube et le parallélépipède rectangle) La mesure de volume

Annexe ~ Les exercices ~

21

Les tables de Pythagore CP2-CM2 La décomposition additive, soustractive et multiplicative, L’addition, La soustraction, La multiplication

22

Le carré magique CP2-CM2 La réflexion et le raisonnement La décomposition additive et soustractive, L’addition La soustraction

23

Le petit SUDOKU CP2-CM2 La réflexion et le raisonnement La présentation du nombre

3

Calcul (CP)

1. Le petit théâtre d'image

Le sens de l’opération La décmposition additive et soustractive

<Justification> Les élèves ont de la difficulté à comprendre le sens et les situations de l’addition ou de la soustraction. Il est très important que l’enseignant les aide à comprendre le concept «d’addition et de soustraction» en

partant des situations concrètes et/ou semi-concrètes, à savoir des scènes jouées, des schémas, des graphiques, des dessins.

<Objectifs spécifiques> Les élèves peuvent:

・imaginer la situation où l’on utilise l’addition et la soustraction;

・comprendre le sens de l’addition et de la soustraction.

<Matériel>

feuilles de papier (A4), colle ou scotch crayons de couleur, ciseaux

<Fabrication> Exemple (3+2=5) 1. Préparer 3 feuilles de papier, les disposer comme l’image ci-dessous et les coller. 2. Dessiner 3 moutons à gauche, 2 moutons à droite et un enclos au centre.

3. Rabattre les deux feuilles extérieures vers l’intérieur. 4. Dessiner encore un enclos et 5 moutons dans cet enclos.

<Utilisation> Exemple (3+2=5)

1. L’enseignant montre l’image de l’enclos. «Qu’est-ce qu’il y a?» - Il y a un enclos.

2. L’enseignant rabat l’image de 3 moutons vers l’intérieur. «D’abord combien de moutons sont-t-ils entrés?» - 3 moutons sont entrés.

3. L’enseignant rabat l’image de 2 moutons. «Et après, combien de moutons sont-ils entrés?» - 2 moutons sont

entrés. 4. L’enseignant dit: «Maintenant combien de moutons y a-t-il dans cet enclos? Et pourquoi?

<Remarque>

♣ Pour faire la soustraction avec ce matériel, inversez

l’ordre de l’utilisation (5-2=3)

♣ Une fois le concept de l’addition ou de la soustraction compris à l’aide de ce matériel avec des images,

l’enseignant peut remplacer les moutons par les chiffres et y ajouter + ou moins -. 1. 2. 3.

1. 2. 3. 4.

1. 2. 3. 4.

3 2 2 3 +

1. 2. 3. 4.

4

Calcul (CP)

2. La suspension des bananes Le sens de l’opération

La décomposition additive et soustractive

<Justification>

Même si un élève a appris la technique des opérations, il ne peut pas bien comprendre le sens de ces opérations.

Une telle situation a des répercussions importantes sur les compétences de l’élève dans les opérations

arithmétiques et dans la résolution des problèmes. Avec les matériels concrets classiques comme les cailloux ou les

bâtonnets, il est difficile d’afficher ces objets au tableau et de montrer comment les unir ou les désunir. Ce matériel

proposé permettra cette démonstration et facilitera aux élèves la compréhension du sens de l’addition ou de la

soustraction.

<Objectifs spécifiques>

Les élèves peuvent:

・comprendre le sens de l’addition et de la soustraction ;

・comprendre le mécanisme de ces opérations.

<Matériel> fil, cartons, pinces à linge (trombones)

crayons de couleur, ciseaux

<Fabrication>

1. Fixer le fil au dessus du tableau. 2. Découper des bananes dans le carton d’après un modèle.

3. Colorier les bananes en jaune.

<Utilisation>

1. A l’aide de pinces à linge, l’enseignant suspend quelques bananes sur les deux côtés du fil.

2. L’enseignant fait confirmer aux élèves combien de bananes il y a de chaque côté.

3. L’enseignant écrit sur le tableau, le chiffre correspondant au nombre de bananes de chaque côté.

4. L’enseignant fait imaginer aux élèves combien de bananes il y aura en tout si l’on assemble les bananes des deux côtés.

5. Les élèves réfléchissent par leur propre moyen.

<Remarque>

♣ Pour l’opération de ‘’5+…=11’’ 1. L’enseignant confirme combien de bananes il y a en tout.

2. L’enseignant couvre les bananes d’un côté avec un tissu.

3. L’enseignant fait imaginer aux élèves combien de bananes sont cachées.

1. 2. 3.

1, 2.

3.

4, 5.

1.

2, 3.

5

4.

Calcul (CP)

Arithmétique (CE) 3. Les carreaux et la planche des colonnes L’étude de nombre (1-999)

La décomposition additive et

soustractive

<Justification> Les élèves ont de la difficulté à comprendre la notion du nombre parce qu’ils ne peuvent pas associer le nombre à

la quantité. Il y a quelques matériels comme des capuchons, des bâtonnets et des cartons en forme de triangle,

carré ou cercle, mais ils ne sont pas aussi efficaces que ce matériel proposé pour faire comprendre le lien entre les

unités, les dizaines et les centaines.

<Objectifs spécifiques>

Les élèves peuvent:

・imaginer la quantité en un instant ;

・comprendre le lien entre les unités, les dizaines et les centaines qui représentent la

numération décimale ;

・expliquer leur procédé du calcul avec retenue.

<Matériel>

feuilles de papier de couleur, bandes collées, planche ou carton épais, punaises, colle

craies ou peintures de 2 couleurs différentes, stylo, cutter ou ciseaux, règle

<Fabrication>

♠ La planche des colonnes

1. Disposer les bandes collées à la planche

comme indiqué à droite et les fixer avec

des punaises. 2. Pour distinguer la colonne des unités et celle des dizaines sur

la planche, peindre chaque colonne en couleur différente.

3. Ecrire les noms de chaque colonne (unité, dizaine) en haut de la planche.

4. En cas d’utilisation de ce matériel pour l’opération,

diviser la planche en 2 par une ligne horizontale.

♠ Les carreaux

1. Quadriller la feuille de papier avec un stylo.

2. Coller les bandes collées sur le dos de la feuille.

3. Couper la feuille en carrés et en bandes de 10 carrés.

<Utilisation>

♦ L’étude du nombre

Les élèves disposent, sur la planche, des carreaux qui correspondent au

nombre prononcé par l’enseignant.

♦ L’addition et la soustraction (Exemple : 24+17)

Les élèves disposent des carreaux correspondant au nombre 24 sur la partie

supérieure de la planche et des carreaux correspondant au nombre 17 sur la

partie inférieure. Ils comptent ensuite tous les carreaux pour trouver la réponse.

<Remarque>

♣ Ce matériel peut être individuel et collectif.

♣ Pour apprendre sur les centaines, il est possible de mettre la colonne des centaines.

1. 2. 3.

1. 2. 3.

6

Calcul (CP)

4. Les cartes flashs

L’étude de nombre (0-10) La présentation du nombre 0-10

<Justification> Les élèves ont de la difficulté à comprendre la notion du nombre parce qu’ils ne peuvent pas associer le nombre

à la quantité. Cette difficulté est dû au fait qu’ils ne comprennent pas bien la corrélation entre le chiffre, le numéral et la quantité. Ils continuent à faire une opération en comptant des objets concrets et n’arrivent pas à

faire le calcul mental.

<Objectifs spécifiques> Les élèves peuvent:

・imaginer la quantité du petit nombre en un instant ;

・comprendre la corrélation entre le chiffre, le

numéral et la quantité.

<Matériel>

feuilles de papier

colle, crayons de couleur, stylo, cutter ou ciseaux, règle

<Fabrication> 1. Plier une feuille de papier en deux en longueur et coller les faces intérieures. 2. Tracer des lignes sur une face pour avoir 10 carrés et découper la partie

restante. (Avec le papier A4, une carré est 5cm×5cm.)

3. Répéter le procédé avec 10 autres feuilles pour avoir 11 cartes rectangulaires en tout.

4. Écrire un chiffre de 0 à 10 sur la face blanche des 11 cartes ainsi fabriqué es.

5. Sur le dos de la carte à laquelle on a écrit 1, dessiner un motif dans un carré. Sur le dos de la carte 2, dessiner le même motif dans 2 carrés. Faire l e même procédé

avec les cartes restantes.

2

<Utilisation> ♦ L’enseignant montre aux élèves une carte, la face ‘quantité’. Les élèves disent le nombre correspondant à la

quantité de motifs dessinés.

♦ L’enseignant dit un chiffre entre 0 et 10 d’abord et il montre aux élèves des cartes, la face ‘quantité’, l’une après

l’autre. Les élèves tapent la table quand l’enseignant montre la carte du chiffre annoncé .

♦ L’enseignant montre 2 cartes, la face ‘chiffre’, en même temps et demande aux élèves le plus grand nombre ou le

plus petit nombre. Après la réponse des élèves, l’enseignant retourne les cartes pour la vérification.

<Remarque>

♣ Quelques enseignants qui ont utilisé ce matériel disent : ・Ça donne de la variété aux méthodes d’enseignement.

・Les élèves travaillent avec plaisir et ils restent éveillés toute la séance.

・Les élèves arrivent à reconnaitre facilement le nombre et la décomposition du nombre 10 à partir des cartes

flashs. Par exemple, avec le nombre 4, nous avons 1 case vide qui reste en haut et 5 cases vides en bas. On sait

tout de suite qu’il faut 6 pour avoir dix(10).

♣ Pour la fabrication du matériel individuel, à la place du papier A4, on peut utiliser les feuilles d’un cahier de

brouillon B6, en se servant de ces quadrillages. On peut obtenir 3 rectangles de 4 carreaux sur 10 dans une feuille.

1. 2. 3. 4. 5.

2 1. 2. 3. 4. 5.

7

6. 7. 8.

6. 7. 8.

Calcul (CP) 5. L’image de la décomposition

L’étude de nombre (0~10)

La décomposition additive et soustractive

<Justification>

Les élèves ont de la difficulté à décomposer le nombre mentalement par manque d’occasions pour réfléchir sur

des exercices sans utiliser les bâtonnets ou les doigts.

<Objectifs spécifiques>

Les élèves peuvent:

・comprendre la relation entre le concret et le nombre;

・apprendre la décomposition des nombres avec plaisir.

<Matériel>

grand carton, bouchons, cutter ou ciseaux, stylo, scotch

<Fabrication>

1. Avec le grand carton, découper la pièce A;24cm×37cm et la pièce B; 25cm×38cm.

2. Découper le reste du carton pour avoir 2 bandes ((3cm×18cm) fois 2) et les assembler pour obtenir la pièce C.

3. Tracer 4 lignes à 3cm de chaque bord sur les pièces A et B.

4. Faire 4 incisions de 3cm suivant les tracés comme indiqué ci-dessous (le dessign 4) sur les pièces A et B. 5. Découper la partie supérieure de la pièce B suivant le tracé comme indiqué ci-dessous (le dessign 5).

6. Replier les bords des pièces A et B sur les tracés et fixer les angles pour former une boîte (la pièce A) et une semi-boîte (la pièce B).

7. Faire une demi-cloison au milieu de la pièce A en y fixant la pièce C.

8. Mettre des bouchons dans la pièce A et la couvrir avec la pièce B.

<Utilisation>

1. L’enseignant met la quantité correspondante au nombre à décomposer de bouchons dans la boîte et l’agite. Les bouchons se séparent dans les deux parties.

2. L’enseignant montre les bouchons dans la partie gauche en coulissant la pièce B jusqu’au milieu et demande aux élèves le nombre de bouchons cachés dans la partie droite.

Exemple

L’enseignant : «Il y a 10 bouchons en tout. Maintenant, vous voyez 6 bouchons à gauche. Alors, combien de

bouchons y a-t-il à droite?»

Les élèves : «Il y a 4 bouchons.»

L’enseignant : «C’est bien. Alors, 6 bouchons et 4 bouchons,

ou 4 bouchons et 6 bouchons font combien de bouchons?»

Les élèves : «Ca fait 10 bouchons»

L’enseignant : «C’est bien. Donc, ¨6 bouchons et 4 bouchons font 10 bouchons ¨ ou ¨4 bouchons et 6 bouchons

font 10 bouchons. ¨ Qui va répéter?»

<Remarque>

♣ par exemple, s’il y a 10 bouchons, l’enseignant peut donner des exercices ci-dessous.

0 et 10 font 10 ,1 et 9 font 10 ,2 et 8 font 10, 3 et 7 font 10, 4 et 6 font 10, 5 et 5 font 10, 6 et 4 font 10, 7 et 3 font

10, 8 et 2 font 10, 9 et 1 font 10, 10 et 0 font 10

2 5 4

8

Calcul (CP) 6. La chanson de la décomposition

L’étude de nombre (0~10) La décomposition additive et soustractive

<Justification> Par insuffisance de matériel, les élèves n’ont pas assez d’occasions de pratiquer la décomposition et atteignent

difficilement un niveau où ils peuvent répondre par réflexe à des questions de décomposition.

<Objectifs spécifiques> Les élèves peuvent:

・avoir beaucoup d’occasions de pratiquer la

décomposition sans matériel ;

・exercer le réflexe en calcul ;

・apprendre avec plaisir.

<Préparation> néant

<Utilisation> Exemple : la décomposition de 5

1. L’enseignant annonce aux élèves le nombre à décomposer ; ‘On va faire 5. On va faire 5.’ 2. L’enseignant donne un nombre plus petit que 5 (exemple: 1) et demande aux élèves le nombre à compléter

pour obtenir 5 ; ‘1 et ?’

3. Les élèves répondent ; ‘4 !’ 4. L’enseignant et les élèves répètent ensemble ; ‘ On va faire 5. On va faire 5. ’

5. On répète le procédé en changeant le nombre que l’enseignant donne à l’étape2.

Exemple : la décomposition de 10

<Remarque>

♣ Il est important de faire toutes les étapes avec un rythme.

On va faire cinq(5). On va faire cinq(5). Un(1) et ?

Quatre(4) !

On va faire cinq(5).

faire cinq(5).

On va faire cinq(5). On va faire cinq(5). Deux(2) et ?

Trois(3) et ?

Les

élèves

On va faire dix(10). On va faire dix(10). Deux(2) et ?

Huit(8) !

On va faire dix(10).

faire cinq(5).

On va faire dix(10). On va faire dix(10). Trois(3) et ?

Les

élèves

9

Calcul (CP) Arithmétique (CE) 7. Les cartes du calcul

L’étude de nombre (0~100) La décomposition additive et soustractive, L’addition, La soustraction

<Justification> Les élèves n’ont pas assez d’occasions de pratiquer des calculs rapides. Par conséquant, ils continuent de compter

en dessinant des bâtonnets, même pour des calculs simples. Ce matériel est conçu pour renforcer la capacité des

élèves de calculer mentalement et rapidement surtout pour des calculs simples.

<Objectifs spécifiques> Les élèves peuvent avoir la capacité de faire des calculs simples sans compter avec les doigts ou dessiner des bâtonnets.

<Matériel>

sachets d’eau, ciseaux, marqueur ou feutre à huile

<Fabrication> Carte de formule

1. Couper les sachets d’eau en deux dans le sens de la largeur et les sécher.

2. Ecrire une formule sur chaque demi-sachet. 3. Découper un coin des cartes au même endroit pour repérer le sens des cartes.

Carte de chiffre

Ecrire un chiffre arabe et le chiffre en lettre sur chaque sachet. (On utilise les sachets entiers.)

<Utilisation> ♦ Comme les cartes flashs

1. L’enseignant montre une carte de formule et les élèves disent la réponse en un instant. 2. L’enseignant change la carte une à une et répète le procédé.

♦ Comme le jeu de cartes

1. Les élèves mettent les cartes de formule en ordre dispersé sur la table. 2. L’enseignant montre une carte de chiffre.

3. Les élèves cherchent dans les cartes sur la table, celle(s) où est écrite la formule qui donne le nombre

correspondant à la carte de chiffre montrée et gardent cette ou ces cartes.L’enseignant change la carte une à une et répète le procédé. A la fin du jeu, les élèves comptent les cartes gagnées.

<Remarque>

♣ Pour faire la correction du jeu de cartes, il y a quelques moyens. Par exemple, l’enseignant demande aux élèves

les formules correctes et les écrit au tableau ou il les dit lui-même. ♣ L’utilisation de sachets d’eau est utile pour l’aspect pédagogique sur le recyclage mais l’utilisation des cartons

(papier) a son avantage ; on peut écrire la réponse de chaque carte sur le dos. Cela permet aux élèves de vérifier

eux-mêmes la bonne réponse.

♣ Il est possible de faire le jeu de cartes en groupe comme une

compétition individuelle et aussi comme une compétition par équipe en

collaborant avec les camarades du même groupe. ♣ Il est également possible de montrer une carte de formule et faire

chercher aux élèves la carte de chiffre correspondant à la réponse de la

formule.

10

Calcul (CP) Arithmétique (CE) 8. La suspension des paquets

Le sens de l’opération La décomposition multiplicative

<Justification> Les élèves ont de la difficulté à comprendre le sens et la technique de la multiplication. Pour l’utilisation du

matériel concret classique comme des cailloux ou des bâtonnets, il est difficile de les afficher au tableau et les

montrer clairement aux élèves.

<Objectifs spécifiques> Les élèves peuvent bien comprendre le sens de la multiplication.

<Matériel> fil, bonbons, sachets transparents

<Fabrication> 1. Fixer le fil au-dessus du tableau.

2. Mettre le même nombre de bonbons dans chaque paquet.

Exemple Pour apprendre le tableau de la multiplication

du nombre 2, l’enseignant met 2 bonbons dans

chaque paquet.

<Utilisation> 1. L’enseignant suspend les paquets sur le fil un à un.

2. L’enseignant demande aux élèves combien de paquets et combien de bonbons

il y a sur le fil en tout chaque fois qu’il y ajoute un paquet. 3. L’enseignant écrit chaque fois au tableau, la formule qui correspond aux

objets.

4. L’enseignant continue le procédé jusqu’à atteindre la formule qu’il veut apprendre aux élèves ce jour-là.

5. L’enseignant montre cette formule et laisse les élèves trouver la réponse. 6. Les élèves réfléchissent en schématisant les objets de cette formule sur leur

ardoise.

<Remarque>

♣ Pour apprendre la multiplication (2 fois 8), l’enseignant suspend 8 paquets, écrit la formule et demande aux

élèves combien de bonbons il y a en tout. Les élèves réfléchissent en schématisant 8 fois 2 ronds sur l’ardoise.

2.

1.

1, 2. 3.

4, 5, 6.

11

1. 2.

1. 2.

Calcul (CP) Arithmétique (CE/CM) 9. La boîte de la fonction

Le double et la moitié, Le tiers et le

quart, Le triple, La décomposition,

La fraction

<Justification> Les élèves ont de la difficulté à imaginer la notion fondamentale de 1/2, 1/3, 1/4, etc. Egalement, ils ne peuvent pas comprendre la notion de la moitié, le tiers, le quart, etc. ou le double, le triple, etc. Ils n’ont pas beaucoup

d’occasions pour réfléchir sur ces notions.

<Objectifs spécifiques> Les élèves peuvent bien comprendre le sens de la moitié, le tiers, le quart, etc. et le double, le triple, etc. d’un

nombre.

<Matériel> boîte en carton ondulé, planche en carton, feuilles de papier, poche transparente, objets appropriés à cette leçon,

cutter, stylo, scotch

<Fabrication> ♠ La boîte de la fonction

1. Dans les deux faces les plus petites de la boîte, découper un réctangle à des hauteurs différentes. 2. Fixer la planche en carton au milieu de ces deux plus petites faces de façon à ce que l’intérieur de la boîte soit

divisé en deux.

3. Ecrire les noms d’une fonction (‘moitier (1/2)’, ‘tiers (1/3)’, ‘quart (1/4)’, ‘double (x2)’, ‘triple (x3)’, etc.) et ?

sur les feuilles de papier différentes. 4. Les mettre dans la poche transparente avec la feuille de ? la première.

5. Coller la poche sur le devant de la boîte.

♠ Les cartes de chiffre

1. Ecrire deux chiffres appropriés à la leçon sur chaque feuille de

papier ; la photo droite montre les cartes pour les leçons de la moitier et du double.

2. Plier les feuilles en deux et coller.

<Utilisation> Exemple 1. L’enseignant entre un objet dans la boîte par le rectangle supérieur. 2. L’enseignant sort la moitié de cet objet par l’autre rectangle.

3. L’enseignant refait le procédé avec des objets variés.

4. Les élèves réfléchissent sur la fonction de la boîte. 5. Ensuite, l’enseignant exécute le même procédé avec les cartes de

chiffre.

<Remarque>

♣ Il y a trois façons d’utiliser ce matériel.

・Les élèves réfléchissent sur la fonction de la boîte en regardant des choses qui entrent et sortent de la boîte.

・ Les élèves réfléchissent à ce qui va sortir en regardant ce qui entre. ・ Les élèves réfléchissent à ce qui est entré en regardant ce qui sort.

♣ Il y a plusieurs types de boîte comme le montrent les photos de cette fiche. On

les choisit selon ce qu’on veut enseigner.

1. 2. 3. 4. 5.

1. 2.

5.

1.

2.

12

Calcul (CP) Arithmétique (CE/CM) 10. Le jeu de la multiplication

La table de multiplication La décomposition multiplicative, La multiplication

<Justification> Non seulement pour la multiplication simple et aussi pour la multiplication complexe et la division, les élèves sont

obligés de mémoriser la table de multiplication, mais il n’est pas facile de les motiver à la mémoriser.

<Objectifs spécifiques> Les élèves peuvent:

・être motivés à mémoriser les tables de multiplication ;

・utiliser ce qu’ils ont mémorisé pour jouer.

<Préparation> néant

<Utilisation> Les élèves font ces jeux avec les tables de multiplication qu’ils ont déjà apprises .

♦ Le jeu de réflexion avec la table de

multiplication

1. Les élèves forment un cercle. 2. Ils décident avec quelle table de multiplication

ils vont jouer.

3. Un élève commence le jeu en prononçant un(1).

4. L’élève à côté continue avec le nombre

suivant ; deux(2), trois(3), quatre(4).

5. Quand un élève tombe sur le nombre contenu

dans la table de multiplication, il tape ses mains en même temps qu’il prononce ce

nombre.

6. Les élèves continuent ce jeu jusqu’à ce qu’un élève se trompe .

♦ Le relais de la multiplication

1. Les élèves récitent chacun une formule des tables de multiplication l’un après l’autre, en partant de la

base.

2. L’enseignant chronomètre le temps que les élèves mettent pour terminer les tables.

3. Les élèves répètent ce jeu en essayant d’améliorer

le record.

<Remarque>

♣ Il est important de faire toutes les étapes avec un rythme.

♣ Ces jeux sont efficaces pour renforcer la mémorisation de la multiplication.

1

2

3 👏 Il tape ses mains

4

5

6 👏

Il tape ses mains

Exemple : La table de 3

Exemple : La table de 3 fois

Départ !

13

Arithmétique (CE/CM)

11. Le relais de la division Le procédé de l’opération (la division) La division

<Justification> Les élèves ont souvent de la difficulté à comprendre le procédé de la division.

<Objectifs spécifiques> Les élèves peuvent saisir les 4 étapes de la division.

<Matériel>

tableau, craies par groupe

<Utilisation> 1. Les élèves forment des groupes de 4.

2. L’enseignant écrit au tableau une opération de division pour chaque groupe. 3. La première personne du groupe réfléchit et écrit le chiffre à proposes.

4. La deuxième personne fait la multiplication.

5. La troisième personne fait la soustraction. 6. La quatrième personne descend le chiffre.

7. Ils répètent le même procédé ci-dessus jusqu’à la fin de l’opération.

L’équipe qui trouve la bonne réponse la première gagne.

<Remarque>

♣ Au lieu du tableau, chaque équipe peut faire ce jeu avec leur ardoise en se la passant.

♣ Il est aussi possible de faire ce jeu pour la révision de la multiplication comme le montre cette image à droite.

14

Arithmétique (CM)

12. Le disque de la fraction La notion de la fraction Les fractions

<Justification> Les élèves ont de la difficulté à imaginer la quantité d’une fraction si elle ne leur est expliquée qu’avec des

chiffres.

<Objectifs spécifiques> Les élèves peuvent:

・comprendre la signification de la fraction;

・imaginer la quantité d’une fraction;

・comparer les quantités de différentes fractions.

<Matériel>

feuilles de papiers

stylo, crayons de couleur, cutter ou ciseaux, compas, rapporteur, règle

<Fabrication> 1. Découper 2 feuilles de papier en disque.

2. Tracer des lignes sur les deux disques selon la fraction voulue en utilisant un rapporteur.

3. Colorer un disque et laisser l’autre blanc.

4. Inciser chaque disque sur une ligne jusqu’au milieu. 5. Assembler les deux disques au niveau des incisions.

<Utilisation> ♦ Les élèves forment diverses fractions avec leurs disques.

♦ Les élèves forment et montrent, avec leurs disques, les fractions que l’enseignant demande.

♦ Les élèves disent les fractions que l’enseignant montre avec son disque.

<Remarque>

♣ Il est possible de fabriquer ce matériel avec deux feuilles de papier de

différente couleur au lieu d’utiliser des crayons de couleur.

♣ S’il n’y a pas de rapporteur, on peut tracer des ligne de la fraction en sixième

à l’aide d’un compas.

15

Arithmétique (CM)

13. Les fenêtres de la fraction La notion de fraction Les fractions

<Justification> Les élèves ont de la difficulté à imaginer la quantité d’une fraction si elle ne leur est expliquée qu’avec des

chiffres.

<Objectifs spécifiques> Les élèves peuvent:

・comprendre la signification de la fraction ;

・imaginer la quantité d’une fraction ;

・comparer les quantités de différentes fractions.

<Matériel>

Feuille de papier

stylo, crayons de couleur, cutter ou ciseaux, règle

<Fabrication> Plier un papier verticalement au milieu.(Le papier devient un demi.) 1. Plier la feuille de papier deux fois en longueur pour obtenir 4 colones.

-La plier en largeur en 2 parties égales pour la fraction de 1/2 ou 1/4(A),

en 3 parties égales pour 1/3 ou 1/6(B), en 4 parties pour 1/4 ou

1/8(C).

2. L’ouvrir et tracer les lignes

avec un stylo sur les plis selon la fraction.

3. Colorer la moitié da la feuille (gauche ou droite).

4. Plier la feuille en longueur et découper à partir du pli sur la/les ligne(s) tracée(s) jusqu’au milieu.

<Utilisation> ♦ Les fractions pairs (exemple 2/8, 4/8, 6/8)

A1. Prendre les deux colones extérieures de la feuille et les approcher de

manière à ce que les deux colones intérieures se soulèvent en se rejoignant. A2. Faire tomber la/les partie(s) jointe(s) du milieu à gauche ou à droite.

♦ Les fractions impairs (exemple 1/8, 3/8, 5/8, 7/8)

B. Approcher les deux colones extérieures de la feuille de manière à ce qu’une ou plusieures parties

des deux colones intérieures s’enfoncent et les autres se

soulèvent en se rejoignant

<Remarque>

♣ Il est possible de fabriquer ce matériel avec les feuilles d’un cahier

d’élève.

2. 3. 4.

1.

A B C

A B C

A1. A2.

16

Géométrie (CE/CM)

14. Le disque de l’angle La notion d’angles Les angles

<Justification> Si les élèves apprennent le sens d’un angle seulement avec l’explication: “un angle a deux côtés et

un sommet” et avec le dessin à droite, leur notion de l’angle restera incomplète.

<Objectifs spécifiques> Les élèves peuvent comprendre la notion de l’angle correctement, c’est-à-dire qu’il est formé de deux demi-droites ayant le même point d’origine qui

peuvent s’ouvrir et se fermer.

<Matériel>

feuilles de papier de différentes couleurs

cutter ou ciseaux, stylo

<Fabrication> 1. Découper deux feuilles de papier en disque.

2. Faire une incision droite jusqu’au centre des disques.

3. Assembler les deux disques au niveau des incisions.

<Utilisation> ♦ Les élèves forment différents angles avec leurs disques.

♦ Les élèves forment et montrent les angles que l’enseignant demande, et apprennent chaque nom:

・ plus petit que l’angle droit → l’angle aigu

・ plus grand que l’angle droit et plus petit que 2 angles droits → l’angle obtus

・ plus grand que 2 angles droits → l’angle obtus

<Remarque>

♣ Il est possible d’arranger ce matériel comme montrent les photos 1, 2, 3.

1. Tracer un cercle. 2. Colorer le cercle. 3. Déchirer le rayon à la main.

♣ En dessinant un cercle au milieu, on peut indiquer où est

l’angle. Il y a deux façons comme 1. et 2.

♣ Quelques enseignants qui ont utilisé ce matériel disent : ・Nous pouvons apprendre aux élèves à le confectionner pour

l’utilisation individuelle pour la leçon ;

・Ce matériel rend la leçon attrayante et plus facile à comprendre.

1

.

1

2

2

♣ On peut fabriquer ce matériel avec une

feuille de cahier d’élève et un crayon de

couleur, et sans ciseaux.

♣ On peut fabriquer avec un cahier d’élèves

et un crayon de couleur, et sans ciseaux.

1. 2. 3.

3

3

17

Géométrie (CE/CM)

15. L’éventail La notion de l’angle Les angles

<Justification> Si les élèves apprennent le sens d’un angle seulement avec l’explication: “un angle a deux côtés et

un sommet” et avec le dessin à droite, ce qui fait que leur notion de l’angle restera incomplète.

<Objectifs spécifiques> Les élèves peuvent comprendre la notion de l’angle correctement, c’est-à-dire qu’il

est formé de deux demi-droites ayant le même point d’origine qui peuvent s’ouvrir et se fermer.

<Matériel>

feuilles de papier dures, baguettes, scotch ou colle

<Fabrication> 1. Plier trois feuilles de papier en accordéon.

2. Plier chaque feuille en deux. 3. Assembler les trois feuilles avec du scotch ou de la colle.

4. Fixer une baguette à chaque côté de l’éventail avec du scotch ou

de la colle.

<Utilisation> ♦ L’enseignant montre que l’angle est formé par deux lignes droites.

♦ L’enseignant montre que la grandeur de l’angle change par le mouvement des deux lignes droites.

<Remarque>

♣ Des cartons de calendriers de récupération, par exemple, peuvent être appropriés pour fabriquer ce matériel .

♣ A la place de baguettes, on peut aussi utiliser un carton ondulé.

Coller tous les

parties colorées.

(les côtes adjacents)

Coller tous les

parties colorées.

1. 2. 3.

1. 2. 3.

18

1. 2. 3.

1. 2. 3.

Géométrie (CE/CM) 16. Le jeu de la construction géomètrique

L’usage de la règle et du compas Les lignes, Les figure, La construction

<Justification> Les élèves ont de la difficulté à construire des figures géomètriques dû au fait qu’ils ne sont pas très habitués à

utiliser la règle, le compas et le rapporteur.

<Objectifs spécifiques> Les élèves peuvent:

・ bien utiliser la règle et le compas ;

・distinguer différentes formes géomètriques.

<Matériel>

feuille de papier, crayons de couleur, règle, compas

<Utilisation> ♦ Fleur

1. Tracer un cercle. 2. Poser l’aiguille du compas sur la circonférence du cercle et tracer une courbe à l’interieur du cercle comme ci-

dessous.

3. Poser l’aiguille du compas sur un des deux points d’intersection. 4. Répéter le même procédé cinq fois comme ci-dessous.

♦ Etoile

1. Tracer un cercle.

2. Poser l’aiguille du compas sur la circonférence et faire une marque à l ’intersection comme ci-dessous. 3. Poser l’aiguille du compas sur cette marque et répéter le procédé cinq fois comme ci -dessous.

4. En suivant la circonférence, relier les points tous les deux points pour obtenir 2 triangles équilatéraux.

<Remarque> Exemple

4.

1. 2. 3.

19

♣ L’utilisation et la construction des triangles avec le compas.

Exemple On trace un cercle de 5cm de rayon.

Le compas

1. Ouvrir le compas à la longueur du rayon.

2. Décider l’emplacement du centre et le piquer avec l’aiguille.

3. Faire pivoter le compas sur l’aiguille en faisant attention à ce que

l’aiguille ne se déplace pas.

Exemple On trace un triangle isocèle.

1. Tracer la base d’un triangle (AB;4cm) à la règle.

2. Ouvrir le compas à la longueur du côté (5cm).

3. Piquer l’aiguille au point A et faire une marque, avec le compas, au dessus

de la base.

4. Piquer l’aiguille au point B et faire une marque, avec le compas, croisant la

première marque.

5. Relier ce point d’intersection au point A et au point B à la règle.

On trace un triangle équilatéral.

Le triangle équilatéral

1. Tracer la base d’un triangle (AB;5cm) à la règle.

2. Ouvrir le compas à la longueur du côté (5cm) piquer l’aiguille au point A et

faire une marque avec le compas au dessus de la base.

3. Piquer l’aiguille au point B et faire une marque, avec le compas, croisant la

première marque.

5cm

5cm

4cm

5cm 5cm

5cm

1. 2. 3.

1. 2. 3. 4. 5. 6.

1. 2. 3. 4.

Le triangle isocèle

20

Géométrie (CE/CM) 17. La construction du solide

L’usage de la règle et du compas Les lignes, Les figure, La construction

<Justification> Les élèves ont de la difficulté à construire des figures géomètriques dû au fait qu’ils ne sont pas très habitué à

utiliser la règle et le compas.

<Objectifs spécifiques> Les élèves peuvent:

・ bien utiliser la règle et le compas.

・distinguer différentes formes géomètriques.

・comprendre la troisième dimension.

<Matériel>

feuilles de papier épaisses crayon, règle, compas, cutter ou ciseaux, colle

<Utilisation> 1. Tracer 20 cercles.

2. Poser l’aiguille du compas sur la circonférence et faire des marques comme ci -dessous. 3. Poser l’aiguille du compas sur cette marque et répéter le procédé cinq fois comme ci -dessous.

4. Relier les points à tous les deux points pour obtenir un triangle équilatéral.

5. Découper tous les cercles. 6. Plier les cercles en triangle de façon à avoir les lignes de crayon à l’extérieure.

7. Assembler cinq triangles sur un même sommet en collant les côtés adjacents.

<Remarque>

♣ Si l’on change le nombre de cercles, on peut fabriquer une autre forme.

1. 2. 3. 4.

5. 6.

7

21

♣ L’usage et la construction des triangles avec le rapporteur. Mesurer un angle

①Mettre le centre du rapporteur sur le point A. ②Mettre la ligne de 0° sur le côté AB.

③Lire le degré qui se superpose avec le côté AC. (L’angle BAC fait 33° dans la figure à droite.)

Tracer un angle

①Tracer le côté AB. ②Mettre le centre du rapporteur sur le point A et mettre la ligne de 0° sur le côté

AB.

③Placer le point C à la graduation de 35° ④Tracer la ligne droite qui relie les points A et C.

(L’angle D fait 45°)

(L’angle E fait 140°)

Même si l’on n’a pas de compas, on peut tracer le triangle avec un rapporteur.

Un angle du triangle équilatéral :

180÷3=60 (Chaque angle fait 60°)

5cm 5cm

5cm

a b

135°?

45°?

40°?

140°?

① ②

D

D

E

E

22

Exemple :

Géométrie (CE/CM)

18. Le petit Tangram

Les figures (Le triangle, le carré, le rectangle, le parallélogramme et le trapèze)

<Justification> Les élèves manquent de matériels pour l’apprentissage individuel des figures géometriques et les expériences de

manipulation des figueres. Ce matériel est très facile à utiliser et à fabriquer.

<Objectifs spécifiques> Les élèves peuvent:

・comprendre la caractéristique des figures géométriques ;

・réviser les lignes horizontales, verticales, parallèles, diagonales, les sommets, etc ;

・comprendre qu’on peut composer d’autres figures géométriques par la combinaison

de plusieures figures ;

・manipuler et trouver eux-mêmes différentes figures avec émerveillement.

<Matériel>

feuille de papier

(cutter ou ciseaux)

<Fabrication> 1. Plier une feuille de papier rectangulaire de façon à superposer un côté de la largeur à un côté de la longuer pour

obtenir un carré. 2. Détacher la partie rectangulaire restante de la feuille.

3. Couper le carré sur le pli diagonal pour avoir deux triangles. 4. Plier un des triangles en deux et le couper sur le pli pour avoir deux petits triangles.

<Utilisation> ♦ Les élèves forment eux-mêmes des figures diverses en assemblant les 3 pièces.

♦ Les élèves forment et montrent les figures que l’enseignant demande:

・un carré

・un triangle.

・un rectangle.

・un parallélogramme

・un trapèze

♦ Les élèves forment la même figure que l’enseignant leur montre et apprennent le nom de cette figure.

<Remarque>

♣ Il y a un autre petit tangram comme suit: 1. Plier une feuille de papier carrée en quatre et tracer les lignes comme ci-dessous. 2. Couper sur les traits épais.

1. 2. 3. 4.

23

Géométrie (CE/CM)

19. Les figures en pipettes Les figures (Le triangle, le carré, le rectangle, le parallélogramme, le trapèze, le losange, etc.)

<Justification> Les matériels individuels sont insuffisants dans la leçon de la géométrie.

<Objectifs spécifiques> Les élèves peuvent comprendre les caractéristiques des figures géométriques.

Exemple : le nombre de sommets et de côtés; la relation entre les côtés opposés ou adjacents; la somme des angles des sommets.

<Matériel>

paille

cutter ou ciseaux

<Fabrication> 1. Préparer autant de pailles que le nombre de côtés de la figure à fabriquer et les couper environ 2cm plus

longues que la longueur des côtés de la figure. 2. Bien plier les pailles à la bonne dimension des côtés de la figure.

3. Emboîter la partie d’une paille pliée dans une autre paille et assembler ainsi le tout pour faire la figure voulue.

<Utilisation> ♦ Les élèves forment eux-mêmes des figures diverses et apprennent le nom et les caractéristiques des figures.

♦ Les élèves comptent le nombre de côtés.

♦ Les élèves forment et montrent les figures que l’enseignant demande: un carré, un triangle, un rectangle, etc.

<Remarque>

♣ Il est aussi possible de fabriquer les solides. Exemple : Le cube

1. Préparer deux carrés en pailles avec quatre pailles de la même longueur du

côté et huit petites pailles d’environ 4cm. 2. Plier les petites pailles en deux et en angle droit.

3. Insérer la moitié de la petite pipette dans chaque coin des deux carrés. 4. Insérer l’autre côté de la petite pailles dans chacune des 4 pailles.

1. 2. 3. .

1. 2. 3. 4.

24

Géométrie (CE/CM) Système métrique (CM)

20. La construction d’un cube

Les solides (Le cube et le parallélépipède rectangle) La mesure de volume

<Justification> Les élèves n’ont pas beaucoup d’occasions de réfléchir sur les objets tridimentionnels. De plus, matériels

individuels sont insuffisants dans la leçon de géométrie.

<Objectifs spécifiques> Les élèves peuvent:

・comprendre la construction d’un cube ;

・renforcer leur capacité d’imaginer la forme d’un solide et son développement.

<Matériel>

feuille de papier, bandes collées stylo, cutter ou ciseaux, règle, agrafeuse

<Fabrication> 1. Dessiner les carrés sur la feuille de papier. (Il faut au minimum six carrés.) 2. Les découper. Agrafer les bandes collées aux 4 côté des carrés.

<Utilisation> ♦ L’enseignant montre un développement et demande aux élèves s’il forme un cube.

♦ Les élèves fabriquent eux-mêmes des développements et les

manipulent.

<Remarque>

♣ On recommande la dimension des carrés de 5cm×5cm.

♣ On ne peut pas former un cube à partir des développements comme ci-dessous. Il est tout de même intéressant

de faire réfléchir aux élèves si ces développements peuvent former un cube.

♣ Il est possible de construire un parallélépipède rectangle.

On peut former un cube à partir d’onze(11) développements différents.

On peut avoir le cube avec onze(11) développement.

Exemple:

25

~ Les exercices ~

1. Qu’est-ce que «Les tables de Pythagore»?

«Les tables de Pythagore» sont un bon exercice de calcul.

On peut faire, avec ces tables, des exercices sur l’addition, la soustraction et la multiplication. Le calcul de base à

un chiffre est très important pour pouvoir calculer avec de grands nombres; ex 6804+327,436×709, etc. Faire

fréquemment «les tables de Pythagore» permet aux élèves d’augmenter leur capacité de calcul. Et quand les élèves

constatent leur progrès, ils seront plus motivés à faire le calcul correctement.

2. Comment fait-on?

*Pour la table de multiplication*

1) Tracer une grille de 10×10.

2) Ecrire « × » dans la case en haut à gauche.

3) Inscrire les chiffres de 1 à 9 dans les cases de la première ligne

et de la première colonne.

Au début de l’exercice, on écrit les chiffres dans l’ordre

(ex :123456789).

4) Tous les élèves commencent en même temps. Et l’enseignant chronomètre le temps de leur travail. A la fin du

travail, il leur donne leur temps personnel qu’ils notent dans leur cahier.

※ On peut faire aussi cet exercice pour un temps fixé(ex:5minutes). En ce cas, on compte le nombre des cases

correctement remplies.

5) Corriger et apprécier le

travail de chacun.

* Quand les élèves sont habitués à cet exercice, on peut le compliquer en

inscrivant les chiffres de 1 à 9 en désordre dans les cases de la première ligne

et de la première colonne.

(Ex:513974826 et 371496825)

Exactement!!!Rapidement!!! On apprécie le progrès des élèves pour les encourager.

× 5 1 3 9

3 15 3 9 27

7 35 7 21 63

3×5

7×5

3×9

7×3

× 1 2 3 4 5 6 7 8 9

1 1 2 3 4 5 6 7 8 9

2 2 4 6 8 10 12 14 16 18

3 3 6 9 12 15 18 21 24 27

4 4 8 12 16 20 24 28 32 36

5 5 10 15 20 25 30 35 40 45

6 6 12 18 24 30 36 42 48 54

7 7 14 21 28 35 42 49 56 63

8 8 16 24 32 40 48 56 64 72

9 9 18 27 36 45 54 63 72 81

26

1. Qu’est-ce que «le carré magique»?

«Le carré magique»» est un bon exercice de calcul.

Les élèves n’ont pas beaucoup d’occasions de réfléchir eux -mêmes sur un problème et sentir ainsi le plaisir de

découvrir eux-mêmes la solution. Cet exercice développera différentes facultés intellectuelles des élèves comme la

réflexion, l’attention, le raisonnement, et les motivera à apprendre les mathématiques.

2. Comment fait-on?

Cet exercice consiste à remplir une grille d’un certain nombre de carrés avec des chiffres différents, sans répéter le

même chiffre, de façon à ce que la somme des chiffres sur une même ligne, dans une même colonne et dans une

même diagonale soit égale.

1) Tracer une grille de carrés de 3×3 au tableau. (Si possible, les élèves aussi tracent la grille sur leux ardoise.)

2) Inscrire quelques chiffres différents de 1 à 9 dans les cases données. A cet effet, se référer au «recueil

d’exercices».

3) Remplir la grille avec les chiffres restants de 1 à 9 de façon à ce que la somme des 3 chiffres de chaque ligne, colonne et diagonale soit égale à 15.

3. Y a-t-il d’autres carrés magiques?

Il y a aussi d’autres types de carré magique :

- avec de plus grands chiffres pour avoir la somme des 3 chiffres égale à 99,

105 ou120, etc. ;

- avec une grille de carrés de 5×5 pour avoir la somme des 5 chiffres égale à 65.

La somme égale 65. La somme égale 120. La somme égale 99. La somme égale 105.

1) 2) 3)

11 24 7 20 3

4 12 25 8 16

17 5 13 21 9

10 18 1 14 22

23 6 19 2 15

44 39 16

5 33 61

50 27 22

15 60 30

50 35 20

40 10 55

31 76 13

22 40 58

67 4 49

La somme égale 99. La somme égale 100.

27

Le recueil d’exercices

6 7

9

8

1 6

5

2

3 4

1

6

2

3 8

4

1 5

7

8

3 8

1

7

6 2

5

8

2 7

4 8

2

8 3

4

7

8

4 8

8

5 1

7

8

7

2 9

3

9

2 6

4 3

7

9

5

6

3

5

28

1. Qu’est-ce que «Le petit SUDOKU»?

«Le Sudoku» est d’abord un jeu d’arrangement des chiffres en forme de grille. La grille est

composée de 9 sous-grilles de carrés de 3 x 3 et quelques chiffres allant de 1 à 9 y sont disposés. Le but du jeu est de

remplir cette grille avec des chiffres de 1 à 9 tous différents, qui ne se trouvent jamais plus d’une fois sur une même

ligne, dans une même colonne ou dans une même sous-grille.

«Le petite SUDOKU» peut s’utilisé pour l’initiation au «SUDOKU». La grille est composée de 4 sous -grilles des

carrés de 2 x 2 et quelques chiffres de 1 à 4 y sont disposés. Le but du jeu est de remplir cette grille avec des chiffres

de 1 à 4 de la même manière que pour le «SUDOKU». .

Les élèves n’ont pas beaucoup d’occasions de réfléchir eux -mêmes sur un problème abstrait, comme ce qu’ils font

dans le « jeu du chiffre» et sentir le plaisir ainsi de découvrir eux-mêmes la solution. Cet exercice est recommandé

pour remédier à ce problème. Plus les élèves se familiariseront aux chiffres avec plaisir, plus leurs facultés

intellectuelles telles que la réflexion, l’attention et le raisonnement se développeront. Ainsi seront -ils motivés à

apprendre les mathématiques.

2. Comment fait-on?

1) Tracer une grille composée des 4 sous-grilles de carrés de 2 x 2.

2) Sur chaque ligne, ou dans chaque colonne, ou dans chaque sous-grille, placer les chiffres de 1 à 4 sans répéter le

même chiffre.

2 4 3 5

6 8 7 2

4 1

7 2 4 1 6 9 3

3 9 8 5

4 1 6 8

7 3 9 1 8 2 6 5

5 6 4 2 9 7 3 1 8

5 9 7

Ex) «Le SUDOKU»

29

Le recueil d’exercices

2 2

3 4 2 3

2 1 1 4

4 4

2 3 3 2

2 1 1 2

2 4

3 1

2 4

2 3 1

1 4 2

2 4 3

4 3

1 2

2 2

1 3

2 1

4

4 3 3

2 2 3

4 1

2 1

3 4 2

2 3

4 3

4 1

2 2

1 1

30

1.2 Les sciences

N Image Titre du matériel Classe Thème(Titre)

L’outil de capture de mouches

CE1 La mouche

2 La boîte noire CP1 L’aspect des objets-C’est mou/dur, C’est rugueux/lisse, etc.

3 La cuisinière solaire CP Le soleil-protection contre le soleil

4

Le filtre CE L’hygiène de l’eau

Annexe ~ Les expériences ~

5

La pression atmosphérique

(Ecrasons une canette)

CM La pression atmosphérique, Le thermomètre, L’eau: ses changements d’état

6 La réaction d’eau par la

compression d’air (Lançons

une fusée en bouteille plastique)

CM L’air

7

Le tourbillon (Visons le but avec le canon à air comprimé)

CM L’air

8

Les changements des couleurs (Mélangeons les couleurs)

CP Les couleurs

9

Les vases communicants

(Faisons transvaser de l’eau)

CM Les vases communicants (Le Livre: Sciences d’observation CM1/CM2)

10

La vibration (Fabriquons des

matériel de musique)

CP~CM L’oreille et l’ouïe (Le Livre : Sciences d’observation CM1/CM2)

11

Les changements d’état du sucre (Chauffons du sucre)

CP~CM La notion de saveur, Le sucre, Le thermomètre, L’eau

31

Exercices d’observation (CE)

1. L’outil de capture de mouches La mouche

<Justification> On voit beaucoup de mouches dans la vie quotidienne. Les é lèves savent vaguement que les mouches ont une

mauvaise influence sur la santé humaine. En effet, elles apportent des saletés et transmettent des maladies.

L’observation d’une vraie mouche est édifiante et efficace pour la sensibilisation. Ce matériel facile à fabriquer permet cette observation.

<Objectifs spécifiques> Les élèves peuvent:

・observer une mouche devant leurs yeux et bien comprendre ce qu’elle est ;

・prendre conscience de l’éviter ou de s’en protéger ;

・développer leur curiosité.

<Matériel> bouteille en plastique sans capuchon, eau, sucre ou mangue, levure

cutter ou ciseaux

<Fabrication> 1. Couper la bouteille en plastique à un niveau plus haut qu’à mi-hauteur. 2. Mettre de l’eau, du sucre ou la mangue et un peu de levure dans la partie inférieure de la bouteille.

3. Emboîter la partie supérieure de la bouteille renversée dans la partie inférieure

<Utilisation> 1. L’enseignant fabrique ce matériel et le montre en expliquant son mécanisme.

2. Les élèves aussi le fabriquent.

3. Les élèves le mettent dans la maison, les toilettes, la classe, etc. et observent les mouches capturées.

<Remarque>

♣ Avant de montrer ce matériel, Il est

recommandé defaire bien comprendre aux élèves

la mauvaise influence des mouches afin de les motiver à en attraper.

♣ Selon le cas, ce matériel sert aussi à attraper

d’autres insectes nuisibles.

♣ Il vaut mieux placer la bouteille dans un endroit

pas très frais.

1. 2. 3.

Elles ne peuvent pas

repartir.

32

Exercices sensoriels; Exercices d’observation (CP) 2. La boîte noire

Aspect des objets C’est mou/dur, C’est rugueux/lisse, etc.

<Justification> Pour éveiller les sens chez les élèves, il est important qu’ils touchent des objets avec les mains. Également, pour

qu’ils soient intéressés aux objets mêmes ou à leurs aspects, les jeux comme la devinette sont très efficaces. <Objectifs spécifiquess> Les élèves peuvent:

・se concentrer sur les aspects des objets et bien les comprendre ;

・apprendre avec plaisir ;

・développer leur curiosité.

<Matériel> boîte en carton, objet approprié à cette leçon scotch, cutter ou ciseaux

<Fabrication>

1. Découper un trou au-dessus de la boîte en carton.

<Utilisation> 1. L’enseignant met un objet dans la boîte. 2. Un élève le touche sans le regarder et essaye d’expliquer comment il est.

3. (Les autres élèves cherchent ce qu’il y a dans la boîte.)

4. L’enseignant met l’accent sur l’aspect de cet objet qu’il veut enseigner. 5. L’enseignant montre cet objet.

<Remarque>

♣ Il y a plusieurs façons d’utiliser ce matériel. Il est

aussi possible d’en préparer un pour chaque groupe d’élèves et de faire travailler par groupes.

♣ Ce matériel est utile pour différents thèmes des

sciences, des mathématiques, et de la lecture, etc.

♣ On peut embellir ce matériel en mettant de la

couleur, du papier, ou des morceaux de tissue, etc.

sur la surface extérieure de la boîte.

Quelle est sa

caractéristique ?

Comment il

est ?

33

Exercices d’observation (CE)

3. La cuisinière solaire Le soleil-protection contre le soleil

<Justification> Les élèves connaissent bien le soleil. Ils savent que le soleil est puissant et qu’il a souvent des effets négatifs sur

nous. Mais ils ne savent pas que nous pouvons en profiter à des fins utiles. Comme nous habitons dans un pays très

ensoleillé, il serait profitable que les élèves comprennent les bénéfices du soleil et à l’avenir, les utilisent dans leur vie.

<Objectifs spécifiques> Les élèves peuvent:

・comprendre les effets du soleil.

・sentir l’énergie du soleil.

・savoir l’utilité du soleil.

<Matériel> carton, papier d’aluminium, boîte métalique vide, fil de fer, tasse scotch, cutter ou ciseaux, règle, marqueur noir

<Fabrication> ♠ Le dispositif pour capter l’énergie thermique 1. Ouvrir le carton à plat en découpant un pli

comme l’image à droite. Détacher un côté et le

couper en deux 2. Coller ces deux petites pièces sur les parties

hautes et bassedu carton. 3. Plier les quatre coins de chaque rabat.

4. Recouvrir le tout avec du papier d’aluminium.

5. Reformer le carton comme un panier et le fixer avec du scotch.

♠ La cuisinière

1. Colorer la boîte vide en noir avec le marqueur.

2. Mettre la boîte métalique au milieu du dispositif.

<Utilisation> 1. L’enseignant met de l’eau dans la cuisinière solaire et la fait toucher par les élèves. 2. L’enseignant la met au soleil le matin. Après quelques heures, la cuisinière sera très chaude.

3. L’enseignant fait comparer la température actuelle de l’eau de la cuisinière avec celle d’avant et invite les élèves à dire ce qu’ils ont pensé.

<Remarque>

♣ Cette leçon doit se faire dans un endroit

ensoleillé.

♣ On doit changer la position du dispositif

pour qu’il soit toujours face au soleil.

♣ On peut trouver sur l’internet plusieurs

types de cuisinière solaire à fabriquer soi-même.

3. 4.

5.

11

1. 2.

11

34

Exercices d’observation (CE)

4. Le filtre L’hygiène de l’eau

<Justification> L’eau sale peut transmettre des maladies et les élèves savent que l’eau potable doit être propre mais ils n’ont pas

toujours l’accès à l’eau potable. Il est donc très utile qu’ils connaissent la façon de purifier l’eau.

<Objectifs spécifiques>

Les élèves peuvent:

・fabriquer eux-mêmes le filtre à eau ;

・être intéressés sur la propreté de l’eau ;

・bien comprendre le mécanisme d’un filtre à eau.

<Matériel> bouteille en plastique, mouchoir en papier, morceaux de tissu, charbons écrasés, filet

*On doit bien laver tous les matériels avant de les utiliser.

cutter ou ciseaux.

<Fabrication>

1. Découper le fond de la bouteille en plastique. 2. Enrouler le mouchoir en papier et le mettre

au fond de la bouteille renversée. 3. Mettre les tissus par dessus.

4. Les recouvrir de charbons

. 5. Mettre encore les tissus.

<Utilisation> 1. L’enseignant prépare de l’eau sale. 2. L’enseignant ou un élève verse de l’eau sale dans le filtre.

3. Les élèves observent les mouvements de l’eau.

Les élèves comparent l’eau avant et après le passage dans le filtre.

<Remarque>

♣ Pour faire comparer les degrés du filtrage : ・Changer la taille de la bouteille (grand, petit, etc.)

・Changer les éléments à mettre dans la bouteille (sable, gravier, caillou, feuille, chaux, etc.)

・Changer les assortiments et la proportions des éléments à mettre dans la bouteille.

2. 3. 1.

4. 5.

35

~ Les expériences ~

Pour approfondir les connaissances des enfants

Pour éveiller la curiosité des enfants pour les sciences

5 Ecrasons une canette avec la pression atmosphérique

« L’atmosphère exerce une force sur tous les corps qu’elle entoure.» « Tous les corps augmentent de volume lorsque leur température augmente: ils se dilatent. Quand leur temperature baisse, ils se contractent.» « L’eau se transforme en vapeur d’eau sous l’effet de la chaleur.» « Au contact de la surface froide, la vapeur d’eau se refroidit et se transforme en eau.» EXERCICES D’OBSERVATION CM1 et CM2 : <56>La pression atmosphérique

<59>Le thermomètre

<60>L’eau: ses changements d’état

La procédure:

1 Mettre un peu d’eau dans une canette vide et la chauffer. (La vapeur d’eau remplit la boîte.)

2 Renversser la canette et tremper la partie basse dans l’eau. (La canette s’aplatit.)

6 Lançons une fusée en bouteille plastique

« L’air est pesant. Il est compressible et élastique.» EXERCICES D’OBSERVATION CM1 et CM2: <55>L’air

La procédure :

1 Mettre un peu d’eau dans une bouteille en plastique.

2 Fermer l’ouverture de la bouteille avec un bouchon en liège au centre du quel est percé un trou pour recevoir l’embout d’une pompe à air.

3 Enfoncer l’embout de la pompe dans le bouchon. 4 Gonfler la bouteille en la retenant jusqu’à ce qu’elle fuse .

7 Visons le but avec le canon à air comprimée

« L’air est un corps invisible qui nous entoure de toutes parts.» EXERCICES D’OBSERVATION CM1 et CM2: <55>L’air

La procédure :

1 Découper un trou sur une face d’une boîte en carton.

2 Tenir la boîte devant la poitrine de sorte que le trou s’oriente vers un

but fait d’une matière très légère. 3 Taper sur les côtés latéraux de la boîte pour donner une pression à

l’air contenue dans la boîte.

36

8 Mélangeons les couleurs

EXERCICES SENSORIELS CP1: <THEME1> Distinction des couleurs

« On a trois couleurs d’eau; la rouge, la bleue et la jaune. Si l’on mélange deux couleurs, qu’est ce qui se passe? Quel couleur peut-on avoir? »

On peut obtenir la couleur verte en mélangeant deux couleurs, le bleu et le

jaune. On peut faire le drapeau national du Burkina Faso avec cette expérience

des couleurs.

La procédure :

1 Réduire des morceaux de craie en poudre. 2 Y ajouter de l’eau.

9 Transvasons de l’eau

La technique du siphon

« Un tuyau ou une canalisation conduit l’eau du récipient situé en hauteur vers le récipient situé en bas.» SCIENCES D’OBSERVATION CM1 et CM2: <8> Les vases communicants

La procédure :

1 Poser en hauteur un récipient rempli d’eau et un autre vide plus bas. 2 Immerger un tuyau dans le premier récipient pour le remplir d’eau.

3 Boucher un bout du tuyau avec le pouce.

4 Déplacer ce bout dans le récipient vide et lâcher le pouce.

Cet enfant réfléchit comment transvaser de l’eau.

10 Fabriquons des instruments de musique « Les sons sont produits par les vibrations d’un corps. Ils sont transmis à l’oreille par les vibrations de l’air.» SCIENCE D’OBSERVATION CM1 et CM2: <29>L’oreille et l’ouie

En mettant différentes quantités d’eau dans des verres ou des bouteilles etc., faisons nos instruments de musique.

11 Chauffons du sucre

EXERCICES SENSORIELS CP1: <THEME14> Notion de saveur

EXERCICES D’OBSERVATION CE1 CE2: Le sucre, etc. En chauffant le sucre à différentes températures, on peut obtenir: du sirop (à 105℃), des toffees (à 140℃), des bonbons (à 165℃) et du caramel (à 165℃).

blanc + rouge=rose bleu + jaune=vert rouge+ jaune=orange rouge+ bleu =violet

1

Chapitre Ⅲ

LES FICHES DE PREPARATION

Dans le troisième chapitre, nous présentons les exemples des fiches de préparation

pour les mathématiques dans lesquelles on utilise les matériels dont le procédé de la

fabrication est expliqué dans le deuxième chapitre. Dans chaque fiche, nous montrons

comment mener une leçon avec ces matériels pour concrétiser l’éducation centrée sur les

élèves, autrement dit, pour que les élèves comprennent facilement la leçon, y participent

activement et y développent leur capacité de bien réfléchir. Afin de renforcer le

développement de la réflexion des élèves, nous y proposons notamment d’introduire les

trois(3) étapes pour la réflexion qu’on explique dans la page suivante.

Les fiches présentées dans ce chapitre sont élaborées sous une forme originale que

nous avons conçue dans l’intention d’aider les enseignants à bien imaginer le procédé de la

leçon et à bien comprendre le sens de chaque activité de l’enseignant ou des élèves. Nous y

décrivons donc, comme le «déroulement de la leçon», des «activités

d’enseignement/apprentissage» et nous y ajoutons des «points à noter» par lesquels nous

expliquons, entre autres, les significations de certaines activités relevées comme des points

importants dans le procédé de la leçon. Nous y insérons également des bulles qui indiquent

l’intérêt éducatif de l’activité concernée.

A la fin de ce chapitre, nous essayons de présenter une leçon sous la forme de fiche

au modèle du projet SMASE pour démontrer aux enseignants qu’il est possible de

concrétiser la leçon centrée sur les élèves avec n’importe quelle forme de fiche.

Nous avons défini la classe pour chaque leçon mais les enseignants pourront les

utiliser pour d’autres classes selon le niveau de leurs élèves ou la leçon qu’ils veulent

donner.

Toutes les fiches sont élaborées avec un plan du tableau et nous y indiquons par des

chiffres ce qu’on écrit, où et dans quel ordre on écrit au tableau comme suit: ① la date ;

② le rappel des pré-requis (la révision) ; ③ la situation problème ; ④ les idées des

élèves ; ⑤ la vérification; ⑥ la conclusion (le résumé).

N Matière Thème(Titre) Classe Matériel

1 Arithmétique Etude des nombres

(Présentation du nombre 10)

CP1 4. Les cartes flashs

2 Arithmétique Etude des nombres

(Décomposition additive du nombre 6)

CP1 2. La suspension des bananes

4. Les cartes flashs

3 Arithmétique Etude des nombres

(Pratique de la multiplication par 2)

CP2 8. La suspension des paquets

9. La boîte de la fonction

4 Arithmétique Etude des nombres

(Décompositions additives des nombres

de 21 à 29)

CP2 3. Les carreaux et la planche des

colonnes

4. Les cartes flashs

5 Arithmétique La technique opératoire

(L’addition avec retenue)

CE1 3. Les carreaux et la planche des

colonnes

6 Arithmétique Etude du nombre 100 (Présentation

du nombre 100, la centaine)

CE1 3. Les carreaux et la planche des

colonnes

2

7 Géométrie Angle (L’angle: généralités) CE1 14. Le disque de l’angle

15. L’éventail

8 Arithmétique La fraction (Notion de la fraction) CM1 14. Le disque de la fraction

Comme nous avons déjà dit dans le premier chapitre, dans les classes où les élèves

travaillent bien, l’enseignant ne remplace jamais l’élève pour agir, mais en toutes

circonstances, le faire réfléchir, chercher et trouver lui-même ce qu’on veut lui enseigner.

C’est-à-dire que l’enseignant n’y enseigne pas trop. Etant donné que tout être humain,

adulte ou enfant, possède la capacité d’apprendre, et que quand il apprennent de sa propre

volonté, il acquiert aventageusement des connaissances. Le rôle principal d’un enseignant

est d’amener ses élèves à aimer à apprendre en leur donnant l’occasion de ressentir de la

joie de découvrir, de connaître et d’avoir leurs idées.

Nous présentons ici une manière d’apprentissage dans la classe qui développe

efficacement la réflexion chez les élèves à laquelle, nous divisons le temps de réflexion des

élèves en trois (3) étapes comme montre le schéma ci-dessous. Cette manière

d’apprentissage, qui conduit les élèves à écouter des idées de ses camarades et à en

construire ses propres idées, leur permettra de renforcer la faculté de réfléchir, si elle est

mise en pratique à plusieurs reprises. Dans les fiches de préparation présentées dans ce

chapitre, nous notons les points essentiels pour la mise en pratique de cette manière.

•Appliquer tout seuls leurs acquis.

•Vérifier ce qu’ils ont appris.

2

e

étape, Réflection collective

1

ère

étape, Réflection individuelle

3

e

étape, Réflection individuelle

•Réfléchir, choisir et trouver à lui tout seul.

•Manipuler des objets concrets.

•Faire un schéma.

•Réfléchir, choisir et trouver ensemble.

•Echange des idées.

•Exprimer leurs idées.

•Ecouter et apprécier les idées de leurs camarades.

•Observer les bons modèles.

•Corriger les fautes.

ARITHMETIQUE

Thème/ Titre : Etude des nombres / Présentation du nombre 10

Classe/ Durée : CP1 / 25mn

Justification : Les élèves ont déjà appris la notion du nombre de 0 à 9. Dans cette leçon, ils

apprennent le nombre de 10. Comme le mécanisme du nombre est basé sur la numération

décimale, il est particulièrement important pour les élèves d’assimiler la notion du nombre 10

dans l’apprentissage du calcul arithmétique.

Objectif : A l’issue de la séance, les élèves doivent être capables de :

- dire oralement le nombre d’un groupement de 0 à 10 objets ; - distinguer la quantité 10 parmi d’autres groupements ; - compter de 0 à 10.

Matériels spécifique : Les cartes flashs DEROULEMENT DE LA LEÇON

Activités d’enseignement/apprentissage Point à noter

Rôles du maître Activités des élèves

INTRODUCTION (5mn) Calcul mental Montrer aux élèves les cartes de la quantité de 0 à 9 l’une après l’autre au bon rythme. Rappel des pré-requis Montrer aux élèves les cartes du chiffre 0 à 9 l’une après l’autre au bon rythme. Motivation Communiquer la justification et les objectifs : ex. : «Vous voulez beaucoup de bonbons? Mais vous ne connaissez pas encore le nombre qui dépasse 9.»

Dire le nombre que l’enseignant montre : «0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9» Dire le nombre que l’enseignant montre : «0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8,9» Ecouter attentivement.

*Après avoir montré une carte de la quantité aléatoirement, l’enseignant montre le verso de la carte pour vérifier la réponse des élèves.

*L’enseignant montre les cartes du chiffre aléatoirement pour vérifier si les élèves peuvent lire le chiffre en un instant. Grace à ce matériel les élèves peuvent se concentrer et être motivés à apprendre.

DEVELOPPEMENT (10mn) Présentation de la situation du problème en montrant une image. ③

*Avec une image, l’enseignant fait mieux comprendre aux élèves la situation du problème. Ce matériel permet aux élèves de réfléchir à partir des problèmes de la vie

Plan du tableau (L’ordre des activités)

Il y a 9 tomates ici. Quand on y ajoute une tomate, combien y en a-t-

il en tous ?

① la date

④ 9 et 1 11 10 ⑤

⑥ Calcul: Présentation du

nombre 10

Consigne 1 Faire tracer aux élèves une ligne horizontale et 4 lignes verticales sur l’ardoise. Faire disposer sur l’ardoise, 9 objets un par un dans chaque partie divisée par les lignes. Faire ajouter 1 objet dans la dernière partie. «Ajoutez 1 bouchon, bâtonnet, capsule, ou caillou. Maintenant, combien y en a-t-il ?» Ecrire les réponses des élèves au tableau. ④ «Laquelle est juste?» Faire répéter aux élèves la réponse juste en faisant observer les objets sur leur ardoise. Consigne 2 Faire remplacer chaque objet par le dessin d’un rond : «Enlevez un bouchon et dessinez un rond. Faites la même chose avec le reste des bouchons.» Consigne 3 Demander à un élève de dessiner 10 objets au tableau. ⑤

«Qu’est-ce que c’est ? Combien y en-a-t-il?» Faire dessiner aux autres élèves 10 objets sur leur l’ardoise. «Dessinez 10 objets que vous voulez.» Inviter les élèves à montrer leur ardoise. «Qui va montrer ?»

Disposer 9 objets. Manipuler des objets pour trouver la réponse. «Il y a 11 bouchons.» «Il y a 9 et 1 bâtonnets.» «Il y a 10 capsules.» Dessiner un rond à la place de chaque objet. Dessiner 10 objets sur l’ardoise «Ce sont 10 tomates.» «Ce sont 10 capsules.» «Ce sont 10 cahiers.»

quotidienne.

Réflexion individuelle

*Les nombres se suivent. L’enseignant fait comprendre aux élèves que le nombre 10 suit le nombre 9.

*Comme il est difficile pour les élèves de comprendre le lien entre le concret et l’abstrait, l’enseignant fait utiliser aux élèves des objets semi-concrets qui leur permettent de saisir la notion de la quantité.

*L’enseignant amène les élèves de la phase concrète à la phase abstraite en remplaçant les objets par des dessins (semi-concrètes).

Réflexion collective

*L’enseignant passe à chaque table pour le contrôle et l’évaluation.

*L’enseignant fait dire oralement aux élèves les groupements variés de 10 objets.

SYNTHESE/CONCLUSION (5mn) «Qu’est-ce que vous avez appris aujourd’hui ?» ⑥

«J’ai compris que le nombre 10 est après le nombre 9.» «Je peux compter de 0 à 10.»

EVALUATION (5mn) Montrer aux élèves les cartes de la quantité l’une après l’autre et leur demander d’identifier le nombre dix en tapant la table. Montrer aux élèves les cartes du nombre de 0 à 10 l’une après l’autre au bon rythme et leur demander de dire le nombre.

Taper la table quand l’enseignant leur montre la carte du nombre 10. Dire le nombre que l’enseignant montre avec les cartes : 0,1,2,3,4,5,6,7,8,9,10

Réflexion individuelle

Temps pour la réflexion !

Les élèves développent la réflexion

par tâtonnement individuel.

Temps pour la réflexion !

Les élèves développent la réflexion

par tâtonnement individuel.

ARITHMETIQUE

Thème/ Titre : Décomposition additive du nombre 6

Classe/ Durée : CP1 / 25mn

Justification : Les élèves viennent de commencer à apprendre le mécanisme des opérations. Il leur est

nécessaire de comprendre non seulement la technique des opérations mais aussi la fonction des opérations

dans le procédé des calculs arithmétiques et dans la résolution des problèmes. Ces matériels sont efficaces

pour faire comprendre aux élèves la fonction de l’addition.

Objectif : A l’issue de la séance, les élèves doivent être capables de :

- faire différentes décompositions additives du nombre 6 ;

- effectuer des additions donnant ce nombre. Matériels spécifique: la suspension des bananes, les cartes flashes DEROULEMENT DE LA LEÇON

Activités d’enseignement/apprentissage Comportement de l’enseignant et/ou des élèves Rôles du maître Activités des élèves

INTRODUCTION (5mn) Calcul mental ② «Mon frère a 3 billes. Son ami lui donne 2 billes. Combien de billes a-t-il en tout?» Rappel des prérequis Montrer des exercices avec les cartes flashs. Motivation Communiquer la justification et les objectifs : ex. «La dernière fois, nous avons appris quel nombre? Et aujourd’hui?»

Répondre sur leur ardoise. Répondre oralement. Ecouter attentivement.

*L’enseignant parle lentement pour faire comprendre aux élèves la situation du problème.

*L’enseignant utilise les cartes flashs pour renforcer la notion de la quantité.

DEVELOPPEMENT (15mn) Présentation de la situation du problème en suspendant des bananes. ③

*Avec le matériel, l’enseignant motive les

élèves à réfléchir sur le problème. Ce matériel permet aux élèves de réfléchir à partir des problèmes de la vie quotidienne. *L’enseignant parle lentement et, selon le cas, pose des questions ; ex. «Combien de bananas y a-t-il chez Maman?», pour faire comprendre aux élèves la situation du problème.

Papa a acheté 2 bananes. Maman a acheté 4 bananes. Combien de

bananes ont-ils en tout ?

L

Plan du tableau (L’ordre des activités)

① la date

3+2= 5

4 + 2

④⑤

⑥ Calcul

⑦ 3+3 1+5 0+6

4+2 =6

Consigne 1

«Comment fait-on pour trouver la réponse?» Ecrire les réponses des élèves au tableau.

Consigne 2 ④

«Réfléchissez sur la manière de calculer.»

Demander aux élèves de trouver la réponse avec leur propre manière.

Consigne 3⑤ «Expliquez votre idée à vos camarades.»

Demander aux élèves d’expliquer leur idée au tableau.

«Trouvez les points communs entre votre idée et celles de vos camarades.» «Quelle est la manière plus simple et rapide pour trouver la réponse?»

Consigne 4 ⑥

Demander aux élèves en suspendant 5 paquets de deux bonbons :

«Si on ajoute un paquet de 2 bonbons, combien de bonbons y-a-t-il en tout?» Ecrire 2×5=10

Continuer le même procédé jusqu’à dix paquets.

Réfléchir sur quelle opération on doit

faire et répondre oralement.

«2+4» «2×4» «2×4»

Trouver la réponse avec la manière qu’ils choisissent.

Aller au tableau et expliquer leur idée

avec le matériel collectif ou leur ardoise.

«J’ai tracé 2 bâtonnets et 4 bâtonnets.» «J’ai tracé 2 fois 4 bâtonnets et je les ai

comptés ensemble.» «J’ai compté les bonbons.»

«J’ai fait 2+2+2+2.»

Ecouter les idées de leurs camarades. Chercher la manière plus simple et

rapide.

«Si on compte tous les bâtonnets, on sera fatigué.»

Comprendre le rôle du multiplicande et

du multiplicateur.

Répondre oralement.

«2×5=10» ⁞

«2×10=20»

*L’enseignant rappelle aux élèves la

situation où l’on utilise une multiplication en évoquant dans le langage mathématique ce

qu’ils ont déjè appris.

* L’enseignant passe à chaque table pour le

contrôle et évaluation.

*S’il est possible, L’enseignant prépare des matériels individuels pour que les élèves

puissent les manipuler.

*L’enseignant écoute attentivement et

accepte toutes les idées des élèves.

*L’enseignant fait comparer aux élèves

leurs idées et ils trouvent eux-mêmes.

*Toutes les manières qui font le calcul par 2 sont valables.

*L’enseignant amène les élève à

comprendre que la multiplication est une addition abrégée de valeurs identiques.

*L’enseignant écrit systématiquement la

table de multiplication de 2. Ce matériel

explique la table de multiplication de 2 en insistant sur le sens de la multiplication.

SYNTHESE/CONCLUSION (1mn) Faire dire aux élèves la table de multiplication de 2 en indiquant chaque

formule sur le tableau.

Répondre oralement.

EVALUATION (4mn)

Écrire quelques exercices au tableau. ⑦

2×3 2×5 2×9

Répondre sur leur ardoise *L’enseignant passe à chaque table pour le

contrôle et l’évaluation.

*Les élèves qui ne comprennent pas doivent être assistés par l’enseignant.

Temps pour la réflexion !

Les élèves développent la réflexion

en comparant des idées.

Temps pour la réflexion !

Chaque élève développe

la réflexion par

tâtonnement individuel.

ARITHMETIQUE Thème/ Titre : Pratique de la multiplication par 2

Classe/ Durée : CP2 / 30mn

Justification : Les élèves ont déjà appris quelques leçons sur la multiplication. Il est nécessaire que les élèves

comprennent bien la fonction de la multiplication et le mécanisme de la table de multiplication.

Objectif : A l’issue de la séance, les élèves doivent être capables de :

- disposer correctement une multiplication ; - multiplier un nombre par 2 sans retenue ; - mémoriser et util iser la table de multiplication de 2 dans la pratique des opérations.

Matériels spécifique: la suspension des paquets

DEROULEMENT DE LA LEÇON

Activités d’enseignement/apprentissage Comportement de l’enseignant et/ou des élèves Rôles du maître Activités des élèves

INTRODUCTION (5mn)

Calcul mental

«La marchande vend 2 tas d’oranges. Dans chaque tas, il y a 8 oranges. Combien d’oranges a-t-elle en tout?»

Rappel des prérequis ② Demander aux élèves en suspendant un paquet de deux bonbons :

«Combien de bonbons y a-t-il en tout?»

Ecrire 2×1=2 «Si on ajoute un paquet de 2 bonbons, combien de bonbons y a-t-il en tout?»

Ecrire 2×2=4

«Si on ajoute un paquet de 2 bonbons, combien de bonbons y a-t-il en tout?» Ecrire 2×3=6

Motivation Communiquer la justification et les objectifs : ex. «Aujourd’hui, on va voir

toute la table de multiplication de 2.»

Répondre sur leur ardoise.

Répondre oralement.

«2×1=2»

«2×1=4»

«2×3=6»

Ecouter attentivement.

*L’enseignant parle lentement pour faire

comprendre aux élèves la situation du problème.

*Selon le cas, l’enseignant confirme qu’il y a

la même nombre de bonbon dans chaque

paquet en posant des questions ; ex. «Combien de bonbons y a-t-il toujours dans

un paquet?».

DEVELOPPEMENT (20mn)

Présentation de la situation du problème en suspendant des paquets de bonbons. ③

*Avec le matériel collectif, le maitre motive

les élèves à réfléchir sur le problème. Ce matériel permet aux élèves de réfléchir à

partir des problèmes de la vie quotidienne. Dans un paquet, il y a 2 bonbons. Combien de bonbons y a-t-il dans

4 paquets?

Plan du tableau (L’ordre des activités)

① la date

④⑤

2+2+2+2=8

⑥ Calcul: Pratique de la

multiplication par 2

2 × 1 = 2 2 × 2 = 4 2 × 3 =6 2 × 4 =8 2 × 5 =10 2 × 6 =12 2 × 7 =14 2 × 8 =16 2 × 9 =18 2 × 10 =20 ⑦ 2×3 2×5 2×9

2 × 4 = 8

1 2 3 4 1 2 3 4

Consigne 1 «Comment fait-on pour trouver la réponse?» Ecrire les réponses des élèves au tableau. Demander aux élèves chaque fois comme suit : «Pourquoi avez-vous fait l’addition/la soustraction?» Consigne 2 Déplacer les bananes vers le milieu du tableau et les cacher. «Réfléchissez sur la manière de calculer.» Demander aux élèves de trouver la réponse avec leur propre manière. Consigne 3 ④ «Expliquez votre idée à vos camarades.» Demander aux élèves d’expliquer leur idée au tableau. Consigne 4 ⑤ Montrer les bananes assemblées. «Comparez ce que vous voyez sur le tableau à ce que vous avez trouvé.»

Réfléchir sur quelle opération on doit faire. Répondre oralement. «2+4» «4-2» «Parce qu’on demande le total.» Trouver la réponse avec la manière qu’ils choisissent. Venir au tableau et expliquer leur idée avec le matériel collectif ou avec leur ardoise. «J’ai tracé 2 bâtonnets et 4 bâtonnets.» «J’ai dessiné 2 bananes et 4 bananes, puis je les ai comptées ensemble.» «J’ai fait 2+4.» Ecouter les idées de leurs camarades. Compter le nombre de bananes assemblées. Comparer le nombre de bananes sur le tableau avec ce qu’ils ont trouvé comme réponse.

*L’enseignant rappelle aux élèves la situation où l’on utilise le signe plus (+), en évoquant, dans le langage mathématique, ce qu’ils ont déjà appris. Ce matériel permet de montrer comment réunir des objets en insistant sur la fonction de l’addition.

*L’enseignant passe à chaque table pour contrôler ce que chaque élève fait.

*S’il est possible, l’enseignant prépare des matériels individuels pour que les élèves puissent les manipuler.

*L’enseignant écoute attentivement et accepte toutes les idées des élèves.

*Toutes les manières de calcul sont valables.

SYNTHESE/CONCLUSION (1mn) Reprendre la démonstration de la situation en déplaçant des bananes et écrire 2+4=6.

Ecouter attentivement.

*L’enseignant amène les élève à comprendre que l’addition est une opération où l’on fait le total des objets réunis.

EVALUATION (4mn) Écrire quelques exercices au tableau 3+3 1+5 0+6

Répondre sur leur ardoise.

*L’enseignant passe à chaque table pour le contrôle et l’évaluation.

*Les élèves qui ne calculent pas correctement doivent être assistés individuellement par l’enseignant.

Temps pour la réflexion !

Chaque élève développe la réflexion

en comparant les différentes idées.

Temps pour la réflexion !

Chaque élève développe la réflexion en

cherchant la réponse avec sa propre manière.

ARITHMETIQUE

Thème/ Titre : Etude des nombres / Décompositions additives des nombres de 21 à 29

Classe/ Durée : CP2 / 30mn

Justification : Jusqu’à présent, les élèves n’ont pas encore appris l ’addition des nombres à deux chiffres. Pour

le faire correctement, i l leur est nécessaire de comprendre la notion de la numération décimale. Les élèves

ont entendu parler des noms «les dizaines» et «les unités», mais i ls ne savent pas bien comment on les

util ise. A travers cette leçon, i ls vont bien distinguer leurs valeurs et comprendre le mécanisme du calcul en

colonne dans une opération des nombres à deux chiffres.

Objectif : A l’issue de la séance, les élèves doivent être capables de :

- faire différentes décompositions additives des nombres de 21 à 29; - effectuer par écrit des additions sans retenue sur ces nombres.

Matériels spécifique: les carreaux et la planche de la colonne, les cartes flashs DEROULEMENT DE LA LEÇON

Activités d’enseignement/apprentissage Comportement de l’enseignant et/ou des

élèves Rôles du maître Activités des élèves

INTRODUCTION (5mn) Calcul mental ②

«Moussa a 8 bonbons. Papa y ajute 4 bonbons. Combien de bonbons a-t-il

en tout?» Rappel des prérequis

Donner des exercices d’addition avec les cartes de calcul 9+1, 3+8, 4+8…

Motivation

Communiquer la justification et les objectifs : ex. «Aujourd’hui, on va voir un autre problème sur l’addition. Vous allez réfléchir.»

Répondre sur leur ardoise.

Répondre oralement.

Ecouter attentivement.

*L’enseignant parle lentement pour faire

comprendre aux élèves la situation du

problème.

*L’enseignant montre les cartes

aléatoirement pour vérifier si les élèves

peuvent lire les chiffres en un instant.

DEVELOPPEMENT (20mn) Présentation de la situation du problème en montrant une image. ③

Consigne 1

«Comment fait-on pour trouver la réponse?»

«Pourquoi avez-vous fait l’addition/la soustraction?»

Réfléchir sur quelle opération on doit faire et répondre oralement.

«15+12» «15-12»

*Avec les images, l’enseignant motive les élèves à réfléchir sur le problème. Les images

permettent aux élèves d’imaginer la situation

et réfléchir à partir des problèmes de la

vie quotidienne.

* L’enseignant rappelle aux élèves la situation

où l’on utilise une multiplication en évoquant

Mama est parti au marché. Elle a acheté 15 goyaves et 12

mangues. Combien de fruit a-t-elle apportés ?

Plan du tableau (L’ordre des activités)

⑥ Calcul: Décompositions

additives des nombres de 21 à 29

On doit additionner colonne par colonne.

⑦ 16 17 +12 +10

28 27 15

+12

27

15 +12

① la date

8+4=12

④⑤

d u

Ecrire 15+12 au tableau

Consigne 2

«Réfléchissez sur la manière de calculer.» Demander aux élèves de trouver la réponse avec leur propre manière.

Consigne 3 «Expliquez votre idée à vos camarades.» ④

Demander aux élèves d’expliquer leurs idées à leurs camarades au

tableau.

Consigne 4 «Trouvez les points communs entre votre idée et celles de vos

camarades.» ⑤

«Quelle manière est plus simple et rapide pour trouver la réponse?»

«Parce qu’on demande le total.»

Trouver la réponse avec la manière qu’ils

choisissent.

Venir au tableau et expliquer leur idée

avec le matériel collectif ou avec leur ardoise.

«J’ai tracé 15 bâtonnets et 12 bâtonnets.»

«J’ai mis une dizaine et cinq unités. Après j’ai mis une dizaine et deux unités. Puis je

les ai comptées ensemble.» «J’ai écrit les deux chiffres et j’ai fait 5+2

et 1+1.»

Ecouter les idées des camarades. Trouver les points communs dans leurs

idées.

«Quelques élèves ont calculé colonne par colonne.»

Chercher la manière plus simple et rapide.

«Si on compte tous les bâtonnets, on sera fatigué.»

«Quand on utilise les dizaines pour

compter, on peut compter rapidement.» Comprendre l’avantage du calcul en

colonne.

dans le langage mathématique ce qu’ils ont

déjè appris.

* L’enseignant passe à chaque table pour le contrôle et évaluation.

*S’il est possible, l’enseignant prépare des

matériels individuels pour que les élèves

puissent les manipuler.

*L’enseignant écoute attentivement et

accepte toutes les idées des élèves.

*L’enseignant met le matériel collectif à la

disposition de celui qui veut expliquer en l’utilisant. Ce matériel permet aux élèves de

comprendre comment faire le calcul en colonne.

*L’enseignant fait comparer les idées et les

élèves trouvent eux-mêmes.

*Toutes les manières qui font le calcul en

colonne sont recommandées.

*L’enseignant amène les élève à comprendre

l’avantage du calcul en colonne en mettant l’accent sur la facilité et la vitesse pour une

opération des nombres à deux

chiffres.

SYNTHESE/CONCLUSION (1mn)

«Quand on fait l’addition des nombres à deux chiffres, qu’est-ce qu’on

doit faire ? » ⑥

«On doit additionner colonne par

colonne.»

EVALUATION (4mn)

Écrire quelques exercices au tableau. ⑦ 16+12 17+10

Répondre sur leur ardoise.

*L’enseignant passe à chaque table pour le

contrôle et l’évaluation.

*Les élèves qui ne calculent pas colonne par

colonne doivent être assistés par l’enseignant.

Temps pour la réflexion !

Les élèves développent la réflexion par

tâtonnement individuel.

Temps pour la réflexion !

Chaque élève améliore la réflexion

par comparaison des idées.

ARITHMETIQUE

Thème: Les techniques opératoires Titre : L’addition avec retenue

Classe: CE1 Durée : 45mn

Justification : Les élèves savent effectuer des additions simples mais ils ignorent le

mécanisme de l’addition avec retenue qui est une opération souvent indispensable dans

des problèmes mathématiques.

Objectif : A l’issue de la séance, les élèves doivent être capable de :

- expliquer la fonction de la retenue dans une addition ; - effectuer des additions avec retenue.

Matériels spécifique: les carreaux et la planche des colonnes

DEROULEMENT DE LA LEÇON

Activités d’enseignement/apprentissage Points à noter

Rôles de l’enseignant Activités des élèves

INTRODUCTION (5mn) ①

Calcul mental «Maman achète au marché 10 tomates et 4 aubergines. Combien de légumes

a-t-elle achetés en tout?»

«Papa donne 20F à Ali et 25F à son frère. Combien de francs papa a-t-il donnés en tout?»

Rappel des prérequis ②

Poser et effectuer des additions : 12 et 17 ; 18 et 10

Motivation

Communiquer la justification et les objectifs :

«Vous connaissez déjà l’addition. Mais dans l’addition, certaines opérations sont plus difficiles que d’autres. Aujourd’hui, nous allons apprendre ces

opérations plus difficiles.»

Répondre sur leur ardoise.

Répondre sur leur ardoise.

Ecouter attentivement.

Réflexion individuelle →Réflexion collective

*Les élèves se rappellent la dernière leçon et font l’addition en commençant par les unités.

DEVELOPPEMENT (30mn) ③

Présentation de la situation du problème.

Émettre des hypothèses

«212» «22» « 32 »

Manipuler son matériel.

Disposer des carreaux.

Réflexion collective

*L’enseignant fait comprendre aux élèves ce

qu’ils connaissent déjà et ce qu’on leur

demande de faire dans la situation du problème. Il est important de ne pas trop

expliquer.

Plan du tableau (L’ordre des activités)

Une marchande de fruits a 2 paniers de mangues. Le premier

contient 18 mangues et le deuxième en contient 14. Combien de

mangues y a-t-il en tout dans les 2 paniers?

① la date

② 12 +17

12

+17

29

18 +10

18

+ 10

28

18 +14

⑤ ①

18

+14

32

③Une marchande de fruits a 2 paniers de mangues. Le premier contient 18 mangues ; le deuxième en contient 14 . Combien de mangues y a-t-il en tout dans les 2 paniers ?

④Des images ex.)

H||||||||+H|||| H

⑥Arithmétique: L’addition avec retenue Dans une addition, lorsque la somme des unités est égale ou supérieure à 10, on écrit le chiffre des unités sous la colonne des unités et on reporte le chiffre des dizaines dans la colonne des dizaines. Les carreaux et La planche des colonnes

d u

Consigne 1 ④

Ecrire le problème au tableau. «Comment faire pour trouver la réponse (trouver l’opération appropriée)?»

Ecrire les réponses des élèves au tableau. «Laquelle est juste?» Faire expliquer la raison.

Consigne 2

Demander aux élèves de trouver la réponse avec leur propre:

«Réfléchissez sur la manière de calculer en utilisant chacun le support de votre choix (des carreaux des unités et des dizaines, des dessins sur l’ardoise ou des

chiffres). »

Consigne 3

Demander aux élèves d’expliquer leur idée à leur groupe : «Exprimer votre idée dans votre groupe.»

Consigne 4 ⑤ Demander à chaque élève de comparer ses idées avec celles de ses camarades.

«Trouver les points communs entre votre idée et celles de vos camarades.»

«Laquelle est plus simple, rapide et correct? » « Pourquoi? »

Réfléchir à l’aide de leur ardoise

«18-14» «2+18+14 » «18+14»

Réfléchir à l’aide de leur ardoise.

«3d+2u=32 » « 2d+12u=32 »

Comparer leurs idées.

Réflexion individuelle →Réflexion collective

*D’abord, l’enseignant donne aux élèves un

temps pour réfléchir.

*L’enseignant donne un temps pour que les

élèves réfléchissent.

-3 phases (en même temps)

*L’enseignant vérifie les idées des élèves.

Ce matériel permet aux élèves de comprendre

comment faire le calcul en colonne.

*Selon le cas, l’enseignant donne son

assitance et son appréciation aux élèves qui

expliquent leur idée.

Réflexion collective

*L’enseignant fait comparer les idées des

élèves qui ont utilisé des manières

différentes : des carreaux, des dessins et des chiffre et qui ont obtenu des réponses

différentes.

SYNTHESE/CONCLUSION (5mn) ⑥

«Qu’avez-vous appris aujourd’hui ?»

«Comment ferez-vous profit de cette leçon dans la vie? »

«J’ai compris comment on fait

l’addition avec retenue.» «Dans une addition, lorsque la

somme des unités est égale ou

supérieure à 10, on écrit le chiffre des unités sous la colonne des unités

et on reporte le chiffre des dizaines

dans la colonne des dizaines.»

*L’enseignant écrit ce que les élèves disent.

*L’enseignant fait prendre conscience aux élèves de l’utilité de la leçon dans la vie.

EVALUATION (5mn) « Qu’est-ce qui vous a plu aujourd’hui au cours de la leçon? »

« Qu’est-ce que vous n’avez pas compris dans la leçon? »

Poser et effectuer des exercices : 17 +15, 46+24

Répondre sur leur ardoise.

Réflexion individuelle

Temps pour la réflexion !

Les élèves sont libres de choisir leur manière de

calculer parmi les 3 phases (concrète, semi-concrète

ou abstraite), selon leur niveau et ils comparent

ensuite les manières différentes.

Temps pour la réflexion !

Les élèves développent la réflexion en

cherchant la réponse avec sa propre

manière.

ARITHMETIQUE Thème : Etude du nombre 100 Titre : Présentation du nombre 100, la centaine

Classe : CE1 Durée : 45mn

Justification : Dans la vie pratique, les élèves sont appelés à compter des objets dont les

nombres dépassent 100 et à manipuler ces nombres. Mais i ls éprouvent des difficultés

pour avoir l ’idée exacte de la quantité de ces nombres. Quand les élèves saisssent la

notion de la quantité de ces nombres, i ls pourront les compter facilement et correctment.

Objectif : A l’issue de la séance, les élèves doivent être capable de : - compter le nombre 100 à partir des nombres inférieurs;

- décomposer le nombre 100 en centaine, dizaine et unité dans le tableau; - l ire et écrire 100 en chiffres et en lettres; - compter oralement de 0 à 100. Matériels spécifique: les carreaux et la planche des colonnes DEROULEMENT DE LA LEÇON

Activités d’enseignement/apprentissage Points à noter

Rôles de l’enseignant Activités des élèves

INTRODUCTION (5mn) ① Calcul mental

«Mamadou a 10 billes et 15 billes. Combien de billes a-t-il en tout?»

«Faou a 20 mangues et 17 mangues. Combien de mangues a-t-elle en tout?»

Rappel des pré-requis ②

«Avec la planche des colonnes, nous disposons 89 et ajoutons 1 unité. Combien cela fait-il?»

«Posez les objets sur le tableau de numération pour avoir 9 dizaines et 9

unités. Combien cela fait-il?» «Ecrivez 99 et 90 en lettres.»

Motivation

Communiquer la justification et les objectifs : «Vous connaissez les nombres jusqu’à neuf dizaines. Mais vous ne connaissez pas encore les nombres qui

dépassent 99.»

Répondre sur leur ardoise.

Répondre sur leur ardoise.

Ecouter attentivement.

*Pour vérifier si les élèves connaissent les

dizaines, l’enseignant ajoute un nombre à deux

chiffres à un nombre exact de dizaines.

DEVELOPPEMENT (30mn) ③

Présenter la situation du problème.

Emettre des hypothèses.

Disposer des carreaux

Réflexion collective

*L’enseignant donne aux élèves un temps

pour réfléchir.

Posons 99+1. Combien cela fait-il?

Plan du tableau (L’ordre des activités)

① la date

90

Quatre-vingt-dix

99

Quatre-vingt-dix-

neuf

③Posons 99+1. Combien cela

fait-il?

La planche des colonnes ou Tableau de numération

④Des images ex.)

=100 =100 =100

A B C

c d u

c d u

1 0 0

⑤ cent

100 unités, c’est une

centaine.

On écrit 100 ou cent.

Consigne 1 ④

«Comptez individuellement ou par groupe 99+1.» (libre réflexion) Manipuler son matériel.

«Comment avez-vous fait pour trouver la réponse?»

Ecrire les réponses des élèves au tableau.

Faire expliquer aux élèves leurs idées. Consigne 2

«Comparez les idées de vos camarades sur le tableau. »

« Quelle est la différence?» « Quelle manière est plus simple et rapide?»

Consigne 3 «Dessinez 100 dans le tableau de

numération. »

Consigne 4 ⑤

«Ecrivez 100 en chiffre dans le tableau de numération. Ecrivez 100 en

lettres.»

Réfléchir sur leur ardoise. (ex.: A,B et C) (Un bâtonnet vaut diz carreaux)

=100

=100

=100

Écrire 100 en chiffre dans le tableau de numération et écrire le nombre 100 en

lettre.

Réflexion individuelle ou Réflexion collective

*L’enseignant donne des conseils aux élèves

qui expliquent leur idée.

*L’enseignant donne donner aux élèves un temps pour réfléchir.

Ce matériel permet aux élèves de comprendre

comment faire le calcul en colonne.

Réflexion collective

*L’enseignant vérifie les idées des élèves.

*L’enseignant donne son assistance et son

appréciation qui expliquent leur idée.

*L’enseignant vérifie si les élèves comptent

correctement et s’ils maîtrisent la disposition des centaines, des dizaines et des unités.

*Les élèves dessinent du nombre 100 dans la

tableau de numération

*Ecriture en chiffre et en lettre du nombre

100.

SYNTHESE/CONCLUSION (5mn) ⑥

«Qu’avez-vous appris aujourd’hui ?»

«Comment ferez-vous profit de cette leçon dans la vie? »

«Nous avons appris à compter de 0 à

100.» « Nous avons appris à compter de 99 à 100.»«Le nombre 100 ou la

centaine est égal à 10 dizaines ou 100

unités.» «On écrit 100 en chiffre et cent en lettres. » «Le tableau de

numération.»

*L’enseignant écrit ce que les élèves disent.

*L’enseignant fait prendre conscience aux

élèves de l’utilité de la leçon dans la vie.

EVALUATION (5mn)

Faire compter de 10 en 10 jusqu’ à 100.

«Recopiez et complétez.» 100=....c=....d, 1c=....u

« Qu’est-ce qui vous a plu aujourd’hui au cours de la leçon? » « Qu’est-ce que vous n’avez pas compris au cours de la leçon? »

Faire les exercices en complétant les trous.

Répondre sur leur ardoise.

Réflexion individuelle

*Les enseignants font trouver la réponse par

les élèves eux-mêmes.

c d u

c d u

1 0 0

A

B

C Temps pour la comparaison !

Les élèves font la comparaison afin d’en

décrire la meilleure manière pour trouver

la réponse.

Temps pour la réflexion !

Chaque élève développe la réflexion en cherchant la réponse avec sa propre manière.

GEOMETRIE

Thème/ Titre : Angle / L’angle (généralités)

Classe/ Durée : CE1 / 45mn

Justification : Dans la vie courante, nous voyons des objets présentant différents angles.

Les élèves identifient facilement un angle mais ils ne connaissent pas ses caractéristiques.

Objectif : A l’issue de la séance, les élèves doivent être capables de :

- connaître les caractéristiques d’un angle. - comparer les grandeurs des angles.

Matériels spécifique: l ’éventail, le disque de l’angle DEROULEMENT DE LA LEÇON

Activités d’enseignement/apprentissage Points à noter

Rôles du maître Activités des élèves

INTRODUCTION (5mn) ①

Calcul mental «Adama a acheté 26 œufs. Mais à la maison, il a constaté que 7 œufs sont

cassés. Combien d’œufs lui reste-t-il intacts?»

«Awa a un livre de 37 pages. Elle a déjà lu 8 pages. Combien de pages lui reste-t-il à lire?»

Rappel des pré-requis ②

«Tracez une droite horizontale, une droite verticale et une droite oblique.»

Montrer l’éventail aux élèves.

«Comment faut-il faire pour avoir plus de vent avec cet éventail?» «Comment appelle-t-on cette partie qui s’est agrandie?»

Ecrire la réponse au tableau.

Motivation

Communiquer la justification et les objectifs : ex. «Aujourd’hui, on va bien

comprendre ce que c’est qu’un angle.»

Répondre sur leur ardoise.

Répondre sur leur ardoise.

Répondre sur leur ardoise.

Répondre oralement.

«Ouvrir davantage l’éventail.»

«C’est un triangle.» «C’est un angle.»

Ecouter attentivement.

*D’abord, l’enseignant montre l’éventail

fermé. Il l’ouvre un peu pour faire du vent et, après la réflexion des élèves, l’ouvre

davantage.

DEVELOPPEMENT (20mn)

Présentation de la situation du problème. ③

Plan du tableau (L’ordre des activités)

Recherchons les caractéristiques d’un angle.

④⑤

Il y a deux bâtons = côtés

Il y a un point de jonction.

= sommet

① la date

Droite horizontale

Droite verticale

Droite oblique

La partie qui s’ouvre ou se ferme dans

l ’éventail=un angle

Les caractéristiques d’un angle.

⑥Géométrie: L’angle

Un angle a deux côtés

et un sommet.

Deux droites qui

partent d’un même

point forment un angle

La grandeur d’un angle varie selon

l ’écartement de ses

côtés

Un autre angle se forme à côté

opposé d’un angle.Quand les côtés s’écartent, la grandeur d’angle

devient plus grande.

Consigne 1 ④⑤

Ouvrir et fermer l’éventail pour montrer différents angles aux élèves. «Comment un angle est-il formé?»

Ecrire les réponses des élèves au tableau.

Dessiner différentes figures des angles au tableau et demander aux élèves de montrer où sont les angles.

«Comment appelle-t-on les deux bâtons et la jonction dans ces figures?» Confirmer la définition d’un angle et l’écrire au tableau.

Consigne 2 «Fabriquons un matériel ‘un disque de l’angle’ pour observer un angle et

trouvons d’autres caractéristiques d’un angle.»

Faire manipuler le matériel à chaque élève et noter ses idées.

Demander aux élèves ce qu’ils ont trouvé comme caractéristiques d’un angle.

Ecrire les réponses des élèves au tableau.

Dessiner deux droites qui partent d’un même point et demander aux

élèves de montrer tous les angles.

Confirmer la définition d’un angle et l’écrire au tableau

Consigne 3

«Comparons des angle différents. Ajustez le disque à un angle que vous voulez et présentez chacun votre angle à votre group. Comparez les

grandeurs de vos angles et rangez-les du plus petit au plus grand sur la

table. Echangez vos idées sur l’angle.» Demander aux élèves d’exprimer leurs idées à leurs camarades en classe.

Ecrire les réponses des élèves au tableau.

Répondre oralement. «Il y a deux bâtons.»«Il y a une jonction.»

Aller au tableau et expliquer leur idée. «La partie entre les deux bâtons est un

angle.»

Répondre oralement. «Ce sont les deux côté et un sommet.»

«Un angle a deux côtés et un sommet.»

Prendre 2 feuilles de leur cahier, colorer

l’une des deux, faire une incision droite

jusqu’au milieu de chaque feuille et assembler les deux feuille au niveau des

incisions. Pivoter les feuilles sur le point de jonction et noter leurs observations.

«La grandeur d’angle change.»

«Un autre angle se forme à côté opposé.» Aller au tableau et expliquer leur idée.

«Deux droites qui partent d’un même

point forment un angle parce que....»

Manipuler le disque de l’angle. Ranger les disques par ordre de

grandeur d’angle sur la table.

Echanger leurs idées et les noter sur leur ardoise en groupe, ensuite, les présenter

en classe.

«Quand les côtés s’écartent, la grandeur d’angle devient plus grande.»

*L’enseignant motive les élèves à réfléchir

sur le problème avec le matériel.

*L’enseignant indique les côtés et le sommet

des figures dessinées au tableau.

Réflexion individuelle→Réflexion collective

*L’enseignant motive les élèves à avoir leur

propre avant la fabrication.

Réflexion individuelle→Réflexion collective

*L’enseignant fait comprendre aux élèves

que la grandeur d’un angle varie selon

l’écartement de ses côtés.

SYNTHESE/CONCLUSION (1mn) ⑥ «Qu’allons-nous retenir de ce que nous venons d’apprendre?»

«Un angle a deux côtés et un sommet.» «Deux droites qui partent d’un même

point forment un angle.»

«Il y a beaucoup d’angles différents.»,etc.

.

Réflexion collective

EVALUATION (4mn) «Trouvez des lettres de l’alphabet qui forment des angles.»

«Sur l’ardoise, tracez un grand angle à gauche et un petit angle à droite.»

Répondre sur leur ardoise.

Réflexion individuelle

*L’enseignant passe à chaque table pour le

contrôle et l’évaluation.

Temps pour la réflexion !

Les élèves développent la réflexion par

le tâtonnement.

Temps pour la réflexion !

Chaque élève développe la réflexion

par la comparaison des idées.

Classe : CM1

Matière : Arithmétique

Thème : La fraction

Titre : Notion de fraction

Durée de la leçon : 60 mn

Justification

Dans la vie pratique, on ne peut pas toujours exprimer

une quantité par un nombre entier.

C’est pourquoi nous allons étudier cette leçon sur les fractions.

Objectifs spécifiques

A l’issue de la séance, l’apprenant(e) doit être capable de:

- identifier une fraction ;

- nommer les différentes parties d’une fraction ;

Matériel :

- collectif : tableau, craie, cahier (2 feuilles), fenêtres de la fraction,

disques de la fraction en différent parties….

- individuel : ardoise, craie, cahier d’élève, stylo.

Documents

- Le livre de l’élève : Mathématiques aux CM1 et CM2

DEROULEMENT DE LA LEÇON

Etape / Durée Activités d’enseignement/apprentissage Point d’enseignement /

apprentissage Rôle de l’enseignant(e) Activités / attitudes des apprenant (e)s

I- INTRODUCTION (5 mn)

Calcul rapide /

PLM(2 mn) ①

5×10 ; 9×100 ; 7×1000 50 ; 900 ; 7000

Rappel des

prérequis (2 mn)

Exercices portant sur la division des nombres entiers.

(Exemple) 325:75 ; 1170:18.

4,33;65

Motivation

(1 mn)

Communiquer la justification et les objectifs : (exemple)

«On va apprendre comment indiquer la quantité qu’on

ne peut pas exprimer par un nombre entier.»

Ecoute attentive

II- DEVELOPPEMENT (40 mn)

Présentation de la

situation problème

et émission

d’hypothèses

(3 mn) ③

Présentation de la situation problème

- Montrer une feuille de papier et demander aux élèves:

«qu’est-ce que c’est?»

- La plier quelques fois et la couper pour avoir 1/8 de

cette feuille. «Comment on exprime cette taille de la

feuille par rapport à une feuille entière?»

Émission d’hypothèses

«Un papier.» «Une feuille de papier.» etc.

«Plus petit qu’une feuille de papier.»

«Un demi.» «Un quart.» «Un huitième» etc.

① la date

② 325 : 75

325 75

300 4,33

250

225

250

225

25

1170 : 18

1170 18

108 65

90

90

0

Plan du tableau

1 8

= Un huitième

1 sur 8.

3

8

③ Comment exprime-t-on cette taille

de la feuille par rapport à une feuille

entière?

-Plus petit qu’une feuille de papier.

-Un demi.

-Un quart.

-Un huitième

⑤ Une partie de la feuille entière : une fraction

Une des 8 parties de la feuille

est égale à 𝟏

𝟖 : un huitième

ou 1 sur 8.

④ La taille de la petite feuille

= la taille d’une feuille entière divisé par 8.

⑥ Le moyen d’exprimer une

taille ou une quantité partielle de

l’unité originale

= La fraction 𝟓

𝟔 = 5 sixième ou 5 sur 6

𝟏

𝟐;

𝟏

𝟑;

𝟑

𝟒

Un demi; Un tiers; Trois quarts

le numérateur

la barre de la fraction

le dénominateur

3 huitième

3 sur 8

Consigne 1 ④

(10mn)

- Distribuer une feuille de 1/8 aux élèves et faire prendre

une feuille de leur cahier. «Comparez cette petite

partie avec la feuille entière et notez vos

observations.»

- Faire présenter leurs résultats à leur groupe et faire

échanger leurs idées sur la façon d’exprimer cette

taille.

- Interroger chaque groupe et recueillir les idées sur le

tableau.

- Faire la synthèse. «On peut exprimer une taille ou une

quantité partielle de l’unité originale au moyen de la

fraction.»

Pliage, découpage, comparaison, prise de notes,

présentation, échange des idées, et synthèse.

«La taille de cette petite partie égale la taille d’une

feuille entière divisé par 8.» etc.

«Un huitième.» «1 sur 8.» etc.

Notion de fraction

Une partie de la feuille entière :

une fraction.

Une des 8 parties de la feuille est

égale à 𝟏

𝟖 : un huitième ou 1 sur 8.

Consigne 2

(15mn)

- Montrer quelques matériels ‘des fenêtre de la fraction’. «En combien de parties cette feuille est-elle divisée?»

- Changer le nombre de parties coloriées. «Quelle est la

part de la partie coloriée / des parties coloriées par

rapport à l’ensemble?»

- «Quelle est la fraction?»

Ecrire les fractions en lettre et en chiffre au tableau.

- Faire prendre une feuille à chaque élève. «Fabriquons

un matériel de la fraction et trouvons d’autres

fractions.»

- Faire manipuler le matériel aux élèves et faire noter,

sur leur ardoise, en chiffre les fractions qu’ils ont

faites avec ce matériel.

- Faire échanger leurs résultats dans leur groupe.

- Interroger quelques groupes, faire présenter leurs

résultats avec leur matériel et ardoise et recueillir les

différentes fractions sur le tableau.

«8 parties.» «6 parties.» etc.

«3 parties sur 8.» «5 parties sur 6.» etc.

«3 huitième.» «3 sur 8.» «5 sixième.» etc.

Pliage, coloriage, découpage, manipulation, prise

de notes, échange des résultats, et présentation.

𝟏

𝟖 = un huitième ou 1 sur 8

𝟐

𝟖 = deux huitième ou 2 sur 8

𝟑

𝟖 = trois huitième ou 3 sur 8...

𝟕

𝟖 = sept huitième ou 7 sur 8

𝟖

𝟖 = huit huitième ou 8 sur 8

=1.

𝟏

𝟔 = un sixième ou 1 sur 6

𝟐

𝟔 = deux sixième ou 2 sur 6

𝟑

𝟔 = trois sixième ou 3 sur 6….

etc.

Consigne 3

(5mn)

- Montrer une fraction au tableau et entourer chacune

des parties de la fraction.

- Faire nommer chacune des parties de la fraction aux

élèves.

- Vérifier les termes de la fraction et les faire répéter

aux élèves.

Nomination et répétition. Les termes de la fraction : le

numérateur, le dénominateur et la

barre de la fraction.

Consigne 4

(5mn) - Montrer les disques de la fraction :

𝟏

𝟐;

𝟏

𝟑;

𝟑

𝟒 , faire

écrire sur leur ardoise ces fractions en chiffre et les

faire présenter à leur groupe.

- Faire échanger leurs idées sur la façon de lire des

fractions dans leur groupe.

- Interroger quelques groupes, vérifier la lecture des

Prise de notes, lecture, échange des idées et

répétition.

Lecture des fractions: «Un demi.»

«Un tiers.» «Trois, quarts.», etc.

Temps pour la comparaison !

Les élèves développent la réflexion par la

comparaison.

Temps pour la réflexion ! Chaque élève cherche la

réponse avec sa propre manière : plier la feuille ou la

découper, etc.

Temps pour la comparaison !

Les élèves développent la réflexion par la

comparaison.

Temps pour la réflexion ! Chaque élève cherche des

différents fractions en manipulant son matériel.

Temps pour la comparaison !

Les élèves développent la réflexion par la comparaison.

fractions et faire répéter les réponses aux élèves.

Vérification des ⑤

hypothèses (2 mn)

«Comparons ce que vous avez dit au début de la leçon à

ce que nous venons d’apprendre.»

Vérification des hypothèses

III- CONCLUSION/SYNTHESE (5 mn)

Résumé ⑥

(3 mn)

«Qu’allons-nous retenir de ce que nous venons

d’apprendre?»

Elaboration du résumé

Rappel des éléments essentiels des

points

d’enseignement/apprentissage

Lien avec la vie

courante (1 mn)

«A quoi va servir ce que nous venons d’apprendre?» Réponse

Lien avec la leçon à

venir (1 mn)

«Avec ce que nous venons d’apprendre, quelles leçons

pouvons-nous étudier prochainement?»

Réponse

IV- EVALUATION (10 mn)

Acquis

(8mn)

«Il y a une orange divisée en 6 morceaux. Le maître a

mangé 2 morceaux. Quelle fraction de l’orange reste-il

pour vous?»

«Divisez une feuille en 10 parties égales et coloriez les

4/10.»

4

6

4

10

Défis additionnels - Donner des exercices du livre

1) Dans la classe d’Ali, on compte 30 filles sur un total

de 75 élèves. Quelle fraction de l’effectif de la classe

représente le nombre des filles?

2) Aminata doit parcourir 5km pour se rendre au

marché du village voisin. Après 2km de marche, elle

rencontre son amie Thérèse. Les deux filles

s’arrêtent pour causer. Quelle fraction de la distance

reste-t-il à Aminata pour arriver au marché?

30

75

3

5

Activités de

remédiation

A prévoir en fonction des résultats de l’évaluation.

Décision par

rapport à la leçon

(1 mn)

Poursuite du programme ou reprise de la leçon en

fonction des résultats de l’évaluation.

Participation

Prestation de

l’enseignant

(1 mn)

«Qu’est-ce que tu as aimé dans cette leçon?»

«Qu’est-ce que tu n’as pas aimé?»

«Qu’est-ce que tu n’as pas compris?»

Réponse

V- ACTIVITES DE PROLONGEMENT

1